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LE LIVRE DU LEVITIQUE Etude Biblique apporté par le pasteur Alain PARENT Mai et Juin 2014

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LE LIVRE DU LEVITIQUE Etude Biblique apporté par le pasteur Alain PARENT Mai et Juin 2014

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Exode 40/34-35 ; Lévitique 1/1

INTRODUCTION AU LIVRE QUELQUES PARTICULARITES QUELQUES OBJECTIONS IL EST UTILE DE RELIER LE DEBUT DU LEVITIQUE AU DERNIER CHAPITRE DE L'EXODE, où il est précisé deux fois que la gloire de l'Eternel remplit le tabernacle : «La nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l'Eternel remplit le tabernacle ; et

Moïse ne pouvait entrer dans la tente d'assignation ; car la nuée demeura dessus et la gloire de l'Eternel remplissait le tabernacle » (Exode 40/34-35). Le livre de Lévitique décrit la suite des événements du livre de l’Exode qui se sont terminés avec l’achèvement de la demeure sainte. Un seul mois s’est écoulé entre l’Exode et le livre de Nombres (Exode 40/17; Nombres 1/1). Au début du Lévitique, nous lisons : « Et l'Eternel appela Moïse, et lui parla, de la tente d'assignation, disant... » Lévitique 1/1. C'est donc de l'intérieur du tabernacle que l'Eternel lui a parlé. Il ne l'a pas fait depuis le Mont Sinaï, où il a donné la loi. La gloire de l'Eternel remplit maintenant le tabernacle, et du sein de cette gloire, il dit à Moïse: « Parle aux fils d'Israël, et dis-leur : Quand un homme d'entre vous présentera une offrande à l'Eternel... » (Lévitique 1/2). Il donne alors toutes ses instructions au sujet des sacrifices. D'abord la gloire remplit le tabernacle, puis Dieu parle pour montrer comment un pécheur, tel que chacun d'entre nous, peut être rendu capable de demeurer pendant toute l'éternité dans cette gloire. INTRODUCTION et PARTICULARITES DU LIVRE Un livre pour un peuple d'adorateurs Le Lévitique est le livre du sanctuaire. Le mot « Lévitique » est le titre des septantes est « leuitikon » = « concernant les lévites ». Mais le titre hébreu est « wayyiqra » = « et il appela ». C’est L’Eternel parlant de l’homme du saint sanctuaire. Dès le début du livre, « l'Éternel parle » depuis l'habitation dont il vient de prendre possession au milieu de son peuple (Exode 40/34-35). Le contenu du Lévitique est, avant tout, la parole de Dieu révélée directement à Moïse et écrite dans un ordre voulu par le Saint Esprit. L'expression : « Et l'Éternel parla à Moïse » utilisée dans chaque section du livre, pas moins de 56 fois en tout. Le livre du Lévitique se situe au cœur du Pentateuque. Après avoir donné la vie à l'homme (livre de la Genèse), et tiré un peuple de l'esclavage par la rédemption (livre de l'Exode), Dieu appelle ce peuple, par l'alliance conclue au Sinaï, à devenir « un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte » (Exode 19/6), c'est-à-dire à lui rendre culte dans un tabernacle nouvellement construit et à vivre pour lui plaire. Adoration et sanctification sont donc les deux thèmes clés du Lévitique. Les mots « Je suis le Seigneur votre Dieu » apparaissent environ 50 fois dans ce livre, exprimant la vraie raison pour laquelle le peuple de Dieu devrait être saint. Nous devons être saints parce qu’Il est saint. A la fois intérieurement et extérieurement, moralement et spirituellement.

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Les mots « saint » et « sainteté » apparaissent environ 100 fois dans ce livre. Bien que les prêtres lévites et les sacrifices n’existent plus, les principes enseignés dans ce livre s’appliquent aux Chrétiens d’aujourd’hui. « ...efforcez-vous...de mener une vie sainte, car, sans cela, personne ne pourra voir le Seigneur » (Hébreux 12/14). Le mot « sang » s’y rencontre près de 90 fois ; le mot « expiation » près de 50 fois. Nous y trouvons tout ce que le croyant a besoin de connaître et d’expérimenter concernant l’expiation et la purification afin de pouvoir s’approcher d’un Dieu aussi saint et afin de marcher avec lui. Ce livre nous présente les saintes lois de la

purification du cœur et le service de Dieu. Le tableau illustre comment les révélations données par Dieu dans l’Ancien Testament trouvent leur accomplissement en Christ.

Les sacrifices, les rites et les lois, et même certaines guerres contre les peuples de Canaan, étaient nécessaires pour poser le fondement de la révélation. Ainsi, ce qui était matériel, comme le temple de Jérusalem, a été construit pour nous permettre de comprendre des réalités spirituelles invisibles. Sans la longue préparation réalisée par Dieu à travers l’histoire du peuple juif, nous n’aurions jamais pu comprendre la nature de Dieu et son amour. La loi et les rites de l’Ancien Testament sont des étapes préparatoires qui s’accomplissent en Christ (Hébreux 10/1-18). L’articulation entre la loi et la grâce est déjà symbolisée dans les événements de l’Exode. Ainsi Moïse fait sortir le peuple de l’oppression, il ne pourra toutefois pas faire entrer le peuple dans le Pays promis. Cette promesse sera accomplie par Josué « L’Eternel est salut ». (Deutéronome 3/23-28). Dieu va donc à la sortie de l’esclavage de l’Egypte, structurer son peuple. Israël devait écouter la Torah. La Parole de Dieu à le pouvoir de « réorganiser notre vie », Psaume 119/9.

DIEU VA REMETTRE « LES BORNES DANS NOTRE VIE ». OBJECTIONS Le Livre de Lévitique est trop sanglant. C’est bien un livre sanglant. Mais alors toute personne qui comprend la foi de l’Ancien ou du Nouveau Testament comprend que le sang est exigé d’être versé pour que les péchés soient pardonnés et pour que les hommes soient capables d’approcher Dieu. Comme l’auteur d’Hébreux le dit, «… il n'y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé» (Hébreux 9/22) Le Livre de Lévitique est trop difficile à comprendre. Lévitique est un livre qui n’est pas facile à comprendre. Cependant, le fait est que toute révélation biblique est non seulement difficile à imaginer, c’est impossible, sans l'inspiration du Saint-Esprit (1 Corinthiens 2/11-12, 14-16) Donc, l’Esprit de Dieu nous permet de comprendre Ses vérités qui autrement seraient impossible à imaginer ou même à accepter. La vérité la plus riche de la Parole de Dieu n’est que rarement à la surface pour que tout le monde puisse la voir. Elles doivent être dissimulées, comme pour montrer notre amour pour Dieu et notre diligence pour connaître Sa volonté. Comme Proverbes le dit, « si tu prêtes une oreille attentive à la sagesse, en inclinant ton cœur vers l'intelligence, oui, si tu fais

appel au discernement, si tu recherches l'intelligence, si tu la recherches comme de l'argent, si tu creuses pour la trouver comme pour

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découvrir des trésors, alors tu comprendras ce qu'est révérer l'Eternel, et tu apprendras à connaître Dieu. Car l'Eternel donne la

sagesse, et ce sont ses paroles qui procurent la connaissance et l'intelligence. » (Proverbes 2/2-6) La sagesse de Dieu est pour ceux qui Le cherchent avec soin, attention. C’est précisément ce que l’auteur des Psaumes a fait en ce qui concerne les lois de Dieu (Psaumes 119).

Le Livre de Lévitique n’est pas significatif au Chrétien du Nouveau Testament. Nous sommes séparés de l’Israélite d’autrefois par la culture et la géographie, sans mentionner la séparation des siècles. Alors, comment pouvons-nous trouver cet ancien livre significatif dans nos vies ? La plupart des lecteurs croyants savent probablement que les offrandes dans ce livre du Lévitique sont des types ou des images, présentés par le Saint Esprit, de la Personne et de l'oeuvre de notre Seigneur Jésus Christ.

Les résultats de cette oeuvre en leur faveur les amènent à rendre grâces à Dieu. Avons-nous lu le livre du Lévitique et appris « les choses qui regardent » le Seigneur Jésus ? Ou bien, avons-nous commencé à lire ici ou là, à travers la Bible, sans nous arrêter sur le Lévitique, pensant qu'il s'agit seulement d'un livre de convenances et de cérémonies juives, qu'il présente un rituel sans réel intérêt pour les chrétiens.

3 POINTS GÉNÉRAUX DU LIVRE: 1° COMMENT EST IL PRESENTE ? Quelques schémas. 2° QUELLES SONT LES SUJETS ABORDES ? 3° POURQUOI DE TELLES REGLES POUR LE CHRETIEN AUJOURD’HUI ? RAPPEL: C’est d’abord, de « la tente de la rencontre » que Dieu nous parle. Aucun livre de l’AT ne révèle avec autant de détail le soin que l’Israélite doit mettre à écouter Dieu lorsqu’il s’approche de lui. Aucun livre ne témoigne de facon aussi claire: LA GRAVITE DU PECHE LA SAINTETE DE DIEU LA NECESSITE DU SACRIFICE (Toutes les offrandes et sacrifices n’ont pas le même sens, ni la même valeur)

1° COMMENT EST IL PRESENTE ? QUELQUES SCHEMAS LA COMPLEXITÉ DE CES LOIS: Toutes ces lois étaient importantes. Elles guidaient et protégeaient la nation à travers laquelle le Messie devait venir. Elles déclaraient que le péché était horrible,seul le sang (la mort) pouvait expier le péché. Dieu veut toujours la sanctification de son peuple, qu’il soit séparé du monde selon son saint dessein POURQUOI LES SACRIFICES ? Deux motifs principaux conduisaient l'Israélite ou la communauté à présenter des sacrifices. 1. POUR ÔTER L'OBSTACLE DU PÉCHÉ « Le sacrificateur fera pour cet homme l'expiation, et il lui sera pardonné» (4/31) 2. POUR S'APPROCHER DE DIEU AVEC RECONNAISSANCE C'était pour l'essentiel des sacrifices volontaires Une expression revient constamment à leur propos : « d'une agréable odeur à l'Éternel » (1/9,13,17; 2/2,9,12; 3/5,16). Cet acte, libre, généreusement offert, plaisait à Dieu. LE PÉCHÉ DÉTRUIT

LE PÉCHÉ PEUT DÉTRUIRE LA VIE LE PÉCHÉ PEUT DÉTRUIRE DES CŒURS LE PÉCHÉ PEUT DÉTRUIRE LA SAGESSE

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Que Dieu nous aide à distinguer entre ce qui est saint et ce qui ne l’est pas, à décider d’obéir à Dieu et à ôter de notre vie tout ce qui nous empêcherait de faire de bons choix.

1er SCHEMA I. SACRIFICES SAINTS (1 à 7) II. DIRIGEANTS SAINTS, 1ère partie (8 à 10) III. PEUPLE SAINT, 1ère partie (11 à 15) IV. JOURS SAINTS, 1ère partie (16-17) « la fête annuelle » V. PEUPLE SAINT, 2ème partie (18 à 20) VI. DIRIGEANTS SAINTS, 2ème partie (21-22) VII. JOURS SAINTS, 2ème partie (23 à 25) « Sabbat hebdomadaire et fêtes

annuelles » VIII. PEUPLE SAINT, 3ème partie: Obéissance et désobéissance : conséquences (26 à 27)

2ème SCHEMA Le livre du Lévitique révèle trois grands principes : (1) le besoin d’une personne qui puisse nous représenter devant Dieu. L’Israélite ordinaire n’avait pas le droit d’entrer dans le Saint des saints. Seul le souverain sacrificateur y avait accès. (2) les moyens agréés par Dieu pour le pardon de nos péchés. Dans le Lévitique, Dieu institue cinq types de sacrifices qui évoquent la mort de Jésus-Christ pour nous. (3) la foi en Dieu démontrée par l’obéissance. La médiation de Jésus et la satisfaction de tous nos besoins essentiels par Dieu doivent motiver notre obéissance. L’obéissance est la foi en action,

3ème SCHEMA Quatre grands chapitres du Lévitique manifestent une grande unité entr’eux qui précisent: 1° Le Rituel des sacrifices (1 à 7) 2° L’investiture des prêtres (8 à 11) 3° Les règles relatives à l’impureté et la pureté (11 à 16) 4° La loi de la saineté (17 à 26)

4ème SCHEMA LE PLAN DU LIVRE : 1) COMMENT S'APPROCHER DE DIEU (CHAPITRES 1 À 10) : - les lois concernant les cinq sacrifices (1-7) - les lois concernant les sacrificateurs (8-10) 2) COMMENT RESTER EN COMMUNION AVEC DIEU (CHAPITRES 11 À 27) : - les lois concernant l'impureté et la pureté (11 à 15) - les lois concernant le jour des expiations (16) - les lois concernant la sainteté dans le sens de séparation, mise à part (17-22) - les lois concernant les fêtes (23-25) - conclusion (26-27) 2° QUELLES SONT LES SUJETS ABORDES ? A part la sanctification, ce livre aborde des sujets très actuels : 1°) LES SCIENCES OCCULTES. Divination: pronostics tirés du serpent, des nuages, des étoiles, du feu,…Lévitique 19/26; 20/27. Spiritisme: Evocation des morts Lévitique 19/31;20/6, 20, 27. Tout cela est défendu sous peine d’être retranché du peuple de Dieu et mis à mort Deutéronome 18/9-14 ; Exode 22/18. Les tatouages : Les incisions dans la chair sont interdites par leur rapport avec l’idolâtrie et le culte des morts ; mais aussi parce que notre corps appartient à Dieu et ne doit pas porter d’autres marques que celles de Dieu. L’idolâtrie : Lévitique 19/4 ; 20/1-5 ; 26/1.

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2°) LA VIE SOCIALE. L’argent : Lévitique 25/36-37. Il devrait rendre la vie possible en facilitant les échanges et non donner lieu à l’usure. L’hygiène : Lévitique 13-15. La morale : Lévitique 18. Le prochain : Lévitique 19/17-18. Le pauvre et l’étranger : Lévitique 19/33-34. Les vêtements : Lévitique 19/19 ; 13/48, 55. Les aliments : Lévitique 19/26. Les ordonnances sociales : Lévitique 25. Le code pénale : Lévitique 20 ; 24/15-22. 3°) LA VIE RELIGIEUSE. Les sacrifices. 1° L’holocauste. 2° L’offrande ou oblation. 3° Le sacrifice d’actions de grâce. 4° Le sacrifice d’expiation. 5° Le sacrifice de culpabilité. Les fêtes. Il y a huit fêtes, une hebdomadaire et sept annuelles 3° POURQUOI DE TELLES REGLES POUR LE CHRETIEN AUJOURD’HUI ?

