Le petit REPORTER - SUDCAM Reporter Juin 2018.pdfJuin 2018 Edito: Il suffirait d’un cygne......

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    Le petitREPORTER

    Juin 2018

    Et la reconnaissance, b _ _ _ _ l !!!

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    Edito: Il suffirait d’un cygne...

    Décidément, tout n’est vraiment qu’une question de distance et d’appréciation.

    Du haut de la tour d’ivoire tout parait paisible. Le paquebot glisse lentement, inexorablement sur une mer d’huile. Et comme chacun le sait, seule la mer tranquille reflète les étoiles !!!

    Quoi qu’il advienne, les résultats sont toujours au rendez-vous et permettent de renflouer CA-SA et les différentes entités dont nous ignorons parfois même le nom et / ou le rôle.

    Malgré des dotations FRBG pharaoniques les bénéfices restent stables. Vous tenez la barre et pilotez le résultat.

    Du ras du sol, le ressenti est tout à fait différent. Les salariés sont épuisés, résignés. Derrière des annonces de pure communication, rien n’y fait et le moral n’y est plus.

    Entre ces deux mondes, quelques strates de hiérarchie qui peut-être ne font pas remonter le malaise existant, ne le voyant pas ou ne voulant pas le voir.

    Ainsi, l’info sur le mental, sur le réel état des troupes, sur le sous effectif chronique, ne circule pas ou a tendance à circuler mal. Peut-être n’êtes vous pas suffisamment alertés sur la résignation ambiante, sur les manques de personnel chroniques et sur un manque de reconnaissance évident.

    Non, depuis très longtemps, ça ne glisse plus telle l’eau sur un canard. Un phénomène est apparu sans qu’il ne semble affoler quiconque, c’est le nombre de salariés qui veulent carrément quitter le navire et ce à tout jamais. Sans regret ni remord, pourvu qu’ils puissent se casser. Les abandons de postes deviennent «normaux» dès que la demande de rupture conventionnelle est refusée.

    Avec 66 démissions en 2017 (42 en 2016 : 43 en 2015), il est difficile d’affirmer que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Loin s’en faut et on est loin de chanter : « Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !»

    Vous pourrez faire tous les plans à court, moyen ou long terme, l’excellence que vous semblez rechercher nécessitera les moyens intellectuels et humains, mais surtout l’envie (qu’on nous donne l’envie, l’envie d’avoir envie..).

    Que vous le vouliez ou non, la culture d’entreprise Crédit Agricole s’est délitée au fil du temps. Le sens, le bon sens, les racines, le sentiment d’appartenance, la valeur stricto-sensu du mutualisme restent poussifs et tardent à renaître... Même si la mariée est belle, même si nos vitrines « en jettent » (Odysséum et agences 2.0), il manque l’étincelle de départ, la minuscule flamme, l’éclat de silex du temps des peaux de bêtes...

    Une réelle réflexion s’impose. Vos salariés attendent un vrai signe, digne de ce nom. Il est temps de répondre aux vraies questions et surtout de rallumer le feu sacré!!!

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    BINGOConnaissez-vous l’histoire du type qui trouve une vieille lampe magique (type Aladin) ? Curiosité

    oblige, il la frotte un peu, il la lustre, il la ponce (ah, cette liberté de poncer !!!). En surgit, un génie plus tout jeune, qui exauce volontiers ses trois vœux. Cependant, comme il entend mal, et alors qu’il lui avait demandé un Milliard, il envoie à la place un magnifique Billard… (… ainsi qu’une énorme mite et une belle paire de nouilles...)

    L’argent facile fait toujours rêver… Qui n’a jamais rêvé de cocher les bons numéros du Loto ou de l’Euromillions, de parier sur les bourrins en forme qui gagneront le tiercé ou le quinté dans l’ordre, ou même de faire « péter » la banque d’un casino à Las Vegas ?

