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Aux origines du SIGLe monde de la géomatique ................................................................................................................
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.1.1
L’idée de porter diff érentes données sur une carte de référence et de les mettre en relation géographiquement pour en faciliter l’analyse est ancienne et bien antérieure aux ordinateurs. Ceux-ci ont surtout permis l’automatisation des traitements et ont rendu ces derniers beaucoup plus effi caces et reproductibles.
Le plan des fortifi cations de Lille, d’auteur inconnu et daté fort probablement du 17ème siècle, est un premier exemple d’analyse diff érentielle, basé sur la superposition de données diff érentes, associées sous forme de couches ou calques superposables.
Les premières analyses spatiales, fondement même des SIG, sont souvent attribuées au Dr John Snow qui a, en 1854, répertorié et cartographié des cas de cho-léra à Londres sur plusieurs périodes et a ainsi mis en évidence par l’analyse géographique la source de la contamination.
L’arrivée de l’informatique dans les années 1960 et la révolution numérique qui a suivi a décuplé les possi-bilités de traitement des données géographiques. Dès les années 1980, des laboratoires américains comme celui d’ESRI ont mis au point de nouvelles méthodes permettant d’exploiter leurs propriétés relationnelles pour les analyser (règles de topologie).
Celles de l’Atlas de Harness daté de 1837, conçu pour aider à la décision en matière de gestion du sys-tème ferroviaire irlandais, mettaient quant à elles en perspective des données de trafi c, démographiques, environnementales, de res-sources naturelles...
Les cartes réalisées en 1781 par l’ingénieur-géo-graphe français Louis-Alexandre Berthier (avant qu’il ne devienne Maréchal de France) comprenaient des parties articulées permettant de suivre le mouvement des troupes.
Plan de Lille en 1599, avec les diff érents agrandissements proposés, Archives de la Ville de Lille.
Plan de la bataille de YorkTown établi par Louis-Alexandre Berthier, 1781
Dr John Snow, source wikipedia Carte du Dr John Snow présentant le nombre de cas de choléra sur la ville de Londres en 1854
Carte de fl ux, extrait de l’Atlas de Harness, 1837
Celles de l’Atlas dHarness daté de 1837, conçpour aider à la décision ematière de gestion du sytème ferroviaire irlandaimettaient quant à elles eperspective des donnéede trafi c, démographiqueenvironnementales, de resources naturelles...
Les cartes réalisées en 1781 par l’ingénieur-géo-graphe français Louis-Alexandre Berthier (avant qu’il ne devienne Maréchalde France) comprenaient des parties articulées permettant de suivre lemouvement des troupes.
Plan de la bataille de YorkTown établipar Louis-Alexandre Berthier, 1781
Carte de fl ux, extrait de l’Atlas de Harness, 1837
Les premières analyses spatiales, fondement mêmedes SIG, sont souvent attribuées au Dr John Snow qui a, en 1854, répertorié et cartographié des cas de cho-léra à Londres sur plusieurs périodes et a ainsi mis en évidence par l’analyse géographique la source de la contamination.
L’arrivée de l’informatique dans les années 1960 etla révolution numérique qui a suivi a décuplé les possi-bilités de traitement des données géographiques. Dèsles années 1980, des laboratoires américains commecelui d’ESRI ont mis au point de nouvelles méthodes permettant d’exploiter leurs propriétés relationnelles pour les analyser (règles de topologie).
Dr John Snow, source wikipedia Carte du Dr John Snow présentant le nombre de cas de choléra sur la ville de Londres en 1854
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Le SIG : qu’est-ce que c’est ? à quoi sert-il ?
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.1.2 - 3
Un Système d’Information Géographique (SIG) est un système conçu pour capturer, stocker, manipuler, analyser, gérer et représenter tout type de données géoéréférencées. Ces opérations sont réalisées numériquement, grâce aux outils informatiques.
L’objectif du SIG est de faciliter la prise de décision, en apportant des éléments d’analyse utiles à celle-ci. La production d’une carte est d’ailleurs souvent le résultat fi nal de ces analyses.
En tant que « système », le SIG est composé de données adaptées, de logiciels spécifi ques, de matériels informatiques, de moyens humains, de méthodes et de procédures.
L’objectif du SIG est de traiter des données géographiques, de les ana-lyser, de les mettre en relation ou en perspective et de les visualiser pour mieux les comprendre, dans l’optique de faciliter la prise de décision. C’est donc un système d’information particulier, basé sur l’analyse spatiale, qui utilise des données localisées géographiquement.
Or plus de 80 % des données gérées dans les systèmes d’information sont localisables …
Parmi les analyses possibles, les SIG se concentrent surtout sur l’analyse spatiale ou géographique. Capables d’affi cher et de traiter de gros volumes d’information, ils sont également en mesure de produire des informations nouvelles par combinaison des données entre elles, en fonction de leur position géographique.
Répondre à des questions aussi essentielles que « où se situe ma propriété»,« à qui appartient ce bâtiment»,« que trouve-t-on à proximité de l’usine »,« à quelle distance du lycée habitent ces agents »,« quelles communes sont impactées par la crue »,« où installer une éolienne »… est la nature même du SIG.
Où ? Cette interrogation permet de mettre en évidence la répartition spatiale d’un objet
Quoi ? Il s’agit de mettre en évidence tous les objets ou phénomènes présents sur un terri-toire donné
Comment ? C’est la problématique de l’analyse spatiale.
Quand ? C’est la problématique de l’analyse temporelle.
Et si ? Quelles conséquences aff ecteraient les objets ou phénomènes concernés du fait de leur localisation ?
UTILISATEURS MATERIELINFORMATIQUE
des procédures et des méthodes
DONNEESGEOGRAPHIQUES
LOGICIELS
Les 5 questions auxquelles répond le SIG
SYSTEME
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Une multitude d’acteurs … une préoccupation : le développement de l’information géographique
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Le secteur de la géomatique se développe maintenant depuis une quarantaine d’années et s’est structuré grâce à une multitude d’acteurs nationaux et internationaux.
Utilisateurs
Issus de nombreux domaines (aménagement du terri-toire, développement rural, environnement, risques…), ils vont utiliser les données produites par les producteurs pour analyser les problématiques de leurs domaines respectifs.Ils vont également produire de la donnée lorsque c’est né-cessaire. Ils sont très nombreux, c’est dans cette catégorie que nous allons trouver :
Les Services de l’État, les Collectivités Territoriales (dont les Régions, les Départements, les Communes et leurs groupements), les Parcs Naturels; les Agences d’Urba-nisme…, mais aussi les bureaux d’études, cabinet d’ar-chitectes... ET VOUS !
Enfi n, les utilisateurs des nouveaux produits géogra-phiques en ligne ou sur smartphone sont très nombreux : ils représentent un marché de plus de 450 mil-lions de personnes susceptibles de se procurer les produits de l’information géographique dans l’Union européenne : des logiciels (dont certains sont gratuits ou libres), des données (pour système de guidage...), des ortho-pho-tos, des produits et services (GPS, alerte téléphone radars, météo…) :
Plates-formes de mutualisation
Au niveau local, les plates-formes de mutualisation com-mencent à apparaître dans les années 2000, fort du constat de la nécessité de mutualiser les investissements, les don-nées, les connaissances...
La Plate-forme Publique de l’Information Géographique dans le Nord-Pas de Calais (PPIGE) a été créée avec cet ob-jectif en 2004, notamment sous l’impulsion de la Région Nord-Pas de Calais.
