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Le ministère des Armées

au Salon international de l’aéronautique et de l’espace

La participation du ministère des Armées s’inscrit dans sa démarche de soutien aux industriels

français de défense. En 2013, le Comité ministériel des exportations de défense (COMED) a été créé

pour renforcer l’exportation. Ce comité a pour but de coordonner à haut niveau l’intervention du

ministère dans le processus de soutien à l’export, en rassemblant les principaux acteurs du domaine.

Les industriels de Défense participent activement à ces réunions pour soumettre leurs projets.

Ensemble, le ministère et les industriels recherchent des moyens d’améliorer les offres françaises

face à la concurrence internationale afin de transformer chaque prospect en réussite. L’industrie de

Défense française connait une croissance exponentielle depuis ces dix dernières années. Sans ce pan

industriel, la France subirait un déficit commercial de 6 à 8% supérieur par an.

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Aujourd’hui, le ministère des Armées, premier acheteur public, a des responsabilités particulières à l’égard des Petites et moyennes entreprises (PME). Le Pacte Défense PME constitue la stratégie globale mise en œuvre par le ministère des Armées en faveur des PME et Entreprises de taille intermédiaire (ETI) situées dans son champ économique. Il mobilise les services et les partenaires du ministère des Armées pour traiter, par des actions concrètes, les problématiques majeures de ces entreprises : accès à de nouveaux marchés, innovation, financement, sous-traitance, exportation.

Dans cette optique, le ministère des Armées, au salon du Bourget, a pour première vocation de soutenir l’exportation de systèmes d’armement. Lors des salons, comme le Bourget, les différents acteurs du COMED et du Pacte Défense PME ont la possibilité de s’unir pour faciliter le Soutien à l’export (Soutex). Cette présence offre également l’occasion à la DGA et aux armées de présenter l’évolution de leurs capacités et de la préparation de l’avenir. Par ailleurs, le salon du Bourget permet à nos concitoyens de rencontrer et d’échanger avec les militaires qui assurent leur sécurité en tout temps et en tout lieu, sur le territoire national comme sur les théâtres d’opération extérieure. Cette valeur se retrouve incarnée dans la signature du ministère des Armées sur le salon :

« Sur tous les fronts, protéger la France »

Les prises de commandes, d’un montant de 16,9 milliards d’euros pour l’année 2015, sont en

progression de plus de 50% par rapport à 2014. Cet effort en faveur de l’industrie permet ainsi à la

France de se maintenir au sein des 5 principaux exportateurs mondiaux.

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Temps forts pour la Défense*

Lundi 19 juin

Inauguration du salon par le Président de la République. Visite du stand Armées : entre 11h00 et 13h00. Chef d’état-major des armées (CEMA) : 15h-15h10.

Mardi 20 juin

Visite de Sylvie Goulard, ministre des Armées : 9h52-10h27. Lancement de la campagne de recrutement de l’armée de l’air sur le stand :

10h00-12h30.

Mercredi 21 juin

Petit déjeuner presse « L’innovation au service des Aviateurs engagés en opération » : 8h00, au chalet de l’armée de l’air.

Conférence du CEMAA « L’armée de l’air engagée pour la sécurité de la France et des français » : 9h30, au musée de l’air de et l’espace.

Commission de Défense du Sénat et visite de Jean-Pierre Raffarin : 10h00. Visite du Président du Sénat, Gérard Larcher : 10h50-11h20

Jeudi 22 juin Cérémonie de remise de médailles au personnel de l’armée de l’air : 10h00-

10h30.

Vendredi 23 juin

Visite d’Édouard Philippe, Premier ministre : entre 11h00 et 13h00.

Samedi 24 juin

Démonstration dynamique ALAT avec tableau Caïman et Tigre + GCM

(Groupement de commandos de montagne).

Dédicace de la Patrouille de France sur le stand Défense : 17h00-18h00.

Dimanche 25 juin Dédicace de la Patrouille de France sur le stand Défense : 17h00-18h00.

Démonstrations

aériennes :

Démonstrations

dynamiques :

Quotidiennes : Caïman Terre, Tigre, Rafale Air, équipe de voltige de l’armée de l’air (avec l’Extra 300 et l’Extra 330).

