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LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE HAUTE-MARNE NUMÉRO 88 - DÉCEMBRE 2007/JANVIER 2008 Festival : Humours d’hivers à Saint-Dizier • Portrait : Sandrine Mulas est “Mélisange”, la sorcière conteuse • Histoire : le traité d’Andelot en 587 • Terroir : la brasserie du Der et la bière Choue de Giey-sur-Aujon, la Renne de Groseilles, la truffe de Haute-Marne, les escargots de Meures, le Miel de Mathieu Voillemont • Agenda La chambre de métiers et de l’artisanat Aménagement 4 Eurocadres, une entreprise bien cadrée 14 Entreprise Le parc métallurgique 52, pôle d’excellence rurale 3 Développement loisirs Des routes à l’épreuve de l’hiver Ligne Photo : Eric Girardot

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l e m a g a z i n e d u c o n s e i l g é n é r a l d e h a u t e - m a r n e

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Festival : Humours d’hivers à Saint-Dizier • Portrait : sandrine mulas est “mélisange”, la sorcière conteuse • histoire : le traité d’Andelot en 587 • terroir : la brasserie du der et la bière choue de giey-sur-aujon, la renne de groseilles, la truffe de haute-marne, les escargots de meures, le miel de Mathieu Voillemont • agenda

la chambre de métiers et de l’artisanat

Aménagement

4eurocadres, une entreprise bien cadrée14

Entreprisele parc métallurgique 52, pôle d’excellence rurale3

Développement

loisirs

Des routes à l’épreuve de l’hiver

Ligne

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Patrimoine

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Entretenir la mémoire du patrimoine industriel haut-marnais pour assurer l’avenir ! Tel est le parti pris du futur Parc métallurgique 52 qui souhaite participer à la promotion et à la revalorisation des métiers de la métallurgie.

De tradition ancestrale, l’indus-trie métallurgie haut-marnaise

doit beaucoup à la présence de trois éléments indispensables à son dévelop-pement : l’eau pour la force motrice, la forêt pour le charbon de bois utile à la fusion et le minerai de fer à portée de pioche. Débutée à la fin du Moyen-âge, l’aventure métallurgique prendra son essor au XVe siècle avec la construction des premiers hauts fourneaux. En 1860, la Haute-Marne est le premier dépar-tement métallurgique de France et la Blaise était la rivière qui faisait mouvoir le plus grand nombre de forges. Fondée en 1990 pour valoriser ce patrimoine unique, l’Association de sauvegarde du patrimoine métallurgique (ASPM) envisage dès 1992 de constituer un Pôle d’économie du patrimoine des vallées du fer. Un projet qui restera malheureusement sans suite mais qui rebondit à travers le “Parc métallurgi-que 52, des métiers d'hier aux emplois d'aujourd'hui” qui a obtenu le label

“Pôle d’excellence rurale” (PER) en décembre 2006. Une attribution qui voit l’Etat accorder une enveloppe de 980 000 auxquels il faut ajouter les participations de différents partenaires parmi lesquels le conseil général.

Séduire les jeunes

Au total près de 3 000 000 seront investis dans cette opération qui s’ar-ticulera autour de quatre sites prin-cipaux. Dernier édifice de ce type en France, le haut fourneau circulaire de Vecqueville devrait ainsi être reconstruit à cette occasion. Eteint depuis 1885, celui de Dommartin-le-Franc fait déjà l’objet d’une restauration qui pourrait conduire à une remise à feu. Haut lieu de l’extraction de la matière première, certaines minières de Poissons seront spécialement réaménagées et les amateurs de balades pourront également découvrir des pièces, des bâtiments ou du matériel ayant trait à la fonderie en parcourant les circuits de randonnées implantés le long de la vallée de la Blaise. “Nous en sommes encore au tout début de la démarche. Différentes études ont été réalisées précédem-

Entretenir la mémoire du patrimoine industriel

qui souhaite participer à la promotion et à la

Battre le fertant qu’il est chaud

Une tradition toujours d‘actualitéAvec une centaine d’entreprises et plus de 10 000 emplois, la métallurgie haut-marnaise représente actuellement le quart de l’activité économique et la moitié de la taxe professionnelle du département (sources Chambre de com-merce et d’industrie de la Haute-Marne). Certaines de ces entreprises bénéficient d’une renommée internationale, sont présentes dans de nombreux secteurs d’économie et participent aux chantiers les plus innovants du tunnel sous la Manche au viaduc de Millau en passant par la Grande Arche de la Défense…

ment et il s’agit maintenant de développer certains des axes mis en évidence” explique notamment Guy Cadet, le maire de Dom-martin-le-Franc qui préside l’association qui porte ce projet. Au-delà de la mise en valeur du patrimoine territorial, les instigateurs de cette initiative souhaitent également qu’elle participe à une nou-velle orientation de la fonderie, portée par et vers de nouvelles technologies, mais aussi à la revalorisation des métiers de la métallurgie. “Beaucoup de jeunes s’en détournent actuellement alors que c’est un secteur relativement porteur pour l’avenir” ajoute l’élu qui évoque à ce propos la mise en place d’actions en partenariat avec l’éducation nationale.

