LE MYELOME MULTIPLE Coordinateur Coordinateur : Pr Philippe MOREAU Rédacteurs Rédacteurs : Dr...
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LE MYELOME LE MYELOME
MULTIPLE MULTIPLE
Coordinateur Coordinateur : Pr Philippe MOREAU
RédacteursRédacteurs : Dr Claire FABRE Dr Murielle ROUSSEL Dr Eric VOOG
SOMMAIRE
BIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE
INDUCTION SUJET JEUNE
MAINTENANCE SUJET JEUNE
TRAITEMENT INITIAL ET MAINTENANCE SUJET ÂGE
RECHUTES NOUVELLES DROGUES ET NOUVELLES ASSOCIATIONS
TAKE HOME MESSAGES
BIOLOGIE ET PHYSIOPATHOLOGIE
Rôle pronostique des miRNA ?
Les miRNA sont de petits fragments d’ARN non codants impliqués dans la régulation post-transcriptionnelle(rôle important dans la croissance et la différenciation cellulaire).
Le profil d’expression des miRNA des plasmocytes de 45 patients d’un essai du HOVON a été comparé à 4 sujets sains.
Le profil d’expression des miRNA est dérégulé et les patients peuvent être répartis en 4 groupes
MAIS : pas de corrélation avec la cytogénétique pas de valeur pronostique
S. Corthals et al., ASH 2010, # 302
Ne semble donc pas en mesure de se substituerà la cytogénétique par FISH
Y a t-il un facteur moléculaire prédisposant à la neuropathie périphérique (NP) induite par le bortézomib ?
Étude menée chez 369 patients de l’essai VAD vs PAD (HOVON)
Comparaison de :
Polymorphisme nucléotidique de zones fonctionnelles sélectionnées
GEP des plasmocytes malins purifiés
NP précoce (> 1er cycle)
« up-regulation » des gènes impliqués dans l’apoptose
NP tardive (> 2ème cycle)
« up-regulation » des gènes impliqués dans l’inflammation et la réparationde l’ADN
Vraisemblable interaction fonctionnelle entre le « contexte génétique »du patient et le GEP des plasmocytes malins
NP induite par la vincristine = gènes différents
La NP du bortézomib repose donc sur plusieurs mécanismes moléculaires
A. Broyl et al., ASH 2010, # 304
Le profil d’expression génique (GEP) peut-il prédire la RC ?
SB. Amin et al., ASH 2010, # 306
Étude (collaborative Boston/IFM) du GEP de 128 patients d’un
essai de 1ère ligne de l’IFM
(RC = 56%)
Plasmocytes purifiés recueillis au diagnostic
Multiples modèles mathématiques
Le GEP seul ne permet pas de prédire la RC au traitement Plusieurs explications ?
Epissage alternatif
Régulation par les miRNA
Modifications post-translationnelles…
Bonne nouvelle pour les fondamentalistes
Un modèle murin unique a été créé permettantde recréer un « environnement médullaire humain »
Les applications sont nombreuses et exaltantes :
Meilleure compréhension de la physiopathologiede l’atteinte osseuse
Mesure de l’efficacité de nouvelles thérapeutiques
RW. Groen et al., ASH 2010, # 981
INDUCTION SUJET JEUNE
Essai IFM 2008 : Intérêt du RVD en induction et en consolidation (Phase II)
Revlimid® 25 mg/j J1 à 14 ; Velcade® 1,3 mg/m2 J1, 4, 8, 11 ; Dexaméthasone 40 mg à J1, 8, 11. Revlimid® en entretien : 10 mg/j (puis 15 mg si bonne tolérance)
Prophylaxie des complications thrombo-emboliques par aspirine et des complications virales par valaciclovir
Sont présentés les résultats de l’induction et de la consolidation (n : 31pts)
Âge médian : 58 ans (33-65) ; ISS I/II/III : 16/10/5; t(4; 14) : 15% ; del 17p : 23%
Neuropathie sensitive grade 1/2 n=21 (68%) ; induction n=17 (55%) ; consolidation n= 4 (13%)
Toxicités grade 3/4 : neutropénie 39%, neuropathie périphérique : 0
M. Roussel et al., ASH 2010, # 624
RVD x 3RVD x 3 Endoxan de recueilEndoxan de recueil Mel 200Mel 200 Rev x 1 anRev x 1 anRVD x 2RVD x 2
Donc : Faisabilité démontrée (en particulier peu de toxicité neurologique) Efficacité forte : 48% RC et 84% VGPR !!! Préfigure le prochain essai IFM sujets jeunes
M. Roussel et al., ASH 2010, # 624
Après Induction Après ASCT Après Consolidation
n % n % n %
sCR 4 13 8 26 12 38
CR 3 10 3 10 3 10
CR+sCR 7 23 11 36 15 48
VGPR 12 39 10 32 11 36
≥ VGPR 19 62 21 68 26 84
PR 10 32 7 23 3 10
ORR 29 94 28 91 29 94
SD 2 6 2 6 1 3
out of trial 0 1 3 1 3
total 31 100 31 100 31 100
Essai IFM 2008 : Intérêt du RVD en induction et en consolidation (Phase II)
Carfilzomib, Lénalidomide et Dexaméthasone – CRD 1ère ligne Phase I/II
Carfilzomib : inhibiteur irréversible de protéasome avec meilleur profil de tolérance (moins de neuropathies périphériques) par rapport au bortézomib
Carfilzomib (20 à 36 mg/m2 J1, 2, 8, 9, 15, 16) ; Rev (25 mg/j J1 à 21) Dex (40/20 mg / semaine p.o. cycles 1-4/5-8). Reprise à J28.Après 8 cycles, consolidation possible
Si obtention d’une ≥ RP possibilité de cytaphérèse puis d’une autogreffe après 4 cycles
Résultats (N = 27 patients) Pas de toxicité neurologique. Toxicité hématologique modérée. MTD
non atteinte Après 8 cycles ≥ PR 100% ; ≥ VGPR 83% ; CR/nCR 67%
AJ. Jakubowiak et al., ASH 2010, # 862
Association prometteuse, à suivre
L. Rosiñol et al., ASH 2010, # 307
Etude de phase IIIrandomiséecomparant 3 régimesd’induction avantautogreffe
Etude de Phase III PETHEMA/GEM sur le traitement d’induction avant Autogreffe (ASCT) dans le Myélome Multiple : Supériorité de VTD sur TD et VBMCP/VBAD plus Bortézomib
Design de l’étude : MM De "novo" symptomatique < 65 ans
1ère randomisation
ASCT (MEL200)
2nde randomisation
INTERFERON-α2b THALIDOMIDE THALIDOMIDE/BORTEZOMIB
* Thalidomide: 200 mg/j ; Dexaméthasone : 40 mg J1-4, J9-12** Bortézomib : 1.3 mg/m2 J1,4,8, et J11TD et VTD à 4 semaines d’intervalle
VBMCP/VBAD x 4+
BORTEZOMIB x2 **(QT+V)
THALIDOMIDE/DEXAMETHASONE *
x6(TD)
THAL/DEX */BORTEZOMIB **
x6(VTD)
Etude de Phase III PETHEMA/GEM sur le traitement d’induction avant Autogreffe (ASCT) dans le Myélome Multiple : Supériorité de VTD sur TD et VBMCP/VBAD plus Bortézomib
Résultats :
Cette étude montre la supériorité du régime d’induction par VTD en termes de RC avant et après autogreffe, en PFS
Le bénéfice s’observe aussi chez les patients à cytogénétique défavorable
MM à cytogénétique défavorable t(4;14), (t14;16), del 17p
QT + V TD VTD
RC 22 % 0 %35 %
VTD vs TD p=0.002 VTD vs QT+V p=0.02
L. Rosiñol et al., ASH 2010, # 307
QT + V TD VTD
RC à l’induction21%
14 %35 %
VTD vs QT+V p=0.01 VTD vs TD p=0.0001
RC post-autogreffe38 %
24 %46 %
VTD vs QT+V p=0.2VTD vs TD p=0.004
Progression 24 % 40 %12%
VTD vs TD p=0.02
Evénements indésirablesde grade 3-4
94 70 90
PFS (à 27 mois) 38 mois 27 moisNon atteinte
VTD vs TD vs QT+V p=0.006
VTD vs TD en induction et consolidation avant et après double Autogreffe : Résultats de l’étude du GIMEMA
M. Cavo et al., ASH 2010, # 42
Randomisation
Induction (3 cycles tous les 21 jours)
Bortézomib-Thal-Dex (VTD)
