LE LYRISME

ELEGIAQUE

Juin2015

Classe de français

Coral Calderon

1ªère édition

Classe de 4ème E

SOMMAIRE

Éditorial

4

Christine de PISAN

6

(1363- 1431)

François VILLON

7

(1431-1463)

Louise LABÉ

9

(1524-1566)

Alphonse de LAMARTINE

12

(1790-1869)

Victor HUGO

14

(1802-1885)

Jules LAFORGUE

16

(1860-1887)

SOMMAIRE

Guillaume APOLLINAIRE

18

(1880-1918)

Edito

Personnes qui onttravailléés sur ce

projet :

Ilana BenadoAymara BiersDaniel BorieM. IgnaciaChambasLucas CheveyriatFlorencia Cortés Julieta de laCuadraJorge DurrutyNicolas EckholtAntoniaFernandezStephanieFreymannJacinta GarciaAlexandraGonzálezEmilio HuppertzAntoniaLegarragaBenito LénizAlberto LlonaSofia LuegLuz MahnsNatalia ManheyJuan JoseMartinezMatias OrellanaCamille ThibautEmildaValdebenitoJérômeValderrama Dante VercellinoNicolas Zapata

Le lyrisme élégiaque et Charlie Hebdo

Bonjour! On est une classe de 4ème ducollège Antoine de Saint-Exupèry, un collègefranco-chilien. Notre collège est situé auChili mais quand même, notre programmeest français. Cette année en français notreprofesseur est Mme. Calderon. Nous faisonsbeaucoup de recherches et de travauxnumériques c'est pour cela que nous nous rendons souvent au Centre de Connaisanceset de Culture et là, Mme Trudgett nous aide.On a fait une séquence sur le Lyrisme(amoureux, élégiaque...).On a vu l'origine dulyrisme, le lyrisme amoureux, et on a faitdes recherches documentaires sur despoètes et des poèmes du lyrisme élégiaque.Maintenant on va vous présenter nosrecherches sur les poètes.

Jacinta García

Christine dePisan

Christine de Pisan etait une poétesse etphilosophe française née en Italie auXlll et XIVème siècle. Elle a étéconsidérée comme une personneimportante en France car, à cetteépoque, il n’était pas normal, que lesfemmes écrivent. Elle s’est mariée et aeu trois enfants. Elle a écrit plusieursœuvres comme « La fille qui n’a pointd’amis ».Ce poème montre la tristessequ’elle a ressenti lorsque son mari estmort. Il y a eu d’autres poétessescomme elle, par exemple Jane Catulle-Mendès, Isabelle Kaiser, JeanneDortzal, etc … De Pisan a vécu pendantla guerre de 100 ans et a dédié sesdernières œuvres à Jeanne D’arc.

« La fille qui n’a point d’ami » À qui dira-t-elle sa peineLa fille qui n'a point d'ami ? La fille qui n'a point d'amiComment vit-elle ? Elle ne dort ni jour ni demi Mais toujours veille

Ce fait amour qui la réveille Et qui la garde de dormir.À qui dira-t-elle sa pensée,La fille qui n'a point d'ami ?Il y a bien qui en ont deux, Deux, trois ou quatre, Mais je n'en ai pas un tout seul, Pour moi ébattre.

Hélas ! Mon joli temps se passeMon téton commence à mollirÀ qui dira-t-elle sa pensée,La fille qui n'a point d'ami ? J'ai le vouloir très humain

Ce poème s’appelle « La fillequi n’a point d’amis » écritpar Christine de Pisan auXVIème siècle. Il s’agit d’unefille qui était seule et quiavait envie de se suicider. Cepoème pourrait être utilisépour une chanson. L’originede la peine de la poétesse,c’est la mort de son mari.L’expression de la douleur selit dans le « À qui dira-t-ellesa peine, La fille qui n'a pointd'ami ? ». On peut trouverune épiphore : c’est « ami ».

