Le Petit Bulletin - Lyon - 782

—L’HEBDOGRATUIT DESSPECTACLESN°782DU 14.01 AU 20.01.15www.petit-bulletin.fr—

À LA UNE — WERNER HERZOG À L’INSTITUT LUMIÈRE P 02_03

ÉDITOSous les ors des salons de l'Hôtel de Ville, parmi les remugles huileux d'unfast-food ou dans la fraîcheur moquettée de nos bureaux : nous n'oublieronsjamais l'endroit où nous étions quand avons appris que la vie pouvait ne tenirqu'à une plaisanterie. Nous n'oublierons pas non plus les sentiments contra-dictoires et parfois inavouables que ce 7 janvier 2015, cet infâme "11 septembrefrançais" venu acter en quelques échanges de tirs puis d'idées reçues l'échecde notre démocratie, a fait naître en nous. Mais s'il ne devait en rester qu'un,ce serait celui d'appartenance. À la communauté des hommes, à un peuple, àune corporation, peu importe : l'essentiel, comme le chantent les supportersde Liverpool, est de ne pas marcher seul. Être Charlie dans notre cas, ce n'estdonc pas tant réaffirmer notre liberté d'expression (qui sommes-nous pour laprétendre menacée ?) ou afficher un soutien à un journal dont nous n'étionsd'ailleurs pas des lecteurs fidèles. C'est faire acte de compassion pour toutesles victimes de la barbarie, furent-elles des caricaturistes militants, des flicsdévoués ou de lointains villageois nigérians – sélective, elle ne serait qu'unehostilité qui ne dit pas son nom. Être Charlie, c'est en somme convenir que lebon endroit est parfois un train en marche, aussi bondé de charlots soit-il. Enl'occurrence celui de l'humanisme, dont le réalisateur ci-dessus pourrait êtrele conducteur attitré. L'ÉQUIPE DU PETIT BULLETIN

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LAURENCE DEMAISON P 08Portraits de la photographe en grande angoissée

LES NÈGRES P 10Bob Wilson en fait voir de toutes les couleurs

NUITS SONORES P 12La programmation de jour

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PARCOURSSupplément en pages centrales

© Deutsche Kinemathek

c i n é a s t e d e s c î m e s

n u i t s s o n o r e s

1 3 —1 7 m a i 2 0 1 5

W W W. N U I T S - S O N O R E S . C O M

A day with Ben Klock� : Steve Reich “Music For 18 musicians”, Goldie, Shackleton. . .

A day with John Talabot � : Joy Orbison, Barnt, Andre Bratten, Niños du Brasi l . . .

A day with Jamie XX�: Fatima & The Eglo Live Band, Real Lies, The Pyramids, Jon Rust, Pr incipals. . .

Carte blanche à Varsovie � : Mitch and Mitch, Baaba, Piotr Kurek, Slalom.. .

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A N N O N C E D E L A P R O G R A M M AT I O N C O M P L È T E L E 1 1 F É V R I E R 2 0 1 5

Confluence - Lyon

RENSEIGNEMENTS 04 78 41 05 55 WWW.CINEMALESALIZES.COMWWW.FACEBOOK.COM/CINEMALESALIZES

24es RENCONTRES DU CINÉMA FRANÇAIS 28 JANVIER — 1er FÉVRIER 2015 CINÉMA LES ALIZÉS

DRÔLE D’ENDROITPOUR

DESRENCONTRES

5 JOURS POUR VIVRE LE CINÉMAÉCINLE

UR VOPURO5 J

MAÉEVRI

SUR

L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA

L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communi-cation, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.

[Concerts] LUCILLA GALEAZZI

Ven 16 et Sam 17 janvier à 20h30 Musique de Naples

Lucilla Galeazzi, voix |Nunzio Reina, mandoline |

Marcello Gentile, mandola & mandoline |Antonello Paliotti, guitare à 6 cordes

& guitare battente |Francesco Fusco, guitare à 10 cordes |

Antonello Paliotti, réélaborations et projet musical |

Tarifs : de 10 à 16€

“La Diva des musiques traditionnelles

italiennes ! Un voyage musical

fascinant à l’ombre du Vésuve. “

P02_03 — LE PETIT BULLETIN N°782 — DU 14.01 AU 20.01.15

À LA UNE

Werner Herzog,cinéaste des cîmes— CINÉMA — CINÉASTE À LA FILMOGRAPHIE LABYRINTHIQUE HORS DES GENRES ET DES FORMATS, NÉ EN ALLEMAGNE MAIS AYANT TOURNÉ AUX QUATRE COINS DU MONDE,NANTI D’UNE CURIOSITÉ INSATIABLE ET ENTOURÉ D’UNE SÉRIE DE LÉGENDES LIÉES À SES TOURNAGES HOMÉRIQUES ET À SES RAPPORTS COMPLEXES AVEC KLAUS KINSKI, WERNER HERZOG EST À L’HONNEUR DE L’INSTITUT LUMIÈRE PENDANT DEUX MOIS.RENCONTRE EXCLUSIVE AVEC UN MAÎTRE TRANQUILLE. PROPOS RECUEILLIS ET TRADUITSPAR CHRISTOPHE CHABERT

On vient de découvrir en France deux filmsde 40 minutes inédits de vous, réunis sous letitre Les Ascensions de Werner Herzog.Quelle est l’importance des courts-métragesdans votre carrière par rapport aux longsque vous avez tournés ?Werner Herzog : J’ai fait des films de quatre minutes,de dix minutes, un film de 34 minutes sur le dangerd’envoyer des textos en conduisant qui n’est visible quesur YouTube [From one second to the next, NdlR]… Leschoses viennent comme elles viennent, il n’y a pas d’idéologie, de méthode, de plan ou de carrière. Je faisce que j’ai envie de faire avec pragmatisme.

Mais quand vous commencez un projet,avez-vous une idée de sa durée ?Oui, bien sûr.

Pour des raisons économiques ou pour desraisons esthétiques ?Ni l’un ni l’autre. Une histoire a sa durée naturelle, etvous devez comprendre comment une histoire sedéroule dans le temps.

Par exemple, un de vos derniers films, Into the Abyss, est aussi une série télé documentaire, On Death Row…C’est un offshoot de cette série télé, qui comprendhuit épisodes. Je l’ai prélevé de la série car j’ai tout desuite compris que ça ne pouvait pas être un film d’uneheure, mais qu’il devait approcher les deux heures. Carle crime était très complexe, avec deux meurtriers,trois victimes, quatre scènes de crime. Et, bien sûr, jedevais me focaliser sur quelque chose qui était trèsmystérieux pour moi : l’intense nihilisme de ce crime.

De la même façon, pourquoi alternez-vousdocumentaires et fictions dans votre œuvre ?Mes documentaires ne sont pas vraiment des docu-mentaires, mais des fictions déguisées… Ils sont misen scène, scénarisés et parfois même dialogués, quandils ne sont pas carrément inventés. La plupart de cesfilms ne sont pas ce que l’on considère d’ordinairecomme des documentaires… Je ne peux pas faire unedistinction aussi nette.

Est-ce que tous ces films, documentairescomme fictions, sont pour vous des aventures ?Je n’aime pas ce mot d’aventure. C’est un concept quiappartient à d’autres siècles, pas à notre époque.

Un de vos films les plus célèbres resteFitzcarraldo, autant pour le film lui-mêmeque pour son tournage épique…Oui, mais ces histoires-là disparaissent au profit de cequ’il y a sur l’écran. Que cela ait été difficile ou pas n’apas d’importance. D’ici trois cents ans, plus personnen’en parlera.

L’obsession du personnage principal peut-elle se superposer à votre obsession pourfaire le film ?Ce n’était pas obsessionnel, mais tranquillement professionnel. Quand vous faites un film, vous devezen accoucher à la fin, c’est la loi d’airain du cinéma. Iln’y a rien d’obsessionnel là-dedans.

Est-ce intéressant pour vous d’aller là où lescinéastes ne sont jamais allés auparavant ?Par exemple, la grotte de Chauvet dans LaGrotte des rêves perdus ?Bien sûr. Je veux tourner des images qui n’ont jamaisété vues avant, développer une nouvelle grammairedu cinéma, et montrer des choses qui ne sont pasencore abîmées par la télévision ou par Internet.Même s’il y a parfois sur Internet de réelles surprises,des choses encore inédites, ou inattendues. C’est unoutil de découverte intéressant.

Etes-vous intéressé par la quête d’une origine, de l’homme, de l’art ou du langage ?Oui. Quand vous parlez de la grotte de Chauvet, monéveil spirituel a un rapport avec ma découverte despeintures rupestres lorsque j’avais treize ans. J’aigrandi dans les montagnes et je n’avais jamais vu unebibliothèque. Quand je suis arrivé à Munich pour allerau lycée, je suis entré dans une librairie où j’ai vu unlivre avec sur la couverture la peinture d’un cheval surune grotte et j’étais estomaqué par sa beauté. Je nepouvais pas croire que cela ait été créé il y a douzemille ans. Je n’avais pas les moyens d’acheter le livre,donc j’ai travaillé pendant quatre mois comme ramas-seur de balles sur un court de tennis pour pouvoir lepayer. J’espérais que personne d’autre ne l’achèteraitcar je pensais qu’il n’y en avait qu’un exemplaire !Quand je l’ai enfin acheté et que je l’ai lu, il y a eu unegrande illumination en moi qui ne m’a jamais quittédepuis. C’est probablement la raison pour laquelle j’aieu la chance de faire ce film. D’autres réalisateurs, trèscompétents, voulaient le tourner. Les scientifiques, leministère de la culture, la région, tous ont

DR

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© Ronan Thenadey

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24JANV 2015

les fureursd ostrowsky

théâtre croix-rousse.comOstrowsky / Rabeux

les Atrides comme antidote à l’overdose familiale des fêtes de fi n d’année !

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VENDREDI 30 JANVIER 2015 - 20 H

MOn frèRe, ma pRIncesse

Texte de Catherine Zambon - édité à l’Ecole des LoisirsMISE EN SCÈNE - EMILIE LE ROUX

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“L’une des plus belles réussites jeune et tout public de l’année 2014”Aurélien Martinez - Le Petit Bulletin - Grenoble

• Aguirre, la colère de Dieu (1972)Premier film du duo Kinski / Herzog, mais aussi véritabletrip cinématographique sur des conquistadors en quête del’Eldorado.

• L’Énigme de Kaspar Hauser (1974)Le cas d’un enfant sauvage allemand permet à Herzog des’interroger sur l’origine de l’humanité et du langage,dans une tentative de cinéma primitif et brut.

• Fitzcarraldo (1982)

L’odyssée folle d’un mégalomane voulant construire unopéra au milieu de la jungle : l’apogée de la folie Herzog /Kinski.

• Grizzly Man (2005)

Un modèle du docu façon Herzog : la vie de TimTreadwell, ami des ours en Alaska, racontée post-mortemà partir de ses archives vidéos, mais aussi de l’enquêted’Herzog sur le terrain.

• Into the Abyss (2011)

Trop peu vu à sa sortie, ce documentaire est un stupéfiantréquisitoire contre la peine de mort, d’autant plus boule-versant qu’Herzog s’y montre respectueux envers toutesles formes d’humanité, même les plus corrompues.

compris qu’il y avait un feu en moi que lesautres n’avaient pas.

L’expérience de tourner en 3D était-elle unemanière de montrer que l’équivalent de cespeintures préhistoriques serait aujourd’huil’image en trois dimensions ?Absolument pas. J’avais vu des photos de cette grotteet elles ressemblaient aux peintures en deux dimen-sions que l’on connaît. Mais on voyait tout de mêmedes irrégularités dans les murs. J’ai eu l’autorisationavant de tourner de passer uneheure dans la grotte et c’étaitabsolument étonnant de voir queles peintres d’il y a dix mille ansutilisaient les contours des paroispour figurer le contour du coud’un bison. Je n’avais jamais envi-sagé de tourner en 3D, mais quandj’étais à l’intérieur de la grotte, j’aitout de suite su qu’il était impéra-tif de le tourner comme ça. Je memoque pas mal de la 3D.

Vous n’êtes pas intéressépar les nouvelles technolo-gies ?Si, et il est possible que je tourne un film en IMAX 3D.Je suis aussi intéressé par un outil que personne n’aencore vu. C’est une réalité virtuelle immersive à360°. On peut regarder au-dessus, en dessous ou derrière et il y a toujours des images et des événe-ments qui se déroulent. Ce n’est pas une extension ducinéma, on ne peut pas faire un film avec ce medium,ni un jeu vidéo. C’est un nouvel outil et personne nesait quoi en faire. Je l’ai vu, et j’en ai discuté avec despersonnes qui sont à la pointe de la technologienumérique ; je suis curieux d’essayer de créer cetteréalité virtuelle englobante.

Peut-on parler de vos expériences hollywoodiennes ?On peut faire court : il n’y a pas d’expérience holly-woodienne. Je vis à Los Angeles, mais ce n’est pasHollywood. Los Angeles, c’est une grande quantitéd’usines, de jardins, d’entrepôts où travaillent desMexicains, c’est aussi un port majeur du Pacifique. Jevis à Los Angeles car je m’y suis marié, c’est tout.

Vous voir faire l’acteur dans Jack Reacherétait assez curieux…C’est un crossover pour moi de tourner ce film en tantqu’acteur, et pas en tant que réalisateur. Mais il y apeu de différences entre tourner un blockbustercomme Jack Reacher avec Tom Cruise et tourner dansun film expérimental comme celui d’Harmony Korine,Julien Donkey Boy. Je suis bon dans les deux films.Pour Jack Reacher, j’ai été payé pour être aussieffrayant que possible, «the real badass bad guy», jevous laisse traduire cela en Français (rires) !

J’aimerais parler de votre version deNosferatu. Qu’en pensez-vous, quarante ans après ?Elle n’a pas vieilli. Ma voiture est vieille et mes cheveux sont gris, mais mes films ne vieillissent pas.Quand on voit certains films des années 60 ou 70, ilsont vieilli, pas les miens…

C’est une des rares fois où vous avez tournéavec des acteurs français, notammentIsabelle Adjani ou Roland Topor…Je voulais Isabelle Adjani dans le film car elle avaitcette beauté extraordinaire, statuesque, mais trèsvivante, son âme transparaît à l’écran. Isabelle Adjaniétait ma cible à l’époque, j’ai donc monté une copro-duction avec Gaumont. Et Gaumont m’a demandé deprendre un ou deux acteurs français de plus, etquelques techniciens français dans l’équipe.

Le choix de Roland Topor, écrivain, auteurde théâtre, dessinateur, n’était pas unhasard…Je n’avais jamais rien lu ni vu de Roland Topor. Je l’aidécouvert lors d’une conférence de presse à Cannes,quand ils ont commencé à les retransmettre sur des

télés. Je marchais dans un couloir et je me suis arrêtécar j’ai entendu quelqu’un rire à chaque phrase, avecce rire de fou. Je l’ai vu et je me suis dit : quel visageincroyable ! J’ai pensé qu’il était acteur, mais des gensm’ont dit : “non, non, c’est Roland Topor, c’est unpeintre, un écrivain.” J’ai répondu : “je m’en fiche, jele veux dans mon film.”

Je ne peux pas ne pas vous interroger surKlaus Kinski, même si Ennemis intimes, ledocumentaire que vous lui avez consacré,

raconte très bien la relationque vous entreteniez aveclui. Est-ce qu’il vousmanque aujourd’hui ?Non. Il faut le voir dans un con-texte plus large, incluant NicolasCage, Christian Bale [dans RescueDawn, NdlR], Nicole Kidman [dansQueen of the Desert, NdlR]…Tous, Kinski inclus, ont été à leurmeilleur quand ils ont travailléavec moi. Ce sont de grandsacteurs, mais ils ont montré chezmoi ce qui les définit le mieux.Nicolas Cage, par exemple, n’ajamais été aussi bon de toute sa

vie que dans Bad Lieutenant. Kinski a tourné 210films, dont cinq avec moi [Aguirre, Nosferatu,Fitzcarraldo, Woyzeck et Cobra Verde, NdlR]. Où sontles 205 autres ? Quels sont leurs titres ? On le savait,il le savait, mais il était dans le déni complet. C’étaitun porc, il criait, il me menaçait.

On pourrait dire la même chose de NicolasCage, qui nie aussi les aléas de sa carrière…Mais Nicolas Cage ne crie pas sur les plateaux ! Il yavait du respect entre Kinski et moi, mais en public, ilvoulait donner cette image de fou. Il pouvait être vraiment fou, et même dangereux. Par exemple dansAguirre, nous avions quarante figurants dans unepetite hutte en bambous qui jouaient aux cartes. Ils sesont mis à rire et à hurler, et Kinski a saisi saWinchester et tiré trois fois à travers les murs. Il auraitpu tuer trois personnes ! Du coup, j’ai confisqué sonfusil. C’est irresponsable, et ça aurait pu être mortel.

> Rétrospective Werner HerzogÀ l’Institut Lumière, jusqu’au 1er mars

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«Je n’aime pas lemot d’aventure.C’est un conceptqui appartient àd’autres siècles,pas à notreépoque.» WERNER HERZOG

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DU 27 AU 31 JANVIER 20154ème ÉDITION FESTIVAL INTERNATIONAL DANSE / MUSIQUE

1 COMPOSITEURKALEVI AHO Finlande

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CINÉMA

Il serait regrettable de faire à DavidOelhoffen, dont on avait déjàapprécié le premier film, le polarNos retrouvailles, un faux procèsdéjà à l’origine du rejet de TheSearch : voilà un réalisateur quiose transporter le cinéma françaisailleurs, via le genre ou grâce à unvoyage plus littéral hors de nosfrontières. Quoique, à l’époque oùse déroule Loin des hommes(1954), l’Algérie est encore un ter-ritoire français, et c’est justementsur les premières fissures de laguerre d’indépendance que sebâtit le récit. Mais, là aussi, tout estaffaire de dépaysement : l’institu-teur Daru est une forme d’apatride,enseignant le français à desenfants algériens, mais dont lesorigines sont à chercher du côté de

la Catalogne. Grande idée deDavid Oelhoffen : confier le rôle àViggo Mortensen, lui-même sorte“d’acteur du monde” comme on ledit de certains citoyens, qui l’inter-prète avec son charisme habituelen mélangeant le français et l’arabe.Face à lui, le personnage du pay-san qu’il doit escorter à travers lesmontagnes de l’Atlas échoit àReda Kateb, comédien qui a aussiaffirmé ses dernières années savolonté de ne pas être assigné à unterritoire national esthétiquementtrop normé. Ce que le film raconte,c’est justement le fossé qui va peuà peu se résorber entre le Françaiset l’Algérien. Au départ, ce sontdeux indésirables, l’instituteurparce que les révolutionnaires neveulent plus de lui, le paysan parce

© Michaël Crotto

Loin des hommesADAPTÉ D’ALBERT CAMUS, LE DEUXIÈME FILM DE DAVIDOELHOFFEN PLONGE UN VIGGO MORTENSEN FRANCOPHONEDANS LES PREMIERS FEUX DE LA GUERRE D’ALGÉRIE, POUR UNE ŒUVRE CLASSIQUE ET HUMANISTE DANS LEMEILLEUR SENS DU TERME. CHRISTOPHE CHABERT

qu’il est accusé d’avoir tué sonpropre cousin, et doit donc êtreconduit vers la ville pour y êtreexécuté. Tout au long de leur périple, cependant, les lignes vonts’avérer encore plus mouvantes,notamment quand ils se retrouve-ront otages d’un groupe d’indé-pendantistes, ou l’on ne sait plusqui protège l’autre, et pourquoi.

PROCHE DE L’HUMAINOn l’a dit, Oelhoffen travaille cematériau, inspiré d’un romand’Albert Camus, avec un sens duspectacle populaire qui n’a plustellement court par ici. Solidementraconté, superbement photogra-phié par Guillaume Deffontaineset porté par une très bellemusique de Nick Cave et WarrenEllis, ce western algérien refusel’auteurisme mondialisé que sonsujet pouvait entraîner au profitd’une approche où la complexitédes personnages est traitée avecle même soin que l’intensité desséquences d’action. Mais ce classi-cisme-là est surtout une manièrede ne jamais brouiller le proposhumaniste du film, où l’empathieet le respect de l’autre passentpar-delà les différences culturelles.Un trajet romanesque qui rejointcelui de sa fabrication, preuved’un vrai projet de cinéma, aboutiet cohérent.

> Loin des hommesDe David Oelhoffen (Fr, 1h45)avec Viggo Mortensen, RedaKateb…

Devant les premières séquencesde The Cut, avec sa reconstitutionsi proprette qu’elle paraît totale-ment factice et ses images dés-espérément mièvres de bonheurfamilial édifiant avec un TaharRahim peu crédible en forgeronarménien murmurant des parolessucrées à sa femme et ses filles, onse pince un peu. Est-ce bien FatihAkin, le cinéaste rock’n’roll deHead on ou celui, à l’humanismerugueux de De l’autre côté, derrière la caméra ? Cette intro-duction semble au contraire singerun cinéma hollywoodien imper-sonnel qui s’emparerait d’ungrand sujet : le calvaire deNazareth qui, en 1915, va vivre legénocide organisé par les Turcscontre les Arméniens. Séparé de sa

famille, condamné avec d’autrescamarades d’infortune à des tra-vaux forcés pour construire uneroute, il assiste, impuissant, à leurmassacre et sera le seul rescapéde cette tuerie. Les images ontbeau chercher à tout prix à glacer le sang du spectateur,quelque chose ne prend pas, uneétrange distance entre Akin et ce qu’il montre, comme s’ilavouait son impuissance à donnerde l’ampleur à son récit. De fait,The Cut ne quitte jamais le pointde vue de Nazareth, accompa-gnant son voyage à la recherchede sa famille disparue, traversantle monde et devenant, autantqu’un témoin rendu muet dugénocide, un acteur involontairede la diaspora qui en a résulté.

