Le magazine d’information des élus de Saint-Malo Agglomération# 3 / juin 2018SMAmagazine

AménagementLe point sur les chantiers en cours

En communDe nouveaux services informatiques aux communes

Enseignement supRetour sur la première "Journée de la Recherche"

EnvironnementPlan Climat Air Energie : les premiers traits du plan d'action

Transports KSMA devient MAT et bien plus encore...

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Un projet de territoire co-construit

Un SCoT sur mesure pour notre bassin de vie

TOURISME

ÉCONOMIE

Le déploiement de la fibre se poursuit

Zooms sur AquaMalo

Au Vauhariot : 3 chantiers en un

Les avancées sur les ZA Bretonnière, Actipole et Atalante

RECHERCHE

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

GRANDS PROJETS

AMÉNAGEMENTS

EN COMMUN

ENVIRONNEMENT

HABITAT

TRANSPORTS

Retour sur la 1ère journée de la recherche

La transition énergétique via l’aventure d’Energy Observer

24 heures pour entreprendre !

Une nouvelle direction partagée des ressources numériquesSIG unifié : un outil d’aide à la décision en construction

Transition énergétique : les pistes d’actions de SMA

Breizh Bocage : un projet global pour l’agriculture et le territoireRetour en images sur la Semaine du Développement Durable

PLH : bilan à mi-parcoursDeux aires d’accueil pour les gens du voyage

Nouveau nom, nouveaux services, nouveau souffle !Mobilité : et si on covoiturait …

SommaireSMAmagazine# 3 juin 2018

Cap sur l’innovation touristiqueLes multiples facettes de la Baie du Mont-Saint-Michel

Des outils pour accompagner les commerçants, artisans et les conjoints de collaborateurs !

Une nouvelle promotion « MaloSup »S’orienter : des outils en ligne

Déploiement des points d’apport volontaireBientôt une nouvelle déchèterie à Cancale

DANS NOSCOMMUNES

DÉCHETS

Leurs derniers grands projets…

SMA Magazine : Magazine d’information des élus de Saint-Malo Agglomération – Directeur de la publication : Claude Renoult, Président de Saint-Malo Agglomération – Direction de la communication et rédaction en Chef : Gaëlle Gouchet – Rédaction : Clotilde Cheron, Jacques Pons, Anne-Marie Maisonneuve, Béatrice Ercksen, service communication SMA – Photo de couverture : Manuel Clauzier – Autres crédits photos : Service Communication de Saint Malo Agglomé-ration, Manuel Clauzier, Javier Belmont,EasyRide, OT Destination St-Malo Baie du Mont-St-Michel – Impression : Atimco – 700 exemplaires – Encres végétales et pa-pier 100% recyclé – Dépôt légal : juin 2018 – N°3 Contacts : Saint-Malo Agglomération, 6 rue de la Ville Jégu – BP 11 – 35 260 Cancale – Tél. : 02 23 15 10 85 – Email : abt.communication@stmalo-agglomeration.fr Web : Portail général : www.stmalo-agglomeration.fr / Portail économique : www.saint-malo-developpement.frRetrouvez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter : @SaintMaloAgglo Facebook : saintmalo.agglo

18 communes, 84000 habitants, un charme fou et des atouts que beaucoup nous envient : le territoire de Saint-Malo Agglomération ne peut être “seulement géré”. Il faut en assurer l’avenir, l’équilibre, le rayonnement. L’attractivité économique est notre priorité. Pour que des emplois soient créés, que la solidarité intercommunale en sorte renforcée, que notre territoire puisse intégrer la population à venir et y gagne toujours en équilibre de vie. Et seule une stratégie globale pourra faire de notre territoire une destination économique de référence en Bretagne. Cette stratégie, formalisée dès 2016, prévoyait 36 axes et scénarios d’actions. L’incitation et le soutien aux activités innovantes en faisaient partie, de même que l’accompagnement des start-up. Aujourd’hui, le Pass Commerce et Artisanat vise à favoriser l’accueil des TPE, leur valorisation et leur développement chez nous. Lancé de même il y a peu, le dispositif partenarial « Un job pour mon conjoint » entend lui, aider les entreprises à recruter les salariés nécessaires en contribuant aux opportunités professionnelles de leurs proches.

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Attractivité économique : notre stratégie en actions

ÉDITO

Désormais, Saint-Malo Agglomération se consacre à l’établissement d’un schéma d’accueil des entreprises (SAE). Vous le découvrirez dans ces pages, l’objectif est, à nouveau, de proposer une vision d’ensemble et une mise en synergie des dispositifs déjà opératoires comme les zones d’activités, ou les solutions d’immobilier d’entreprise, d’accompagnement, de financement… Et a u - d e l à d e s ré p o n s e s ponctuelles à apporter aux entrepreneurs , i l y a tout le travail mené en parallèle sur l’économie touristique, l’environnement, la formation supérieure, avec notamment la création d’un véritable campus univers ita ire , et b ien sûr l’évolution de nos transports en commun. E n c e d o m a i n e s o u f f l e d’ailleurs, depuis le 1er juin, l e v e n t d u c h a n g e m e n t , apportant, vous le lirez, de nouvelles solutions billettiques sans contact sur notre réseau de bus, baptisé “MAT”, pour Malo Agglo Transports.

Vous l’aurez compris, notre prochain grand rendez-vous sera économique. Nous aurons l’occasion d’échanger sur ce thème à l’occasion d’un évènement que vous connaissez : Connect Eco, qui introduira cette année la “Semaine de l’économie et de l’emploi”. Nous présenterons à cette occasion l’ensemble de nos solutions d’accueil et d’accompagnement des entreprises, et qui font de notre territoire, le partenaire de leur développement.

Claude RenoultPrésident de Saint-Malo Agglomération

« L’immobilité politique est impossible : force est d’avancer avec l’intelligence humaine. »

ChateaubriandMémoires

d’outre-tombe,

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Retour sur la 1ère journée de la recherche

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Saint-Malo Agglomération élabore une feuille de route partagée

par toutes les communes pour préparer l'avenir.

Les acteurs du territoire et tous les élus sont appelés

à la construire.

Un projet de territoire co-construitIl y a eu le schéma de mutualisation des services, le pacte financier et fiscal, la remontée de compétences eau et assainissement. Prochaine étape : le projet de territoire, ou projet d’Agglomération. « Ce document stratégique émane d'une volonté des élus locaux, manifestée en 2016, de poursuivre la mutualisation engagée et de créer un territoire de projets et de services à l'attention de ses habitants, de ses entrepreneurs, de ses visiteurs, rappelle Claude Renoult, Président de Saint-Malo Agglomération. Le PDT a aussi pour objectif de préparer la prise de compétence PLUi. » Une première phase d'étude a pointé le problème majeur auquel sont confrontées toutes les communes de l'Agglomération : l'accueil. Celui des nouveaux habitants, mais aussi celui des entreprises, des étudiants, des touristes. Le 24 avril dernier, l'ensemble des conseillers municipaux des 18 communes ont été invités

au forum “Accueillir à Saint-Malo Agglomération”. Au programme, explique Erwann Guyomard, chargé de mission "projet de territoire" pour SMA, « des séances de

travail sous forme d'ateliers, sur différents profils d'usagers du territoire : de quoi a besoin un jeune couple nouvel arrivant, avec un enfant ? Une start-up qui souhaite se développer ? Un groupe de touristes en visite pour une semaine? Une personne âgée qui aimerait vieillir dans son logement ? La centaine d'élus présents a échangé sur ces sujets, a cherché des solutions. » Leurs réponses aideront à construire le PDT. Car la concertation est au cœur du dispositif : en préalable au forum, la démarche a été présentée à la majorité des conseils municipaux de l'Agglomération, en invitant chaque élu à participer à la rencontre.

En mai, d'autres ateliers ont réuni, avec des élus toujours, des acteurs du territoire : associations, pêcheurs, agriculteurs, clubs de sport et de seniors, parents d'élèves, entrepreneurs… Ils ont parlé accueil, mais aussi éco-systèmes. Des rencontres inédites et originales puisqu'organisées par "environnement" : « le sentiment d'appartenance à une communauté de communes n'est pas évidente, dit le chargé de mission. Alors que les gens se sentent appartenir à un bassin de vie ou revendiquent un environnement commun. Nous avons donc proposé des rencontres entre acteurs d'un même territoire, par exemple celui des marais (La Fresnais, la Gouesnière, St Benoit, Hirel, St Guinoux et Lillemer) ou de la Rance (de la Ville ès Nonais à St Jouan-des-Guérets)." »

La démarche engagée, menée avec l’appui méthodologique et technique du bureau d'étude Acadie, est favorablement accueillie par les élus. Une fois terminé, le projet de territoire déclinera un plan d'actions qui tiendra compte des compétences actuelles de l’Agglomération, et proposera celles à prévoir pour qu’elle puisse répondre aux attentes de ceux qui y vivent, y travaillent, ou la visitent.

GRANDS PROJETS

“Accueillir à Saint-Malo

Agglomération”

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« Une révision imposée par les nouvelles dispositions réglementaires des lois “Grenelle” notamment et par l’intégration de nouvelles communes au territoire du SCoT, explique Jos épha Rouger, chargée de miss ion Aménagement, mutualisée entre les 4 EPCI du Pays de Saint-Malo. Les élus souhaitaient également adapter le document aux enjeux actuels et au développement de notre territoire. Après 4 ans de travail, le SCoT est devenu exécutoire le 28 mars dernier.» Le résultat : un SCoT fixant de grandes orientations et des objectifs chiffrés. Cartographie de la trame verte et bleue, traduction de la loi littoral suite à la réflexion partagée des communes concernées, règles détaillées concernant l’aménagement commercial, traduisent la volonté des élus de se donner un cap commun. « À l’intérieur du cadre fixé, les communes restent maîtresses de leurs politiques, note Josépha Rouger. À condition bien sûr que leur PLU soit compatible avec le SCoT. Si ce n’est pas le cas, les élus disposent

d’un délai pour mettre à jour leur document d’urbanisme en vigueur : jusqu’au 28 mars 2019 en cas de modification légère, jusqu’au 28 mars 2021 si les mises à jour sont plus conséquentes. »

Habitat, développement économique, transports… Le Schéma de Cohérence Territoriale a des répercussions sur notre quotidien. Ce document d’urbanisme, qui impacte le développement de notre bassin de vie en orientant les politiques publiques, vient d’être révisé.

