LE MALADE IMAGINAIRE dossier.pdf · Si bien donc que, de ce mois, j’ai pris une, deux, trois,...

IMAGINAIRE

CENTRE DRAMATIQUE DE LA COURNEUVEMise en Scène : Grégoire Tachnakian

MolièreLE MALADE

DU 14 AU 25 JANVIER 2015RÉSERVATIONS

01 48 36 11 44 WWW.CENTREDRAMATIQUEDELACOURNEUVE.COM

CENTRE CULTUREL JEAN-HOUDREMONT

LA COURNEUVEPLACE DE LA FRATERNITÉ 11 AVENUE DU GÉNÉRAL-LECLERC

Si bien donc que, de ce mois, j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et, l’autre mois, il y avait douze médecines et vingt lavements. Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre.Le Malade Imaginaire. Acte I, scène I - extrait

lundi 12 janvier 14h30mercredi 14 janvier 20hjeudi 15 janvier 20hvendredi 16 janvier 14h30-20hsamedi 17 janvier 20hdimanche 18 janvier 16h30

lundi 19 janvier 14h30mardi 20 janvier relâchemercredi 21 janvier relâchejeudi 22 janvier 14h30-20hvendredi 23 janvier 14h30-20hsamedi 24 janvier 20hdimanche 25 janvier 16h30

CALENDRIER DES REPRÉSENTATIONS À LA COURNEUVE

INFOSPRATIQUES

RENSEIGNEMENTS RÉSERVATIONS 01 48 36 11 44www.centredramatiquedelacourneuve.com

Prix des places16 euros tarif plein11 euros tarif réduit8 euros tarif collèges, lycées

Lieu des représentationsCentre culturel Jean-HoudremontPlace de la Fraternité, 11 avenue du Général-Leclerc 93120 La Courneuve

Comment s’y rendreRer B (station La Courneuve-Aubervilliers)Tramway T1 (station La Courneuve-6 routes)Bus 150 (arrêt Michelet)En voiture de Paris : Autoroute A1 sortie 4b

adaptation et mise en scèneGrégoire Tachnakianavec, sur le plateauLucas Anglarès - Marc Allgeyer - Maria GomezElise Hobbé - Jean-François Maennerà l’imageFlore Lefèbvre des Noëttes - Stéphane Szestakscénographie et costumesLaurianne Scimemi assistée de Magali Murbachcréation lumière et régie généraleArnaud Delauménicréation sonoreDidier Léglisecréation vidéoJérémie ScheidlergraphismeFrançois-Xavier Delaruerelations publiquesCécilia Dutriponproduction/administrationMaria Gomez

DU 14 AU 25 JANVIER 2015Mercredi 14 à 20h/jeudi, vendredi, samedi à 20h/ dimanche à 16h30

Matinées scolaires, les 12, 16, 19, 22 et 23 janvier à 14h30

Centre culturel Jean-HoudremontPlace de la Fraternité, 11 avenue du Général-Leclerc 93120 La Courneuve

Production : Centre dramatique de La CourneuveAvec le soutien de la DRAC Ile-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication,de la Région Ile-de-France, du département de la Seine-Saint-Denis, de la ville de La Courneuve,En collaboration avec le Centre culturel Jean-Houdremont

CENTRE DRAMATIQUE DE LA COURNEUVELe Malade Imaginaire

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ATTACHÉE DE PRESSE

Catherine Guizard, La Strada & Cies 06 60 43 21 1301 48 40 97 [email protected]

ATTACHÉE DE DIFFUSION

Emmanuelle Cros, La Strada & Cies06 62 08 79 [email protected]

Après avoir créé et mis en scène la Brigade H & S, un spectacle né sous le signe de l’hygiène et la sécurité pour la « 9ème édition de Coups de théâtre dans le quartier », nous voilà prêts pour une nouvelle aventure artistique, placée, elle, sous le signe des malades et des médecins.Autre temps, autre signe, autres soins.

Nous avons souhaité, pour cette nouvelle création théâtrale, inviter à nous mettre en scène, Grégoire Tachnakian, partenaire de jeu croisé à deux reprises, sur le plateau de Nous, les héros de Jean-Luc Lagarce en 2007 et Jean la chance, de Bertolt Brecht en 2009, spectacles dirigés par Elisabeth Hölzle. Ce désir qu’un artiste comédien nous guide de l’autre côté de la rampe, ne date pas d’aujourd’hui : il s’inscrit dans un parcours de compagnie, curieuse des nouvelles rencontres et obstinément avide d’ouverture. L’exercice est jalonné de rites différents, d’obstacles inédits comme de pratiques inconnues ; terrains de jeu sans cesse à redécouvrir, à re-parcourir. Autres gens, autres traces, autres marques.

A quarante ans passés de quelques mois, anniversaire de la troupe oblige, il nous est venu l’envie de recroiser un acteur, un maître de jeu, également auteur, Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière. Et en sa compagnie, nous avons voulu porter une attention toute particulière à son Malade, imaginaire de surcroît et à ses partenaires de plateau. Autre envie, autre maître, autres mots.

C’est à la lumière, entre autres, des « nouvelles technologies » que nous observerons notre Malade. Le jeu, de nos jours en vaut toujours, la chandelle.

De quel maux, aujourd’hui, devrions-nous guérir ? L’imagination en serait-elle un ? De quels rêves, nos jeux seront-ils faits demain ? Le pain indispensable calmera-t-il à lui seul nos fringales ?Quels plateaux ? Quels acteurs en coulisse se joueront de qui ?

Terrains de jeu

Maria Gomez


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Grégoire TachnakianSi on était au cinéma…

Si on était au cinéma……on appellerait ça un remake. Et, on dirait qu’à La Courneuve, se prépare une mise en scène, un remake du Malade Imaginaire de Molière.A ceci près, il va sans dire, que nous ne serons évidemment ni les premiers, ni les derniers à imaginer un tel malade, et que depuis trois siècles et demi ça en fait des remakes !A ceci près qu’à chaque fois, la pièce n’est ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Les Classiques ont ce pouvoir mystérieux de continuer à nous fasciner, nous interpeller, par-delà le temps.

Tout de même… quelle étrange victoire pour un homme avide de reconnaissance immédiate, que d’entrer au panthéon des auteurs dramatiques ! Un homme qui écrit après être descendu du plateau, sous la dictée de son improvisation, lorsqu’elle fut efficace et appréciée. Sans doute ce qui fit l’auteur Molière, c’est l’acteur, l’acteur comique qu’il était, bien plus peut-être que le metteur en scène ou le chef de troupe. Etre tout à la fois et Socrate et Platon pour coucher sur le papier ce qu’il venait d’éprouver sur le plateau de répétition, c’est peut-être ce qui manque à certains auteurs que l’on qualifie aujourd’hui de « jetables » ?