V 1.3 mg/m2 J1, 4, 8, 11
T 200 mg/j
D 320 mg/cycle
Double ASCT
Consolidation (2 cycles de 35 jours)Bortézomib-Thal-Dex (VTD)V 1.3 mg/m2 1 fois/semaineT 100 mg/d de J1 à J70D 320 mg/cycle
Induction (3 cycles tous les 21 jours)
Thal-Dex (TD)
T 200 mg/jour
D 320 mg/cycle
Consolidation (2 cycles de 35 jours)Thal-DexT 100 mg/j de J1 à J70D 320 mg/cycle
n = 236 n = 238
Maintenance : Dex
Effets indésirables non hématologiques de Grade 3/4 lors de la consolidation
EfficacitéVTD
(n=236) TD (n=238)
Induction
≥ nCR 31% 11%
HDM 1
≥ nCR 52% 31%
HDM 2
≥ nCR 55% 41%
Consolidation
≥ nCR 62% 45%
M. Cavo et al., ASH 2010, # 42
VTD vs TD en induction et consolidation avant et après double Autogreffe : Résultats de l’étude du GIMEMA
Bonne faisabilité de la consolidation VTD sans toxicité majeure avec 11% d’EI de grade 3/4
EfficacitéVTD
(n=165)TD
(n=165) p
Evénements indésirables tous Grade 3 ou 4 18 (10.9) 17 (10.3) 0.85
Evénements indésirables non hématologiques tous Grade 3 ou 4 14 (8.5) 16 (9.7) 0.70
Evénement Gastro-intestinal (hors constipation) 3 (1.8) 1 (0.6) 0.31
Neuropathies Périphériques 2 (1.2) 0 0.15
Infections (hors zona) 3 (1.8) 7 (4.2) 0.19
Zona 1 (0.6) 1 (0.6) 1.00
Rash cutané 1 (0.6) 1 (0.6) 1.00
TVP 1 (0.6) 1 (0.6) 1.00
M. Cavo et al., ASH 2010, # 42
VTD vs TD en induction et consolidation avant et après double Autogreffe : Résultats de l’étude du GIMEMA
PFS améliorée dans le groupe VTD, pour patients avec anomalies cytogénétiques (del13, t(4;14), del17)
Mauvais pronostic de la t(4.14) gommé ?Pas de différence de survie entre les 2 bras (poids du rattrapage)
Survie sans Progression - Suivi médian 36 mois
Mois
100
60
20
0
40
80
37% réduction relative du risque de progression ou décés dans le bras
VTD
0 484236302418126
VTD
TDHR 0.63 [CI:0.45-0.88] p = 0.0061
Probabilité à 3 ans (%)
p=0.0057
VTD : 68TD : 56
Mois
100
60
20
0
40
Pro
babi
lité
de s
urvi
e a
vec
prog
ress
ion
80
0 484236302418126
t(4;14)-positive
p=0.6
t(4;14)-negative
Evaluation de la rémission moléculaire après consolidation par VTD ou VD (GIMEMA) ; sous-analyse de l’essai VTD vs VD, Cavo Lancet 2010dec3
C. Terragna et al., ASH 2010, # 861
VTD (N = 35) VD (N = 32)
MRD non détectable à J0 39% 31%
MRD non détectable à J70 64% 48%
PCR quantitative - 5 log - 1 log
RC moléculaire 45,5% 37,5%
La consolidation par VTD réduit la maladie résiduelle / VD
L’obtention d’une RC moléculaire augmente la PFS
Inclusion Patients en CR ou nCR avant la consolidation Présence d’un réarrangement des chaînes lourdes dans les plasmocytes (au
diagnostic) Évaluation de la maladie résiduelle par PCR qualitative et quantitative à J0
et 70 de la consolidation (réarrangement IgH)
VTDVTD
VDVD
autogreffeautogreffe
autogreffeautogreffe
VTD x 2VTD x 2
VD x 2VD x 2R
M. Cavo et al., ASH 2010, # 781
Myélome multipleau diagnostic,données decytogénétiques (FISH)disponibles dans100 % des cas
Induction à base de Bortézomib : impact dans le Myélome Multiple de haut risque cytogénétique au diagnostic
Design de l’étude :
Quel est l’impact d’un traitement d’induction à base de bortézomib dans des myélomes de haut risque cytogénétique au diagnostic ?
Stratification des patients en fonctiondu risque cytogénétique
218 patients5 cycles VTD
181 patients 9 cycles VMP
191 patients 9 cycles VMPT
Traitement à base de bortézomib590 patients
T(4;14)±del(13q)
84 (14%)
Del(17p)±del(13q)
54 (9%)
T(4;14)±del(17p) ±del(13q)
16 (3%)
Pas d’anomaliescytogénétiques
261 pts (44%)
Del(13q)seule
175 pts (30%)
T(4;14)del(17p)
154 pts (26%)
M. Cavo et al., ASH 2010, # 781
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
PF
S0 12 24 36 48 60
mois
t(4;14)
del(13q)
both
60*
49
24*
% à 34 mois
* p=0.00080.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0 12 24 36 48 60mois
PF
S
Pas d’anom.
del(13q) seule
t(4;14)±del(17p)
% à 40 mois
53
54
47
PFS des patients stratifiés selon les
anomalies cytogénétiques
PFS des patients stratifiés selon les anomalies
cytogénétiques de haut risque
Induction à base de Bortézomib : impact dans le Myélome Multiple de haut risque cytogénétique au diagnostic
N’ont pas d’effet adverse sur la survie : del 13q isolée del 17p isolée
Ont un pronostic très péjoratif sur la survie : t(4;14) et del17p associées
La survie n’est pas impactée par le pronostic défavorable de la t(4;14)
On s’achemine vers un traitement « sur mesure » avec une induction(tri ou quadrithérapie) adaptée au risque cytogénétique du patient
M. Cavo et al., ASH 2010, # 781
Induction à base de Bortézomib : impact dans le Myélome Multiple de haut risque cytogénétique au diagnostic
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0 12 24 36 48 60mois
VMPT
VMP
46
39
% à 33 mois
PF
S
t(4;14) ± del(17p)
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0 12 24 36 48 60mois
VTD
TD
68
40p=0.007
% à 33 mois
PF
S
t(4;14) ± del(17p)
PFS des patients à haut risque cytogénétique randomisés selon le traitement
MAINTENANCE SUJET JEUNE
Maintenance par Lénalidomide après transplantation dans le Myélome : Analyse finale IFM 2005-02.
M. Attal et al., ASH 2010, # 310
La rechute post-autogreffe est liée à la persistance de la maladie résiduelle Utiliser en maintenance les nouveaux IMiDs apparaît intéressant à tester, la
thalidomide n'ayant pas fait la preuve d'un gain en survie.
Design de l’étude : Etude de phase III randomisée contre placebo 614 patients inclus
Levée d’aveugle en cours d’étude car supériorité en PFS du bras B Suivi médian 34 mois depuis la randomisation, 44 mois depuis le diagnostic
Patients < 65 ans, sans progression de la maladie, ≤ 6 mois aprèsASCT en 1ère ligne
Randomisation : stratification selon β2M, del13, VGPR
Consolidation :Lénalidomide seul 25 mg/j p.o.
J1-21 tous les 28 jours pdt 2 mois
Bras A :Placebo (n=307)
jusqu’à rechute
Bras B :Lénalidomide (n=307)10-15 mg/j jusqu’à rechute
M. Attal et al., ASH 2010, # 310
MaintenanceBras A (n = 307)
LénalidomideBras B (n = 307)
Placebo
Meilleure réponseCR (IF -) VGPR
25 %76 %
23 %71 %
p = 0.5p = 0.13
Effets secondaires de grade 3-4Neutropénie/neutropénie fébrileThrombose veineuseNeuropathies périphériques
43 %2 %
0.7 %
14 %0 %
0.3 %
Interruption du traitement pour effet secondaire 21 % 15 % NS
PFS à la randomisation
0
0.25
0.50
0.75
1.00
0 6 12 18 24 30 36 42
Lénalidomide
(n=307)
Placebo
(n=307)p < 10-8
Suivi médian : 34 mois après randomisation,
44 mois après le diagnostic
OS après randomisation
0
0.25
0.50
0.75
1.00
0 6 12 18 24 30 36 42
Lénalidomide
Placebo
Maintenance par Lénalidomide après transplantation dans le Myélome : Analyse finale IFM 2005-02.
