Le Mondialisme Un Nouveau Fascisme - Jay FALCON

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LE MONDIALISME UN NOUVEAU FASCISME ? suivi de L’annuaire du Petit Mondialiste par Jay FALCON [email protected] Ecrit en 2002

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Le nouvel ordre mondial organise son pouvoir grâce à différents leviers : le mondialisme & l'altermondialisme, l'écologie qui permet un contrôle accru des personnes via leurs modes de consommation, les monnaies mondialisées (euro, amero,...), la réorganisation et la fusion des religions, les intégrismes financés, l'éco-féminisme,... La méthode employée est la gestion des contraires : soutenir toutes les parties en opposition factice afin de contrôler et diriger toutes les tendances et sensibilités.

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LE MONDIALISME UN NOUVEAU FASCISME ?suivi de Lannuaire du Petit Mondialiste

par Jay FALCON [email protected]

Ecrit en 2002

Plan de louvrage Un mondialisme d'aprs-guerre impuls par les USA L'closion des organismes mondialistes Lamricain David Rockefeller, vritable pre de lUnion Europenne Raymond Barre, faiseur dorganisations mondialistes Le rseau tentaculaire mondial des organisations mondialistes Objectifs opaques et participation active des grandes multinationales L'intgrisme arabe intgr L'Euro, un pas forc vers une monnaie mondiale Le gteau de l'cologie mondiale Le mondialisme co-fministe et la justice universelle Le Nouvel Ordre Religieux ou comment crer une religion mondiale Manipulation et dsinformation La dictature mondiale crase les plus faibles Une Secte l'Origine du Mouvement Mondialiste ?

Tout le monde vous le dit et vous le rpte, nous sommes S U R I N F O R M E S ! ! ! Quoi ? Eh bien oui, regardez autour de vous. Jamais, il ny a eu autant de journaux, de magazines, de chanes de radio et de tlvision. Mme le Prsident de la Rpublique consulte ce quil parat, comme chaque bon citoyen les mdias pour y apprendre des choses prcieuses qui ne concernent pas seulement sa cte de popularit. Comme si cette profusion ne suffisait pas, on en rajoute encore et voil quapparaissent les autoroutes de linformation, le cble, les bouquets numriques, les chanes satellites, Internet, le DVD,.... Vraiment, en effet, nous savons tout sur tout en temps rel. Lhomme est devenu un tre presque omniscient, mais pas encore un Dieu car ses cinq sens ne suffisent plus ingurgiter la nourriture spirituelle quotidienne. Ainsi, lhomme moderne , ce dernier qualitatif tant intemporel, semble ne pas manquer de richesses intellectuelles mme si les richesses matrielles lui font parfois dfaut. Mais natre inform pour tre inform est aussi absurde et rducteur que linformation pour la seule formation . La question est de savoir quelle est le devenir de toute cette information distille par tous ces gens de culture, en contact permanent avec la connaissance tels les journalistes ou les intellectuels au profit de nous autres, les ignorants qui sommes avides de savoir. Car tonnamment, malgr le bouillonnement intellectuel contemporain, les problmes dhier ntaient quune miniature des problmes daujourdhui. Alors que dans les annes 1920, on ne parlait quen centaines de milliers de pauvres, de sans-emplois, de vagabonds, on compte actuellement en millions de Rmistes, de chmeurs, de SDF. Arm de lexprience de problmes dj connus et vaincus, comment est-il possible quavec les conomistes actuels, les spcialistes de tout poil en sciences sociales et ceux en organisations, quavec les cohortes dexperts mondialement reconnus du management, de la finance et de lindustrie que ces maux ne soient plus quun souvenir poussireux qui ne fassent plus transpirer que les historiens ? Autre question : A votre avis, quelle sera la structure politique, conomique de notre pays et du monde dans cinq, dans dix, dans cinquante ans ? Vous souvenez-vous quun seul journaliste, quun intellectuel ou dnomm tel ou quun homme politique en dehors de promesses lectorales vous lai dcrit srieusement et honntement aprs y avoir rflchi une seule fois ? Eh non, personne nen parle ! ! ! Ctait un sujet pourtant trs la mode il y a plus de vingt-cinq ans. Les futurologues et les crivains de science-fiction nous dcrivaient un monde tantt idyllique, tantt effrayant. Comment expliquer quon ne fasse aucunes prvisions lheure o les entreprises sont entirement gres par des prvisions, prvisions de bnfices, de production, de cots,... ?

On a comme limpression quon ne sait pas exactement vers o le bateau vogue. Chacun dentre nous ressent en lui-mme un sentiment indescriptible dincertitude et dangoisse face lavenir devant des responsables politiques, sociaux, conomiques, industriels qui restent muets. Face au nant quant aux perspectives davenir, la population se dsespre encore plus, dj en proie au malaise engendr par les problmes conomiques. Sans espoir, nul espoir de sen sortir... On assiste une mtamorphose pourtant rapide de notre pays et du monde en gnral comme si la proximit de lan 2000 avait attis soudain le feu des dcisions. Les mgafusions en chanes dindustries, de banques et de services ont accompagn la cration dune monnaie unique lchelle de lEurope. Les justifications invoques ces regroupements massifs : La ncessit de limiter les cots face au flau de la concurrence internationale qui fait rage. Mais voil, lEuro rclam par les entreprises est justement gnrateur de concurrence internationale. Ny a-t-il pas l contradiction ? La concurrence est-elle le vritable problme de ces mastodontes industriels et financiers ? Comment croire quil subsiste encore de la concurrence dans des secteurs o ne subsistent que trois ou quatre gros constructeurs mondiaux qui cooprent, changent des participations et se partagent en dfinitive le march des consommateurs comme dans lautomobile, la chimie ou la pharmacie ? Les matres mots dont les princes politiques et conomiques de ce monde se targuent sont mondialisation, intgration, globalisation. Mais na-t-on une pense pas moins globale que lorsque lon licencie des dizaines de milliers demploys chaque fusion de pans entiers de lactivit humaine ? On ne considre pas alors que ces sans-emplois en plus sont globalement autant de consommateurs en moins sans compter les charges gnres pour la collectivit. Et quelle abomination pour ces pauvres gens et leurs familles ! Ne pensez-vous tout de mme finalement pas en votre fors intrieur que certains savent exactement vers quelle destination se dirige le bateau ? Mais oui, le futur est sans doute dessin, et cela depuis trs longtemps dans le plus grand secret. Lhomme de la rue submerg par les mdias vit dans lillusion totale dtre inform et mme sur-inform. Mais linformation quil dtient nest quune coquille vide et sans valeur. Il est maintenu volontairement dans une ignorance dpassant tout ce qui a jamais exist dans lhistoire. Concentr sur ses problmes quotidiens de travail, de sant, tourment par ses angoisses et dans lincertitude du futur, lhomme de la rue vit au jour le jour aveugl galement par un matrialisme sans bornes, encourag par la propagande publicitaire des mmes mdias. La vrit, il ne la cherche pas puisquil pense la dtenir. En fait, la majorit des hommes mme en occident ne voient rien venir. Ils ne souponnent rien mme de ce qui va se passer, ni mme ne remarquent les signes annonciateurs.

Soyons un peu modeste et remettons-nous en question ! Nous ne sommes malheureusement pas entrs dans lge du progrs et de la raison. Lre actuelle est celle de lobscurantisme le plus profond, du mme ordre que celui qui rgnait au moyen ge. Redevenons donc enfin un peu modeste. Les hommes politiques, les responsables conomiques nous ont en effet concoct une surprise leur manire. A vous seul appartient de juger si ce quils vous rservent est ce que vous attendez et si la manire dy parvenir est la bonne.

Un mondialisme d'aprs-guerre impuls par les USA Pour commencer comprendre la structure de notre socit actuelle et de ses travers, il est ncessaire de retourner plusieurs dizaines dannes en arrire. Le 29 mai 1954, la ville dOosterbeek aux Pays-Bas fut le thtre pendant trois jours dune runion particulire, passe sous silence lpoque et mme encore maintenant. Pour loccasion, lhtel Bilderberg fut rquisitionn et un large primtre aux alentours dclar interdit la circulation et militaris. Cette rencontre internationale avait t organise matriellement par le docteur Joseph Hieronim Retinger en contact direct avec son altesse le Prince Bernhard de Lippe, poux de la Reine des Pays-Bas. Elle rassemblait sans la moindre publicit la majorit des dirigeants notables tant politiques quconomiques des puissances dveloppes. Premiers Ministres, Rois, Reines, Prsidents de conglomrats industriels et financiers, universitaires de renom, patrons de presse, tous issus des deux cts de lAtlantique taient venus. Lune des russites les plus notables de Retinger dont lhistoire na mme pas retenu le nom, fut la cration du Mouvement Europen qui dboucha le 5 mai 1949 sur la constitution du Conseil de lEurope Strasbourg. De tout temps, ce polonais avait tour tour t intermdiaire puis agent discret des plus grands de ce monde. A ses dbuts, il avait tent de convaincre, sans succs, le Premier Ministre Clmenceau de la ncessit de crer une union monarchique lest rassemblant lAutriche, la Hongrie et la Pologne. Retinger avait galement manoeuvr auprs du gouvernement Mexicain en poussant la cration dun mouvement syndical puissant au sein de ce pays dans les annes 20. Il servit ensuite dintermdiaire entre le gouvernement des Etats-Unis et le Mexique lors de la nationalisation des intrts amricains du ptrole. Sa carrire militaire tait galement trs riche : Conseiller politique du Gnral Sikorsky, il se mit disposition du gouvernement polonais en exil Londres pendant la guerre et effectua encore 58 ans des oprations de sabotage en tant parachut en territoire occup par les allemands prs de Varsovie pour tablir des contacts avec le mouvement souterrain de rsistance. Ses relations internationales, ses ides de gauche et son pass rput catholique lui donnaient la possibilit dtre linterlocuteur des responsables politiques et des militaires de haut rang la fois dans les pays socialistes megeants et auprs des puissances capitalistes. Sa tche principale tait darriver crer une unit internationale par le contrle conomique que seules les socits multinationales seraient capables dimposer. Mais, le contrle des affaires du monde impliquait ncessairement les Etats-Unis. Cest ainsi que Retinger milita pour la cration dune communaut de lAtlantique qui allait mettre en relation le bloc amricain avec celui de la future union europenne. En 1952, il approcha le Prince Bernhard avec laide de Paul Rijkens, le Prsident de la multinationale Unilever, pour lui proposer une confrence discrte laquelle allaient participer tous les leaders de lOccident. Aucun compte-rendu public, confrence de presse, ni enregistrement ne seraient raliss et