Réseau des CRIGE (PPIGE, GeoPicardie, CRIGE-PACA, GeoBretagne...), Géoportail
Acteurs de l’Internet
Le développement d’Internet a favorisé la cartographie en ligne ou collaborative. De nom-breux sites proposent désormais des API (Application Programming Interface) permettant de localiser des services, des équipements ou d’accéder à leurs données...
Les plus célèbres sont Google (avec Google Maps et Google Earth) ou Microsoft (Virtual Earth, images Bing...), ou le Geoportail en France.Notons au passage l’arrivée d’OpenStreetMap ou de Wikimapia qui proposent des bases de données libres mondiales de plus en plus exhaustives.
Réseauxprofessionnels
Souvent structurés en associations mais parfois aussi informels, les réseaux professionnels sont garants du développement du sec-teur de l’Information Géo-graphique. Ils travaillent de façon étroite afi n de pro-duire conseils et recomman-dations dans le domaine de la géomatique, et d’exercer le lobbying nécessaire.
En France : l’association AFIGéO, le CNIG, l’AITF et son Groupe de Travail SIG-Topo, le groupe tech-nique SIG de l’Association des Régions de France...
En Europe : EUROGI…
Producteurs de donnéesgéographiques
Chaque acteur de la géo-matique, du citoyen jusqu’aux institutions, en passant par le privé, peut désormais être pro-ducteur de tout ou partie de ses données. La Région Nord-Pas de Calais par exemple produit, diff use et partage ses informa-tions géographiques via son site internet SIGALE.
Les collectivités locales sont considérées comme les pre-miers producteurs d’informa-tion géographique. En France il existe également de grands producteurs de données privés ou publics qui disposent pour certains d’un rayonnement in-ternational.
Du secteur public ou pa-ra-public : IGN, SPOT IMAGE, CNES, SHOM...comme du secteur privé : Nav-teq, Téléatlas...
Développeurs de logiciels
La plupart des déve-loppeurs et éditeurs de logi-ciels SIG ou cartographiques sont américains et sont im-plantés mondialement.
De nouveaux modèles économiques émergent de-puis quelques années avec le fort développement des logiciels libres.
Développeurs de logi-ciels : ESRI (ArcGIS, STAR-APIC, Autodesk, Geo-Concept, Pitney Bowes (MapInfo), Bentley, Bu-siness Geografi c (Aigle)...exemples de solutions libres : Quantum GIS, GRASS, GvSIG, Open-layers, MapServer...
En 1982 la Région Nord-Pas de Calais crée son Atelier de Cartographie. Organisé au-tour de quatre cartographes issus de l’Institut Géographique National et du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, l’Atelier de Cartographie participe à travers ses productions cartographiques à la compréhension du territoire régional.
En 1991, le Système d’Information Géogra-phique et d’Analyse de l’Environnement (SIGALE) est mis en place avec notamment comme mission d’observer les changements d’occupation du sol qui, jusqu’alors étaient diffi ciles à appréhender à l’échelle d’une région entière. Il va également contribuer largement aux politiques de l’environ-nement en pleine expansion. Rattaché en 1996 à la Direction du Plan et de l’Evaluation, les missions du SIG régional deviennent alors beaucoup plus transversales, « au service de tous les services » de la Région.
En 1998, les deux équipes sont réunies au sein de la mission Analyse spatiale et voient leurs compétences élargies notamment sur l’obser-vation statistique. La mission constitue ainsi un centre de ressources pour l’Information et l’analyse statistique, spatiale et cartographique au service des politiques régionales territoriali-sées. Son objectif est de garantir la pérennité, le développement et l’évolution technologique du SIG régional au service des utilisateurs internes et externes de l’institution. Dès ses débuts, le service SIG de la Région défend l’idée d’un partage et d’une mutualisation des données géographiques, souvent chères et diffi -ciles à élaborer. Pour répondre à cet enjeu, très tôt, le service investit l’Internet, et partage large-ment les données élaborées à travers un site web qui propose à tous des cartographies, des don-nées géographiques et un outil de consultation de données en ligne.
Aujourd’hui, le service Infor-mation Géogra-phique et Ana-lyse Spatiale de la Région est re-connu, non seulement au niveau des directions du Conseil Régional et de ses partenaires institu-tionnels auprès desquels il tient à jouer pleine-ment son rôle de coordinateur régional au côté de la PPIGE (Plate-forme Publique d’Information Géographique) mais également sur le plan national à travers l’animation d’un Groupe SIG des Régions de France ou sa participation à l’Associa-tion Française pour l’Information Géographique (AFIGEO).
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De la cartographie à la géomatiqueau service de la Région Nord-Pas de Calais
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Dès sa création, l’Etablissement Public Régional Nord-Pas de Calais a compris l’importance de la cartographie, comme outil décisionnel ou pédagogique pour l’aménagement du territoire et par conséquent, l’intérêt de disposer de son propre outil de cartographie.
Première carte de SIGALE
Première carte de l’Atelier de Cartographie
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Les techniques d’acquisition de données Le satellite
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.2.1.1
Les satellites s’avèrent aujourd’hui indispensables pour étudier l’impact des risques naturels, les ressources en eau ou encore prévoir l’état de l’atmosphère et de l’océan.
Trace au sol du passage d’un satellite héliosynchrone
Source : Wikipedia
Orbite géostationnaireSource : Wikipedia
La France a décidé en 1978 la mise en œuvre d’un ambitieux pro-gramme d’observation de la Terre, le programme SPOT (Satellite Pour l’Observation de la Terre). Plusieurs partenaires européens se sont joints à ce programme.
SPOT 1, premier de la série fut mis sur orbite le 22 février 1986. Il s’agissait alors du satellite civil d’observation de la Terre le plus performant du monde, du point de vue de la résolution spatiale (20 m en mode multispectral et 10 m en mode panchromatique).SPOT2 et 3 étaient équipés du même capteur HRV (Haute Résolution du Visible)SPOT 4 a la particularité de compter un instrument supplémentaire «Végétation».SPOT 5 a été lancé en 2002, avec des performances améliorées et un capteur-imageur supplémentaire, l’instrument Haute Résolution Stéréoscopique.SPOT 6 et SPOT 7 formeront une constellation de satellites d’observation de la Terre conçue pour assurer la continuité de la disponibilité des données haute résolution et large champ jusqu’en 2023.
De plus, la France participe à d’autres programmes européens d’observation de la Terre tel que le programme Pléiades (CNES).
Ainsi, la complémentarité des systèmes SPOT et Pléiades permet-tra aux utilisateurs (cartographes, géophysiciens, hydrologues…) d’accéder à une gamme d’images plus riche, et mieux adaptée à la variété de leurs besoins.
Les satellites artifi ciels ont 2 typesprincipaux d’orbite :
L’orbite géostationnaire (ou de Clarke) est une orbite circulaire située dans le plan de l’équateur à très haute altitude. La période de révolution du satellite correspond exactement à la période de rotation de la Terre. Vu de la Terre, un satellite géostationnaire semble immobile dans le ciel : c’est l’orbite parfaite pour les satellites de télécommu-nications et pour certains satellites d’observation (météo) qui doivent couvrir une zone fi xe.
