LE MAGAZINE DES HABITANTS D’AULNAY-SOUS-BOIS ......BIMENSUEL N 198 LUNDI 17 MARS 2014 LE MAGAZINE...

BIMENSUEL N° 198 LUNDI 17 MARS 2014

LE MAGAZINE DES HABITANTS D’AULNAY-SOUS-BOIS WWW.AULNAY-SOUS-BOIS.FR

NOS VIES PAGE 17Les élèves du collège Pablo-Neruda à l’heure chinoise

NOTRE VILLE PAGE 8Un nouveau commerce au carrefour de l’Europe

SPORT PAGE 22à la Rose-des-Vents, le sambo, c’est beau

RETOUR PAGE 2

Les orchidées, quel succès !

PORtRAIt WAEL SGHAIER PAGE 20

à 28 ans, ce voyageur iconoclaste entame un périple de quatre mois au cœur de la Seine-Saint-Denis. Entre découverte et proximité.

2

RETOUR SURLe Comedy Club à O’ParinorSamedi 8 marS, la troupe du Jamel Comedy Club était présente au centre commercial O’Parinor pour l’inauguration du nouveau pôle restauration. Les comiques préférés des jeunes – et moins jeunes – étaient sur la scène du théâtre Jacques-Prévert au mois de février.

Aux cartes citoyens !Vendredi 7 marS, à quelques jours du premier tour des élections municipales, plus de 220 jeunes se sont vus remettre leur carte d’électeur dans les salons de l’hôtel de ville. Le premier acte d’une vie citoyenne et républicaine.

Nouveau succès pour les orchidéesJeudi 6 marS, un public nombreux s’est retrouvé à la Ferme du Vieux-Pays pour le vernissage de la sixième édition d’Orchidée Passion. Une édition qui regroupait plus de 25 000 espèces sur plus de 900 m2. Côté concours, félicitations aux lauréats. Dans la catégorie amateurs, ont été récompensés Céline Gobert-Rosier (1er prix du jury), Nicolle Montovanille (2e prix du jury) et Patricia Debras (3e prix du jury). Dans la catégorie professionnels, ont été distingués Lætitia Lalloyer, fleuriste (1er prix du jury), Lynda Person, des serres municipales de Tremblay (2e prix du jury et prix du public) et Sylvie Dacosta, fleuriste, du service espaces verts d’Aulnay-sous-Bois (3e prix du jury).

OXYGÈNE PARUTION DU 17 MARS 2014

Inauguration du parc d’activités des Mardellesmercredi 5 marS, plus de 10 000 m2 d’activités destinés à la vente ont été inaugurés dans la zone des Mardelles. Le parc d’activités Spirit devrait à terme accueillir 13 entreprises et compter 330 salariés.

Soyez vigilants ! Des individus se faisant passer pour des sous-traitants mandatés par la Ville peuvent se rendre à votre domicile pour y subtiliser vos effets personnels. Dans cette situation, téléphonez immédiatement à la police municipale (01 48 69 04 64).

Précision : la photo des retrouvailles du lycée Jean-Zay, publiée en page 3 du précédent numéro d’Oxygène, a été prise par évelyne Lebailly.

3OXYGÈNE PARUTION DU 17 MARS 2014

ACTUALITÉles Annees

Organisé par le ROTARY-CLUB Bobigny / Drancy /Noisy-le-Sec

et le ROTARY-CLUB du Bourget /Aulnay-sous-Bois

80

à 16h9 Mars

2014

au rofitConcert

d’AHI

Théâtre Jacques Prévert134 avenue Anatole France

93600 Aulnay-sous-Bois

Réservation : à partir du 1/0206 70 07 32 81Bon de soutienAHI : 20 ¤

Julie Pietri

Avec

Ange

la A

mico

Christia

n Delagrange

Jean-Luc Lahaye

-

Assistance Humanitaire Internationale

CAMPeMeNTS ROM

La justice se prononcera le 28 mars alors que l’on recense plus de 10 000 personnes d’origine rom sur le département, dont un millier à aulnay, le tribunal de grande instance se prononcera sur l’ordonnance d’expulsion avant la fin du mois.

Ils étaient deux cents il y a encore moins de deux mois, ils sont désormais prés d’un millier de Roms à occuper illégalement trois campements sur le territoire communal. À l’échelle du département, l’on dénombre une quarantaine de ces campements où vivent près de 10 000 personnes, dont de nombreux enfants. Une situation qui avait poussé la ville à saisir la justice afin que soit mis un terme à cette situation. C’est donc le 28 mars prochain que devra se prononcer le tribunal de grande instance afin de procéder ou non à une ordonnance d’expulsion. Déjà, lors de la première audience du mois de décembre, la défense avait demandé que le jugement soit reporté. Un mois plus tard, c’est le tribunal qui a souhaité mettre l’affaire en délibéré et de repousser son verdict d’abord au 15 février, ensuite au 28 mars. Un délai qui pourrait être non sans conséquence, car en plus de donner le sentiment d’un laxisme des autorités, les tensions avec les riverains ne cessent de s’accroitre. Pour autant, les maires des différentes communes de Seine-Saint-Denis concernées n’ont pas manqué de prendre leurs responsabilités, en particulier pour ce qui est de scolariser les enfants. Mais face à une situation qui ne tend qu’à se dégrader de jour en jour, le maire Gérard Ségura souhaite que soit mise en place de toute urgence une table ronde sous l’égide du premier ministre. Une table ronde qui permettrait notamment d’examiner les possibilités d’une intervention de la Communauté européenne. Ph. G.

Les années 80 font le plein dimanche 9 marS, le théâtre Jacques-Prévert était plein comme un œuf pour accueillir les stars des années 80. Jean-Luc Lahaye, Julie Pietri ou Angela Amico ont donné un second souffle à cette période particulière de l’histoire de la chanson française. Ce concert s’est tenu au profit d’Assistance humanitaire internationale.

Les cheminots retraités en réunion La section aulnaysienne de la Fédération générale des retraités des chemins de fer (FGRCF) organise son assemblée générale le vendredi 21 mars à 16h, à la cantine du parc Dumont. Les retraités, adhérents ou non, sont tous invités. Pour clore cette réunion, le verre de l’amitié et un cadeau surprise seront offerts aux personnes présentes. Plus d’informations au 01 48 68 71 01.

Le CCFD-Terre solidaire, Comité catholique contre la faim et pour le développement, vous invite à vous rassembler le 6 avril, de 12h à 17h, parking de la Poste (place de l’église), en soutien au Congo-Kinshasa. Au menu : spectacles, jeux expositions, gâteaux, boissons…

Vendredi 14 mars, les agents de la police municipale sont intervenus sur le campement situé derrière le boulevard André-Citroën. Une opération au cours de laquelle les forces de l’ordre ont procédé à des contrôles d’indentité judiciaire ainsi qu’à l’enlèvement de véhicules stationnés de manière illicite.

Le campement rom à proximité du Vélodrome au mois de février.

Les deux écrans de 117 cm bénéficient d’une technologie haute définition avec plus de 26 images par seconde.

Désormais totalement opérationnel, le dispo-sitif de vidéoprotection aulnaysien est com-posé de vingt-six caméras, dont onze ont fait l’objet d’une nouvelle implantation par rapport à l’ancien dispositif. Un système moderne qui se devait d’être accompagné du renouvellement du centre de supervision urbain (CSU). Depuis ce mois de mars, c’est le cas, puisque la police municipale a inauguré, dans ses locaux, un espace de plus de 30 m2 dédié au visionnage et à l’enregistrement des images prises par les caméras de vidéoprotection. Un espace plus ergonomique dans lequel sont installés deux écrans géants de 117 cm, ainsi que deux PC d’exploitation, chacun étant relié à deux écrans de 22 cm. Ce matériel bénéficie d’une technologie haute définition, capable de diffuser 26 images par seconde, et d’une grande capacité de zoom, avec une possibilité de stoc-

kage des images durant quatorze jours (comme le prévoit la loi). Derrière ces écrans qui restent allumés 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, on trouve des agents – ils sont quatre actuel-lement et devraient passer à douze à moyen terme – entièrement dédiés à l’observation des images de vidéoprotection.

évolutions bénéfiquesJusqu’à présent, c’est un agent de la police muni-cipale qui était chargé de surveiller les écrans de l’ancien poste de surveillance (voir photo page 5), en plus de ses missions d’accueil et de gestion des tâches administratives. Alors des images, mais pour quoi faire ? Rap-pelons qu’en 2011, la chambre régionale des comptes dénonçait la sous-exploitation du sys-tème de vidéoprotection aulnaysien, puisque

sur les vingt-trois caméras installées en 2005, dix-sept étaient hors d’usage. Un constat qui a poussé la municipalité à missionner le cabinet d’experts indépendant Sectrans afin de réaliser un audit complet du dispositif. De nombreux dysfonctionnements ont alors été identifiés, par exemple des moniteurs de visualisation hors service, un système de stockage des images à remplacer et surtout le fait qu’aucune caméra ne fonctionne correctement. Sur la base de ce constat, le cabinet Sectrans a dressé une liste de préconisations : remettre à niveau le dispositif, envisager son développement en identifiant des objectifs opérationnels, localiser les endroits pertinents… C’est donc sur ces recom-mandations que la Ville a mené une réflexion – en collaboration avec le commissariat et la Direction territoriale de la sécurité de proximité (DTSP) –

Sécurité publique

Un centre de supervision urbain moderne et adapté Parallèlement au renouvellement de son système de vidéoprotection, la Ville dispose désormais d’un nou-veau centre de supervision urbain (CSU). Visite guidée.

4 OXYGèNE PARUTION DU 17 MARS 2014

Adieu l’analogique L’ancien poste de télésurveillance, lui aussi situé dans l’enceinte de la police municipale, était confiné dans un petit espace. Il était devenu obsolète, notamment à cause de ses écrans analogiques qui ne permettaient pas une définition qualitative des images en général et du zoom en particulier. Un seul agent était affecté à l’observation des images, contre quatre aujourd’hui et douze demain.

PArole d’EXPERT

« Verbaliser à distance »

« Avec ce nouveau centre de supervision urbain, nous pouvons mieux gérer l’espace public. Il est désormais possible de verbaliser à distance. En effet, grâce aux images, nous pouvons voir si un véhicule est par exemple en double file ou s’il emprunte une piste cyclable. Il nous suffit de

zoomer sur sa plaque d’immatriculation pour pouvoir procéder à la verbalisation. »

HErvé PAYsAL, chef de service des brigades de jour

qui a abouti à l’évolution du système de vidéopro-tection mis en place progressivement depuis le mois d’octobre. Un système qui s’articule autour de trois principes fondamentaux : la dissuasion, la réactivité et l’élucidation a posteriori. Concrètement, cela se traduit par la possibilité, grâce aux images, de procéder à des interventions en flagrant délit, mais également de pouvoir anti-ciper des infractions comme les vols à la portière, qui peuvent survenir pendant un embouteillage. D’autre part, le CSU est parfaitement intégré dans la chaîne policière (nationale et municipale) et judiciaire (enquêtes et investigations), puisque les forces de l’ordre peuvent solliciter la police munici-pale pour retrouver les images de faits délictueux, les intégrer aux procédures judiciaires et apporter ainsi des preuves irréfutables permettant d’obte-nir réparation des préjudices subis. Ph.Ginesy

en PrAtiqUePour tout renseignement, vous

pouvez contacter la police municipale au 01 48 69 04 64.

5OXYGèNE PARUTION DU 17 MARS 2014

3 questions à...ronan Wiart, directeur prévention et sécurité

« Être particulièrement réactifs »

Pourquoi ce nouveau centre de supervision ? Tout simplement pour être au diapason du récent système de vidéoprotection. Nous bénéficions désormais de caméras aux caractéristiques technologiques largement renforcées, il était donc logique d’avoir un outil de visionnage adapté. En effet, l’ancien centre était exigu, obsolète, avec une faible capacité de stockage et plus du tout opérationnel.

Des agents vont être dédiés à l’observation ?Pour le moment, quatre agents ont été recrutés pour observer les images prises par les caméras. Ils sont chargés, en cas d’infraction en cours ou potentielle, d’avertir les forces de police, ce qui nous permet d’être particulièrement réactifs. Ces agents ont bénéficié d’une formation technique, déontologique et juridique. À terme, nous envisageons de mobiliser douze personnes pour la gestion de ce CsU.

Depuis octobre, le nouveau système de vidéoprotection a-t-il fait ses preuves ?Concrètement, oui. Grâce aux caméras, nous avons pu fournir à la police nationale des éléments devant permettre l’élucidation de plusieurs faits. Par exemple, une tentative de vol à main armée, l’élucidation d’une affaire de vol de fret, un vol avec violence. Les réquisitions d’images par le commissariat sont déjà fréquentes. Il faut également savoir que la cartographie du réseau de vidéoprotection n’a pas été faite au hasard. Nous avons en effet tenu à sécuriser en priorité les abords des établissements scolaires, les commerces et les lieux de rassemblement et assurer un maillage des caméras entre elles.