Un SCoT sur-mesure pour notre bassin de vie

www.pays-stmalo.fr/la-revision-du-scot+ d’infos :o

1 123 km2

Le Pays de Saint-Malo

73 communes

4 EPCI (SMA, CC Bretagne Romantique, CC Côte d’Éme-raude, CC Pays de Dol et de la Baie du Mont-Saint-Michel)

170 000 habitants

en chiffress

Les PLU communaux prévoyant de grands aménagements (ici à Saint-Méloir) sont particulièrement concernés par le SCoT.

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L'opérateur Orange s’est engagé, sur ses fonds propres, à installer la fibre optique dans nos 18 communes à l’horizon 2020, soit plus de 50 000 bâtiments à raccorder. Le déploiement se poursuit malgré quelques difficultés…

Le déploiement de la fibre se poursuit…

Début 2018, plus de 11 000 foyers sont éligibles, c’est-à-dire qu’ils peuvent souscrire une offre auprès du Fournisseur d’Accès Internet de leur choix. C’est près du double d’il y a un an. Pour raccorder les foyers restants, les études préalables vont progressivement être engagées jusqu’en 2019.

RETARDS, DIFFICULTÉS : POURQUOI ?Orange déploie par lot ou secteur. Entre le démarrage d’un lot et le raccordement des usagers de ce lot, 18 à 24 mois sont nécessaires. De fait, les lots lancés en 2016 et 2017 ont été freinés par l’approvisionnement en matériaux, qui se sont raréfiés avec la demande mondiale ; par l’inadéquation d’une partie du réseau actuel avec le déploiement de la fibre optique ; par le temps que nécessite l’obtention de certaines autorisations, lorsque la pose de nouveaux câbles nécessite l’accord préalable des propriétaires ou des syndics…

AÉRIEN OU SOUTERRAIN, QUEL DÉPLOIEMENT ? Face aux coûts énormes de l’enfouissement d’un réseau, Orange s’appuie sur le réseau existant, majoritairement aérien, ou sur le souterrain, s’il existe des fourreaux disponibles. Si non, le déploiement est effectué en aérien, ce qui peut nécessiter de nouveaux poteaux.

POURQUOI MON VOISIN ET PAS MOI ? Cela peut paraître incompréhensible, mais explicable si, par exemple, la copropriété n’a pas encore voté, si les propriétés sont sur 2 lots de raccordement différents, si un voisin refuse le passage d’un câble, si le secteur est protégé et régi par plusieurs administrations…

ET DANS MON CAS ?Pour tout savoir de l’état d’avancement du raccordement à son logement, un clic sur ht tps ://reseaux .orange. f r/c ar tes-de-couverture/fibre. On renseigne son adresse, et l’on sait si la fibre est déjà disponible, dans le logement ou à proximité. D’autres précisions sont aussi disponibles sous l'icône "maison". On peut également piocher dans la foire aux questions disponible depuis notre site www.stmalo-agglomeration.fr, rubrique “Grands projets/Fibre”.

Lucile Douane, chargée de mission numérique, 02 99 21 17 27 ou numérique@pays-stmalo.fr

+ d’infos :o

GRANDS PROJETS

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Zooms sur AquaMalo

Le projet avance à grands pas, et depuis le départ d’ailleurs !

De fin 2015 à décembre 2019, on aura rarement vu un équipement de cette

ampleur sortir de terre aussi vite.

L’emprise au sol de cette architecture que l’on doit au cabinet parisien Jacques Rougerie, devrait rapidement se dessiner. Les travaux de terrassement débuteront prochainement et le chantier devrait durer jusqu’à fin 2019. Parmi les 10 660 m² de bâtiment et les 2 000 m2 de plans d’eau, voici quelques points forts de la future réalisation. L’attribution de ces lots a d’ailleurs fait l’objet d’une attention particulièrement exigeante.

DES BASSINS INOX À FONDS ET AILERONS MOBILES C’est l’une des spécificités de cette œuvre architecturale : le bassin olympique de 50 m, fait en inox, est également équipé d’ailerons et d’un fond mobiles en polypropylène. Epaisses, ces parois permettront de réduire certaines lignes de nage à 25 m (ailerons) ou de limiter la profondeur par élévation du plancher mobile. Ces matériaux ont été choisis pour assurer une plus grande pérennité de l’ouvrage, mais aussi pour des raisons esthétiques, et de gain de temps dans la construction. Les parois arriveront déjà usinées, et d’un seul tenant.

BILLETTIQUE ET CONTRÔLES D’ACCÈSAquaMalo a été dimensionné pour accueillir à minima 370 000 visiteurs par an et jusqu’à 2 500 personnes - dont 2 000 baigneurs - en simultané. Le programme exigeait donc qu’une multiplicité d’usages soit respectée entre les sportifs, les familles, les jeux, le bien-être… La billettique et les contrôles d’accès seront à la hauteur de cette exigence. Au choix on pourra réserver à l’accueil, en ligne ou à l’automate à l’entrée, ses billets, ses cours, ou son abonnement

selon l’usage choisi. Grâce à des bracelets, on pourra ouvrir son casier (accessibles aussi par codes) et avoir accès à différents services ou espaces d’AquaMalo. En été, les réservations et les abonnements auront même droit à une entrée privilégiée, distincte de l’entrée centrale.

PENTAGLISSE OU TOBOGGAN ?Le premier est ouvert, le second est fermé comme un tube. AquaMalo offrira une “armada” de jeux humides, intérieurs et extérieurs, rectilignes ou torsadés, et animés de façon interactive. Le toboggan intérieur proposera par exemple des effets sonores et lumineux avec illusion d’optique.

OÙ EN EST-ON ?

Choix du gestionnaire délégataire : novembre-décembre 2018Ouverture au public : Début 2020

Lucile Douane, chargée de mission numérique, 02 99 21 17 27 ou numérique@pays-stmalo.fr

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À la suite de la création d’un carrefour giratoire et d’un nouveau réseau d’eau de mer,

le chantier d’aménagement du Vauhariot 3

(soit 8 ha supplémentaires dans le prolongement des parcs

conchylicoles existants) commencera dès cet automne.

La future ZAC permettra de conforter une filière économique majeure

du territoire. .

Au Vauhariot : trois chantiers en un

L’EXTENSION DU PARC D'ACTIVITÉS “ VAUHARIOT 3 ”Les 5,4 ha du parc d’activités conchylicoles de Cancale affichant complet, il était nécessaire de l’étendre pour accueillir de nouvelles unités de production, de transformation et de services nécessitant l’accès à un réseau d’eau de mer. Les enjeux sont d’autant plus importants que la filière des produits de la mer est bien implantée, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois durables. Près de 8 ha supplé- mentaires, dans la continuité du parc actuel, vont ainsi faire l’objet d’aménagements fonctionnels (terrassement des bassins, voirie…) et paysagers particulièrement soignés. Des merlons arborés de trois mètres serviront notamment d’écran paysager, de protection acoustique et de support pour la biodiversité. Les travaux commenceront en septembre ou octobre pour une livraison en 2019.

UN NOUVEAU GIRATOIRE C’est un aménagement majeur pour la desserte du secteur, et aussi pour les riverains de la rue des Français Libres. À l’entrée de Cancale, sur la RD 76 en venant de Saint-Méloir-des-Ondes,

le nouveau rond-point permet en effet de réorganiser le trafic des poids lourds et des engins agricoles. Il sécurise l’entrée de la ville en obligeant les automobilistes à ralentir et facilite l’accès à l’aire de camping-car. Le chantier a démarré le 16 avril pour une livraison avant la saison estivale.

UN RÉSEAU D’EAU DE MER PLUS PERFORMANTPour laver et purifier leurs productions (essentiellement des huîtres et des moules, mais aussi d’autres coquillages, des crustacés et des poissons), les établissements du Vauhariot utilisent l’eau de mer. Ils sont ainsi raccordés à un réseau d’eau de mer alimenté par une prise d'eau dénoyée à marée basse et mise en pression par une station de pompage. Si l’existence de ce réseau est un réel atout, le diamètre de la canalisation de refoulement est toutefois insuffisant pour desservir correctement tous les bassins. Son remplacement par une nouvelle conduite va permettre d’augmenter la pression et d’alimenter la totalité des entreprises des trois zones du Vauhariot. La canalisation de rejet fera quant à elle l’objet d’une simple extension

AMÉNAGEMENT

Le Vauhariot 3 : un nouveau giratoire pour faciliter la desserte de la zone.

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La BretonnièreSituée à la limite ouest de Cancale, le long de la RD 355, l’extension de la zone d’activités de la Bretonnière sera livrée en juillet, après l’enfouissement en juin du réseau très haute tension. Elle permettra d’accueillir des activités artisanales et commerciales, ainsi que la future déchèterie de Cancale. Les travaux incluent la construction d’un giratoire cofinancé à 50 % par SMA et la ville de Cancale (qui en assure la maîtrise d’ouvrage).

Aménagement de bassins de gestion et de régulation des eaux pluviales sur la zone sud du parc.

jusqu’aux nouvelles parcelles. Une télégestion de l’installation est également prévue. Le réseau d’eau de mer appartient à l'association syndicale libre des propriétaires du lotissement du Vauhariot, qui regroupe l’ensemble des conchyliculteurs (24 acteurs privés), mais la maîtrise d’ouvrage des travaux est assurée par l’Agglomération. D’un montant de 800 000 €, financés à 80 % par le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, les travaux ont démarré le 26 avril pour se terminer avant l’été.

