LE MONDE DES rtisans - cm-toulouse.fr · Bimestriel n°105 • mars-avril 2015 • 1 FNS,...

Haute-GaronneÉDITION

CAP SUR L’APPRENTISSAGE À L’ESM P. 38

LES FEMMES ET L’ARTISANAT P. 4

rtisansRETROUVEZ DANS CE NUMÉRO TOUTE L'INFORMATION DE VOTRE CMALE MONDE

DES

ANNONCESTRANSMISSION P.14

Haute-Garonne

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É DITO

»

Une longue histoire déjà, avec hier, un rôle pas toujours bien reconnu

au sein de l’entreprise. Heureusement, cela a évolué mais trop lentement.

Aujourd’hui, il est possible d’avoir un statut. Hélas, cette opportunité n’est pas toujours saisie, et beaucoup trop de femmes sont encore contraintes à une forme de précarité.

Et puis, naturellement, il y a aussi les femmes salariées, pas seulement dans des fonctions administratives.

Enfin, il y a les femmes chefs d’entreprise… U n plus, indéniablement, pour notre secteur, avec des réussites remarquables accompagnées souvent d’une vision créative et créatrice de l’avenir.

Et si nous les prenions en exemple, avec leur volonté et leur pugnacité pour s’épanouir dans des « métiers d’hommes » et s’intégrer dans un univers dans lequel il n’est pas toujours facile d’avancer…

C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé de donner un « coup de projecteur » sur la place des femmes dans l’artisanat.

Louis BesnierPrésident de la CMAde Haute-Garonne

Le Monde des artisans n°105 – Mars-avril 2015 – Édition de la Haute-Garonne – Président du comité de rédaction des pages locales : Yves Yvinec – Avec le concours rédactionnel de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Haute-Garonne – Éditeur délégué : Stéphane Schmitt – Rédaction : ATC, port. : 06 82 90 82 24, e-mail : [email protected] – Ont collaboré à ce numéro : Barbara Colas, Sophie de Courtivron, Marjolaine Desmartin, Christelle Fénéon, Isabelle Flayeux, Guillaume Geneste, Mélanie Kochert, François Sabarly, Delphine Payan-Sompayrac – Secrétariat de rédaction : M. Anthony, J. Clessienne, J. Neisse – Publicité : ATC, 137 quai de Valmy, 75010 Paris – Chef de publicité : Philippe Saint Etienne, Tél. 01 40 05 23 18, e-mail : [email protected] – Publicité nationale : Directeur commercial Mathieu Tournier, Tél. 01 40 05 23 10, fax 01 40 05 23 24, e-mail : [email protected] – Publicités départementales sud-ouest : Thierry (Tél. 06 22 69 30 22) et Cédric Jonquières (Tél. 06 10 34 81 33), fax 05 61 59 40 07, e-mail : [email protected] – Photographies : Laurent Theeten, responsable image, © photos pages départementales : cma31, Fotolia – Promotion diffusion : Shirley Elter, Tél. : 03 87 69 18 18. Tarif d’abonnement 1 an. France : 6 euros. Tarif au numéro : 1 euro. À l’étranger : nous consulter – Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse, Tél. 03 87 69 18 01 – Fabrication : Pixel image, I. Marlin, J.-M. Tappert, Tél. 03 87 69 18 18 – Éditeur : ATC, 23 rue Dupont des Loges, 57000 METZ, Tél. 03 87 69 18 18, fax 03 87 69 18 14 – Directeur de la publication : François Grandidier – N° commission paritaire : 0316 T 86957 – ISSN : 1271-3074 – Dépôt légal : février 2015 – Impression : Léonce Déprez .

Ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 16 et 33 à 48 pour les abonnés de la Haute-Garonne.

Le monde des artisans ● mars-avril 2015 ● 3

Cap sur l’apprentissage ! P. 38

■ FORMATION HAUTE-GARONNE 34 DES FORMATIONS DIVERSIFIÉES

gagnez du temps et de l’argent !35 CHEF D’ENTREPRISE : connaître

votre métier c’est bien, mais conduire votre entreprise c’est mieux !

■ APPRENTISSAGE HAUTE-GARONNE 36 L’APPRENTISSAGE : ses atouts37 ZOOM SUR les aides à

l’apprentissage

■ ESM HAUTE-GARONNE 38 TRAVAUX D’EXTENSION à l’ESM39 « APPRENTIS : acteurs

de la prévention »

■ TERRITOIRE HAUTE-GARONNE40 TOULOUSE DEVIENT

officiellement une métropole41 EN FAVEUR DU COMMERCE ET DE

L’ARTISANAT à Toulouse, un plan local d’actions doté de 400 000 €

42 RENCONTRES THÉMATIQUES sur les territoires

43 À SAINT-BERTRAND DE COMMINGES une artisane finance son développement par la pratique du crowdfunding

44 LE SUCCÈS de la première Conférence rencontre en Comminges

P RATIQUE

■ ENVIRONNEMENT HAUTE-GARONNE46 LES 9, 10 ET 11 JUIN 2015 AU PARC

DES EXPOSITIONS DE TOULOUSE le salon congrès Préventica

R EGARDS

Caroline de Roquette-Buisson est à la tête d’une entreprise familiale créée à la fin des an-nées 1980 par son mari qui reprend l’exploita-tion d’une conserverie située sur leur domaine de Bordeneuve à Saint-Félix-Lauragais. P. 10

■ ENTREPRISE HAUTE-GARONNE 10 BARON DE ROQUETTE BUISSON

une conserverie artisanale et familiale11 RECRUTEMENT DE PERSONNES

HANDICAPÉES : halte aux idées reçues !12 PARTENAIRES DU DÉVELOPPEMENT

DES ENTREPRISES ARTISANALES la CMA de Haute-Garonne et l’Ordre des avocats du barreau de Toulouse

13 VOTRE CMA PARTENAIRE de l’innovation

■ TRANSMISSION HAUTE-GARONNE14 AFFAIRES à céder15 GÂTEAUX ET CHOCOLATS tradition

et modernité pour une reprise

■ ÉCLAIRAGE17 8 MARS : JOURNÉE DE LA FEMME

l’artisanat au féminin « plurielles »20 CONJOINT DANS L’ENTREPRISE

le statut en question21 FEMMES ENTREPRENEURS les clés

pour réussir et se développer

■ 1 JOURNÉE AVEC…24 UN FROMAGER AFFINEUR

Frédéric Parent, créateur d’identités

■ CAS D'ENTREPRISE26 CCR dans la chambre des machines…

■ RÉUSSITE28 ESSMOTECH le sport, moteur

pour innover

S TRATÉGIES

D OSSIER

Hier, l’artisan avait besoin de sa femme pour l’épauler. Aujourd’hui, l’artisanat a besoin des femmes pour se développer. P. 4

■ ÉVÉNEMENT4 LES FEMMES et l’artisanat

■ ACTUALITÉS6 VENEZ RENCONTRER NOS ARTISANS

D’ART ! Les Artisanales du Comminges 2015 à Saint-Bertrand de Comminges

7 3E ÉDITION du Job Dating de l’Apprentissage

8 NOUVEAU CHÈQUE NUMÉRIQUE À DESTINATION DES TPE développez votre activité grâce au « chèque numérique »

P ANORAMAIMPLIQUER SES SALARIÉS : PÉRENNISER SA SOCIÉTÉ Moteur du développement et de la longévité des entreprises artisanales, les salariés sont un ingrédient essentiel de leur réussite. Voici quelques modèles à suivre. P. 29

Haute-Garonnevénement

Hier, l’artisan avait besoin de sa femme pour l’épauler. Aujourd’hui, l’artisanat a besoin des femmes pour se développer. L’enjeu est de taille. La féminisation des métiers peut contribuer, d’une part à résoudre la pénurie de candidats qualifiés dans certains secteurs en tension, d’autre part, à faciliter la reprise d’entreprises cédées par les très nombreux départs en retraite prévus. Les barrières des métiers

jusqu’ici réservés aux hommes tombent, avec les avancées techniques qui allègent la pénibilité de tâches désormais accessibles aux femmes.

Les femmes présentes dans l’artisanat occupent 5 fonctions différentes :

Les femmes et l’artisanat

4 ● Le monde des artisans ● mars-avril 2015

Coiffure hors salon 90 %

Atelier de retouches 87%

Fabrication vêtements 83%

coiffure en salon

61% chacunPressing

Fleuriste

Secrétariat 56%

Bijouterie 47%

Ali

men

tati

on Plats à emporter 28 %

Poissonnerie 22 %

Boulangerie-pâtisserie 15 %

Boucherie-charcuterie 8 %

Imprimerie 28 %

Nettoyage 27 %

Ambulances 22 %

Ameublement 22 %

Cordonnerie 10 %

Contrôle technique 12 %

Sur le département de Haute-Garonne, 5 200 femmes dirigeantes d’entreprise artisanale (avec 5 000 salariés et 460 apprentis) sont actives et représentent à elles seules 21% des femmes chefs d’en-

treprise dans l’artisanat (2010 et 2012). Ce chiffre est en hausse sur les 5 dernières années et les femmes sont plus présentes dans les secteurs des services et de la fabrication. Plus de 800 créations d’entreprises artisanales sont le fait de femmes en 2013 (sur 3 500

créations au total, soit 1 création sur 5). Sur la région, on estime qu’il y a 13 000 femmes chefs d’entreprise ; la tendance est à la hausse sur les 5 dernières années (+ 10% entre 2010 et 2012).

Alimentation

41%23%

5%28%

Services Fabrication Bâtiment

Les femmes par secteur d’activitéPar secteur ou par métier, les femmes dirigent des entre-prises avec plus ou moins de poids.

Les métiers les plus prisés par les femmes sont les ser-vices à la personne et aux entreprises comme la coiffure (60 à 90%), la confection textile, les fleurs et le pressing.

Les métiers moyennement prisés sont dans l’alimen-taire, l’imprimerie, l’ameublement (entre 10 et 30%).

En revanche, les métiers du bâtiment sont faiblement prisés par les femmes : maçonnerie (6%), électricité, menuiserie (3 à 5%).

En termes de profil, les femmes chefs d’entreprise artisanale sortent du lot : elles sont plus jeunes (43 ans contre 45 ans en moyenne), plus diplômées (40% des femmes ont un diplôme contre 30% pour les hommes).

La principale caractéristique des entreprises dirigées par des femmes est que l’entreprise dirigée est plus petite (moins de salariés), et est plus souvent sous la forme d’auto entreprise ; 1 100 entreprises sous forme auto entreprise en 2013 pour les femmes, soit une croissance de +32% entre 2012 et 2013.

Et les apprenties ?En 2013, le département comptait 800 jeunes femmes apprenties (31% du total), pour 1800 hommes apprentis. Cette tendance est à la hausse de 2004 à 2010 puis en légère baisse depuis 5 ans.

Les secteurs préférés de ces jeunes apprenties sont les services et l’alimentation. Leur profil est proche de celui de la chef d’entreprise artisanale : les apprenties sont plus diplômées en niveau 4 (niveau bac) : 40% pour les apprenties face à 21% pour les hommes.En revanche, elles sont peu présentes dans le niveau supérieur, le niveau 3 (« haut niveau »), conséquence parfois des secteurs où elles sont les plus présentes (moins dans le bâtiment et plus dans les services). Elles sont aussi plus expérimentées : elles ont majoritairement 18-25 ans tandis que les hommes ont plutôt entre 16 et 20 ans.

Et elles sont plus présentes en zone urbaine : 82 % en zone urbaine (Toulouse) face à 68 % pour les hommes.

Les perspectives des femmes dans l’artisanat …L’avenir des femmes dans l’artisanat est au beau fixe : la crois-sance est présente depuis un siècle : 4 % de dirigeantes en plus tous les ans en moyenne. Cette progression est plus marquée dans les zones urbaines.

La réussite des femmes dans l’artisanat passe par des leviers qui se précisent. En effet, elles sont portées par « l’innovation », « le sens du service client », « la qualité » et « la santé sécurité en entreprise ».

En 2014 sur la Haute-Garonne, le Prix Stars et Métiers a récom-pensé une femme chef d’entreprise sur le thème « Stratégie glo-bale d’innovation » (fabrication et vente produit aloès arbo-rescent). Le titre maître artisan a été décerné à 5 femmes parmi les 12 nominés en 2014 : au total, ce sont 20 femmes maîtres artisans sur 47 titres attribués (soit 42%) entre 2012 et 2014.

CONTACT CMA 31 : Service Etudes Statistiques et [email protected] - 05 61 10 47 82

◼ Les conjoints collaborateursAu nombre de 600 personnes sur le département, cette population est majoritairement féminine, surtout présente dans l’alimentation et le bâtiment. Après la forte croissance de 2000 (+100 %), une tendance à la baisse apparaît entre 2012 et 2013 : ce statut ne rencontre pas son public (en raison de la fi scalité).


Avec diplômes Sans diplôme

Femmes16% BP

61%16% CAP

Hommes3% BP

70%18% CAP

Haute-Garonnectualités


En février 2015, la CMA 31 a participé à la présen-

tation « Enquête sur la conjoncture 2015 » orga-

nisée par la Banque de France avec ses parte-

naires : à partir de 4 indicateurs tirés de

l’Observatoire économique et statistique de la

CMA 31, la tendance économique des entre-

prises artisanales a été dessinée :

• Activité : + 0,4 % (Rappel 2013 : -0,3%)

• Emploi : - 0,2 % (Rappel 2013 : + 0,1 %) • Problèmes financiers : + 0,2 % (Rappel 2013 : +3,9%)

• Fermetures d’entreprises : -1 % (Rappel 2013 : + 5 %)

La situation économique (l’activité et l’emploi)

se maintient : l’alimentation est en plein essor

pour tous ses métiers, profitant des nouvelles

habitudes de consommation des ménages, (+5 %

de croissance pour l’activité et l’emploi) tandis

que les autres secteurs y compris les services

sont en maintien avec des difficultés pour les

services à la personne, les travaux publics ou la

fabrication.

La situation financière (reflet des conditions de

travail et de la trésorerie) montre un léger mieux

comparé à 2013 mais reste encore en tension, de

par la concurrence par les prix et les charges qui

pèsent sur les TPE.

À suivre : l’Atlas de l’Artisanat de la Haute-

Garonne, qui sortira cet été, pour l’analyse

détaillée de la situation des TPE artisanales.

CONTACT CMA 31: Service Études Statistiques et Prospectives Observatoire CMA 31 [email protected]

Les Artisanales du Comminges, exposition d’artisanat d’art, connaîtront cette année

deux évènements importants. D’une part, leur vingtième anniversaire et d’autre part l’ouverture d’un nouveau site d’exposition qui permettra de doubler leur fréquentation. Déjà, lors de l’édition 2014, plus de 7 000 visiteurs, touristes et curistes présents dans les Pyrénées, avaient découvert les produits des artisans exposants. Il manquait le Grand Site de Saint-Bertrand de Comminges. Ce sera chose faite pour cette édition 2015 après une rencontre entre Marie-Claire Uchan, maire de la commune et Louis Besnier, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat.

L’intérêt était commun• Pour Saint-Bertrand, c’est pouvoir offrir un pro-duit touristique complémentaire à côté des magni-fiques lieux historiques à visiter (sa cathédrale et son cloître). • Pour la Chambre de métiers et de l’artisanat, c’est permettre aux artisans d’art du département mais aussi de tout Midi-Pyrénées de pouvoir bénéficier de la notoriété d’un Grand Site.

Artisanales du Comminges 2015 Entrées gratuites• Saint-Gaudens, du jeudi 25 juin au jeudi 9 juillet, halle aux grains.• Saint-Bertrand de Comminges, du mercredi 22 juillet au jeudi 20 août, salle des fêtes de la commune.• Aspet, du mercredi 29 juillet au mardi 11 août, office de tourisme.• Luchon, du samedi 5 septembre au dimanche 28 septembre, maison du curiste.

CONTACT CMA 31 Antenne de [email protected] - 05 61 89 99 88

◼ Marché de Noël de ToulouseLa 16e édition du marché de Noël se déroule-ra place du Capitole, du vendredi 27 novembre au dimanche 27 décembre 2015.

