LE LOGEMENT À DIJON ENTRE CONSTRUCTION ET RÉNOVATION …

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON NOVEMBRE 2014 N° 273 www.dijon.fr LE LOGEMENT À DIJON ENTRE CONSTRUCTION ET RÉNOVATION P. 18 + En cahier central le Sup l’agenda culturel du mois le Sup l’agenda culturel du mois

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJONNOVEMBRE 2014 N° 273

www.dijon.fr

LE LOGEMENT À DIJONENTRE CONSTRUCTIONET RÉNOVATION

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+ En cahier central

le Supl’agenda culturel du mois

le Supl’agenda culturel du mois

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| ça s’est passé |

PREMIÈRES VENDANGES CITOYENNESDE DIJON, LE 28 SEPTEMBRE,AU DOMAINE DE LA CRAS, DANS LE CADREDE « DIJON FÊTE LA GASTRONOMIE ».À LA MANIÈRE DU MAIRE ALAIN MILLOT,DE NOMBREUX DIJONNAIS ONT PASSÉUN MOMENT ORIGINAL DE « NATUREEN VILLE » AU CŒUR DE CE DOMAINEDE 8 HECTARES, SITUÉ SUR LE PLATEAUQUI S’ÉTEND ENTRE DIJON, PLOMBIÈRES-LÈS-DIJON ET CORCELLES-LES-MONTS,ET DONT LA GESTION A ÉTÉ CONFIÉEIL Y A UN AN AU VITICULTEUR MARCSOYARD. CHAQUE PARTICIPANT RECEVRAÀ L’HORIZON 2015 UNE BOUTEILLEDE LA PARCELLE VENDANGÉE.

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1 Le maire de Dijon, Alain Millot, a inauguré et visité, le 20 septembredernier, l’écoparc Hyacinthe-Vincent. Ouvert cet été, ce parc de 2,3 ha, surle site de l’ancien hôpital militaire de Dijon, vient s’ajouter à la liste desnombreux parcs et jardins de la ville. Accessible 24h/24, il s’inscrit dans lavolonté de la ville de Dijon de devenir une référence écologique en Europe.2 Le 11 octobre, au Zénith, se déroulait le tirage au sort des 454 membresdes neuf commissions de quartier. Durant trois ans, ces particuliers,membres d’associations et acteurs socio-économiques – tels lescommerces de proximité – représenteront leur quartier pour participerconcrètement à la vie de la cité. 3 La 24e édition des Rencontrescinématographiques de L’ARP, présidée par l’auteur-réalisateur-producteurfranco-mauritanien Abderrahmane Sissako, s’est tenue à Dijon du 16 au18 octobre. Durant trois jours, projections et conférences-débats se sontsuccédé, animées par de grandes personnalités du secteur du cinéma, del’audiovisuel et de l’Internet. Et vendredi 17, c’est Fleur Pellerin, ministrede la Culture et de la Communication, qui est venue défendre l’« exceptionculturelle », mais aussi inciter les producteurs et les diffuseurs à davantage

d’audace dans un secteur en pleine évolution. 4 Jeudi 16 octobre se déroulait la dernière réunion de la mandature 2011-2014de l’Observatoire de l’âge. Initié en 2011, l’Observatoire de l’âge est partie intégrante de la démarche « Dijon ville-amie des aînés »(Divaa), qui vise à répondre aux attentes et aux besoins formulés par les seniors. Début 2015, une nouvelle mandature prendrale relais pour continuer à améliorer la qualité de vie et le mieux-vivre ensemble dans la ville. 5 Le vendredi 24 octobre, dans lecadre de la Journée européenne des langues, les étudiants du lycée international Charles-de-Gaulle ont échangé avec SladanaZivkovic, adjointe déléguée aux relations internationales et aux relations extérieures qui a pu leur expliquer la politique activemenée par la ville pour développer l’ouverture internationale de son territoire. 6 Deux cent cinquante ans après sa mort, lecélèbre compositeur dijonnais Jean-Philippe Rameau est fêté dignement depuis plusieurs mois. Le 4 octobre dernier, c’est unejournée entière qui lui a été consacrée : exposition, visite, concert, et même « flashmob » (notre photo), pour lequel près de500 musiciens se sont retrouvés place de la Libération afin de lui rendre hommage, sous la baguette de Thierry Caens, opiniâtreet heureux instigateur de l’événement.

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P. 6 | c’est d’actu |LES NUITS D’ORIENT, LE CHALEUREUX FESTIVAL DES MÉTISSAGES

P. 14 | c’est d’actu |DE LA MÉMOIRE À L’HISTOIRE : DIJON ET LA GRANDE GUERRE

P. 27 | ça nous concerne |LA MAISON DES SENIORS : ACCUEIL, INFORMATIONS ET SERVICES AUX AÎNÉS

P. 31 | sport |FOOTBALL : LE « GRAND STADE » POURSUIT SON LIFTING

P. 34 | à votre service |NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

Sommaire

DIJON MAG N° 273 NOVEMBRE 2014. Directeur de publication : Alain Millot – Codirecteur : Danielle Juban – Directeur de la rédaction : Audrey BruléDirecteur adjoint: Jérémie Penquer – Ont collaboré : Éric Chariot, Aurélien Genest, Déborah Levy, Morgane Macé, Nadine Paulin, Éric Perruchot –Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Victor Xiong – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéelImpression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 4e trimestre 2014

LE LOGEMENT À DIJONENTRE CONSTRUCTION ET RÉNOVATION

au centre du magazine

le Sup dijon cultureTOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE NOVEMBRE

Sésame précieux avec sonplan détachable malin,cette nouvelle édition2014 recense l’ensembledes informations

concernant la vie publiquemais aussi la vie pratiqueà Dijon, l’emploi, la santé,la culture, le sport,sans oublier l’ensemble des structures quianiment chaque quartier dijonnais.Gratuit, il est disponible à l’accueil de l’hôtel deville (passage du Logis-du-Roy), dans les mairiesannexes, au 11, rue de l’Hôpital, et à l’officede tourisme. Également téléchargeablesur www.dijon.fr

DOSSIER P. 18

Guide du nouvel habitant

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Un dossier s’est beaucoup fait entendre ces derniers mois : celui de l’Orchestre Dijon Bourgogne. Où en est-on aujourd’hui ? Jamais nous n’avons souhaité la « mise à mort » de l’Orchestre, car nous avonsconfiance dans la vitalité et la nécessité artistiques de cet ensemble ancré dans la viemusicale de notre ville et de notre région. Suite à une période d’incompréhension,une concertation sans précédent s’est engagée entre la ville et une délégation élargiede musiciens, représentative de l’ensemble des musiciens de l’ODB, afin, avec les bonschiffres, de prendre la mesure d’un dossier d’une grande complexité. En partenariatavec les financeurs historiques, voire de nouveaux partenaires, il s’agit donc aujourd’huide bâtir un nouveau projet, qui sera monté dans la transparence avec les musiciens maisqui devra être conforme aux intérêts et objectifs de la ville de Dijon, notamment quantau volontarisme municipal de bonne gestion de l’argent public ou quant à notredétermination à cadrer davantage les relations entre l’Opéra de Dijon et l’ODB.C’est pourquoi j’ai fait adopter une subvention exceptionnelle de 180 000 euros afinde permettre que se jouent les productions prévues pour boucler 2014 ; ce qui laissele temps – mais il reste court – de construire ce nouveau projet qui peut être à mêmede proposer une nouvelle structure et une nouvelle gouvernance que les musiciensappellent de leurs vœux.

Dans le même temps, des projets engagés aboutissent aujourd’hui…En effet, nous nous retrouverons dès le 15 novembre au planétarium de Dijon pourapprécier les nouvelles qualités techniques de la salle, qui est passé au « toutnumérique ». C’est, au cœur du Jardin des sciences, un équipement, unique en songenre dans le Grand Est de la France, qui positionne Dijon comme une véritablemétropole régionale. Moins culturel mais tout aussi structurant, nous mettonségalement en service dans quelques jours la chaufferie bois des Péjoces, qui fournirala chaleur du réseau urbain du Grand Dijon, conçu pour chauffer des centainesd’équipements publics et de logements.

Et de nouveaux chantiers débutent !Un nouvel échangeur sur la rocade desservant le Zénith et le parc d’activités Valmy,qui contribuera à fluidifier la circulation vers ces deux pôles importants du nord de notreagglomération, va rentrer dans sa première tranche de travaux sans impact sur lacirculation. Je veux aussi évoquer ici l’engagement de la reconstruction de la déchetterienord, qui va gagner en taille et en confort pour ses très nombreux usagers. Et l’effort continue en matière de logement, lequel fait l’objet du dossier de ce numérode Dijon Mag… Le logement est, avec l’emploi, la première priorité des Français. La villeet le Grand Dijon mettent en œuvre une politique ambitieuse et exigeante, qui contribueà soutenir l’activité du secteur du bâtiment et à positionner Dijon comme une villedynamique et à haute qualité de vie, ainsi que vient de le relever le magazine L’Express,qui place notre ville en quatrième place de son palmarès des villes où il fait bons’installer quand on veut quitter Paris !

Le maire de Dijon, président du Grand Dijon

| dites-nous… |

Bâtir un nouveau projet pourl’Orchestre Dijon Bourgogne

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 24 NOVEMBRE SALLE DE FLORE À 18H30 ET EN DIRECT SUR WWW.DIJON.FR

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| c’est d’actu |

LES NUITS D’ORIENT

LE CHALEUREUX FESTIVAL DES MÉTISSAGES Du 1er au 14 décembre, le festival des Nuits d’Orient suspend pendant quinze joursles premiers frimas hivernaux pour de chaleureuses rencontres métissées,artistiques et culturelles en centre-ville et dans les quartiers.

Entre étoiles et soleil orientaux, lesrendez-vous du festival Les Nuitsd’Orient brillent de mille et un

accords. Ceux d’un dialogue fécond entreOrient et Occident, en particulier à traversquelques sublimes voix méditerranéennes etmétissées. Et avec une foison d’autresrendez-vous en centre-ville et dans les quar-tiers : conte, poésie, slam, théâtre, causeries,danse, cinéma, installation sonore etvisuelle, expositions, ateliers artistiques…

CHANTS ET PAROLES DE LIBERTÉAu Grand Théâtre, la voix d’or de SouadMassi, mâtinée de chaâbi (chant traditionnelalgérien) et de rythmes anglo-saxons,chante la liberté et la tolérance – valeurspropices à cette manifestation qui s’inscritdans le cadre du contrat urbain de cohésionsociale (Cucs) de la ville de Dijon. Le compo-siteur et chanteur Bachar Mar-Khalifé, nédans un Liban en guerre, est un autre artistede renom, instillant liberté, espoir et respectmutuel entre les peuples dans ses composi-tions – il a également adapté l’hymne emblé-matique du Printemps arabe. Véritablehomme-orchestre, il échappe aux étiquetteset mêle piano et mixage contemporain aurépertoire traditionnel libanais. La Vapeur etla Péniche Cancale lui laissent carteblanche, tandis que le centre social Balzac et

l’ancien foyer Sadi-Carnot lui dressent unescène plus intimiste. En solo également, Karim Baggili incite auxvoyages et à la transhumance avec guitareflamenco, oud (luth arabe) et montagesvidéo. Des accents d’évasion, donc, à l’imagedu festival qui a pour horizon les correspon-dances musicales et interculturelles au-delàdes frontières. Et c’est au compositeur chypriote Yannis Kyriakidès et au guitaristeAndy Moor (du fameux collectif néerlandaisThe Ex) de réinventer un folklore grec urbainau Consortium, lieu d’art contemporain oùs’élabore aussi une musique expérimentale,notamment dans le cadre de la saison « Icil’Onde ». Le Dijonnais DJ Nardin, qui s’estdéjà produit l’année dernière aux Nuitsd’Orient, lance quant à lui ses sets auxconfins orientaux du blues et du groove.Aspirations démocratiques, vent de liberté,révolte sociale, indignation ? Le théâtre vientquestionner par deux fois l’actualité, avecUne nuit à la présidence, de Jean-Louis Martinelli, à l’invitation du Théâtre Dijon-Bourgogne – une pièce qui joue de l’absurdeet de l’humour pour interroger l’impactde l’organisation économique mondiale sur l’individu –, et avec Lettres syriennes, lettres d’exil, de Leyla-Claire Rabih (Cie Grenier/Neuf), dénonçant un régime quin’hésite devant aucune forme de répression.

CULTURES ET SOLIDARITÉSNé au théâtre des Grésilles il y a quinze ans,le festival a pris sa vitesse de croisière en rassemblant structures et associations dequartier, artistes et habitants, eux-mêmesdébordant de talent. Les MJC, qui proposentparmi leurs activités hebdomadaires des ateliers de musiques et de danses du monde,sont dans le rythme. Comme la MJC desBourroches-Valendons, qui, en partenariatavec l’association Media Music, mélange lejazz et les accords orientaux en invitant letalentueux oudiste égyptien Mohamed Abozekry, avec son quintette HeejazExtended, pour un mélodieux « D’JazzKabaret ». Ou encore la MJC des Grésilles,qui enchante la médiathèque Champollion derécits fabuleux grâce à Nefissa Benouniche,conteuse en résidence. De son côté, l’association Un livre une vie propose une grande exposition photogra-phique, « Les témoins du temps », qui prendsa source dans la mémoire de la guerre d’Algérie. Des actions culturelles viendrontenrichir le propos, dont une rencontre littéraire avec le poète Salah Oudahar, invitépar l’association La Voix des mots.Le festival des Nuits d’Orient, ce sont aussides connexions fortes et pérennes autourdes échanges culturels et solidaires avecle Maroc : « Les plantes aromatiques et

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médicinales » est ainsi un projet de coopé-ration économique et solidaire autour dela coopérative féminine bio de Ben Karrich(Tétouan, Maroc), porté par l’associationEqui’Max et présenté au kiosque du festival, à Latitude 21 et au conseil régionalde Bourgogne.N’oubliant aucun public en cette quinzained’effervescence culturelle, Les Nuitsd’Orient s’invitent auprès des résidents del’hôpital Champmaillot pour partager deslectures de contes, et auprès des détenusde la maison d’arrêt pour des animations(voir aussi p. 30). Les enfants deviennentégalement « enfants de Shéhérazade »au Bistrot de la scène, par la magie d’his-toires plus merveilleuses les unes que lesautres. Pour les plus grands, la ligue d’improvisation Lisa 21 inverse les codesdu conte persan des Mille et une nuits.Comique assuré, en complicité avec lesspectateurs ! Pour les plus jeunes, une initiation à la musique orientale se pour-suit sur scène avec la Fanfaraï, invitée parZutique Productions, et pour tous lespublics, avec le projet « Accident de fanfare » donné par l'Atheneum le11 décembre, alors que la compagnie universitaire de danse La Luna del Orientetraverse le folklore du Moyen-Orientjusqu’au moderne hip-hop. Toutes les

générations se retrouveront pour le tradi-tionnel « Cabaret oriental », qui mêleraspectacles et temps de convivialité à l’initiative du Collectif Grésilles Culture etdes habitants.

SYMBOLES DE PAIXDébordantes d’animations et d’activitéspour tous les âges, Les Nuits d’Orient s’acclimatent aisément aux musées. AuJardin des sciences, pour une découvertedes comportements amoureux des ani-maux d’Orient (en relation directe avecl’exposition actuelle « L’amour, c’est pas sibête ! »), suivie d’un atelier de pliage pourconfectionner, avec l’association D’un plià l’autre, des grues en papier, symboles depaix et porte-bonheur offerts à l’occasiond’un mariage au Japon. Et au musée desBeaux-Arts, les accents d’ailleurs sevivent en famille, avec des visites ludiquesde ses collections orientalistes et hispano-mauresques, un atelier d’arts plastiques,des contes et des jeux inspirés de l’Orient.Du lundi 1er au dimanche 14 décembreRens. et programme complet :03 80 74 59 84www.dijon.frPage Facebook « VilledeDijon »

Une nuit à la présidence.

Mohamed Abozekry.

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DES NOUVEAUTÉSUn accent particulier sera porté à l’acces-sibilité des manifestations aux personnesmalentendantes et malvoyantes, avecl’appui des associations 1, 2, 3 Cité Cap,Les Souffleurs de mots et Les Yeux en promenade. Cette démarche s’inscrit enparallèle d’un parcours du spectateur misen place cette année pour sensibiliser etaccompagner des habitants sur certainsspectacles.Et l’art contemporain fait son entrée dansle festival, avec des actions hors les murspour le Fonds régional d’art contemporain(Frac) et un concert de Why Note auConsortium.

Un stage de danse dans une MJC.