    Nous avons appris récemment que notre Directeur Général CA-SA, Philippe Brassac toucherait cette année 2 MILLIONS d’Euros. Son adjoint Xavier Musca, qui, au demeurant est doté d’un patronyme plutôt sympathique, dépasserait, quant à lui les 1,3 million, ce qui ne reste pas une paille… Du haut de leur haute fonction se rendent-ils vraiment compte des difficultés financières que peut rencontrer la petite main en bas de l’échelle (sachant que, pour mémoire, beaucoup d’entre nous déclarent 25.000 € !!!!)?

    Nous en doutons vraiment.

    En fait, c’est comme si ces deux personnes touchaient le loto chaque année.

    Une question se pose toutefois : avec ce jackpot annuel, et outre le fait de mettre sa cellule familiale à l’abri du besoin pour quelques générations, que vont-t-ils faire de tout ce pognon? Iront-ils le défiscaliser dans nos paradis perdus ou dans une de nos filiales ?

    Dans nos secteurs du tertiaire et du bancaire, chacun d’entre nous est tout à fait conscient du fait que, depuis toujours, on privatise les bénéfices et on mutualise les pertes. Mais à un moment donné, la problématique de la répartition des richesses se pose légitimement. Le décalage est indécent.

    Après la fameuse négociation visant à augmenter notre salaire fixe (conventionnel, celui qui compte pour la maladie, la retraite…) via transfert PEE / RPE, la rémunération conventionnelle reste encore plus basse que dans les autres enseignes bancaires.

    Pour refaire le lien avec le début de notre propos, le génie ne s’est pas trompé en attribuant à notre Grand Manitou (pas les monte-charges, évidemment…) P. BRASSAC, les deux millions qu’il avait sollicités.

    Tant mieux pour lui, car s’il était tombé par mégarde sur notre vieux génie, un peu sourdingue, il risquait de n’avoir que deux Lions (barres chocolatées ou fauves du cirque Pinder au choix) au lieu de deux millions souhaités et par ailleurs obtenus…

    Si tu avances quand je recule…Pénélope, ah mais quel... misanthrope, n’aurait pas mieux fait, car faire et défaire c’est toujours

    travailler, paraît-il… Donc voilà, il y a quelques mois nos hautes instances dirigeantes décidaient d’envoyer nos assur PRO de Maurin à Odysseum. Ah mais quelle belle et riche idée!

    Donc voilà, les gens s’installent, prennent leur marques, communiquent auprès de leurs clients, bref s’approprient le lieu afin d’y travailler le mieux possible.

    Et puis on se rend compte, enfin pas «on» parce que «on» est un con, qu’il parait que ce choix n’est pas si judicieux que ça, et que finalement ils seraient peut être mieux à Maurin. D’autant plus si notre grand maître de la division Logement a besoin de la place… Donc marche arrière, toutes voiles dehors et surtout slalomons, Jacques, car bientôt nous serons de nouveau sur Maurin. Rappelons tout de même que le souhait principal des assur PRO, c’est de pouvoir rencontrer leurs clients dans les agences, là où, agence 2.0 ou pas, aucune place ne leur est faite malgré Myplan (la grosse blague !). Ils se retrouvent souvent le bec dans l’eau pour leurs rdv.

    Alors de grâce, si tu avances quand je recule, surtout ne me mets pas sous la bulle!

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    Portables aux CP« Qui veut un iPhone, qui veut un iPhone, allez mes petits, qui veut un iPhone dernier cri? » Non je

    rigole… ça sera un 3GS maximum vu la générosité de notre DG, hahaha…

    En même temps, on n’en veut pas des portables et les PROS auraient surement besoin de renforts humains plutôt que de portables pro. Sud avait déjà prévenu que dessouder 70 postes PRO au chantier distri était un vrai suicide et nous demandons depuis des années la création de postes supplémentaires ou même la création d’une équipe de PRO volante, ou même la création d’un poste administratif PRO sur chaque secteur.

    Rien n’y fait, la direction reste sourde, mais ne vous inquiétez pas, elle vous a trouvé la solution: le portable pro, hahahaha. C’est pour vous aider surement, pas pour vous fliquer et certainement pas pour vous exploiter le soir, les week-ends et les jours fériés…

    Au fait, avec le portable, on nous livre aussi le statut de cadres, et surtout la paye qui va avec bien entendu…

    Nous ne pouvons que vous conseiller de lire l’accord du 31 janvier 2018 sur le droit à la déconnexion et son guide des bonnes pratiques, pour pouvoir répondre à vos clients ou à votre chef le moment venu...