Actipole15 ans de démarches administratives auront été nécessaires. La ZAC Actipole entame sa phase de concrétisation. Le dossier de réalisation et le programme des équipements publics ont en effet été approuvés par le conseil communautaire du 26 avril. À proximité de l’échangeur routier de la RN176 et de la RN 137, à Miniac-Morvan, la ZAC Actipole est destinée à devenir un parc d’activités structurant de l’Agglomération. Ses 40 ha permettront de créer des îlots cessibles dédiés à l’activité économique d’une surface de 26 ha et d'une surface de plancher maximale de 16 ha. La ZAC a vocation à accueillir des entreprises ayant besoin de vastes surfaces (industrie, logistique, BTP…), une nouvelle station d’épuration et un boisement de saules. Elle comprend également au Sud, l’aménagement d’un vaste carrefour giratoire pour fluidifier les circulations actuelles, et surtout futures, du secteur. Les travaux d’aménagement et de viabilisation des terrains de la partie nord et

de la Saulaie commenceront à l’automne 2018 et devraient s’achever en avril 2019.

AtalanteSur les 70 ha de la ZAC Atalante, 28,5 ha restent à aménager. Entamés le 14 mai, les travaux seront achevés au 1er semestre 2019. Deux gros chantiers vont ainsi se succéder : la viabilisation de la dernière tranche de la ZAC, et la construction du complexe “AquaMalo”. Située sur les communes de Saint-Jouan-des-Guérets et de Saint-Malo, la ZAC accueille à ce jour 25 entreprises pour environ 200 emplois. Si la partie Nord a toujours pour vocation d’accueillir des entreprises de pointe, la partie sud s’ouvrira à des activités sportives, de bien-être et touristiques.

• 1992 : création de la zone d’activité conchylicole (Vauhariot 1)• 1995 : extension de la zone conchylicole (Vauhariot 2)• 27 juin 2013 : nouvelle extension de la zone du Vauhariot reconnue d’intérêt communautaire• Du 24 mars 2016 au 29 juin 2017 : concertation publique aboutissant à la création de la ZAC du Vauhariot 3• Du 18 décembre 2017 au 19 janvier 2018 : enquête publique • Avril-juin 2018 : création du rond-point et du réseau d’eau de mer• Automne 2018 : début des travaux de la ZAC Vauhariot 3 (livraison prévue en 2019)

Constituée de deux chambres enterrées (une chambre équipée de trois pompes à débit variable et une chambre de commande), la station de pompage date de 2008. Elle est suffisamment puissante pour alimenter le nouveau réseau du Vauhariot et ne sera pas modifiée.

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Une régularisationn de l’autorisationn

de pompagen et de rejet d’eau de mern L’arrêté préfectoral a été signé le 9 avril. Cette régularisation, qui a été obtenue grâce aux travaux de la ZAC et au renforcement des installations de pompage, s’accompagne de mesures de suivi. Elle contribuera à pérenniser le classement en catégorie A de “l’eau de Cancale” pour sa qualité sanitaire ainsi que le positionnement hautement qualitatif des productions cancalaises.

Les grandes datesn du Vauhariotn

Susciter la curiosité. Encourager la découverte. Promouvoir les richesses parfois insoupçonnées de nos territoires. Au départ de Nantes jusqu'au Mont Saint-Michel, la "traversée moderne d'un vieux pays" est une invitation au voyage. Un voyage insolite, surprenant, dépaysant. « L'idée est de proposer aux voyageurs, notamment ceux qui ne connaissent souvent de la France que Paris ou la Côte d'Azur, un séjour qui mêle promenades dans des villes, visites d'expositions d'art, découverte de sites époustouflants, haltes gastronomiques dans des restaurants étoilés, balades dans des

lieux naturels et préservés, » explique Laurence Bozzuffi, directrice de l'Office de tourisme communautaire Destination Saint-Malo Baie du Mont-Saint-Michel. Un circuit en 12 étapes qu'on réalise à son rythme, quitte à prendre des chemins de traverse ; seules les nuitées hôtelières sont réservées. Le parcours Estuaire de Nantes à Saint-Nazaire, le marais de

Brière, la collection Pinault à Rennes, les Onze Écluses à Hédé-Bazouges, Dinan la médiévale, les installations d'Art au fil de la Rance à Plouër font partie des rendez-vous proposés. Saint-Malo est une des étapes du cheminement. « Les visiteurs sont invités à s'y poser quelque temps pour profiter de la plage, faire une balade en bateau, s'offrir un soin en thalasso, découvrir l'agglomération, dit Laurence Bozzuffi. Ils empruntent ensuite la route de la côte vers le Mont-Saint-Michel où ils arrivent en fin de journée, lorsque le mont se vide, pour y dîner et y passer la dernière nuit du circuit. » Commercialisé à partir de cet été, le séjour est bien accueilli aux USA, au Canada, en Chine, où sa promotion a déjà été lancée. Selon la directrice de l'Office, « il devrait plaire aussi aux visiteurs européens et français, en attente d'une autre forme de tourisme. » Pour découvrir les trésors de la traversée (expos à Nantes et Rennes, nocturnes de l'abbaye du Mont St Michel, bus de mer à St Malo...) sans pour autant acheter le circuit, un Pass est en vente dans les offices de tourisme partenaires et en ligne, au prix de 36 €. Il est non nominatif et valable jusqu'au 18 novembre.

*Les 4 EPCI partenaires : Nantes Métropole, Rennes Métropole, Saint-Nazaire Métropole, Saint-Malo Agglomération

Pour attirer les visiteurs du monde entier, 4 EPCI* ont imaginé une épopée moderne à travers les villes et les paysages de l'Ouest, dont notre territoire…

Cap sur l'innovation touristique

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TOURISME

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Des périscopes installés sur 4 sites belvédères bretons et normands *? « Ce sont des outils d'in-terpellation pour amener le public, les habitants à s'interroger sur les paysages qui les entourent, sur leurs lieux de vie, explique Bertrand Douhet, directeur de la coopération territoriale. Comme le Mont-Saint-Michel, la Baie est inscrite au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies depuis 1979, mais on n'a pas profité de ce moteur. Que ce soit du côté breton ou normand, les outils de promotion, de mise

en valeur de la baie n'ont pas été développés. » Aujourd’hui, l’UNESCO demande à ce que soit élaboré un plan de gestion cohérent pour conserver ce qui fait la valeur universelle de la baie. Pour répondre à cette demande, l’État a souhaité étendre les protections sur les paysages. « Protection oui, mise sous cloche non », ont répondu les élus bretons et normands qui ont voulu reprendre la main pour satisfaire l’UNESCO tout en trouvant un équilibre entre préservation et développement. Comment ? En demandant leur avis à ceux qui vivent dans la baie, via, par exemple, l'opération “périscopes”. En fonction des réactions et des suggestions,

la mise en valeur de sites belvédères connus et moins connus pourra être envisagée. La création d'un groupe de réflexion comprenant des acteurs locaux – 2 élus référents par EPCI**, membres des conseils de développement, représentants des chambres consulaires, et du Pays de Saint-Malo*** – est la seconde initiative pour préparer le plan de gestion, qui doit être engagé au 1er trimestre 2019. L'objectif de ces actions différentes, concrètes, est de mobiliser le territoire pour faire de la baie dans son ensemble un objet de développement touristique. « On parle ici de gros enjeux, j’attends donc beaucoup du groupe de réflexion,

annonce Nicole Simon. Le territoire est vaste, le nombre de communes concernées important, ça ne facilite pas les choses. Je pense que les 3 journées de découverte prévues en bus pour présenter le patrimoine et les paysages à protéger et mettre en valeur vont nous permettre d’y voir plus clair. Il nous faudra ensuite trou-ver un équilibre entre préservation des sites et activités humaines. »

* Cancale, Vieux-Viel, Avranches, Granville, jusqu'à la fin juin

** Nicole Simon, maire de La Fresnais, René Bernard, maire de Saint-Méloir-des-Ondes pour SMA

*** Pierre-Yves Mahieu, 1er vice-président, en charge du SCoT

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Les multiples facettes de la Baie du Mont-Saint-Michel

Pour préserver et valoriser la baie, habitants et acteurs du territoire sont

invités à s'exprimer. L’installation de périscopes aide

à délier les langues...

Le public était invité à faire des suggestions via une boîte aux lettres sur les 4 sites, une boite mail : periscopesdelabaie@gmail.com, une page facebook : Périscopes de la Baie

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ÉCONOMIE

Objectif : dynamiser l’activité économique des TPE dans les communes de moins de 5 000 habitants et aider à la modernisation du commerce indépendant et de l’artisanat.

Ce dispositif concerne les entreprises de 16 de nos 18 communes qui emploient moins de 7 salariés et réalisent moins d’1 million d’euros de CA. Les dépenses éligibles peuvent être des travaux immobiliers, des mises aux normes, des équipements matériels ou des investissements dans des conseils, une stratégie commerciale, numérique…

Ce Pass prend en charge 30 % des dépenses éligibles, plafonnées à 25 000 € HT soit une aide maximale de 7 500 €. Les dépenses minimum sont f ixées à 6 000 € dans le cas général et 3 000 € pour les travaux d’accessibilité.

Pour obtenir cette aide, cofinancée à 50% par le Conseil Régional mais versée directement par l’Agglo, l’artisan ou le commerçant peut se faire accompagner dans le montage de son dossier par la CCI35 ou la Chambre des métiers et de l’artisanat, partenaires de ce dispositif. Le dossier est ensuite instruit par SMA avant d’être proposé en conseil communautaire.

Une enveloppe budgétaire est prévue au budget 2018 pour l’équivalent de 10 dossiers, soit 75 000 € de dépenses partagées avec la Région.

Le Pass Commerce et Artisanat :une aide directe aux projets

CCI : Morgane Pennec au 02 99 20 63 24

ou François Natali au 02 99 20 29 99

CMA : Nelly Duchesne au 02 99 40 69 54

+ d’infos :

La Région Bretagne, désormais cheffe de file sur les aides économiques, a proposé aux EPCI de mettre en place un Pass Commerce et Artisanat.

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Schéma d’accueil des entreprises : Une ambition et un outil

Dès sa création, l’Agglomération s’est préoccupée de développer

l’économie de son territoire. Cette volonté a donné naissance

en 2004 au Schéma des zones d’activités qui prévoyait d’aménager

sur 10 ans, 200 ha de parcs d’activités structurants et artisanaux.