Vous fabriquez des objets artisanaux originaux ou confec-tionnez des pro-duits alimentaires de qualité et festifs, vous avez l’opportu-nité de poser votre candidature pour exposer dans un des 125 chalets regrou-pés pendant 4 semaines place du Capitole, dans le cadre des fêtes de fi n d’année.Si vous souhaitez participer, vous pou-vez dès à présent déposer votre candi-dature et votre dos-sier avant le 17 avril 2015

INFORMATIONS Sur le site de la mairie de Toulouse ou de la Chambre de mé-tiers. Vous pouvez aussi contacter le 06 71 30 71 30

Tendance 2014-2015 pour les TPE artisanales

Le marché de Noël, le rendez-vous

incontournable de la fin d’année.

VENEZ RENCONTRER NOS ARTISANS D’ART !

Les Artisanales du Comminges 2015 à Saint-Bertrand de Comminges

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L’exposition de Saint-Bertrand de Comminges se déroulera du 22 juillet au 20 août.


La Chambre de métiers et de l’artisanat

de la Haute-Garonne renouvelle l’opéra-

tion « Job Dating de l’Apprentissage »

le 10 juin 2015.

Vous souhaitez recruter un apprenti, participez au Job Dating. N’hésitez plus, venez rencontrer vos futurs apprentis au cours de cette journée.

INSCRIVEZ-VOUS au 05 61 10 71 26 ou [email protected]

3e édition du Job Dating de l’Apprentissage

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Haute-Garonnectualités


Cette nouvelle aide a pour vocation d’ac-compagner la réflexion stratégique, l’ap-

propriation et l’intégration du numérique dans l’entreprise à travers plusieurs types d’actions. Ce chèque numérique, pouvant atteindre 10 000€ d’aides, permettra en effet d’accom-pagner les TPE dans :■ leur évaluation de l’utilisation du web par l’entreprise. Il pourra s’agir d’un bilan permet-tant d’orienter et conseiller l’entreprise sur son utilisation du web,■ le développement des outils numériques dans l’entreprise, telle que la création de site internet, réseaux sociaux, ou encore une for-mation au référencement,■ et l’accompagnement au développement du numérique dans l’entreprise ; par exemple, la construction et/ou mise en œuvre pratique de la stratégie numérique dans l’entreprise avec un accompagnement suivi d’une évaluation finale.250 000 euros ont été budgétés à la Région

pour satisfaire les nouvelles demandes des TPE midi-pyré-néennes.

CONTACTS : Les entreprises peuvent contacter la Direction de l’économie, de l’innovation et de l’international, le Service de l’Économie Numérique - SEN : 05 61 39 65 81 Contact CMA 31 : service développement économique : Guillaume Chanaud au 05 61 10 47 15

NOUVEAU CHÈQUE NUMÉRIQUE À DESTINATION DES TPE

DÉVELOPPEZ VOTRE ACTIVITÉ GRÂCE AU « CHÈQUE NUMÉRIQUE »La Région Midi-Pyrénées vient d’adopter un nouveau dispositif d’aides directes, destiné aux TPE souhaitant développer leur activité grâce à l’usage du numérique : le « chèque numérique ».

Des diamantaires belges

contactent actuellement les

ébénistes du département de

la Haute-Garonne pour leur

proposer une collaboration

commerciale.

Ces diamantaires se pré-

sentent sous le patronyme de

Frank Joel et Edouard Joel. Ils

affichent un site internet :

www.joelbvba.com.

Sous couvert de livraison

d’appartements meublés de

prestige, ils contactent des

ébénistes pour leur proposer

des commandes de meubles.

Ils demandent à l’ébéniste

une somme de 30 000 €,

en espèce, qui lui sera resti-

tuée lors de la conclusion

de la commande.

Il s’agit d’une arnaque.Si vous êtes contacté par ces

diamantaires, faire remon-

ter toutes informations

utiles à :

• Police nationale - Référent sûreté de la Police nationale05 67 20 69 20 - ddsp31

referent-surete@interieur.

gouv.fr

• Gendarmerie nationale

référent sûreté de la

Gendarmerie nationale

05 62 25 44 08

referent-surete-ggd31@gen-

darmerie.interieur.gouv.fr

• CMA 31

Guillaume Chanaud

au 05 61 10 47 15

[email protected]

Ébénistes : alerte escroquerie

◼ Participer à un Salon internatio-nal :

◼ Quelles précautions prendre ? Quelles formalités accomplir ?Vous souhaitez vous développer à l’export en partici-pant à un salon international, la Chambre de métiers et de l’artisanat organise le 2 juin prochain à partir de 8h30 un petit déjeu-ner consacré aux principales formali-tés à accomplir : quels documents pour les douanes, quelle TVA appli-quer, comment pro-téger son nom et son produit…Les douanes et l’INPI seront présents pour vous délivrer leurs conseils.Des rendez-vous individuels suivront ce petit déjeuner.

INSCRIPTION, et renseignements : vous pouvez contacter Fabienne Vignes au 05 61 10 47 61 [email protected]

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toli

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Si votre entreprise n’est pas déjà soumise à un accord de branche en santé, le code de la Sécurité sociale vous amènera de manière obligatoire à mettre en place un contrat complémentaire Santé Collective au plus tard le 1er janvier 2016.

En tant que premier bancassureur français, le Crédit Agricole est à vos côtés pour anticiper en toute sérénité cette nouvelle obligation.

Au Crédit Agricole Toulouse 31, notre métier, c’est de vous accompagner et faciliter vos démarches lors de la mise en place de la Santé Collective dans votre entreprise au travers d’un contrat sur mesure adapté à vos besoins.

Crédit Agricole Toulouse 31 : 115 conseillers professionnels à votre service en Haute-Garonne.

Pour en savoir plus, rendez-vous en agence ou sur www.ca-toulouse31.fr.

« Je suis entrepreneur et j’ emploie 2 salariés depuis 5 ans. Les évolutions actuelles de la réglementation sociale sur la santé m’ impactent-elles? »

Nicole, 48 ans, fleuristeQU

ESTI

ON

Document édité par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31. Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit. Société de Courtage d’Assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le numéro 07 022 951. Siège social : 6, place Jeanne d’Arc - BP 40535 - 31005 TOULOUSE CEDEX 6 -776916207 RCS TOULOUSE. Crédits Photo : Thinkstocks

La question de bon sens ?


E ntreprise Haute-Garonne

C’est en 2008, après la dispari-tion de son mari, que Caroline de Roquette-Buisson reprend les rênes de la société. Reprise

réussie pour cette artiste anglaise de métier, elle parviendra à pérenni-ser l’activité tout en conservant cet attachement à la qualité des produits grâce à ses fournisseurs locaux. Elle commercialise des conserves cuisinées à partir de recettes traditionnelles dont les produits phares sont le foie gras, le cassoulet, les terrines… En 2013, la marque « Baron de Roquette Buisson » est déposée.

L’entreprise travaille en partena-riat avec les offices de tourisme (Toulouse, Nailloux, Revel, Saint-Félix-Lauragais) et les maisons de la Haute-Garonne à Port Lauragais et à Clarac, que ce soit pour des dégusta-tions au marché des Carmes ou de la vente dans les boutiques de produits régionaux.

Aujourd’hui madame de Roquette-Buisson continue cette aventure avec ses enfants. Son fils ainé James est diplômé de Toulouse Business School et a été sélectionné par l’incubateur de l’établissement pour être accom-pagné par deux coachs, sur l’analyse et l’étude de l’entreprise familiale qu’il a ensuite intégré en septembre 2014. Il apporte ses compétences sur

la stratégie commerciale à adopter et le plan d’actions à mettre en œuvre. Son second fils Thibault réalisera son stage d’étude dans l’entreprise, dont l’objectif sera d’amorcer le dévelop-pement de l’activité à l’internatio-nal (Angleterre et Espagne).

Pour l’avenir Madame de Roquette-Buisson souhaite mener à bien ces différents projets : s’implanter sur des marchés étrangers et préparer la transmission familiale pour que cette entreprise, créée il y a plus de 25 ans, continue de se développer !

C’est dans cette perspective que la Chambre de métiers et de l’artisanat a

pu rencontrer Caroline de Roquette-Buisson afin de l’accompagner et la conseiller sur les démarches à suivre et les partenaires à rencontrer pour pré-parer son entreprise au marché inter-national.

CONTACT : CMA 31 Stéphanie Gaigné au 05 61 10 47 [email protected]

BARON DE ROQUETTE BUISSON

Une conserverie artisanale et familialeCaroline de Roquette-Buisson est à la tête d’une entreprise familiale créée à la fin des années 1980 par son mari qui reprend l’exploitation d’une conserverie située sur leur domaine de Bordeneuve à Saint-Félix-Lauragais.

Baron de Roquette Buisson

• Prénom Nom : Caroline De Roquette Buisson• Activité : Conserverie• Adresse : Bordeneuve 31540 Saint-Félix-Lauragais• Tél : 05 61 83 02 23• Mail : [email protected]• Date de création : 1987• Forme juridique : SARL• Nombre de salariés : 3• Site internet : http://www.baron-de-roquette.com/

25 ans d’existence pour cette conserverie familiale et toujours des projets de développement.

L’ensemble des entreprises du groupement VERTIKAL a été récompensé au « Trophée des entreprises responsables 2014 » dans la catégorie « Initiative pour la cité » pour leur action citoyenne avec l’association « Une Façade sur la Vie » venant en aide aux personnes âgées. Concours organisé par le magasine « L’Express » et AXA.

VERTIKAL, ENTREPRISE RESPONSABLE

PLUS D’INFOS : www.vertikal.fr / www.unefacadesurlavie.org


L’alternance, c’est pour les jeunes et les moins qualifiés.En réalité, le contrat d’apprentissage concerne toutes les personnes han-dicapées, sans exception, des plus jeunes aux plus âgées, quel que soit leur niveau de qualification.

L’alternance, ça nuit à la productivité des entreprises.72% des employeurs ayant signé un contrat d’apprentissage avec une per-sonne handicapée se déclarent satis-faits et envisagent de renouveler l’ex-périence. L’alternance est un investissement pour l’entreprise. Elle permet de recruter des collaborateurs qui, ayant choisi la voie de l’alternance, démontrent leur implication et leur motivation. Des collaborateurs portés par une réelle volonté de s’insérer et de se reconvertir. Des collaborateurs formés sur mesure, dont les compé-tences correspondent parfaitement à ses besoins et qui lui permettront de pérenniser son savoir-faire. Des colla-borateurs souvent expérimentés, donc productifs. Des collaborateurs, enfin, qui ont le souhait de rester dans l’en-treprise qui les a formés.

L’alternance, ça débouche rarement sur un emploi quand il s’agit d’un salarié handicapé.Une personne handicapée entrant en contrat en alternance a une chance sur deux d’être en emploi à l’issue du contrat. Voie privilégiée d’accès à l’emploi, c’est d’autant plus vrai s’agissant des personnes handica-pées. Car l’alternance, qui favorise les apprentissages en situation concrète, est l’un des moyens les plus adaptés pour leur permettre d’obtenir une qualification et un emploi.

En tant que maître d’apprentissage, je devrais gérer seul d’éventuels problèmes (comportement, absence…) au cours du contrat.En plus du suivi du CFA, les appren-tis handicapés peuvent bénéficier d’un suivi de proximité par le CFA spé-cialisé, ce qui constitue un atout de taille pour résoudre immédiatement toute difficulté venant à se présenter. Ce suivi est opérationnel (soutien en entreprise, soutien scolaire...) et par-ticulièrement rassurant. Cet accom-pagnement renforcé est totalement pris en charge et n’occasionne donc aucune dépense pour l’entreprise.

Recrutement de personnes handicapées : halte aux idées reçues !

Vendeuse en boulangerie pâtisserie / contrat de professionnalisationGraziella Vergne était auxiliaire de vie et a été licenciée pour inaptitude physique à son poste. Elle a été accompagnée par le service Cap Emploi en raison de son handicap moteur. (Elle ne peut pas porter de poids, doit alterner les positions debout/assise). Au cours de l’été 2013, la boulangerie Le Delicio à Montaigut a déposé une offre d’emploi. Suite à un contact avec le service CAP EMPLOI, les gérants ont accepté d’accueillir Mme Vergne le temps d’un essai (évaluation en milieu de travail), puis cet essai étant concluant, en CDD de quelques semaines. Les aides liées à l’embauche ont été présentées à l’employeur qui a opté pour un contrat de professionnalisation afin que Mme Vergne puisse monter en compétences sur le poste de vendeuse en boulangerie.Un contrat de professionnalisation de 12 mois a été signé pour 23h/hebdomadaires avec une formation de vendeuse en boulangerie du 07/04/2014 au 06/04/2015. Le service Cap Emploi a également aidé l’entreprise à constituer les dossiers pour obtenir les aides financières de l’Agefiph (employeur et salariée).

E T DANS LES FAITS...

Le Delicio• Activité : Boulangerie - Pâtisserie• Gérante : Sandra Grigoletto• Tél : 05.61.85.23.54• Adresse : 16 Route de Toulouse 31530 Montegut sur Save• Début d’activité : 2010• Forme juridique : SARL• Effectifs : 5

Pour tout contrat en alternance (professionnalisation ou apprentissage), des aides conséquentes sont accessibles :

POUR PLUS D’INFORMATIONS : 0 811 37 38 39 ou www.agefiph.fr/alternance

L ’ AGEFIPH A FAIT DE L’ALTERNANCE SA PRIORITÉ 2013 - 2015

Pour l’employeur :• des aides de 1 500 à 7 500 € selon la durée du contrat de professionnalisation,• des aides de 1 500 à 9 000 € selon la durée du contrat d’apprentissage, (+ 1 000 à 4 000 € en cas de pérennisation à l’issue selon le type de contrat).

Pour le salarié :• des aides pour le salarié de 1 500 à 6 000 € selon l’âge et la durée du contrat.La demande d’aide doit être adressée à l’Agefiph dans les trois mois suivant la date d’embauche en contrat d’apprentissage.


CONTACTER : le 05.34.60.24.40 / [email protected]

Quatre mois après la signature de la charte de partenariat signée au conseil de l’Ordre des avocats au Barreau de Toulouse le 9 décembre 2014 , Louis Besnier, Président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Haute-Garonne et le Bâtonnier, Anne Faure, font le point de son application.

LMA : Comment définiriez-vous l’objectif de ce partenariat ?Louis Besnier : L’objectif de ce parte-nariat est principalement de rendre un service supplémentaire à nos artisans. Il y a chez eux une certaine appréhen-sion à approcher un avocat, plus syno-nyme de recours en contentieux que de solliciter un conseil auprès d’un expert du droit.Anne Faure : J’ajouterai que l’idée de ce partenariat, à l’origine soutenu et développé par mon prédécesseur, Maître Douchez, était de rendre ser-vice à des artisans, à de très petites entreprises qui peuvent hésiter à faire appel à un avocat. J’ajoute à cela que l’avocat est, dans l’esprit du public, l’homme du procès. Nous avons tenu à rendre à l’avocat son image de conseil de proximité.

LMA : Quelles sont les premières préoccupations des artisans ?Anne Faure : C’est avant tout de délé-guer tout ce qui n’est pas de son res-sort, de sa compétence et qui pourrait dégénérer. Ce peut être des ques-tions liées aux baux commerciaux ou encore des questions de personnel. L’avocat est également un conseiller de l’activité économique de l’entre-prise. Il opère sur les contrats com-merciaux, les rapprochements entre partenaires, le développement des sociétés commerciales. Louis Besnier : C’est exactement l’es-prit qui nous a animés : permettre à l’artisan d’être en sécurité juridique sur toutes les étapes de sa vie pro-fessionnelle. L’avocat doit être à ses côtés pour lui donner le bon conseil.