Par ces quelques règles du Lévitique, Dieu veut surtout nous montrer que le péché sous toutes ses formes à une influence certaine dans la vie de ses enfants. Il n’y a rien de plus nuisible pour notre bien être et celui de ceux qui nous côtoient que la présence du péché. Sa présence dans nos vies alimente nos envies, nourrit nos passions et stimule nos pulsions. Jusqu’à nous rendre misérable.

LE PECHE ACCOMPLIE 3 CHOSES:

IL OBSCURCIT L’INTELLIGENCE: c’est-à-dire qu’il altère notre conscience, anesthésie notre capacité de discerner et de voir clair. Il nous voile temporairement la réalité jusqu’au jour où celle-ci nous renvoie en plein visage les conséquences que nous n’avions pas envisagées. EPHESIENS 4/17-18: « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ».

IL AFFAIBLIT LA VOLONTE: Il nous rend littéralement incapable d’avoir le plein

contrôle sur notre vie, de mettre fin et d’avoir la pleine victoire sur nos habitudes néfastes et ce malgré nos meilleures intentions et notre désir sincère d’en finir avec ces comportements malsains. ROMAINS 7/15-20: « Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je

ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair: j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi ». IL ENDURCIT LE CŒUR: Il nous prive de la capacité d’éprouver la sensibilité inhérente à la nature humaine. La souplesse et la réceptivité disparaissent au profit de la colère et de la dureté. L’aptitude à aimer disparait au profit de ressentiment.

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EPHESIENS 4/18-19: « Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à

cause de l’endurcissement de leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité ». LES SACRIFICES Lévitique 1 à 7 Les cinq premiers chapitres du Lévitique présentent les cinq types d’offrandes qui peuvent être apportées : 1ère offrande : l’holocauste : Chapitre 1 2ème offrande : l’offrande végétale ou offrande de gâteau : Chapitre 2 3ème offrande : le sacrifice de communion ou d’actions de grâces : Chapitre 3 4ème offrande : le sacrifice d’expiation pour le péché : Chapitre 4 5ème offrande : le sacrifice de culpabilité ou de réparation : Chapitre 5 Chaque offrande correspond, comme nous allons le voir, à une réalité spirituelle précise, en ce qui nous concerne, mais aussi en ce qui concerne Christ. Mais concerne également mon expérience de la croix.

Placé au milieu de son peuple. Dieu désire demeurer au cœur même de notre vie quotidienne. Les directives de Dieu étaient soigneusement respectées.

4ème SCHEMA 1° COMMENT S’APPROCHER DE DIEU : L’accès à sa présence rendu possible par la voie du Sacrifice = L’œuvre du Fils de Dieu pour nous, ce qu’il est et ce qu’il fait, c’est le côté de la rédemption (C’est d’ailleurs le grand sujet du livre de l’Exode).

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2° COMMENT MARCHER AVEC DIEU : La communion avec lui maintenue sur le chemin de la sanctification= L’œuvre de l’Esprit de Dieu en nous, ce que nous devons être et faire. Si Dieu a pris un tel soin pour décrire la manière d’offrir ces divers sacrifices, c’est qu’ils revêtaient à ses yeux une importance capitale. Ils devaient, en effet, préfigurer le sacrifice parfait de son Fils. Vouloir étudier le livre du Lévitique sans s’en référer à Christ, c’est n’y rien comprendre. C’est pourquoi, il faut l’aborder non pas en Juifs mais en Chrétiens. LE LIVRE DU LÉVITIQUE RÉVÈLE TROIS GRANDS PRINCIPES :

(1) le besoin d’une personne qui puisse nous représenter devant Dieu. (2) les moyens agréés par Dieu pour le pardon de nos péchés. (3) la foi en Dieu démontrée par l’obéissance.

1. Un représentant. Dieu nous demande de croire que Christ, notre représentant, notre substitut, notre médiateur, est mort à notre place et que nous sommes morts avec Lui. Cette vérité fondamentale souligne la valeur de l’Ancien Testament.

2. Les moyens choisis par Dieu. Dans le Lévitique, Dieu institue cinq types de sacrifices qui évoquent la mort de Jésus-Christ pour nous. Chaque sacrifice correspond à la satisfaction d’un besoin humain fondamental: la mort de Jésus répond parfaitement à tous nos besoins. Ensemble, ces sacrifices montrent qu’il n’y a plus aucun obstacle auquel Dieu n’aurait pas pensé. Le Seigneur sait comment pourvoir à tous nos besoins, notamment notre besoin d’affranchissement de l’esclavage du péché et de la mort.

3. Notre obéissance. La médiation de Jésus et la satisfaction de tous nos besoins essentiels par Dieu doivent motiver notre obéissance. L’obéissance est la foi en action, la foi en mouvement, la foi qui agit, fondée sur la certitude que les promesses de Dieu sont vraies et que ses commandements sont bons et justes.

Il faut donc relier les sacrifices à la lumière de Jésus Christ et de son œuvre. POURQUOI LES SACRIFICES ? 1. Pour ôter l'obstacle du péché des sacrifices étaient obligatoires : lorsqu'il avait péché, l'Israélite était tenu de présenter en substitution une victime innocente. 2. Pour s'approcher de Dieu avec reconnaissance c'était pour l'essentiel des sacrifices volontaires. Une expression revient constamment à leur propos: « d'une agréable odeur à l'Éternel » (1/9,13,17 ; 2/2,9,12 ; 3/5,16). DES ACTES SYMBOLIQUES Ces sacrifices n'avaient pas par eux-mêmes une vertu spéciale, comme le développera abondamment l'épître aux Hébreux. Ils étaient des actes symboliques, offerts sans qu'une parole fût prononcée. Des actes adaptés à la culture de l'époque les sacrifices étaient également conformes aux rites de la culture antique dans laquelle baignaient les Israélites.

COMMENT INTERPRETER LES SACRIFICES ? Ces divers sacrifices pointaient vers le seul sacrifice de Jésus Christ. L'épître aux Hébreux établit simultanément le parallèle et le contraste : « Tu n'as pas voulu de sacrifices, ni d'offrandes, ni d'holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n'y as pas pris plaisir, lesquels sont offerts selon la loi, alors il dit: « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d'établir le second. C'est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes. » (Hébreux 10/8-10)

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Par son oeuvre unique, Jésus a ôté le péché: « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1/29) Les actes symboliques répétés sous l'ancienne alliance ne faisaient qu'anticiper l'offrande unique qui inaugure la nouvelle (Romains 3/24-26). Ce n'est donc que par la vertu du sacrifice à venir de Christ que Dieu pouvait, autrefois, pardonner l'Israélite fautif.

QUELS ETAIENT LES COMPLEMENTS DES SACRIFICES ? Les libations Le vin qui était répandu sur le sacrifice symbolise la joie d’être accepté devant Dieu (23/18). Jésus évoque la joie du royaume établi publiquement (Matthieu 26/29), tandis que Paul se réjouit de servir, à travers ses souffrances et son possible martyre, « de libation pour le sacrifice et le service de votre foi » (Philippiens 2/17). Notre joie est donc déjà réelle, mais ne sera complète que dans le futur.

Le sel Il symbolise à la fois : - la préservation : le sacrifice de Christ nous préserve de la corruption du péché. - l’alliance permanente de Dieu avec son peuple : «Toute offrande de ton offrande de gâteau, tu la saleras de sel, et tu ne

laisseras point manquer sur ton offrande de gâteau le sel de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu présenteras du sel»

(2/13). L’œuvre de Jésus nous introduit dans une relation d’alliance «inviolable et à perpétuité devant l’Eternel » (Nombres 18/19). L’huile Elle était un constituant essentiel de l’offrande de farine. On pétrissait la pâte avec de l’huile, puis on en versait dessus. Cela évoque la conception de Jésus par l’Esprit et son onction par ce même Esprit (Luc 1/35 ; 3/22). C’est aussi par l’Esprit que Christ s’est offert lui même à Dieu sans tache (Hébreux 9/14). Aujourd’hui, notre culte est aussi rendu par l’Esprit de Dieu (Philippiens 3/3). CE QUI DOIT ETRE ABSENT DES SACRIFICES Le levain Le levain est une bactérie qui fait fermenter et lever la pâte. Il était généralement proscrit (2/11). Dans la Bible, il est pris négativement comme une image du péché et de la vanité humaine (1 Corinthiens 5/6 ; Galates 5/9). Jésus en était totalement exempt et nous montre la voie : comment nous approcher de Dieu sans un esprit d’orgueil ? Le miel Sa proscription peut étonner (2/11). Un rapprochement d’un texte des Proverbes peut nous mettre sur la voie d’une Interprétation possible : « Manger

beaucoup de miel n’est pas bon, et s’occuper de sa propre gloire n’est pas la gloire» (Proverbes 25/27). Jésus n’a pas cherché sa propre gloire sur la terre ; là aussi, cherchons à l’imiter. CE QUI APPARTIENT A DIEU Le feu « Le feu qui est sur l’autel y brûlera ; on ne le laissera pas s’éteindre. Et le sacrificateur allumera du bois sur ce feu chaque matin, et y arrangera l’holocauste, et y fera fumer les graisses des sacrifices de prospérité. Le feu brûlera continuellement sur l’autel, on ne le

laissera pas s’éteindre» (6/12-13). Le feu symbolise la présence permanente et sainte de Dieu. Pas question d’apporter un autre feu, sous peine de mort, comme Nadab et Abihu, les deux fils aînés d’Aaron l’expérimentèrent tragiquement (10/1-2). Hier comme aujourd’hui, on ne s’approche pas de Dieu sans un profond respect devant sa grandeur et sa sainteté (Hébreux 12/28-29). Le sang Il est très présent dans tout le Lévitique. Alors pourquoi est-il autant question de sang ? Quel sens et quelle valeur a-t-il donc ? Lévitique 17/11 fournit une première réponse : «L’âme de la chair est dans le sang». Dieu établit une équivalence entre le sang et l’âme.

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Le sang, en tant que tel, n’a pas une valeur particulière, mais il est le support et le symbole de la vie qui anime un homme ou un animal (son « âme »). La circulation sanguine est ce qui représente le mieux la vie. Quand quelqu’un meurt, son sang se coagule rapidement, avant de se décomposer. Dans la pensée biblique, le sang symbolise donc la vie et le sang versé indique la mort. La suite du verset du Lévitique donne un second principe important : « Car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme».

L’homme est coupable ; mais pour qu’il retrouve la faveur de Dieu, Dieu accepte que la vie d’un autre (symbolisée par son « sang ») soit donnée : c’est le sens du mot « expiation» Le sang qui a coulé à la croix de Golgotha a témoigné que Jésus est bien mort, donnant volontairement sa vie (Jean 19/34 35). Tout ce sang, désormais, doit évoquer pour nous, le « sang précieux de Christ » (1 Pierre 1/19), par lequel mon péché est remis pour l’éternité (Éphésiens1/7)

La graisse « De ce sacrifice d’actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l’Eternel : la graisse… » (3/3). Voilà encore un élément qui n’est pas très populaire aujourd’hui… Il en allait tout autrement dans la culture antique. La graisse était le symbole de la force extérieure et de la prospérité (Genèse 27/28). Elle était réservée à Dieu (7/23-25). Reconnaissons que toute notre force et toute notre prospérité viennent de notre Dieu et remercions-le ! CONCLUSION Dans les prescriptions et les rituels lévitiques se trouve une richesse symbolique qui renvoie encore et toujours à la croix et à ses conséquences pour nous. La gloire de Jésus Christ, dans sa personne et dans son œuvre, est telle que nos esprits limités, nos facultés encore si liées au monde qui nous entoure, ont bien besoin de ces « ombres » pour en saisir les rudiments (Hébreux 10/1). Après un long et passionnant développement sur le sens des sacrifices, l’auteur de l’épître aux Hébreux conclut par trois exhortations en liaison directe avec le sacrifice unique de Christ : « approchons-nous » (Hébreux 10/22) pour adorer notre Seigneur et entretenir la communion avec lui. « retenons fermement la profession de notre espérance » (Hébreux 10/23) en n’hésitant pas à dire aux autres notre foi dans le sacrifice de Jésus Christ. « veillons pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10/24) en mettant en pratique notre foi chaque jour. Aujourd’hui, Dieu ne nous demande plus d’aller lui sacrifier des animaux.

MAIS IL VEUT PLUS ! Il souhaite que nous nous consacrions nous-mêmes, à la suite de notre Sauveur sacrifié, comme des sacrifices vivants (Romains 12/1). C’est sur rien moins que cela que doit déboucher notre culte. Alors nous entrerons dans le vrai sens des sacrifices du Lévitique. L’HOLOCAUSTE Lévitique 1/1-17. L'holocauste est nommé le premier parce qu'il représente la part de Dieu dans l'oeuvre de Christ. Elle est exprimée dans le Nouveau Testament par des passages comme Jean 10/17; Éphésiens 5/2; Philippiens 2/8.

Application personnelle : C’est après avoir été au bénéfice du sacrifice de culpabilité et d’expiation que nous pouvons, à notre tour, offrir à Dieu nos corps « en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu » Romains 12/1. 1° Rien de souillé ne peut être offert à Dieu. Il faut que notre sacrifice soit saint pour pouvoir lui être agréable. Ce n’est donc pas un incrédule qui peut livrer sa vie en holocauste

au Seigneur. Le message du Lévitique est pour ceux qui ont été délivrés de l’Egypte par le sang de l’agneau pascal, c'est-à-dire pour les croyants. 2° C’est en nous identifiant à Christ que le sacrifice de notre vie sera aussi d’une agrable odeur à Dieu. Qu’est ce à dire pratiquement, sinon que rien de ce qui vient de nous n’est agréé de Dieu.