Au final, la crise étant passée par là, l’objectif sera atteint en 2018.

Aujourd’hui, place au Schéma d’accueil des entreprises, (qui est une des 36 actions déclinées de la Stratégie de développement économique de Saint-Malo Agglomération) : son lancement a été décidé en 2016, son horizon s’étend sur les 10-15 ans à venir.

Concrètement, le SAE est un outil de pilotage de l’offre d’accueil des entreprises qui permet

de leur proposer des solutions f inancières et immobilières et qui conduit les élus à prioriser les enjeux et les investissements dans le temps et dans l’espace.

Plus ieurs étapes du SAE sont f ranchies . Le Diagnostic , val idé , présente déjà une photographie précise de l’offre du territoire, de son évolution (notamment par rapport aux

objectifs de 2004) et de son positionnement au regard des autres territoires. De ce diagnostic découlent 17 Orientations, également validées.

Reste à les traduire en Plan d’actions et à élaborer, en parallèle, les “Règles du jeu” qui contribueront à la cohésion territoriale et établiront une conduite commune, tout en fixant clairement le rôle de chacun.

“Un job pour mon conjoint” : Une synergie pour l’emploi

Heureux d’avoir été recruté, mais embêté par l’absence d’emploi

de son conjoint : c’est pour éviter ce déséquilibre que Saint-Malo Agglomération,

a conçu ce dispositif innovant en partenariat avec une vingtaine

d’entreprises et d’organismes du Pays de Saint-Malo.

Un job pour mon conjoint propose un accès privilégié à l’emploi : outre les outils disponibles à tous sur www.saint-malo-developpement.fr, le site de l’Agglo dédié au développement économique et à l’emploi, le conjoint a droit à un accompagnement individuel par un référent, issu des organismes partenaires, chargé de lui ouvrir les portes, lui donner les bons contacts, l’adresser à des spécialistes, le présenter lors de forums, salons ou rencontres qui pourront lui être utiles…

DES PARTENAIRES INVESTIS !Pôle Emploi accorde dans le cadre de son partenariat, un accès direct à un conseiller dédié pour toute question liée à son inscription, indemnisation, formation…. Quant aux entreprises partenaires, elles assurent

la promotion du dispositif et sont invitées à consulter la “CVthèque” des conjoints et à transmettre leurs offres d’emploi.

JULIANA TÉMOIGNE :« Suite au recrutement de mon mari par une filiale du groupe Loncle, j’ai demandé à bénéficier de ce dispositif pour trouver un emploi. Je suis multilingue, expérimentée en commerce international, et j’ai fait, bien sûr, mes propres recherches. Mais avec ma référente, Catherine (Desvallées-Bunel, directrice du développement économique de l’Agglomération), je fais des points réguliers et j e gagne du temps . Les contacts sont facilités, directs, a priori ouverts et depuis avril, j ’ai déjà effectué quatre entretiens plus que favorables ! »

Première journée de la recherche

RECHERCHE

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Organisée par Saint-Malo Agglomération en partenariat avec l’IUT de Saint-Malo, le Centre mondial de l’innovation Roullier, Rennes Atalante et Energy Observer, la première édition de la Journée de la recherche s’est déroulée le vendredi 25 mai. Outre la volonté de SMA d’afficher son appui à la recherche, l’idée de réunir les chercheurs du territoire répond au besoin de créer du lien entre la collectivité et ses scientifiques, mais aussi de favoriser les échanges entre les chercheurs du public et du privé.

Au menu, une matinale de Rennes Atalante sur le thème “ Comment innover et créer de la valeur avec de la recherche publique ? ”, une conférence grand public sur “ la transition énergétique via l’aventure d’Energy Observer ” (lire ci-contre), des tables rondes sur “ l’accès au financement pour la recherche ” et sur “ la recherche et la mer ” ou encore la visite du Centre mondial de l’innovation Roullier (5000 m2 consacrés à la recherche sur la nutrition végétale et sur la nutrition animale, et plus de cent chercheurs dédiés à l’innovation).

Vous avez participé à cette journée de la recherche et à une table ronde. C’était important pour vous ?

S’i l y a plusieurs acteurs de la recherche sur le territoire, il faut qu’ils se rencontrent, qu’ils communiquent. C’est l’essence même de Poséidon. On est trois associés et on a développé un bureau d’études et de recherche pour valoriser nos compétences de chercheurs, à la charnière entre le monde privé et celui de la recherche académique.

On parle souvent d’incompréhension entre les chercheurs du public et du privé…

Ce sont tous des gens compétents, qui ne parlent pas forcément la même langue, mais qui ont des valeurs communes. La recherche privée va devoir vendre des produits pour rentrer dans ses frais, mais le concept de produit ne tient que si la ressource première est de bonne qualité. C’était d’ailleurs le mot de la fin de la table ronde : pour pouvoir mettre en place les biotechnologies ou les biomolécules de demain, il faut préserver nos écosystèmes et la recherche fondamentale est un acteur de la préservation des écosystèmes.

Il faut donc créer des passerelles entre public et privé ?

La recherche fondamentale et la recherche appliquée sont complètement interconnectées.

On ne peut pas faire l’un sans l’autre, mais c’est effectivement important de faciliter les relations entre ces deux mondes. Plusieurs personnes sont d’ailleurs venues me voir pour me dire que ce créneau d’interface et de coordination scientifique entre les différents acteurs manquait.

Et qu’en est-il des passerelles entre les chercheurs du territoire ?

Dans la recherche, on n’avance jamais tout seul. C’est toujours un travail d’équipe (locale, nationale, internationale…). Donc, des rencontres comme celle-ci, c’est l’opportunité de découvrir les interactions possibles, mais aussi les possibilités matérielles de locaux, de laboratoires… On n’a pas vocation à être un campus universitaire comme Rennes, mais on est un noyau de gens qui font de la recherche sur un petit territoire. On peut peut-être s’entraider et collaborer.

« La recherche fondamentale et la recherche appliquée sont complétement interconnectées »

Une visite du CMI Roullier était proposée aux chercheurs

Martin Ubertini

Docteur en biologie

marinePrésident

de Poséidon (Pos3idon.com), bureau d'étude et de recherche spécialisé dans

l'environnement littoral

Première journée de la recherche

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ZÉRO GAZ À EFFET DE SERRE, ZÉRO PARTICULE FINE ET ZÉRO BRUITMis à l’eau le 14 avril 2017 à Saint-Malo, le premier navire à énergie hydrogène autonome est en effet bien parti pour réussir son pari d’un tour du monde à zéro gaz à effet de serre, zéro particule fine et zéro bruit. Quand on sait que le transport maritime de marchandises, ce sont 90 000 navires de commerce dans le monde et que l'air respiré à bord contient jusqu'à 380 000 particules ultra-fines (et ultra-nocives) par centimètre cube, on comprend l’urgence de tester d’autres solutions. Energy Observer intègre ainsi des panneaux solaires double face, des éoliennes et, pour être performant y compris en l’absence de soleil et de vent, un dispositif de production d’hydrogène par électrolyse de l’eau de mer. Le navire-laboratoire expérimente aussi d’autres innovations technologiques, par exemple de routage intelligent.

UNE EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE ET MÉDIATIQUED’une durée de six ans, avec 101 escales prévues dans 50 pays, le périple d’Energy Observer est à la fois conçu comme une expérience scientifique et médiatique, avec notamment la réalisation de films documentaires. Il est aussi l’occasion de découvrir d’autres innovations remarquables telle que la tour solaire d’Ashalim dans le désert du Néguev. Energy Observer est en effet en Israël, sa 16e escale. Il reviendra à son port d’attache

pour la Route du rhum où Victorien Erussard devrait révéler une innovation majeure liée à l’éolien et à l’hydrogène. Il n’en dira pas plus. E n atten d a nt , l a m e i l l eu re én erg i e e s t (et restera) celle qu’on ne consomme pas !

PRÉFIGURER LES RÉSEAUX ÉNERGÉTIQUES DE DEM AINVictorien Erussard a été nommé premier ambassadeur des objectifs de développement durable par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Ce positionnement sur l'économie du futur et l'innovation technologique à travers l'expérimentation a naturellement motivé Saint-Malo Agglomération et la ville de Saint-Malo à devenir partenaires de cette odyssée via des soutiens financiers et matériels.

Son intervention a été suivie d'une table ronde sur le mix énergétique en présence de Daniel Rousse, chercheur en technologies de l'énergie et en efficacité énergétique à Montréal, Christophe Ménézo, chercheur spécialiste de l’énergie solaire et Yves Le Fêne, enseignant au collège Charcot. La table ronde a été l’occasion de rappeler que la France s’est engagée en 2015 dans la voie de la transition énergétique et de l’énergie verte, mais que l’Europe est fortement dépendante d’une énergie issue à 45 % des produits pétroliers. Dans ce contexte, le bateau malouin est un modèle qui, au-delà des transports, préfigure peut-être les réseaux énergétiques de demain pour des bâtiments, des quartiers, voire des villes.

La transition énergétique via l'aventure d'Energy Observer

Des élèves de 3e du collège Charcot présentaient leurs prototypes lors de la journée de la recherche.

Plusieurs temps d'échange entre chercheurs étaient proposés lors de cette journée.

« La révolution énergétique pourrait aller plus vite que ce l’on pense »

et Energy Observer pourrait bien y contribuer. De retour

sur son territoire pour quelques jours, son capitaine, Victorien

Erussard, n’a pas manqué d’afficher son enthousiasme face

à la centaine de personnes réunies dans l’amphithéâtre de l’IUT

de Saint-Malo : des chercheurs, des élus, des citoyens intéressés

par la démarche et des élèves de 3e du collège Charcot qui ont

travaillé sur le projet Energy Observer dans le cadre

de leur option Sciences.

Energy Observer lors de son escale à Marseille cette année.

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

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24 heures pour entreprendre Les 18 et 19 janvier dernier,

64 étudiants de l’agglomération ont relevé un nouveau challenge :

créer une entreprise en 24 heures.