LMA : Comment s’organise concrètement ce partenariat ?Louis Besnier : Des avocats désignés par l’Ordre viennent tenir une per-manence à la Chambre de métiers et de l’artisanat, tous les troisièmes vendredi matin de chaque mois, sur rendez-vous. Les consultations sont gratuites et, suivant les cas, l’avocat de permanence peut diriger le ressor-tissant vers tel ou tel confrère dont la compétence sera parfaitement adap-tée à la situation de l’artisan.Anne Faure : Ce partenariat s’étend également auprès des créateurs d’en-treprise puisque, au-delà des per-manences que nous animons, nous formons les futurs artisans sur les aspects juridiques liés à leur créa-tion d’activité : choix de la société commerciale, régime des responsa-bilités, imposition, etc… Il se com-plètera enfin par des échanges d’in-formations de nature juridique avec les conseillers économiques de la

Chambre de métiers et de l’artisanat ainsi qu’avec des actions de forma-tion continue auprès des artisans.

Pour toute demande de consultation juridique :

CONTACT CMA 31 : Direction du développement écono-mique - Tél 05 61 10 47 [email protected]

ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE TOULOUSE

Maison de l’Avocat 13, rue des Fleurs 31000 Toulouse Tél. : 05 61 14 91 50 Fax : 05 62 26 75 77 Mail : [email protected]

PARTENAIRES DU DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ARTISANALES

La CMA de Haute-Garonne et l’Ordre des avocats du barreau de Toulouse



Signature de la convention entre Louis Besnier, président de la CMA et Bertrand Désarnauts, représentant le bâtonnier.


Martin Malvy a officiellement fusionné les agences Midi-Pyrénées Innovation et Midi-Pyrénées Expansion. Depuis le 1er janvier 2015, elles ne font plus qu’une et sont regroupées au sein de l’association Madeeli : Mon Agence de Développement Économique, de l’Export et de l’Innovation.

Une expertise au profit des entreprisesSi l’agence est avant tout au service des entre-prises, elle accompagne également les collec-tivités et les acteurs du développement éco-nomique, de l’innovation et du transfert de technologie.

Ses missions s’articulent autour de trois volets principaux :• favoriser l’accueil, l’innovation et la crois-sance des entreprises • animer les filières régionales et coordonner le réseau des par-tenaires de l’innovation et du développement économique • renforcer l’attractivité du ter-ritoire régional.

Madeeli, en partenariat avec la CMA 31, a pour vocation d’accompagner les pro-jets des entreprises à toutes les étapes de leur développement : création, innovation, développement, financement, export, etc. L’organisation de l’agence permet avec la combinaison de ses métiers un accompagne-ment renforcé des entreprises (produit, pro-cédé, etc).

CONTACT CMA 31 : Service développement économique Guillaume Chanaud au 05 61 10 47 15

Votre CMA partenaire de l’innovation

Nouveau président de l’Ordre des Experts-comptablesJérôme Cathala est le nouveau président du conseil régional de l’Ordre des Experts-Comptables de Toulouse Midi-Pyrénées pour 2015-2016. Il succède à Bruno Le Besnerais.

ÀÀ partir r dudu 1er janvier 222010101016,6,6,66 ttoutes les entreppririses ss dudu secteueur r prp ivé devronnt t t obobobboblilililil gagag toirement proppososerr uunene coompmplélémentaire sananntététéé ààààà llleueurs salariés. NoNos conseillers exexxpepepeertrtrrts s MMyriade vous acccomompapagngnenent simplement eet t rararaapipipipip dededemement dans cette dédémamarccr hehe eet t vous apportennt t lelees s s mmemememeililillelel ures solutions de e prprototecce titionon sociale.

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carrosserie, agent de marque. Situé dans zone d’activité au Nord-Ouest de la Haute-Garonne. Créé il y a 10 ans, il bénéficie de la proximité de l’axe Toulouse Castres. Terrain de 2 500 m2, les bâtiments de 500 m2 comprennent un atelier de 380 m2, un hall d’exposition et deux bureaux. Effectif composé de 2 salariés (une secrétaire comptable et 1 référent technique). Équipement complet avec notamment un pont 4 colonnes, un pont ciseaux, des valises diagnostics. CA : 482 000 €. Loyer : 2 000 €/mois HT.Prix du fonds : 160 000 €. Contact : M. Daimé au 05 61 10 47 11

■OFFRE N°313A0133COUTURE RETOUCHES CREATION DE VETEMENTSAtelier situé à Toulouse depuis près de 15 ans, dans l’hyper centre, quartier Saint-Etienne. Possibilité d’exercer d’autres activités (sauf nuisances). Local de 38 m2 comprenant boutique, arrière-boutique, grille de protection et 3 mètres de vitrine. Clientèle fidèle (fichier clients). CA : 25 000 €. Loyer : 462 €/mois. Faibles charges locatives (120 €/an). Bail tous commerces. Prix du fonds ou droit au bail : 29 000 €. Contact : Mme Roth au 05 61 10 47 19

■OFFRE N°313A0125MAGASIN DE FLEURS ET CADEAUXSitué au Nord de Toulouse dans commune de 5 400 habitants. Bon emplacement au coeur d’un petit centre commercial regroupant pharmacie, presse, boulangerie, salon de coiffure, institut de beauté et optique, nombreuses places de stationnement. Magasin référencé Interflora et Florajet. Clientèle de particuliers complétée par des livraisons dans les supermarchés. Activité stable et pérenne. Local en bon état de 140 m2 sur 2 niveaux, magasin climatisé. CA : 107 524 €. Loyer : 555 €/mois. Prix du fonds : 60 000 €.Contact : Granier au 05 61 10 47 59

■OFFRE N°313A0031CHARCUTERIE TRADITIONNELLE CONSERVERIE PLATS CUISINES ALIMENTATION GENERALESituée chef-lieu de canton au Sud-Est de Toulouse. Emplacement privilégié dans rue commerçante principale. Exploitée depuis plus de 20 ans par couple, 7 salariés + 3

apprentis. Enseigne bénéficiant d’une forte notoriété et d’une clientèle fidélisée (50% de particuliers, 50% professionnels). Local refait à neuf, de 460 m2 dont laboratoire agrée CE de 350 m2. Magasin de 90 m2, espace de stockage, sanitaires, bureau de 170 m2 + garage de 100 m2. Travaux récents. Equipement et matériel récent. CA : 1 068 522 €. Loyer : 6 006 €/mois. Prix du fonds : 550 000 €. Contact : Mme Gaigné au 05 61 10 47 92

■OFFRE N°313A0123PAELLA COUSCOUS ET AUTRES SPECIALITESPlats à emporter : paëlla, couscous et autres spécialités étrangères. Affaire située proche banlieue à l’Est de Toulouse. Très bon emplacement commercial.Local rénové en excellent état de 90 m2 avec possibilité restauration sur place. Tenue par couple. CA : 141 000 €. Loyer : 850 €/mois. Prix du fonds : 110 000 €. Contact : Mme Guiraud au 05 61 10 47 18

■OFFRE N° 313A0134INSTITUT DE BEAUTESitué à l’Ouest de l’agglomération toulousaine. Très bon emplacement dans un petit centre commercial au coeur du village. Exploité depuis 10 ans. Clientèle fidélisée. Local spacieux et fonctionnel de 67 m2, en bon état avec 4 cabines, une douche et un espace personnel. L’institut est bien équipé avec un appareil épilation lumière pulsée, un UV, un Star Vac + matériel pour la dermo-pigmentation, pierres chaudes, 2 tables de soins, une table pour la manucurie... CA : 37 000 €. Loyer : 655 €/mois HT. Faibles charges. Prix du fonds : 35 000 €. Contact : Mme Roth au 05 61 10 47 19

■OFFRE N°311A0131COIFFURE MIXTEA céder cause retraite. Situé à Eaunes, commune en développement à 25 kms au Sud de l’agglomération toulousaine. Emplacement commercial de 1er choix en centre de village avec parking. Exploité par le chef d’entreprise depuis 24 ans + 1 salariée à temps plein. Clientèle variée, dynamique et fidélisée. Local de 42 m2 en excellent état. 4 postes de coiffage, 3 bacs (dont un massant), 2 postes de séchage avec casque. Climatisation réversible. Grande vitrine sécurisée. Local conforme à la réglementation relative à l’accessibilité des personnes à

mobilité réduite. CA : 80 064 € (stable les trois dernières années). Loyer : 513,15 €/mois HT. Prix du fonds : 48 000 €. Contact : Mme Guiraud au 05 61 10 47 18

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■OFFRE N° 313A0129PATISSERIE CHOCOLATERIESituée à 12 km au sud-ouest de Toulouse, commune de plus de 16 000 habitants. Excellent emplacement commercial en centre-ville sur axe principal. Tenue par couple. Local de 146 m2. Magasin entièrement rénové en 2013 de 32 m2, laboratoire de 50 m2 et réserve de plain-pied de 20 m2. Matériel et aménagements en bon état d’entretien. Possibilité de travailler immédiatement. CA : 162 000 €. Loyer : 950 €/mois. Bail renouvelé en 2011. Prix du fonds : 135 000 €. Contact : Mme Guiraud au 05 61 10 47 18

■OFFRE N° 313A0130DÉPANNAGE ET VENTE D’ÉLECTROMENAGERÀ céder cause retraite. Fonds de commerce créé en 2006. Situé sur le nord de la Haute-Garonne et dans l’agglomération toulousaine. Clientèle : 90% de particuliers et 10% hôtels et salons de coiffure. Matériel complet pour dépannage et véhicule utilitaire. Prévoir atelier. Idéal pour technicien autonome. CA : 96 000 €. Prix du fonds : 15 000 €. Contact : M. Daimé au 05 61 10 47 11


Depuis novembre dernier, Antoine Fornara, 31 ans, est le nouveau propriétaire de la pâtisserie Saunal au Minimes à Toulouse.

Passionné par le métier de pâtissier chocolatier, Antoine Fornara, après plus de 13 ans d’ex-périence professionnelle dont 5 ans comme chef d’équipe pâtisserie de la Maison Pillon à

Toulouse, a souhaité prendre en main son avenir pro-fessionnel. La Chambre de métiers et de l’artisanat a accompagné son projet et permis l’obtention d’un com-plément de financement dans la cadre d’un prêt d’hon-neur Initiative Haute-Garonne.

La reprise de cette pâtisserie, connue des Toulousains depuis plus de 40 ans, va lui permettre d’allier tradition et modernité. Tout en conservant les pâtisseries tradi-tionnelles qui ont fait la réputation de la Maison Saunal, comme la « tarte soleil », il s’attache à diversifier et actualiser la gamme pour séduire une plus large clien-tèle. Déjà, pour les fêtes de Noël, le nouveau dirigeant a proposé des bûches aux saveurs inédites et une grande variété de chocolats au goût intense allant des pralinés fabriqués dans les règles de l’art aux ganaches épicées, fruitées ou infusées.

Monsieur Fornara met un point d’honneur à la sélec-tion des matières premières pour toutes ses réalisations. « Chocolats et gâteaux, tout est intégralement fait maison », insiste-t-il. La qualité gustative du produit, sa fraîcheur mais aussi le plaisir des yeux avant dégus-tation sont ses priorités. Les clients ont accueilli avec une grande satisfaction ces nouveautés et « la rupture de stock » a été proche sur certains jours de décembre !Monsieur Fornara est aujourd’hui à la tête d’une équipe de 5 personnes. Il a repris les salariés qui travaillaient dans l’entreprise depuis de nombreuses années à la bou-tique comme à la production et a recruté deux personnes supplémentaires pour la vente.

Sur les mois à venir, beaucoup de projetsDe nouveaux gâteaux au printemps avec les fruits de sai-son mais aussi des investissements. La signalétique exté-rieure de la boutique va évoluer afin de marquer définiti-vement le changement de propriétaire avec une nouvelle enseigne « Antoine Fornara - Gâteaux et chocolats ».

GÂTEAUX ET CHOCOLATS

Tradition et modernité pour une reprise

T ransmission-reprise Haute-Garonne

Antoine Fornara, passionné par le métier de pâtissier chocolatier.

Gâteaux et chocolats

• Activité : Pâtisserie - Chocolaterie

• Chef d’entreprise : Antoine Fornara

• Adresse : 31 avenue de Minimes 31200 Toulouse

• Téléphone : 05 61 22 53 42

• Début d’activité : fin 2014

• Forme juridique : S.A.R.L.

• Effectif : 5 salariés

CONTACT CMA : Pôle Transmission - Reprise 05 61 10 47 [email protected]

2015 12:15 (QUADRI-tx vecto) flux: PDF-1 3-Q-300dpi-v-X1a2001-isocoated-v2-300

Someda123 route de Revel - Rocade-Est Sortie 18

31400 Toulouse - 05.62.16.66.66.

Auto Nord127 Av des Etats-Unis

31200 Toulouse - 05.34.40.07.07.

Sud Garonne AutomobilesR.N 117 - 7 Rue Aristide-Berges31600 Muret - 05.34.46.09.46.

« Où sont les femmes, avec leurs gestes pleins de charme ? », interrogeait le chanteur. « Dans l’artisanat ! », lui répond-on. Elles représentent aujourd’hui 30 % de l’emploi artisanal, soit environ 240 000 chefs d’entreprise, 490 000 salariées, 17 000 conjointes collaboratrices, et 42 000 apprenties. Sont-elles dans tous les secteurs ? Pas encore. Certains freins persistent, et nous en sommes tous responsables. Voici un état des lieux, et quelques pistes pour y remédier.

Quand Christine Spiesser, bouchère à Holtzheim (Bas-Rhin) a passé son examen de maître boucher-char-

cutier-traiteur, elle s’est déguisée en garçon : « Je ne voulais pas que le jury, qui savait qu’il y avait une femme, me prête une attention par-ticulière… ». Avec son calot et son masque, ils n’ont rien vu. Ainsi, il

semblerait bien que les métiers soient sexués. « L’évolution est lente. On retrouve principalement les femmes dans les soins à la personne (coif-fure, esthétique…), le textile, l’habil-lement, les emplois tertiaires (vente, gestion-administration…) ; tout ce qui est plus technique conserve un recrutement majoritairement mascu-lin », observe Catherine Élie, direc-

trice des études et du développement économique à l’Institut supérieur des métiers (ISM). Ainsi, il y a 12 % de femmes parmi les salariés du bâti-ment et 10 % parmi les créateurs d’entreprises, contre 53 % et 39 % dans les services. Les situations pro-fessionnelles sont liées aux choix faits en formation initiale. À quoi ces derniers sont-ils dus ?

8 MARS : JOURNÉE DE LA FEMME

L’artisanat au féminin « plurielles »

É clairage


©Yvain M

ichaud

Dans son atelier, Clémence Nerbusson

fabrique des chaussures tout à la main et

personnalisables.

D’abord aux stéréo-types familiaux (la famille compte pour 39 % dans le choix d’un métier1). « Ma mère ne voulait pas que je fasse de la mécanique », se souvient Natacha Sénéchal, facteur-accordeur de piano à Allibaudières (Aube).Elle a donc passé un CAP et un BEP comptabilité, « sachant que je voulais faire un métier manuel, et que je cherchais un maître d’appren-tissage... J’ai dû aller jusqu’en Isère pour le trouver ! Ma formation fut aussi très difficile à dénicher : le per-sonnel d’éducation de mon école ne connaissait pas ce métier ». De plus, « un homme ou une femme qui a le goût d’aller vers l’artisanat sera encouragé à continuer dans la filière classique », pose Christiane Robichon, présidente de l’ONG Business and professional women (BPW) France. Ainsi, Clémence Nerbusson a toujours voulu travail-ler de ses mains. Mais étant bonne élève, il lui a été impossible de sortir de la ligne toute tracée des études longues ! « Il a fallu que j’aie mon premier poste dans le milieu cultu-rel, à 22 ans, après une licence, pour que je fasse enfin ce dont j’avais envie », déplore-t-elle. Elle passe alors un CAP de bottier-cordonnier en 2009, parfait son expérience, et lance son atelier de chaussures arti-sanales Fleur de Souliers en 2013 (Deux-Sèvres). Même constat du côté de Nathalie Duwel, tapissier-décorateur à Montauroux (83), qui n’avait jamais été mise en contact avec l’artisanat ; elle a découvert par

hasard, en accompagnant une classe à un Salon étudiant, qu’il existait des métiers manuels. « Ce fut une révé-lation », se souvient-elle. Sa licence validée, elle commence son appren-tissage et l’entreprise Duwel voit le jour en 2006.

