le magg n°30 - Février 2015

DOSSIER

DOSSIER

L’eau de l’agglo : un

patrimoine à préserver

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS n° 30

Février 2015

J’ai visité pour

vous… L’ISAT

Portrait : Emmanuelle-Marie

Remise, créatrice

2 n° 30

Le magg + Le magg +

ÉLECTIONS

ÉCONOMIE

5L’eau de l’agglo : un patrimoine à préserver

6Pougues-les-Eaux en chantier

7Le Faubourg du Grand Mouësse plus que jamais accessible !

10Duo Maçonnerie : des idées plein la tête !

11Des parcs d’activités qui ont la fibre du numérique !

8Dans les méandres du sous-sol neversois…

9L’eau et l’assainissement : une politique raisonnée

12Le verre naît du verre

13Élections départementales : de nouvelles règles !

SommaireL’édito du Président ........................................ 3

L’actu en brèves ............................................... 4

Libre expression ............................................ 18

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ENVIRONNEMENT

3www.agglo-nevers.fr - n° 30

PORTRAIT

ENSEIGNEMENT

16 J’ai visité pour vous… L’ISAT

14La ponctualité et l’information des voyageurs à l’honneur

15Emmanuelle-Marie Remise, créatrice

19Le Plan Local pour l’Insertion par l’Emploi (PLIE) de Nevers Agglomération

ÉDITO

Nous avons su nous unir, en début d’année, autour des valeurs républicaines qui nous rassemblent. Nous devons continuer. Le vivre ensemble, qui inclut le débattre et décider ensemble, est à consolider chaque jour. Démocratie et liberté d’expression sont intimement liées. En faire usage, c’est les faire vivre et les préserver.

Liberté d’expression et expression de la liberté se rejoignent ainsi dans ce droit acquis de longue lutte qu’est le vote. Nous avons le pouvoir de décider de notre destin collectif.

Réaffirmer ces principes est nécessaire alors que l’absten-tion reste, à chaque élection, du fait du nombre impor-tant de ceux qui s’y réfugient, le premier parti de France… Voter, c’est au contraire être acteur ; c’est se donner une chance de « changer les choses ». Ne pas voter, c’est laisser autrui décider à sa place.

Les 22 et 29 mars, nous élirons des conseillers départemen-taux qui seront en charge de l’avenir de notre département. Vous trouverez, dans votre Magg, une carte des nouveaux cantons de l’agglomération de Nevers et un éclairage sur cette élection importante. Vous informer est notre ma-nière de vous inciter à aller voter et choisir un chemin pour la Nièvre.

Quels que soient les choix des échéances à venir, je forme le vœu que les actions menées dans l’intérêt général de notre agglomération puissent être poursuivies et que per-durent la stabilité et la solidarité intercommunales que nous avons construites, depuis près d’un an, avec les élus des douze communes.

Denis ThuriotPrésident de Nevers Agglomération

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MOBILITÉS

COHÉSION SOCIALE

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Mise aux normes des déchèteriesD’importants travaux viennent d’être

effectués dans les deux déchèteries pour

particuliers de Nevers : aux Taupières et

au Pré-Poitiers. L’objectif majeur : sécuriser

leur accès en les mettant aux normes et

améliorer le service aux usagers. Ainsi, les

déchèteries sont désormais équipées de

murets le long des quais, surmontés de

bavettes basculantes pour limiter le risque

de chute lorsque les caissons sont en

cours de vidage. Elles facilitent également

la dépose des déchets dans les caissons.

Afin de finaliser les travaux de mise aux

normes, un cheminement piéton sera

également tracé au sol au printemps. RCFDans le cadre de sa politique de communication et afin de soutenir les radios

associatives locales, Nevers Agglomération a conclu en fin d’année dernière un

contrat de partenariat avec RCF Nièvre. Ainsi, chaque mois, une émission de 27

minutes est diffusée sur le 89.2 FM. Olivier Rolland reçoit dans ses studios l’un

des 12 Vice-Présidents de Nevers Agglomération pour présenter les différentes

compétences et actions menées par l’établissement public sur le territoire.

Village intergénérationnelNièvre Habitat, en partenariat avec la commune de Coulanges-lès-Nevers,

vient de lancer le projet « Les Boulaises » sur la commune. Ce vil-

lage intergénérationnel a pour principe d’offrir un habitat fonctionnel,

écologique et agréable à ses occupants. Séniors et couples avec enfants

pourront ainsi cohabiter sur un même espace. La construction de 31

pavillons dont 9 T2 de plain-pied, 11 T3 de plain-pied, 6 T3 en duplex

et 5 T4 en duplex est programmée pour le milieu d’année prochaine.

Centrale de BellevilleUne délégation d’élus communautaires

a visité la centrale nucléaire de Belleville-

sur-Loire fin janvier. Organisée dans le cadre

de la réflexion et des enjeux d’autonomie

énergétique liés au territoire, cette action

a notamment permis aux hôtes de décou-

vrir le fonctionnement de la centrale, les

spécificités du site mais aussi la salle des

machines et le simulateur de conduite.

Une expérience qui devrait se pour-

suivre par d’autres animations organisées

conjointement avec l’Agence Locale de

l’Énergie de la Nièvre.

À l’écoute des entreprisesMardi 27 janvier, Nevers Agglomération avait convié les entreprises de ses

trois Parcs d’Activités Économiques pour une rencontre-débat autour

d’un petit-déjeuner, organisé au restaurant « Les Terrasses » de Nevers.

L’occasion pour les élus, dont le Président Denis Thuriot, de rappeler

aux dirigeants le rôle de l’agglomération dans le développement écono-

mique. La manifestation, première du genre, a connu une fréquentation

encourageante puisque plus de 50 chefs d’entreprises s’étaient déplacés.

L’actuen brèves

5

L’eau est aujourd’hui l’un de nos biens les plus précieux. Elle est une ressource naturelle indispensable aussi bien à l’homme et à ses activités industrielles et économiques qu’à l’équilibre écologique de la planète.

À l’heure du développement durable, Nevers Agglo-mération a fait le choix de maîtriser l’eau sur son territoire : non seulement en préservant la ressource mais aussi en la rendant la plus accessible possible.

Dans les faits, ce dossier montre les travaux engagés par l’agglomération sur son territoire pour maintenir son patrimoine en bon état de fonctionnement : réhabiliter les réseaux quand ceux-ci sont vieillis-sants et vétustes comme sur le Faubourg du Grand Mouësse à Nevers, ou encore les réservoirs quand

ils sont la source de fuites considérables - de l’ordre de 200 m3 par jour pour la cuve des Montapins, soit la consommation quotidienne de 400 foyers de 4 personnes !

