LE MARCHE FRANÇAIS DU MODULAIRE - ACIM - … · L’économie française renoue avec la croissance...
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Enquête de conjoncture ACIM du S2 2015
Mars 2016
Rédacteurs :
Charles-Antoine Schwerer Economiste chez Asterès
Nicolas Bouzou Directeur-Fondateur d’Asterès
LE MARCHE FRANÇAIS DU MODULAIRE
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> Un nouvel horizon macroéconomique :
la reprise molle
> Les secteurs clients de l’ACIM se
reprennent
LE TAUX DE REPONSE RESTE REPRESENTATIF MALGRE UNE LEGERE
BAISSE
LA CROISSANCE DE L’ACTIVITE SE CONFIRME ET SE MATERIALISE EN
EMPLOIS
> La hausse du chiffre d’affaires continue
> Avec un traditionnel semestre de retard, les effectifs croissent
UNE TENDANCE APPARAIT : LES VENTES TIRENT LA REPRISE
> Les ventes augmentent, la location stagne
> Le marché de la location semble arriver à maturité
INVERSION DES SEGMENTS : LES ADMINISTRATIONS ET LE BTP
REPARTENT A LA HAUSSE
> Croissance à deux chiffres pour les commandes publiques
> Le deuxième semestre contredit les tendances segments des
dernières années
LES VOLUMES VENDUS AUGMENTENT, LES PRIX BAISSENT ET LES
PREVISIONS SONT MITIGEES
> Les volumes vendus augmentent rapidement
> Les prix baissent dans la location
> Les entreprises anticipent une reprise difficile : croissance de
l’activité mais baisse des marges
LE SOMMAIRE
LE CONTEXTE MACRO
L’ENQUETE
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> Un nouvel horizon macro économique : la reprise molle
Le deuxième semestre 2015 a confirmé une tendance : la reprise molle. Après le
faux rebond du premier semestre (+0,7% au T1 et 0,0% au T2), la croissance s’est
stabilisée à 0,3% au T3 puis idem au T4 2015. Sur l’année, la croissance du PIB
s’élève donc à 1,1%.
L’économie française renoue avec la croissance après la stagnation de 2014
(0,2% de croissance sur l’année). Cependant, la reprise est largement inférieure à
celle de certains pays développés. Aux Etats-Unis, le PIB a augmenté de 2,4% en
2015, au Royaume-Uni de 2,2% et dans l’ensemble de la zone euro de 1,5%.
L’économie française confirme sa spécificité : une croissance moins forte en phase
de reprise et moins faible en phase de récession.
Le chômage de masse constitue l’enjeu central de modèle médian. Macro-
économiquement, un taux de croissance annuel de plus de 1,5% est nécessaire
pour créer de l’emploi. Ce taux doit être jugé pérenne par les chefs d’entreprises
pour qu’ils embauchent. Par ailleurs, les créations d’emplois interviennent la
plupart du temps deux trimestres après la croissance du PIB.
Le taux de chômage devrait se maintenir en 2016 pour décroitre à partir de
2017. La synthèse des prévisions des différentes banques et instituts donne des
taux de croissance du PIB de 1,4% pour 2016 puis 1,5% en 2017.
LE CONTEXTE MACRO
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> Les secteurs clients de l’ACIM se reprennent
Au deuxième semestre 2015, les principaux secteurs clients des entreprises de
l’ACIM ont progressivement vu leur situation s’améliorer. La conjoncture
s’améliore dans le Bâtiment et dans les Travaux publics. Les dépenses publiques
repartent légèrement à la hausse. Après un rebond au T3, la production
industrielle a chuté au T4.
