Le Mag N°9

9LE MAGSEMAINE 9 temps forts DU 27 FÉVRIER AU 5 MARS 2010

LUNDI 1ER MARS 08.55

Elizabeth Tchoungui ouvre le débat

Les MaternellesSpéciale mères porteuses

FRANCE 5 • SEMAINE 9 DU 27 FÉVRIER AU 5 MARS 20102

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MARDI 2 MARS 20.35

Diamants, les nouveaux mondesDes mines de Sibérie et du Botswana aux joailleries de la place Vendôme, en passant par Anvers, plaque tournante du commerce du diamant, ce filmpropose de découvrir les tenants et les aboutissants d’un marché fort juteux…

JEUDI 4 MARS 21.35Un soir avec…Papous, mémoire de boucliers

Laurence Piquet invite à une soiréeen Papouasie-Nouvelle-Guinée. Au programme : un documentaire qui part sur les pas de Chris Boylan,un marchand australien finconnaisseur des arts océaniens.

SAMEDI 27 FÉVRIER 14.10Teum Teum

Yvan Le Bolloc’h est l’invité de JuanMassenya dans les rues enneigéesdes Ulis ! Les habitants de cette ville de l’Essonne vont lui permettrede découvrir l’éclectisme et le dynamisme d’une populationsoucieuse de reconnaissance.

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La grille des soirées 3-4

Les Maternelles

Spéciale mèresporteuses 5-6

Diamants, lesnouveaux mondes 7-8

Un soir avec…

Papous, mémoire de boucliers 9

Teum Teum

Yvan Le Bolloc’h aux Ulis 10

Empreintes

Véronique Sanson,comment crois-tu quela musique vienne ? 11-12

Et aussi…

• Le Doc du dimanche :Faites vos jeux*• Voleurs de momies• Elles et moi 13

La grille desprogrammes 14-15

Contacts 16

Temps forts Sommaire

© Crédit photo de couverture : Nathalie Guyon / FTV France 5

fictiondocumentaire magazine jeunesseprogramme

courtinformation


Soirées Semaine 9

documentaire magazine fictionjeunesseprogramme

court

SAMEDI 27 FÉVRIER

Fiction avec Thomas Hugues

20.35Elles et moiSecond épisode de ce téléfilm qui revient sur l’exil des républicains espagnols en France en 1939. Flash-back en janvier 1943. Pilar, couturière, est installée à Marseille avec ses enfants, Isabel et Ignacio. Malgré la guerre,l’Occupation, les privations, la mère de famille s’obstine à préserver l’unité de son clan.

20.35Echappées bellesDestination Dubai. Ce petitEmirat étonnant a anticipé la disparition du pétrole en devenant un haut-lieu de la finance et du tourisme.

21.35 Les Fils du ventVoyage à la découverte de la vie quotidienne de troisfamilles mongoles nomades,dans le mois qui précède le festival national annuel, le Nadaam, à Oulan-Bator.©

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information

Fiction avec Thomas Hugues

20.35Le Doc du dimanche2010, faites vos jeux*En France, le jeu ne connaîtpas la crise. Cette année, la Française des jeux et le PMU perdent leur monopole…* Titre provisoire. ©

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21.30FBI Dans les années 1960, pourcombattre le crime organisé,le Bureau infiltre peu à peu les grandes famillesmafieuses des Etats-Unis.

DIMANCHE 28 FÉVRIER Le Doc du dimanche avec Claire FournierHistoire avec Fabrice d’Almeida

21.50C’est notreaffaire Claire Fournier et ses chroniqueursapportent dessolutions concrètesaux problèmes desconsommateurs.

21.25Silence,ça pousse !Au menu : un air d’étéavec les mimosas,une visite des jardinsde la Napoule et « Pas de panique »autour d’une pergola.

20.35QuestionmaisonStéphane Thebautaccueille lestéléspectateurs dans son magazineoù il fait bon vivre !

FRANCE 5 • SEMAINE 10 DU 1ER AU 7 MARS 2008FRANCE 5 • SEMAINE 9 DU 27 FÉVRIER AU 5 MARS 20104

Soirées Semaine 9

MERCREDI 3 MARS

20.35La Grande LibrairieFrançois Busnel suit de prèsl’actualité littéraire et reçoitsur son plateau des écrivainsfrançais et étrangers qui se racontent à livre ouvert.