CMA et artisans unis contre les lieux communsLes chambres de métiers et de l’arti-sanat (CMA) se mobilisent pour cas-ser l’image sexuée des métiers. Car c’est bien là que le bât blesse : une enquête de 2013 indique que 90 % des chefs d’entreprise de l’artisa-nat sont favorables à plus de mixité

dans leurs professions2. L’école pro-fessionnelle des métiers (EPM) de la CMA des Landes a ainsi monté trois sitcoms illustrant l’accompa-gnement des jeunes femmes formées aux métiers dits masculins, mis en ligne sur Facebook3. « Nous les mon-trons dans les collèges, les familles. De plus, pendant les Journées portes ouvertes, nous mettons des filles dans les labos », explique Hervé

Thiébaut, son directeur. Après ce travail, des entretiens qualitatifs ont permis d’affiner le suivi des femmes en formation pour éviter les ruptures de contrat ; « nous voulons être dans le préventif ». Hervé Thiébaut assure par ailleurs que « la technicité fait évoluer les mentalités ».

La pénibilité ? Un faux problème, balayé d’un revers de main par Leila Ouadah (lire encadré ci-dessous) : « Dans les services à la personne, une femme peut porter un corps de 80 kilos, alors qu’un sac d’enduit en fait 15 ! ». Il y a toujours des solu-tions. « J’ai appris à affûter plus mes outils car j’ai moins de masse mus-culaire qu’un homme », confirme Clémence Nerbusson.

É clairage


Christine Spiesser, maître boucher-charcutier-traiteur, est spécialisée

dans les viandes d’excellence.

Insertion dans le BTP

Leila Ouadah casse les barrièresElle avait arrêté l’école à 14 ans mais a rebondi à 22. Deux CAP et un diplôme bac + 2 plus tard (entre autres), Leila crée en 2002 la SARL Leila décor. Cette expérience lui permet d’affiner trois constats, moteurs de son parcours à venir : « le besoin de main-d’œuvre qualifiée dans le bâtiment, son image dévalorisée, et l’absence de femmes sur les chantiers ». Action ! En 2008, l’association Dames naît ; elle apporte des solutions pour faciliter l’accès des femmes aux métiers du bâtiment : « Nous accompagnons les structures sociales qui ont mis en place des chantiers d’insertion/école ». Avec l’entreprise « tremplin » EI Dames (2010), Leila veut « mettre en pratique les acquis de la formation, et ainsi optimiser

l’employabilité des femmes. Par exemple, nous venons d’apporter des encadrantes techniques aux 12 femmes formées dans différents corps de métiers sur un chantier-école ». À 48 ans, elle aimerait aujourd’hui amplifier son action en s’engageant en politique. « Et dupliquer mon modèle économique sur le plan national ! ». C’est sûr, Leila casse les barrières, et la baraque.

CONTACT :www.dames-batiment.fr

© P

ho

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: DR

Christiane Robichon, présidente de l’ONG Business and professional women (BPW) France.

Les femmes sont en moyenne payées 25 % de moins que les hommes

Communication et exemplaritéPour accélérer le changement des men-talités, « je préconise la communica-tion et l’exemplarité, c’est-à-dire le développement de rôles modèles de femmes qui cassent les stéréotypes », prône Christiane Robichon. Celles-ci doivent investir tous les niveaux de l’artisanat. On ne trouve que 12 % de femmes parmi les élus des chambres consulaires (chiffre de 2013), et ceci n’est pas sans incidence sur les orien-tations politiques. « Leur présence entraîne la prise en compte de cer-taines problématiques : une artisan couvreuse enceinte, comment est-elle remplacée temporairement ? Ces pro-blèmes doivent être abordés », mar-tèle Christiane Robichon. La bou-chère Christine Spiesser fait partie du comité de direction de la corpo-ration des bouchers-charcutiers-trai-teurs du Bas-Rhin. À ce titre, avec la présidente de la corporation, elles font attention « à ce qu’une femme soit présente lors des Journées portes ouvertes, des foires-expositions ; nous avons aussi créé un livre de recettes : tout ça, c’est l’image que l’on donne ». Marianne Heitz, cogérante de l’en-treprise Nervet-Brousseau (Eure-et-

Loir), fait partie du Groupe femme de la FFB ; les réunions régulières lui permettent de se tenir au fait de l’ac-tualité sociale et fiscale « et d’anti-ciper sur notre métier ; dans le bâti-ment beaucoup de femmes gèrent ces questions, qui conditionnent le déve-loppement de l’entreprise ». Laurence Mazelier, cogérante de la SARL Coupeau (plomberie-chauffage), pré-sidente de la FFB 28 et élue à la CMA depuis 2010 assène qu’« il faut invi-ter les femmes à prendre des mandats. Avec quelques titres, on nous écoute plus facilement ». Les femmes artisans confient en effet qu’elles ont toutes eu plus à prouver que les hommes. Mais quand c’est fait, elles sont acceptées à égalité par leurs pairs. « En tant que fille du patron, il fallait que je sois polyvalente ; en tant que femme, j’ai dû faire les sales boulots au labo ; et après j’ai dû trouver ma place auprès de mes collègues bouchers », liste Christine Spiesser. « C’est très posi-tif », ajoute celle qui est spécialisée dans les viandes d’excellence. Maître boucher-charcutier-traiteur, seule femme en France à avoir ce titre, Christine est très épanouie dans son métier : « J’amène le client à l’extase dans son assiette. C’est merveilleux, j’encourage toutes les femmes à faire un métier avec autant de passion que moi ». Électricien à Fontaine-la-Guyon (Eure-et-Loir), Noëlle Charron pointe les avantages d’être une femme vis-à-vis des clients : « ils veulent savoir à quoi je ressemble ! Je suis

aussi plus précise, plus à l’écoute ». Elle travaille en outre avec un réseau d’artisans qui répond ensemble à de plus gros chantiers, « et cela fonc-tionne à la perfection ». Que des hommes. « On ne voit pas les mêmes choses : le monde et les marchés doivent être vus à travers des yeux d’hommes et de femmes », glisse Frédérique Clavel, fondatrice de Fédération Pionnières. La mixité, un atout pour réussir ?

Sophie de Courtivron

1 Sondage réalisé BPW France auprès d’artisans ou salariés du secteur. 2 Enquête UPA I+C, 2013. 3 À voir sur https://www.facebook.com/petitdebat

CONTACTS : • www. boucherie-spiesser.fr• www. bpw.fr• http://fleurdesouliers.fr• www.duwelinside.com• www.nervetbrousseau.fr


Plan pour l’entreprenariat au féminin

État des lieuxLancé en 2013, le « Plan pour l’entreprenariat au féminin » a pour objectif d’amener à 40 % le taux de femmes créatrices d’entreprise en 2017. Pascale Boistard, secrétaire d’État aux Droits des Femmes, est revenue récemment sur trois points identifiés pour y parvenir. D’abord, la sensibilisation des jeunes à l’entreprenariat féminin : une semaine spéciale a lieu du 9 au 14 mars (plus de 5 222 jeunes ont échangé avec des chefs d’entreprise en 2014). Concernant l’accompagnement, « 14 réseaux ont signé 7 engagements pour repenser collectivement l’accueil des créatrices ». Enfin, elle a précisé que le nombre d’entreprises financées en 2014 par le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF) a crû de 8 %. Ce dispositif unique combine une expertise financière et une garantie sur prêt bancaire pour créer, développer ou reprendre une entreprise sans engager de patrimoine personnel. Pascale Boistard a signé le 5 février un accord-cadre avec la Caisse des Dépôts pour insuffler une nouvelle dynamique à ce combat.

+Info

Nathalie Duwel, tapissier-décorateur multi-primée, a passé son CAP en candidate libre.

Hervé Thiébaut, directeur de l’EPM (École professionnelle des métiers) de Mont-de-Marsan, dans les Landes.

Marianne Heitz, cogérante de l’entreprise Nervet-Brousseau, fait partie du Groupe femme de la FFB.

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ConcoursLES CMA TRÈS ACTIVES

Les CMA organisent toutes sortes de concours partout en France

pour promouvoir les entreprises féminines. Inscrivez-vous !

Une femme artisan peut être chef d’entreprise, apprentie, salariée, conjointe… Concernant ce dernier statut, trois possibilités : conjoint associé, conjoint collaborateur ou conjoint salarié. Le choix d’un statut est obligatoire depuis la loi du 2 août 2005, et il ne doit pas se faire à la légère.

«Encore beaucoup de femmes n’ont pas de statut ; par ignorance, ou facilité », constate

Christiane Robichon, présidente de BPW France. « 65 % connaissent leurs droits et devoirs. » C’est bien trop peu ! « La femme doit pouvoir prendre les rênes en cas de décès ou d’invalidité du dirigeant, sans une autre personne qui a la signature, les comptes seront bloqués et les sala-riés ne pourront pas être payés ! », pointe Laurence Mazelier, prési-dente du Groupe femme de la FFB d’Eure-et-Loir. « Choisir un statut, c’est acquérir des droits sociaux, professionnels et juridiques, c’est reconnaître une valeur ajoutée au travail (professionnalisation, acqui-sition d’une qualification, accès aux formations spécifiques et à leur prise en charge, accès à la VAE), et c’est protéger son conjoint des aléas de la vie (divorce, décès) », pré-cise Anne de Robert de Lafrégeyre, du service développement éco-nomique de la CMA de Savoie.

Frédéric Dautancourt, conjoint col-laborateur de sa femme, qui a monté une entreprise d’import et de dis-tribution de vins étrangers (Estate Selection), affirme que « les experts-comptables sont de bons communi-cants sur le sujet ; il y a un statut à expliquer et une case à cocher ». Le conjoint peut aussi se rapprocher

de son organisation professionnelle ou de sa CMA pour avoir toutes les informations en fonction de son cas particulier. « Certains viennent avec l’idée que l’autre sera conjoint col-laborateur, mais se rendent compte que le statut de salarié quelques heures dans la semaine est mieux adapté aux objectifs poursuivis ; on peut aussi être amenés à conseiller à l’entreprise de changer de statut juridique et fiscal », observe Anne de Robert de Lafrégeyre, qui reçoit régulièrement des couples d’entre-preneurs.

Un statut : du cousu mainVoici quelques spécificités de chaque statut. L’inscription comme conjoint collaborateur implique l’affil ia-tion au RSI pour la couverture des risques retraite, invalidité, décès et indemnités journalières. Le conjoint collaborateur est présumé avoir reçu un mandat de l’exploitant afin d’ac-complir en son nom tous les actes de gestion courante, sauf renoncia-tion à ce mandat. « Si l’entreprise fonctionne bien, elle peut opter pour une prévoyance (maladie/retraite complémentaire) dans le cadre de la loi Madelin pour le chef d’entre-prise et pour le conjoint collabora-teur », souligne Martine Silvy, de la menuiserie Escaliers Bois Silvy, élue à l’UPA et à la CMA13.Le conjoint salarié a un lien de

subordination avec l’artisan. Il ne doit pas s’immiscer dans la ges-tion de l’entreprise. « Attention, si le conjoint salarié a la signature du compte courant de l’entreprise, en cas de rupture du contrat de travail, Pôle emploi risque de lui refuser le droit aux prestations de chômage ! Il est donc recommandé de prendre contact (fiche de renseignements à remplir) en amont du versement des cotisations, afin de clarifier la situa-tion », mentionne Anne de Robert de Lafrégeyre.

Le conjoint associé « est un sta-tut qui permet d’anticiper la future transmission ». Une séparation nuira fortement au développement de l’en-treprise. De nombreuses questions sont abor-dées quand le conjoint doit choisir son statut... Pour un résultat cousu main.


POUR ALLER PLUS LOIN : • www.crma-rhonealpes.fr/conjoint/story.html (module de e-learning sur le statut du conjoint) • www.pole-emploi.fr/employeur

CONJOINT DANS L’ENTREPRISE

Le statut en question


É clairage

Martine Silvy, élue à l’UPA et à la CMA13, a participé dans les années 80 à l’avènement de la loi sur les statuts.

Anne de Robert de Lafrégeyre, du service développement économique de la CMA de Savoie.

Frédéric Dautancourt, conjoint collaborateur : « il y a un statut à expliquer et une case à cocher ».

Laurence Mazelier, présidente du Groupe femme de la FFB d’Eure-et-Loir.

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Les entreprises fondées par les femmes sont aussi profitables que celles qui le sont par des hommes. Et doper la bosse de l’entrepreneuriat chez les femmes, c’est aussi booster l’emploi et la vitalité des territoires !

«Si les femmes créaient autant d’entreprises que les hommes, nous en aurions 100 000 de plus

par an, 1 million au bout de dix ans... Bref, la question du chômage serait en partie résolue », pose, factuelle, Frédérique Clavel, fondatrice de Fédération Pionnières, qui accom-pagne les femmes créatrices d’entre-prises. Mais « les femmes ont peur de s’investir trop et de mettre en péril leur famille, elles ont des doutes sur leurs compétences et qualités profession-nelles », pointe Laurence Piganeau, directrice Expertise et production à l’APCE (Agence pour la création d’en-treprises). Les réseaux d’accompagne-ments sont là pour y pallier.

Fédérations, CMA et réseaux féminins« Il y a 12 000 fédérations de filières en France, il faut s’en approcher », conseille Agnès Bricard, présidente du cabinet d’expertise comptable Bricard, Lacroix et Associés. Ainsi Domitille Flichy, à la tête de deux boulangeries artisanales d’insertion à Paris, confie que le Syndicat de Paris lui a été « d’une aide précieuse » pour sa formation de deux mois à la création d’entreprise, et pour la négociation de son bail. « Nous avons suivi une formation CAPEA à la CMA 13, et cela nous a ouvert des droits à une subvention pour acquérir la boutique du port (AMI) », se sou-vient de son côté Anne Couderc, qui fabrique des sacs en toile de voiles à La

Ciotat. Nathalie Lafoux, qui dirige une entreprise de plomberie/salles de bains à Vincennes, a été aidée par la CMA du Val-de-Marne pour valider et peau-finer son projet. « Mon conseiller m’a encouragée à emprunter et m’a mise en relation avec Val-de-Marne Actif pour l’initiative (VMAPI, représen-tant départemental de France Active). Je suis passée devant un jury composé de professionnels qui m’ont octroyé un prêt à taux zéro et un prêt d’honneur (12 000 €). Je suis ainsi devenue cré-dible auprès de mon banquier. » Par le biais de VMAPI, elle a participé - et remporté - le prix Entreprenariat fémi-nin en Île-de-France dans la catégo-rie « métiers non traditionnellement féminins ». Outre le fait que son CA a bondi de 100 000 à 265 000 € grâce à la notoriété acquise, cette participa-tion l’a ressourcée socialement. Elle est

de plus accompagnée par un conseil-ler de la CMA dans le cadre d’un suivi Nacre de Pôle emploi. L’artisan Cécile Henry (Fées de filles) a fait appel au réseau Pionnières, plus spécifiquement féminin, en Rhône-Alpes. « En période de pré-incubation, j’ai suivi les ateliers d’experts proposés. Un coach me sui-vait tous les mois et demi. Mon busi-ness plan tenait la route grâce à cela. » Florent Lamoureux, directeur du mar-ché des professionnels à la Caisse d’Épargne, observe qu’« il n’y a pas plus de difficultés à trouver un finan-cement quand on est une femme. Seule la qualité compte, le porteur de projet doit savoir répondre à toutes les ques-tions ». À bon entendeur.


CONTACTS : • lespionnieres.org • www.actionelles.org • www.forcefemmes.com • www.apce.com • www.bpifrance.fr et bpifrance-lelab.fr • www.reseau-entreprendre.org • www.initiative-france.fr • www.franceactive.org • www.myannona.com (premier site de crowdfunding dédié aux femmes qui entreprennent)

FEMMES ENTREPRENEURS

Se lancer et se développer


É clairage

Frédérique Clavel, fondatrice de Fédération Pionnières.

Domitille Flichy a fondé en 2009 la première boulangerie artisanale d’insertion, Farinez’vous.