Dans le Bâtiment comme dans les Travaux Publics, les enquêtes de conjoncture
de l’Insee sont clairement orientées à la hausse. Les courbes d’opinion paraissent
avoir touché un plancher début 2015 et s’améliorent. Les avis des chefs
d’entreprises du secteur restent cependant encore un peu en deçà de leurs
moyennes de long terme. Dans le bâtiment, les carnets de commande sont
remplis pour 6,5 mois (durée bien supérieure à la moyenne depuis 1993, à 5,4
mois) et le taux d’utilisation des capacités de production est stable, à 85%. Dans
les travaux publics, la reprise est guidée par la clientèle privée. Les carnets de
commande se sont repris en 2015 et sont stables début 2016. Cependant, en
février 2016, les prévisions d’activité à horizon trois mois ont subi un contrecoup.
Les dépenses publiques sont reparties à la hausse au T4 2015. La consommation
publique continue de croitre de façon ininterrompue (0,4% au T3 et 0,5% au T4).
Après sept trimestres de baisse depuis début 2014, l’investissement public est
reparti à la hausse avec une croissance 1,0%. Les trimestres prochains révéleront
si cela s’explique simplement par un effet rebond ou si une nouvelle orientation
des dépenses publiques est à l’œuvre. Entre économistes, un consensus émerge
clairement sur une future réduction des dépenses publiques. La moyenne des
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prévisions postule une réduction progressive du déficit de -3,5% du PIB en 2016 à
-1,7% en 2020. Le niveau de prélèvement obligatoire étant déjà très élevé, la
baisse des dépenses est incontournable à la réduction du déficit.
La production industrielle s’est progressivement redressée jusqu’en septembre
(+4% sur un an) avant de chuter en novembre (-1% sur un an). En moyenne sur
l’année 2015, l’indice de production industrielle a augmenté de 1,1%. Les
prévisions tablent sur une hausse mesurée, entre 1,5% et 1,9% entre 2016 et
2020. Le scénario de croissance molle s’applique aussi à l’industrie.
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LE TAUX DE REPONSE RESTE
REPRESENTATIF MALGRE UNE LEGERE
BAISSE
L’enquête menée par Asterès a récolté 17 réponses sur les 27 sollicitations
envoyées par le cabinet. Le taux de réponse en volume baisse donc, puisque ce
sont 19 entreprises qui avaient renvoyé leurs questionnaires au semestre
précédent.
L’échantillon reste largement
représentatif car le chiffre d’affaires
cumulé des répondants concentre
85% du chiffre d’affaires des
adhérents à l’ACIM. Au S1 2015,
l’échantillon concentrait 90% du CA,
on constate donc une légère baisse de
représentativité.
Dans le champ des répondants, seule une entreprise n’a pas renseignée les
segments détaillés des chiffres d’affaires. Le chiffre d’affaires des réponses
détaillées s’élève à 79% du secteur (contre 82% au S1 2015) et les données
restent donc représentatives.
L’introduction de deux nouveaux segments, Evénementiel et Autres n’a pas
bouleversé les équilibres. L’Evénementiel ne pèse que 1% du CA total et Autres
2%. Les deux nouvelles questions pour l’activité vente, concernant la part de
produits d’occasion et la part de produits vendus à un loueur ont reçus un
nombre de réponses correct (plus de ¾ des questionnaires ont répondu). La
nouvelle question pour l’activité location, le nombre de modules loués, a connu
un succès similaire (73% de répondants).
Le taux de réponse sur les autres questions est maximal (100% des répondants).
L’ENQUETE
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LA CROISSANCE DE L’ACTIVITE SE
CONFIRME ET SE MATERIALISE
EN EMPLOIS
> La hausse du chiffre d’affaires continue
Après une croissance de 3,3% au S1, le chiffre d’affaires des entreprises
adhérentes à l’ACIM a crû de 2,3% au S2 2015. Le secteur est en croissance pour
le troisième semestre d’affilé et son chiffre d’affaires atteint 389 millions € au S2
2015.
Sur l’ensemble de l’année 2015, la croissance du secteur s’élève à 2,9%. Le
chiffre d’affaires sur l’année est de 718 millions €. L’activité des adhérents de
l’ACIM est donc légèrement concentrée sur le deuxième semestre (à hauteur de
54%).