Les satellites à défi lement
Pour un satellite artifi ciel, l’orbite héliosynchrone désigne une orbite autour de la Terre (géocentrique) pour que l’angle entre le plan d’orbite et la direction du soleil demeure à peu près constant. Un satellite placé sur une telle orbite repasse au-dessus d’un point donné de la surface de la Terre à la même heure solaire locale. Cette orbite est utilisée par tous les satellites qui eff ectuent des observa-tions photographiques en lumière visible, car l’éclairement solaire du lieu observé sera peu variable d’un cliché à l’autre.
Illustration du spectre électromagnétique : diff érentes longueurs d’ondeSource : Wikipedia
Rayonsgamma Rayons X Ultraviolet Visible Infrarouge Ondes radio
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Les techniques d’acquisition de données Le GPS
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.2.1.2
Le Global Positioning System (GPS) est un système américain de géolocalisation fonctionnant au niveau mondial, accessible au grand public.
Principe de fonctionnement
Le GPS fonctionne grâce au calcul de la distance qui sépare un récepteur GPS et plusieurs satellites. Les informations nécessaires au calcul de la position des diff érents satellites étant transmises régulièrement au récepteur, celui-ci peut, grâce à la connaissance de la distance qui le sépare des satellites, connaître ses coordonnées.
Le GPS connaît un grand succès dans le domaine civil et engendre un développement commercial dans de nombreux domaines (navigation maritime ou terrestre, localisation de camions, randonnée, etc).
Le GPS utilise le système géodésique WGS84, auquel se réfèrent les coordonnées calculées grâce au système. Sa précision est de l’ordre de 10 mètres
Le GPS différentielpour améliorer la précision
Le GPS diff érentiel (DGPS) est une amélioration du système GPS. Il utilise un réseau de stations fi xes de référence qui transmet l’écart entre les positions indiquées par les satellites et leurs positions réelles connues. En fait le récepteur reçoit la diff érence entre distances mesurées par les satellites et les véritables distances et peut ainsi corriger ses mesures de positions.
Sa précision peut alors être de l’ordre de quelques centimètres.
Galileo :un système européen à venir Galileo est un projet européen de système de positionnement par satellites, qui sera opérationnel en 2014.Comme le GPS américain, ou GLONASS son concurrent russe, Galileo pourra être utilisé dans les transports maritimes, aériens et terrestres, les opérations de secours ou tout simplement associé au guidage routier ou à la téléphonie mobile. Il est prévu pour garantir l’autonomie de l’Union européenne vis-à-vis des États-Unis et de la Russie, notamment dans les applications militaires.
Constellation des satellites GPSSource : Wikimedia Commons
Principe du GPS diff érentiel
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Les techniques d’acquisition de données La photographie aérienne
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L’interprétation des formes, des teintes de couleurs (ou de gris) et des textures permet de distinguer les détails présents et leur nature. Par exemple, on peut y interpréter :
• l’hydrographie (lacs, rivières, ruisseaux, étangs, mares); • la végétation (milieu boisé, milieu humide, cultures); • les milieux habités; • les infrastructures de transport (routes, chemins forestiers, sentiers); • les bûchers et les brûlis.
L’image brute (telle qu’elle a été prise à bord de l’avion) peut être développée et imprimée sur papier fi lm ou sur diapositive.
Lorsqu’elle est numérisée et corrigée de ses déformations, et qu’elle possède des propriétés géométriques de localisation iden-tiques à celles d’une carte, elle est appelée orthophotographie.
L’orthophotographie est donc une photographie numérique :
• qui a fait l’objet d’un balayage numérique de haute réso-lution; • qui a été corrigée géométriquement et redressée par rapport au sol afi n d’éliminer les imprécisions occasionnées par l’inclinaison de la caméra au moment de la prise de vue et de la déformation de l’image due au relief; • à laquelle ont été ajoutées des coordonnées (géoréfé-rence); • qui peut donc être utilisée dans un ordinateur permettant ainsi d’y superposer d’autres informations géographiques, de mesurer des distances, etc.
photographie aérienne noir et blanc des environs de Berck, 1935Source : Ifremer, SHOM, photothèque nationale
citadelle d’Arras, orthophoto 2009Source : PPIGE
citadelle d’Arras, orthophoto infrarouge couleur 2009Source : PPIGE
citadelle de Lille, orthophoto 2009Source : PPIGE
citadelle de Lille, orthophoto infrarouge couleur 2009Source : PPIGE
quartier du Siège de Région, orthophoto 2009Source : PPIGE
quartier du Siège de Région,orthophoto infrarouge couleur 2009
Source : PPIGE
photographie aérienne noir et blanc sur Lille, 1971Source : ADO-LM
(ou de gris) ents et leur
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photographie aérienne noir et blanc des environs de Berck, 1935Source : Ifremer, SHOM, photothèque nationale
citadelle d’Arras, orthophoto 2009Source : PPIGE
citadelle de Lille, orthophoto 2009Source : PPIGE
quartier du Siège de Région, orthophoto 2009Source : PPIGE
photographie aérienne noir et blanc sur Lille, 1971Source : ADO-LM
L’interprétation des formes, des teintes de couleurs (et des textures permet de distinguer les détails présenature. Par exemple, on peut y interpréter :
• l’hydrographie (lacs, rivières, ruisseaux, étangs• la végétation (milieu boisé, milieu humide, cul• les milieux habités;• les infrastructures de transport (routes, cheminsentiers);• les bûchers et les brûlis.
L’image brute (telle qu’elle a été prise à bord de l’aêtre développée et imprimée sur papier fi lm ou sur diap
Lorsqu’elle est numérisée et corrigée de ses déformqu’elle possède des propriétés géométriques de localistiques à celles d’une carte, elle est appelée orthophotog
L’orthophotographie est donc une photographie nu
• qui a fait l’objet d’un balayage numérique de hlution;• qui a été corrigée géométriquement et redrapport au sol afi n d’éliminer les imprécisions occpar l’inclinaison de la caméra au moment de la pet de la déformation de l’image due au relief;• à laquelle ont été ajoutées des coordonnéesrence);• qui peut donc être utilisée dans un ordinateur painsi d’y superposer d’autres informations géogde mesurer des distances, etc.
Les photographies aériennes sont des images du territoire prises à une date donnée. Elles servent à interpréter les formes et les détails qui le caractérisent.
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Echelle spatiale, échelle temporelle Vers l’analyse multiscalaire
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La quasi-instantanéité de l’acquisition et du traitement des données permet d’envisager des analyses sur le court et le long terme tout en se focalisant aussi bien sur un petit espace géographique que sur la Terre dans sa globalité.
De l’observation globale…
…à l’observation locale
De l’observation de l’instantané…
…à l’observation sur le long terme
Avant la submersion marine
Source : Spot images
Après la submersion marine
Evolution de l’artifi cation entre 1990 et 2009 selon l’occupation du sol,
Conseil Régional Nord-Pas de Calais, SIGALE®2009
Zoom sur la ville de Hem (59)
Source : Quick Bird couleurs naturelles, 60 cm de résolution, 2002
L’observation à petite et grande échelle
Les satellites ont permis d’eff ectuer des relevés de données sur l’ensemble de la surface de la Terre (petite échelle géographique), en très peu de temps, tout en permettant une grande précision pour des observations plus détaillées (grande échelle géographique).
Cette caractéristique permet d’observer divers phénomènes sur de vastes régions (la météo, la température des océans en océanographie) ou sur de très petits espaces et avec un niveau de détail très fi n (suivi de l’érosion dans un bassin versant).