quant bien mme un journaliste tenterait dvoquer cet vnement, on len dcouragerait fortement. A cet poque, le Prince Bernhard tait lun des actionnaires principaux de la Royal Dutch Petroleum cest--dire de Shell Oil ainsi que de la Socit Gnrale de Belgique. Dans cette perspectives, stablirent galement des contacts des deux cts de lAtlantique par lintermdiaire de Retinger, mais aussi directement, notamment entre le Prince Bernhard, de nationalit allemande, et son ancien ami Redell Smith, le Directeur de la CIA nouvellement cre. Ce dernier chargea Charles D. Jackson, assistant militaire auprs du Prsident des Etats-Unis, de lorganisation pratique de cette rencontre du ct amricain. Jackson tait Prsident du Comit pour une Europe Libre (Committee for a Free Europe) dont lobjectif tait en particulier de financer et dorganiser les intellectuels anti-communistes favorables une dmocratie sociale. Il dirigeait aussi la chane de radio en Allemagne Radio Free Europe finance par la CIA. Auparavant, spcialiste des mdias, il avait t lditeur du magazine Fortune, le Directeur Gnral de Time / Life et pendant le conflit 1939-45, occupait le mandat de Dput, charg auprs dEisenhower de la guerre psychologique. Retinger ntait en fait quun outil de pltrier destin cimenter la construction de lunion internationale. Les artisans de cette union taient en fait amricains et personnaliss par la famille actionnaire majoritaire de la Chase Manhattan Bank et de la Standard Oil (Exxon, Mobil, Chevron,...) concurrente de Shell cest--dire la famille Rockefeller. David Rockefeller, futur President en 1969 de la Chase, fut plus particulirement le vritable instigateur de cette premire runion en 1954 du groupe auto-baptis le groupe Bilderberg et ses membres les bilderbergers du nom de lhtel appartenant au Prince Bernhard, qui hbergeait provisoirement cette puissante communaut. La runion de 1954 du groupe Bilderberg, la premire rellement formalise, fut reconduite chaque anne jusqu' nos jours, chaque fois dans un pays et dans un lieu diffrent moins pour raisons de scurit que pour chapper aux curieux ventuels. Outre les instigateurs David Rockefeller, le Prince Bernhard et Retinger, les rencontres rassemblaient leur dbut environ 67 hauts personnages des EtatsUnis et des pays dEurope appartenant lOTAN, la Sude incluse, tels que de Belgique, le Premier Ministre Paul van Zeeland ; dItalie, le Premier Ministre Alcide de Gasperi (CDU), le diplomate Pietro Quaroni ; de France, la fois le premier ministre franais de droite Antoine Pinay mais aussi le leader socialiste Guy Mollet, Pierre Commin, de la S.F.I.O.; dAngleterre, des reprsentants du parti travailliste anglais Denis Healey et Hugh Gaitskell, Robert Boothby du parti Conservateur, Sir Oliver Franks du gouvernement, et Sir Colin Gubbins, Chef des oprations spciales pendant la guerre ; dAllemagne, lindustriel Otto Wolff von Amerongen ; le juriste Rudolf Miller ; du Danemark, le Ministre des Affaires Etrangres Ole Bjorn Kraft;

de Grce, le Diplomate Panavotis Pipinelis ; des Etats-Unis, le snateur amricain Fulbright, Dean Rusk plus tard secrtaire dEtat Amricain (1961-69) et Prsident de la Fondation Rockefeller, George Ball le Dirigeant de Lehman Brothers architecte du trait de lAtlantique, Robert Murphy, Dean Acheson ,Henri Kissinger, Allen Dulles le directeur de la CIA, Robert Oppenheimer, le pre de la bombe d'Hiroshima et de Nagasaki, Nelson Rockefeller, le futur vice-prsident des USA.

LES CONFERENCES BILDERBERG de 1954 1998 :29-31 mai 1954: 18-20 mars 1955: 23-25 septembre 1955: 11-13 mai 1956: 15-17 fvrier 1957: 4-6 octobre 1957: 13-15 septembre 1958: 18-20 septembre 1959: 28-29 mai 1960: 21-23 avril 1961: 18-20 mai 1962: 29-31 mai 1963: 20-22 mars 1964: 2-4 avril 1965: 25-27 mars 1966: 31 mars 2 avril 1967: 26-28 avril 1968: 9-11 mai 1969: 17-19 avril 1970: 23-25 avril 1971: 21-23 avril 1972: 11-13 mai 1973: 19-21 avril 1974: 25-27 avril 1975: 1976: 22-24 avril 1977: 21-23 avril 1978: 27-29 avril 1979: 18-20 avril 1980: 15-17 mai 1981: 14-16 mai 1982: 13-15 mai 1983: 11-13 mai 1984: 10-12 mai 1985: 25-27 avril 1986: 24-26 avril 1987: 3-5 juin 1988: 12-14 mai 1989: 11-13 mai 1990: 6-9 juin 1991: 21-24 mai 1992: 22-25 avril 1993: 3-5 juin 1994: 8-11 Juin 1995: 30 mai -1 Juin 1996: 12-15 juin 1997: 12-17 mai 1998: 3-6 juin 1999 : 1-3 2000: 24-27 2001: Oosterbeek, Pays-Bas. Barbizon, France. Garmisch-Partenkirchen, Allemagne Fredensborg, Danemark. St Simons Island, Georgie, USA. Fiuggi, Italie. Buxton, Angleterre. Yesilky, Turquie. Brgenstock, Sude. St Castin, Canada. Saltsjbaden, Sude. Cannes, France. Williamsburg, Virginie, USA. Villa d'Este, Italie. Wiesbaden, Allemagne de lOuest. Cambridge, Angleterre. Mont Tremblant, Canada. Marienlyst, Danemark. Bad Ragaz, Suisse Woodstock, Vermont, USA. Knokke, Belgique. Saltsjbaden, Sude. Megve, France. esme, Turquie. Aucune confrence. Torquay, Angleterre. Princeton, New Jersey, USA. Baden, Austriche. Aachen, Allemagne de lOuest. Brgenstock, Suisse. Sandefjord, Norvge. Montebello, Canada. Saltsjbaden, Sude. Rye Brook, New York USA. Gleneagles, Ecosse. Villa d'Este, Italie. Telfs-Buchen, Austriche. La Toja, Espagne. Glen Cove, New York, USA. Baden-Baden, Allemagne. Evian-les-Bains, France. Athne, Grce. Helsinki, Finlande. Zurich, Suisse Toronto, Canada. Lake Lanier, Georgia, USA Turnberry, Ecosse Sintra, Portugal Bruxelles, Belgique Gothenburg, Sude

L'closion des organismes mondialistes En 1973, le principal initiateur du club trs ferm des Bilderbergers, David Rockefeller toffe encore ses structures existantes en laissant le soin Zbigniew Brzezinski de crer une organisation ratissant encore plus large. Cet organisation denviron 325 membres, nomme Commission Trilatrale rassemble galement des leaders de lAmrique du Nord (Etats-Unis et Canada), de la Communaut Europenne naissante mais aussi du Japon, la nouvelle puissance montante. Brzezinski est alors un jeune polonais qui idalise les thories de Karl Marx. Dans son livre Entre deux ges , il dclare que la souverainet nationale nest plus un concept viable et que le Marxisme reprsente une tape vitale et crative dans la vision mature et universelle de lhomme. Le Marxisme est simultanment une victoire de lhomme ouvert et actif sur lhomme intrieur et passif ainsi quune victoire de la raison sur la foi . Etonnant pour quelquun qui allait finalement devenir le Directeur de la branche amricaine et membre du comit excutif dune Commission Trilatrale rassemblant les leaders conomiques et politiques en thorie les plus capitalistes au monde. Zbigniew Brzezinski devint plus tard le conseiller charg de la scurit nationale auprs du Prsident Carter. On doit prciser que David Rockefeller a accumul une vritable exprience de chef dans la gestion du gratin mondial. Ce grand argentier est galement le Prsident du Council on Foreign Relations (CFR) cest--dire du Conseil des Relations Etrangres, une institution prive purement amricaine fonde en 1919-1922 l'initiative de Edward Mendell House, minence grise du prsident Wondrow Wilson. Le Council on Foreign Relations compte actuellement environ 2700 membres, toujours des leaders politiques, syndicaux ou bien des spcialistes reconnus en diplomatie, finance, industrie, sciences qui travaillent sur tous les sujets dactualit tout en tant financ par de nombreuses fondations : Ford ; Carngie ; Rockefeller ainsi que par les multinationales comme IBM ; ITT ; Exxon. Toutes ces associations tels que le club Bilderberg, la Commission Trilatrale et le Council on Foreign Relations dont le dnominateur commun est premire vue la famille Rockefeller sont caractrises par leur ct ultra-litiste, leur culture du secret et la collusion dintrts privs et dintrts publics touchant la souverainet mme des nations. Dautre part, les membres dune des structures soit du Council on Foreign Relations, de la Commission Trilatrale ou bien du groupe Bilderberg sont souvent adhrents dans lune des deux autres organisations voire dans les trois comme Henry Kissinger, Robert McNamara, Zbigniew Brzezinski (CFR, Trilatrale, Bilderberg). Heureusement pour notre culture, malgr le souci de discrtion constant et lhermtisme de toutes ces organisations, il arrive de temps en temps quun membre miraculeusement sen chappe, renonant soudainement son adhsion, pour confier travers un livre, une dclaration ou un article de presse audience trs limite, des rvlations qui resteront lettre morte. Rien que parmi les Bilderbergers identifis lors de la confrence du 14 au 17 mai 1998 Turnberry, Ayrshire en Ecosse, on trouve dans le domaine de la politique,

les premiers ministres de Finlande, Espagne, Pakistan, Inde, Nouvelle-Zlande, Norvge, Russie, Belgique, Singapour, Portugal, Turquie, Tunisie, Israel, Malaysie, Vietnam, les Prsidents de pays comme lAllemagne, lAutriche, lIrlande, lUkraine, la Confdration Helvtique, le Prou, la Hongrie, la Pologne, la Zambie, la Rpublique Tchque, la Roumanie, le Mozambique, lOuganda, lAfrique du Sud, lOuzbkistan, le Kazakstan, le Turkmenistan, le Pakistan, lEgypte, lArgentine, Mexique, Paraguay,..., les Prsidents dinstitutions comme la Commission Europenne, la Banque Mondiale, lOLP, le Directeur Gnral de lOrganisation Mondial du Commerce, le Secrtaire Gnral de lOTAN, des Nations Unies et celui de lOCDE. Cest--dire que si vous aviez eu la chance dtre un Bilderberger en 1998 et de rpondre linvitation, aprs avoir t accueilli personnellement par David Rockefeller, vous auriez ensuite pu serrer la main de Yasser Arafat, de Benazir Bhutto, de Kofi Annan et de Boutros Boutros-Ghali, de Vaclav Havel, dHelmut Kohl et de Roman Herzog, de Li Peng, dHenry Hissinger, de Viktor Chernomyrdin, de Nelson Mandela et de F. W. de Klerk, de Carlos Menem, dHosni Mubarak, de Benjamin Netanyahu et de Shimon Peres. Vous auriez pu croiser galement le Directeur Gnral de Fiat, le porte-parole de la Deutsche Bank, le Prsident de Christies International mais aussi des dirigeants et de la BBC et du journal Zeit, des professeurs et recteurs luniversit de Chicago ou luniversit de Leiden,... Ainsi, lors de la confrence Bilderberger, durant trois jours se ctoyaient reprsentants Israliens de gauche, dextrme-droite et leader Palestinien, dirigeants de puissances ennemies comme le Pakistan et lInde ou la Chine et la Russie, communistes et ultra-libraux. Mais, en mai ou en juin 1998, aucunes traces dans les journaux, ni la tlvision ou la radio dans aucun pays malgr la prsence de reprsentants des mdias. Pourtant on serait prt parier quils ne sont pas venus jouer la crapotte ou au bilboquet, et encore moins se raconter les dernires charades la mode dans leur pays. Le journaliste C. Gordon Thether crivait dans les colonnes du Financial Times le 6 mai 1975 Si le groupe Bilderberg ntait en aucune manire une conspiration, il apparat en tre en tout cas une remarquable imitation. Un an plus tard, Tether crivit pour l dition du 3 mars 1976 : Les Bilderbergers ont toujours port une attention toute particulire effectuer leurs alles et venues dans le plus grand secret. En remontant quelques annes en arrire, ces prcautions en taient une telle extrmit que leur conclave annuel ntait mentionn nul part dans la presse mondiale. Plus rcemment, on arriva connatre o se droulaient les runions. Mais, linterdit total concernant le contenu de ce qui sy passait subsista en force... Tout spcialiste des conspirations tudiant les