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Si Dieu nous reçoit en grâce, c’est « dans le bien aimé » Ephésiens 1/6. L’Israélite d’autrefois, selon Lévitique 1/4, « poser sa main sur la tête de l’holocauste » ; quand à nous, ce geste doit se traduire par une attitude de foi, attitude qui consiste à nous présenter à Dieu en mettant toute notre confiance en Jésus. 3° Notre consécration doit être pour Dieu et non pour une doctrine ou une cause religieuse. Ce n’est pas tant notre service et nos dons qui cherche que nous-mêmes. 4° Nous avons à accepter que Dieu, par le feu de son Esprit, juge en nous tout ce qui doit l’être. De même que, pour l’holocauste, la victime était d’abord égorgée, puis coupée en morceaux et finalement brûlée, nous acceptons une fois pour toutes, par la foi, que nous « sommes morts avec Christ », puis, nous sommes appelés à faire « mourir… (Colossiens 2/20 ; 3/3, 5), laissant Dieu juger ces choses en nous au fur et à mesure qu’elles apparaissent. Si nous refusons ce jugement maintenant, en cachant nos péchés, nous nous exposons un jour à ce que les desseins de nos cœurs soient mis à nu (1 Corinthiens 4/5). L’OFFRANDE DE GATEAU Lévitique 2/1-16. Si l'holocauste évoque la bonne odeur de Christ dans sa mort, l'offrande de gâteau correspond aux perfections de sa vie comme homme sur la terre. Ce sacrifice ne comporte en effet ni victime ni sang, mais seulement de la farine et de l'huile, de l'encens, du sel. L'humanité du Seigneur: le grain de blé finement broyé, né et baptisé du Saint Esprit: pétri et oint d'huile, éprouvé par la souffrance de manière visible ou cachée: l'ardeur de la poêle, de la plaque ou du four, a été pour le Père un parfum du plus haut prix. Le croyant présente à Dieu cette vie parfaite de Jésus et en fait sa propre nourriture. Application personnelle : 1° Il faut être entré en communion avec Dieu, après avoir été justifiés par le sang du sacrifice expiatoire de Christ, pour faire à Dieu l’offrande de sa vie. Que le Saint Esprit vienne mettre en nous les sentiments qui étaient en Jésus (Philippiens 2/5). Qu’il nous donne un caractère uni et harmonieux comme la fleur de farine, qu’il nous aide à éliminer soigneusement de notre vie tout levain découvert, à juger sans merci toute la douceur mielleuse des affections charnelles, à assaisonner du sel de la Parole de Dieu et de l’amour nos paroles et nos actes, à mettre tous nos biens à la disposition du Seigneur (Philippiens 4/18), à faire de notre vie, dans ses moindres gestes, une perpétuelle offrande, agréable à Dieu (2 Corinthiens 5/9 ; Ephésiens 5/10 ; Colossiens 1/10 ; 3/20 ; 1 Timothée 2/3 ; Hébreux 12/28 ; 1 Pierre 2/5 ; 1 Jean 3/22). Face à un tel programme, nous pourrions être envahis d’un sentiment de faiblesse et d’incapacité. Comment faire de ma vie une offrande réellement agréable à Dieu ? TOUT EST GRACE. Le Lévitique nous le dit sous forme d’image : la famille sacerdotale peut se nourrir de l’offrande (2/10). De même, par la foi, je puis me nourrir de Christ et devenir ainsi participant de sa vie. Alors Dieu, selon sa promesse, pourra faire de moi, par lui, tout ce qui lui est agréable (Hébreux 13/20-21). LE SACRIFICE D’ACTIONS DE GRACES ou DE PROSPERITE Lévitique 3/1-17. C'est toujours la même œuvre de Christ que présente le sacrifice de prospérités. Mais elle est considérée cette fois sous l'aspect de la communion, de la joie et de la paix qu'elle procure. Jésus n'est pas venu seulement glorifier le Père dans sa vie (l'offrande de gâteau), dans sa mort (l'holocauste), et expier nos péchés (les sacrifices du chapitre 4). Il est aussi venu nous placer dans des relations nouvelles de communion avec Dieu. Notre communion dit l'apôtre Jean « est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1/3). Application personnelle : 1° Le sacrifice d’actions de grâces suit les sacrifices de culpabilité et d’expiation. Le repas de communion et de joie dans la maison du Père n’est que pour les « fils prodigues repentants et déjà revêtus de la plus belle robe ». Qui est digne de participer au repas de communion, puisque rien de souillé ne saurait pénétrer dans la présence de Dieu. Notons ici deux détails importants : la victime du sacrifice d’actions de grâces était offerte avec « du pain levé » (7/13), et le sacrifiant, pour avoir le droit de manger la chair de la victime, ne devait pas être coupable d’aucune impureté (7/20-21). Le levain, est toujours symbole du mal. Y a-t-il une contradiction ? NON, mais harmonie parfaite avec le NT (1 Jean 1/8). C’est dire que notre pain est toujours du pain « levé »: tant que nous serons sur la terre, le principe du péché est en nous. Or, cet état de péché tend à se manifester par des actes de péché.

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L’Israélite coupable d’impureté devait se purifier d’abord, puis il avait le droit de présenter son sacrifice d’actions de grâces. De même, nous dit Jean « si nous sonfessons nos péchés… » (1 Jean 1/9). Ainsi l’obstacle à la communion n’est pas notre état de péché (symbole du pain levé) mais bien tout péché connu non confessé. 2° Notre communion avec le Seigneur doit être sans cesse renouvelée. La chair du sacrifice d’actions de grâces ne devait pas être gardée jusqu’au lendemain et, dans le cas d’un vœu, pas au-delà du deuxième jour. Il ne doit y avoir d’écart entre le sacrifice même et le repas de communion. Il y a l’apparence de la piété, mais reniement de ce qui en fait la force (2 Timothée 3/5), apparence de vie, mais en réalité mort spirituelle (Apocalypse 3/1). Verdict de Dieu : « C’est une chose infecte » (7/18). 3° L’agneau immolé sera à jamais le sujet de notre reconnaissance : c’est peut être la raison pour laquelle, dans les chapitres 6 et 7, la loi du sacrificice d’actions de grâces est donnée en dernier, alors que ce sacrifice dans les chapitres 1 à 5, occupe le 3ème rang.

SACRIFICES D’EXPIATION ET DE CULPABILITE ou LE SACRIFICE POUR LE PECHE Lévitique 4/1-12. Le sacrifice pour le péché clôt la liste des saintes offrandes. La première place revenait à l'holocauste: côté de Dieu dans l'oeuvre de Christ; la dernière aux besoins du pécheur. Le sang était porté dans la tente comme pour donner à Dieu une preuve de l'oeuvre achevée

et au pécheur un gage de son acceptation. La graisse fumait sur l'autel, signe de la satisfaction trouvée par Dieu dans l'obéissance de la victime. Enfin, tandis que la chair de l'holocauste devait fumer sur l'autel, que celle du sacrifice de prospérités était mangée par celui qui le présentait, le corps des animaux offerts pour le péché étaitbrûlé hors du camp. À cause de nos péchés qu'il portait, Jésus a souffert « hors de la porte », loin de la présence du Dieu saint. Et le verbe « brûler », différent de « faire fumer » employé pour les graisses et les parfums, traduit l'ardeur du jugement qui a consumé notre parfait Sacrifice (Hébreux 13/11). Application personnelle : 1° La gravité du péché ressort de plusieurs détails de ces deux sacrifices : a) Ils couvraient les péchés involontaires aussi bien que les péchés volontaires. Jamais je ne serai absout devant Dieu par l’excuse :Je ne savais pas ! Mon ignorancequant à mon état réel de péché devant Dieu souligne ma totale incapacité à me justifier moi-même. b) On ne pèche jamais seul. Le sacrificateur qui pèche rend le peuple coupable (4/3). Avons-nous examiné notre vie à la lumière de cette terrible solidarité dans le péché ? Cette gravité est d’autant plus grande que la responsabilité de celui qui le commet est grande « Si c’est un sacrificateur…si c’est un chef…. ». 2° Si j’appartiens à la famille de Dieu (Sacrificateur, assemblée…) l’application du sang de Christ doit toucher trois domaines bien précis : mes relations avec Dieu (Sang apporté devant le voile du sanctuaire, 4/6), le culte de toute l’assemblée (Sang mis sur les cornes de l’autel des parfums, 4/7), et ma propre conscience (Sang répandu au pied de l’autel des holocaustes, 4/7). 3° Nécessité de l’identification avec Christ, mon divin substitut. Dans l’exercice du sacerdoce spirituel, il y a aussi à réaliser une identification avec ceux qui ont péché, ce qu’atteste l’ordre donné au sacrificateur de manger la victime expiatoire (6/19 ; 10/17). 4° Nécessité de l’aveu (5/5) et de la restitution (5/16, 24). Tout péché découvert (« …qu’il s’en apercoive ») doit être confessé d’une manière précise. Il ne suffit pas d’un vague : « pardonne-moi tous mes péchés, mais d’une mise en lumière précise de ce que l’Esprit nous a révélé en nous convainquant de péché. Lorsqu’il y a lieu, l’aveu doit être suivi d’une restitution. La réparation n’efface pas la faute (le sacrifice de culpabilité doit accompagner la restitution). La réparation de la faute est la première manifestation de la vie nouvelle reçue. L’expérience, en effet est là pour prouver qu’une réparation remise à plus tard tend à devenir impossible. 5° Christ me donne accès aux lieux célestes, ayant présenté son propre sang devant Dieu, son Père, et Il m’appelle à vivre là dès maintenant, par la foi (Ephésiens 2/6). COMPARAISON DES CINQ SACRIFICES ENTRE EUX. Il fallait les cinq sacrifices pour en révéler tous les aspects.

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POINT VUE DE DIEU dans la vision de la croix (l’orde de la révélation): 1° L’HOLOCAUSTE= Christ s’abandonne dans sa mort à la volonté du Père, et par sa parfaite obéissance poussée jusqu’à la mort de la croix, Il fait les délices de son Père. 2° L’OFFRANDE DE GATEAU= Christ s’offre à Dieu par sa vie tout entière, sur laquelle le Père a posé son verdict d’approbation : « Voici mon Fils bien aimé, en qui j’ai mis tout mon plaisir ». 3° LE SACRIFICE D’ACTIONS DE GRACES= Christ et le Père, dans l’œuvre de la croix, jouissent d’une parfaite comminion. 4° LE SACRIFICE D’EXPIATION= Christ, divin subtitut, porte les péchés du monde. 5° LE SACRIFICE DE REPARATION= Christ, par sa mort, répare l’irréparable.

POINT DE VUE DU PECHEUR DANS L’EXPERIENCE DE LA CROIX (l’ordre de l’expérience) 1° LE SACRIFICE DE CULPABILITE = J’accepte le sang de Christ comme l’unique moyen d’effacer les péchés précis qui m’ont été révélés. 2° LE SACRIFICE D’EXPIATION = J’accepte Christ comme mon substitut et m’approprie la valeur de son sacrifice expiatoire pour mon état de péché. 3° LE SACRIFICE D’ACTIONS DE GRACE = Grâce au sacrifice de la croix, je puis jouir d’une communion rétablie entre Dieu et moi et entre mes frères et moi.) 4° L’OFFRANDE DE GATEAU = Ayant reçu le pardon et la purification de mes péchés et ayant été rétabli dans la communion de Dieu et des frères, j’offre ma vie au service de Dieu et des frères. 5° L’HOLOCAUSTE = J’offre mon corps « en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu… » Et j’accepte d’être à mon tour « crucifié avec Christ ». Plus on contemple la croix de Christ, plus on est émerveillé de ses beautés. C’est comme un arc en ciel aux mille teintes et nuances, l’arc en ciel de la grâce, dont l’œil de la foi, au travers du prisme des chapitres du Lévitique, peut détailler toutes les richesses. LES SACRIFICATEURS

Chapitres 8 à 10 Leur consécration Leur rôle L’échec de Nadab et Abihu QUI SONT LES SACRIFICATEURS ? Les sacrificateurs étaient des médiateurs (des intermédiaires entre Dieu et les hommes). À différents moments et de différentes façons, les sacrificateurs faisaient le lien entre Dieu et les hommes. Leur sainteté ne venait pas de leurs actions personnelles ni de leur position mais plutôt de leur proximité avec le tabernacle et la présence de Dieu.

La vie sanctifiée. La vie sanctifiée est pleine de joies et remplit de satisfaction parce qu’elle est vécue selon les plans de Dieu. Toutes les règles et ordonnances sont des frontières qui nous guident. Même si les rituels et pratiques reliés aux sacrifices deviennent inutiles après la venue de Christ, les principes sur lesquels ils opèrent continue de s’appliquer à nous aujourd’hui.

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Les règles de Lévitique étaient des aide-mémoire pour rappeler la grâce de Dieu. Elles démontrent la grâce de Dieu en donnant à un peuple nonsanctifié une voie d’approche de leur Dieu Très Saint. Même si les rites et les sacrifices ne sont plus nécessaires aujourd’hui à cause de sang purificateur de Christ et de son sacrifice sur la croix, la sanctification est encore demandée par Dieu pour son peuple. Dans le Nouveau Testament, Pierre cite Lévitique lorsqu’il instruit les chrétiens:1 Pierre 1/14- 16 1 Pierre 1/14- 16 : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous

étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint ». Se sanctifier n’est pas une activité légaliste. C’est plutôt une oeuvre pleine d’humilité, d’amour et d’abandon au travail du Saint-Esprit dans nos vies. Matthieu 5/48; Romains 8/1-14 Matthieu 5/48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait ». Romains 8/1-14 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’esprit de

vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit De Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu ».

Dieu avait grandement instruit son peuple par le tabernacle. C’était l’endroit où Dieu manifesta sa présence et c’était la place de la révélation. La place de Lévitique dans la Torah (Pentateuque) Dans le livre de la Genèse, nous assistons aux origines du monde, aux origines des nations et aux origines du peuple de Dieu. Dans le livre de l’Exode, le regard est sur le peuple de Dieu et leur origine comme nation. Dieu les fait sortir d’Égypte par de grands prodiges, leur donne la Loi (Décalogue), des lois civiles et religieuses. Il leur montre aussi comment adorer par tout le symbolisme du tabernacle. Dans le livre Lévitique, Dieu équipe son peuple pour qu’ils deviennent une nation sainte. C’est le coeur du Pentateuque: la sainteté. Dans le livre des Nombres, Dieu organise son peuple comme une armée et les mets sur le chemin de la terre promise. Nous assistons à la mort de la vieille génération et à la naissance de la nouvelle génération. Dans le livre du Deutéronome, Dieu donne ses instructions à la nouvelle génération de croyants. Il les instruit avant leur entrée dans la terre promise. L’identité du peuple de Dieu est basée sur l’alliance. TACHE DES SACRIFICATEURS. Elle consistait à assurer le service de l'Eternel dans le sanctuaire Exode 28/1-41, à enseigner la loi Malachie 2/7. Consulter l'Eternel pour faire connaître Sa Volonté au moyen de l'Urim et du thummin. Exode 28/30 était une tâche particulièrement réservée au grand prêtre, chargée également de la surveillance du trésor du sanctuaire 2 Rois 12/9; 22/4. Signification du terme « Sacrificateur » Le mot dérive d'un autre mot qui veut dire « Ancien ». Son origine apparaît avec les patriarches. Ils faisaient fonction de « prêtre » (sacrificateur) en qualité de chef de famille Genèse 8/20-22; Job 1/5. Les sacrificateurs étaient choisis dans la descendance d'Aaron, premier souverain sacrificateur, et ses fils furent les premiers sacrificateurs Exode 28/1. Sens typologique de la sacrificature 1° Aaron typifie Christ, notre Souverain Sacrificateur dans sa fonction d’intercesseur. 2° Ses fils typifient la sacrificature des croyants.