The CutFATIH AKIN PASSE À CÔTÉ DE SON ÉVOCATION DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN, TRANSFORMÉE EN MÉLODRAMEACADÉMIQUE SANS SOUFFLE NI AMPLEUR, COMME SI LE CINÉASTE AVAIT ÉTÉ PARALYSÉ PAR L’ENJEU. CC

Même les autres personnages rencontrés ne dépasseront pas lestade de la figure schématique,privant le film de toute dimensionépique.

LA GÊNE FACE AU GÉNOCIDEAutre symptôme frappant de cetéchec : l’incapacité à faire sentir lepassage du temps autrement quepar de grossiers artifices. Lesannées ont beau s’inscrire sur l’écran, marquant ainsi les ellipsesde la narration, Rahim a beau segrimer (cheveux qui blanchissent,barbe qui pousse, puis que l’oncoupe), jamais Fatih Akin ne parvient à communiquer au spec-tateur la durée de son errance,tout autant que les soubresautshistoriques qui la ponctuent. Cettehésitation entre le pur mélodrameet le film d’époque se ressentjusque dans la mise en scène, d’unacadémisme surprenant, ne pre-nant jamais le risque de brusquerune grammaire monotone où lacaméra paraît toujours trop proche ou trop lointaine. Il ne suffit pas de simplifier son cinémapour le rendre plus universel ; tétanisé par l’enjeu, Akin en faitl’amère démonstration, pour cequi constitue la première grandedéception de 2015.

> The CutDe Fatih Akin (All-Fr, 2h18)avec Tahar Rahim, SimonAbkarian…

DR

2015NUANCIER JAN. > FÉV.

JAN. > FÉVNUANCIER2015

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Musée de Grenoble22 nov.2014 – 22 fév.2015www.museedegrenoble.fr

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Bébé tigre

De Cyprien Vial (Fr, 1h27)avec HarmandeepPalminder, VikramSharma…L’adolescence, la place d’un immigrédans la société française, les méandres nauséabonds des écono-mies parallèles… Le territoire qu’achoisi Cyprien Vial pour son premierfilm s’inscrit sur une carte bienconnue du cinéma hexagonal, sansdoute trop. C’est la limite de BébéTigre : il ne procure pas, loin de là, lefrisson de l’inédit. Pourtant, l’histoirede Many, jeune adolescent indienayant suivi les voies de l’immigrationillégale pour venir travailler enFrance, où il a bénéficié de la mansuétude de son passeur et étéadopté par une famille d’accueilaimante et attentionnée, est racon-tée avec une évidente volonté delaisser toute forme de pathos ou dediscours sur le bas-côté. C’est unecertitude : Cyprien Vial a le sens,devenu rare, de l’efficacité, délestantson récit de toute forme de gras, puisfilmant à l’os les situations, dansl’action et la vitesse. Pas le temps dese poser des questions ; l’énergie dufilm est celle de son héros, tirailléentre son envie de s’intégrer et sondésir de travailler pour envoyer del’argent à sa famille. Le dilemmemoral auquel il finira par êtreconfronté rappelle ceux que l’ontrouve chez les frères Dardenne,dont Vial est un disciple appliquémais doué. On attend donc, commesouvent, son deuxième film pourtenir les promesses qu’inspire celui-ci. CC

The Smell of UsDe Larry Clark (Fr, 1h28)avec Lucas Ionesco, DianeRouxel…The Smell of Us marque un brutalcoup d’arrêt dans la carrière cinéma-tographique de Larry Clark, jusqu’icibrillante. Pourtant, il n’y a a priori iciqu’une tentative de transposer ses obsessions dans le Paris d’au-jourd’hui : l’adolescence, le skate, lesexe hédoniste et sans tabou…Mais d’un seul coup, tout sonnefaux, pompeux et, disons le mot,malsain. Car Clark, qui jusqu’ici avaitréduit les adultes à des figures deparents dépassés ou irresponsables,se pique soudain de mettre en scènesa propre vieillesse et son attirancepour les jeunes gens à travers desséquences d’un voyeurisme embar-rassant, où il s’agit avant tout de serincer l’œil face aux torses imberbeset aux entrejambes de ses ados.Qu’un des personnages principauxs’adonne à la prostitution pour sepayer ses doses de coke l’autorise àfilmer des séquences assez abjectes,notamment celle où un vieux perverslui suce goulûment les orteils.Quoique, tout cela est aussi parfaite-ment ridicule, les dialogues, partiel-lement improvisés par les comé-diens, ressemblant à une parodie du

langage djeun’s, et les différentssupports – téléphones portables,Internet – produisant une bouillievisuelle laide et prétentieuse. Lavieillesse est un naufrage, dit-on…C’est bien cela que filme Clark, sapropre décadence, d’homme commede cinéaste. CC

Les NouveauxsauvagesDe Damián Szifron (Arg-Esp,2h02) avec Ricardo Darin,Oscar Martinez…Prenant au pied de la lettre l’adagequi veut qu’un Argentin, c’est unItalien qui parle espagnol, LesNouveaux sauvages se veut hommage aux comédies italiennes àsketchs façon Les Monstres. MaisDamian Szifron, qui vient de la télé-vision et ça se sent, en offre en faitune caricature où le mélange d’empathie, de critique sociale et demélancolie des Risi, Scola, Gassmanet Tognazzi serait remplacé par unemisanthropie ricanante face à unmonde contemporain où violence,frustration et aigreur sont devenuesdes sentiments ordinaires. Passé leprologue, plutôt amusant, le films’enfonce dans une laideur morale etun regard complaisant qui, au passage, ne gomme pas les réellesinspirations de Szifron, à la limite duplagiat : de Duel à Chute libre,chaque sketch semble piquer desidées à d’autres films pour les passerà la moulinette d’une réalisation clipesque qui renvoie aux formatscourts façon Canal +. L’ultime segment où une femme fait payer, lejour de son mariage, ses infidélités àson époux volage, en dit long sur lavision conservatrice du cinéaste, qui pense mettre à mal les valeursfamiliales mais ne fait que louer unebeauferie hors d’âge. Certes, toutcela, c’est juste pour rire… Dans un monde où l’humanisme est de la bien-pensance et où la haine de l’autre est “fun” et politiquementincorrecte, il est sûr que LesNouveaux sauvages fait figure d’étendard. CC

WildDe Jean-Marc Vallée (ÉU, 1h56) avec ReeseWitherspoon, Gaby Hoffman,Laura Dern…Le titre fait évidemment penser auInto the Wild de Sean Penn, toutcomme le pitch, tiré d’une histoirevraie : Cheryl Strayed entreprendune randonnée solitaire de 17 000kilomètres pour faire son deuil de samère et de sa jeunesse cabossée.Mais le film de Jean-Marc Vallée,dont on n’adorait déjà pas le DallasBuyers Club, manque effectivementde «into the»… Tout y est réduit àune pure surface sans le moindrerelief, que ce soit le trajet, les flash-backs sur les traumas de l’héroïneou les aphorismes inscrits à mêmel’écran. Vallée met sur le même plan une relation sexuelle et uneaddiction à la drogue, la mort d’unemère et celle d’un cheval, passe letout dans un grand shaker psycholo-gisant et le recrache dans un mon-tage lassant où rien n’arrête leregard. Du voyage, on ne verra quasiment rien, tant le film commele personnage ne s’intéressent pas

aux autres ou à l’inconnu, mais seulement à eux-mêmes. Pire : à plusieurs reprises, les rencontressont vécues comme des menacespour cette fille solitaire. Mais Vallée,pas Québécois pour rien, ne franchitjamais le pas, et les gens sont en finde compte gentils, même quand ils n’en ont pas l’air. Un suspenseémotionnel hypocrite bien à l’imagede Wild, dont même ReeseWitherspoon, qui se montre avec unvolontarisme gênant sous un jourpeu glamour, ne sort pas grandie,loin de là. CC

Sous XDe et avec Jean-MichelCorreia (Fr, 1h39) avecKarim Leklou…Le crash involontairement hilarantde Sous X sonne comme un grandmalentendu hélas ! prévisible tant ilse situe au carrefour des mœursactuelles de la production française.Un récit visiblement autobiogra-phique (Jean-Michel Correia en estnon seulement l’acteur principalavec sa tête de Vin Diesel hybridéavec un Shar-pei, mais aussi le scé-nariste et le réalisateur) donc mar-qué par le réalisme, mais croisé avecles situations et les personnagesd’un banlieue-film burné où l’on flingue avant de réfléchir. Résultat :après une demi-heure de retrou-vailles entre Correia et ses potes à sasortie de prison (toujours la mêmescène, sans la queue d’un conflit dramatique), Sous X tente de développer conjointement un similiscénario de rédemption contrariéefaçon L’Impasse et une quête desorigines, le personnage étant,comme le titre l’indique, né deparents inconnus. Filmé caméra àl’épaule sans réelle direction artistique mais avec des dialoguesgenre «comment ça va, ma gueule ?»,le film a la tronche d’un machinauteuriste mais l’âme d’un produitpour multiplexes. Autant dire quel’incompréhension va grandissante,surtout quand Correia sembleoublier de boucler une de ses deuxintrigues, la laissant en plan commes’il ne savait plus quoi en faire. Drôlede film, quand même, qu’on auraitmieux vu en Direct To Video qu’aucinéma… CC

ET AUSSI…Le nombre alarmant des sorties de ce mercredi pose sérieusement question : où va-t-on mettre tous cesfilms ? Et pour combien de temps ?Ainsi, dans la série films pour multiplexes, on a d’un côté un nouveau Jason Statham (Joker dumercenaire Simon West) et de l’autre une suite de La Dame en noir (L’Ange de la mort, signé Don Harper, sans Daniel Radcliffe).Pour les petits (mais les grandsaussi), une nouvelle production desstudios Ghibli, Souvenirs deMarnie d’Hiromasa Yonebayashi. Et pour nos amis les seniors, le troisième film réalisé par Jean-PaulRouve, Les Souvenirs, d’aprèsDavid Foenkinos, avec Annie Cordy(!) et Michel Blanc… Sinon, pournotre fameux compteur “histoiresvraies” françaises, le navet Sous Xfait monter le score à 4 !

9€

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1H AVANT LE DÉBUT DES SPECTACLES

et

présentent

DÉSORDRE, CHAOS, RÉALITÉjeudi 22 janvier à 19h30

Emmanuelle Bayamack-Tam,Loïc Merle, Jean-Noël Orengo

www.villagillet.net

un premier roman aux allures d’objet littéraire non identifié, plongée dans le monde de la prostitution en Thaïlande

un jeune auteur lyonnais explore les ressorts du plus indéfectible des liens humains : l’amitié

un roman à l’humour grinçant, lancé à l’assaut du racisme ordinaire, de la négligence parentale et de la dépression sénile


CINÉMA

SALLESCINÉMABELLECOMBE61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31

LE TEMPS DE QUELQUES JOURSMer 20h30 - sam 15h - dim 14h30LA FAMILLE BÉLIERVen, sam 20h30 - dim 17h30

CINÉMA ST-DENIS77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e

LA FAMILLE BÉLIERJeu 20h45 - ven 14h30, 18h15 - sam 18h,20h45 - dim 17hQUAND VIENT LA NUITVen, lun 20h45LES PINGOUINS DE MADAGASCARSam, dim 14h30

CINÉ DUCHÈRE308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 08 36 68 01 29

Avant-première :• Snow therapy, vo : lun 20hUNE HEURE DE TRANQUILLITÉMer 14h30 - ven 18h - sam 20h - dim 15hCHARLIE’S COUNTRY V.O. Jeu, sam, lun 17h45 - ven 20h - dim 19h30LES HÉRITIERSJeu 20h - sam 15h45CHARULATA V.O. Dim 17h**

COMŒDIA13 avenue Berthelot - Lyon 7e

Avant-premières :• 108 Rois-Démons : dim 11h• Foxcatcher, vo : mar 20h• L’Enquête : lun 20h*LES NOUVEAUX SAUVAGES13h30 - 16h - 18h30 - 20h55 + sam 10h50LOIN DES HOMMES13h45 - 15h55 - 18h - 20h sf lun, mar -22h sf lun, mar + lun 20h35THE SMELL OF US V.O. 17h45 - 21h25BÉBÉ TIGRE V.O. 13h35 - 19h35HEINRICH HIMMLERTHE DECENT ONE V.O. 18h35A MOST VIOLENT YEAR V.O. 13h30 - 16h05 - 20h35TIMBUKTU V.O. 13h35 - 15h35 - 17h40 - 19h45WHIPLASH V.O. 15h40 - 17h55 - 20h15 sf lunLA RANÇON DE LA GLOIRE15h30PASOLINI V.O. 21h40LE SCANDALE PARADJANOV V.O. 13h30 20 000 JOURS SUR TERRE V.O. Sam, dim 11h15C’EST DUR D’ÊTRE AIMÉ PAR DES CONSDim 11hEAU ARGENTÉE V.O. (int - 16 ans)Dim 11h15FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICESam, dim 11h15LE CHANT DE LA MERSam, dim 10h45LE SEL DE LA TERRE V.O. Sam 11h15LES RÈGLES DU JEUSam 10h50

LE CINÉMAImpasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er

WHITE GOD V.O. Jeu 20h30 - lun 18h30 - mar 16hDE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR V.O. Jeu 16h45 - lun 13h40 - mar 20h45CHARLIE’S COUNTRY V.O. Jeu 18h35 - lun 20h45 - mar 14hLÉVIATHAN V.O. Jeu 14h15 - mar 18h15NATIONAL GALLERY V.O. Lun 15h30

CINÉMA OPÉRA6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er

MUCIZE V.O. Ven 19h50BANA MASAL ANLATMA V.O. Ven 22h15 - sam 20h - dim 17h15FATIH’IN FEDAISI KARA MURAT V.O. Sam, lun 22h - dim 15hRETOUR À ITHAQUE V.O. Mer 20h - ven 15h45 - sam 18h05COURS SANS TE RETOURNER V.O. Mer 16h - jeu, mar 18h - lun 14hMORT À VENDRE V.O. Jeu 20h - dim 21h - mar 15h45MON AMIE VICTORIAMer, lun 18h05 - jeu, sam 16h10 - ven, mar14h - dim 19h15LES MONGOLSLun 16h - mar 20h10L’ORANAIS V.O. Ven 17h30 - sam 13h50A CAPPELLA V.O. Jeu 14h - lun 19h50

CINÉMA LUMIÈRE25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95

UN MONSTRE À PARISMer, sam 14h30

TO BE OR NOT TO BE V.O. Mer 21h - dim 19hLES RAISINS DE LA COLÈRE V.O. Jeu 16h30 - sam 21hLES CHAUSSONS ROUGES V.O. Jeu 20h30** - ven 14h30 - sam 18h30 -dim 16h30MARIAGE À L’ITALIENNE V.O. Ven 19h - dim 14h30RÉTROSPECTIVE WERNER HERZOGAGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU V.O. Mer 17hL’ÉNIGME DE KASPAR HAUSER V.O. Mer 19h - jeu 14h30 - ven 17h - sam16h30PERSONNE NE VEUT JOUER AVEC MOI+ “LA BALLADE DU PETIT SOLDAT V.O. Jeu 19hTHE WHITE DIAMOND V.O. Ven 21hLA GROTTE DES RÊVES PERDUS V.O. Mar 20h30

PATHÉ BELLECOUR79 rue de la République - Lyon 2e

Avant-premières :• Bis : jeu 20h15*• La Grande aventure de Maya l’abeille : dim 11h• Les Nouveaux Héros, 3D : dim 16h• Taken 3, vo : mar 20hMON VOISIN TOTORODim 14hSOUVENIRS DE MARNIE10h50 - 13h30 - 15h55 - 18h05SOUVENIRS DE MARNIE V.O. 20h20 - 22h35LES SOUVENIRS11h15 - 13h40 - 16h - 18h10 - 20h25 -22h30LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. Mer, jeu, ven, dim, lun, mar 11h15, 14h05,16h40, 19h20, 22h - sam 11h10, 14h05,16h40, 19h20, 22hLOIN DES HOMMES11h - 13h15 - 15h35 - 17h50 - 20h -22h15THE CUT V.O. 10h40 - 13h30 - 16h20 - 19h15 - 22h05UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ11h15 - 13h15 - 15h05 - 16h55 sf sam -18h45 sf jeu, sam - 20h35 sf jeu, sam -22h30 sf sam + sam 16h15, 22h35WHIPLASH V.O. 10h40 sf mer, sam, dim - 13h20 sf mer, jeu,sam, dim - 15h45 sf sam, dim - 18h -20h15 - 22h35 + jeu 13h25PADDINGTONMer 11h, 13h20 - sam 11h, 13h45LA FAMILLE BÉLIER10h50 - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h20 -22h35 + sam 10hL’AFFAIRE SK111h15 sf sam - 14h05 - 16h35 - 19h35 sfmar - 22h15 sf jeu, samINVINCIBLE V.O. 10h55 - 13h45 - 16h35 sf sam - 19h25 sfjeu, sam, mar - 22h sf mar + sam 17h,19h50

PATHÉ CORDELIERS20 rue Thomassin - Lyon 2e

JOKER13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 - 21h30 +sam, dim 11h15LA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LA MORT13h55 - 16h20 - 18h50 - 21h35 + sam,dim 11h15LA FRENCH14h20 - 17h30 - 20h30 + sam, dim 11h05A MOST VIOLENT YEAR V.O. 13h20 sf lun - 16h sf mar - 18h35 - 21h10+ sam, dim 10h45LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES14h - 17h - 20hASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUXMer 13h30, 15h25, 17h20 - sam, dim11h15, 13h30, 15h25, 17h20LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer 13h10, 15h05, 17h - sam, dim 11h,13h10, 15h05, 17hRAIPONCESam, dim 11h10TIMBUKTU V.O. 14h sf mer, sam, dim - 16h45 sf mer, sam,dim - 19h20 - 21h25CHIC !14h10 sf mer, sam, dim - 16h35 sf mer,sam, dim - 19h - 21h10

PATHÉ VAISE43 rue des Docks - Lyon 9e

Avant-premières :• Bis : jeu 20h45• Taken 3 : mar 20h, 22h• La Grande aventure de Maya l’abeille : dim 11h• Les Nouveaux Héros, 3D : dim 16hMON VOISIN TOTORODim 14hLES NOUVEAUX SAUVAGES14h20 sf jeu - 17h - 19h45 sf jeu - 22h15 +jeu 13h30, dim 11h30LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. Jeu 19h45LES SOUVENIRS12h50 sf sam - 15h sf sam - 17h25 - 19h30- 21h40 + sam 13h, 15h15, dim 10h40JOKER13h45 - 16h10 - 18h25 - 20h30 - 22h30 +dim 11h40

NOUVEAUXFILMS À L’AFFICHEBÉBÉ TIGREDe Cyprien Vial (Fr, 1h27) avecHarmandeep Palminder, Vikram Sharma...Comœdia (vo)

LA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LA MORTDe Tom Harper (III) (Angl, 1h38) avecPhoebe Fox, Jeremy Irvine...Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise,UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

HEINRICH HIMMLERTHE DECENT ONEDe Vanessa Lapa (Autr-Isr-All, 1h36) documentaireComœdia (vo)

L’INVASION DES PROFANATEURS DE SÉPULTURESDe Don Siegel (1956, EU, 1h20) avec KevinMcCarthy, Dana Wynter...UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-CitéInternationale (vo)

JOKERDe Simon West (EU, 1h33) avec JasonStatham, Michael Angarano...Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise,UGC Part-Dieu

LES NOUVEAUX SAUVAGESDe Damian Szifron (Arg, 2h02) avec RitaCortese, Ricardo Darín…Comœdia, Les Alizés (vf + vo), Pathé Bellecour(vo), Pathé Carré de soie (vf + vo), Pathé Vaise (vf+ vo), UGC Astoria (vo), UGC Ciné-CitéConfluence (vo), UGC Part-Dieu

SOUS XDe Jean-Michel Correia (Fr, 1h39) avecJean-Michel Correia, Karim Leklou...Pathé Carré de soie, UGC Ciné-Cité Internationale

LES SOUVENIRSDe Jean-Paul Rouve (Fr, 1h36) avec MichelBlanc, Annie Cordy...Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise,UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence, UGCCiné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

SOUVENIRS DE MARNIEDe Hiromasa Yonebayashi (Jap, 1h43) animationPathé Bellecour (vf + vo), Pathé Carré de soie,Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence (vf + vo),UGC Ciné-Cité Internationale (vf + vo)

THE CUTDe Fatih Akin (All-Fr, 2h18) avec TaharRahim, Simon Abkarian...Les Alizés (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

THE SMELL OF USDe Larry Clark (Fr, 1h28) avec LucasIonesco, Diane Rouxel...Comœdia (vo)

WILDDe Jean-Marc Vallée (EU, 1h56) avec ReeseWitherspoon, Gaby Hoffmann...Pathé Vaise (vf + vo), UGC Ciné-CitéInternationale (vo)

embarque un brave type – Michael“Dexter” C. Hall – dans une spirale deviolence où la frontière entre le bien etle mal vacille. Grâce à un scénarioimprévisible et une mise en scène sousinfluence Carpenter, Jim Mickle signeun polar efficace et stylisé.UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

LES COMBATTANTSDe Thomas Cailley (Fr, 1h38) avec AdèleHaenel, Kevin Azaïs, Antoine Laurent...Une comédie (romantique) qui

renouvelle le paysage sinistré du genre en France : la rencontre entre un garçon un peu paumé et une filledéterminée à apprendre à survivredans un monde qu’elle juge condamnécrée des étincelles de rires et d’émotions.Thomas Cailley signe un excellent premier film, et Adèle Haenel s’y révèleune actrice comique de premier ordre.UGC Ciné-Cité Confluence