L’observation à court et long terme
Alors qu’au XIXème siècle il fallait des années voire des décennies pour lever et établir une carte, les nouvelles techniques d’acquisition de données (satellite, photographie aérienne, GPS…) couplées à des outils informatiques permettent de réduire ces opérations à quelques jours ou semaines. Cette quasi-instantanéité a permis d’ouvrir le champ des possibles notamment pour l’observation de phénomènes de courte durée comme les catastrophes naturelles. De plus, une observation récurrente et à intervalle régulier permet d’analyser des phénomènes sur le long terme comme l’étalement urbain des grandes villes françaises.
Les eff ets de la tempête Xynthia sur la commune de la Faute sur Mer
Température de la surface des océans (moyenne annuelle), 2010Source : National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)
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Les phénomènes observéset applications d’aujourd’hui
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.2.4
Grâce aux évolutions technologiques, l’homme peut aujourd’hui observer la Terre comme jamais auparavant. Les techniques d’observations permettent de multiplier les observations des phénomènes terrestres, de les comprendre et surtout de les restituer sous une forme cartographique.
L’arrivée de nouvelles techniques d’observation (telles que les satellites ou les capteurs aéroportés) a permis de mesurer les évolutions des phénomènes en multipliant les observations et en constituant des banques d’images et de données.
Mais surtout l’invisible devient visible ! Et les zones diffi ciles d’accès pour l’homme deviennent accessibles à distance. Ainsi, l’Antarctique ou la forêt amazonienne sont dévoilés par la multitude d’observations compilées qui permettent aux scientifi ques de mieux comprendre, par exemple, le réchauff e-ment climatique.
Avec l’utilisation des satellites, les applications se sont di-versifi ées. Ainsi, il est devenu possible de connaître et suivre de nombreux phénomènes :
• suivre le déplacement de la faune sauvage permet-tant ainsi de mieux la protéger et la sauvegarder ;
• connaître et comprendre les interactions entre l’océan et l’atmosphère ;
• surveiller les volcans ou les séismes;
• mesurer et gérer les ressources en eau ;
• distinguer les pollutions marines, les feux de forêts, ou les inondations;
• prévenir les risques de pénurie pour les populations avoisinantes.
L’observation de la Terre a été simplifi ée et des connaissances nouvelles ont été acquises dans de nombreux domaines.: météorologie, prévisions, climatologie, glaciologie, optique atmosphérique…Le secteur spatial est un secteur où l’innovation est très présente, il reste néanmoins de nombreux produits et services à imaginer...
Source : Wikipedia
cartographie dynamique modélisant le tsunami dans l’océan pacifi queSource : ESRI
Géographie du réchauff ement de l’Ouest-Antarctique, de 1957 à 2006 (image combinant données météo et satellites) le modèle numérique
de terrain est issu de l’imagerie radar de Radarsat
Le programme européen de surveillance de la Terre (GMES) est une initiative qui vise à doter l’Europe d’une capacité opérationnelle et autonome d’observation de la Terre. GMES permettra de rassembler l’ensemble des données obtenues à partir de satellites environnementaux et d’instruments de mesure sur site, afi n de produire une vue globale et complète de l’état de notre planète.
GMES permettra d’étudier le sol, les océans, le traitement de l’urgence, l’atmosphère, la sécurité et le changement climatiqueGMES est la contribution de l’Union européenne au système global d’observation de la Terre GEOSS (Global Earth Observation System of Systems)
Tout au long de la réalisation du schéma, le service SIG a apporté son expertise et son appui technique au Conservatoire Botanique de Bailleul maître d’œuvre de ce schéma.
À travers la réalisation de cartes de l’état des lieux des milieux naturels et l’analyse géogra-phique des informations disponibles, le service Information Géographique et Analyse Spatiale a pu constituer une carte d’orientation, cœur du schéma régional, identifi ant «cœurs de na-ture» ou hauts lieux de biodiversité à protéger, secteurs à renaturer et corridors biologiques à restaurer, préserver ou créer, afi n de permettre aux espèces faunistiques et fl oristiques de se déplacer.
Ce schéma a bénéfi cié d’une large diff usion à travers un atlas cartographique en ligne ain-si qu’à travers le téléchargement des données techniques au format SIG.
Ces travaux, qui ont fait de la région Nord-Pas de Calais un des précurseurs en matière de Trame Verte et Bleue, ont été largement repris lors du Grenelle de l’Environnement et ont abouti à l’obligation pour les Régions de France de constituer leur Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE).
Aujourd’hui, l’enjeu pour la Région Nord-Pas de Calais est donc de traduire, en co-construc-tion avec les services de l’Etat, son Schéma régional d’Orientation Trame Verte et Bleue en SRCE selon les critères établis par le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable, du Logement et des Transports.
Ce nouveau Schéma est en cours de consti-tution par la Direction de l’Environnement et les services de l’Etat, toujours avec l’assistance du service Information Géographique et Analyse Spatiale.
Le projet ARCH, Assessing Regional Changes of Habitats, est une contribution logique aux travaux de Trame Verte et Bleue. Ce projet européen mené avec la Région du Kent (Royaume-Uni) a pour objectif principal de cartographier de façon précise les habitats naturels à partir de l’interprétation de photographies aériennes sur les régions du Kent et du Nord-Pas de Calais.Cette amélioration de connaissance des habitats naturels alimentera les travaux de Trame Verte et Bleue de la Région Nord-Pas de Calais, de ses partenaires et contribuera ainsi à la constitution du réseau écologique pan-européen.
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SIG et environnement : SIGALE à l’œuvre sur la Trame Verte et Bleue
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.3.1.1 - 2
En 2004, la Direction de l’Environnement a fait appel au SIG régional pour réaliser la partie cartographique de son Schéma Régional de la Trame Verte et Bleue, traduction des ambitions régionales en matière de politiques environne-mentales, et plus particulièrement de la reconnexion des milieux naturels souvent fragmentés par l’artifi cialisation.
Source : www.sigale.nordpasdecalais.fr/CARTOTHEQUE/ATLAS/TVB/tvb.html
Page d’accès internet à l’atlas cartographique de la Trame Verte et Bleue régionale
Carte de synthèse du SRTVB constituant la partie environnement du SRADT
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L’occupation du sol:histoire d’une donnée régionale
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.3.2
En 1992, débute l’étude des modes d’occupation des sols en région.Dans le but d’aider à la défi nition des politiques environnementales ou territoriales, la donnée d’occupation des sols permet de connaître la répartition des modes d’occupation, de calculer des statistiques et de les représenter cartographiquement.