21.30Café PicoulyDaniel Picouly anime lerendez-vous hebdomadairede l’actualité culturelle,décalé et ouvert sur tous les univers artistiques :cinéma, théâtre, musique…

VENDREDI 5 MARS

Le Monde en face avec Carole Gaessler

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21.35Un soir avec… Papous, mémoirede boucliersLe marchant d’art Chris Boylanest le fil rouge de ce périple à la recherche de boucliers de guerre, investis, pour lesPapous, de pouvoirs magiques.©

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courtinformation

Le Monde en face avec Carole Gaessler

JEUDI 4 MARS Arts et culture avec Laurence Piquet

MARDI 2 MARS Le Monde en face avec Carole Gaessler

20.35Diamants, lesnouveaux mondesLe réalisateur FrançoisRabaté est allé à la rencontrede professionnels quiincarnent la mondialisationde l’économie du diamant.

21.40A l’école de lamagistratureComment les jeunesmagistrats sont-ils formés ?Par qui ? Pourquoi ont-ils choisice difficile métier ? Immersionà l’Ecole nationale de lamagistrature, à Bordeaux.©

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Véronique Sanson,comment crois-tuque la musiquevienne?*Portrait et confidences d’uneartiste unique.* Titre provisoire.

FRANCE 5 • SEMAINE 7 DU 20 AU 26 FÉVRIER 2010

LUNDI 1ER MARS 08.55


MAGAZINEDURÉE 65’ PRÉSENTATION ELIZABETH TCHOUNGUI RÉALISATION JEAN-SÉBASTIEN DELIGNY PRODUCTION NERIA PRODUCTIONS

Les MaternellesSpéciale mères porteusesAlors que s’ouvre le débat sur la révision des lois de bioéthique, Elizabeth Tchoungui propose, le lundi 1er mars, une émission consacrée aux mères porteuses. Au programme, une « grandediscussion » sur le recours à la gestation pour autrui (GPA), une pratique encore interdite enFrance, qui demeure pour certaines femmes la seule possibilité d’avoir un enfant biologique.

Qui sont ces femmes prêtes àporter l’enfant d’une autre ?Quelles sont leurs motiva-tions ? Quelles démarches

faut-il accomplir pour entrer en contactavec elles ? Quelles relations particulièresse tissent entre la mère intentionnelle et lamère porteuse ? Faut-il autoriser cette

pratique en France, pays attaché à la gra-tuité et à l’anonymat du don ? Face à toutes ces questions, ElizabethTchoungui invite les téléspectateurs à par-ticiper à ce débat d’actualité qui suscite devives réactions, même si, selon un sondagerécent, 60 % des Français seraient favo-rables à la GPA. Entourée d’invités, elle

soulève les problèmes rencontrés par cesfemmes privées d’utérus et donc dans l’im-possibilité physique de développer unegrossesse, alors que leur capacité d’ovu-lation reste intacte. Actuellement, la seulesolution pour celles-ci demeure le tou-risme procréatif, avec les risques et le coûtélevé qui en découlent.

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Les témoinsSophie et Sandra ont subi une hysté-rectomie à la suite de sévères complica-tions lors de leur accouchement. Sur leplateau, elles racontent avec courage etforce le drame qu’elles ont vécu. Sur-montant cette épreuve, elles décident des’orienter vers la gestation pour autrui,car elles n’ont plus d’utérus mais peuventencore faire un enfant génétiquement.Nourries d’espoir, elles se renseignentsur des forums Internet et auprès de l’as-sociat ion Maia (ht tp : / /www.maia-asso.org/) qui apporte soutien, aide etinformation à toute personne confrontéeà l’infertilité. Toutes deux racontent leurexpérience personnelle et expliquent leparcours qu’elles ont suivi jusqu’ici pourconcrétiser ou non leur projet. Aux Etats-Unis, Sandra a rencontré Dawn, mamande cinq enfants, qui a accepté de portersa fille Léonie. Elle explique sur le plateauet dans un reportage quel type de rela-tion elle a entretenu avec elle, de la gros-sesse jusqu’à aujourd’hui, en passant parl’accouchement.Jointe par téléphone, Pascale, enceintede son troisième enfant, exprime savolonté de devenir une mère porteuse si lalégislation l’y autorise un jour. « Je me voisêtre l’habitacle, le cocon pour cet enfanttout en sachant qu’il n’est pas de moi. »Elle est prête à faire cette démarchecomme un don, pour une personne de sonentourage proche rencontrant des diffi-cultés à avoir un bébé.

