Le Modele 012 · De Lemera, il se réfugie à Nairobi et rentre après la tempête s'instal-ler à...

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Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse, un bulletin fait par vous et pour vous. Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015 NOS PARTENAIRES L’EDITO CHAPEAU A LA JEUNESSE !!! Si la jeunesse ivoirienne était fougueuse, violente, agressive et belliqueuse, pendant et après les échéances électorales de 2010 ; Elle s’est montrée sage et responsable lors de l’échéance électorale d’oc- tobre 2015. Chapeau à la jeunesse ivoirienne! Elle a su jouer le jeu démocratique en utilisant certains concepts à savoir: « élection c’est pas gnaga », « je suis pea- ce » et bien d’autres pour sensibiliser la jeunesse à la non-violence. Chapeau à notre jeunesse! Elle était présente aux différents meetings lors de la campagne électorale sans agressivité. Chapeau à notre jeunesse, pour sa maturité politique! La guerre électorale se gagne dans les urnes et elle a compris cela. Chapeau à notre jeunesse! elle a compris que la poli- tique est un jeu. Il ne faut pas se laisser enrôler dans une passion politique dé- raisonnable. Chapeau à notre jeunesse pour son esprit fair-play! Chapeau à notre jeunesse, elle s’est allignée aux ré- sultats des urnes. Chapeau à notre jeunesse, sa coloration politique n’a pas eu raison d’elle. Elle a privilégié l’intérêt de la nation ivoirienne. Chapeau à notre jeunesse et vive la Côte d’Ivoire qui gagne. 2AH. Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle ! Vie Conjugale Découvrons le couple KOUDOU Dia ! "Lutte contre le VIH/SIDA et promotion de la sexualité, quel paradoxe" ? Retrouvez la totalité de nos articles sur www.lemodelemagazine.wordpress.com Quel est votre appréciation de l’attitude des jeunes pendant ces élections présidentielles 2015 en Côte d’Ivoire ? Vie Pro La Secrétaire d’Ambassade ? Elections présidentielles, un campus désert !

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  • Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse, un bulletin fait par vous et pour vous.

    Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

    NOS PARTENAIRES

    L ’ E D I T O

    CHAPEAU A LA JEUNESSE !!!

    Si la jeunesse ivoirienne était fougueuse, violente, agressive et belliqueuse, pendant et après les échéances électorales de 2010 ; Elle s’est montrée sage et responsable lors de l’échéance électorale d’oc-tobre 2015. Chapeau à la jeunesse ivoirienne! Elle a su jouer le jeu démocratique en utilisant certains concepts à savoir: « élection c’est pas gnaga », « je suis pea-ce » et bien d’autres pour sensibiliser la jeunesse à la non-violence. Chapeau à notre jeunesse! Elle était présente aux différents meetings lors de la campagne électorale sans agressivité. Chapeau à notre jeunesse, pour sa maturité politique! La guerre électorale se gagne dans les urnes et elle a compris cela. Chapeau à notre jeunesse! elle a compris que la poli-tique est un jeu. Il ne faut pas se laisser enrôler dans une passion politique dé-raisonnable. Chapeau à notre jeunesse pour son esprit fair-play! Chapeau à notre jeunesse, elle s’est allignée aux ré-sultats des urnes. Chapeau à notre jeunesse, sa coloration politique n’a pas eu raison d’elle. Elle a privilégié l’intérêt de la nation ivoirienne. Chapeau à notre jeunesse et vive la Côte d’Ivoire qui gagne. 

    2AH.

    Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle !

    Vie Conjugale Découvrons le couple

    KOUDOU Dia !

    "Lutte contre le VIH/SIDA et promotion de la sexualité, quel paradoxe" ?

    Retrouvez la totalité de nos articles sur www.lemodelemagazine.wordpress.com

    Quel est votre appréciation de l’attitude des jeunes pendant ces élections présidentielles 2015 en Côte

    d’Ivoire ?

    Vie Pro La Secrétaire

    d’Ambassade ?

    Elections présidentielles, un campus désert !