M. Attal et al., ASH 2010, # 310
Le lénalidomide en consolidation pendant 2 mois améliore significativement les taux et la qualité de réponses (p< 0.0001)
Le lénalidomide en maintenance améliore considérablement la PFS (p< 10-8), sans amélioration du taux de réponse : il s’agit d’un vrai effet de maintenance et non de conso, comme observé avec le thalidomide
Le bénéfice en PFS s’observe dans tous les groupes de risque(ß2-microglobuline < ou > 3 mg/L ; cytogénétique del13 + ou – et réponse post-autogreffe CR/VGPR vs non CR/VGPR)
En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de PFS sont : La maintenance par lénalidomide (p< 10-7) La qualité de la réponse post-consolidation (p< 0.001)
Sur la base de l’étude IFM 2005-02 , la question d’instaurer systématiquement un traitement de maintenance post-autogreffe peut se poser (!! Hors AMM pour l’instant)
C’est un traitement bien toléré, qui réduit le risque de progression de 50 %
Avec un suivi plus long, on attend de voir le bénéfice sur la survie globale
Références : ASCO 2010 (Abstract 8018)
Maintenance par Lénalidomide après transplantation dans le Myélome : Analyse finale IFM 2005-02.
H. Avet-Loiseau et al., ASH 2010, # 1944
488 patients inclus dans le protocole IFM 2005 02 étaient analysables au diagnostic pour del 13, t(4;14) et del(17p) ; del 13 retrouvée chez 45% des patients, t(4;14) chez 13,3% des patients et del(17p) (dans au moins 60% des plasmocytes) chez 6,6% des patients.
La maintenance par Lénalidomide au long cours améliore la PFS des patients avec MM de haut risque cytogénétique (IFM 2005 02)
PFS médiane (à partir de la date de randomisation) :
del 13 = 20 mois dans le bras placebo vs 36 mois dans le bras lénalidomide, p<0.001
t(4;14) =15 mois dans le bras placebo vs 27 mois dans le bras lénalidomide,
p<0.04
del(17p) =14 mois dans le bras placebo vs 29 mois dans le bras lénalidomide,
p<0.02
La maintenance par lénalidomide au long cours améliore la PFS des patients avec MM de haut risque cytogénétique (IFM 2005 02)
H. Avet-Loiseau et al., ASH 2010, # 1944
IFM 2005-02 : PFS globale
1.001.00
0.750.75
0.500.50
0.250.25
0.000.00
4242363630302424181812126600
p<0.0001p<0.0001 PlaceboPlacebo
PFS pour les patients del(13)
1.001.00
0.750.75
0.500.50
0.250.25
0.000.00
4242363630302424181812126600
p<0.001p<0.001 PlaceboPlacebo
LénalidomideLénalidomide
PFS pour les patients del(17p) > 60%
1.001.00
0.750.75
0.500.50
0.250.25
0.000.00
4242363630302424181812126600
p<0.02p<0.02PlaceboPlacebo
PFS pour les patients t(4;14)
1.001.00
0.750.75
0.500.50
0.250.25
0.000.00
4242363630302424181812126600
p<0.04p<0.04 PlaceboPlacebo
LénalidomideLénalidomide
LénalidomideLénalidomide LénalidomideLénalidomide
568 patients inclus entre 04/2005 et 07/2009 dans 47 centres, 554 patients avec données complètes
Levée d’aveugle en 12/2009 car objectif principal atteint avec 33% événements requis460 patients analysés pour cette 3ème analyse intermédiaire : 231 patients dans le bras LEN vs 229 dans le bras Placebo,
74% des patients ont reçu du lénalidomide ou du thalidomide avant l’inclusion
Maintenance par Lénalidomide vs placebo :Essai de phase III CALGB 100104
Stade I-III < 70 ansAu moins 2 cycles d’induction
Maladie stable au minimum 1 an après début du traitement
2 x 106 CD34 cells/kg
Placebo
Lénalidomide10 mg/j avec ↑↓ (5-15 mg)
Evaluation 90-100 jours post-autogreffe
Inclusion
CRPRSD
Stratification selon β2M au diagnostic ET utilisation d’Imids en induction
Mel 200 +
Autogreffe
Randomisation
PL. McCarthy et al., ASH 2010, # 37
Maintenance par Lénalidomide vs placebo : Essai de phase III CALGB 100104
PL. McCarthy et al., ASH 2010, # 37
Temps jusqu’à Progression
En nov. 2010, 122 patients du bras LEN sont toujours sous traitement
1,0
0
0,6
0,2
0,0
0,4
500
Délai depuis autogreffe (j)
1000
Pro
babi
lité
0,8
1500
TTP médian : 42,3 mois
Placebo (n=95/229)
Lénalidomide (n=46/231)
Suivi médian 17,5 mois
HR 0,39 (95% CI,0,27-0,56) p < 0.0001
Décès : 19 patients dans le bras LEN vs 28 patients dans le bras Placebo, p=0,13
1,0
0
0,6
0,2
0,0
0,4
500
Délai depuis autogreffe (j)
1000
Pro
babi
lité
0,8
1500
Maintenance par Lénalidomide vs placebo : Essai de phase III CALGB 100104
PL. McCarthy et al., ASH 2010, # 37
Survie globale
A noter, 24 seconds cancers : 15 dans le bras LEN (6 bras Placebo) dont 3 LAM/MDS, 1 LAL et 1 MH
p non significatif
Placebo (n=24/229)
Lénalidomide (n=13/231)
Suivi médian 17,5 mois
86 patients du bras Placebo ont reçu secondairementle Lénalidomide
Maintenance par Lénalidomide vs placebo : Essai de phase III CALGB 100104
PL. McCarthy et al., ASH 2010, # 37
Tolérance et toxicités : 405 patients analysés
Toxicités hématologiques : Grade 3/4: 45% pour le bras LEN vs 11% pour le bras Placebo, p<0.0001
Thrombopénie Grade 3-5 (13% vs 4%, p=0.0009), neutropénie Grade 3-5 (43% vs 9%, p<0.0001), anémie Grade 3-5 (4% vs 1%, p=0.0629)
Toxicités non hématologiques : Grade 3/5 : 33% pour le bras LEN vs 25% pour le bras Placebo,
Fatigue Grade 3-5 (5% vs 4%, p=0.4736), neutropénie fébrile Grade 3-5 (6% vs 2%, p=0.0329), infections autres Grade 3-5 (16% vs 5%, p=0.0012)
Taux d‘arrêt du traitement (en dehors des progressions)
dû aux EI : 27/231 (12%) dans le bras LEN vs 2/208 (1%), dans le bras Placebo
pour autres raisons : (20%, 46/231 dans le bras LEN vs 7%, 14/208 dans le bras Placebo
PAD vs VAD suivi de Melphalan forte dose et maintenance par Bortézomib ou Thalidomide : Essai randomisé de phase III HOVON-65/GMMG-HD4
800 patients
Thalidomide 50 mg/jour
pendant 2 ans
3 x VAD 3 x PAD
CAD + GCSFCAD + GCSF
MEL 200 + PBSCT
Pour les patients allemands PR MEL 200 + PBSCT
MEL 200 + PBSCT
Pour les patients allemands PR MEL 200 + PBSCT
Allogreffe
Bortézomib 1.3 mg/m2/2 semaines
pendant 2 ans
Randomisation
MM Stade II ou III, Age 18–65
P. Sonneveld et al., ASH 2010, # 40
Taux de réponse
Réponses A=VAD B=PAD
Post HDM1
CR+nCR ≥ VGPR
15%36%
30%61%
Per protocole
CR+nCR ≥ VGPR
34%55%
49%76%
Amélioration des réponses
SD à PR
< VGPR à VGPR
< nCR à nRC
< RC à RC
4%
13%
12%
10%
1%
11%
13%
12%
P. Sonneveld et al., ASH 2010, # 40
Présentation axée sur les résultats de la maintenance
PAD vs VAD suivi de Melphalan forte dose et maintenance par Bortézomib ou Thalidomide : Essai randomisé de phase III HOVON-65/GMMG-HD4
P. Sonneveld et al., ASH 2010, # 40
Faisabilité maintenance :Bras A, 64% ont reçu la maintenance prévu dont 29% pendant 2 ans, 71% ont arrêté majoritairement pour toxicité (29%), progression (34%)
Bras B, 56% ont reçu la maintenance prévue dont 49% pendant 2 ans,51% ont arrêté majoritairement pour progression (35%) et SEULEMENT 9% toxicité
Effets secondaires G2-4 A B
Neuropathie périphérique 2/4 41% 23%
Infections 53% 64%
Troubles digestifs 17% 23%
Landmark analysis de l’impact de la maintenance après le dernier traitement intensif : Bénéfice de bortézomib vs thalidomide, p = 0.08, donc tendance seulement !!