Pour le secteur, 2015 aura donc constitué l’année de la reprise. L’activité des
adhérents de l’ACIM est plus dynamique que l’économie française : le secteur
ACIM croît de 2,9% contre 1,1% pour le PIB français. La relative vigueur de cette
reprise sectorielle s’explique par une volatilité plus grande. Dans la vente et la
location de modules, les cycles sont plus marqués que dans le reste du tissu
économique français, avec des récéssions plus fortes (-6% au S1 2014) et des
reprises plus marquées (+12% au S1 2012).
La croissance du secteur n’est cependant pas
partagée entre tous les acteurs. En effet, 6
répondants sur 17 voient leur activité décroitre.
Ces 6 répondants concentrent 37% de l’activité de
l’échantillon. La croissance du marché dans son
ensemble ne se matérialise donc pas dans une
croissance de l’activité pour tous les membres.
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> Avec un traditionnel semestre de retard, les effectifs
croissent
Au S2 2015, la croissance du chiffre d’affaires s’est matérialisée en embauche.
Les effectifs ont crû de 7% sur le semestre. Les adhérents de l’ACIM employaient
donc 3 310 personnes fin 2015.
La croissance des effectifs est mieux répartie que celle du chiffre d’affaires pour
ce second semestre 2015. Seules deux entreprises voient leurs effectifs décroitre
et deux autres stagner. Les 13 autres répondants ont tous embauché. La
croissance du chiffre d’affaires se matérialisant rapidement en croissance de
l’emploi, les adhérents ne semblent pas en sur-effectif et adaptent leur volume de
travail au volume d’affaire.
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Comme dans l’ensemble de l’économie française, le secteur de l’ACIM est le
théâtre d’un décalage temporel entre la hausse de l’activité et les embauches.
En moyenne, un semestre se déroule entre la croissance du chiffre d’affaires et
celle des effectifs. Depuis 2011, la comparaison de l’activité et des effectifs
confirme cette tendance.
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UNE TENDANCE APPARAIT: LES
VENTES TIRENT LA REPRISE
> Les ventes augmentent, la location stagne
La nouveauté de marché, entrevue au
semestre dernier, se confirme : la
croissance du secteur est désormais
tirée par la vente, non plus par la
location.
Le chiffre d’affaires vente des
entreprises répondantes a en effet crû
de 5% quand le chiffre d’affaires
location stagnait (0%).
La stagnation d’ensemble du segment location résulte de situations très
hétérogènes.
- Sur les 10 entreprises répondantes ayant un chiffre d’affaires location
supérieur à 1 million €, 6 sont en croissance assez soutenue et 4 en baisse
plutôt marquée. L’ensemble du segment ne stagne pas mais les variations
fortes de chaque acteur se synthétisent dans une stagnation globale.
- La situation sur le segment vente est comparable. La croissance globale de 5%
n’est pas partagée entre tous les acteurs. Sur les 11 entreprises ayant un CA
vente supérieur à 1 million €, 7 sont en croissance et 4 en récession.
La part de la vente dans le chiffre
d’affaires global est en croissance et
atteint 45% de l’activité des
adhérents de l’ACIM. La location
reste donc majoritaire mais cède
progressivement du terrain.
La part de vente reste cependant
inférieure à fin 2013 où elle
concentrait 49% de l’activité de
l’échantillon.
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Sur l’ensemble de l’année 2015, la
croissance respective des deux
segments est de 1% pour la location et
de 6% pour la vente. Sur l’année, la
location concentre 57% de l’activité et
la vente 43%.
> Le marché de la location semble arriver à maturité
Le segment locatif, après des années de croissance, se comporte comme un
marché qui devient mature : le taux de croissance se réduit continuellement
depuis 2011 pour atteindre 0% au S2 2015. L’historique des taux de croissance
incarne l’affaiblissement progressif du marché.
Parallèlement à cette accalmie locative, ce sont les ventes qui repartent à la
hausse. La chute de l’activité vente, entamée au S2 2012, a pris fin depuis un an.