  • P A G E 2 Espace Religion Au nez et à la barbe de la vertu chrétienne, prospère une pratique d’un genre apparemment nouveau: L’apostasie (c'est-à-dire le rejet d’une religion au profit d’une autre). Le rejet public des valeurs chrétiennes jugées contraignantes au profit du culte satan-iste mérite qu’on brise la conspiration du silence benoit. Ce culte se dis-cerne au travers du modèle de vie promu par le siècle présent. Discer-nons bien-aimé(e)s la tendance de la mode, ce modèle d’habillement dont le but n’est pas de couvrir le corps mais de tendre à le dévoiler « petit à petit » jusqu’à faire accepter la nudité. Et cet avorton hideux de la dérive sataniste: l’ho-mosexualité qui n’est que la négation du de-voir de procréation qui pèse sur tout Homme né d’une femme. Pire, c’est le boycott de l’appel à la fécondité adressée par l’Eternel à l’Humanité. Quant aux confréries de cultes satanistes (loges franc-maçonniques, rose-croix, astrologie…), jadis sournoises, mar-ginales et frappées du sceau de « société se-crète », elles se dévoilent impudique-ment au regard apathi-que du simple d’esprit. Pour preuve, les sémi-

    naires de la rose-croix, les recrutements des adeptes de la franc-maçonnerie au sein de l’élite intellectuelle, les cultes bouddhistes relèvent aujourd’hui du non-évènement. Le monde entier et ce siècle présent sont incontesta-blement sous la puis-sance du malin. Mais Jésus revient bientôt ! Le retour de Jésus n'est pas un sujet à polémi-que. C'est une vérité qui est présentée par la bible comme une certitude. Quelqu'un a dit : Quand une église commence à dormir, il y a toujours trois sujets qu'elle n'en-seigne plus, la sanctifi-cation, la repentance et le retour de Jésus. Le retour de Jésus n'est pas une interprétation des théologiens mais une parole sortie de la bouche même du Sei-gneur comme l'indique Jean 14: 1 à 3. Pour sa première venue, des siè-cles durant, des généra-tions de prophètes ont annoncé sa venue.

    Et à force d'attente, beaucoup ont commencé à douter et sont devenus incrédules quant à son avènement réel. Mais au temps marqué le Christ est né et a accompli les promesses. De même, pour sa seconde venue, depuis 21 siècles, nous

    sommes dans l'attente. Et beaucoup sont aujour-d'hui dans le doute. Il est arrivé souvent que quel-ques personnes se soient hasardées à calculer et fixer une date à ce re-tour. Le jour indiqué étant passé sans que Jé-sus revienne, alors plu-sieurs se servent de cela pour ne plus croire au retour du Christ.

    Nous ne connaissons ni le jour ni l'heure, mais nous le croyons ferme-ment, Jésus revient. C'est une conviction qui repose sur sur la parole de Dieu (Jacques 5:8; Apocalypse 1:7, 22:12; Daniel 7:13 ou Zacharie 14: 3 à 4).

    Zacharie a parlé du re-tour de Jésus, Jésus lui-même, Jean, Matthieu, Luc, Pierre et Paul en ont parlé. Même les an-ges aussi ont attesté du retour de Jésus. Ce re-tour de Jésus est donc une vérité en laquelle croire, à laquelle s'atta-cher et dans la perspecti-ve de laquelle il nous faut vivre et non dans l’apostasie.

    L E M O D È L E

    " L’APOSTASIE "

    Par Gédéon B.

  • Vie Professionnelle P A G E 3 Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

    Q0 : Présentation Je suis KOUDOU Marlyse. J’ai trois enfants (2 filles et 1 garçon). Je réside dans la commune de Cocody (Abidjan). Je suis Secrétaire d’Ambassade.

    Q1 : Pouvez-vous nous définir votre profession ? Ma profession consiste à recevoir, en-registrer et transmettre à l’Ambassadeur les notes verbales (correspondances entre ambassades) ou autres courriers. Ensuite, je les classe ou les retransmet au Ministère de tutelle. J’effectue plu-sieurs autres tâches administratives internes ou externes avec d’autres en-treprises ou autres pays étrangers. Je suis " un point focal " dans l’Ambas-sade, je suis la secrétaire de tous les conseillers de l’Ambassade. Je travaille en étroite collaboration avec la Se-crétaire Particulière de l’Ambassadeur, je la substitue en cas de congés. Je suis parfois la secrétaire d’audiences lors des audiences, je produis un compte rendu détaillé. Je suis chargée de l’ac-cueil et du rafraichissement lors des visites des autorités. J’assiste l’Ambas-sadeur dans la célébration des mariages à l’Ambassade. Le milieu diplomatique est un milieu très relationnel. Q2 : Depuis combien de temps exercer vous cette profession ?

    J’ai été embauché en 2013 soit 02 ans et 06 mois.

    Q3 : Comment êtes vous arriver à cette profession ?