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| c’est d’actu |

Dimanche 16 novembre, à La Vapeur, leconcert « Animal fYESta » invite les plusjeunes (dès 6 ans) à une sympathique fête

musicale et visuelle (voir aussi notre cahier « Le Sup »). Pour annoncer ce beaumoment, un atelier est organisé samedi 8 novembre de 14 h à 18 h. Encadré parYannick Donet, du collectif dijonnais RAS, il propose aux enfants (dès 8 ans) deréaliser une séquence vidéo en animation image par image (stop motion).Le dimanche 7 décembre, deux nouveaux rendez-vous : à 10 h, juste avantle spectacle « Petits peut’on » (de 0 à 5 ans, à 11 h), par la Cie Tintinabule,un atelier « Zikamuz » permet aux 2-3 ans d’explorer en s’amusant l’univers dessons et des instruments.Ainsi, La Vapeur n’est donc pas réservée aux « grands » ? Notre salle est dédiéeaux musiques actuelles, mais elle s’adresse à tous les publics, y compris auxfamilles, précise Yann Rivoal, directeur de La Vapeur. Or, souvent, les spectaclesjeunesse tournent autour du conte ou du théâtre, beaucoup moins de la musique.Nous avons pensé que La Vapeur avait là un rôle à jouer, en complément de cequi par exemple se fait à la Minoterie ou avec À pas contés. Depuis plusieursannées, des rendez-vous « musique » sont donc réservés au jeune public, aurythme d’un par mois environ. Cela s’insère dans un projet plus global de médiation culturelle, reprend YannRivoal. Plus qu’une « simple » salle de spectacle, nous pouvons être réellementdes intermédiaires : entre les artistes et les publics, entre la salle et les structuresissues d'autres domaines d'intervention – social, socioculturel, scolaire, etc.Le soutien à la création du spectacle « Petits peut’on » en est un exemple : La Cie Tintinabule a été accueillie dès le tout début du projet, détaille Elsa Girard,directrice adjointe de La Vapeur, en charge de la médiation culturelle.On a organisé avec eux des interventions dans des crèches, et la réflexion dela compagnie sur le spectacle s’est nourrie de ces rencontres avec les enfants,de leurs réactions.Cette activité de médiation va bien au-delà du jeune public. Ainsi, La Vapeur s’estlancé un petit défi : comment intéresser le public malentendant à une salle deconcert ? Plusieurs actions veulent y répondre : accompagnement en langue dessignes, « flyers » vidéo détaillant la programmation en langue des signes (des« flyers » sonores s’adressent parallèlement aux personnes malvoyantes),caissons permettant de ressentir la musique… À l’intention des voisins(structures, associations…), des visites sont très régulièrement organisées(en moyenne deux par semaine), pour faire découvrir les coulisses et les métiersdu spectacle. Et de nombreux autres rendez-vous visent le même objectif : faire de La Vapeur un lieu ouvert, ouvert à tous, et décidément créatif.Rens. : www.lavapeur.comTél. : 03 80 48 86 00Courriel : [email protected]

ANIMATIONS ET ATELIERS

LA VAPEUR,C’EST AUSSI POURLES ENFANTS !Spectacles et rendez-vous jeune public,ateliers, visites, accompagnement despublics… La Vapeur est aujourd’huibien plus qu’une salle de concert.

JOURNÉE INTERNATIONALEDES DROITS DE L’ENFANT

LE DROITET LES MOYENSDE RÉUSSIR

Depuis 2001, la ville de Dijon organise saJournée dijonnaise des droits de l’enfant,réunissant cette année les acteurs de

l’éducation autour de la continuité éducative.Avec les nouveaux rythmes scolaires, la journéed’un enfant s’organise entre temps d’école, activités périscolaires et vie familiale. Il est évidemment fondamental que tous les acteursde l’éducation – enseignants, animateurs,parents – se rencontrent et harmonisent leurspratiques. Le message que l’on délivre à l’enfantdoit être cohérent pour être favorable à son épanouissement. Mais concrètement, comment fait-on ? Lajournée sera résolument tournée vers la pra-tique, le témoignage du terrain et le retour d’expérience. Après deux conférences d’inaugu-ration, place aux ateliers : les rythmes scolairesen maternelle, la culture scientifique, la compa-raison avec l’Allemagne ou des témoignagesd’enfants… Mercredi 19 novembre de 8 h 30 à 17 h 30Maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche2, allée de Grenoble Réservation : jusqu’au vendredi 7 novembreLigue de l’enseignement de Côte-d’Or : 03 80 30 68 23Courriel : [email protected]

« Artistes à la crèche », lors de l’élaboration du spectacle « Petits peut’on » par la Cie Tintinabule.

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MARIE VINDY / JEAN-LUC BRÉNOT

DEUX PLUMES NOIRESDeux écrivains dijonnais, deux auteurs de polars,tous deux chroniqueurs judiciaires au « Bien public », pour deux excellents et sombres romans. Parée de noir, Dijon inspire.

« CAVALES »À Sombernon, un braquage de supermarché tourne au drame :un gendarme est abattu. Des malfrats en fuite, une prise d’otage…Une affaire quasi banale, y compris dans sa violence. Une affairecomme Marie Vindy en relate régulièrement dans les colonnes duBien public, depuis quatre ans, en tant que chroniqueuse judiciaire.À première vue, à peine assez pour une intrigue.Pourtant, très vite, tout se décale. Cette femme a-t-elle vraiment étéprise en otage ? Et le gendarme mort en héros : n’est-il qu’une vic-time, ou pourrait-il aussi être un bourreau ? Sous la plume de MarieVindy, chaque personnage prend peu à peu de l’épaisseur : doutes,frustrations, espoirs, déceptions… Même la nature est questionnée :la Loge-Suzon, terre de refuge pour l’une des héroïnes, où elle multiplie les balades à cheval – les Cavales du titre sont aussi descavalcades –, dit une campagne qui est loin d’être épargnée. On yfraude, on y ment, on y consomme des stupéfiants – comme partoutailleurs, en fait. Le portrait que Cavales dresse de notre société est à coup sûr plusâpre que ne le montrent couramment les romans ou les séries télé ;il est sûrement plus juste aussi. À commencer par son cadre : la gendarmerie, quand la plupart des auteurs lui préfèrent la policejudiciaire ou les brigades anticriminalité. Pour un précédent livre[Cavales est son sixième roman], j’avais enquêté sur les tueurs ensérie et j’avais accumulé beaucoup de témoignages de gendarmes,

explique l’auteure.C’est un terrain inté-ressant parce quemoins connu. Et puis,lorsque l’on suit lesfaits divers, on serend vite compteq u ’ é n o r m é m e n td’affaires sont trai-tées par des gen-darmes.Un autre thème quiparcourt le roman estcelui des violencesfaites aux femmeset des violences« domestiques »,beaucoup moinsmédiatisées que lesmeurtres, braquagesou escroqueries,mais loin d’être

moins graves pour autant. Des violences bien réelles, des crimes,avec des souffrances et des séquelles durables. Un simple coup d’œilsur la page Facebook de la romancière suffit pour s’en convaincre, lesujet lui tient à cœur : J’avais contacté une association dijonnaise,Solidarité Femmes 21. Je voulais m’impliquer plus. L’associationm’a convaincue que c’est là que j’étais le plus utile, en écrivant desarticles, en en parlant dans mes livres. Parce que, son roman leprouve, c’est parfois la fiction qui sait au mieux dire la réalité.« Cavales », de Marie Vindy, éd. La Manufacture de livres, 2014Rens. : www.marievindy.com

« GLAIVE ET GOUPILLON »Récemment retraité de la gendarmerie, collègue de Marie Vindyau Bien public, Jean-Luc Brénot publie un premier roman impres-sionnant de maîtrise. Écrit d’une belle plume, alerte et moqueuse,Glaive et goupillon navigue entre le centre-ville de Dijon, Dax et laProvence, au gré d’une enquête qui puise, on le sent, dans l’expé-rience de l’auteur. Là non plus, ce n’est pas « comme à la télé » :le travail des policiers et gendarmes est minutieux, patient, pasexempt d’erreurs. Des personnages attachants sont les acteursd’une intrigue qui n’hésite pas à bousculer tous les pouvoirs : armée,justice, église, services de renseignement, politique.Le lecteur s’amusera d’y retrouver des lieux familiers, du jardin del’Arquebuse à la Chartreuse en passant par la chapelle des Élus, quidevient le lieu d’un crime atroce commis le jour même du concert derentrée (Brénot ne respecte rien !). Chez Jean-Luc Brénot, on aimela guitare, la bonne chère, les bonnes bouteilles, le service public,et l’irrévérence.Un premier roman gourmand, jubilatoire, qui en appelle d’autres.« Glaive et goupillon », de Jean-Luc Brénot, Les Éditions du Riffle, coll. « Riffle noir », 2014Rens. : http://jeanlucbrenot.fr

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Marie Vindy.

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L’association Why Note et Ici l’Onde, le département musiquedu Consortium, organisent des concerts en continu, tout aulong de l’année, dans l’objectif de valoriser les différentes

formes de la musique contemporaine. Notre programmation repré-sente environ 80 % des spectacles qui ont lieu au Consortium,explique Nicolas Thirion, le directeur de Why Note. Il s’agit de mettreen avant les artistes s’inscrivant dans une démarche d’expéri -mentation musicale : Quels que soient les styles, de la musique classique aux musiques actuelles et traditionnelles, nous orientonsnos choix artistiques sur l’exploration des nouvelles écritures dusonore, ajoute-t-il.Après la venue de Stephane Ginsburgh en septembre ou une « GeekParty » en octobre, plusieurs temps forts marqueront le mois denovembre, à commencer par les concerts électriques de la guita-riste Christelle Séry. Après un trio avec Aymeric Descharrières et

Sébastien Bacquias, elle interprétera en solo le répertoire de compositeurs contemporains comme Frédéric Pattar, Karl Naegelenou Marco Momi. C’est une artiste que l’on suit depuis plusieursannées et que l’on aime faire rejouer, précise Nicolas Thirion.Le vendredi 28 novembre, ce sera au tour du groupe dijonnais Hilldale de distiller sa pop proche de Yo La Tengo et des Smiths, en première partie du New-Yorkais Son Lux. Le lendemain, à 17 h 30,débutera une soirée « Music Machine Metal », en partenariat avecLa Vapeur et La Générale d’expérimentation. Au programme notam-ment, le combo bruitiste Marvin, la musique électronique spatia-lisée de « Xenakis and Friends », le groupe de rock noise Ponctua-tion ou le duo Rodolphe Loubatière-Olivier Dumont. En préambule,à 10 h, un atelier « Spatialisation sur orchestre de haut-parleurs »,et à 14 h, un atelier « noisebox ».Rens. : 03 80 73 31 59 – www.whynote.com

ICI L’ONDE

LES NOUVELLESÉCRITURESDU SONORE

Chaque saison, Ici l’Onde propose une programmationde concerts, de spectacles et d’installations sonoresentièrement dédiée à la découverte des musiques nouvelles.

> FOIRE AUX LIVRESAprès avoir récolté toute l’année de nombreuxouvrages, SOS Amitié Dijon-Bourgogne organisesa foire aux livres et aux disques d’occasion.Les recettes contribueront au fonctionnementde l’association, qui œuvre quotidiennementpour apporter un soutien à tous ceux qui en ontbesoin. Vendredi 14 novembre de 17 h à 22 h,samedi 15 novembre de 9 h 30 à 20 h etdimanche 16 novembre de 9 h 30 à 18 h,salle Devosge. Rens. : 03 80 67 15 15.Courriel : [email protected]

> COLLECTE ALIMENTAIREComme chaque année, les Banques alimentairesfont appel au grand public à travers une collectenationale qui se déroule dans plus de8 000 magasins. L’an passé, 12 500 tonnesde denrées ont été collectées, soit l’équivalentde 25 millions de repas. À nouveau, dansun contexte d’augmentation de la précarité,la générosité des Dijonnais est attenduepour ce grand rendez-vous solidaire.Collecte les vendredi 28 et samedi 29 novembre.Rens. : http://ba21.banquealimentaire.org

> OPÉRATION PETIT DÉJEUNERL’association Trisomie 21 Côte-d’Or proposede livrer à domicile, le dimanche 16 novembre,un petit déjeuner complet, accompagnéd’une rose, du journal du jour et de diversesinformations sur la trisomie 21. En participant,les Dijonnais peuvent ainsi contribuerà la recherche et soutenir les actionsde l’association. Tarif : 6,50 € (adulte)ou 5 € (enfant). Inscription jusqu’au 6 novembresur www.trisomie21-cotedor.org ou au 03 80 43 47 87.

en bref

| c’est d’actu |

BOURSES MUNICIPALES ÉTUDIANTES

FAITES VOTRE DEMANDE

D es bourses sur critères sociaux sont attribuées aux étudiants dijonnais de l’enseignement supérieur. Pour en bénéficier, lesétudiants doivent résider à Dijon depuis au moins cinq ans et fréquenter un établissement dijonnais. Les bourses sontdéterminées en fonction du quotient familial des intéressés et peuvent se cumuler avec d’autres aides, telles que les bourses

nationales ou celles des fondations. Retrouvez le dossier de demande sur myDijon.fr. Retour impératif des dossiers complets avant le lundi 1er décembre au 11, rue de l’Hôpital, ou par voie postale à l’adresse : Direction éducation jeunesse, Ville de Dijon, place de la Libération, CS 73310, 21033 Dijon CedexRens. : www.mydijon.fr – Tél. : 03 80 74 51 51 – Courriel : [email protected]

Christelle Séry.

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L’amélioration du cadre de vie par la mise en valeur du paysage urbain est unepréoccupation majeure de la ville de Dijon. La publicité et les enseignes, depar leur impact visuel, constituent un enjeu important. Dans ce cadre, la ville

a décidé en juin 2014 de réviser son règlement local de publicité, afin de mettre encohérence ces dispositifs publicitaires ou d’enseignes avec la politique active etambitieuse conduite en matière de requalification des espaces publics en lien avecle tramway, en matière de protection du patrimoine urbain et paysager, et enparfaite harmonie avec les enjeux du dossier de classement des climats du vignoblede Bourgogne au patrimoine mondial, qui pointe notamment les entrées de ville entermes de nuisances visuelles.La ville va, pour cela, s’appuyer sur un diagnostic d’agglomération conduit par leGrand Dijon courant 2013. Le règlement local de publicité, tout en s’inscrivant dansle cadre défini au niveau national, proposera une réglementation adaptée aux enjeuxde la ville. La procédure est calquée sur celle du plan local d’urbanisme (PLU) etdébutera par la concertation avec les habitants et les associations, puis, une fois leprojet arrêté par le conseil municipal, aura lieu l’enquête publique.Une exposition publique à la mairie, dans la salle des Mariages, jusqu’au début del’année 2015 – elle sera complétée au fur et à mesure de l’état d’avancement de laréflexion –, présente le diagnostic, les enjeux et les grandes orientations, ainsi quela réglementation sur la publicité et les enseignes. Une annonce dans la presse indiquera la date et les heures d’ouverture de la salle pour la consultation deséléments qui seront mis à la disposition du public.

Àcompter du 15 novembre et pour quatremois, le plan neige sera activé pourassurer, en cas de nécessité, la viabilité

hivernale des 350 km de voies publiques. La villeest découpée en 14 circuits et en 2 réseaux. Lepremier réseau, de 200 km, comprend les voiesstructurantes et toutes les voies empruntéespar les transports urbains. Il est bien sûr priori-taire pour le déneigement. Le second réseau estdégagé dès que les conditions de circulationsont jugées satisfaisantes sur le premier. Pasmoins de 240 agents sont mobilisables à toutmoment pour veiller ainsi à la sécurité desusagers et maintenir l’activité économique. Lesstations du tram, quant à elles, sont déneigéespar Keolis, gestionnaire du réseau Divia.En parallèle, chaque propriétaire ou locataire esttenu de dégager la neige devant chez lui afind’assurer aux piétons une circulation sansdanger. L’arrêté municipal qui stipule cette obli-gation a été récemment modifié (arrêté muni-cipal du 12 mars 2012) pour que les riverainsdégagent également les trottoirs en cas deprésence de feuilles mortes. De plus, sous cer-taines conditions, le centre communal d’actionsociale (CCAS) met en place un dispositif dedéneigement dédié aux personnes âgées et han-dicapées, afin que celles-ci puissent se sentir ensécurité devant leur domicile et être en règle vis-à-vis de leurs obligations de déneigement.

PLAN NEIGE

LES SERVICESMUNICIPAUXPRÊTSÀ AFFRONTERL’HIVER !

> BIENVENUE AVEC L’AVF !Depuis quarante-six ans, l’Accueil des villesfrançaises (AVF) organise en novembre son moisdu nouvel arrivant. L’antenne dijonnaiseproposera, entre autres, un pot de bienvenue,des visites du patrimoine de la ville,la présentation des richesses culturelleset économiques de la région, des dégustations…Des rendez-vous qui sont aussi l’occasionde tisser un réseau relationnel. Rens. : AVF Dijon, 64, rue Vannerie, Tél. : 03 80 67 18 60. Permanences les mardiset jeudis de 14 h 30 à 17 h 30.

> « DANIEL BUREN :RENCONTRE AVEC UN FORMAT »L’équipe d’Interface et du journal Horsd’œuvreaccueillent une exposition du plasticiende renommée internationale Daniel Buren :un projet inédit, qui intervient après unepremière collaboration en 2013. Daniel Burensera présent le 8 novembre à partir de 18 h pourson inauguration. Exposition jusqu’au 17 janvier2015, du mercredi au samedi de 14 h à 19 h.Interface, appartement-galerie, 12, rue Chancelier-de-l’Hospital. Rens. : www.interface-art.com

> INVITEZ LE MONDE À VOTRE TABLEUn bel échange culturel et gastronomiqueavec les étudiants internationaux : depuis 2008,des familles accueillent, lors d’un repasdominical, un ou plusieurs étudiants afinde partager avec eux la culture de la Bourgogneet, inversement, de s’ouvrir à d’autres cultures.L’an passé, près de 100 familles et 200 étudiantsont profité de cette journée. Inscription jusqu’ausamedi 15 novembre sur www.crous-dijon.fr.Repas le dimanche 24 novembre. Rens. : 03 45 34 84 92.

RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ

UNE RÉGLEMENTATIONADAPTÉE À LA VILLE

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Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Dijon rechercheune centaine de volontaires (participation indemnisée) pourun essai clinique afin d’évaluer l’impact sur le poids corporel

d’une consommation de yaourts enrichis en polyphénols. Le débutde cette étude est programmé pour janvier 2015.