Bilderbergers arriverait ncessairement se demander pourquoi dans la mesure o il ny a si peu cacher, autant defforts sont consacrs la dissimulation. Ce dernier projet darticle ne parut jamais dans les colonnes : Il fut censur par lditeur du Financial Times Mark Fisher, lui-mme membre de la Commission Trilatrale, et Thether fut finalement licenci du journal en aot 1976. Les Bilderbergers ont malgr tout maintenant deux adresses officielles pour leurs fans aux Etats-Unis et en Europe : Charles W. Muller American Friends of Bilderbergs, Inc. New York, NY 10022 ; USA Tl : 1-212-879-0545 et Maja Banck-Polderman Bilderberg Meetings Amstel 216 1017 AJ Amsterdam The Netherlands Tl : 31 20 625 0252 Fax : 31 20 624 4299

Le Council on Foreign Relations (CFR) joue sur le mme registre mais au niveau amricain. Son quartier gnral est New York dans la 68ime rue proximit de lambassade de Russie anciennement lambassade Sovitique. Ses runions officiellement plus nombreuses rassemblant chaque fois une fraction des membres, se droulent dans des lieux jamais dvoils jusquici. Cette organisation dite nanmoins chaque anne un petit livret et se montre quelques journalistes pour prsenter nanmoins une faade lopinion publique. En dehors de David Rockefeller, on pouvait trouver en 1998 au CFR des reprsentants des Nations Unies comme Madeleine Albright, le Directeur de la Rserve Fdrale Alan Greenspan membre galement de la Commission Trilatrale et Cyrus R Vance ; des dputs du Congrs amricain, des centaines de reprsentants officiels du Dpartement dEtat, de la Maison Blanche, de lAgence amricaine de contrle des armes et du dsarmement, de la justice ; des reprsentants de la Banque Mondiale ; des directeurs gnraux de banques et dorganismes financiers comme Chase Manhattan Bank, Citi Corp, Goldman, Sachs, Bankers Trust, Chemical Bank, Morgan Guaranty, Bank America, American Express Co.,... ; beaucoup de reprsentants militaires : le Secrtaire Gnral de la Dfense, le Superintendant de lacadmie militaire de Westpoint, les secrtaires militaires de larme, de nombreux gnraux et colonels de larme des Etats-Unis ;

de nombreux journalistes et responsables de groupe de mdias tels que CBS, ABC, NBC, Public Broadcast Service, New York Times Co., Cable News Network, Associated Press, Reuters, Baltimore Sun, Washington Times, Children's TV Workshop (Sesame Street), Cable News Network, U.S. News & World Report, New York Times Co., Newsweek / Washington Post, Dow Jones & Co (Wall Street Journal), National Review, Readers Digest, Syndicated Columnists,... ; et la plupart des dirigeants des multinationales amricaines ou prsentes aux EtatUnis : General Electric Corp., Exxon -Mobil Corp., Atlantic Richfield-Arco, Shell Oil, Co.Texaco Deere & Co, IBM, Amtrak, AT&T, Chrysler associ Daimler, BristolMyers, Squibb Co, Dow Chemical Co., Xerox, 3M, Cummins Engines, Pfizer, Inc., ITT Corp., Unisys Corp., Geico, Texas Instruments, Xerox Corp., Archer Midland Daniels, Johnson & Johnson, Pepsico, The Carlyle Group, Rand Corp, RJR Nabisco, American International Group, Levi Strauss, The Coca Cola Co., Cargill, Inc, Browning-Ferris Ind., The Blackstone Group, Smith Kline Beecham,...

Le plus tonnant est de constater comment toutes ces structures ont russi en secret faonner le monde tel que nous le connaissons aujourdhui la barbe et au nez de tous les peuples. Le trait de Rome sign le 25 mars 1957 dcida de la cration du March Commun. Cet accord a historiquement pour origine la Communaut Europenne du Charbon et de lAcier tabli le 18 avril 1951, elle-mme se fondant sur le plan Schuman du 9 mai 1950 : Robert Schuman, Prsident du Conseil franais, propose en effet le 5 septembre 1950 de placer lensemble de la production francoallemande sous une Haute Autorit commune dans une organisation ouverte la participation des autres pays dEurope , lide manant de Jean Monnet. Certains participants amricains la premire confrence Bilderberg, John Foster Dulles, Dean Acheson, Secrtaire dEtat de Truman et vritable instigateur du Plan Marshall, taient des amis personnels de Jean Monnet, leur rencontre datant du trait de Versailles en 1918. George Ball, tait galement associ troitement au mme Jean Monnet et la dlgation franaise grce sa fonction de conseiller la Communaut Europenne du Charbon et de lAcier lors des ngociations du Plan Schuman.

Lamricain David Rockefeller, vritable pre de lUnion Europenne Monnet, adul de nos jours pour son rle majeur dans la constitution de lUnion Europenne et finalement enseveli au Panthon, tait en premier lieu un financier. Il possdait de nombreux contacts de lautre ct de lAtlantique particulirement avec toutes les figures cls du monde des affaires amricains. Mais, ses contacts se centraient surtout sur la banque dinvestissement Lazard Frres gre alors par Andr Meyer galement administrateur de la Chase Manhattan Bank de Rockefeller. Ses autres relations tournaient autour de lorganisme financier Goldmann Sachs qui faisait aussi partie de la constellation Rockefeller. Le bras droit de Monnet tait Pierre Uri, le Directeur de Lehman Brothers en Europe. Lun des assistants de Monnet pour son premier plan de modernisation tait Robert Marjolin qui rejoignit ensuite la Chase Manhattan Bank tout en devenant actif parmi les Bilderbergers. Un autre de ses amis, Jean Guyot, inspecteur des finances, sous-Directeur au Trsor et en charge des questions financires la Haute Autorit Europenne russit mme aprs tre devenu Associ-Grant chez Lazard ce que cette banque soit choisie pour lever un emprunt en dollars pour la Communaut Europenne du Charbon et de lAcier cre et prside par Jean Monnet. Lorsque Monnet quitta la tte de la Communaut Europenne du Charbon et de lAcier en 1955 pour crer un Comit dAction pour des Etats-Unis dEurope (ACUSE), son secrtaire Max Kohnstamm qui tait auparavant le secrtaire de la Reine Wilhelmina (la belle-mre du Prince Bernhard) et ensuite le reprsentant hollandais dans les ngociations pour le plan Schuman, devint le Vice-Prsident du mme comit ACUSE qui avait des relations trs rapproches avec le groupe Bilderberg. Kohnstamm fut propuls un peu aprs membre du comit excutif de la Commission Trilatrale puis fut remplac en 1975 dans cette mme Commission par Georges Berthoin, le secrtaire priv de Monnet de 1951 1955 la Communaut Europenne du Charbon et de lAcier. Franois Duchene, Paul Delouvner qui travaillrent galement pour la Communaut Europenne du Charbon et de lAcier dans les annes 50 rejoignirent la Trilatrale dans les annes 70. Guy Mollet et Antoine Pinay, les leader de lopposition socialiste franaise et premier ministre de lpoque taient galement membres du rseau des Bilderbergers ce qui explique les rapides avances obtenues lpoque dans la construction de la Communaut Europenne. En 1975, un obscur fonctionnaire international dorigine hongroise par sa mre, membre de la Commission unique europenne de la CEE, affect la Communaut des affaires conomiques et financires, fut brusquement nomm prsident de la Commission d'tude d'une rforme du financement et du logement. Un an plus tard, Raymond Barre membre ancien de la Commission Trilatrale accda par un mystrieux tremplin au poste de ministre du Commerce extrieur (1976) et, peu aprs, celui de Premier ministre. Beaucoup plus tard, en 1978, ce dernier, toujours Matignon fut alors lu dput ayant acquis une certaine notorit. Aprs avoir prouv ce dont il tait capable et libr de ses obligations ministrielles, Barre devint le vritable instrument de la Commission Trilatrale en France, assistant ime rgulirement aux runions et prononant mme en 1983 le discours du 10 anniversaire de la cration.

Les trois organisations prcites finances par des multinationales ne suffisaient pas aux objectifs assigns par leurs animateurs. Bases aux Etats-Unis ou au Pays-Bas, elles taient en effet trop loignes des pays dorigines de leurs membres. De plus, comment orienter lopinion public dans la direction dsire ? Qu cela ne tienne, on allait crer des filiales ! Comment les financer ? La solution tait simple : Les membres issus de groupes industriels ou financiers devaient faire payer leurs socits. Les membres politiques devaient faire payer leur Etat dorigine. Cest ainsi, que se mirent pousser comme des champignons, partout dans le monde des centaines dorganismes publics financs par lEtat, dassociations et de fondations cres par des multinationales pour se charger de la propagande au niveau local.

Raymond Barre, faiseur dorganisations mondialistes Barre fonda ainsi la manire de Rockefeller en 1978 le CEPII, le Centre dEtudes Prospectives et dInformations Internationales qui se dfinit comme un centre de recherche public en conomie internationale. Le CEPII cra lui-mme en 1982 le CIREM, le Club d'information et de rflexion sur l'conomie mondiale. En 1979, le mme homme cra aussi en France une institution majeure, lIFRI, lInstitut Franais des Relations Internationales dirig actuellement par Thierry de Montbrial, un Bilderberger, membre de la Commission Trilatrale et professeur dconomie lEcole Polytechnique. En 1983, ce fut au tour de lASPEN de voir le jour en France. Dirig par Raymond Barre (chairman) et ayant son sige Lyon depuis 1994 et li aux collectivits territoriales de la Rgion Rhne-Alpes, il est une manation de lASPEN Institute aux Etats-Unis qui rassemble depuis le dbut de nombreux Bilderbergers et Trilatraux (Cyrus Vance, Henry Kissinger, Paul Volcker de la Rserve Fdrale) ainsi que les reprsentants des intrts Rockefeller comme Elizabeth J. McCormack (Associe chez Rockefeller Family & Associates). Dcidment trs actif, Barre pris galement les commandes de lAssociation Mer du Nord-Mditerrane, cette association de collectivits locales vocation europenne cr en 1962 ayant pour but de dvelopper le rseau navigable de la Communaut. Il prside galement lIERI, lInstitut dEtudes des Relations Internationales install ct du domicile de Bernard Tapi, rue des St. Pres, dirige depuis 1988 la Convention Librale Europenne et Sociale (CLES) et depuis 1989 lInstitut International du Droit dExpression Franaise (IIDEF).