François Villon

François de Montcorbier(François Villon) est né à Paris en1431 (il disparaît en 1463), il estle poète français le plus connu dela fin du Moyen Âge. Il était issud’une famille pauvre et devientorphelin dès son plus jeune âge.François est recueilli parGuillaume de Villon, un prêtre del’église Saint-Benoit-le-Bétourné.

De 1443 à 1452, Villon estétudiant à Paris. Bachelier en1449, licencié puis maître desArts à L’Université de Paris,Villon semble destiné à devenirclerc. Mais, il commence àfréquenter des brigands etdevient un “mauvais garçon” : ilest condamné à plusieursreprises. Après plusieurspéripéties, Villon décida detravailler sur la poésie.

François Villon a vécusur le royaume deCharles VII, un des roisde la guerre de Cent ansoù la France était enguerre contrel’Angleterre pendant 116ans (défaites militaires,guerre civile, épidémiede peste noire, etc.). LeMoyen Age fut uneépoque où furentexécutées plusieurspersonnes dont FrançoisVillon lui-même.

Extrait : "Le Testament" en 1461

Son poème le plus connu est une ballade(3 dizains, 1 quintil, vers décasyllabiques)appelé “Ballade des pendus” en 1462. Cepoème est un appel à la charité religieuse,à la charité chrétienne, thème trèsimportant au Moyen- Age. Il reconnaîtqu’il avait délaissé sa réligion pour untemps car, il était trop préoccupé par lui-même. Dans ce poème, il parle de sesregrets, de ce qu’il aurait dû faire. Ontrouve cette œuvre dans “Le Testament”en 1461. Un autre extrait de cette œuvre: "He ! Dieu, si j´eusse étudié Si j'eusse étudié Au temps de ma jeunesse folle Et à bonnes mœurs dédié J'eusse maison et couche molle Mais quoi je fuyais l'école Comme fait le mauvais enfant".

C’est durant l’attente de sonexécution que François Villonécrivit ce poème. Il a été inculpé àcause de l’affaire Ferrebouc aucours de laquelle, un notairepontifical avait été blessélégèrement par un coup de daguedurant une querelle violente.Lepersonnage du poème évoque leMoyen Age, à cette période Dieuétait très important. Dieu décidaitde la vie de tout le monde. FrançoisVillon, écrivit ce poème en pensantaux sentiments que pourraientressentir les gens qui vivaient enFrance.

Villon utilise le modesubjonctif de l’imparfait del’indicatif pour exprimer,avec hyperboles etexagérations leurssouffrances : “Hé ! Dieu sij'eusse étudié” au premiervers. Il est tellement tristequ’il questionne le Dieumême, qui à la clé de tout,tout le savoir du monde. Ilsouffre car il a quitté l’écolelorsqu’il était petit, et ildevint voleur, assassin,amateur des prostituées. Il sefait exécuter à l’âge de 32ans.

Louise Labé

Louise Labé a vécu au XVIèmesiècle. Elle est née à Lyon en 1524 etest morte en 1566. On l’asurnommée « La Belle Cordière »car son père et son époux étaientcordiers. A cette époque, le roi deFrance est François Ier. Il mèneplusieurs guerres contre l’Espagne.C’est l’époque des Guerres deReligion entre les catholiques etles protestants. Elle a reçu uneéducation complète, lisant le latinet l'italien, ce qui lui permit des'inspirer de l’auteur italienPétraque à qui on doit le recueil de317 sonnets Canzoniese écrit en1370.

Son poème le plus connu est : Jevis, je meurs écrit en 1555 :

Je vis, je meurs ; je me brûle et menoie ;J'ai chaud extrême en endurantfroidure :La vie m'est et trop molle et tropdure.J'ai grands ennuis entremêlés dejoie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourmentj'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais il dure Tout en un coup je sèche et jeverdoie...

Ce poème, publié en 1555, l’an où

Elle a connu un amourmalheureux avec le poèteOlivier de Magny, qui l'aensuite abandonnée.Louise Labé évoque dansce vingtième sonnet unepassion amoureusevirant à une fatalesouffrance. La distinctionentre les quatrains et lestercets est mise en valeurpar la progression de laprésentation de lasituation amoureuse.