Journées grand public : Patrouille de France : vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 juin à partir de 15h30.

Equipe de parachutisme de l’armée de l’air : vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25.

Avion de patrouille maritime Atlantique 2 : 22 et 24 juin

Caïman Terre, Tigre, GCM

* Sous réserve de changement de programme

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Modules exposés sur le stand

Zone et matériels majeurs Matériels

Extérieur

Rafale Air équipé de : - 6 A2SM, 4 MICA, 1 DAMOCLES, 3 réservoirs 2000 L

Sur plot opérationnel : - A2SM (INS/GPS et Guidé Laser) - Canon avec lot de munitions - POD RECO NG - SCALP Sur plot préparation avenir particulièrement valorisé : STANDARD F3-R - Maquette RBE2 - METEOR - POD TALIOS

M2000 DGA équipé de : - munition ASPTT, 1 POD Canon

- espace cible SECAPEM

NH90 NFH Caïman Marine équipé de : - Torpille MU 90, Sonar FLASH, Bouées acoustiques, boule optronique SP410

- Sonar FLASH - Torpille MU 90 - Mannequin avec équipement du pilote

Caracal Air + plots forces spéciales CPA10

Plot FS : - Transmission : néant - Optronique/JVN : JIM LR, Vector 21, Bonie 2 - Assaut : Corde lisse - Individuel : armement uniquement factice, casque et porte-plaques Plot parachute : - 2 parachutes (G9, PBO) - Système de navigation - Kit oxygène - Gaines (une individuelle et une - De l’armement factice - De l’optronique et des transmissions - Tenue de chute Poids lourd des forces spéciales (PLFS)

SAMP/T + Mistral

-Module de lancement - Maquette d'ASTER 30 à l'échelle 1 (avec - Poste de tir MISTRAL avec transmissions

collective)

Booster)

avec reprise d’images d’un écran

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Maquette d'A400M et plot Livraison par air (LPA)

- Maquette A400M - Tracteur niveleur aéro-largable sur - Vidéo de démonstration

Tigre version HAD équipé de: - 4 mistral, 1 panier de 68mm, 450 obus de 30 mm, 1 réservoir de combat

- Roquette guidée laser - 5 roquettes de 68 mm - Bande de munitions de 30 mm - Équipement du pilote: gilet de combat, - Animation SITALAT-NUMALAT

Rafale Marine équipé de: - 1 EXOCET AM39, 4 MICA, 2 réservoir de 2000 L

Sur plot opérationnel : - Missile SCALP

Perron Libellule (nano-drone) - Vitrine - TV sur perron

Intérieur

Pôle SCAF et capacité à innover

- Animation visite 360° des laboratoires de

- Innovation cyber-défense (maquette

- Plateau collaboratif DGA

- Animation SCAF

hélicoptère)

palette largable

casque TOPOWL

conception des systèmes de combats

aériens + pupitre de commande

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Pôle capacités des forces

Renseignement

Système de drone tactique : - maquette de SDT - boule optronique - station sol - système PI2 SMDR : - système drone - station sol (ordinateur portable) CSO MUSIS : - maquette MUSIS - animation informatique à deux POD RECO nouvelle génération : - maquette de POD - tablette tactile 46' avec animation - un ou deux postes stations SAIM et FORGe

Commandement

SCCOA : - deux PC d'animation SCCOA - conteneur commandement (DGA) - maquette de GM200 - maquette de GM400

Communication

SYRACUSE IV : - maquette de satellite - deux tubes amplificateurs CONTACT : - trois maquettes de poste radio

Engagement

AASM : - maquette AASM MRTT : - maquette MRTT

Rafale Air Standard F3-R

(animation centrale)

- Animation Rafale : capacité du F3-R

analystes images

ordinateurs

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Le Rafale Air

Il réalise des missions de défense aérienne, d’attaque au sol, de reconnaissance stratégique et de

dissuasion nucléaire. Il emporte des missiles air-air, de croisière et des bombes air-sol de dernière

génération. Atteignant une vitesse maximale de 1,8 Mach (soit plus de 2 200 km/h) en altitude, le Rafale

Air est performant et s’adapte ainsi à l’évolution des menaces. Ces caractéristiques font de lui un atout

décisif dans la conduite des opérations des armées françaises.