Landmark analysis de l’impact de la maintenance après le dernier traitement intensif : Bénéfice de bortézomib vs thalidomide, p = 0.08, donc tendance seulement !!
PAD vs VAD suivi de Melphalan forte dose et maintenance par Bortézomib ou Thalidomide : Essai randomisé de phase III HOVON-65/GMMG-HD4
Suivi médian 40 mois
PFS à partir de la dernière autogreffe OS à 36 mois : 70% vs 78%
P. Sonneveld et al., ASH 2010, # 40
Amélioration de la PFS et OS dans les sous-groupes de mauvais pronosticpar le bortézomib : insuffisance rénale, t4;14 et del 17p
100
75
50
25
0
Pou
rcen
tage
cum
ulé
0 12 24 36 48
292303
215257
138167
5350
812
mois
A VADB PAD
At risk
A VADB PAD
282303
171165
N F
HR = 0.82 (0.66-1.02), p=0.08
B : Bortézomib
A : Thal
100
75
50
25
0P
ourc
enta
ge c
umul
é
0 12 24 36 48
373371
320336
290306
174191
6379
mois
A VADB PAD
At risk
A VADB PAD
373371
12093
N F
HR = 0.73 (0.56-0.96), p=0.02
B : PAD-Vel
A : VAD-T
PAD vs VAD suivi de Melphalan forte dose et maintenance par Bortézomib ou Thalidomide : Essai randomisé de phase III HOVON-65/GMMG-HD4
Le Bortézomib améliore le pronostic des Myélomes avec gain du 1q21 et t(4; 14) : Essai HOVON-65/GMMG-HD4
H. Goldschmidt et al., ASH 2010, # 305
VAD (N = 127) PAD (N = 131)
del 17pt(4; 14)gain 1q21
12%16,3%33,1%
6,4%13,4%34,4%
PFS (mois)t (4; 14)Pas de t (4; 14)gain 1q21pas de gain 1q21
18 362241
36403041
OS (à 3 ans)t (4; 14)pas de t (4; 14)gain 1q21pas de gain 1q21
39%79%59%
-
76%87%83%
-
VAD x 3 – autogreffe – entretien par thal 50 mg/j x 2 ansVAD x 3 – autogreffe – entretien par thal 50 mg/j x 2 ans
PAD x 3 – autogreffe – entretien par bortézomib x 2 ansPAD x 3 – autogreffe – entretien par bortézomib x 2 ansR
NB : effet possiblement favorable du bortézomib sur la SSP des patients avec del 17p mais pas assez de patients
Maintenance post greffe par Thalidomide et Prednisone : Protocole NCIC CTG MY.10
332 patients randomisés, âge médian 58 ans, 2 bras équilibrés
Objectif principal : OS
Objectifs secondaires : PFS, qualité de vie(QoL), toxicités et incidence de TVP.
AK. Stewart et al., ASH 2010, # 39
Stade I-III < 70 ansMaladie stable au minimum
1 an après début du traitement
Surveillance
Thalidomide 200 mg/j
Prednisone 50 mg1 jour sur 2
Jusqu’à progressionou 4 ans
Inclusion
CRPRSD
Stratification selon âge (<ou> 60 ans) ET réponse post -greffe (RC ou non)
Randomisation dans les 30 à 100 j
Mel 200 +
Autogreffe
Suivi médian 4 ans
Maintenance post greffe par Thalidomide et Prednisone : Protocole NCIC CTG MY.10
AK. Stewart et al., ASH 2010, # 39
PFS médiane 28 vs 17 moisà 4 ans, 32% vs 14%
OS médiane non atteinte vs 5 ans à 4 ans, 68% vs 60%50 décès dans le bras T/P vs 61 dans le bras observation OS médiane similaire à la rechute grâce au rattrapage
PFS OS
0
20
40
60
80
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80
166166
139124
9660
6231
4318
2311
117
72
20
HR = 1.81
p < 0.0001
Thalidomide/prednisone
Observation
0
20
40
60
80
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80
HR = 1.29
p = 0.18
Thalidomide/prednisone
Observation
166166
158156
125122
9586
7464
5344
2827
1314
21
Temps à partir de la randomisation (mois)Temps
Pas d’impact de la RC ni de l’âge mais seulement 14% de RC post-greffe
Traitement reçus à la rechute :
LEN 39% vs 34%,
THAL 13% vs 22%,
BOR 50% vs 46%
Maintenance post greffe par Thalidomide et Prednisone : Protocole NCIC CTG MY.10
OS après la rechute
0
20
40
60
80
100
0 10 30 40 60 70
Median Thal/pred = 27,7 mois
Median Observation = 34,1 mois
Mois à partir de la date de progression
97122
5484
3355
2037
1018
18
%
AK. Stewart et al., ASH 2010, # 39
Toxicités non hématologiques
Grade 3/4 T/P observ
Neuropathie périphérique
10% 1%
TVP 7% 0
Fatigue 7% 2
Qualité de vie
Aggravation T/P observ
physique 34% 21%
Cognitif 54% 41%
Global 40% 26%
Maintenance post greffe par Thalidomide et Prednisone : Protocole NCIC CTG MY.10
AK. Stewart et al., ASH 2010, # 39
157/166 patients ont diminué le THAL en médiane à 3,5 mois
134/166 patients ont arrêté le THAL en médiane à 16 mois
Entretien par thalidomide améliore la PFS, mais pas la survie, et altère qualité de vie
Lénalidomide Plus Dexaméthasone suivi d’une autogreffe précoce, sous-analyse de l’ ECOG E4A03 Randomized
D. Siegel, ASH 2010, # 38
Etude post hoc, rétrospective, de la survie globale (OS) par groupes d’âge, stratifiée sur greffe précoce (après 4 cycles) ou non, des patients inclus dans l’essai lénalidomide + fortes doses de Dexaméthasone (LD) vs Lénalidomide + faibles doses de Dexaméthasone (Ld)
Du fait des effectifs , focus sur les moins de 65 ans
0.00.0
0.20.2
0.40.4
0.60.6
0.80.8
1.01.0
00 1212 2424 3636 4848
Survie sans progression
0.00.0
0.20.2
0.40.4
0.60.6
0.80.8
1.01.0
00 1212 2424 3636 4848
Early SCT Non (n=131) 37.72 (24.74, NA)Early SCT Oui (n=64) NA (NA, NA)Early SCT Non (n=131) 37.72 (24.74, NA)Early SCT Oui (n=64) NA (NA, NA)
Early SCT Non
(n=131)Early SCT Oui (n=64)
Early SCT Non
(n=131)Early SCT Oui (n=64)
94
55
94
55
43
38
43
38
18
4
18
4
0
0
0
0
MoisMois
Early SCT Non
(n=131)Early SCT Oui (n=68)
Early SCT Non
(n=131)Early SCT Oui (n=68)
132
58
132
58
122
64
122
64
52
34
52
34
0
0
0
0
Pro
bab
ilit
éP
rob
abil
ité
Log rank test Chi2 = 2.188 (p>0.139)Log rank test Chi2 = 2.188 (p>0.139)
Survie globale
Early SCT Non (n=141)Early SCT Oui (n=68)Early SCT Non (n=141)Early SCT Oui (n=68)
Log rank test Chi2 = 6.971 (p>0.008)Log rank test Chi2 = 6.971 (p>0.008)
Evolution chez les patients Age <65 ans
PFS HR 0,5 (0,30-0,84), p= 0,009
OS HR 0,47 (0,22-1,01), p= 0,054 Chez les patients de
moins de 65 ans, l’autogreffe précoce
après traitement d’induction par Len-Dex
donne des résultats supérieurs
à autogreffe retardée
Chez les patients de moins de 65 ans,
l’autogreffe précoce après traitement
d’induction par Len-Dex donne des résultats
supérieurs à autogreffe retardée
EA. Stadtmauer et al., ASH 2010, # 526
Etude de phase III multicentrique
Myélome de haut risque (ß2-microglobuline ≥ 4 mg/l et del 13+)
Randomisation entre : Tandem auto-auto (Melphalan 200 mg/m²) +/- Maintenance