Etienne CLEMENT

Le haut fourneau de Dommartin-le-Franc fait l'objet d'une restauration.

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Aménagement

“L’artisanat, la première entreprise de France” dit le spot publicitaire.

En Haute-Marne aussi, l’artisanat tient une place majeure dans le panorama économique. En 2006, on ne recensait pas moins de 2 600 petites entreprises dans le département. Des entreprises qui emploient plus de 8 100 salariés et forment près de 700 apprentis. Inutile d’égrener davantage les chif-fres pour démontrer l’importance des entreprises artisanales pour l’économie locale et l’aménagement du territoire. D’autant que ces structures se répar-tissent quasiment à part égale entre la ville et la campagne. Pour autant, l’artisanat haut-marnais souffre tout de même de certains manques. Pour les pallier, les chefs entreprises - et ceux qui souhaitent le devenir - peuvent compter sur le soutien et l’expertise de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Marne. Une institution dont le titre de “plus ancienne chambre

de métiers de France” suffit à situer l’ex-périence et le sérieux.

Maintenir le maillage artisanal

La répartition harmonieuse des entre-prises artisanales sur le territoire et leur pérennité constituent des préoccupa-tions quotidiennes de la chambre. C’est pourquoi, elle accorde une attention toute particulière aux processus de création ou de transmission d’entre-prise. Et quand on sait qu’un dirigeant haut-marnais sur cinq à plus de 55 ans, on comprend toutes les opportunités qui vont s’offrir dans les prochaines années aux jeunes qui souhaitent se mettre à leur compte, mais on perçoit aussi tout l’enjeu d’aménagement du territoire que cela représente. “Car une petite entreprise qui disparaît, c’est de l’emploi direct en moins et c’est un service que l’on éloigne des habitants” explique

Patrick Viard, directeur de la Chambre de métiers. Pour préserver le lien de proximité et la force économique de l’artisanat, l’institution consulaire met en place différentes actions, notamment un accompagnement des repreneurs ou créateurs d’entreprise. “On ne les laisse pas seuls face aux démarches administratives et à la réglementation” explique Patrick Viard. Et le technicien de poursuivre : “nous les accompagnons bien au-delà de leur installation en leur proposant des formations

Au servicedes artisans haut-marnais

Soutien de tous les instants d'une économie à taille humaine,la chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Marne accompagne toutes les petites entreprises. Face au challenge du vieillissement des chefs d’entreprises et au désintérêt des jeunes pour des métiers nobles, la chambre de métiers met en place des actions pour maintenir le tissu économique et garantir des services de proximité à tous les Haut-Marnais.

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beaucoup d’importance à ces actions car, comme le souligne Patrick Viard, “les salariés qualifiés d’aujourd’hui sont nos artisans de demain”.

Samuel DANICHY

CONTACT : CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT – 9 RUE DECRÈS À CHAUMONT 03 25 32 19 77 – COURRIEL :[email protected]

la visibilité des entreprises auprès du grand public” détaille le directeur de la cham-bre. Cela passe par l’organisation et la participation à des manifestations promotionnelles telles que la semaine nationale de l’artisanat ou bien encore le prix de la Société d’encouragement des métiers d’art (SEMA – lire en enca-dré). Des actions de communication qui permettent aux artisans de démontrer tous leurs talents et de susciter des commandes.Cela passe aussi par le développement de l’usage de l’informatique et de l’Inter-net pour la promotion des sociétés. “Il y a un véritable travail de fond à effectuer. Seulement 30 % des artisans utilisent les technologies de l’information et de la com-munication” argumente Patrick Viard.

D’apprenti en artisan

Autre chantier de la Chambre : assurer le renouvellement des talents. Bien des métiers de l’artisanat souffrent d’un déficit de notoriété voire même d’image auprès des jeunes et certaines filières sont très directement concernées par la problématique de la pénurie de main-d’œuvre. “Trouver des jeunes qui veulent apprendre le métier n’est pas toujours facile, car souvent, ils n'en connaissent pas le contenu du métier. Nous nous sommes donc engagés dans une vaste opération de promotion de l’artisanat auprès des établissements scolaires, collèges et lycées”. L’accent est mis sur l’enseignement professionnel, fournisseur de salariés qualifiés pour l’artisanat. Ainsi, la pro-motion des métiers auprès des collégiens se fait par exemple par le “rallye des métiers de l’artisanat”. La promotion de l’apprentissage passe, quant à elle, par un sondage annuel auprès des maî-tres d’apprentissage. Les contacts entre employeurs et jeunes sont ainsi favo-risés. La Chambre de métiers accorde

par exemple”. Un service très apprécié des entrepreneurs qui, souvent, n’ont ni le temps, ni les moyens de se pen-cher sur les évolutions juridiques de leur secteur.