PAPIER RECYCLÉ

UrGENCEs

police secours 17

police nationale 01 48 19 30 00

police municipale 01 48 69 04 64

pompiers 18

Samu 15

SOS médecins 01 47 07 77 77

centre antipoison 01 40 05 48 48

Hôpital robert-ballanger 01 49 36 71 23

clinique d’Aulnay 01 48 19 33 34

Assistance SOS amitié 01 42 96 26 26

enfance maltraitée 119

enfants disparus 116 000

PErMANENCEs GrATUITEs(rendez-vous par téléphone)

Avocats (bureau d’aide aux victimes) 01 48 79 40 22

PéDIATrEs DE GArDE

Samedi 22 et dimanche 23 mars

Dr DIEU OSIKA (Rosny-sous-Bois)

Tél. : 01 48 94 34 24

Samedi 29 et dimanche 30 mars

Dr GAUCHON (Le Blanc-Mesnil)

Tél. : 09 81 06 77 23

AULNAY PrAtiqUe

oXYGÈneJournal d’informations de la ville d’Aulnay-sous-Bois

lundi 17 mars 2014

Hôtel-de-ville • BP 56 93602 Aulnay cedex Tél. : 01 48 79 63 63 Fax. : 01 48 79 63 39

Directeur de la publication : Gérard Ségura

rédacteur en chef : Philippe Ginesy

Ont participé à la rédaction de ce numéro : Frédéric Lombard, Anne Raffenel, Fadila Zidouni

photos : A. Bernuzeau, J. Tomas, A. Gallosi

Direction artistique : JBA

chef de studio : Marianne Ducreux

Maquette : Sylvie Blayo, Katia Ouagued

régie publicitaire : Médias et publicité

impression : Imprimerie Grenier

tirage : 36 000 exemplaires

Dépôt légal : mars 2014

6 OXYGÈNE PARUTION DU 17 MARS 20146

NOTRE VILLE

L’attente autour du septième collège d’Aul-nay-sous-Bois, au sud de la ville, ne faiblit pas. En témoigne l’affluence record enre-gistrée le 10 mars au soir dans le réfectoire de l’école élémentaire Nonneville 2. Parents, élèves, riverains, ils étaient plus de deux cents venus à la soirée de présentation et d’explica-tion sur le fonctionnement du futur établisse-ment qui pousse à vitesse grand V rue de Tou-louse. Six mois avant sa livraison au conseil général, et sept avant la rentrée des classes de 2014, de nombreuses interrogations sur l’équi-pement scolaire ont été levées. Pour animer cette soirée et répondre aux questions sur ce projet lancé 2012, après vingt ans d’attente, étaient notamment présents le président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, et son directeur de l’éducation, la directrice adjointe d’académie

et l’architecte du bâtiment, ainsi que le maire d’Aulnay Gérard Ségura. Dans la première partie de soirée, consacrée à la présentation du collège, visuels à l’ap-pui, qu’ont-ils appris à l’assistance que celle-ci ignorait peut-être encore ? Que le collège est de belle facture architecturale, construit selon de hautes considérations environne-mentales et dans un souci d’intégration au tissu du quartier. Qu’il accueillera près de 700 élèves, dont une partie venant du collège du Parc dont les capacités d’accueil sont satu-rées (sur les 1 100 élèves inscrits au collège du Parc, la moitié sera transférée au septième col-lège). Qu’il disposera d’un espace parents et, déjà, d’un gymnase accessible également aux associations du quartier. Que ce sera un éta-blissement évolutif, 100 % connecté et tourné vers les nouvelles technologies grâce à ses

456 ordinateurs et à ses 291 tablettes numé-riques. « C’est un établissement moderne, adapté aux pédagogies actuelles et qui offre à chaque élève les mêmes conditions de réus-site scolaire », a affirmé Françoise Moncada, directrice adjointe d’académie.

Plus de deux cents personnes, parents et élèves, se sont retrouvés au réfectoire de

l’école Nonneville 2 pour y découvrir les premières esquisses du septième collège.

« Un enjeu éducatif »« Le septième collège permettra de réduire les effectifs du Parc, qui était devenu le plus gros établissement du département mais n’avait plus la capacité d’accueillir les élèves dans de bonnes conditions. L’enjeu est aussi éducatif. Pour les directions et les

équipes pédagogiques de ces deux collèges, il s’agit de maintenir l’équilibre qui contribue aux excellents résultats du Parc, tout en inscrivant la nouvelle entité dans cette dimension. »

PAROLE D’exPeRT

PAscAL RiBAud, directeur de l’éducation et de la jeunesse au conseil général

éducatioN

Le septième collège sous toutes les couturesEmbarquement dans un environnement scolaire repensé et un futur connecté avec le septième collège d’Aulnay. La présentation et le fonc-tionnement du futur établissement ont fait le plein le 10 mars.

77OXYGÈNE PARUTION DU 17 MARS 2014 7

Assidu et visiblement séduit par le futur outil scolaire, le public s’est lancé, le moment venu, dans une véritable foire aux questions sur le fonctionnement du futur établissement. Les réponses qui furent apportées leur ont ainsi per-mis d’apprendre – entre autres – que l’établissement disposera d’une classe bilangue dès 2014 et peut-être d’une classe européenne en 2015. Que des dérogations exceptionnelles seront accordées à certains élèves désireux de rester au collège du Parc. Que les lieux d’inscription seront précisés. Que les cours commenceront à 8h30 et se termineront à 17h. Qu’une caméra de surveillance sera installée sur le parvis. Qu’un arrêt et une ligne de bus spéci-fiques seront créées (voir texte ci-des-sous). Que le plan de déplacements au sud d’Aulnay tiendra compte des flux automobiles autour du collège. Et même qu’une prévisite du collège serait envisageable au mois de juin. Il reste aussi à donner un nom au sep-tième collège. Une chose est certaine, il prendra celui d’une femme, devenant le treizième dans ce cas sur les 120 col-lèges dans le département.

Frédéric Lombard

traNsPorts scolaires

Une ligne, des collégiens Un arrêt de bus va être installé près du septième collège et une desserte spé-cifique permettra aux élèves de rejoindre leur établissement.

Un établissement achevé en temps et en heure après l’inauguration du gymnase attenant en septembre 2013, l’entreprise eiffage poursuit sans accroc la construction du septième collège. il n’y a donc pas de plan B envisagé rue de toulouse, à sept mois de la rentrée des classes. après l’achèvement des travaux de gros œuvre – infrastructures – en décembre dernier, la phase de second œuvre est en cours. elle comprend l’aménagement intérieur du bâtiment : menuiseries, cloisonnements, électricité, plomberie, chauffage, câblages, etc. ils seront suivis par les travaux de finition (enduits, peinture...). comme prévu, l’établissement sera livré au conseil général et à ses utilisateurs, au début du mois d’août 2014.

La ligne de bus 637 dessert par une boucle le sud de la commune depuis la gare RER. La 614 va, elle, de la gare vers la zone industrielle des Mardelles. Depuis cinq ans, la Ville demande au Stif – l’autorité organisatrice des transports en île-de-France – de fusionner ces deux lignes. Les principaux objectifs étant de créer une ligne structurante traversant la voie ferrée permettant d’améliorer, à partir du sud de la ville, l’accès à la piscine, à la zone d’activités des Mardelles et au centre commercial O’Parinor. La construction du septième collège, avec ses flots de futurs élèves à transporter, a changé la donne. Le Stif et la société TRA ont ainsi proposé de fusionner la ligne régulière 614 avec la 616, qui relie les gares d’Aulnay RER et Bondy RER. Elle

serait plus adaptée en termes de desserte. Ce pro-jet comprendrait la mise en place d’un arrêt de bus près du septième collège. En parallèle, la Ville a reçu l’accord du Stif, ainsi que son engagement financier, pour la création, dès la rentrée des classes 2014, d’une navette scolaire réservée aux collégiens. Elle fonction-nera aux heures d’ouverture et de fermeture de l’établissement scolaire.Le parcours reste à déterminer mais il intéres-sera à la fois les élèves qui habitent dans la zone est de la sectorisation du collège, (secteur Pierre-Jouhet), et ceux qui résident dans la zone nord de la sectorisation (secteur Marcel-Sembat). Les deux trajets sont actuellement en cours d’étude, pour une validation définitive en juillet. F. L.

« Beaucoup d’ordinateurs »« J’habite tout près du nouveau collège et je pourrai y aller à pied. Le collège du Parc était plus loin. Je vais me plaire parce que le bâtiment qui nous a été présenté est beau, la cour est grande et il y aura beaucoup d’ordinateurs pour tous les élèves».

« Bien travailler »« Je suis très contente d’aller dans le nouveau collège dès la rentrée prochaine car il se trouve près de chez moi. il y aura plein d’ordinateurs et également des tablettes numériques et ça me plaît beaucoup. Je pense que je continuerai à bien travailler. »

PAROLEs D’ éLèveS

diNO, en CM2 à Nonneville 2

ANGELiNA, en CM2 à Nonneville 2

chIffReS cLéS

• capacité d’accueil :

700 élèves

• Nombre de classes :7 en 6e, 5 en 5e, 6 en 4e et 4 en 3e.

• une classe bilangue

• Nombre d’enseignants :

38• une salle de restauration de

500demi-pensionnaires

• une imprimante 3d et un vidéoprojecteur 3d


NOTRE VILLE

« Je réside dans la cité de l’Europe et je n’ai plus à courir de l’autre côté de la nationale pour faire mes courses ». Jeanne affiche un franc sourire en sortant chargée du maga-sin Lidl, sa main guidant une poussette d’en-fant. Comme tant d’autres, cette habitante du quartier a souhaité voir de ses yeux à quoi ressemble l’enseigne qui a ouvert ses portes à la fin du mois de février, carrefour de l’Eu-rope, sur l’ancienne concession automobile Renault. Avec une surface de vente de 850 m2, des milliers de produits référencés – alimen-taire, mais aussi outillage, jouets et objets de tous les jours – et un agencement intérieur cossu, l’endroit est propre, lumineux, fonc-tionnel, moderne. L’extérieur du bâtiment est, lui, recouvert d’un élégant bardage de bois et la zone de livraison et le stockage des conte-neurs sont bien intégrés à l’ensemble.De quoi faire pâlir d’autres moyennes surfaces de hard discount, y compris de cette enseigne. Mais derrière tous les progrès apportés à son

déveloPPemeNt commercial

Lidl au carrefour de l’europeL’ouverture d’un magasin Lidl au carrefour de l’Europe diversifie l’offre commerciale qui s’y est développée, tout en proposant aux habitants du quartier une nouvelle enseigne de proximité.

vue d’ensemble du carrefour de l’europe, où sont désormais installés de nombreux commerces.

nouveau magasin, la vocation du géant alle-mand de la distribution demeure la chasse aux bas prix pour une cible privilégiée, la clientèle des quartiers populaires. C’est donc au carrefour de l’Europe que la chaîne aux 20 000 salariés a choisi d’ouvrir son treizième magasin en Seine-Saint-Denis, mais son premier à Aulnay. Les familiers de l’enseigne devaient auparavant se rendre à Sevran ou au Blanc-Mesnil. Cette opportunité supplémen-taire de faire ses courses au meilleur coût était attendue depuis longtemps dans le quartier.

des centaines d’emploisCette implantation vient achever l’aménage-ment de la zone commerciale située à l’angle de la rue Jacques-Duclos et du boulevard Marc-Chagall. Il avait démarré à l’été 2012 avec l’ou-verture d’un franchisé KFC, suivi par un Quick et un restaurant asiatique de 150 couverts, le Wok’n Roll. Les deux enseignes de restaura-tion rapide ont déjà généré plus d’une cen-

« Moderne et agréable »« J’habite près de la gare et je me rendais avant au Lidl du Blanc-Mesnil. Je trouve celui du carrefour de

l’Europe plus grand et mieux fourni. Et puis, tout est moderne et propre. c’est agréable de venir y faire ses achats. »

PAROLE DE cLIeNTe

LYdiE

taine d’emplois sur le site, en CDD et en CDI. Et, si l’on ajoute à ces enseignes celle du Bistrot du boucher, un peu plus loin rue Michel-Ange, c’est toute l’offre de restauration qui se trouve com-plétée, et surtout diversifiée, dans ce secteur d’Aulnay-sous-Bois. Frédéric Lombard


NOTRE VILLE

En novembre 2005, la plus grande conces-sion automobile d’île-de-France avait brûlé lors des événements qui avaient secoué la banlieue parisienne. Les terrains aménagés ont aujourd’hui laissé place à une zone commerciale. On y trouve, outre le magasin Lidl qui vient d’ou-vrir ses portes, le restaurant asiatique Wok’n Roll, un KFC et un Quick. On doit à la société foncière Fiminco, propriétaire du terrain, l’implantation de ces enseignes. Ensemble, elles génèrent près de deux cents emplois, dont une partie est occupée par des Aulnaysiens, recrutés via le Pôle emploi et la Meife. Mais avant la réalisation de ce projet, le terrain est resté plusieurs années encombré par les débris de l’ancien garage, qui fut rasé en mai 2009. Différents projets de reconversion

avaient été envisagés (bureaux, restaurants, cinéma, centre commercial…) avant l’orienta-tion définitive de la parcelle. Ces réalisations viennent s’inscrire dans la dynamique nouvelle enclenchée dans ce sec-teur du nord de la commune. Celle-ci passe par l’achèvement de la réhabilitation de la cité de l’Europe en février dernier, la création d’un pôle de centralité avec des équipements publics, la construction en cours de logements rue Eugène-Delacroix, la rénovation urbaine à la Rose-des-Vents et la future mosquée. C’est aussi la proximité, au carrefour de l’Europe, de la gare de métro automatique du Grand Paris Express qui doit voir le jour en 2023. F. L.

réNovatioN urBaiNe

La seconde vie du quartierQue de chemin parcouru dans le secteur du carrefour de l’Europe, depuis l’incendie du garage Renault en 2005.

logements réhabilités à la rose-des-vents.

3 questions à...Abelhaka Boulecha, responsable du magasin Lidl

« Satisfaire la clientèle des environs »

Est-ce votre première ouverture de magasin ?Abelhaka Boulecha : Je travaille depuis dix-sept ans dans le commerce et j’ai déjà dirigé des magasins Lidl, comme à Bobigny, drancy, Bondy, Blanc-Mesnil ou champs-sur-Marne. J’ai donc une solide expérience. Je connais bien le profil et les attentes de la clientèle. Aulnay s’inscrit donc dans une continuité.

Pourquoi avoir choisi Aulnay ?Le secteur du carrefour de l’Europe est porteur d’avenir sur le plan économique et commercial. La présence de trois enseignes de restaurants, et nous maintenant, profitera à tout le monde. La cité de l’Europe toute proche représente un bon potentiel marchand. Nous espérons satisfaire la clientèle du quartier avec ce magasin juste en bas de chez elle, où elle trouvera largement de quoi faire ses courses, et aux meilleurs prix.