En 2014, Nevers Agglomération a mobilisé quoti-diennement ses équipes pour régler les problèmes de branchement en eau, de fuites chez les abonnés, permettant à chaque habitant du territoire de béné-ficier d’un service public de qualité.

Enfin, les élus ont fait le choix de ne pas augmenter le prix de l’eau durant une période de trois ans. Une réelle volonté politique de souligner que l’eau est à la fois une denrée précieuse mais nécessaire à chacun d’entre nous.

Le magg +L’eau de l’agglo : un patrimoine à préserver

6 n° 30

Avec le printemps, les travaux engagés par Nevers Agglomération sur l’une des artères principales de la ville thermale devraient s’achever. Au menu de ce chantier : extension du réseau d’eaux usées, renforcement du réseau d’eau potable et renou-vellement du réseau d’eaux pluviales.

Débuté en octobre dernier, le chantier de la rue du docteur Faucher à Pougues-les-Eaux s’achèvera aux beaux jours. « Village étape », dotée d’une dynamique touristique impor-tante, la commune n’en sera que plus agréable puisqu’elle conclura ce chantier d’eau et d’assainissement initié par Nevers Agglomération par l’aménagement de la voirie, l’enfouissement des réseaux, l’aménagement des trottoirs réalisés en béton désactivé avec des entrées charretières en enrobé rouge et un aménagement paysager.

Le détail des travaux Ils portent sur l’eau potable avec un renforcement du réseau en fonte et la reprise de 35 branchements. Seuls les bran-chements en plomb ou avec déplacement du compteur sont renouvelés en domaine public et si nécessaire en domaine privé. Pour les eaux usées, il s’agit de créer un réseau et de mettre en place un poste de refoulement. Enfin, pour les eaux pluviales, le chantier permet de renouveler le réseau et les branchements.

Financés par Nevers Agglomération et la ville de Pougues-les- Eaux, les travaux de raccordement au réseau d’assainissement sont cependant à la charge des riverains concernés. Pour chaque habitation raccordable et non assujettie à la redevance d’assainissement collectif, la participation au raccordement s’élève à 1 256,20 € net à réception des travaux en domaine public, et ce, dans un principe d’égalité des usagers. Les travaux sur les conduites d’eaux pluviales et d’eaux usées sur domaine privé sont également à la charge des habitants.

Le magg +

Pougues-les-Eaux en chantier

Maîtrise d’œuvre : Nevers Agglomération

Entreprise : SADE CGTH

Durée des travaux : 5 mois

Montant des travaux : 529 808 €

¬ Nevers Agglomération 192 264 €

¬ Ville de Pougues-les-Eaux (eaux pluviales) 212 080 €

¬ Agence de l’Eau Loire Bretagne (subvention eaux usées) 73 500 €

¬ Conseil Général de la Nièvre (subvention eaux usées) 51 964 €

Quelques chiffres

Les travaux de raccordement au réseau d’assainissement sont à la charge des riverains. © Nevers Agglomération

Le chantier est financé par Nevers Agglomération, la ville de Pougues-les-Eaux, l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et le Conseil Général de la Nièvre. © Nevers Agglomération

La route est barrée. L’accès aux riverains est maintenu autant que possible durant la journée et rendu de part et d’autre du chantier le soir, les week-ends et les jours fériés. © Nevers Agglomération


Le Faubourg du Grand Mouësse plus que jamais accessible !

Depuis le début de l’année, le chantier de réhabilitation

des réseaux d’eau potable et d’assainissement du Faubourg du Grand Mouësse à Nevers a débuté. Cet axe très passant

n’est que peu ralenti et les commerçants restent

comme toujours ouverts.

Les travaux consistent à réhabiliter les réseaux d’eau potable et d’assainissement

et devraient durer un peu plus de sept mois.

© Nevers Agglomération

Le magg +

Rémy Dubois est propriétaire du restaurant « Le Bouchon Nivernais » et de l’hôtel attenant « Au Relais Nivernais ». Ses deux établissements sont situés 85 Faubourg du Grand Mouësse. Il est directement concerné par les travaux. Il a pris la présidence de « l’association des commerçants du Moüesse », qui réunit 19 adhérents, professions libérales comprises. Une sorte de porte-parole…

Le magg : comment vivez-vous ce chantier d’envergure ?Rémy Dubois : nous ne constatons pas de gêne occasionnée, seulement un ralentissement dans la circulation due à la mise en place de l’alternat, de l’ordre de 3 à 4 minutes. Le Faubourg n’est pas fermé, c’est important de le dire et tous les commerces sont ouverts. L’accessibilité est identique à d’habitude.

Le magg : quel rôle jouez-vous en tant que représentant des commerçants ?RD : je participe tous les mardis matins aux réunions de chantier pour me tenir au courant de l’avancée des travaux et pouvoir ainsi relayer l’information à mes collègues commerçants. Je suis là aussi pour me faire leur porte-parole.

Le magg : comment se déroule le chantier ?RD : tout se passe très bien. Les équipes de chantier travaillent bien et avancent vite. La communication est bonne entre les différents protagonistes. Chaque riverain peut accéder à son domicile sans souci.

INTERVIEW

Un alternat a été mis en place pour permettre une circulation la plus fluide possible sur cet axe très fréquenté. © Nevers Agglomération

Les nouvelles canalisations d’eau potable viennent remplacer le réseau en fonte, datant de 1947. © Nevers Agglomération

8 n° 30

Le magg +

Dans les méandres du sous-sol neversois…

Certains visitent les égouts de la capitale, d’autres les cuves ! La scène se passe sur les hauteurs de la cité ducale, dans le quartier des Montapins. Là-même où sont semi-enterrés trois réservoirs d’eau potable qui alimentent pas moins que les communes de Nevers, Varennes-Vauzelles et Marzy. Patrimoine de l’agglomération, ces réservoirs datent… et notamment pour l’un d’eux, de 1924 ! On comprend aisément qu’au bout d’un siècle, l’équipement présente certaines faiblesses, et pas des moindres… Une fuite de l’ordre de 200 m3 d’eau par jour - soit l’équivalent de l’alimentation quotidienne de 400 foyers de 4 personnes - a effectivement été diagnostiquée ! Des fuites sont aussi présentes au niveau du radier (du sol) de la cuve, ce qui peut générer un contact entre l’eau potable de la cuve et la nappe phréatique (non traitée). Enfin, une étude réalisée en 2011 avait notamment mis en évidence la perte d’étanchéité totale de la cuve, parois comprises.