    Le nouveau légionnaire du Crédit AgricolePartager sa légion, avec des invités triés sur le volet dont bon nombre descendus de Paris pour un

    week-end «all inclusive» de 3 jours, c’est toujours mieux que de partager sa légionellose, non ?Diriger 2700 lionceaux, au beau milieu de la savane occitane, est-ce une raison suffisante pour qu’une

    reine si bien payée reçoive la légion d’honneur? Cette reine Lionne si peu présente parmi nous, préfére les strass et les paillettes de la grande ville

    parisienne à la pampa de la réserve africaine de Sigean. Chère reine, vous devriez pourtant être beaucoup moins CA-SAnière et venir récompenser vos lionceaux, au lieu de rechigner à partager votre nourriture avec votre progéniture.

    Nous nous interrogeons encore sur le bien fondé d’une telle récompense. Est-ce une médaille pour votre Audace «aux 2000 vins», un titre décerné pour une telle maîtrise de votre masse salariale, ou alors une félicitation pour votre magnifique gestion quant à la non rétribution de vos chers lionceaux?

    Toujours est-il que vos pairs des autres savanes, avec qui vous festoyez dans la ville des lumières pour fêter ensemble vos jetons de présence CA-SA, ont décidé de vous introduire légionnaire d’honneur.

    Vos pairs, tous descendus partager votre festin, dont nous avons, nous, été exclus, ont été choyés, alimentés, brossés dans le sens du poil, à vos frais pour diverses prestations (avec notre salaire, nous pouvons à peine inviter la famille à fêter le baptême du petit)... Mais à nos frais pour d’autres (petite soirée privée du vendredi et match dans la loge de la CR pour MHR - Stade Rochelais).

    Sachez en tout cas que vos salariés ne vous nomineront pas pour le Lion d’Or. Nos salaires nous permettent de garder les pieds sur Terre et nous «au lit, on dort».

    En tout cas avec cette légion, pour nous, le lion

    est mort ce soir… Awimbowé!

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    Partie de Cash CashYouhou, et oh, y’a quelqu’un ??? Tu t’es caché ? Mais t’y es où mon petit client ?Punaise mais y’a dégun dans cette agence nouveau concept. Tout le monde est parti et je suis désormais

    tout seul, une seule fesse à peine posée sur l’assis debout couché, avec mon blues du guichetier. J’ai le manque du client et surtout je n’ai plus rien à faire à mon plot.

    Les clients s’agglutinent au mur d’argent, ils patientent et font la queue en attendant leur tour pendant que moi, je les observe médusé.

    Désormais notre relation se résume à un simple «bonjour» et un pathétique «au revoir» à la sortie. Non mais, qu’a-t-on fait ? Qui a appuyé sur la détente ? Et surtout, pourquoi nous sommes-nous tiré

    une balle dans le pied ? Bon, on a surement préféré se la tirer dans le pied plutôt qu’on nous la tire dans la tête, si jamais nous n’avions pas voulu appliquer ce que nous dictait la Direction.

    Cette même Direction qui se vante à chaque livraison d’une agence nouveau concept, d’avoir fait revenir chez lui un papi Lozérien de 80 ans en vélo, sous prétexte qu’il n’avait pas sa carte bancaire sur lui… Et oui, ça se passe comme ça chez le concurrent de Toupargel.

    Bref, nous n’avons pas les mêmes valeurs et désormais plus de cartes minutes (les AFA n’avaient pas assez de taf du coup ils préparent 2 fois plus de commandes de monnaie), exit les chéquiers remis en agences et bienvenue aux ARV et ARC qui rendent encore plus autonomes nos clients (en espérant que nous, on évitera les AVC...).