Votre magasin se veut de proximité. Vos salariés le sont-ils également ?Je dispose d’une équipe de trente-quatre salariés, ce qui en fait un Lidl bien doté en personnel. La plupart ont été recrutés dans le département. Plusieurs habitent Aulnay et sont passés par la Maison de l’emploi qui se trouve à côté.

« Les gens sont contents »« Nous sommes ouverts depuis quelques jours seulement mais l’accueil est très positif. Les clients trouvent que le magasin est bien fourni. ils apprécient sa modernité et sa propreté. ils nous disent que c’est plus pratique maintenant pour faire ses courses car ils ont juste à descendre en bas de chez eux. »

PAROLE DE SALARIée

cAthERiNE, chef caissière


NOTRE VILLE

« Un projet industriel très ambitieux »

« Je me suis déjà rendu sur le site de l’usine pour me rendre compte concrètement du potentiel de ce terrain. Je suis également allé à la rencontre des élus locaux afin de créer une synergie qui doit profiter à tous. Enfin, j’ai pu prendre connaissance des

premières recommandations faites par le bureau d’études constructa pour inscrire durablement ce projet dans l’avenir. L’enjeu n’est pas seulement local, il concerne l’ensemble du pays, et il n’est pas seulement économique, car il doit aussi être la preuve de notre capacité à mener un projet industriel très ambitieux. »

PAROLE D’exPeRT

JEAN-PAuL BAiLLY, chargé de la reconversion du site de PSA

Reclassement des salariés : une troisième proposition avant la fin du moisla conférence de presse du 7 mars a également été l’occasion de faire le point sur la question du reclassement des salariés. Présent pour l’occasion, Franck mulard, directeur des relations sociales et du travail, a précisé que sur les 3 000 salariés de l’usine, 2 750 avaient déjà été reclassés : « 600 sont partis à l’usine de Poissy, et 400 sur d’autres sites. Il y a eu 1 200 départs en externe, et 500 personnes qui sont en transition professionnelle ». Quant aux 250 salariés restants, ils « recevront une troisième proposition de reclassement interne avant la fin du mois de mars ».

siemens, Lucibel et la société du Grand Paris sont autant d’entreprises évoquées lors du point presse du 7 mars, et qui pour-raient rejoindre ID Logistics dans le plan de réin-dustrialisation du site de PSA Peugeot-Citroën. Réunis autour de la table, Gérard Ségura, maire d’Aulnay, Daniel Goldberg, député de la Seine-Saint-Denis, Sigrid Duhamel, directrice immo-bilier de PSA, et Jean-Paul Bailly, chargé par la direction du groupe automobile de la reconver-sion du site, ont apporté quelques précisions sur le projet d’aménagement du site. « Nous sommes engagés dans un proces-sus de reconversion où toutes les parties pre-nantes – les maires des communes concernées, le conseil général, le conseil régional, l’État et la direction de PSA – ont un intérêt commun pour l’avenir de ce site », a précisé le maire d’Aulnay. Même vision pour l’ancien P-DG de la Poste, selon qui il est nécessaire de « concilier l’inté-rêt économique et l’intérêt général pour que le site puisse devenir un exemple de réindustriali-sation pour les années à venir ». Un avenir qui s’appuiera notamment sur le schéma directeur mené par le bureau d’études Constructa, et qui pourrait être pré-senté, selon Jean-Paul Bailly, d’ici le début de l’été. Pour l’heure, seule la société ID Logistics, et ses 590 emplois à la clé a prévu de s’instal-ler sur une partie des 180 hectares de l’usine. Mais d’autres pistes ont été évoquées durant cette conférence de presse, parmi lesquelles l’installation d’un site de maintenance du futur

PSA : le plan d’aménagement du site connu avant l’étéLors d’une conférence de presse, Jean-Paul Bailly – chargé par la direction de PsA du devenir des terrains de l’usine – a évoqué les projets de reconversion du site.

métro automatique du Grand Paris, ou des ateliers du groupe Siemens, qui pourrait éga-lement y créer des sections de BTS spéciali-sées pour former des techniciens supérieurs. D’autres entreprises ont manifesté leur inté-rêt pour s’implanter sur ce site au « potentiel exceptionnel », situé à proximité de trois auto-routes (A1, A3 et A104). « De nombreux projets sont à l’étude, des réunions se tiennent et tout cela avance à un rythme soutenu », a précisé la directrice immobilier de PSA.

La vente des terrains pas exclueIl s’agit donc pour l’ensemble des parties pre-nantes de se projeter aussi bien sur une courte vision que sur une vision à plus long terme, Jean-Paul Bailly soulignant que le réaménage-ment du site prendrait plusieurs années. Rai-son pour laquelle la puissance publique n’exclut pas un rachat des terrains. « Si cette question

n’est pas pour le moment d’actualité immédiate, nous avons tout de même étudié sa faisabilité », a indiqué Gérard Ségura, rappelant que, depuis plusieurs mois, le devenir des 180 hectares du site et des 3 000 salariés était au cœur de trac-tations entre la Ville et la direction de PSA. Philippe Ginesy


NOTRE VILLE

Objectif 2018. c’est l’année où l’achèvement du raccordement à la fibre optique par sFR, en charge de son installation dans dix-neuf villes de Seine-Saint-Denis, sera effectif. L’opé-rateur a déjà raccordé près de 40 000 foyers dans le département depuis le début de l’an-née. Mais il lui reste l’essentiel de l’effort à four-nir afin de s’acquitter de la convention passée avec l’État. À Aulnay, commune placée en zone moyennement dense (ZMD) où intervient SFR, cette échéance suscite une grosse attente chez la population. Et pas seulement parce que la multiplication des sources d’utilisation

– smartphone, tablette, télévision HD, 3D, etc. – et le désir d’être connecté en tout point et en tout lieu, deviennent des besoins prioritaires. « Il y a une vraie logique de convergence tech-nologique car notre territoire se trouve égale-ment en zone de diffusion de la 4G », rappelle René-Yves Labranche, directeur des systèmes d’information de la ville d’Aulnay.

Dans cette course vers une connectivité tous azimuts, la configuration actuelle du réseau ADSL aulnaysien prive les quartiers d’une qua-lité de couverture identique. Dans quatre ans, le déploiement de la fibre optique aura résolu le problème en généralisant le très haut débit grâce à la technologie d’acheminement utilisée, et aux travaux d’infrastructures que SFR entamera ces deux prochains mois.

honneur aux quartiers nordC’est, notamment, l’installation d’un nœud de raccordement optique (NRO) dans le secteur de la rue Suzanne-Lenglen et, ailleurs, d’ar-moires spécifiques. Véritable cœur de réseau, le NRO permettra de répartir de manière per-formante et équilibrée les flux sur tout le terri-toire. L’opérateur devrait débuter les travaux de déploiement par le nord de la ville, quartiers mal lotis en matière de débit. « Le plus long, c’est souvent d’obtenir les demandes d’autorisation

fibre optique, déploiement en vueD’ici à 2018, les foyers aulnaysiens seront raccordés à la fibre optique. Les premiers travaux d’installation, qui permettront un accès performant à l’outil numérique du XXIe siècle, débutent ce printemps.

Des « frais d’accès au réseau »le raccordement est gratuit en ce qui concerne l’habitat collectif. mais, s’agissant des pavillons qui souhaitent être connectés, l’opérateur demandera une contribution dite de « frais d’accès au réseau ». il en coûtera environ 150 € si les fourreaux souterrains existent déjà dans la rue, et 300 € pour une installation en aérien.

des conseils syndicaux dans les immeubles », précise Pascal Pouillet, directeur des rela-tions régionales chez SFR. Que les travaux de génie civil soient souterrains ou aériens, la fibre optique devra avoir raccordé tous les bâtiments à usage collectif à la fin de 2018. « Mais l’ouver-ture commerciale des premiers lots raccordés débutera dès le deuxième trimestre de 2015 ». Les foyers pourront donc s’abonner auprès d’un fournisseur d’accès à Internet, ou garder le leur. Les grandes manœuvres en cours dans la téléphonie mobile, avec la mise en vente de SFR par Vivendi, son propriétaire, n’aura pas d’inci-dence sur le déploiement de la fibre optique. « Bouygues et SFR ont confirmé leur engage-ment auprès des autorités partout où ils ins-tallent la fibre », assure Pascal Pouillet. Aulnay peut se connecter tranquille. F. L.

« Les travaux sont payés par SFR »« Le déploiement de la fibre optique dans les quartiers ne coûtera rien à la commune car, par convention avec l’État, l’aménagement est intégralement à la charge de l’opérateur sFR. de plus, dans la

mesure du possible, les services de la ville profiteront des travaux sur la voirie pour réaliser des opérations d’enfouissement de réseaux aux mêmes endroits, ce qui évitera d’intervenir une deuxième fois dans l’espace public. »

PAROLE D’exPeRT

RENÉ-YVEs LABRANchE, directeur des systèmes d’information de la ville d’Aulnay


SeniorS

Sorties promenadesLe service animations seniors organise pour les seniors aulnaysiens des sorties promenades qui se dérouleront cette année à l’abbaye de Chaalis, dans l’oise. Ces sorties auront lieu les lundi 12, mardi 13, mercredi 14 et vendredi 16 mai. Les inscriptions se feront le mardi 1er avril de 10h à 12h et de 14h à 16h30 au gymnase Pierre-Scohy et le mercredi 2 avril de 9h30 à 12h et de 14h à 17h au foyer-club André-romand. Merci de bien vouloir vous présenter le jour de l’inscription avec votre carte d’identité, un justificatif de domicile (quittance de loyer, facture eDF) et, pour les bénéficiaires de l’Aspa, l’original et une photocopie du justificatif d’allocation. Le tarif de ces sorties promenades est de 15 € par personne (8 € pour les bénéficiaires de l’Aspa).

AULNAY PRATIQUE

Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule. Après avoir vu confirmé au mois d’octobre, pour une durée de trois années supplémen-taires, son label de « 4e fleur » par le jury de villes et villages fleuris, Aulnay-sous-Bois vient

Séjours Vacances 2014

de 6 - 17 ans

www.aulnay-sous-bois.fr

de recevoir des mains de Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, une mention spéciale « jardin partagé ». Une récompense qui vient notamment saluer le travail mené au Gros-Saule (photo), où sont

ViLLeS et ViLLAgeS FLeuriS 2013

Aulnay remporte la mention spéciale « jardin partagé »Déjà labélisée « 4 fleurs » depuis 1995, la commune s’est vue décerner une mention spéciale pour ses jardins partagés, notamment au Gros-Saule.

SéjourS VACAnCeS

Forum des séjours été 2014Le forum de présentation des séjours de l’été 2014 aura lieu le samedi 22 mars de 13h30 à 17h30 au gymnase Pierre-Scohy.

Sur place, les prestataires auront pour mission d’informer les familles sur le contenu et l’organisation des séjours. Les enfants âgés de 6 à 17 ans pourront choisir entre séjours en bord de mer, équitation, multi-activités, montagne et découvertes. L’équipe du service séjours vacances sera à leur disposition pour tous renseignements et pourra réceptionner les demandes de pré-inscriptions. Les catalogues seront disponibles dans les différentes struc-tures municipales (centre administratif, mairies annexes, bibliothèques, structures jeunesse, centres médicaux...) à partir du lundi 17 mars. Les pré-inscriptions débuteront le samedi 22 mars et se clôtureront le vendredi 4 avril à 17h30. Renseignements auprès du service séjours vacances du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 (sauf le lundi matin) au 3 boulevard Félix-Faure ou par téléphone au 01 48 79 65 60.

implantés de nombreux jardins partagés qui viennent s’ajouter aux quelques mètres car-rés du jardin pédagogique qui a été installé aux abords du centre social. Ces jardins sont gérés par l’association « Le Jardin ensauleillé », qui bénéficie du soutien du service des espaces verts de la ville. À l’occasion de l’inauguration du jardin partagé sur le site de la Queue-de-Paon, en janvier 2013, la présidente de l’as-sociation précisait que les jardins partagés avaient pour objectif de « développer dans le quartier un lieu de convivialité entre les habi-tants, à partir des parcelles cultivées dans le respect de l’environnement ». Philippe Ginesy

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l'abbaye de Chaalis

En Maiune journée à

Au programme de cette journee > Visite du Musée Jacquemart-André> Déjeuner à l'Orangerie de l'Abbaye> Après-midi dansante

Tarifs f 15 € ou 8 € pour les bénéfi ciaires ASPA Pieces a fournir f pièce d'identité f justifi catif de domicile f pour les bénéfi ciaires ASPA,

original et photocopie du justifi catif d'allocation

A le 1er avril 2014 au gymnase Scohy et le 2 avril 2014 au foyer Andre Romand de 10h a 12h et 14h a 16h

pensez a vous inscrire

seniorsSORTIESwww.aulnay-sous-bois.fr

(Oise)Lundi 12, Mardi 13, Mercredi 14 et vendredi 16 Mai 2014


DéVeLoPPeMent DurAbLe

Fête de la natureLa Maison de l’environnement (MDe) lance un appel à participer à la Fête de la nature, le samedi 24 mai. Le parc Faure et la MDe vous invitent à venir partager une fête exceptionnelle avec, au programme, des stands divers pour découvrir les variétés de fleurs, du troc de boutures et de semis, des ateliers créatifs avec des éléments naturels, des jeux et des spectacles pour célébrer dame nature, mais également des démonstrations de gravure sur bois. bref, il y en aura pour tous les âges et pour tous les goûts. Attention, afin de pouvoir récupérer des boutures, des graines ou des semis, n’hésitez pas de votre côté à les conserver afin de venir avec le jour j et de les échanger contre d’autres. Pour plus de renseignements, contactez la Maison de l’environnement au 01 48 79 62 75.