    Après mon BTS en assurance, j’ai ob-tenu un stage à la direction générale d’une maison d’assurance. Une se-maine après j’ai été mutée dans une agence où j’ai été retenu après ma soutenance en 2000. Par la suite, suis devenue adjointe de la responsable de l’agence. En 2005, j’ai démissionnée pour m’occuper de mon premier enfant. En 2007, j’ai cherché à nouveau un

    emploi que j’ai décroché en qualité de chef d’agence. J’ai parcouru deux ou trois agences avant de démissionner à nouveau en 2010 suite à la fermeture de mon agence dû aux travaux du troisième pont à la riviera 2. Après trois années à la maison, j’ai à nouveau exprimé le besoin du travail. J’ai alors saisi l’op-portunité d’une vacance de poste de secrétariat dans une Ambassade pour déposer ma candidature spontanée et décroché le poste. C’est donc une recon-version d’Assureur en Secrétaire d’Am-bassade.

    (Q4 : Quelles sont les étapes qui ont jalonné votre parcours professionnel ?

    Mon parcours professionnel s’est modi-fié suite à l’incompatibilité entre ma vie professionnelle et la gestion de ma fa-mille, car souvent les nounous ne durent pas. En 2010, j’avais besoin de temps pour éduquer et suivre mes enfants (02). Ma profession actuelle m’accorde cette possibilité même si les avantages finan-ciers sont moindres que ma fonction précédente de Productrice et Chef d’Agence en assurance.

    Q5 : Quel a été le montant de votre premier salaire ou du démarrage de votre entreprise ? Comme prime de stage, j’avais 50 000 francs. A l’embauche, j’ai commencé avec 150 000 FCFA en assurance.

    Q6: Dans les débuts de votre profes-sion, quelles ont été vos priorités ?

    Produire un bon rendement et fidéliser la clientèle en assurance. Ensuite, hon-orer mes parents pour tous leurs soutiens a mon égard. Et enfin, pourvoir aux be-soins de mes enfants.

    Q7: Quels sont les difficultés et risques liés à votre profession? C’est un milieu très subtil et discret où il faut se rassurer de la qualité des person-

    nes à qui l’on parle. Avoir une bonne gestion des correspondances et du programme de l’Ambassadeur. Faire attention aux lieux fréquentés parce que tu portes l’image de l’Ambassade et du Pays.

    Q8: Quels sont les avantages et les privilèges liés à votre profession ? On rencontre des personnalités de tous pays, on apprend plusieurs différentes cultures. Pour moi, c’est surtout les horaires de travail que j’apprécie, car je peux accorder plus de temps à mes enfants.

    Q9 : Quelles sont les valeurs que vous partagez dans votre profession ?

    L’honnêteté, la crédibilité surtout dans l’assurance où je manipulais beaucoup d’argent. Mais aussi la crédibilité dans l’ambassade parce que j’y rencontre des autorités et des délégations qui viennent souvent.

    Q10 : Quels sont les conseils à don-ner aux jeunes qui voudraient em-brasser votre profession ? Il faut avoir du dynamisme parce qu’il m’arrive d’être debout durant 01 heure lors des cérémonies à l’Ambassade. Il faut éviter l’amour de l’argent, l’orgueil de la vie. Etre très prudent car le milieu professionnel est un mi-lieu agressif. Manifester une grande obéissance et une grande humilité. Mais surtout, il ne faut pas négliger le faible commencement.

    Par Alida DOUDOU et Jacques GNANGBE

    La Secrétaire d’Ambassade ?

  • P A G E 4

    Le continent afri-cain crève les écrans des chaines d'information, bien souvent pour des faits divers politiques em-preints de drames et de son cortège de misères en tout genre. C'est pourquoi dans ce terreau fertile de chaos, la moindre mani-festation d'humanité et d'exemplarité scintille comme une lueur d'es-poir.

    Ainsi, se distingue l'engagement du Dr Mukwege Dénis qu'on surnomme >. Après son diplôme obtenu à la faculté de médecine du Burundi en 1983, il atterrit à l'hôpital protes-tant de Lemera, au sud-Kivu. Dans cette région des grands drames huma-nitaires, il voit défiler dans ses services des fem-mes en couche, trainées à dos d'âne à l'hôpital en désespoir de causes, bai-gnant dans leur sang et mutilées après avoir en-durées une tentative échouée de césarienne à domicile. Elles ont toutes en partage une particulari-té : celle d'avoir un bassin

    trop étroit pour enfanter par voie normale. En cause, les mariages pré-coces et les expériences fréquentes de mutila-tions génitales. Pédiatre à l'origine, ce vécu pro-fessionnel le décide à se spécialiser en gynécolo-gie obstétrique.