• Prêts d’honneurs : www.reseau-entreprendre.org ; www.initiative-france.fr• Prêt à la création par les banques• Garantie Création par BPI France (remplace le PCE)• Prêts ou dons familiaux (optimisation fiscale IR et ISF)• Crowdfunding • Concours « créateurs »• Dispositif 25 K€ crédit bancaire à moyen terme (avec le réseau Experts-comptables en partenariat avec certains réseaux bancaires).• Garanties d’emprunts : BPI France, SIAGI, SACCEF, INTERFIMO, FRANCE ACTIVE, Garanties des Collectivités Territoriales• Aides publiques : www.guichet-entreprises.fr ; www.aidesentreprises.fr (CMA – ISM), www.apce.com (aides) ; www.vosdroits.service-public.fr (ACCRE) ; www.emploi.gouv.fr/nacreSource : www.agnes-bricard.com

F INANCEMENT Les solutions existantes

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FEMMES ARTISANS

Des idées à revendre !


É clairage

CÉCILE HENRY, l’inventeur

Sa devise professionnelle ? « Y croire et ne rien lâcher. »

Quand il a fallu acheter son premier vrai sous-vêtement à ma fille, je me suis rendu compte

le plan esthétique, et inadaptée morphologiquement.» C’est ce qui va amener Cécile Henry,

le marketing opérationnel et la communication commerciale,

pampilles…). Le site Internet permet une visualisation à 360

j’ai fait une étude de marché sur le

ateliers de production…), suis allée aux SalonsNous

avons travaillé deux mois sur les patrons, coupes, matières, finitions…

www.lesfeesdefilles.fr

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GÉRALDINE KERDILES, un regard neuf

Sa devise professionnelle ? « Avancer ensemble. »

je ne suis jamais repartie J’ai fait une étude et constaté

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Quand je suis arrivée,

www.maisons-akabois.com

23 % des femmes entrepreneurs ont peur d’échouer, contre 15 %

des hommes1. Voici cinq portraits inspirants de femmes artisans

qui redonnent confiance. Toutes ont au moins deux points

communs : la conviction et l’altruisme. Oui, c’est possible

d’entreprendre ; oui, tout est possible !

1 Baromètre des femmes entrepreneures de la Caisse d’Épargne, édition 2014.


CARMEN COLLE, l’altruiste

Sa devise professionnelle ? « Le respect de la personne, à tous les niveaux : le travail qu’on donne, qu’elle fait… »

J’ai choisi le tricot car nous avons toutes en mémoire les gestes de la maille…

».www.angelebatist.com

NATHALIE LAFOUX, l’autodidacte ANNE COUDERC, l’idée farfelue devenue réalité

Sa devise professionnelle ? « Demain est un autre jour. »

suis rendu compte qu’il ne fallait pas que je passe à côté de ma

petit appartement qu’elle rénove en m’aidant de livres

et de cassettes vidéosplomberie, carrelage, électricité, parquet... C’est la révélation.

Je faisais mes devis, factures…

de voir que mon activité fonctionnait tout en dormant sur mes deux oreilles

Nous sommes spécialisés dans les douches à l’italienne et travaillons

des charges, travaille avec un ergothérapeute et apporte ma

€.

Sa devise professionnelle ? « Ce qui est fait n’est plus à faire. »

En congé maternité, je me suis amusée à faire des objets et sacs en toile de voile de bateau pour une amie qui partait faire le tour du monde

Une personne en sous-traitance coupe les voiles, et dix couturières qui sont

www.lestoilesdularge.com

or3 conseils en

Les femmes parlent... aux femmes !1 « Faites ce que vous aimez en vous recentrant sur vous, c’est là que vous

trouverez toutes les ressources pour vaincre les difficultés. » (Nathalie Lafoux, Les salles de bains de Nathalie)

2 « Avec vos associés, il faut : un socle de valeurs partagées, une même vision pour l’entreprise, être complémentaires dans vos profils, être si

possible au même stade de vie qu’eux, et avoir un patrimoine équivalent. » (Lara Pawlicz, 2Spark)

3 « Il y aura toujours des gens pour vous décourager, mais il faut suivre sa route ; faites-le au bon moment, car une femme devra toujours composer

plus avec sa vie privée qu’un homme. » (Anne Couderc, Les Toiles du Large)

1journée

avec…


… UN FROMAGER AFFINEUR

Créateur d’identi

3HOMME DE PASSIONS

1FIN STRATÈGE Tous les matins, Frédéric Parent commence sa journée en passant dans son point de vente, situé rue des Cloutiers à La Rochelle. Après avoir vécu à Toulouse, ce Rhétais d’origine a décidé de revenir en Charente-Maritime et souhaité installer sa fromagerie, L’Epicurium, dans un quartier fréquenté par les Rochelais. Il a alors naturellement cherché un bail près du marché. Au printemps, il déménagera sa boutique dans un local de 45 m2 situé sur un emplacement plus passant, toujours à proximité du marché, où il bénéficiera à la fois du trafic et d’une vraie cave de 18 m2 en sous-sol pour affiner les fromages. En 2014, il a ouvert un autre magasin à Agen et étend ainsi sa présence dans le grand Sud-ouest.

Alors que le magasin ouvre ses portes à 9 h 30, Frédéric Parent arrive bien plus tôt, vers 8 heures. Il fait le point avec sa collaboratrice et passe les commandes en revue, vérifie que tout est en place, donne ses indications en matière de linéaires, de constitution de plateaux ou d’affinage, etc. Les restaurateurs – L’Epicurium en compte une quarantaine parmi sa clientèle – viennent choisir leurs fromages et si besoin Frédéric Parent passe chez eux en fin de matinée. Les vendredi et samedi sont des journées exceptionnelles, en ce sens qu’elles sont entièrement dédiées à la clientèle. « Je dois être présent, je communique sur mon nom, les clients viennent donc me voir pour des conseils ou simplement pour discuter, rigoler, bref entretenir le lien », confie l’affineur.

Le concept de l’Epicurium réunit les produits de son métier de fromager affineur, et sa passion pour le vin. « Au cours des 25 années passées à Toulouse, j’ai découvert les vignobles du Languedoc-Roussillon, du coup j’ai plaisir à faire découvrir les vins qui en sont issus », commente l’artisan dont le réseau lui permet aujourd’hui d’approvisionner le magasin. Un positionnement original qui rencontre un certain succès, puisque 20 % du chiffre d’affaires proviennent de la vente de vin. Alors qu’à La Rochelle il n’est pas difficile de trouver du Bordeaux, l’offre est plus confidentielle pour le Languedoc-Roussillon. En outre, l’artisan est là pour recommander les accords vins-fromages aux amateurs.

2CHEF D’ORCHESTRE

Par Véronique Méot

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OUVERT EN JUIN 2012, L’EPICURIUM VEND LES FROMAGES AFFINÉS DANS SES PROPRES CAVES,

AINSI QUE LES VINS POUR LES ACCOMPAGNER. RENCONTRE AVEC L’ARTISAN AFFINEUR

FRÉDÉRIC PARENT, ET LES MULTIPLES COSTUMES QU’IL REVÊT AU FIL DE LA JOURNÉE.

4CRÉATEUR DE SAVEURS

5MANAGER

Celui qui a été formé par la maison Xavier à Toulouse (avec un Meilleur ouvrier de France) dispose de deux caves réfrigérées rue des Cloutiers. Il y passe au quotidien. Dans la cave des nouveaux locaux, il n’aura plus besoin de matériel. Les murs seront simplement recouverts à la chaux. Les étagères en bois seront dressées sur le sol de tomettes. Pour un affinage 100 % naturel. L’après-midi est aussi dédié au travail administratif que l’artisan exécute soit dans son arrière-boutique, soit à son domicile. Il y consacre 1 heure à 1 h 30. Passage des commandes, traitement des factures, comptabilité, tri et classement sont alors au menu.

6COMMERÇANT AMBULANT

Frédéric Parent s’approvisionne auprès de fermiers et producteurs de lait cru qui lui livrent « de très beaux produits », qu’il fait évoluer par la suite. L’affineur décide du temps de maturation d’un fromage et du moment opportun pour sa mise en vente. « Les fromages, je leur donne une identité », résume-t-il. Les produits sont déposés sur de la paille, couverts ou non, selon les cas, puis mûrissent pendant 3 semaines minimum ; au maximum 3 mois. Température, ventilation, hygrométrie sont surveillées avec précision. « S’il y a trop d’humidité par exemple, on fait un peu sécher le fromage pour qu’il ne s’affine pas trop rapidement », explique-t-il. Un peu comme un « nez » ou un œnologue, l’affineur sait ce qu’il veut obtenir, quel équilibre atteindre entre pâte et crème, l’intérieur de la pièce et l’extérieur.

L’Epicurium, c’est aussi une charrette qui se déplace hors les murs pour aller à la rencontre des clients, sur les marchés, plusieurs fois par semaine. Hors saison, Stéphane, le collaborateur de Frédéric, se rend le mer-credi à Sainte-Marie-de-Ré. D’avril à novembre, il est tous les jours sur l’île de Ré, qui compte de nombreux résidents à l’année. La char-rette a trouvé sa clientèle. « Il faut un peu de temps pour se faire connaître, mais nous commençons à avoir vraiment notre clientèle, y compris parmi les personnes qui ont des résidences secondaires et qui aiment à retrouver les mêmes commerçants », raconte Stéphane. Frédéric Parent, lui, y passe lorsque son emploi du temps le lui permet !

CONTACT : L’Epicurium : 2 rue des Cloutiers – 17000 La Rochelle [email protected]

Fondateur de CCR, Dominique Deborde a été récompensé du prix de l’innovation technolo-gique Stars & Métiers 2014 pour sa machine à coudre les filets de pêche. Rencontre avec le capitaine d’un navire qui a le vent en poupe.

Il a révolutionné le quotidien des marins-pêcheurs pratiquant une pêche artisanale. Curieux, intuitif, inventif, Dominique Deborde a ima-

giné la machine à remonter les filets de pêche, qui accroche le filet sur la corde avec les flotteurs. Si jusque-là, il fal-lait huit heures pour faire un filet de 50 mètres – et un bâtiment de 25 mètres de long, le montage à la main nécessi-tant de tirer la corde sur la moitié de la longueur du filet –, la machine permet de faire plus d’un kilomètre par jour. « Les pêcheurs peuvent monter leur filet en fonction des besoins : météo, lieu de pêche, profondeur du poisson, détaille l’artisan. Ma machine est la seule à pou-voir coudre les cordes usagées. Or les cor-dages représentent 70 % de la valeur du filet : la corde du bas, qui est plombée,

et celle du haut, souvent technique. » Mieux : la machine de Dominique Deborde améliore le rendement des pêcheurs. Lorsqu’ils atteignent les quo-tas imposés, ils changent rapidement de type de filet pour passer à une autre cible. « Auparavant, ils partaient à la pêche avec 25 à 30 % des filets nécessaires, n’ayant pas pu tout monter. Résultat : une perte de temps et de carburant. »

Un renouveau industriel « made in France »C’est justement pour aider la femme d’un marin-pêcheur, lasse de monter les filets à la main, que Dominique Deborde entre-prend cette aventure… S’il est électrotech-nicien de formation, sa première expé-rience professionnelle le conduit dans une manufacture de vêtements à Fonte-nay-le-Comte (Vendée), où il découvre les machines à coudre industrielles. « C’est quelque chose de vraiment méconnu. On

imagine toujours des machines à pédale. En réalité, elles conjuguent mécanique, électronique, informatique, pneumatique. Il faut dix ans pour former un technicien en machines à coudre », souligne-t-il. L’ar-tisan passe la première partie de sa car-rière à commercialiser, réparer et adapter ces engins. « Un jour où j’étais en opé-ration de maintenance à Saint-Malo, j’ai été sollicité pour améliorer un prototype de machine à monter les filets de pêche. » Pour celui qui a passé son enfance à pêcher dans les marais de Fontenay-le-Comte – et part régulièrement à l’étran-ger pour assouvir sa passion –, l’occasion est trop belle. « Il était déjà intéressant de découvrir qu’il y avait un besoin derrière cette idée. J’ai beaucoup travaillé sur ce projet, le développant, l’améliorant, en gardant en tête que d’un port à l’autre, les techniques de pêche pouvaient différer et qu’il fallait que la machine puisse fonc-tionner partout. »

CCR EURL (MAYENNE)

Dans la chambre des machines…

C as d'entreprise


Dominique Deborde, pêcheur passionné et inventeur à la pointe de l’innovation

« Il y a deux jeunes dans l’entreprise, dont mon fils, qui a été apprenti pendant quatre ans. Il est important de former les jeunes afin que notre savoir-faire rare ne se perde pas. » Dominique Deborde, fondateur et dirigeant de CCR

• Création : 2006• Effectif : 6• Chiffre d’affaires :

1,2 million d’euros par an• Production : une quarantaine

de machines à remonter les filets de pêche par an, qui représentent 40 % du CA, dont 15 % à l’export

Chiffres-clés

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Export et rayonnement internationalEn 2006, Dominique Deborde crée son atelier à Saint-Baudelle, en Mayenne, qu’il baptise CCR (pour « Couper, Coudre, Repasser »). L’engouement pour sa machine de trois mètres de long sur un mètre de large est immédiat. D’autant que le retour sur investissement se fait en un an à peine. Après avoir équipé la plupart des marins-pêcheurs français, CCR perce à l’international : Cana-da, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Tunisie, Algérie… L’export représente aujourd’hui 15 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, qui s’élève à 1,2 million d’euros par an. « Avant d’exporter, je me suis renseigné sur les formalités : douane, emballage… » CRR produit une qua-rantaine de machines par an – elle en a vendu près de 500 en moins de dix ans –, ce qui correspond à 40 % de son chiffre d’affaires.

Innovation technologiqueDe petite taille, l’entreprise compte six personnes. « Ma priorité, c’est l’hu-main, confie son dirigeant. Puisque le

métier souffre d’un manque d’attrac-tivité, il est impératif que les salariés se sentent à l’aise et aient envie de rester. » Les machines à coudre industrielles constituent le cœur de métier de CCR. « Beaucoup de nos clients sont des sous-traitants ou de grandes marques de luxe. Nous sommes régulièrement questionnés pour répondre à des phéno-mènes de mode. » L’entreprise travaille actuellement, pour l’industrie du luxe, sur une machine à feutrer le tissu sur un vêtement en cours de fabrication ou fini. Dominique Deborde assure lui-même la partie recherche & développement. « Je m’appuie beaucoup sur les fournisseurs. Je profite de leur expertise, puis je recolle les spécialités pour avoir une vision glo-bale », schématise-t-il. Ce désir d’inno-ver, l’artisan l’a toujours eu chevillé au corps, inscrit dans son ADN. « J’aime

rentrer dans une usine, voir comment on produit et dire : vous faites comme cela, mais vous pourriez faire comme ceci. » Il était donc écrit que l’artisan reçoive un prix. En l’occurrence, le prix national Stars & Métiers 2014* catégorie « Inno-vation technologique », pour sa machine à remonter les filets de pêche. « Cette distinction récompense des années de travail. J’en suis très fier », conclut celui dont les lauriers sont un encouragement à aller toujours plus loin.

Marjolaine Desmartin

* Dossier présenté par la CMA de l’Aube et Banque Populaire Lorraine Champagne.

CONTACT : CCR – ZA de la Cordrie 53 100 Saint-Baudelle Tél. 02 43 00 06 91 www.machinesacoudrelesfilets.com


IL A SU• Moderniser, grâce à l’innovation,

un secteur traditionnel.• Développer son entreprise, ses marchés,

tout en préservant « l’humain ».• Transmettre son savoir-faire « rare »

aux jeunes grâce à l’apprentissage.• S’adresser aussi bien aux petites entreprises

artisanales qu’aux grandes marques de luxe.• Se réinventer au quotidien.