LA SÉLECTION DE LIVRES DE NATHALIE LE BRETON• Mille et une façons de faire des enfants,de Bertrand Pulman (Calmann-Lévy).• Famille à tout prix, de GenevièveDelaisi de Parseval (Editions du Seuil).• Corps en miettes, de SylvianeAgacinski (Flammarion).• Abandon sur ordonnance, manifestecontre la législation des mèresporteuses, de René Frydman, MyriamSzejer, Jean-Pierre Winter et Marie-Claire Busnel (Bayard Culture).

SUR LE NET http://Les-maternelles.france5.fr/

Pages réalisées par Ariane Dadier

Les MaternellesSpéciale mères porteuses

Les spécialistes

LES PAYS AUTORISANT LA GPAAux Etats-Unis, 23 000 bébés sont nés, depuis une trentaine d’années, grâce à laGPA. La filiation y est renforcée sur une base légale et contractuelle entre les parentsintentionnels, qui sont aussi les parents biologiques, et la mère porteuse qui, elle, le plus souvent, a sa propre famille qu’elle ne désire plus élargir.Par ailleurs, en Angleterre, en Belgique, en Finlande, en Russie et en Grèce notamment,le législateur a tranché en faveur d’une loi autorisant la gestation pour autrui.

Gynécologue-obstétricien au CHU deStrasbourg, le Pr Israël Nisand plaide pourun encadrement légal de la gestation pourautrui et souhaite en finir avec l’injustice quifrappe les femmes oubliées de l’assistancemédicale à la procréation. Il témoigne de lasituation actuelle en France où tout estinterdit, mais n’est pas non plus favorableau « tout est permis ». Il lutte pour l’humani-sation de la médecine périnatale et défendl’idée qu’il faut néanmoins « mettre dessécurités » en déterminant des conditionstant du côté des mères porteuses que desparents candidats à ce recours. Il est l’auteur de 9 mois et caetera, paruchez Fayard, une réflexion autour de lamaternité menée avec la psychanalysteSophie Marinopoulos.

Christian Flavigny, pédopsychiatre etpsychanalyste à l’hôpital de la Salpêtrière,à Paris, défend la filiation psychologiquedes enfants et reste attaché au principe

de l’anonymat du don de gamètes. Pourlui, le fait qu’un utérus soit prêté à une autreinstalle une confusion sur la filiation mater-nelle, qui pourrait nuire à la constructionpsychologique de l’enfant. Attaché à l’idéequ’il faut donner des garanties à l’enfant, ilreste convaincu qu’éviter les dérives estextrêmement difficile. Comme la gestationpour autrui ne peut se pratiquer demanière anonyme, il est en faveur de soninterdiction en France et encourage plutôtles parents à se lancer dans une procé-dure d’adoption. Il est l’auteur de Et si mafemme était mon père ? — Les nouvellesfamilles gamètes, paru chez LLL.

Dans un reportage, l’hapto-psychothéra-peute Catherine Dolto explique qu’elle nepeut dissocier le fœtus de la mère qui leporte, les deux établissant un lien fonda-teur dès le début de la grossesse. Porterun enfant pour un abandon programmé luiparaît un acte inconcevable.

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DOCUMENTAIREDURÉE 52’ AUTEUR-RÉALISATEUR FRANÇOIS RABATÉ PRODUCTION FRANCE TÉLÉVISIONS/SUNSET PRESSE ANNÉE 2009

Diamantsles nouveaux mondesDes diamantaires d’Anvers aux mines du Botswana, François Rabatés’embarque pour un tour du monde du diamant. Matière premièrepour la joaillerie et la bijouterie, le plus pur des minerais naturelsaffronte, lui aussi, la mondialisation. Et engendre des rentes desituation qui aiguisent bien des appétits dans les pays émergents.