EXODUS : GODS AND KINGSDe Ridley Scott (EU-Angl-Esp, 2h31) avecChristian Bale, Joel Edgerton...Bonne surprise de la part de Ridley

Scott : son péplum biblique échappe aupompiérisme et à la bigoterie grâce àune approche clairement agnostique dela vie de Moïse, transformé en hérosviril et illuminé, et par un sacré sens dela sidération visuelle.Ciné Mourguet (2D + 3D), Pathé Carré de soie(3D), Pathé Vaise (3D), UGC Ciné-Cité Confluence(vo), UGC Part-Dieu

FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICEDe Lucie Borleteau (Fr, 1h37) avec ArianeLabed, Melvil Poupaud...“Si j’étais un homme, je serais capi-

taine…”. Alice est une femme – et quel-le femme, puisque c’est la sublimeAriane Labed qui lui prête vie, souffle etsensualité à l’écran – mais cela nel’empêche pas de devenir mécanicienneen chef d’un rafiot nommé “Fidélio”, quipourrait aussi s’appeler “désir” tant ynaviguent tentations et frustrations. Unbeau premier film de Lucie Borleteau.Comœdia

GONE GIRLDe David Fincher (EU, 2h29) avec BenAffleck, Rosamund Pike...David Fincher livre un film gigogne

jubilatoire et mordant, où le thrillerattendu révèle en cours de route undouble fond passionnant où les médiaset le couple en prennent pour leurgrade.UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-CitéInternationale (vo)

RETOUR À ITHAQUEDe Laurent Cantet (Fr, 1h35) avec IsabelSantos, Jorge Perugorria...Huis-clos à ciel ouvert sur une

terrasse de La Havane, le nouveau film de Laurent Cantet raconte lesretrouvailles entre cinq amis, entre soirée nostalgie et bilan d’une désillusion collective, exil physique et exil existentiel. Simple, direct, subtilet éminemment politique.Cinéma Opéra (vo)

LA TERRE ÉPHÉMÈREDe George Ovashvili (Geor, 1h40) avecIlyas Salman, Mariam Buturishvili..Deux personnages sur un bout de

terre émergée, les saisons qui passent,presque aucun dialogue, mais uneattention spectaculaire aux enjeux etconflits dramatiques et une mise enscène d’une stupéfiante perfectionplastique font de ce film de GeorgeOvashvili un magnifique météore poétique.Le Zola (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

TIMBUKTUD’Abderrahmane Sissako (Fr-Mau, 1h37)avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki,Abel Jafri...En posant un regard tragi-comique

sur l’absurdité dangereuse du djihadisme au Mali, AbderrahmaneSissako trouve la bonne distance pourparler d’un sujet brûlant, sans pourautant sombrer dans le film officiel. Et, à défaut de dépasser l’académismed’un certain world cinéma, il sait ménager de sidérants instants de poésie.Comœdia (vo), Pathé Cordeliers (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

WHIPLASHDe Damien Chazelle (EU, 1h45) avec MilesTeller, J.K. Simmons...“Coup de fouet” mais surtout coup

d’essai et coup de maître pour DamienChazelle : sa première œuvre, quiraconte la relation toxique entre unapprenti batteur et son prof obsédé par le dépassement de soi, est un film de guerre musical haletant, impeccablement rythmé et interprété.Ciné Mourguet (vo), Comœdia (vo), PathéBellecour (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

WHITE GODDe Kornel Mundruczó (Hongr-All-Suè,1h59) avec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér...Victimes de l’acharnement d’un

gouvernement qui privilégie la race auxbâtards, une meute de chiens fomenteune révolte spectaculaire dans les ruesde Bucarest. Par-delà la métaphore,Kornel Mundruczó signe un étonnanttour de force narratif et formel, accompagnant patiemment la métamorphose de son gentil toutouen rebelle violent.Le Cinéma (vo)

LA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LA MORT13h40 - 15h50 - 18h15 - 20h25 - 22h30 +dim 11h30SOUVENIRS DE MARNIE13h - 15h15 - 17h30 - 19h45 - 22h + dim10h45WILD13h15 - 16h - 18h30 - 21h sf jeu + dim10h45WILD V.O. Jeu 21hINVINCIBLEMer, ven, sam, lun, mar 13h15, 16h10, 19h,21h45 - jeu 13h, 15h45, 21h45 - dim10h20, 13h15, 16h10, 19h, 21h45CAPTIVES20h10 sf jeu - 22h30EXODUS : GODS AND KINGS 3D 14h sf mar - 17h10 sf dim - 20h30 sf mar +mar 13h, dim 10h15INTERSTELLAR20h30 sf jeuLE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQARMÉES 3D 18h45 sf jeu - 21h45 sf jeu + jeu 17h, dim10h45LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉESMer, ven, sam, dim 15h45 - jeu 14h - lun,mar 12h45, 15h45L’AFFAIRE SK114h10 - 16h45 - 19h40 - 22h15CHIC !Mer, sam, dim 17h50 - jeu 16h - ven, lun13h20, 15h35, 17h50LA FAMILLE BÉLIER13h - 15h20 - 17h40 - 20h - 22h15 + dim10h40LA FRENCHVen 22h - sam 22h10 - dim 16h10, 19h10,22h - lun 13h10, 16h10, 19h10, 22h - mar13h15, 16h10, 19h10, 22hUNE HEURE DE TRANQUILLITÉMer, jeu, sam 12h50, 14h50, 16h40, 18h40- ven, lun, mar 12h45, 14h50, 16h40,18h40 - dim 10h30, 12h30, 16h50, 18h40LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam 13h20, 15h30 - dim 11h10,13h20, 15h30PADDINGTONSam 12h45, 15h - dim 11h30, 13h45RAIPONCEMer, sam, dim 13h40

UGC ASTORIA31 cours Vitton - Lyon 6e

Avant-première :• Une merveilleuse histoire dutemps, vo : dim 20hLES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. 11h15 - 14h15 - 16h45 - 19h30 - 21h55LA FAMILLE BÉLIER11h - 14h - 16h30 - 20h - 22h10LES SOUVENIRS11h10 - 14h10 - 16h10 - 18h10 - 20h10 -22h10VALENTIN VALENTIN11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h sf dim -22h10 sf dimQUEEN AND COUNTRY V.O. 11h05 - 13h45 - 16h15 - 19h30 - 21h50

UGC CINÉ-CITÉCONFLUENCE121 cours Charlemagne - Lyon 2e

Avant-premières :• Bis : jeu 20h10*• Discount : lun 20h• Taken 3, vo : mar 20h, 22h15• Une merveilleuse histoire dutemps, vo : mar 19h50LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. 11h05 - 13h45 - 16h15 - 19h25 - 21h55LES SOUVENIRS11h - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 -22h10SOUVENIRS DE MARNIE11h05 - 13h30 - 15h40 - 17h50SOUVENIRS DE MARNIE V.O. 20h - 22h10THE CUT V.O. 10h45 - 13h30 - 16h15 - 19h - 21h45CAPTIVES V.O. 10h40 - 13h - 15h20 - 17h40 - 19h55 sfjeu - 22h15 sf jeuL’AFFAIRE SK111h10 - 13h45 - 16h15 - 19h50 sf marEXODUS : GODS AND KINGS V.O. 10h50 sf mer, sam, dim - 13h55 sf mer,sam, dim - 17h - 20h15HARD DAY V.O. 10h40 sf mer, sam, dim - 13h sf mer, sam,dim - 15h20 sf mer, sam, dim - 17h40 -22h15LA RANÇON DE LA GLOIRE19h55LA FAMILLE BÉLIER10h55 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 -22h10UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ10h45 - 12h30 - 14h15 - 16h - 17h45 -19h30 sf lun - 22h15WHIPLASH V.O. 10h55 - 13h10 - 15h25 sf mar - 17h40 sfdim - 19h55 sf jeu - 22h10TIMBUKTU V.O. 16h15LA FRENCH19h sf mar - 21h40 sf mar + ven, lun, mar10h50, 13h30INTERSTELLAR V.O. 21h15 sf lunASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUXMer, sam, dim 11h15, 14h

LES CHOIX DELA RÉDACTIONA MOST VIOLENT YEARDe J. C. Chandor (EU, 2h05) avec OscarIsaac, Jessica Chastain...Peut-on suivre la ligne droite que l’on

s’est fixé lorsqu’on est un entrepreneurcerné par la corruption et la violence ?Avec ce polar remarquable de complexité et d’ambivalences où éclate son amour pour les acteurs –Chastaing et Isaac, excellents – J. C.Chandor prouve qu’il est un grandauteur du cinéma américain.Comœdia (vo), Pathé Cordeliers (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu

ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUXDe Louis Clichy (Fr-Belg, 1h22) animationRéjouissante adaptation animée

d’Astérix par Alexandre Astier et LouisClichy, qui respecte l’esprit d’Uderzo etGoscinny tout en y ajoutant humourpersonnel et science de la narrationcôté Astier, volume et élégance côtéClichy.Pathé Cordeliers, UGC Ciné-Cité Confluence, UGCCiné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

BANDE DE FILLESDe Céline Sciamma (Fr, 1h52) avec KaridjaTouré, Assa Sylla…Fuyant les clichés sociologiques,

Céline Sciamma préfère faire œuvrepolitique en montrant avec style etlyrisme la difficile émancipation deMeriem, black de cité, dont l’ascensionchaotique, violente mais déterminée,dessine le parcours d’une héroïneinédite dans le cinéma français.UGC Ciné-Cité Confluence

BLACK COALDe Yi’nan Diao (Chi, 1h46) avec Fan Liao,Lun-mei Gwei...Fulgurante relecture des grandes

figures du film noir – flic déchu, femmefatale, faux coupable – transposéesdans une Chine entre deux âges mis enscène avec une discrète virtuosité, lefilm de Diao Yinan n’a pas volé son Oursd’or à Berlin.UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

LE CHANT DE LA MERDe Tomm Moore (Irl-Fr, 1h23) animationUn très beau film d’animation, tout de

rondeurs et de circularités, où le contemerveilleux et le drame familial serecourbent dans une même croyanceen un folklore celtique réinventé etréenchanté par le brillant Tomm Moore.Comœdia, UGC Ciné-Cité Internationale

CHARLIE’S COUNTRYDe Rolf De Heer (Austr, 1h48) avec DavidGulpilil, Peter Djigirr...Entre portrait de son acteur David

Gulpilil et fiction cherchant à faire lepoint sur le destin des aborigènes australiens, Rolf De Heer signe un filmoù la mise en scène se confond avec le rythme de son personnage, de la langueur contemplative à la répétitioncyclique et infernale.Ciné Duchère (vo), Ciné Mourguet (vo), Le Cinéma (vo)

COLD IN JULY (int - 12 ans)De Jim Mickle (EU-Fr, 1h49) avec MichaelC. Hall, Sam Shepard...Fin des années 80 dans un patelin

américain : un acte d’auto-défense

INTERSTELLAR V.O. 10h40 sf mer, sam, dim - 13h55 sf mer,sam, dim - 17h10 sf jeu - 20h25 sf jeuINVINCIBLE V.O. 10h40 - 13h40 - 16h20 - 19h sf mar -21h40 sf marL’AFFAIRE SK111h - 13h50 - 16h25 - 19h35 sf mar - 22hsf marLA FAMILLE BÉLIER10h40 - 13h30 - 15h45 - 17h55 - 20h05 -22h15LE CHANT DE LA MERMer, sam, dim 11hLE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES10h40 sf mer - 13h40 sf merLE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES V.O. 16h30 sf mer - 20hLES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam, dim 10h45, 13h10, 15h10PADDINGTONMer, sam, dim 11h05, 13h50, 15h50UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ10h55 sf mer, jeu, sam, dim - 13h50 sf mer,jeu, sam, dim - 15h55 sf mer, jeu, sam, dim,lun - 17h55 sf mer, jeu, dim - 20h05 sf mer,jeu, ven

LES ALIZÉS214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55

LES NOUVEAUX SAUVAGESMer 14h, 18h45 - jeu 16h - ven, mar 20h30- sam 18h45 - dim 14h - lun 14h30LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. Mer 21h - jeu 18h15 - ven, lun, mar 18h -sam 14h, 21h - dim 18h45THE CUT V.O. Mer 17h30, 20h30 - jeu 16h, 20h45 - ven14h30, 18h15 - sam 17h, 20h30 - dim 17h- lun 14h30, 20h30 - mar 20h30LA RANÇON DE LA GLOIREMer 16h30 - jeu 18h30 - ven 15h30, 20h30- sam, dim 14h, 16h30 - lun 18h15, 20h30- mar 18h15L’OURS ET LE MAGICIENMer 14h30COMING HOME V.O. Jeu 20h30**

CINÉ MOURGUET15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46

EXODUS : GODS AND KINGSMer 17h - jeu 14h30 - sam 20h30EXODUS : GODS AND KINGS 3D Sam 14h30 - dim 17h

LES HÉRITIERSJeu 17h30 - ven 14h30 - sam 18h - dim, lun20hLA FAMILLE BÉLIERMer, mar 20h - jeu 14h30, 20h - ven 14h30,18h - sam 18h - dim 14h30, 17hCHARLIE’S COUNTRY V.O. Jeu 17h30, 20h - ven 18h, 20h30 - dim, lun20hWHIPLASH V.O. Sam 20h30BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGESMer, sam 14h30NATUREMer 17h - dim 14h30TON ABSENCE V.O. Mer 20h30**L’ESPOIR VOILÉ V.O. Ven 20h*CHARULATA V.O. Mar 20h**PAT ET MATMer 15h - dim 10h30

PATHÉ CARRÉ DE SOIE2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin

Avant-premières :• Les Nouveaux Héros, 3D : dim 16h• Taken 3, IMAX : ven 20h, 22h10• La Grande aventure de Maya l’abeille : dim 11hMON VOISIN TOTORODim 14hJOKER11h50 - 13h55 - 16h - 18h05 - 20h10 -22h20LES SOUVENIRS10h40 - 13h05 - 15h10 - 17h15 - 19h20 -21h25SOUS X11h35 - 13h45 - 15h55 - 18h05 - 20h15 -22h25LES NOUVEAUX SAUVAGES11h45 - 14h15 - 16h50 - 19h25 - 21h55 sflunLES NOUVEAUX SAUVAGESV.O. Lun 21h55LA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LAMORT11h30 - 13h40 - 15h45 - 17h50 - 20h -22h15 sf jeuSOUVENIRS DE MARNIE10h50 - 13h15 - 15h25 - 17h40 - 19h55 -22h10

L’INVASION DES PROFANATEURS DE SÉPULTURES V.O. Jeu 20h - dim 18h - mar 15h503 CŒURSJeu 13h40, 17h45, 21h50À LA RECHERCHE DE VIVAN MAIER V.O. Jeu 11h, 15h55, 20hBANDE DE FILLESSam 11h, 15h30, 19h55BLACK COAL V.O. Jeu 11h, 13h15, 15h30, 17h45, 20h, 22h15GONE GIRL V.O. Dim 10h40, 13h35, 16h30, 20h15IDA V.O. Lun 10h45, 12h30, 14h15, 16h, 18h, 20h,22hLA TERRE ÉPHÉMÈRE V.O. Mar 14h, 19h35LE PROCÈS DE VIVIANE AMSALEM V.O. Ven 11h, 15h35, 19h55LE SEL DE LA TERRE V.O. Mer 11h, 15h50, 19h55LES COMBATTANTSSam 13h25, 17h50, 22h15LÉVIATHAN V.O. Mar 11h, 16h05, 21h40MAESTROMer 14h, 18h05, 22h10MOMMY V.O. Ven 10h45, 13h30, 16h15, 20h15PARTY GIRLVen 13h35, 17h55, 22h15QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ?Sam 11h, 13h50, 15h55, 18h, 20h05,22h10THE GRAND BUDAPEST HOTEL V.O. Dim 11h, 13h50, 15h55, 18h, 20h05,22h10UNDER THE SKIN V.O. Mer 11h, 13h15, 15h30, 17h45, 20h,22h10WINTER SLEEP V.O. Lun 11h, 16h, 20hLES HÉRITIERSMar 11h, 13h30, 15h40, 17h50, 20h,22h10LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam, dim 11h, 13h40, 15h40PADDINGTONMer, sam, dim 11h05, 14h

UGC PART-DIEUCC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

Avant-premières :• 108 Rois-Démons : dim 11h30• Taken 3 : mar 20h05, 22h15

JOKER11h30 - 13h50 - 15h50 - 17h50 - 19h50 -21h50LES NOUVEAUX SAUVAGES11h30 - 14h - 16h30 - 19h30 - 22hLES SOUVENIRS11h30 - 14h - 16h - 18h10 - 20h10 - 22h10A MOST VIOLENT YEAR11h30 sf mer, sam, dim - 14h10 sf mer, sam,dim - 16h40 sf mer, sam, dim - 19h30 - 22hCOMMENT TUER SON BOSS 213h30 - 17h35 - 21h45HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE :PARTIE 111h30 sf dim - 14h - 16h35 - 19h25 -21h55INTERSTELLAR11h30 sf mer, sam, dim - 14h45 sf mer,sam, dim - 18h - 21h15INVINCIBLE11h30 - 14h20 - 17h20 - 20h20 sf marL’AFFAIRE SK113h40 - 16h10 - 19h20LA FAMILLE BÉLIER11h30 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 -22h20LA FRENCH11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h20LE SEPTIÈME FILS11h30 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer,sam, dim - 15h40 sf mer, sam, dim - 17h45- 19h50 - 21h55LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam, dim 11h30, 13h30, 15h30NATURE11h30PADDINGTONMer, sam, dim 11h30, 13h45, 15h45UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ11h30 - 15h45 - 19h50 - 21h40ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUXMer, sam, dim 11h30, 13h30, 15h30EXODUS : GODS AND KINGS11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h30LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQARMÉES11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h30

UGC CINÉ-CITÉINTERNATIONALE80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e

Avant-premières :• Taken 3 : mar 20h30• Taken 3, vo : mar 20h12 YEARS A SLAVE V.O. Sam 10h40, 17h05, 19h40

BABYSITTINGSam 13h20, 15h15, 22h15DALLAS BUYERS CLUB V.O. Lun 13h, 17h30, 22hDIPLOMATIEMer 14h, 15h50ELLE L’ADOREJeu 13h10, 17h40, 22h15GONE GIRL V.O. Mar 10h40, 13h35, 16h30, 20h15HER V.O. Jeu 10h40, 15h15, 19h45HIPPOCRATELun 10h40, 15h20, 19h50LE PROMENEUR D’OISEAU V.O. Dim 11h, 14hMOMMY V.O. Mer 10h40, 17h45, 20h30QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ?Dim 16h05, 18h05, 20h05, 22h05SAINT LAURENTVen 10h40, 15h40, 21h30THE GRAND BUDAPEST HOTEL V.O. Ven 13h35, 19h10L’INVASION DES PROFANATEURS DE SÉPULTURES V.O. Ven 20h - dim 18h - lun 16hLA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LA MORT V.O. 10h50 - 13h55 - 16h - 18h05 - 20h10 -22h15LES SOUVENIRS10h55 - 13h45 - 15h45 - 17h45 - 19h45 -21h45SOUS X11h - 13h50 - 15h55 - 18h05 - 20h10 -22h15SOUVENIRS DE MARNIE11h - 13h50 - 16h - 18h05SOUVENIRS DE MARNIE V.O. 20h10 - 22h15WILD V.O. 11h sf mer, sam, dim - 14h05 - 16h30 -19h40 - 22hA MOST VIOLENT YEAR V.O. 10h45 sf mer - 14h05 sf mer - 16h35 sf mer- 19h25 - 21h55ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUXMer, sam, dim 10h50, 14h, 15h55CHIC !Ven, lun, mar 11h, 13h35, 15h45, 17h55,20h05, 22h15 - sam, dim 17h55, 20h05,22h15COLD IN JULY V.O. (int - 12 ans)Mer 17h50 - ven, sam, dim, lun, mar 22h

UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ11h05 - 12h55 - 14h40 - 16h30 - 18h20 -20h10 - 22hLA FAMILLE BÉLIER10h35 - 12h55 - 15h10 - 17h25 - 19h40 -21h55L’AFFAIRE SK110h55 - 13h35 sf lun - 16h05 sf mar -18h35 - 21h05INVINCIBLE10h20 - 13h10 - 15h55 sf dim - 18h40 -21h30EXODUS : GODS AND KINGS 3D 11h25 - 14h25 - 17h35 - 20h40CAPTIVES10h10 - 12h25 - 14h45 - 17h10 - 19h30 -21h50LA FRENCH10h25 sf mer, sam, dim - 13h15 sf mer,sam, dim - 16h sf mer, sam, dim - 18h55 -21h40LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQARMÉES3D @05_AGENDA CINÉ HORAIRES:IMAX 11h10 - 14h05 - 17h05 - 20h25 sf venLE SEPTIÈME FILS11h05 sf mer, sam, dim - 13h15 sf mer,sam, dim - 15h25 sf mer, sam, dim - 17h35sf mer, sam, dim - 19h50 sf jeu - 22h05LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam 13h35, 15h40 - dim 15h40LES PINGOUINS DE MADAGASCAR3D Mer 11h15, 17h45 - sam, dim 17h45PADDINGTONMer 12h35, 14h40, 16h40 - sam, dim10h25, 12h35, 14h40, 16h40RAIPONCEMer 10h35 - sam 11h15

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LA RANÇON DE LA GLOIREMer 21h - jeu 18h30 - ven 18h45 - sam14h, 21h - dim 16h15LA TERRE ÉPHÉMÈRE V.O. Mer, sam 18h30 - jeu, dim 21h - ven 16h30QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCEMer 16h15 - ven 21h - dim 18h45 - lun16h45LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer 14h - sam 16h30 - dim 14h15IRANIEN V.O. Lun 19h*TON ABSENCE V.O. Mar 14h30, 18h, 20h30

(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat


EXPOSITIONS

Sous l’un de ses portraits gravés, Gérard deNerval (1808-1855) a écrit à la main : «Je suisl’autre». Étrange formule qui résonne avec celle

de Rimbaud, postérieure et plus ouverte encore avecson pronom indéfini : «Je est un autre». Dangereuseformule sans doute aussi, pour un poète qui vécut àplusieurs reprises les souffrances de la folie. Car la folieaffronte, entre autres, deux sortes de drames diamé-tralement opposés : l’impossibilité de se réunir en uneidentité cohérente, corps et psyché éclatant en mor-ceaux incohérents ; la cristallisation aliénante en l’identité étouffante d’un autre, à une image fixe et fascinante. Ce double écueil de la folie est paradoxale-ment l’un des ressorts de la création artistique, cher-chant à (re)faire et défaire les identités. Depuis le débutdes années 1990, la photographe Laurence Demaisonse consacre quasi exclusivement à l’autoportrait. Ungenre qui, avec elle, ne tire pas vers le sublime, maistout au contraire vers une interrogation, angoissée etangoissante, sur l’identité : la sienne propre et, à travers elle, la nôtre. «Utiliser macarcasse détestée comme sujet, apu déclarer l’artiste, aurait étéinconcevable si je n’avais ressen-ti tant de malaise de par la simple présence des modèles quiont accompagné mes premierspas photographiques. Dommage,parce qu’il aurait été plus facilede projeter mes désirs sur descorps que je trouvais très beaux ;tant mieux, car trop évident, tropconfortable, peut-être. Entrel’horreur de ma chair et celle duregard des autres, j’ai choisi leplus gérable. Cette alternativem’a contrainte à m’aventurerdans des recherches dont la seuleissue était de disparaître, tout aumoins d’être autre chose, maisc’est pareil ».