Étonnante visite que celle d’une cuve… C’est pourtant celle à laquelle se sont prêtés élus et techniciens de Nevers Agglomération à l’occasion d’un vaste chantier de réhabilitation. Explications.

Les travauxConcrètement, l’objectif des travaux est de rendre l’intégralité de l’étanchéité à la cuve par :

•undécapagegénéralisédesenduitsintérieurs par haute pression (2 000 bars),

•larepriseetletraitementdesfissures,

•lacréationd’unnouveauradier:ragréagedubéton du fond de la cuve,

•l’applicationd’uneétanchéitéadhérentesurleradier et l’imperméabilisation des surfaces.

D’extérieur, rien ne laisse supposer qu’une cuve

de 4 000 m3 d’eau potable est installée là.


Quelques chiffres ¬ La cuve date de 1920

¬ Elle contient 4 000 m3 d’eau potable

¬ Sa réhabilitation va coûter 730 000 € HT entièrement pris en charge par Nevers Agglomération.

Les entreprises engagéesC’est le groupement « Etandex Morini » sous la maîtrise d’œuvre du bureau d’études « SAFEGE » de Nevers qui réalise ce vaste chantier.

Pour toutes ces raisons et dans un souci de préservation et d’économie de la ressource naturelle et plus globa-lement de développement durable, Nevers Agglomération a entrepris un premier chantier de réhabilitation de la cuve n°1. Lancés le 2 février dernier, les travaux devraient durer sept mois mais n’ont strictement aucune incidence sur la distribution d’eau potable pour particuliers et professionnels des communes concernées.

Ces travaux sont complexes et nécessitent des moyens techniques spécifiques, l’imperméabilisation et l’étan-chéité n’étant assurées qu’au prix de la mise en œuvre de plusieurs couches de matériaux et de résines spéciales, avec des procédures délicates.

Enfin, le chantier comprend la dépose d’une canalisation d’eau en amiante située dans le fond de la cuve.

La cuve d’eau potable a cessé d’être remplie pour permettre l’important chantier de réhabilitation. © Nevers Agglomération

Un local de pompage, situé près de la cuve, permet l’alimentation en eau. © Nevers Agglomération


Le magg +

Quelques chiffres ¬ Valeur patrimoniale des ouvrages et équipements du service de l’eau : 78,2 millions d’€.

¬ Valeur patrimoniale des ouvrages et équipements du service de l’assainissement : 95,08 millions d’€.

L’eau et l’assainissement : une politique raisonnéeÀ l’heure des contraintes budgétaires, la politique « eau et assainissement » menée par Nevers Agglomération est plus que jamais une politique de développement durable qui s’inscrit sur le long terme. Ces deux secteurs, à forte dominante patrimoniale, nécessitent de mener une stratégie d’investissement sur le long terme, à savoir : anticiper les travaux d’entretien et de renouvellement pour maintenir ce patrimoine en bon état et conforme aux normes règlementaires, tout en garan-tissant aux usagers un prix de l’eau maîtrisé.

Aujourd’hui, la politique « eau et assainissement » s’articule selon trois grands axes : assurer au quotidien la qualité de l’eau potable et celle des eaux usées et rejetées dans le milieu naturel, assurer une bonne gestion patrimoniale des équipe-ments et enfin être en mesure de proposer aux habitants un prix de l’eau le mieux-disant possible (à ce jour 3,78 € TTC du m3 d’eau potable assainie sur une facture type de 120 m3 - consommation annuelle moyenne de référence pour un foyer).

Pour maintenir la qualité de l’eau, Nevers Agglomération doit anticiper au maximum les évolutions règlementaires. Par exemple, pour l’assainissement, ces dix dernières années, l’ensemble des stations d’épuration de l’agglomération a été réhabilité : celle de Fourchambault notamment. Les effluents des stations de Challuy et Sermoise, devenues obsolètes, ont été renvoyés à la station de Nevers-Les Saulaies. Enfin, pour des hameaux tels que Meauce, Boulorges, ou Le Petit Varenne, l’agglomération a réalisé des mini-stations adaptées. Aujourd’hui, l’agglomération assure donc des rejets d’eaux conformes à la règlementation.

Par ailleurs, pour définir les investissements à faire, elle a réalisé un schéma directeur d’eau potable. Une des conclusions de ce schéma est la nécessité de sécuriser l’alimentation en eau potable sur l’ensemble du territoire à partir de l’usine de Nevers- La Jonction, même en période de crue. Les investissements en question représentent plusieurs millions d’euros et s’amor-tissent sur plusieurs dizaines d’années, d’où la nécessité de faire les bons choix techniques.

Le patrimoine : une prioritéL’objectif est d’obtenir un service moderne pour l’eau potable et l’assainissement. Cette réflexion est engagée depuis plusieurs années mais est devenue particulièrement concrète lors du renouvellement des délégations de service public (DSP). Des objectifs clairs chiffrés et ambitieux sont fixés aux délégataires et à la régie. Pour exemple : le rendement des réseaux d’eau potable qui exprime l’importance des fuites sur le réseau : quand un rendement est de 72 % (chiffre moyen sur l’agglo-mération en 2013) cela signifie que sur 100 litres qui sortent de l’usine de traitement des eaux, seuls 72 litres arrivent au robinet. À l’horizon 2021, Nevers Agglomération s’est fixé le rendement de 85 %.

Enfin, un service moderne sous-entend également des outils modernes, tels que la télégestion des équipements, la télédé-tection des réseaux ou encore un SIG (Système d’Information Géographique) complet. Ces outils vont permettre désormais de bien connaître le patrimoine et de bien le maîtriser.

Désormais, le challenge de l’agglomération est donc de conser-ver un prix de l’eau cohérent qui permet d’assurer la qualité et les investissements nécessaires. Le prix de l’eau en 2015 prend en compte les perspectives d’investissement à 10 ans.

Commission « Cycle de l’eau et services publics associés » présidée par

Isabelle Bonnicel 1re Vice-présidente de Nevers Agglomération

Membres titulaires Membres suppléants

Isabelle BonnicelFabrice Berger

Julien JouhanneauMartine Jego

Jean-Paul PinaudValérie RameauAlain Bourcier

Louis-François MartinMarylène Rocher

Thierry ScarfoglièrePascal DessaunyDaniel Bourgeois

Brigitte DuboisAnnie Rodet

Michèle ThomasGilles Jacquet

Bénédicte AmelaineJean-Pierre Devillechaise

Philippe GrangéCédrik Perget

Nathalie CharvyMauricette Maitre

Gérard AubryMarie-France Jollet-Dion

La station d’épuration de Fourchambault. © Nevers Agglomération

10 n° 30

Des idées plein la tête !