L’A400M – maquette de la soute exposée sur le stand du ministère des Armées

Le dernier né des avions de transport militaire de

l’armée de l’air poursuit sa montée en puissance avec

la livraison fin 2016 des premiers appareils à capacité

tactiques.

Équipé de quatre hydro propulseurs, il est conçu pour

transporter en soute des charges lourdes et

volumineuses ; jusqu’à 37 tonnes ou 116 passagers

(contre 56 sur le Transall), ou encore 2 hélicoptères

Tigre.

Polyvalent, le Rafale Air, en service

depuis 2006 dans les armées françaises,

est un avion de combat omni-rôle à la

survivabilité optimisée (discrétion et

perception de l’environnement). Ses

capacités techniques d’exception, ainsi

que ses différents systèmes

d’information et de communication, lui

permettent d’assurer un large spectre de

missions dans un contexte interarmées

et au sein d’une coalition.

Info + : En septembre 2014 a été lancée l’opération Chammal en Irak puis étendue à la Syrie. Pivots du

pilier « appui » de l’opération, soutenant les forces locales au sol, 14 Rafale de l’armée de l’air

composent le dispositif.

Matériels armée de l’air

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Les capacités d’emport de l’A400M sont bien supérieures à celles des avions de transport de la précédente génération. L’A400M est ainsi en mesure d’assurer des liaisons inter et intra-théâtre, des posers d’assaut sur terrains sommaires, l’aéro-largage de personnel et de matériel ou des évacuations sanitaires. Sa soute, équipée d’un palan et gérée électroniquement, doit permettre un chargement autonome et peut, selon les besoins, être reconfigurée en quelques minutes seulement.

Le Caracal - Escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées »

L’EH bénéficie également des savoir-faire supplémentaires acquis auprès de l’US Air Force et de

connaissances avérées des opérations aériennes complexes (nationales et interalliées). Par ailleurs, de

nouveaux armements entreront en service au cours de l’année (mitrailleuse de 12,7 mm et de canons

de 20 mm) afin d’augmenter la puissance de feu du Caracal.

A330 MRTT « Phénix »

Le Caracal est employé dans l’armée de l’air par

l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées. Cet

hélicoptère se caractérise notamment par sa

capacité de ravitaillement en vol. L’Escadron

d’hélicoptères (EH) « Pyrénées » est ainsi la seule

unité d’Europe qui maîtrise le ravitaillement en

vol de jour comme de nuit et l’emploi en

opération extérieure.

Successeur des actuelles composantes de

ravitaillement en vol (C135 FR et du KC-135 R) et

de transport stratégique de personnel et de fret

(flotte Airbus de l’armée de l’air), l’A330 MRTT

est un appareil multi-rôles. Ce futur aéronef va

composer un parc unique d’avions gros porteurs

polyvalents, incarnant également la

modernisation de la dissuasion nucléaire.

Info + : L’A400M est engagé sur l’ensemble de nos opérations extérieures. De mars à mai 2017,

l’A400M a également participé à la tournée américaine de la Patrouille de France, assurant le

transport de 25 tonnes de matériel et plus de 60 passagers.

Info + : La première mission SAR (Search and Rescue) pour le Caracal s’est déroulée en avril 2017 dans

le cadre de l’opération SECMAR. Le Caracal est ainsi intervenu après le déclenchement d’une opération

de secours en mer afin de venir en aide au passager d’un voilier en détresse. Ces opérations de service

public, auparavant effectuées par les hélicoptères Puma, contribuent à la protection des Français sur le

territoire national.

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Douze A330 MRTT ont ainsi été commandés fin 2016, dont les livraisons seront échelonnées de fin 2018

à 2025. A noter que la formation des pilotes débutera dès avril 2018.

Les « Phénix » seront chargés de mener des opérations de ravitaillement en vol en métropole puis dans

le cadre des opérations extérieures, tant au profit des aéronefs français qu’étrangers. L’A330 MRTT

dispose d’une capacité de ravitaillement de 50 tonnes de carburant.