+Info

Des projets au service des pêcheursPour assurer sa croissance, l’entreprise est toujours en phase de recherche-investissement : Dominique Deborde s’est rapproché de l’Institut français du textile et de l’habillement, à Lyon, pour développer un fil biodégradable qui facilitera le démontage des filets. « Les pêcheurs qui réutilisent les vieilles cordes sont obligés de couper les nœuds quand les filets sont usés. Certains s’arment d’un couteau, d’autres d’un cutter, voire même d’une trancheuse à jambon ! Les coupures sont fréquentes. Nous essayons de développer une nouvelle fibre qui, exposée sur le quai une semaine ou deux, se dénoue d’elle-même », décrit le dirigeant. Autre projet en cours : une machine à démonter les filets de pêche entièrement électrique. « La machine fonctionnant avec des pneumatiques, cela oblige les clients à avoir un compresseur. Un appareil électrique résoudrait ce souci. » Nul doute que d’autres idées bouillonnent déjà dans la tête de Dominique Deborde.

R ECHERCHE INVESTISSEMENT

La machine à coudre les filets de pêche accroche le filet sur la corde avec les flotteurs et simplifie considérablement le travail des pêcheurs.

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Entrepreneur jurassien dynamique et sportif passionné, Miguel Lopez a mis son expérience, son savoir-faire et sa passion au service du développement d’un piquet multisport flexible.

Après 18 ans passés au poste de metteur au point chez un équi-pementier automobile, Miguel Lopez a franchi le pas de l’en-

treprenariat en 2005 et créé un centre d’essai pour l’injection des matières plas-tiques, dont le cœur de métier est l’essai et la pré-série. Installé à Moirans-en-Montagne dans le Jura, Essmotech, acro-nyme de « essai moule technique », gère la phase amont de la production. « Nous réceptionnons des moules en acier dans lesquels nous injectons une matière plas-tique pour la première fois. Ce test permet au client de modifier l’outillage avant de l’envoyer en production », explique l’en-trepreneur. 70 % des clients de ce centre d’essai sont moulistes, d’autres sont plas-turgistes ou prestataires extérieurs. Au final, les pièces testées partent aussi bien dans l’industrie automobile que dans le secteur pharmaceutique, la domotique ou le packa ging. Pour offrir des services tou-jours plus techniques et pointus, Miguel Lopez investit régulièrement dans des équipements de nouvelle génération : « Je

dispose de trois machines, dont une presse électrique. Je vais acquérir cette année une presse hydraulique pour garantir plus de stabilité en termes de process ».

Le plaisir de créerPassionné de motocross, Miguel Lopez s’est lancé en 2013 dans le développe-ment d’un produit qui lui a valu le prix départemental Stars & Métiers en inno-vation technologique. Une diversifica-tion étonnante que ce sportif de 45 ans explique simplement : « Je pratique le motocross depuis 20 ans. Partant du constat que les piquets en acacia qui balisent les circuits blessent les pilotes, j’ai eu l’idée de sortir un objet flexible en thermoplastique, qui se couche et reprend sa forme initiale sans se casser ». 100 % jurassien, comme se plaît à le souligner son créateur, le stake EMT ou « piquet multisport » a été mis au point par Essmotech. « J’ai réalisé des études de matière, de colorant et de résistance aux chocs. La fabrication est désormais externalisée. » Décliné en 2 tailles et

6 couleurs, le stake (piquet) est composé d’un pic en polyamide très résistant sur lequel vient se clipser une lame en poly-propylène souple. Fin 2014, Essmotech avait vendu 25 000 de ces piquets (qui se transforment également en supports publicitaires) à des associations et à des clubs sportifs afin de sécuriser des com-pétitions en France et à l’étranger. « Le stake aide à faire connaître mon entre-prise mais ne l’a pas encore dynamisée, mon chiffre d’affaires a augmenté de 3 % l’année de démarrage. C’est davantage un plaisir et une envie de sécuriser les pistes et les sportifs. » Satisfait de voir le stake EMT sur site, Miguel Lopez n’entend pas s’arrêter là : « Dès que mon outillage sera amorti, je ferai évo-luer l’objet. » En attendant, il travaille sur d’autres produits, toujours dans le milieu de la moto, dont il prévoit la fina-lisation fin 2015.

Isabelle Flayeux

CONTACT : www.essais-moules-injection.com

ESSMOTECH

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Impliquer ses salariéspour pérenniser sa société

Moteur du développement et de la longévité des entreprises artisanales, les salariés sont un ingrédient essentiel de leur

réussite. Au-delà des conditions de travail, différents dispositifs, combinés à des gestes simples au quotidien, contribuent au bien-être et à la motivation des équipes. Parce que manager est un métier, les dirigeants rivalisent d’ingéniosité pour séduire et fidéliser leurs salariés en suivant leur instinct ou en se faisant accompagner. Voici quelques modèles à suivre.

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Dossier réalisé par Isabelle Flayeux

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Chez Bati ’Dome à Besançon (25), Maryline et Laurent H a m e l C ô t e

construisent depuis 2013 des maisons rondes en bois qui tournent avec le soleil. Un concept original pour une ges-tion des ressources humaines qui l’est tout autant. « Nous avons embauché deux de nos enfants et leurs copains, tous de formations techniques proches du bois. Âgés de 21 à 25 ans, ils ne trouvaient pas d’emploi », explique le cogérant. Un mode de recru-tement gage de cohésion selon ce couple de quinqua-génaires qui prépare l’ave-nir et évoque déjà la trans-mission. « Nous donnons la capacité à nos salariés de reprendre la structure en les informant régulièrement de

la situation comptable, des commandes clients... Le but est de les intéresser et de les associer sans rien cacher. » Un pied dans le concret, les jeunes s’impliquent, leur famille aussi. « Les parents de nos employés achètent et prêtent du matériel. C’est une manière de donner un coup de pouce pour que l’entre-prise progresse et devienne solide en sachant que, dès que nous le pourrons, nous envisageons de distribuer des primes à l’équipe. » Fin jan-vier, les dirigeants ont convié les salariés et leur famille à une présentation conviviale des réalisations et des projets de la société, une « première » qu’ils entendent bien renou-veler. « Tant que les parents s’impliquent de cette façon, c’est logique que nous les

tenions informés de la vie de la société », confie Maryline Hamel Côte, qui envisage également de programmer une journée sportive placée sous le signe de « la compé-tition en dehors du cadre de travail. L’ambiance ensuite ne pourra qu’être meilleure ».

Petites attentions et responsabilisationSur les chantiers, les diri-geants bisontins chou-choutent aussi leur équipe en apportant café et dou-ceurs. Quand les kilomètres les éloignent de leur domicile,

les quatre salariés sont logés dans des gîtes et disposent d’un véhicule particulier pour sortir le soir ou rentrer plus vite en week-end en laissant sur place la fourgonnette. « Quand ils partent pour trois semaines ou davantage, nous avons convenu qu’ils pouvaient revenir le mer-credi soir, et profiter d’un week-end de quatre jours, s’ils avaient fini leur travail et atteint leur quota d’heures obligatoires », souligne Laurent Hamel Côte.Lauréat national Stars & Métiers 2012, catégorie management des ressources humaines,Victor Debil-Caux refuse tous chantiers à Paris ou à plus d’une heure de route de Beauvais (66) pour éviter les journées à rallonge et favoriser le bien-être de ses 36 salariés. Au-delà de la mise en place d’une mutuelle de très bonne qualité, le jeune entrepreneur de 32 ans, qui dirige IEGC (Installation de solutions de génie climatique) depuis 2008, estime que la motivation passe également par la responsabilisation : « Mes ouvriers font eux-

GESTION DU CAPITAL HUMAIN

Motivez et fidélisez vos salariésCommuniquer, former, responsabiliser, soigner l’ambiance et les conditions de travail sont autant de facteurs clés pour répondre à la problématique de l’implication des salariés. Exemples à suivre.

« Pouvoir conserver ses salariés est un bénéfice. Cela évite à l’artisan de recruter et de former

à nouveau, tout en lui permettant de se développer sereinement

avec des personnes qu’il connaît. » Stéphanie Hill, Deux voix conseil RH


Victor Debil-Caux, de IEGC, la motivation passe par la responsabilisation.©

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mêmes leurs commandes de matériel et sont tous formés de manière à être polyvalents. Comme ils sont capables de suivre une mission de A à Z, ils s’investissent davantage au niveau de l’avancement général et de la rentabilité des chantiers ».

Les enjeux de la formationAdepte de la formation, Patricia Cozzone a créé Fleur de Lys en 2007, une société de services à la personne inter-venant à Toulon et dans son agglomération. Un challenge pour cette ancienne aide-soignante : « Manager une équipe est un vrai métier. J’ai dû apprendre à me familiari-ser aux techniques de recru-tement et de management. Je suis actuellement dans une démarche de VAE pour vali-der mes acquis en tant que directrice mais aussi pour donner l’exemple ». En 2014, quinze de ses 36 salariés sont entrés en formation. « Tous les ans, je demande à cha-cun de se positionner sur des propositions de formations. Acquérir des compétences permet de se sentir bien à son

poste, tout le monde y trouve son compte. Moi, parce que les clients sont satisfaits et que les accidents diminuent ; les salariés, parce qu’ils sont plus à l’aise avec les bénéficiaires. Ils se sentent considérés et sont davantage motivés. » Un grand pas vers la fidélisation.Pour les professionnels de la chambre de métiers et de l’ar-

tisanat (CMA) de l’Aveyron, « les ressources humaines sont pour toutes les entreprises une richesse à faire fructifier, et plus encore dans les petites entreprises où chaque per-sonne compte ». En complé-ment de l’offre de formations qu’elle développe depuis une dizaine d’années sur ce thème, la CMA organise avec des partenaires des ateliers RH décentralisés, parmi lesquels « Attirer, motiver et fidéliser les salariés ». « Nous expli-quons aux artisans comment recruter efficacement, réussir l’intégration et fidéliser les salariés. Ces rencontres per-

mettent aussi de présenter ce que nous pouvons apporter en matière de conseils indivi-duels et d’accompagnement autour de la gestion des RH », explique Aziz Ahmmout, chargé de mission RH à la CMA 12. Parallèlement aux ateliers, la CMA propose des

Employés et patrons… ensemble sur la même branche !

(Ici, la jeune équipe de copains de Bati’Dome, et Laurent

Hamel Côte, le patron).

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• Favoriser la communication (régulièrement et au cours de temps d’échanges particuliers comme l’entretien professionnel)

• Faire participer à certaines prises de décisions, donner du sens aux actions• Valoriser les compétences, assurer des retours constructifs sur le travail

réalisé• Déléguer, diversifier les missions pour favoriser la montée en compétences

et l’apprentissage• Renforcer la cohésion d’équipe et améliorer le partage d’expériences• Installer un rapport de confiance• Offrir des formations adaptées• Optimiser les conditions de travail• Instaurer une bonne ambiance au travail• Agir sur la rémunération (primes, titres restaurant, services annexes...)

A VIS D’EXPERT

Stéphanie Hill, consultante chez Deux voix conseil RH 10 pistes pour agir sur la motivation des salariés et les fidéliser

Patricia Cozzone, directrice de Fleur de Lys, a envoyé près de la moitié de ses salariés en formation en 2014.©

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Aziz Ahmmout, chargé de mission RH à la CMA de l’Aveyron, propose notamment

des entretiens individuels et des visites en entreprise pour faire le point.

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entretiens indivi-duels et des visites en entre-prise pour faire le point sur la situation et définir un plan d’actions visant à améliorer certaines pratiques.À la tête d’Aquaniman (fabri-cation d’aquariums haut de gamme), au Pradet (83), Stéphanie Bothorel a suivi une formation management à la CMA du Var. Une approche qu’elle a jugée bénéfique : « J’ai découvert qu’il existe plusieurs façons de parler aux employés pour faire passer des messages plus facilement, tout comme il existe diffé-rents types de management. À moi de m’adapter en fonction des situations ». À Cogolin (83), Daniel Rigotti gère une fabrique de tampons, anches et outils pour instruments à vent qui emploie 15 per-sonnes. À l’issue de la même formation, il a mis en place une prime d’intéressement. « J’ai étudié les méthodes

de motivation des salariés. Je me suis ensuite rapproché de ma comptable pour voir comment les responsabiliser si l’entreprise marche bien. » Marc Valentin, dirigeant de la société de couverture et de charpente, Les Artisans Couvreurs de Champagne, qu’il a créée en 1998 à Lusigny-sur-Barse (10), est entré dans la même logique

de gratification dès 2004. « Dès que l’entreprise dégage des bénéfices, je distribue une prime à mes 15 salariés pour les récompenser et les moti-ver. Nous avons aussi mis en place un plan d’épargne entreprise (PEE). »

Un management transparent et participatifDepuis 2012, les salariés de L2C à Veigné (37) bénéficient d’un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) et se partagent 20 % du béné-fice de l’entreprise de cou-verture-charpente. Reprise en 2009 par Yohann Lebeau, L2C se développe rapide-ment et double son effectif en deux ans. Le dirigeant fait alors appel à un consultant pour analyser la situation et

être conseillé. « On ne manage pas de la même façon 15 per-sonnes que 7. Je me suis entou-ré d’un coach pour réaligner les messages et instaurer une stratégie de communication. » Yohann Lebeau prend alors le parti de tout dire à ses sala-riés : « Pour éviter les non-dits et couper court aux ragots, je leur parle de ce que je fais tous les jours et qu’ils ne voient pas forcément ». Au-delà des entretiens annuels, que le charpentier estime très per-formants dans le sens où « ils servent à l’évolution du per-sonnel, à évoquer les besoins en formation et à connaître leurs souhaits d’évolution ou non », il a instauré plusieurs temps forts dans l’année dans une logique de transparence. Une fois par mois, il rencontre le délégué du personnel et les cinq chefs d’équipe, qu’il considère comme une équipe rapprochée et des relais d’in-formation. Chaque année, l’équipe L2C quitte l’entre-prise une journée pour faire le point sur les aspects comp-tables, mais pas uniquement.

« J’expose les projets ainsi que ma vision de l’entreprise à moyen terme pour qu’ils se projettent, comprennent où je veux aller et réfléchissent à leur avenir au sein de L2C. C’est l’occasion de confron-ter les avis et de prendre des décisions ensemble. À titre d’exemple, cela s’est tra-duit l’année dernière, suite à la réforme sur la mutuelle, par une hausse des prises en charge. » Dans cette logique de management participatif, Yohann Lebeau a instauré, en concertation avec ses collabo-rateurs, un système de com-missionnement. « En contact direct avec les clients, ils sont les meilleurs ambassadeurs de la société et perçoivent une commission sur les chantiers qu’ils rapportent. »


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Couverture santéGénéralisation de la complémentaire santéLa loi sur la sécurisation de l’emploi de juin 2013 impose aux employeurs, d’ici le 1er janvier 2016, d’assurer aux salariés, qui n’en bénéficient pas déjà, une couverture collective minimale des frais de santé (ticket modérateur, forfait journalier hospitalier, soins dentaires, forfait optique...). L’employeur doit en financer la moitié du coût, quelle que soit la taille de l’entreprise.Source : www.service-public.fr

Yohann Lebeau À la tête de L2C, s’est entouré d’un coach pour développer sa

stratégie de communication.

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Parcours professionnelL’entretien professionnelLa loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle généralise l’entretien professionnel dans toutes les entreprises (sans condition d’effectif) et pour tout salarié (sans condition d’ancienneté). Obligatoire tous les 2 ans, et après une longue période d’absence (maternité, congé parental, longue maladie…), l’entretien professionnel étudie les perspectives du salarié, et s’accompagne tous les 6 ans d’ancienneté dans l’entreprise d’un bilan du parcours professionnel.

Grâce à la formation management qu’elle a suivie à la CMA du Var, Stéphanie Bothorel,

(d’Aquaniman) a notamment découvert « qu’il existe plusieurs façons de parler aux employés pour faire passer des messages plus facilement… ».