    Après cette spé-cialisation obtenue en France, Il retourne à Le-mera, mais en 1996 l'hô-pital est détruite durant la première guerre du Congo. De Lemera, il se réfugie à Nairobi et rentre après la tempête s'instal-ler à Bukavu où il crée l'hôpital Panzi. Dans cette localité surnommée >, ses prestations se spécialisent très vite dans la prise en charge des femmes victimes de ce fléau en usage courant comme arme de guerre. Il est débordé de femmes violées devant époux et enfants, tous brisés et traumatisés à vie.

    Ses prises de posi-tions dans le monde en-tier pour dénoncer de tel-les pratiques sont reçues

    par les élites congolaises comme une mauvaise pu-blicité faite au pays. Ce combat vaudra à ce "héros risque-tout" suc-cessivement quatre tenta-tives manquées d'assassi-nat. Mais cela n'a pas en-tamé ses convictions de départ. Depuis, les dis-tinctions d'encouragement à lui décernées comme le prix Sakharov 2014 et biens d'autres encore, ont certainement redonné des ailes aux rêves du "petit Mukwege" de Bukavu...

    L E M O D È L E

    Modèles et Réussites Dr Denis MUKWEGE, une lueur dans le black-out du Congo !

    Par Gédéon B.

  • P A G E 5 Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

    F e n ê t r e s f e r m é e s , lumières des chambres éteintes, rues désertes, silence à vous glacer les os, voilà comment se présente le campus uni-versitaire au jour du 23 octobre 2015. Une telle peinture aurait pu faire penser à un couvre-feu où à des va-cances universitaires, se-rait absurde puisqu’il n’y a jamais eu de rentrée unique à l’UFHB, une raison s’impose. A remonter dans le temps, deux jours aupara-vant, un ballet improvisé de résidents qui se pré-cipitaient à quitter leurs chambres avec tous leurs arsenaux composés de vêtements, de manuels académiques et d’usten-siles de cuisine.

    Il fallait pour eux aban-donner le plus tôt possible le camp. Car leur refrain était : « on ne sait ja-mais ! » La raison est enfin trou-vée : les élections prési-dentielles. A l’instar de la quasi majorité des ivoiriens, les étudiants ont pris leurs dispositions pour subir le moins possible les poten-tiels dommages des élec-tions. « Élections qui ne se sont jamais déroulé sans contestations, sans violences » affirme un étudiant résidant au cam-pus. Les étudiants, pour les plus anciens, se rap-pellent des années acadé-miques et biens matériels perdus consécutivement aux élections de 2010.

    Il faut donc se mettre à l’abri. Un autre interlo-cuteur avec un air d’hu-mour dit : « si on ne peut pas sauver l’année acadé-mique, au moins nous pouvons sauver nos vies et nos biens ». Certains ayant des bagages ont dû laisser quelques uns à leurs amis habitant aux alentours. C’est le cas d’une étudi-ante en master qui affirme ceci : « j’ai dû prendre les bouquins d’une amie pour les garder chez moi, main j’ai aussi refusé de pren-dre la bouteille de gaz d’une autre, parce que n’ayant pas assez d’espace ». Malgré toute cette psychose engendrée par l’approche des élections, certains étudiants sont restés dans leurs cham-bres, pas parce qu’ils sont courageux, mais parce qu’ils ne savent où aller.

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    Echos des Campus Par DDA Elections présidentielles, un campus désert !

  • P A G E 6

    KPAN brigitte épse GBA (commerçante) Je pense que la jeunesse ivoirienne a adopté un comporte-ment patriotique. Parce qu’elle a com-pris que la violence n’apporte rien, elle retarde plutôt le développment.

    Mme GOUELE Henriette (ménagère) Après cette grande crise qu’a connu la Côte d’Ivoire, j’ai été très heureuse de voir les jeunes s’abstenir de toutes formes de violences et de mani-fester une telle maturité. Ils ont à cœur la stabilité de leur nation. Ils se sont tous exprimés selon une attitude démoc-ratique. Merci à la jeunesse.

    LETHO Olivier (informaticien) J’ai une très bonne appréciation de la jeunesse. Je pense qu’elle est devenue sage et mature. Nous devons fuir la vio-lence, car l’avenir d’une nation dépend de ses intellectuels et cadres.

    Audrey Saty (étudiante en assurance) Moi je pense que ce n’est pas vraiment de l’étonnement, mais de la satisfaction ou en-core même de la fierté. Cela fait du bien de constater que pour une fois depuis plus d’une vingtaine d’années, l’on n’associe pas la jeunesse à la barbarie en ce genre de période. Nous nous sommes vraiment mis en deça de toutes manipula-tions politiques.