Pour participer, les personnes doivent être âgées de 50 à 65 ans,consommer peu d’alcool, de café ou de thé, fumer peu, et habiterDijon ou sa région.Rens. : 03 80 29 58 44 ou 03 80 29 31 55

Si vous voulez mieux comprendre ce quise cache derrière l’expression « Moisde l’économie sociale et solidaire

(ESS) » – un événement créé et porté par leréseau des 26 chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (Cress) et parle Conseil national des Cress (CNCRES) –,prenez rendez-vous du 27 octobre au30 novembre. Portesouvertes, conférences, pro-jections de films, débats,formations, marchés…, lesentreprises de l’économiesociale et solidaire se dévoi-lent et font parler d’elles.Mais qui sont-elles ? Desassociations, bien sûr, maisaussi des banques coopéra-tives, des mutuelles, dessyndicats ou des groupe-ments d’employeurs qui pri-vilégient l’humain sur lecapital. L’économie socialeet solidaire est complémen-taire d’un système écono-mique classique, estime Océane Charret-Godard, adjointe au maire déléguée àl’emploi, à l’économie sociale et solidaire, àl’insertion et à la formation. D’autant qu’enBourgogne un peu plus de 10 % des salariéstravaillent dans le secteur de l’ESS. Ce n’estpas rien ! L’économie sociale et solidaire est

pourvoyeuse d’emplois et d’insertion. Ellerépond aux enjeux environnementaux,sociétaux et économiques du présent et del’avenir. Voilà pourquoi la ville de Dijon sou-tient les acteurs de l’ESS, insiste l’élue, quirappelle que Dijon est d’ailleurs déjà label-lisée « territoire de commerce équitable ».Impossible de détailler la vingtaine de mani-

festations proposées autour de six théma-tiques (« agissons ensemble », « épargnonssolidaire », « consommons bio », « proté-geons-nous mutuellement », « entrepre-nons et travaillons autrement », « dépla-çons-nous écolo »), mais voici quelquestemps forts de la programmation dijonnaise

(voir aussi notre cahier « Le Sup ») :– au P’tit Ciné Berbisey, rue de la Manuten-tion, le Mois de l’ESS rencontre le Mois dufilm documentaire : projections de films, du27 octobre au 27 novembre, à 20 h, plusieursjours par semaine. Projections suivies d’unéchange autour du film et pot de l’amitiéoffert ;

> cinq ans de cultures et decoopérations : expositions,projection, spectacles,dégustations, rencontres…,du 30 octobre au30 novembre, la PénicheCancale fête son cinquièmeanniversaire et met à l’hon-neur des initiatives socialeset solidaires d’ici et d’ail-leurs ;> « P’tit déj’ du marché » :rencontres avec les entre-preneurs de L’Envol, le31 octobre à 8 h, au marchécouvert des halles ;> sensibilisation aux pre-

miers secours pour les parents de jeunesenfants : initiation avec une formatrice certi-fiée d’État, le 19 novembre de 14 h à 15 h 30et de 15 h 30 à 17 h, au 2-4, rond-point de laNation. Réservation indispensable.Rens. et agenda : www.lemois-ess.orget www.cress-bourgogne.org

| c’est d’actu |

ESSAI CLINIQUE DU CHU

APPEL À VOLONTAIRES

MOIS DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

À LA DÉCOUVERTED’UNE « AUTRE » ÉCONOMIELa ville de Dijon réaffirme son engagement pour l’économie sociale et solidaire.Du 27 octobre au 30 novembre, et pour la septième année consécutive,une vingtaine de manifestations sont au programme.

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L a place des personnes handicapées dans la vie dela cité est pour la municipalité de Dijon unepréoccupation forte et constante. La concertation et

le dialogue sont à la base d’une action résolue dans cedomaine depuis 2001. Parmi les actions emblématiques quiont été menées, citons la réalisation du tramway et lerenouvellement du parc des bus de ville, qui rendentaujourd’hui entièrement accessibles 7 lignes sur 10,représentant plus de 85 % des voyageurs transportésquotidiennement. Citons également la piétonnisation ducentre-ville, l’une des priorités de la ville, qui a renduaccessibles près de 42 commerces supplémentaires. En parallèle, les commerçants et artisans ont bénéficié d’unaccompagnement de la ville de Dijon, des chambresconsulaires et de la fédération Shop in Dijon afin de semettre en conformité avec la loi du 11 février 2005 pourl’égalité des droits et des chances, applicable au 1er janvier2015. C’est dans ce cadre qu’une plaquette a été éditée etenvoyée à l’ensemble des commerçants de Dijon. Elle a pourbut de leur rappeler les délais et les moyens dont ilsdisposent pour se mettre en conformité, étant préciséqu’une ordonnance vient de leur permettre de disposer d’undélai supplémentaire pour programmer leurs travaux demise aux normes d’accessibilité sur les trois prochainesannées. La municipalité concentre ses efforts pour quechacun, au-delà de son handicap, puisse vivre dans uncentre-ville accessible à tous.

COMMERCE

ACCESSIBILITÉPOUR TOUSLa ville de Dijon et le Grand Dijonse mobilisent afin de faire de l’accessibilitépour tous une réalité. Prendre en compteles différents handicaps, c’est mieux faireparticiper l’ensemble des habitants à la vie de la cité.

L ’énergie la moins coûteuse, c’est celle qu’on ne dépense pas. Ettoute bonne politique de transition énergétique réussie commencepar les économies d’énergie. Sous l’impulsion de Jean-Patrick

Masson, deux mesures fortes ont été impulsées ces dernières années,avec des résultats probants : L’objectif était de baisser la consommationde 50 % sur l’éclairage public. Notre prestataire, Citelum, avait un contratde douze ans, qui court jusqu’en 2015. Nous avons renégocié avec lui pouratteindre cet objectif de baisse de moitié de la consommation. Résultat :en moins de deux ans, chacun des 17 000 mâts d’éclairage public de laville a été équipé d’un boîtier permettant de le contrôler à distance.Maintenant, les services techniques peuvent tout contrôler à distanceà partir d’un simple ordinateur portable.Un équipement qui permet de pratiquer des baisses d’intensité en milieude nuit de manière très fine. Les voies routières peuvent par exempleaccepter une baisse du niveau de luminosité jusqu’à 80 %, alors que l’onmaintiendra un niveau un peu plus important aux intersections. De même,on peut garder une certaine intensité à des endroits et aux heures oùcirculent les piétons. Les tests auxquels j’ai assisté ont été bluffants,renchérit Jean-Patrick Masson. On ne s’aperçoit absolument pas de labaisse d’intensité, même en en étant informé. D’ailleurs nous n’avons euaucune plainte à ce sujet depuis la mise en service il y a plusieurs mois.Autre mesure forte, l’extinction complète de la rocade est (la Lino necomporte pas d’éclairage, sauf au niveau du tunnel et des ronds-points) :Cela faisait dix ans que nous étions sur le dossier. Il a fallu attendre quel’État nous en rétrocède l’exploitation. Jusque-là, c’était l’État qui assuraitla gestion, et les communes qui payaient la consommation.Au final, 30 000 euros économisés par an. Et un gain tout à la foisécologique et culturel. Car Dijon, ville où il fait bon vivre, se préoccupeaussi de l’impact de l’éclairage public, dont les effets sur la biodiversiténocturne et la santé humaine sont désormais connus. Préservons cet ornoir qu’est la nuit étoilée.

ÉCLAIRAGE PUBLIC

DES IDÉES LUMINEUSESPOUR FAIREDES ÉCONOMIES

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L e 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, héritier du puissant Empired’Autriche-Hongrie, était assassiné

par un jeune nationaliste serbe dans unattentat à Sarajevo. En quelques semaines,les jeux d’alliances entre les pays allaientembraser toute l’Europe et bientôt le monde.Au total, la Première Guerre mondiale devaitcauser la mort de près de 10 millions de soldats (dont 1,4 million pour la France seule)et faire peut-être autant de victimes parmiles populations civiles.

Longtemps la Grande Guerre a été un trau-matisme : premier conflit de cette ampleur,mobilisant des avancées technologiquesqui ont décuplé sa puissance meurtrière(automobile, aviation, chars d’assaut…), ellea touché chaque famille française, boulever-sant la société jusque dans sa structure :obligées de remplacer les hommes partis aufront, depuis les champs – la France est alorsmajoritairement rurale – jusqu’aux usines,les femmes ont ainsi dû investir tous les secteurs professionnels. Une place, dans le

monde du travail, qu’elles ne quitteront plus.Aujourd’hui, l’accélération des temps profes-sionnels ou médiatiques pourrait nous faireperdre de vue l’importance de cette période.C’est pour se la remémorer et pour la trans-mettre aux jeunes générations que de nom-breuses structures éducatives ou culturellesdijonnaises ont multiplié les rendez-vous, enlien avec la Mission du centenaire au niveaunational. Parce que des femmes et deshommes ont payé de leur vie leur idée de laFrance et l’héritage qu’ils nous ont légué.

D epuis le début de l’annéedéjà, la bibliothèque muni-cipale de Dijon propose

régulièrement des animationsautour de la Grande Guerre : par-

cours dans les collections (correspondance, journaux deguerre, photographies et dessins…), lectures (textes de romanciers,lettres de « poilus »), concert, rencontres… Il y a peu, elle a mis à ladisposition de tous une très riche biblio-filmographie, Regards sur

la Grande Guerre, disponible dans les bibliothèques comme en ver-sion numérique (sur le site www.bm-dijon.fr), et présente une expo-sition à la bibliothèque patrimoniale et d’étude jusqu’au15 novembre.Parmi les autres rendez-vous de ce mois de novembre, la projection,jeudi 13 à 14 h, des Sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick (1957),dans le cadre des « Projos du tantôt », et une « Pause lecture »autour du thème « Lectures dans les tranchées », samedi 22 à 10 h,à la bibliothèque centre-ville La Nef (voir aussi notre cahier « Le

BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE

MANGER ET BOIRE ENTRE 1914 ET 1918Deux journées d’études se penchent sur la question du manger et du boire pendant la Grande Guerre, que ce soit au front ou à l’arrière.

CENTENAIRE 1914-1918

DE LA MÉMOIRE À L’HISTOIRE : DIJON ET LA GRANDE GUERREIl y a tout juste un siècle éclatait un conflit mondial d’une violence jamais connue auparavant : il devait faire 10 millions de morts, 20 millions de blessés. À Dijon comme partout en France, bibliothèques,archives, musées et associations se mobilisent pour entretenir le souvenir.

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Dijon Mag : L’une des manifestations entou-rant le centenaire de 1914-1918 à Dijon estparticulièrement symbolique : la réalisationd’un livre d’or, qui sera prochainementdévoilé. Pouvez-vous nous en parler ?Élizabeth Revel : Il y a deux ans, lors d’unecommémoration, je m’étais fait la réflexionqu’aucun nom n’était gravé sur le monumentaux morts de Dijon, rond-point Edmond-

Michelet. J’ai alors appris qu’il existait bienune liste des Dijonnais morts pour la France,mais non exhaustive – il fallait compter avecles disparitions – et scellée sous le socle dumonument. Un double est conservé auxarchives municipales, mais il demeure peuaccessible au public. J’ai donc proposé àmonsieur le maire de réaliser un livre d’or àl’occasion du centenaire. Les archives muni-cipales ont depuis fait un gros travail derecherche, et c’est ce livre qui sera présentécourant novembre dans le cadre des céré-monies du 11 novembre. De belle facture,calligraphié, il rendra hommage à 2 877Dijonnais recensés à ce jour, et se verraadjoindre une version numérique qui indi-quera des éléments de biographie, leursdécorations, etc.

DM : En quoi cette question du souvenir est-elle pour vous importante ?ER : Le dernier « poilu » est mort il ya quelques années. Il n’y a ainsi plus aucuntémoin direct de la Grande Guerre. Or il est

primordial de rappeler les valeurs qu’ils ontportées : la bravoure, l’honneur, l’engage-ment… Se souvenir est une manière de faireface aux événements d’aujourd’hui et del’avenir. La ville de Dijon dispose de grandesrichesses humaines : agents de la ville,bibliothèques, archives, associations… Cecentenaire permet à tous de se fédérer,et pas forcément ou uniquement dansle recueillement : le spectacle vivant, lethéâtre, la chanson peuvent par exemplejouer un rôle très actif en cette matière !Sans oublier d’y associer les plus jeunes, niles associations d’anciens combattants oude mémoire, soit quelque 10 000 adhérentsà Dijon et alentour, qui, régulièrement, donnent de leur temps pour transmettre lesouvenir de leurs aînés et de leurs cama-rades morts au combat. Ce centenaire estdonc aussi un moyen de rappeler les fonda-mentaux de notre devise : l’égalité, la frater-nité et bien sûr la liberté, mais aussi la paix.Le souvenir doit être pour nous une sourced’inspiration pour agir.

« SE SOUVENIR EST UNE MANIÈRE DE FAIRE FACE AUX ÉVÉNEMENTS »Entretien avec Élizabeth Revel, adjointe au maire déléguée aux anciens combattants et à la mémoire.

Sup »). Mais surtout, les 14 et 15 novembre, la bibliothèque munici-pale organise deux journées d’études qui adoptent un point de vuesingulier. Intitulées « Manger et boire entre 1914 et 1918 », ouvertesau public et gratuites, elles permettront d’écouter les communica-tions des plus éminents historiens de la Grande Guerre. L’alimen-tation et la boisson y seront examinées à travers tous les prismes :qualité et nutrition, gestion des stocks et approvisionnement, rela-tions de l’armée à l’alcool, cuisine « économique » en temps de restrictions… Ces deux journées seront ponctuées de dégustationsde pains et gâteaux de guerre proposées par le lycée hôtelier duCastel et réalisées à partir de recettes issues de livres de l’époqueconservés à la bibliothèque. Les amateurs pourront même profiterd’un dîner historique, le vendredi 14, au lycée du Castel.Ces journées « Manger et boire » sont ainsi l’occasion, pour la biblio-thèque, de mettre à l’honneur son « fonds gourmand », unique enFrance. Depuis 1985, nous avons développé un fonds documentaired’intérêt national sur la gastronomie et la cuisine, en partenariat

avec la Bibliothèque nationale de France (BNF), précise CarolinePoulain, conservatrice à la bibliothèque municipale de Dijon. Il estcomposé de livres, de revues, d’estampes, de photographies… Nousavons pu bénéficier de nombreux dons de collections particulières,que nous avons largement enrichies. Afin d’en faire bénéficier leplus grand nombre, la numérisation d’une partie des collectionsa été lancée, en particulier pour la période de la Grande Guerre.De nombreux documents sont donc disponibles sur le site de labibliothèque (voir http://patrimoine.bm-dijon.fr), et un diaporamaprésentant une sélection de menus est publié sur le site portail officiel de la Mission du centenaire (http://centenaire.org). Journées d’études : vendredi 14 et samedi 15 novembreBibliothèque patrimoniale et d’étude – 3 et 5, rue de l’École-de-Droit – Entrée libre (inscription conseillée)Dîner historique du vendredi 14 : 26 € (hors boissons)Réservations auprès du lycée du Castel : 03 80 76 70 31Rens. : www.bm-dijon.fr – Tél. : 03 80 48 82 30

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D ans l’esprit de la « grande collecte »nationale autour du centenaire de1914-1918 (voir p. 17), le musée de la

Vie bourguignonne a lancé sa propre collectede documents (photographies, manuscrits,objets…). Les Dijonnais ont été nombreux ày répondre, ce qui permet aujourd’hui aumusée de proposer une vitrine « Un homme,un objet, une histoire ». Un rendez-vous particulièrement émouvant puisque, denovembre 2014 à novembre 2018, elle don-nera l’occasion à des particuliers d’exposer

l'histoire de leur famille,l’histoire de soldats ou decivils, dijonnais ou bour-guignons, ayant vécu leconflit au front ou à l'arrière. La premièrevitrine sera ainsi consa-crée (jusqu’en mars 2015)

à Eugène Vintousky, soldat du 27e RI décédéen décembre 1914.Son lancement sera d’ailleurs marqué parun « week-end spécial 14-18 », les samedi 8et dimanche 9 (voir notre cahier « Le Sup »),avec des visites flash de la vitrine, la projec-tion du film Les Derniers de la Der des ders,de Jean-Marc Surcin, ainsi que de deux épi-sodes de la série 14 : des armes et des mots,de Jan Peter (l’ensemble de la série est diffusé durant tout le mois de novembre,dans le cadre du Mois du film documentaire),

et une lecture-concert, « Paroles de poilus »,proposée par les Mousquetextes.Autre manifestation qui se déroulera surtoute la durée du centenaire, une chroniquehebdomadaire, sur la page Facebook dumusée de la Vie bourguignonne/musée d’Artsacré, intitulée « Dijon au fil de 14-18 » :une série d’articles extraits du « Mémorial administratif de la Grande Guerre », recueilconservé à la bibliothèque municipale et auxarchives municipales qui rassemble lesactes administratifs de la ville et établit lebilan des actions privées ou publiquesdurant la période. Une manière de rappelerle long temps des quatre années de guerre.Musée de la Vie bourguignonne/musée d’Art sacréMonastère des Bernardines17, rue Sainte-AnneRens. : 03 80 48 80 90

MUSÉE DE LA VIE BOURGUIGNONNE

LES DIJONNAIS ÀL’HONNEUR JUSQU’EN 2018

D u lundi 10 au samedi 15 novembre 2014, c’est à une grandesemaine Clemenceau que convie Un Tigre au parc, l’associa-tion du quartier du même nom, au conservatoire. Le « Tigre »

– le surnom de Georges Clemenceau – est en effet une figure mar-quante de l’époque, très patriote, et nommé en 1917 président duConseil, c’est-à-dire chef du gouvernement.Une exposition, « Clemenceau et la Grande Guerre », se tiendradans le hall du conservatoire (avec le concours des archives muni-cipales, de la bibliothèque municipale et de l’école maternelle Clemenceau). Une seconde exposition, « Chansons et monologuesde la Grande Guerre », sera présentée par Liaisons Arts Bourgogne(LAB) dans la salle Berlioz.Au programme également : lundi 10 à 20 h, un ciné-concert-confé-rence par l’organiste Sylvain Pluyaut, avec la participation du professeur Pierre Lévêque ; mercredi 12 à 19 h, une conférenced’Agnès Bournigault (Icovil) sur l’urbanisation du quartier depuis1914 ; jeudi 13 novembre à 19 h, deux conférences des professeursd’histoire Jean Vigreux (« Clemenceau et la Grande Guerre ») etThierry Hohl (« Clemenceau et les socialistes »). Et vendredi 14,carte blanche aux Mousquetextes avec deux lectures : à 15 h,« Amères moissons. La Grande Guerre par les écrivains qui l’ontvécue » (à destination des élèves des lycées), et à 19 h, « Paroles depoilus », par Pierre Lambert. Ces lectures seront précédées d’une

visite guidée de l’exposition « Chansons et monologues de la GrandeGuerre », et ponctuées en musique par Jean-Baptiste Médard.Samedi 15 à 10 h 30, Agnès Bournigault proposera une visite commentée du quartier, et durant toute la semaine, des citationsde Georges Clemenceau, choisies et mises en forme par les élèvesde l’école élémentaire d’application du Nord, jalonneront le boule-vard qui porte son nom.Entrée gratuite – Réservations conseillées au 06 16 02 40 94Rens. : http://untigreauparc12.blogspot.fr

UN TIGRE AU PARC

CLEMENCEAU ET LA GRANDE GUERRE

Georges Clemenceau sur le front de la Somme en 1917.