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Pour les Taché, le diamant est uneaffaire de famille depuis troisgénérations. Contraint de quitterle Liban à la fin des années 1950,

le père a choisi de s’installer à Anvers, enBelgique, pour y poursuivre ses activitésde diamantaire. « On était vraiment des“traders”, comme on dit, raconte RobyTaché, l’un de ses quatre fils, qui a depuisrepris l’affaire. Des commerçants phéni-ciens, un peu libanais, spécialisés dansl’achat-vente de diamants taillés… » Entrente ans de métier, ce spécialiste despetites pierres, le gros du marché, a puobserver les mutations dans le monde dudiamant. « Autrefois, quand le tailleur pre-nait une pierre brute, il travaillait avec sonflair, avec son expérience. Aujourd’hui, il ya des machines en trois dimensions… » Avec Londres, siège de la De Beers, pre-mière compagnie minière au monde avec10 milliards de dollars de diamants brutsproduits par an, la ville d’Anvers est histori-quement la plaque tournante du commercedu diamant. Trois de ses rues, sous vidéo-surveillance, y concentrent 1 500 sociétésemployant plus de 35 000 personnes. Dia-mantaires juifs, russes, chinois, sud-afri-cains ou indiens y brassent chaque année12 milliards de dollars. Par Anvers transitent70 % des diamants bruts du monde.

Cap sur l’IndeMais, au fil des ans, la donne a changé.Désormais, c’est uniquement grâce à l’uti-lisation de technologies haut de gammequ’une poignée d’entreprises anversoisesparvient à résister à la délocalisation de lataille vers les pays à main-d’œuvre bonmarché. Comme l’Inde notamment, oùFrançois Rabaté est parti suivre BabluHirawat. Dirigeant le bureau du groupeTaché à Mumbai, celui-ci est aux pre-mières loges pour savoir que le sous-continent indien « a capté l’essentiel dumarché mondial de la taille ». A 300 kilo-mètres au nord de l’ancienne Bombay, où« le business continue de se faire », la villede Surat, dans l’Etat du Gujarat, en estdevenue l’une des spécialistes : les troisquarts des diamants de la planète y sonttransformés. « Celui qui veut des diamants,c’est ici qu’il doit venir », assure-t-il. Fian-çailles, mariage… la bijouterie joue un rôletrès important dans la culture indienne. Età Surat, à deux pas des bidonvilles où

s’entasse une population miséreuse,prospèrent plus de 2 000 tailleries, parmilesquelles Venus Jewel, l’une des plusmodernes de la ville. Rahul Pande, sonmanager, confie rémunérer de 800 à1 000 dollars par mois ses employés, soitplus du double du salaire habituel. Ilcaresse le rêve que Surat s’impose un jourcomme le « grand » centre pour le com-merce du diamant en plus d’être déjà celuide l’usinage : « Il n’est pas impossible queSurat devienne un nouvel Anvers ou unnouveau Londres, qui sait ? »

Des mines iakoutes à celles d’Afrique…Ce rêve, on ne l’a plus à Smolensk. Pro-mue par l’Union soviétique, du temps desa grandeur, spécialiste de la taille du dia-mant, la ville de 300 000 habitants abriteKristall, l’une des plus importantes taille-ries du pays. Traitant des pierres de cinq àdix carats, l’entreprise est soumise au bonvouloir de son fournisseur Alrosa. Les diamants des mines de Iakoutie ont per-mis au conglomérat russe de devenir ladeuxième société minière mondiale,

derrière la De Beers. Mais la qualité despierres confiées à Smolensk n’est plus detaille à rivaliser avec celle que produit sagrande rivale britannique, fournisseusedes plus grandes joailleries, commecelles de la place Vendôme, à Paris. AuBotswana, où le journaliste achève sonpériple, 3 000 employés font tourner jouret nuit la plus grande mine de diamants dumonde à ciel ouvert, exploitée en asso-ciation avec la société minière londo-nienne. Près de 80 kilos de pierres sontlibérées chaque jour de la kimberlite, laroche volcanique qui les emprisonne.Elles sont des produits de choix pour lesventes que De Beers organise pour ses80 clients accrédités et triés sur le volet,dont fait partie le groupe Taché. En plusd’être la matière première indispensabledes professionnels du luxe, les diamantsdu Botswana fournissent au petit Etat afri-cain 70 % de ses devises et assurent 35 %de son produit intérieur brut. Le diamantdemeure une manne qui, sur tous lescontinents, fait décidément vivre beau-coup de monde…