J’aime à dire qu’il faut jouer mais aussi oser déjouer. Analyser le secret de l’écriture pour retrouver ce que la pièce a toujours voulu dire.Ou mieux, révéler ce qu’elle n’a encore jamais dit.

Car, comme tout être vivant, elle demeure malgré les siècles qui passent et les innombrables mises en scène, en mouvement et en réflexion sur elle-même. A nous de la libérer du cadre qui la figerait dans son temps.


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l’intrigue

La situation de cette comédie proprement dite renvoie au schéma type de la comédie classique : deux amoureux sont empêchés de se marier par un personnage qui a autorité sur eux. Ils finissent par triompher de tous les obstacles grâce à l’inventivité de quelques adjuvants et se marient à la fin. Ici, la décision de l’hypocondriaque Argan de marier, pour sa propre commodité, sa fille à un médecin, contrarie les amours naissantes et passionnées d’Angélique et Cléante. Béralde, le frère d’Argan, et surtout Toinette, sa servante, prennent fait et cause pour le jeune couple et par diverses manœuvres assurent le triomphe de l’amour. A cette intrigue simple et qui rappelle le schéma des autres comédies de Molière, vient se combiner une deuxième intrigue, typique d’un scénario de commedia dell’arte, celle de la seconde épouse lorgnant sur l’argent d’un vieux mari prêt à déshériter ses enfants sous la houlette d’un notaire complaisant.

Comme la plupart du temps chez Molière, la comédie mêle le registre grossier de la farce, dans les allusions scatologiques aux manifestations des intestins d’Argan, et des accents pathétiques, quand Argan croit sa petite fille morte, voire tragiques quand il se sent abandonné de tous et se voit à l’agonie. Une constellation familiale père, belle-mère, filles dont une enfant, frère du père, servante : voilà la maison d’Argan assidument fréquentée par un médecin et un apothicaire aux noms évocateurs de Purgon et Fleurant. Un notaire tout adonné aux intérêts de l’épouse Béline complète la constellation. De l’extérieur viennent deux prétendants, le pédant Thomas Diafoirus choisi par Argan, accompagné de son père, et l’élégant Cléante choisi par Angélique, dont la confrontation produit le comique. Cette comédie est proprement

domestique et le conflit qui oppose les personnages est familial. Au conflit père-fille se superpose le conflit entre la belle-mère et la belle-fille. Contrecarrée dans ses projets et par un père qui désire la marier à l’homme qu’il lui a choisi et par une belle-mère qui désire l’envoyer au couvent, Angélique se trouve face à une situation doublement bloquée qui ne peut trouver d’issue que dans un coup de théâtre : le piège tendu à l’épouse par la mort feinte d’Argan. Désabusé mais toujours entiché des médecins, Argan se résout à marier sa fille à son amoureux au prix de ce qui constitue un deuxième coup de théâtre : la transformation d’Argan lui-même en médecin.

un personnage de mono maniaque

Toute la pièce tourne autour d’Argan essentiellement préoccupé de l’état de ses selles. Or Argan n’est pas malade si ce n’est de la médecine qui soumet son corps à divers traitements et lavements débilitants. Argan serait-il alors un cas clinique, la description du mélancolique, celui que sa propre imagination abuse, malade imaginaire précisément, dépressif, hypocondriaque, redoutant tant la mort qu’il empoisonne sa vie et celle de son entourage ? Argan ne rejoint-il pas avant tout la galerie de portraits des obsessionnels que Molière dresse depuis le Jaloux dans l’Ecole des femmes jusqu’à l’Avare Harpagon, le Bourgeois qui se rêve Gentilhomme ou la Pédante dans Les femmes savantes ? Tous ces personnages n’hésitent pas à sacrifier le bonheur de leurs proches à leur propre obsession qui chasse en eux toute humanité et raison pour les livrer à l’égoïsme le plus odieux.

un cas particulier

La collaboration de Molière avec Lully fut brisée lorsqu’à l’automne 1671, le musicien obtint le privilège à vie d’une

« Académie royale de Musique », privilège qui lui donnait la haute main sur toute création où entrait la musique. Si Lully avait composé la musique du Malade Imaginaire, il serait devenu le propriétaire unique de l’ensemble de la pièce. Il fallait donc que Molière se tournât vers un autre musicien ; ce fut Marc-Antoine Charpentier avec qui il avait travaillé pour La comtesse d’Escarbagnas. De plus, la pièce du Malade Imaginaire ne fut pas représentée, comme les autres comédies-ballets, dans le cadre d’un divertissement royal, mais à la ville, pour le public parisien, au théâtre du Palais-Royal. On a longtemps pensé que Lully avait intrigué pour éliminer son rival auprès de Louis XIV. Si cette thèse reste vraisemblable, il est vrai aussi qu’après la création de l’Académie de musique et le privilège attribué à Lully, le Roi ne pouvait plus commander un grand spectacle de musique et de danse, pour le carnaval de 1673, à tout autre que Lully. Molière n’avait pas d’autre choix que de prendre acte du caractère irréversible du privilège de Lully : dans l’impossibilité de présenter dorénavant des comédies mêlées à la Cour, il choisit de présenter Le Malade Imaginaire à la Ville, ce que le Roi permit sans doute tacitement. D’ailleurs le public de la ville réclamait de plus en plus des spectacles qui étaient jusque là réservés à la cour. Les frais de la création furent énormes - il fallait payer les musiciens, les danseurs, le compositeur, le chorégraphe et le costumier - mais les recettes des quatre premières représentations furent à la hauteur des espérances.

LE MALADE


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1621Jean Poquelin, marchand tapissier, épouse en la paroisse Saint-Eustache de Paris Marie Cressé, fille de marchand tapissier.

1622Le 15 janvier, Jean-Baptiste Poquelin, premier enfant de Jean Poquelin et de Marie Cressé, est baptisé en l’église Saint-Eustache. On ne connaît pas la date exacte de sa naissance, sans doute le 15 janvier mais peut-être aussi le 13 ou le 14.

1624 Molière à 2 ansRichelieu devient premier ministre.

1631 …9 ansJean Poquelin qui fait de bonnes affaires achète à son frère cadet Nicolas la charge de tapissier du roi. Jean-Baptiste entre au « Collège de Clermont », l’actuel lycée Louis-le-Grand, où les Jésuites assuraient l’instruction des fils de la noblesse et de la haute bourgeoisie.