Le rseau tentaculaire mondial des organisations mondialistes Sur le mme modle, on fonda des centres et instituts aux quatre coins du monde toujours financ par les tats et les grandes entreprises: le Centre pour les Etudes Stratgiques Internationales (Center for Strategic International Studies (CSIS)) le Centre pour les Etudes dAsie Pacifique (Centre for Pacific Asia Studies, Stockholm University, Stockholm) le Centre pour les Etudes Stratgiques et Internationales (Centre for Strategic and International Studies, Jakarta) la Socit Allemande pour les Affaires Etrangres (German Society for Foreign Affairs, Bonn) lInstitut des Relations Internationales (Ilmin International Relations Institute, Seoul) lInstitut pour les Etudes Asie Pacifique (Institute for Asia-Pacific Studies, Chinese Academy of Social Sciences, Beijing) lInstitut pour les Etudes Politiques (Institute of Policy Studies, Singapore) lInstitut International pour les Etudes Stratgiques (International Institute for Strategic Studies, London (European Secretariat)) lInstitut Italien pour les Affaires Internationales (Italian Institute of International Affairs, Rome) le Centre Japonais pour les Echange Internationau (Japan Center for International Exchange, Tokyo (Asian Secretariat)) lEcole des Etudes Pacifique-Asie (School of Pacific-Asian Studies, Australian National University, Canberra),...

qui collaborent avec des organismes publics de cration rcentes comme le : Bundesinstitut fur ostwissenschaftliche und internationale Studien (BIOst), Kln; Centre d'Informaci i Documentaci Internacionals a Barcelona (CIDOB), Barcelona; Centro Espaol de Relaciones Internacionales (CERI), Madrid; Deutsch- Franzsisches Institut (DFI), Ludwigsburg; Deutsche Gesellschaft fr Auswrtige Politik (DGAP), Bonn; Deutsches bersee- Institut (DI), Hamburg; Espace Europe, Grenoble; Finnish Institute of International Affairs (FIIA), Helsinki; Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP), Paris; Forschungsstelle fr Sicherheitspolitik und Konfliktanalyse (FSK), Zrich; Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP), Athens; Institut Europeen de Recherche et d'Information sur la Paix et la Scurit (GRIP), Bruxelles; Institut Evropy RAN, Moskva; Institut Mezdunarodnych Ekonomiceskich i Politiceskich Issledovanij RAN (IMEPI), Moskva; Institut Mirovoj Ekonomiki i Mezdunarodnych Otnosenij RAN (IMEMO), Moskva; Institut Naucnoj Informacii po Obscestvennym Naukam RAN (INION), Moskva; Institut Soedinennych Statov Ameriki i Kanady RAN (ISKRAN), Moskva;

Instituto de Estudos Estrategicos e Internacionais (IEEI), Lisboa; International Peace Information Service (IPIS), Antwerp; The Irish National Committee for the Study of International Affairs, Royal Irish Academy, Dublin Istituto Affari Internazionali (IAI), Roma; Lszl Teleki Alapitvny Magyar Klgyi Intzet, Budapest; Ministerstwo Spraw Zagranicznych / Biblioteka i Informacja Naukowa (former Polish Institute of International Affairs), Warszawa; Nederlands Instituut voor Internationale Betrekkingen, Clingendael, Den Haag; Norwegian Institute of International Affairs, Oslo; Open Media Research Institute (OMRI), Praha; Royal Institute of International Affairs (RIIA), London; Slovensky Institut Medzinrodnych Studii, Bratislava; Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP), Ebenhausen; Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), Solna; Ustav Mezinarodnich Vztahu (UMV), Praha; Utrikespolitiska Institutet (UI), Stockholm; sterreichisches Institut fr internationale Politik, Laxenburg Tous ces organismes sont sous la coupe des Bilderbergers et Trilatralistes locaux et de leurs proches ou sous lemprise d entreprises affilies leurs rseaux. La premire implantation en Europe de tels instituts date en fait de 1920 avec la cration Londres de lInstitut Royal des Affaires Internationales (Royal Institute of International Affairs [RIIA]) peu aprs le Council on Foreign Relations. Toutes ces filiales du groupe Bilderberg, de la Commission Trilatrale et du Council on Foreign Relations ont galement engendres des petits qui elles-mme sont devenus gnitrices dautres organisations et ainsi de suite. Par exemple, linstitut Royal des affaires internationales cra plus tard la Chatham House Enterprises Ltd (CHEL) qui engendra ensuite en juin 1996 le Conseil pour la Coopration AsieEurope (Council for Asia Europe Cooperation (CAEC)) fonde en partenariat avec 11 autres des institutions prcdemment mentionnes. Les responsables dun organisme occupent frquemment dautres fonctions dans un autre de mme que les salaris soigneusement slectionns tournent au fur et mesure de leur carrire dans toutes ces organisations internationales qui collaborent officiellement entre elles. LInstitut Royal des Affaires Internationales est le seul dcrire prcisment dans ses publications son rseau de relations tentaculaires dans les diffrents pays qui sont en : Allemagne Bonn Institute for Economic and Social Research (IWG) Bremen Economic Research Institute (BAW) Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) East European Institute (EOI)

Federal Institute for Russian, East European and International Studies (BIOst) German Business Institute (IW) Hamburg Institute for Economic Research (HWWA) Ifo Institute for Economic Research (Ifo Institut) Institute for Economic Policy, University of Cologne Institute of Asian Affairs (IfA) Kiel Institute of World Economics (IfW) Konrad Adenauer Foundation Department of Political Research (KAS-FuB) Research Institute for International Affairs Research Institute of the German Society for Foreign Affairs (DGAP) Rhine-Westphalia Institute for Economic Research (RWI)

Argentine Institute for Latin American Integration (INTAL) Institute of Economic and Social Development (IDES) Australie Australia-Japan Research Centre (AJRC) Australian Institute of International Affairs (AIIA) Centre for Strategic Economic Studies (CSES) Committee for Economic Development of Australia (CEDA) Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) Autriche International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA) The Vienna Institute for Comparative Economic Studies (WIIW) Bangladesh Bangladesh Institute of Development Studies (BIDS) Bangladesh Institute of International and Strategic Studies (BIISS) Belgique Centre for European Policy Studies (CEPS) Brsil International Relations Institute (IRI) Bulgarie Center for the Study of Democracy (CSD) Club 'Economika 2000' XXI Century Foundation Cambodge Cambodian Institute for Cooperation and Peace (CICP) Canada C.D. Howe Institute Institute for Policy Analysis (IPA), University of Toronto

National Institute for Scientific Research (INRS) The Institute for Research on Public Policy (IRPP) The International Development Research Centre (IDRC) Chili Institute of International Studies (IEI) Latin American and Caribbean Institute for Economic and Social Planning (ILPES) Latin American Center for Economic and Social Documentation (CLADES) Chine China Centre for International Studies (CCIS) China Development Institute (CDI) China Institute for International Strategic Studies (CIISS) China Institute of Contemporary International Relations (CICIR) Development Research Center of the State Council, PRC (DRC) International Technology and Economy Institute, The Development Research Center Energy Research Institute (ERI), State Planning Commission and Chinese Academy of Sciences Institute of East European, Russian and Central Asian Studies (IEERCAS), Chinese Academy of Social Sciences Institute of Japanese Studies, Chinese Academy of Social Sciences Institute of World Economics and Politics (IWEP), Chinese Academy of Social Sciences Research Institute of Investment (IOI), State Planning Commission Shanghai Institute for International Studies (SIIS) Chine (Taiwan) Chung-Hua Institution for Economic Research Institute for National Policy Research (INPR) Institute of International Relations (IIR), National Chengchi University Sun Yat-Sen Institute for Social Sciences and Philosophy (ISSP), Academia Sinica Taiwan Institute of Economic Research (TIER) Colombie Center of Studies on Economic Development (CEDE) Core Center for International Studies Korea Development Institute (KDI) Korea Institute for Defense Analyses (KIDA) Korea Institute for Industrial Economics and Trade (KIET) Korea Research Institute for Human Settlements (KRIHS) Korean Institute of International Studies (KIIS) Research Institute for National Unification (RINU) The Sejong Institute Cte d'Ivoire

African Institute for Economic and Social Development (INADES) Croatie Institute for Development and International Relations (IRMO) Danemark The Danish National Institute of Social Research (SFI) Egypte Centre for Political and Strategic Studies (CPSS), Al Ahram Foundation Economic Research Forum for the Arab Countries, Iran and Turkey (ERF) Espagne Institute of International Affairs and Foreign Policy (INCIPE) Etats Unis dAmrique American Enterprise Institute for Public Policy Research (AEI) Asia/Pacific Research Center (A/PARC) The Asia Society The Atlantic Council of the United States (ACUS) Battelle Memorial Institute The Brookings Institution Carnegie Council on Ethics and International Affairs, Inc. (CCEIA) Carnegie Endowment for International Peace Cato Institute Center for Defense Information Center for International Affairs (CFIA) The Center for International Security and Strategic Studies (CISS) Center for National Policy (CNP) Center for National Security Studies (CNSS) Center for Strategic and International Studies (CSIS) Center for the Study of American Business (CSAB) Center of International Studies (CIS) The Chicago Council on Foreign Relations (CCFR) Committee for Economic Development (CED) Council on Foreign Relations East Asian Institute, Columbia University East-West Center (EWC) Economic Growth Center (EGC) Economic Policy Institute (EPI) Economic Strategy Institute (ESI) Edwin O. Reischauer Center for East Asian Studies,The Paul H. Nitze School of Advanced International Studies, Johns Hopkins University The Ethics and Public Policy Center (EPPC) The Heritage Foundation Hoover Institution on War, Revolution and Peace Hudson Institute

Institute for Advanced Study (IAS) Institute for Contemporary Studies (ICS) Institute for International Economics (IIE) Institute for the Future (IFTF) International Food Policy Research Institute (IFPRI) The Joint Center for Political and Economic Studies (JCPES) National Bureau of Economic Research (NBER) National Center for Policy Analysis (NCPA) Overseas Development Council (ODC) Pacific Research Institute for Public Policy The Population Council Public Policy Institute of California (PPIC) The RAND Corporation (RAND) Reason Foundation Research Triangle Institute (RTI) Resources for the Future (RFF) The Rockford Institute Social Science Research Council (SSRC) The Southern Center for International Studies (SCIS) The Urban Institute (UI) The Washington Institute for Near East Policy (TWI) Winrock International Institute for Agricultural Development (WI) Woodrow Wilson International Center for Scholars (WWICS) World Resources Institute (WRI) Worldwatch Institute

Ethiopie Institute of Development Research (IDR) France Centre for International Prospective Studies (CEPII) Centre of International Studies and Research (CERI) European Institute of Business Administration (INSEAD) French Institute for International Relations (IFRI) National Institute of Statistics and Economic Studies (INSEE) Studies and Research Center on the Contemporary Middle East (CERMOC)

Grce Athens Center of Ekistics (ACE), Athens Technological Organization (ATO) Hongrie Foundation for Market Economy (FME) Hungarian Institute of International Affairs (HIIA) Institute for World Economics of the Hungarian Academy of Sciences (IWE) Institute of Economics, Hungarian Academy of Sciences (KTI/IE) Inde Centre for Policy Research (CPR)

Indian Council for Research on International Economic Relations (ICRIER) Indira Gandhi Institute of Development Research Institute for Defense Studies and Analyses (IDSA) Institute of Economic Growth (IEG) National Council of Applied Economic Research (NCAER)

Indonsie Center for Policy and Implementation Studies (CPIS) Center for Strategic and International Studies (CSIS) Iran The Institute for Political and International Studies (IPIS) Irlande Economic and Social Research Institute (ESRI) Israel The Leonard Davis Institute for International Relations The Maurice Falk Institute for Economic Research in Israel The Moshe Dayan Center for Middle Eastern and African Studies Italie Institute of International Affairs (IAI) Japon Center for Financial Industry Information Systems (FISC) Chugoku Regional Research Center (CRRC) Engineering Consulting Firms Association, Japan (ECFA) Institute for Future Technology (IFTEC) Institute for International Policy Studies (IIPS) Institute for Policy Sciences, Japan (IPS) Institute for Science of Labour (ISL) Institute of Developing Economies (IDE) Institute of Energy Economics, Japan (IEE) Institute of Research and Innovation (IRI) International Development Center of Japan (IDCJ) Japan Center for Economic Research (JCER) Japan Economic Research Institute (JERI) Japan Institute of Labour (JIL) Japan Research Institute (JRI) Japanese Institute of Middle Eastern Economies (JIME) Kansai Institute of Information Systems (KIIS) Kyushu Economic Research Center National Institute for Research Advancement (NIRA) Nippon Research Institute (NRI) Research Institute of Telecom-Policies and Economics (RITE) Systems Research & Development Institute of Japan (SRDI)