Le segment vient d’enchaîner deux semestres de croissance soutenue à +7% et
+5%. Cependant, les niveaux d’affaires d’avant 2012 ne sont pas encore atteints
à cause de l’ampleur des baisses passées (-11% au S1 2013, -17% qu S1 2014).
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La comparaison historique de l’activité vente et de l’activité location laisse
entrevoir trois phases. Du S1 2011 au S1 2012, les deux segments étaient
conjointement en croissance. Du S2 2012 au S2 2014, la vente baissait quand la
location augmentait, mais moins fortement. Sur l’année 2015, la vente repart
quand la location se rapproche de la stagnation.
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INVERSION DES SEGMENTS : LES
ADMINISTRATIONS ET LE BTP
REPARTENT A LA HAUSSE
> Croissance à deux chiffres pour les commandes publiques
La croissance du chiffre d’affaires des adhérents de l’ACIM est portée par les
deux segments traditionnels, en difficulté ces dernières années, les
Administrations et le BTP. L’industrie et services, facteur de croissance ces
derniers semestres, connaissent en revanche une récession.
Le chiffre d’affaires bondit ainsi pour le segment Administrations de 12% au S2
2015. Cette hausse est en ligne avec la reprise de l’investissement public (+1% sur
le T4) et la croissance continue de la consommation publique (+0,4% sur le T4).
Autre segment historique, le BTP est en croissance de 5% au S2 2015. Les
commandes de modules suivent logiquement la reprise de l’activité dans le
Bâtiment et dans les Travaux publics.
Enfin, l’activité dans l’Industrie et services est en baisse de 5% alors qu’elle
nourissait les commandes au secteur ces dernières années.
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Au global, l’industrie et les
services continuent de
concentrer 43% de l’activité, le
BTP 30% et les Administrations
25%. Les deux nouveaux
segments introduits dans le
questionnaire sont marginaux.
L’Evénementiel concentre
seulement 1% de l’activité
déclarée par les répondants et le
reste (segment « Autres ») 2%.
> Le deuxième semestre contredit les tendances segments
des dernières années
L’analyse des segments entre vente et location révèle que le marché industrie et
services souffre d’une récession dans la location (-5%) alors qu’il stagne pour les
ventes (0%). Les deux autres segments sont en croissance quelque soit le mode
de commercialisation. Pour les administrations, les ventes augmentent de 19% et
la location de 4%. Pour le BTP, les ventes augmentent de 10% et la location de 5%.
Les variations des segments Evénementiel et Autres ne sont pas publiées car le
faible taux de réponse sur ces deux segments ne permet pas d’assurer la
représentativité du taux de croissance.
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Pour la vente, les administrations connaissent clairement un effet rebond, avec
une croissance de 19% sur le semestre après deux ans de récession. Le BTP
enchaîne son deuxième semestre de croissance (après +3% au S1 2015). Enfin, la
baisse sur le segment industrie et services constitue un retournement car le
chiffre d’affaires du segment augmentait depuis deux ans.
Le nombre d’exportateurs augmente mais la part des
exportations stagne
Evolution notable sur le champ des exportations, ce ne sont plus une mais quatre
entreprises de l’échantillon qui déclarent exporter leurs modules. Malgré cette
hausse du nombre d’exportateurs, les montants vendus à l’étranger restent
stables, à 0,5% du CA total soit 1,1% du CA vente.
Les ventes d’occasion et entre adhérents ne sont pas
négligeables
Nouvelle question de ce semestre, la vente de produits d’occasion concerne sept
entreprises de l’échantillon et concentre 14% des ventes totales. La pratique est
donc non négligeable.
Autre question supplémentaire, la part des ventes effectuées à un loueur de
l’ACIM. Cinq entreprises répondantes sont concernées et ces ventes entre acteurs
représentent 5% du chiffre d’affaires vente.