    N’GUESSAN frégus (technician supérieur RHCOM) Un climat aussi apaisé pendant et après des élections présiden-tielles nous avait quand même manqué. Je pense que chacun a compris le sens du pardon et du vivre en-semble, car la violence n’arrange rien, mais au contraire nous retarde.

    KABLAN Noel (étudiant en électro-mécanique) J’ai l’impression que la jeunesse africaine, particulièrement la jeunesse ivoirienne a toujours été associé à la violence. Tout le monde est quasiment étonné de cette atti-tude non violente. Pourtant cela est un devoir pour nous, mais aussi pour toutes les tranches d’âges.

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  • P A G E 7

    Depuis son apparition en 1981, les statistiques mondiales, régionales et nationales sur cette mala-die sont très alarmantes. En 2013, l’ONUSIDA indique 35 millions de personnes dans le monde vivant avec le VIH SIDA dont 24,7 millions de per-sonnes en Afrique subsa-harienne. Les personnes décédées de causes liées au SIDA en 2013 sont estimés à 1,5 million de personnes dont 1,1 mil-lion en Afrique subsahari-enne. En Côte d’Ivoire, on note 460.000 personnes vivant avec le VIH SIDA en 2014. Les décès dû au SIDA sont estimés à 22.000 personnes. Les enfants rendus orphelins par le SIDA âgés de 0 à 17 ans sont estimées à 230.000. Quant on sait que le sexe est la principale voie de propagation du virus, ces chiffres énormes et ces vies emportées par le SIDA sont-ils pas aussi gravent pour prendre des mesures drastiques et courageuses contre la pro-motion du sexe ou de la sexualité ? Pourquoi lim-iter seulement la censure aux organes de presse ? Les chaines de télévisions

    nationales et internation-ales sont-elles exemptes de censures quand elles proposent aux téléspecta-teurs des films et des clips vidéo à caractères sexuels et homosexuels? Et si on arrêtait toutes ces conférences, ces cam-pagnes de sensibilisations pour s’attaquer à la racine et l’origine du VIH/SIDA, la sexualité et l’ho-mosexualité ? Comment est apparu le SIDA, la mort du siècle ? 5 juin 1981: le Centre de contrôle des maladies (CDC) d'Atlanta (sud-est des Etats-Unis) relève que cinq homosexuels de Californie ont été atteints d'une forme rare de pneu-monie frappant habi-tuellement des patients immuno-déprimés. En juillet, il fait état d'un cancer rare de la peau (sarcome de Kaposi) chez 26 homosexuels. 1982: le nom de Syn-drome d'immunodéfi-cience acquise (Sida) est donné à cette maladie, qui se transmet par voie sexuelle mais aussi par voie sanguine, par le lait maternel et par sécrétions vaginales.

    L'homme est le seul être vivant pouvant abriter le virus du sida et aussi le seul homme qui le propage par sa bêtise sexuelle. Oui, l’homosex-ualité, cette bêtise hu-maine à laquelle même les animaux ne se hasardent pas à donné naissance au SIDA qui tue des millions d’êtres humains. Maintenant, arrêtons ces publicités de "code se-cret", de préservatifs, ces films sud-américains, nord-américains, occiden-taux qui prédisposent notre jeunesse à une ac-tivité sexuelle intense et veulent insérer l’homo-sexualité dans nos mœurs. Imitons les nations arabes qui exécutent un control strict des émissions et films sur les medias, qui interdisent des lieux ob-scènes. C’est le prix à payer pour une jeunesse émergente sans SIDA.

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    Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

    Plume Libre Par JoChrist "Lutte contre le VIH/SIDA et promotion de la sexualité, quel paradoxe" ?

  • P A G E 8

    « Le mariage se

    définit comme deux

    décès pour une vie »

    Nous sommes le couple KOUDOU, mariés depuis 11 ans (2004), parents de 03 enfants. Notre domicile est à Cocody. Je suis (le conjoint) Banquier et ma femme est Secrétaire dans une ambassade. Q1: Quel était le type de femme dont vous rêviez ? Sincèrement je n’avais pas de critères physiques pour la femme que je voulais épouser. J’ai choisi de lais-ser Dieu me donner la femme qu’il veut pour moi. Concernant le critère spiri-tuel, comme tout chrétien, j’aspirais à une femme qui connaisse le Seigneur et qui ait une vie d’église.

    Madame KOUDOU : Mes critères étaient d’épouser un homme grand et co-staud (rires). Mais par la suite, je ne me suis plus focaliser sur ces critères.