Christine Guillemeau

Diamants, les nouveaux mondes

En plus d’être la matière première indispensabledes professionnels du luxe, les diamants duBotswana fournissent au petit Etat africain70 % de ses devises et assurent 35 % de sonproduit intérieur brut.

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SOIRÉE ARTS ET CULTUREDURÉE 12’ PRÉSENTATION LAURENCE PIQUET RÉALISATION MARIUS DOÏCOV PRODUCTION MFPDOCUMENTAIREDURÉE 52’ AUTEUR-RÉALISATEUR DANIEL VIGNE PRODUCTION FRANCE TÉLÉVISIONS/CINÉTÉVÉ ANNÉE 2009

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Un soir avec…

PapousMémoires de boucliersMarchand d’art australien, Chris Boylan a acquis une notoriétéinternationale grâce à sa connaissance des arts océaniens.Depuis une vingtaine d’années, il se rend plusieurs fois par anen Papouasie-Nouvelle-Guinée à la recherche d’objets rares.Un périple au cours duquel l’a suivi le cinéaste Daniel Vigne*.

Parmi les œuvres de prédilection deChris Boylan figurent les boucliers de

guerre papous. Fabriqués dans des boissuffisamment robustes pour protéger desflèches, ils sont ornés de symboles stylisés :le soleil, la terre ou les rigoles entourant lesjardins. Elément ancestral de leur panoplieguerrière, le bouclier est pour les Papousinvesti de pouvoirs spirituels et magiques.« Un bouclier, c’est un objet d’art. Mais c’estbien plus que cela, explique le marchandd’art à l’allure de baroudeur. J’ai passé desannées à sillonner les hauts plateaux, j’aivécu avec ces gens et je comprends la plu-part de leurs conflits. Je sais pourquoi etcomment on l’utilise. Le bouclier est commeune porte : il exprime la culture. »Accueilli par les chefs des villages, ChrisBoylan a su trouver, au fil des ans, d’indis-pensables intermédiaires dans des tribuscomme celles des Kamano, des Mendi oudes Nipa. Tout à sa quête de pièces remar-quables pour les musées ou des collec-tionneurs, il s’aventure infatigablement jusqu’aux cabanes les plus isolées. D’unefamille rechignant à le voir emporter le bou-clier du grand-père, il n’exige rien. Quant àcelles, rares, qui s’y résolvent, l’assurancede pouvoir acquitter les frais de scolarité àla ville de leurs enfants est une précieuseconsolation. Convié à assister à unebataille jouée pour lui entre deux clansennemis ou à rejoindre Mount Hagen, oùles Papous tiennent en tenues tradition-nelles leur rassemblement annuel, le sing-sing, Chris Boylan se fait dans ce film lepasseur de l’expression artistique de l’unedes dernières grandes sociétés primitives.Promise, elle aussi, à bientôt disparaître.

Christine Guillemeau

* Il a notamment réalisé Le Retour de MartinGuerre et Jean de La Fontaine, le défi.

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MAGAZINEDURÉE 52’ PRÉSENTATION JUAN MASSENYA RÉALISATION GUILLAUME PEREZ ET CHARLY ZOETE PRODUCTION FRANCE TÉLÉVISIONS/TÉLÉPARIS/COOLUP’S