1632 …10 ansLa mère de Jean-Baptiste meurt à l’âge de trente ans.

1633 …11 ansJean Poquelin se remarie avec Catherine Fleurette, fille d’un maître-sellier.

1636 …14 ansCorneille : « Le Cid ».

1637 …15 ansJean Poquelin obtient la « survivance » de sa charge de tapissier du roi pour son fils qui, ayant terminé ses études secondaires commence des études de droit.

1638 …16 ansNaissance de Louis XIV.Descartes : « Le Discours de la Méthode ».

1640 …18 ansJean-Baptiste fait la connaissance de Scaramouche. D’après une légende, probablement fausse, celui-ci lui donne des leçons. Il rencontre Madeleine Béjart, comédienne de 22 ans, et se lie avec elle.

1641 …19 ansJean-Baptiste est reçu avocat.Son père tente de l’éloigner de Madeleine et l’envoie en province.

1642 …20 ansMort de Richelieu.

1643 …21 ansMort de Louis XIII et régence d’Anne d’Autriche.Jean-Baptiste renonce à la charge de tapissier du roi de son père. Il choisit le théâtre et le 30 juin il signe avec Madeleine, Joseph et Geneviève Béjart et neuf autres comédiens l’acte de fondation de « L’Illustre Théâtre » dont Madeleine Béjart sera au début la directrice.

1644 …22 ansJean-Baptiste Poquelin adopte le pseudonyme de Molière et prend la direction de l’Illustre Théâtre qui ouvre ses portes au Jeu de Paume des Métayers. Les affaires sont mauvaises, les dettes s’accumulent, des comédiens quittent la troupe et Molière se retrouve emprisonné au Châtelet pour dettes. Son père l’aide à en sortir mais c’est la fin de l’Illustre Théâtre.

1645 …23 ansMolière et les Béjart rejoignent la troupe itinérante de Dufresne, protégée par le duc d’Epernon. Ainsi commencent 14 ans de pérégrinations à travers la France.

1647 …25 ansLa troupe joue à Toulouse, Albi et Carcassonne.

1648 …26 ansLa Fronde.La troupe est à Nantes.

1649 …27 ansLa troupe joue à Toulouse, Montpellier et Narbonne.

1650/51 …28/29 ansElevé dans un des meilleurs collèges de France et d’une culture plus grande que ses camarades, Molière devient le chef effectif de la troupe qui se produit à Agen, Pézenas et dans tout le Languedoc. C’est maintenant le Prince de Conti qui la protège.

1652 …30 ansLa troupe joue à Grenoble.

1653 …31 ansLa troupe se fixe à Lyon mais continue à jouer de temps à autre dans les Etats du Languedoc.

1655 …33 ansRencontre avec des comédiens italiens. Le Prince de Conti se convertit et retire son patronage à la troupe. Il deviendra l’ennemi de Molière. Celui-ci écrit sa première pièce : « I’Etourdi ».

1656/57 …34/35 ansTournées dans le Sud-Ouest et dans la région de Dijon. « Le Dépit Amoureux ».

1658 …36 ansLa troupe se rapproche de Paris et joue à Rouen.Le 24 octobre, dans une salle du Louvre, Molière et sa troupe jouent devant le roi une de ses comédies, « Le Docteur Amoureux », dont le texte est malheureusement perdu. Louis XIV apprécie l’auteur et l’acteur. Monsieur, frère du roi, va désormais protéger la troupe qui s’installe à la salle du Petit Bourbon.

1659 …37 ansTriomphe des « Précieuses Ridicules ».Charles Dufresne quitte le théâtre et se retire à Argentan. Mort de Joseph Béjart.

1660 …38 ansMort de Mazarin - Mariage de Louis XIV. Boileau : « Satyre 1 ». Le succès de Molière ne plaît pas à tout le monde, surtout pas aux autres comédiens de la troupe du Marais ou de celle de l’Hôtel de Bourgogne. Ceux-ci parviennent à influencer la Surintendant des Bâtiments qui fait démolir la salle du Petit Bourbon. Mais le roi donne à Molière la salle du Palais-Royal. On y joue « Sganarelle ».Pour la première fois une pièce de Molière est imprimée. Il s’agit des « Précieuses Ridicules ».

1661 …39 ansDébut du règne personnel de Louis XIV. On commence à transformer Versailles. Echec de « Don Garcie de Navarre » mais succès de « L’Ecole des Maris » et des « Fâcheux », première comédie-ballet, jouée chez Fouquet à Vaux-le-Vicomte, devant le roi.

VIE DE JEAN-BAPTISTE POQUELIN DIT MOLIÈRE


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1662 …40 ansMolière épouse Armande Béjart (20 ans), la sœur de Madeleine Béjart. Ses ennemis iront jusqu’à dire qu’elle est sa propre fille et qu’il épouse la fille après avoir été l’amant de la mère. Ils l’accusent aussi d’impiété sinon d’athéisme, accusation très grave pour l’époque. Succès de « L’Ecole des Femmes » qui va déchaîner une querelle célèbre.

1663 …41 ansMort de Pascal. La querelle de « L’Ecole des Femmes » est à son paroxysme. On cherche à faire interdire la pièce, on menace Molière, on l’agresse, Boileau le soutient. Pour se défendre, Molière écrit « La Critique de l’Ecole des Femmes » et ses ennemis répliquent par des pièces où les reproches d’impiété et d’inceste sont étalés. Le 18 octobre, « L’Impromptu de Versailles » est joué devant Louis XIV.

1664 …42 ansChute de Fouquet remplacé par Colbert. « Le Mariage Forcé ».Molière a un fils dont Louis XIV est le parrain et « Madame » (belle-sœur du roi) la marraine, façon généreuse pour le roi de faire taire les calomnies que colportaient les ennemis de Molière depuis son mariage. Le fils mourra en novembre.« La Princesse d’Elide ». Molière est chargé de mettre en œuvre les Plaisirs de l’Ile Enchantée, fêtes données à Versailles en principe pour honorer la reine, en fait pour rendre hommage à Louise de la Vallière, la favorite de Louis XlV. Le roi y danse et y joue. Molière joue « Tartuffe » (première version en 3 actes) devant le roi et les ennuis commencent. Le parti dévot fait interdire la pièce pour la ville. Molière est durement accusé et voué par certains membres du clergé au dernier supplice et même « au feu ». Il se défend en faisant approuver sa pièce par le légat Chigi et en faisant appel au roi. Boileau le soutient encore.