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Jusqu’en novembre 1918, la vitrine « Un homme, un objet, une histoire »honorera la mémoire des Dijonnais.

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E n novembre 2013, une « grande collecte » nationale, portée par les Archives deFrance et la Mission du centenaire, invitait les particuliers à faire connaître lesarchives qu’ils conservaient de la période 1914-1918 (photos, images, lettres,

carnets…), afin de les numériser et de les déposer sur la base européenne Europeana1914-1918 (www.europeana1914-1918.eu). Une opération qui a connu un grand succès,et que les archives municipales rééditeront vendredi 14 novembre. Avec l’idée que « transmettre, c’est enrichir l’histoire de tous », ces milliers de docu-ments collectés permettent non seulement de rappeler des faits mais, mieux, de rendrevivants des témoignages et des parcours, de donner un visage à tous ces anonymes qui,chacun à sa manière, ont fait l’histoire.Parmi toutes ces histoires singulières, il en est de plus tragiques que d’autres. À partird’un important travail de recensement réalisé par les archives de la ville, ce centenaireest ainsi l’occasion pour Dijon de rendre hommage à ses 2 877 soldats morts durant laGrande Guerre, à travers la réalisation d’un beau livre d’or, calligraphié, destiné àrecueillir et à honorer leur nom. Et une version numérique, complétée d’éléments biographiques, permettra à chacun de s’y référer pour, à son tour, transmettre lamémoire de leur sacrifice.Cet effort de transmission, les archives municipales le poursuivent aussi avec le prêt denombreux documents lors d’expositions, par exemple lors de la semaine « Clemenceauet la Grande Guerre » (voir page ci-contre), ou pour des conférences, comme celles quedonnera le professeur Pierre Lévêque durant la même semaine (sur l’état d’esprit dessoldats au front), ainsi que samedi 6 décembre à 15 h (« Jean-Jaurès et la paix », sallede Flore, entrée libre). Et lundi 15 décembre, de 12 h 30 à 13 h 30, une lecture de docu-ments d’archives prendra pour thème « Noëls sur le front » (aux archives municipales,91, rue de la Liberté, entrée libre).Rens. : www.dijon.fr

QUAND LES ÉLÈVESDE PRIMAIRE SE FONTHISTORIENSTransmettre le souvenir, c’est d’abordsavoir le transmettre aux plus jeunes.C’est en ce sens que deux classes de primaire (CM1 et CM2), des écoles élémentaires Coteaux-du-Suzon et Nord,vont profiter d’un « parcours culturel »autour du centenaire de 1914-1918. À travers des visites et des ateliers, cesdeux classes découvriront de multiplesdocuments, aux archives municipales ouà la bibliothèque municipale, afin demieux comprendre la vie en 1914, sur lefront ou à l’arrière. Au musée de la Viebourguignonne, ils pourront manipuler etexaminer de près des objets qui faisaientle quotidien des soldats : bidon, quart,éléments de costume… Et ils bénéficie-ront même d’une visite contée du fortde la Motte-GironEt si l’on découvrait l’histoire par la BD ?C’est en tout cas le projet d’une troisièmeclasse (CM2) de l’école Mansart, en parte-nariat avec la Ligue de l’enseignement.Avec le dessinateur Laurent Battistini etautour du thème « dialogue d’un poiluavec un rat », les élèves réaliseront uneexposition et un album de BD. À la foisartistes et historiens ? C’est possible !

LE FORT FAIT FRONT !Lors des Journées du patrimoine, prèsde 3 000 privilégiés ont pu profiter d’unevisite du fort de la Motte-Giron. Un bâti-ment singulier à Dijon, mais hélas peuaccessible en temps normal et, pour desraisons de sécurité, très surveillé – grâceaux efforts de nombreux bénévoles, le fortest en cours de restauration.À l’occasion du centenaire de 1914-1918,le fort abrite en outre une exposition enforme de… tranchée ! Blindages, troncsd’arbres, tout y est, y compris les latrineset la gadoue, avec vue sur le « ravin de lamort » de Verdun ! Ayant remporté un vifsuccès en septembre dernier, cette expo-sition va être développée (avec son etlumières) et présentée à nouveau aupublic en 2015.

ARCHIVES MUNICIPALES

UNE GRANDE COLLECTE ETUN LIVRE D’OR DES DIJONNAISMORTS POUR LA FRANCE

Quelques semaines avant le déclenchement de la guerre, défilé du premier escadron du 26e Dragon,à Dijon, le 14 juillet 1914. En tête, le capitaine Ernest de Sézille, qui a annoté la photo de sa main.

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LE LOGEMENT À DIJONENTRE CONSTRUCTION ET RÉNOVATION

LE LOGEMENT EST, AVEC L’EMPLOI, LA PRÉOCCUPATION NUMÉRO UN DES FRANÇAIS. LA VILLE DE DIJON EN A FAIT UNE PRIORITÉ DE SA POLITIQUE DEPUIS 2001. À TRAVERS LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS NEUFSMAIS ÉGALEMENT LA RÉNOVATION DU PARC EXISTANT, UN EFFORT IMPORTANT EN FAVEUR DU LOGEMENT À LOYERMODÉRÉ ET UNE POLITIQUE D’URBANISME VOLONTARISTE, LA VILLE DE DIJON RELÈVE LE DÉFI D’UN HABITATRÉPONDANT AUX ATTENTES DE LA POPULATION ET AUX BESOINS D’UNE CAPITALE RÉGIONALE RAYONNANTEET DOUCE À VIVRE.

| dossier |

Quartier Hyacinthe Vincent.

Page 19: LE LOGEMENT À DIJON ENTRE CONSTRUCTION ET RÉNOVATION …

79 000 résidences principales, soit 66 % des résidences principales

du Grand Dijon, dont 42 % occupées par des propriétaires, 40 % par

des locataires du privé et 17,45 % par des locataires de logement à loyer

modéré. 1 153 logements autorisés à la construction en 2013à Dijon, dont 382 logements à loyer modéré. Ce volume représente 68 %

des logements autorisés dans l’agglomération. À ce jour, 1 066 logements

sont en cours de construction à Dijon, dont 466 logements à loyer modéré.

Le ratio habituellement appliqué permet de considérer que ces chantiers

auront mobilisés au total plus de 2 000 emplois, du stade de la

conception à la livraison. En 2013, le Grand Dijon s’est engagé à hauteur

de 7,3 millions d’euros pour soutenir le développement de l'offre

de logements à loyer modéré.

à savoir

DU NEUF À L’ANCIEN,UN SECTEUR QUI RESTEDYNAMIQUE À DIJON

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Partout dans la ville, des grues attestentd’une intense activité dans le domainedu bâtiment. Entre juillet 2013 et juin

2014, le nombre de mises en chantier n’adiminué que de 9 % dans le Grand Dijon, quandil a chuté de plus de 33 % en Bourgogne et de20 % au plan national. Il faut, selon le pro-gramme local de l’habitat (PLH), construire, àDijon, 1 000 nouveaux logements chaque annéepour accueillir de nouveaux habitants (actifsqui trouvent un emploi à Dijon, retraités quis’installent, habitants de la deuxième couronnequi reviennent en ville…) mais aussi pour faireface à la « décohabitation des ménages »(départ des enfants du foyer familial, sépara-tions…). Une ville en croissance est une ville quiconstruit des logements, rappelle ColettePopard, adjointe au maire en charge du loge-ment et de la politique de la ville.

L’OPPORTUNITÉ DES FRICHESDe nouveaux quartiers voient le jour, sur desterrains qui étaient devenus des friches indus-trielles (Urgo, Lejay-Lagoute, ex-abattoirs…),hospitalières (hôpital militaire Hyacinthe-Vincent) ou militaires (Petit-Creuzot, Junot,Heudelet, Arsenal…). L’opération de renouvel-lement urbain des Grésilles ainsi que les autresprojets conduits à l’échelle d’un quartier

comme Greuze ont permis la réalisation de pro-grammes résidentiels neufs en lieu et place debâtis obsolètes. Enfin, les démolitions nécessi-tées par le chantier du tramway offrent l’oppor-tunité de recréer une offre d’habitat contempo-rain selon un urbanisme adapté aux usagesactuels. C’est le cas notamment avenue duDrapeau. Ces constructions obéissent auxrègles définies dans l’éco-PLU (plan local d’ur-banisme) adopté par la ville de Dijon le 28 juin2010, qui dessine peu à peu l’urbanisme de2030.La ville de Dijon et le Grand Dijon soutiennentpar ailleurs la rénovation de l’habitat ancien.C’est tout l’enjeu de la transition énergétique !Des aides financières et un accompagnementtechnique, via un opérateur dédié (PACT), sontmobilisés et mis à disposition des propriétairespour leurs travaux de rénovation, en particulierdans le cadre du programme « Habiter mieux ».Mieux isoler, c’est réduire le coût des consom-mations d’énergie, donc redonner du pouvoird’achat aux habitants, souligne Hamid El Has-souni, adjoint au maire délégué à la jeunesse età l’enseignement supérieur et président deDijon Habitat. Par-delà la nécessité deconstruire des logements neufs et perfor-mants, l’enjeu est donc également de mettre àniveau le parc de logements anciens.

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| dossier |

Un programme de logements enaccession dans le quartier des Grésilles, ou une maison de maître du

quartier Victor-Hugo rénovée pour accueillirdes logements à loyer modéré… mêmecombat ! Notre volonté, c’est de lutter contrela formation de ghettos, qui concentreraientles familles peu aisées tandis que, dans uneautre partie de ville, seraient rassemblés leshabitants plus fortunés, résume HamidEl Hassouni, adjoint au maire chargé de lajeunesse et de l’enseignement supérieur etprésident de Dijon Habitat. La loi « solidaritéet renouvellement urbains » (SRU) dedécembre 2000 a imposé un pourcentage delogements à loyer modéré dans les communesimportantes ; à Dijon, l’objectif à atteindreest de 25 % à l’horizon 2025. Le taux actuel(17,45 %) ne permet pas de répondre à lademande – quelque 8 000 ménages, dont5 000 à Dijon, sont en attente d’une proposi-tion locative auprès des six bailleurs sociauxdu Grand Dijon, 70 % de la population étantsusceptible de déposer un dossier. Pouratteindre ce seuil, les acteurs locaux ont misles bouchées doubles : le nombre de loge-ments à loyer modéré mis en service chaqueannée a doublé depuis 2001 ; chaque année,

le Grand Dijon, en charge des aides à la pierre,s’engage à hauteur de près de 10 millionsd’euros pour accompagner les projets desbailleurs sociaux.

Y COMPRIS EN CŒUR DE VILLECet engagement fort des collectivités condi-tionne la construction de nouveaux loge-ments à loyer modéré dans tous les quartiers.Nous soutenons leur création y compris encœur de ville, souligne Colette Popard,adjointe au maire de Dijon déléguée au loge-ment et à la politique de la ville. Au sein mêmede programmes immobiliers privés, les bailleurs sociaux acquièrent désormais deslogements en « vente en l’état futur d’achève-ment » (Vefa), ce qui permet de mixer les caté-gories de logements sur un site, au sein d’unimmeuble, parfois dans une cage d’escalier,voire sur le même palier. Dans la ville équili-brée, chacun trouve un logement adapté à sonprojet de vie et à ses moyens. Le logement àloyer modéré constitue une réponse adaptéeaux besoins, contraintes et modes de vieactuels, pour des profils très variés (étudiant,couple âgé, famille recomposée, jeunecouple, famille monoparentale…).La mixité de la ville d’aujourd’hui passe éga-

lement par un urbanisme mêlant les acti-vités et les formes architecturales. Enimplantant des commerces de proximité etdes services à la population au plus près desprogrammes résidentiels, nous contribuonsà l’émergence de la ville des courtes dis-tances, se plaît à rappeler Pierre Pribetich,adjoint au maire de Dijon chargé de l’urbanisme et président des Entreprisespubliques locales d’aménagement de l’agglo-mération dijonnaise (Eplaad). À l’instar dufutur écoquartier Arsenal, où déjà ont étécréés le pôle jeune La Minoterie et un parcpublic.

VIVE LA VILLE MIXTE !Mixité des usages, mixité des activités, mixité des formes architecturales, mixité sociale… La ville du XXIe siècle sera mixte ou ne sera pas !

La villa du 65, avenue Victor Hugo réhabilitée en logements à loyer modéré en 2010.

100 PROGRAMMESDE LOGEMENTÀ DIJONDix écoquartiers et 100 programmes delogement exemplaires, projetés ouconstruits entre 2002 et 2012 : unouvrage, publié par la ville de Dijon fin2012, salue le travail de l’ensemble desacteurs de la construction à travers unesélection d’opérations, réalisées par desbailleurs sociaux ou des promoteursprivés, dans tous les quartiers de la ville.Gratuit – Disponible au siège du GrandDijon, 40, avenue du Drapeau

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UN AMBITIEUXPROGRAMMEDE RENOUVELLEMENTURBAINLes Grésilles et la Fontaine-d’Ouche sontles deux quartiers dijonnais qui ont bénéficié definancements au titre de la politique de la ville.

D epuis 2005, Dijon fut la première agglomération à porterun dossier auprès de l’Agence nationale de rénovationurbaine (Anru). Ce pari fut le bon : six quartiers, dont

deux situés à Dijon, ont obtenu l’aide de l’Anru pour mener à bienleurs projets en appui des contributions des communes et deleurs partenaires. L’investissement global se monte à 383 mil-lions d’euros – soit pratiquement autant que la construction desdeux lignes de tramway – pour corriger les erreurs urbanis-tiques des années 1960 et 1970.Une rapide balade permet de mesurer l’évolution qu’ont connueles Grésilles en quelques années, au terme d’un projet de139 millions d’euros. Fini les immenses barres, remplacées parde petits immeubles voire des maisons de ville. L’activité écono-mique a été réintroduite dans le quartier, avec, à la clé,400 emplois. L’espace public a été rénové : Galilée, où se tientdésormais le marché du quartier, est une place urbaine, d’oùpart la coulée verte menant au parc des Grésilles. Des équipe-ments publics ont été créés : salle des fêtes, médiathèque, salled’escalade, gymnase. Dans ce quartier désormais desservi parle tramway, et qui va poursuivre sa métamorphose avec notam-ment la démolition de la cité Réaumur, le logement privé a faitson retour, contribuant à la mixité sociale.À la Fontaine-d’Ouche (32 millions d’euros engagés), les avenues, conçues à la manière d’autoroutes urbaines à l’époquede la « voiture reine », ont été retraitées en faveur des modesdoux (bus, piétons, vélos). Le centre commercial sera, à terme,entièrement remanié : la première tranche est achevée. Dansune volonté de « reconquérir » les berges du canal, le quai desCarrières-Blanches a été rendu aux piétons et largementembelli. Bientôt, des programmes de logement privés sortirontde terre au bord de l’eau, permettant de diversifier l’offre delogements du quartier.

Dijon Mag : Dans l’habitat existant ou ancien, la rénovation thermiqueest-elle, à vos yeux, une priorité pour les occupants ?Hassan Djama-Idleh : L’amélioration de la performance énergétique deslogements est l’une des solutions permettant de contrecarrer la hausseprévisible du coût des énergies (gaz, fioul, électricité). L’enjeu est environ-nemental, bien sûr, mais aussi financier : cette baisse éventuelle descharges pour les locataires est la garantie d’un pouvoir d’achat préservé.J’ajoute qu’en travaillant sur l’isolation des logements, bien souvent on enprofite pour les remettre à niveau en termes d’équipements et de confortde vie.