Promouvoirles savoir-faire

La Chambre de métiers s’efforce éga-lement de développer l’activité des artisans. Comment ? “En faisant mieux connaître les savoir-faire et en renforçant

Au servicedes artisans haut-marnais

beaucoup d’importance à ces actions

Un prix pour encourager les “artistes artisans”

Lorsqu’ils exercent une acti-vité artistique, le travail des artisans mérite d’être montré

mais aussi récompensé. C’est en partant de cette idée de la Société d’encourage-ment des métiers d’art (SEMA) a décidé de créer, il y a cinq ans, un prix récom-pensant des productions ou des réalisa-tions exceptionnelles. Chaque année, le thème change et avec lui, les professions mises en lumières. Cette année, parmi les 270 professions artisanales qui relèvent de la création artistique, la SEMA a mis à l’honneur celles qui ont pour objet la restauration et la conservation d’œuvres d’art.

En Haute-Marne, c’est à la chambre de métiers et de l’artisanat qu’il incombe d’organiser le prix départemental de la SEMA. Avec l’appui du conseil général qui dote le prix haut-marnais de 1 500 , la chambre de métiers a souhaité dis-tinguer Déborah Maire pour le travail de restauration effectué sur un tableau de la fin du XVIIe siècle. La qualité de son travail pourrait bien valoir à cette jeune haut-marnaise de 24 ans d’être retenue à l’échelon régional du prix de la SEMA.

Le second prix a été attribué à Jean-Luc Poissenot, ébéniste d’Art et restaurateur à Arc-en-Barrois, pour la restauration d’un bouddha birman, sculpture sur bois du début du XVIIIe siècle.

Des produits uniques pour une exposition de fête Chaque année, pour mettre en valeur les productions d’exception des artisans haut-marnais, la Chambre de métiers et de l’artisanat organise une exposition-vente au cours du mois de décembre

A Chaumont, en plein centre de la cité préfecture, dans le cadre magnifique de la Chapelle des Jésuites, les artisans locaux déploient les mille merveilles issues de leur savoir-faire : sculptures sur bois, broderie, coutures, vitraux, bijoux, chapeaux, vannerie, produits du terroir, art de la table… L’imagination et le talent des artistes et producteurs impressionnent.

Pour tous ceux qui sont encore à la recherche de cadeaux pour leurs proches, cette exposition tombe à point nommé en cette période de fête et la Chapelle des Jésuites devient un lieu incontourna-ble car les idées originales ne manquent pas. Cachet et rareté des produits font tout leur charme. Dernier atout de cette féerique présentation : il y en a pour tous les budgets.

L’exposition vaut vraiment le détour et fera à n’en pas douter, cette année encore, bien des heureux !

Exposition de produits artisanaux à la Chapelle des Jésuites de Chaumont du 14 au 30 décembre 2007.

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Solidarité

Un partenariat entre la Croix-Rouge Française, délégation de Joinville, et l’Education Nationale a rassemblé, les 4 et 5 octobre derniers, 550 adolescents venant de Froncles, Doulaincourt, Chevillon et Joinville, pour une sensibilisation aux premiers secours.

Agir autrement

Connaître les gestes de premiers secours, ainsi que la chaîne qui

accompagne ceux-ci, est un devoir pour tous les citoyens ; informer des dangers liés à l’usage de produits stupéfiants ou faire prendre conscience des répercus-sions sur le comportement qu’un état alcoolique suscite, sont de la respon-sabilité des adultes. C’est sur ces pré-

ceptes de base et pour une meilleure action citoyenne, que la Prévention routière, la Gendarmerie nationale, les Sapeurs Pompiers, la Police, la Croix-Rouge, aidés de nombreux sponsors locaux, proposaient, durant 48 heures,

aux élèves des classes de 5ème des collè-ges de Joinville, Froncles, Doulaincourt et Chevillon, ainsi qu’à ceux de 3ème “découverte Professionnelle” du lycée de Joinville, plusieurs ateliers interactifs regroupés dans et autour de la salle des Fêtes de la cité de Jean Sire.

Vous n’avez qu’une seule vie

… Alors prenez en soin ! Ce leitmotiv prend tout son sens, lorsque l’on sait que les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 15/24 ans. En 2006, alors qu’ils représentent 13 % de la population, ils constituent 27 % des tués sur la route. Les accidents ont lieu sur des trajets connus : entre domicile et celui d’amis, au retour de boîte de nuit ou d’un bar, souvent provoqués par une vitesse excessive, ou une conduite sous l’emprise de l’alcool ou du canabis. Quant à la tranche d’âge des 13/16 ans, l’accès à la conduite d’un cyclomoteur

Apprendre les gestes qui sauvent.