Antonia, Jorge, Stephanie, Emilio

Oeuvres de Louise Labé

Après qu'un temps la grêle et letonnerre Au temps qu'Amour,d'hommes et Dieux vainqueurBaise m'encor, rebaise-moi et baiseClaire Vénus, qui erres par les CieuxD'un tel vouloir le serf point ne désireDepuis qu'Amour cruel empoisonnaDeux ou trois fois bienheureux leretour Diane étant en l'épaisseur d'unboisJe fuis la ville, et temples, et tous lieuxJe vis, je meurs ; je me brûle et menoieLas ! que me sert que si parfaitementLuisant Soleil, que tu es bienheureuxLuth, compagnon de ma calamité Nereprenez, Dames, si j'ai aimé Ô beauxyeux bruns, ô regards détournésÔ doux regards, ô yeux pleins debeauté Ô longs désirs, ô espérancesvaines

Les recueils des œuvres de Louise Labéont été imprimés à Lyon par Jean deTournes en 1555 et en 1556.Des gens doutent son existance.

Mireille Huchon dit queLouise Labé n'aurait pasexisté. Elle ne serait unepure invention littéraire,une "créature de papier".Cette thèse, soutenue parMireille Huchon, uneseizièmiste reconnue, asuscité beaucoup deremous dans lacommunauté littéraire.Dans l'ouvrage de MireilleHuchon, il n'y a aucunepreuve formelle, seulementun faisceau de conjectures.

Antonia,Jorge,Stephanie,Emilio

Alphonse Lamartine (1790-1869)

Lamartine a vécu à la fin du XVIIIèmesiècle et aux commencements duXIXème (1790-1869). Il a connu larévolution de 1848, pendant la chutede Louis-Philippe et la proclamationde la II République. Il fait partie de laCommission du gouvernementprovisoire et est nommé Ministre desAffaires étrangères de février à mai1848. Alphonse de Lamartine était unpoète romantique.Le Romantisme est un mouvementculturel dans la littérature, la peinture,la musique, etc.. , apparu à la fin duXVIIIème siècle en Angleterre et enAllemagne se diffusant dans toutel’Europe au XIXème siècle, qui secaractérise par l'expression dessentiments comme l’amour, laspiritualité, entre autres...

Le Lac est considéré aujourd’huiencore, comme le fleuron de lapoésie romantique. La romance deLamartine avec Julie Charles (1816-1817), une femme mariée et qui estmorte en 1817, lui a inspiré cepoème. Ce lac était un des lieuxqu’ils visitaient ensemble.

Le Lac du Bourget vudepuis Brison-Saint-Innocent.

Le Lac Rendu, aussiconnu sous le nom de lacdu Bourget, Lac d´Aix ouLac Gris se trouve enFrance dans ledépartement de laSavoie, dans la régiondes Rhône-Alpes.

4ºE

Le Lac d´Alphonse Lamartine

Le Lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuitéternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais surl'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chérisqu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cettepierre Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, Ainsi tu te brisaissur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondesSur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendaitau loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs quifrappaient en cadence Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charméfrappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chèreLaissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendezvotre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plusbeaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez poureux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez lesheureux. "

" Mais je demande en vain quelques moments encore, Le tempsm'échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'auroreVa dissiper la nuit. "

Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous,jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Ilcoule, et nous passons !

" Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse, Où l'amour àlongs flots nous verse le bonheur, S'envolent loin de nous de lamême vitesse Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi !passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus ! Ce temps qui lesdonna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des joursque vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extasessublimes Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le tempsépargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, bellenature, Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, etdans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dansces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits detes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent quiblanchit ta surface De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfumslégers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit oul'on respire, Tout dise : Ils ont aimé !