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IL A DIT

« L’actionnariat salarié peut être expérimenté par le dirigeant d’entreprise pour développer sa compétitivité, mobiliser, fidéliser et augmenter l’implication et la motivation des salariés. »Benjamin Houessou, chargé d’études à la CMA 41Source : blog.innovation-artisanat.fr

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Pilotage de l’entreprise • Conflits au travail : prévenir ou guérir, il faut choisir : 8 et 9 juin

Comptabilité - Gestion• Réaliser un devis vendeur : 27 et 28 avril (« Parcours » Jeune Entreprise)• Comprendre la gestion et générer des bénéfices : 18 et 19 mai ou 2 et 3 juillet• Maîtriser un logiciel comptable de A à Z (CIEL/EBP) : 1, 2, 8 et 9 juin

Hygiène - Sécurité• Rendre accessible son commerce aux personnes handicapées : 27 avril et 4 mai (matins uniquement)• Prévenir les risques professionnels grâce au document unique : 1er juin (journée) et 15 juin (matin)

Internet - Multimédia• S’organiser grâce à l’outil informatique : 29 et 30 avril• Atelier bureautique : 27 avril ou 19 juin • Tisser sa toile grâce aux réseaux sociaux : 11 et 12 juin• Gérer ses campagnes publicitaires sur internet : 4, 5 et 19 juin

Vente - Commercial● Réussir sa prospection commerciale : 11 et 12 mai ou 29 et 30 juin (« Parcours » Jeune Entreprise)● Prospecter de nouveaux clients au téléphone : 1er et 2 juin

Des formations près de chez vous

Saint Gaudens• Auto-entrepreneur : comment faire de votre activité une entreprise rentable ? : 27 avril• Créer son site internet personnalisé : 1, 2, 3, 15, 16, 29 et 30 juin • Maîtriser les bonnes pratiques d’hygiène en restauration commerciale : 22 et 29 juin (après-midis uniquement)

Auterive-Lacaugne• Atelier Bureautique : 11 mai • Maîtriser les contrats de sous-traitance : 12 juin

Revel ● Transformer son devis en commande : 15 juin Salariés

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1er semestre 2015

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La CMA 31 vous propose, dès cette année, une formation d’Entrepre-neur de la Petite Entreprise, en par-

tenariat avec le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) inscrite au Répertoire National des Certifications Professionnelles à niveau III.

Pourquoi vous inscrire à cette formation ?Formation-action, elle vous permettra, tout en développant vos compétences en management :● de mettre en œuvre le projet dont vous parlez souvent mais pour lequel vous n’ar-rivez pas à dégager le temps nécessaire, pour lequel vous n’arrivez pas à prendre assez de recul au quotidien,

● d’accéder à la reconnaissance de votre fonction de chef d’entreprise dans un environnement où vos clients, partenaires, financeurs sollicitent de plus en plus une qualification attestée.

Quel programme ?● Comment améliorer les compétences utiles à mon entreprise et comment piloter de nouveaux projets ?● Ai-je conscience de mes qualités et moti-vations?● Pourquoi et comment l’analyse straté-gique peut servir mon entreprise ?● Comment piloter et sécuriser mes rela-tions contractuelles ?● Comment utiliser au mieux les outils de gestion de l’entreprise ?

● Comment rendre efficace mon manage-ment au quotidien ?

Quelles modalités ?● Alternance de périodes de formation et mise en application en situation réelle.● Suivi personnalisé par un expert projet, véritable coach, qui vous fixera les objec-tifs adaptés et nécessaires à la réalisation de votre projet de développement.● Cursus de 308 heures (17 jours en pré-sentiel accompagnés de jours en travail personnel encadré).Allez de l’avant avec la CMA 31 !

INFOS COMPLÉMENTAIRES N’hésitez pas à contacter Laetitia Schneider : 05.61.10.47.32 [email protected]

Chef d’entreprise : connaître votre métier c’est bien, mais conduire votre entreprise c’est mieux !Depuis toujours, la réussite artisanale rime avec maîtrise parfaite des techniques professionnelles. Dans un monde économique en pleine mutation, cette réussite, aujourd’hui, passe aussi par l’aptitude à piloter une entreprise, à manager, à se projeter dans l’avenir. C’est le métier de chef d’entreprise.

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Pour les jeunes, c’est la possibilité d’acquérir une expérience pro-fessionnelle tout en préparant un

diplôme, du CAP au diplôme d’ingénieur.Pour l’entreprise, une opportunité d’accueillir des jeunes gens curieux des nouvelles technologies, en capacité de s’ouvrir à de nouvelles technicités, et en les formant à vos méthodes de travail, la possibilité de renouveler les compétences des hommes et femmes.

Vous souhaitez apporter du dynamisme à votre entreprise, vous mobiliser pour l’avenir de la jeunesse, la CMA 31 est à vos côtés.

Qu’est-ce que l’apprentissage, comment recruter un apprenti ?

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Notre métier : vous simplifier l’apprentissage

Voie de formation moderne et adaptée à la réalité de l’entreprise, l’apprentissage offre de nombreux atouts.


◼ TÉMOIGNAGE DE NICOLAS BARRÉRA, UTILISATEUR DE LA PLATEFORME EN LIGNE.M. Barréra souligne l’importance de mettre en œuvre « des formalités simples et claires » et d’être en contact avec « un interlocuteur unique qui connaisse le sujet en cas de questions ». En tant qu’utili-sateur de la plateforme de création de contrats en ligne de la CMA, Nicolas Barréra l’a trouvée « pratique et claire », « la saisie simple et rapide » correspondant à ce qu’il recherchait.Pour parfaire son expérience utilisa-teur, il souhaite que la plateforme s’enrichisse « de messages de valida-tion et d’explications » sur le suivi de son contrat.

La SORELLINA • Chef d’entreprise : Nicolas Barrera • Activité : Restauration • Adresse : 3 résidence des Chaumes 31520 Ramonville-St-Agne • Tél : 05 61 73 53 52 • Date de création : 07/06/2013 • Site : www.lasorellina.com

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Prime apprentissage de 1000€ pour chaque année de formation● Réservée aux entreprises de moins de 11 salariés.

Exonération des cotisations patronales● À l’exception des cotisations AT/MP et du forfait social.

Crédit d’impôt de 1600€● Concerne la 1re année de formation.Diplôme préparé par l’apprenti inférieur ou égal à BAC +2.

CONTACTS CMA 31 • Toulouse 05 61 10 47 47 / [email protected]• Antenne de Saint-Gaudens 05 61 89 17 57 /[email protected] Notre site internet : www.cm-toulouse.fr

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A pprentissage Haute-Garonne

L’École Supérieure des Métiers connaît depuis quelques années une augmentation de ses effec-

tifs dans les formations aux métiers de bouche. Cela entraînait une sur-fréquen-tation des laboratoires de boulangerie et pâtisserie devenus trop exigus pour accueillir les nouveaux apprentis.

Le projet d’extension de l’établissement était donc très attendu. M. Martin Malvy est venu l’officialiser en posant la pre-mière pierre des laboratoires pâtisserie et chocolaterie, et en visitant la rénovation du laboratoire boulangerie.

Ce grand projet de modernisation englobe également la construction du gymnase de l’établissement (une salle multisports ; une aire de jeux de 44 x 24 x7 m permettant de pratiquer le hand-ball, le basket, le volley, le tennis et le badminton. S’y ajoutent des vestiaires et une piste d’athlétisme de 250 m. À cette occasion, le président du Conseil

Régional accompagné de la première vice-présidente, Jacqueline Loïdi, était accueilli par Louis Besnier, président de la Chambre des métiers et André Mandement, maire de Muret. Après la pose de la 1re pierre, tout le cortège est allé à la rencontre des apprentis de l’École Supérieure des Métiers pour des démonstrations de pratiques profession-nelles, l’occasion de donner la parole à ces futurs professionnels.

Ces travaux de construction et de moder-nisation sont financés à hauteur de 4,1 mil-lions d’euros par le Conseil Régional et 2,8 millions d’euros restant à la charge de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Haute-Garonne.

M. Louis Besnier, président de la CMA 31 a précisé la qualité de l’apprentissage « voie ouverte à l’intégration en entreprise », il a également félicité l’ESM pour ses excellents résultats aux examens avec un excellent taux de réussite entre 85 et 90 %.

TRAVAUX D’EXTENSION À L’ESM

Toutes les conditions étaient réu-nies pour accueillir quelques 700 visiteurs : visites guidées, démons-

trations professionnelles, expositions pho-tos, conférence sur les métiers… L’École Supérieure des Métiers ressemblait à une ruche géante où tout le monde s’affai-raient pour accueillir, renseigner, orienter au mieux les futurs apprentis.

Le but de cette journée était non seulement d’accompagner ces jeunes à construire leur projet professionnel pour la rentrée 2015, mais également de les renseigner sur les démarches à effectuer pour signer un contrat d’apprentissage et cela en partena-riat avec le Centre d’Aide à la Décision de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Garonne. De l’avis de tous, ces

deux journées furent une réussite comme en témoignent certains propos recueillis à l’issue des visites : « Nous avons les réponses à nos interroga-tions, on se sent rassuré ! »« Merci pour votre accueil, les laboratoires sont supers. » « Nous sommes venus de loin, mais nous ne regrettons pas le déplacement. »

Cap sur l’apprentissage ! Découverte des métiers de l’Artisanat du CAP au BAC + 2 lors des deux journées portes ouvertes de l’École Supérieure des Métiers à Muret. Les jeunes et leurs parents venus nombreux les 18 & 21 mars derniers aux journées portes ouvertes l’ont bien compris !

Début des travaux de modernisation à l’Ecole Supérieure des Métiers : mercredi 11 février, pose de la 1re pierre en présence de Martin Malvy, président du Conseil Régional.


Pose de la 1re pierre.

Visite du laboratoire pâtisserie.

Discours de Martin Malvy.

E SM Haute-Garonne

Depuis janvier 2015, une expérimenta-tion sans précédent

est mise en place au sein de l’Ecole Supérieure des Métiers dans le cadre de l’opération « Apprentis : acteurs de la pré-vention ». Cette initiative expé-rimentale est encadrée par la « Carsat » de Midi-Pyrénées, Fabrice Boury-Esnault de la direction du développement économique de la CMA 31, Dominique Labetoulle et Virginie Maral de l’ESM de Muret. Elle permet aux appren-tis de terminale bac pro méca-nique de devenir de véritables « acteurs » dans le concept de prévention des risques dans le cadre de leur diplôme mais éga-lement au sein de leur entreprise.

● Objectifs de l’opération• Former les apprentis à devenir des acteurs de la prévention des risques.• Permettre aux entreprises d’être à jour dans leur évalua-tion des risques.

● Principes de l’opérationLes compétences des apprentis sont acquises dans le cadre de l’enseignement de la PSE1 et des enseignements techniques.Ils sont accompagnés par la CMA 31 pour la réalisation ou l’actualisation de leur éva-luation des risques. Les chefs d’entreprise permettent aux apprentis une mise en situa-tion de leurs compétences en matière d’évaluation des risques et de prévention.

● Déroulement de l’expérimentation• Constitution d’un groupe de travail • Rencontre des chefs d’entreprise • Préparation des outils d’accompagne-ment (synergie école : entre-prise) • Formation des pro-fesseurs par la « Carsat » • Réalisation des cours de PSE1 • Accompagnement de l’apprenti et du chef d’entre-prise • Évaluation. Cette opération « Apprentis :

acteurs de la prévention » s’échelonne de janvier 2015 à juin 2015, permet d’asso-cier l’ensemble des acteurs concernés par la prévention des risques, amène l’apprenti à observer et à analyser une situation de travail réelle vécue, à élaborer une « fiche approche de prévention des risques » dans le dossier pro-fessionnel exigé pour l’obten-tion de son diplôme, cette dernière pourra s’intégrer sur le DUE2 de l’entreprise grâce à l’accompagnement des conseillers de la CMA 31. Cette implication des appren-tis de terminale bac pro méca-nique de l’Ecole Supérieure des Métiers, dans cette expé-rimentation, associe dans leur cursus la théorie à la pratique et permet de les sensibiliser à la prévention des risques dans le cadre de leur métier.

« Apprentis : acteurs de la prévention »

◼ MOBILITÉ EUROPÉENNE

Nouveaux départs, nouveaux défis !Angleterre, Finlande, Suède, Belgique… Les apprentis se déplacent partout en Europe. L’année 2015 est riche en mobilité euro-péenne puisque plus de 35 jeunes vont bénéficier des bourses Eramus+.

Les projets portent sur des mobilités col-lectives avec deux destinations qui sont l’Angleterre (7 apprentis mécani-ciens + 3 accompa-gnateurs) et la Belgique (25 appren-tis boulangers, pâtis-siers, chocolatiers + 2 accompagnateurs), mais également des projets individuels Ap N’ go en Finlande (2 apprentis boulan-gers-pâtissiers) et en Suède (1 apprenti pâtissier).

Ces mobilités vont s’étendre de mars à juillet, permettant ainsi à ces jeunes globe-trotteurs de visiter l’Europe et d’acquérir par la même occasion de nouvelles techniques professionnelles. Bon voyage à tous !

CONTACT ESM : Anne Dislaire au 05 62 11 60 60 ou adislaire@ cm-toulouse.fr


La journée du mercredi s’est finie en beauté grâce au traditionnel cocktail préparé par les apprentis des sections pâtisserie et boulangerie.

L’École Supérieure des Métiers, voie de l’excellence, qui permet d’être « opération-nel » à la sortie de l’école, avec 75% de taux d’insertion pro-fessionnelle à six mois.

Retrouvez toutes nos forma-tions sur www.cm-toulouse.fr / L’école supérieure des métiers

Photos de gauche à droite : Accueil personnalisé pour chaque visiteur. Les apprentis bouchers attentifs face aux explications de leur enseignant. Démonstration par les apprentis en prothèse dentaire. Présentation de l’atelier mécanique. Présentation de la filière pâtisserie. Visite du laboratoire d’opticien lunetier. Les apprentis en peinture carrosserie en plein travail

1 PSE: Prévention - Santé - Environnement2DUE : Document Unique d’Entreprise

CONTACT ESM : 05 62 11 60 60 [email protected]

E SM Haute-Garonne

T erritoire Haute-Garonne


TOULOUSE DEVIENT OFFICIELLEMENT UNE MÉTROPOLE

Si le 1er janvier a acté plusieurs aug-mentations comme celle concer-nant le prix du timbre ou encore

une revalorisation du Smic, c’est égale-ment une évolution administrative qui accompagne la nouvelle année.En application de la loi de modernisa-tion de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles du 27 jan-vier 2014, dix agglomérations françaises gagnent le statut de Métropole, dont la communauté urbaine de Toulouse, ce 1er janvier.Concrètement, Toulouse Métropole conserve toutes les compétences déjà déléguées à la communauté urbaine, comme la gestion de l’eau, les transports publics, l’habitat, le développement durable ou encore le développement économique.

Elle voit de nouvelles missions lui échoir.Elles sont, pour le moment, au nombre de trois: gestion du crématorium (jusqu’ici géré par la mairie de Toulouse), accueil des gens du voyage (auparavant orga-nisé par un syndicat mixte), gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations.Toulouse Métropole repose désor-mais sur quatre piliers, qui sont le fon-dement de son action au quotidien :

Environnement et cadre de vie, emploi et développement économique, transport et mobilité, solidarité et innovation.

Sur le volet économique, Jean-Luc Moudenc souhaite se concentrer sur les leviers des nouvelles compétences métro-politaines pour améliorer la compétitivi-té de la Métropole en termes de création de richesses et d’emplois.Un schéma de développement écono-mique, d’innovation et de rayonnement métropolitain sera réalisé. Il s’agira de hausser le niveau de compétitivité de Toulouse Métropole en Europe.

Les élus de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Garonne parti-cipent activement aux groupes de travail mis en œuvre par la Métropole pour faire entendre la voix de l’artisanat, notam-ment sur les nouvelles pratiques du tourisme, du commerce et de l’artisanat mais également sur l’émergence de nou-veaux espaces d’accueil des entreprises et d’offres immobilières à développer.

CONTACT CMA 31: Service Développement Economique Guillaume Chanaud au 05 61 10 47 15 ou [email protected]

Une séance solennelle d’installation de la nouvelle Métropole s’est tenue vendredi 23 janvier, présidée par Jean-Luc Moudenc, Président de Toulouse Métropole.

