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~ 1 ~ SOMMAIRE Biographie du réalisateur Christophe GANS Page 2 Biographie de l’auteur Pierre PELOT Page 3 Personnages principaux Page 4-6 Résumé de film + schéma narratif Page 7 Résumé du livre + schéma narratif Page 8-9 Les différences et points communs entre le livre et le film Page 10 Critère du fantastique du livre Page 11 Critère du fantastique du film Page 12 Conclusion Page 13

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SOMMAIRE

Biographie du réalisateur Christophe GANS Page 2

Biographie de l’auteur Pierre PELOT Page 3

Personnages principaux Page 4-6

Résumé de film + schéma narratif Page 7

Résumé du livre + schéma narratif Page 8-9

Les différences et points communs entre le livre et le film Page 10

Critère du fantastique du livre Page 11

Critère du fantastique du film Page 12

Conclusion Page 13

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Biographie du réalisateur Christophe Gans

Christophe Gans est né en 1960 à Antibes. Passionné de cinéma depuis son plus jeune âge, il réalise ses premiers films en Super-8 à l’adolescence, et à la fin des années 70, publie le fanzine «Rhesus Zero» pour partager sa passion pour la science-fiction, le kung-fu et les autres films de genre. En 1980, il entre au prestigieux Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, l’IDHEC, où il réalise un court métrage intitulé Silver Slime, hommage à Mario Bava, qui est accueilli avec enthousiasme au Festival du Film Fantastique de Paris 1982. En 1982 également, il fonde le magazine Starfix, spécialiste du cinéma fantastique et d’effets spéciaux, qui deviendra rapidement une référence. Il y soutient des cinéastes comme David Cronenberg, Dario Argento, Russell Mulcahy, David Lynch, John Carpenter ou Sergio Leone. Il anime également la chronique cinéma dans l’émission d’Antoine de Caunes «Rapido». Il travaille par la suite sur plusieurs scénarios, dont une adaptation de la bande dessinée underground culte de Liberatore, «RanXerox». C’est comme scénariste et réalisateur d’un épisode du film à sketches NECRONOMICON de Lovecraft, en 1994, qu’il attire l’attention d’investisseurs du cinéma japonais. Ce segment, «Hotel of the Drowned», les persuade de lui confier la réalisation de l’adaptation en prises de vues réelles de la populaire série de manga et d’animé «Crying Freeman». Le film CRYING FREEMAN crée l’événement et remporte le Prix du Public au Festival du Film Fantastique de Suède en 1995, et est nommé à l’International Fantasy Film Award du meilleur film au Festival Fantasporto 1996. Toujours fan de kung-fu, Christophe Gans crée la collection vidéo «HK» dans laquelle il rassemble les chefs-d’œuvre du genre. Il travaille ensuite pendant deux ans sur une adaptation de «20 000 lieues sous les mers» de Jules Verne avant de réaliser LE PACTE DES LOUPS. Sortie en 2001, cette histoire sur la Bête du Gévaudan a obtenu quatre citations et un César, et huit nominations aux Saturn Awards 2002 dont ceux du meilleur réalisateur, du meilleur film et du meilleur scénario par l’Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films. Le film a été également nommé au Grand Prix du Festival International du Film Fantastique de Bruxelles en 2002, et a remporté le Grand Prix du Film fantastique européen au Festival International du Film de Catalogne 2001 de Sitges, en Espagne. Christophe Gans a diversifié récemment ses occupations en co-produisant le premier film du talentueux Pascal Laugier, SAINT-ANGE, avec Virginie Ledoyen et Lou Doillon. En 2006 il sort SILENT HILL, l'adaptation du jeux-vidéo, financé par les américains.

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Biographie de l’auteur du livre Pierre PELOT

Né en 1945, Pierre Pelot publie son premier roman, La piste du Dakota en 1965. Depuis, il en a écrit plus de cent cinquante (sous son nom propre, ou sous divers pseudonymes, tels que Pierre Suragne) dans des genres aussi divers que le western, le polar, la science-fiction, le fantastique, la littérature pour la jeunesse et la littérature dite ``générale''... Ses livres ont été traduits dans une vingtaine de langues.