L’équipe cynophile.

entraîne une augmentation du nombre d’accidents : 147 tués et 7 198 blessés pour 2006. Chez les moins de 11 ans, 1 885 enfants ont été victimes d’accidents de la route en tant que piéton. C’est dire à quel point ce genre d’action a son utilité.

Apprendre la sécurité et la citoyenneté

Passant d’un atelier interactif à un autre, aidé par de petites brochures, des démonstrations, des jeux, des dessins, des vidéos projections, des question-naires, étant tour à tour participant ou spectateur, chaque jeune a pu prendre conscience du rôle de tous les interve-nants. S’initier aux gestes qui sauvent, connaître le B.A. ba de la sécurité rou-tière, apprendre à porter un regard différent sur l’autre, ne pas se croire invincible, autant de principes évidents que les formateurs, professionnels ou bénévoles, ont essayé de faire passer. Et à en croire les adolescents présents, cette, 4ème édition de l’action “Agir ensemble” a été une grande réussite.

Gil MELISON-LEPAGE

Le BSR, à quoi ça sert ? Le Brevet de sécurité routière (BSR) n’est pas un examen de permis de conduire, mais une formation obligatoire pour pou-voir conduire un cyclomoteur à partir de 14 ans. Formation théorique et pratique, il permet de connaître les règles généra-les de circulation et de sécurité routière et d’apprendre, en conditions réelles de circulation, à partager l’espace rou-tier en respectant sa sécurité et celle des autres. La formation théorique est validée par l’obtention de l’Attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau (ASSR1) ou de second niveau (ASSR 2) ou encore l’Attestation de sécurité routière. La formation pratique est assurée par des formateurs qualifiés à raison de 5 heures de formation obli-gatoire en circulation.(source : la sécurité routière)

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Solidarité

Un partenariat entre la Croix-Rouge Française, délégation de Joinville, et l’Education Nationale a rassemblé, les 4 et 5 octobre derniers, 550 adolescents venant de Froncles, Doulaincourt, Chevillon et Joinville, pour une sensibilisation aux premiers secours.

Agir autrement

Connaître les gestes de premiers secours, ainsi que la chaîne qui

accompagne ceux-ci, est un devoir pour tous les citoyens ; informer des dangers liés à l’usage de produits stupéfiants ou faire prendre conscience des répercus-sions sur le comportement qu’un état alcoolique suscite, sont de la respon-sabilité des adultes. C’est sur ces pré-

ceptes de base et pour une meilleure action citoyenne, que la Prévention routière, la Gendarmerie nationale, les Sapeurs Pompiers, la Police, la Croix-Rouge, aidés de nombreux sponsors locaux, proposaient, durant 48 heures,

aux élèves des classes de 5ème des collè-ges de Joinville, Froncles, Doulaincourt et Chevillon, ainsi qu’à ceux de 3ème “découverte Professionnelle” du lycée de Joinville, plusieurs ateliers interactifs regroupés dans et autour de la salle des Fêtes de la cité de Jean Sire.

Vous n’avez qu’une seule vie

… Alors prenez en soin ! Ce leitmotiv prend tout son sens, lorsque l’on sait que les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 15/24 ans. En 2006, alors qu’ils représentent 13 % de la population, ils constituent 27 % des tués sur la route. Les accidents ont lieu sur des trajets connus : entre domicile et celui d’amis, au retour de boîte de nuit ou d’un bar, souvent provoqués par une vitesse excessive, ou une conduite sous l’emprise de l’alcool ou du canabis. Quant à la tranche d’âge des 13/16 ans, l’accès à la conduite d’un cyclomoteur

Apprendre les gestes qui sauvent.

L’équipe cynophile.

entraîne une augmentation du nombre d’accidents : 147 tués et 7 198 blessés pour 2006. Chez les moins de 11 ans, 1 885 enfants ont été victimes d’accidents de la route en tant que piéton. C’est dire à quel point ce genre d’action a son utilité.

Apprendre la sécurité et la citoyenneté

Passant d’un atelier interactif à un autre, aidé par de petites brochures, des démonstrations, des jeux, des dessins, des vidéos projections, des question-naires, étant tour à tour participant ou spectateur, chaque jeune a pu prendre conscience du rôle de tous les interve-nants. S’initier aux gestes qui sauvent, connaître le B.A. ba de la sécurité rou-tière, apprendre à porter un regard différent sur l’autre, ne pas se croire invincible, autant de principes évidents que les formateurs, professionnels ou bénévoles, ont essayé de faire passer. Et à en croire les adolescents présents, cette, 4ème édition de l’action “Agir ensemble” a été une grande réussite.