• 37 communes : Aigrefeuille / Aucamville / Aussonne / Balma / Beaupuy / Beauzelle / Blagnac / Brax / Bruguières / Castelginest / Colomiers / Cornebarrieu / Cugnaux / Drémil-Lafage / Fenouillet / Flourens / Fonbeauzard / Gagnac-sur-Garonne / Gratentour / Launaguet / Lespinasse / Mondonville / Mondouzil / Mons / Montrabé / Pibrac / Pin-Balma / Quint-Fonsegrives / Saint-Alban / Saint-Jean / Saint-Jory / Saint-Orens-de-Gameville / Seilh / Toulouse / Tournefeuille / L’Union / Villeneuve-Tolosane.

• 727 016 habitants (INSEE 2014).

• 10 compétences : Développement économique et emploi / Urbanisme et projets / Déchets urbains / Aménagement et politique foncière / Transports et déplacements / Habitat et cohésion sociale / Environnement et développement durable / Eau et assainissement / Voirie et propreté / Bases de loisirs, culture, sports.

• 3 nouvelles compétences : Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (janvier 2016) / Gestion du crématorium / Gestion des aires d’accueil des gens du voyage.

La métropole en chiffres

Ce plan d’actions prévoit d’aider les associations de commerçants dans leurs opérations d’animation, mais

également de soutenir des manifestations désormais emblématiques de la ville, telles que la braderie organisée en septembre ou encore l’opération « Toulouse à Table », qui fut un succès sans précédent. Doté de 400 000 euros, ce plan permettra aussi de mettre à disposition des commerçants et artisans de vitrine toulousains un dispo-sitif d’avantages consommateurs à offrir à leurs clients pour les fidéliser en leur fai-sant bénéficier de tickets parking Vinci et Q-Park et de tickets métro-tram TISSEO.

Enfin, il permettra de financer les festivi-tés très attendues de fin d’année, tels que le marché de Noël et les animations de rue. Une campagne de responsabilisation sur l’accessibilité des commerces sera éga-lement réalisée. À Toulouse, le commerce et l’artisanat de vitrine représentent 11 000 entreprises et 50 000 salariés.

CONTACT CMA 31 : Service développement économique Tél : 05 61 10 47 15

EN FAVEUR DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

À TOULOUSE, UN PLAN LOCAL D’ACTIONS DOTÉ DE 400 000 €


La mairie de Toulouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Toulouse et la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Garonne, ont signé le plan local d’actions 2015-2020 destiné à venir en soutien aux actions des artisans-commerçants du centre-ville et des quartiers.


Dans la concertation, la mairie de Toulouse et les commerçants de Victor Hugo ont décidé une rénovation du site qu’ils qualifient d’ambitieuse.

Lancée par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, l’idée d’une rénovation du marché Victor Hugo a fait son chemin puisqu’après les pistes de travail présentées aux artisans du marché, a succédé l’heure du choix.La démarche engagée par la municipalité a permis d’associer étroitement à la réflexion sur l’avenir du site tous les professionnels du marché couvert, mais aussi la Chambre de métiers et de l’artisanat.Réunie en assemblée générale le 13 janvier 2015, dans les locaux de la Chambre de métiers et de l’artisanat, l’association des artisans-commerçants du marché Victor Hugo s’est prononcée sur les choix proposés par la mairie.Deux pistes de travail étaient à l’étude : une rénovation du marché et du parking aérien ou bien une rénovation du

marché, du parking et de la place alentour. C’est sur cette seconde option que s’est porté le choix des artisans commerçants.

Pour une meilleure visibilité et un confort d’achat nettement amélioréEstimée à 18 mois, les travaux n’entraineront pas la fermeture du marché. Ils seront phasés. Les places de parking seront élargies et le confort d’achat sera entièrement redéfini pour améliorer à la fois les conditions

d’accueil des clients, mais également le confort des artisans y travaillant. Les professionnels et les consulaires (CCI et CMA 31) participeront à la définition des aménagements à réaliser.Le quartier sera enfin repensé avec l’objectif de libérer de l’espace pour les piétons en semi-piétonnisant la place Victor Hugo.

À noter que ce ré-aménagement sera en cohérence avec le projet urbain de l’architecte Joan Busquets.Les travaux pourraient commencer en 2016, après le renouvellement du concessionnaire du parking pour une livraison en 2017 ou 2018.

Le marché Victor Hugo, très réputé à Toulouse, regroupe 83 artisans-commerçants. Une cinquantaine d’autres enseignes sont également présentes sur la place alentour.

CONTACT : Service Développement Économique Guillaume Chanaud au 05 61 10 47 15 ou [email protected]

Les travaux n’entraineront pas la fermeture du marché Victor Hugo.

Victor Hugo, le marché emblématique de Toulouse sera rénové

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Un plan local d’actions destiné à venir en soutien aux actions des artisans-

commerçants du centre-ville et des quartiers.

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Le jeudi 26 février à Grenade, la Chambre de métiers et le CBE de Grenade ont organisé une réunion

d’information sur le thème « Se faire connaître grâce à de bons outils com-merciaux ». Plus de trente chefs d’entre-prise sont venus écouter les conseils de M. Debaisieux, consultant et formateur pour la Chambre de métiers. Pour pro-longer cette réunion, une formation a été programmée en mars sur Grenade, l’objec-tif étant pour les artisans et chefs d’entre-prise de réaliser des outils commerciaux concrets et opérationnels afin d’améliorer leur communication.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT : CMA 31 : Guy Daimé au 05 61 10 47 11 CBE Grenade : Audrey Delbos au 05 62 79 17 39

Le jeudi 5 mars à Nailloux en partenariat avec la Maison des Services et de l’Entre-prise de Colaursud : une quinzaine de chefs d’entreprise ont participé à cette soirée animée par le consultant-forma-teur monsieur Martinez. Des conseils leur ont été apportés sur la stratégie à développer pour être présent sur les médias sociaux.

Pour approfondir et mettre en pratique ces conseils, une formation a été propo-sée fin mars à Nailloux : « Tisser sa toile grâce aux réseaux sociaux ».

RENCONTRES THÉMATIQUES SUR LES TERRITOIRESAu cours du 1er trimestre deux réunions ont été organisées sur les territoires autour du thème de la communication. Dans un contexte économique difficile, la communication mérite toute l’attention des chefs d’entreprise. Il ne suffit pas de savoir-faire, il faut faire connaître.



AGENDA : DES FORMATIONS PRÈS DE CHEZ VOUS !• Carbonne-Lacaugne : « Atelier bureautique » le lundi 11 mai

• Grenade : « Assurer son avenir : la gestion du patrimoine » le lundi 18 mai

• Auterive : « Maitriser les contrats de sous-traitance » le vendredi 12 juin

• Revel : « Transformer son devis en commande » le lundi 15 juin

CONTACT CMA 31 / LAURAGAIS : Stéphanie Gaigné au 05 61 10 47 92

Mme Delga, Secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat, à la Consommation et à l’Économie sociale et solidaire était récemment à l’antenne de Saint-Gaudens de la

Chambre de métiers et de l’artisanat pour présider une réunion de travail sur le projet de création d’un centre de formation et de ressources sur les métiers de la pierre et du marbre de Saint-Béat. Accueillie par Louis Besnier, Président de la CMA 31, Carole Delga a confirmé tout son soutien à ce projet qui allie valorisation des produits artisanaux autour du travail de la pierre et dynami-sation de l’économie pyrénéenne.En préalable, a été présenté le pré projet développé dans le cadre d’un travail mené par le CIRPAC, association saint-béataise des artisans tailleurs de pierre, ceci avec le soutien de l’ADEPFO, Association de Développement des Pyrénées par la Formation. Tous les participants ont salué l’engagement du CIRPAC et de la commune de Saint-Béat et manifesté leur intérêt et leur soutien à ce projet de centre de ressources et de formation qui serait implanté au cœur de la cité marbrière des Pyrénées.En conclusion de cette réunion, Carole Delga, en accord avec

Alain Frisoni, Maire de Saint-Béat et Joël Gros, Président de la Communauté de communes a proposé de confier à un groupe de travail, sous l’égide de Jean-Luc Brouillou, Sous-Préfet de Saint-Gaudens et comprenant la commune de Saint-Béat, la commu-nauté de communes de Saint-Béat, la Chambre de métiers et de l’artisanat et la DIRECCTE, le soin d’engager les études de faisa-bilité économique, juridique et financière nécessaires pour aboutir à la réalisation de ce centre de ressources et de formation.

SAINT-BEAT, CITÉ DU MARBRE

CRÉATION D’UN CENTRE DE RESSOURCES ET DE FORMATION AUX MÉTIERS DE LA PIERRE

CONTACT CMA 31 - ANTENNE DE SAINT-GAUDENSJean-François Agnès au 05 61 89 17 57 ou [email protected]

Carole Delga apporte son soutien au projet.

I sabelle Estrade, maitre artisan, y per-pétue une tradition familiale. Elle représente aujourd’hui la cinquième

génération de la saboterie Estrade créée à Saint-Gaudens en 1880 par l’arrière-arrière-grand-père de Joël, son m ari.Depuis quelques années, elle développe des collections de sabots mis au goût du jour avec un design modernisé. Elle commer-cialise sa production dans son atelier auprès des touristes qui visitent Saint-Bertrand de Comminges et grâce à son site internet où sa clientèle est essentiellement parisienne. Mais elle vend aussi à l’exportation dans plusieurs pays européens. Chaque année, les collections sont renouvelées ce qui nécessite une importante avance de tréso-rerie pour financer la matière première.En 2015, elle décide de ne pas faire appel au crédit traditionnel, mais au crowdfunding. Via une plateforme en ligne spécialisée,

elle sollicite son réseau de partenaires et ses clients. Et le succès est au RDV avec la participation de 70 donateurs et une col-lecte supérieure de plus de 33% par rapport à l’objectif qu’elle s’était fixe.

Ce qui a le plus touché Isabelle Estrade, c’est le nombre de messages de soutien pour son initiative et pour le développement de son artisanat. Est-ce une solution parmi d’autres pour financer des projets d’artisans

qui se trouvent, de par les risques encourus, un peu hors des circuits financiers tradi-tionnels ? L’avenir le dira, mais on peut le penser. Deux facteurs jouent en sa faveur : l’intérêt croissant des citoyens pour l’éco-nomie de proximité et le développement des réseaux sociaux qui permettent la diffusion de l’information.

Tout savoir sur le financement participa-tif ou le crowdfunding sur : www.entreprises.gouv.fr

À SAINT-BERTRAND DE COMMINGES

UNE ARTISANE FINANCE SON DÉVELOPPEMENT PAR LA PRATIQUE DU CROWDFUNDINGSaint-Bertrand de Comminges, cite millénaire, Grand Site de Midi-Pyrénées, au cœur des Pyrénées centrales possède la seule saboterie de la Haute-Garonne, parmi la dizaine qui existe aujourd’hui en France.


NOTE D’INFORMATION DE LA DGE (MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES)SUR LE CROWDFUNDINGLe financement participatif, ou crowdfunding « financement par la foule » est un mécanisme qui permet de collecter les apports financiers (généralement des petits montants d’un grand nombre de particuliers) au moyen d’une plateforme sur internet en vue de financer un projet.Deux parties sont mises en présence : l’épargnant qui souhaite investir une certaine somme d’argent dans un projet auquel il croit et le porteur de ce projet qui ne possède pas les fonds nécessaires pour le mettre en œuvre. L’un et l’autre se rencontrent sur internet via une plateforme dédiée : Les projets sont présentés par leurs porteurs et les épargnants choisissent de financer ceux qui les intéressent à hauteur de ce qu’ils souhaitent investir.Plusieurs modalités de financement participatif existent : le don (avec ou sans contrepartie), le prêt (avec ou sans intérêts) et l’investissement en capital.


SABOTS D’ISA• Prénom - Nom : Isabelle Estrade • Adresse : La Prade 31510 Saint-Bertrand de Comminges• Tél : 05 61 79 05 22• Mail : [email protected] • Site : www.sabotsdisa.com

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La première a eu lieu le 2 février der-nier sur le thème des « Actualités fiscales et sociales pour les entre-

prises, les nouveautés en 2015 ». Une quarantaine d’artisans du Comminges y a participé. Après, une heure d’interven-tion de deux techniciens spécialisés en fiscalité et en droit social, la soirée s’est poursuivie de façon conviviale par des échanges entre les participants.

Les trois prochaines conférences - rencontres sont programmées :• le jeudi 28 mai. Recrutement d’un jeune, réussir son embauche.• le lundi 21 septembre. Gestion de la

trésorerie, la stratégie à adopter.• le jeudi 26 novembre. Développement commercial et internet, les outils à mettre en place.

POUR S’INSCRIRE, contactez, Laurette Nouilhan par téléphone au 05 61 89 99 89, ou par mail : [email protected]

LE SUCCÈS DE LA PREMIÈRE CONFÉRENCE RENCONTRE EN COMMINGESDans ses nouveaux locaux qui disposent maintenant d’une forte capacité d’accueil, l’antenne de Saint-Gaudens de la Chambre de métiers et de l’artisanat a décidé de réaliser une fois par trimestre des Conférences - Rencontres pour les Artisans du Comminges (CRAC).



La période de difficultés économiques actuelle oblige toutes les entreprises à rationaliser, (pour ne pas dire rationner) leurs activités. L’ambition est bien de faire plus avec moins,

et donc de faire mieux. L’artisanat n’échappe pas à ce challenge, mais dans les petites entreprises, souvent familiales, avec des équipes resserrées, l’objectif peut sembler difficile à atteindre. Pour aider ces dirigeants, et dans le cadre d’une opération de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPECT)à l’échelle du Comminges, du Couserans et de la Bigorre, la CMA Pyrénées, en partenariat avec les Chambres de Métiers de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l’Ariège a proposé un cursus de forma-tion complet au métier de chef d’entreprise.

9 entreprises accompagnées pour les 3 départements, dans 4 secteurs d’activité (alimentaire, production, bâtiment, services), 300 heures de formation et 80 heures d’accompagnement indivi-duel : tel est le bilan chiffré pour les artisans qui ont suivi le par-cours de formation « chefs d’entreprise, votre métier c’est diriger » organisé par l’association des CMA Pyrénées. Cette opération, conduite grâce au soutien de la Direccte, a permis aux chefs d’entreprise artisanale d’améliorer leurs pratiques de

management des équipes, de structurer leur déve-loppement commercial, et de mettre en place des tableaux de bord pour le pilotage de leur acti-vité. En complément des séances collectives, un suivi personnalisé est assuré par les experts for-mateurs. Cette expérience positive, du point de vue des entreprises partici-pantes comme des organisateurs, sera renouvelée dans le cadre de la nouvelle antenne de la CMA 31 à Saint-Gaudens.

CONTACTS : • CMA31 - Antenne de Saint-Gaudens Jean-François Agnès au 05 61 89 17 57 ou [email protected] • CMA Pyrénées Graziella Filoni : [email protected]

PYRÉNÉES :

LA GESTION DES EMPLOIS ET DES COMPÉTENCES AU SERVICE DES ARTISANS

La conférence a réuni une quarantaine de participants.

Les participants ont suivi un cursus de formation complet au métier

de chef d’entreprise.

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Préserver la santé-sécurité et améliorer les conditions de vie des salariésLe congrès fera le point sur les grands dossiers d’actualité : compte pénibilité, risques psychosociaux, santé au travail, etc. De nombreux ateliers techniques apporteront des solutions et retours d’expé-rience : amiante, produits chimiques, manutentions, lombalgie. Un zoom particulier sera fait sur des secteurs d’activité à risques plus élevés : le bâtiment, l’intérim, l’industrie, le secteur hospitalier…

Sécuriser l’entreprise contre les risques d’incendie et de malveillanceDe nombreux débats seront proposés sur le management global des risques, la responsabilité des dirigeants, la gestion des risques majeurs. Des solutions pratiques seront proposées pour répondre aux questions récurrentes des entreprises : sécurité incendie, régle-mentation sur les établissements recevant du public, contrôle d’ac-cès, vidéosurveillance, sécurité des chantiers…

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LE MONDE DES rtisans - cm-toulouse.fr · Bimestriel n°105 • mars-avril 2015 • 1 FNS,...

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