HAZEBROUCK
BETHUNE
SAINT-OMER
BRUAY-LA-BUISSIERE
A25
5 710
6 121
2 028
2 180
42 028
41 607
15 775
15 071
7 496
8 054
748
752
REALISATION SIGALE®NORD-PAS DE CALAISCOPIE ET REPRODUCTION INTERDITES - JUILLET 2009
Sources : ©Région Nord-Pas de Calais -SIGALE® - ©IGN-BD Carto® autorisation IGN n°60.09006 - 2000/CUGX/78-81-marché n°9158
0 1.5 3 4.5 Km
OCCUPATION DU SOL
PAYS DE SAINT-OMER
Légende :
ESPACESARTIFICIALISESévoluant vers
ESPACESAGRICOLES
évoluant vers
ESPACESSEMI-NATURELS
évoluant vers
ESPACESSEMI-NATURELS
ESPACESAGRICOLES
ESPACESARTIFICIALISES
*
*
*
* : évolutions intra-classes
EVOLUTIONS1998-2005
42 ha 39 ha 4 ha
4 ha 10 ha 224 ha
602 ha 1319 ha 572 ha
--- ESPACES ARTIFICIALISES ---
---- ESPACES AGRICOLES ----
--- ESPACES NATURELS ---
Différence de superficie (en ha) et Taux d'évolution entre 1990 et 1998
Différence de superficie (en ha) et taux d'évolution entre 1998 et 2005
EVOLUTION DE L'OCCUPATION DU SOL SUR LES DEUX PERIODES
+ 0,93 %
ZONES URBAINES
AUTRES ESPACESARTIFICIALISES
TERRESCULTIVEES
PRAIRIES
FORETS ET MILIEUXSEMI - NATURELS
MILIEUX HUMIDES
EVOLUTION DE L'OCCUPATION DU SOL EN 6 POSTES
2005
1998
+ 0,65 %
+ 7,44 %
- 1 %
+ 7,48 %
+ 7,19 %
2005
1998
2005
1998
2005
1998
2005
1998
2005
1998
superficie des thèmes en hectares et taux d'évolution
Espaces semi-naturels Espaces artificialisés
Occupation du sol en 2005
Espaces agricoles
Superficie : 73 785 ha
+ 7,27 %- 0,92 % - 1,95 %
+ 5,95 % + 6,82 %
[
en 2005
ESPACESARTIFICIALISESESPACES
AGRICOLES ESPACESSEMI-NATURELS
1:140 000
2 816 hade mutations
(3,81 % du territoire)
BILAN DES MUTATIONS D'OCCUPATION DU SOL ENTRE 1998 ET 2005
Réseau hydrographique
Limites communales
Autoroutes
Nationales
Départementales
- 4,47 %
Aujourd’hui, la Région se trouve devant un nouveau défi en matière de cartographie de l’occupation du sol : co-produire avec les territoires ces données, essentielles dans le cadre des politiques foncières, et poursuivre ainsi leur amélioration en terme d’échelle ou de précision pour répondre aux enjeux de l’aménagement du territoire régional.
En 1992, pour réaliser ce projet, la Région fait le choix d’utiliser les images des satellites d’observation de la Terre SPOT et LANDSAT. L’interprétation de l’occupation du sol repose sur une nomenclature de 31 classes, que l’interprète aff ecte à chaque surface.
La première version de l’occupation du sol est ainsi constituée et ses mises à jour permet-tront par la suite d’en mesurer les évolutions et de contribuer ainsi à l’observation foncière.
La donnée d’occupation du sol va connaitre plusieurs évolutions technologiques lors de ses mises à jour en 1998, 2005 et 2009 :
• augmentation de la précision et de la qualité de l’interprétation par utilisation de données aériennes, plus proches du terrain,
• enrichissement des thèmes interprétés par un passage à une nomenclature de 54 classes autorisant des analyses plus détaillées.
Ces diff érentes mises à jour ont permis de concrétiser l’objectif initial de mesurer les évolutions territoriales de l’occupation du sol
Occupation du sol régional en 1990 - source SIGALE Nord-Pas de Calais
Occupation du sol régional en 1998 - source SIGALE Nord-Pas de Calais
Exemple de fi che territoriale : le Pays de Saint-Omer - source SIGALE Nord-Pas de Calais - 2005Synthèse des mutations d’occupation du sol entre 1998 et 2005 - source : SIGALE
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.3.3
Le monde de la géomatique ................................................................................................................
Le SIG au service des schémas prospectifs
La mise en place du Schéma Régional d’Aménagement Durable du Territoire et de ses schémas prospectifs thématiques, tels que celui des Transports par exemple, ou de la Trame Verte et Bleue, ont mobilisé de nombreuses données géographiques et ont donné lieu à une intense production cartographique. Celle-ci est nécessaire pour comprendre l’environnement, économique, humain, naturel ou institutionnel, dans lequel s’inscrivent les schémas.
La cartographie et l’information géographique sont utilisées dans une optique de compréhension générale de la problématique, qu’elles sont en mesure de progressivement mettre en évidence par le jeu des superpositions thématiques, mais également dans une optique de présentation des préconisations formulées, plus ou moins précises. Ces dernières relèvent d’ailleurs parfois du schéma, une généralisation maximale de l’information, souvent utile lors du passage en phase de communication.
Dans le cadre du SRADT, la cartographie est intervenue à tous les stades d’élaboration du schéma :
- dans sa phase d'actualisation en cours, de nombreuses analyses complémentaire ont été menées et ont donné lieu à des cartographies, comme la comparaison des Schémas de Cohérence Territoriale entre eux.
SCOTde la Région Flandre Dunkerque
SCOTde la Terredes Deux Caps
SCOTde l'Audomarois
SCOTde l'Artois
SCOTde Lens-Liévin / Hénin-Carvin
SCOTdu Douaisis
SCOTdu Cambrésis
Parc Naturel Régionalde l'Avesnois
Parc Naturel Régionalde la Plaine de la Scarpe
et de l'Escaut
SCOTdu Calaisis Dunkerque
Calais
Cambrai
Caudry
Le QuesnoyMaubeuge
Le Touquet
Berck
Desvres
Fauquembergues
Bourbourg
Bergues
Wormhout
Cassel Steenvoorde
Hazebrouck Bailleul
Merville
Armentières
Wattrelos
Roubaix
Villeneuve-d'Ascq
Seclin
Orchies
Anzin
Saint-Amand-les-Eaux
Condé-sur-l'Escaut
Denain
Marchiennes
Le Cateau-Cambrésis
Solre-le-Château
Bavay
Jeumont
Hautmont
Berlaimont
Fourmies
Trélon
Marcoing
Hénin-Beaumont
Carvin
Bruay-La Buissière
Bully-Les-Mines Noyelles-
sous-Lens
Noeux-les-Mines
Lillers
Douvrin
WinglesDivion
Barlin
Saint-Pol-sur-Ternoise
Aire-sur-la-Lys
Norrent-Fontes
Arques
Fruges
Guines AudruicqMarquise Ardres
Liévin
Avion
Marquion
Cambrai
Avesnes- sur-Helpe
Valenciennes
LILLE
Lens
Douai
ARRAS
Béthune
St-Omer
Montreuil-sur-Mer
Boulogne-sur-Mer
SCOTde la Flandre Intérieure
Pôle de centralité principale
Pôle intermédiaire
Pôle secondaire
Axe de développement prioritaire
Schéma de Cohérence Territoriale SCOT
cartographie : D2DPE / IGAS - février 2011-040-01 HR
Polarités et maillage urbain
- au cours de la rédaction des documents prospectifs, des ensembles de cartes thématiques ont été produits, permettant d’élaborer une vision territoriale synthétique
Douai Valenciennes
Béthune
Saint-Omer
Calais
Boulogne-sur-Mer
Maubeuge
Dunkerque
LILLE
Lens
Arras
CambraiDOCUMENT
DE TRAVAIL
Pays
Projet d’agglomération
Conseils de développement En projetEn devenir
Existant
Zones du Parc Naturel en Wallonnie(transfrontalières)
Zones du Parc Naturel Régional
Périmètre de la COPIT
Périmètre du SMCO
Intercommunales belgesAgence d’urbanisme en projetBureau de la COPITService d’environnement littoral et marinMaison bassin minierMaison du Parc Naturel RégonalIngénierie de projet
Agence d’urbanisme existante
DEMARCHES TERRITORIALES
Projets d'agglomération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Zones du Parc Naturel Régional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Zones du Parc Naturel en Wallonnie (transfrontalières) . . .