Il sera également utilisé lors des missions logistiques, de transports de fret (jusqu’à 40 tonnes de fret)

et d’évacuations sanitaires (271 passagers transportés au maximum) dans un rayon d’action supérieur à

12 000 km. Les capacités de l’A330 MRTT sont ainsi revues à la hausse afin de répondre efficacement

aux missions que les armées doivent assurer.

Info + : Performance de l’A330 MRTT qui a réussi le 21 mars 2017 six ravitaillements par contact

automatique sur des F-16 de l’armée de l’air portugaise. Cette opération par contact automatique

représente une première internationale. Ce système automatisé renforce par ailleurs la sécurité et

l’efficacité de la manœuvre au cours des combats.

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Rafale Marine

Grâce à la liberté des mers et la mobilité offerte par un porte-avions, le Rafale Marine représente un outil majeur de projection de puissance. Entré en service dans la marine nationale en 2002, le Rafale Marine incarne la modernisation technique et tactique promue par l’armée française. Désormais seul avion de chasse dans la marine nationale, le Rafale Marine est un élément déterminant dans la poursuite de missions stratégiques sur le territoire national comme sur les mers. Cet avion est destiné à couvrir une grande diversité de missions : défense et supériorité aérienne, pénétration et attaque au sol par tous les temps, attaque à la mer, reconnaissance tactique et stratégique, dissuasion nucléaire et sécurité de l’espace aérien national. L’extraordinaire maniabilité du Rafale Marine lui permet de mener des attaques de navire et des opérations de reconnaissance par tout temps et à distance de sécurité. Ces différentes missions sont réalisables grâce à l’équipement performant des appareils, dont les missiles antinavire Exocet AM 39 et missiles de défense air-air MICA. À cela s’ajoute la capacité des Rafale Marine à être ravitaillés mais également à ravitailler d’autres aéronefs, lorsqu’ils sont configurés en mode « Nounou ». Le Rafale Marine est un appareil polyvalent, doté de commandes de vol numériques et d’une puissance moteur exceptionnelle, permettant d’intervenir sur un large rayon d’action.

NH90 Caïman Marine

Le Caïman Marine est un hélicoptère capable de conduire l’ensemble des missions de combat aéro-

maritimes (lutte anti-sous-marine, lutte antisurface et contre-terrorisme maritime). Il a vocation à être

embarqué sur les bâtiments de la marine, tels que le porte-avions et les frégates de premier rang

(Frégate multi-missions, Frégate de défense aérienne et Frégate de taille intermédiaire). Avec l’arrivée

du Caïman Marine, la composante hélicoptère de l’aéronautique navale se modernise. Ses capacités et

Info + : Depuis le retrait du Super Etendard Modernisé en juillet 2016, la flotte d’avions de chasse de l’aéronautique navale est désormais exclusivement composée de Rafale Marine. Pour la première fois, le Rafale Marine était le seul type d’avion de chasse embarqué sur le porte-avions Charles de Gaulle au cours de la mission Arromanches III, entre septembre et décembre 2016. 24 Rafale Marine ont ainsi été engagés depuis le groupe aéronaval. Pendant les travaux de refonte à mi-vie du porte-avions, les Rafale Marine continuent leurs opérations dans le cadre de l’opération Chammal (Syrie et Irak), depuis la terre, aux côtés des Rafale de l’armée de l’air.

Matériels Marine nationale

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ses performances apportent aux forces de surface un outil de premier ordre pour la maîtrise du milieu

aéromaritime. Polyvalence et multi-missions sont ses principaux atouts.

Il est particulièrement adapté à la lutte anti-sous-marine, grâce à ses moyens performants : sonar

trempé Flash, bouées acoustiques, torpille MU90. Les premiers résultats opérationnels montrent une

efficacité redoutable du couple FREMM / Caïman Marine dans la lutte anti-sous-marine.

Info+ : Pour la première fois, un NH90 Caïman Marine a été embarqué sur le porte-avions Charles de

Gaulle en opération pendant la mission Arromanches III.

Info+ : Le Caïman Marine peut également être engagé dans des missions de sauvetage en mer, grande

cause nationale 2017. Plus de 300 personnes sont secourues en mer chaque année par la marine

nationale.