Jordanie Arab Thought Forum (ATF) Kenya African Economic Research Consortium (AERC) Regional Centre for Socio-Economic Studies and Development (RECSSAD) Koweit The Arab Planning Institute (API) Lettonie Institute of Economics, Latvia Academy of Sciences (IELAS) Liban Centre for Arab Unity Studies (CAUS) Lithuanie Institute of Economics (EI) Lithuanian Free Market Institute (LFMI) Malaisie Asian and Pacific Development Centre (APDC) Institute of Strategic and International Studies (ISIS) Malaysian Institute of Economic Research (MIER) Maroc National Center for Coordination and Planning of Scientific and Technical Research (CNCPRST) Mexique Centre for Latin American Monetary Studies (CEMLA) Mongolie Institute of Economics, Academy of Sciences Nigeria Nigerian Institute of International Affairs (NIIA) Norvge International Peace Research Institute, Oslo (PRIO) Norwegian Institute of International Affairs (NUPI) Nouvelle Zlande Institute of Policy Studies (IPS) New Zealand Institute of International Affairs (NZIIA) Pakistan Institute of Policy Studies (IPS)

The Institute of Strategic Studies, Islamabad (ISSI) Pakistan Institute of Development Economics (PIDE) Pays Bas Centre for Development Planning (CdP) Development Research Institute (IVO) Erasmus Centre for Economic Integration Studies European Institute of Public Administration (EIPA) The Institute of Social Studies (ISS) Netherlands Institute of International Relations, Clingendael (NIIB) Prou Center for Economics and Social Research Institute for Liberty and Democracy (ILD) Philippines Economics Research Center (ERC) Institute for International and Strategic Studies (ISS) National Economic and Development Authority (NEDA) Pologne Adam Smith Research Centre (ASRC) Center for Social and Economic Research Scientific Foundation (CASE) The Gdansk Institute for Market Economics (IBnGR) Research Institute for Developing Economies (RIDE) World Economy Research Institute (IGS) Portugal Institute of Social Sciences (ICS) Research Center on the Portuguese Economy (CISEP) Rpublique dAfrique du Sud Institute for Strategic Studies (ISSUP) South African Institute of Race Relations (SAIRR) Rpublique Tchque Center for Democracy and Free Enterprise (CDFE) Center for Economic Research and Graduate Education-Economics Institute (CERGE-EI) Institute of Economic Studies (IES) Institute of International Relations (UMV) Roumanie Institute for World Economy (IEM) Institute of National Economy (INE) Royaume Uni Adam Smith Institute (ASI)

Centre for Economic Policy Research (CEPR) Centre for Policy Studies (CPS) Institute for Public Policy Research (IPPR) Institute of Development Studies (IDS) Institute of Economic Affairs (IEA) The International Institute for Strategic Studies (IISS) National Institute of Economic and Social Research (NIESR) Overseas Development Institute (ODI) Policy Studies Institute (PSI) Royal Institute of International Affairs Science Policy Research Unit (SPRU) UK Centre for Economic

Russie The Institute for Urban Economics Institute of Economics and Industrial Engineering (IEIE), Siberian Branch, Russian Academy of Sciences Institute of Economic Forecasting of Russian Academy of Sciences (IES RAS) Institute of Far Eastern Studies Russian Academy of Sciences (IFES) Institute of Oriental Studies Russian Academy of Sciences Institute of USA and Canada Studies, Russian Academy of Sciences (ISKRAN) Institute of World Economy and International Relations (IMEMO), Russian Academy of Sciences Russian Independent Institute of Social and National Problems (RNISiNP) Sngal Council for the Development of Economic and Social Research in Africa (CODESRIA) United Nation's African Institute for Economic Development and Planning (IDEP) Singapour The Institute of Policy Studies (IPS) Institute of Southeast Asian Studies (ISEAS) Slovaquie Center for Economic Development (CED) Slovnie Institute for Economic Research (IER) Sri Lanka Marga Institute Sude Center for Pacific Asia Studies (CPAS) Research Policy Institute (RPI) Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) Swedish Institute for International Affairs (SIIA)

Suisse Center for Applied Studies in International Negotiations (CASIN) The Graduate Institute of International Studies (IUHEI) Swiss Institute for International Economics, Regional Science and Structural Problems (SIASR) Tanzanie Tanzania Commission for Science and Technology (COSTECH) Thailande Institute of Asian Studies (IAS) Institute of Security and International Studies (ISIS) The National Institute of Development Administration (NIDA) Thailand Development Research Institute (TDRI)

Togo United Nations Regional Centre for Peace and Disarmament in Africa (UNRCPDA) Vietnam Centre for Japan Studies (CJS), National Centre for Social and Human Sciences Institute of Economics National Centre for Social and Human Sciences Yougoslavie Institute of International Politics and Economics (IIPE)

Objectifs opaques et participation active des grandes multinationales Dans ces sous-organisations alimentes par les fonds publics toujours la mme dissimulation. A linstitut ASPEN France, on peut lire dans des brochures officielles: Pour permettre un dialogue ouvert, chapper la langue de bois et favoriser la crativit du groupe, les participants aux confrences dAspen interviennent toujours titre personnel et non au titre de leur institution ou entreprise. Les dbats se tiennent sans autre public que des observateurs invits par lInstitut Aspen. En consquence, les journalistes invits assister aux travaux sengagent respecter la confidentialit des propos de chacun. Ils ne sont autoriss reproduire les dbats et surtout ne citer lauteur dune intervention quavec laccord de celui-ci et lautorisation de lInstitut Aspen. et Les journalistes peuvent, en revanche, raliser des interviews individuelles auprs des participants invits en dehors de lenceinte des dbats. La palette des membres de tous ces organismes est trs riche mais de source dextraction locale. A lASPEN France, on trouve : Claude BASSOU(Prsident - Interfinexa) Michel BON(Prsident - France Telecom) Bruno BONNELL(Prsident Directeur Gnral - Infogrames Entertainment) Thierry BRETON(Prsident - Thomson Multimdia - Thomson SA) Henri de CASTRIES(Directeur Gnral - Groupe Axa) Giuseppe CATTANEO(Directeur Gnral - Aspen Italia) John CRAWFORD(Partner - Jones Day Reavis & Pogue) Philippe DELMAS(Directeur Matra Hachette Gnrale) Jean-Michel GAILLARD (Conseiller Rfrendaire la Cour des Comptes - Ancien Conseiller Technique la Prsidence de la Rpublique - Ancien Directeur Gnral d'Antenne 2) Jean-Louis GERGORIN (Administrateur et Dlgu du Prsident pour la Coordination Stratgique - Lagardere) Alain GRANG CABANE (Prsident Fdration des Industries de la Parfumerie ) Raphal HADAS-LEBEL (Conseiller d'Etat - Membre du Conseil Economique et Social) Jrme HURET (Senior Vice-Prsident Dvelopment Nortel Northern Telecom) Odile JACOB (Prsident - Editions Odile Jacob) Frdrique JANSSEN (Directeur du Dveloppement - Groupe Havas) Denis KESSLER (Directeur Gnral - Groupe AXA) Philippe LAGAYETTE (Ancien Directeur Gnral - Caisse des Dpts et Consignations) Francis LORENTZ (Prsident - Etablissement Public de Financement et de Restructuration) Robert MAURY (Directeur Excutif - ADERLY) Dr Catherine Mc ARDELE KELLEHER (Director Aspen Institute Berlin) Olivier MELLERIO (Associ Interfinexa, Prsident Institut Aspen France) Patrice MIGNON (Ancien Senior Vice-President Financia Acquisitions, Nestl S.A.)

Franoise de PANAFIEU (Ambassadeur, Dlgu Permanent de la France auprs de l'UNESCO, Adjointe au Maire de Paris) Etienne PFLIMLIN (Prsident - Crdit Mutuel) Hlne PLOIX (Prsident Directeur Gnral - Pechel Industries) Pierre RODOCANACHI (Senior Vice President - Booz.Allen & Hamilton Inc.) Rmy SAUTTER (Directeur Gnral - CLT / UFA) Nicolas de TAVERNOST (Directeur Gnral - M6) Marc TESSIER (Directeur Gnral - Centre National du Cinma) Jean-Franois TROGRLIC (Secrtaire national de la CFDT, charg des questions internationales ) Patrice VIAL (Prsident Directeur Gnral - Morgan Stanley S.A.) Denis ZERVUDACKI (Prsident - DZA)

Un des postes de Vice-Prsident est occup par le Prsident Directeur Gnral de la banque Morgan Stanley SA dpendant de la famille Rothschild, le poste de Prsident tant occup par le membre crateur dASPEN France galement membre dASPEN Institute aux Etats-Unis Olivier MELLERIO. Dautre part, existe au sein de lASPEN France, un conseil dorientation rassemblant des Bilderbergers dont le bien connu moteur de lUnion Europenne Jacques Delors et le Prsident de Lafarge, Bertrand Collomb. On trouve galement dans ce conseil dorientation ASPEN France : Franois AILLERET (Administrateur,Vice-Prsident - EDF, Prsident d'EDF International S.A.) Erik ARNOULT ORSENNA (Ecrivain - Matre des Requtes au Conseil d'Etat) Raymond BARRE (Maire de Lyon, Dput du Rhne, Ancien Premier Ministre) Professeur Genevive BARRIER (Chef du Dpartement d'anesthsie-ranimation chirurgicale - Necker-Enfants Malades) Georges BERTHOIN (Prsident d'Honneur Europen - Commission Trilatrale) Jean-Louis BIANCO (Ancien Ministre - Maire de Digne-les-Bains) Christian BOIRON (Prsident du Conseil d'Administration - Laboratoires Boiron) Philippe BOURGUIGNON (Prsident du Directoire - Club Mditerrane) Mohamed CHARFI (Professeur la Facult de Droit de Tunis, Ancien Ministre de l'Education et des Sciences de Tunisie) Anne-Marie COMPARINI (Adjoint au Maire de Lyon) Philippe COSTE (Ambassadeur de France Prague) Flavio COTTI (Conseiller Fdral Chef du Dpartement Fdral des Affaires Etrangres - Palais Fdral Ouest Suisse) Gerhard CROMME (Chairman of the Executive Board - Fried Krupp) Jacques-Henri DAVID (Prsident du Directoire - CEPME) Bernard DUFAU (Prsident du Directoire - IBM France) Bernard ESAMBERT (Prsident du Conseil de Surveillance Banque ARJIL et Cie) Carlos FERRER (Prsident - Ferrer Espagne) Philippe FORIEL-DESTEZET (Prsident du Conseil d'Administration - ADECCO) Jean-Baptiste de FOUCAULD (Inspecteur Gnral des Finances) Michel FOUCHER (Directeur - l'Observatoire Europen de Gopolitique) Jacqueline GRAPIN (Prsident - The European Institute)