Duo Maçonnerie : 4 salariés, créée en 1997, reprise par José Rodrigues en 1998 suite au départ du deuxième gérant, spécialisée dans la maçonnerie et le ravalement de façade par projection. Voici la fiche d’identité de l’entreprise, avant !Depuis 2014 et son installation dans un bâtiment neuf rue Édouard Branly à Varennes-Vauzelles, l’entreprise affiche fièrement son enseigne commerciale « Comptoir du granit ». La volonté du couple : développer une activité complémentaire à leur cœur de métier. C’est donc vers l’aménagement et la décoration extérieurs qu’ils se tournent, un secteur peu concurrentiel en Bourgogne.

On peut dire de Ghislaine et José Rodrigues qu’ils ont l’esprit d’entreprise… et plus de projets qu’il n’en faut ! C’est pour mener à bien le dernier en date qu’ils ont décidé de déménager leur affaire de Pougues-les-Eaux sur le parc d’activités de Varennes-Vauzelles.

ÉCONOMIE

Dans le showroom de 300 m2, le ton est donné : fontaines, statues, colonnes… en béton ou en granit. Ils proposent également la pose de pavés et la fourniture de plans de travail sur mesure. Les matériaux utilisés, eux-mêmes, démontrent que le projet a été particulièrement réfléchi, avec une gamme de prix assez large : du béton, plutôt joli mais peu coûteux ou du granit, un matériau noble et contemporain. Leur fournisseur est localisé au Portugal et garantit, selon les produits, la livraison sous une à trois semaines.

La clientèle visée est très large : les particuliers, les entreprises et les collectivités. Lors de ses travaux de maçonnerie, José Rodrigues en profite pour promouvoir sa nouvelle activité. Un site web est en cours de création. Le couple se laisse jusqu’au mois de mars pour tout peaufiner et être prêt dès l’arrivée des beaux jours. Il envisage déjà de concrétiser de nouveaux projets : élargir l’offre aux monuments funéraires, ou proposer la location de décoration pour des évènements !

Le magg : comment le lien avec Nevers Agglomération s’est-il créé ?José Rodrigues : nous étions à l’étroit à Pougues-les-Eaux et recherchions un bâtiment qui puisse accueillir l’atelier de maçonnerie et notre nouvelle activité. Nous en avons visité plusieurs mais la plupart étaient vétustes, pas aux normes ou construits avec de l’amiante. Alors nous avons appris que Nevers Agglomération avait aménagé des terrains et nous avons décidé de construire notre propre local.

Le magg : comment avez-vous géré la création administrative de votre nouvelle enseigne ?JR : je ne savais pas que Nevers Agglomération pouvait nous mettre en contact avec les interlocuteurs adéquats. C’est notre expert comptable qui a accompagné le projet. Il est de bon conseil.

Le magg : est-ce que vous travaillez avec des entreprises locales ?JR : pour le chantier de notre nouveau bâtiment, nous avons travaillé avec des artisans locaux. Concernant l’aménagement et la décoration extérieure, nous collaborons avec les piscines Desjoyaux à Varennes-Vauzelles. Ils ont des activités complémentaires à la notre.

Contacts26, rue Édouard Branly - PA Varennes-Vauzelles / Garchizy58640 Varennes-Vauzelles Tél. : 03 86 68 55 [email protected]

INTERVIEWGhislaine et José Rodrigues © Nevers Agglomération

La façade et le showroom de Comptoir du granit © Nevers Agglomération


ÉCONOMIE

C l a m e c y , Cercy- la-Tour,

Varennes-Vauzelles et Magny-Cours. Depuis quelques

mois, le très haut débit est accessible dans ces parcs d’activités. Un véritable plus

en terme d’activités, d’efficacité et d’attractivité : la fibre optique remédie à la plupart des inconvénients présentés par l’ADSL. Avec des débits symétriques importants (2 fibres de l’épaisseur d’un cheveu peuvent transmettre les commu-nications téléphoniques d’un département comme la Nièvre) et un niveau de qualité de service particulièrement performant, cette technologie ouvre de nouvelles perspectives aux chefs d’entreprises nivernais.

Travail collaboratif, stockage externalisé via des clouds*, le monde de demain sera connecté, la maison sera connectée, la voiture sera connectée… et l’entreprise sera connectée. Mais aujourd’hui, les usages restent à imaginer. Nous sommes dans une période de transition, « une véritable révolution est en cours » indique Alain Bourcier, Vice-président de Nevers Agglomération en charge du numérique et des services associés, « 67 % des métiers du numérique n’existent pas encore ». Le réseau d’initiative publique, instauré dès 2005 par Nevers Agglomération et le Conseil général, et mis en œuvre par Nièvre Numérique, est aménagé par NiverTel, une société d’Axione. Leurs objectifs : améliorer la compétitivité des entreprises grâce au haut débit, rendre le territoire plus attractif et développer la filière TIC*, un domaine dans lequel les emplois devraient se multiplier.

Nièvre Numérique est au cœur de multiples initia-tives locales ou internationales. Avec ses partenaires européens, elle conçoit les technologies de l’information et de la communication (TIC) comme un moteur qui stimule l’innovation et l’esprit d’entreprise, et lutte contre l’isolement géographique de certains

porteurs de projets. Une conception qu’elle affine dans le cadre du projet CREATE, « Connecting Rural Enterprise for A Transnational Economy », qui vise à surmonter les obstacles à la croissance et à la compétitivité des PME dans les régions à prédominance rurale.

Au niveau local, les professionnels qui hésitent à franchir le pas ou se posent des questions sur la mise en place de leurs projets liés aux usages innovants des TIC peuvent faire appel à l’Ilab Nièvre Numérique. Là, ils ont un interlocuteur pour les accompagner dans leur appropriation des technologies numériques. À Nevers, on trouve des espaces de démons-tration, une salle de réunion équipée de visioconférence, un espace de co-working* et un programme d’ateliers-formations. Aider et accompagner les professionnels dans leurs activités, tester des services, des outils ou des usages nouveaux dans les secteurs du transport, du e-tourisme ou des applications e-public, et tout simplement favoriser l’innovation… de multiples objectifs au service des Nivernais !

* Clouds : en français, nuage, serveurs informatiques distants utilisés pour stocker ou gérer des données * Co-working : travail partagé * TIC : technologies de l’information et de la communication

Avec la fibre optique, plus de débit asymétrique ! © Silvano Rebai - Fotolia

Des parcs d’activités

qui ont la fibre

du numérique !