(Thalidomide-Dexaméthasone) Autogreffe (Melphalan 200 mg/m²) + Mini-allogreffe géno-identique HLA
identique (TBI 2 Gy)
710 patients inclus (43 centres USA) dont 85 à haut risque
Autogreffe en tandem avec ou sans maintenance versus autogreffe puis allogreffe non myéloablative (auto-allo) génoidentique dans le myélome de haut risque : Résultats de l’essai BMT-CTN 0102
Design de l’étude :
EA. Stadtmauer et al., ASH 2010, # 526
Pas de bénéfice en survie ni en PFS avec un tandem auto-mini-allogreffe dans les myélomes de haut risque (ß2-microglobuline, del 13)
Bras Auto-Auto(n=48)
Bras Auto-mini-allo(n=37)
p
Compliance à la 2ème greffe 65 % 78 %
Toxicité - Morbidité
TRM 8 % 20 % p=0.3
aGVHD grade III-IV 9 %
cGVHD 48 %
Survie - Progression
PFS (à 3 ans) 33 % 40 % p=0.74
OS (à 3 ans) 67 % 59 % p=0.46
Progression 53 % 33 % p=0.09
Réponse
Réponse (à J56 après la 2ème greffe)57 % VGPR
37 % CR et nCR48 % VGPR
41 % CR et nCR
Autogreffe en tandem avec ou sans maintenance versus autogreffe puis allogreffe non myéloablative (auto-allo) génoidentique dans le myélome de haut risque : Résultats de l’essai BMT-CTN 0102
Double autogreffe avec ou sans maintenance vs auto-mini allogreffe chez les patients à risque standard : Résultats du protocole BMT CTN 0102
A. Krishnan et al., ASH 2010, # 41
Patients standards i.e pas de del 13 en cytogénétique et β2M < 4 436 pts bras double auto vs 189 bras auto-mini allo en réponse identique avant la 1ère greffe 366/436 patients ont reçu la 2nde greffe et 156/189 la mini allo Conditionnement allo TBI 2 Gy, prophylaxie de la GVH par CsA et MMF Résultats habituels : pas de différence d’efficacité mais une toxicité accrue (26% d’ aGVH II-
IV et 47% de cGVH à 1 an)
Progression/Rechute
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
0 6 12 18 24 30 36 42 48
Mois
p = 0.41
Auto/Auto, 46% à 3 ans
Auto/Allo, 40% à 3 ans
Treatment-related Mortality
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
0 6 12 18 24 30 36 42 48
p < 0.001
Auto/Auto, 4% à 3 ans
Auto/Allo, 12% à 3 ans
Mois
MM indolent à haut risque de progression : étude multicentrique randomisée de phase III, de l’association Lénalidomide-Dexaméthasone en traitement d’induction suivi d’une maintenance par Len seul vs surveillance
MV. Mateos et al., ASH 2010, # 1935
Myélome Multiple indolent à haut risque de progression en MM symptomatique (>50% à 2 ans) ≥ 10% de plasmocytes médullaires, pic monoclonal >30g/L, >95% de plasmocytes anormaux en immuno-phénotypage, ou un ratio anormal de FLC.
LEN-Dexn=57
SURVn=61
Age 61 (39-89) 65 (42-80)
Plasmocytose médullaire, % 20 21
Pic monoclonal, g/l 32 30
Del13/t(4;14)/t(14;16)/del 17p, %
42/11/5/3 36/14/5/9
Temps à partir du diagnostic, mois
9 (1-60) 6 (1-60)
Nombre de cycles induction, médiane n=4 (range 1-9), durée de la maintenance, médiane = 8 mois (range 1-15)
Essai de phase III, randomisant Len-dex en induction (9 cycles de 21 jours à 25 mg + dexaméthasone 20 mg/j 4 jours J1-4 et 12-15) puis Len seul (10 mg 3 semaines sur 4 tous les mois) en maintenance jusqu’à progression vs surveillance.
Objectif principal : Allongement du temps jusqu’à progression (TTP) 124 patients recrutés entre 10/2006 et 06/2010, 118 évaluables pour cette 2nde analyse intermédiaire.
Taux de réponse en ITT (bras LEN) : Induction ORR=75% dont 51% RP, 12% VGPR, 5% RC et 7% sRC si 9 cycles induction, n=33 : 15% VGPR, 9% RC
et 9% sRC Après la maintenance, n=32 : 6 patients améliorent
leur réponse
Suivi médian de 16 mois (range : 1-33) 4 progressions dans le bras LEN (+ 8 progressions biologiques contrôlées par le LEN) vs 21 dans le bras SURV (11 progressions osseuses)
MM indolent à haut risque de progression : étude multicentrique randomisée de phase III, de l’association Lénalidomide-Dexaméthasone en traitement d’induction suivi d’une maintenance par Len seul vs surveillance
MV. Mateos et al., ASH 2010, # 1935
En termes de toxicités, pas d’EI gr. 4 : anémie gr. 3 : 2%, fatigue gr. 3 : 7%, rash gr. 3 : 2%, TVP 6%
TTP médian : 25 mois
dans le bras SURV vs non atteint dans le bras LEN (p<0.0001)
Pas de différence de survie avec 1 décès dans le bras LEN vs 2 dans le bras SURV
Temps jusqu’à progression (n=118)Suivi médian : 16 mois (1-33)
1.01.0
0.80.8
0.60.6
0.40.4
0.000.00
4040
HR: 6.7 95%IC(2.3-19,9) ; p<0,0001HR: 6.7 95%IC(2.3-19,9) ; p<0,0001
Sans traitementTTP médian : 25 mois Sans traitementTTP médian : 25 mois
Len-dexLen-dex
0.20.2
30302020101000
Mois après inclusionMois après inclusion
2 patients Progressions symptomatiques 2 patients Progressions symptomatiques
1 patient Arrêt après le 1er cycle1 patient Arrêt après le 1er cycle1 patient Arrêt après le 8ème cycle1 patient Arrêt après le 8ème cycle
Un traitement précoce par Len Dex retarde certes la progression en myélome symptomatique mais modifie t’il la survie ? Suivi médian trop court
TRAITEMENT INITIAL ET MAINTENANCE SUJET ÂGÉ
Phase III testant différents schémas d’induction comportant du Bortézomib suivi d’un entretien par Bortézomib (sujets ≥ 65 ans)
% Vel dex N = 100 Vel Thal dex N = 100 Vel Mel pred N = 100
Induction Entretien Induction Entretien Induction Entretien
ORR 68 71 78 79 71 73
CR + nCR 24 31 36 38 31 34
≥ VGPR 36 39 44 47 40 44
PFS (mois) 13,8 18,4 17,3
NeuropathieG ≥ 3
15 5 26 6 20 2
VD : Vel (1,3 mg/m2) Dex X 8VD : Vel (1,3 mg/m2) Dex X 8
RPuis bortézomib
(1,6 mg/m2)hebdo. X 5 semaines
VTD : Vel (1,3 mg/m2) Thal (100 mg) Dex X 8VTD : Vel (1,3 mg/m2) Thal (100 mg) Dex X 8
VMP : Vel (1,3 mg/m2) Mel Pred X 8 VMP : Vel (1,3 mg/m2) Mel Pred X 8
R. Niesvizky et al., ASH 2010, # 619
L’entretien par bortézomib semble améliorer la réponse mais au prix d’une toxicité neurologique importante
Il n’y avait pas de bras comparateur pour la maintenance
L’entretien par Rev (par rapport à MP Rev) diminue de 69% (HR 0.314 ; p< 0.001) le risque de rechute, quelque soit la réponse à l’induction Ne modifie pas la durée de la réponse à une 2ème ligne en cas de rechute À une tolérance acceptable
Phase III testant MP ± Rev suivi d’un entretien par Revchez les patients > 65 ans (essai MM 015). Analyse intermed.