PréVention DeS DéChetS

Opération « Stop pub »La Ville recherche des foyers témoins pour connaître le volume représenté par les publicités déposées dans vos boîtes aux lettres. Dans le cadre du programme local de prévention des déchets, engagé il y a plus de deux ans (octobre 2011), la commune va relancer l’opération « Stop pub » à compter du 14 avril. Aussi, la Ville est-elle en quête de foyers témoins pour connaître le poids moyen d’imprimés non sollicités (inS) dans une boîte aux lettres, pour ensuite engager les Aulnaysiens à s’inscrire durablement dans cette démarche. Si vous souhaitez participer à cette opération, contactez la responsable du programme local de prévention des déchets au 01 48 79 66 47 ou par mail : [email protected]

« Laissez les artistes d’aujourd’hui vous sur-prendre », tel est le nouveau slogan utilisé par la SNCF dans le cadre de sa campagne de communication Patrimoine 2014. Mais la sur-prise est aussi du côté de l’école d’art Claude-Monet (EACM), puisque le visuel retenu pour illustrer cette campagne n’est rien d’autre qu’un personnage réalisé en 2009 pour les élèves de l’école maternelle République par leur enseignante à l’EACM, Maeva Véran. Les

enfants avaient créé le des-sin du personnage, écrit un scénario et réalisé un film d’animation avec l’aide de Maéva Véran.

« Nous sommes depuis quelques années en relation avec la SNCF, qui, notam-ment, diffuse des articles à propos de nos expositions à l’espace Gainville, détaille Michèle Peinturier-Kaganski, directrice de l’école d’art. Mais nous avons été surpris d’être choisis pour participer à cette campagne de com-munication patrimoniale qui

va être une prestigieuse vitrine pour l’école d’art, puisqu’à compter du 1er avril, les affiches seront installées dans l’ensemble des rames de la ligne K, qui dessert l’Oise. » En parallèle, 450 000 exemplaires du guide seront mis à disposition des voyageurs dans les gares. Enfin, des encartages dans des journaux tels que Direct Matin, 20 minutes, Métro, Télérama ou Le Nouvel observateur sont également prévus. Philippe Ginesy

initiAtiVe

L’espace Gainville à l’afficheUn visuel réalisé par une enseignante de l’école d’art Claude-Monet a été choisi par la SNCF pour sa campagne de communication de la ligne K.

SerViCe

Hep taxi !La flotte des seize taxis aulnaysiens propose désormais également de venir chercher les clients à leur domicile.

Une nouvelle place, une nouvelle plaque, mais toujours le même numéro. Ou plutôt les mêmes numéros, puisque pour joindre et réser-ver l’un des seize taxis de la ville, il suffit de com-poser l’un des trois numéros prévus à cet effet (le 01 48 66 82 68 14 ou le 01 43 83 64 00 ou le 06 62 82 75 87). Des taxis qui, en plus de vous mener d’un point A à un point B, vous proposent de venir vous chercher directement à votre domicile, pour une course qui peut s’étendre sur l’ensemble du département de la Seine-Saint-Denis, voire au-delà. Face à l’augmenta-tion croissante du nombre de voitures de tou-risme avec chauffeur (VTC), Rocco Di Mano, chauffeur de taxi aulnaysien, tient à rappeler que « seuls les taxis participent d’une tarifica-tion fixée par l’état ».

SAINT JOSEPH

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Ancienne usine d’amiante : un projet par et pour les riverainsMercredi 5 mars, les riverains ont découvert à quoi ressemblera l’aire qui sera aménagée sur le terrain de l’ancienne usine. L’aboutissement d’une concertation partagée et d’ateliers participatifs.

Mai 2013-mars 2014. Il aura fallu moins d’un an aux différents acteurs de la concertation (conseillers de quartier, riverains, archi-tectes-paysagistes et élèves de l’école du Bourg 2) pour finaliser le projet d’aménage-ment qui offrira une nouvelle vie au terrain de l’ancienne usine d’amiante. Symbolique-ment, c’est donc une page sombre de l’histoire d’Aulnay qui se tourne, puisqu’après la dépol-lution du terrain achevée en décembre 2012, les regards sont désormais tournés vers l’ave-nir. Un avenir construit par et pour les riverains et qui s’articulera autour d’un city stade, d’une aire de jeux, d’un parking, ainsi que d’une pro-menade plantée.

« Joli et aéré » « L’élaboration pour le futur des terrains de l’ancienne usine CMMP s’est faite en plusieurs étapes, explique Hervé Saillet, directeur de Cuadd, spécialiste de la concertation en urba-nisme et en architecture. Nous avons d’abord organisé une soirée ouverte à tous les Aulnay-

siens au mois de mai dernier afin de leur pré-senter les premières esquisses du projet. Nous avons ensuite donné aux habitants – sous la forme d’ateliers urbains – la possibilité d’ex-primer leur avis sur le contenu du projet, et d’y apporter d’éventuels amendements ». À

OXYGÈNE PARUTION DU 17 MARS 2014 15

Les riverains prenant connaissance du projet final pour l’aménagement des terrains de l’ancienne usine d’amiante.

DÉMOCRATIE

noter que les élèves des classes de CE1, CE2 et de CM1 de l’école du Bourg ont également participé à la réflexion, notamment en ce qui concerne l’aménagement de l’aire de jeux. C’est donc un projet destiné aussi bien aux adultes qu’aux enfants qui devrait voir le jour d’ici la fin de cette année. On y trouvera pêle-mêle un terrain de foot, des tables de ping-pong, une aire de jeux pour les plus petits (avec balançoires, toboggans et une araignée), des bancs, une partie jardin et une pergola. Un par-king de 47 places est également prévu pour le stationnement de véhicules. Si la plupart des riverains venus assister à la réunion de présentation du projet le 5 mars l’ont apprécié – « joli et aéré » ont même dit certains. D’autres ont tenu à en savoir plus sur les types de plantations et les petits arbres qui seront installés en périphérie sur des buttes. Concernant les travaux annexes, les riverains ont apprécié le mur aveugle empêchant les vues en direction du cimetière et ont demandé que les murs soient les plus hauts possibles en limite des propriétés. Enfin, Jean-Baptiste Joly, de l’aménageur Deltaville, et Benoît Allemand, architecte-paysagiste de l’agence Pôles, ont tenu à préciser que dans le futur, le projet per-mettra de créer un deuxième accès à l’école du Bourg depuis l’aménagement. Philippe Ginesy

Projection de ce que sera l’aire de jeux.

En pratiquE

Mené par le collège Victor-Hugo en partenariat avec le Forum de Blanc-Mesnil, la municipalité d’Aulnay-sous-Bois et la compagnie Asanisimasa – Restitution du travail de l’année avec la pièce « Sous contrôle » et des battles d’improvisation théâtrale – Vendredi 4 avril à 19h (spectacle suivi d’un pot convivial).

OXYGÈNE PARUTION DU 17 MARS 201416

NOS VIES

Le théâtre vu comme l’une des clés de la réussite scolaireLes élèves d’une classe de 3e du collège Victor-Hugo ont participé à des ateliers de théâtre afin d’acquérir des notions essentielles à leur entrée au lycée.

La restitution aura lieu dans moins d’un mois, sur la scène du Forum de Blanc-Mesnil, devant parents, amis et spectateurs. Depuis le début de l’année, les élèves de la classe de 3e H du col-lège Victor-Hugo participent à des ateliers de théâtre afin de mieux préparer leur entrée au lycée. Une initiative mise en place il y a déjà plu-sieurs années par Christine Genevet, et Grégory Harthong, professeurs d’EPS et de SVT, et qui a porté ses fruits. « C’est en suivant des élèves dans un groupe d’aide et de soutien que nous avons eu l’idée de nous appuyer sur une pratique artis-tique pour les aider à prendre confiance en eux, à mieux se connaître. Devant le succès de cette méthode, nous avons décidé de travailler avec une classe entière », précise Christine Genevet. De nombreux professeurs se sont associés à l’initiative et articulent leurs cours autour du thème retenu. Cette année, le projet porte sur le théâtre contemporain. « Travailler sur ce thème permet de réunir plusieurs de nos objec-tifs : acquérir une meilleure maîtrise de l’écrit en posant la pensée afin de produire des écrits

Des ateliers en musique et en rythme !

d’argumentation et de réflexion ; acquérir une meilleure connaissance de soi et estime de soi, essentielles pour une orientation future, en s’im-pliquant dans un projet artistique mené jusqu’à son terme ; créer une cohésion de groupe per-mettant à chacun de progresser, et enfin per-mettre une ouverture culturelle et l’appropria-tion des codes propres à une culture générale commune », souligne Christine Genevet.

Vécu communLes élèves ont ainsi participé à des ateliers de pratique théâtrale, animés par la compa-gnie Asanisimasa, travaillé sur des productions écrites en cours de français, sur les affiches de leur pièce en arts plastiques, sur la rythmique

du texte en musique, sur des œuvres se rap-portant au thème de la pièce qu’ils joueront en cours d’anglais et à des sorties au théâtre. Lorsqu’ils sont allés au théâtre, ils étaient accompagnés par les anciens élèves de 3e ayant participé au projet l’an passé. « Les élèves ont pu échanger avec les lycéens de façon plus constructive car ils ont un vécu commun. Cette expérience les a rapprochés et ils ont pu évo-quer ce qu’ils avaient ressenti, ce que les ateliers leur avaient apporté, explique Christine Gene-vet. Autant de choses imperceptibles mais dont on sait qu’elles porteront leurs fruits. Nous l’avons constaté au fil des ans, en revoyant les anciens élèves. On sème, pour du long terme. » Anne Raffenel


échange scolaire

À l’instar d’une Madame de Sévigné, qui quatre siècles en arrière, témoignait de son époque via la correspondance qu’elle entre-tenait avec sa fille, des élèves du collège Pablo-Neruda échangent depuis deux ans des cour-riers avec leurs homologues taïwanais. Une initiative à mettre au crédit de leur professeur d’anglais, Yann Reby, qui, après un voyage sur l’île chinoise, a souhaité associer ses élèves à sa découverte : « Lors de mon voyage à Taïwan, j’ai fait la connaissance d’un autre professeur d’an-glais qui enseignait sur place. Nous avons pensé qu’il serait pertinent de faire se rencontrer nos élèves d’une façon ou d’une autre ». Des ateliers d’écriture avec des élèves de diffé-rentes classes et de différents niveaux ont alors été créés à l’initiative du collège Neruda. Une façon d’associer à la fois l’apprentissage de l’écri-ture, de l’anglais (langue dans laquelle les enfants de deux pays ont correspondu), mais aussi de la culture française. « Nous avions décidé de parler dans ces lettres de notre pays, de notre quotidien et de notre culture, précise le professeur. Aussi, les élèves ont-ils dû chercher dans des livres d’histoire ou sur Internet pour glaner des informations ».

À la découverte du patrimoineFort de l’engouement des jeunes pour ces ate-liers, Yann Reby a souhaité aller plus loin en ima-ginant de pouvoir accueillir les jeunes Taïwanais à Aulnay, puis d’envoyer ses élèves là-bas. Un projet qu’il a réussi à mettre sur pied grâce notamment à sa collègue, Madame Segmami, à la fondation BNP Odyssée jeunes, au Rotary et Lions Club de la ville, à la municipalité, mais aussi à l’association franco-chinoise Le béret et la baguette. « Les membres

Ni Hao AulnayDans le cadre de la correspondance qu’ils mènent avec des élèves du collège pablo-neruda, treize jeunes taïwanais ont passé une semaine à aulnay. une expérience enrichissante.

de l’association ont été un relais indispensable que ce soit en termes d’idées, de relations ou d’héber-gement, tient à préciser Yann Reby. Leur aide nous a considérablement facilité les choses ». Samedi 1er mars, ce sont donc treize jeunes Chinois qui sont venus découvrir Aulnay, mais surtout leurs correspondants, qu’ils ont pu enfin rencontrer en chair et en os. Un voyage d’une semaine durant lequel les étudiants ont séjourné dans leur famille d’accueil et où ils ont pu décou-vrir le patrimoine régional. Du château de Ver-sailles à la tour Eiffel, des bateaux mouches aux bancs de l’Assemblée nationale, c’est un tour d’horizon complet de la capitale qui leur a été proposé. Prochaine échéance le 13 avril, avec le départ pour Taïwan de jeunes de Pablo-Neruda. Philippe Ginesy

paroLEs D’éLèveS

« Beaucoup d’histoire »« C’est la première fois que je viens en France, et bien que je vive dans un très grand pays, je suis étonné par la taille d’une ville comme Paris. On sent qu’il y a ici beaucoup d’histoire. Je suis également surpris de la diversité de la France. Il y a beaucoup de gens

de différentes origines, de différentes religions et de différentes cultures. »

« Se regarder différemment »

« C’est bien de pouvoir héberger chez soi une personne d’une autre culture, car c’est aussi une manière de se regarder différemment. Maintenant, je suis drôlement impatient de pouvoir partir à Taïwan à la rencontre de la famille de Billy, mon correspondant. »

DAVID, 15 ans, collégien à Taïwan

BADREDINE, 13 ans, élève de Pablo-Neruda

les élèves de Pablo-neruda et leur correspondant devant le collège.

au centre de la photo, l’ambassadeur Michel lu et le proviseur du collège regis astruc.


les jeunes aulnaysiens en habits traditionnels burkinabés.

« Qui veut aller loin ménage sa monture ». Ici, le « loin » se situe à plus de 4 000 km d’Aul-nay, au cœur de l’Afrique de l’Ouest, au Bur-kina Faso. Un périple que seize jeunes du centre social Albatros ont décidé d’entreprendre afin de mener à bien un chantier de solidarité inter-nationale, caractérisé par la construction d’un château d’eau dans le village burkinabé de Sabou. Une initiative qui a vu le jour lors de la ren-contre entre des jeunes de la cité des 3 000 et

Depuis maintenant plusieurs semaines, l’avenue des Pavillons-sous-Bois est fermée à la circulation. Une avenue sur laquelle est installé le restaurant « Au Chantilly ». Alexandra et Stéphane – le couple qui a repris l’enseigne il y a quatre mois – tiennent à vous informer que, malgré les travaux, ils continuent à vous recevoir et vous invitent à venir déguster leur cuisine de plats traditionnels français, comme la tête de veau, une assiette d’os à moelle ou une blanquette de veau.« au chantilly », 48, avenue des Pavillons-sous-BoisTél. : 06 50 84 33 44 ou 06 64 24 85 22

Des jeunes déterminés et investisseize jeunes du centre social albatros se sont rendus au Burkina Faso pour y mener un chantier de solidarité internationale. une opération qu’ils ont en grande partie autofinancée.