Parallèlement à sa carrière de romancier, Pierre Pelot travaille également pour le cinéma et la télévision à qui il a donné, entre autres, Les Étoiles ensevelies, Le Pain perdu, Fou comme l'Oiseau et L'Été en pente douce...

Au théâtre, on lui doit Les Caïmans sont des Gens comme les autres (avec Christian Roth), l'adaptation de son roman L'Été en pente douce ainsi que La Ville où les Morts dansent toute leur Vie, L'ange étrange et La vériable Vierge Marie McDo.

Avec l'appui scientifique de Yves Coppens, il signe Le Rêve de Lucy aux éditions du seuil.

A l'en croire, le meilleur de ses livres parus ailleurs qu'au Fleuve Noir est Ce soir, les Souris sont bleues édité chez Denoël.

Pelot vit dans les Vosges, qu'il quitte rarement et où, entre deux livres ou deux pièces de théâtre, il s'adonne à la peinture.

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PERSONNAGES PRINCIPAUX

Grégoire De Fronsac Samuel LE BIHAN

Grégoire De Fonsac, naturaliste au service du Roi mais surtout aventurier et libertin. Personnage curieux et intelligent, il n’en reste pas moins un homme de terrain formé à l’art de la guerre et aux maniements des armes par Mani, son frère de sang, un indien qu’il a rencontré lors d’un de ses voyage en Nouvelle-France.

MANI Mark DACASCOS

Il incarne parfaitement Mani, l’indien Mohawk et le frère de sang de Fronsac que celui-ci a ramené de Nouvelle-France après que les membres de sa tribu aient été massacrés. Mani est un être à la frontière du surnaturel, capable de comprendre le langage de la nature. Il est une aide précieuse pour Fronsac dans cette chasse au monstre.

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SYLVIA Monica BELLUCI

Superbe et vénéneuse, ainsi pourrait-t-on qualifier l’actrice dans le rôle de Sylvia, la mystérieuse prostituée de la maison Tessier (la maison close du domaine). Elle incarne la maîtresse de Fronsac aux origines italienne aussi séduisantes que troublantes.

JEAN-FRANCOIS DE MORANGIAS Vincent CASSEL

Il incarne ce noble traditionaliste, amateur de chasse et de voyages, qui se bat pour préserver ses privilèges et conquérir l’amour de sa sœur Marianne. Il est aussi le maître de la bête.

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MARIANNE DE MORANGIAS Emilie DEQUENNE

Marianne de Morangias, la jeune et belle héritière de la plus grande famille de la région. Son intelligence, sa pureté et sa fraîcheur envoûtent progressivement Grégoire De Fronsac qui finira par en tomber amoureux, ce qui ne manquera pas de rendre jaloux Jean-François, le frère de Marianne.

THOMAS D’APCHER Jérémie REIGNER

Le jeune Marquis d’Apcher qui deviendra, plus âgé, le narrateur de l’histoire. Le film est donc d’une certaine manière vu à travers son regard. C’est chez le père du Marquis que Fronsac et Mani logeront durant la longue traque de la bête. Fronsac et Mani trouveront également chez d’Apcher un compagnon jeune mais courageux, qui leur servira de guide à travers les domaines escarpés du Gévaudan.

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RESUME DU FILM

En 1766, une bête mystérieuse sévit dans les montagnes du Gévaudan et fait de nombreuses victimes, sans que quiconque puisse l'identifier ou la tuer. Les gens ont peur. C'est un monstre surgit de l'enfer ou une punition de Dieu. L'affaire prend rapidement une dimension nationale et porte atteinte à l'autorité du Roi. Le chevalier Grégoire De Fronsac, naturaliste de surcroît, est alors envoyé dans la région du Gévaudan pour dresser le portrait de la bête. Bel esprit, frivole et rationnel, il est accompagné de l'étrange et taciturne Mani, un indien de la tribu des Mohawks. Ces derniers s'installent chez le Marquis Thomas d'Apcher. Au cours d'une soirée donnée en son honneur, Fronsac fait la connaissance de Marianne De Morangias ainsi que de son frère Jean-François, héritiers de la plus influente famille du pays. Fronsac se heurte bientôt à l'animosité des personnages influents de la région.