    Q2: Comment avez-vous connu votre femme ac-tuelle? Nous nous sommes ren-contrés pour la toute pre-mière fois à ESAM Vridi, pendant que nous étions étudiants en 1998. Elle mangeait un sandwich et les miettes ont été dirigées vers moi par le vent. Elle s’est excusée, et c’est là que la causerie a com-mencé.

    Q3: Quelles sont les étapes qui ont précédé les fiançailles ?

    Après la rencontre, on a continué à sympathiser. L’amitié a pris forme. Notre fréquentation s’est accentuée en 2001 quand madame est devenue mem-bre de l’Eglise des Assem-blées de Dieu d’Angré «le chandelier». Je fréquentais beaucoup cette église du fait de mon oncle (Feu ALLOU Nicolas Joël) qui était le Pasteur Principal de cette assemblée. Lorsque les sentiments ont com-mencé à naitre, j’ai de-mandé à Dieu si c’est elle qui sera ma femme, qu’il me montre un signe, dans le cas contraire qu’il m’é-loigne d’elle. Et le Sei-gneur m’a donné un signe.

    Q4: Comment s’est faite la déclaration d’amour ?

    La déclaration d’amour s’est faite sans fantaisie, de manière très simple. Je lui ai simplement exprimé mes sentiments. Il n’y avait aucun stress parce que j’avais la conviction. Apres cette étape, nous nous som-mes fait encadrés princi-palement par les pasteurs KASSI et N’DIR Mamour et d’autres pasteurs (Pasteurs LOKPO Appoli-naire, KOUASSI Ar-change).

    Q5: C’est quoi la volonté de Dieu pour le mariage ?

    C’est un terme très délicat, la volonté de Dieu, c’est ce que Dieu veut, c’est ce qui est la norme chez Dieu. Parler de volonté de Dieu,

    c’est le consulter et lui laisser nous conduire.

    Pour moi (Madame KOU-DOU), ma situation est un exemple de la volonté de Dieu. En effet n’étant pas ivoirienne (Gabonaise d’origine), je ne pouvais pas m’imaginer me marier en Cote d’Ivoire. Parce que j’étais sensée faire mes études en France ou en Côte d’Ivoire et retourner au pays. La volonté de Dieu, c’est que mon époux et moi puissions accomplir la vision du Seigneur pour nous. On se marie pour glorifier le Seigneur et servir Dieu ensemble.

    Q6 : Quels sont les jalons lors des fiançailles à ne pas manquer ?

    Pour ses fiançailles il faut d’abord chercher la volonté de Dieu. Les fiançailles sont une période dans laquelle on apprend à se connaitre réellement, à devenir amis. Ne pas se cacher derrière une co-quille, bien au contraire s’afficher tel qu’on est. Chacun doit rendre son propre témoignage de son passé, il faut échanger, communiquer ; Il y a des limites que l’on ne doit pas dépasser (marcher les mains dans les mains, s’embrasser, les visites nocturnes seules). Il ne faudrait pas oublier la prière, se soutenir spiri-tuel lement , chercher surtout la face de Dieu car c’est la base d’un mariage réussi.

    L E M O D È L E

    Modèles et Reussites Le Couple KOUDOU DIA Par Alida DOUDOU et Jacques GNANGBE

    « La personne

    conjugale est la

    nouvelle entité issue

    de l’union de

    l’homme et la

    femme »

  • P A G E 9

    Il ne faudrait pas oublier la prière, se soutenir spirituelle-ment, chercher surtout la face de Dieu car c’est la base d’un mariage réussi. Aussi, faut-il être responsable et ferme sur ses décisions car il ne faudrait pas dire que Dieu nous a parlé et après dire que ce n’est plus la peine et se fiancer avec une autre personne. Dieu n’est pas un homme pour mentir.

    Q7 : Quels ont été les obsta-cles majeurs rencontrés lors de vos fiançailles (parents, beaux parents, famille, événe-ments, …) ? L’un des obstacles majeur était la survenance de la guerre en Côte d’Ivoire en 2002, elle était rentrée au pays (Gabon) et ses parents se montraient sceptiques quant à son retour. De plus, il nous est arrivé d’avoir des incompréhensions, mais nous les avons surpassés par le pardon. A chaque in-compréhension, je perdais ma paix intérieure et revenais dire pardon à ma fiancée.