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Consécration des sacrificateurs Exode 29/1-25; Lévitique 8 Les sacrificateurs n'avaient aucun pouvoir dans l'accomplissement de leurs fonctions sans la « consécration ». Celle-ci constituait en plusieurs phases importantes:

1° Ils étaient dépouillés Après avoir été amené au tabernacle pour leur acte de consécration, ils étaient dépouillés de leurs vêtements. Ils sont en type, les vêtements de l'homme naturel. Zacharie 3/3-4; Ephésiens 4/21-24; Colossiens 3/8-9.

2° Ils étaient lavés Une fois les vêtements enlevés, ils étaient lavés avec de l'eau. C'est un type de la régénération Ezéchiel 36/25; Jean 3/5-6; Tite 3/5.

3° Ils étaient vêtus Après le lavage, ils étaient « vêtus » des vêtements sacerdotaux. Ils typifient les vêtements des croyants en tant que sacrificateur Colossiens 3/12-14; Apocalypse 3/4.

4° Ils étaient consacrés Des sacrifices étaient offerts pour leur consécration (sacrifice d'expiation, holocauste, le taureau de consécration). Ils devaient aussitôt agiter l'offrande devant l'Eternel (V.24). Ensuite le sang devait être appliqué sur le corps et les vêtements des sacrificateurs V.20-21; Romains 12/1. a) Le lobe de l'oreille droite Exode 29/20 C'est un type de l'entendement consacré. Les oreilles des sacrificateurs devaient être fermées aux idées des hommes, mais ouvertes aux pensées de Dieu Psaume 40/6-8; Esaïe 50/4-5. b) Le pouce de la main droite Exode 29/20 C'est un type de l'activité consacrée au service de Dieu. Ce service doit être accompli uniquement pour Dieu Galates 1/10; Ephésiens 6/5-6. c) Le gros orteil du pied droit Exode 29/20 C'est un type de la marche consacrée du croyant qui doit marcher dans la droiture devant Dieu et devant les hommes (non comme Hophni et Phinées) 1 Samuel 2/12-17; 34-35; Ephésiens 5/2; Colossiens 2/6. e) Ils étaient oints Exode 30/22-23,30 La composition de cette huile d'onction, les ingrédients et les proportions étaient spécifiés par Dieu. Elle consistait en huile d'olive mélangée à quatre épices qui rendaient ce mélange odoriférant. De la myrrhe pure, 500 sicles Exode 30/23 Cette épice était amène au goût. Par contre, elle avait une odeur agréable. C'est un type des souffrances et de l'odeur agréable d'une vie offerte par l'Esprit 1 Pierre 2/21; 2/5. La myrrhe est une gomme-résine aromatique produite par l'Arbre à myrrhe (Commiphora myrrha ou Commiphora molmol), appelé aussi « myrrhe » Elle provient d’un arbrisseau qu’on trouve en Afrique orientale, en Abyssinie en particulier. On la recueille de deux façons : soit la sève s’écoule librement et naturellement du tronc, on l’appelle la myrrhe franche ou libre, soit la sève est recueillie à partir d’incisions faites sur l’écorce ; on l’appelle la myrrhe en larmes, qui coule des blessures faites sur l’arbre De la cinnamome aromatique Exode 30/23 Bien que ces fleurs aient une odeur désagréable, la cinnamome donne une meilleure odeur aux substances amère. C'est un type des joies et des bénédictions qui nous aident à supporter les choses amères 1 Pierre 1/6-7. La cinnamome (nom ancien du cannelier) est un bel arbre qui a cette particularité d’être toujours d’un vert éclatant. Du roseau aromatique 250 sicles Exode 30/23 Le roseau aromatique parfume l'atmosphère lors de sa croissance. Une fois coupé, séché et pulvérisé, il est employé comme ingrédient dans les plus riches parfums. C'est en type, l'odeur de la vie de Christ manifestée dans la vie du croyant Ephésiens 5/2; 2 Corinthiens 2/15

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On appelle « roseau » diverses plantes des sols humides d'assez grande taille, à tige creuse et rigide. De la casse, 500 sicles Exode 30/24 Cette plante a des fleurs pourpres et elle pousse à de très hautes altitudes. Elle était employée comme encens, et aussi pour parfumer les vêtements. C'est en type la dignité, de la personnalité royale de Christ manifestée dans la vie du croyant 1 Pierre 2/9; Apocalypse 1/6. La casse aromatique C’est le produit d’un grand arbre, aurus cassia, de 8 mètres de haut environ et qui frappe par sa beauté. C’est une essence jaune obtenue par la distillation de l’écorce débitée en lamelles et séchée, qui dégage un parfum Emploi de l'huile d'onction Cette onction était faite après l'application du sang pour les fils d'Aaron. Elle typifie l'onction du Saint-Esprit (revêtement de puissance) pour le service de Dieu Lévitique 8/30; Actes 1/8. Pour Aaron, l’onction venait avant l'application du sang Exode 29 /7, Elle typifie Christ,le Souverain Sacrificateur qui a été oint avant de verset son sang Luc 4/18 Remarque: Il est fait mention de trois interdictions au sujet de l'emploi de l'huile d'onction: a) Elle ne pouvait pas être appliquée sur la chair humaine Exode 30/32. L'huile d'onction devait être appliquée sur la tête d'Aaron après que la tiare avait été posée. De là, elle coulait sur les vêtements d'Aaron Psaume 133. b) Aucune imitation ne pouvait être faite Exode 30/32. Ou emploi, pour un simple plaisir personnel était interdit. Pour Dieu, l'huile d'onction était sainte « elle sera sainte pour vous » 1 Jean 2/20-27. c) Elle ne devait pas être appliquée sur un étranger Exode 30/33. Cette huile d'onction était réservée exclusivement pour le peuple de Dieu. Le Saint-Esprit n'est donné qu'aux croyants Actes 2/38-39; 8/18-21. Le rôle des sacrifiacteurs et l’échec de Nadab et Abihu a) Etre médiateur Dans le langage Biblique, c'est la personne qui est appelée à amener cet accord entre Dieu et l'homme et qui, par conséquent, doit à la fois représenter l'homme auprès de Dieu et représenter Dieu auprès de l'homme. b) Exigences de Dieu pour les sacrificateurs. Point de défauts corporels Lévitique 21/16-23. LE SACERDOCE Exode 28/29; Lévitique 8/10 Selon le but poursuivi par Dieu, Israël était appelé à être une nation sainte, et cela exigeait un culte bien ordonné. L'Eternel choisit donc Aaron, le frère de Moïse, pour servir de souverain sacrificateur. Les quatre fils d'Aaron, Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar, étaient chargés d'aider leur père. Avant le début de ce sacerdoce officiel, celui qui était la tête de chaque maison (le patriarche) représentait sa famille dans le culte rendu à l'Eternel. Un seul prête nous est mentionné, dans les Ecritures, à une période ultérieure à celle dont nous parlons maintenant. Il s'agit du mystérieux Melchisédek dont il est question dans la Genèse 14/18. Les prêtres offraient des sacrifices et conduisaient le peuple lors de l’expiation des péchés Exode 28/1-43; Lévitique 16/1-34. Ils aidaient les Israélites à discerner quelle était la Volonté de Dieu. Ils avaient la responsabilité des soins et de l’entretien du tabernacle, et ils étaient assistés dans cette tâche par les Lévites. Les sacrificateurs étaient appelés à vivre une vie sainte Lévitique 21/1 ; 22/10. Nous sommes appelés à servir Dieu, nous aussi. 1 Pierre 2/5-9 compare les croyants d'aujourd'hui aux sacrificateurs de l’Ancien Testament en disant que nous sommes « un saint sacerdoce ». Semblable à ces hommes, les croyants devraient donc vivre une vie séparée du monde. LE ROLE DES SACRIFICATEURS Les chapitres 1 à 7 nous montrent la nécessité de l'expiation pour nous approcher de Dieu. Les chapitres 8 à 10 nous révèlent la nécessité de la médiation pour nous maintenir dans la présence de Dieu.

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La bénédiction du peuple Aaron bénit le peuple Lévitique 9/22; Nombre- 6/23-27; Deutéronome 10/8. Au moment de retourner dans le sanctuaire céleste, avec Son Sang, notre Grand Sacrificateur a béni ses disciples Luc 24/50, et maintenant, les croyants sont béni en Lui « de toutes sortes de bénédiction, dans les lieux célestes » Ephésiens 1/3. EXIGENCES DE DIEU POUR LES SACRIFICATEURS. Point de défauts corporels Lévitique 21/16-23. Applications spirituelles: Chaque enfant de Dieu doit servir le Seigneur, être un sacrificateur pour le Seigneur Apocalypse 5/9-10. Il y a pourtant des cas où l'on peut être impropre à ce travail, et au témoignage que nous devons pourtant accomplir pour le Seigneur. Ils sont symboliquement représentés dans ce texte aux versets 18 à 20: « Aveugle », ceux qui ne discernent pas les voies de Dieu; « Boiteux », ceux qui ont des compromis avec le péché; « Nez camus », ceux qui sentent mal « l'odeur du péché »; « Un membre allongé », déséquilibré spirituellement « Une fracture », un « accident » du passé qui n'est pas totalement oublié, effacé...; « Bossu ou grêle », des gens fragiles, facilement découragés ou refroidis; « Tâche à l'oeil, vue déformée des choses spirituelles, morales ou matérielle; « Gale », parasite venant surtout chez les gens sales. Lorsqu'on laisse un péché s'établir en soi; « Dartre », (pityriasis) maladie superficielle pouvant entraîner des troubles et des déformations. Etat d'esprit nuisant au témoignage; « Testicules écrasées », impropres à la reproduction, incapables d'amener des âmes à Christ. Veillons à ce qu'aucune de ces caractéristiques ne nous concerne. Soyons propres au service de Dieu. Ces exigences de sainteté sont à comparer avec celles du Nouveau Testament pour tout enfant de la grâce 1 Pierre 1/15-16 et spécialement pour ceux qui son revêtus d'autorité dans l'Eglise 1 Timothée 3/1-13. NOTRE APPEL AU SACERDOCE. Ceux qui se mettent au bénéfice du sang de Christ, et qui, par la foi, entrent dans le sanctuaire, pour être accueillis par le Divin Sacrificateur, ceux-là, dit le Nouveau testament, deviennent à leurs tour « un saint sacerdoce » 1 Pierre 2/5. Christ, « qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, a fait de nous des sacrificateurs pour Dieu son Père »

Apocalypse 1/5-6. Urim et Thummim Lévitique 8/8 « Il lui mit aussi le pectoral, et mit au pectoral l’Urim et le Thummim ».

Exode 28/30; Nombres 27/21; Deutéronome 33/8 ; 1 Samuel 28/6; Esdras 2/63; Néhémie 7/65 . A quoi servaient l' Urim et le Thummim ? L’Urim et le Thummim étaient ces objets mystérieux , associés l'un à l'autre, cachés dans le pectoral du souverain sacrificateur, qui lui servaient à consulter Dieu. Exode 28/30, nous précise ce que le grand prêtre d’Israël portait sur la poitrine. Par la suite, dans le Lévitique 8/8, nous retrouverons ces deux mystérieux objets que sont l’Urim et le Tumim. Enfin, le Deutéronome 33/8, soulignera le caractère éminemment sacré de ces deux objets en cette bénédiction prophétique de Moïse. Urim et Thummim sous l'éclairage du Nouveau Testament Pour connaître la pensée de Dieu, Israël devait interroger les urim et les thummim (Exode 28/30; Nombres 27/21; 1 Samuel 28/6). Tout chrétien étudiant la Bible répondra: «Les lumières et les perfections». La réponse est juste, mais qu'était-ce que c’est vraiment ? Personne ne le sait.

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Ce qu'il est important de comprendre, c'est que l'Eternel, par les urim et les thummim, donnait un moyen pour consulter sa pensée et, quoi qu'ils aient été, de quelque façon que les réponses aient été données, la lumière et la perfection de la Parole de Dieu étaient sur le pectoral du souverain sacrificateur. La signification de ces mots est « lumières et perfections » ou encore comme les traduit la Septante : « révélation et vérité ». La Bible ne donne pas d’illustration de ces deux objets. Le pectoral était composé de douze pierres précieuses « d’une taille et d’une beauté extraordinaires ». Sur chaque pierre était gravé le nom d’une tribu. Les lumières et les perfections étaient placées sur la poitrine du souverain sacrificateur, de sorte que l'Israélite qui voulait connaître la pensée de Dieu avait à s'approcher du sacrificateur. Selon Exode 28/17-30, les urim, les thummim et les douze pierres formaient un tout indivisible. Par ailleurs, les douze pierres sur lesquelles étaient posées les «lumières et les perfections» témoignaient de l'égalité de toutes les tribus d'Israël. Ne sommes-nous pas en présence d'un type remarquable de la beauté et de l'unité de l'Eglise ? A la lumière d'Exode 28, nous comprenons que la pensée de Dieu était donnée en fonction du lien qui unissait les lumières et les perfections aux pierres précieuses. Cette pensée peut être résumée par un passage de l'épître de Paul aux Ephésiens: « Enracinés et fondés dans l'amour (le pectoral), afin que nous soyons capables de comprendre (les lumières) avec tous les saints (les pierres précieuses) quelle est la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur de l'amour de Christ (les perfections) (Ephésiens 3/18-19). La Bible ne donne pas d’illustration de ces deux objets, mais il existe d’autres sources traditionnelles d’information fiables. DEUX PIERRES: Selon l'historien juif Flavius Josèphe, une des deux pierres se mettait à briller avec éclat, d’une façon surnaturelle lorsque Dieu était présent, ce qu’on pouvait voir même à distance. Ces deux pierres (de sardoine ?), étaient conservées chacune dans une pochette carrée sur le pectoral, près des épaules du souverain sacrificateur. Le nom des douze tribus d’Israël était gravés sur les deux pierres. Elles faisaient partie intégrante des vêtements sacerdotaux du souverain sacrificateur composé de l’éphod richement décoré et du pectoral du jugement. Ce discernement divin est en quelque sorte lié à l'Esprit qui est en nous. Nous allons sentir l'approbation ou la négation, ces mouvements qui se font en nous sont plus précis que les pierres jetées dont on attend une réponse divine. Nos convictions intérieures de l'Esprit nous permettront de connaître la pensée de Dieu pour suivre ses instructions et ses directives. Nous devons apprendre à expérimenter ces mouvements de l'Esprit en notre propre esprit. Sentir ces mouvements, c'est apprendre à marcher dans l'Esprit. Romains 8/14; Psaume 150 /6 ; Esaïe 11/3 ; Proverbes 1/1-8 ; 8/5 ; 8/12; 1 Corinthiens 12/10 ; Philippiens 1/9-11 LE PECHE DE NADAB ET ABIHU (Lévitique 10) Régulièrement l’homme a corrompu ce que Dieu lui a donné : en Eden (Genèse 3), après le déluge (Genèse 9), après l’entrée en Canaan (Juges 2/13), après les bénédictions accordées à Salomon (1 Rois 11) ... l’homme gâte tout ! Le chapitre 9 se termine par la manifestation de la gloire de Dieu, suite à l’observation scrupuleuse de ses prescriptions, à l’occasion de la consécration d’Aaron et de ses fils. Tout de suite après, deux sacrificateurs présentent devant l’Eternel du feu étranger, et le résultat immédiat est le jugement. verset 1 « … Nadab et Abihu … apportèrent devant l’Eternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné »

Ustensiles et vêtements étaient conformes aux ordres divins. Leur péché consistait dans le fait d’offrir quelque chose qui n’avait pas été commandé. La Parole de Dieu était complète et ne laissait pas de place pour un rite nouveau. Dieu demandait seulement l’obéissance, mais l’homme a toujours du mal à se soumettre simplement. Nadab et Abihu pensaient peut-être que toute espèce de feu pouvait être aussi agréable à Dieu que celui issu du feu de l’autel, mais ce n’était pas à eux d’en décider !