1665 …43 ansMort d’Anne d’Autriche, la reine-mère. Mort de Poussin. Racine donne à jouer sa pièce « Alexandre » simultanément à Molière et à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne et c’est la brouille entre

les deux hommes. Grand succès de « Don Juan » le 15 février mais la pièce disparaît de l’affiche sous l’influence du parti dévot et sans que le roi en soit avisé. Le 15 septembre, « L’Amour Médecin ». Louis XIV protège lui-même la troupe et lui alloue une pension de 6000 livres.

1666 …44 ansMalade, Molière loue une maison de campagne à Auteuil, alors loin de la ville, pour se reposer. Naissance de Esprit-Madeleine, sa fille.Le 4 juin, il joue « Le Misanthrope » sans grand succès. « Le Médecin malgré lui ». « Mélicerte », « La Pastorale comique », « Le Sicilien ».

1667 …45 ansMolière joue « L’imposteur », version adoucie de « Tartuffe » mais le président Lamoignon fait interdire la pièce dès le lendemain.

1668 …46 ans Paix de Saint-Germain. La Fontaine : premier livre des « Fables ». « Amphitryon » est joué le 13 janvier au Palais-Royal. Succès à la cour où Louis XIV a pu se reconnaître en Jupiter. En juillet médiocre succès de « George Dandin » et surtout en septembre échec de « L’Avare », première « grande pièce » depuis deux ans. Molière, éprouvé, n’en écrira plus pendant trois ans. Sa vie conjugale n’est pas parfaite et les époux se séparent petit à petit, ne se retrouvant que sur scène.

1669 …47 ansLe 5 février, Louis XIV lève l’interdiction de jouer « Tartuffe » à la ville et la pièce connaît un énorme succès.Le 25 février mort de Jean Poquelin, père de Molière. Il était presque pauvre et son fils lui avait prêté de l’argent.« Les Amants Magnifiques ». « Monsieur de Pourceaugnac ». Grand succès pour « Le Bourgeois Gentilhomme ».

1671 …49 ansTriomphe devant le roi de « Psyché », tragédie-ballet pour laquelle Molière va faire de grandes transformations au Palais-Royal afin d’y présenter tous ses spectacles de cour : « Les Fourberies de Scapin » et « La Comtesse d’Escarbagnas ».

1672 …50 ansMort de Madeleine Béjart. Création à la ville des « Femmes Savantes » qui marque le retour à la grande comédie. Molière se réconcilie avec sa femme et s’installe à Paris, rue de Richelieu. Le 15 septembre, Armande accouche d’un fils, Pierre, qui ne vivra pas. Brouille avec Lulli, jaloux, qui obtient le privilège de tous les spectacles à ballet et rend inutiles les transformations du Palais-Royal.

1673 …51 ansLulli manœuvre pour empêcher Molière de représenter « Le Malade Imaginaire » à la Cour. Jouée à la ville, la pièce triomphe mais Molière voit le roi l’abandonner au moment même où ses forces déclinent. Il veut quand même jouer mais le 17 février, à la quatrième représentation du « Malade Imaginaire », il est pris de convulsions en scène. Transporté rue de Richelieu chez lui, il meurt le soir même, veillé par deux religieuses... et sans avoir pu voir un prêtre malgré ses demandes. Comédien, il est destiné à la fosse commune. Alerté par Armande, le roi lui-même « recommande » à l’archevêque d’éviter le scandale et le 21 février Molière est enterré, de nuit, au cimetière Saint-Joseph.

VIE DE JEAN-BAPTISTE POQUELIN DIT MOLIÈRE


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LA MISE EN SCÈNE

Tout en suivant des études universitaires -qui aboutiront à une licence d’Histoire et une de Cinéma-, Grégoire Tachnakian commence sa formation théâtrale auprès de Bruno Wacrenier au conservatoire municipal du 5ème arrondissement de Paris, puis à la Maison des Conservatoires (ESAD) dirigé par Yves Pignot. Admis en 2001 à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, il a pour intervenants, notamment Hubert Colas, Michel Cerda, Daniel Znick, Gildas Milin...

A sa sortie, il est engagé dans Brand d’Ibsen mis en scène par Stéphane Braunschweig.Ce dernier le sollicitera par la suite pour Les Trois sœurs de Tchekhov, et pour Lulu de Wedekind.

A partir de 2006, il rejoint l’équipe du CDN de Dijon dirigé par Robert Cantarella avec qui il joue dans les spectacles La Jalousie du Barbouillé de Molière, Sainte-Jeanne des Abattoirs de Brecht, La Maison des Morts de Minyana, ou Hippolyte de Garnier. A Dijon, il travaille avec d’autres metteurs en scène comme Julien Fisera pour Face au Mur de Crimp, Leyla Rabih pour Casimir et Caroline de Horváth, Renaud Diligent pour Norway Today de Bauersima ou encore Philippe Minyana pour On ne saurait penser à tout de Musset.

Il est accueilli par la troupe du Centre dramatique de La Courneuve et joue Karl, le fils de Nous, les héros de Jean-Luc Lagarce, et le rôle de Jean dans Jean La Chance de Brecht, spectacles mis en scène par Elisabeth Hölzle. Il intègre le collectif T.O.C. pour Turandot de Brecht, puis Le Précepteur de Lenz, tous deux mis en scène par Mirabelle Rousseau. Prochainement le collectif va travailler à une adaptation d’un polar écrit par Manchette.

Curieux et avide d’expériences et de nouvelles rencontres, Grégoire joue également sous la direction d’Annabelle Simon pour Créanciers de Strindberg, pour Gaetano d’après le film de Massimo Troisi. Caroline Guiéla (Macbeth de Shakespeare et Andromaque de Racine).

Au CDNA de Grenoble, il travaille avec Jacques Osinski sur George Dandin de Molière et avec Marie Potonet sur Amour et Piano de Feydeau.

Dernièrement, il a joué dans Perturbation de Thomas Bernhard, mis en scène par Krystian Lupa ainsi que dans le film d’Antonin Peretjatko La Fille du 14 Juillet.

Grégoire a mis en espace plusieurs lectures publiques, notamment des textes de Fabrice Melquiot, Olivier Py ou Georges Bataille, et aussi donné des cours à des collégiens et lycéens.

Dans les mois prochains, il sera acteur pour Adrien Béal dans Les Voisins de Vinaver puis pour Thomas Condemine dans une adaptation du texte de l’auteur américain Tom Robbins Mickey Le Rouge.

Grégoire Tachnakian


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Ils ont participé à la cinquantaine de spectacles de la Compagnie. Ci-après, quelques repères dans leurs parcours extérieurs.