Après la grande battue ou la bête n’a pas été trouvé, De Fronsac et Mani partent en chasse. Ils la trouvent et la blesse. Finalement, Fronsac apprend que l’église cherche à rappeler au Roi l’importance de la chrétienté en lui faisant peur avec la bête. Ils trouvent le repère de la bête, et finissent par la tuer.

Schéma narratif :

Situation initiale :

De Fronsac et Mani arrivent dans le Gévaudan et se battent contre des soldats pour protéger des voleurs. (Les héros ne le savent pas).

Elément perturbateur :

On leur parle de la bête. Ils partent en chasse et la grande battue a lieu.

Péripétie :

Les héros traquent la bête. Mani se fait tuer par celle-ci qui sévit de plus en plus. Fronsac a plein d’indices et se doute d’un complot. Il sait que la bête est contrôlée par un homme qui fait parti de l’organisation chrétienne.

Résolution :

Fronsac trouve l’organisation et les élimine.

Situation finale :

Il vit heureux et à beaucoup d’enfant avec Marianne. (Thomas d’Apcher, narrateur, le dit à la fin).

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RESUME DU LIVRE

En 1765, dans la région du Gévaudan ou une mystérieuse bête sème la terreur certains même pensent que c’est le diable. Deux chevaliers nommés Grégoire De Fronsac et Mani sont alors envoyés pas le Roi, Grégoire à pour mission de réaliser le portrait de la bête afin de la capturer. Tout au long de leur séjour ils sont accueillis chez le Marquis Thomas d’Apcher. Plus les jours passent plus la bête fait de victimes principalement les femmes et les enfants. Grégoire et Mani décident d’aller dans un hôpital créé pour les victimes de la bête. Ils récoltent un maximum de témoignages d’où le mot «diable» revient souvent, grâce aux descriptions des blessés, Grégoire réussit à en tirer un portrait. Croyant ne pouvoir jamais capture la bête, Beauterne, membre de la cour du Roi, décide de tromper le Roi avec une fausse bête. Pour cela il demande, ordonne Fronsac de concevoir une bête par rapport à ses croquis dont le résultat donna un grand loup noir, féroce, avec de grandes dents et l’échine rouge. Lors de l’inauguration de la « fausse » bête tout le monde crus à l’imposture. Mais la bête ne s’arrête pas et continue à tuer encore plus. Grégoire, Mani et Thomas décident donc de partir tous les trois dans la forêt pour tuer la bête. Mani, indien, invoqua ses origines pour communiquer avec les loups afin d’attirer la créature pour celle-ci tombe dans le piège qu’ils avaient conçus. C’est alors que Thomas se fit blesser par la bête et Grégoire du alors le protéger. Mani quand à lui partit tout seul à la poursuite de la bête mais tombe dans un guet-à-pans. Il se fit mal traiter et tuer. Grégoire qui le considérer comme son frère indien, le brula pour qu’il rejoigne les siens comme il aurait voulu. Grégoire pris de colère décide de venger Mani. Avec tous les indices à sa disposition il trouve le repère de la bête, se déplace sur les lieux et réussit à venger son ami et c’est la qu’il voit Jean-François de Morangias, le frère de sa bien-aimée et découvre ainsi qu’il est le maître de la bête. Un long combat commença entre les deux hommes d’où Grégoire en sortit vainqueur. Puis la bête qui était enfermée dans une cage fut tuée à son tour.

Schéma narratif :

Situation initiale :

De Fronsac et Mani, deux chevaliers arrivent dans le Gévaudan car ils sont envoyés par le Roi.

Elément perturbateur :

Ils sont prévenus de l’existence de la bête et décident d’enquêter.

Péripétie :

A la suite de l’enquête qui a bien avancé, ils décident de partir tout les trois à la chasse à la bête où ils élaborent un plan. Qui tourne mal et où Mani se fit tuer.

Résolution :

Fronsac venge son ami, trouve l’organisation et fait un massacre.

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Situation finale :

Fronsac et Marianne vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant. (Écrit à la fin du livre).

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CRITERE DU FANTASTIQUE DU LIVRE

Ancrage spatio-temporel réaliste :

Date : 1764

Lieu : Gévaudan

Lieux des crimes : Aubrac, Margeride, Montels-Javols, Grandvals, Arzenc, Fayet, Mialanette, Pruinière, Pouget.