Cette expérience unique, en direction de jeunes susceptibles de créer leur boîte, a donné lieu à

8 projets sur le thème “ Faire de votre territoire un lieu attractif pour tous ”. L’opération,

organisée par SMA en collaboration avec Pépite Bretagne Loire (Pôle étudiant pour l’innovation,

le transfert et l’entrepreneuriat) et l’IUT de Saint-Malo, était tutorée par des

professionnels. Une prochaine édition est d’ores et déjà prévue pour 2019 :

une bonne nouvelle pour certains participants, déjà prêts à retenter l’expérience.

Pourquoi avez-vous par tic ipé à ce challenge ?

Créer une entreprise, c ’est quelque chose d’important. Étant en alternance, j’avais quelques bases, mais ce n’était pas suffisant. J’avais envie de savoir comment faire. Au tout début, j’étais

quand même inquiète à l’idée de rater deux jours de cours, mais j’ai appris énormément e n m a t i è r e d ’ a n a l y s e comptable et commerciale.

En quoi consistait le projet que vous avez développé ?

Notre équipe a travaillé sur la création d’un service pour accompagner les personnes la nuit, en ciblant les jeunes qui sortent de boîte de nuit et les gens du monde professionnel qui sortent très tard ou très tôt, comme dans les hôpitaux. On proposait aussi un service de panier-repas, car ce sont des heures où tout est fermé. On a respecté les étapes : le statut juridique, le capital, les associés, etc. Personnellement, ce qui m’intéressait le plus,

c ’était l ’aspect comptable avec un bi lan prévisionnel à présenter aux banques. J’ai aussi découvert ce qu’était un business model canvas. C’est important avant de se lancer.

Vous-même, vous allez vous lancer ?

J’envisage de poursuivre mes études pour obtenir un DCG (diplôme de comptabilité et gestion) et, peut-être, créer mon cabinet comptable… mais après une expérience en entreprise.

Recommanderiez-vous cette expérience à d’autres ?

Oui et moi-même, si c’est possible, je pense que je la referai l’année prochaine. C’est un plus pour le CV et ça m’a aidée à trouver mon premier employeur. On rencontre aussi des gens de différents établissements. On mélange nos connaissances. C’est très riche. Seul petit bémol, i l y ava i t d es 1 ère et d es 2 e anné es , d es “ alternances ” des “ non-alternances ” et c’est compliqué de s’entendre sur pas mal de choses. Sinon, je suis toujours en contact avec une personne qui était dans mon équipe. On continue d’échanger, on s’aide mutuellement.

« 24 h, ce n’est pas grand-chose, mais on apprend énormément »

Margaux Le Pétillon

Étudiante en BTS

Assistante de gestion

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Malosup : du Bac proià l’enseignement supérieuri 28 lycéens ont reçu leur certificat MaloSUPFinancé par SMA et coordonné par l’IUT de Saint-Malo, le dispositif MaloSUP propose aux lycéens en terminale Bac pro des cours complémentaires pour se préparer à l’enseignement supérieur. La remise des certificats d’assiduité a eu lieu le 4 avril.

Antoine Le Raer, Étudiant en BTS SIO« La formation m'a aidé à améliorer mes méthodes de travail ainsi que mon niveau dans des matières telles que la communication et les maths. Plus globalement, MaloSUP m'a permis d'entrer dans une dynamique de travail plus sérieuse et plus adaptée aux études supérieures. Mon projet actuel est de poursuivre des études dans le domaine de la sécurité informatique et d'intégrer l'ENSIBS. »

www.saint-malo-i developpement.fri • Vos rendez-vous d’orientation 2018 Pratique, ce calendrier regroupe, en un clin d’œil, les dates clés de l’orientation sur le territoire. À consulter sans modération.

• Témoignages en ligneConseillère dans une banque, assistante commerciale pour une chaîne de camping, commandant à la Brittany Ferries… Des jeunes témoignent de leur parcours en vidéo. Leur point commun ? Ils ont tous étudié à Saint-Malo Agglomération.

Depuis 2013, Saint-Malo Agglomération exerce une compétence d’appui à l’enseignement supérieur et à la recherche. « Cette notion d’appui est fondamentale, souligne Joël Hamel, vice-président de SMA en charge de l'enseignement supérieur, de la recherche et des nouvelles technologies. On ne se substitue pas à l’Éducation. On prend des décisions en accord et en concertation avec les tutelles, et aussi après avoir dialogué avec les établissements, publics comme privés. » C’est dans ce cadre qu’ont été mis en place le schéma local de l’enseignement supérieur et de la recherche et deux instances de go uv ernan ce : l a co nféren ce d e s ch e f s d’établissement qui se réunit deux fois par an depuis 2015 et le Conseil stratégique de l’enseignement supérieur qui s’est tenu pour la première fois le 20 février. Appelé à se réunir une fois par an, il rassemble autour de SMA, des services déconcentrés de l’État (Rectorat, Préfecture, Sous-Préfecture, Direction interrégionale de la mer), la Région, la Ville de Saint-Malo a ins i que les tutel les des établissements du territoire (Universités de Rennes 1 et Rennes 2, École Nationale Supérieure Maritime, Faculté des métiers , Institut de formation en soins infirmiers, CROUS).

UN PREMIER BIL AN ENCOUR AGEANTMise en place d’un BTS biotechnologies en apprentissage, distribution des chéquiers Activ’Etudiant aux 750 étudiants de première année du territoire, ouverture d’une résidence étudiante à la rentrée 2018, soutien à la recherche et à l’organisation d’évènements scientifiques… Cette première réunion a été l’occasion de faire le point sur la vingtaine d’actions réalisées (ou en cours) dans le cadre du Schéma local de l’enseignement supérieur et de la recherche qui en prévoit 36.

Les participants ont aussi abordé les projets de nouvelles formations, de conventionnement avec les Universités de Rennes 1 et 2, du déménagement de l’ENSM près du Lycée public maritime ou encore de structuration d’un campus universitaire autour de l’IUT.

« L’idée générale , précise Joël Hamel, c’est de s’assurer que les formations existantes perdurent , d'accompagner les initiatives et d’augmenter le nombre d’étudiants, d’installer des jeunes sur le territoire. I l y a une forte corrélation entre l’enseignement supérieur et le développement économique. » C ’est ainsi que dans le cadre du projet de Licence pro tourisme dans la continuité du BTS Tourisme au lycée ISM La Providence, une identification des métiers est en cours avec les professionnels du secteur. D’autres projets concernent des secteurs en fort développement comme le commerce connecté ou la cybersécurité. SMA apporte également son soutien à la création d’un Institut du design (en sus des 36 actions prévues).

1er Conseil stratégiquede l’enseignement supérieur

Le premier Conseil stratégique de développement de l’enseignement

supérieur et de la recherche s’est réuni le 20 février dernier.

Au menu, l’avancée des actions déjà menées, mais aussi l’ouverture de

nouvelles formations, le transfert de l’école nationale supérieure maritime

(ENSM) ou encore la structuration d’un campus universitaire autour de l’IUT.

de l’enseignement supérieur à Saint-Malo Agglo

Les chiffres11 établissements

31 formations post bac

1 968 étudiants

Tenue du 1er Conseil stratégique de l'enseignement supérieur le 20 février dernier à Saint-Malo Agglomération.

On peut ainsi prévoir les risques, calculer des coûts, fournir des itinéraires.. . Bref, décider en toute connaissance de cause, assurer et optimiser le pilotage et le suivi des différentes compétences de l 'Agglo, des communes et du Pays. Des données, i l y en a des tas à SMA et dans les communes. « Mais jusqu'à présent elles ont été très peu intégrées au SIG de SMA par manque de moyens humains » regrette Philippe Soulier, à la tête de la Direction Mutual isée des Ressources Numériques . B i lan : des informations qui ne sont pas exploitées, et un EPCI qui a pris du retard sur les autres structures du territoire du pays de Saint-Malo. La signature d'une convention de partenariat pour développer un service

u n i f i é S I G e n t re l e s c o m m u n a u té s d e communes -SMA , Bretagne Romantique , Pays de Dol et de la baie du Mont Saint-Michel, Côte d'Émeraude- et le PETR du pays de Saint-Malo, va permettre à l 'Agglo de rattraper rapidement son retard. Porté par la Communauté de Communes Côte d'Émeraude et effectif depuis le 1er mai, le SIG unifié comptera cette année 5 géomaticiens* et fonctionnera en mode projet avec l'appui d'un comité de pilotage (Joël Hamel, Vice-Président, est l'élu référent pour SMA) et d'un comité technique.* 2 issus des CC Côte d'Émeraude et Bretagne Romantique, 3 en cours d e re c rutement . I l s s ont s a l a r i é s d e l a Côte d'Émeraude, remboursée par les signataires de la convention au prorata du besoin exprimé par ces derniers. Soit, pour SMA, 38% des sommes engagées.

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EN COMMUN

SMA se dote d'un service informatique commun.

Objectifs : optimiser les coûts et les moyens

et proposer rapidement aux communes un catalogue

de services informatiques. La Direction Mutual isée des Ressources Numériques est née le 1er janvier dernier. Sa création est liée à la réf lexion engagée sur les services potentiellement mutualisables au sein de l 'Agglo. Interrogés à ce sujet , les maires ont majoritairement cité les systèmes d ' information. I ls souhaitent mutual iser et harmoniser les équipements matériels et logiciels, partager les savoir-faire afin de moderniser le mode de fonctionnement des collectivités . Tout en maîtrisant les coûts. Les personnels de Cancale, Saint-Malo et SMA composent pour l'instant la nouvelle Direction. « Ce sont les seules collectivités qui disposaient de ressources humaines identifiées travaillant sur ce périmètre, explique Philippe Soulier, directeur du nouveau service. Le travail effectué par les 14 agents va permettre dans un premier temps

de faire converger ces trois systèmes d'information et d'harmoniser les pratiques pour être en mesure de proposer aux autres communes un bouquet de services : gestion des messageries et agendas partagés, gestion du parc de postes de travail, hébergement d'applicatifs, sécurité et sauvegarde des données...» Un autre avantage de taille, selon Joël Hamel, pilote du groupe de travail qui a préparé la création de la DMRN, « c'est l 'expertise que pourra apporter aux communes le personnel de la nouvelle direction : analyses, études sur les marchés comme celui de la téléphonie, sur la sécurité informatique, sur la protection des données personnelles…» 2018 est une année de transition. La construction du service va être progressive et partagée avec les communes intéressées.