C’est officiel, quatre parcs d’activités du territoire sont raccordés à la fibre

optique. Un bond en avant pour le développement des entreprises locales.

6 entreprises sont actuellement reliées au très haut débit sur le parc d’activités de Varennes-Vauzelles / Garchizy. © Nevers Agglomération

Alain Bourcier, Vice-président de Nevers Agglomération en charge du numérique et des services associés. © Nevers Agglomération

12 n° 30

S’il est un matériau pour lequel les habitants

ont des efforts à faire en matière de recyclage, c’est bien celui-ci. Le verre

d’emballage, celui des bouteilles, pots et autres bocaux est particulier car il peut se recycler à l’infini.

Son recyclage permet d’éviter la mise en décharge ou l’inci-nération de plus de 2 millions de tonnes par an, l’industrie française étant pionnière dans ce domaine.

À Nevers Agglomération, la collecte du verre est effectuée en « apport volontaire », cela signifie que les habitants le déposent dans l’une des 34 colonnes enterrées ou 181 bornes aériennes réparties dans les 12 communes. Un geste primordial pour l’environnement ! En effet, recycler le verre permet non seulement d’économiser de l’énergie et de réduire le rejet de CO2, mais également de diminuer le prélèvement de ressources naturelles, de minimiser l’empreinte carbone liée au transport et de valoriser au maximum le verre collecté.

Pour rendre plus évident ce geste de tri, les trois ambassadeurs de Nevers Agglomération animent régulièrement des ateliers dans les écoles maternelles et primaires des 12 communes. En début d’année, c’est une classe de CE1 de « Lucette Salé » à Nevers qui a reçu la visite de Gwendolyne. Après un rapide rappel de généralités sur les déchets, on entre dans le vif du sujet.

- « À partir de quoi est fabriqué le verre ? »

- « De la terre ! »,

- « Non »

- « Du sable ? »

- « Bravo. Où met-on le verre que l’on veut recycler ? »

- « Dans des colonnes dans la rue, sur les trottoirs, vers l’école, vers la mairie, vers le stade ».

- « Oui, les colonnes aériennes à verre sont souvent situées vers des établissements publics ».

- « J’ai compris comment on recycle ! on prend du sable qui fait du verre, on l’apporte dans une colonne, puis on en refait du verre ».

Dans ces cas là, Gwendolyne peut être satisfaite de la séance. Les élèves ont compris l’objet de l’animation, l’un d’eux se risque même à avancer : « On n’a pas le droit de jeter les poubelles dans l’herbe, ça pollue la nature »…

Pour découvrir la suite du reportage, rendez-vous sur : www.agglo-nevers.fr / rubrique TRI’Actifs.

ENVIRONNEMENT

Le verre naît du verre Cela sonne comme une ritournelle. Un air en faveur

de l’environnement qui devrait résonner dans tous les foyers.

« Le verre naît du verre. Il se recycle à l’infini ».

Après l’effort, le réconfort en salle vidéo !


Intéressés, les élèves répondent aux questions sur le verre sans hésiter. © Nevers Agglomération

« Verre Avenir » est l’éco-organisme qui gère la communication sur le recyclage du verre.

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Saincaize-Meauce

Challuy

Marzy

Fourchambault

Garchizy

Germigny-

sur-Loire

Nevers

Gimouille

Sermoise-sur-Loire

Magny-Cours

Saint-Éloi

Coulanges-lès-NeversVarennes -Vauzelles

Pougues-les-Eaux

Parigny-les-Vaux


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La Loi N°2013-403 du 17 mai 2013 avait déjà modifié en mars 2014 les élections municipales et permis la désignation au suffrage universel direct des conseillers communautaires. Cette fois-ci, elle concerne l’élection des conseillers généraux qui deviennent des conseillers départementaux et de fait, l’assemblée qui dirige le département change d’appellation pour se transformer en « Conseil départemental ». Au-delà de la sémantique, leur mode d’élection change également. Chaque électeur devra voter pour 2 conseillers titulaires et 2 suppléants, soit 2 binômes « homme-femme », élus pour six ans. L’élection se déroule au suffrage universel binominal à deux tours. Pour être élu au premier tour, un binôme devra recueillir à la fois la majorité absolue (50 % des suffrages exprimés plus une voix) et le quart des électeurs inscrits. Si aucun des binômes ne l’emporte au premier tour, un second tour est organisé.

Les cantons de l’agglomérationLe territoire de l’agglomération de Nevers se superpose en quasi-totalité avec 6 cantons : les 4 de Nevers, celui de Fourchambault et celui de Varennes-Vauzelles.

Le canton n° 7 (Fourchambault) : Fourchambault, Garchizy, Germigny-sur-Loire et Marzy.

Le canton n° 11 (Nevers-1) : Coulanges-lès-Nevers et la partie de Nevers située au nord d’une ligne définie par l’axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de Coulanges-lès-Nevers, rue du Moulin-à-Vent, voie ferrée jusqu’à la rue Jean Gautherin, pont de Chagny, rue Jean Gautherin, rue des Chauvelles, rond-point René Martin, avenue Colbert, place des Pèlerins, rue Paul Vaillant-Couturier, rue de Lourdes, rue Saint-Gildard, place de la Fontaine d’Argent, rue du 13e-de-Ligne, ligne de chemin de fer jusqu’à la limite territoriale de Varennes-Vauzelles.

Le canton n° 12 (Nevers-2) : Magny-Cours, Saint-Éloi, Sermoise-sur- Loire et la partie de Nevers située à l’est d’une ligne définie par l’axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de Saint-Éloi, rive droite de la Loire, pont de la Loire, bords de Loire, ruisseau de l’Eperon, voie ferrée jusqu’à la rue Mademoiselle-Bourgeois, rue Mademoiselle-Bourgeois, jusqu’à la limite territoriale de Coulanges-lès-Nevers.

Le canton n° 13 (Nevers-3) : Challuy, Gimouille, Saincaize-Meauce et la partie de Nevers non incluse dans les cantons de Nevers-1, Nevers-2 et Nevers-4.

Le canton n° 14 (Nevers-4) : partie de Nevers située à l’ouest d’une ligne définie par l’axe des voies suivantes : depuis la limite territoriale de Varennes-Vauzelles, ligne de chemin de fer, pont de la Grippe, rue Emile-Martin (rue du Viaduc) jusqu’à la Loire, rive droite de la Loire jusqu’à la limite territoriale de Marzy.