    Le mur d’argent est désormais bondé mais mon guichet, lui, reste désespérément vide. Alors je m’interroge et je me dis que ça risque de ne pas durer éternellement et que mes chefs ne vont pas me laisser ainsi.

    Quelle sera la prochaine étape ? Quel sera le prochain bouleversement ? Serons nous aussi nombreux en agence dans quelques années ?

    Eh oh garçon ? Tu vois où je veux en venir ? Ouvre les yeux ! On est trop nombreux et ça risque de changer prochainement avec les nouvelles armes que le gouvernement a mis à disposition des grosses entreprises…

    35H.2 LE MATIN…Encore une année de passée, encore une bougie de soufflée… L’accord national sur nos 35 heures arrive à échéance au 31.12.2018. Il a été prolongé, il y a bientôt 2

    ans, pour 2 années renouvelables. Les délégations syndicales représentatives au niveau national vont attaquer les négociations d’ici quelques semaines.

    Quel est le danger Béatrice ? Ben le danger c’est qu’on n’ait que Dalle Jean-Hugues !!! *

    Le danger ultime serait la fin de nos 35h, et donc la disparition de la totalité de nos 4 semaines de RTT… Mais finalement, de moins pire en banal, comme dirait Jean Jacques, d’autres régressions sociales, envisageables au vu de l’orientation politique de notre nouveau gouvernement, pourraient nous faire un mal de chien…

    En effet, deux Caisses Régionales sont d’ores et déjà passées aux 37.5 heures par semaine… 37 heures et demie par semaine mon grand, ça te révolutionne pas la vie, ça te permet pas d’être à 17h à l’école pour aller chercher tes petits et ça te permet pas non plus d’avoir 1 vendredi après-midi sur 2. Ca te permet juste de finir à 12h au lieu de 12h15 et de recommencer quelques minutes plus tard après ta pause déjeuner à l’agence car tu vis à 35 mn minimum de là où tu travailles… Par contre, ça te fait disparaitre, abracadabra tu les vois, tu les vois ben tu les vois plus, 2 semaines de RTT sur 4 !!! Horreur malheur, oui je suis la sorcière, j’suis vieille, j’suis moche, j’suis une mégère, horreur malheur !!!

    Un tel retour en arrière est totalement inadmissible et pourtant certaines CR l’ont déjà adopté. Attention aux dangers qui nous guettent en cette fin d’année. L’Union Sud ne sera jamais signataire d’un tel accord. Pourtant d’autres centrales syndicales nationales se verront obligées d’appliquer en local ce que leur dicte leur national (à l’inverse total du fonctionnement de SUD). Certaines ont déjà apposé leur signature sur cet accord de révision de nos 35h dans d’autres entités.

    * Pour les plus jeunes, les Christian et Anastasia de l’époque !

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    EKO… ment ça marche !!!!La création de ce nouveau produit s’est faite dans l’urgence pour essayer de récupérer tous ceux que

    nous avons foutu dehors sous prétexte qu’on ne les voulait pas puisque, entre autre, ils ne détenaient pas le sésame CDI.

    Imaginez tous les CDD qui sont passés chez nous et auxquels nous aurions refusé l’ouverture de leur compte sous prétexte qu’ils n’avaient pas de sécurité d’emploi… et qu’ils risquaient de ne pas être renouvelés. Tout le monde ne passe pas au tamis, comme chacun le sait….

    Pourtant un CDD a un revenu tout comme un gars qui se retrouve au chômage.

    La contribution d’EKO est effective, mais certainement moins opérationnelle que prévu.

    Nombre de points de vente continuent d’envoyer à dix mètres ceux qui ne disposent pas de revenus cédéisés… Et sans les moindres précautions oratoires… Pour avoir un compte en banque, il faut un contrat de travail à durée indéterminée faute de quoi vous ne serez sans doute pas un client respectable et respecté… Est-ce normal ? Correspond-il à l’effet de manche recherché ?

    Peut-être qu’une piqure de rappel quant aux effets recherchés par ce produit sur la reconquête de clients. Les conditionnements anciens sur les

    clients qu’on recherche et ceux qu’on ne veut pas pour des raisons diverses sont bien intégrés et seront difficiles à changer.