A. Palumbo et al., ASH 2010, # 622
MP, n = 154 MPR, n = 153 MPR-R, n = 152
CR 4% 16% 16%
≥ VGPR 12% 33% 32%
PFS (mois)* 13 14 31
MP x 9 puis placebo jusqu’à progression = MPMP x 9 puis placebo jusqu’à progression = MP
MP Rev (10 mg/j J1-21) puis placebo jusqu’à prog = MPR MP Rev (10 mg/j J1-21) puis placebo jusqu’à prog = MPR
MP Rev (10 mg/j) puis Rev (10 mg/j J1-21) jusqu’à prog = MPR-RMP Rev (10 mg/j) puis Rev (10 mg/j J1-21) jusqu’à prog = MPR-R
• Quelque soit ISS, β 2M, clairance créat., âge• Bénéfice plus marqué chez les pts de 65-75 ans ++• Pas de différence de Survie globale
R
1
*Analyse basée sur des données jusqu’à Mai 2010
Suivi médian 24 mois
Temps (mois)
Pa
tie
nts
(%
)
HR 0.398
p < 0.0000001
PFS Médiane
MPR -R
MPR
MP 13 mois
MPR -R 31 mois
MPR 14 mois
MP
0 5 10 15 20 25 30 35 400
25
50
75
100
0 5 10 15 20 25 30 35 400
25
50
75
100
0 5 10 15 20 25 30 35 400
25
50
75
100
HR 0.804
p = 0.153
Survie sans progression tous patients : 60% de réduction du risque de progression
Phase III testant MP ± Rev suivi d’un entretien par Revchez les patients > 65 ans (essai MM 015). Analyse intermed.
A. Palumbo et al., ASH 2010, # 622
Survie sans progression tous patients
1
0 5 10 15 20 25 300
25
50
75
100
Temps (mois)
Pat
ient
s (%
)
55
HR 0.314 p < 0.001
MPR -R
MPR
MPR -R
MPR
Lénalidomide en traitement continuMPR
Cycle 10
Phase III testant MP ± Rev suivi d’un entretien par Revchez les patients > 65 ans (essai MM 015). Analyse intermed.
A. Palumbo et al., ASH 2010, # 622
Analyse de Landmark : 69% de réduction du risque de progression
Analyse de Landmark
L’entretien par lénalidomide, dans un schéma MPR puis R :
diminue de 69% (HR 0.314 ; p< 0.001) le risque de rechute, quelle que soit la réponse à l’induction, quel que soit l’âge
Ne modifie pas la durée de la réponse à une 2ème ligne en cas de rechute
À une tolérance acceptable
Phase III testant MP ± Rev suivi d’un entretien par Revchez les patients > 65 ans (essai MM 015). Analyse intermed.
A. Palumbo et al., ASH 2010, # 622
CTD
CVAD
MP
CTDa
Entretien par Thalidomide : Essai MRC IX
Pts jeunes
G. Morgan et al., ASH 2010, # 623
Durée médiane de l’entretien : 7 mois (toxicité neurologique +++)
A la rechute 47% ont reçu thalidomide, 30% des nouveaux agents
L’entretien par thalidomide augmente la Survie Sans Progression de 13% (HR: 1,45; p = 0.0003) mais n’augmente pas la Survie Globale
Pts âgés
Thal (50-100 mg/j)jusqu’ à progression
(n=408 pts)
Thal (50-100 mg/j)jusqu’ à progression
(n=408 pts)
pas d’entretien(n=410 pts)
pas d’entretien(n=410 pts)
R
autogreffeR
R
Entretien chez le patient âgé : SYNTHESE
Peut comporter thalidomide, lénalidomide ou bortézomib
Augmente la SSP (lénalidomide, thalidomide, bortézomib)
Pas de donnée sur la survie globale
Attention à la toxicité neurologique (thalidomide, bortézomib)
Induction d’une résistance à la thalidomide (?)
La combinaison Acide Zolédronique plus Thalidomide améliore la survie et réduit le risque osseux : Résultats de l’essai MRC Myeloma IX
GJ. Morgan et al., ASH 2010, # 311
Design de l’étude Myeloma IX du MRC :
Intensive
Acide zolédronique (4 mg IV durant 3-4 semaines) +
CT intensive ou non-intensive (n=981)
Acide zolédronique (4 mg IV durant 3-4 semaines) +
CT intensive ou non-intensive (n=981)
Clodronate (1,600 mg/j p.o.) + CT intensive ou non-
intensive (n=979)
Clodronate (1,600 mg/j p.o.) + CT intensive ou non-
intensive (n=979)
Traitement continu par Bi-phosphonates au moins jusqu’à progression
Traitement continu par Bi-phosphonates au moins jusqu’à progression
R
Non-intensive
Acide Zolédronique
CVAD
Acide Zolédronique
CVAD
ClodronateCVAD
ClodronateCVAD
Acide Zolédronique
C-TD
Acide Zolédronique
C-TD
ClodronateC-TD
ClodronateC-TD
MEL-200ASCT
R
Acide Zolédronique
MP
Acide Zolédronique
MP
ClodronateMP
ClodronateMP
Acide Zolédronique
C-TDa
Acide Zolédronique
C-TDa
ClodronateC-TDa
ClodronateC-TDa
- Thal
+ Thal
MAXresponse
- Thal
+ Thal
Tra
item
ent
pro
lon
gé
jusq
u’à
pro
gre
ssio
n
R
R R
N=1,960
Patients nouvellement diagnostiqués MM (stage I, II,
III)
La combinaison Acide Zolédronique plus Thalidomide améliore la survie et réduit le risque osseux : Résultats de l’essai MRC Myeloma IX
GJ. Morgan et al., ASH 2010, # 311
Résultats :
Le zolédronate réduit de façon significative le risque d’événements osseux Moins 26 % par rapport au clodronate HR=0.74, p=0.0004)
A l’induction, quelque soit le bras de traitement Quelle que soit l’extension des lésions osseuses initiales Durant la maintenance
HR (Hazard ratio) en faveur du zolédronate
Réduction du risque
p
Bras intensifOSPFS
0.840.90
16 %10 %
0.0850.173
Bras non intensifOSPFS
0.830.87
17 %13 %
0.0490.065
Effectif totalOSPFS
0.8420.883
16 %12 %
0.01180.0179
GJ. Morgan et al., ASH 2010, # 311
Après un suivi médian de 3,7 ans :Quand l’induction comporte de la thalidomide, le bénéfice du zolédronateest optimal sur le taux de réponse, la survie globale et la réduction du risque osseux
Références : Morgan, ASCO 2010, Abstract 8021
Conclusion :
Au total, l’acide zolédronique améliore de façon indépendante la survie des patients, et devient un standard de traitement dans la prise en charge supportive des myélomes de novo
La tolérance est correcte (< 5 % d’ostéonécrose). Se pose la question de la durée optimale du traitement
Lire la publication complète de cet essai : Lancet 2010, dec. 3 online
La combinaison Acide Zolédronique plus Thalidomide améliore la survie et réduit le risque osseux : Résultats de l’essai MRC Myeloma IX
RECHUTESNOUVELLES DROGUES ET
NOUVELLES ASSOCIATIONS
X. Leleu et al., ASH 2010, # 859
Etude de phase II
Myélomes en progression après ≥ 2 cycles de lénalidomide +/- 2 cycles de bortézomib
Sont inclus des patients réfractaires au bortézomib ET au lénalidomide
Schéma :Bras A : Pomalidomide (p.o.) 4 mg/j J1-21, cycle de 28 jours et dexaméthasone 40
J1, 8, 15, 22
Bras B : Pomalidomide (p.o.) 4 mg/j en continu sur 28 jours et dexaméthasone 40 J1,8,15,22
92 patients inclus, 84 patients analysables
Design de l’étude :
L’étude IFM 2009-02 explore 2 modalités différentes d’administrationdu Pomalidomide (CC4047).
Pomalidomide (CC4047) plus Dexaméthasone faible dose : deux modalités d’administration dans le traitement du Myélome Multiple en rechute : IFM 2009-02
X. Leleu et al., ASH 2010, # 859
Résultats :
Tolérance : Myélo-suppression, pas de neuropathie ni de complication thrombo-embolique
Tolérance :
Le pomalidomide est un nouvel IMiD actif et bien tolérésans résistance croisée avec le lénalidomide
Pas de différence évidente pour la réponse et la survie entre les 2 schémas testés
Bras A (n=43) Bras B (n=41)
Taux de réponse globale 18 (42 %) 16 (39 %)
Temps médian pour meilleure réponse 2 mois (1-9) 1.7 mois (1-9)
Temps jusqu'à progression 7 mois 9. 7 mois
Survie globale (à 6 mois) 88 % 85 %
Pomalidomide (CC4047) plus Dexaméthasone faible dose : deux modalités d’administration dans le traitement du Myélome Multiple en rechute : IFM 2009-02
M. Lacy et al., ASH 2010, # 863
Etude de phase II séquentielle Pomalidomide/Dexaméthasone
Myélomes réfractaires au lénalidomide ET au bortézomib
Schéma :
Bras A : Pomalidomide (p.o.) 2 mg/j, J1=J28 avec dexaméthasone (p.o.)