Alphonse de Lamartine -Le Lac, Les Méditationspoétiques (1820)

Portrait d'AlphonseLamartine peint parDecaisne en 1839 (muséede Mâcon)

4ºE

Victor Hugo (1802-1885)

Victor Hugo est né le 26 février de1802 à Besançon en France et mort le22 mai de 1885 à Paris à l'âge de 83ans. Il a été écrivain, romancier, poète,dramaturge, pamphlétaire,personnalité politique, dessinateur,pair de France et sénateur du XIXsiècle. Victor Hugo a dû partir en exilcar, il a accusé Napoléon III de hautetrahison. Il est recherché par la police.

Victor Hugo est l’un des plus grandspoètes et écrivains du XIXème siècle.Ses actions tant au niveau littéraire(rupture avec les règles du théâtreclassique, avènement du romantisme)qu'au niveau politique et social ontjoué un rôle considérable à sonépoque.

À l’image de La Fontaine ou deMolière, les œuvres de Victor Hugoenrichissent le patrimoine culturelfrançais. Victor Hugo a eu cinq enfants: Léopoldine, Adèle, Charles, François-Victor et Léopold. Sa fille Léopoldine,née le 28 août 1824 à Paris, et morte le4 septembre 1843 à Villequier. La mortde Léopoldine a tellement affecté sonpère, que Victor Hugo a cessé pendantplusieurs années de publier despoèmes. La maison de Victor Hugo estaujourd’hui un musée monographiqueparisien. Il s'agit d'un des 14 Muséesde la Ville de Paris gérés depuis le 1erjanvier 2013 par l'établissement publicadministratif Paris musées.

Demain de l'aube ( Lescontemplations 1856)

Demain, dès l'aube, à l'heure oùblanchit la campagne, Jepartirai. Vois-tu, je sais que tum'attends. J'irai par la forêt,j'irai par la montagne. Je nepuis demeurer loin de toi pluslongtemps. Je marcherai lesyeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sansentendre aucun bruit, Seul,inconnu, le dos courbé, lesmains croisées, Triste, et le jourpour moi sera comme la nuit. Jene regarderai ni l'or du soir quitombe

Daniel Saubès/ Léon Bonnat. Victor Hugo . Huile sur toile, 1877. Paris, Maison de Victor Hugo,

Photographie de Victor Hugo parNadar (1820-1910). Victor Hugo sur son litde mort, profil droit. Papier albuminé. Paris ,22 mai 1885. Paris, Maison de Victor Hugo.

Analyse du poème :

Le poème est écrit á la première personne dusingulier et date de 1856. Dans le poème, lepoète se rend au cimetière pour fleurir latombe de Léopoldine. Sur le chemin qui leconduit au cimetière, Victor Hugo ne doit passe distraire par le paysage. Il s'adressedirectement á sa fille "Je sais que tum'attends". Les trois premiers vers dupoème, traduisent, la cadence de la marchedu poète. Dans ce vers, "J’irai je partirai",Victor Hugo utilise le futur pour nousindiquer que ce trajet, il va le répétersouvent.

Victor Hugo sur son lit de mort :http://maisonsvictorhugo.paris.fr/fr/oeuvre/victor-hugo-sur-son-lit-de-mort-profil-droit

Portrait de Jules Laforgue (1885).

Spleen, Jules Laforgue (1880) :

Tout m'ennuie aujourd'hui. J'écarte monrideau, En haut ciel gris rayé d'une éternelle pluie, En bas la rue où dans une brume de suie,Des ombres vont, glissant parmi les flaquesd'eau. Je regarde sans voir fouillant mon vieuxcerveau, Et machinalement sur la vitre ternie Je faisdu bout du doigt de la calligraphie. Bah ! sortons, je verrai peut-être du nouveau.Pas de livres parus. Passants bêtes. Personne. Des fiacres, de la boue, et l'averse toujours...Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds…Je mange, et bâille, et lis, rien ne mepassionne... Bah ! Couchons-nous. - Minuit.Une heure. Ah ! chacun dort ! Seul, je ne puis dormir et je m'ennuie encor.