Ce qui fait basculer du réaliste au surnaturel c’est quand on voit l’apparence de la bête pour la première fois.

S’identifier au personnage principal :

Par un portrait qui n’est pas précis, ni physique, ni moral.

Grégoire De Fronsac qui éprouve du doute, il ne sait pas si c’est vraiment une bête, il ne sait pas à quoi elle ressemble. (Pas de citation car plus de livre). Et à la fin, éprouve de la colère à cause de la mort de son ami Mani. Il éprouve aussi de la peur, lors de l’exploration du siège de la secte ou nous avons la description de cette grotte (crâne, épée en os …).

LES THEMES :

LA CHOSE INDEFINISABLE ET LE PACTE DU DIABLE :

On se sait pas ce que c’est au départ tout le monde dit que c’est une bête mais le mot « diable » revient souvent.

LA SORCIERE :

Une femme déterre De Fronsac, lui donne un breuvage qui le remet sur pied alors qu’il était mort, elle l’a ressuscitée.

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CRITERE DU FANTASTIQUE DU FILM

Ancrage spatio-temporel réaliste :

Date : 1764

Lieu : Gévaudan

S’identifier au personnage principal :

Grégoire De Fronsac éprouve du doute, on peut le voir notamment grâce aux expressions du visage de l’acteur. Grégoire ne sait pas si c’est une bête ou un démon, il ne sait pas à quoi elle ressemble. Au final, il éprouve de la colère (combats) et de la peur de l’inconnu (hésitation dans la salle vaudou).

THEMES DU FANTASTIQUE :

LA CHOSE INDEFINISSABLE :

La bête reste mystérieuse et invisible jusqu’à la moitié du film (apparence brève ou partielle).

LA SORCIERE :

Sylvia empoisonne et ressuscite De Fronsac.

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LES DIX DIFFERENCES ET POINTS COMMUNS ENTRE LE LIVRE ET LE FILM

Différences entre le livre et le film :

Mani, pour ressusciter la petite fille dans l’infirmerie, dit des incantations et utilise son bracelet, ce qu’il ne fait pas dans le livre.

A la fin du film, Marianne meurt et est ressuscitée par Grégoire De Fronsac, ce qui n’est pas dans le livre.

Il y a une sorte de préface à propos des loups qui n’est pas dans le film.

Durant le combat contre Jean-François de Morangias, celui-ci utilise une épée fouet en os, uniquement dans le film.

Dans le livre, les victimes sont très détaillées, leur âge, nom, date, lieu de mort.

Dans le film, quand la bohémienne dans sur la table, les hommes lui lancent des couteaux et elle les évite, cela n’est pas dans le livre.

Les points communs :

La bohémienne drague Mani.

Quand Thomas d’Apcher se fait tailler le bras par la bête.

Mani sauve une petite fille.

La bataille entre Mani et les bohémiens (avant d’être tuer).

L’arme de Sylvia est un éventail.

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CONCLUSION

On pourrait découper ce film en deux parties :

La première, réaliste et autobiographique, aucun fait surnaturel et respect de la vrai légende.

La seconde, est plus un film d’action, avec des combats chorégraphiés, plus de mise en scène.

On pense que c’est un bon film, certe un peu long (environ 2 heures) mais on ne s’ennuis pas, le mythe du Gévaudan est bien exploité et à tendance à faire peur. La bête est représentée vaguement au tout début du film, ce qui a pour effet de faire tenir le suspense, et quand la bête est représentée, c’est sous ses angles les plus horribles comme sa mâchoire dégoulinante de bave, ou sa raie sur le dos, tel un reptile. Les actions s’enchainent, des poses et des ralentissements arrivent durant les combats, qui aident à vivre les mouvements.

Ce film est plein de mystère, et se déroule en même temps une histoire d’amour mouvementée. On n’est pas déçu par les effets spéciaux, et le film regroupe un casting de « chois » (Samuel Le Bihan, Vincent Cassel, Monica Belluci etc …).

Ce livre est trop long et détailler, ce qui fait que nous l’avons trouvés ennuyeux. Mais certains passages sont captivants car il y a du suspens.

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