Marc Allgeyer, a travaillé avec Patrice Bigel/La Rumeur Le concile d’amour, Serge Noyelle Lady Macbeth, Cathy Girard On ne badine pas avec l’amour, Luciano Travaglino Sick-Sick, Le maître de magie.

Maria Gomez, comédienne et directrice de la Compagnie a joué sous la direction d’Etienne Mériaux La terrasse des désespoirs, Michel Frœhli et Françoise Lepoix Scènes de chasse en Bavière.

Jean-François Maenner, fait partie, avec deux comédiennes-chanteuses de Catimini Troupe Vocale. A la Sorbonne, au sein de Musique et Compagnie, il anime un atelier de théâtre musical. Il a joué dans Le Vaste Monde d’après Andersen, Le recueil des petites heures d’Alain Enjary, Les Chaises de Ionesco (mises en scène Arlette Bonnard).

LES COMÉDIENS DU CENTRE DRAMATIQUE DE LA COURNEUVE

Les comédiens, Marc Allgeyer, Maria Gomez, Jean-François Maenner ont participé à toutes les créations et constituent désormais le collectif qui poursuit l’aventure.

A ce jour, la troupe compte cinquante cinq créations. Répertoire classique, théâtre contemporain, théâtre musical, dans des mises en scène de : Pierre Constant, Jean Brassat, Mehmet Ulusoy, Christian Dente, Patrice Bigel, Arlette Bonnard, Denis Llorca, Jean Maisonnave, Isabelle Marteau, Ahmed Khoudi, Elisabeth Hölzle, Marion Lécrivain, Pierre Hoden, Rainer Sievert.

Instrumentistes et chanteurs, les comédiens travaillent avec les compositeurs :Paco Ibañez, Antoine Duhamel, Christian Maire, Pierre Alrand, Jean-Claude Cottier, Robert Suhas, Marc Perrone.

Les créations sont toutes données à La Courneuve, ville où la troupe a ses racines.

Des tournées la mènent un peu partout, en France et Outre-mer (Martinique, Île de la Réunion) comme à l’étranger (Allemagne, Italie, Belgique, Luxembourg, Suisse, Espagne, Pologne, Algérie, Tunisie, Egypte).

Le Centre dramatique de La Courneuve est aussi un lieu de formation et de sensibilisation. Des ateliers de pratique théâtrale sont ouverts à des enfants, des adolescents et des adultes. Des actions régulières sont menées au sein d’établissements scolaires, universitaires et dans le secteur associatif.

LA TROUPE DE LA COURNEUVE

« Un théâtre populaire [à La Courneuve], enraciné au plus profond de la cité, mais exigeant, savant, raffiné dans ses formes et ses enjeux, issu de la population et revenant à elle pour exprimer ses bonheurs, ses tensions, ses utopies, un tel théâtre, celui dont j’ai rêvé quinze années durant à Vitry-sur-Seine, était donc encore possible... »

Jacques Lassalle in Public et Compagnie, nov. 99

1974 : création de la troupeavec Pierre Constant. 1981 : après le départ de Pierre Constant, elle se constitue en un collectif de 7 comédiens.2007 : après le décès de Dominique Brodin, comédien et directeur de la compagnie, Maria Gomez, également comédienne, prend le relais à la direction.


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Lucas Anglarès

Il est issu de l’école du Théâtre National de Strasbourg. Débutant dans un spectacle mis en scène par Bernard Sobel, il travaille ensuite sous la direction d’Eric Génovèse, sociétaire de la Comédie Française. Au TNS il est dirigé par plusieurs metteurs en scène dont Stéphane Braunschweig, Michel Cerda et Gildas Millin. Lors de projet collectifs, il travaille régulièrement avec les élèves de sa promotion dont Grégoire Tachnakian et Guillaume Vincent qu’il retrouve après l’école pour un spectacle au TNB. Il travaille ensuite avec Jorge Lavelli, Anne Torrès, Lukas Hemleb. Parallèlement, il se forme à l’acrobatie avec Yung-Biau Lin et Wei-Wei Liu. Dans un spectacle mis en scène par Etienne Pommeret il travaille avec le chorégraphe contemporain Daniel Larrieu qui le rappellera plus tard pour l’engager en tant que danseur dans un spectacle mis en scène par Didier Long. Professeur d’art dramatique et de préparation physique au Cours Florent, on a pu dernièrement le voir sur scène jouer le rôle de Démétrius dans Un Songe d’une nuit d’été, et Roméo dans Roméo & Juliet mis en scène respectivement par Antoine Herbez et Vincianne Régattieri.

Elise Hobbé

Formée aux Enfants Terribles et aux Cours Florent, elle a par ailleurs suivi plusieurs stages avec Eric Viala, Bob Mac Andrew et Laurent Laffargue. Au théâtre, Elise a joué dans une trentaine de pièces, très diverses : des comé dies Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, mise en scène de Fabrice Eberhard, des drames Le parcours de Lotte de Botho Strauss, mise en scène de Michel Lopez ou Quand rôdent les chiens-loups de Réko Lundan, mise en scène de Maxime Leroux ou encore L’une de l’autre de N. Xerri-L, mise en scène de J. Delbès.Elle joue également dans des spectacles pour enfants, du café-théâtre, s’engage dans le théâtre interactif avec le Théâtre du Chaos, et découvre le théâtre de rue en participant au Festival d’Aurillac. Elle a tourné dans plusieurs courts métrages dont le plus marquant est Des éclats de lune de Laurence Vasselin, et dans les séries Familles d’accueil et La Cage.

les comédiens invités à l’image

Flore Lefèbvre des Noëttes

Après une formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, elle travaille principalement avec Jean Pierre Rossfelder pour une dizaine de spectacles. En 1989, elle entame une collaboration avec Stéphane Braunschweig et la compagnie Théâtre Machine avec notamment, Woyzeck de Buchner, Ajax de Sophocle, La Cerisaie de Tchekhov, Docteur Faustus de Thomas Mann, Le Conte d’Hiver de Shakespeare, Amphitryon et Le Paradis Verrouillé de Kleist, Franziska de Wedekind, Peer Gynt d’Ibsen, Dans la Jungle des Villes de Brecht. Elle a également travaillé avec Bernard

Sobel (Couvre-Feu de Brett, Ubu Roi de Jarry, Le Pain Dur de Claudel), Jean-Pierre Vincent (Homme Pour Homme de Brecht, Les Prétendants de Jean-Luc Lagarce), Anne-Laure Liégeois (Ca, Une Médée d’après Sénèque, Edouard II de Christopher Marlowe), Magali Léris (Willy Protagoras… de Wajdi Mouawad), ou encore Guy Pierre Couleau (Le Baladin du Monde Occidental, Les Noces du Rétameur, La Fontaine aux saints de J.M Synge, Le Paradis sur Terre de Tennessee Williams, Asservies de Sue Glover, George Dandin de Molière, Rêves de Wajdi Mouawad, Les Justes d’Albert Camus, Les Mains sales de Jean-Paul Sartre)… Elle jouera cette saison dans Entre les actes de Virginia Woolf mis en scène par Lisa Wurmser, et dans Phèdre de Racine mis en scène par Christophe Rauck.