Jean GUYOT (Associ Commanditaire - Lazard Frres) Toyoo GHYOTEN (Chairman of the Board of Directors - The Bank of Tokyo, Mitsubishi Ltd, President Institute for International Monetary Affairs) Franois HEISBOURG (Directeur du Dveloppement Stratgique - Matra Dfense) Franois HENROT (Associ-Grant - Rothschild & Cie Banque) Lord HOWE of ABERAVON (Ancien Ministre des Affaires Etrangres du Royaume Uni) Professeur Michel JOUVET (Chef du Dpartement de Mdecine Exprimentale Universit Claude Bernard de Lyon) Charles KNAPP (President - The Aspen Institute) Arrigo LEVI (Conseiller - Aspen Institute Italia, Editorialiste "Corriere della Sera") Jean LEVY (Prsident - Institut Franais du Libre Service, Prsident l'AFCOHT) Robert LION (Prsident - Energy 21) Alain MRIEUX (Prsident Directeur Gnral - Institut Mrieux) Jacques MOULINIER (Adjoint au Maire - Ville de Lyon) Dominique NOUVELLET (Grant - Siparex) Olara OTUNNU (Prsident International Peace Academy) Hisashi OWADA (Ambassadeur du Japon auprs des Nations Unies) Guy de PANAFIEU (Prsident Directeur Gnral Groupe BULL) Jordi PUJOL (Prsident - Generalitat de Catalunya) Emmanuel RODOCANACHI (Prsident Directeur Gnral - NATEXIS Banque) Yazid SABEG (Prsident Directeur Gnral - Compagnie des Signaux) Franoise SAMPERMANS (Vice-Prsident Dveloppement Europe - Quebecor) Louis SCHWEITZER (Prsident Directeur Gnral - Renault) Carlo SCOGNAMIGLIO (Prsident - Aspen Institute Italia - Ancien Prsident du Snat Italien) Andr SONKO (Ministre de l'Education Nationale du Sngal) Jean-Jacques SUBRENAT (Ambassadeur, Reprsentant Permanent de la France auprs de l'Union de l'Europe Occidentale, Bruxelles) Gnral Amadou Toumani TOURE (Ancien Chef d'Etat du Mali) Jean-Claude TRICHET (Gouverneur - Banque de France) Makoto UTSUMI (Professeur - Keio University Japan Center for International Finance)

A linstitut ASPEN Berlin en Allemagne financ en par la ville de Berlin, la mme brochette et des sponsors prestigieux tels que : Alfried Krupp von Bohlen und Halbach Foundation ; Association of Friends of the Aspen Institute Berlin ; Auergesellschaft Berlin ;Axel Springer Foundation ; Bankgesellschaft AG ;Berghof Foundation for Conflict Research ;Carnegie Corporation N.Y. ;Charles Stewart Mott Foundation ;Cundill Foundation ;Daimler-Benz AG ;Deutsche Bank AG ;Deutsche Interhotel GmbH ;Deutsche Lufthansa AG ;Deutsche Telekom ;Drger Foundation ;European Commission ;European Corporation Fund ;European Cultural Foundation ;Ford Foundation ;Fritz Thyssen Foundation ;Gegenbauer + Co. KG ;German Marshall Fund ;German Ministry of Foreign Affairs ; Grundkreditbank ;James D. Wolfensohn Inc. ;Jenoptik GmbH ;Klassenlotterie Berlin ;Konrad Adenauer Foundation ;Krber Foundation ;Leipzig Fare GmbH ;Merck KGaA ;NATO ;Otis GmbH ;Partners for Berlin ;Robert Bosch Foundation ;Roi Baudoin Foundation ;Schering AG ;Sharpe + Arend ;Shepard Stone Foundation ;Siemens AG ;Stifterverband fr die Deutsche Wissenschaft e.V. ;The Berlin Senate ;Volkswagen Foundation.

Y interviennent rgulirement et officiellement travers encore une filiale de lASPEN Berlin nomm Hans Wallenberg Lecture Series , les Bilderbergers Henry Kissinger (galement CFR et Trilatraliste), Helmut Kohl, lancien Prsident de Daimler Edzard Reuter, les CFR Steven Muller de la Rserve Fdrale Amricaine et Robert Kimmit haut responsable militaire amricain, le trilatraliste Thorvald Stoltenberg ancien ministre de Norvge ancien co-prsident des Nations Unies ayant particip la confrence international sur lancienne Yougoslavie. A la maison mre de lASPEN Washington, on trouve : Charles B. Knapp ; Prsident de The Aspen Institute Ann McLaughlin ; Ancien Secrtaire du travail ; Chairman du Directoire de lASPEN Institute Henry E. Catto ; Professeur et ancien Directeur de USIA ; Vice Chairman de lASPEN Institute Lester Crown ; Prsident de Material Service ; Vice Chairman de lASPEN Institute John P. Mascotte ; Ancien Prsident membre du Directoire de The Continental Corporation Cynthia N. Buniski ; Vice-President, de lAdministration et des Finance ; Trsorier de The Aspen Institute Mervyn L. Adelson ; Prsident de East-West Capital Associates Giuliano Amato ; Prsident de lAutorit Antitrust Daniel P. Amos ; Prsident et membre du Directoire de AFLAC Incorporated Paul F. Anderson ; Senior Vice-Prsident de Booz Allen & Hamilton Inc. Prince Bandar Bin Sultan ; Ambassadeur dArabie Saoudite aux Etats-Unis Raymond Barre ; Chairman de lInstitut Aspen France Berl Bernhard ; Prsident de Verner, Liipfert, Bernhard, McPherson & Hand James C. Calaway Stephen L. Carter ; Professeur de droit luniversit de Yale Law School Michael Chowdry ; Prsident et membre du Directoire de Atlas Air, Inc. F. Peter Cundill ; Prsident de Peter Cundill & Associates (Bermuda) Ltd. William L. Davis ; The Davis Group Al Deitsch Anthony G. Fernandes ; Vice-Prsident excutif de ARCO David Gergen ; Editeur de At-Large U.S. News & World Report Alma L. Gildenhorn ; Membre Honoraire du Centre Kennedy ; Prsident de National Campaign University of Maryland Center for the Performing Arts William H. Gray, III ; Prsident de United Negro College Fund, Inc. Gerald Greenwald ; Prsident de United Airlines Rita E. Hauser ; Prsident de The Hauser Foundation, Inc. Irvine O. Hockaday, Jr. ; Prsident de Hallmark Cards, Inc. Nina R. Houghton ; Prsident de Wye Institute Ann Frasher Hudson Mae Jemison ; Prsident de The Jemison Group, Inc. Elmer W. Johnson ; Kirkland & Ellis Peter R. Kann ; Prsident et Editeur de Dow Jones & Company, Inc. Yotaro Kobayashi ; Prsident de Fuji Xerox Co., Ltd. David H. Koch ; Vice-Prsident excutif de Chemical Technology Koch Industries, Inc. Leonard A. Lauder ; Prsident de Este Lauder Companies

Gerald M. Levin ; Prsident de Time Warner, Inc. Peter B. Lewis ; Prsident de The Progressive Corporation Frederic V. Malek ; Prsident de Thayer Capital Partners John P. Mascotte ; Prsident de Blue Cross Blue Shield of Kansas City, Inc. William Mayer ; Dean of Business School Universit of Maryland Olivier Mellerio ; Associ de Interfinexa; Prsident de lInstitut Aspen France Philip Merrill ; Prsident de Capital-Gazette Communications Elinor Bunin Munroe ; Prsident de Elinor Bunin Productions, Inc. Constance Berry Newman ; Sous-Secretaire de lInstitution Smithsonian William A. Nitze ; Administrateur Assistant pour le Bureau des Activits Internationales de lAgence de Protection de lEnvironnement Olara A. Otunnu ; Prsident de lInternational Peace Academy Hisashi Owada ; Reprsentant Permanent du Japon aux Nations Unies Elaine Pagels Greenawalt ; Professeur de Religion luniversit de Princeton John J. Phelan, Jr. ; Ancien Prsident et membre du conseil dadministation du New York Stock Exchange Francis S. Pittard ; Prsident de Heidrick &Struggles, Inc. Sir Charles Powell ; Directeur de Jardine Matheson Holdings Ltd. Edzard Reuter ; Ancien Prsident de Daimler Benz AG ; Chairman de lInstitut Aspen Berlin Ann W. Richards ; Ancien Governeur du Texas ; Conseiller Senior de Verner, Liipfert, Bernhard, McPherson and Hand Carlo Scognamiglio ; Prsident du Snat Italien ; Chairman de linstitut Aspen Italia Kathy Smith ; Ancien Directeur de Daubert Industries Andrew Stern ; Prsident international de Service Employees International Union Alexander B. Trowbridge ; Prsident de Trowbridge Partners Solomon D. Trujillo ; Prsident de US West Communications Linda J. Wachner ; Prsident de Warnaco Inc. Arnold R. Weber ; Prsident de Civic Committee Leslie H. Wexner ; Prsident de The Limited, Inc. Frederick B. Whittemore ; Directeur Conseiller de Morgan Stanley & Co., Inc. Michael H. Wilson ; Prsident de Michael Wilson International, Inc. Alice Young ; Prsident de Asia-Pacific Practice (U.S.) Kaye, Scholer, Fierman, Hays, and Handler

Les trois groupes CFR, Bilderberg et Commission Trilatrale sont prsents comme il se doit, avec actuellement Henry E. Catto (CFR) le Vice Chairman de lASPEN Institute , les Bilderbergers Peter R. Kann et Edzard Reuter, les trilatralistes Yotaro Kobayashi le Prsident japonais de Fuji et encore Raymond Barre. Les Rockefellers sont naturellement reprsents lASPEN Institute par Ann McLaughlinChairman du Directoire de lASPEN Institute, un autre membre de cette famille David T Mclaughlin tant Directeur la Chase Manhattan Bank et membre du CFR. LASPEN Japon, encore plus discret, sponsoris par IBM et la fondation Kanagawa rassemble 15 leaders politiques et industriels.