40 mg J1,8,15,22
Bras B : Pomalidomide (p.o.) 4 mg/j, J1=J28 avec dexaméthasone (p.o.)
40 mg J1,8,15,22
Design de l’étude :
Cette étude explore 2 doses différentes de pomalidomide
Pomalidomide plus Dexaméthasone faible dose dans le Myélome Réfractaire au Bortézomib et Lénalidomide : Comparaison de deux doses
M. Lacy et al., ASH 2010, # 863
Pom/Dex dans les myélomes en rechute (Lacy, JCO, 2009)Pom/Dex dans les myélomes réfractaires (Lacy, Leukemia, 2010 online)
Références :
Résultats :
Pomalidomide permet d'obtenir un taux de réponse entre 40-49 %, y compris chez des patients réfractaires au bortézomib et au lénalidomide
Pas de bénéfice évident à utiliser 4 mg plutôt que 2 mg/j
Bras A (n=35) Bras B (n=35)
Taux de réponse globale 49 % 40 %
Durée médiane de réponse 12 mois ND
Temps médian pour meilleure réponse
1 mois (1-4) 1.7 mois (1-6)
Survie globale à 6 mois 78 % 69 %
Toxicité de grade III-IV 49 % 66 %
Pomalidomide plus Dexaméthasone faible dose dans le Myélome Réfractaire au Bortézomib et Lénalidomide : Comparaison de deux doses
PG. Richardson et al., ASH 2010, # 864
Etude de phase I-II multicentrique randomisée en ouvert avec escalade de dose
Myélome réfractaires ou en rechute ayant déjà reçu un traitement incluant lénalidomide ET bortézomib
Schéma de la phase I :Pomalidomide 2, 3, 4, 5 mg/j, J1-21, cycle de 28 jours et ajout de dexaméthasone 40 mg/ semaine après 4 cycles, en l’absence de réponse ou progression
Neutropénie/anémie = événement de grade 3-4 le plus fréquent
Pomalidomide seul ou en association à Dexaméthasone faible dose dans le myélome en rechute et réfractaire ayant déjà reçu Lénalidomide et Bortézomib : Résultats d’un étude de phase 1/2
Design de l’étude :
PG. Richardson et al., ASH 2010, # 864
Taux de meilleure réponse (≥ PR) au pomalidomide seul : 18 %
Temps médian pour meilleure réponse : 16.1 semaines
Durée médiane de réponse : 20.1 semaines
Durée médiane de PFS : 20.1 semaines
Durée médiane d'OS : 79.6 semaines
28% étaient réfractaires à carfilzomib
PR > 27 % et MR > 95 %
Etude de phase II : 221 patients inclus. Analyse en cours
La réponse obtenue avec le pomalidomide est durable
Il est possible de ré-induire une réponse en ajoutant la dexaméthasone
Pomalidomide seul ou en association à Dexaméthasone faible dose dans le myélome en rechute et réfractaire ayant déjà reçu Lénalidomide et Bortézomib : Résultats d’un étude de phase 1/2
Pomalidomide et Dexaméthasone dans l’amylose AL :Etude de phase II
A. Dispenzieri et al., ASH 2010, # 987
Chez les patients atteints d’amylose en rechute ou réfractaires (43% aux IMiDs)avec maladie mesurable, atteinte d’organe symptomatique, PS 0 à 2,pas de cytopénie préexistante et créatinine< 25 mg/L.
Pas de patient avec neuropathie grade 3/4 ni NYHA=III ou troponine>0,1 µg/mL
Pomalidomide 2 mg/j 28j/28 et dexaméthasone 40 mg/semaine + ASA
33 patients inclus et 32 évaluables, 43% réfractaires aux IMiDsAtteinte cardiaque, n=27 dont 3 stade I, 21 stade II et 7 stade III de la Mayo
rénale, n=12 neurologique, n=8
Réponse hématologique globale= 41% dont 9% VGPR et 31% RPRéponse d’organe chez 5 patients (3 cardiaques et 2 rénales)
Durée médiane de réponse = 8,3 mois (0,9-16,8)
Toxicité hématologique au premier plan avec 31% neutropénie grade 3/426% infection, 23% fatigue, 6% neuropathie
Pomalidomide et Dexaméthasone dans l’amylose AL :Etude de phase II
A. Dispenzieri et al., ASH 2010, # 987
Suivi médian 10 mois (1-21), 25 patients vivants
Survie globale et PFS En fonction de l’atteinte cardiaque
0
20
40
60
80
100
% R
éuss
ite
0 6 12 18 24
OS
PFS
OS à 12 mois : 77% (95%CI: 62-95)
PFS à 12 mois : 59% (95%CI: 42-82)
Mois
0
20
40
60
80
100
% R
éuss
ite
0 6 12 18 24
12 mois OS:
Stade I : 100%
Stade II : 73% (95%CI:52-100)
Stade III : 71% (95%CI:44-100)
Mois
Résultats intéressants chez ces patients le plus souvent réfractaires aux IMiDs
D. Siegel, et al., ASH 2010, # 985
Phase II PX171-003, Carfilzomib monothérapie chez les patients atteints de Myélome en rechute ou réfractaires
266 patients inclus progressifs après leur dernier traitement, en rechute après au moins2 lignes de traitement ; 73% réfractaires au bortézomib.Nombre médian de lignes de traitements antérieurs= 5 (1-20), 28% de patients avec cytogénétique défavorable, 77% neuropathie préexistante
Objectif primaire : ORR
Carfilzomib pour 12 cycles C1 20 mg/m² puis 27 mg/m² J1, 2, 8, 9, 15, 16 /28 jours IV
Réponses, n=257 n (%)
CR 1 (0.5)
VGPR 13 (5)
PR 48 (19)
ORR 62 (24)
16% des patients ont reçu les 12 cycles prévus.12% d’arrêt de traitement pour toxicités, 57% pour progression
Taux de réponse globalement identiqueQuelque soit les sous-groupes de patients
Toxicités grade 3/4, n=266 (%)
Thrombopénie 27
Anémie 22
neutropénie 10
fatigue 7
Neuropathie périphérique <1
Efficacité en monothérapie chez des patients déjà lourdement traités justifiant le développement d’associations avec les IMiDs et la dexaméthasone
D. Siegel, et al., ASH 2010, # 985
Durée de réponse : 8, 3 mois (6,2 -10,3)
OS Globale médiane : 15,5 mois (12,7-19)PFS Globale médiane : 3,7 mois (2,8-4,6)
VGPRPRMRSDPD
11.68.88.13.60.5
PFS Médiane en fct de la réponse
34% des pts
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Pro
port
ion
de p
atie
nts
sans
Pro
gres
sion
0 4 8 12 16
PFS (mois)
VGPRPRMRSDPD
ND
ND
ND
12.7
5.3
OS Médiane en fct de la réponse
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Pro
port
ion
de p
atie
nts
sans
Pro
gres
sion
0
Mois suivant l’inclusion
5 10 15 20 25
Phase II PX171-003, Carfilzomib monothérapie chez les patients atteints de Myélome en rechute ou réfractaires
P. Richardson et al., ASH 2010, # 986
Phase II Elotuzumab plus Lénalidomide et faible dosede Dexaméthasone dans le myélome en rechute et/ou réfractaire (patients naïfs de Len)
Ac monoclonal humanisé Anti CS1 (protéine de surface d’expression réduiteaux plasmocytes et cellules NK), activité augmentée en association avecle lénalidomide et la dexaméthasone
Etude multicentrique randomisant 2 doses d’elotuzumab : 10 (n=31) ou 20 (n=32) mg/kg+ REV 25 mg/j 21/28 et dexaméthasone 40 mg/sem. jusqu’à progression avec prémédication par methyl-prédnisolone (50 mg IV), diphenhydramine(25–50 mg PO ou IV) ou équivalent, ranitidine (50 mg IV) ou équivalent,et paracétamol (650–1000 mg p.o.) 30 à 60 minutes avant l’injection
Objectif primaire: efficacité avec taux d’ORR
Objectifs secondaires : toxicité, PFS…
Déterminer la dose optimale d’elotuzumab
P. Richardson et al., ASH 2010, # 986
Réponses Thal antérieur Bor antérieur
Elotuzumab 10
Elotuzumab 20
Elotuzumab 10
Elotuzumab 20
Pts, n (%) 19 18 18 16
sRC/RC 1 (5) 1 (5) 2 (11) 1 (6)
VGPR 5 (26) 4 (22) 7 (39) 3 (19)
≥ PR 17 (90) 12 (67) 15 (83) 10 (63)
Efficacité
Phase II Elotuzumab plus Lénalidomide et faible dosede Dexaméthasone dans le myélome en rechute et/ou réfractaire
Résultats très intéressants chez ces patients en rechute ou réfractaires, quelque soit le nombre de ligne de traitement antérieur, mais naïfs pour le lénalidomide.