Stéphane Szestak

Après des études à Lyon, Stéphane rentre à l’école du TNS de 2002 à 2005. Il rencontre Stéphane Braunschweig, Laurent Gutmann, Nicolas Bouchaud... En sortant de l’école, Il travaille sous la direction de Stéphane Braunschweig, Laurent Laffargue, Jean-Louis Hourdin, François Chattot... Il vient récemment de finir une tournée de L’Epreuve de Marivaux mis en scène par Renaud Diligent, et il va prochainement travailler sous la direction de Vincent Dussart dans Sous la glace de Falk Richter, qu’il jouera notamment à Avignon cet été.

LES COMÉDIENS INVITÉS


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Laurianne Scimemi

Née en Italie, elle grandit dans un milieu international.Après une licence d’Arts Plastiques à l’Université d’Aix en Provence en 1999, elle obtient en juin 2004, le diplôme de Scénographe et Costumier au Théâtre National de Strasbourg. Très vite elle commence à travailler en France, au théâtre auprès de Guy-Pierre Couleau, Catherine Anne, Jean Bellorini, Brigitte Jaques Wajeman ainsi que dans d’autres domaines tel que le cinéma et la mode et en Italie, avec Toni Servillo, Giorgio Barberio Corsetti, Marco Risi.

Sa curiosité pour différentes formes d’art la porte entre autre à suivre plusieurs formations dans le domaine de la Bijouterie/Joaillerie.

LA SCÉNOGRAPHIE

Jérémie Scheidler

Vidéaste, réalisateur et metteur en scène. Jérémie est ancien élève d’Hypokhâgne et de Khâgne au lycée Lakanal de Sceaux, il est titulaire depuis 2006 d’un D.E.A. de Philosophie, spécialité Esthétique. Écriture cinéma / vidéo.

En mars 2013, son film, La Cendre et la lumière, est projeté au Collège des Bernardins, dans le cadre d’une séance Jeune Création. En juin 2013, il participe à l’exposition collective Bruissements, à la galerie Isabelle Gounod, à Paris, dans le cadre des Nouvelles Vagues du Palais de Tokyo (curator : Léa Bismuth). En décembre 2013, il participe à l’exposition collective Friends & Family à la Galerie Eva Hober, Paris.

Depuis 2008, il collabore avec des metteurs en scène de théâtre, notamment Julien Fisera, Caroline Guiela Nguyen, Marie Charlotte Biais, David Geselson, Olivier Coyette. Il collabore également avec le duo électroacoustique Kristoff K.Roll.

Au sein de la compagnie La Controverse, il prépare la mise en scène d’Un seul Été, librement adapté de L’Été 80 de Marguerite Duras, spectacle mêlant jeu d’acteurs, danse, vidéo et musique live, une Coproduction compagnie La Controverse, le CCAM - Scène Nationale de Vandœuvre-lès-Nancy. Avec le soutien du Théâtre de Vanves. Création avril 2014.

LA RÉALISATION VIDÉO


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Arnaud Delauméni

Après un début de carrière dans une grande entreprise d’informatique, il entame une reconversion professionnelle en 2006 afin d’évoluer au sein d’un domaine qui l’a toujours intéressé depuis l’adolescence : la lumière de spectacle.

Titulaire du diplôme de « Régisseur du spectacle - option lumière », obtenu avec les félicitations du Jury au CFPTS de Bagnolet, il explore différents univers (théâtre, opéra, concert, évènementiel, cirque) et, au gré des rencontres, développe son expérience et ses compétences. Notamment au sein des compagnies : Nadia Baji (Théâtre / Opéra de petites formes), Groupe, Rires Rage et Résistance (Théâtre), CAP 77 / Empreinte - Benoît Dattez (Magie Théâtrale), Illicho Echo (Théâtre et jeune public), 3m33 (Jeune public).

Il intervient régulièrement au niveau technique pour des lieux comme : La Flèche d’or (Concerts), Le Cap - Aulnay sous Bois (Scène de Musique actuelles), Café d’Edgar - Théâtre d’Edgar et Théâtre Rive Gauche, Village de Cirque (pelouse de Reuilly), Le Centre culturel Jean-Houdremont (La Courneuve), Espace André Malraux (Kremlin Bicêtre), Théâtre de la Cité Internationale ou le Théâtre des Quartiers d’Ivry.

Tour à tour régisseur lumière, régisseur général ou régisseur de tournée, il se forge peu à peu sa propre vision et conception de la lumière et participe dorénavant à des projets en tant qu’éclairagiste.

Didier Léglise

Débute la composition musicale en autodidacte en 1983 pendant ses études d’arts plastiques.Après plusieurs années de participation à des formations « live » il s’oriente vers la création musicale en spectacle vivant. Depuis 1995, il compose pour de nombreuses compagnies de danse contemporaine et de théâtre en France et à l’étranger en privilégiant la multidiffusion sonore.Il est parallèlement créateur sonore, ingénieur du son et s’intéresse au rapport entre le son et l’image en collaborant à des projets audiovisuels avec des cinéastes, des photographes, et des plasticiens.