Intercommunales belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Périmètre de la COPIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Périmètre du SMCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PRINCIPALES STRUCTURES D'INGENIERIE TERRITORIALE
Agence d'Urbanisme existante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Agence d'Urbanisme en projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bureau de la COPIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Service d'Environnement Littoral et Marin . . . . . . . . . . . . . . .
Mission Bassin Minier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Maison du Parc Naturel Régional . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ingénierie de projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
GOUVERNANCE TERRITORIALE
Conseil de développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Espaces de coopération : Existant En projet En devenir
Agglomération et pays
SMCO, COPIT, intercommunales belges Principales structures d’ingénierie territoriale
Parcs naturels
Conseils de développement Espaces de coopération
20 km©CR NPDC - aebk Septembre 2005ATELIER DE CARTOGRAPHIE
Conseil régional Nord - Pas de CalaisProspective - Plan - Evaluation
Enjeux d'Organisation et de Coopération Territoriale
- lors de la phase de défi nition des enjeux, ces derniers ont donné lieu à des traductions cartographiques permettant de les identifi er et les mettre en évidence
TGV
Dunkerque
Calais
Boulognesur Mer
Etaples
Montreuil
HesdinSaint-Pol
sur Ternoise
Fruges
Desvres
Airesur la Lys
Saint-Omer
Berck
Le Touquet
30 km Novembre 2005
HesdinHesdHesdHesH sdins nnS
suS
T iS i t P lur TernoiseSaint Pol
e
MMMMontMonMon iltreuilui
essesFrugeFFrugeF eses
lA
sur laA
Desvrres
se
TGV
Béthune
Cambrai
Valenciennes
LILLE
LensDouai
Arras Maubeuge
Bapaume
Caudry
Le CateauCambrésis
Le Quesnoy
Fourmies
Hazebrouck
Avesnes sur-Helpe
Guide territorial du SRADT Synthèse du croisement de l’intérêt régional et des intérêts territoriaux
Patrimoine minier ( Projet bassin minier UNESCO )
Renouvellement urbain ANRU
Structuration d'un système degouvernance métropolitain
Coopérations transfrontalièreset inter régionales
Déployer l'offre universitaire
Parc Naturel Régional
Cœur de nature de la trame verte
Projet Louvre-Lens
Intercession territoriale
Automobile BTP
Plasturgie
Filière bois
Appui au développement local
Développement rural, accessibilitéet services à la population
Maîtrise de la périurbanisation( directive régionale d'aménagement )
Renforcement des centralités urbaines
Porte
Valorisation de l'arrivée duprojet canal Seine Nord
Coopération entre : l'aire métropolitaine de Lille et l'aire métropolitaine du littoral
Développement des services urbainsdes villes et bourgs ruraux
Développement résidentiel et de loisirs
Rôle spécifique de centralité d'Arraspour un espace élargi
Poursuite du traitement des séquellesminières
Textile Agroalimentaire
Bio technologie santéDistributique
Textile
Fonctions logistiques Ecoactivités et développement durableAutomobile
Pôle sportif
Automobile Eaux - Santé
Image et multimédiaTransport ferroviaire
Mécanique
Agroalimentaire
Filière bâtiment
Urbain rural
Université Transmanche
Textile ( dentelle ) Activité Transport Voyageurs
Activités liés à l'eauMatériaux à Usage Domestique
Fonction industrialo-portuaire Fonctions logistiques
Energie - environnement
Halieutique et produits de la mer
Développer l'économie " présentielle "
Grand projet de restructuration urbaine ( Boulogne )
Faïence ( Desvres )
Préservation et valorisation du site des 2 Caps(opération grand site )
Coordination des bases de voile et ports de plaisance
Conforter le développement portuaire
Coopération transrégionale : développement de l'intercession avec les territoires voisins et à d'autres échelles
Coopération touristique : faire du littoral, un pôle touristique de niveau européen
Intégration touristique côte d'opale / intérieur
Mise en œuvre de la Gestion Intégréedes Zones Côtières
Coopérations interportuaires
Nausicaa
Santé
La Région est propriétaire ou locataire de terrains et de bâtiments. Pour faciliter leur gestion par les services, il s’est avéré nécessaire de mettre en place un outil de consultation et de mise à jour des propriétés immobilières.
La Région gère, entre autres, le patrimoine des lycées publics, des ports de Boulogne-sur-Mer et de Calais, de certaines écoles et centres de formation en apprentissage et de divers terrains et bâtiments comme le Siège de Région, le Nouveau Siècle, le Louvre-Lens, le Centre Historique Minier
de Lewarde, le Studio National d’Art Contemporain à Tourcoing, la Maison de la Recherche à Villeneuve d’Ascq… soit environ une trentaine de biens immobiliers hors lycées.
Compétente depuis 1983 en matière de lycées, la Région s’est vue transférer en 2004 la proprié-té immobilière des établissements, entraînant un besoin d’identifi cation des propriétés régionales et des biens entièrement mis à disposition ou restant à acquérir.
Plusieurs directions régionales étant impli-quées dans la gestion du patrimoine foncier (Di-rection des Aff aires Juridiques et du Contentieux, Direction du Patrimoine...), il est devenu neces-saire de mettre en place une base de données cen-tralisée.Un couplage de cette base à un outil de consultation géographique des biens a permis une meilleure représentation spatiale de ceux-ci.
A partir du fi chier tableur initial, une base géolocalisée a été constituée, qui permet, outre la gestion des informations associées des lycées (conventions, superfi cie, parcelles cadastrales concernées...), d’affi cher d’autres informations issues des bases géographiques régionales (or-thophoto, cadastre, cartes routières...).
Commune Type Lycées BFE Statut références cadastrales Surfaces Projet travaux et date
Autres conventions Date du procès verbal Date du titre de propriété Etat d’avancement
Aire-sur-la-Lys G
Vauban
13b
Mise à disposition par le district de Saint Omer(transfert à la commu-nauté de communes?)
A1 1211840 m²
restructuration ayant amenée à la libération des locaux annexes en septembre 2005
En cours de négociation
Proposition d’acquisition du 11 juillet 2000 au district, restée sans réponse mais la communauté de communes souhaite voir régu-lariser la situation foncière de l’ensemble immobilier qui reste inscrit sur sa fi che propriétaire
Vauban (annexe)
Région : propriété du bâti.non bâti.Propriété Communauté des Com-munes
ZM 378
Bâti1525 m²
31/01/2011
6620 m² Désaff ectation du 19/01/200Retour à la Communauté de Communes
Salle de Sport
Région Propriétaire du bâti pour l’avoir édifi é, non bâti à tranférer par la Ville
AI 366, ZM 270partie, 343 et une partie d’un chemin rural
9500 m²Convention d’occupa-tion de la salle de sport par la ville en cours
Acquisition des terrains à réaliser. Occupation gratuite par la ville (charges plafonnées à 5 000 euros !)