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Le jugement de Dieu ne s’est pas fait attendre ! Au chapitre 9, le feu consume l’holocauste et les graisses parce que Dieu agrée ce qui représente le sacrifice de Christ. Ici, au chapitre 10, le feu consume les sacrificateurs parce que Dieu rejette ce qui est le fruit de la volonté corrompue de l’homme. La leçon est claire : il ne peut être permis à l’homme d’introduire ses idées ou ses inventions dans le culte de Dieu. Le culte doit être rendu « en Esprit et en vérité » (Jean 4/23). Hélas ! c’est tout le contraire qui est arrivé. La gloire de l’Eternel n’avait pas aussitôt consumé les sacrifices sur l’autel que Nadab et Abihu, deux fils d’Aaron se rendirent coupables de : 1° Désobéissance à Dieu, en faisant ce qu’Il ne leur avait point ordonné » (10/1) 2° Mépris de l’autel et du sang de l’aspersion en ne prenant point, selon l’ordre de Dieu, du feu de l’autel des holocaustes mais du « feu étranger » (16/12) 3° Zèle charnel, si éloigné dans son origine , sa nature et ses résultats du vrai zèle selon l’Esprit. LES TROIS FEUX : 1° Le feu de la gloire de Dieu, signe de son approbation lorsqu’il y a obéissance à sa Parole et recours au sang de l’aspersion. 2° Le feu étranger, signe de notre péché. 3° Le feu de la mort, signe d’un jugement qui « ne s’éteint point ». Le péché gâte toujours l’œuvre de Dieu, et l’attaque de l’ennemi se déclenche presque automatiquement après une grande bénédiction. On peut être un « sacrificateur », avoir été revêtu des vêtements du salut, avoir servi Dieu un temps dans l’obéissance, avoir été le témoin de son feu de gloire…. ….et pourtant, soudain, tomber dans l’obéissance et mettre du feu étranger dans notre brasier. Quel avertissement ! Psaume 89/8 ; Hébreux 10/26. MAINTENIR LE STANDART DIVIN verset 3 « … Aaron garda le silence. » Il y a une grande solennité dans le comportement d’Aaron. Ses fils, à peine consacrés, étaient morts. Ce n’est pas parce que Nadab et Abihu ont péché qu’Aaron, Eléazar et Ithamar doivent négliger les privilèges de leur position de sacrificateurs.

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PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU LIVRE DE LÉVITIQUE Il nous montre la VOIE vers Dieu (chapitres 1 à 10) et la MARCHE avec Dieu (chapitres 11 à 27).

LA VOIE VERS DIEU . par le sacrifice

LA MARCHE AVEC DIEU . par la séparation

Chapitres 1 à 17 . Les lois d’une approche acceptable de Dieu : LE SACRIFICE Les offrandes (1/1–7/38) - L’holocauste - De fleur de farine - D’actions de grâce - D’expiation - De culpabilité Les sacrificateurs (8/1–10/20) - Leur consécration - Leur ministère - L’échec de Nadab et Abihu Lois sur la pureté (11/1–15/33) - Nourriture pure et impure - Enfantement - La lèpre - Impuretés de l’homme et de la femme Expiation nationale (16/1-17/16) - Fête annuelle des expiations - Lieu destiné aux sacrifices - Défense de manger du sang

Chapitres 18 à 27 . Les lois d’une communion acceptable avec Dieu : LA SEPARATION Les lois pour la sanctification : Du peuple (18/1–20/27) - Lois des péchés sexuels - Lois de l’ordre social - Peines contre divers crimes Des sacrificateurs (21/1-22/33) - Pratiques prohibées - Personne prohibée pour la sacrificature - Choses prohibées aux sacrificateurs - Sacrifices prohibés - Buts des lois De l’adoration (23/1- 24/23) - Les fêtes - Les éléments - Le nom de Dieu Le pays de Canaan (25 : 1 – 26 : 46) - Lois de la sanctification dans le pays de Canaan - Conséquences de l’obéissance et de la désobéissance en Canaan Les voeux et les dîmes (27 : 1 – 27 : 34) - La consécration des choses acceptables - Choses exclues de la consécration - Conclusion : 27 :

IL FAUT D’ABORD RAPPELER QUELQUES PRINCIPES : LA PURETE La pureté était nécessaire pour ceux qui vivaient autour du tabernacle. La présence divine rejetait tout ce qui était rituellement impur. Les rites de purification étaient la provision de Dieu pour son peuple pour pouvoir l’approcher. Les termes de « pur » et d’ « impur » peuvent être mal interprétés, puisqu’il semble impliquer des notions uniquements d’hygiène au sens général. La raison de ces lois est indiquée aux versets 44 et 45 : elles sont données pour qu'Israël conserve sa sainteté; autre dit , les respecter fait partie des conditions de sainteté. A première vue, ces concepts semblent n’être nullement connectés à la vie du croyant. LA VIE SANCTIFIEE La vie sanctifiée est pleine de joies et remplit de satisfaction parce qu’elle est vécue selon les plans de Dieu. Toutes les règles et ordonnances sont des frontières qui nous guident.

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Même si les rituels et pratiques reliés aux sacrifices deviennent obsolètes après la venue de Christ, les principes sur lesquels ils opèrent continue de s’appliquer à nous aujourd’hui. LOIS DE PURIFICATION ET DE SANCTIFICATION Un Dieu saint pour un peuple saint par une nourriture sainte. Certaines restrictions tombent dans le domaine de la santé, d’autres dans celui de l’esprit. Nous pourrions citer, par exemple, certains aliments qui, étant donné la chaleur et le manque de moyens de préservation de l’époque, représentaient un risque pour la santé, ce qui explique les lois présentées ici. Nous pourrions également citer le fait que certains animaux de la région étaient déifiés par les païens qui entouraient Israël, y compris par les Égyptiens, qui avaient dominé et influencé Israël depuis si longtemps, jusqu’à peu de temps auparavant. Tout le principe des lois alimentaires trouve son origine dans la sagesse et le conseil de Dieu lui-même. Le but de Dieu, en appelant Israël vers lui, fut de séparer cette nation de toutes les nations païennes voisines. Les lois alimentaires rappelaient à Israël tous les jours, qu’il était en relation d’alliance avec Dieu et ne devait entretenir aucune relation avec qui que ce soit qui puisse le rendre impur aux yeux de Dieu. À travers ces lois, Dieu a donc voulu souligner l’impureté de l’homme. La distinction entre le pur et l’impur et les interdits qui s’y rapportent sont là pour rappeler en permanence la sainteté de Dieu et les égards qui lui sont dus en conséquence, en particulier, la nécessité pour l’homme d’être pur pour pouvoir s’approcher de Dieu (44-45). Bien sûr, Moïse ne savait pas cela, mais c'est Dieu qui est à l'origine de ces règles d'hygiène. Une autre raison pour laquelle certaines bêtes sont considérées impures est leurs mœurs répugnantes comme celles de certains oiseaux qui se nourrissent de charognes et celles des carnassiers qui s'abreuvent de sang. Par ailleurs, un grand nombre de ces animaux faisaient l'objet de l'idolâtrie des peuples avoisinants et leur servaient de nourriture lors de leurs rites païens. Le symbolisme religieux dans le choix de Dieu a donc aussi son importance. Le mobile hygiénique n'écarte en rien la raison spirituelle. Les deux sont présents. Aujourd’hui, le sang de Christ qui a coulé sur la croix nous purifie et nous rend apte à approcher Dieu. MAIS nous sommes appelés à la piété. 2 Pierre 1/3-8

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles n vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ».

Autre traduction : « …Si vous avez ces qualités et si vous les développez, elles vous rendront actifs et vous feront progresser dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ».

En lisant le livre de Lévitique, nous reconnaissons combien Dieu hait la mort, qui a commencé quand le péché est entré dans le jardin d’Eden. Les conséquences de ce premier péché ont ouvert la porte à tous les chagrins, les souffrances, la mort physique, et finalement la mort spirituelle éternelle. Les nombreux sacrifices, règles, et règlements concernant ce qui est pur et impur et ce qui souille nous amènent à comprendre jusqu’à quel point la mort est terrible et le péché abominable et détestable aux yeux de Dieu. Ces lois lévitiques ont été sagement données pour la préservation de la santé. Mais elles révèlent aussi jusqu’à quel point Dieu protège jalousement Sa sainteté.

Ce système était aussi un rappel quotidien du fait que Dieu désire que Son peuple devienne comme Lui en sainteté contrastant avec le mal de ce monde qui débouche inévitablement sur la mort.

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Ces règlements font ressortir la nécessité de « les quitter et de vous séparer d’eux. Ne touchez à rien d’impur» (2 Corinthiens 6/17-18; Jean 17/15; 1 Corinthiens 5; Ephésiens 5/11; 1 Pierre 1/15; 2/9; 2 Pierre 3/11; Apocalypse 22:14-15). Christ révélé: A travers la nourriture pure du croyant (Lévitique 11/47). Notre Seigneur est le pain de vie (Jean 6/35), Il nous donne une eau de laquelle jaillit la vie éternelle (4/14), et la volonté de Son Père est Sa nourriture (4/34).

6 POINTS DE VUE CONCERNANT L’INTERDICTION DES ANIMAUX IMPURS POURQUOI L’INTERDICTION DE MANGER CERTAINS ANIMAUX ?

VOICI 6 IDEES:

1. SYMBOLIQUE, ALLEGORIQUE : Quelqu’un pourrait peut-être se demander : « est-il juste de chercher des symboles, des parallèles spirituels dans ces anciennes prescriptions ? » Nous pouvons dire oui; l'apôtre le fait quand, sur la base d'un commandement au sujet des bœufs qui ne devaient pas être muselés pour fouler le grain (25.4), il tire une leçon morale sur les droits des serviteurs du Seigneur et sur les devoirs des chrétiens à leur égard (1 Corinthiens 9/9-10). Chaque animal impur symbolise quelque chose qui n’est pas bon. Dans le comportement de l’animal, son milieu de vie et de subsistance.

2. CEREMONIAL, THEOLOGIQUE : C’est l’idée d’éviter toutes choses associées avec les nations païens. Par exemple, les Égyptiens et les Cananéens ont utilisé les animaux impurs pour leurs sacrifices et adorations. Le but de toutes ces distinctions fines et de ce système élaboré du pur et de l’impur servait aussi à maintenir les Israélites séparés des païens en vue de garder une lignée pure pour le Christ, le Messie, et d’empêcher les Israélites d’accepter des faux dieux.

3. HYGIENIQUE OU SANITAIRE: Dans ce passage Dieu identifie les animaux qui pouvaient ou ne pouvaient pas être mangés. Ces animaux sont traités selon la sphère dans laquelle ils vivent : terre, eau, air, et sol-air. Les lois que Dieu donna à Israël ne comprenaient pas seulement des ordonnances religieuses, mais aussi des lois qui géraient chaque aspect de la vie communautaire, économique, agricole, sociale, etc. Celles-ci comprenaient des lois sur l’hygiène, le système sanitaire et la nourriture. Des lois ont été données en ce qui concerne l’hygiène PERSONNELLE, en particulier au sujet de la purification après la mise au monde d’un nouveau-né, etc. La circoncision, une mesure reconnue bénéfique pour la santé, était pratiquée dès la petite enfance, moment le plus humain, et au HUITIEME jour après la naissance. Les aliments ont été classifiés en tant que « purs » et « impurs », c’est-à-dire « propres ou impropres » à la consommation. LA MÉDECINE PRÉVENTIVE L’observation de ces lois les préserverait des mauvaises maladies bien connues qui avaient été répandues en Egypte et qui se retrouveraient sur la Terre Promise. Les maladies contagieuses Ceux qui souffraient de maladies contagieuses demeuraient isolés à l’extérieur du camp, jusqu’à ce qu’ils soient déclarés guéris par le prêtre. Les vêtements, les meubles, etc. qui étaient de toute évidence contaminés étaient brûlés. Dans le passé, il y eut une absence remarquable de maladies telles que le cancer parmi les Juifs orthodoxes qui observaient les lois sur la nourriture. Les découvertes de la science moderne témoignent de la justesse fondamentale des lois divines sur la santé.

4. UNE COMBINAISON DE TOUTES LES POSITIONS. Certains animaux ont été choisis à cause des raisons hygiéniques, d’autres pour des raisons symboliques, etc.

5. LA DISTINCTION DE LA NATION D’ISRAËL C’EST LEUR SAINTETE, COMME DIEU LUI-MEME EST SAINT « Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples. Vous marquerez une distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux impurs et purs, afin de ne pas rendre vos personnes abominables par des animaux, par des oiseaux, par tout ce qui rampe sur le sol, et que j’ai exclus à votre intention comme impurs. Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel; je vous

ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi » (Lévitique 20/24-26; voir aussi Actes 10/25, 28). En respectant les règles de pureté rituelle, le peuple d’Israël se distingue des autres peuples comme celui qui appartient à l’Eternel (20/22-26).