LIFRI, lInstitut Franais des Relations Internationales, lun des nombreux poulains du Trilatraliste Raymond Barre, dite quant elle au moins un ouvrage par an, le RAMSES (le Rapport Annuel Mondial sur le Systme Mondial et les Stratgies). La liste officielle des partenaires de lInstitut Franais des Relations Internationales, lIFRI dont le patron Thierry de Montbrial et le Vice-Prsident Trsorier, Andr LviLang, le Prsident de SG-Paribas sont la fois membres du groupe Bilderberg et de la Commission Trilatrale, est vertigineuse. Dans ce cas, pas de coupes budgtaires ou de restrictions dactivits li une baisse de la consommation des mnages ou une mauvaise conjoncture comme lannonce rgulirement les mdias, bien au contraire. En 1997, on avait pas moins de 150 sponsors choisis parmi les plus grands groupes franais cest--dire implants en France, rpondant presque tous prsents dont : Arospatiale ; Affine ; Air France ; Air Inter ; Alcatel Alsthom ; AXA ; Banque de France ; Banque de Neuflize, Schlumberger & Mallet ; Banque du Louvre ; BFCE ; Banque Hervet ; Banque Indosuez ; Banque Industrielle et Immobilire Prive ; Banque Nationale de Paris ; Banque OBC ; Banque Paribas ; Banque SG Warburg ; Banque Worms ; Barclays France ; BASF ; Bayard Presse ; Bertrand Faure ; BRL ; Cabinet Gide Loyrette Nouel ; Caisse des Dpts et Consignations ; Caisse Franaise de Dveloppement ; Caisse Nationale de Crdit Agricole ; CDR Entreprise ; CNES ; CCIP ; Chambre Syndicale des Banques Populaires ; Chantiers de l'Atlantique ; Charbonnages de France ; Ciments Franais ; Citibank ; Cleray, Gottlieb, Steen & Hamilton ; CNP ; COFACE ; COFIP ; Cofiroute ; COGEMA ; Colas ; CEA ; Compagnie Bancaire ; Compagnie Cotonire ; Compagnie de Suez ; CECAR ; Compagnie Financire BZW ; Compagnie Financire Edmond de Rotschild ; Compagnie Gnrale de Chauffe ; CGIP ; Compagnie Nationale de Navigation ; Compagnie Parisienne de Rescompte ; Comptoir des Entrepreneurs ; Confdration Nationale du Crdit Mutuel ; CNPF ; Consortium de ralisation ; Crdit Commercial de France ; Crdit Foncier de France ; Crdit Industriel et Commercial de Paris ; Crdit Local de France ; Crdit Lyonnais ; Crdit National ; Daimler Benz ; DassaultAviation ; Demachy Worms & Compagnie ; Deutsche Bank ; EFC ; EIFFAGE ; Electricit de France ; ELF Sanofi ; EL.FI ; ENI ; Entreprise Minire et Chimique ; Eridania Beghin-Say ; Esys Montenay ; Europa Metalli-Trfimtaux ; FFSA ; Fiat France ; Financire Indosuez ; Firmenich ; Foncire Thermale ; Framatome ; France Tlcom ; Gaz de France ; GEC Alsthom ; GIMELEC ; Global Gestion ; Grand Metropolitan Foods Europe ; GAN ; Groupe Bouygues ; Groupe Danone ; Groupe Rivaud ; Groupe Schneider ; Havas ; IBM France ; Institut Franais du Ptrole ; Jeantet et Associs ; JP Morgan France ; Kleinwort Benson Limited ; L'Air Liquide ; La Mondiale; Lafarge-Coppe ; Laurent Bouillet ; Lazare Frres et Compagnie ; Les Echos ; L'Lione ; L'Oral ; SA Louis Dreyfus ; LVMH ; Lyonnaise de Banque ; Lyonnaise des Eaux ; Matra ; Mazars & Gurard ; Midland Bank ; Montupet ; Morgan Stanley ; Moulinex ; Pechiney ; Peugeot SA ; RATP ; Renault SA ; Rhne-Poulenc ; Robert Fleming Securities Ltd ; Rothschild & cie Bank ; RTL ; SAGEM ; Saint-Gobain ; Schroder Partenaires ; SCOR ; Sedgwick ; SEITA ; SFAC ; SNECMA ; Socit du Louvre ; Socit Gnrale ; Socit Nationale Elf Aquitaine ; SODEXHO ; SOFARIS ; SOFINNOVA ; SOFRESA ; Technip ; Thomson SA ; The Tokyo Electric Power Co inc. ; Total ; Ugine SA ; Unistrat Assurances ; UAP ; Union Europenne de CIC ; UIMM ; Usinor Sacilor ; Vallourec Un autre des membres du Conseil dadministration de lIFRI est le Ministre de la Dfense franais, le socialiste et narque Alain Richard, Maire de Cergy-Pontoise.

Le Directeur adjoint de l'IFRI, Pierre Jacquet, occupe aussi des fonctions dans un autre organisme international satellite, lOffice de Recherche Scientifique et Technique, lORSTOM, office cr en 1944 trs modeste dans son rayonnement national mais qui consomme chaque anne un milliard de francs provenant directement du budget de lEtat franais en employant 2500 personnes dans les territoires dOutre-mer et beaucoup dans les pays trangers. Mais, les entreprises ne sont pas les seules prsentes. Le CIREM, le Club d'information et de rflexion sur l'conomie mondiale, fille du CEPII, le Centre dEtudes Prospectives et dInformations Internationales de Raymond Barre, rassemble en outre toujours la mme banque Lazard Frres avec lun de ses Associs-Grant Jean-Pierre SALTIEL (Vice-Prsident du CIREM), des partenaires politiques comme le Snat, le Commissariat Gnral au Plan et aussi tonnament des syndicats : Force Ouvrire, la Confdration Gnrale de lEncadrement (CFECGC ) et la Confdration Franaise Dmocratique du Travail (CGT). Quel est le rel objectif de toutes ces alliances contre-natures entre financiers, industriels, syndicalistes et politiques ? Le bon sens populaire dit que qui se ressemble sassemble : Donc, autre question qui trouvera une rponse dans la suite : Navez-vous pas entendu parler dautres organisations dont les membres se frquentent au sein de runions secrtes officiellement pour le bien de lhumanit ? Le premier point commun apparent de tous les organismes prcdemment mentionns est leur dsir dinternationalisme rvls par leur appellation : Institut des Relations Internationales, Institut dEconomie Mondiale, Institut des Affaires Internationales, Centre pour les Echanges Internationaux, Espace Europe,... A lASPEN France, on en dvoile peu. Lorganisme dsire vouloir densifier les liens de la France avec les autres rgions du monde en particulier les relations entre lEurope et le Japon, avec le lancement de rencontres rgulires trs haut niveau en 1989 et les relations entre les Etats-Unis et la France, maillon essentiel de la solidarit atlantique . Les sujets des rares colloques ouverts au publics en 1998 ont t par exemple Les perspectives d'largissement de l'Union Europenne et de l'OTAN ; Quelles perspectives conomiques et commerciales entre l'Europe et le Maghreb ? ; Les effets et consquences du phnomne de la globalisation sur l'conomie, la politique et la culture ; Grer des entreprises globales , La position et le rle des nouvelles et informations europennes dans une re dchanges globaux et de culture globale . Dans le journal lyonnais Le Progrs, du 8 Mars 1998, suite une runion ASPEN, Raymond Barre dclarait seulement que lEurope est bien engage bien quil dplorait en France un faible got pour la mobilit qui est mme considre par certains comme une dportation . Les proccupations de lASPEN Berlin, dvoiles sur son site Internet, sont par exemple : Les relations Germano-amricaine dans le Nouvel Ordre Mondial (GermanAmerican Relations in the New World Order ) ; Les projets de relations transatlantiques ; Le rle de la Turquie la priphrie de lEurope ;

Le futur rle de lOTAN ; Lexpansion de lUnion Europenne au nord ; Les relations entre lAllemagne et la Pologne comme modle pour des relations plus fortes entre lest et louest, lmigration est-ouest... Au Royal Institute of International Affairs (RIIA) de Londres, les sujets dtude officiels sont : La globalisation, la transition et les changements rgionaux en Russie ; Des lois pour la globalisation ; Etude de concept pour le corps expditionnaire de Lord Carrington pour les rsolutions du Conseil de Scurit des Nations Unies ; (Lord Carrington, ancien Secrtaire-Gnral de lOTAN tait le Prsident du Conseil dAdministration des Bilderbergers en 1998 ) ; La privatisation des actifs ptroliers dans le Golf . et les publications : Globalisation : Des lois et des standards pour lconomie mondiale ; Chine et Inde : Rforme conomique et intgration globale ; LEtat-Nation diminu ; Refaire les Balkans ; L largissement lest de lUnion Europenne . Les mots qui reviennent le plus frquemment sont Globalisation et Nouvel Ordre Mondial . La Globalisation voque un nouvel ensemble structur au niveau du globe dont lun des synomymes est en quelque sorte lexpression Nouvel Ordre Mondial . Dans le louvrage RAMSES 99 publi par lIFRI, on trouve langlicisme Global Governance avec la dfinition correspondante : La Global Governance ou gouvernance mondiale est la manire pour faire face aux consquences de la globalisation de grer, dencadrer, de rguler le mouvement global. Gouvernance fait invitablement penser gouvernement. Le premier homme politique a avoir annonc publiquement linstauration future dun Nouvel Ordre Mondial a t George Bush en Aot 1990 aprs linvasion du Koweit par lIrak. Plus tard, dans une allocution au congrs ayant pour titre Face un Nouvel Ordre Mondial , le Prsident Bush dclara le 11 septembre 1991 : La crise du Golfe Persique offre une rare occasion davancer vers une priode historique de coopration. Aprs ces temps troubls... un nouvel ordre mondial peut merger, au sein duquel les nations du monde, de lest et de louest, du nord et du sud, peuvent prosprer et vivre issu dune naissance harmonieuse et difficile vivre . ("The crisis in the Persian Gulf offers a rare opportunity to move toward an historic period of cooperation. Out of these troubled times... a new world order can emerge, in which the nations of the world, east and west, north and south, can prosper and live in harmonic struggling to be born.") Et dans une allocution ladresse des Nations Unies, le Ier octobre 1991, Bush voqua nouveau leffort collectif de la communaut mondial exprim par les Nations Unies ... Un mouvement historique vers le nouvel ordre mondial ... Un nouveau partenariat entre les nations ... Une poque o lhumanit aura provoqu elle-mme une rvolution de lesprit et de la pense et aura dbut un voyage dans un nouvel ge... ("a collective strength of the world community expressed by the

UN... a historic movement towards a new world order. . . a new partnership of nations. . a time when humankind came into its own. . . to bring about a revolution of the spirit and the mind and began a journey into a . . . new age.") Dans une interview publi dans le journal le Los Angeles Times reprise par le San Francisco Chronicle du 18 janvier 1999, le Secrtaire dEtat amricain Madeleine Albright, membre du Council on Foreign Relations (CFR) explique participer ltablissement dun Nouvel Ordre international qui va absorber les institutions globales existantes et en faire clore dentirement nouvelles . Selon le Los Angeles Times, Albright, ambassadrice lONU, dfinit le Nouvel Ordre comme un Club de Dmocratie International . Le 21ime sicle devra tre le sicle de la dmocratie. dit-elle, Nous allons porter encore plus laccent sur lorganisation des dmocraties...de telle manire quelles puissent cooprer. . Toujours selon Albright, celles des Nations non encore intgres ce Nouvel Ordre soit organiserons avec nous, soit contre nous reprenant la formule de De Gaulle Ceux qui ne sont pas pour nous, sont contre nous. Les pays qui ne souhaitent pas adhrer ces ides seront donc rejets et mme combattu par la communaut internationale. Etonnante conception dune dmocratie qui reprend les principes du "neue ordnung" dHitler et du "ordine nuovo" de Mussolini ! A cette poque, les dirigeants fascistes dans leurs habits de lumire collaboraient dj avec les magnats de la finance et de lindustrie, prtendant vouloir apporter la vrit et les remdes au monde soumis dhorribles soufrances conomiques. De nos jours, ces habits de lumire ont pris les noms de combat pour la dmocratie, Nouvel Ordre Mondial, Globalisation, Nouvel Age,... Le Council on Foreign Relations (CFR) de David Rockefeller dfend travers sa revue Foreign Affairs le projet pour un Nouvel Ordre Mondial parfois remplac par lexpression Voisinage Global (Global Neighborhood) ou Nouvel Age (New Age). Plus direct, il affirme clairement que les frontires nationales doivent tre supprimes et qu'un seule loi mondiale sera tablie. Les partisants du Nouvel Ordre Mondial prtendent vouloir sortir le Monde du chaos, en instaurant initialement un systme global dconomies interdpendantes et verrouilles au niveau plantaire.