LA LUMIÈRE LE SON


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1974NUIT DE GUERRE DANS LE MUSÉE DU PRADO De Rafaël Alberti, création en FranceMise en scène : Pierre ConstantMusique : Paco Ibañez | 15 comédiens

LE JEU DE ROBIN ET MARIOND’Adam de la Halle Mise en scène : Pierre Constant9 comédiens

1975LUCELLEDe Louis Le Jars, création au Festival d’Avignon Adaptation : Robert Arnaut Mise en scène : Pierre Constant12 comédiens

1976LES TROUBADOURSDe Robert Arnaut, création au Festival d’Avignon (Cloître des Carmes)Mise en scène : Pierre ConstantMusique : Antoine Duhamel | 12 comédiens

1977TILL EULENSPIEGELD’après Charles de Coster, création au Théâtre national de Chaillot Mise en scène : Pierre Constant11 comédiens

1978LES DEUX NOBLES COUSINSDe Shakespeare et FletcherMise en scène : Pierre Constant12 comédiens

1979LE CIRQUE IMPÉRIALDe Claude Alranq, création au Festival d’Avignon (Cloître des Carmes)Mise en scène : Pierre ConstantMusique : Antoine Duhamel | 11 comédiens

1981LES PIEDS DANS LE PLATD’après René Crevel, création au Théâtre national de ChaillotMise en scène : Pierre Constant11 comédiens

PANTAGRUELD’après François RabelaisEn coproduction avec le Théâtre de LibertéMise en scène : Mehmet UlusoyTexte : Alain Enjary | 11 comédiens

1982CÉLIMARE LE BIEN-AIMÉD’Eugène LabicheMise en scène : Jean BrassatMusique : Antoine Duhamel | 8 comédiens

1983LE COSMOSTexte de Claude Toussaint-Colomb, création à la M.C.93Mise en scène : Christian DenteMusique : Pierre Alrand | 12 comédiens

1984LE CHÂTEAU DES CARPATHESD’après Jules Verne, création collective 8 comédiens

GENS DE DUBLIND’après James Joyce, création à la M.C.93Mise en scène : Christian DenteMusique : Robert Suhas | 9 comédiens

1985SCÉNARIO POUR LA COURNEUVECréation collective | 6 comédiens

NOUVELLES D’ODESSAD’après Isaac BabelMise en scène : Christian DenteMusique : Robert Suhas | 8 comédiens

1986L’INVASION COMIQUED’après Guy de MaupassantMise en scène : Christian DenteMusique : Robert Suhas | 12 comédiens

1987ALICED’après Lewis Carroll, création collective6 comédiens

1988LE BOUCDe Rainer Werner FassbinderEn coproduction avec le Grenier de BourgogneMise en scène : Jean Maisonnave9 comédiens

1989LES NUITS DU HIBOUD’après Nicolas Restif de la Bretonne et Louis-Sébastien MercierProduction : Centre dramatique de La Courneuve et Mission du BicentenaireMise en scène : Christian DenteMusique : Marc Perrone | 10 comédiens 2 enfants | 3 musiciens

1990HISTOIRE DU SOLDATDe Ramuz et StravinskyEn coproduction avec le C.N.R. d’Aubervilliers-La CourneuveMise en scène : Patrice BigelDirection musicale : Jean-Charles Cheucle6 comédiens | 7 musiciens

LE PILON FLAMBOYANTDe Beaumont et FletcherEn coproduction avec le Grenier de BourgogneMise en scène : Jean MaisonnaveMusique : Jean-Claude Cottier10 comédiens

1991LA CLEF D’ORD’après les Contes des frères Grimm,création collective | 4 comédiens

1992« 7 » (SEPT)D’Alain EnjaryEn coproduction avec la Compagnie AmbreMise en scène : Arlette Bonnard11 comédiens

1993VOIX LOINTAINESD’après le film de Terence Davies, « Distant Voices, Still Lives » création au Théâtre des Amandiers de ParisEn coproduction avec les Amandiers de Paris Mise en scène : Christian Dente13 comédiens

TOUTES LES CRÉATIONS DE LA COMPAGNIE DEPUIS 1974


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1994DUBLIN JOYCE/O’CASEY Reprise de « Gens de Dublin » d’après James Joyce et création de 2 pièces de Sean O’Casey : « Histoire de nuit » et « L’ombre d’un franc-tireur »Mise en scène : Christian DenteMusique : Robert Suhas | 10 comédiens

LA NUIT DES ROISDe W. Shakespeare, avec chants polyphoniques de Henri PurcellEn coproduction avec le Grenier de Bourgogne. Avec l’Ensemble Vocal de Bourgogne Mise en scène : Jean Maisonnave11 comédiens | 45 chanteurs-comédiens

1995LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉD’après W. ShakespeareEn coproduction avec l’Etoile de l’Aube et le Nouveau Théâtre de Belgique.Mise en scène : Denis Llorca16 comédiens

LA NUIT DES ROISShakespeare/Purcell, re-création avec un chœur issu du Conservatoire national de région d’Aubervilliers-La Courneuveet de Musique & Compagnie (Paris IV-Sorbonne). En coproduction avec le Grenier de Bourgogne

1996LA NUIT DES ROISShakespeare/Purcell – Nouvelle version pour le 50ème Festival d’AvignonChœur constitué par l’Ensemble Vocal de bourgogne, le C.N.R. d’Aubervilliers- La Courneuve et Musique & Compagnie (Université Paris IV-Sorbonne)96 personnes ont participé (tout ou partie) à l’aventure avignonnaise3 musiciens

1997SIX PERSONNAGES EN QUÊTE D’AUTEURDe Luigi PirandelloMise en scène : Arlette Bonnard13 comédiens | 4 enfants

UBU ROID’Alfred JarryMise en scène : Arlette BonnardMusique : Robert Suhas12 comédiens

1998AFFAIRES DE GOÛTSpectacle musical, création à Gevrey-Chambertin, puis à La Courneuve, à Lyon (les Subsistances et Théâtre des Célestins) et Dijon (Théâtre Mansart)En coproduction avec le Grenier de Bourgogne et les Solistes de Lyon-Bernard TétuMise en scène : Jean MaisonnaveDirection musicale : Bernard Tétu3 comédiens8 chanteurs lyriques

LA CUISINED’Arnold WeskerEn coproduction avec le Grenier de BourgogneMise en scène : Jean Maisonnave21 comédiens dont 8 comédiens amateurs issus des ateliers de la compagnie

1999MONSIEUR DE POURCEAUGNACDe Molière et LullyMise en scène : Arlette BonnardDirection musicale : Hélène Houzel 10 comédiens | 7 musiciens baroques3 chanteurs lyriques

LA NUIT DES ROISShakespeare/PurcellNouvelle version pour l’Ile de La RéunionChœur constitué par l’Ensemble Vocal Cantaréunion. Direction : Jean-Louis TavanMise en scène : Jean Maisonnave11 comédiens | 3 musiciens

2000LA RONDED’Arthur SchnitzlerMise en scène : Christian DenteMusique : Robert Suhas11 comédiens-musiciens

2001LES DERNIERS JOURS DE L’HUMANITÉDe Karl Kraus, création au Festival d’AvignonEn coproduction avec le Grenier de BourgogneMise en scène : Jean MaisonnaveMusique : Marc Perrone11 comédiens-musiciens