    MUTUELLECertes les mutuelles traditionnelles avaient, et ont sans doute encore aujourd’hui, moins de contraintes

    impérieuses de résultats. Certes les mutuelles peuvent se rouler par terre pour nous récupérer et peut être même faire un prix d’appel. Mais c’est de bonne guerre et c’est ce qu’on nous a appris à faire dans les métiers de commerciaux.

    Il fallait se douter du fait que le Crédit Agricole via PREDICA ne se lançait pas dans la bataille à des fins purement humanistes. Le bilan après 2 années d’exercice est mitigé tant au niveau des garanties que du suivi des prestations.

    Le contrat Languedoc est déficitaire de 2% mais l’équilibre serait simple à trouver en minorant tout simplement les frais de gestion pris par notre propre filiale (à ce jour 10% annuels).

    Et pourtant faire appel à une entité du groupe, laissait présager que notre nouvelle mutuelle «maison» nous proposerait spontanément le meilleur contrat, au meilleur prix.

    La réalité nous a montré qu’il faut se prendre pour Aladin au milieu des souks, et négocier chaque fibre de notre tapis, et ce dans chaque entité du groupe.

    Aujourd’hui, se pose la question du renouvellement du contrat.

    SUD est pour une réelle revalorisation du socle actuel avec de meilleures garanties (au moins équivalentes à notre précédent contrat) et avec un reste à charge minimum symbolique pour les salariés.

    Il est toutefois à déplorer que nous ayons à défendre âprement le bout de gras sur chaque point de garantie. Ce n’est pas sur le dos des salariés du groupe que notre mutuelle devrait chercher à gagner du pognon.

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    Pour que tu m’aimes encore…J’ai compris tous les mots j’ai bien compris merci… Ce retour en force de la Brinks sur bon nombre

    de nos agences ne laisse rien augurer de bon pour l’avenir de nos AFA. Le principe de vouloir soulager certaines agences de la gestion de leur coffre tronc risque d’être très dangereux si jamais financièrement notre CR s’y retrouve.

    AFAllait pas commencer, m’attirer, me toucher. AFAllait pas tant donner moi je sais pas jouer. On me dit que la brinks n’interviendra que pour quelques mois et que sur quelques agences mais le non renouvellement de certains AFA partis en retraite me fait penser tout l’inverse. On me dit qu’aujourd’hui, on me dit que les autres font ainsi je ne suis pas les autres non non non !!!

    Que les choses ont changé que les fleurs ont fané que le temps d’avant c’était le temps d’avant… Nos AFA ressentent aujourd’hui tous ce mal-être de ne pas être considérés comme une partie importante et un rouage à part entière de l’agence. En ne regardant plus que les chiffres de la BAQ (on n’y revient toujours hiiiiiéééééh…) ou les assurances on n’en oublie que nos AFA sont le cœur du métier et assurent la bonne marche du service de BASE de notre banque. Il y a peu la plupart étaient la vitrine de notre CR en 1ere ligne au guichet, toute la sainte journée avec toute leur expertise et maitrise de leur métier ou dans l’ETS à assurer la bonne marche de nos encaisses, ils n’ont pas vu le doute en eux s’immiscer.

    Et aujourd’hui, on en est à se demander si notre CR ne souhaite pas sous-traiter ce métier tellement nos AFA sont dévalorisés, démotivés et n’arrivent plus à trouver leur place au sein de leur agence. L’union Sud n’a pas l’intention de laisser ce métier disparaitre et surtout de ne pas faire en sorte que le métier d’AFA ne soit pas reconnu à sa juste valeur.

    Les formules magiques des marabouts d’Afrique je les dirai sans remords pour que tu m’aimes encore…

    Propagande and Co…Papier glacé, comme le museau d’un chien, couleurs vives attirants le regard, photos triées sur le volet

    et mises en scène dignes du dernier Quentin, quand tu le tin tin le bien sinon il se barre, Tarantino. Telle est la recette qu’espère gagnante notre chère Direction.