FILLE DU FEUSe métamorphoser et mourir ont pour la photographeune signification proche. La première salle de sonexposition baigne dans une atmosphère particulière-ment funèbre. Ce sont par exemple les deux images dela série Noires sœurs montrant deux mannequinsrecouverts d’un voile noir, corps statufiés et soustraitsau regard, allusions aux pleurants des tombeauxmédiévaux. Ou les images de Sous vide où LaurenceDemaison se représente le visage recouvert de sacsplastiques : étouffants masques mortuaires qui, à traversle temps, interrogent l’origine même des images (l’ima-go latine étant le moulage en cire du visage des morts)et les liens intimes de la photographie et de la mort. Ondécouvre encore, dans le même espace, ces troublantsautoportraits formés des reflets épars de la figure de

l’artiste sur des traînées de mercure, matière toxiquepar excellence. Entre la fixité funèbre et la défigurationplus vivifiante, le travail de Demaison trace une voiedifficile, teintée d’humour discret (les titres de sesséries), consciente de l’histoire des images et de cellede son medium en particulier. Le rendu plastique desphotographies, flirtant avec la peinture, est particuliè-rement saisissant. Rien cependant n’est ajouté après laprise de vue, l’artiste utilisant tous les ressorts tech-niques de la photographie (surexposition, contrastesd’ombre et de lumière, flous, longs temps de poses,etc.) ainsi que son propre corps en se livrant à de véri-tables performances dans son studio (elle se recouvrede peinture, se met en scène dans des situations physiques ubuesques, joue littéralement avec le feu...).

MOUVEMENT(S)Laurence Demaison a de nombreux prédécesseurs, dessurréalistes à Cindy Sherman en passant par les auto-portraits de Francis Bacon ou les distorsions d’André

Kertész. On verra encore à lagalerie une remarquable sériede petites images intituléePapiers, où l’artiste se met enscène, nue, dans des espacesconfinés, provoquant des effetsde fantastique et d’étrangeté àtravers des évocations de meurtre,de solitude, de dislocation...Laurence Demaison (se) dé-figure,défait les formes coagulées,ouvre, distord et déplace lesidentités. Avec tout au long deson travail, ce double écueil évo-qué par la philosophe EvelyneGrosmman (dans son livre LaDéfiguration) : «Le trop de formeet l’informe. D’un côté la capta-tion pétrifiée dans l’image desoi, les formes mortes d’un

narcissime pétrifié. De l’autre au contraire, la dissolu-tion mélancolique des formes, le trou noir d’un miroirsans reflet, la fusion à un infigurable archaïque aveclequel on tente de faire corps, la haine de soi commeinforme». S’affrontant à ces dangers, LaurenceDemaison tente «d’inventer les figures plurielles, pro-visoires, d’une identité en mouvement : des identités.À la fois une et plus d’une. Ce qui signifie s’identifiernon à une image mais au mouvement d’une image»(E. Grossman). L’humour, la caricature et le grotesqueparfois, l’art et la littérature souvent, relèvent ce défi,difficile et périlleux, de la dés-identification. Défi à lafois existentiel et, très vite, politique, d’un espace intime (ou d’un espace public) à recréer constammentafin qu’il ne se fige en quelque image aliénante.

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SÉBASTIEN DOLL EST CONSEILLER D’ORIENTATION PSYCHOLOGUE DANS PLUSIEURS LYCÉES DE RHÔNE-ALPESDEPUIS DIX ANS. IL DONNE LES CLÉS D’UNE ORIENTATION RÉUSSIE. PROPOSRECUEILLIS PAR BÉRÉNICE CHARLES

Les conseillers d’orientation, ça sert à quoi?Sébatien Doll : Les conseillers d’orientation psycho-logues travaillent avec l’Éducation Nationale au cœurdes établissements et dans les Centres d’informationet d’orientation (CIO) – des lieux de service public quis’adressent à tous gratuitement, il faut le savoir ! Jecôtoie des situations et des profils très différents maisil y a un point commun : c’est souvent compliqué de seprojeter dans l’avenir. Et c’est là qu’on peut apporternotre aide.

Comment?L’orientation, c’est assez anxiogène : certains élèvesont peur de se tromper, de "rater leur vie", même.Nous sommes là pour relativiser cette angoisse endiscutant avec eux. Aider à choisir, aider dans lesdémarches, informer sur les débouchés… Les lycéenss’informent souvent sur Internet mais nous sommesaussi là pour leur expliquer le fonctionnementcomplexe du supérieur, pour qu’ils comprennent qu’unparcours est quelque chose qui se dessine petit à petitet qui est aussi unique qu’eux.

Et si on ne sait pas quoi faire du tout ?Dans cette situation, on cherche à savoir pourquoi.Dans les faits, quand on discute, les élèves ont toujoursune petite idée de ce qui les intéresse. Souvent, cesélèves se disent qu’ils doivent absolument avoir unmétier précis en tête. Mais à ce stade, ce n’est pasgrave si le projet n’est pas bien défini car un parcours,c’est aussi une grosse dose d’imprécision. Entre unélève sûr de ce qu’il veut faire de sa vie et celui quin’en sait rien, en fait les deux sont souvent loin de lavérité. Si on hésite, la solution, c’est de se renseignersur le terrain, faire des petits stages, des recherches,aller poser la question à quelqu’un du métier.

Y a-t-il des filières à éviter? L’insertion professionnelle pose beaucoup de ques-tions aux élèves et à leurs familles aujourd’hui. Ilsveulent allier la sécurité de l’emploi à un métier quileur plaît. Les débouchés relèvent souvent de supposi-tions : une voie peut embaucher à un moment puisplus du tout après ça. Les lycéens ne sont pas naïfs, ilssavent que l’insertion dans le monde du travail risqued’être difficile après certaines filières, comme lapsycho par exemple, mais ils les choisissent par intérêt. Ils verront après et pourront toujours le valoriser dans un parcours. Le plus important, c’est des’intéresser au monde qui les entoure, à la société, auxtechniques… pour construire sa voie.

Comment bien se servir du site admission-postbac.fr ?C’est simple : il faut respecter les échéances de candi-dature et penser à se servir du site comme d’un outilde recherche. Il ne faut pas non plus tomber dansl’autocensure en ne postulant pas pour une formationqui nous intéresse. Faire des choix “réalistes“, c’estclasser ses vœux en gardant ses préférences et sesintérêts comme critère prioritaire !

L'ONISEP OU L'APRÈS-BAC POUR LES NULS

UNIVERSITÉ, BTS, CLASSE PRÉPA... AU MOMENT DE CHOISIR PARMI UNE MULTITUDE DEFORMATIONS SUPÉRIEURES, LES ÉLÈVES DE TERMINALE SE TOURNENT VERS L'ONISEP,L'OFFICE NATIONAL D'INFORMATION SUR LES ENSEIGNEMENTS ET LES PROFESSIONS.UN OUTIL INDISPENSABLE. ALEXIS ORSINI

Depuis le 1er décembre, les élèves de terminale les plus pré-voyants peuvent inaugurer laplate-forme Admission Post-Bac2015. Plus connu sous le nomd'APB par les lycéens, ce site estl'objet de toute leur attention dejanvier à mars, au moment deformuler leurs vœux d'étudessupérieures. Tout au long de cettedernière année de lycée, l'Onisep cherche à guider les élèves. Sansjamais oublier sa nature stricte-ment informative, à laquelleFrédérique Chanal, déléguéerégionale à l'Onisep Grenoble,est très attachée : «On ne donnepas de conseil, contrairementaux CIO [Centre d'Information etd'Orientation]. Nous sommes unétablissement public adminis-

tratif qui a vocation à informerles élèves et leur famille sur lesmétiers et les formations post-bac». Dans cette optique,l'Onisep s'appuie principalementsur son guide Après le bac. «Les lycéens, qu'ils soient d'enseignement général ou technologique, d'un établisse-ment public ou privé, y trouventtoutes les offres de formationdans notre académie et les filières de poursuite d'étude, ycompris les écoles paramédicaleset sociales».

À LA POINTE DU NUMÉRIQUEAvoir vocation à informer n'em-pêche pas pour autant uneinteraction avec les élèves. Ainsi,

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BAC S : SACRÉ GRAAL ?

BAC CHOUCHOU DES ÉLÈVES ET DE LEURS PARENTS, CHOISI PAR LA MOITIÉ DES LYCÉENS,LE BAC SCIENTIFIQUE EST-IL POUR AUTANT UN SÉSAME INCONTOURNABLE ? ESQUISSESDE RÉPONSES. NADJA POBEL

Des 341 317 candidats passant unbac général en juin dernier, 52%étaient en série scientifique (32%en économique et social et 16% enlittéraire). Dans les trois filières, le taux de réussite fut exception-nellement haut (de 89,7% pour lesES à 91,9 pour les S). Ce n’est de fait pas tant la propension àobtenir son bac qui aide à déciderd'une orientation, mais bien plussouvent cette idée qu’avec un bacS, on peut tout faire. AnthonySouchey, conseiller en orientationpour le service coaching du maga-zine L’Étudiant, reconnaît bienvolontiers que la série scientifiqueest parfois choisie par défaut. «Orsi on a de bonnes notes dans toutes les matières, pourquoi pas,mais si les résultats sont faibles ensciences, alors ça peut être unmauvais choix et, in fine, fermerdes portes» explique-t-il avant d’ajouter : «l’aura de la série estdingue». Son rôle est de rappelerqu’il faut se poser les bonnes questions avant de faire ses choixet surtout de suivre des études quicorrespondent et plaisent, rappe-lant qu’il est tout à fait possibled'opter pour le journalisme, lecommerce, l’architecture ou lamédecine sans pour autant avoir

obtenu le bac a priori dédié. Choisirun bac ES ou L n’empêche doncpas de poursuivre des études scien-tifiques, grâce notamment auxremises à niveaux proposées parune dizaine d’universités en Francedont Lyon 1 (voir le dispositif"Réussir Lyon 1").

LE BAC ES, LE PLUS GÉNÉRALISTESi le lycéen est encore assez indécisau terme de la seconde quand ildoit choisir, mieux vaut opter pourun bac ES estime Anthony Souchey.Car «c’est le bac le plus généraliste,qui contient à la fois des maths,des langues, des lettres et bien sûrde l’économie. Le bac ES, commele L, permet aussi souvent de s’orienter vers des filières interna-tionales ensuite». «Actuellement,la majorité des jeunes se dirigent lebac S par défaut» poursuit-il. Or

« J'AVAIS ENVIEQU'ON ME PRENNE PAR LA MAIN »

AUJOURD'HUI ÉTUDIANTE À L’ÉCOLE DEJOURNALISME DE GRENOBLE, CHARLOTTEDARCHE, 23 ANS, A FAIT L'EXPÉRIENCED'UN PARCOURS POST-BAC DÉSORDONNÉ.CAS PRATIQUE D'UNE ÉTERNELLE INDÉCISE.ADELINE GAILLY

Enfants, beaucoup rêvent de devenir pompier ou encorevétérinaire. Pour Charlotte, c'était chirurgien. À l'école,la jeune parisienne est pourtant aussi bonne en françaisqu'en mathématiques. Sauf que pour l'orientation,«c'est terrible d'être moyen partout». Après une filièrescientifique quelque peu chaotique, elle ne se découragepas pour autant et intègre la faculté de médecineParis-Ouest, près de Versailles. Bien qu'acharnée dutravail, elle échoue à deux reprises sa première année.Il faut se rendre à l'évidence : elle ne pourra pasaccomplir son rêve. Si l'échec est difficile à accepter,elle ne regrette rien, elle a donné tout ce qu'ellepouvait. Que faire alors ? La jeune femme n'avaitjamais réfléchi à un avenir autre que dans l'universmédical. Elle sait seulement qu'elle ne veut ni repartirde zéro ni aller en fac de biologie, considérée comme«la "poubelle" de médecine». Des informationscirculent sur une fac qui proposerait une équivalenceavec le droit. Si Charlotte choisit cette voie, c'est parcequ'une idée lui trotte dans la tête : le journalisme.«J'aime bien écrire, sans être passionnée, mais je n'envisageais pas ça comme un métier».

« CE QUE JE VOULAIS, C'ÉTAIT UN MÉTIER CONCRET »Elle n'est pas encore totalement sûre d'elle et cherchealors des réponses du côté de la psychologue etconseillère d'orientation de la fac de médecine.D'autant que personne ne connaît cette fac de droit.C'est finalement auprès d'une amie qu'elle obtient

l'information. Sélectionnée sur dossier, elle obtient uneplace en licence accélérée à l'université Paris-Sud(Paris XI). Au-delà de renseignements pratiques, elleattendait davantage de la conseillère d'orientation :«On a envie qu'on te prenne par la main et qu'on tedise “tu vas faire ça” mais elle n'a fait que confirmerce que je savais déjà». Au fond, Charlotte sait bien que«ce n'est pas à elle de [lui] offrir un métier». Chirurgienet journaliste ont pour point commun d'être«des métiers concrets dans lesquels [elle] peut se projeter». Suite à une prépa journalisme d'un an àParis, elle passe sept concours un peu partout enFrance. Elle atterrit à Grenoble avec un petit pincementau cœur à l'idée de ne pas être restée à Paris.Aujourd'hui, elle relativise et prend conscience de sachance d'être dans cette école. Autrefois indécise, elleest maintenant certaine de devenir journaliste et«pourquoi pas journaliste scientifique». Autant tirerprofit de ce parcours inhabituel. La jeune fille estl'exemple même d'une orientation désordonnée maisfinalement réussie. Comme quoi il est toujours possiblede retomber sur ses pattes.

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« L'ORIENTATION,C'EST ASSEZ ANXIOGÈNE »

mieux vaut arriver avec un bac ESvoire L réussi devant les portesd’une école d’ingénieur qu’avecdes notes moyennes en S. Parailleurs, ceux qui ont choisi le bac Spar hasard se dirigent ensuite versdes champs parfois très différentsdes sciences, comme le droitnotamment. Reste que la côte desmaths est pour l’instant très forte.C’est même la spécialisation préfé-rée des bacheliers scientifiques(devant physique-chimie puis SVT).Après l’obtention de leur diplôme,ceux-ci vont pour moitié à l’univer-sité (40% des effectifs de STAPS enpremière année de licence sontissus de la série S), 20% d’entreeux optent pour des prépas (trèslargement scientifiques mais pasque) et 18% pour un BTS-DUT.10% enfin intègrent une école spécialisée (d’ingénieur, santé, gestion, archi…).

la rubrique en ligne “Après lebac” est née d'un retour directdes lycéens : «L'an dernier, on a fait un sondage dans plusieurslycées pour voir comment étaitutilisé le guide. Au vu des ré-ponses, les élèves préféraienttrouver les infos par domaine plu-tôt que par type de formation.Nous avons donc suivi ce décou-page». Frédérique Chanal appré-cie la plus grande accessibilitéofferte par Internet : «Sur notreplateforme Mon Orientation enligne, des conseillers donnent unpremier niveau d'information surles métiers ou les formations. Lesjeunes et leurs parents peuventcommuniquer par téléphone, parmail ou par chat, du lundi au ven-dredi, de 8 heures à 20 heures».

© Carole Barraud

PIV — SUPPLÉMENT PARCOURS GRATUIT DU PETIT BULLETIN /// Janvier 2015

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« Partir le matin de bonne heure se décid e le soir »(Proverbe africain)

où partir ?Se documenter sur les destinations envisagées pourconnaître les us et coutumes, être conscient des réalités sociales, politiques, économiques, évaluer le coût de la vie, etc.www.diplomatie.gouv.fr/fr : Ministère des Affairesétrangères et du Développement internationalwww.numbeo.com : coût de la vie par payswww.oanda.com : convertisseur de devisehttp://fr.voyagepedia.org : encyclopédie du voyage

partir seul(e) ou «accompagné(e)»Suivant les buts que vous vous êtes fixés, des dispositifs, bourses ou aides peuvent vous permettre d’organiser voir de financer votre projet. Des organismes peuvent vous accompagner dansla réalisation de votre voyage et vous diriger sur les programmes qui existent.www.crijrhonealpes.fr

pour quoi faire ?Toutes les raisons sont bonnes pour voir du pays, pour se préparer au mieux il vaut mieux déterminer les objectifs qui incitent au voyage :• Découvrir le monde• Connaître et apprécier différentes cultures• Étudier ou apprendre une nouvelle langue• Développer des compétences professionnelles• Être solidaire ou bénévole d’une association, etc.Cela permettra de faciliter les recherches et de cernerles ressources utiles.

check-list des indispensables duvoyageAvant de partir plusieurs éléments sont à prendre encompte pour partir l’esprit tranquille :• Papiers : quelles sont les formalités pour rentrerdans un pays ? Un passeport et un visa sont parfoisnécessaires : www.diplomatie.gouv.fr (liste des ambassades en France)Pour certains pays, des accords existent avec laFrance : www.pvtistes.net• Santé : Certains pays nécessitent des vaccins et médicaments appropriés : www.pasteur.frPour un voyage en Europe, emportez la carteEuropéenne d’Assurance Maladie (CEAM) :www.ameli.fr, hors Europe souscrivez une assurancemaladie personnelle.• Hébergement : www.campingo.com : guide mondialedes campingswww.hihostels.com : auberges de jeunesse dans lemondewww.couchsurfing.com : réseaux mondial de voyageurset d’hôtes• Argent : vérifiez que vous ayez bien une carte ban-caire internationale et qu’elle n’arrive pas à expirationpendant votre voyage. Renseignez-vous également sur les tarifs appliqués dans le pays pour changer lamonnaie ou payer.

Bon vent !!Vous voilà prêt à partir, penser à consulter les blogs

de voyageurs, vous trouverez des astuces et des récitsqui vous permettront de compléter les informations recueillies.http://voyageforum.com : forum de voyageurswww.globe-trotting.com : blog de voyageshttp://europa.eu/youth : portail européen de la jeunesse

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répond aux demandes de mobilité à l’étranger. Suivant l’urgence et le degré d’expertise à apporter, les réponses pourront se faire :• Par e-mail (réponse sous 72h maximum)• Par téléphone• Lors d’entretien (prise de rendez-vous) physique ouvia [email protected]

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Le parcours du voyageurEn voiture, en avion, à pied, à cheval, avec un âne, il y a mille façons de voyager : partir à l’aventure ou pour travailler, avec ou sans budget…

L’important est de préparer son projet un minimum pour profiter pleinement de son voyageRédaction : Mirya Duran –Référente Eurodesk et Mobilité Internationale - CRIJ Rhône-Alpes

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LES GRANDS RENDEZ-VOUS DE LA FORMATION

NOUVELLE ADRESSE

Depuis le 15 décembre, les nouveaux locaux del’Université de Lyon ne sont plus dans le quartierSergent Blandan mais au 92 rue Pasteur dans le 7e

arrondissement, à l’emplacement de ce qui a longtemps été un parking. Cette communauté d'uni-versités et établissements (COMUE) qui fédère 11universités et grandes écoles de Lyon et Saint-Étienneainsi que le CNRS n’est pas la seule à prendre placedans ces 18 900 m² puisque s’y sont égalementinstallés l'IUT de l'Université Jean Moulin Lyon 3, une résidence et un restaurant universitaire duCROUS, la MILC (Maison internationale des langueset des cultures).

LES STAGIAIRES MIEUX RÉMUNÉRÉSPremière bonne nouvelle de l'année : les stages (deplus de 2 mois) verront bientôt leur rémunérationaugmentée. Un décret d’application de la loi sur lesstages a été publié dans ce sens au journal officiel le30 novembre dernier. Son but ? Mieux encadrer lesstages et améliorer le statut des stagiaires. Il vientconfirmer l’augmentation de la gratification men-suelle minimale pour les stages de plus de deux mois.Elle sera fixée à 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale, soit environ 523€ par mois, dès lepremier mois pour toutes les conventions de stagesignées à partir du 1er septembre 2015. Sachantqu’aujourd’hui cette gratification est à 13,75 % duplafond horaire de la sécurité sociale, soit environ479€ (pour toutes les conventions de stage signéesentre le 1er décembre 2014 et le 31 août 2015).