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Ces prescriptions ont un caractère provisoire (Actes 10/9-16) et préparatoire (Hébreux 9/9-10 ; Romains 14/14-17 ; 1 Corinthiens 8/8). Pour montrer aux nations que la nation d’Israël est une nation distincte.

6. CES LOIS ETAIENT DONNEES POUR QUE LE PEUPLE APPRENNE L’OBEISSANCE AU COMMANDEMENT DE L’ÉTERNEL Dieu n’a pas donné les raisons. Dieu est souverain. Il peut faire tout ce qu’Il veut. C’est à nous d’être obéissants. Tout ce que nous faisons, nous le faisons parce qu’Il est Dieu. En suivant ces lois diététiques, les israélites ont obéi aux instructions de Dieu plusieurs fois chaque jour, développant au plus profond de leur conscience une attitude d'obéissance à Dieu. L'Éternel rappelle à Israël sa vocation : comme Dieu a choisi certains animaux et les a déclarés purs, ainsi il a choisi un peuple parmi les nations pour être saint, c'est-à-dire non seulement il l'arrache au monde profane, mais il lui donne vocation de sainteté et le consacre à son service. Israël devait tout cela à la grâce. Les ordonnances n'étaient pas arbitraires, mais elles provenaient d'une réalité morale : Israël avait, avec l'Éternel, une relation privilégiée qui faisait de lui un peuple unique. Observer ces prescriptions avec soumission et reconnaissance était une marque d'intelligence spirituelle. Tous les jours, dans sa vie quotidienne, dans ses rapports avec les païens, l'Israélite pouvait éprouver et montrer sa véritable identité. L’identification des différents animaux cités dans ce chapitre n’est pas toujours facile, mais elle n’a qu’une importance relative pour nous qui sommes maintenant sous la grâce. Pour être pur d’une manière extérieure, Dieu a pourvu les sacrifices et lois concernant les lavements. Mais, Dieu a aussi pourvu un moyen d’une pureté du cœur. Dans le Nouveau Testament (NT), le Seigneur Jésus et les apôtres nous aident à voir le but de ces lois et aussi le moyen de recevoir la vraie purification du cœur. Les lois de l’Ancien Testament règlent tous les aspects de la vie et l’homme peut devenir impur en touchant, en mangeant, ou même en faisant ce qui est contraire à sa loi. Cela peut arriver d’une manière volontaire ou même involontaire. Les animaux purs ont une morphologie définie qui correspond au milieu dans lequel ils évoluent. De plus, leur façon de se nourrir respecte le principe fondamental de ne pas boire le sang. A l'inverse, les animaux qui ne répondent pas à ce double standard sont déclarés impurs. C'est le cas : -des animaux qui ruminent, mais qui n'ont pas de sabot fendu pour courir, -des poissons qui n'ont pas de nageoires pour se diriger ou d'écailles pour se protéger, -des oiseaux pourtant bien adaptés à leur élément, mais qui tuent et boivent le sang, -de tout ce qui rampe et dont on ne peut pas bien dire si ces insectes ou invertébrés appartiennent au monde aérien, aquatique ou terrestre. Pur et impur a aussi une importance symbolique. Les animaux impurs symbolisent le désordre, le mélange, le mensonge. Les animaux purs symbolisent l'ordre, l’intégrité, la droiture ; ces symboles indiquent la sainteté de Dieu.

versets 1et 2 « L'Eternel parla à Moïse et à Aaron, et leur dit : Parlez aux enfants d’Israël, et dites : voici les animaux dont vous

mangerez ». Dieu s’adresse non seulement à Moïse, mais aussi à Aaron, parce que ce dernier devra enseigner ces lois au peuple et décider des cas d’impureté (10/8-11). versets 3 et 4 « Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine. Mais vous ne mangerez pas de

ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue seulement. »

Pour les animaux purs : Pour qu’un quadrupède soit pur, il devait remplir deux conditions : qu’il rumine et qu’il ait la corne fendue. L’action de ruminer exprime l’acte de digérer intérieurement ce que l’on mange, tandis que la corne fendue (le pied fourchu) se rapporte à la marche extérieure. On peut en retirer l’enseignement suivant : la Bible ne doit pas seulement être lue mais « ruminée ». Les animaux qui à la fois ruminent et ont la patte fourchue ; par exemple, le boeuf, le mouton, la chèvre, le cerf : ce sont tous des herbivores qui mangent de la nourriture pure. De tels animaux ont plus d’un estomac, ce qui permet une purification de la nourriture avant leur assimilation. La rumination est comme une seconde digestion, un deuxième passage des aliments déjà déglutis pour en tirer un profit plus complet. C'est ainsi que nous devons procéder avec la parole de Dieu: la « manger » comme Jérémie (Jérémie15/16), puis la méditer, y revenir encore pour en approfondir les aspects passées inaperçus, afin d'en tirer le plus grand profit possible.

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Ceci facilite aussi la mémorisation des textes bibliques, ce qui est important pour nous-mêmes, et pour parler du Seigneur à d'autres. « Bienheureux l'homme... qui a son plaisir en la loi de l'Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit » (Psaume 1/1-2). Cependant la rumination ne peut être séparée du sabot divisé ! Cela peut évoquer que l’amour de la Parole de Dieu ne peut pas être séparé d’une marche en conformité avec ce que celle-ci enseigne. L'ongle fendu, le pied divisé et la rumination étaient les caractères nécessaires pour déclarer purs les mammifères herbivores (v.6). L'ongle fendu permet d'élargir la surface d'appui du pied pour pouvoir marcher sur des terrains mous. C'est une figure d'une marche stable et sûre, qui ne s'embourbe pas dans la fange du péché. « Que chacun de vous sache

posséder son propre vase (ou corps) en sainteté et en honneur, non dans la passion de la convoitise » (1 Thessaloniciens 4/4-5). Les animaux impurs : Les cochons, les lièvres, etc. : les animaux nécrophages ; la viande de porc a provoqué, au cours des années passées, un grand nombre de maladies et causé beaucoup de morts (dues à la trichinose, etc.) Les animaux qui marchent sur toutes leurs pattes, carnivores et charognards. Ceux-ci sont sujets à la rage, ainsi qu’à d’autres graves maladies transmissibles. Les animaux qui se déplacent sur le ventre tels les serpents, les vers, les larves, les taupes, les rats, et les créatures avec de multiples pattes telles les mille-pattes, les chenilles, et les araignées étaient aussi abominables et détestables. Ils deviennent plus actifs à la noirceur et ils illustrent le fait que « les hommes aiment mieux l’obscurité que la lumière, parce

qu’ils agissent mal » (Jean 3/19). Le reptile qui rampe est une figure de ce qui est mondain, attaché à la terre. Le reptile « ailé » représente un mélange de terrestre et de céleste, une union de deux choses qui ne peuvent aller ensemble. « Cherchez les choses qui sont en haut... mortifiez vos membres qui sont sur la Terre » (Colossiens 3/1, 5). verset 9 « Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux. Vous mangerez de tous ceux qui ont

des nageoires et des écailles ». Pour les animaux vivant sous l’eau, il fallait encore deux conditions pour qu’ils soient considérés comme purs : les nageoires et les écailles. Cela peut être une allusion à la vérité que le croyant a besoin de savoir avancer au milieu d’un monde hostile (les nageoires), en se protégeant des influences de ce dernier (les écailles). Il a besoin d’énergie spirituelle et de force pour se préserver. Et encore une fois, l’un ne va pas sans l’autre. Les écailles des poissons sont une protection contre les agents extérieurs et contre les attaques des ennemis. On peut faire un parallèle avec l'armure complète de Dieu (Éphésiens 6/11-17) que le Seigneur met à notre disposition, mais qu'il nous appartient de revêtir. Les nageoires donnent force et rapidité à la nage, aidant à remonter le courant. Ainsi sommes-nous appelés à lutter constamment contre le courant de ce monde (Éphésiens 4/17): « Ne vous conformez pas à ce siècle, mais soyez

transformés... » (Romains 12/2). versets 13 à 19 « Voici parmi les oiseaux, ceux que vous aurez en abomination et dont on ne mangera pas : l’aigle, l’orfraie et

l’aigle de mer … et la chauve-souris » Trois catégories d’oiseaux étaient impures : les carnivores, les omnivores et les oiseaux qui ne volent pas. La pureté du croyant réclame de rejeter tout ce qui est charnel, de ne pas nourrir son âme de tout ce qui se présente à nous et d’utiliser les ailes de la foi pour occuper sa place dans la sphère céleste. Pur: Ceux qui ne sont pas carnivores et qui ont un système digestif bien développé, par exemple le poulet, la dinde, le gibier, etc. et leurs oeufs. Impur: Les carnivores et les charognards ; par exemple, les aigles, les faucons, les vautours, etc. et leurs oeufs. On trouve une substance empoisonnée dans la chair des animaux carnivores qui résulte de la consommation de viande. verset 24 « [Ces animaux] vous rendront impurs ; quiconque touchera leurs corps morts sera impur jusqu’au soir »

Le contact lui-même avec tout ce qui était impur était défendu. La raison en est donnée par Dieu : » car Je suis saint » (45). La sainteté personnelle des serviteurs de Dieu découle de leur relation avec Dieu. Ce n’est pas le principe « n’approche pas de moi car je suis plus saint que toi » mais celui-ci « Dieu est saint ». De même, si l’on demande à un chrétien pourquoi il se tient à l’écart de ce qui plaît au monde, il peut répondre : « Mon Père est saint ». Et plus nous nous tiendrons près de Dieu, plus nous sentirons l’importance d’être saints comme lui l’est. L’apôtre Pierre eut la vision d’une nappe plein d’animaux impurs et entendit l’ordre : « Lève-toi, Pierre, tue et mange » (Actes 10/11-16). Il y avait là de quoi décontenancer un Juif pratiquant ! Dieu voulait enseigner à l’apôtre que la vraie

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pureté n’était pas dans les caractéristiques des animaux mais dans le fait d’être lavé dans le sang de Christ qui purifie entièrement celui qui croit. Pierre avait besoin d’abandonner ses préjugés juifs pour s’occuper de la conversion des non-Juifs. Il lui fallait comprendre que la purification n’était plus d’ordre matériel, cérémoniel et terrestre mais d’ordre spirituel, moral et céleste (1 Pierre 1/16). C’est ainsi que nous pouvons remercier Dieu de ne pas avoir à conduire nos vies selon des principes du genre « Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas » (Colossiens 2/21), mais de savoir que « tout ce que Dieu a créé est bon, et

rien ne doit être rejeté pourvu qu’on le prenne avec action de grâces, parce que tout est sanctifié par la Parole de Dieu et par la

prière » (1 Timothée 4/4-5). En présence de ces prescriptions, l'Israélite pouvait se poser bien des questions. Que se passerait-il s'il mangeait involontairement d'un animal impur ? Pouvait-il le toucher vivant ? Les animaux purs, une fois morts, étaient-ils impurs ? Tout ce qui est du domaine de la mort - à l'exception des animaux offerts en sacrifice - était impur. L'animal mort ne devait être ni mangé, ni touché (v.39,40). Un animal impur vivant ne transmettait aucune impureté. Mais le corps mort de tout animal (pur ou impur) polluait tous ceux qui le touchaient. Les maladies et les défauts corporels pouvaient rendre impur (13/3) ou exclure un sacrificateur du service du sanctuaire (21/17). Aliments impurs: Le sang : Il transmet la maladie et contient des déchets. Les abats : les reins, le foie, etc. (Ils contiennent du sang). Un animal qui semble être mort naturellement (Il est peut-être malade et contient du sang) Un animal déchiré par une bête dans un champ (Une maladie peut avoir été transmise par le prédateur et il contient du sang). Les instructions au sujet de l'impureté d’une carcasse transmettent l’idée que la mort est la malédiction de la désobéissance à Dieu. La mort est l'impureté la plus contagieuse. Tout ce qui touche une carcasse doit être soit détruit soit nettoyé. Tout animal prévu à la consommation doit être totalement vidé de son SANG.

Un espace pour Dieu... ...Un projet pour le peuple Pour beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui, le livre du Lévitique est l’un des plus obscurs de tout l’Ancien Testament. Comment imaginer que les lois sur les sacrifices ou sur l’impureté aient quelque chose à nous dire aujourd’hui ? Que peut-on bien faire avec de tels textes ? Et pourtant… ! Les lois du Lévitique ne doivent pas seulement être lues pour elles-mêmes : elles font partie d’une histoire plus large, celle de la relation entre le Dieu d’Israël et son peuple. Dans la Genèse, le récit des origines de l’humanité décrit la séparation progressive entre Dieu et l’homme après le Déluge. Mais l’histoire ne s’achève pas là : le Lévitique affirme que Dieu est revenu habiter parmi son peuple, Israël. Affirmation extraordinaire ! Comment, alors, vivre en présence de Dieu ? C’est à cette question que répondent, chacune à sa manière, les lois du Lévitique.

LA LEPRE C’est une maladie répugnante et des plus redoutable. Elle conduit à la mort. Plus qu’aucune autre, cette maladie est une image même de la mort opérant dans la vie, car les parties du corps infectées meurent réellement, tandis que le malade continue de vivre ! Les premiers symptômes de la maladie nous font penser aux premiers effets du péché dans notre vie : C’est tout d’abord petit et insidieux ! Rien d’alarmant, dans un premier temps. Dans le livre du Lévitique, aux chapitres 13 et 14, le thème de la lèpre (image du péché) est traité avec une telle puissance, une telle profondeur Le péché est présenté comme une réalité quotidienne, dont la gravité est souligné par ses nombreux aspects tout au long du livre : même involontaire, il rend l'homme impur (5/2), sa contagion est rapide (11/24; 15/3,4; 16/16; 18/27). L'Israélite est incapable de s'en défaire par lui-même. La corruption de l'homme apparaît totale, soit par acte volontaire (5/21,22), soit par mélange (19/19), soit par ignorance (5/17). Les conséquences sont nombreuses : l'Éternel est lésé (5/21; 20/2,3), il ne peut tolérer le péché (10/10; 15/31), il le juge (17/4; 18/25; 26/14). La relation de l'Éternel avec l'Israélite ou avec son peuple est rompue (22/3; 20/3). N'y aurait-il plus d'espoir ? Au contraire, car là où le péché abonde, la grâce surabonde, et le livre du Lévitique nous montre que la réhabilitation est totale pour celui qui accepte la grâce que Dieu lui offre.