Pendant les travaux, « Au Chantilly » reste ouvert

soliDariTé inTernaTionale

coMMerce

des membres de l’Association jeunesse inser-tion solidarité (Ajis). « Lors d’une soirée-débat au centre social, certains jeunes ont été très intéressés par l’action que mène l’AJIS, raconte Saara Amsa, éducatrice spécialisée à l’Albatros. Ils ont alors décidé de porter eux-mêmes un pro-jet d’une telle envergure ». Pour y parvenir, il aura fallu commencer par trouver les financements nécessaires. Bro-cantes, concours, tournois de PlayStation, fêtes

de quartier, tout a été bon pour réunir la somme exigée. Les jeunes ont également pu comp-ter sur le soutien du service de la coopération décentralisée. Une fois l’argent en poche, direc-tion le Burkina Faso pour un long voyage, du 13 au 31 décembre 2013.

Une remise en questionUne fois arrivés au « pays des hommes intègres », les jeunes ont vite pu prendre conscience du fossé qui les sépare avec l’un des pays les plus pauvres d’Afrique de l’Ouest. « Pour ces jeunes, ce voyage a également été une remise en ques-tion de ce qu’ils étaient, de ce qu’ils faisaient, ou ne faisaient pas, souligne Saara Amsa. Ils en sont revenus changés ». Mais avant de revenir, les jeunes ont redoublé d’efforts et de solidarité sur place. Le château d’eau a bel et bien été construit, mais les Aulnaysiens ont également participé au ramassage des déchets, au nettoyage de l’école ou à diverses animations avec les enfants du vil-lage de Sabou. Autant d’initiatives qu’ils ont pré-sentées à celles et ceux qui avaient financé leur projet, le vendredi 28 février au Cap. Mais à peine sont-ils revenus que les jeunes pensent déjà à repartir, peut-être à Cuba, au mois de décembre. Une hypothèse qui, pour l’éducatrice spécialisée, n’en est plus vraiment une car, avec ce séjour au Burkina, les jeunes ont prouvé « que quand on veut, on peut ». Philippe Ginesy


DU CÔTÉ DES assoCiationssTage De Taï chi chuan au roseaul’association organise un stage de taï chi chuan le samedi 29 mars dans la salle annexe de l’école du Parc de 9h à 13h. le prix est de 20 € pour les adhérents du roseau et de 25 € pour les autres. cours ouverts à tous, débutants et confirmés.

faiTes le Plein avec la grange aux léguMes l’association pour le maintien de l’agriculture paysanne (amap) la grange aux légumes vous propose de la rejoindre pour sa cinquième saison, qui débutera le mardi 1er avril. grâce à un partenariat avec des paysans, vous pouvez consommer local et bio sans vous ruiner : légumes et fruits de saison, pain, fromage… Tous les mardis de 19h à 20h 30 au chalet du vélodrome, 137 rue robespierre. renseignements sur le site www.grangeauxlegumes.canalblog.com

session D’aTeliers forMe eT couleurl’association forme et couleur informe tous les curieux de 5 à plus de 80 ans de sa dernière session de dix séances hebdomadaires du 9 avril au 25 juin (le mercredi de 14 à 16 h). les quelques règles simples et nécessaires pour travailler l’argile vous seront transmises. renseignements au 01 48 69 89 52.

l’aPsa exPose au foyer anDré-roManDl’association des peintres et sculpteurs d’aulnay-sous-Bois (apsa), en partenariat avec le foyer-club andré-romand, expose ses peintures, ses dessins et ses cultures jusqu’au vendredi 21 mars. venez nombreux aux heures d’ouverture du foyer afin d’admirer ces œuvres et participer aux démonstrations exécutées par deux des professeurs de l’apsa.

cours De PorTugais Pour élèves De PriMaireinscriptions pour les futurs élèves de cP jusqu’au cM2, tous les mercredis jusqu’au 2 avril, de 8h30 à 12h20 à l’école anatole-france, 43 rue anatole-france. renseignements au 06 19 82 81 28.

nitaires », explique Antoine Latif, tré-sorier-fondateur de l’association. Des actions humanitaires d’aide aux enfants, comme la mission en cours au Sénégal à laquelle participe le président de l’association, venu remettre des cahiers et autres four-nitures scolaires récoltés par Autre vizion. Bientôt, ce seront des orphe-lins en Malaisie qui recevront l’aide de cette structure. Outre une vocation de solidarité à l’international, l’association se veut utile à Aulnay, pour les Aulnaysiens. « Notre grand projet, en passe de voir le jour, est destiné aux habitants les moins mobiles, les plus fragiles. Nous voulons les aider dans leurs démarches administratives, mais aussi et surtout dans la recherche d’un emploi, d’une formation », pré-cise Antoine Latif. Une aide origi-nale et extrêmement efficace sous la forme d’un minibus aménagé qui s’appellera RSE, pour relais de la solidarité et de l’emploi, et viendra accompagner les habitants dans les mairies annexes ou au centre admi-nistratif, avec aide aux demandes ou recherches de papiers. Il pour-

rait offrir aux Aulnaysiens des informations, conseils et orientations sur les emplois et for-mations disponibles. « Notre minibus se dépla-cera partout dans la ville, allant à la rencontre des habitants, afin de les aider, de les accompa-gner », raconte Antoine Latif. Un travail est déjà engagé avec différents ser-vices de la ville, la Meife et la mission locale, pour que l’association puisse, comme elle se plaît à le dire, montrer que la « solidarité se véhicule » et qu’à Aulnay, nombreux sont ceux qui, béné-volement, sont prêts à offrir leur temps et leurs compétences à ceux qui en ont besoin. Anne Raffenel

En pratiquE

Contact : Autre vizion, Antoine Latif : 07 81 16 56 54 ou [email protected]

« La solidarité se véhicule »C’est par ces mots que l’association autre vizion résume ses différentes actions à destination des aulnaysiens et à l’international.

Association créée en décembre 2013, Autre vizion est née de la volonté de plusieurs Aul-naysiens souhaitant aider ceux qui en ont le plus besoin. Devenus adultes, ces amis d’en-fance ont voulu faire profiter de leur expérience et de leurs contacts les autres Aulnaysiens, défavorisés, ou les enfants d’Asie ou d’Afrique, en manque de fournitures scolaires ou de res-sources élémentaires.

« Nous organisons de petits événements, comme des tournois de foot en salle, afin de recueillir des fonds, et avec les sommes récoltées, nous emmenons cinquante enfants d’Aulnay en sortie, ou alors nous participons à des actions huma-

« J’ai toujours très bien vécu à Aul-nay, et dans mon département. C’est le regard des autres, souvent compa-tissant, notamment à l’étranger, qui m’a donné envie de faire ce voyage et d’en rendre compte. Afin de mettre à bas les clichés et de montrer la richesse his-torique, naturelle, humaine de la Seine-Saint-Denis ». Un patrimoine important pour Wael, dont la famille maternelle a, depuis des générations, une maison à Aulnay. « à l’époque, ma famille habi-tait Paris mais avait une maison de cam-pagne ici. Pour s’y rendre, il fallait prendre un bus puis une micheline. Mon grand-père me racontait souvent l’histoire de la ville, des différentes guinguettes au bord du canal, celles où l’on dansait et les plus formelles », plaisante-t-il. Des histoires à entendre, il y en a légion et Wael espère bien en récolter un maxi-mum, autant sur le passé des villes que sur leur évolution. Car, s’il a appris une chose, durant ses voyages au long cours,

PORTRAIT WaEL sgHaiEr

Carnets de voyage autour de ma villeglobe-trotter d’un style particulier, Wael sghaier entame, le 17 mars, un voyage au cœur de la seine-saint-Denis. rencontre avec un touriste aulnaysien.

Bio EXprEssâgé de 28 ans, Wael sghaier a passé toute son enfance à aulnay et y a suivi sa scolarité jusqu’au bac. après des études de tourisme et de nombreux voyages, du Brésil à la norvège, en passant par le canada, les états-unis ou l’afrique du nord, il décide de reprendre ses études en changeant de cap. il est aujourd’hui en Master 2 tourisme culturel et territoires : ingénierie de projets à l’université Paris iii-sorbonne nouvelle.

c’est qu’il n’y a pas besoin de partir loin pour aller à l’aventure : « On peut voyager à 500 mètres de chez soi. Plus on inves-tit une ville, plus elle gagne en intérêt et si l’on partage cette expérience, cela aug-mente d’autant le nombre de choses à voir ou à découvrir ».

Quatre mois d’explorationUn partage, un échange qui constitue l’un des moteurs de Wael, qui entend profi-ter de ce voyage unique pour rencontrer de nombreux habitants et leur commu-niquer son enthousiasme. Il a déjà pris contact avec des associations locales, des services d’archives municipales, des maisons de retraite, des écoles d’art, de musique afin de recueillir autant d’im-pressions et d’histoires que possible. Son voyage débutera le 17 mars à épinay-sur-Seine et se finira à Bobigny, le 17 juillet. Au cours de ces quatre mois, il rendra compte quotidiennement de ses ren-contres et expériences dans son blog.

On y trouvera des photos, des prises de sons ou des discussions et des textes qui serviront de base à son mémoire de fin d’études. Ces carnets de voyage seront également présentés lors d’une soirée que Wael souhaite organiser à la fin de son parcours : « J’aimerais pouvoir exposer également des photos ou des témoignages des habitants que je croi-serai afin de les intégrer à mes propres récits », explique t-il. Des habitants qui se sont même mobilisés avant le début de l’aventure, en soutenant le projet sous forme de participation financière sur Internet ou en se proposant d’héber-ger le voyageur.Selon ses calculs, Wael devrait atteindre Aulnay début mai et y poser ses bagages, le temps de visiter la ville, avec un regard neuf : celui d’un globe-trotter à l’affût des richesses du patrimoine local. Anne RaffenelBlog à suivre sur le site de tourisme départemental : www.tourisme93.com

MON LIEULe canal de l’Ourcq« De 3 à 20 ans, j’ai habité à proximité du canal. Je m’y suis promené, j’y ai pêché, fait du sport. J’ai toujours aimé cet endroit. Depuis sa rénovation, la balade est encore plus agréable. Mais c’est aussi l’histoire du canal, qu’elle soit locale ou familiale, comme me la racontait mon grand-père, qui m’intéresse aujourd’hui. »


OXYGÈNE PARUTION DU 17 mARs 2014 21

Une salle repeinte et un toit étanchéifié : le gymnase Ormeteau offre à nouveau de bonnes conditions de pratique à ses diffé-rents utilisateurs. Ce ne sont pas les petits gymnastes de l’Association laïque d’éducation physique (Alep) qui s’en plaindront. Les mercre-dis après-midi, l’Alep y organise deux séances de baby gym. C’est l’occasion de sortir les tapis et de déployer, au centre du terrain de handball, un parcours d’obstacles constitué de volumes en mousse colorés à hauteur d’enfant. Dessus, une vingtaine de Minimoys d’Aulnay et des communes limitrophes marchent, courent, glissent, roulent allègrement, sous le regard de Justine et Ghislaine, les deux encadrantes de cette activité. Les enfants ont choisi eux-mêmes les formes du parcours. Ils ont égale-ment participé à son installation. Ils s’appellent Cécilia, Ibrahim ou Salimata et ont de 2 ans et demi à 4 ans la première heure, le créneau sui-vant étant occupé par les 4 à 6 ans. à chaque séance un leitmotiv : mettre les petits corps en mouvement et dans la bonne humeur. « Plus que la gymnastique comme on l’imagine,

nous insistons sur le développement de la motri-cité à partir d’exercices ludiques visant à faire travailler la coordination des bras et des jambes, l’équilibre et les mouvements dans l’espace », explique Ghislaine Adami. L’éveil gymnique n’a en effet pas vocation à détecter les talents.

Socialiser les enfants« Notre intervention est surtout pédagogique auprès des enfants, dont beaucoup intègrent pour la première fois une structure collective, ajoute-t-elle. Cette expérience est un premier pas intéressant, notamment pour ceux qui s’ap-prêtent à entrer en maternelle ». Sur le modèle de l’école, les enfants doivent être propres avant de venir à la baby gym. Sylvia n’a pas hésité à y

Le club des trois Deux autres associations proposent une activité d’’éveil gymnique. Le Club gymnique aulnaysien (CGA) accueille les enfants le mercredi après-midi (3-4 ans) et le samedi après-midi (5-6 ans). Contact : 06 24 26 61 37. Idem pour les Amis gymnastes d’Aulnay (AGA) le mercredi matin (3-5 ans) et le samedi matin (4-5 ans). Contact : 01 48 19 59 65.

LOISIRS

Jeunes et gymL’Association laïque d’éducation physique accueille les tout-petits lors de cours de baby gym. Ici, pas de salto ni de croix de fer mais des exercices ludiques basés sur la motricité et la bonne humeur.