Gil MELISON-LEPAGE

Le BSR, à quoi ça sert ? Le Brevet de sécurité routière (BSR) n’est pas un examen de permis de conduire, mais une formation obligatoire pour pou-voir conduire un cyclomoteur à partir de 14 ans. Formation théorique et pratique, il permet de connaître les règles généra-les de circulation et de sécurité routière et d’apprendre, en conditions réelles de circulation, à partager l’espace rou-tier en respectant sa sécurité et celle des autres. La formation théorique est validée par l’obtention de l’Attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau (ASSR1) ou de second niveau (ASSR 2) ou encore l’Attestation de sécurité routière. La formation pratique est assurée par des formateurs qualifiés à raison de 5 heures de formation obli-gatoire en circulation.(source : la sécurité routière)

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Curiosité

Fondés en 1806 par Napoléon 1er, les Haras Nationaux sont en pleine restructuration. Entre l’explosion du tourisme équestre, la thématique du développement durable et l’évolution de l’image des chevaux de trait, les Haras de Montier-en-Der ont trouvé de nouveaux créneaux et proposent désormais des prestations élargies.

Des Harasnouvelle génération

D’abord, une précision : les Haras de Montier-en-Der n’ont pas

fermé et ne ferment pas. L’information avait un temps circulé ça et là. François Risco, le délégué régional par intérim, est formel : il n’en a jamais été ques-tion. Mieux, les Haras, engagés dans un processus de “restructuration”, béné-ficient aujourd’hui d’un marché en mutation qui leur permettent d’ouvrir de nouvelles pistes de développement, tout en restant attachés à leur cœur de

métier (la reproduction et la pérenni-sation de la race ardennaise). “Nous travaillons sur une offre de prestations élar-gies”, confie François Risco.

Atout touristique

Des stages d’initiation et de perfection-nement de débourage ou d’attelage, des partenariats avec les lycées agricoles, l’accueil d’artistes, le projet d’envergure de visites animées que le responsable régional appelle “Haras Vivants”… La liste est longue. Mais elle ne saurait oublier un élément essentiel, celui de la progression constante du tourisme vert. C’est vraisemblablement sur ce terrain porteur que les Haras Nationaux ont une carte à jouer et ils l’ont parfaitement

intégré. “Avec le tourisme vert, se développent les projets’’cheval dans la ville’’ et le tourisme équestre”, assure François Risco.Et le délégué régional de poursuivre : “La demande du marché a évolué. Désormais, le cheval de trait, qui, il y a 20/30 ans, n’avait pas la cote comparé aux chevaux de courses, est très prisé”. Le marché de l’attelage a changé d’image. Raison de plus, pour les Haras, de s’adap-ter à cette nouvelle distribution du jeu, de faire valoir leur expertise et leur savoir-faire, mais aussi d’informer les producteurs, éleveurs et autres maillons de la filière cheval sur les débouchés infiniment plus nombreux qu’offrent à présent les chevaux de trait. “Il nous incombe aussi de former des prestataires capables de répondre, au printemps et en été, aux demandes de balades en attelage, d’ani-mations pédagogiques, etc.,

Les Haras, pôle rural par excellenceVoilà un an que les Haras de Montier-en-Der ont obtenu leur statut de Pôle d’excellence rurale (PER). Près de 300 projets avaient été présentés sur l’en-semble de la France. Celui de Montier a été retenu pour la Haute-Marne (de même que celui de la Coutellerie de Nogent). Cette labellisation permet aujourd’hui aux Haras de s’engager sur un vaste projet de restructura-tion, articulé autour de quatre axes de développement : formation, tourisme, ’’Haras vivants’’ et conservatoire de la race ardennaise. Des prestations qui viennent graviter autour du cœur de métier des Haras (reproduction, iden-tification, encouragements), évidem-ment maintenu. Financièrement, le projet reçoit un soutien de 1,8 million d’euros, réparti entre l’Etat (50%), le conseil général, la Région et la Com-munauté de communes.

tout en conservant, le reste de l’année, une activité rentable avec les chevaux. Bref, de développer la pluralité des compétences”, explique François Risco.Voilà les Haras porteurs d’une dynami-que d’innovation pour le moins pro-metteuse. Un genre de Haras “nouvelle génération”. Séduisant.