Le canton n° 17 (Varennes-Vauzelles) : Parigny-les-Vaux, Pougues- les-Eaux et Varennes-Vauzelles.

Élections départementales : de nouvelles règles !Les 22 et 29 mars prochains, chaque citoyen inscrit sur les listes électorales pourra exercer son droit de vote et ainsi désigner ses nouveaux conseillers départementaux (ex conseillers généraux). Explications sur ce qui change.

• Carte du nouveau découpage électorale de Nevers Agglomération

Limites des communes de l’agglomération

• Canton n° 1 : La Charité-sur-Loire

• Canton n° 2 : Château-Chinon

• Canton n° 3 : Clamecy

• Canton n° 4 : Corbigny

• Canton n° 5 : Cosne-Cours-sur-Loire

• Canton n° 6 : Decize

• Canton n° 7 : Fourchambault

• Canton n° 8 : Guérigny

• Canton n° 9 : Imphy

• Canton n° 10 : Luzy

• Canton n° 11 : Nevers-1




• Canton n° 15 : Pouilly-sur-Loire

• Canton n° 16 : Saint-Pierre-le-Moûtier

• Canton n° 17 : Varennes-Vauzelles

Nouvelle carte cantonale de la NièvreLa loi modifie également le découpage cantonal. Depuis 1790, le département de la Nièvre comptait 32 cantons. Le décret du 18 février 2014 en instaure désormais 17. En voici la liste :

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Vers une meilleure qualité de service en termes de ponctualitéLes écrans nouvellement installés dans les bus ne sont qu’une partie de l’installation complexe qu’est un SAEIV. En effet, d’autres écrans, plus petits, avec des données plus techniques sont situés au niveau du poste de conduite. Ces derniers aident les conducteurs à connaître plusieurs éléments, notamment l’avance ou le retard en fonction des conditions de circulation. En cas de problème, le service de régulation sera plus vite informé pour apporter des solutions.

Une information voyageurs précise et en temps réelLes écrans à bord des bus apportent une information en temps réel, concept inédit sur le réseau de l’agglomération

Depuis plusieurs mois, les bus du réseau Taneo sont équipés d’écrans à destination des usagers. Leur but : apporter de l’information aux voyageurs mais aussi aux conducteurs par le biais d’un Système d’Aide à l’Exploitation et à l’Information Voyageurs (SAEIV).

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La ponctualité et l’information des voyageurs à l’honneur

MOBILITÉS

de Nevers. Ils indiquent précisément le dernier arrêt devant lequel le bus est passé, et les 4 prochains arrêts qu’il va desservir. Le terminus de la ligne est constamment affiché, et à chaque passage d’arrêt, le nom du prochain arrêt desservi est affiché sur l’intégralité de l’écran.

La cerise sur le gâteau :

l’application mobile BusInfo Nevers

L’installation du SAEIV est l’occasion pour Nevers Agglomé-

ration de lancer l’application pour Smartphones « BusInfo

Nevers » dans la 1re quinzaine de mars. Cette application,

téléchargeable gratuitement, permet à tous les voyageurs du

réseau de bus Taneo de connaître le temps d’attente réel

avant l’arrivée du ou des prochains bus, à n’importe quel

arrêt. Un véritable « plus » pour la qualité d’information

envoyée aux usagers…

Une information voyageurs dynamique sera bientôt visible à bord des bus. © Taneo

De l’image et du son ! L’aide à l’information des voyageurs ne se limite pas à des données visuelles. En effet, une annonce sonore accompagne les informations affichées aux écrans. Ainsi, le prochain arrêt desservi est annoncé dans le bus. À l’ouverture des portes, une voix indique même le n° de la ligne ainsi que sa direction. Ce système permet de rendre plus accessible et compré-hensible l’utilisation des bus Taneo, pour les personnes non-voyantes ou mal-voyantes, mais aussi pour toute personne peu habituée à voyager en transports en commun et présentant parfois quelques logiques appréhensions.


C’est sous la marque « MALAM » que cette jeune créatrice est connue en France mais aussi à l’étranger pour ses collec-tions de vêtements. Un métier mais une passion avant tout à laquelle elle consacre de très nombreuses heures de travail. D’abord diplômée d’une école de commerce lyonnaise, et après avoir passé un an à Moscou, Emmanuelle-Marie suit une formation de stylisme-modélisme à Paris. Elle se spécialise dans le vêtement homme, « mais ceux-ci ne l’amusent pas ! ». Elle qui se dit « en dehors de la mode », se plaît surtout à choisir des tissus, les assembler. « Au début, j’étais passionnée par le dessin, et puis c’est finalement la fabrication en elle-même qui m’a séduite. Créer un vêtement est un réel plaisir. Et comme je ne fais jamais la même chose, c’est une redécouverte à chaque fois », explique-t-elle.

Dans son atelier, on trouve des tonnes et des tonnes de tissus. Rangés, triés, assemblés pour certains, des tables à repasser, des machines à coudre… Il y a aussi le showroom, le salon d’essayage, les modèles terminés, prêts à être expédiés, les rangées de patrons… Bref un lieu de vie et de travail qui recèle de nombreux trésors colorés !

Emmanuelle-Marie reçoit parfois des clientes de Paris, de Belgique… C’est pour cela qu’elle a fait le choix d’installer son atelier près de la gare SNCF de La Charité-sur-Loire.

Originaire d’Île-de-France, Emmanuelle-Marie Remise a d’abord passé une partie de ses vacances près de Sancerre, durant son enfance, puis à Germigny-sur-Loire, lorsque ses grands-parents ont déménagé. À 33 ans, elle vient, avec son époux, de s’installer près de ses aïeux. Un véritable choix de vie pour cette créatrice de vêtements. Rencontre.

PORTRAITd’ici et d’ailleurs

Le plaisir de créer

Emmanuelle-Marie est passionnée par le choix des tissus, leur assemblage. © Yann Pendariès

LA créatrice joue aussi les mannequins sous l’œil averti de son conjoint photographe.

© Yann Pendariès

« Venir dans la Nièvre n’a pas été un souci pour mon activité professionnelle, souligne-t-elle, car je vends principalement sur Internet. » Pour son conjoint, photographe, le déménagement n’a pas non plus été une difficulté. Et d’ajouter : « Nous béné-ficions d’une qualité de vie certaine, j’ai un jardin à mon atelier, un jardin chez moi, pas d’embouteillages et surtout nous sommes près de la famille. » Quant au loyer de son atelier, pour la même surface, il est divisé par deux ! Il y a bien quelques contraintes, comme l’approvisionnement en bobines de fils par exemple, mais Emmanuelle-Marie s’organise. Elle monte à Paris plus souvent ou achète par Internet de plus gros volumes qu’avant.