Vauban (internat)Mise à disposition par le département du Pas-de-Calais
locaux rue Jean Jaurès convention non formaliséedernière correspondance relative à ce projet : 14/09/1994
Aniche P Laurent 6 Propriété AR77 27746m² construction de 1972 26/06/1998
Acquisition réalisée dans le cadre de la reconstruction du lycée. (Pour mémoire le lycée compre-nait à l’origine une annexe sie à Masny, cité du champ fl eury, cadastrée section B n° 870 et 871 pour une surface de 2743 m², acquise auprès des houillères par acte du 31/12/1987; Cette proprié-té a été vendue à la Ville de Masny pat acte du 31/08/1994).
Anzin P
Fontaine
7
Mise à disposition par la ville
AR345, 348, 356132, 35, 16405m² soit un total de 16572m²
A transférer
Fontaine (annexe) Propriété
ANNEXE 2 AK465, 466, 260 et AK 463, 410
391m²,406m², 12m² 3118m², 390m²
22/11/1995 et 15/05/1992
Off re d’acquisition de Monisuer HUTIN à 540 000 euros. CP du 9/5/2011- acte en cours de formalisation
ANNEXE 1 431, 255
1738 m² 2668 m² 15/05/1192Demande mise à jour documenta-tion cadastrale le 20 janvier 2009
Armentières P Ile de Flandre 2
Mise à disposition par la CUDL
BC 166 BC 167
478 m² 9447 M²
construction de 1975 réhabilité en 98
Propriété BD194 2915m² 16/06/1993
A l’origine la région a acquis les parcelles BD 120 et 121 auprès de la société Menuiserie de l’Alloeu (ex Liveria). La Région a vendu par acte du 27/09/1999 une partie de la parcelle BD 121 soit la parcelle BD 178,restant propriétaire de la parcelle BD 177 qui a été réunie avec BD 120 en BD 194.
Armentières G/PEiff el (initalement J.
Lebleu)2
Propriété CD 20, CE9, CO1 120000 m²
le lycée a été reconstruit et inauguré en 2006. Construction initale de 1885-1887
28/02/2009 Transfert de l’Etat
Mise à disposition par la Ville
CE 129, 1321487 m² 5364 m²
Une partie de ces terrains devait être acquis en 1992 pour la construction d’un internat à proximité du lycée. Un DA est au dossier. L’internat a été construit . L’acquision reste à réaliser. Demande «valorisation» aux Domaines dans le cadre d’un internat d’excellence sur le site
Armentières G Hazard 2Mise à disposition par LMCU
CS 148 15424 m²
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.3.4
Application de consultation de la base de donnéesvue aérienne du lycée Pierre-Joseph Fontaine à Anzin
Le monde de la géomatique ................................................................................................................
La gestion du patrimoine foncier régionalà travers le cas des lycées publics
Constitution d’une basede données géographiques
Gestion patrimoniale des lycées publics
Du tableur Excel à l’application SIG
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.3.5
Le monde de la géomatique ................................................................................................................
Le SIG au service des Télécoms
Dans le cadre de sa politique d’aménagement du territoire par les télécommunications, la Région a mis en place un Observatoire régional des communications électroniques en Nord-Pas de Calais (Orcé NPdC) dont l’objectif est de suivre en continu le déploiement des réseaux et services de communications électroniques (internet, téléphonie mobile, télévision), qu’ils soient d’initiative publique ou privée.
Destiné à collecter, analyser et diff user les données relatives aux infrastructures et aux services de télécommunications, cet observatoire est un outil d’appui aux politiques de résorption des zones d’ombre et de desserte des zones d’activités économiques menées par la Région.
Dans un contexte national et régional de développement du très haut débit, l’Orcé pourrait être amené à devenir un outil d’ap-pui au déploiement de la fi bre optique sur le territoire régional.
Le service Information Géographique et Analyse Spatiale est dans ce projet en appui de la Direction de la Recherche, de l’Ensei-gnement Supérieur et des Technologies de l’Information et de la Communication (DRESTIC). Il fournit notamment une application dédiée qui sera utilisée pour analyser les données des opérateurs Télécom, les représenter sur fond de carte et les extraire en vue de transmission aux autres collectivités.
Cadre technico-réglementaire d’intervention des collectivités
• Législation européenne • Législation française (L1425-1 et 2, réglementation de
l’ARCEP, droit à l’information créé par la LME…) • Plan national très haut débit
Missions et objectifs de l’Orcé • Collecte, mise en forme et
diffusion des données •Aide à la décision stratégique
et gestion du patrimoine télécom
Un outil d’aménagement du territoire par les télécoms
Contexte régional autour des télécoms
• Intervention sur les zones d’ombres et les ZAE
• Elaboration d’un schéma directeur du très haut débit
Réalisation : SIGALE® Nord-Pas de Calais - Juin 2010Sources : ©Région Nord-Pas de Calais - ©Tactis (2010) ©IGN - Scan100® (2009) Autorisation IGN n°60.10004 - 2000/CUGX/78-81
0 2,5 5 Km
¾N
O E
S
Observatoire régionaldes communications électroniques
NORD - PAS DE CALAIS
Réseau d'initiative publique de GravelinesEtat au 1er mars 2010
Commune de Gravelines
# Noeud de raccordement d'abonnés (NRA)
Réseau des opérateurs alternatifs(hors France Télécom)
Réseau d'Initiative Publique (RIP)
Carte du réseau d’initiative public de Gravelines - Orcé - 2011Carte des services d’accès ADSL - Orcé - 2011
La commune de Gravelines est actuellement en train de déployer un réseau « fi bre optique jusqu’à l’abonné » à partir de la modernisation d’un réseau coaxial. Cette carte identifi e le tracé du réseau en question.
Exemples de réalisation
Contexte de l’Orcé
Cette carte illustre la couverture du territoire régional en service d’accès ADSL. Ses déclinai-sons locales sont utilisées par les territoires pour résorber leurs zones d’ombre et équiper les zones d’activités économiques.
L’Observatoire régional des communications électroniques
Le SIG au service des Transports
• Tâches de conception et de maintenance des infrastructures
• Calcul d’itinéraires
• Optimisation de tournées, conception du service de transport (arrêts, cadencement)
• Gestion de fl ottes de véhicules
• Analyse et allocation de la demande de transport
• Suivi du trafi c
• Suivi de transport de matières dangereuses
• Gestion d’incident, service d’interventions
le monde de la géomatique .........................................................................................................
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.3.6
Plan de déplacement entreprise TOS
Sources : Limites administratives : ©IGN - BD Carto® (2010) - Autorisation IGN n°60.10004 - 2000/CUGX/78-81 D2DPE / IGAS / RM 2011-0137 - Mai 20110 10 20
Km
E.P.L.E.
N.B. : 33 agents hors région ne sont pas représentés
E.P.L.E. de rattachement des agents TOS
Lille Centre
Arras - Saint-Pol-sur-Ternoise
Lens - Hénin - Carvin
Béthune - Bruay
Calais - Saint-Omer
Boulogne-sur-Mer - Montreuil
Lille Ouest
Lille Est
Roubaix - Tourcoing
Dunkerque - Flandre
Douaisis
Valenciennois
Sambre - Avesnois
Cambrésis
Bassin emploi-formation
Dans le cadre de la mise en place du Plan de Déplacements Entreprise des personnels techniciens, ouvriers et de service (TOS) des lycées, le service Information Géographique et Analyse Spatiale a réalisé une analyse de l’accessibilité de chaque agent aux services de transports.