Alex DESJARDINS

CONTACT : HARAS NATIONAL CHEMIN DU PRÉ PÊCHEUR À MONTIER-EN-DER – 03 25 04 22 17

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Patrimoine

ration prévue le 18 avril 1857 puisse avoir lieu dans les délais. Le pari était donc réussi, même s’il fallut à nouveau ouvrir le chantier pendant la Seconde Guerre Mondiale. Peu avant la Libération, en août 1944, les troupes allemandes dynamitèrent le Viaduc, faisant sauter plusieurs piles. La recons-truction d’un ouvrage provisoire se fit dans la foulée. En revanche, la structure définitive ne fut bouclée que bien plus tard, après des travaux difficiles qui traînèrent en longueur compte tenu des rigueurs hivernales et des aménagements qu’elles engendrèrent.Aujourd’hui, le Viaduc ne garde aucune trace de ce traumatisme historique. Il a même soufflé cette année ses 150 bougies, sans la moindre ride, faisant encore et toujours le bonheur des visi-teurs, cartophiles et philatélistes… sans oublier celui des cinéphiles, puisque le Viaduc fut le théâtre de plusieurs tour-nages de films, dont “Le cerveau” avec Bourvil et “Etrange voyage” avec Jean Rochefort. Et qui sait, la liste pourrait bien s’allonger un jour…

Alex DESJARDINS

Il se dresse, toujours aussi fier, au-dessus de la Vallée de la Suize. Cette année, le Viaduc de Chaumont a soufflé ses 150 bougies. Inauguré en avril 1857, il constitue toujours l’une des plus belles réalisations architecturales de l’Europe occidentale. Voici son histoire…

Quinze mois. Il n’aura fallu que quinze mois pour ériger ce

monument architectural-là. Quinze mois pour voir s’élever majestueuse-ment le Viaduc de Chaumont, celui qui a transformé la vie d’une ville un jour d’avril 1857, alors qu’arrivait en gare le premier train et que Paris se rapprochait d’un coup de baguette magique.

Pour une gareà Chaumont

L’idée de construire un Viaduc, permettant de relier Chaumont au réseau ferroviaire, fut longue à germer. Les quatre premiers

projets de liaison n’envisageaient même pas le recours à un viaduc, puisqu’aucun n’imaginait l’emplacement de la gare sur les hauteurs de Chaumont, mais plutôt à proximité de Villiers-le-Sec, du Pont de la Maladière et même à la place du cimetière américain. L’ingénieur Eugène Decomble contrecarra tous ces plans-là, proposant un projet privilégiant l’établissement de la gare au centre de Chaumont, et donc au-dessus de la Vallée de la Suize. Une idée qui ne pouvait donc se concrétiser que par la construction d’un Viaduc. 600 mètres de long, 50 mètres de haut,

50 arches..., l’ouvrage s’annonçait gigan-tesque. Encore davantage que le projet initial (un viaduc de 350 m de long), non retenu parce qu’il favorisait la ligne Saint-Dizier-Gray aux dépens de l’itinéraire international Paris-Mulhouse.

Dynamite et cinéma

Il aura fallu mobiliser plus de 2 600 ouvriers, travaillant jour et nuit, à la lumière électrique, pour que l’inaugu-

150 anset pas une ride…

Le viaduc en chiffres3. Le viaduc comporte trois étages. Le premier est un passage piétonnier qui offre aux badauds et touristes un pano-rama imprenable sur quelques coins de la vallée de la Suize. Les deux étages supérieurs ne sont pas accessibles au public.

50. Comme la hauteur, en mètres et le nombre d’arches qui supportent le troisième étage. (25 sur le premier et 49 sur le second).

300. C’est le nombre de chevaux qui ont œuvré au transport et à la mise en place des 60 000 m3 de maçonnerie. A cela, se sont ajoutés 2 600 ouvriers. Un chantier d’une ampleur rare qui a été bouclé en seulement quinze mois.

Le Viaduc et ses arches ont servi de cadre à plusieurs films.

2 600 ouvriers ont travaillé jour et nuit à sa construction.

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Entreprise

Une exposition atypique en perspectiveLes molettes sont d’épais disques d’acier dur qui servaient à l’ornementa-tion des baguettes d’encadrement selon le principe de la pyrosculpture. Ces molettes étaient sculptées à la main et constituent aujourd’hui de véritables œuvres d’art. Eurocadres en possède une collection de 3 000 pièces, ainsi qu’une grande variété de rabots, hérita-ge du passé de la société Hardy fondée en 1860, devenue Socomac puis rache-tée par Ariane International en 1994. Le souhait d’Alain Marcerou : les exposer au titre de patrimoine d’une corporation d’artistes et en faire un outil à carac-tère pédagogique.

7,2 millionsde pièces par an

Supports photos, gravures, dessins, toiles, lithographies, le cadre et le sous-verre tiennent une place importante dans le décor de l’habitat. Empreint d’une forte charge affective, le cadre se porte bien dans ses fonctions de conservation et de mise en valeur des souvenirs et des rêves. Certes, il n’échappe pas aux

modes (chez Eurocadres, 52% des ventes reposent sur des articles de moins de 2 ans), ni au pouvoir d’achat. Son cousin, l’album photos, qui joue la quantité au détriment de l’exposition, subit une baisse avec les photos numériques et leurs moyens de stockage. En revanche, l’agrandissement se développe et profite aux cadres et aux sous-verres de grands formats. Ainsi, ce sont : 3 millions de cadres, 2 millions de sous-verres, 2 millions d’albums et 200 000 gravu-res encadrées qui sortent des ateliers d’Eurocadres à Montigny-le-Roi.