Débordée par le succès, la créatrice recherche actuellement une couturière pour l’épauler. Elle accueille également réguliè-rement des stagiaires en formation. Bref, une petite entreprise qui a de beaux jours devant elle…

ContactSi vous souhaitez découvrir le travail d’Emmanuelle-Marie, rendez-vous sur le www.malam.fr Atelier et showroom sont situés 7, avenue de la Gare à La Charité-sur-Loire (sur rendez-vous uniquement). Tél. : 03 58 07 19 90 - [email protected]

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ENSEIGNEMENT1000 en 2020 ! C’est l’objectif que s’est fixée

l’école d’ingénieurs en termes d’effectifs. Une

ambition qui, pour être atteinte, nécessite d’adapter

les locaux qui accueillaient 675 étudiants en 2014. Une deuxième

extension vient d’être inaugurée, notamment par Denis Thuriot, également

Président du Conseil de l’ISAT.

Visite guidée de l’ISAT version 2015 avec Carolyn Assencio, responsable communication et rencontres au fil de l’eau avec

ces personnes qui font l’école : étudiants, stagiaires, enseignants, chercheurs… avenants et passionnés qui ne se font pas prier

pour présenter leur travail.

J’ai visité pour vous…

L’ISAT : L’Institut Supérieur de

l’Automobile et des Transports !

Photographies © Nevers Agglomération

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Nous commençons avec la salle d’examen. Une pièce flambant neuve qui peut accueillir jusqu’à 130 étudiants et améliore l’organisation de certaines épreuves qui se déroulaient auparavant au centre des expositions. Je remarque sur la porte un panneau qui rappelle que l’agglomération, compétente en enseignement supérieur, a financé les premiers équipements à hauteur de 300 000 €.

Ensuite Carolyn m’entraîne dans la partie consacrée à la vibro-acoustique. Ici, je rencontre Philippe Leclaire, l’un des 30 enseignants chercheurs de l’ISAT. Le nouvel équipement fait sa fierté : l’école est désormais dotée d’une chambre anéchoïque (« la seule en Bourgogne ») et d’une chambre réverbérante. Sur les murs et le plafond de la première, on trouve des dièdres en mousse de mélamine - un matériau particulièrement léger et composé à 97% d’air - qui absorbe les ondes sonores pour effectuer des analyses très pointues sur les bruits. Cette thématique, liée au confort et au ressenti, intéresse particulièrement les constructeurs automobiles ou les entreprises du génie civil et du bâtiment.

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La 2e chambre est moins spectaculaire. C’est une pièce aux murs lourds, rigides et non parallèles - en béton - pour réverbérer le son et obtenir une acoustique uniforme. Concrètement, l’objectif des chercheurs pour l’automobile : étudier les caractéristiques des matériaux pour atténuer les bruits, absorber les vibrations sans accroître le poids du véhicule pour ne pas augmenter sa consommation. En sortant, je m’arrête devant une sculpture qui habille un angle du hall. C’est en fait une antenne holographique ! Un instrument sur lequel on branche des microphones pour capter les sons de façon très précise sur une surface étendue. L’objet est beau, dommage, je l’aurais bien vu dans mon salon !

La visite continue. Nous abandonnons notre spécialiste en acoustique pour rejoindre la zone consacrée au projet SHOCK « Study at High-pressure of Oxygenated fuels for Chemical Kinetic », soutenu par l’Agence Nationale de Recherche. Ce sont Hilal El Merhubi, post-doctorant, et Gianni Catalano, qui me présentent leur travail en recherche fondamentale. L’objet de toutes leurs attentions ? Un « tube à choc ». C’est une sorte de long tuyau d’une dizaine de mètres qui simule l’activité d’un moteur et permet d’étudier la combustion des carburants. Un outil construit avec Danielson Engineering, unique en France et rare en Europe car il présente la particularité de supporter les hautes pressions et les hautes températures.

Nous nous dirigeons ensuite vers la zone consacrée aux matériaux et aux structures. Je découvre des machines de rupture et de torsion qui permettent de tester la solidité des matériaux. Mihai Antoniu Ionescu et Constantin Stochioiu, 2 étudiants de polytechnique Bucarest travaillent sur un composite à base de fibre de lin. Du végétal dans les carrosseries… surprenant !

Pour finir, nous nous rendons dans le mystérieux bâtiment A2. Un lieu qui permettra de tester le comportement de véhicules « entiers » dans certaines conditions climatiques : grosse chaleur, froid extrême, humidité… Si le hangar, composé d’un atelier de préparation, d’une salle de macération et d’un banc de roulage, est construit, l’école recherche encore les financements pour mener à bien la fin du projet et financer le laboratoire.

Pour découvrir l’ISAT et son extension, consacrée principalement, vous l’aurez compris, à la recherche, rendez-vous aux portes ouvertes le samedi 7 mars. Pendant toute la journée, des étudiants accompagneront des visites, des animations scientifiques sont prévues et vous pourrez découvrir une « vraie » F4, développée sur le pôle de performance de Magny-Cours par Mygale.

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LIBRE EXPRESSION

Cette page du Magg est consacrée à la libre expression des conseillers communautaires. La libre expression nous semblait avant le 7 janvier tomber sous le sens. Le 7 janvier elle est tombée sous les balles de lâches assassins. Les employés, journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo sont tombés sous les balles de la cruauté et de l’ignorance. Des policiers et des citoyens juifs ont connu le même sort. Nous sommes aussi, collectivement, tombés du haut de l’assurance que nous avions que la laïcité et la liberté d’expression étaient des valeurs partagées par tous les citoyens de notre pays. Collectivement aussi, nous nous sommes remis debout et avons vécu un extraordinaire moment d’unité nationale autour des valeurs qui fondent notre république.

Et maintenant, qu’allons-nous faire ? Nous mesurons l’incroyable incompréhension d’une partie de notre société de ces valeurs que nous pensions inscrites si profondément dans une identité partagée.