Jules Laforgue

Jules Laforgue

Jules Laforgue, né à Montevideo le16 août 1860, mort le 20 août 1887.C’est un poète français, connu parêtre un des inventeurs du vers libre(qui n’obéit pas à une structureregulière). Il a une vision pessimistedu monde. A l’âge de six ans ils’installe en France dans la ville deTarbes. Il a vécu pendant la guerrefranco-allemande en 1870, pouraprès devenir le lecteur del'imperatrice allemande, Agusta. Ila échoué au baccalauréat dephilosophie (il aurait essayé à troisreprises), en partie à cause de satimidité, incapable d'assurer l'oral.

Il se tourne alors vers la littératureet la lecture des poètes etphilosophes en passant cinq heurespar jour dans les bibliothèques etne se nourrissant que très peu. Lapoèsie lui permet d’échapper à sesdouleurs existentielles. Sa vie a ététrès courte puisqu’il est mort a l’âgede 27 ans. Jules Laforgue àconstruit ces poèmes en forme desonnet (deux quatrains et deuxtercets) avec des assonances en (I)et des rimes embrassée (A-B-B-A).Dans les poèmes de Laforgue nousmontre sa tristesse.

Jules Laforgue

"Le pont de Mirabeau",Guillaume Apollinaire

Dix ans après la Commune de Paris,Guillaume Apollinaire est né le 25 août. Ilest mort la même année que la fin depremiere guerre mondiale (1918). Guillaume Apollinaire a été un grandpoète du XXe siècle. Il participe auxrévolutions littéraires et esthétiques deson époque. Défenseur de l’art Moderne,il est l’inventeur du mot “surréalisme” etouvre une nouvelle voix poétique.

En termes personnels, GuillaumeApollinaire a eu une relation amoureuseavec Marie Laurencin (peintre francaise,portraitiste, illustatrice, graveuse etpoétesse). Cette relation a été passionnéeet a eu beaucoup de turbulences.

Serge Reggiani a chanté le poèmede Guillaume Apollinaire “le pontMirabeau”. Serge Reggiani (né le 2mai en 1922 et mort le 23 juillet en2004) il a été un chanteur, acteur ,il est d’origine italienne. Apollinairea lui aussi mis en voix ses proprestextes.

Source Photographie : GuillaumeApollinaire en novembre 1913 lorsde son procès à Paris. Crédits photo: Rue des Archives/Rue desArchives/Varma

Guillaume Apollinaire a vécusous la troisieme RépubliqueFrancaise et il est mort à la finde cette même république. LeXXe siècle est une époque richeen évènements historiques quiont marqués profondément ledestin de la planète et n’avaientpas du précédent comparable.Guerres mondiales, rôle desgrands États, développementdes moyens de transport et decommunication, progrèssanitaires, évolutiondémographique, conquête desairs et de l’espace.

Jacinta Garcia, Benito Leniz, Matias Orellana

Guillaume Apollinaire

Le poème le "Pont de Mirabeau" est unpoème très tristre, qui parle d'unepeine d'amour. Le poème a pu êtreécrit pour Marie Laurencin (son amourachevé).Le pont Mirabeau est situé à Auteuil, lelieu où il vivait avec Marie Laurencin.Les peines d’amour comme celled’Apollinaire passent à toutes lesèpoque et partout dans le monde. Apollinaire ècrit un poème sur sapeine. Il s'appuie sur sa propreexpérience. L’écrivain décrit sanostalgie, quand il voit le pont, où luiet son amoureuse, se rencontraient.Aussi, il évoque aussi le thème de lamort. Chaque seconde, chaque minutenous nous rapprochons tous de notrepropre mort.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amoursFaut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé Ni les amours reviennentSous le pont Mirabe au coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Alcools, 1913

Les musicalité du poème “Lepont mirabeau” sont :l'écoulement de l’eau (“L'amours'en va comme cette eaucourante”), l’alternance dequatrains, l'absence deponctuation, la répétition dessonorités, assonance (en E) etl’anaphore. On utilise deschamps lexicaux pour l'amour(joie, espèrance, amour,éternels regards), l'eau (coule,onde, courante, Seine) et letemps (jour, nuit, toujours, vie,semaines, demeure, souvienne,éternel, lente).

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