La géolocalisation des lieux de résidence des agents a permis de produire plusieurs types de résultats :
• une cartographie de la localisation des agents selon le lycée ;
• une répartition des agents selon la localisation géographique, la distance à l’établissement ou le temps de déplacement ;
• un calcul des distances moyennes parcourues par les agents mais également des temps et coûts moyens de déplacement.
La géolocalisation des agents permet le croisement avec d’autres bases de données géographiques. Ainsi, pour chaque agent, il est possible d’analyser et d’évaluer l’off re de transports existante lui permettant d’accéder à son lieu de travail.
Sources : Limites administratives : ©IGN - BD Carto® (2010) - Autorisation IGN n°60.10004 - 2000/CUGX/78-81 D2DPE / IGAS / RM 2011-0137 - Mai 20110 4 8
Km
Plan de déplacement entreprise TOS
Zone de chalandise tramway(500 m autour des arrêts)
Localisation des agents TOSLycée Sévigné à Tourcoing
Zone de chalandise à vélomoins de 1 km
Zone de chalandise à véloentre 1 et 3 kmZone de chalandise à véloentre 3 et 6 km
Gares TER
Réseau TER
Agent bénéficiant du remboursementd'une partie des frais de transport
Oui
Non
Zone de chalandise métro(500 m autour des stations)
Les applications des SIG dans le domaine du transport sont très nombreuses :
L’exemple du Plan de Déplacements Entreprise des personnels TOS
Des applications similaires ont été réalisées avec les abonnés du TER permettant de mieux défi nir les aires d’attraction des gares régionales
Le monde de la géomatique ................................................................................................................
Le SIG au service de la formation
conception réalisation Conseil Régional Nord- Pas de Calais / D2DPE / IGAS novembre 2011 - 2.3.7
Dans le cadre des travaux d’élaboration du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP), la Région, en relation avec le réseau OREF, a souhaité mettre à disposition de ses partenaires un outil cartographique relatif à la formation professionnelle.
Le service Information Géographique et Analyse Spatiale est également amené à réaliser pour la Mission d’Appui aux Programmes Régionaux de Formation (MAPRF) d’autres travaux cartographiques de séries d’indicateurs tels que :
• l’évolution du marché du travail
• l’organisation de l’off re de formation par dispositif et lieux de formation.
Les fi ches «Domaines Professionnels» intègrent également un certain nombre d’éléments qualitatifs sur les dynamiques territoriales, économiques et de compétences issus du travail des groupes d’expertise sur les besoins de formation, animés par la MAPRF dans le cadre du Schéma Régional des Formations et du Schéma Régional de Développement Économique.
LENS
LOOS
ARRASMARLY
LILLELOMME
DENAIN
LIEVIN
CALAIS
CAMBRAI
JEUMONT
ETAPLESBETHUNE
ROUBAIX
LUMBRES
BAILLEUL
LA BASSEE
TOURCOINGSAINT-OMER
VALENCIENNES
HENINBEAUMONT
AULNOYEAYMERIES
BOULOGNESUR-MER
VILLENEUVED'ASCQ
SAINT-POLSUR-MER
BRUAY-LABUISSIERE
MONTIGNYEN-OSTREVENT
HESDIGNEULLES-BOULOGNE
1
2
1
11
1
1
21
2
12
11
1
1
1
1
1
12
1
1
121
2
1 11
1
1
1
Répartition des effectifs et des établissements 2008 - 2009Formation Initiale (lycées et apprentissage)
DP03a - "Gros oeuvre, BTP, extraction, conception et conduite de travaux"
Public - Privé - Années terminales
0 20 40
Km
Sources :- Région, Rectorat- ©IGN - BD Carto® (2009) Autorisation n°60.10004 - 2000/CUGX/78-81 Marché n°9158- Traitement : MAPRF
Réalisation : SIGALE® Nord - Pas de Calais - Juillet 2010
N
Formation initiale par apprentissage
Dispositifs de formation
Formation initiale en lycées
Limites des zones d'emploi
Effectifs 2008 - 20091 236
500
200100
501
1 Nombre de centres de formation
Centre de formation sans apprentisà la rentrée 2008 - 2009
1
1
Lille
Artois - Ternois
Cambrésis
Calaisis
Sambre - Avesnois
BerckMontreuil
Dunkerque
Saint-Omer
Boulonnais
Douaisis
Flandre - Lys
Valenciennois
BéthuneBruay
LensHénin
RoubaixTourcoing
36 %
15 %
100 %
44 %
20 %
28 %57 %
Répartition des effectifs 2008 - 2009Formations Universitaires et Grandes Ecoles
DP03a - "Gros oeuvre, BTP, extraction, conception et conduite de travaux"
Public - Privé - Années terminales
0 20 40
Km
Sources :- ORES-PRES ULNF- ©IGN - BD Carto® (2009) Autorisation n°60.10004 - 2000/CUGX/78-81 Marché n°9158- Traitement : MAPRF
Réalisation : SIGALE® Nord - Pas de Calais - Juillet 2010
N
Niveau II : Licence Pro, Licence
Niveaux de formation en %
Niveau I : Master Pro, Master, Ingénieur
Limites des zones d'emploi
Niveau III : DEUST, DUT
1250
Effectifs 2008 - 2009par zone d'emploi
1 000 1 502500 Lille
Artois - Ternois
Cambrésis
Calaisis
Sambre - Avesnois
BerckMontreuil
Dunkerque
Saint-Omer
Boulonnais
Douaisis
Flandre - Lys
Valenciennois
BéthuneBruay
LensHénin
RoubaixTourcoing
85 %
100 %
30 %
73 %
58 %
100 %
7 %
29 %
44 %
24 %
23 %
42 %
52 %
96 %
37 %
37 %
31 %98 %
14 %
0
15 %
4 %
70 %
100 %
4 %
19 %
63 %
19 %
62 %
2 %62 %
100 %
Répartition des effectifs 2008 - 2009Formation continue des demandeurs d'emploi
DP03a - "Gros oeuvre, BTP, extraction, conception et conduite de travaux"
Public - Privé - Années terminales
0 20 40
Km
Sources :- Région DFP - AFPA - Pôle emploi- ©IGN - BD Carto® (2009) Autorisation n°60.10004 - 2000/CUGX/78-81 Marché n°9158- Traitement : MAPRF
Réalisation : SIGALE® Nord - Pas de Calais - Juillet 2010
N
AFPA (PAS Région + Prog Etat)
Dispositifs de formation en %
Région (PRF)
Limites des zones d'emploi
Pôle Emploi
1100
Effectifs 2008 - 2009par zone d'emploi
200 376
Dans un contexte de remise à plat des moyens de la formation professionnelle, cet outil a pour vocation d’éclairer et de fournir des éléments objectivés sur la géographie des lieux de formation régionaux par dispositif (apprentissage, lycées, universités, grandes écoles, formation continue des demandeurs d’emploi). Une photographie de l’implantation et de la volumétrie des formations, est également fournie pour alimenter les réfl exions et discussions avec l’ensemble des partenaires de ce dispositif.
Ces éléments sont présentés sous la forme de 3 cartes pour chacun des domaines professionnels :
• l’une concerne les dispositifs de formation dans les lycées et par apprentissage
• la seconde affi che un panorama des dispositifs de formation continue des demandeurs d’emploi
• la dernière concerne la formation universitaire et les grandes écoles.