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La lèpre selon les prescriptions du Lévitique Ch. 13 Constatation (diagnostic) Ch. 14 Purification (remède) La lèpre, maladie incurable, est une figure du péché. Cette maladie exigeait du sacrificateur beaucoup de perspicacité et de sang froid. La sainteté voulait qu’un homme qui avait la lèpre soit exclu de l’assemblé e du peuple et, d’un autre côté, la grâce interdisait d’exclure quelqu’un qui ne devait pas l’être. Or il y avait tant d’affections qui ressemblaient à la lèpre sans en être…Il suffisait que le sacrificateur suive exactement les indiscations de la Parole pour ne pas se tromper. Il devait en particulier s’accorder un délai de réflexion de sept jours. Selon la loi, la lèpre pouvait atteindre un membre de l’assemblée, un vêtement ou une maison. La lèpre dans l’individu représentait l’action du mal. C’est pourquoi aucun lépreux ne pouvait demeurer au sein du peuple, mais il être exclu. Mais, avant d’agir, il fallait s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un quelconque bouton ou ne tâche sans gravité. Il y a une différence entre les faiblesses personnelles et l’énergie avérée du mal, entre les imperfections d’une conduite et l’activité du péché. Il importe néanmoins de surveiller nos manquements susceptibles de devenir l’origine d’un vrai mal.Nous ne devons avoir aucune indulgnece pour nos faiblesses et beaucoup pour celles des autres. Lévitique 13 La lèpre constatée par le sacrificateur ; et le lépreux jugé et mis hors du camp La lèpre a rapport à ce qui est à la surface de la peau, à ce qui frappe la vue. C’est un mal qui doit être discernée par l’oeil du sacrificateur. Ce n’est qu’en marchant en nouveauté de vie que nous pouvons être délivrés de ces oeuvres mauvaises dont la lèpre est un type, une image. L’apôtre Paul signale aux Galates le danger de retourner à la chair, en cherchant à être justifié par les oeuvres, et non par la foi en Christ ; et il rattache les oeuvres de la chair à cette tendance. Ce n’est que par la vie de Christ qu’il y a délivrance de ces oeuvres mauvaises. «Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit». «Voici donc ce que je dis : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair». 13/1 à 8 ; la lèpre soupçonnée Dans ses procédés avec le lépreux, Dieu indique d’abord comme moyen une épreuve patiente pour la découverte de la lèpre, là où elle n’est que soupçonnée (Lévitique 13/1-8). Un homme a dans la peau de sa chair une tumeur, ou gale, ou bouton. Quelque chose de mauvais se montre ; c’est dans la peau de sa chair, comme place de manifestation : les symptômes de la souillure apparaissent dans cette tumeur, cette gale ou ce bouton ; cela présente l’aspect de la lèpre, et doit donc être soumis à l’épreuve. Il faut se garder, à la fois, d’un jugement précipité et d’indifférence pour le mal ; la voie du Seigneur n’est ni l’un ni l’autre : tout se fait avec une grande patience et un soigneux discernement ; et tout se fait par le sacrificateur qui peut agir en grâce envers celui avec lequel il agit en jugement ; car dans ce cas il n’y a pas jugement sans miséricorde. Le jugement du sacrificateur est le résultat de sa propre observation. Ce n’est pas selon les voies du Seigneur d’agir sur un simple ouï-dire. C’est une grande précaution, Deutéronome 17 ; 2 Corinthiens 13/1; 1 Timothée 5/19. Mais les acheminements du mal sont si perfides et subtils, qu’après tout cet examen, il est encore ajouté «Mais si la

gale s’étend sur la peau, après qu’il aura été examiné par le sacrificateur pour être jugé net, il sera examiné pour la seconde fois par le sacrificateur, et s’il aperçoit que la gale ait crû sur la peau, le sacrificateur le jugera impur : c’est de la lèpre». Ici nous voyons qu’une vigilance continuelle est nécessaire. On doit faire attention au mal aussi souvent qu’il apparaît. Ce qui avait été jugé n’être que de la gale quand il ne s’étend pas, est déclaré être de la lèpre quand il s’étend. Lévitique 13/9 à 17 À l’égard des diverses manifestations du mal de la chair, le sacrificateur use de divers moyens pour le reconnaître, mais toujours selon Dieu. Il peut y avoir une manifestation du mal où la présence de la lèpre est douteuse ; mais il y aura telle manifestation où le doute n’est pas possible. Le Seigneur a grand soin d’empêcher qu’un jugement ne soit prononcé sur le seul motif de la manifestation du mal, à moins que la manifestation ne soit très-claire, et il veut que l’on use de beaucoup de patience, s’il le faut, pour cet éclaircissement ; toutefois, dans certains cas qui ne laissent aucun doute, on voit tout de suite que c’est de la lèpre, et le jugement que c’est de la souillure est aussitôt prononcé.

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Il s'agit en effet de bien distinguer entre une "lèpre" qui contient de l'impureté et une maladie bénigne. L'Israélite qui soupçonnait une maladie de peau devait se montrer au sacrificateur, seul compétent pour affirmer la présence ou l'absence de lèpre. Le caractère évolutif de la maladie et ses manifestations orientent le diagnostic : Il faut isoler le malade avant de procéder à un nouvel examen. La « lèpre » est donc l'image du péché qui conduit à la mort. ici, il agit dans un homme du peuple et il le prive de sa relation avec l'Éternel. LA MALADIE SE PRESENTE SOUS DIVERSES FORMES : 1. Une tumeur (symbole probable de « l'orgueil ») (v.2,10), 2. Une dartre, sorte de croûte qui recouvre une plaie ancienne, ou d'ulcère (image de l'amertume, de l'absence de pardon envers autrui qui ronge l'intérieur) (v.2,6-8,18), 3. Une tache blanchâtre ou luisante (qui rappelle la séduction du péché) (v.4), 4. D'autres formes, comme la brûlure (atteinte extérieure), la teigne gagnant la tête (siège des pensées) ou la barbe (symbole de la force et de la gloire de gloire) (Psaume 133/2). Ainsi, sous toutes ses formes, l'activité du péché est dévoilée. On voit donc la différence que fait l'Écriture entre l'activité du péché en nous (source d'impuretés) et la présence inévitable du péché en nous (imperfections…). Pour éviter cette activité du péché en nous, il faut, par la foi, réaliser notre mort au péché par l'identification à Christ, ayant « crucifié la chair et ses passions » Galates 5/24; nous devons porter la mort de Jésus en nous-mêmes (2 Corinthiens 4/10), en portant chaque jour notre croix (Luc 9/23), c'est-à-dire en renonçant à nous-mêmes. Conduite à l'égard du lépreux Lorsque la « lèpre » a été découverte, la conduite prescrite est appliquée (v.45,46). Impur, le malade doit vivre hors du camp (Nombres 5/1-4; Deutéronome 23/11). Cette exclusion rappelle celle du jardin d'Éden (le lieu des délices où Dieu rencontrait l'homme). Le péché produit ici les mêmes effets : perte pour l'Israélite des privilèges liés à son identité. Il se retrouvait hors du camp comme ceux des nations et ceux qui sont impurs. Être placé hors du camp, signifiait aussi être privé des bénédictions de l'alliance. L'Israélite était considéré comme un païen : il habitait seul, c'est-à-dire en dehors de toute relation avec le peuple de Dieu (Nombres 12/9 ; 2 Rois 7/3). C'est aussi pour cette raison que l'Israélite lépreux est souvent une image de l'homme pécheur, loin de Dieu, dégradé par la souillure. On peut mesurer, ce que le péché a introduit dans la création de Dieu comme impuretés, déviations morales qui conduisent à la mort physique et spirituelle. Le lépreux devait aussi découvrir sa tête. L'homme conscient d'avoir péché cherche à fuir le regard de Dieu ou de ses semblables en se couvrant (Genèse 3/10; Nombres 5/13,18). Mais il devait couvrir sa barbe et crier : « impur ! » pour éviter toute contamination avec le prochain, le cri impur était l'avertissement douloureux de celui qui se trouvait exclu de la présence de Dieu (le camp), hors de tout secours humain, et incapable de se purifier lui-même. Tout devait être fait pour lui. Sa seule ressource était le sacrificateur, image de Jésus Christ. L'homme entièrement lépreux déclaré pur : v.13 Un détail remarquable annonce la possibilité de guérir : « la lèpre a couvert toute sa chair ; alors il (le sacrificateur) déclarera pur celui qui a la plaie » (v.13). Couvert des pieds à la tête, le lépreux doit reconnaître qu'il n'y a en lui aucun bien (Ésaïe 1/5,6; Romains 7/18). Il pourrait dire, à l'image du fils prodigue de la parabole (Luc 15/21): « J'ai péché, je ne suis plus digne d'être en relation avec l'Éternel ». Ayant reconnu son état, le lépreux attendait tout du sacrificateur dont le rôle était alors déterminant. .

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Les dispositions décrites dans ces versets ne sont pas curatives mais rituelles. Le sacrificateur n'est pas un médecin qui soignerait le lépreux. Son rôle est autre: il s'occupe de l'état de lépreux, après sa guérison, pour le réintégrer dans la communauté. Lorsque le Seigneur était sur la terre, il guérissait le lépreux, manifestant ainsi son droit souverain et sa divinité, puis il l'envoyait au sacrificateur à la fois comme témoignage de sa puissance sanctifiante et pour que la procédure nécessaire à la réintégration du malade dans la communauté soit suivie (Matthieu 8/2-4). Ces rites sont longs, car le retour de l'isolement est lent. Cette réadmission est matérialisée publiquement par quatre offrandes obligatoires : l'offrande pour le délit, l'offrande de purification pour le péché, l'holocauste, l'offrande pour le gâteau. Enfin, par ces rites compliqués de purification, que l'Éternel n'exigeait pas pour d'autres maladies, Dieu veut enseigner à son peuple l'illustration d'un principe : il peut tout guérir, mais il faut croire à la puissance de l'huile et du sang! L'ENSEIGNEMENT POUR LE CHRETIEN L'homme entièrement blanc de lèpre, mais déclaré pur, est l'image d'un croyant qui se reconnaît entièrement pécheur à la suite d'une faute grave et prolongée, et qui ne cherche pas à dissimuler son état. C'est alors le chemin direct pour un rétablissement complet (v.17). Le bannissement hors du camp peut correspondre à la sanction que l'Église locale est appelée à exercer en cas de conduite dépravée ou de fausse doctrine (1 Corinthiens 5/4-8). Par la suite, il reviendra à un ou plusieurs frères ayant du discernement spirituel, de revoir le croyant pour s'enquérir si le rétablissement a eu lieu (v.37). C'est le travail délicat, mais si utile du sacrificateur, pour préparer l'assemblée à ratifier son amour envers le coupable repenti.

LA LEPRE SUR LES VETEMENTS : V.47-59 Sur les habits, l'infection provoque des effets identiques à ceux diagnostiqués sur le malade : des colorations anormales qui changent l'aspect habituel du vêtement. L'examen du sacrificateur conduit, selon le cas, à brûler le vêtement (renoncement absolu à des habitudes de vie), ou à le laver (action de la parole de Dieu, symbolisée par l'eau). Dans ce dernier cas, il convient d'attendre encore pour s'assurer du plein effet du lavage.

LA LEPRE DANS UNE MAISON : 14/33-57 La loi de la lèpre dans une maison : v.33-53 Cette loi concerne l'époque où Israël habitera en Canaan (v.33, 34). Il est question des maisons (v.35), dont la souillure doit être jetée hors de la ville (v.40,45). Les mêmes épreuves que pour un individu sont appliquées pour diagnostiquer l'impureté d'une maison : coloration, profondeur de la « lèpre », période éventuelle d'attente, pour discerner l'extension du mal ou sa récidive (v.37,38,39,43). S'il y a « guérison », le rituel des deux oiseaux est accompli (v.49-53). Il n'est pas exigé d'autres sacrifices, car ici il est question de purification des lieux et non de communion avec les personnes. Mais si la lèpre s'est étendue, la maison est déclarée impure. Le service du sacrificateur cesse et la maison est démolie. Quelle signification morale donner à de telles instructions? ici, l'Éternel envoie lui-même « une plaie de lèpre dans une maison » (v.34) pour montrer l'interaction entre l'homme et son environnement. Les lèpres ont pu se développer dans une atmosphère qui leur convient. L'Israélite devait être vigilant pour que, dans sa maison, elles ne trouvent pas un terrain favorable. C'est aussi pour nous un avertissement à veiller sur les habitudes de vie de nos familles. La lèpre de l’individu ou celle du vêtement pouvait se contracter dans le désert ; celle d’une maison concernait des personnes déjà installées dans le pays de Canaan. Autrement dit, si on fait l’analogie avec le chrétien, la lèpre dans la maison se rapporte au mal d’une assemblée locale. Comme dans les autres cas, il n’y a ni hâte, ni indifférence. Si les symptômes semblaient apparaître, la maison était sous le jugement de Dieu.