SPORT

en prAtIqueAssociation laïque d’éducation

physique (Alep) – Tél. : 06 98 86 64 37

pArOLe D’eNTRAîNeUse

jUStiNE laSSartESSE

« Apprendre en jouant » « il n’y a aucun danger à laisser son enfant pratiquer la baby gym. le matériel sur lequel évoluent les petits est conçu spécialement. Nous sommes toujours deux intervenantes

durant les séances et les exercices sont rigoureusement adaptés à leurs âges. Nous travaillons avec eux la mobilité et l’équilibre. il n’y a aucune recherche de performance ni de sélection. les enfants apprennent tout en jouant. »

inscrire Cécilia, qui n’a pas encore 3 ans : « Nous avons fait confiance à Ghislaine, qui est notre nourrice, et grâce à cette activité je constate que ma fille progresse en motricité ». L’éveil gymnique offre aussi un cadre de socialisation aux enfants. « Ils doivent écouter les consignes, se concentrer, canaliser leur énergie, tout ce qu’on leur demande au quotidien ». Justine et Ghislaine ne sont pas trop de deux pour y par-venir. Mais toujours avec bienveillance et sourire. Frédéric lombard

« Les gars, vous enlevez vos chaussettes avant de commencer ». Drôle d’entrée en matière, mais Boubeker Ghemini ne plaisante pas. L’âme du Club sportif et culturel de sambo (CSC) soigne les détails. « Les règles, ce sont autant de repères dont les jeunes ont besoin », assure l’entraîneur. Il ne leur passe rien mais sait s’y prendre sans les heurter. Ce mercredi-là, une dizaine d’adolescents motivés s’apprêtent à en suer pendant une heure et demie dans la salle du complexe de la Rose-des-Vents. à deux exceptions, c’est leur première saison. « Un copain m’a dit : ‘‘Tu vas apprendre à maîtriser ton corps, ça va te faire du bien’’. C’est vrai, je suis plus calme depuis », assure Diallo, combattant solide mais inexpérimenté de 14 ans. Il appartient à cette vague de licenciés arrivés en début de saison, attirés par la médiatisation autour du free fight. « Le sambo, ce n’est pas du combat libre, corrige le professeur. C’est une dis-cipline bien codifiée, où le but n’est pas de démolir l’adversaire mais de l’immobiliser par des projections et des clés ».

Un palmarès de haute voléeEntre judo et lutte, le sambo a trouvé sa place parmi les sports de saisie. Il continue de grandir en Europe occidentale après avoir été longtemps l’apanage de la Russie ex-soviétique, son berceau. à Aulnay, le CSC est son ambassadeur attitré. Cinq jours par semaine, le complexe de la Rose-des-Vents accueille, dès l’âge de 7 ans, près de 80 licenciés, dont une poignée

Hakim trois étoilesHakim Djabali est un athlète poids lourd du CSC, avec trois titres de champion de France et une

troisième place au championnat d’Europe en 2011. Le dernier podium national de ce gardien de la paix est tout frais puisqu’il remonte au mois de février. à 32 ans, Hakim n’entend pas flâner en route. Cap sur les championnats d’Europe en mai, à Bucarest (Roumanie). Ce combattant a la particularité de mener de front une carrière de haut niveau en sambo, mais également chez son cousin, le judo – son premier amour –, où il évolue en D1. « J’ai rejoint le club de sambo il y a quatre ans. J’y suis bien et Boubeker, le professeur, est un grand spécialiste qui me fait travailler sans relâche, notamment les clés de jambes qui sont mon point faible ». à ses côtés, il progresse au rythme de deux séances par semaine. Ajoutées à celles de judo, Hakim Djabali ne néglige aucun détail pour réussir son grand pari de l’année.

de filles. En vingt-deux ans d’existence, il s’est taillé un palmarès sportif sur mesure avec une volée de titres nationaux et internationaux, jeunes et adultes confondus. C’est une fierté pour Boubeker Ghemini. Une autre, c’est d’aider des gamins à retrouver – grâce au sambo – de la stabilité et la volonté de persévérer dans la voie des études. Car, entre un examen à réviser et une compétition à préparer, le club attend de ses combattants qu’ils réussissent avant tout à l’école. F. l.

Haut le sambo Le sambo a son adresse à Aulnay, la salle du complexe sportif de la rose-des-Vents, où le CSC empoigne sa discipline à bras-le-corps depuis vingt-deux ans.

SPORT

Du sport et des rencontres à la clé.

pArOLe De sAmbOïsTe

NaOUal tOUhami, double championne de France

« évacuer le stress » « j’ai découvert le sambo à 8 ans, j’en ai désormais 17 et surtout pas l’envie d’arrêter. j’aime l’aspect empoignades de ce sport et puis aussi s’entraîner tous ensemble. C’est un sport individuel qui se pratique en collectif. au club, les garçons me respectent. le sambo permet de bien me défouler et d’évacuer le stress du lycée. je suis en classe de première à Voillaume et je veux devenir éducatrice spécialisée. »

22 OXYGÈNE PARUTION DU 17 mARs 2014

OXYGÈNE PARUTION DU 17 mARs 2014 23

AGEnDA SpoRTIF

Dimanche 23 marsBASkET

Championnat départemental seniors féminines : Aulnay fusion basket féminin/EPP gervaisienne au gymnase du Moulin-neuf, à 15h30.FooTBALL

Championnat 1re division de district, poule A : FC Aulnay/Pantin OFC au stade du Moulin-Neuf, à 15h30.

Championnat 1re division de district, poule B : Esp. Aulnay/Red star FC 3 au stade de la Rose-des-Vents 2, à 15h30.

Samedi 29 mars BASkET

Excellence départemental seniors garçons : Aulnay fusion basket/Villemomble sports au gymnase du Moulin-Neuf, à 20h30.

Dimanche 30 marsFooTBALL

Championnat DSR, poule B : CSL Aulnay/Saint-Brice FC au stade Vélodrome 1, à 15h30.HAnDBALL

Nationale 1 seniors femmes, poule 1, journée 17 : Aulnay handball/Stella sports Saint-Maur HB au gymnase Paul-émile Victor, à 16h.

ESCRImE

Bleu blanc rougepascale Appavoupoulle, épéiste au CEA, a été sélectionnée dans l’équipe de France qui participera du 15 au 18 mai aux championnats d’Europe vétérans à porec, en Croatie. Au circuit national épée seniors de Villeurbanne, belle cinquième place de Camille Hasenfuss. Les hommes ne sont pas en reste puisque Carl Dorce est monté sur le podium lors du circuit national épée de Vénissieux.

TEnnIS

tournoi du tCNLe tennis-club de la négresse organise son 31e tournoi seniors et vétérans, du 21 mars au 6 avril, sur ses trois cours en terre battue, rue de Bruxelles. 300 participants licenciés en club y sont attendus dans trois catégories : seniors classique hommes, vétérans hommes (+ de 35 à + de 70 ans), seniors femmes vétéranes (+ de 45 ans). L’inscription est de 21 € et s’effectue par courrier ou par mail sur le site de la Fédération française de tennis, à la rubrique tournois.

JuDo

Philipe a 20 ans…La section judo de l’association sportive du collège Gérard-philipe fêtera ses 20 ans le vendredi 20 juin. à cette occasion, Stéphane Larrieu, principal du collège et président de l’AS, et Jean-philippe Damie, professeur d’EpS et de judo, responsable de la section judo, invitent tous les anciens ou actuels adhérents à un pot de l’amitié ce jour-là de 18h30 à 20h, au collège. Il est recommandé de vous inscrire en envoyant un mail à l’adresse suivante : [email protected]. merci de diffuser cette information à toutes les personnes pouvant être concernées par cette soirée anniversaire.

au badminton, le plus dur n’est pas de termi-ner quatrième, comme au pied d’un podium olympique, mais troisième. C’est le scénario du Cbab d’Aulnay après sa défaite par 5 points à 3 contre Strasbourg, le champion en titre. à deux matchs de la fin de la phase régulière du Top 12, c’est une certitude, l’équipe ne dispu-tera pas la phase finale du championnat de France. La faute au match perdu le 8 mars, à l’arraché dans deux simples décisifs, contre les postiers alsaciens. Ils ont provoqué des regrets sur le moment. Mais, avec le recul, le staff retient surtout la saison quasi exem-plaire des « Ducks ». « Nous n’avons cédé que

face à Aix et Strasbourg, qui nous précèdent aujourd’hui au classement », fait remarquer Bruno Cazau, l’entraîneur-joueur. Pour le reste, l’équipe seniors a été à la hauteur de sa jeune réputation dans l’élite du badminton, qu’elle a rejoint voici quatre saisons. Au fil des exercices, le Cbab consolide sa place dans le top 6 des meilleurs clubs de l’Hexa-gone. De quoi faire envie plutôt que pitié. Mais comme il n’est pas question de balancer la raquette par la fenêtre, l’équipe jouera ses der-nières rencontres, contre Bordeaux et Grande-Synthe, avec la rage de les gagner pour demeu-rer seul troisième à bord. F. l.

BADmInTon

L’adieu aux play-offs

unSS

Cross des 200 Le 10 mars, le collège Gérard-philipe organisait le cross des classes de 5e, au stade du moulin-neuf. plus de 200 élèves y ont participé. Au classement individuel filles : 1re H. martin, 2e L. Batista, 3e k. Boukeroui. Individuels garçons : 1er m. Veludo, 2e R. Clément, 3e m. Butzke. Au classement par équipes, victoire de la classe de 5e G.

24

Originaire de Detroit, Patrick loughran a étudié la sculpture et les arts appliqués à l’université de Columbia. il a ensuite enseigné la céramique dans les universités de New York et New mexico et à l’institut d’art de Chicago. installé à Paris depuis 1991, il enseigne à l’école nationale supérieure d’art (ENSa) de limoges et à l’école municipale d’arts plastiques de Saint-

Denis. Ses œuvres sont exposées en France et à l’étranger. il a obtenu plusieurs prix et distinctions : en 1981, Crafts apprenticeship Grant et National Endowment for the arts ; en 1989, Fellowship award, New York Foundation for the arts, NEa regional Visual arts Fellowship ; en 2013, le prix David miller pour la céramique contemporaine. Pour en savoir plus : www.patrickloughran.com.

Zoom sur… patrick Loughran

OXYGÈNE PARUTION DU 17 mARs 2014

Un Américain à AulnayL’école d’art propose de découvrir les œuvres de patrick Loughran, dans une exposition consacrée à la céra-mique. entretien croisé avec l’artiste et Michèle peinturier-Kaganski, directrice de l’eACM.

Comment est venue l’idée de cette exposition ? michèle Peinturier-Kaganski : Nous avons un département céramique important à l’école d’art, avec trois enseignants et de nombreux élèves enfants et adultes. Nous voulions renforcer cette identité céramique contemporaine qui s’apparente à la sculpture et s’éloigne de l’utilitaire. L’école d’art a participé deux fois à la Biennale internationale de céra-mique contemporaine de Châteauroux en proposant des pièces réalisées lors d’ateliers adultes. L’an dernier, avec « Strates », nous avions exposé à l’espace Gainville les travaux de trois artistes habitant la Bourgogne et, cette année, nous proposons de découvrir les œuvres colorées et musi-cales de Patrick Loughran. De plus, la sculpture céramique et le travail de Patrick me touchent particulièrement, car j’ai étudié la céramique aux états-Unis, en complément de mes études d’art et j’apprécie la liberté des formes et des couleurs, plus développée qu’en France.

Pourquoi vous êtes-vous tourné vers la céramique ? Patrick loughran : Je fais de la sculpture céramique depuis quarante ans. Lorsque j’ai commencé, à Columbia, dans le contexte des années 1960, c’était presque une décision politique d’être aux Arts décoratifs et d’en faire un métier. Il y a une grande liberté dans la céramique, qui permet de mélan-ger sculpture et peinture, rigueur et créativité, travail et humour. Je souffre dans mon travail, comme beaucoup d’artistes, mais il y a un côté improvisa-tion, vivant, libre, qui se ressent aussi dans mes sculptures. J’essaye d’avoir une expérience dans mon atelier et que celle-ci se ressente dans mon travail.

l’exposition s’appelle « Be-bop céramique », pourquoi ? m. P.-K. : Nous restons dans le thème du rock – notre fil directeur cette année – et les sculptures de Patrick, en terre cuite émaillée, aux couleurs vives et aux formes abstraites rappellent l’univers musical. L’improvisa-tion telle qu’elle est envisagée dans le jazz lui permet une grande liberté d’expression. Il s’amuse des rapports entre les formes comme les musi-ciens enchaînent avec lyrisme morceaux composés et solos.P. l. : « Be-bop » est l’un des titres donné à une série récente de sculp-tures et de dessins. Je cherche toujours à évoquer la fantaisie dans les titres de mes œuvres, tout en jouant avec les formes qui peuvent faire penser à des objets et les couleurs « flashy » de mes émaux. Et puis, la musique est essentielle : une journée sans écouter Coltrane n’est pas une bonne journée ! Propos recueillis par anne raffenel

en prAtIque« Be-bop céramique »

Exposition de céramiques de patrick Loughran – Espace Gainville du 22 mars au 18 mai – Du mardi au dimanche, de 13h30 à 18h30 Entrée libre – Renseignements auprès de l’école d’art au 01 48 79 65 26

www.aulnay-sous-bois.frPatrick Loughran - Heebie-Jeebie, 2013 - Terrre cuite émaillée - 68 x 63 x 45 cm - Photo : Anthony Girardi.

PATRICK LOUGHRAN

DU 22 MARS AU 18 MAI 2014ESPACE GAINVILLE, 22 RUE DE SEVRAN Entrée libre du mardi au dimanche de 13h30 à 18h30Fermé les 1er et 8 mai 2014RENSEIGNEMENTS 01 48 79 65 26 - 01 48 79 12 55

EXPOSITIONESPACE GAINVILLE

PATRICK LOUGHRAN

DU 22 MARS AU 18 MAI 2014

EXPOSITIONESPACE GAINVILLE

CULTURE

25OXYGÈNE PARUTION DU 17 mARs 2014

Les coulisses du trombone Le conservatoire met le trombone à l’honneur en lui consacrant une exposition et deux Heures musicales. trois questions à nellie Cooper, en charge de l’exposition.