    Mme KOUDOU : Du retour au pays, j’avais du mal à annoncer à mon père très sévère que j’étais fiancé à Abidjan. Mon père a exigé un courrier dans lequel mon époux devait se présenter et demander ma main officiellement. Ce qui a été fait. Et Dieu a incliné le cœur de mon père qui a accepté la demande. Aussi, l’un des ob-stacles était les préjugés du fait d’une part que je sois de na-tionalité étrangère. Certains ont dit à mon époux que nous les Gabonais, arrachons les en-fants. D’autre part collègues et connaissances du travail avaient des préjugés sur les bétés, les traitants d’être enva-hissants. Cela a été difficile, mais mon mari a su me ras-surer. M. KOUDOU : Pour la dot, il fallait se rendre dans son vil-lage au Gabon, très loin de la

    capitale (Libreville). Les tenta-tives de report, l’acquisition du visa, les visas et les longs voy-ages ont été ici les obstacles. Un autre obstacle, était la situation professionnelle de mon mari. En effet, puisqu’il effectuait des stages (répétés), le Conseil de l’Église de Co-cody avait donné son " accord sous réserve ", attendant qu’il signe son contrat d’embauche sinon le mariage serait ajourné. Pendant les fiançailles, on a été vraiment bousculé, la date du mariage a été reportée par deux fois. Et la cérémonie civile s’est déroulée le 13 Novembre 2004, la semaine qui a suivi la crise de Novembre 2004 à l’hôtel ivoire (relativement à la destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne par l’armée française). Du fait de la ferme-ture de l’aéroport, mes parents n’ont pas pu se déplacer mais Dieu a pourvu avec des représentants. Quant à la bé-nédiction nuptiale, ce n’est que le 27 Novembre 2004 qu’elle a eu lieu au temple " Le Chande-lier " d’Angré.

    Q8 : Comment s’est fait le processus de présentation devant les autorités re-ligieuses ? Nous avons fait l’entretien à l’Eglise d’Angré, là où le Con-seil nous a vraiment harcelés. Après le Conseil, nous avons été présentés à l’église d’Angré comme fiancés, 06 mois avant le mariage. Entre temps, nous avons rencontré les pasteurs de l’Eglise de Cocody. C’est deux semaines avant le mariage que le Conseil de l’Eglise de Co-cody nous a rencontrés et nous avons été présentés à la suite aux deux assemblées.

    Q9 : Comment réglez-vous les conflits dans le couple ? Les conflits dans notre situa-tion sont souvent des incom-préhensions, des divergences de points de vue. Mais nous,

    nous avons un principe : « quelque soit le degré de colère qu’on puisse avoir l’un envers l’autre, on ne peut pas passer la nuit sans résoudre ce différend et sans se pardon-ner ». On a décidé ensemble de ne jamais se disputer devant les enfants.

    Q10 : Citez-nous trois qualités que vous appréciez chez votre femme et qu’elle apprécie de même chez vous. (Madame KOUDOU) : Mon mari a l’amour du Seigneur, le don de soi. Il est d’une sim-plicité remarquable.

    (Monsieur KOUDOU) : Mon épouse est toujours présente pour m’orienter, me conseiller. Elle aime le Seigneur. Elle est une excellente cuisinière. C’est la femme qu’il me fallait. Je ne peux pas rester longtemps au bureau sans l’appeler. On peut s’appeler 20 fois la journée.

    Conclure avec des conseils pratiques pour la jeunesse.

    Nous voudrions dire aux jeu-nes de toujours compter sur notre Seigneur. Dans les fian-çailles, il faut toujours chercher la volonté de Dieu. Lorsqu’on est fiancé, il faut éviter toutes compromissions. En toutes choses communiquer avec son ou sa fiancé (e) sur son passé pour ne pas être surpris de-main. Nous demandons aux jeunes d’être un modèle dans toutes leurs conduites. Ne pas se hâter dans le choix de son conjoint et attendre le temps de Dieu. Nous remercions toutes les personnes qui nous ont assistés lors de nos fiançailles et notre mariage.

    « je rêvais d’une femme qui

    resterait à la maison… mais

    j’avais vite compris que ce n’était pas une pensée juste.»

    « Il est bon de connaitre les

    expériences des autres et la

    lecture est un très bon moyen.»