AU FIL DE L’EAU

Pour ceux qui en auraient raté l’avant-première à l’ENS le 12 janvier dernier, Arte diffusera vendredi23 janvier à 22h15 le documentaire Le Rhône : larenaissance d’un fleuve. Bien différent du P’titQuinquin, star 2014 de la chaîne de télé franco-allemande, ce docu de 52 minutes a été co-réalisé par Normale Sup’, le CNRS et la chaîne et pose unequestion pas banale : pourrait-on restaurer un fleuvecomme on restaure une œuvre d’art ? Suite aux dramatiques crues du Rhône en 2002 et 2003, c’est le pari que se sont lancés les initiateurs de l’excep-tionnel plan Rhône. Une plongée au cœur de l’actionscientifique.

L’INSA À LA POINTEL’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon,sise à la Doua, va piloter le projet européen PEP UP.L’INSA, dans le cadre du nouveau programme ERASMUS+, a été retenue parmi les 54 propositionsfrançaises. Il s’agit pour l’école de développer unecollaboration stratégique avec neuf partenairesmajeurs autour d’un objectif commun : valoriser lescompétences professionnelles des docteurs afin d’améliorer leur employabilité en entreprise. L’INSALyon va coordonner ce nouveau programme et gérer une enveloppe de 318 000 € allouée par la commission européenne. Le projet PEP UP s’étend sur trois années et a pour axe majeur de développerun séminaire d’une semaine à destination des doctorants français et européens. Sept autres universités sont parties prenantes de cette aventure(Politecnico de Turin, Loughborough du Royaume Uni,Trinity College of Dublin en Irlande, TU DELFT desPays-Bas, RWTH d’Aachen – Germany, FEUP de Porto et l’Alborg University du Danemark), ainsi quedeux entreprises (Hilti et Infineon) et les régionsRhône Alpes et du Piémont.

APPEL À CANDIDATURES

Si vous êtes un étudiant étranger et que vous souhai-tez poursuivre vos études à l'ENS de Lyon, n'hésitezpas à candidater à l'une des bourses que proposentl'ENS de Lyon et ses partenaires pour intégrer un deses masters en Sciences exactes, Lettres, Scienceshumaines et Sciences sociales. Vous pouvez vousmanifester jusqu’au 2 février sur le site ens-lyon.eu(attention, cette bourse ne concerne pas les masters 2 Pro enseignement).

LES ARCHIS MONTENT LE SONDans le cadre de la Semaine du son, l’écoled’Architecture de Lyon (3 rue Maurice-Audin à Vaulx-en-Velin) propose dans ses murs une con-férence à la confluence des savoirs : "Commentacousticiens et architectes conçoivent-ils ensembledes espaces sonores?" mercredi 28 janvier à 18h.Cette rencontre s'inscrit également dans le pro-gramme du séminaire "L'architecte et l'ingénieur" du master Concevoir pour construire, éthique et tech-nique et sera animé par Didier Blanchard (acousticien,associé fondateur de SYNacoustique), Philippe Audart,Marc Favaro et Damien Poyet (architectes DPLG –Associés fondateurs de l’agence AFAA).

LUNETTESComme chaque mois, Lyon propose gratuitement unesoirée de l'Observatoire de Lyon. Le vendredi 30 janvier, de 18h à 20h, Johan Richard, astronome, présentera les actualités astronomiques du moment.Grâce à un télescope d’un mètre, rénové à la fin del'année 2014, vous pourrez faire des observations degrande qualité et, qui sait, retrouver MattKowalski/Georges Clooney perdu dans la Gravity.

En bref

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FORUM DES VOYAGEURS Le premier Forum des voyageurs à Lyon s’organise les vendredi 6 et samedi 7 février prochains. Au pro-gramme de ces deux journées : des recrutements, de l’information et de la sensibilisation sur la mobilitédes jeunes vers différents pays. Le forum est ouvert à toute personne intéressée par la mobilité, ayant unprojet ou non, voulant découvrir et partager avec des voyageurs d’ici et d’ailleurs : jeunes, étudiants,demandeurs d’emploi, salariés en disponibilité, curieux et aventuriers de toutes sortes. Des témoignages,des stands d’employeurs à l’international, de la documentation et de l’accompagnement sur les formali-tés de départ seront accessibles à tous les visiteurs dans le 1er arrondissement, à l’Hôtel de Ville de Lyonet au Centre Social Quartier Vitalité (7 rue Saint-Polycarpe).

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AFIP (École d’arts appliqués) 111, rue du 1er mars 1943Villeurbanne - 04 78 37 81 81 www.afip-formations.com• Mer 28 janvier de 10h à 19h

AFPI-CFAI Rhodanienne(Institut des ressourcesindustrielles)10, bd Edmont-MicheletLyon 8e - 04 78 77 05 [email protected]• Sam 31 janvier de 10h à 16h• Mer 4 février de 13h à 17h• Sam 7 mars de 9h à 16h• Mer 25 mars de 13h à 17h

CENTRE FACTORY (Centres des nouvelles images)150, rue du 4 AoûtVilleurbanne - 04 37 48 00 21www.centre-factory.com• Sam 24 janvier de 10h à 18h• Sam 7 mars de 10h à 18h

COURS DIDEROT23, rue RenanLyon 7e

04 78 69 10 8022, rue Camille RoyLyon 7e

04 78 69 10 80www.coursdiderot.com• Sam 31 janvier de 14h30 à 17h

ECAM Lyon 40, montée Saint-BarthélemyLyon 5e

04 72 77 06 [email protected]• Sam 7 février de 10h à 17h(dernière visite à 16h)• Mer 25 février de 15h à 19h(nocturne, dernière visite à 18h)• Mer 11 mars de 15h à 19h(nocturne, dernière visite à 18h)

ÉCOLE ÉMILE COHLEnseignement supérieur artistique232, rue Paul Bert, Lyon 3e

04 72 12 01 01www.cohl.fr• Mer 28 janvier de 9h à 17h• Sam 28 février de 9h à 17h• Merc 25 mars de 9h à 17h

ÉCOLE ROCKFELLER4, Avenue Rockfeller, Lyon 7e

04 74 15 51www.ecole-rockefeller.com• Sam 24 janvier de 9h à 16h

EPITECHL’école de l’innovation et de l’expertise informatique156, rue Paul BertLyon 3e

01 44 08 00 13www.epitech.eu• Sam 24 janvier à partir de 10hà 17h

ESSSEÉcole Santé Social Sud Est20, rue de la Claire, Lyon 9e

04 78 83 40 88 - www.essse.fr• Sam 24 janvier de 9h à 12h30

ISCOM14 Avenue Georges PompidouLyon 3e

04 72 91 36 04www.iscom.fr• Sam 24 janvier de 9h30 à 13h • Sam 28 février de 9h30 à 13h

ISEFAC BACHELOR20 rue Jules Brunard, Lyon 7e

04 37 70 82 12www.initial-isefac.com• Sam 24 janvier de 14h à 17h

ITII10 Bd Edmond Michelet, Lyon 8e

04 78 77 05 00www.itii.fr• Sam 31 janvier et 7 mars de9h30 à 17h

© Carole Barraud

SCIENCES U 53 cours Albert Thomas Lyon 7e

04 26 29 01 01www.sciences-u-lyon.fr• Sam 31 Janvier de 9h à 17h

SEPR - Sociétéd'EnseignementProfessionnel du Rhône46 rue du Professeur RochaixLyon 3e

04 72 83 27 28 www.sepr.edu• Sam 31 janvier de 9h à 17h • Mer 30 avril de 9h à 17h

UNIVERSITÉ CLAUDE BERNARD LYON I 43 bd du 11 novembre 1918Villeurbanne 04 72 43 10 20www.univ-lyon1.fr• Mer 29 janvier de 13h à 17h• Jeu 30 janvier de 13h à 17h

UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LYON23, place CarnotLyon 2e

04 72 32 50 12www.univ-catholyon.fr• Mer 28 janvier de 9h à 17h• Jeu 29 janvier de 9h à 17h

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POUR EN SAVOIR PLUS, VOIR LA LISTE DES EXPOSANTS PAGE 14.

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VIE ÉTUDIANTE

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ENTRÉE DU SALON

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> LES SECTEURSAlternanceBTS – AFS Bac + 2/3Commerce – GestionCommunication – ArtistiqueCours de soutien – CoachingIngénieursInstitutions

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PLAN DU SALON

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VENDREDI 16 JANVIER :• Salle 1 09h30-10h30 :

Suivre des études en économie, commerce, gestion.11h-12h :

Suivre des études scientifiques et technologiques.14h-15h :

Partir étudier à l'étranger15h30-16h30 :

Intégrer une école d’ingénieurs• Salle 209h30-10h30 : Choisir des études supérieures en alternance11h-12h :Choisir des études courtes (BTS, DUT)14h-15h :Quelles poursuites d’études après un bac pro ?15h30-16h30 :Suivre des études dans le domaine artistique et culturel

SAMEDI 17 JANVIER :• Salle 110h30-11h30 : Intégrer une école de commerce12h-13h :Intégrer un Institut d’Études politiques14h30-15h30 : Choisir des études universitaires16h-17h :Intégrer une classe préparatoire scientifique

Retrouvez-nous sur le stand V4 et participez à nos jeux concours en partenariat avec l’UCPA et le Comoedia.

SALON, MODE D’EMPLOI• Où ? Halle Tony Garnier (20 place des Docteurs-Mérieux, Lyon 7e)• Quand ? Vendredi 16 et samedi 17 janvier de 9h à 18h, dimanche 18 de 10h à 18h• Comment ? Accès par le métro (ligne B, station Debourg + 5’ de marche), le tramway (ligne T1, arrêthalle Tony Garnier) ou bus (lignes C7, C22 ou 60)• Combien ? L’entrée du salon est payante (5€) avec la possibilité de télécharger des invitations gratuitessur le site du mensuel L’Etudiant, www.letudiant.fr rubrique «salons»

Les conférences

• Salle 210h30-11h30 :Intégrer une classe préparatoire littéraire12h-13h :Quelles poursuites d'études après un bac +2 ?13h15-14h15 :Partir étudier à l'étranger14h30-15h30 :Les métiers de l'enseignement16h-17h :Choisir des études courtes (BTS, DUT)

DIMANCHE 18 JANVIER :• Salle 110h30-11h30 : Intégrer une classe préparatoire écono-mique ou commerciale12h-13h : Suivre des études en droit14h30-15h30 :Suivre des études scientifiques et technologiques16h-17h :Suivre des études dans le secteur de la santé• Salle 210h30-11h30 :Choisir des études supérieures en alternance12h-13h :Réussir son inscription sur Admission post-bac13h15-14h15 :Oser la science après le bac. Témoignage d'unescientifique14h30-15h30 :Suivre des études de langues et littérature16h-17h :Suivre des études en sciences humaines et sociales

Attention : l'accès aux conférences est en priorité réservé aux élèves ; les parents ne seront accueillis que sousréserve des places disponibles. Il en est de même pour les retardataires.

LE SALON DE L’ÉTUDIANT

BONS PLANSOù vous éclater cet hiver ?Vallée de Chamonix, les 3 Vallées

Paradiski, Espace Killy, les 2 Alpes...

RDV EN HAUT DES PISTES !

Révélez votre nature par le sportUCPA - Union nationale des Centres sportifs de Plein Air - Association loi 1901 à but non lucratif et à gestion désintéressée, agréée et cogérée par les ministères en charge,

de la jeunesse, de la vie associative, du sport, du tourisme et de l’agriculture - Crédits photos : Paul Villecourt / Outdoor-reporter.com - 2015_019

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* Offres valables sur une sélection de séjours sportifs, sous réserve de disponibilités, pour les étudiants âgés de 18 à 25 ans. ** Hébergement, pension complète, forfait remontées mécaniques, encadrement sportif (selon la formule choisie), matériel sportif, l’après-sport.

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Nous sommes ici

PVII — SUPPLÉMENT PARCOURS GRATUIT DU PETIT BULLETIN /// Janvier 2015

CENTRE RHÔNE-ALPES D’INFORMATION JEUNESSE

Avant de vous lancez tout schuss…Suivez les bonnes pistes en ciblant les zones desports d’hiver où de nombreuses offres d’emploisont proposées. Commencez vos recherches dèsle mois de septembre. La majorité des recrute-ments en station se déroule entre novembre etdécembre, avant le démarrage de la saison, avecde forts besoins durant les périodes scolaires.Outillez-vous en préparant un CV et des lettresde motivation adaptées au poste recherché.Valorisez vos atouts : jobs précédents, formations(BAFA, secourisme, études...), expériences per-sonnelles, aptitudes et compétences particulières(linguistique, informatique...). Précisez aussi vosdisponibilités. Enfin, privilégiez le contact direct,plutôt que l’envoi de candidatures en vousdéplaçant dans les stations.

Suivez les bonnes pistes…Les stations de ski rhônalpines proposent denombreuses offres de jobs saisonniers direc-tement accessibles sur leur site Internet. Voustrouverez également des informations auprèsdes offices de tourisme et des Maisons des sai-sonniers. Les Maisons des saisonniers sont deslieux d’accueil, d’information et de services spé-cialement mis en place pour orienter et accom-pagner les travailleurs saisonniers. La plupartd’entre elles sont situées au cœur des lieux tou-ristiques et notamment dans les stations desalpes (tourisme estival et hivernal). Les zonestouristiques organisent de nombreux forumpour l’emploi saisonnier.

Évitez-le hors piste…L’autonomie, la réactivité et la ponctualité sontdes qualités essentielles pour occuper un jobsaisonnier. Les points communs à tous cespostes sont : le sens de l’accueil, un bon rela-tionnel et la pratique de l’anglais. Un conseilenfin, les emplois proposés sont souvent exi-geants physiquement, n’abusez donc pas tropde l’ambiance festive des stations de sportsd’hiver. Soyez vigilant avant de partir car seloger en station n’est pas facile. Privilégiez lesoffres proposant un logement ou posez laquestion à l’employeur. L’employeur peut vousproposer un contrat de travail saisonnierlorsque les tâches confiées s’inscrivent dansune activité saisonnière qui se répète chaqueannée à la même période. C’est un contrat àdurée déterminée (CDD) mais il ne donne pasdroit aux indemnités de fin de contrat.

Quelques voies balisées…• Hôtellerie/RestaurationFemme/valet de chambre, réceptionniste, em-ployé polyvalent, aide cuisine, plongeur, serveur...Contacts : hôtels et résidences, régies immo-bilières, restaurants, snacks, pizzerias, bars etdiscothèques, centres et villages vacances...www.job-hrt.com www.lhotellerie-restauration.fr www.synhorcat.com

• Commerce/VenteSkiman, caissier, vendeur, employé d’inventaire,

receveur d’autoroute...Contacts : boutiques de location et de vente en station, magasins d’alimentation,grandes enseignes pour les inventaires pendantla période des fêtes, sociétés d’autoroute…www.distrijob.fr

• Pistes/Remontées mécaniques :Pisteur-secouriste, conducteur de dameuse,perchiste, moniteur avec brevet d’État, mécanicien, professionnel de la maintenance...Contacts : écoles de ski, sociétés gérantesdes remontées ou la mairie.www.profession-sport-loisirs.fr

• Tourisme/AnimationAgent d’accueil, chargé d’information, animateur auprès d’enfants...Contacts : offices de tourisme, centres de vacances et de loisirs, villages vacances,MJC et centres sociaux...www.rhone-alpes-tourisme.com www.planetanim.comwww.animjobs.com

D’autres refuges :www.alpies.fr - www.crijrhonealpes.frwww.pole-emploi.fr - www.jobmontagne.frwww.monjobalamontagne.comwww.plateforme-ipm.fr

Les Maisons des saisonniersHaute-Savoie• Espace saisonniers du Pays du Mont-BlancAntenne Chamonix : 04 50 97 29 50Antenne Megève : 04 50 93 29 29www.maison-emploi.com• Point accueil saisonnier ChablaisAntenne Châtel : 04 50 26 36 97Antenne Morzine : 04 50 26 36 97Antenne de St-Jean-d'Aulps : 06 43 37 70 62www.saison-chablais.frIsère• Accueil saisonniers des Deux-Alpes04 76 79 08 65 / www.les2alpes.com• Relais service public de l'OisansMaison des saisonniers : 04 76 80 02 66

Savoie• Maison des saisonniers Val-d'Isère04 79 06 84 78 / www.association-vievaldis.org• Espace emploi formation de Courchevel04 79 00 01 01 / www.espaceemploi.mairie-cour-chevel.fr• Espace saisonnier de la Plagne04 79 09 20 85 / www.la-plagne.com• Espace saisonniers de Tignes04 79 40 09 89 / www.mairie-tignes.fr• Espace saisonniers de Val Thorens04 79 00 22 11 / www.emploi.mairie-smb.com• Espace saisonniers de Valmorel04 79 09 82 57 / www.valmorel.com• Espace saisonniers des Arcs06 22 85 15 07 / www.ville-bourg-saint-maurice.fr• Espace saisonniers des Ménuires04 79 00 23 20 www.emploi.mairie-smb.com• Point info saisonnier Val d'Arly : 04 79 31 80 04 - vivre-en-valdarly.fr• Points relais saisons en Maurienne04 79 64 41 02 / www.mlj-maurienne.com• Les stations : www.skiinfo.fr

Portail de l’emploi saisonnier en Rhône-Alpes : www.questionsaison.frObservatoire de la saisonnalité :www.saisonnalite.org Guide «Trouver un job» dans le réseau IJ et en téléchargement : www.crijrhonealpes.fr

Retrouvez toute l’information en libre accès dansle réseau Information Jeunesse. Rendez-vous auCRIJ ou dans le Bureau ou Point information jeunesse le plus proche de chez vous sur :www.crijrhonealpes.fr

Bureau Information Jeunesse / CRIJ66 cours Charlemagne - 69002 Lyon04 72 77 00 [email protected] - www.crijrhonealpes.frLundi et mercredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à18h - mardi, jeudi et vendredi de 13h30 à 18h.

n savoirE +

Trouvez un job d’hiver !

La période des jobs d’hiver s’étend de décembre à avril. Les secteurs d’activité quirecrutent en hiver sont identiques à ceux des jobs d'été : animation, hôtellerie,restauration et tourisme ! Seul bémol pour les emplois des pistes et remontées mécaniques qui nécessitent un minimum de qualification professionnelle.