Inaperçue et pourtant à proximité de l’A 31… Discrète sur le plan départemental

et pourtant 4e de son secteur sur le marché français… Il s’agit de la société Eurocadres, manufacture de cadres et d’albums photos, une entreprise haut-marnaise qui réussit.

7,2 millionsde pièces par an

Supports photos, gravures, dessins,

Discrète sur le plan départemental et pourtant 4e de son secteur sur le marché français… Il s’agit de la société Eurocadres, manufacture société Eurocadres, manufacture de cadres et d’albums photos, une entreprise haut-marnaise qui réussit.

exposition

en perspectiveLes molettes sont d’épais disques d’acier dur qui servaient à l’ornementa-

Alain Marcerou, président d’Ariane et Eurocadres

Eurocadres,une affaire bien cadrée

outil logistique bien huilé et capable d’être réactif, entre autres de répondre efficacement à des actions de promo-tion avec un re-conditionnement ou la réalisation de présentoirs. L’unité de Montigny-le-Roi qui emploie 50 person-nes, offre aux clients du juste-à-temps, de la mode et la sécurité d’approvision-

nement, mais également du sur-mesure. Objectif du groupe Ariane International qui possède Eurocadres : devenir leader du marché du cadre dans deux ans.

Michel THENARD

CONTACTS : EUROCADRES 52140 MONTIGNY-LE-ROI – 03 25 90 38 92COURRIEL :[email protected]

Sur les linéaires de la grande distribution

La gamme comporte environ 5 000 arti-cles, et s’expose sur 600 m² de show room près de Paris. Trente vendeurs en assurent la commercialisation auprès des grandes enseignes de la distribution. Les matiè-res de base (baguettes, verres...) ou des produits “pré-fabriqués” (car ils passent toujours par une finition, un ré-habillage, un “plus produit !”) proviennent d’une trentaine de pays. Eurocadres travaille avec un stock relativement important, à savoir 7 000 palettes sur site, et 2 000 aux ports. Dans ce domaine, la situation géographique de Montigny-le-Roi par rapport aux ports est un handicap. Mais Alain Marcerou espère y remédier avec la desserte ferroviaire de Chalindrey et le partenariat d’entreprises sud-haut-marnaises susceptibles de partager les allers-retours de containers.

Le cadre des cadres

Les clés de la réussite de ce manager au profil de challenger européen ? Un

Eurocadres, machines à découper et assembler les baguettes de cadres

Page 11: le magazine du conseil général de haute-marneAutre chantier de la Chambre : assurer le renouvellement des talents. Bien des métiers de l’artisanat souffrent d’un déficit de

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Téléthon 2007 : il est encore temps de donner

Les 7 et 8 décembre dernier, le Téléthon a une nouvelle fois témoigné de la mobilisation et de la générosité des Français pour lutter contre les maladies génétiques telles que les myo-pathies. En Haute-Marne, grâce aux bénévoles organisateurs de nombreuses manifestations, le Téléthon a une fois de plus remporté un beau succès. De Saint-Dizier à Langres, les éner-gies se sont libérées pour faire avancer la recherche et reculer la maladie. Si, dans l’effervescence de la manifestation, vous avez oublié d’effectuer un don à l’Association française contre les myopathies, sachez qu’il est encore possible de participer à ce marathon du cœur et de donner. Il suffit de composer le 36 37.

La Haute-Marne envisagela vente collective en ligne

Acheter les produits de la Haute-Marne sur Internet ? Une idée qui serait un plus pour le commerce local ! Mais les pro-ducteurs et commerçants n’ont pas tous les connaissances, le temps ou les moyens de créer leur propre boutique en ligne. Pourtant cette solution remporte un franc succès. Elle offre une meilleure visibilité et une reconnaissance sur le marché. Pour pallier ces difficultés et donner à tous accès à cette solution moderne, la Chambre d’agriculture, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), et la Chambre de métiers souhaitent ras-sembler autour de solutions collectives. En mutualisant leurs forces, les commerçants, artisans ou agriculteurs haut-marnais renforceraient aussi l’identité du département.Parce que leur avis compte, commerçants et internautes peuvent dès à présent répondre à une enquête, en passant par la rubrique “c’est à voir” du site www.haute-marne.fr, onglet “e-commerce”, ou directement sur le site de la CCI à cette adresse www.haute-marne.cci.fr/zoom. Pour élaborer les grandes lignes de ce projet, une conférence sera organisée le 3 mars 2008.