    « Il existe des couples heureux,

    beaucoup de couples heureux et ce n’est pas parce qu’on ne

    parle que des couples en difficulté qu’on doit penser

    que le mariage est un enfer. »

    Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

  • P A G E 1 0 Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

    Cuisine & Santé Le Foufou en pays Dida: "Mazoukouo"

    par Debora ATTEBI

    Ingrédients du Foufou pour 5 personnes: - 10 bananes vertes - 3 bananes mûres - ¼ d’huile rouge (huile de palme)

    Etapes de la préparation du Foufou : -Eplucher les bananes. -Découper les en deux ou trois et disposer les dans une marmite ou casserole. -Ajouter de l’eau et mettre la marmite sur le feu. - Apres 01 heure, décharger la marmite. -Ecraser la banane dans un mortier ou un talier en y ajoutant l’huile rouge au fur et a mesure. - Enfin, faire des boules avec la pâte de bananes obtenue. Etapes de la préparation de la sauce : -Laver les viandes et les disposer dans une marmite ou casserole. -Ajouter le sel et l’oignon et laisser mijoter pendant 30 mn. - Laver les poissons et les autres ingrédients, les ajouter dans la marmite avec de l’eau et laisser encore mijoter pendant 30 mn. - Descendre la marmite ou la casserole. Votre sauce est prête, vous pouvez servir. Les ingrédients se mangent directement avec le foufou sans être écrasés au préalable comme sur la photo. N.B : Pour ceux qui ne supportent pas le piment, faire une sauce épicée en dehors de la sauce principale : - Ecraser les piments dans un talier ou mortier - Plonger la pate de piments obtenue dans une soupière contenant de l’eau tiède. - Mélanger. - Votre sauce est prête, vous pouvez servir.

    Ingrédients de la sauce : - petites aubergines - gnangnans verts -gombos frais - cube d’assaisonnement - piments - sel - tomate pâte - poissons et/ou viandes

    VOLET SANTE : C’est une nourriture facile à digérer. Le gnangnan est efficace dans la prévention et le traitement du palud-isme. Aussi est –il un aphrodisiaque naturel pour les hommes qui désirent avoir avec leurs femmes des enfants garçons.

    Dégustation : - Casser la boule de foufou dans votre assiette - Répandre la sauce principale sur le foufou - Si vous mangez épicé, répandre la sauce épicée de même sur le foufou - Disposer le gnangnan, les gombos, les aubergines, le poisson ou la vi-ande sur le foufou. BON APPETIT !

  • P A G E 1 1 Nº 012 du Lundi 09 Novembre au Mardi 08 Décembre 2015

    Poème Par GOGBE Landry ANNIVERSAIRE!!!

    Il y a un an qu’il a poussé son premier cri Tous bougent pour qu’il soit nourri Il a reçu les vivres toute une année, De leur encre, les plumes ont donné. Presque le brassage de toutes les réflexions, Toutes réflexions en démonstration ; Je m’y retrouve, tu t’y retrouves, il ou elle s’y retrouve ; Je dirais que le monde s’y découvre. Petits talents ajoutés de petits talents Ses pas sont lents, mais rassure avec son élan, L’union des forces lui a donné de la vigueur et de l’énergie ; N’est-ce pas de toute une synergie ? Ah, il est né pour servir Il est né pour assagir Montrer la voie à ceux qui n’ont pas de voie Donner la voix à ceux qui n’ont pas de voix Faire de notre entourage un modèle Conscientiser notre génération et dissiper les maux d’elle Ce jour est mémorable, A toi des pensées honorables Tu es né et tu vivras infiniment dans l’infini du temps. Joyeux anniversaire à toi LE MODELE !

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    Poème: "Pour ma Patrie, pour la Vie" par Landry GOGBE

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    Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse,

    un bulletin fait par vous et pour vous. lemodele2014@ gmail.com / 00225 22011578

    Directeur de Publication Christian NEHI Chef de Rédaction Danielle GBA 00225 57499605 Secrétaire de Rédaction Lydie DOFFOU 00225 05734882

    Conseiller Mathieu AYOMAN

    Comité de Rédaction *André GADJI *David DJON *Fleur ASSUI *Gédéon BANGALI *Huguette AKPOUE *Landry GOGBE *Wilfried NANTHE

    Je suis le défenseur de la vie J’aime ma patrie Et ma patrie, c'est la vie.

    Pour ma patrie, pour la vie Je dis non au trépas dans la nuit du silence Mort sans remords dans les consciences; Même l'enfant n'est pas épargné; Au lieu d’être enseigné Il meurt en silence dans les champs Loin de l'éducation, privé de chants. Je dis non à la famine qui mine sa mine. Il faut que ça change !

    Je dis non aux actes infâmes sur la femme la femme est aussi indignée son intimité violée, Pour ma patrie, pour la vie Il faut que ça change !

    O justice inquiétante Justice frustrante, décevante Elle préfère les quêtes aux enquêtes Et tisse alliance avec les rackets Et le pauvre a tort Car le riche d'abord C'est la loi du plus fort. Je dis non à la corruption Qui a élu domicile dans notre administration ! Pour ma patrie, pour la vie Il faut que ça change !