Avion de patrouille maritime Atlantique 2

Info + : Les principales missions de

l’Atlantique 2 sont le combat et les

opérations aéromaritimes. Cependant,

grâce à ses senseurs et ses capacités de

bombardiers, il participe également aux

opérations aéroterrestres, variante et

déclinaison du savoir-faire en milieu

aéromaritime. Un Atlantique 2 est ainsi

engagé en permanence dans le cadre de

l’opération Chammal, en Irak et en Syrie.

Un autre est engagé ponctuellement au

Sahel dans le cadre de l’opération

Barkhane.

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L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) est le seul avion en service au monde conçu

spécialement pour la lutte anti-sous-marine armée. Il contribue ainsi à la maîtrise du milieu

aéromaritime sous et sur la surface, de la zone littorale jusqu’au grand large. Ses capacités de détection

multiples, son armement diversifié (torpilles anti-sous-marines Mu 90, missiles air-surface Exocet ou

bombes GBU 12) et ses capacités de contrôle le prédisposent à jouer un rôle essentiel dans tout

dispositif de combat aéronaval.

Sa grande polyvalence d’emploi en fait un outil militaire particulièrement adaptable aux besoins

opérationnels. En effet, grâce à ses capacités de recueil du renseignement d’origine image et

électromagnétique, de lutte contre des menaces sous-marine ou de surface (radar) et de coordination

grâce à ses moyens de transmission, l’ATL2 contribue aux missions de secours maritime, de lutte contre

les trafics illicites ou contre la piraterie.

Espace intérieur

Sur le stand du ministère des Armées, la Direction générale de l’armement (DGA), associée aux armées et à l’industrie, propose aux visiteurs un parcours intérieur autour de deux pôles de présentation :

L’évolution de l’offre française, au cœur de laquelle le nouveau standard F3R du Rafale avec

l’apport de nouvelles capacités dans les domaines du renseignement, de la communication, de

l’engagement, du commandement.

La préparation de l’avenir, autour du combat aérien futur à l’horizon 2025, en explorant les

grands domaines technologiques comme l’intelligence artificielle, des capteurs cognitifs, de la

réalité virtuelle et des objets connectés. Tout au long du parcours, les visiteurs pourront

également aller à la rencontre d’innovateurs étatiques et industriels.

Info + : En 1917 sont apparus les premiers aéronefs engagés dans le premier conflit mondial. Ballons

dirigeables ou captifs et hydravions ont divergé de leurs fonctions initiales (observation, protection des

côtes) pour lutter contre la menace sous-marine que fait peser l’Allemagne sur le ravitaillement des

forces alliées par voie maritime (250 000 tonnes coulées en Méditerranée en avril 1917). Les victoires

des Alliés dans la lutte anti-sous-marine à ce moment de la première guerre mondiale ont largement

influencé la suite du conflit. En 2017, la patrouille maritime célèbre son centenaire.

Matériels DGA

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Pôle 1 : 2017, évolution de l’offre française

RAFALE F3-R, de nouvelles capacités dès 2018.... !

Pour rester au meilleur niveau technologique, le Rafale évolue en permanence. Par « standards

successifs », l’avion se modernise et s’adapte à l’évolution des besoins opérationnels et des nouvelles

menaces. Chaque nouveau standard introduit de nouvelles technologies et de nouvelles capacités !

Le prochain sera le standard F3-R, qualifié en 2018 par la

DGA et opérationnel quelques mois plus tard. Les

campagnes d’intégration des deux équipements majeurs

du F3-R, le missile METEOR et le pod de désignation

TALIOS, se déroulent conformément au calendrier. Les

équipes de la DGA, de Dassault Aviation, de MBDA et de

Thales viennent par ailleurs de procéder avec succès au

dernier tir de la campagne d’intégration du missile air-air

longue portée METEOR à l’avion Rafale. Les niveaux de

performances mesurés lors de l’ensemble des tirs

d’intégration du METEOR au Rafale permettent d’ores et

déjà d’affirmer qu’avec le couple missile METEOR/radar à

antenne active AESA, le Rafale disposera de capacités

d’interception uniques au monde, et ce pendant de longues

années.

... les travaux de développement du standard F4 vont démarrer !