DM : Cette remise à niveau aboutit-elle, concrètement, à une diminution des charges payées par les locataires ?HDI : Nous manquons de recul pour en juger. Nous pouvons espérer unebaisse de 10 % à 15 % du montant des factures. Nous discutons avec lesbailleurs afin que le coût des travaux (matière grise, matériaux, main-d’œuvre plus spécialisée), qui peut atteindre 40 000 voire 50 000euros par logement, ne soit pas répercuté sur le montant du loyer, ou alorsde manière très échelonnée.

DM : Les locataires sont-ils sensibles aux enjeux liés à la rénovation thermique ?HDI : Cela ne suffit pas de rénover. Il faut informer, sensibiliser et formerles locataires pour qu’ils adoptent des comportements vertueux. Uneampoule basse consommation, ça ne sert à rien si on la laisse alluméetoute la nuit ! La baisse des charges pourrait même avoir un effet pervers,le gaspillage coûtant moins cher… Aussi une association comme la CSF a-t-elle vocation à accompagner les résidents dans l’adoption d’une attitude écoresponsable.

HASSAN DJAMA-IDLEH : « DES TRAVAUX POUR PRÉSERVERLE POUVOIR D’ACHAT »

Hassan Djama-Idleh est le présidentde la Confédération syndicaledes familles (CSF) à Dijon.

LE PETIT-CÎTEAUX VA FAIRE PEAU NEUVEDans le quartier du Petit-Cîteaux, construit dans les années 1970, ungroupe de travail associant la ville de Dijon, SCIC Habitat Bourgogneet Dijon Habitat, ainsi que l’opérateur privé Urbania, va déboucher surun réaménagement des espaces publics. Par ailleurs, les bailleurssociaux planchent sur la réhabilitation de 215 logements du quartier.C’est un bon exemple de collaboration active entre l’ensemble desacteurs de l’habitat, publics et privés.

Le quartier des Grésilles.

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DES ÉCOQUARTIERSPROMOTEURSDE NOUVEAUX MODESDE VI(LL)E Ce qu'on appelle friches industrielles, militairesou hospitalières, très bien localisées dans la ville,constituent pour Dijon de véritables opportunités.Elles ont vocation à devenir des écoquartiers,nouveaux « morceaux de ville » où tout està inventer dans le respect d'un urbanismesoucieux de son empreinte écologique.

| dossier |

U n seul bâtiment rappelle qu’il y eut ici une caserne : la rési-dence « Le Grenadier » est un clin d’œil au passé militaire deJunot. Le long d’un large mail végétalisé, des programmes

immobiliers à l’architecture contemporaine regroupent 600 logements,qui bénéficient de commerces de proximité, de services publics(gymnase, crèche) et d’une station de tramway. Junot peut être consi-déré comme le premier écoquartier achevé à Dijon. Mais déjà, à l’emplacement de l’ancien hôpital militaire, Hyacinthe-Vincent(500 logements) est presque achevé. L’ancien parc de l’hôpital estdevenu un parc municipal ouvert à tous. D'autres écoquartiers sont encours d'achèvement : Heudelet 26, Montmuzard, Passages Jean-Jaurès et Arsenal en entrée Sud ainsi que l'écocité Jardin des Maraîchers, conçue par le célèbre urbaniste Nicolas Michelin, à l’emplacement des anciens abattoirs. En attendant la sortie de terrede l’écoquartier de la Cité internationale de la gastronomie, sur le sitede l’hôpital général, qui conjuguera des programmes d'habitat avecune nouvelle polarité urbaine de services et d'équipements au kilomètre zéro de la route des Grands Crus et aux portes du secteursauvegardé.

RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTALDans ces écoquartiers, qui contribuent à positionner Dijon comme uneréférence écologique en Europe, l'aménagement vise à réduirel’impact environnemental de l’activité humaine : priorité est donnéeaux modes de déplacement doux (Heudelet 26, par exemple, est entiè-rement piéton), bâtiments peu énergivores et raccordés aux réseauxde chaleur urbains, à la présence de services et d'équipements deproximité… Ces quartiers répondent à l’objectif de mixité : les fonctions(habitat, commerce, services, culture…) sont mêlées, de sorte que leshabitants limitent leurs déplacements. L’écoquartier est conçucomme un lieu de « mieux vivre » pour ses habitants : il mêle les géné-rations et propose aux habitants des activités communes, à l’image decelles proposées par la maison de l’environnement Latitude 21 situéeau cœur de l’écoquartier Montmuzard !

Jamel Ouahoud25 ANS, ANIMATEUR À LA MJC

MONTCHAPET-MALADIÈREJe vis dans un T2 avenue du Drapeauavec mon amie depuis un an et demi,et j’avoue que je n’ai pas à meplaindre… C’est une résidence assezancienne, donc l’isolation phoniquen’est pas optimale, mais pour ce qui estde l’isolation thermique, nous n’avonspas de souci : l’hiver, le chauffage

fait son travail comme il faut.Mon propriétaire est sympa : dès qu’il y a des petits travauxà faire, je m’en charge et il opère une petite réduction de loyer.Ainsi la peinture au mur est nickel et j’ai récemment posé unenouvelle cuisine. Il n’y a pas à dire, on y est bien !

Les Dijonnais ont la parole

Caroline Dumont36 ANS, DÉCORATRICE D’INTÉRIEURNous avons acheté en avril 2013,mon mari et moi, quartierMontchapet, une maison qui datede 1900 où il y avait absolument toutà refaire. Il a fallu cinq mois de grostravaux pour pouvoir y vivre avec nosdeux enfants. Nous avons notammentréfléchi à comment bien l’isolerde l’intérieur (sol, murs et toit).Nous avons opté pour des normes de réglementationthermique optimum, pour que tout soit fait au mieux. Il fautpenser à la revente future ! Cela apporte une vraie plus-valueà la maison. Grâce à la pose de nouvelles fenêtres,nous sommes éligibles à une réduction d’impôt…et la maison nous correspond !

Chantal Boche55 ANS, EN RECHERCHE D’EMPLOIDans mon ancien appartement, c’était une catastrophe,j’avais tout le temps froid. Cela devenait trop difficile. J’aidemandé à Dijon Habitat un logement et j’ai obtenu ce T2,

dans le quartier Stéarinerie.J’y habite seule. Ici, c’est simple,je revis ! La résidence a étéisolée par l’extérieur, la façadea été ravalée, les conteneursà poubelles ont été enterrés,des jeux pour enfants ont étéinstallés… À l’intérieur commeà l’extérieur, c’est super !Et puis je n’ai plus froid :la chaudière se déclenchetoute seule quand lestempératures baissent.

Le quartier Montmuzard.

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Dijon Mag : Comment se porte le marché immobilier neuf à Dijon ?Cyrille de Crépy : Le logement locatif privé connaît une évolution « en accordéon », augré des effets d’annonce des différents dispositifs de l’État. Le passage en B1 (voirencadré ci-contre) constitue une réelle avancée. À Dijon, il n’y a pas de vacance dans leparc neuf en location, qui est recherché par tous ceux qui ne peuvent pas ou ne veulentpas acheter. Mais le logement résidentiel connaît des difficultés à la vente en raison deson prix. En raison de l'ensemble des règles de construction et des normes, notammenten matière de performance énergétique… On atteint un niveau incompressible, à environ2 500 euros le mètre carré, ce qui place nos produits en concurrence frontale avec desmaisons de deuxième couronne.

DM : Les écoquartiers séduisent-ils ?CDC : Ils reposent sur des innovations, par exemple le stationnement mutualisé à Heu-delet 26. Ce sont de nouvelles propositions, qu’il faut expliquer. Il faut laisser un peu detemps à ces nouveaux concepts pour convaincre !

DM : Vous avez monté plusieurs programmes incluant des logements à loyer modéré. Quel est votre retour d’expérience ?CDC : Ça fonctionne très bien ! Dans nos programmes, une partie des logements sontacquis par un bailleur social. La présence de logements à loyer modéré ne pose aucunproblème, y compris à la commercialisation. Il suffit d’expliquer les choses aux acqué-reurs. Je crois que, sur ce sujet, les mentalités évoluent.

CYRILLE DE CRÉPY : « LA MIXITÉ SOCIALE,ÇA MARCHE ! »

Cyrille de Crépy est associé de Sopirim,société de promotion immobilière à Dijon.

DIJON CHANGEDE CATÉGORIEDepuis le 1er octobre, quinze communesde l’agglomération, dont Dijon, sont pas-sées de la catégorie B2 à la catégorie B1dans le cadre des mesures nationales enfaveur de la construction de logements.Concrètement, ce changement accordedes conditions plus favorables aux accé-dants à la propriété bénéficiaires du prêtà taux zéro et aux investisseurs qui achè-tent un logement neuf pour le louer (dis-positif Pinel). C’est une bonne nouvellepour les ménages désireux d’investirdans la pierre et pour les acteurs de laconstruction et de l’habitat à Dijon.

LA SOLUTION DU « PRÊTSOCIALLOCATION-ACCESSION » Le prêt social location-accession (PSLA) estpeut-être la solution pour les ménages quisouhaitent devenir propriétaires de leurlogement en ville. Ce dispositif, soumis àconditions de revenus (plafond de 23 688euros par an pour un foyer compose d’uneseule personne, de 44 425 euros pour unefamille de cinq personnes…), consiste àentrer dans un logement par le biais d’uncontrat de location. Pendant cette premièrepériode, une partie du loyer est en réalitéune « part acquisitive », qui sera défalquéedu prix du logement au moment de l’achat,ce dernier devant intervenir dans un délai decinq ans. Ce montage, qui présente uncertain nombre d’avantages fiscaux etfinanciers, ne peut être mis en œuvre quedans les programmes agréés par le GrandDijon. Rens. : service habitat du Grand Dijon 03 80 50 35 30

Avenue Jean Jaurès.

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20 700Le nombre de demandes d’actes d’étatcivil faites par l’intermédiaire du portailmyDijon (www.mydijon.fr) s’élève à 20 700depuis le début de l’année.

18 231Les Dijonnais sont de plus en plus nombreux às’enregistrer sur le portail myDijon (www.mydijon.fr)pour effectuer certaines démarches administratives,s’informer, gagner des places à diverses manifestationsou encore payer les factures de restauration scolaire deleurs enfants. Déjà plus de 18 000 profils ont été créésen l’espace de 11 mois.

1832Durant plusieurs siècles, jusqu’en1832, c’est place Émile-Zola (alorsplace du Morimont) qu’avaient lieu lesexécutions publiques à Dijon, avantque la guillotine ne soit déplacée plusloin du centre-ville. Rappelons qu’ilfaudra attendre 1981 pour voir lapeine de mort abolie en France.

29/11 Samedi 29 novembre, le maire de Dijon appuiera surle traditionnel bouton rouge du lancement des illuminations… Dès cetinstant, les rues de la ville scintilleront de mille feux, chaque soir,jusqu’aux premiers jours de janvier.

Depuis le 15 septembre, les honoraires payés à la conclusion d’unnouveau bail de location (dits « frais d’agence ») sont limités. Unenouveauté issue de la loi Alur (loi « pour l’accès au logement et pourun urbanisme rénové »), qui vise à alléger le coût de l’entrée dansun logement. Pour Dijon, le plafond est fixé à 11 €/m².

11

114C’est le numéro d’urgence par SMS ou par fax pour lespersonnes sourdes et malentendantes : 24h/24 et 7j/7,en cas de situation d’urgence (blessure, accident, vol,incendie…), il permet d’alerter le Samu, les pompiers,la police ou encore la gendarmerie. En 2015, cedispositif devrait être étendu afin de permettre auxpersonnes de s’exprimer directement en langue dessignes.

| en chiffres |

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| rencontre | | 25 |

Dijon Mag : Vous êtes née à Dijon, c’estdonc pour vous un retour aux sources ?Sophie Claudel : Je suis partie il y a quinzeans de Dijon, que j’ai retrouvée énormémentchangée. Après ces quatre dernières annéespassées à New York, je l’ai redécouverteavec beaucoup plus de diversité que je nel’ai connue. Le tram a, j’imagine, modifiéles échanges et amené une pratique et unedynamique urbaines nouvelles. Je crois profondément à l’influence de l’espacesur ce que sont les gens et sur leurs comportements.

DM : Quels lieux avez-vous particulièrement retrouvés ?SC : Le Consortium, par exemple, où j’aiobtenu mon premier emploi. L’ancienneUsine, rue de Longvic, était sans confortni chauffage. L’hiver, on portait trois pulls !J’y dirigeais le festival interdisciplinaire Nouvelles Scènes, qui regroupait plusieursstructures culturelles dijonnaises. Quantà cette école, je l’ai fréquentée aussiavec le festival Nouvelles Scènes : nous y organisions des performances d’artistes,dans le cadre d’un partenariat avec l’Ensa etJean-Philippe Vienne, son directeur d’alors.

DM : Votre scolarité s’est-elle dérouléeà Dijon ?SC : En partie. J’ai fréquenté le collègeRameau et le lycée du Castel, où j’ai passé unbac philo-lettres. La suite de mes études m’aconduite à Nancy, avant un retour à Dijonpour un master 2 « politiques culturelles » àl’université de Bourgogne, où Xavier Douroux

(directeur du Consortium) fut mon profes-seur d’histoire de l’art. Mon mémoire dediplôme traitait des questions liées à l’artcontemporain à l’international. Un séjourd’un an à Tel Aviv, en 1994, m’a marquée àtout jamais. C’était juste après les accordsd’Oslo entre Israël et la Palestine… Tout lemonde y croyait !

DM : L’international est-il votre domainede prédilection ?SC : Pas uniquement. Si j’ai travaillé à Londres puis à New York comme attachéeculturelle et responsable des échangesartistiques à l’ambassade de France, j’aigardé, en parallèle, d’autres activités. J’occupe aussi les fonctions de médiateurpour le programme Nouveaux Commandi-taires de la Fondation de France, en art et enmusiques actuelles, au début pour la Franceet désormais pour l’Amérique du Nord. Jetravaille actuellement, par exemple, avecune tribu indienne du sud de la Louisiane. Jedirige par ailleurs deux collections d’écritsthéoriques sur l’art, une en anglais, l’autrebilingue plus axée sur les spectacles vivants.

DM : Avez-vous des activités parallèlesà vos nouvelles fonctions ?SC : Je n’ai jamais eu une seule et uniqueactivité professionnelle et suis une bouli-mique de travail ! Pour pouvoir bien exercermes fonctions au sein de l’Ensa Dijon, j’aibesoin de prendre des distances sur ce queje fais. Faire d’autres choses m’aide énor-mément. Je crois qu’il est même sain de nepas avoir toujours le « nez dans le guidon » !

DM : Quels sont vos projets pour l’école ?SC : J’ai été nommée par le ministère de laCulture et de la Communication sur un pré-projet que me suis engagée à produire d’icila fin de l’année. Dans ce cadre, les pistes detravail vont vers une plus ample ouvertureà l’international, des liens encore plusaffirmés avec les universités, et l’idée dedonner plus d’assise à la recherche qui,par nature, est la définition même de l’art.À Dijon, beaucoup de choses ont été misesen place par mes prédécesseurs. Il s’agit deleur donner plus d’impact, dans cette écoled’art – historiquement la plus ancienne deFrance après celle de Paris – qui est un véritable lieu de vie, ouvert sur l’extérieur,où tous les sujets peuvent être abordés,avec un mode d’enseignement beaucoupplus proche de celui d’une université améri-caine que française.

NOUVELLE DIRECTRICE DE L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURED’ART (ENSA) DE DIJON, DEPUIS LE 1ER SEPTEMBRE DERNIER, SOPHIE CLAUDEL REVIENT SUR SON PARCOURS À DIJON, DONT ELLE EST ORIGINAIRE, ET SUR SES PERSPECTIVES À LA TÊTE DE L’ÉCOLE D’ART.

SOPHIE CLAUDEL, DIRECTRICE DE L’ENSA DIJON« UN LIEU DE VIE, OUVERT SUR L’EXTÉRIEUR »

REPÈRES

019740Naissance à Dijon

019910Baccalauréat lettres-philosophie au lycée du Castel

019960Master 2 « politiques culturelles »à l’université de Bourgogne

02003-20140Attachée culturelle et responsabledes échanges artistiques à l’ambassadede France à Londres puis à New York

01er SEPTEMBRE 20140Directrice de l’Ensa Dijon

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| tout le monde en parle |

JARDIN DES SCIENCES

À 360°, LE NOUVEL ESPACE-TEMPSDU PLANÉTARIUMLe planétarium Hubert-Curien rouvre ses portes le 15 novembre prochain pour de fascinants voyages numériques, de l’univers à la vie sur terre.

Un ballet de planètes qui gravitent au-dessus de nos têtes surun dôme servant d’écran géant. C’est la scène hallucinanteà laquelle nous a habitués le planétarium du Jardin des

sciences depuis dix ans. Ce décollage dans l’infini du ciel va prendreune autre tournure dès le 15 novembre prochain. Une brève ferme-ture du site a permis de doter le dôme de 10 m de diamètre des plusrécentes techniques de projection à 360° (donnant l’impression dela 3D sans nécessiter le port de lunettes spéciales). Le projecteuroptique y est remplacé par un puissant logiciel produisant desimages numériques dans lesquelles le spectateur se sentira totale-ment immergé. Avec le muséum – rouvert l’année dernière –, lejardin botanique et ce nouveau planétarium, nous sommes le seulétablissement à offrir un tel éventail d’activités pour comprendre lavie sur terre, s’enthousiasme Gérard Ferrière, directeur du Jardindes sciences.