    Tous les trimestres, c’est un véritable tsunami de journaux de propagande qui submerge nos agences. AUDACE 2020 aurait mieux fait de s’appeler VORACE 2020. On aurait choisi un magnifique specimen comme mascotte tellement on nous prend pour des buses… hiiiiiiiééééh (cri de la buse !!!).

    Mais Mme Flachaire, il nous vient une question : « L’argent à la Caisse Régionale c’est pas un problème non ? »

    Vu le coût de production d’un tel magazine de «propagande stalinienne», que personne ne lit en agence d’ailleurs, vu le temps et l’énergie nécessaires pour son montage et sa mise en page et surtout vu l’imagination et l’inventivité des metteurs en scène pour nous faire « kiffer » nos cadres de Direction, on se dit que le coût de revient d’un tel outil (oh mais quel bel outil vous avez là Monsieur… mdr) doit être pharaonique !!!

    Bon revenons à nos moutons, euh pardon à ses jetons… de présence, sur le coût de production de ce magazine dont tous les salariés se tapent. Combien ? Combien ce bel outil coute-t-il ? On n’ose imaginer le tarif de l’imprimeur mais on se doute que du coup, l’argent à la CR ce n’est pas un problème lorsqu’il s’agit de redorer l’image de nos cadres de direction ou de notre DG, mais que bizarrement cela devient un problème majeur lorsqu’il s’agit de négocier nos augmentations de salaires ou même une éventuelle prime pour bons et loyaux services rendus.

    Comme quoi, même dans la nature, tout est une question de strates et que les lions sont toujours mieux lotis que les buses obligées de se satisfaire des restes de ces derniers…

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    Il n’y a pas de petites économiesEt voilà on l’avait crié sur tous les toits et on ne s’était pas planté : Offrir la possibilité aux DA et DS de

    pouvoir sanctionner de 10 en 10 leurs salariés en dessous de 100%, c’était faire économiser de l’argent à la caisse à coup sur.

    Loin d’être irréprochables dans leur pilotage, ces apprentis kamikazes sanctionnent encore et toujours le taf de leurs salariés. Jamais un «merci», jamais un «c’est bien», jamais un encouragement mais toujours un « tu peux faire mieux », « tu ne fais pas ce qu’on te demande », « tu n’es pas au rendez-vous sur toutes les lignes » (oh mais gars, y’a pas trois lignes d’objectifs, y’a autant de lignes que de fils dans la toile d’araignée de Spiderman).

    Du coup, je peux pas te mettre 100, je vais te mettre 80, tu comprends c’est pour te motiver, te donner l’envie (l’envie d’avoir envie... de te casser la tête, oui!) et bien sûr pour améliorer le PNB de la Caisse.

    Si on peux se permettre : « oh mais gars, c’est pas l’argent de TA mère » , ce sont des budgets validés et provisionnés par la CR. Et puis regarde, ça empêche pas la DG d’inviter 40 personnes extérieures pour sa légion à un match de rugby!

    Alors, si les salariés le méritent, versez-leur le fruit de leur travail.

    Elémentaire mon cher tableurCe n’est pas une simple amourette, pas un simple amour de vacances à la David et Jonathan, pas une

    simple idylle et surement pas un simple samedi soir sur la terre comme le chante si bien Francis. C’est une belle histoire d’amour tragique à la Roméo et Juliette que vivent nos DA et DS avec leur cher et tendre… tableau Excel !!!

    Cette passion perdure depuis des années, malgré nos interventions incessantes pour faire stopper définitivement ce benchmarking puni par la loi désormais. Comme tous les ans, à la même époque où les communes du littoral mènent leur campagne anti-moustiques, Sud mène sa campagne anti Excelite.

    Cette passion dévorante de nos hiérarchies mais destructrice pour nous, simples salariés, varie selon les années. Cette année, la nouveauté c’est que tous les salariés auront désormais des tableaux en couleurs !!! Ce sont exactement les mêmes que l’an passé mais remasterisés (comme un vieux film qui perd tout de même un peu de saveur et de son charme d’antan avec ses nouvelles couleurs).