Réponse rapide en médiane entre 0,9 à 1,7 mois
P. Richardson et al., ASH 2010, # 986
Non hématologiques n (%)
Crampes 32 (51)
Fatigue 26 (41)
Fièvre 21 (33)
Diarrhée 20 (32)
Nausées 20 (32)
Toxicités
Phase II Elotuzumab plus Lénalidomide et faible dosede Dexaméthasone dans le myélome en rechute et/ou réfractaire
56 % des patients ont 1 EI de grade 3 ou plus, 24% reliés à l’elotuzumabImportance de la prémédication pour la tolérance
Dose recommandée d’elotuzumab 10mg/kg pour la phase III à venir début 20101
Hématologiques n (%)
Anémie
grade 3/4
16 (25)
5 (8)
Neutropénie
grade 3/4
14 (22)
9 (14)
Thrombopénie
grade 3/4
12 (19)
8 (13)
P. Moreau et al., ASH 2010, # 312
Etude internationale multicentrique de phase III multicentrique internationale randomisée (MMY-3021)
Myélome en rechute ou progression après une 1ère ligne, naïfs de bortézomib 222 patients (53 centres dans 10 pays) inclus, stratifiés selon le stade ISS et le
nombre antérieur de traitements
SC :Bortézomib 1.3 mg/m2, days 1, 4, 8, 11
si ≤ PR après 4 cycles :Ajout 20 mg Dex,
J 1, 2, 4, 5, 8, 9, 11, 12
SC :Bortézomib 1.3 mg/m2, days 1, 4, 8, 11
si ≤ PR après 4 cycles :Ajout 20 mg Dex,
J 1, 2, 4, 5, 8, 9, 11, 12
IV :Bortézomib 1.3 mg/m2, J 1, 4, 8, 11
si ≤ PR après 4 cycles :Ajout 20 mg Dex,
J 1, 2, 4, 5, 8, 9, 11, 12
IV :Bortézomib 1.3 mg/m2, J 1, 4, 8, 11
si ≤ PR après 4 cycles :Ajout 20 mg Dex,
J 1, 2, 4, 5, 8, 9, 11, 12
1
8 cycles prévus2R
Comparaison de l’administration sous-cutanée et intraveineuse de Bortézomib dans le Myélome Multiple en rechute : Etude MMY-3021
Design de l’étude :
Comparaison de l’administration sous-cutanée et intraveineuse de Bortézomib dans le Myélome Multiple en rechute : Etude MMY-3021
P. Moreau et al., ASH 2010, # 312
Objectif primaire :
Réponse en %(après 4 cycles de Bortézomib)
Bortézomib IV (N=73)
Bortézomib SC (N=145)
ORR (CR + PR) 42 42
CR 8 6
≥VGPR (CR + nCR + VGPR) 16 17
Etude PK/PD :
Les 2 voies d’administration (SC et IV) sont équivalentes en termes :
D’exposition systémique au bortézomib (AUC médian) (PK)
D’inhibition du protéasome 20 S (PD)
P. Moreau et al., ASH 2010, # 312
Tolérance : Meilleur profil de tolérance avec la voie (SC)
Bortézomib (SC) : Une alternative intéressante à la forme (IV), garantissant une efficacité et un profil pharmacocinétique identiques au bortézomib « traditionnel » et moins toxique !!!
Bortézomib IV (N=74)
Bortézomib SC (N=148)
p
Polyneuropathie, % 53 38 0.04
Grade 2, % 41 24 0.01
Grade 3, % 16 6 0.03
Références : Moreau, Haematologica, 2008 : Résultats de l’étude de phase I Velcade (SC)
Comparaison de l’administration sous-cutanée et intraveineuse de Bortézomib dans le Myélome Multiple en rechute : Etude MMY-3021
Bortézomib hebdomadaire plus Temsirolimus (inhibiteur de mTor) chez les patients réfractaires ou en rechute :Résultats finaux étude de phase I/II
I. Ghobrial et al., ASH 2010, # 990
Objectif primaire : réponses partielles ou mieux 20 patients inclus dans la phase I et 43 dans la phase II,
pouvant être réfractaires au bortézomib (n=32) Nombre médian de lignes de traitement = 5 (1-11) phase I et 4 (1-14)
phase II Pas de dexaméthasone autorisée
Dose level, N=20 Traitement , 1 cycle = 35 jours
Level 1 3Bortézomib 1.3 mg/m2 J1, 8, 15 et 22.
CCI-779 15 mg J 1, 8, 15, 22 et 29
Level 2 3Bortézomib 1.6 mg/m2 J1, 8, 15 et 22
CCI-779 15 mg J1, 8, 15, 22 et 29
Level 3 5Bortézomib 1.3 mg/m2 J1, 8, 15 et 22
CCI-779 15 mg J 1, 8, 15, 22 et 29
Level 4* 9Bortézomib 1.6 mg/m2 J1, 8, 15 et 22
CCI-779 15 mg J1, 8, 15, 22 et 29
* 1 DLT = décès sur choc septique* 1 DLT = décès sur choc septique
Bortézomib hebdomadaire plus Temsirolimus (inhibiteur de mTor) chez les patients réfractaires ou en rechute :Résultats finaux étude de phase I/II
I. Ghobrial et al., ASH 2010, # 990
33% de RP ou mieux dans la phase II dont 5% de RC, 9% VGPR et 19% RPPour les patients réfractaires au bortézomib: 9 % de RP
Toxicités de grade 3/4 gérables, principalement hématologiques avec 48% thrombopénie, 36% neutropénie, 26% anémie, 9% diarrhée et 0 neuropathie. A noter, 34% de neuropathie de grade 1/2
Toxicités de grade 3/4 gérables, principalement hématologiques avec 48% thrombopénie, 36% neutropénie, 26% anémie, 9% diarrhée et 0 neuropathie. A noter, 34% de neuropathie de grade 1/2
OS médian à 11,4 moisavec 3 décès pendant le traitement
OS médian à 11,4 moisavec 3 décès pendant le traitementPFS médiane à 5,6 moisPFS médiane à 5,6 mois
0.0
0.4
0.2
0.6
0.8
1.0
0 5 10 15 20
Mois
0.0
0.4
0.2
0.6
0.8
1.0
0 5 10 15 20
Mois
Take home messages
Sujets jeunes Induction : plusieurs schémas éprouvés : VTD, VRD, Rev dex
et des challengers (carfilzomib+lénalidomide+dexaméthasone) L’indication d’autogreffe demeure (pour l’instant)
Consolidation = nouveau standard (?). Entretien post-greffe = nouveau standard (?).
Lénalidomide : réduction du risque de progression de 50% à 60%
Bortézomib aussi efficace que le thalidomide Pas de différence sur la survie globale Allogreffe : encore une étude négative
Sujets âgés Un entretien est à considérer sérieusement = nouveau standard (?).
Lénalidomide : réduction du risque de progression de 70%
Bortézomib et thalidomide efficaces mais attention à la neuropathie
Suivi médian trop court pour observer une différence sur la survie globale
Rechutes Efficacité démontrée du pomalidomide chez des patients lourdement
traités, réfractaire au lénalidomide et bortézomib
Appréciation du pronostic La cytogénétique demeure.
L’évaluation moléculaire de la réponse est pronostique (SSP)
Avenir Le bortézomib pourra être administré par voie SC
Très nombreuses molécules en développement : la difficulté sera de définir une stratégie pour les intégrer dans notre arsenal thérapeutique