2002PIERRE ET LE LOUPDe Serge ProkofievEn coproduction avec le C.N.R. d’Aubervilliers-La Courneuve Conception et mise en espace : Marc Allgeyer, Maria GomezDirection musicale : Richard Fournier

DES PITHÉCANTHROPESD’après « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis, traduit par Vercors Mise en scène et chorégraphie : Isabelle Marteau | 11 comédiens

2003LE CARNAVAL DES ANIMAUXDe Saint-Saëns et Francis BlancheEn coproduction avec le C.N.R. d’Aubervilliers-La CourneuveConception et mise en espace : Marc Allgeyer, Maria Gomez Direction musicale : Richard Fournier

LA NUIT DU DOUTE ET POST-SCRIPTUM D’Arezki MetrefCoopération franco-algérienne. En coproduction avec L’apostrophe-scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’OiseMise en scène : Ahmed Khoudi9 comédiens algériens et français

2004LES MERVEILLEUXMusique d’Antoine Duhamel, texte de Marc AllgeyerEn coproduction avec le C.N.R. d’Aubervilliers-La CourneuveMise en espace : Marc Allgeyer, Maria GomezDirection musicale : Richard Fournieret un chœur d’enfants du Collège Gabriel-Péri d’Aubervilliers


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UN SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉD’après W. ShakespeareCréation collectiveSpectacle pour les petites et grandes personnes | 9 comédiens

2005LE THÉÂTRE AMBULANT D’après « Le théâtre ambulant Chopalovitch » de Lioubomir SimovitchEn coproduction avec le Grenier de BourgogneMise en scène : Jean Maisonnave12 comédiens

2006« Coup de théâtre dans les quartiers » : LE THÉÂTRE AMBULANTD’après « Le théâtre ambulant Chopalovitch » de Lioubomir Simovitch En coproduction avec le Grenier de Bourgogne3 représentations en plein air dans les quartiers de La Courneuve Tournée en Bourgogne - Circuit des lavoirsMise en scène : Jean Maisonnave12 comédiens

1936, UN DÉFILÉ EN ORDRE DISPERSÉcréation collective à l’occasion des Journées du Patrimoine | 8 comédienset 5 jeunes comédiens amateurs des ateliers de la compagnie

ALLERS-RETOURSD’Ödön von HorváthCoopération franco-algérienneMise en scène : Ahmed Khoudi11 comédiens algériens et français

2007DANS LES DÉCORSCréation collective à l’occasion de la Journée Internationale des FemmesEn partenariat avec le Centre culturel Jean-Houdremont et le chorégraphe William Petit | 5 comédiens

2ème édition de « Coup de théâtre dans les quartiers » : ALLERS-RETOURSD’Ödön von HorváthCoopération franco-algérienne3 représentations en plein air dans les quartiers de La CourneuveMise en scène : Ahmed Khoudi11 comédiens algériens et français

DANS LES DÉCORSCréation collective. Reprise en septembre et pour la présentation de saison du Centre culturel Jean-Houdremont

NOUS, LES HÉROSDe Jean-Luc LagarceMise en scène : Elisabeth Hölzle11 comédiens

20083ème édition de « Coup de théâtre dans les quartiers » NOUS, LES HÉROSDe Jean-Luc Lagarce4 représentations en plein air dans les quartiers de La CourneuveMise en scène : Elisabeth Hölzle11 comédiens

BOBINES D’ÉTOILECréation à l’occasion des Journées du Patrimoine Mise en scène collective7 comédiens

JEAN LA CHANCEDe Bertolt BrechtMise en scène : Elisabeth Hölzle10 comédiens

2009BOBINES D’ÉTOILEReprise. Mise en scène collective7 comédiens

4ème édition de « Coup de théâtre dans les quartiers »JEAN LA CHANCEDe Bertolt Brecht4 représentations en plein air dans les quartiers de La CourneuveMise en scène : Elisabeth Hölzle10 comédiens

2010L’HOMME QUI RITD’après Victor HugoAdaptation et mise en scène : Marion Lécrivain | 6 comédiens TCHEKHOV CÔTÉ JARDINSCréation pour la 5ème édition de « Coup de théâtre dans les quartiers » 4 représentations en plein air à La CourneuveLa demande en mariage/L’Ours/Les méfaits du tabac, d’Anton TchekhovMise en scène : Rainer Sievert | 6 comédiens

2011LA VIE DE GALILÉEDe Bertolt Brecht

VARIATIONS GALILÉED’après Bertolt Brecht de Denis Puy et Pierre Hoden Mises en scène : Pierre Hoden | 10 comédiens

6ème édition de « Coup de théâtre dans les quartiers » Reprise de TCHEKHOV CÔTÉ JARDINS4 représentations en plein air à La CourneuveLa demande en mariage/L’Ours/Les méfaits du tabac, d’Anton TchekhovMise en scène : Rainer Sievert | 6 comédiens

2012LA TÊTE DES AUTRESD’après la pièce de Marcel AyméMise en scène : Elisabeth Hölzle | 8 comédiens

7ème édition de « Coup de théâtre dans les quartiers » Reprise de LA TÊTE DES AUTRES3 représentations en plein air à La CourneuveMise en scène : Elisabeth Hölzle | 8 comédiens

2013AU CABARET TCHEKHOVRecréation. La demande en mariage/ L’Ours et des extraits des nouvelles et carnets d’Anton TchekhovMise en scène : Rainer Sievert6 comédiens et 3 musiciens

8ème édition de « Coup de théâtre dans les quartiers »FRANCE ALLEMAGNE par Theodoros Group | 2 comédiens

TOUTES LES CRÉATIONS DE LA COMPAGNIE DEPUIS 1974


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Disponible en nous appelantou dans notre librairie pendant les représentations

Public et compagnie& Acteurs en compagnieLe recueil des 2 ouvrages, retraçant les 40 années d’existence professionnelle du Centre dramatique de La Courneuve

2014UNE FÊTE - PROLOGUECréation pour le 40ème anniversaire de la Cie. Enquête, récolte, écriture et mise en scène : Elisabeth Hölzle | 7 comédiens

9ème édition de «Coups de théâtre dans le quartier »Création de H&S LA BRIGADE HYGIÈNE ET SÉCURITÉ et ses conférences :Feu l’extincteur/La fée électrique/ Quelle boucherie ! | 3 comédiens

CENTRE DRAMATIQUE DE LA COURNEUVE 21 avenue Gabriel-Péri – 93120 La Courneuve

tél 01 48 36 11 44 – fax 01 48 36 23 [email protected]

www.centredramatiquedelacourneuve.comn° de licence 2 – 1039187 C

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