Pourquoi avoir choisi cet instrument ? Nellie Cooper : Laurent Madeuf, tromboniste au sein de l’Orchestre national d’Île-de-France (Ondif) et professeur au conservatoire, souhai-tait promouvoir et faire découvrir son instrument de prédilection. Comme il est également collec-tionneur passionné, il a pu nous prêter une quin-zaine d’instruments, d’époque ou récents, et des

copies de sacqueboute (l’ancêtre du trombone). Sont également présen-tés un trombone de cavalerie, des partitions, ainsi que des documents rares. Le trombone est un instrument souvent méconnu alors que sa place et son rôle dans l’histoire de la musique sont d’importance.

Quand est apparu le trombone ? a t-il beaucoup évolué ?N. C. : à la Renaissance, il y avait déjà des sacqueboutes, très proches de l’instrument actuel. Le trombone a acquis ses lettres de noblesse au XVIIIe siècle et entre dans l’orchestre classique. Plus récemment, le jazz lui a donné une nouvelle popularité ; depuis une soixantaine d’an-nées, les compositeurs considèrent le trombone comme un instrument soliste à part entière et écrivent spécifiquement pour lui. Il faut savoir que le trombone a très peu changé depuis son apparition. Il y a eu bien sûr des améliorations techniques et des innovations mais l’instrument a fondamentalement très peu changé. Le trombone a été l’instrument de prédilection du roi Henry VIII d’Angleterre, qui avait un ensemble de dix sacqueboutes le suivant dans tous ses déplacements. Il a d’ailleurs composé pour cet instrument. On le retrouve aussi dans les églises avant l’apparition des orgues, pour soutenir le chant, grâce à ses sono-rités puissantes et douces. Ou encore dans les cours princières d’Alle-

magne et dans les villes qui avaient une tradition de musiciens munici-paux jouant lors de cérémonies.

Qui peut en jouer ? N. C : Au conservatoire, nous avons des instruments dits pour petites mains, que nous prêtons aux plus jeunes élèves. Le trombone attire autant les filles que les garçons et les modèles pour enfants sont en plastique, plus légers et faciles à manier, ce qui enlève tout obstacle à son appren-tissage. Le trombone est souvent éclipsé par la trompette dans l’esprit des gens, alors que c’est un instrument que l’on retrouve dans de nom-breux formations et genres musicaux – classique, jazz, salsa, orchestres d’harmonie, orchestres symphoniques, fanfares, big bands, etc. Les deux Heures musicales qui lui seront dédiées permettront de mieux découvrir les différents registres du trombone, de façon ludique et gaie.

Propos recueillis par anne raffenel

en prAtIqueExposition « trombines de trombones » – jusqu’au 12 avril Conservatoire – 12 rue de Sevran – Entrée libre

Des audioguides sont disponibles afin de profiter d’explications complémentairesheure musicale : Panam’trombonemardi 18 mars à 20h30 – Entrée libre – Avec le quatuor de trombones panam’trombone et la participation des élèves des classes de solfège du conservatoireheure musicale : michaël joussein, latin Quarter mardi 25 mars à 20h30 – Entrée libre – Œuvres de Fauré, Joussein, kern , avec la participation de michaël Joussein, trombone, flûte à bec, coquillages, Renaud palisseaux, piano, David picard, basse, Alain Douieb, congas, et Simon Ville, bongos.

CULTURE

CULTURE

26 OXYGÈNE PARUTION DU 17 mARs 2014

Les Ratés, une belle réussite théâtraleLes Ratés, pièce émouvante et drôle, est à découvrir au théâtre Jacques-prévert les 26 et 27 mars. présenta-tion avec Fanny Malterre, comédienne et metteure en scène.

Pourquoi avoir choisi de monter cette pièce ? Fanny malterre : Nous avons rencontré l’auteure, Natacha de Pontcharra, à un festival de lecture et sa pièce nous a immédiatement séduits. D’une part, son écriture est intéressante, avec de nombreux jeux de mots, c’est virevoltant, comme du ping-pong, avec un langage très vif, dynamique et beaucoup d’humour. D’autre part, le fond de la pièce, au-delà des anec-dotes amusantes, est assez triste. Les Ratés traite du rejet de la diffé-rence. Les héros, des jumeaux, sont nés avec une tête de rat. C’est une métaphore de la différence, et même du handicap. De leur couffin à leur vie d’adultes, ils ont été en prise au regard des autres et au rejet. C’est un sujet qui nous touche et le paradoxe entre l’écriture, amusante, légère, et cette fable triste est très intelligent.

Vous êtes comédienne, directrice de compagnie et metteure en scène, comment réussissez-vous à concilier tout cela ?F. m. : Au départ, je suis comédienne. J’ai fait le conservatoire et joué dans différentes compagnies avant de créer, avec mon compagnon comédien, la compagnie Roquetta en 2005, que nous administrons tous les deux. Elle fonctionne comme un collectif où nous sommes tous proches. Nous avons d’ailleurs perdu récemment l’un de nos acteurs, qui avait créé le rôle du père dans Les Ratés. C’est un moment très douloureux mais il est important de se remettre à jouer et nous lui dédierons les représentations. être comédienne m’a aidée pour cette mise en scène, ma seconde, car on ressent ce que ressentent les acteurs. On parle le même langage, les choses sont simplifiées, même si le travail est totalement différent. Nous avons œuvré comme un collectif dans ce sens là aussi. Chacun a pu don-ner ses idées de mise en scène, je les ai laissés libres de leurs mouvements et j’ai retenu ce qui me plaisait de ces échanges. Nous sommes tous à la fois comédiens et metteurs en scène, ça aide.

le dialogue, l’échange avec les auteurs fait aussi partie de vos méthodes de travail ?F. m. : Oui, nous montons des pièces contemporaines, nous travaillons avec des auteurs que l’on peut rencontrer. Nous avons joué trois pièces du drama-turge Israël Horovitz, qui est venu spécialement des états-Unis pour travail-ler avec nous, voir comment on adaptait ses pièces. C’est un travail en amont que j’aime beaucoup. Cela a aussi été le cas avec Natacha pour Les Ratés. La suite logique de ces échanges, ce sont ceux, en aval, avec le public. à Aul-nay, nous rencontrerons les spectateurs à l’issue de la représentation. Nous avons eu des moments incroyables lorsque nous avons créé la pièce. Nous avons par exemple fait des lectures dans un Esat avec des adultes handica-pés. Le thème de la pièce les a beaucoup touchés et les échanges furent bou-leversants. Au festival d’Avignon, nous avons fait un travail d’audiodescription pour les malvoyants durant les silences de la pièce afin qu’ils suivent au mieux les acteurs. Et là, je travaille avec des élèves de deux classes de 3e au collège Gérard-Philipe, où j’enseigne le théâtre, sur la pièce avant qu’ils aillent la voir. Je fais la même préparation avec des élèves de seconde du lycée Jean-Zay : une présentation de la pièce, une explication de la mise en scène et une lec-ture afin de s’approprier l’écriture de l’auteure. anne raffenel

en prAtIqueLes ratéspièce de natacha de pontcharra, mise en scène de Fanny

malterre - Avec Jean-Christophe Allais, Rainer Sievert et Jean-paul Vigiermercredi 26 et jeudi 27 mars à 20h30Théâtre Jacques-prévert – 134 avenue Anatole-France Tarifs : 14 €, 11 €, 8 €, 5 € (moins de 25 ans) et 30 € (forfait famille)Renseignements au 01 58 03 92 75Bord de scène : à l’issue de la représentation, les spectateurs sont invités à rencontrer l’équipe artistique pour échanger sur le spectacle.


Direction des communications - Aulnay-sous-Bois

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www.aulnay-sous-bois.fr

Exposition ouverte tous les jours

Sauf le 11 novembre ENTREE LIBRE

de 14h a 18h

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2013.

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Hotel de Ville d Aulnay-sous-Bois- .

En cette année 2013, l’école d’art Claude Monet met la ville d’Aulnay à l’heure du rock and roll, en lien avec le Festival Aulnay all Blues, pour une traversée dans le temps, un retour vers les racines de cet art et un

cheminement vers les différentes formes d’expressions visuelles qui y sont reliées. Cette exploration pour les uns et redécouverte pour ceux qui s’en sont nourris dès leur adolescence, se fera à travers une sélection de pochettes de disques vinyles, présentées également au Conservatoire à rayonnement départemental et de photographies, peintures, dessins, sculptures ainsi qu’une installation réalisés par des artistes dont certains continueront toute l’année à investir les cimaises de l’Espace Gainville, galerie de l’école d’art.

Encore une fois, comme depuis de nombreuses années, le Musée national d’art moderne, le Fonds national d’art contemporain et le Fonds départemental d’art contemporain de la Seine-Saint-Denis contribuent massivement au projet par le prêt d’œuvres exceptionnelles, qu’ils en soient vivement remerciés ainsi que tous les autres prêteurs privés qui se sont aimablement engagés pour que ce beau projet vive. Tout un travail de médiation sera mis en œuvre afi n d’accueillir de nombreux enfants des écoles de notre ville, mais aussi leurs familles, dans ces expositions et cette série d’évènements festifs.

s k POPandtE Roc !Exposition

La guerre du rock a bien eu lieu Depuis le 5 mars, l’école d’art Claude-Monet propose une exposition autour des pochettes d’albums des deux plus grands groupes du XXe siècle. Alors, Stones ou Beatles ?

Une présentation inédite de pochettes de disques vinyles, reflétant l’évolution des deux groupes à la rivalité mythique, à laquelle s’associent les créa-tions originales des élèves adolescents des cours de Jean-Pierre Morand, enseignant à l’école d’art Claude-Monet, qui ont travaillé sur ce thème et réa-lisé douze nouvelles pochettes d’albums. Les visi-teurs pourront également, grâce à un livret conçu pour l’exposition, découvrir les secrets de fabrica-tion des pochettes présentées.

En prAtiquE : Exposition Stones ou Beatles ?

Jusqu’au mercredi 2 avril à la bibliothèque Elsa-triolet, rue Henri-Matisse – Entrée libre

Ciné-ConférEnCE

La musique classique fait son cinémaDans le cadre de la résidence de l’Orchestre national d’Île-de-France (Ondif), le théâtre et cinéma Jacques-prévert met à l’honneur les musiques de films.

Dès les origines, la musique d’accompagnement de films a puisé dans le répertoire classique. De 2001 l’odyssée de l’espace à Fanta-sia, en passant par De battre mon cœur s’est arrêté. Quand le cinéma devint sonore, et malgré le développement du « métier » de composi-teur pour le cinéma, cette pratique, loin de disparaître, s’est perpétuée. à partir d’extraits de films, cette ciné-conférence vous contera l’histoire du cinéma par son versant musical. De la période « muette » aux cita-tions modernes, vous saurez tout de la filiation des musiques de films contemporaines avec les partitions classiques. Un rendez-vous passion-nant pour les érudits et les novices.

En prAtiquELa musique classique comme musique de film

Dimanche 30 mars à 16 heures au théâtre-cinéma Jacques-prévertinformations et renseignements au 01 48 68 78 00 ou sur www.tcprevert.fr

AGENDA CULTURELJusqu’au 29 mars

EXPOSITION

Affiches d’Antoni GaudiArchitecte, designer, Antonio Gaudi est également un grand mosaïste. Cette exposition présente des pho-tos de ses plus belles mosaïques du parc Guell de Barcelone.Entrée libre – Bibliothèque Jules-Verne

Jusqu’au samedi 12 avril

EXPOSITION

« Trombines de trombones »La bibliothèque du conservatoire consacre une exposition exception-nelle au trombone (voir page 26).Entrée libre – Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental

Lundis 17 et 31 mars à 18h

« CARTE BLANCHE À... »

Concert des élèvesEntrée libre – Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental

Mardi 18 mars à 14 h

CONféRENCE MuSICALE

Une histoire des musiques électroniquesNous vous proposons de décou-vrir ou redécouvrir les deejay’s et les courants les plus importants des musiques électroniques. Interve-nants : Daniel Brothier et DJ Izwalito.Entrée libre sur réservation : 01 48 66 94 52 ou [email protected] – Le Cap

Mardi 18 mars à 14h30

LITTéRATuRE

Livr’et vousVous aimez les livres et souhaitez partager vos coups de cœur ? Ne manquez pas ce rendez-vous de pas-sionnés fait pour vous.Entrée libre – Bibliothèque Jules-Verne


L’HEuRE MuSICALE

Panam’TromboneQuatuor de trombones En marge de l’exposition consacrée

au trombone, la venue du Panam’ Trombone est un événement qui ravira petits et grands !Entrée libre – Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental

Mardis 18 et 25 mars de 18h à 20h

ATELIER

Initiation au français Atelier d’apprentissage animé par Myriam Falgeras pour améliorer son niveau d’expression orale et écrite. Renseignements et inscriptions au 01 48 79 41 81 – Bibliothèque Dumont Mercredi 19 mars à 15h30

CINE-GOûTER

La petite fabrique des couleursEurope/Nouvelle- Zélande, 2013, animation, 30 min. Dès 2 ansRouge, vert, bleu… Dans une féerie de couleurs, pures ou mélangées, ce programme fait découvrir les tech-niques variées de l’animation. Tarifs : 3,80 € film seul et 4,60 € film + goûter – Sur réservation au 01 48 68 08 18 ou [email protected] – Cinéma Jacques-Prévert

Mercredi 19 mars à 16h

LITTéRATuRE JEuNESSE

RacontinesLes bibliothécaires donnent rendez-vous aux enfants et à leurs parents pour partager des moments de plai-sir autour d’albums, de comptines.Entrée libre – Jeune public jusqu’à 8 ans – Bibliothèque Dumont

Jeudi 20 mars à 14h

LITTéRATuRE

Conférence littéraireLa tante Julia et le scribouillard de Mario Vargas LlosaAnimées par Jean Delabroy, pro-fesseur de littérature comparée à l’université Paris-Diderot.Entrée libre – Bibliothèque Dumont