L’HOMME VU DU CIELCet outil de connaissance, mis au point par une société française,RSA Cosmos, devient même le début du parcours du Jardin dessciences, lieu de sensibilisation à la science et à la biodiversité quefréquentent 110 000 visiteurs par an. En parfaite cohérence avec lemuséum et le jardin botanique, le planétarium fait du spectateur letémoin de la naissance de l’univers. Tel un scénario digne de JulesVerne, ce survol permet de mieux envisager, sur des bases scienti-fiques, l’avènement de notre terre et du vivant. Une aventure oùl’homme n’est qu’un soupir comparé à la longue histoire de l’uni-vers, explicite Gérard Ferrière. Cette immersion pleine voûte promet de réels frissons quand surgissent volcans et dinosaures ou lorsque se forment océanset continents. Au fil de leurs projections, une série de films de 15 à40 minutes précisent nos connaissances, traitant par exemple desforces de la nature, des observations de Galilée, ou de celles deDarwin aux îles Galapagos. Ou encore lorsqu’un film d’animation àdestination du jeune public, L’Aveugle aux yeux d’étoiles, brode sur

un conte pour dévoiler, entre autres, le secret de la nuit et du jour.Une fable invitant à l’humilité quant à nos actions sur la planète…Car tel est l’enjeu du pôle scientifique constitué par le planétarium,le jardin botanique et le muséum : faire prendre conscience de larichesse de notre environnement mais aussi de son extrême fragilité.

En période scolaire, le planétarium est ouvert au public les mercredisaprès-midi et les dimanches après-midi. Pendant les vacances,quatre séances publiques de trois quarts d’heure sont proposées,à 11 h, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30, avec à chaque fois des projectionsdifférentes, en complément du fabuleux voyage à travers l’espace.Deux conférences sont également programmées : vendredi14 novembre à 17 h, « Les noirceurs de l’univers », par Daniel Kunth,et lundi 17 novembre à 19 h, « L’astronomie dans les aventuresde Tintin », par Robert Mochkovitch (sur réservation).À partir du samedi 15 novembrePlanétarium Hubert-Curien – Parc de l’Arquebuse14, rue Jehan-de-Marville – Entrée libreRens. : www.dijon.fr

MARCHÉ DE NOËL DU RÉEMPLOIDonnez une seconde chance aux objets ! Juste avant vos achatsde Noël, un premier « Marché du réemploi » est organisé par leservice environnement du Grand Dijon dans le cadre de laSemaine européenne de la réduction des déchets. Bijoux enchambre à air, meubles en carton, tout est recyclable avec unpeu d’imagination et d’originalité. Des ateliers créatifs pourpetits et grands sont animés par les associations du commerceéquitable, qui exposeront et vendront leurs trouvailles.Samedi 22 novembre de 14 h à 18 hGrande orangerie du jardin de l’Arquebuse – 1, av. Albert-Ier

Rens. : www.grand-dijon.fr

L’Aveugle aux yeux d’étoiles. Les Dinosaures au crépuscule.Planètes, voyage dans le système solaire.

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A vec une moyenne de fréquentation de300 visiteurs et 1 600 appels télépho-niques par mois, la Maison des seniors

confirme les missions qui lui sont assignéesdepuis un an. Celles d’être un service muni-cipal dédié aux aînés dijonnais, à leursproches et aux aidants familiaux pour toutedemande les concernant. Elle est une ported’entrée pour l’information, pour la préven-tion et pour nouer des relations avec nos par-tenaires sur toutes les questions liées à l’âge,précise Adeline Ourgaud, responsable de laMaison. Située à la jonction des réseaux debus et de tramway, cette structure – dépen-dant de la direction des retraités et des personnes âgées de la ville de Dijon – estvoisine de l’Opad, l’association bien connuedes Dijonnais, qui consacre quant à elle sesactivités à la culture et aux loisirs.

DES RENDEZ-VOUS PERSONNALISÉSLa Maison des seniors s’inscrit comme un lieud’accueil permanent qui va bien au-delà de lasimple demande de renseignements. Dansses locaux, équipés de bornes d’accès libre àInternet, une documentation fournie est à ladisposition des visiteurs, depuis l’offre cultu-relle jusqu’aux services à domicile, parexemple. Mais elle est surtout le lieu derendez-vous personnalisés avec différentesinstances compétentes, juridiques, socialesou mutualistes, lors d’une préparation deretraite notamment.

D’autres partenaires, afin de faciliter lesdémarches quotidiennes, y tiennent une permanence, comme l’association FranceAlzheimer, les conciliateurs de justice et leservice social gérontologique, ainsi que leCentre d’information sur les droits desfemmes et des familles (CIDFF) et uneantenne du Point information médiation multiservices (Pimms).

LES JEUDIS THÉMATIQUESChaque jeudi, de 17 h à 19 h, des rencontresthématiques sont organisées, abordant lespréoccupations des aînés et de leur entou-rage. Par exemple, la nutrition, la succession,les conventions obsèques ou l’assistance enfin de vie. Prochainement, un petit calendriermensuel recensera ces interventionsanimées par des professionnels. Ce mois-ciaura lieu une remise à niveau sur la préven-tion routière (voir encadré). Volontiers impliqués dans la vie associative,les aînés peuvent trouver aussi à la Maisondes seniors un relais à leur attente intergéné-rationnelle. Comme celle de participer avecdes écoliers et l’Opéra de Dijon à une créationautour du Barbier de Séville, de Rossini, pourfévrier 2015. La Maison des seniors coordonne par ailleurschaque été le plan canicule, le spectacle quiest offert à l’occasion de la Semaine bleue etles inscriptions au prochain repas de Noël.

Maison des seniors – Rue Mère-JavouheyDu lundi au vendredi de 9 h à 17 hAccès : lignes T1 et T2 du tramway (arrêts« Godrans » ou « République »), lianes L3et L6 (arrêt « République »), navette City(arrêt « Parking Trémouille »)Accès voiture : parking TrémouilleRens. : 03 80 74 71 71Courriel : [email protected]

| ça nous concerne |

LES JEUDIS DE BONNE CONDUITEÀ partir du 20 novembre, six jeudissont consacrés à des ateliers intitulés« Conduite seniors, restez mobiles ! ».Pour une vingtaine de participants, lesséances révisent les pièges de la circu-lation au volant, à pied ou à vélo, et lesmanières de les aborder positivement.Conçues par la Mutualité sociale agri-cole (MSA), en partenariat avec la Pré-vention routière et la Maison des seniors,et animées par un médecin de la MSA,les sessions sont l’occasion de rafraîchirsa connaissance du code de la route, dedésamorcer ses craintes et de prendreconscience de ses réflexes, notammentsur un simulateur de conduite. Une réu-nion de présentation aura lieu le jeudi13 novembre à la Maison des seniors.

LA MAISON DES SENIORS

ACCUEIL, INFORMATIONS ET SERVICES AUX AÎNÉSOuverte il y a un an, la Maison des seniors met à la disposition des aînés dijonnais toutes les informations et services adaptés à leurs demandes.

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| ça nous concerne |

JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

LE SIDA, UN DANGER TOUJOURS BIEN RÉEL

E n France, 150 000 personnes vivent avec le VIH (virus de l’im-munodéficience humaine), et 5 000 nouvelles personnessont infectées chaque année. On estime même que 40 000 à

50 000 personnes en sont porteuses sans le savoir. Et si l’on peutvivre aujourd’hui avec la maladie en réduisant toujours plus lescontraintes, dans un cas sur cinq la prise en charge est trop tardive.Alors oui, il faut continuer de sensibiliser, de se protéger, de se fairedépister. Du 1er au 5 décembre, la ville de Dijon (le service Dijon Ville-santé)et le CHU (le centre de dépistage anonyme et gratuit, ou CDAG),engagés dans la Journée mondiale de lutte contre le sida, multi-plient les opérations, en partenariat avec l’Acodège et deuxmutuelles étudiantes, la Smereb et la LMDE.Le 1er décembre à 20 h, tout commence par une performance : cellede la Lisa 21, dans l’amphithéâtre Roupnel, sur le campus (4, bdGabriel), qui s’offre en spectacle d’improvisation sur le thème duVIH. L’art d’en parler autrement tout en distillant les messagesforts, comme des graines de paroles lancées dans l’air étudiant.Accompagné bien sûr de stands d’information du CDAG, de laSmereb et de la LMDE.Le 4 décembre, à partir de 19 h 30, c’est « quiz musical » à l’espacesocioculturel de l’Acodège (41, rue de Mulhouse). Une soirée sympaentre concerts et intermèdes dédiés à un quiz géant sur le sida.L’occasion aussi de discuter et de se renseigner avec les profession-nels présents.Et du 1er au 5, le CDAG vous accueille sans rendez-vous pour unegrande campagne de dépistage : tous les jours de 9 h à 17 h au 1, rue Nicolas-Berthot. Tél. : 03 80 63 68 14.Pour tout renseignement sur cette semaine importante pour lalutte contre le sida : Dijon Ville-santé : 03 80 44 81 50 – Courriel :[email protected]

VOUS AVEZ PLUSDE 60 ANS ?C’EST POUR VOUSEN NOVEMBRE> JEUDI 6 À 14 H 30Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Devosge (7, rue Devosge)

> JEUDI 13 À 14 HProjection : Les Sentiers de la gloire,de Stanley Kubrick (États-Unis, 1957), en partenariat avec la bibliothèque centre-ville La Nef (La Nef, 1, place du Théâtre, salle de conférence)

> JEUDI 20 À 14 H 30Concert : Joël Jacquelin, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel)

> DIMANCHE 23 À 14 H 30Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Devosge (7, rue Devosge)

> JEUDI 27 À 14 H 30Projection : Les Invisibles,film documentaire de Sébastien Lifshitz, en partenariat avec la bibliothèque centre-ville La Nef(La Nef, 1, place du Théâtre, salle de conférence)

Rens. : Maison des seniors : 03 80 74 71 71

ASSURANCE RETRAITE

RETRAITÉS, SIGNALEZ VOTRECHANGEMENTD’ADRESSE

L ’Assurance retraite Bourgogne et Franche-Comtéinvite les personnes qui ont récemment changé dedomicile à communiquer leur nouvelle adresse

par courrier à Carsat Bourgogne et Franche-Comté,Service gestion des comptes prestataires, 21044 DijonCedex, ou via le portail des démarches en ligne de l’État :www.mon-service-public.fr. Ce site permet de déclareren une seule opération ses changements d’adresse,d’adresse électronique ou de numéro de téléphone à plusieurs organismes de son choix. Le changementd’adresse, comme tous les autres services du portail, estentièrement gratuit et sécurisé.Rens. : 3960 (coût d’un appel local depuis un poste fixe)ou 09 71 10 39 60 – www.lassuranceretraite.fr

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CONSEILLERS DÉLÉGUÉS DE QUARTIER

DES ÉLUS À VOTRE ÉCOUTEToujours soucieuse d’être à l’écoute et au plus près de ses citoyens, la ville de Dijon offre lapossibilité de rencontrer, sans rendez-vous, dans son quartier, un conseiller municipal délégué.Interlocuteur privilégié des habitants, il saura vous accompagner, vous orienter et faire remonterà la municipalité vos difficultés, vos attentes ou vos suggestions.

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GRÉSILLESNuray Akpinar-Istiquam – Mairie dequartier Grésilles – 6, avenue des Grésilles1er mardi du mois de 17 h 30 à 19 hHamid El Hassouni – Mairie de quartierGrésilles – 6, avenue des Grésilles2e et 4e jeudis du mois de 17 h à 19 h

MONTMUZARD Nuray Akpinar-Istiquam – Écoleélémentaire Montmuzard – Salle desparents d’élèves – 8, allée Claude-Guyot1er jeudi du mois de 17 h 30 à 19 hStéphanie Modde – École élémentaireMontmuzard – Salle des parents d’élèves8, allée Claude-Guyot – 3e mercredi du moisde 18 h à 19 hLa DéfenseCatherine Hervieu – École élémentaireMontmuzard – Salle des parents d’élèves8, allée Claude-Guyot – 2e mercredi du moisde 12 h à 13 h

MANSARTLê Chinh Avena – Mairie de quartierMansart – 2, boulevard Mansart2e lundi du mois de 10 h 30 à 12 h (sauf vacances scolaires)Joël Mekhantar – Mairie de quartierMansart – 2, boulevard Mansart2e et 4e vendredis du mois de 10 h à 11 h

CLEMENCEAULionel Bard – Archives municipales17, rue de Colmar – 1er mercredi du moisde 17 h 30 à 19 h 30

TIVOLI/TRANSVAAL/BERBISEYMohamed Bekhtaoui – Enclos Sainte-Anne28, rue de Tivoli – 1er et 3e lundis du moisde 14 h 30 à 16 h

VALENDONSChristophe Berthier – Groupe scolaireélémentaire Valendons – 3, rue Eugène-Bataillon – 1er samedi du mois de 9 h 30à 11 h 30

FONTAINE-D’OUCHELarrey/Faubourg-RainesAline Ferrière – Salle Thibaudot – ImpasseThibaudot – 1er mardi du mois de 18 h 30à 20 h Fontaine-d’OucheAline Ferrière – Mairie de quartierFontaine-d’Ouche – 13, place dela Fontaine-d’Ouche – 2e mardi du moisde 16 h 30 à 18 hAndré Gervais – Mairie de quartier

Fontaine-d’Ouche – 13, place dela Fontaine-d’Ouche – 1er et 3e vendredisdu mois de 16 h 30 à 18 hLaurent Grandguillaume – Mairie dequartier Fontaine-d’Ouche – 13, place dela Fontaine-d’Ouche – 1er et 3e lundisdu mois de 10 h à 12 hBadiaâ Maslouhi – Mairie de quartierFontaine-d’Ouche – 13, place dela Fontaine-d’Ouche – 3e mercredi du moisde 16 h à 18 hClaire Tomaselli – Mairie de quartierFontaine-d’Ouche – 13, place dela Fontaine-d’Ouche – 1er mercredi du moisde 16 h à 17 hFontaine-d’Ouche/Montagne-Sainte-Anne/Marcs-d’OrClaire Tomaselli – Groupe scolaire EiffelEx-loge concierge – 177, avenue Eiffel3e mercredi du mois de 16 h à 18 h

UNIVERSITÉ Benoît Bordat – 26, boulevard del’Université – Tous les mercredis de 17 hà 19 h

GREUZEOcéane Charret-Godard – 9, rue Maurice-Ravel – 1er mercredi du mois de 17 h 30 à 19 hColette Popard – 9, rue Maurice-Ravel2e mercredi du mois de 17 h 30 à 18 h 30

DRAPEAUJean-Claude Decombard – Groupe scolaireDrapeau – Rased – 4, rue Romain-Rolland2e lundi du mois de 18 h 30 à 20 h

BOURROCHESAnne Dillenseger – Mairie de quartierBourroches – 32, boulevard Eugène-Fyot2e mardi du mois de 17 h à 19 h

MONTCHAPETDenis Hameau – MJC Montchapet1 ter, rue de Beaune – 2e vendredi du moisde 17 h à 18 h 30Françoise Tenenbaum – MJC Montchapet1 ter, rue de Beaune – 2e mercredi du moisde 18 h à 19 h 30Hauts-de-MontchapetSladana Zivkovic – Salle Darius-MilhaudAllée Darius-Milhaud – 1er mercredidu mois de 18 h à 19 h 30

TOISON-D’ORGranvilleSandrine Hily – Mairie de quartier Toison-d’Or – Salle Myriam-Bernard – 10, place

Granville – Sur rendez-vous (contacter AllôMairie : 0 800 21 3000)Granville/RenanJean-Yves Pian – 7-9, rue du Plein-de-Pouilly – 1er mercredi du mois de 17 h à 18 het mairie de quartier Toison-d’Or Salle Myriam-Bernard – 10, place Granville 3e jeudi du mois de 17 h à 18 h

MONTAGNE-SAINTE-ANNE/CLOS-CHAUVEAUMichel Julien – EPA du Clos-Chauveau9, chemin du Fort-de-la-Motte-Giron3e mardi du mois de 18 h à 19 h 30

CENTRE-VILLEPetit-Cîteaux/Centre-villeOcéane Charret-Godard – LCR Petit-Cîteaux – Place Jacques-Prévert3e jeudi du mois de 17 h à 18 h 30Nathalie Koenders – LCR Petit-CîteauxPlace Jacques-Prévert – 1er mercredidu mois de 17 h 30 à 18 h 30Monge/Émile-Zola/BossuetNathalie Koenders – Hôtel d’Esterno1, rue Monge – 3e mercredi du mois de 17 h 30 à 18 h 30Centre-villeÉlizabeth Revel – Hôtel d’Esterno1, rue Monge – 1er mercredi du mois de 17 h 30 à 19 hPiron/BossuetDominique Martin-Gendre – Hôteld’Esterno – 1, rue Monge – 1er jeudi du moisde 17 h à 19 hGareDominique Martin-Gendre – Groupescolaire Darcy – Bureau du Rased – 1, rueBossack – 3e jeudi du mois de 17 h à 19 h

VARENNES/JUNOTChristine Martin – Gymnase François-Chambelland – 8, rue Olympe-de-Gouges3e mercredi du mois de 18 h à 20 h

PORT-DU-CANAL Jean-Patrick Masson – 14, avenue Jean-Jaurès – 4e mardi du mois de 17 h à 19 h

MARMUZOTSLydie Pfander-Meny – Salle des Marmuzots74 ter, rue des Marmuzots – 1er mercredidu mois de 16 h à 17 h 30

LES ÉLUS DE VOTRE QUARTIER :

RENS. : ALLÔ MAIRIE : 0 800 21 3000

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| ça nous concerne |

CONVENTION DE PARTENARIAT

DÉVELOPPER LA CULTUREET LE SPORT EN PRISONLa ville de Dijon s’apprête à signer une conventionde partenariat général pour trois ans avec la maison d’arrêtet le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP)de Côte-d’Or. Objectif : développer plus d’actions culturelleset sportives en prison.