PLU

Eau potable

Electricité

Cadastre

Carte IGN

Photo aérienne

Un service en construction : ici, une partie de l'équipe (Erwan Nerambourg de SMA, et Thomas BOSCHEL de Cancale) en intervention à la mairie de Cancale.

Un SIG permet de collecter et d’analyser des données concernant l'habitat, les transports, la voirie, la végétation et bien d'autres sujets, puis de les retranscrire sous forme de cartes ou de graphiques, afin d'avoir une vision claire et instantanée d'un territoire.

Création d'un Système d'Information Géographique unifié

Un outil d'aide à la décision incontournable

Un exemple de coopération à l'échelle du Pays :

Une nouvelle direction des Ressources Numériques

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GESTION DES DÉCHETS

Déploiement des Points d’apport volontaire : Un maillage plus dense et plus accueillant

Déchèterie de Cancale Sûre et performante

D’ici 2020, Saint Malo Agglomération va investir 4,5 millions d’euros

dans la création ou le remplacement de points d’apport volontaire :

3 millions au titre de l’achat du matériel et 1,5 million pour les travaux

de génie civil. En trois ans, le nombre de points d’accès va plus que doubler,

passant de 30 à 67…

Sous-dimensionnée, mal équipée pour recevoir le public et trop limitée dans

le nombre de filières de tri, l’ancienne déchèterie de Cancale va laisser la

place à une nouvelle unité qui devrait ouvrir ses portes au printemps 2019.

Sa situation exceptionnelle fait de notre territoire communautaire un espace sensible. Faciliter l’accès des estivants aux points d’apport volontaire fait donc aujourd’hui partie des mesures essentielles pour préserver notre littoral et les bords de Rance. En effet, la pression touristique sur certaines communes littorales ou des bords de Rance exige la mise en place de points de collecte plus importants et mieux dimensionnés, capables aussi de répondre aux attentes des usagers.

Disponibles 7jours sur 7, les PAV permettent d’évacuer les grosses productions ponctuelles de déchets. Ils évitent les manutentions de

bacs et en simplifient l’entretien. Ils libèrent les trottoirs, s’intègrent mieux à leur environnement immédiat . I ls apportent une solution aux locations saisonnières dont les occupants n’ont plus à se préoccuper des jours de collecte.

Les dix huit communes sont concernées et ont participé à la réflexion qui a précédé la rédaction de ce projet partagé. Notons que ce projet de déploiement a aussi pour objectif de répondre aux attentes des communes qui veulent favoriser ce mode de collecte et profiter de cette opération pour mieux intégrer la question "déchets" dans les projets de nouvelles constructions ou de rénovation de quartiers.

Installée sur la zone d’activité de la Bretonnière, le nouvel équipement se présente comme un dispositif aéré facilitant les conditions de dépôt pour les usagers de l’agglomération.

Bien intégrée dans son environnement paysager, la future déchèterie s’organisera autour de 12 quais permettant la mise en place de nouvelles filières de tri à Cancale telle que l’éco-mobilier (matelas, mobilier domestique), les gravats, et deux filières bois.

Une plateforme de dépôt destinée aux déchets verts en simplifiera les manutentions et permettra de les valoriser sous forme de broyat.

Dans un souci de sécurité, les aménageurs ont opté pour une circulation à sens unique et la séparation des flux (véhicules particuliers et camions). De même un nouveau giratoire, à l’entrée de Cancale, améliorera l’accès à la zone d’activité et à la déchèterie (lire en p.8).

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Transition ÉnergétiqueLa politique volontariste de Saint-Malo Agglomération

3 axes :

Neutralité carbone

Transition écologique par l'innovation

et la mobilisation citoyenne

L' adaptation du Territoire

Objectif 2050 :

Réduction par 4 de nos émissions de gaz à effet de serre

/4

« Si nous voulons continuer à vivre dans le cadre agréable qui est le nôtre, accueillir de nouvelles populations, maintenir nos activités économiques, il nous faut avoir une vision claire de ce que sera le territoire dans 30 ans, et déterminer ce que nous pouvons et pourrons faire pour répondre au mieux aux transformations qu'il aura à supporter », dit Jean-Francis Richeux, Vice-Président délégué à l'environnement et au développement durable.

Réalisé en 2015, un diagnostic “climat-air-énergie” a mis en évidence la vulnérabilité du territoire face à la submersion marine, et face à la quantité et à la qualité de l'eau à notre disposition. Deux points qui impacteraient directement notre population et notre économie (tourisme, conchyliculture, agriculture...). L'Agglo, victime du réchauffement climatique? « Bien sûr, comme partout ailleurs, confirme Morgane Perrette, responsable environnement à SMA. Mais aussi contributrice : l'étude pointe la part importante du résidentiel et du transport dans les émissions de polluants et de gaz à effet de serre. » Le diagnostic a mis en avant des points plutôt positifs, comme le fait que le territoire se situe dans la moyenne nationale en termes d'émissions et de consommation d'énergie, ou qu'il respecte les niveaux de concentration de polluants à effet sanitaire. Et des marges de manœuvre p our amél iorer l e b i l an : l'augmentation de notre production d'énergies renouvelables (6% des consommations finales chez nous contre 10 à 12% ailleurs) ou le développement du stockage carbone via la biodiversité.

“PCAET” : MODE D'EMPLOI« Les élus doivent dorénavant intégrer les enjeux climat-air-énergie dans les politiques publiques, explique Morgane Perrette , en s'appuyant sur 2 impératifs : diminuer les émissions, et les compenser. » Comment? « En assurant la production de logements neufs vertueux et en réhabilitant énergétiquement les bâtiments existants, en favorisant les mobilités douces, le recours aux énergies renouvelables, le captage

du carbone ... » Et en s'appuyant sur les acteurs du territoire, ses habitants, ses entrepreneurs.

Car pour que ce plan réussisse, « il faut que les citoyens s'engagent, insiste J.-R. Richeux. Nous devons les convaincre de la nécessité et de l'urgence d'une action commune. » Ce n'est pas gagné. Mais c'est indispensable : dans l'agglomération, les collectivités publiques émettent seulement 10% des gaz à effet de serre. Si la population ne modifie pas certains de ses fonctionnements, de ses modes de vie, les efforts des premières ne seront pas suffisants. Via le PCAET, SMA doit être une locomotive pour entraîner le territoire par l'exemple, la sensibilisation, et en s'appuyant sur l'innovation. « L'occasion de dépasser les clivages et de voir dans ces transitions écologique et énergétique, des facteurs de cohésion sociale, de bien-être, de dynamisation de l'économie, » estime le Vice-Président.

ON COMMENCE PAR QUOI ?Le PCAET vient conforter des actions déjà engagées : la construction de logements basse consommation ou à énergie positive, le choix des énergies renouvelables - le futur centre aqualudique sera alimenté par une chaudière bois -, le développement des zones de séquestration de carbones - par une trame bocagère de qualité avec le programme Breizh Bocage (lire ci-contre) - la préservation des zones humides, l'instauration de nature en ville , l 'encouragement à une mobilité durable, la sensibilisations - la Semaine du développement durable en est un exemple.

Le document qui sera soumis à la validation du Conseil communautaire poursuit et approfondit ces actions, déclinées en 3 axes : la neutralité carbone, l'innovation et la mobilisation comme leviers de la transition écologique, l'adaptation du territoire en le protégeant et en préservant les ressources. « Nous devrons rendre des comptes, conclut J.-F. Richeux. Et nous préparer à un rendez-vous : en 2050, le territoire devra avoir réduit par quatre ses émissions de gaz à effet de serre. »

ENVIRONNEMENT

Nous vivons sur un territoire magnifique,

qu'il faut protéger des conséquences du réchauffement climatique.

Un territoire vulnérable donc, mais qui contribue également au dérèglement.

Conscients de l'urgence, les élus préparent – et voteront à la rentrée

de septembre - les grands principes du Plan Climat Air Energie Territorial

de Saint-Malo Agglomération.

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Dernier élevage implanté sur la commune de Saint-Malo, la ferme du Prébois produit environ 950 porcs à l’année, garantis « sans OGM et sans antibiotiques », explique Christophe Baslé, qui assure, avec son père, la conduite de l’exploitation.

Située à 4 km de la côte, celle-ci est soumise aux vents dominants. L’été, les animaux recherchent la fraîcheur, sur des parcelles dénudées suite au remembrement.

Ces raisons ont poussé l’éleveur à s’intéresser à “Breizh Bocage”. Depuis 2015, cette opération de replantation des haies (financée à 80% par le FEADER, la Région, l’Agence de l’eau et le Département), est pilotée par SMA qui en finance les 20% restants. L’Agglomération a confié l’animation du dispositif à l’association Cœur Émeraude et la réalisation des travaux à la SCIC “Énergies renouvelables” du Pays de Rance.

A p r è s u n d i a g n o s t i c d u t e r r i t o i r e , la première campagne de replantation a été menée sur 2017-2018. « Pour y participer, il n’existe pas de longueur minimum mais le projet doit présenter un intérêt pour l’environnement, évalué par une commission d’élus et de financeurs », souligne Ronan Brogard, animateur Breizh Bocage.

Le Préb o is f a i t p ar t i e des 12 premiers bénéficiaires, contribuant à la replantation de 7 km de haies. « J’ai été sensible à l’harmonie du paysage mais aussi au retour d’insectes qui participeront à la lutte contre les prédateurs de mes cultures céréalières. Les glands serviront de nourriture aux porcs », explique l’éleveur qui a choisi les essences à replanter.

Le programme prend en charge la fourniture des plants, la plantation et l’entretien pendant trois ans. L’agriculteur s’engage quant à lui à préserver la haie pendant trente ans, et suit pour cela des demi-journées de formations. Il finance également une petite partie des aménagements (1€/m au maximum selon travaux).