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Dans la location, le S2 2015 contredit les tendances récentes. Alors que le
segment industrie et services augmentait continuement depuis 2011, il connaît
son premier semestre de baisse (-4%). A l’inverse, l’activité de location de
modules aux administrations était en baisse constante depuis le S2 2013 et
connaît une hausse (+4%). Le BTP continue d’alterner hausses et baisses selon les
semestres. Après deux années de hausse (2011 et 2012), le segment a enchaîné
un an de stagnation (2013) puis un semestre de hausse plutôt marquée (+4%), un
semestre de faible baisse (-1%), un semestre de stagnation (0%) et maintenant un
semestre de croissance (+5%).
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Comme toujours, les Administrations achètent et le BTP loue
Constat classique de la répartition client, les deux segments historiques du BTP et
des pouvoirs publics ont des commandes de natures différentes : le BTP loue et les
Administrations achètent. Le chiffre d’affaires réalisé auprès du BTP se concentre
ainsi à 75% sur la location. L’activité auprès des pouvoirs publics se concentre, elle,
à 64% sur la vente. Notons que dans l’Evénementiel, 75% de l’activité est réalisée
en location.
Ainsi, le BTP concentre 41% de la location et en constitue le premier secteur client.
Pour la vente, le principal client (à 46%) est l’industrie et les services. Les
Administrations concentrent 35% des ventes.
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LES VOLUMES VENDUS
AUGMENTENT, LES PRIX BAISSENT
ET LES PREVISIONS SONT MITIGEES
> Les volumes vendus augmentent rapidement
Le nombre de m² vendu au S2 2015 a augmenté de 16% pour atteindre 278 000
m². Sur l’année 2015, le nombre de m² vendu a augmenté de 12% et s’élève à 487
000.
Après cinq semestres de baisse du S2 2012 au S2 2014 compris, les volumes
vendus viennent d’augmenter deux semestres de suite (+6% puis +16%). Malgré
ces fortes hausses, le nombre de m² vendus reste inférieur à fin 2011 et début
2012.
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Au S2 2015, le chiffre d’affaires est tiré par les volumes puisque le nombre de m²
vendu augmente plus rapidement que le chiffre d’affaires du segment : 16%
contre 5%. Le prix du m² vendu baisse donc au S2 2015. A l’inverse au S1 2015, il
avait légèrement augmenté.
> Les prix baissent dans la location
Au 31 décembre 2015, le taux de location est de 81%, stable par rapport au 30
juin (où il s’élevait à 80%).
Au cours du semestre, les prix de la location ont baissé. Auncune entreprise de
l’échantillon ne déclare constater une hausse. A l’inverse, 60% ont déclaré une
stabilité et 40% une baisse.
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> Les entreprises anticipent une reprise difficile :
croissance de l’activité mais baisse des marges
Les anticipations de chiffre d’affaires pour le S1 2016 sont stables dans la vente
(40% des entreprises interrogées tablent sur une stabilité, 33% sur une hausse et
27% sur une baisse) et orientées à la hausse dans la location (47% tablent sur une
hausse, 40% sur une stabilité et 13% sur une baisse). Alors que ces deux derniers
semestres, la chiffre d’affaires était plus dynamique en vente qu’en location, les
entreprises prévoient une hausse plus forte sur la vente.
Les prix devraient continuer à baisser faiblement pour la location (personne ne
prévoit de hausse, 80% tablent sur une stabilité et 20% sur une baisse). Dans la
vente, une stabilité ou légère baisse est probable (67% de stable, 20% de baisse
et 13% de hausse).
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Le taux de marge dans la location est orienté à la baisse (80% prévoient une
stabilité, 20% une baisse et 0% une hausse), logique vu la baisse des prix
anticipée. Dans la vente, la marge est aussi orientée à la baisse mais plus
légèrement (60% anticipent une stabilité, 27% une baisse et 13% une hausse).
Au global, les entreprises anticipent une reprise difficile. L’activité augmente
mais les prix et les marges sont orientés à la baisse, surtout dans la location.
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L’équipe
Nicolas Bouzou Economiste
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