Céline ColombierFOCUS Fiche réalisée par le CRIJ Rhône-Alpes

12/01/2015TÉL : 04 72 00 10 20FAX : 04 72 00 08 60AGENT : NicolasINFOGRAPHISTE : Julien

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vous donne rendez-vous au salon de l’étudiant de Lyon du 16 au 18 janvier 2015

Ven. et Sam. de 9h à 18h,Dim de 10h à 18h : 0€/5€

V4participez à notre jeux concours en

partenariat avec l’UCPA et le Comœdia.STAND

MUSÉES

MUSÉE DES BEAUX-ARTS20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)

JACQUELINE DELUBAC, LE CHOIX DE LA MODERNITÉDans l’exposition consacrée à

Jacqueline Delubac, on trouvera deuxchoses : une restitution documentairepeu passionnante de sa biographied’actrice et de célébrité, et les œuvresd’Art moderne qu’elle légua au musée(signées Picasso, Rodin, Bonnard,Bacon, Braque...). Des œuvres certesconnues des habitués du musée maisaccrochées de manière singulière, telle que Delubac les avait elle-mêmedisposées dans son appartement.Jusqu’au 16 fév, mer, jeu, sam, dim, lun de10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermetureles mar et jours fériés)

RAYMOND GRANDJEAN

Le Musée des Beaux-Arts consacreune mini rétrospective au peintre lyonnais Raymond Grandjean (1929-2006). Un artiste qui ne cessa, dans sestoiles abstraites à partir des années1960, de faire varier ses petits motifsgéométriques comme des éléments dejeu de société. Cela pourrait semblerrébarbatif mais s'avère au contrairehypnotique et poignant.Jusqu’au 30 mars

MUSÉE PAUL-DINI2 place Faubert, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 33 70)

THÉÂTRES ET CAFÉSPeintures et décors à Lyon (1840-1930)dans les lieux de sociabilitéJusqu’au 8 fév, mer de 13h30 à 18h, jeu,ven de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h,sam, dim de 14h30 à 18h ; 3€/5€

MUSÉE DE L’IMPRIMERIE13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)

50 ANS DE CHANGEMENTSLe Musée de l’Imprimerie fête son

demi-siècle en remettant au goût dujour non seulement sa muséographie,mais aussi son objet d’étude. De labelle ouvrage, y compris en ce quiconcerne cette expo-hommage à sesdonateurs, qui présente de manièreludique des objets parmi les plus étonnants des collections.Jusqu’au 1er mars, Du mer au dim de 10h30à 18h ; 0€/3€/5€

MUSÉE D’ART CONTEMPORAINCité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 69 17 17)

ERRÓL’ogre des images, l’artiste d’origine

islandaise Erró est à l’honneur au MAC,qui lui consacre une vaste rétrospectiveen 550 œuvres. On y vérifiera son génie du collage, du montage et de la composition plastique. On y découvriraaussi ses débuts, moins connus du grand public, mais formidables d’intuition sur les travers de la sociétécontemporaine.Jusqu’au 22 fév, du mer au ven de 11h à18h, sam et dim de 10h à 19h ; 0€/4€/6€

MUSÉE DES CONFLUENCES86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00): articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES

Une réinterprétation contemporaine du cabinet de curiositésJusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de10h à 19h ; jusqu’à 9€

LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMETÉmile Guimet est cet illustre Lyonnais quicréa les musées de Lyon et de Paris, tout enfaisant prospérer les affaires de sa famille.Novateur dans son intuition muséale, il rested’une grande actualité.Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de10h à 19h ; jusqu’à 9€

MUSÉE DES MINIATURES ET DÉCORS DE CINÉMA60 rue Saint-Jean, Lyon 5e (04 72 00 24 77)

ALAN WOLFSON“New York urban visions”. Rétrospective Jusqu’au 15 fév, du lun au ven de 10h à18h30, sam, dim de 10h à 19h ; de 5€ à 9€

PLANÉTARIUMPlace de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)

INVENTERRERegards sur un vaisseau planétaireJusqu’au 9 août, mer de 13h30 à 17h, sam,dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€

MUSÉE AFRICAIN150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)

PASCALE MARTHINE TAYOU“Fast and slow”, objetsJusqu’au 15 fév, du mer au dim de 14h à18h ; 2€/4€/8€

MUSÉE DE BOURGOIN-JALLIEU17 rue Victor Hugo, Bourgoin-Jallieu (04 74 28 19 74)

JEAN COUTY - PAYSAGES ET PAYSANS DU NORD-ISÈREJusqu’au 1er mars

GALERIESVESSELIN VASSILEV“Eaux fortes”GALERIE L’ANTILOPE99 rue Bossuet, Lyon 6e (04 78 42 50 61)Jusqu’au 16 janvLAURENCE DEMAISONAutoportraits photographiquesGALERIE DOMI NOSTRÆ39 cours de la Liberté, Lyon 3e (04 78 95 48 67)Jusqu’au 17 janvJACQUELINE PELLAUDEIXPhotosGALERIE VIS’ART26 quai Romain Rolland, Lyon 5e (09 83 28 38 10)Jusqu’au 18 janvJUDITH NEM’S“Ça marche ?”GALERIE ATELIER 2828 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)Jusqu’au 24 janvAUTOUR DU BOL À THÉBoire du thé dans des œuvres d’artGALERIE ATELIER 2828 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)Jusqu’au 24 janvPASCAL BERTHOUD“Les Émotions contagieuses”, œuvres surpapier, dessins et sculptures + travail deMahé Boissel, Perrine Ferrat, Florence Martinet Julie PerinGALERIE ELIZABETH COUTURIER25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)Jusqu’au 24 janvFRANÇOIS ET LUC SCHUITEN

L’un est architecte. L’autre est dessinateur. Ensemble ou séparément,sur plan ou dans des cases de BD, ilslèvent depuis quarante ans le voile surdes futurs où l'homme vit en intelligenceavec son environnement. L’expo proposée par la galerie Pallade a ledouble mérite de balayer un large spectre de leurs visions et de mettre en dialoguela façon dont ils font de leurhumanisme le terreau d’utopies.Passionnant.GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)Jusqu’au 24 janvCÉDRICK HOFFMANNPhotosGALERIE IMAGIN14 rue des Pierres plantées, Lyon 1erDu 17 au 25 janvMICHEL DE MATTEIS“Rencontres”GALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE4 rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e(04 78 42 56 65)Jusqu’au 29 janv PMACATELIER/GALERIE VISIOSFEIR 26 rue René Leynaud, Lyon 1er (04 78 27 74 85)Jusqu’au 30 janvJEAN JANOIRGouache GALERIE JEAN-LOUIS MANDON3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)Jusqu’au 31 janvCHRISTIANE CHIAVAZZAPeinture et sculptureGALERIE VIS’ART26 quai Romain Rolland, Lyon 5e (09 53 72 31 73)Du 20 janv au 1er févFAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ARTExposition collective d’artistes canadiensGALERIE FRANÇOISE BESSON10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)Jusqu’au 14 févMICHEL MICHLMAYR“Passé composé” photosGALERIE VRAIS RÊVES6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)Jusqu’au 21 fév ANNE MICHAUDPeintureLA GALERIE33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 37 95 61)Du 16 janv au 28 fév

RAYMOND DEPARDON

“J.O.” photos. Dans le cadre des rencontresSport, littérature et cinémaGALERIE DE L’INSTITUT LUMIÈRE3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1erJusqu’au 22 fév, du mer au dim de 12h à19hHANIEH DELECROIXPeinture et vidéoGALERIE REGARD SUD1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 27 44 67)Jusqu’au 28 févNICOLAS FAVREPeinturesGALERIE CATHERINE MAINGUY130 montée de la Grande Côte, Lyon 1er (06 23 84 37 71)Jusqu’au 28 févMALLE + JACOTTETPeinture + sculptureGALERIE MICHEL ESTADES61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)Du 17 janv au 14 mars

CENTRES D’ARTDELPHINE REIST ET LAURENT FAULONCENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONSEspace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons (04 72 09 20 27)Jusqu’au 17 janvLA BF1511 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)Jusqu’au 17 janvGILLES VERNERET“Le Voyage à Nuremberg - Sur les traces duIIIe Reich”LE BLEU DU CIEL12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)Jusqu’au 17 janv GOETHE INSTITUT18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88)Jusqu’au 16 janvJÜRGEN NEFZGER“Études de cas”LE BLEU DU CIEL12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)Jusqu’au 17 janvJÉRÔME BARBOSA “Viva la psychose !”SPACEJUNK16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)Jusqu’au 24 janv TRAFIK“72 impulse”GALERIE ROGER TATOR36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)Jusqu’au 30 janvCAMILLE LLOBET“Second”ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)Jusqu’au 31 janvLES PHOTOGRAPHESINTRANQUILLESExposition collectiveMAPRA9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13)Du 15 au 31 janvNOÉMIE HUARD + DANIELA ZUÑIGA“Essential Structures” dessins et installationsL’ATTRAPE-COULEURSPlace Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)Du 17 janv au 15 marsEXTRACTIONLucie Chaumont, Valérie du Chéné, OlivierNottellet... travaux des artistes en résidenceURDLA207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)Jusqu’au 28 mars

BIBLIOTHÈQUEFRANCE KERMERPastels et carnetsMÉDIATHÈQUE JEAN PRÉVOST2 place Cumbernauld, Bron (04 72 36 13 80)Jusqu’au 17 janv

AUTRES LIEUXMAUDE OVIZE“Les portraits désincarnés”, peinture avecincrustation photographiqueLA GALERUEAngle des rues de Belfort et d’Ivry, Lyon 4eJusqu’au 17 janvHALVOR RØNNING ET MARTYN REYNOLDS“Les Nouvelles nouvelles libertés, accesoriosespeciales”ÉCOLE NATIONALE DES BEAUX-ARTS8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 38 32 33)Jusqu’au 17 janvDOMINIQUE TORRENTE ET MARTINE-ÉMILIE JOLLYPOLARIS5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)Jusqu’au 20 janv

ERIC PIJNAKEN“La Joie de vivre / Soupçon de silence”,photosCLINIQUE DU PARC155 boulevard de Stalingrad, Lyon 6eJusqu’au 25 janv

ECOLOGICO TIBOPhotosTOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)Jusqu’au 28 janv

Espace arts plastiques Madeleine-Lambert 12, rue Eugène-Peloux 69200 Vénissieux

Rencontre avec l’artistemercredi 28 janvier à 18h30

Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h04 72 50 89 10 - 04 72 21 44 44 [email protected]

Métro ligne D - Gare de Vénissieux + bus 93 - Langevin Ligne C12 - Les Marronniers

Camille LlobetSECOND

Exposition jusqu’au 31 janvier 2015

GAGNEZ VOS INVITATIONS • Pour 2 personnes pour la soirée FREAKZdu 24 Janvier 2015

• Pour la rencontre avec Emmanuelle Bayamack-Tam, Loïc Merle, Jean-Noël Orengo autour de"Désordre, chaos et réalité" jeudi 22 janvier à19h30 à la Villa Gillet

• Pour 2 personnes pour l’avant-première du film 108 Rois-Démons au Comoedia dimanche 18 janvier à 11h

• Pour 2 personnes pour une séance du festivaldu film court francophone de Vaulx-en-Velin du 16 au 24 janvier

• Pour 2 personnes pour le concert d' IGUDESMAN& JOO - And Now Mozart le mardi 20 janvier à 20hà la Bourse du Travail de Lyon

CAMILLE MURGUEASYLUM4 rue de la Fronde, Lyon 5e

Jusqu’au 29 janv

GUILLAUME HERBAUT “Ukraine : de Maïdan au Donbass”, photosCOLLECTIF ITEM - L’ATELIER3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)Jusqu’au 30 janv

SERGUEI POLIAKOVPhotosKOTOPO14 rue Leynaud, Lyon 1er (04 72 07 75 49)

Jusqu’au 30 janv

JULIE CHERKIPhotosLE COURT-CIRCUIT13 rue Jangot, Lyon 7e (04 29 36 61 29)

Jusqu’au 31 janv

MARTINE TRUFFYPeinture à l’huileMAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)

Jusqu’au 2 fév

ANTOINE HANSBERGER“Sur les mains” photosSALLE LÉO FERRÉ5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)

Du 20 janv au 7 fév

SÉBASTIAN BIRCHLERPeinturesCÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

Jusqu’au 7 fév

TRACESŒuvres de Kevin Keiss (auteur et dramaturge),Kristelle Paré et Laure Gilquin (plasticiennes)LA FERME DU VINATIERCentre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron (04 37 91 51 11)

Jusqu’au 13 fév

CLAIRE BORDE + ELSA GURRIERI“Au vent, les heures exquises”, peinturesCENTRE CULTUREL ECULLY21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)

Du 15 janv au 15 fév

MARC RIBOUD“Premiers déclics”, photosLe Plateau se penche sur les

“premiers déclics” du photographeMarc Riboud, à travers 160 imagesréalisées entre 1942 et 1960. A Lyon, àParis, en Europe ou dans des contréeslointaines (Chine, Alaska, Népal...), l’artiste compose ses images commeautant de “rencontres” entre le noir etle blanc, le mouvement et la rigueurgéométrique, le sujet humain et sonenvironnement...LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (06 85 01 85 82)

Jusqu’au 21 fév

MARIE CHRISTINE GIROUDPastelLIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES1 rue du Pavillon, Lyon 4e (04 27 44 69 55)

Jusqu’au 28 fév

SURFACESŒuvres de Pierre Gallais, plasticien-mathé-maticienLA MAISON DES MATHÉMATIQUES ET DE L’INFORMATIQUE1 place de l’École, Lyon 7e

Jusqu’au 3 avril

STAR WARS IDENTITIESUne belle expo “à la canadienne” où

le fan service (plus de 200 costumes,croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisationpsychologique (via un parcours interactifsur la construction de soi). Bonus : unprix d’entrée qui accrédite la nécessitédu soutien public à la culture.LA SUCRIÈRELes Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)

Jusqu’au 19 avril

Recommandé par la rédaction

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

> MODALITÉS SURWWW.PETIT-BULLETIN.FR


THÉÂTRE - DANSE

© Lucie Jansch

«Depuis une vingtaine d’années,je voue une grande passion pourles danses folkloriques contempo-raines. J’ai effectué beaucoup derecherches, voyagé à travers lemonde à ce sujet, et la pièce quevous allez découvrir en est unrésumé. Pour l’anecdote, cettepassion est née lorsque, jeunedanseur, j’étais en tournée enNormandie. Réveillé à deux heuresdu matin à mon hôtel, j’ai décou-vert dans la salle des petits-déjeuners un groupe de VRP dansant la Vrpe...» En anthro-pologue aussi décontracté que farfelu, le chorégraphe DenisPlassard ouvre ainsi, en bord descène, une série de conférence sur

de singuliers rituels dansés qu’ilaurait, soi-disant, observés ici et là : auprès d’une population indigène de VRP donc, mais aussidans un cabinet de psychologuepour thérapie de couple, surInternet, parmi des activistes intervenant dans les espacespublics, au sein d’un cénacle defemmes haut placées s’exerçant à prendre la parole avant uneréunion comme les All Blacks semotivent avec le haka avant de sesaisir d’un ballon de rugby...Chaque speech “scientifique” duchorégraphe-conférencier est suivid’une courte démonstration parsix très bons danseurs de sa compagnie Propos.

Danses folklo— DANSE — CHAQUE SOCIÉTÉ A LES DANSES RITUELLESQU’ELLE MÉRITE. DANS SA DERNIÈRE CRÉATION, LE CHORÉGRAPHE DENIS PLASSARD INVENTE LES NÔTRESAVEC LÉGÈRETÉ ET COCASSERIE. JEAN-EMMANUEL DENAVE

UN TRAVAIL DE FAUSSAIRE«La structure des danses s’appuieessentiellement sur des construc-tions inspirées des danses tradi-tionnelles réelles précise DenisPlassard. Mais le propos n’est pasde les plagier ou de les caricaturer.Le travail d’écriture choré-graphique est résolument contem-porain... La construction d’unrituel est un travail de faussaire,tous les aspects de l’écriture chorégraphique sont questionnésau regard de la réalité danslaquelle la danse est censée prendre place». Pour un peu,durant ce spectacle léger et fortdrôle, on pourrait croire que cesrites contemporains existent ! Ilfaut dire que Denis Plassard a eula bonne idée de s’immiscer parmides pratiques ou des probléma-tiques très actuelles : l’attente despères anxieux dans les couloirsd’une maternité, le phénomène ducoaching pour cadres survitami-nés, les interactions en chaîne surInternet, les saluts complexes desbandes urbaines, les sectes et leurgoût de l’apocalypse... Avec Rites,le chorégraphe lyonnais poursuitun cheminement singulier, débutéen 1990, tramant sur scène texte,danse, humour. Et continue à cro-quer (après le camping, le roman-photo, la critique d’art...) les traversde notre société contemporaine.

> RitesAu Toboggan vendredi 16 janvier

Une troupe d’acteurs noirs répètele meurtre d’une blanche sous leregard d’un tribunal de blancs quisont en réalité des noirs masqués.Bien malin qui pourra rédiger unrésumé plus étoffé des Nègres ensortant du spectacle de BobWilson. Mais cette pièce alambi-quée, que Jean Genet a écrit en1958 pour le metteur en scèneRaymond Rouleau, qui souhaitaitmonter une pièce interprétée pardes acteurs noirs (c’est finalementRoger Blin qui s’en chargera l’an-née suivante), était-elle réellementplus limpide avant que l’artisteaméricain n’en livre sa version ? Àl’époque, le colonialisme françaisque Genet entend dénoncer dansun geste bien plus artistique quepolitique s’éventait. Difficile devoir les traces de cet épisode his-

torique-là dans le travail deWilson, ne serait-ce que parcequ’il a amputé une partie du texte– il demeure toutefois une compo-sante importante du spectacle en comparaison de ses autres oeuvres. Distanciations, mensonges,provocations, duperie, Genet usaitde tous les stratagèmes pour donner à son sujet des inflexionssans cesse différentes. Wilson, lui,a su extraire des moments clés par le truchement d’objets symbo-liques, comme ce couteau d’unblanc immaculé au manche pailleté ou cette fleur élégante etde bonne tenue qui représente lavictime. La scène et le tribunal semélangent dans un joyeux simula-cre : une véritable «clownerie»comme le disait Genet, ce qu’aparfaitement compris Bob Wilson.

L’éclat des Nègres— THÉÂTRE — BOB WILSON TIRE DES NÈGRES DE GENET UN SPECTACLE LÉCHÉ, FIDÈLE À SON ESTHÉTIQUE HAUTEEN COULEURS ET QUI, QUOIQUE PEU COMPRÉHENSIBLE,S’AVÈRE DIABLEMENT GALVANISANT. NADJA POBEL

PANTHONEPensant la lumière de ses piècesavant même de travailler lesdéplacements, la scénographie oula bande-son, Wilson joue ici descouleurs comme il le faisait defaçon plus naïve sur Zinnias enouverture des Nuits de Fourvièrecet été, et le résultat est éclatant.Ou terrifiant, dans le cas de lascène d’ouverture, sombre, inquié-tante et statique avant que lescomédiens (absolument épatants)ne s’ébrouent comme des dan-seurs de music hall sur unemusique jazz jouée live et ne revêtent robes et costumes sculpturaux. Ne prétendant évi-demment pas signer l’explicationd’un texte ardu, Bob Wilson prouve ici, si besoin était, à quelpoint sa maitrise de la scène esttotale. Rien de nouveau sous lesoleil diront les grincheux à propos de cet artiste qui, depuisquelques années, créé certaine-ment trop et s’auto-plagie parfois.Plus de quarante ans après avoirfait l’événement avec les longs etsciemment répétitifs Le Regard dusourd (1971) et Einstein on theBeach (1976), il s’amuse pourtantavec un souci de perfection toujours renouvelé. «Mais qu’est-ce que c’est donc un Noir ? Et d’abord, c’est de quelle couleur ?»se demandait Genet avant d’écrireLes Nègres. Wilson lui a réponduavec vigueur.

> Les NègresAu TNP jusqu’au dimanche 18janvier

DR

theatretheoargence-saint-priest.fr

INFOS ET BILLETTERIE EN LIGNE04 78 20 02 50C

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- Suspendu -mer. 21 jan. 18h30

- LE LARIO / ANTOINE BIROT -

- THÉÂTRE D’OBJETS ET DE MACHINERIES -

- Quatorze -ven. 23 jan. 20h30

- VINCENT FOUQUET - - SÉBASTIEN VALIGNAT/ CIE CASSANDRE -

- THÉÂTRE / CRÉATION -+

- Conférence théâtralisée -jeu. 22 jan. 18h30

Où se situe la frontière entre le traitement en réani-mation et l’acharnement thérapeutique ? Au mêmeendroit que celle qui délimite les états dans lesquelsse trouvent actuellement “l’esprit Charlie” et “l’espritCanal”, les jours de dérision controversable du premier ne semblant plus en danger tandis que lesecond végète dans l’entre-soi grégaire depuis unebonne quinzaine d’années. Deux hommes, toutefois,incarnent encore le fameux mélange de décalage etd’impertinence qui fit les grandes heures de la chaînecryptée dans les années 80 et 90. Ou plutôt deux femmes : Catherine et Liliane, les deux secrétaires derédaction qui, chaque soir au Petit journal, décor-tiquent l’actualité avec un bon sens involontaire mêléd’idiotie pure. Derrière leurs maquillages absolutelyfabulous se cachent Bruno Sanches, habitué desfeuilletons policiers franchouillards, et Alex Lutz, qui n’a pas attendu le succès de sa vamp de l’openspace pour mettre à profit ses prédispositions natu-relles au transformisme et à l’observation d’énergumènes en milieu naturel.

UNE BANDE À LUI TOUT SEULCela fait même plus de sept ans qu’il tourne, en parallèle de ses activités de metteur en scène (pour

Palmade notamment), son premier one-man-show. Un spectacle à l’ancienne (quatrième mur droit dansses fondations, discret substrat autobiographique) quile voit incarner une galerie de personnages tous plusoutrancièrement crédibles les uns que les autres, d’unrégisseur dont la gentillesse n’a d’égale que l’impru-dence («Tu feras attention, j’ai laissé ta bouteilled’eau, ouverte, juste à côté des câbles électriques»conseille-t-il entre deux quintes de rire) à une ven-deuse de fringues à la nunucherie toute aussi problé-matique («Ah non je ne préfère pas que vous passiezle 42 au cas où, j’ai été correcte avec vous, je vousdemande d’être correcte avec le produit»). Et ce sansautre artifices qu’une expressivité gestuelle et facialed’une impressionnante précision – pas une surprisepour qui se souvient de son apparition dans le deuxièmeOSS 177 en fils de nazi. Au-delà de la performance,chaque sketch interpelle dans ce qu’il dit, même sansméchanceté aucune, de la stupidité ambiante. AlexLutz affirme toutefois faire ce qu’il fait uniquementpour la déconne. Pour le lulz, comme disent les petitsmalins du web. Déjà un acte politique en soi.