La prochaine grande étape de l’évolution du Rafale sera le passage au standard F4. Le développement

débutera d’ici fin 2018 mais la DGA lancera des études de levée de risques dès la fin de cette année.

Avec le standard F4, le Rafale va vivre une révolution technologique. Il sera encore plus connecté, plus

autonome, plus armé et plus disponible. L’interconnectivité est l’un des grands axes de modernisation.

Le Rafale, équipé de nouveaux capteurs ultra performants sera connecté à toutes les plateformes

engagées, aériennes ou non. Il disposera ainsi d’une meilleure situation tactique renforçant ainsi sa

capacité à évoluer seul ou en coalition. Les développements porteront aussi sur la rénovation des

armements, l’amélioration de matériels (radars, système d’autoprotection Spectra...) et sur la

disponibilité.

Info + : Les premiers avions entièrement équipés de ce standard devraient être mis en service dès 2025

et certaines fonctionnalités pourraient être disponibles dès 2023.

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Dans le domaine du renseignement

Le Système de mini-drones de reconnaissance - SMDR

Drone de renseignement à voilure fixe, le SMDR arrivera dans les

forces dès 2019. Deux fois plus performants que le système

DRAC (Drone de renseignement au contact) qu’il remplace, ce

mini drone au meilleur standard mondial va renforcer la

capacité de renseignement au plus près de la zone de contact.

Composé d’une station sol, de trois mini-drones et d’une rampe de lancement, il intègre de nombreuses innovations qui le rendent plus robuste, plus endurant et plus autonome. Équipé d’une boule optronique haute définition, jour/nuit, il offrira des performances accrues de détection, reconnaissance, identification. Il pourra transmettre en temps réel et en toute sécurité les images et les vidéos en haute définition jusqu’à 30 km de la station sol, y compris en environnements difficiles.

Le Système de drone tactique – SDT

Le SDT est un système de surveillance et de reconnaissance. Il

arrivera en 2019 et succédera au Système de drones tactiques

intérimaires (SDTI). Avec des performances accrues en matière

d’élongation, d’endurance, d’empreinte logistique et de qualité

d’images, il va pouvoir répondre à une variété de missions

aéroterrestres. Il est composé de trois segments : un segment

aérien, un segment sol et un segment de transmission.

Le SDT se distingue par son importante capacité d’emport. Il sera équipé d’un radar pour la surveillance

et la détection par tout temps de cibles mobiles sur une zone étendue, et d’une boule optronique de

dernière génération pour l’exploration fine sur un champ étroit, la détection et l’identification de cibles

ennemies de jour comme de nuit. Il s’agit d’un drone tactique, qui peut être mise en œuvre dans des

délais très courts et sur des terrains sommaires.

FOCUS, un système unique en Europe développé par une PME

Avions et drones enregistrent et transmettent de nombreuses données en vol. Aujourd’hui, ce sont les

opérateurs au sol qui synchronisent manuellement ces informations entre elles. Avec le boitier multiflux

FOCUS, développé par la société Vodéa dans le cadre d’un projet

RAPID de la DGA, les informations sont désormais mixées

automatiquement à bord, puis transmises au sol. Pas d’erreur

humaine possible, cela est aussi un gain de temps pour les opérateurs

Copyright photo : Safran

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du renseignement. FOCUS équipe d’ores et déjà les Rafale de DGA Essais en vol et bientôt le système

de drone tactique - SDT.

MUSIS, un système d’imagerie spatiale unique en Europe

L’imagerie spatiale est une composante essentielle pour

l’autonomie de décision et d'action de la France.

Avec le futur système d’observation MUSIS/CSO, la France se dote

d’un système unique en Europe adapté au rythme de

l’engagement opérationnel. Les forces pourront commander et

recevoir des images en métropole ou directement sur les théâtres

d’opération en seulement quelques heures.

Composé de trois satellites et plusieurs emprises au sol, MUSIS (en cours de réalisation sous le pilotage

de la DGA) accroit les performances en matière de surveillance, de reconnaissance et d’observation. S’il

reprend le meilleur des systèmes existants, Hélios et Pléiades, il offrira un accès encore plus rapide à

l’information, une meilleure résolution permettant d’identifier des cibles plus petites et il pourra

acquérir de nombreuses images sur une même zone, pour satisfaire plusieurs utilisateurs en simultané.