Breizh Bocage : un projet global pour le territoire et pour l’agriculture

Ronan BROGARD - 06 07 40 64 48ronan.brogard@coeurÉmeraude.org

Cette année, les communes de Saint-Méloir, Saint-Coulomb, Plerguer et le Tronchet seront animées en priorité mais tous les projets seront examinés.

Pour la prochainecampagne, les inscriptionssont ouvertes :

Retour en images sur laiSemaine du Développementidurable …iCoorganisée par Saint-Malo Agglomération et la ville de Saint-Malo, la Semaine du développement durable se consacrait cette année à la mise en valeur des bienfaits du travail collaboratif. Plusieurs communes de l’Agglomération ont participé à cette semaine “DD”. Une vingtaine d’animations gratuites étaient ainsi organisées du 25 mai au 3 juin, sur des sujets très variés…

Balade “MuSiQueS verteS” le 28 mai dernier. Jean-Yves Bardoul, musicien, inventeur, et amoureux de la nature proposait au public une incroyable plongée au cœur de la forêt du Tronchet.

Portes ouvertes Plus de 650 enfants et 220 adultes ont pu découvrir l’envers du « bac à déchets » ! Le public était invité à observer le fonctionnement de nos usines de traitement des déchets - Centre de tri et Usine de traitement des ordures ménagères (UTOM) - pour mieux comprendre la façon dont nous les valorisons, en compost pour l’UTOM, ou pour une seconde vie via le Centre de tri.

Village DD Création d’une œuvre artistique collaborative, sensibilisation à la protection du littoral, expériences autour du cycle de l’eau, fabrication de produits ménagers, « Repair Café » pour apprendre à réparer soi-même ses appareils… Installé sur l’esplanade de la Grande Passerelle, le Village DD proposait de nombreuses animations au grand public.

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Nouveau nom, nouveaux services, nouveau souffle !À partir du 1er juin, les bus de l’Agglomération vont progressivement revêtir leurs nouvelles couleurs - bleu et sable - et afficher leur nouveau nom : “MAT” pour “Malo Agglo Transports”. Mais la nouveauté la plus importante se trouve à l’intérieur…

TRANSPORTS

www.reseau-mat.fr+ d’infos :

Les 71 véhicules du réseau seront progressivement réhabillés d'ici à fin 2019.

• Votre smartphoneLe smartphone, on le sait, nous est aujourd’hui indispensable ! Le réseau s’adapte bien sûr aux nouveaux usages et votre

smartphone peut désormais être votre ticket de bus (titre 1 voyage pour le moment) ! Il suffit de charger l’application Seamless (ou de vous connecter sur www.seamlesstransportation.com). Le billet pourra être validé sur présentation du smartphone devant un “ tag ” de validation, un dispositif spécifique installé dans chaque véhicule.

DES POINTS DE VENTE PLUS NOMBREUX5 distributeurs automatiques acceptant le paiement par carte bancaire ont été installés à proximité des principaux points d‘arrêt : gare quai H, Intra-Muros, la Madeleine, Paramé Mairie, Saint-Servan Mairie. Il sera aussi possible de recharger la carte KorriGo chez les dépositaires équipés de terminaux, et sur la boutique en ligne sur www.reseau-mat.fr.

DES TARIFS QUASI-STABLESTraditionnellement, le tarif des transports publics évolue au 1er juillet. Cette année, ce sera le 1er juin. Le ticket unitaire, qui enregistre la hausse la plus significative, passe de 1,30 à 1,35€. L’abonnement scolaire reste inchangé à 115,50€ pour 12 mois de libre circulation.Pour les groupes, une évolution à noter. Jusqu’ici, chaque passager d’un groupe de plus de 10 personnes devait acheter un billet à 0,90€. Désormais, le groupe, qui peut compter jusqu’à 20 personnes, devra acheter un billet unique à 13,30€. La durée du voyage est maintenue à 1h30.

UN INVESTISSEMENT SIGNIFICATIFSaint-Malo Agglomération a investi 1,6 million € dans la modernisation de son système billettique. Un budget principalement alloué à l’installation de valideurs et tags dans les bus, au changement des pupitres des conducteurs, à l’installation des terminaux de vente chez les dépositaires/agence, aux distributeurs en ville, au financement du système central d’exploitation et à la fabrication, dans un premier temps, de 6000 cartes et 400 000 billets.

3 NOUVEAUX SUPPORTS SANS CONTACT POUR SE DÉPLACER SUR LE RÉSEAU…

• La carte KorriGo Désormais, les abonnés utiliseront une carte à puce rechargeable,

personnalisée avec leur nom et leur photo. Comme partout en Bretagne, la carte est valable 7 ans. Elle est gratuite, sauf en cas de perte ou de vol (8€). Rechargeable, elle peut contenir tous les titres de transport de la gamme tarifaire. Tous les abonnés ayant un abonnement en cours de validité vont la recevoir par courrier à leur domicile. Elle sera chargée de l’abonnement en cours.Les autres abonnés devront se rendre au guichet de la gare TGV pour retirer ou faire faire leur nouvelle “KorriGo”. Lors de leurs voyages en Bretagne, les abonnés du réseau MAT pourront charger sur leur carte les titres de transport de tous les autres réseaux adhérant à KorriGo (Rennes, Brest, Lorient, Quimper, Saint-Brieuc, TER de Bretagne et Illenoo).

• Le billet sans contactPour le voyageurs occasionnels, partez sur le billet  ! Anonyme et

rechargeable, il peut être acheté à l’un des terminaux de vente (guichet de la gare TGV, distributeurs en ville), sur la boutique en ligne mais aussi à bord du bus. Attention, à bord du bus, et pour limiter le nombre d’interventions du conducteur, le billet est vendu avec un surcoût de 10 centimes. Les cartes comme les billets devront être validés en les passant devant le valideur à la montée dans le bus.

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Près de 90% des trajets domicile-travail se font en usage individuel de la voiture. Il existe pourtant d’autres solutions, intéressantes sur le plan économique et écologique : transports en commun, co-voiturage, vélo à assistance électrique…

Le Village des mobilités met cette année en lumière la pratique du covoiturage à l’occasion du lancement de la plateforme publique “Ouest-go”. Les visiteurs seront invités à tester le service via tablette, mais aussi à découvrir des véhicules innovants tels que vélo à assistance électrique, scooter et voiture électriques et

même hoverboard.

Envie de tester les transports en commun ? Demandez le “Pass’Mobilité” ! Il vous permettra de tester gratuitement, du 22 au 29 septembre, le réseau bus de l’Agglo qui profite de son nouveau nom (MAT) pour lancer également de nouveaux titres de transports sans contact (lire ci-contre).

MobilitéEt si on co-voiturait ?Rendez-vous samedi 15 septembre sur l’esplanade Saint Vincent : Saint Malo Agglomération accueille pour la 3e fois le Village des mobilités. Une action de sensibilisation aux alternatives à l’usage individuel de la voiture…

15 > 22 septembre 2018

animations / jeux / stands d’informationpour en savoir plus, rendez-vous sur www.pays-stmalo.fr

découvrez le village itinérantDes mobilités durablesen Pays de Saint-Malo !

covoiturage

mobilites douces

transports publics

vehicules innovants

COMBOURG

avec LA PARTICIPATION de

15h -19h / Intra-muros esplanade St Vincentsaint malosamedi 15

septembre

5 nouveaux distributeurs automatiques de titres sont désormais disponibles

3 nouveaux supports de titre de voyage ont été présentés au public le 1er juin dernier.

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Document stratégique élaboré pour 6 ans avec l’ensemble

des acteurs locaux, le programme local de l’habitat (PLH) définit

les objectifs, les principes et les actions à mener pour répondre

aux besoins des habitants. Le deuxième PLH de Saint-Malo

Agglomération (2014-2019) prévoit la production de 4 500 résidences principales (dont 1 188 logements

locatifs sociaux) .

Chiffres clés190 ménages bénéficiaires d’une aide à l’accession entre 2014 et 2016.

3 021 demandeurs d’un logement locatif social au 1er janvier 2016 dont 67 % de demandeurs précaires (plafonds PLAI)

Les logements locatifs publics sont désignés par les noms des prêts accordés pour les construire. Ils correspondent à différents niveaux de revenus et de loyer.

Financement Loyer Type de logements PLAI : Très social Logements familiaux ou en structure Prêt locatif (foyer de jeunes travailleurs, foyer aidé d'intégration d’hébergement d’urgence…) PLUS : Social de base Essentiellement des logements Prêt locatif correspondant au plafond familiaux à usage social des revenus HLM PLS : Loyer intermédiaire Logements principalement réalisés Prêt locatif social par les organismes HLM en EHPAD

sl Les objectifs du PLH 2014-2019 s sl sl sl sl sl sl sl l

4 500 résidences principales supplémentaires

Soit une production moyenne de 750 logements par an :

Type Logement Objectif Programmation % de l’objectif PLH 2019 2014-2016 atteint

PLAI 300 107 36 % PLUS : 588 241 36 % PLS : 300 224 75 % Total : 1188 545 46 %

dont 1 188 logements locatifs sociaux publics

200logements locatifs à loyer social (27 %)

250logements en accession aidée

à prix maîtrisés (33 %)

300logements locatifs ou en accession,

vendus au prix du marché (40 %)

HABITAT

Programme local de l'HabitatLe bilan de mi-parcoursQuatre orientations figurent dans le PLH de Saint-Malo Agglomération : produire une offre adaptée et durable, répondre aux besoins des publics spécifiques (personnes âgées et handicapées, publics en situation de précarité, jeunes et saisonniers, gens du voyage), améliorer les logements existants, et prolonger les dispositifs de mise en œuvre de la politique de l’habitat (comme l’observatoire foncier).