> Alex LutzAu Radiant-Bellevue mercredi 14 janvier

DR

— THÉÂTRE — Il y a chezYasmina Reza un goût pourl’infime et le ténu qui parfoisfrôle le rien. C’est là, danscette mini-frontière, qu’ellesitue ses textes, lesquels laissent autant perplexes qu’ilsparaissent habiles. À l’instar dutableau blanc à 200 000 francs deArt, sa pièce phare, que ses troisprotagonistent décrivaient ainsi :«Je n’ai pas aimé mais je n’ai pasdétesté ce tableau – Mais évidem-

ment, on ne peut pas détester l’invisible, on ne déteste pas lerien – Non, non y a quelque chose– Qu’est-ce qu’il y a ? – Y aquelque chose, ce n’est pas rien».Cette pièce qui l’a mise en orbiteen 1994 était déjà une satire deson propre milieu, bourgeois etmondain. Elle la prolonge avecComment vous racontez la partie,écrit en 2011 mais dont elle signeici la première mise en scène française. Cette fois, elle se crée un

Haut les masques— HUMOUR — CHAQUE SOIR SUR CANAL +, ALEX LUTZ EST CATHERINE, QUADRA MANIÉRÉEET ACCROC À LA PRESSE PEOPLE. SUR SCÈNE, IL EST UNE ADO EN CRISE, KARL LAGERFELDOU UN DIRECTEUR DE CASTING ODIEUX. DES PERSONNAGES PLUS VRAIS QUE NATURE QUIPEUPLENT LE ONE-MAN-SHOW LE PLUS ÉPATANT DE LA RENTRÉE. BENJAMIN MIALOT

Glissement de terrain— THÉÂTRE — S’ouvrir à l’univers de JacquesRebotier, c’est être suspendu dans le vide sansavoir peur, c’est boire un Gevrey Chambertindans un gobelet en plastique, c’est admettre quele non sens en a un et que tout peut voler enéclat dans une bonne rigolade très sérieuse. Entrois soirs et deux spectacles, le Théâtre de laRenaissance relève le défi, d’abord avec Contre lesbêtes, bestiaire hallucinant à l’humour vivifiant, puisavec le Cabaret de la dernière chance, sorte de mélimélo musicalo/poético/barge. Pour comprendre unpeu mieux l’univers de ce touche-à-tout génial, extraitdu premier : «Les espèces hautres disparaissent, s’éteignent. L’omme, lui, s’illumine. L’omme ne cessede s’éclairer, en continu. L’omme illumine le monde,l’omme est illustre. Lumen, lux. Et, fiat reverbum ! J’ai

créé le réverbère. Amen». Avec Rebotier, ce n’est pas seulement un ton qui est donné, c’est une gifle textuelle bienfaitrice, c’est toute une langue extrater-restre qui se propage à une vitesse inhabituelle, unelangue remarquablement bien tricotée, une maille àl’endroit et plein d’autres à l’envers. Avec Rebotier, letexte claque en urgence ou reste en suspens au boutd’un fil absurde. Il est un prétexte à nous emmenerdans une folle musicalité, au creux d’un contrepointextravagant, la porte vers un univers qui bouscule lespetites et grandes valeurs grammaticales et rend tousles verbiages obsolètes. Compositeur, Rebotier écritune musique savante, drôle et proche de nous ; poète,il crée de petits objets littéraires décalés et fascinants ;metteur en scène, il invente des spectacles drôles etdérangeants. Immanquable. PASCALE CLAVEL

> Carton jaune à Jacques RebotierAu Théâtre de la Renaissance du jeudi 15 ausamedi 17 janvier

double écrivain, invité à répondreaux questions d’une journalistepédante et détestable dans unbled de province dont les ploucsne sont autre que les spectateurs,autant public de la pièce que decette rencontre. Dans ce théâtrede canapé (la première partie tireà ligne) et aux décors qui trans-pirent l’argent, Reza parvient certes à installer des personnagescrédibles – en tête le maire “sansétiquette”, qui dit avec peu demots comment survit (ou non) laculture loin des grandes villes – etparfaitement interprétés – notam-ment par Zabou Breitman, dans lerôle principal. Ce n’est toutefoisque grâce à la ritournelle Nathaliede Bécaud que le spectacle s’a-nime un peu, avant de s’éventeraussitôt. C’est dire si tout cela netient qu’à un fil. NADJA POBEL

> Comment vous racontez lapartieAux Célestins jusqu’au samedi17 janvier

DR

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1 RUE MARYSE BASTIÉ | 69500 BRON | T2/C15 ARRÊT REBUFER | 04 72 14 63 40

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Cosmos - Joris Mathieu / El Cid ! ... Seigneur Riquet & Maître Haydn / Si loin, si haut ...

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Vendredi 7 novembre à 20 h

Tél. 04 78 90 88 2150, rue de la République69680 Chassieuwww.karavan-theatre.fr

Un spectacle électro-rock et culinaire, tiré d’un

œuvre les travers de notre histoire.

théâtre

MANGEZ-LESI VOUS LE VOULEZ

F O U I C T H É Â T R E

Vendredi 23 janvier à 20 h

P12 — LE PETIT BULLETIN N°782 — DU 14.01 AU 20.01.15

THÉÂTRE - DANSE

THÉÂTRE

THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)

CARTON JAUNE À JACQUES REBOTIER“#1 Contre les bêtes”. D’après les textes“La Description de l’omme” de JacquesRebotierJeu 15 janv à 20h ; 9€/13€/22€

Ven 16 et sam 17 janv à 20h ;9€/13€/22€

: article en page 11

AVANT QUE J’OUBLIEDe Vanessa Van Durme, ms Richard Brunel,1h15. Une mère et une fille se racontentleur parcoursDu 20 au 22 janv, à 20h ; 9€/13€/22€

SALLE JEAN CARMETBoulevard du Pilat, Mornant (04 78 44 05 17)

UNE CHAMBRE À SOI

De Virginia Woolf, ms Sylvie Mongin-Algan,Cie Les Trois-Huit, 1h20Comme toujours (cf. Lambeaux

notamment), la comédienne Anne deBoissy porte, avec un subtil dosage defragilité et de force, le rôle de VirginiaWoolf, qui fit avancer la cause des femmes avec ce livre majeurVen 16 janv à 20h30 ; de 10,50€ à 17€

THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)

DANS LA VILLE BASSED’après Fernando Pessoa, par la Cie Le ventdans l’imageJusqu’au 17 janv, à 19h30 ; 10€/12€

CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

COMMENT VOUS RACONTEZ LA PARTIE ?Texte et ms Yasmina Reza, 1h40Jusqu’au 17 janv, du mar au sam à 20h,dim à 16h ; de 9€ à 35€


UN FILS DE NOTRE TEMPSD’après Ödön von Horváth, ms SimonDelétang. Un jeune chômeur se laisse tenterpar la vie de soldatDu 20 au 31 janv, du mar au sam à 20h30 ;de 12€ à 21€

PATA’DÔME THÉÂTRE62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)

GEORGE DANDINDe Molière, ms Philippe Laurent. En épousantla fille de nobles campagnards endettés, unriche paysan troque son nom de Dandincontre “de la Dandinière”Du 16 au 18 janv, ven à 20h30, sam, dim à17h ; 9€/13€/16€

THÉÂTRE DU GAI SAVOIR94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)

CINNA OU LA CLÉMENCE D’AUGUSTED’après Corneille, par la Cie AlambiCréationsDu 16 au 18 janv, ven, sam à 20h30, dim à16h ; 7€/12€

THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSEPlace Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

SHOWTIMEDir art Mark Tompkins, 1h35. Comédie musicaleDu 14 au 18 janv, mer, jeu, ven à 20h, samà 19h30, dim à 15h ; de 5€ à 26€

LES FUREURS D’OSTROWSKYDe Gilles Ostrowsky, ms Jean-MichelRabeux, 1h10Du 20 au 24 janv, mar, mer, jeu, ven à 20h,sam à 19h30 ; de 5€ à 26€

Balises : 1 place achetée = 1 place offerte

CARRÉ 3012 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

ORAGEÉcrit et ms Aurélie Kavafian, Cie Extraits d’vieJusqu’au 18 janv, jeu, ven, sam à 20h30,dim à 17h30 ; 11€/15€

SORTEZ-NOUS DE L’AFFICHE !D’Emilie Druet, ms Gaëtan Fauchoix, 1h.Huis clos absurde entre deux femmesLes sam à 18h ; 11€/15€

THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)

LES NÈGRESDe Jean Genet, ms Robert WilsonJusqu’au 18 janv, du mar au sam à 20h,dim à 16h ; de 8€ à 24€


UNE FEMMEDe Philippe Minyana, ms Martial Di FonzoBo, 1h30Jusqu’au 30 janv, du mar au sam à 20h etdim à 16h ; de 8€ à 24€

ESPACE 4444 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

DES FEMMESDe Cécile Caitucoli, par la Cie Encorps,1h15. Huis clos entre danse et théâtreJusqu’au 18 janv, mer à 19h30, jeu, ven,sam, mar à 20h30, dim à 16h ; 11,50€/15€

LE FOU2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)

ET DANS MON VENTRE GRANDIT BARBE BLEUEDe Pascaline Chambon, par la Cie EssentielEphémère. On a demandé à Anna de devenirune femme, sauf qu’à l’intérieur elle estencore petite et fragileDu 15 au 25 janv, jeu, ven, sam à 20h30,dim à 18h

THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)

YAACOBI ET LEIDENTALD’Hanokh Levin, ms Ophélie Kern, Cie duVieux Singe. Théâtre musical, 1h45, dès 12ans. Vieux garçon, Yaacobi prend son destinen main et rompt toute relation avec sonami de toujours, vieux garçon lui aussiDu 15 au 30 janv, mer, ven, mar à 20h, jeuà 19, sam à 17h ; 8€/11€/15€

ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)

LE MAÎTRE ET LE CHANTEURDe Michel Heim, par la Cie Soleluna. Pourobtenir le rôle de Macbeth, un jeune hommese présente au cours d’un maestroDu 17 au 30 janv, jeu, ven, sam à 20h30,dim à 17h30

THÉÂTRE LES ATELIERS5 rue Petit David, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

EN ROUE LIBREDe Penelope Skinner, ms Claudia Stavisky.Trois jours dans la vie de trois couples danstrois cottages anglais, et les appétits sexuelsqui s’exacerbent avec la caniculeJusqu’au 1er fév, du mar au sam à 20h, samà 16h et 20h, dim à 16h ; de 12€ à 20€

THÉÂTRE DES MARRONNIERS7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)

FARINELLI - XXIe SEXEPar l’Ensemble Boréades, ms Pierre-AlainFour. Théâtre musical. Suite du cycle castrat/divas/rockers après “Hendrix-XVIIe ciel” Du 15 janv au 2 fév, jeu, ven, sam à 20h30,dim à 17h, lun à 19h ; 8€/12€/15€

DANSE

LE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)

RITESChor Denis Plassard, Cie Propos, 1h30Ven 16 janv à 20h30 ; 9€/15€/17€


MAISON DE LA DANSE8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)

SADEH 21Chor Ohad Naharin, 1h15. Pièce pour 18danseursDu 14 au 17 janv, mer à 19h30, jeu, ven,sam à 20h30 ; de 22€ à 42€

PIXELMourad Merzouki, cie Käfig, 1h, dès 9 ansDu 20 au 30 janv, mar, jeu, ven, sam à20h30, mer à 19h30, dim à 15h et 19h30 ;11€/17€

: articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

CAFÉ-THÉÂTRE

ESPACE GERSON1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

ARNAUD COSSONNouveau spectacleJusqu’au 17 janv, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 19h et 21h ; 12€/16€

BING SHOWPar la Bande d’Improvisateurs NouvelleGénérationDim 18 janv à 17h ; 10€

TALC SHOWPar Selena Hernandez, Yohann Metay etCécile GiroudLun 19 janv à 20h30 ; prix libreSTORY BOARDImprovisation par Et CompagnieLes mar à 20h30 ; 6€/12€/16€

LE COMPLEXE DU RIRE7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

PAS NÉS SOUS LA MÊME ÉTOILEThéâtre d’Alil Vardar, ms Jacques ChambonJusqu’au 24 janv, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 20h et 22h ; 15€/18€

HORS-PISTEPar la LilyLes mar à 20h30 ; 13€/15€

MARDI DÉCOUVERTEJusqu’au 30 juin 15, mar à 20h30 ; 5€

LE REPAIRE DE LA COMÉDIE2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )

TOUT VA BIENJusqu’au 31 janv, ven, sam à 20h30 ;12€/16€

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

L’AFFAIRE EST DANS LE SACDe Bernard Jadot par la Cie Le chat beurré.Fantaisie sur la manipulation et le mensongeJusqu’au 31 janv, jeu, ven, sam à 20h30 ;9€/18€

LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUITJusqu’au 31 janv, jeu, ven, sam à 19h30 ;15€/18€

CHASSEZ LE NATURISTE, IL REVIENT AU BUNGALOW!De Patrice SandeauJusqu’au 28 fév, jeu, ven, sam à 21h30 ;15€/18€

LE RIDEAU ROUGE1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

DANS LA PEAU D’UNE BOMBEDe Manuel Montero.Du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€

LES PARENTS VIENNENT DE MARS,LES ENFANTS DU MACDODe Rodolphe Le CorreLes sam à 16h ; 15€/20€

SOIS PARFAITE ET T’ES TOI !Les sam à 18h ; 15€/20€

LE NOMBRIL DU MONDE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)

L’ARISTO DU CŒURDe Sébastien Bonnet et Régis Van HoutteJusqu’au 1er fév, jeu, ven, sam à 21h15,dim à 17h ; 10€/15€/17€

PIÈCE DÉTACHÉEDe Thierry BuenafuenteJusqu’au 7 fév, jeu, ven, sam à 19h30 ;10€/20€/25€

SI ON ALLAIT AU RESTO ?Jusqu’au 7 fév, jeu, ven, sam à 21h15 ;10€/17€/20€

LE BOUI BOUI7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)

YANN GUILLARME“On n’est pas à l’abri d’un succès”En s’inspirant de son expérience de la

paternité, Yann Guillarme signe un one-man-show doucement mélancolique,furieusement outrancier, et confirme, parsa générosité scénique et sa capacité às’adapter à tous les registres (du métahumour au trash), qu’il est l’un des comédiens les plus doués de sagénération.Du mar au sam à 19h45 ; 14€/17€

DU PLAISIR ET DES MÉDOCSDe Delphine Lacouque et Noémie Delattre, msStéphane CasezLes sam à 18h ; 14€/17€

COUICDe Jocelyn Flipo avec Mathieu Coniglio etLéon VitaleComédie noire confrontant un tueur

en série débutant à sa première victime,Couic est un pur exercice de style dontle minimalisme est contrebalancé parquantité d’effets de style et trouvaillesscénographiques. Ainsi, une fois n’estpas coutume avec Flipo, un casting irréprochable!Du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€

HOMME / FEMME : MODE D’EMPLOI (LE GARS)De Patrice LemercierLes lun à 19h45 ; 14€/17€

LES VEDETTES THÉÂTRE11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)

PLUS VRAI QUE NATUREDu 15 janv au 14 mars, du mer au sam à20h ; 11€/14€/17€

FLUIDEPar la LilyadeLes lun à 20h30 ; 9€/11€/14€

COMÉDIE ODÉON6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)

INÉDITH PIAFDe Bruno Fougniès, ms Rubia MatignonLes dim à 16h50 ; 19€/24€

UN COUPLE (PRESQUE) PARFAITDe David PagliaroliLes dim à 18h30 ; 20€/25€

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURSMs Sébastien AzzopardiDu mar au sam à 19h45 ; 20€/25€

SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORTMs Olivier MailleLes sam à 18h ; 20€/25€

J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITESDe Carole Greep, ms Stéphane CasezDu mar au sam à 21h30 ; 20€/25€

L’IMPROVIDENCE6 rue Chaponnay, Lyon 3e

COMÉDIE MUSICALEPar la cie Arnold SchmürzMer 7 jan à 20h30 ; 6/12€DUELSPar la LilyJeu 8 jan à 20h30 ; 9/16 €TOURNÉE GÉNÉRALEPar Gérémy CrédevilleVen 9 et sam 10 jan à 20h30 ; 9/16 €IMPRO À LA CARTEPar Gérémy CrédevilleSam 10 jan à 19h ; 9/16 €CATCH IMPROTournoi régionalDim 11 jan à 20h30 ; 6/12 €

SPACE GONESMar 13 jan à 20h30 ; 6/12 €

JEUNE PUBLIC

ACTE 2 THÉÂTRE32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)

CENDRILLONPar la Cie La Belle étoile, 50 min, dès 4 ans.Jusqu’au 24 janv, mer, sam à 14h30 ;8€/10€

GUIGNOL, UN GONE DE LYON65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)

GUIGNOL ET LE DRAGONCie Daniel StrebleJusqu’au 25 fév, mer, sam, dim et vacancesscolaires à 15h30 ; 7,50€/9,50€

HUMOUR

RADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

ALEX LUTZMer 14 janv à 20h30 ; 32€/34€


ANNE ROUMANOFFJeu 15 janv à 20h30 ; 37€/39€

SPECTACLES

LE NEUTRINOPlace du Général de Gaulle, Genas (04 72 47 11 69)

UN FIL À LA PATTEPar la Cie Le grenier de Toulouse, 1h45Jeu 15 janv à 20h ; de 5,40€ à 16,20€

AGEND’ARTS4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)

BAR 2000Par Fanélie Danger et Elise Moussion.Nouvelles de comptoir ponctuées de chantsen italienJeu 15 et ven 16 janv à 20h ; 5€/10€

MARGUERITE MON AMOUR!Lecture théâtrale par Thierry Mortamais detextes de Marguerite DurasSam 17 et dim 18 janv sam à 20h, dim à18h ; 5€/10€

BOURSE DU TRAVAIL205 place Guichard, Lyon 3e

IGUDESMAN AND JOOMusique classique et humourMar 20 janv à 20h ; de 24€ à 51€

RÉ-GÉNÉRATIONFestival jeune public européenJusqu’au 16 janvierRens. : 04 72 53 15 10Tarifs : pass 11€/14€

THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

HAPPY HAHAPar Mercedes Boronat (Espagne), 45 min,dès 3 ans. Danse et théâtreJeu 15 janv à 18h30ET POURQUOI PAS LA LUNE ?

De Cédric Marchal, ms et chor ThomasGuerry, 1h15. CabaretPortrait croisé d'un meneur de revue

aussi candide que zinzin, ce seul-en-scène-avec un marionnettiste est l'undes spectacles les plus bluffants de lasaison. Il est aussi l’un des plus touchants,Cédric Marchal y synthétisant deuxdécennies d'une carrière sous le signede l'émerveillement collectif. Ven 16 janv à 20hGARÇONNEPar Elsa Imbert et l’ensemble artistique de lacomédie de Saint-Étienne, 1h, dès 8 ans.ThéâtreVen 16 janv à 18h30

TÊTES DE BOISFestival de marionnettesJusqu’au 7 févrierRens. : 04 78 93 11 38Tarifs : 8, 50€ le spectacle

ESPACE TONKIN1 rue Salvador Allende, Villeurbanne (04 78 93 11 38)

MON OMBRED’après Andersen, par la Cie Ma Grand-Mère Productions, dès 7 ans, clown et marionnettes. L’ombre du savant Spéculosdécide de le planter là pour faire les 400coupsSam 17 janv à 15h ; 8,50€

MASQUES ET MARIONNETTESDe Juliette Prillard, marionnettiste clown etLoïc Nebreda, facteur de masquesJusqu’au 7 fév, du lun au sam de 14h à 18h



Espace Jean Poperen - 135 rue de la RépubliqueAccès : rocade Est, tram et bus

Les Bodin’s Retour au paysVEN. 3OJANVIER 20H30Tarifs de 15 à 27€

Réservations : fnac.com et ticketmaster.fr

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MUSIQUE - SOIRÉES

Beautirage— POP — Le récent trépas deFramboisier, le coureur perma-nenté qui tenait le micro desMusclés, est l’occasion de rap-peler que sous leurs chemisescriardes – à en décoller la rétine de Magnum lui-même –se cachaient de fieffés salo-piots. Une chanson en particulierest révélatrice de leur méconnuegaillardise : Son petit chat, séré-nade dont les tournures félinessont autant de sous-entendusvénériens. Les rires des Bordelaisde Cliché, énièmes ambassadeursde la pop en français dans le textedont bruissent les années 2010, nese sont probablement jamaismêlés à ceux qui alourdissaient lesfrasques du backing band deDorothée. Pas chat, le morceau quiclôt leur premier EP éponyme, son-nerait pourtant presque comme un

Des jours meilleurs— ÉLECTRO — LA PREMIÈRE MOITIÉ DU PROGRAMME DE NUITS SONORES 2015 EST TOMBÉE,ENTRAÎNANT DANS SA CHUTE SON LOT D’IMPATIENCES ET DE SURPRISES. BRACE YOURSELVES, HABITANTS DE LA CONFLUENCE, SPRING IS COMING. BENJAMIN MIALOT

Si Wagner fait naître chez certains des sentiments belliqueux à l’encontre de la Pologne, la prochaineédition de Nuits Sonores, elle, devrait vous donnerenvie de passer l’été au pays de Copernic. Car c’estVarsovie, capitale qui s’impose depuis quelquesannées comme l’une des cool du Vieux continent, quisera à l’honneur de la traditionnelle carte blanche.L’occasion de découvrir tout un contingent de produc-teurs et groupes aux noms pour le moment nimbés demystère : Xenony, Piotr Kurek (accompagné par lecollecteur analogique Étienne Jaumet), BlackCoffee, Alte Zachen ou encore Polonezy Fanfare.Nonobstant cette escale, Nuits Sonores (et ses événe-ments connexes bien sûr, du participatif Extra! auréflexif Lab) restera fermement ancré à la Confluence,selon le même découpage que l’an passé : le dé-tachement polonais à la Maison de la Confluence, les soirées éponymesà l’ancien Marché de gros et les Days à la Sucrière.

TIERCÉ GAGNANTPremier dévoilé, le contenu de ces derniers, aux inévitables et néanmoins agréables relents de Sucre (à l’instar de la Closing Party, dévoilé en fin d’année etdéjà complète) fait une fois encore l’éclatantedémonstration des soucis de logique et de permé-abilité chevillés aux corps des programmateurs d’Arty

Farty : réparti sur trois scènes – dancefloor d’un côté,live de l’autre, digging à l’extérieur – il a été approu-vé (et en partie élaboré) par trois curateurs de choix.Primo, l’éminence grisâtre de la techno berlinoise BenKlock, qui se produira le jeudi aux côtés de deux sommités de la bass music britannique (le pionnierjungle Goldie et le génial Shackleton, le temps d’undeuxième round qu’on espère cette fois à son avan-tage), de l’ensemble multimédia Links (qui interpréte-ra Music for 18 Musicians, pièce maîtresse de SteveReich) et de deux tiers de Livity Sound, le sound-system le plus novateur du moment. Deuxio, le roiespagnol de la house métissée John Talabot, rejointle vendredi par le duo cosmique Genius of Time, lesfous de samba Ninos du Brasil et le futuriste r’n’bJoy Orbison. Et enfin Jamie XX, héros du dixièmeanniversaire du festival (et encapuchonné en chef du groupe préféré des intermittents du spectacle), qui parrainera samedi Floating Points (digne rejetonde Four Tet auteur en décembre d’un EP baptisé...Nuits Sonores), les pionniers de l’afrobeat ThePyramids et la néo-diva soul Fatima. La suite surnotre site, où vous attend un programme plus détaillé,et surtout au prochain épisode, fixé au 11 février.