La maison d’arrêt de Dijon est au cœur de la cité. Parce que 80 % des per-sonnes détenues sont domiciliées dans l’agglomération dijonnaise et quela durée de leur peine est de moins de six mois en moyenne, la ville de

Dijon a décidé d’élargir son action en prison, sur les plans culturel et sportif, àtravers une convention de partenariat général signée avec la maison d’arrêt etle SPIP. Selon Marie-Jo Moron, directrice de l’action culturelle à la ville, laculture est un levier de l’insertion des individus. En prison, d’abord, cela parti-cipe à leur épanouissement, et à leur sortie, cela peut être une clef pour se réin-sérer. Il faut les aider à reprendre confiance en eux, à retrouver une vraie placedans la société et ainsi donner du sens à leur vie. Concerts de hip-hop, séances de cinéma, ateliers percussions… : les interve-nants extérieurs – publics, privés et associatifs – sont déjà nombreux en prison.Côté service public de la ville, plusieurs conventions existent déjà – avec labibliothèque municipale, avec l’Opéra de Dijon (voir ci-contre) –, qui seront intégrées à la nouvelle. Dans les mois qui viennent, différents autres projets vont être expérimentés,avec le musée des Beaux-Arts, celui de la Vie bourguignonne, le museum duJardin des sciences, le Musée archéologique et le conservatoire à rayonnementrégional (CRR). Nous avons aussi envie de créer des ponts systématiques entrece qui se passe en ville et en prison. Ainsi, lors de chaque festival, une actiondevrait trouver un écho à la maison d’arrêt, poursuit Marie-Jo Moron. Autre volet de la convention : le sport. Outre le tennis de table, la musculationet le tennis, disciplines déjà existantes, la direction des sports de la villeenvisage des sorties VTT ou escalade… Il y a de la vie à la prison de Dijon !

« UN DROIT FONDAMENTAL »

Trois questions à Jean-PhilippeChampion,directeur de la maison d’arrêt de Dijon.

Dijon Mag : La culture fait-elle déjà partie de l’uni-vers de la prison ?Jean-Philippe Champion : Bien sûr ! L’administrationpénitentiaire considère que c’est un droit fondamental,au même titre que la santé et l’éducation. Une conven-tion nationale a d’ailleurs été signée en mai 2012 entrele ministère de la Justice et celui de la Culture pourimpulser une nouvelle dynamique dans ce sens. Laconvention dijonnaise est le prolongement de cetteimpulsion.

DM : Pouvez-vous nous donner quelques exemplesde ce qui existe déjà ? JPC : Une professionnelle de la médiathèque passedeux demi-journées par semaine dans nos biblio-thèques. Elle aide à gérer le fonds documentaire,propose de nouveaux ouvrages et forme les personnesdétenues. L’Opéra de Dijon vient également jouer deuxfois par an ici. Par ailleurs, certains détenus bénéfi-cient d’une permission de sortie collective et encadréepour visiter les coulisses de l’auditorium et assister àdes répétitions. Ils sont toujours très impressionnés etravis ! C’est une grande chance pour eux. Je penseenfin à La Vapeur, qui apprend à nos détenus à réaliserdes interviews, lesquelles sont ensuite diffusées surRadio Dijon Campus.

DM : Pour établir cette convention, vous avez rencontré les responsables des établissements culturels et sportifs de la ville… JPC : Oui, et cela a suscité une très belle énergie.De nombreuses nouvelles idées ont germé, notam-ment à l’occasion d’une visite de la maison d’arrêtorganisée pour ces partenaires. J’ai senti un vraiintérêt et cela me conforte dans l’idée que cet établis-sement peut être considéré comme un petit quartierdans la ville.

La maison d’arrêt de Dijon.

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| sport | | 31 |

FOOTBALL

LE « GRAND STADE »POURSUIT SON LIFTINGL’enceinte du DFCO va connaître une nouvellephase de travaux. Une tribune latéraleultramoderne sera livrée en 2017.

EURO 2016

UNE SÉLECTIONNATIONALE À DIJON ?La cité des Ducs pourrait accueillir une délégationétrangère lors de la prochaine coupe d’Europe.

Selon des membres de l’UEFA (Union des associations européennes defootball), la capitale bourguignonne aurait de réelles chances d’attirerl’une des vingt-trois équipes qui se qualifieront pour l’Euro 2016 enFrance. Ses caractéristiques pourraient concorder avec les attentes deplusieurs grandes nations européennes pour leur futur camp de basedurant la compétition. L’Allemagne, l’Espagne ou le Portugal durant plu-sieurs semaines à Dijon ? Tous les rêves sont permis, d’après les impres-sions laissées par l’instance européenne lors d’une visite à l’été 2013. Denombreux points forts ont en effet été relevés, avec, dans un premiertemps, une situation géographique très intéressante entre Paris, Lyon etSaint-Étienne, où se dérouleront plusieurs rencontres. Bien qu’en travauxà cette période, le stade Gaston-Gérard est bien desservi et suffisammentà l’écart pour les entraînements à huis clos. Les hôtels La Cloche et Clemenceau ont fait très bonne impression, tout comme la proximité de la piscine olympique et du golf de Quetigny avec le stade du DFCO. Des équipements de qualité, comme le Centre d’expertise de la perfor-mance Gilles-Cometti, n’auraient pas laissé indifférent.Au même titre que 65 autres villes de l’Hexagone, Dijon figure sur uncatalogue distribué il y a deux mois aux nations européennes. Ces délé-gations devront effectuer leur choix avant janvier 2016 en fonction deleur qualification. En Bourgogne et Franche-Comté, Auxerre et Sochauxsont également sur les rangs. La municipalité dijonnaise et le GrandDijon croisent aujourd’hui les doigts pour que leur candidature soitretenue : la venue d’une équipe nationale déplacerait nombre de médiaset contribuerait fortement au rayonnement dijonnais.Rens. : http://fr.uefa.com

Les premiers coups de pelleteuse seront donnés en finde saison. Une nouvelle tribune de 5 212 places selèvera à l’est du parc municipal des sports. D’un

montant de 18,3 millions d’euros, cette structure s’inscritdans le cadre de la rénovation de l’enceinte dijonnaise votéeen 2005 et entamée en 2007 avec les virages sud et nord. Lestade du Dijon Football Côte-d’Or (DFCO) pourra accueillirprès de 20 000 spectateurs lors de la saison 2017-2018,contre 16 098 aujourd’hui. Outre la capacité, c’est bien le confort des spectateurs quien sortira grandi. Pour le spectacle, les premiers rangsseront à seulement 8 m de la ligne de touche. D’un point devue esthétique, une bonne intégration sera assurée avec lesconstructions existantes. Le profil de la toiture se fera dansla continuité des installations déjà en place. Cette tribuneest sera aussi très fonctionnelle, avec de nombreux espacesréceptifs et techniques. Des bureaux accueilleront le siègeet la boutique du DFCO, aujourd’hui basés au stade desPoussots. La grande particularité de cette construction sera sa façadeextérieure. Résolument urbaine, elle sera constituée d’en-sembles vitrés et de larges terrasses qui montreront l’ani-mation dans les espaces de réception. L’extérieur du stadedonnera une nouvelle perception du quartier Hyacinthe-Vincent et participera à son rayonnement. Un parvis ouvertpermettra au public d’accéder directement dans le bâtimentpar la rue du Stade. L’ensemble des fonctions d’accueil et laboutique du DFCO se développeront au rez-de-chaussée.

© Jean Guervilly architecte / Labtop

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| sport |

Ils sont « accros » et l’assument totalement.Munis de leurs manettes et petits bolides élec-triques, une quinzaine d’adhérents du Dijon

Racing Slot se rendent régulièrement dans leurlocal de la rue Edmond-Voisenet. Leur ambition ?Affoler les compteurs, marquer des points au classement général et remporter l’une des50 épreuves de la saison. Même si elles restentrares, certaines courses peuvent durer 24 h nonstop, indique le président Paul Journet. Le slotracing, nom donné à leur activité, revient à la modeselon le Dijonnais : Le matériel est beaucoup plussophistiqué qu’avant. C’est très prenant, il suffitd’y goûter !L’association ouvre ses portes quotidiennement.Les adhérents viennent s’entraîner quand ils leveulent. Les compétitions se déroulent principale-ment le jeudi soir, informe le responsable du club.Chacun dispose d’un après-midi entier pours’échauffer. Une série de qualifications précèdentles courses, qui se déroulent par groupes de sixpilotes. Une bonne dextérité est requise pour pré-tendre à la victoire, relève Paul Journet. Il fautsavoir freiner le plus tard possible dans les virages,puis remettre aussitôt les gaz… Les voituresnécessitent le plus grand soin : le changement despneus est très fréquent, il faut chauffer le moteurà l’aide d’un banc d’essai, nettoyer, dégraisser…Ces petits détails ont permis aux adhérents debattre le record du circuit à deux reprises cet été.Le Dijon Racing Slot souhaite étoffer ses effectifs.Même si aujourd’hui la moitié des adhérents sontà la retraite, l’activité s’adresse à tous les publics.Un tarif de 2 € les 10 minutes ou 10 € l’après-midiest demandé, avec prêt du matériel inclus. Pourles adhérents, c’est 25 €par mois. Ce montant serarevu à la baisse si nous recrutons de nouveauxjoueurs, mentionne le président. Le club reçoitégalement des comités d’entreprise, des sociétéset des centres aérés pour des demi-journées oudes soirées placées sous le signe de la convivialité.Rens. : www.dijon-racing-slot.com ou page Facebook « Dijon.Racing.Slot »Courriel : [email protected]

SLOT RACING

LES FOUS DU PETIT VOLANTDes passionnés de voitures miniaturesse réunissent chaque semaine à Dijon.Leur camp de base est dotéd’un circuit long de 35 m.

FOOTBALLÇA PLANTE À PETIT-CÎTEAUX

Ils ont fait trembler les filets à 135 reprisesla saison dernière en championnat départemental.Cette performance a permis aux licenciés seniorsdu Football-Club Dijon Petit-Cîteaux de rejoindrele centre national de Clairefontaine au mois de juin,afin d’y disputer un tournoi avec les trois autresformations les plus offensives de l’Hexagone.Les Dijonnais, bien qu’éliminés en finale, ont étéreçus en septembre par le maire Alain Millot,

qui a tenu à saluer ce petit club de quartier : Il est important de rappelerque la richesse du sport français, ce sont ses associations sportives et seséducateurs. Si le sport pour les jeunes est d’abord un plaisir et des sensations,il peut se révéler comme un formidable moyen d’apprendre à vivre ensemble.

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TENNIS CLUB DIJONNAISRESTER PARMI L’ÉLITE

Le Tennis Club dijonnais (TCD) dispute le championnat de Francede première division pour la seconde année consécutive. L’objectifsera le même qu’en 2013 : tenter de rester parmi l’élite nationale.L’équipe emmenée par Vincent Millot, n° 28 français et 150e à l’ATP(l’Association des joueurs de tennis professionnels), affronterasuccessivement l’ASPTT Metz, Lille Métropole, Boulogne-Billancourt, Lagardère Paris Racing, puis Blagnac.Deux rencontres se dérouleront à domicile avec quatre matchsen simple et deux matchs en double.Championnat du 15 au 29 novembre – Réception de Lillemercredi 19 et de Blagnac samedi 29 novembre sur les courtscouverts du boulevard Voltaire – Début des matchs à 13 hEntrée gratuiteRens. : www.tennis-club-dijonnais.com

TENNIS DE TABLEDU HAUT NIVEAU HANDISPORT

Dijon accueille le premier tour de Nationale 1, le championnathandisport le plus haut gradé de l’Hexagone. Quatre-vingtspongistes seront en lice dans les catégories fauteuil et debout.Cette compétition viendra étoffer les actions déjà mises en place(séances, cycles découverte, partenariats…) par le club DijonTennis de table et par le Comité de Côte-d’Or de tennis de table,organisateurs de cette journée.Samedi 15 novembre de 9 h à 17 h – Gymnase Jean-Marc-BoivinRens. : http://dijontt.clubeo.com

BASKET FAUTEUILÀ L’HEURE PARISIENNE

La JDA Basket Fauteuil reçoit le CAP SAAA Paris pour le comptede la cinquième journée de Nationale B. Les Dijonnais aurontun beau défi à relever devant un ancien pensionnaire de l’élitefrançaise, relégué à l’intersaison. Les joueurs de Willem Laureet Damien Lordel tenteront de confirmer leur parcours 2013-2014,ponctué d’une cinquième place dans ce même championnat.Faire aussi bien serait une satisfaction. Ce n’est que notredeuxième saison à ce niveau après notre montée en 2013,commentent les deux dirigeants de la JDA.Samedi 29 novembre à 17 h – Gymnase Jean-Marc-BoivinRens. : www.jdadijon.com

CYCLO-CROSSLUTTES ACHARNÉES AU CAMPUS

Le Cyclo-cross international de Dijon va réunir les plus grandsspécialistes français de la discipline pour sa 27e édition.Six courses sont programmées par le club organisateurdu SCO Dijon. Dans l’épreuve reine, l’homme à battre se nommeFrancis Mourey, coureur de la Française des jeux, vainqueurde quatre éditions dijonnaises dont celle de 2013. Dimanche 23 novembre sur le campus universitaireHoraires des courses : 10 h 30 (Ufolep), 11 h 30 (poussins, pupilles, benjamins), 12 h (minimes), 13 h (cadets), 14 h (juniors, espoirs, féminines), 15 h (élites) Rens. : www.scodijon.fr

En mousse ou en Depron (un polysty-rène), ces petits avions sont leurpassion. Il y a même quelques hélicop-

tères. Après les avoir fabriqués chez eux, nosadhérents se retrouvent tous ensemble pourles faire voler à l’intérieur de notre gymnase,indique Claude Blanc, président de la sectionaéromodélisme de l’ASPTT Dijon. Cetteactivité intergénérationnelle réunit une vingtaine d’adeptes, principalement durantla période hivernale. Les modèles réduits électriques pèsent au maximum 250 g et ne

dépassent pas les 80 cmd’envergure. Différentesfigures techniques sonteffectuées dans une ambiance très conviviale. Le club participe à quelques concours devoltige, notamment à Fontaine-lès-Dijon,mais l’objectif premier reste le loisir : Lesimple plaisir de faire voler nous anime. C’estun peu comme toutes les passions, ça ne s’explique pas ! poursuit Claude Blanc, quipratique l’aéromodélisme depuis plus de cinquante-cinq ans. Un certain sens du

pilotage est requis, c’est pourquoi les adhérents ne sont acceptés qu’à partird’une quinzaine d’années. Le président enconvient : Les crashs restent relativementnombreux et peu d’avions meurent de vieillesse. Mais la plupart du temps, onrecolle et ça repart !Rens. : http://dijon.asptt.com/les-activites/aeromodelisme

AÉROMODÉLISME

OBJETS VOLANTSTÉLÉCOMMANDÉSDes membres de l’ASPTT Dijon s’adonnentau pilotage télécommandé d’avions miniatures,fabriqués la plupart du temps par leurs soins.

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| à votre service |

NUMÉROS UTILESAllô Mairie 0 800 21 3000Resto’ Mairie 0 800 21 0519État civil et formalités administratives 03 80 74 51 51Élections 03 80 74 59 03/04/05Ramassage encombrants 0 800 12 12 11Objets trouvés 03 80 74 52 22Police municipale 03 80 74 51 53Police sanitaire 03 80 48 80 60CCAS (centre communald’action sociale) 03 80 44 81 00Opad (Office des personnes âgées de Dijon) 03 80 70 02 03Maison des seniors 03 80 74 71 71

LES MAIRIES ANNEXESBourroches-Valendons32, boulevard Eugène-Fyot 03 80 74 52 02Fontaine-d’Ouche15, place de la Fontaine-d’Ouche 03 80 74 52 00Grésilles6, avenue des Grésilles 03 80 74 52 03Mansart2, boulevard Mansart 03 80 74 52 04Toison-d’Or10 bis, place Granville 03 80 48 83 83

TRANSPORTSDivia 03 80 11 29 29SNCF 36 35Association artisanale des taxis de Dijon 03 80 41 41 12Velodi 0 800 200 305

URGENCESPolice secours 17Samu 15Pompiers 18Urgences depuis un mobile 112Urgences gaz 0 800 47 33 33Urgences EDF 0 810 333 021Urgences techniques Lyonnaise des eaux 0 977 401 123Centre antipoison 03 83 32 36 36Maison médicale de garde 15SOS Médecins 03 80 59 80 80SOS Médecins consultations 36 24SOS 21 (visites, urgences médicales) 03 80 78 68 68Pharmacie de garde 39 15Permanences dentaires dimanche et jours fériés 03 80 48 26 59Accueil sans-abri 115SOS Amitié 03 80 67 15 15SOS Kiné 03 80 53 70 00SOS Mains 03 80 44 48 46

Centre de soins infirmiers 03 80 41 66 66Drogue, alcool, tabac info service 0 800 23 13 13Sida info service 0 800 840 000Alcooliques anonymes 24h/24 03 80 30 27 00Allô Enfance maltraitée 119Violences faites aux femmes 3919Solidarité Femmes 21 03 80 67 17 89

ANIMAUX DOMESTIQUESET RÉGLEMENTATION

La loi n° 83-629 du 12 juillet 1983 impose que les chienssoient tenus en laisse sur la voie publique et dans les lieuxpublics. Le contrevenant risque une contraventionde 1re classe (maximum 38 €), voire de 2e classe (maximum150 €) si son animal est un chien de 1re ou de 2e catégorie.Dans ce cas, il doit être également muselé.De même, si un propriétaire ne ramasse pas les déjectionsde son animal et est pris en flagrant délit, un procès-verbalpeut lui être dressé. Pour rappel, la ville compte 143 pointsSaniCan, remplis deux à trois fois par semaine.Il est à savoir également que les chiens de 1re et de2e catégories (pitbull, mastiff, tosa, staffordshire terrier,rottweiler…) doivent obligatoirement être déclarésen mairie, et doivent être muselés et tenus en laisse parune personne majeure. Les chiens de 1re catégorie sonten outre interdits d’accès dans les transports en commun,les lieux publics et les locaux ouverts au public.