    Cette année on nous prend vraiment pour des imbéciles qu’on infantilise en nous introduisant (ouille, ouille, ouille !!!) le même système de notation qu’à l’école primaire… Non mais d’une part, tous les salariés sont castés, triés sur le volet et surdiplômés et ils n’ont donc pas besoin du système de notation d’un élève de CP, et d’autre part ce système de classement a été condamné et est interdit.

    Messieurs, Dames, DA, DS et autres hiérarchies bas les papattes de vos tableurs Excel puisque désormais l’appréciation se fait sur la qualité.

    A bon entendeur…

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    AG CA-SA à la MutualitéComme chaque année, une délégation d’élus SUDCAM est venue assister à l’Assemblée Générale de

    CA-SA à Paris.Notre « comité d’accueil » a vu défiler, outre notre TOP 50 des meilleurs salaires du groupe, les membres

    des « stafs » des diverses entités et filiales ainsi que les actionnaires qui viennent participer aux agapes.Depuis le temps, certains ont l’habitude de nous voir avec nos chasubles, nos calicots et nos tracts. Tout se passe pour le mieux en général même si certains essaient de nous éviter et refusent nos tracts,

    qui pourtant ne constituent que de l’information relatant la réalité et les sujets qui fâchent. Qu’ils soient rassurés, nous ne sommes pas contagieux et nos papiers colorés sont dépourvus de toute substance hallucino ou cancérigène…

    Mais Cocagne ! En ce jour d’AG, CA-SA va verser 56% de son résultat (soit la modique somme de 2.000.000.000 €) à ses actionnaires, alors que ses « porteurs de soupe » ne verront leur salaire augmenter que de 13.500.000 €. C’est plus impressionnant écrit en vrais chiffres que 2 milliards par rapport à 0,013 milliard…

    Cette échelle de grandeur, voire d’immensité (deux milliards contre 13 millions et demi !!!), ne choque personne. Bienvenue dans ce monde de timbrés !!!

    SUD a interpellé nos dirigeants avec quatre questions sur des sujets stratégiques plutôt sensibles, voire même préoccupants :

    - Nouveaux investissements « hasardeux » à l’étranger comme si la précédente leçon Emporiki n’avait pas été apprise.

    - Financement de l’armement - Délocalisation de l’informatique au Portugal - Accompagnement de la transformation des modèles de production agricole pour mieux répondre

    aux attentes de consommateurs vers une alimentation saine, sûre et durable.Ces questions nous interpellent sur des décisions «parisiennes» qui peuvent à la fois dégrader notre

    Responsabilité Sociétale des Entreprises, notre image, notre réputation et qui sont loin d’être favorables à nos régions.

    Royal AIR MAURINAprès avoir connu les épisodes de grève à Air France, où les salariés demandaient 6% d’augmentation

    comme certains mandataires sociaux de notre connaissance, mais loin de nos 0,6% hahaha, la comparaison est bienvenue.

    Avec la création du CA Center, de nombreux services ont été parachutés de Maurin à notre nouvelle vitrine. Loin d’être une critique, cet état de fait a transformé Maurin en véritable village fantôme du Far West où il ne manque plus que des ballots de paille soufflées par le vent et un saloon.

    Certains services sont désormais isolés dans des ailes de Maurin, et les couloirs qu’il faut traverser sont désespérément vides et obscurs. De grâce, regroupons, aménageons et surtout relogeons nos services restant à la bonne enseigne. Il y a de quoi leur aménager un bon petit nid douillet, mais pas le copain de Goliath, qui leur fera oublier que eux, n’ont pas la chance d’y goûter... au village (d’irréductibles où il ne manque plus désormais qu’Idefix).

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    Vos élus, représentants syndicaux et membres du conseil syndical de l’Union Sud Languedoc:

    Bulletin d’adhésion à SUD

    Nom : Prénom :

    Bureau ou service :

    Téléphone portable :

    Mail perso :

    Fait le : / / à “Lu et approuvé” et signature

    A retourner à Jean Louis Sautès (Villeneuve les Beziers) ou Frédéric Jean (Local Syndical Nîmes)

    [email protected]