> Nuits Sonores 2015À la Confluence du 13 au 17 mai

hommage, s’il n’était aussi délicatet candide, dans son verbe («dansles pelages du monde, je plongeraimes doigts») comme dans sa partition (jeux de contrairesvocaux à la Gainsbourg, patineburgalatienne et quelques miaule-ments chipés à Grandaddy). Carchez Cliché – un nom qui estautant un pied-de-nez qu’un aveu– ce n’est pas dans le jus de merguez que l’on fraie, mais dansl’eau de rose, combustible raffinéde tubes (Hélicon, comme si lesblondinets de La Femme avaient

passé plus de temps à écouterMathieu Boogaerts qu’à sculpterleurs abdos) et ballades (En cati-mini, porté par des courants d’Airchauds) rétro trompeusement élémentaires et véritablementattachants. Pas de quoi réveillerles morts, mais de quoi adoucir lesmœurs. BM

> Cliché [+ The Wise Dude’s Revolver]Au Kraspek Myzik samedi 17janvierDans le cadre du festival Plug & Play

D’une seule voix— ROCK — Parmi les nombreuses attractions qui firent la sordideréputation du cirque Barnum, il en est une qui connut un succèsbien au-delà de ses fameux chapiteaux blancs : les sœurs siamoisesMillie et Christine McCoy, plus connues des bourgeois de l’époque sousle nom de Rossignol à deux têtes en vertu de leurs talents musicaux. S’ilsétaient nés un siècle plus tôt, Nicolas Gautier et Marin Perot, moitiés duduo The Missing Season, auraient pu les courtiser, eux qui depuis 2008 etcomme quelques autres avant eux – en tête Simon & Garfunkel et leursdescendants les plus directs, les Kings of Convenience – gringottent avecla connivence qu’on prête d’ordinaire aux êtres unis par les liens secrets du sang. En tout cas jusqu’à la sortiedébut 2014 de leur quatrième album, qui fait suite à trois jolis précis de folk-rock transatlantique – les mélopéeséclairées à la bougie de Nick Drake de ce côté, les complaintes noircies à la lampe à pétrole de Neil Young del’autre. Car The After Hours est l’œuvre d’un quintette. Et car si nos deux piafs rennais y harmonisent comme aupremier jour, ils le font désormais perchés sur des lignes à haute tension, celles qui alimentent les guitares de TheHouse of Love (Just Don’t Know, tout en préciosité et psychédélisme), Low (l’hymne à retardement Ocean Song)et Built to Spill (The Big Life, modèle de ballade indie). The Missing Season ? Plutôt un chaînon manquant. BM

> The Missing Season [+ Riegler Girl & the RG’s]Au Sonic jeudi 15 janvier

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Ben Klock, Jamie XX et John Talabot - DR

NICO ET SA FOUGÈRE + GOLDEN PALM TREESBIJ DE VILLEURBANNE15 rue Michel Servet, Villeurbanne (04 72 65 97 13)Jeu 15 janv à 20h ; entrée libreHUMMINGBIRDJack JackMJC ARAGONPlace Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)Jeu 15 jan à 20h ; 5/8 €NINKA TOUR : LOGARRockNINKASI SAINT-PAUL5 rue Octavio Mey, Lyon 5eJeu 15 janv à 21h30 ; entrée libreRUST’IN+ BeediesLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Ven 16 janv à 20h ; entrée libreMIKE NOEGRAF + GAETSALLE LÉO FERRÉ5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)Sam 17 janv à 20h30 ; 7€/9€

BROKEN KNEES+ HELLO DARKNESSLA TRIPERIE22 rue Imbert Colomès, Lyon 1erSam 17 janv à 20h ; 3€

MORIARTY

LE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)Sam 17 janv à 20h30 ; 30€

MY GREAT BLUE CADILLACLE TROKSON110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)Sam 17 jan à 20h45 ; entrée libreTOBACCO FACTORY + MARCO ET LES FERAILLEURSNINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Mar 20 janv à 20h ; entrée libre

CHANSONLES ZICS ZACS DU CONSERVATOIRESALLE LÉO FERRÉ5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)Jeu 15 janv à 20h30 ; entrée libre

ERWAN PINARDATMO9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)Ven 16 janv à 21h ; entrée libreLOUIS VILLEÀ THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)Ven 16 janv à 20h30 ; 9€/13€

LA FONTAINE ET BRASSENSPar Marie-Christine Barrault et ArbonESPACE ALBERT CAMUS1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)Ven 16 janv à 20h30 ; 10€/15€/18€

MICHEL JONASZPiano voixLE KARAVAN THÉÂTRE50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21)Ven 16 janv à 20h ; 13€/19€

LE TOUR DE VALSEBD concert par Tony CantonPOLARIS5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)Ven 16 janv à 20h30VINCENT DELERMRADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)Ven 16 janv à 20h30 ; 30€/32€

OSTENDEÀ THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)Sam 17 janv à 20h30 ; 9€/13€

LAPALUD SUNDAYPar Hervé LapaludTHÉÂTRE DE L’UCHRONIE19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)Dim 18 janv à 15h ; 9€/14€

LAURENT ET SON ACCORDÉONATMO9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)Mar 20 janv à 21h ; prix libre

WORLDJIL GNAWA6e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Ven 16 janv à 21h ; 3€/5€

MAZALDA TURBO CLAP FANFAREDE L’AUTRE CÔTÉ DU PONT25 cours Gambetta, Lyon 3e (04 78 95 14 93)Ven 16 janv à 20h30 ; 3€/5€/8€

YASMINE MODESTINELA BOÎTE À GANTS6 rue Pierre Blanc, Lyon 1er (06 80 85 08 27)Ven 16 janv à 20h30 ; 4€/8€

VASILIKI KARAKOSTAGrèceSALLE RAVIER7 rue Ravier, Lyon 7e (03 66 24 22 27)Sam 17 janv à 19h30 ; 15€/20€

OG’S DOG + RADIO KAIZMAN6e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Sam 17 janv à 21h ; 3€/5€

HIP-HOP & R’N’BNÉMÉSIS SHOW OFF #3LA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Sam 17 janv à 19h45 ; 8€/11€


MUSIQUE - SOIRÉES

SOUL ET FUNKSUPERGOMBOAfrofunkNINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 16 janv à 20h ; entrée libre

ÉLECTROMAMIIE’S CREWDV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Jeu 15 janv à minuitJUST A LITTLE BEATDj Caspa + Murvin Sound + HesartzTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erJeu 15 janv à minuit ; 6€MOSCADV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Ven 16 janv à minuit ; 10€

JACOB 002Robert Hood + Oscar Mulero + ZeitgeberDOUBLE MIXTE19 rue Gaston Berger, VilleurbanneVen 16 janv à 22h30 ; 20/23 €: article ci-contre

IVAN SMAGGHE + ZALTAN + SACHA MAMBOLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eVen 16 janv à 23h ; 11/15€LE BEAT #2 FEAT. DJ RAHAAN+ Waxist + AurelioNINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 16 janv à 23h ; entrée libre: article ci-contre

VERTICAL MODE + TALPA + AYASKA + TILTTranceLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 16 janv à 23h30 ; 15€/18€

AVALON EMERSON + MAXCOTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erVen 16 à minuit ; 8€NICK V + KLAAR + LA BICHETERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erSam 17 janv à minuit ; 8€DAN ANDREIDV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Sam 17 janv à minuit ; 8€

PAPA MAMAN INVITE CHEZ ÉMILEVakula + Society of SilenceTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Sam 17 janv à 23h30 ; 13€

: article ci-contre

DJ WAXMINEElectro Pop n’rollNINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Sam 17 janv à 22hL’AMOUR – NUITKollektiv Turmstrasse + Marc TwinsBATEAU BELLONARive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2eSam 17 jan à 23h55 ; 15 €

CONTESLES RATS CONTEURSContes pour adultesCARRÉ 3012 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)Mer 14 janv à 20h30 ; 8€

SALONSALON DE L’ÉTUDIANTHALLE TONY GARNIERPlace des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e(04 72 76 85 85)Du 16 au 18 janv, ven, sam de 9h à 18h,dim de 10h à 8h ; jusqu’à 5€

CONFÉRENCESHENRI III ET LYON (1574-1589)Par Jacqueline BoucherMUSÉES GADAGNE1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)Mer 14 janv à 18h ; entrée libreUN OEIL SUR LE MONDE“Faut-il avoir peur de la Russie?” avecPascal Marchand, chercheur et professeurspécialiste de la géopolitique de la RussieBIBLIOTHÈQUE DU 5e POINT DU JOUR10-12 rue Joliot-Curie, Lyon 5e (04 37 20 19 49)Jeu 15 janv à 18h30 ; entrée libreLA MÉLODIE FRANÇAISE CHEZFAURÉ, DEBUSSY, RAVELPar Muriel JoubertCENTRE CULTUREL ECULLY21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)Mar 20 janv à 14h30 ; 8€

RENCONTRES6A ARCHITECTS & JOHN MORGANPour le livre “Never Modern” ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE21 place des Terreaux, Lyon 1erJeu 15 janv à 18h30 ; entrée librePHILIPPE MINYANAEn lien avec le spectacle “Une femme” auTNPLIBRAIRIE PASSAGES11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)Jeu 15 janv à 19h ; entrée libre

AURÉLIE NEYRET + REBECCA MORSELIBRAIRIE LA BANDE DESSINÉE57 grande rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 39 45 04)Sam 17 janv à 14h30 ; entrée libre

DOCUMENTAIRES ET CINÉVILLE #3 : LE (DÉS)ORDRE URBAIN“Disorder” de Huang Weikai (Chine, 59 min)+ “In order not to be here” de DeborahStratman (EU, 33 min)MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)Mer 14 janv à 19h30 ; 4,50€

MIKA, MI GUERRA DE ESPAÑADe Fito Pochat et Javier Olivera (Argentine). TERRE DES LIVRES86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)Sam 17 janv à 15h ; entrée libreLES GARÇONS ET GUILLAUME...ATELIER DES CANULARS91 rue Montesquieu, Lyon 7eDim 18 janv à 20h ; prix libre

UN POINGC’EST COURTFestival du film court francophoneDu 16 au 24 janvierRens. : 09 52 90 42 75Tarifs : 3€/4€ la séance ; pass semaine25€/35€

LES AMPHIS12 rue Pierre Cot, Vaulx-en-Velin (04 78 79 17 29)

CARTE BLANCHE À MOUSSA TOURÉSam 17 janv à 20hPROGRAMME 1“Planter les choux” de Karine Blanc +“Poupées” de Mohammed Oudghiri + “Onvit une époque formidable” de Michel Lam+ “Quand reviendras-tu?” de Sacha Wolff +“Molii” de Mourad Boudaoud, Carine May,Yassine Qnia, Hakim Zouhani + “Peau deColle” de Kaouther Ben Henia + “Faitdivers” de Marjolaine PinelLES AMPHIS12 rue Pierre Cot, Vaulx-en-Velin (04 78 79 17 29)Du 16 au 18 janv, Ven à 18h, dim à 14h

PROGRAMME 2“Jean-Jacques” de Moustapha Bako + “Moul Lkelb” de Kamal Lazraq + “Les frémissements du thé” de MarcFouchard + “Parades” de Claire Juge + “Je ne suis pas un grand acteur” de Jean-Guillaume Bastien + “La culture nuit aux bébés” de ManuelLessard + “Marthe” d’Anne-Claire JaulinSam 17 et dim 18 janv sam à 14h, dim à18h30PROGRAMME 3“Au sol” d’Alexis Michalik + “L’attente” de Stratos Gabrielidis + “Avec Lou” d’Isabelle Schapira + “Les dents de Battiston” de Florent Astofi+ “Un parfum de citron” de Sarah Carlot + “Sagar” de Pape Abdoulaye Seck + “Bernard le Grand” de Marie-Hélène ViensSam 17 et dim 18 janv sam à 16h30, dim à10h30PROGRAMME 4“15 francs, des fleurs et une culotte” deMaud Garnier + “Vos violences” d’Antoine Raimbault + “Ma soeur” de Philippe Larue + “La Grange” de Caroline Mailloux + “La caisse s’il vous plaît” de FlorentSabatier + “Le maïeuticien drive” de LudovicYtembem-Mougen + “Aïssa” de Clément Tréhin-Lalanne + “Caraving out” de Solange LâmSam 17 et dim 18 janv sam à 10h30, dim à16h30D’UNE LANGUE À L’AUTRESéance spécialeLun 19 janv à 20hREGARDS ANIMÉSSéance spéciale: l’actualité revisitée par différents procédés d’animationMar 20 janv à 20h

ANIMATION

CLASSIQUEDOMINE DEUS MEUSMusique allemande du XVIIème siècleÉGLISE SAINT-POLYCARPE25 rue René Leynaud, Lyon 1erVen 16 janv à 20h30 ; entrée libreÉGLISE SAINT-GEORGESQuai Fulchiron, Lyon 5eSam 17 janv à 20h30 ; entrée libreADAM LALOUM ET LISE BERTHAUDPiano et altoSALLE EDOUARD HERRIOT1 place Antonin Jutard, Lyon 3e (04 78 95 35 73)Ven 16 janv à 20h30 ; 10€/28€/35€

NEMANJA RADULOVIC ET SUSAN MANOFFViolon et pianoLE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNYRue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)Ven 16 janv à 20h30 ; 9€/15€/18€

SOIRÉE STRAUSSPar l’Orchestre national de Lyon, MalinByström (soprano), Jérôme Guichard (haut-bois) et Leonard Slatkin (dir mus)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Ven 16 et sam 17 janv ven à 20h, sam à18h ; de 8€ à 46€

HÉLÈNE GRIMAUDRécital de pianoAUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Dim 18 janv à 16h ; de 8€ à 46€

AU CŒUR DE L’ORCHESTREPar l’Orchestre du CNSMD, l’ Orchestrenational de Lyon, Édouard Sapey-Triomphe,(violoncelle) et Leonard Slatkin (dir mus)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Mar 20 janv à 20h ; entrée libreAMERICAŒuvres de Aaron Copland, Eric Ewazen,John Cage par l’Orchestre symphonique del’ENM, dir Philippe Régana + le BeatumeOrchestra, dir Philippe GenetÉCOLE DE MUSIQUE DE VILLEURBANNE46 cours de la République, Villeurbanne (04 78 68 98 27)Mar 20 et mer 21 janv à 20h ; entrée libre

JAZZ & BLUESOLIVIER TRUCHOT GROUPHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Mer 14 janv à 21h30 ; 7€/10€

ELSI ETNAHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Jeu 15 janv à 21h30 ; 7€/10€

BIG BAND JAZZPar le Conservatoire de Lyon, dir BastienBallazTHÉÂTRE ASTRÉECampus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, VilleurbanneJeu 15 janv à 19h19 ; entrée libreLE GRAND CHAMBARDEMENTLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Ven 16 janv à 21h ; 7€/10€

FRÉDÉRIC D’OELSNITZ TRIOHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Ven 16 janv à 21h30 ; 7€/10€

CLAUDE-EUGÉNIEJazz vocalJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)Ven 16 janv à 19h45 ; 10€

CÉCILE MCLORIN SALVANT QUARTETTHÉÂTRE DE VILLEFRANCHEPlace des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)Ven 16 janv à 20h30 ; 15€/24€

THE GREEN BROS TRIOLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Sam 17 janv à 21h ; 7€/10€

ROMAIN CUOQ PROJECTHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Sam 17 janv à 21h30 ; 7€/10€

TRIO ANGELIKAJazz vocal a cappellaLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Dim 18 janv à 17h ; 8€/12€

BUENA SERA TRIOHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Mar 20 janv à 21h30 ; 7€/10€

ROCK & POPNINKA TOUR : FOXEAGLENINKASI CROIX-ROUSSE159 boulevard de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 28 00 17)Mer 14 janv à 20h30 ; entrée libreNINKA TOUR : JONFENPopNINKASI HÔTEL DE VILLE27 rue de l’Arbre-Sec, Lyon 1er (04 78 28 37 74)Mer 14 janv à 20h30 ; entrée libreTHE MISSING SEASON + RIEGLER GIRL & THE RG’SIndie rock, pop folkSONICEn face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)Jeu 15 janv à 21h ; 5€




SOIRÉESBAL KLEZMERLA BOÎTE À GANTS6 rue Pierre Blanc, Lyon 1er (06 80 85 08 27)Sam 17 janv à 20h ; prix libreROLLER DISCOMartin Texier + FabyliciousLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eDim 18 janv de 15h à 20h ; 5€

PLUG AND PLAYFestival de musiques folk et popJusqu’au 24 janvierRens. : 04 69 60 49 29Tarifs : 6€/8€ le concert ; pass 3 soirs :12€/14€ ; pass festival : 35€/37€

SHOOT IT : KCIDY + BRUNO

Après le mini fest All Girls to theFront, c'est à Plug & Play que Kcidyviendra se distinguer une deuxièmesemaine de suite, enveloppée de sa popsynthétique, onirique et enfantine maisqui, presque malgré elle, semblen'aspirer qu'à une chose : grandir.KRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Jeu 15 janv à 20h30 ; 6€/8€

D’KABALKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Ven 16 janv à 20h30 ; 6€/8€

CLICHÉ + THE WISE DUDE’SREVOLVERKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Sam 17 janv à 20h30 ; 6€/8€


OLIVIER GOTTI + KENTUCKIDSKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Dim 18 janv à 20h30 ; 6€/8€

BRZOWSKI + MR SAÏ & ARTH + DJ HALOKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Lun 19 janv à 20h30 ; 6€/8€

DIE POD DIE : VINYLE COLINSTETSON VS TERRY RILEYKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)Mar 20 janv à 20h30 ; 6€/8€



En ConcertSamedi 17 janvier 20h30

Yannick Berger 1

ENNIOMORRICONEQue celui qui n'a jamais siffloté la bande originale de Le Bon, la brute et le truand nous jette la premièrepelle. Et qu'il ne s'y essaye pas, d'autres s'en chargeront mieux que lui le 18 mars lorsque lemaestro se produira, avec chœurs et orchestre, à la Halle Tony Garnier. L'occasion, au passage, de se (re)plonger dans un répertoire bien plus vasteque ses seuls travaux pour son camarade de classeSergio Leone.

RONEIl y a fort à parier qu'il sera à l'affiche de la prochaine édition de Nuits Sonores (dont on vousexpose le programme de jour en page 12), mais dansle doute, vous seriez bien avisés d'assister à la date stéphanoise de Rone, le 30 janvier au Fil : entrepop romantique (feat. Étienne Daho et FrançoisMarry) et electronica féerique, Creatures, son troisième album à paraître début février, est d'ores et déjà l'un des plus marquants de 2015.

EZ3KIELExpérience sensorielle totale, le nouveau live du quatuor tourangeau fut l'un des highlights de l'année 2014 – pouvait-il en être autrement sachantque l'album qui l'a motivé s'intitule Lux ? Bonnenouvelle, il sera aussi l'un de 2015, notamment au Fil de Saint-Étienne (le 26 février), à laTannerie de Bourg-en-bresse (le lendemain) et àL'Hexagone de Meylan (28 et 29 avril) pour cequi concerne la région Rhône-Alpes.

PLUS LOIN

DR


INSOMNIAQUE

16.01.15 JACOB 002Après un premier event pour le moins chaotique (pro-motion agressive, préventes très inférieures aux prévi-sions, tête d’affiche bloquée à l’aéroport...), le grou-puscule techno Jacob reprend le chemin du DoubleMixte pour une deuxième soirée qui s’annonce sousde bien meilleurs augures. Ne serait-ce que du pointde vue strictement musical, grâce à la présence à sonaffiche de deux producteurs intransigeants et biendans leur époque (i.e hantés par le spectre de la criseéconomique) : l’Espagnol Oscar Mulero et RobertHood, pionnier de Detroit qu’on ne présente plus.

16.01.15 LE BEAT #2«The beat is my native language» affirmaient les C2Csur le très “beastial” The Beat, alors qu’ils le parlentcomme des vaches espagnoles – compliqué de fairede la musique avec des sabots. Rahaan, lui, en bon filsdes âges peu farouches – les années 60 et leurs étrein-tes soul, les années 70 et leurs frotti-frotta disco, lesannées 80 et leurs culbutes house – est bilingue en lamatière. Et il en donnera cette semaine un des coursmagistraux dont il a le secret, le premier à Lyon de lalongue carrière de digger de ce natif de Chicago, enl’université (gratuite) ès groove du Kafé.

17.01.15 PAPA MAMAN INVITE CHEZ ÉMILEÀ l’écoute de la musique de Vakula – et à la pronon-ciation de ce pseudonyme digne d’une relecture por-nographique du mythe vampirique – on l’imagineraitplus volontiers vêtu d’une leisure suit à la Todd Terjeque sapé comme un vendeur à la sauvette de crottinsbio. Qu’importe : la house de ce prolifique Ukrainien,abreuvée aux sources lubrifiées de Chicago et diluéedans du concentré de notes bleues, est à la fois l’unedes plus déviantes (pensez L.I.E.S.) et l’une des plussmooth (pensez Moodyman) du moment. Idéale pourclaudiquer sur le dancefloor donc, en l’occurrencecelui du Transbo.

Robert Hood - DR

DRDR

3 RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine BENJAMIN MIALOT

LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyonSARL de presse au capital de 131106,14€ - RCS LYON 41361150016 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50000 exemplaires | Impression : Rotimpress

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Envoyez-nous vos programmes: par mail à [email protected], courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro)DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20)RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja PobelA PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Pascale ClavelDIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21)AGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence BlancDESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Julien RoyerWEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATION WEB Gary KaCOMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20)DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)

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Le Petit Bulletin - Lyon - 782

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