Alors nous avons le devoir, à quelque niveau que nous nous trouvions, dans tous nos actes, les plus quotidiens et les

Les décisions gouvernementales de réduire les dotations de l’État aux collectivités vont se traduire pour Nevers Agglomération par une perte sèche de deux millions d’euros pour l’année 2015, et en somme cumulée de plus de 10 millions d’euros sur la période 2014-2017. C’est considérable et c’est du jamais vu. Cette austérité renforcée est d’autant plus inacceptable qu’elle s’accompagne d’une augmentation de 41 milliards d’euros des aides aux entreprises via le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), sans aucune contrepartie. L’accepter, c’est se placer dans une situation où l’on admet de faire supporter 22 % de l’effort de réduction de la « dette publique » à un secteur qui en représente 10 %. C’est accroître les inégalités, et ali-menter la crise économique car la commande publique est cruciale pour la vie de nos entreprises locales.

Résister, cela devrait être le fil conducteur de l’exécutif de Nevers Agglomération qui prépare le budget 2015. Force est de constater que c’est le chemin de l’adaptation qui prévaut et guide les choix de la majorité. Ainsi les élus cherchent par-tout où et comment faire « des économies ». Des économies qui vont entraîner des réductions de services (par exemple il est envisagé en 2016 de réduire le nombre de tournées de collectes des ordures ménagères), ou un transfert de compé-tences vers Nevers Agglomération. On parle de la Culture, du Sport, de la Santé…

plus politiques, de nous exprimer librement, de débattre, d’expliquer, de ne rien lâcher de cette liberté de parler, de se moquer, de rire, de choquer, de réfléchir, de créer.

La laïcité est le seul concept qui permet à toutes les religions tolérantes de coexister et la liberté d’expression n’a pas d’autre limite en France que la loi qui interdit les discriminations et les incitations à la haine et au racisme.

L’art, et la culture plus généralement, sont des vecteurs de cette liberté et le ciment de notre société. C’est en renforçant encore et toujours la place de la culture que nous pourrons rétablir le dialogue, partager des valeurs communes et faire barrage à l’obscurantisme et au fanatisme. La culture n’est ni accessoire ni un luxe réservé à des initiés. Elle doit irriguer notre société dans sa globalité et dans sa diversité. Elle doit être au centre de nos préoccupations et de notre politique.

Véronique Lorans

Conseillère communautaire Nevers à Venir

Se profilent aussi de nouvelles « mutualisations » de services comme les plans locaux d’urbanisme, des paies, du CCAS… Le résultat inavoué, c’est qu’on dessaisit les communes de leur pouvoir de décision, pour préparer leur disparition pure et simple et éloigner les habitants des lieux de décision.

Les résultats du CAC 40, le niveau de la fraude fiscale montrent que l’argent existe au sein de la 6e puissance économique mondiale. C’est pourquoi nous invitons les élus de l’agglomé-ration et des communes à agir avec nous pour que cet argent soit consacré aux investissements utiles à nos concitoyens, utiles à l’emploi, à la relance et demander l’arrêt immédiat de cette austérité imposée aux collectivités, la création d’un nouvel impôt territorial, assis sur le capital des entreprises et taxant les actifs financiers, la remise à plat de l’ensemble des exonérations sociales et fiscales et qu’ainsi l’État donne aux collectivités les moyens d’assumer leurs missions.

Les élus communistes et apparentés,

Martine Jego (Fourchambault),

Olivier Sicot (Varennes-Vauzelles),

Jean-Paul Pinaud (Garchizy),

François Diot (Nevers).

Résister, plutôt que « s’adapter » à l’austérité

La culture pour la liberté


¬ Directeur de la publication : Denis Thuriot

¬ Co-directeur de la publication : Jean-Pierre Devillechaise

¬ Rédactrice en chef : Caroline Gaffet

¬ Rédaction : Caroline Gaffet - Aurélie Jargeaix

¬ Conception graphique : Renaud Scapin - 85, rue Camille Barrère 58400 La Charité-sur-Loire - Tél. : 03 86 69 41 41

¬ Impression : Inore Groupe Impression. Tirage à 40 000 exemplaires Magazine imprimé sur papier couché certifié PEFCTM N° ISSN : 2267-4829 - Dépôt légal à la publication

Communauté d’agglomération de Nevers 124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex Tél. : 03 86 61 81 60 Fax : 03 86 61 81 99Email : [email protected] Site : www.agglo-nevers.fr Facebook : www.facebook.com/NeversAgglomeration

Horaires d’ouverturedu lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30 le vendredi jusqu’à 17h.

Information collecte et sacs jaunes

Pour certains, rechercher un emploi est particu-lièrement compliqué. Manque de confiance en soi, problèmes personnels, illettrisme… les raisons sont aussi multiples que les personnes. Les conseillères du PLIE sont là pour les aider et leur donner les clés pour reprendre le dessus.

Le Plan Local pour l’Insertion par l’Emploi (PLIE) de Nevers Agglomération

Orientés vers le PLIE par Pôle emploi ou les CCAS des communes de l’agglomération, les bénéficiaires sont des personnes de plus de 26 ans, résidantes dans l’une des douze communes du territoire, non considérées comme travailleurs handicapés et ayant des difficultés à (re)trouver un emploi. Après avoir signé le contrat d’engagement, qui pourra être annulé à tout moment, la conseillère et le bénéficiaire se rencontrent régulièrement, selon les besoins, afin d’élaborer ensemble un projet professionnel. Celui-ci peut passer par une formation, des ateliers, un chantier d’insertion… plus qu’une simple aide pour rechercher un emploi, le PLIE peut aller sur un accompagnement plus global : santé, logement… tout ce qu’il faut pour être dans de bonnes conditions pour sa recherche d’emploi.

Aujourd’hui, les secteurs qui recrutent et vers lesquels les conseillères orientent majoritairement les bénéficiaires sont le BTP, l’hôtellerie et la restauration, le service à la personne et le commerce en grande et moyenne surface. Depuis sa création

COHÉSION SOCIALE

en 2004, 330 personnes ont trouvé un emploi durable ou obtenu un diplôme à la suite d’un accompagnement. Le PLIE est notamment financé par Nevers Agglomération.

Pour démarrer un accompagnement PLIE •EnparleravecvotreconseillerPôleemploietsuivre l’information collective qui a lieu le 1er jeudi matin de chaque mois

•OucontacterleCCASdontvousdépendez.

ContactsPôle emploi agence Baron : 3949

Pôle emploi agence République : 3949

CCAS Nevers : 03 86 71 80 00 - 03 86 71 80 08

CCAS Fourchambault : 03 86 90 90 00

CCAS Varennes-Vauzelles : 03 86 71 61 71

CCAS Coulanges-lès-Nevers : 03 86 93 01 00

CCAS Garchizy : 03 86 58 56 58

CCAS Marzy : 03 86 36 72 90

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11

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Merci à tous nos lecteurs

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le magg n°30 - Février 2015

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