Le premier satellite sera lancé fin 2018.

Dans le domaine de la communication

SYRACUSE IV

La DGA a lancé la réalisation du programme SYRACUSE IV, le dernier né de la famille des systèmes

militaires de communication par satellites, qui, à compter de 2020, remplacera progressivement les

moyens actuellement déployés dans le cadre du programme SYRACUSE III. C’est essentiellement grâce à

ces systèmes que les forces peuvent communiquer à longue distance en toute sécurité. Il s’agit d’une

capacité essentielle à la conduite des opérations et au commandement des forces déployées.

Avec l’arrivée des satellites SYRACUSE IV, les forces bénéficieront d’une nouvelle génération de

satellites qui offrira :

l’accès au très haut débit pour une capacité de communication accrue, grâce au fonctionnement en bande X et en bande Ka militaire permettant de bénéficier d’un débit d’environ 3 à 4 Gb/s

une plus grande flexibilité d’emploi permettant de s’adapter en permanence à l’évolution des besoins opérationnels (antennes pointables, processeur numérique transparent de 3e génération)

une résistance aux menaces de type cybernétiques, brouillage en bande X, brouillage en bande Ka et explosion nucléaire en haute altitude.

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Pôle 2 : 2025, anticipation immédiate

Découvrez comment la DGA prépare l’avenir de l’aviation de combat

Sur le stand du ministère des Armées, la DGA invite ses visiteurs, dans un environnement numérique et

collaboratif, à découvrir les technologies qui vont profondément changer l’aviation de combat du futur.

Un espace de travail collaboratif est reconstitué : c’est en réseau que la DGA, les armées et les

industriels mènent leur réflexion pour identifier les menaces de demain, définir les équipements et les

modes opératoires.

Pour préparer le combat aérien futur, la DGA explore les grands domaines technologiques, en

particulier : l’intelligence artificielle, la connectivité, les capteurs cognitifs et la réalité virtuelle.

Comment ? Par un recours massif à la simulation permettant de tester les technologies émergentes

dans différents scénarios opérationnels. Le degré de réalisme est saisissant.

Voici un exemple qui démontre l’apport de la connectivité dans le déroulement d’une opération.

Imaginez... Nous sommes en 2025, un Rafale demande de l’aide pour une mission de reconnaissance.

Deux drones se rendent en territoire hostiles et échangent leurs informations. Instantanément grâce à

la fusion de données, la localisation est identifiée très précisément et transmise au Rafale qui évite la

menace. Il diffuse l’information à tous les acteurs connectés qui vont à leur tour pouvoir se protéger. La

puissance de cette connectivité renforcera le partage d’informations, la protection des équipages et

l’efficacité de l’action.

À travers différents scénarios futuristes, la DGA étudie des architectures innovantes, dans un cadre

national et européen. Différentes solutions émergent... Le Rafale restera au cœur du dispositif mais

comment interagira-t-il avec les autres équipements ? Quelles sont les possibilités envisagées par la

DGA et les armées ? Pour le savoir, la DGA vous donne rendez-vous sur le stand du ministère des

Armées, où vous pourrez rencontrer des innovateurs étatiques et industriels.

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À LA RENCONTRE DES INNOVATEURS (PME, laboratoires) :

Comment la DGA prépare l’avenir avec les acteurs industriels et académiques ?

Découvrez des solutions innovantes développées par des PME et des laboratoires avec le soutien

technique et financier de la DGA.

Une première mondiale > Les micro-moteurs MEMS vont révolutionner l’animation des objets de

très petites dimensions, qu’ils soient militaires ou civils. La PME

française SILMACH, a développé une technologie de

micromoteur électrostatique en silicium dénommée

PowerMEMS, destinée à animer des micromachines

extrêmement intégrées. De la montre connectée à la propulsion

de micro-drones de type « libellule », le potentiel d'emploi

du génie mécanique appliqué à la microélectronique est

considérable.

Une technologie de rupture > Le laboratoire Lab-STICC mène des

études pour développer des antennes radars innovantes grâce à

l’impression 3D. Ces nouveaux radars à la fois très compacts et très

performants pourront équiper des missiles comme des drones.