SAMEDI 27 FÉVRIER 14.10DIMANCHE 28 FÉVRIER 22.25

Yvan Le Bolloc’h connaît bien la ban-lieue : il a grandi dans les cités de Gri-

gny d’abord, puis de Versailles. Mais, danscet univers familier, il va pourtant aller desurprise en surprise. Premier étonnementprovoqué par un Ulissien tombé du ciel : unyamakasi, à l’origine d’un collectif artistiqueet sportif qui cherche à véhiculer desvaleurs fortes et positives. Une voie pourles jeunes de cette zone dite sensible où,dans les années 1980, la montée du FN aentraîné la formation de groupes d’auto-défense qui ont choisi de s’opposer auxskins et aux néo-nazis. Lynxs était l’und’eux. Aujourd’hui, il fait le constat amerd’une violence qui n’a servi à rien. D’autres ont choisi le combat politique,comme les fondateurs du mouvementEmergence, même s’ils réfutent le mot :« Pour nous, “parti”, c’est un mot trop poli-tique. On se fédère… On représentemême ceux qui peuvent pas voter… Notredevise, c’est de rester un maximum indé-pendant pour porter notre parole le plusloin possible. » L’engagement de SabineAubert passe par la musique sympho-nique. Chef d’orchestre et Ulissienne, elleorganise des concerts à destination desplus jeunes pour leur rendre accessibleune musique élitiste. Nouvelle surprisepour Yvan Le Bolloc’h : il doit affronter en

combat le jeune vice-champion de Francede taekwondo, discipline très en vogueaux Ulis grâce à la star locale, LahbibLahouari, onze fois champion de France.

Intégration, quelle intégration ?Dernière étape dans le « teum teum »(appartement) des musiciens de BountyBut Chic : un duo de chansons popu-laires françaises revisitées façon afro-antillaise. L’occasion de goûter le « bis-sap », la boisson traditionnelle de l’Ouest

africain à base de fleurs d’hibiscus. PourYvan Le Bolloc’h, l’heure est au bilanspontané : « Cette émission-là m’achangé… par rapport au mot “intégra-tion”. Avec tous les gens que j’ai ren-contrés aux Ulis, je me dis : “Mais dequelle intégration on parle ?”... Ces gens-là, s’ils travaillent, si leurs enfants vont àl’école, s’ils votent en France… alorspourquoi on parle d’intégration ? Je neveux plus entendre parler de ce mot ! »

Anne-Laure Fournier

Teum TeumLa ville nouvelle des Ulisaccueille Juan Massenya et son nouvel invité : Yvan Le Bolloc’h. Le comédien etréalisateur part à la rencontredes habitants de la plus jeunecommune de l’Essonne, sousla neige. Une expérience quiva modifier son regard sur la population des « quartiers ».

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Yvan Le Bolloc’h aux Ulis


Véronique SansonComment crois-tu que la musique vienne ?*

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Révélée en 1972 par son premier album, Amoureuse, Véronique Sanson fut à lafin des années 1970 l’une des toutes premières pop stars françaises. Après prèsde quarante ans de carrière, cette auteure, compositrice et interprète entière etpassionnée retourne sur les lieux qui lui sont chers et qui ont nourri son œuvre.* Titre provisoire.

COLLECTION DOCUMENTAIREDURÉE 52’ AUTEUR JULIEN TRICARD RÉALISATION CLAUDE ARDID PRODUCTION FRANCE TÉLÉVISIONS/ENDEMOL ANNÉE 2010

VENDREDI 5 MARS 20.35DIMANCHE 7 MARS 07.55

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(A propos du Palais des sports, où elle fut la première femme à se produire, en 1978.) C’étaittous les jours deux shows, et moi ça me plaisait, j’en garde un souvenir magnifique. (…) C’esttrès gratifiant que les gens vous aiment et qu’ils vous le montrent : que, par exemple, quandvous faites une chanson très lente, il y ait un silence mortel — enfin non, pas mortel ! — et que,quand vous faites du rock, tout le monde se lève. On sent que les gens vous aiment et qu’ilssont venus. Parfois, en province, ils font 100 bornes pour venir vous voir (…). Alors on se ditqu’on leur doit quelque chose, et puis on se doit d’être formidable.


Véronique Sanson, comment crois-tu que la musique vienne ?*

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Je n’ai jamais eu peur. Maintenant, j’ai beaucoup plus peurqu’avant, je ne pourrais pas vous dire pourquoi, je crois quej’ai un peu peur du temps qu’il me reste, c’est effrayant.

Il y en a qui disent « j’ai fait chanteur », c’estincroyable commeexpression. (…) Eh bien,moi, j’aurais pu faire fée ou princesse.