Vendredi 21 mars à 20h30

DANSE

May BCompagnie Maguy MarinChef-d’œuvre de la danse contem-poraine, May B a été joué plus de 600 fois depuis sa création en 1981. Apéro conférence à 19h en présence de Maguy Marin – Tarif : 3 € –Spectacle : T.P. 18 €, T.R. 15 €, Adh. 12 €, – de 25 ans 10 € – Réservations au 01 58 03 92 75 ou billetterie sur place ou en ligne : tcprevert.fr –Théâtre Jacques-Prévert

Vendredi 21 mars à 21h

CONCERT

Ballaké Sissoko1re partie : Cap Cappella

La musique de Ballaké Sissoko est en perpétuel mouvement. Le prodigieux joueur de kora apporte de nouveaux échos à ses mélodies mandingues. At Peace, son dernier album (2012), est encore un bel exemple de dia-logue musical.Tarifs : 10 €, 8 €, 5 € – Concert assis – Le Cap

Samedi 22 mars à 8h30

LITTéRATuRE

Salon du livreSortie au Salon du livre de la porte de Versailles, à Paris, avec une visite gui-dée organisée par la bibliothécaire et les animateurs de l’association des centres sociaux (Acsa).Gratuite – Sur inscription au 01 48 79 41 08 – Bibliothèque Jules-Verne

Samedis 22 mars à 9h30 (adultes) et 29 mars à 10h (enfants : 6 ans et plus)

DANSE

Viva España Atelier d’initiation à la danse fla-menco qui invitera les participants à découvrir cette danse, ses rythmes particuliers. Gratuit sur inscription au 01 48 66 98 80 – Bibliothèque Alphonse-Daudet


LECTuRE NuMéRIquE

Comité de lectureRencontre autour des livres imprimés et ebooks dans les liseuses pour échanger entre lecteurs.Entrée libre – Bibliothèque Dumont

Samedi 22 mars de 19h30 à 22h

BALADE NOCTuRNE

La nuit des rapacesPour la 11e Nuit de la chouette, la Mai-son de l’Environnement, en partena-riat avec le Corif, propose une balade au cœur de la nuit à la découverte des rapaces.En famille à partir de 8 ans – Gratuit sur réservation au 01 48 79 62 75 – Nombre de places limitées – Parc de la Poudrerie

Du 22 mars au 18 mai

EXPOSITION

Be-bop céramiquePrésentation de sculptures de Patrick Loughran, artiste franco-américain, réalisées en terre cuite émaillée, aux couleurs vives et aux formes abstraites (voir page 25).Entrée libre – Renseignements au 01 48 79 65 26 ou 01 48 79 12 55 – Espace Gainville


CINé-RENCONTRE

Eugène Gabana le pétrolierFrance, 2013, documentaire, 59 minRéalisé par Camille Plagnet et Jeanne DelafosseProjection suivie d’une rencontre avec les réalisateurs. Avoir 20 ans à Ouagadougou quand on est sans le sou. Chronique de la débrouille, manuel de survie en PPTE (pays pauvre très endetté), Réservations au 01 48 68 08 18 ou [email protected] – Cinéma Jacques-Prévert

Lundi 24 mars à 20h30

CIRquE

Les 7 doigts de la mainComme le cirque du Soleil et le cirque Éloize, le collectif 7 doigts de la main vient du Québec. T.P. 22 €, T.R. 19 €, Adh. 16 €, – de 25 ans 10 €, forfait famille 44 € – Réservations au 01 58 03 92 75 ou billetterie sur place ou en ligne : tcprevert.fr – Théâtre Jacques-Prévert

Mardi 25 mars

MuLTIMéDIA

Atelier numériqueAtelier d’initiation à l’informatique : souris, clavier, bureautique et Internet.Sur inscription aux bibliothèques : Alphonse-Daudet à 10h : 01 48 66 98 80, Elsa-Triolet à 10h : 01 48 66 79 38, Dumont à 18h : 01 48 79 41 81


L’HEuRE MuSICALE

Michael Joussein, Latin QuarterŒuvres de Joussein, Kern, FauréRéunis autour de la personnalité du tromboniste et flûtiste Michael Joussein, les musiciens présentent le projet « Latin Quarter ».Entrée libre – Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental

Mercredi 26 mars à 14h30

CINé-RENCONTRE

Aya de YopougonFrance, 2013, animation, 1h23Réalisé par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

OXYGèNE PARUTION DU 17 MARS 201428

Direction culturelle41 rue Charles-Floquet Tél. : 01 48 79 63 [email protected]

Centre de danse du GalionGalerie Surcouf •Tél. : 01 48 68 80 [email protected]

École d’art Claude-Monet1 rue Aristide-Briand •Tél. : 01 48 79 65 26 [email protected]

Jacques-Prévert Théâtre et cinéma134 rue Anatole-FranceTél. : 01 48 68 08 [email protected]

Le Cap - scène de musiques actuelles56 rue Auguste-Renoir Tél. : 01 48 66 94 [email protected]

Conservatoire de musique et de danse12 rue de Sevran •Tél. : 01 48 79 65 [email protected]

Le Créa85 rue Anatole-France Tél. : 01 48 79 66 [email protected]

Espace GainvilleRue de Sevran • Tél. : 01 48 79 65 [email protected]

Bibliothèque DumontParc Dumont • 12 boulevard Gallieni Tél. : 01 48 79 41 [email protected]

Bibliothèque Alphonse-DaudetRue du Hameau •Tél. : 01 48 66 98 [email protected]

Bibliothèque G.-Apollinaire22-24 rue Turgot •Tél. : 01 48 68 34 [email protected]

Bibliothèque Jules-Verne8 rue du Limousin •Tél. : 01 48 79 41 [email protected]

Bibliothèque Elsa-TrioletRue Henri-Matisse •Tél. : 01 48 66 79 [email protected]

Le MédiabusRenseignements : 07 77 96 94 [email protected]

TOUS LES LIEUX

MER 19 JEU 20 VEN 21 SAM 22 DIM 23LA PETITE fABRIquE DES COuLEuRS (JP) 15h30 (ciné-goûter) 15h45

JACk ET LA MéCANIquE Du CœuR (JP) 16h30 14h

wEEk-ENDS 20h45 18h15 20h45 18h45 16h30

DANS L’OMBRE DE MARy 18h15 20h30 (VOST) 18h15 (VOST) 16h30 14h

EuGÈNE GABANA (VOST) 20h30 (ciné-renc.)

MER 26 JEU 27 VEN 28 SAM 29 DIM 30AyA DE yOPOuGON (JP) 14h30 (ciné-renc.) 14h30

ARRÊTE Ou JE CONTINuE 16h30-18h30 20h45 20h45 18h30

uN éTé À OSAGE COuNTy 20h45 (VOST) 18h15 (VOST) 18h15 16h15

MuSIquE CLASSIquE ET CINéMA 16h (ciné-conf.)

naissance, ces « ratés » sentent la honte de leurs parents, la peur des amis (voir page 27).Bord de scène : vous êtes invités à rencontrer l’équipe artistique à l’issue des représentations – T.P. 14 €, T.R. 11 €, Adh. 8 €, – de 25 ans 5 €, forfait famille 30 € – Réservations au 01 58 03 92 75 ou billetterie sur place ou en ligne : tcprevert.fr – Théâtre Jacques-Prévert

Vendredi 28 mars à 21h

CHANSON fRANÇAISE

Albin de la SimonePlus touchant et émouvant que jamais dans Un homme, son dernier album sorti en 2013, Albin de la Simone n’a rien perdu de sa plume habile. Une voix douce et délicate au service de chansons fines et intimes. Tarifs : 10€, 8 €, 5 € – Concert assis – Le Cap

CINéMA JACquES-PRéVERT - Tarif pour les moins de 14 ans : 4 ¤

Samedi 29 mars à 14h (8 ans et plus)

DéCOuVERTE

Festival hors limitesDans la lignée des affiches du festival Hors limites, il s’agira cette fois de produire une ou plusieurs affichettes en quelques heures. Le thème : « Quand je lis », ou comment traduire en formes la façon dont un livre peut nous plonger dans un ailleurs rempli de poésie, de passion, d’aventure, de peur, de joie, de mondes étranges.Gratuit – Sur inscription au 01 48 79 41 08 – Bibliothèque Jules-Verne

Samedi 29 mars À 21h

CHANSON

Tribute to James BrownRJ et The James Brown BandEn décembre 2006, James Brown tirait sa révérence, laissant la soul music orpheline. Mais ses fidèles musiciens, réunis au sein du groupe RJ & The James Brown Band, ont décidé de continuer à faire vivre l’héritage musical des artistes les plus importants du XXe siècle. T.P. 22 €, T.R. 19 €, Adh. 16 € – Réservations au 01 58 03 92 75 ou billetterie sur place ou en ligne : tcprevert.fr – Théâtre Jacques-Prévert

Dimanche 30 mars à 16h

CINé-CONféRENCE

La musique classique fait son cinéma !Dans le cadre de la résidence de l’Orchestre national d’Île-de-France à partir d’extraits de films, cette ciné-conférence vous contera l’histoire du cinéma par son versant musical, de la période « muette » aux citations modernes.Réservation au 01 48 68 08 18 ou [email protected] – Cinéma Jacques-Prévert

Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice.Fin des années 1970, en Côte d’Ivoire à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan. C’est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines.Réservation auprès de Brigitte Bettiol au 01 48 68 08 18 ou [email protected] ou sur place à la billetterie – Cinéma Jacques-Prévert

Mercredi 26 mars à 15h (3 ans et plus)

MuSIquE-DANSE

PépéCompagnie RésonancePerrine Fifadji fait partie de ces artistes rares qui parviennent à péné-trer les cultures. Sa voix puissante en fait l’âme d’une parole oscillant entre la France et l’AfriqueT.P. 9,50 €, T.R. 8 €, Adh. 6,50 €, – de 25 ans 4 €, Forfait famille 16 € – Réservations au 01 58 03 92 75 ou billetterie sur place ou en ligne : tcprevert.fr – Présenté au Cap

Mercredi 26 et jeudi 27 mars à 20h30

THéÂTRE

Les RatésJef et Jeffy, frères jumeaux, sont nés avec une tête de rat… Dès leur

Lundi 31 mars de 10h30 à 12h et de 13h30 à 18h.

MASTER CLASS

Le classicisme viennoisDe Joël PontetLa période du classicisme musical s’est illustrée avec les œuvres de grands compositeurs tels que Mozart, Haydn, Beethoven, qui constituent ce que l’on peut appeler une première école de Vienne, et en particulier avec Schubert, qui intéresse précisément cette année la saison musicale aulnaysienne. Afin d’apporter un éclairage spécial sur cette riche époque de l’histoire de la musique, Joël Pontet, professeur de clavecin au conservatoire d’Aulnay-sous-Bois, ainsi que forte-pianiste, animera durant la journée du lundi 31 mars une master class à laquelle participeront des étudiants des classes de musique de chambre.Entrée libre – Renseignements au 01 48 79 65 21 – Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental – Salle Mozart

2929OXYGèNE PARUTION DU 17 MARS 2014

CULTURECULTURE

Trésors pour les uns, témoi-gnages pour les autres, les ornements de façade en céramique font et sont le patrimoine de la commune. De céramique,

et plus précisément de céra-mique architecturale, de celle que l’on retrouve aussi bien sur

des garnitures de toit parfois très décorées – tuiles de rives (bordure de toiture), crêtes

En PRATIQUE« Un musée dans la rue »

La céramique architecturale décorative à Aulnay-sous-Bois – Samedi 5 avril à 15h –Conservatoire à rayonnement départemental, 12, rue de Sevran – Entrée libre – Site Internet :http://ceramique-architecturale.fr

Musée à ciel ouvertAlors que l’espace Gainville accueille l’exposition « Be-bop céramique » à partir du 22 mars, Françoise Mary, invitée par le Cahra, donnera le 5 avril une conférence sur la céramique architecturale décorative.

de toit et épis de faitage variés – que via des carreaux disposés en frise sur les façades, les panneaux en relief, les rosaces (grosse fleur colorée) ou les cabochons et métopes (motif géométrique). Autant de réalisations à base d’argile que Françoise Mary, conférencière invi-tée par le Cahra, vous invite à découvrir le 5 avril au conservatoire, lors d’une conférence intitu-lée « Un musée dans la rue ». « La ville d’Aulnay possède de vraies merveilles devant lesquelles les gens passent bien souvent sans s’en apercevoir, explique Françoise Mary.

Cette conférence a donc pour vocation, pho-tos à l’appui, de montrer aux gens les trésors qui les entourent ». Véritable déambulation à tra-vers les rues pavillonnaires, cette conférence sera également l’occasion de rappeler que ce patrimoine est précieux et fragile. « Beaucoup de personnes entreprennent des travaux de ravalement sans avoir conscience qu’ils sont sur le point de détruire une architecture sécu-laire, insiste la conférencière. Il sera donc aussi question de ce que le droit en matière d’urba-nisme permet de faire ou non ». Ph. G.

C’ÉTAIT AULNAY

L’école du BourgSur cette photo, on aperçoit l’école du Bourg filles et maternelle dans les années 1960. En haut à droite, on distingue les champs où sera construit le lycée Jean Zay quelques années plus tard.Légende du Cahra, collection privée

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Nos deux journées en avril

Jeudi 10 avrilDe Saint Fargeau à Barbizon pour une palette de couleurs. Visites guidées de l’usine de papiers peints Leroy et du musée départemental des peintres à Barbizon.

Prix : 69 €

Jeudi 17 avril« De la betterave au sucre » - Visites de la sucrerie de Francières et de l’Abbaye royale du Moncel à Pontpoint.

Prix : 71 €

Et les beaux jours arrivant, n’hésitez pas à nous appeler pour les voyages de printemps : (Limoges et la Haute Vienne, la Vallée de l’Ubaye, la transhumance, l’Islande, etc. »

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LE MAGAZINE DES HABITANTS D’AULNAY-SOUS-BOIS ......BIMENSUEL N 198 LUNDI 17 MARS 2014 LE MAGAZINE...

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