Laissez-vous “cycloguider” !Se promener à vélo sur les rou-tes de Haute-Marne, en choi-sissant un circuit adapté à son niveau de pratique est désormais très facile. Il suffit de suivre le Cycloguide®. Ce document très pratique recense les 24 circuits de randonnée cycliste définis notam-ment par le Comité départemental du cyclotourisme. Depuis 2003, les membres du comité départe-mental se sont en effet pleinement investis pour permettre à la Hau-te-Marne d’intégrer une nouvelle collection de documents cartogra-phiques conçus par la Fédération française de cyclotourisme et l’Ins-titut géographique national (IGN). Objectif : proposer pour les familles et les cyclo-randonneurs un panel de parcours de longueurs et de difficultés variables. Grâce aux fiches de présentation des différents parcours, il sera même possible d’enchaîner différents circuits car des itinéraires de liaisons sont aussi proposés. Le guide se révèle donc très complet.La Haute-Marne est à ce jour le seul département de l’Est de la France à s’être doté de ce support cartographique. Un atout supplémentaire pour l’industrie touristique du dépar-tement. Nul doute que le cycloguide® attirera sur les routes de Haute-Marne des cyclistes de toutes les régions de France. Et pour répondre à la demande des touristes néerlandais, une traduction est déjà envisagée. Le Cycloguide® est disponible au Comité départemental du tourisme et du thermalisme (www.tourisme-hautemarne.com), au Comité de cyclotourisme, à la FFCT, sur le site Internet de IGN, en librairie et dans les maisons de la presse au prix de 16 €.

Il y a quelques mois, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) lançait le challenge “Nos valeurs s’enracinent avec succès en Haute-Marne”. Le but : démontrer que réussir en Haute-Marne est possible et que les valeurs entre-preunariales sont toujours un vecteur de développement. Les résultats du challenge sont désormais connus. C’est Patrick Bour-rier, de Vesvres-sous-Chalancey, qui en est le lauréat. Repreneur de l’entreprise “La crémerie du plateau”, il a selon Jean-François Roubaut, président national de la CGPME, “témoigné d’un atta-chement fort aux valeurs d’entreprise et au département de la Haute-Marne”. La CGPME a ainsi salué le dynamisme d’un dirigeant qui continue de faire vivre le commerce en milieu rural. Ligne Directe ne manquera pas dans les mois à venir de vous présenter plus en détails la “crémerie du plateau”.

Des logements sociaux écologiquesQui ne voudrait pas vivre dans un logement social neuf et confortable, où l’écoges-tion de l’eau, ou de l’électrici-té, permettrait d’économiser, pour soi et pour l’environne-ment ? Choix des matériaux, isolation optimisée, même

la construction du bâtiment aurait été réfléchie pour limiter les dégâts sur l’environnement… De nombreux bénéficiaires ont emménagé en 2007 dans 31 habi-tations de ce type. Appartenant au lotissement “les vergers”, et situés aux portes de Chaumont et à l’entrée du village de Choi-gnes, ces pavillons offrent des logements T3 au T5 avec garage et jardin. Ce projet a été réalisé par l'Office public d'aménagement et de construction (OPAC) de Haute-Marne, dans le cadre de son programme certifié “Habitat et environnement”. Et pour compléter cette démarche de développement durable, l’OPAC a édité des guides pratiques. Comment réduire sa consom-mation personnelle? Comment gérer ses déchets ? Ces conseils délivrés aux locataires devraient permettre d’adopter de bonnes habitudes, au quotidien.Contact : OPAC de Haute-Marne - 27, rue du Vieux Moulin à Chaumont. www.opac52.fr

L I G N E D I R E C T E - d é c e m b r e 2 0 0 7 / j a n v i e r 2 0 0 8

Succès des valeurs d’entreprises en Haute-Marne

les membres du comité départe-mental se sont en effet pleinement investis pour permettre à la Hau-te-Marne d’intégrer une nouvelle collection de documents cartogra-phiques conçus par la Fédération française de cyclotourisme et l’Ins-titut géographique national (IGN). Objectif : proposer pour

Il y a quelques mois, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) lançait le challenge “Nos valeurs s’enracinent avec succès en Haute-Marne”. Le but : démontrer que réussir en Haute-Marne est possible et que les valeurs entre-preunariales sont toujours un vecteur de développement. Les résultats du challenge sont désormais connus. C’est Patrick Bour-rier, de Vesvres-sous-Chalancey, qui en est le lauréat. Repreneur de l’entreprise “La crémerie du plateau”, il a selon Jean-François Roubaut, président national de la CGPME, chement fort aux valeurs d’entreprise et au département de la Haute-Marne”.qui continue de faire vivre le commerce en milieu rural. Ligne Directe ne manquera pas dans les mois à venir de vous présenter plus en détails la “crémerie du plateau”.

Contact : OPAC de Haute-Marne - 27, rue du Vieux Moulin à Chaumont.

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