Mes parents étaient des résistants de 1940, pasdes résistants de la dernière heure. Ils étaienttous les deux dans le renseignement. Maman étaitdans le sabotage — elle sabotait des trains, desbateaux —, elle était experte en explosifs, maiselle faisait aussi du renseignement, comme papa.

Quand j’ai dit à papa : « Je ne veux pas faire des études, je veux faire de la musique », il m’a dit : « Fais de la musique,ma vieille, mais sois la première ! »

(Dans sa maison à Ibiza.) Je suis contenteici parce que je fais exactement ce que jeveux, c’est-à-dire ne pas bouger. Je suis enpaix ici. J’aime la mer, j’aime cet horizon quiest tellement infiniment parfait. (…) C’est pasIbiza ou le Vedra qui va me faire composerune musique ou quoi que ce soit, c’estsimplement que ça me met dans un état oùje peux le faire et où j’ai envie de le faire.

Moi, je ne voulais pas faire de scèneau début, je voulais faire des disquesdans l’ombre (…). J’avais la trouille,j’étais timide, même tétanisée d’allersur une scène. La première fois,c’était au restaurant de la tour Eiffel.


Et aussi…©

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Elles et moiSeconde partie d’une fresque où petite et grande histoire s’entremêlent. Le réalisateur Bernard Stora s’intéresse à la guerre civile espagnole et à sesconséquences. A 80 ans, Isabel Esteva,créatrice de mode d’origine catalane,présente à Paris son dernier défilé. Les fantômes de sa mère, Pilar, et de sagrand-mère, Esperanza, viennent la visiter.Les trois femmes évoquent ensemble l’exildes républicains espagnols en 1939…Lundi 1er mars 20.35

Grattage, tirage, PMU, jeux en ligne, casino, poker… en 2009,les Français, toutes catégories sociales et tous âgesconfondus, ont misé près de 21 milliards d’euros. Décryptaged’un phénomène de société, au moment où la Française des

jeux et le PMU perdent leur monopole. Le chiffre d’affaires del’industrie des jeux n’a pas fini de flamber.* Titre provisoire.Dimanche 28 février 16.40 et 20.35, jeudi 4 mars 16.30

Voleurs de momiesEn Indonésie, « solo rambu » est un rite funéraire ancestral, devenu un fardeauéconomique pour les habitants de la région du Tana Toraja. Par respect pour les ancêtres, les enfants du défunt doivent en effet organiser des funéraillesgrandioses et coûteuses. Cette culture a provoqué la commercialisation desmomies, payées à prix d’or par les Occidentaux. Certains habitants sont donc ainsidevenus des pilleurs de tombes, seul moyen pour eux de faire face à la pauvreté.Samedi 27 février 16.05

Le Doc du dimanche (présenté par Claire Fournier)

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06.30 La Boudeuse autour du monde