UN BILAN TRIENNAL À MI-PARCOURS ENCOURAGEANTL’analyse de la période 2014-2016 montre que l’ensemble de ces actions ont été largement engagées et que les objectifs, notamment en matière de logements locatifs sociaux, devraient être tenus. L’analyse de la période 2014-2016 montre que l’ensemble de ces actions ont été largement engagées et que les objectifs, notamment en matière de logements locatifs sociaux, devraient être tenus. À mi-parcours, 46 % des objectifs ont en effet été atteints. L’effort de

production doit maintenant mettre l’accent sur les logements en faveur des plus modestes (PLAI et PLUS) et permettre de gommer les disparités géographiques. Ainsi, la ville de Saint-Malo s’inscrit dans une forte reprise de la dynamique de production avec 74 % de l’objectif réalisé. Dans d’autres communes (Cancale, Miniac-Morvan, Saint-Jouan-des-Guérets et Saint-Méloir-des-Ondes) où les résultats à mi-parcours sont en dessous, les objectifs devraient également être atteints à la fin du PLH.

UN CONTEXTE LÉGISLATIF QUI NE CESSE D’ÉVOLUERLa mise en œuvre du PLH 2014-2019 doit également s’adapter à un contexte législatif qui ne cesse d’évoluer (loi Alur, loi égalité-citoyenneté…). Saint-Malo Agglomération a également dû assumer de nouvelles compétences et missions : la compétence politique de la ville depuis 2015 et la compétence complète relative à l’accueil des gens du voyage depuis 2017.

15 heures, un jour en semaine sur l’aire d’accueil des gens du voyage de Saint-Malo. Quelques retraités, des mères de famille dont les maris travaillent comme dockers ou à l’entreprise de recyclage, discutent ou profitent du soleil pour étendre leurs draps. Des enfants en bas âge font du tricycle, les plus grands sont à l’école. Deux agents de L’Hacienda sont présents. Ils assurent l’accueil, ouvert tous les après-midis, mais aussi l’entretien, la comptabilité et l’encaissement. La doyenne, Véronique Zugetta, 80 ans, est devant sa caravane. Installée à Saint-Malo depuis 1959, elle a vécu en cité où sont nés tous ses enfants : « Mais après la mort de ma fille de 15 ans, en 1987, on a quitté la cité et on est revenus sur le terrain. C’est notre coutume, et puis on a toujours été élevés comme ça, nos parents, nos grands-parents… »

QUELLE POLITIQUE QUAND LES GENS DU VOYAGE... NE VOYAGENT PLUS ? « Dans le temps, raconte Madame Zugetta,

j’avais des garçons, ils n’auraient jamais été avec une sédentaire . Maintenant, ils sont tous avec des sédentaires. » La durée du stationnement e st l im ité e (3 m o is renouvelables une fois avec une prolongation

pour les familles qui ont des enfants scolarisés), mais ce phénomène de sédentarisation est en partie responsable de la saturation des aires. C’est un véritable enjeu que SMA va devoir prendre en compte au regard du schéma d’accueil des gens du voyage révisé par la Préfecture. En attendant, l’Agglomération veille à la mise à niveau des terrains. Les emplacements, de 150 m2 chacun, disposent tous d’un local privé avec douche et sanitaires. Sont également prévus des travaux de mise aux normes des installations électriques, la mise en service de la télégestion ainsi qu’une tarification et un règlement intérieur unique. Par ailleurs, SMA met tout en œuvre pour rechercher un terrain de grand passage définitif, en concertation avec les acteurs du milieu agricole.

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Saint-Malo Agglomération, qui était en charge des aires de grand passage depuis 2015, a étendu sa compétence à la gestion des aires d’accueil en 2017. Situées à Saint-Malo et à Cancale, elles bénéficient désormais d’une gestion et de services communs.

Les aires d’accueil de Cancale et de Saint-Malo :sl

Cancale Saint-MaloAdresse Rue Arnstein Rue des prairiesEmplacements 8, soit 16 caravanes max. 16, soit 32 caravanes max..Nombre de personnes 61 (dont 29 mineurs) 98 (dont 39 mineurs) différentes accueillies en 2017Taux d’occupation moyen 43,5 % 74 %Entreprise chargée de la gestion Vago/ Tél : 09 69 39 41 43 L’Hacienda (aire 68) Tél : 07 60 82 52 63

Chargé de mission “Accueil des gens du voyage” à saint-Malo Agglomération : Aurelian GALIE 02 23 15 10 09 / 06 47 47 46 47 a.galie@stmalo-agglomeration.fr

Tarifss

• 2€/jour et par emplacement inférieur à 160 m2 (0,5€ pour les +65 ans, les familles de plus de 3 enfants ou dont l’un des membres est handicapé)

• 3,5€ le m3 d’eau• 12 centimes le kWh

Deux aires d’accueil pour les gens du voyage

Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine - Le Moulin de Laval (La Rance) 8 logements

Cancale - Résidence Quémerais (Émeraude Habitation) 7 logements

Saint-Coulomb - Les Myrtilles (La Rance) 7 logements

Saint-Malo - Terradélie (Émeraude Habitation) 20 logements

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Nos communes foisonnent elles aussi d’idées et de projets pour leurs habitants. Nous n’avons pu ici recenser que quelques-uns des derniers grands aménagements récemment achevés ou en cours. Mais ces 2 pages, qui leur seront désormais entièrement dédiées, nous permettront de revenir sur ce qui fait l’actualité de nos 18 !

Saint-Père-Marc-en-Poulet : i

Un nouveau parc accrobranche au Fort Pour valoriser au mieux son patrimoine, la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet a lancé il y a quelques mois un appel à projets pour aménager son fort dans le respect des spécificités environnementales et historiques du lieu. Depuis longtemps, Le fort Saint-Père fait vibrer les festivaliers en été, notamment avec sa célèbre Route du Rock. Depuis mi-mai, Le Corsaire Aventure, un parc accrobranche déployé par l’entreprise Forêt Adrénaline, propose de nouvelles

activités aux “accros” de hauteur en recherche de sensations vertigineuses ! Si ces dernières doivent être compatibles avec les autres évènements , leur complémentarité devrait être bénéfique à tous. 11 emplois ont été créés pour démarrer l ’accue i l du pub l i c sur 10 parcours différents d’1h30 à 3h avec tyroliennes, filets, et cordes, sur des hauteurs allant de 1 à 15m ! Accessibles à tous, certains parcours sont même proposés aux enfants dès 4 ans.

Saint-Méloir-des-Ondes : i

Des travaux pour sécuriser la rue de la Gare Dans le cadre de la poursuite de l’aménagement du bourg, la commune a souhaité sécuriser la rue de la Gare qui traverse Saint-Méloir. L’installation de ralentisseurs via des plateaux surélevés et des chicanes, ainsi que l’aménagement d’un rond-point permettront désormais de rendre la rue plus rassurante pour les piétons. Les trottoirs ont ainsi été élargis pour faciliter l’accès au bourg des personnes à mobilité réduite, ainsi que celui des scolaires à leur école.

Coût total des aménagements :

400 K€HT

Aide SMA via le fonds de concours :

45 K€HT

DANS NOS COMMUNES

Saint-Jouan-des-Guérets : i

La bibliothèque municipale s'agrandit Au jardin des livres : c'est le nouveau nom de la bibliothèque de Saint-Jouan des Guérets inaugurée début juin. La municipalité souhaite placer « le culturel au cœur du village » et développer ses services à la population via, notamment, la mise à disposition du public d’équipements de qualité. Ce nouvel espace de 100m² vient désormais réorganiser l’ancienne bibliothèque et lui associe un espace coloré, lumineux et modulable, avec de nouveaux espaces d’accueil et de rangements plus agréables et conformes aux attentes des différents publics.Coût total de

l’équipement :

406 K€HT

Aide SMA via le contrat de territoire :

36 K€HT

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La Fresnais :i

Une traversée de bourg sécurisée ! Plus de 850 véhicules empruntent chaque jour cette RD4 qui traverse La Fresnais pour relier Dol à Saint-Malo. Malgré la limitation de vitesse, l’axe devenait dangereux pour les piétons et les deux-roues. La commune a donc préféré procéder à des aménagements pour sécuriser la zone. Un ralentisseur a été installé au carrefour des rues de La Renaudière et de La Jagaudière (limitation à 30 km/h). La liaison avec le carrefour de La Pigacière, le chemin piéton ainsi que l’éclairage public ont été achevés mi-mai. La création de haies d’arbustes et la signalisation verticale sont en cours de réalisation.

Coût total des travaux de voirie (hors études) :

250 K€HT

Châteauneuf d'Ille-et-Vilaine : i

Des aménagements à l'école Faisant face à une forte hausse de fréquentation, l’école du Parc de Châteauneuf d’Ille-et-Vilaine a dû « pousser les murs » ! Une nouvelle salle de classe de 80 m² a donc vu le jour. Accessible aux personnes à mobilité réduite, elle accueillera 28 élèves de CM1/CM2 à la rentrée scolaire 2018. Un changement arrivant rarement seul, l’école profite de ce nouvel aménagement pour redonner un coup de jeune à sa cour de récréation qui accueillera un nouveau jeu de plein air dès juillet.

Coût total des aménagements :

136 K€HT

Hirel : i

Une nouvelle salle intergénérationnelle Depuis octobre dernier, Hirel dispose d’une toute nouvelle salle polyvalente intergénérationnelle. Modulable, et très convivial, l’équipement est conçu pour accueillir les activités associatives, municipales ou privées (évènements festifs). Ce très bel espace de 600 m² comprend un hall d’accueil, une grande salle modulable selon les jauges accueillies, une cuisine, un espace de rangement et des sanitaires aux dernières normes de sécurité. Parfaitement isolée d’un point de vue phonique, la salle propose même une petite salle de repos pour les enfants.

Coût total de l’équipement :

905 K€HT

Aide SMA via le fonds de concours :

150 K€HT

La Gouesnière : i

Une nouvelle salle de sports très appréciée Elle manquait cruellement aux associations sportives et de loisirs de La Gouesnière. Depuis la rentrée 2017, scolaires et associations profitent d’une salle de sports flambant neuve de 890 m², installée aux abords du terrain de foot. Équipée d’un “club house”, d’un système de sonorisation, et d’un terrain permettant une pratique multisport (futsal, badminton, fitness,…), la salle a été conçue pour répondre à la diversité des attentes et a déjà vu passer plus d’un habitant sur 4.

Coût total de l’équipement :

667 K€HT

Aide SMA via le contrat de territoire :

233,6 K€HT