L’impression 3D offre la possibilité de produire des formes d’antennes

impossibles à obtenir jusqu’à présent avec des méthodes de

fabrication traditionnelles, mais aussi de mixer des matériaux

difficiles à assembler aujourd’hui. Les perspectives d’applications sont

très larges à la fois dans les domaines civils et militaires.

L’intelligence artificielle > Le projet que présente la PME Globalsensing Technologies a l’ambition

de conférer à la France une indépendance technologique dans le domaine de l’intelligence

artificielle sur composant (smart sensors). Le projet s’articule autour de la perception globale de

l’environnement et de l’analyse de scène par des mécanismes d’intelligence artificielle.

Applications : surveillance de zone en identifiant le nombre de personnes, leurs profils et

détection de phénomènes exceptionnels.

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L’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT) regroupe plus de 300 hélicoptères, parmi lesquels figurent

le Tigre et le Caïman Terre, appareils clé dans les opérations de l’armée de terre. Ceux-ci allient les

savoir-faire techniques et tactiques offerts par les industriels engagés auprès de l’armée de terre, avec

une performance d’action à la pointe de la technologie. L’ALAT promeut aujourd’hui une

interopérabilité tournée vers les nouveaux défis à relever, permise grâce aux hélicoptères de nouvelles

générations. Aussi bien adaptés aux missions de protection du territoire national qu’aux opérations

extérieures, les aéronefs assurent la coopération au sein des manœuvres aéroterrestres et interarmées.

Tigre version Appui-Destruction

Hélicoptère de combat, le Tigre version Appui-Destruction (HAD) mène des opérations de lutte de jour

comme de nuit, dans tous les environnements, contre des objectifs terrestres ou aériens lents. Grâce à

sa vitesse élevée (280 km/h à pleine charge) et sa manœuvrabilité, le Tigre répond aux exigences de

discrétion et de survivabilité.

Équipé de missiles de destruction sol, le Tigre assure des vols tactiques et participe activement aux

conflits actuels. Cet aéronef représente un appui feu significatif aux troupes engagées sur les théâtres

d’opération extérieure.

Par ailleurs, le Tigre fait partie du programme de coopération aux côtés de l’Allemagne et de l’Espagne :

l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR).

Matériels armée de terre

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NH90 Caïman Terre

Qualités d’infiltration, souplesse d’emploi et d’emport et grande autonomie font du Caïman Terre un

appareil de nouvelle génération, s’intégrant parfaitement aux coordinations interarmées et interalliées.

Le NH90 Caïman, dans le cadre de manœuvres tactiques, optimise les capacités de mobilités de la force

aéroterrestre.

Info + : Depuis leur premier déploiement en 2009 en Afghanistan, les Tigre de l’ALAT ont appuyé les

troupes au sol en Libye (opération Harmattan), en Somalie (libération d’un otage français), en

Centrafrique en 2015 (opération Sangaris) engageant ainsi leurs premières actions d’appui-

destruction sur un convoi hostile, et aujourd’hui indispensable au Mali (opération Barkhane).

Diversité de missions :

Reconnaissance de zones ou d’itinéraires

Attaque en coordination avec les forces au sol

Appui-feu des combattants au sol

Escorte d’hélicoptères de manœuvre (patrouille mixte)

Attaque et destruction dans la profondeur

Info + : Les samedi 24 et dimanche 25 juin, le Salon du Bourget sera le théâtre d’une démonstration

d’aérocombat engageant un Tigre, un Caïman et six commandos du GCM (Groupement de

commandos de montagne).

Atouts majeurs :

Armements variés et puissants

Viseur performant et avionique moderne

Capacité furtive (faible signature radar et infrarouge)

Autoprotection complète et

intégrée

Actuellement déployé au Mali depuis

novembre 2014, le Caïman Terre assure

un large spectre de missions : du

transport tactique (jusqu’à 20 soldats),

parachutage et héliportage d’assaut, en

passant par les évacuations sanitaires, au

poste de commandement héliporté. Ses

commandes de vol électriques lui

permettent d’intervenir jour comme de

nuit en conditions dégradées. De plus,

son fuselage en composite (diamant et

fibre de verre) apparait comme un atout

majeur, résistant au crash.

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