07.25 Silence, ça pousse !

07.55 Empreintes: Tahar BenJelloun, l’écrivain public

08.55 La Grande Librairie

10.00 Les Routes de l’impossible

10.55 Echappées belles

12.00 Les Escapades de Petitrenaud

12.35 Médias, le magazine

13.40 Superscience

14.45 Biotiful Planet

15.45 L’Aventure des premiershommes

16.40 Le Doc du dimanche :2010, faites vos jeux*

17.40 C politique

19.00 La Traversée du miroir

19.55 Amazone — De Belemà Tabatinga

20.25 Avis de sorties

20.30 Mes années 60

20.35 Le Doc du dimanche :2010, faites vos jeux*

21.30 FBI

22.25 Teum Teum

23.20 Animal Armageddon

00.05 A visage découvert :Abdallah de Jordanie

01.00 Les Citadins du futur

01.50 Survivre dans le désert

SAMEDI 27 DIMANCHE 28 LUNDI 1

Grille 24 / 24S

emai

ne

9

05.40 C dans l’air

06.50 Ludo Zouzous

10.00 C’est notre affaire


11.05 Question maison

12.00 C à vous

13.00 Les Escapadesde Petitrenaud

13.30 Talents des cités

13.35 Sept Minutespour une vie

14.10 Teum Teum


16.05 Voleurs de momies

16.55 Empreintes

17.00 Une réserve pour lesfélins

17.55 Cinémas

19.00 Revu & corrigé

20.30 Mes années 60

20.35 Echappées belles

21.35 Les Fils du vent

22.30 L’Œil et la Main

22.55 Cinémas

23.55 La Route de l’encens

00.45 Climat en crise

01.35 La Grotte aux requins

02.25 Danube — Carnet d’unfleuve

05.50 Climat en crise

06.45 L’Emploi par le Net

06.50 Ludo Zouzous

08.25 A vous de voir

08.55 Les Maternelles

10.00 Allô Rufo

10.10 Londres, sixièmeville française

11.10 Expédition en paysmanchot

11.55 Ludo

13.30 Le Magazine de la santé

14.25 Allô, docteurs

15.05 Bangladesh, le pays des fleuves fous

15.3 La Chine s’éveille

16.30 Voyage en territoire papou

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!


19.00 C à vous

19.55 La Route de Simbad

20.25 C à dire ?!

20.35 Elles et moi


23.40 L’Amour : un peu, beaucoup, à la folie

00.30 Superscience

01.25 Théo Klein, juif, français,israélien

02.15 La Route des dieux

Emission sous-titrée par télétexte pour les sourds et les malentendants.


courtinformation

* Titre provisoire.



06.50 Ludo Zouzous


10.00 Allô Rufo


10.20 La Route de l’encens

11.15 A la rescousse des petits lions

12.05 Ludo



15.05 Sénégal, l’état d’urgence

15.30 Planète insolite

16.30 Des fleuves et des hommes

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!


19.00 C à vous

19.55 La Route inca

20.25 C à dire ?!

20.35 Diamants, les nouveaux mondes

21.40 A l’école de la magistrature



23.45 La Boudeuse autour du monde

00.40 Une cuisine en or

01.30 L’Attaque des fourmis

02.15 Patagonie à tous vents


MARDI 2 MERCREDI 3 JEUDI 4 VENDREDI 5



06.50 Ludo Zouzous


10.00 Allô Rufo

10.10 Superscience

11.10 Voyage au centre de la vie

12.00 Ludo



15.05 Sale Temps pour la planète

15.40 Un cafard dans monplacard

16.35 Expédition en pays manchot

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!


19.00 C à vous

19.55 La Route inca

20.25 C à dire ?!

20.35 Question maison


21.50 C’est notre affaire


23.30 Les Royaumesdisparus

00.20 L’Antarctique en héritage

01.15 Le Monstre de la Voie lactée

02.05 L’Enfant et le Dugong



06.50 Ludo Zouzous


10.00 Allô Rufo

10.10 L’Aventures despremiers hommes

11.05 Des éléphants sans défense

11.55 Ludo



15.05 Caraïbes, dans l’œildu cyclone

15.35 Superscience

16.30 2010, faites vos jeux*

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!


19.00 C à vous

19.55 La Transindonésienne

20.25 C à dire ?!

20.35 La Grande Librairie

21.35 Un soir avec...Papous, mémoire de boucliers


23.45 Biotiful Planet

00.40 Pour le plaisir...

01.35 Expédition en paysmanchot

02.20 Transsaharienne



06.50 Ludo Zouzous


10.00 Allô Rufo

10.10 Les Fils du vent

11.10 L’Enfant et le Dugong

12.00 Ludo



15.00 Empreintes

15.05 Etats-Unis, réchauffement climatique


16.30 Pologne, les cheminsdu renouveau

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!


19.00 C à vous

19.55 La Transindonésienne

20.25 C à dire ?!

20.35 Empreintes :Véronique Sanson,comment crois-tu que la musique vienne ?*

21.30 Café Picouly


23.50 FBI

00.45 Les Routes de l’impossible

01.35 Bébé morse en péril

02.25 Transsaharienne

Grille 24 / 24 documentaire magazine fictionjeunesseprogramme

courtinformation

* Titre provisoire.


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Ont participé à ce numéro

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10, rue Horace-Vernet92785 Issy-les-Moulineaux Cedex 9ISSN 1761-9211 N° AIP 0000471

Directeur de la publication

Patrick de Carolis

Photogravure

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Le Mag N°9

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