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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉDIJON HABITAT2 bis, rue Maréchal-LeclercBP 87027 – 21070 Dijon cedexTél. : 03 80 71 84 00Courriel : [email protected]

ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉEImmeuble Mazarin10, avenue Foch – 21000 DijonTél. : 03 80 45 90 40www.sud-est-mediterranee.fr

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL)Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) www.orvitis.frAgence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000

SCIC HABITAT BOURGOGNELe KatamaranParc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50Courriel : [email protected]

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI)Parc Valmy41, avenue Françoise-GiroudBP 30428 - 21004 Dijon Cedex Tél. : 0 811 90 89 07 Courriel : [email protected]

VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAISET NÉOLIA BOURGOGNE)28, boulevard Clemenceau – BP 3031221003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00Courriel : [email protected]

LOGIVIE 3, boulevard de Sévigné – 21000 DijonTél. : 03 80 40 00 00www.logivie.fr

GRAND DIJON40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIESLes déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier.

QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13

DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94

CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32

MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoirl’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

HORAIRES D’HIVER (du 1er novembre au 30 avril)du lundi au vendredi 9 h-12 h et 14 h-18 hle samedi 9 h-13 h et 14 h-18 hle dimanche 9 h-12 hsauf Marsannay-la-Côtedu lundi au vendredi 9 h-13 h et 14 h-17 hle samedi 9 h-13 h et 14 h-17 hle dimanche 9 h-12 h

NUMÉROS UTILESAccueil Grand Dijon 03 80 50 35 35Usine d'incinération 03 80 76 40 76Centre de tri 03 80 76 49 90Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26Emmaüs 03 80 23 80 11Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11Numéro vert : 0 800 12 12 11www.grand-dijon.frCourriel : [email protected]

L’ASTUCE DE NOVEMBREEn hiver, je change d’air 5 minutes par jourSi vous ouvrez en grand les fenêtres 5 à 10 minutes par jour, l’air des pièces seraintégralement renouvelé mais les murs n’auront pas le temps de refroidir.L’air frais qui entrera sera rapidement réchauffé. En revanche, si vousentrebâillez vos fenêtres pendant une longue durée, le renouvellement de l’airsera insuffisant, les murs et le mobilier seront durablement refroidis, et vousrisquez de consommer 16 % de chauffage en plus.

Je dépoussière mes radiateursPensez à dépoussiérer vos radiateurs, hydrauliques ou électriques : la poussièrebride leurs performances. Vous pourrez ainsi obtenir jusqu’à 10 % d’économied’énergie très facilement.

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c’est pour la vie !

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“| vous nous dites |

Vos remerciements sont appréciés à leur justevaleur. Ce dispositif a été initié en 2010 parle service emploi-insertion-économie socialeet solidaire de la ville de Dijon, dans le cadred’un appel à projets du Fonds d’expérimentationpour la jeunesse (ministère de la Ville,de la Jeunesse et des Sports). Il permet,sous conditions (être âgé de moins de 30 ans,résider à Dijon, être en recherche d’emploi etavoir un projet professionnel validé), de financerpartiellement le permis de conduire lorsqueson absence est un frein à l’emploi, en apportantune aide de 1 400 euros maximum, en échangede contreparties (bénévolat, ateliers deprévention routière et d’éducation à la santé).Attention : aucune demande ne se fait en directauprès de la mairie. Les demandes doivent êtreeffectuées par le référent emploi du demandeur.Bien entendu, le nombre de places est limité.Sachez que 246 personnes ont déjà bénéficiéde ce programme, à l’issue duquel 155 d’entreelles ont réussi leur code et 96, leur permis.La municipalité vous félicite donc pour cetteréussite et vous souhaite un plein succès dansla réalisation de vos projets.

MUSÉES ET PHOTOS

VOS COUPS DE CŒUR,VOS RÉACTIONS...CETTE PAGE EST FAITEPOUR VOUS.

ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon MagCS 73310 21033 Dijon cedex

[email protected]

“PERMIS DE CONDUIRE

En visitant un musée sur mon lieu devacances, je me suis fait réprimanderparce que je faisais quelques clichéset j’ai eu obligation de cesser mes prisesde vue. Je n’ai pas rencontré ce problèmedans les musées de la ville. Peut-oninterdire légalement les photos desœuvres présentées ? E.R. – Dijon

Ayant récemment décroché le fameux « papier rose »dans le cadre de la « bourse au permis de conduire »proposée par la ville de Dijon, je tenais simplementà adresser de sincères remerciements à l’ensembledes porteurs de ce projet : les élus locaux quisoutiennent ce dispositif, les employés municipauxqui lui permettent d’exister au quotidien, et lespartenaires qui l’encadrent (auto-école Notre Dame). En espérant que ce levier social se maintienne dansle temps et puisse encore donner l’occasion auxbudgets les plus modestes d’accéder avec davantagede facilité au permis de conduire et ainsi favoriserleur intégration dans ce que l’on nommela « vie active ». P.M. – Dijon

Le ministère de la Culture et de la Communication,en collaboration avec de nombreuses associationsreprésentant les publics, a récemment publié une charteintitulée « Tous photographes ! » afin d’accompagner lesétablissements qui doivent répondre à ces questionnements.La charte détaille ainsi cinq engagements réciproques entrele visiteur-photographe et les établissements patrimoniaux.Concernent le visiteur, celui-ci doit, dès son arrivée,désactiver son flash et faire en sorte de ne pas gênerles autres visiteurs lorsqu’il photographie ou filme. Il doitégalement veiller à ne pas porter atteinte à l’intégrité desœuvres. Il peut partager et diffuser ses photos et ses vidéos,spécialement sur Internet et les réseaux sociaux, dansle cadre de la législation en vigueur. De plus, le visiteurdoit éviter de prendre une photographie d’un membredu personnel de l’établissement en tant que sujet principalidentifiable sans son autorisation formelle. Enfin, pour uneprise de vue nécessitant un matériel supplémentaire,le visiteur doit faire une demande d’autorisation spécifique.Aussi, si les prises de vue sont autorisées, elles doiventcependant être réalisées, vous l’aurez compris, dansle respect de tous : des œuvres (sans flash), des visiteurset des personnels. Par ailleurs, pour éviter toute formede problème, il suffira de s’assurer à l’entrée du muséeque la prise de vue est possible.

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS

S’il ne peut y avoir de pacte social durable sans justice sociale effective, lesassociations constituent des lieux privilégiés de médiation entre les solida-rités. Permettant à chacun de participer à la vie locale, de favoriser la pleinecitoyenneté de tous et de faire que chacun se sente acteur de la société,elles remplissent un rôle de compréhension des besoins, de proposition deréponses bien ajustées et de mobilisation des énergies. En outre, elles rassemblent tous les habitants, de tous les quartiers. Leséchanges qui en découlent conduisent à élargir l’univers de chacun. En cesens, et parce que les capacités de création et d’innovation des associationssont un moyen de combattre l’exclusion, la pauvreté qui entrave la partici-pation politique et sociale, ainsi que l’exercice de la pleine citoyenneté, laville de Dijon a fait le choix, bien au-delà des attributions de subventionsdirectes, maintenues à un niveau très élevé, de soutenir et d’encouragertoujours plus cet aspect de notre pacte républicain, tandis qu’en temps decrise leurs budgets sont souvent les premiers à être rognés. Le secteur associatif totalise 1,3 million de structures dans notre pays. Enoutre, ce secteur représente 10 % de l’emploi privé en France, d’où l’impor-tance non négligeable de son poids économique, aussi bien en matièred’emplois qu’en termes de flux financiers. En période de budgets contraints,tout le monde doit participer à l’effort collectif, mais la ville de Dijon feraattention à toujours soutenir ce secteur essentiel pour la vitalité du territoireet pour le lien social. À Dijon, on estime à 1 800 le nombre d’associationsactives, dont 1 200 sont soutenues par la ville à travers une aide financièreou matérielle. À Dijon, la solidarité n’est pas un slogan, c’est une réalité. C’est une desconditions pour faire ensemble société.

Laurent Grandguillaume,député de la Côte-d’Or, conseiller municipal de Dijon,président du Groupe socialiste, radical de gauche,citoyen et apparentés du conseil municipal,Alain Millot, Nathalie Koenders, Georges Maglica,Colette Popard, Pierre Pribetich, Françoise Tenenbaum,Didier Martin, Anne Dillenseger, Océane Charret-Godard,Christine Martin, Hamid El Hassouni, Lê Chinh Avena,Jean-Claude Decombard, Sladana Zivkovic,Jean-Patrick Masson, Joël Mekhantar, Jean-Yves Pian,François Rebsamen, Lydie Pfander-Meny, Hélène Roy,Dominique Martin-Gendre, Mohamed Bekhtaoui,Denis Hameau, Badiaâ Maslouhi, Claire Tomaselli,Nuray Akpinar-Istiquam, Lionel Bard, Benoît Bordat,Aline Ferrière, Charles RozoyGroupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés8, rue de la Chouette, 21000 DijonTél. : 03 80 36 41 77Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE MOUVEMENT UNITAIRE PROGRESSISTE

Le 11 septembre, Dijon a commémoré le 70e anniversaire de sa libération.La France se libérait, la Seconde Guerre mondiale s’achevait sur la capitu-lation de l’Allemagne dirigée par le parti nazi. L’actualité nous montre hélasque le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie n’ont pas disparu. Les hainesnationalistes et religieuses s’aiguisent encore aujourd’hui dans des conflitstouchant plusieurs régions du monde. Commémorer, c’est combattre le révi-sionnisme et ne pas oublier que le fascisme n’est jamais définitivemententerré. La Résistance s’est organisée à partir de sensibilités diverses autourdu Conseil national de la résistance. La ville de Dijon, cette année, à travers

les cérémonies mais aussi avec une exposition, a rappelé le rôle de ceux quiont résisté pour nous libérer. Le conseil municipal du 29 septembre, par l’intermédiaire d’une dénomination de square, a honoré Jeanine Lejard,jeune résistante dijonnaise morte en déportation à Ravensbrück.

André Gervais et Michel JulienMouvement unitaire progressiste222, rue d’Auxonne, 21000 DijonTél. : 03 80 72 29 97

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS

À 85 %, l’énergie pour se déplacer, se chauffer et manger provient desénergies fossiles et nucléaires. Ces ressources sont rares, coûteuses, voiredangereuses. La loi sur la transition énergétique en cours de discussion nepart pas de rien. Les élus locaux, chargés de protéger les habitants, d’assurerleur bien-être et d’anticiper les évolutions des territoires, mettent en œuvredes politiques énergétiques plus sobres, plus efficaces avec les énergiesrenouvelables. À Dijon, les actions en matière d’éclairage public, derénovation du bâti, de déplacements (piétonnisation, tram-bus, vélo, serviced’autopartage…) et d’énergies renouvelables (réseau de chaleur) montrentque la transition énergétique est en route. La loi doit renforcer ce mouvementimpulsé par les collectivités pour diviser par deux les consommations

énergétiques à l’horizon 2050 et rendre impossible l’exploitation des gaz deschiste, une aberration environnementale et économique déjà démontrée.

Patrice Chateau, Christine Durnerin, Frédéric Faverjon,Catherine Hervieu, Sandrine Hily, Stéphanie ModdeGroupe des élus EELV de la municipalité de Dijon14, avenue Jean-Jaurès, 21000 DijonTél. : 09 61 68 76 95Courriel : [email protected] : http://21.eelv.fr

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POUR LE GROUPE DES ÉLUS CENTRISTES ET DÉMOCRATES DE DIJON, GROUPE DIJON MODEM

De la mémoire à l’histoire : Dijon pendant la Grande Guerre.L’obligation de mémoire s’impose à nous : elle lutte contre l’oubli et contrel’ignorance. Car notre passé explique notre présent et éclaire l’avenir : c’estnotre histoire. Et le centenaire de la Grande Guerre nous y invite.La ville de Dijon, labellisée pour les actions qu’elle présente et qui s’articu-lent autour de conférences, d’expositions, de présentations, s’associe à cetravail de mémoire et rend hommage aux Dijonnais morts pour la Francependant la Grande Guerre par un livre d’or qui leur est dédié.Cette mémoire nous honore. Les générations qui n’ont pas vécu cette terribleépoque seront éclairées. Les jeunes pourront mesurer ce qu’ils doivent àleurs aînés.Mais il nous oblige. Car perpétuer le souvenir de ces soldats et de leurscamarades tués ou mutilés est un devoir. Il s’exprime aussi grâce aux asso-

ciations d’anciens combattants et par la présence de leurs porte-drapeauxaux cérémonies.Ainsi, « le véritable tombeau des morts, c’est la mémoire des vivants ». Nousavons là une ardente obligation…

Élizabeth Revel, adjointe au maire, déléguée aux anciens combattants et à la mémoire, correspondant défenseGroupe des élus centristes et démocrates de Dijon, Groupe Dijon MoDem,7 B, rue Devosge, 21000 DijonTél. : 03 80 23 38 14Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE DIJON BLEU MARINE

Le Front National/ RMB en route pour la prise de pouvoir. Une fois de plusnous avons fait taire les détracteurs qui nous expliquaient à grand renfortde médias que nous ne pouvions pas faire rentrer d’élus FN/RBM au Sénat.C’est indéniablement le signe fort que le peuple français est en train dereprendre son destin en main, et nous pouvons nous en féliciter. Nous sommes présents désormais dans toutes les Assemblées de laRépublique. Est-il encore crédible que nos adversaires nous présententcomme parti anti-républicain ? Evidemment non et les Français l’ontcompris. Plus rien ne semble nous arrêter, nous porterons Marine le Pen, aux plushautes responsabilités en 2017, car elle seule insuffle un nouvel espoir. Le groupe Dijon Bleu Marine travaille, dans la mesure de ces moyens, à faire

entendre la voix du bon sens. Nous luttons par exemple, systématiquement,contre toutes augmentations d’impôts.Nous avons voté contre le passage de la Communauté d’Agglomération,à une Communauté Urbaine, qui est la promesse de nouveaux impôtsinjustifiés.

Edouard Cavinconseiller municipal de Dijonprésident de Groupe Dijon Bleu Marine8, rue Henry-Chambellan, 21000 DijonTél. : 03 80 10 46 37 - 06 84 33 85 07Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE

De nombreux Dijonnais ont apporté leur confiance à notre équipe lors desélections municipales du printemps dernier. Nous nous efforçons de défendreau mieux les intérêts de notre ville et de faire entendre la voix du bon senssur un grand nombre de sujets.Sans tambour ni trompette, loin des coups de communication, noustravaillons sur les dossiers essentiels de Dijon.Dernièrement, notre groupe s’est opposé aux décisions de la municipalitéqui menaçaient l’existence de l’Orchestre Dijon-Bourgogne. Grâce à lamobilisation massive des Dijonnais attachés à leur orchestre, le Maire a dûrevoir sa position. Nous nous en réjouissons. Nous resterons vigilants surl’avenir de cette structure et sur la place qui lui sera accordée dans lesfutures programmations de l’Opéra de Dijon.Par ailleurs, nous continuons de nous opposer systématiquement à la foliefiscale de la majorité municipale : tout est bon à taxer pour les socialistes etleurs alliés. Récemment, notre groupe s’est opposé vigoureusement àl’augmentation maximale de la taxe sur la consommation d’électricité, payéepar chaque abonné, ainsi qu’à l’instauration d’une nouvelle taxe, dite« chevalet », qui frappera les commerçants et les artisans.La majorité municipale de gauche, à l’instar du Gouvernement, utilise tousles leviers fiscaux à sa disposition : elle taxe comme elle respire !

En parallèle, l’attribution des subventions relève d’une grande opacité.Certaines associations ont le droit d’être aidées ; d’autres pas… Nousréclamons plus de transparence dans les critères de sélection, en particulierau vu des sommes engagées !Enfin, nous nous opposons au stationnement payant du parking du CHU etproposons la création d’un parking public dans ce quartier, ce qui permettraitaussi de résoudre les difficultés de stationnement autour du stade les soirsde match.S’opposer fermement et proposer concrètement : tel est le travail que nousaccomplissons chaque jour au service de tous les Dijonnais.

Anne Erschens, Présidente du groupe Union de la droite et du centre,Alain Houpert, Emmanuel Bichot, Laurent Bourguignat,Stéphane Chevalier, François Hélie, Chantal Outhier, Angèle Tchurukdichian, Catherine Vandriesse, Virginie Voisin-Vairelles43, rue Parmentier, 21000 DijonTél. : 03 80 72 46 65Courriel : [email protected]

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