L'intgrisme arabe intgr Les pays arabes nchappent pas non plus la main mise des partisans du Nouvel Ordre Mondial. Ainsi, par MAHFOUD NAHNAH candidat la prsidence algrienne pour le programme alternatif sexprime en ces termes en novembre 1995 : La politique extrieure que j'envisage vise a redonner a lAlgrie son rle davant garde tant au niveau rgional quinternational par: Lappel un nouvel ordre politique et conomique arabes permettant une meilleure utilisation des ressources et technologies de la region. Ce nouvel ordre doit commencer par une rconciliation franche au sein de la nation arabe, dans lintrt commun des pays qui la composent. Lappel un nouvel ordre islamique international permettant de de dfendre les causes des musulmans dans le monde et dunifier leurs positions dans les affaires dintrt commun. Les moyens darriver ce nouvel ordre islamique sont explicits dans son programme de candidature: Coopration avec la communaut mditerrannne de facon prserver la paix et la scurite dans la region. Unification des efforts des pays du sud pour la revendication de plus dquit entre le nord et le sud et plus de droit pour les plus demunis. Participation a tous les efforts visant la prservation des droits de lhomme et des peuples, de la paix internationale et de lenvironnement Cration des zones franches rgies par des conventions les mettant labri des fluctuations politiques. Dveloppement des villes frontalires et Cration de villes communes sans barrires frontalires. Ainsi, pas de paix, sans Nouvel Ordre. Lislam tant le facteur commun nombre de pays mditerranens, on voit clairement se profiler une unit arabe solidaire face loccident oppresseur, mais unit tout de mme obtenue par labolition des frontires et des barrires douanire sur le mme modle que lunit europenne. Ces programmes dunit arabe sont appuys par des organisations dj numres prcdemment tel que lArab Thought Forum (ATF : le forum de la pense arabe) implant en Jordanie (14th Floor, Housing Bank Center, Queen Noor Street, Amman) et soutenu par la Fondation Ford amricaine, lIFRI franais, le Goethe Institut allemand, le Royal Institut of International Affairs (RIIA) anglais et tous les groupes industriels et financiers les accompagnant. Dans chaque pays de la zone mditerrannne, on trouve les mmes appels au Nouvel Ordre Islamique ou Arabe comme au Centre dEtudes de lUnit Arabe (Beirouth, Liban) ou au Centre Stratgique Al Abram (Le Caire, Egypte). En Jordanie, outre lArab Thought Forum, on a aussi en parallle la Fondation Al Al Beit et la Fondation Shoman. Le discours est le mme tant dans ces organisations arabes, queuropennes, asiatiques ou amricaines :

Fond en 1981, le Forum de la Pense Arabe (ATF) a t labor par rapport aux problmes inhrant au monde arabe et la conscience grandissante quel le public a pris de ces problmes. Une attention particulire sera porte sur : 1) lUnit Arabe et les questions arabes classiques, lintrieur dun canevas qui va synthtiser lhritage culturel arabe et les valeurs modernes ; 2) ltude de lconomie, et les liens culturels entre les nations arabes et avec les autres rgions en dveloppement dans un objectif de dialogue renforc, favorisant la coopration et servant lintrt commun ; 3) la formulation de points de vue arabes par rapport aux problmes de dveloppement international qui nous sont adresss par les forums et les organisations internationames. LATF tentera dapporter sa propre contribution pour tablir un Nouvel Ordre international qui puisse instaurer des relations internationales sur des fondements justes et quitables et favoriser des liens conomiques troits ; et 4) la construction de ponts de communication entre les intellectuels et les dcideurs pour tre sr que les politiques publiques sont bases sur des fondations solides, et pour faciliter la participation populaire la mise en place de ces politiques. On cherche donc bien la cration de ples internationaux rgis par des conomies et des politiques communes. LUnion Europenne prfigure bien la marche que suivront les autres rgions du monde. La volont des industriels et des politiques de crer un gouvernement mondial ne se cache plus et saffirme. Il existe en effet une association base en Suisse et nomme Commission du Gouvernement Global (Commission on Global Governance) officiellement anime par un groupe de 28 leaders dont les Co-Prsidents sont Ingvar Carlsson, ancien Premier Ministre de Sude et Shridath Ramphal, ancien secrtaire Gnral du Commonwealth. Selon elle, le gouvernement mondial ne peut exercer ses pouvoirs que par les Nations Unies. Pour parvenir cette fin, il est donc propos dactiver le fonctionnement de lONU en rformant son Conseil de Scurit et en crant un Conseil de Scurit Economique. Jacques Bordiot dcrit, dans son livre "Une main cache dirige", les principaux sujets proposs au cours de toutes les assembles prcites fermes au public : les problmes financiers internationaux la libert d'migration et d'immigration la libre circulation des produits sans entraves douanires l'union conomique internationale la constitution d'une force de police internationale avec suppression des armes nationales la cration d'un Parlement international la limitation de la souverainet des tats dlgue l'ONU ou tout autre gouvernement supranational "'C'est comme on le voit, le processus vers la constitution d'un Gouvernement mondial", termine Jacques Bordiot. On est vraiment en plein processus

dmocratique !, comme latteste Paul Warburg, clbre financier li au Council on Foreign Relations dclarant le 17 Fvrier 1950 devant les snateurs amricains: "Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s'il sera cr par conqute ou par consentement".

L'Euro, un pas forc vers une monnaie mondiale LEurope de lOuest est le laboratoire dexprimentation du nouvel ordre mondial concrtis par ltablissement de lUnion Europenne. En lger dcalage dans le temps, les autres rgions du monde suivent la mme voie conomique, politique, montaire. Les diffrentes Unions mondiales seront ultrieurement cimentes entre elles et fdres pour donner naissance au gouvernement mondial. Largent est classiquement le nerf de cette guerre baptise par certains guerre sans bruit avec des armes silencieuses . Si lEURO est devenue la monnaie unique de lUnion Europenne anciennement Communaut Europenne. Les autres rgions du monde sont galement sommes davoir leur monnaie unique sur le modle de lEuro. Le journal franais conomique La Tribune du 25 janvier 1999 titrait Le projet dune monnaie unique en Asie fait son chemin et Le gouvernement argentin fait les yeux doux au billet vert : Absorbe de plus en plus rgulirement dans les enceintes des forums asiatiques comme lASEAN (Association des Nations du SudEst Asiatique), la question de la monnaie unique se repose avec une acuit particulire aujourdhui. Lintention de lArgentine de dollariser un peu plus son conomie, les appels rpts des autorits nippones, franaises et allemand sur le march des changes viennent alimenter la rflexion de tous ceux qui, comme le patron de lautorit montaire de Hong Kong, Joseph Yam, ambitionnent de doter lAsie dune monnaie unique. Sur le continent amricain cest le dollar qui est destin accder au titre de monnaie unique. La crise imprvisible servant comme toujours de raison refuge, largentine et les autres pays voisins de lalliance MERCOSUR envisagent dabandonner leur propre devise pour le billet vert car cette mesure attirerait des investissements trangers et permettrait de crer 1,6 millions demplois sur le seul territoire argentin. Le Prsident argentin Carlos Saul Menem est bien entendu membre du club Bilderberg de mme que lambassadeur des Etats-Unis en Argentine Terence A Todman appartient au Council on Foreign Relations (CFR) ce qui facilite la collaboration entre les deux pays sur ce sujet. Le plein emploi avait aussi tait invoqu pour justifier la cration de la CEE puis plus tard pour imposer lEuro. Au lieu demplois, ce sont des dizaines de millions de chmeurs et de vagabonds parsemant les rues que lon a vu apparatre en Europe. Dans un premier temps, lobjectif est donc de partager le monde en quelques ples gographiques dnomms UNIONS en interaction conomique les uns avec les autres. Chaque ple aura sa propre monnaie, son propre gouvernement, sa propre instance juridique, sa propre conomie. Seulement, le but ultime du nouvel ordre mondial est de parvenir mettre en place un gouvernement unique central avec une autorit indiscutable dans les domaines militaire, conomique, financier, juridique. Ainsi, ce systme de ples ou Unions voluera encore... Les billets Euro destins circuler en janvier 2002 arborent une superbe carte de lEurope englobant les pays membres et certains pays de lest sans doute prvus pour adopter la monnaie unique en leur temps. Plus tonnant : On distingue sur la carte des billets Euro, une moiti de Turquie correspondant sa partie occidentale, la partie asiatique ntant pas reprsente. La Turquie serait-elle prvue pour tre coupe en deux, la Turquie europenne devant rejoindre la zone Euro ? Lavenir nous le dira. On observe

nanmoins un rveil programm par larrestation de son Leader du mouvement Kurde communiste qui revendique justement lest de la Turquie. Heureuse concidence, la valeur de lEuro avoisinne celle du dollar en tant trs lgrement suprieure (Janvier 1999 : 1,14 $ ~ 1 euro ; Fvrier 1999 : 1,12 $ ~ 1 euro ; avril 1999 : 1,07 $ ~ 1 euro). Si galement par hasard, lconomie europenne se dgrade et/ ou si lconomie amricaine progresse encore en valeur relative, lEuro et le dollar auront sensiblement la mme valeur. Avant didentifier le dollar leuro, il faudra sans doute obtenir des taux de change suffisamment stable sur une priode de quelques mois. Le Prsident Chirac en visite aux Etats-Unis a appel le 19 fvrier 1999 dans un discours devant le FMI, la rforme des institutions financires internationales et la remise en ordre de lconomie internationale. "Nous devons rendre les relations de change entre l'euro, le dollar et le yen, plus stables" a-t-il ajout. On remarque aussi que les billets Euro ont des valeurs Euros trs leves. Actuellement, la valeur la plus leve des billets franais est de 500 francs, ce qui se retrouve dans la valeur la plus leve dautres pays Europens. Dans lEuroland, on aura des billets de 100 Euros, de 200 Euros et mme de 500 Euros soit correspondant une valeur de 3280 francs pour ce dernier ! Les avances rcentes vers ltablissement dun Nouvel Ordre Economique ciment de lUnion Europenne avec les futures autres unions sont lgions. Depuis 1995, les 29 pays membres ngocient au sein de l'Organisation de coopration et de dveloppement conomiques (OCDE) un Accord Multilatral sur l'investissement (AMI) avant de ltendre au reste du monde. Ayant dj abandonn au secteur priv bon nombre de bastions publics tels que la gestion des services publics (eau, transports, tlcommunications, lectricit dans certains pays), lAMI prvoit dlargir la drglementation tablie par lOrganisation Mondiale du Commerce aux derniers domaines restant encore prservs des grands groupes privs comme la localisation et les conditions de l'investissement dans l'industrie et les services, les transactions sur les devises et les autres instruments financiers tels que les actions et les obligations, la proprit foncire et les ressources naturelles... Le public est comme dordinaire tenu lcart de ces dcisions sans mme en tre inform. La clause la plus importante du trait est celle ayant trait aux Droits des Investisseurs . Elle tablit le droit absolu linvestissement et le droit lachat sans restriction des terrains, des ressources naturelles, des services de tlcommunication, des devises, les gouvernements tant dans lobligation de garantir la pleine jouissance de ces investissements . Dans le cas contraire, cest-dire lorsquune perte d'une opportunit de profit sur investissement serait constate ou dans le cas dinterventions gouvernementales restreignant la capacit tirer profit de linvestissement, les Etats seront redevables dindemnisations lgard de linvestisseur sans que des obligations rciproques ne soient mme voques. La rgle permettra en particulier un groupe priv de sopposer une politique ou une action gouvernementale sous prtexte que cela nuit ses intrts. Si une loi est passe en faveur de lenvironnement, de la sant ou du social portant prjudice une entreprise du fait du durcissement des normes ou de minimums sociaux plus levs, ledit groupe priv pourra prtendre des compensations financires. Le monde conomique de fvrier 1998, rare magazine voquer lvnement, parle de

gteau la strychnine et sexprime en ces termes : CURIEUSEMENT, ceux qui devraient tre le plus mobiliss, les mouvements syndicaux, reprsents au sein de l'OCDE par les confdrations internationales, se sont borns proposer, sans succs, l'adjonction l'AMI d'une " clause sociale " au lieu de remettre en cause les fondements mmes de l'accord. et Enfin, l'AMI va transformer l'exercice du pouvoir partout dans le monde en soumettant aux directives des multinationales un grand nombre de fonctions actuellement exerces par les Etats, y compris l'application des traits internationaux. L'accord donnera en effet aux entreprises et investisseurs privs les mmes droits et le mme statut que les gouvernements nationaux pour faire appliquer ses clauses. En particulier celui de poursuivre les gouv