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Au bout de 7 jours de fermeture, si la lèpre avait gagné, il fallait d’abord arracher les pierres lépreuses, mais si ensuite la lèpre se révélait incurable, il fallait démolir la maison. Pendant ce temps, il n’était pas question d’entrer dans la maison. Si la plaie guérissait, la maison était pure à nouveau. On peut appliquer ces principes à Corinthe (Ch 5) et à Pergame (Apocalypse 2/12-6) etc… La lèpre, on le voit, ne concerne pas seulement le mal dans la maison d’Israël, mais aussi le mal moral ou doctrinal qui peut caractériser les assemblées aujourd’hui. Lévitique 13/29 à 37 La place où est la lèpre Du verset 29 au 37, se trouvent d’autres directions, non sur le simple fait de la présence de la lèpre, mais en rapport avec la place qu’elle occupe : «Si l’homme ou la femme a une plaie en la tête, ou l’homme en la barbe». Le mal déploie son énergie au siège de la force et de la gloire, là où doit se manifester ce qui est bienséant et aimable. La tête et la barbe sont considérées ainsi dans les Écritures : «Voici, oh ! qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères vivent

bien unis entre eux ! Telle est l’huile exquise qui, de la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend jusqu’au bord de

ses vêtements» (Psaume 133). À la place même où doivent se montrer la grâce et la beauté, on voit le mal à l’oeuvre. Après cette période d’attente, le sacrificateur observe trois choses qui donnent lieu de concevoir de l’espérance, et qui conduisent à user d’un nouveau délai pour une manifestation ultérieure Premièrement, la teigne ne s’est pas étendue. C’est dans tous les cas une observation essentielle après une période d’attente. Cette manifestation demande du temps ; mais c’est la première à considérer, après une période d’attente, après que le mal a paru, et a pu faire supposer une action corruptrice intérieure : jusque-là, il est heureux de voir que la plaie ne s’étend pas. En second lieu, elle n’a aucun poil jaunâtre. Avant les sept jours d’attente, quand le sacrificateur examina d’abord la plaie, il n’y vit aucun poil noir ; à la fin des sept jours, il remarque qu’elle n’a aucun poil jaunâtre : ceci donne encore de l’espérance. Quand il n’y avait aucun poil noir, il y avait l’absence de ce qui est bon ; et si une action en mal opère, l’absence du bien est bientôt suivie de la présence de ce qui est mauvais ; mais le sacrificateur voit qu’il n’en est pas ainsi, il n’y a pas de poil jaunâtre : et encore en ceci il y a de l’espoir. En troisième lieu, à la voir, la teigne n’est point plus enfoncée que la peau ; ce fut la première chose observée avant les sept jours ; maintenant c’est remarqué de nouveau, parce que, bien que le mal n’apparaisse pas exister en intention, toutefois si une énergie en mal était à l’oeuvre, elle aurait bientôt atteint les pensées et les intentions, et par conséquent, ce point est remarqué de nouveau comme donnant plus d’espoir encore. Mais combien le mal a besoin d’être surveillé et jugé ! Après chaque délai, le sacrificateur regarde si le mal s’étend ; et maintenant il est ajouté : «Mais si la teigne croît en quelque sorte que ce soit, dans la peau après sa purification, le sacrificateur la regardera ; et s’il aperçoit que la teigne ait crû dans la peau, le sacrificateur ne cherchera point de poil jaunâtre (c’est-à-dire le péché particulier] ; il est impur». PURIFICATION DE L'IMPURETE : LEVITIQUE 14/1-9 Dans ce cas, il commandait d'apporter deux oiseaux (v.3,4) : -L'un était tué, son sang était recueilli et mélangé à de l'eau vive ; du bois de cèdre, de l'écarlate et de l'hysope étaient trempés dans le sang et servaient à faire aspersion sept fois sur le lépreux. -L'autre oiseau était plongé dans le sang du premier, puis relâché vivant. L'homme devait ensuite se raser et laver ses vêtements. Il était assez pur pour rentrer dans le camp, mais pas encore pour vivre sous sa tente (v.8). Que peut-on apprendre de cette scène ? Le premier oiseau égorgé symbolise la mort ; le second, la vie en résurrection obtenue par la mort d'un autre. Le sang n'est pas seulement versé, il est aussi appliqué personnellement au lépreux ; son pouvoir purificateur prépare l'accès au camp et restaure la relation avec l'Éternel. Alors déclaré pur (v.7), le lépreux peut faire disparaître toute trace de souillure extérieure. Pour cela il y a un prix à payer : se raser (v.8), ce qui en Israël était une honte (19/27; 21/5). Une nouvelle fois, au septième jour, le lépreux devait se raser et se laver (v.9). Ceci souligne la vigilance avec laquelle il devait veiller personnellement à se purifier et à abandonner tout ce qui fait la gloire de l'homme.

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L'APPLICATION AU CHRETIEN Pour le chrétien, cette scène prend une dimension tout autre. Elle est l'image saisissante de l'œuvre de Christ. Venu et mis à mort, son sang est répandu. L'eau vive associée au sang complète le parallèle (Jean 19/34). N'est-ce pas là le témoignage que Dieu nous a donné? La vie éternelle nous est offerte et cette vie est dans son Fils (1 Jean 5/8-12) Le sang et l'eau évoquent ce que tout croyant reçoit par la croix de Jésus Christ : la justification et la sanctification. Dans l'oiseau vivant qui s'élève avec des traces de sang, symbole de la mort, nous pensons encore à Christ qui, après avoir été « livré pour nos fautes », est « ressuscité pour notre justification » (Romains 4/25). L'évangile, la bonne nouvelle que Dieu adresse à l'homme contient donc à la fois la mort et la résurrection de Jésus. L'homme pécheur, à l'image du lépreux (v.1-6), n'a rien d'autre à faire qu'a accepter ce qui a été fait pour lui. L'évangile n'est pas une invitation à faire, mais la déclaration de ce que Dieu a fait en Christ. L'évangile n'est pas une demande, mais une offre reçue par la foi. CONCLUSION DES DIVERS CAS DE LEPRE En résumé : -La purification de la lèpre dans un individu montre comment la conscience individuelle est rétablie, dans la communion avec Dieu et son peuple, par l'abandon du mal et la repentance. -La lèpre dans les vêtements suggère qu'il s'agit de dégager un croyant des circonstances qui le souillent. -Enfin, la lèpre dans la maison présente un cas familial distinct de la marche individuelle du croyant sur la terre. La lèpre séparait le mari de la femme, le parent de l’enfant, l’ami de l’ami. Elle forçait les victimes à quitter leur foyer pour vivre hors de la sécurité des portes de la ville, dans une triste exclusion pour la vie entière de la vie communautaire et des cultes d’adoration. Aucune maladie n’occupe autant de place dans les Ecritures que la lèpre, parce qu’elle illustre combien peu important le péché semble être au premier abord mais combien ses effets sont affreux, dégoûtants, et mortels. La conséquence solennelle de tout type d’impureté est que cette dernière nous sépare immédiatement de Dieu comme Paul l’écrit aux Romains: « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des actions impures, selon les désirs de leurs coeurs, de sorte qu’ils se conduisent de façon honteuse les uns envers les autres....C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses...ils ont perdu tout sentiment de honte; ils se sont livrés au vice et commettent sans aucune retenue toutes sortes d’actions impures » (Romains 1/24-26; Ephésiens 4/19; 2 Pierre 2/19). Le Christ personnifié: Par le prêtre qui a fait l’expiation pour le lépreux (Lévitique 14/20). Christ a fait l’expiation de nos péchés (Romains 5/11).

LE BOUC AZAZEL Fête annuelle des expiations Lévitique 16 ; 23/26-32 ; Nombres 29/7-11 Avant de devenir une expression bien connue, le « bouc émissaire » était un rite pratiqué par les Juifs durant le Jour des Expiations, une fête annuelle durant laquelle Dieu pardonnait tous les péchés. Le sacrificateur recevait du peuple deux boucs, l’un était tiré au sort pour Dieu, et l’autre pour Azazel. Le premier bouc était sacrifié. Le second, au contraire, restait en vie. Le sacrificateur confessait sur lui toutes les fautes du peuple, puis il était ensuite chassé dans le désert, pour Azazel, emportant sur lui toutes les fautes.

D’origine religieuse, l’expression bouc émissaire désigne en langage courant la personne qui est désignée par un groupe comme devant endosser un comportement social que ce groupe souhaite évacuer.

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Le terme de bouc émissaire correspond à l’origine à un rite expiatoire annuel des Hébreux longuement décrit dans Lévitique 16.

Le chapitre 16 du Lévitique est parmi les plus importants de la révélation, nous dévoilant le sens le plus important de la croix. Le cadre historique : C’est après la mort de Nadab et Abihu (Lévitique 16/1) que l’Eternel donna à Moïse les prescriptions concernant le jour des expiations, lequel devait avoir lieu le 10ème jour du 7ème mois de l’année juive. Ainsi, au moment même où Dieu faisait éclater sa redoutable sainteté. Il révélait tout l’amplitude de la gloire et de sa grâce.

LE RITUEL C'est une image saisissante du principe de la substitution; quand le prêtre impose les mains sur le bouc, il transfert les péchés du coupable sur le bouc innocent. Le coupable ne l'est donc plus du tout. Jésus a ôté le péché du monde, nos péchés ont été transféré sur lui, ce qui fait qu'il n'y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Jean 1/29; 1 Pierre 2/24; Romains 8/1. Il y a un aspect supplémentaire qu'on retrouve en comparaison avec le bouc immolé, c'est le principe de l'éloignement, la disparition de nos péchés reflété par le bouc qui s'en va au désert pour ne plus jamais revenir. Ceci me rappelle la parole de David : Psaume 103/9-13: « Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours; Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent; Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions. Comme un père a compassion de ses enfants, L'Éternel a compassion de ceux qui le craignent ». L'expiation éloigne le péché d'une manière irréversible et finale; le porteur de péchés s'en va dans le désert pour ne plus jamais revenir v.10, dans une contrée stérile v.22. Dans cette pensée, le bouc est mentionné comme étant pour Azazel (un composé de « Ez » « bouc » et « Azal » « s'en aller au loin » ou un précipice, (symbolisant un lieu éloigné et menaçant). Le Talmud interprète « Azazel » comme étant le nom d’une montagne, depuis laquelle le bouc était jeté. Le grand prêtre devait prendre deux boucs puis les tirer au sort. L’un était directement sacrifié à Dieu, tandis que l’autre était envoyé dans le désert vers Azazel. Quel est donc cet Azazel vers lequel le bouc est conduit ? Selon la tradition juive, c’est une montagne raide et abrupte, un rocher élevé, « déchiqueté » (verset 22), c’est-à-dire escarpé. On dit dans la Thora qu’Azazel est la plus abrupte des montagnes, située dans le désert. Azazel, qui apparaît notamment dans le Livre d'Hénoch. Lévitique 16/8-10 « Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour Yahweh et un sort pour Azazel. Aaron fera approcher le bouc sur lequel sera tombé le sort pour Yahweh et l'offrira en sacrifice pour le péché. Et le bouc sur lequel sera tombé le sort pour Azazel, il le placera vivant devant Yahweh, afin de faire l'expiation sur lui et de le lâcher dans le désert pour Azazel ». (Traduction Crampon) « Il tirera les sorts pour les deux boucs, attribuant un sort à Yahvé et l'autre à Azazel Aaron offrira le bouc sur lequel est tombé le sort « A Yahvé » et en fera un sacrifice pour le péché. Quant au bouc sur lequel est tombé le sort « A Azazel », on le placera vivant devant Yahvé pour faire sur lui le rite d'expiation, pour l'envoyer à Azazel dans le désert ». (Traduction Jérusalem) Il semble en tout cas que, dès l'origine, le nom d'Azazel ait été associé à l'image d'un être démoniaque qui, selon les anciens Hébreux et les Cananéens, vivait dans le désert, terre infertile où Dieu n'exerce pas son action fécondante. Cette terre infertile est notamment décrite dans Esaïe (Esaïe 13/21 et 34/14). Le Livre d'Hénok dans lequel azaziel ou azazel suivant la prononciation et l'écriture du nom, est décrit comme un ange déchu: Hénoch 8/1 « azaziel enseigna encore aux hommes à faire des épées, des couteaux, des boucliers, des cuirasses

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et des miroirs ; il leur apprit la fabrication des bracelets et des ornements, l'usage de la peinture, l'art de se peindre les sourcils, d'employer les pierres précieuses, et toutes espèces de teintures, de sorte que le monde fut corrompu et nous lisons plus bas à son sujet quand les anges parlent à Elohim sur les mauvais anges ». Dans le système judaïque, Azazel est compris comme étant l'ange de l'Armée déchue que nous identifierons à Satan. Azazel est un membre de l'Armée déchue qui est identifié dans le Livre d'Hénoc. La vue traditionnelle est que deux êtres étaient reflétés par les deux boucs mentionnés ici à Lévitique 16 - un de ces êtres a été identifié avec l’Eternel et le deuxième avec Azazel. Le mot « est tombé » en hébreu est « est sorti ». Autrement dit, il est sorti de l'Urim et le Thummin, qui était le moyen de connaître le sort ou le jugement de L’Eternel (voir Exode 28/30). Lévitique 16 nous parle du Jour du Grand Pardon (Yom Kippour) qui est aussi le jour le plus saint du calendrier hébreu. Ce chapitre nous présente une typologie et une terminologie pour le moins intrigantes. Les versets 7 et 8 ordonnent au Grand Prêtre de prendre 2 boucs puis de les tirer au sort afin de déterminer lequel serait offert en sacrifice à Yaweh (l’Éternel Dieu) et lequel servirait de « bouc émissaire »… du moins, c’est ce que la plupart des traductions anglaises nous proposent. Bien que ce mot soit mentionné fréquemment dans la littérature extrabiblique, c’est le seul endroit de la Bible où le mot « Azazel » apparaisse. Les spécialistes ne s’accordent pas tous sur son étymologie et donc sur la signification du mot. Il peut signifier « le bouc de la fuite » ou « le bouc du départ », d’où le mot « bouc émissaire ». Dans la littérature et la tradition hébraïques, ce nom est celui d’un démon du désert ou celui de Satan lui-même. L’un des boucs était « pour Yahweh » et devait lui être offert en sacrifice pour le péché du peuple. Son sang devait être aspergé sur l’arche de l’alliance, et plus précisément sur le propitiatoire (appelé aussi le siège de la miséricorde, une représentation évidente de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ). L’autre bouc était « pour Azazel », c’est-à-dire « pour Satan ». Le Grand Prêtre avait l’instruction de poser ses deux mains sur ce bouc émissaire, vivant, et de confesser le péché des Israélites et ainsi le « mettre sur la tête du bouc » (ou comme dit l'expression contemporaine : lui faire porter le chapeau). Il était ensuite conduit dans le désert sous la responsabilité d’un homme qui était désigné pour accomplir cette tâche. « …et le bouc portera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre inhabitée… » Lévitique 16/21-22. Le message prophétique est limpide. Une fois que le « bouc de Yahweh » a payé pour tous les péchés par son sang, le péché est totalement et à jamais ôté de la tête du peuple de Dieu. La culpabilité ainsi que la responsabilité du péché retombent sur la tête de Satan (le bouc émissaire), là où est sa place légitime et là d’où il est venu à l’origine… et il n’en reviendra plus jamais pour accuser le peuple. Selon toute vraisemblance, il représente l’Antichrist ! Le chapitre 8 de Daniel dit clairement que ce bouc, qui est l’ancien roi de la Grèce : - reviendra au temps de la fin (Daniel 8/17 ; 8/21-25). - placera l’abomibation qui cause la désolation dans le lieu saint (Daniel 8/11-14). - combattra le Prince des princes, c'est-à-dire Jésus (Daniel 8/11 ; 8/25). Il précise que la prophétie relative au bouc restera « scellée » (ne sera pas pleinement comprise) jusqu’au « temps de la fin » ou « temps éloigné » (Daniel 8/26). En fait, Apocalypse 19/20 dit clairement (de la même façon que le « bouc émissaire » était jeté vivant du haut de la falaise) que ce vieux bouc grec (la Personnification de Satan) sera pris et jeté vivant dans le lac de feu. Le simple fait que cette prophétie ait été « descellée » prouve une fois de plus que nous vivons ce que la Bible appelle : le « temps de la Fin ».

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LES FETES DE L'ETERNEL (fêtes religieuses) Lévitique 23. Ces fêtes étaient des « jours solennels », des temps fixés pour s'approcher de Dieu et présenter des sacrifices.

1) LA FETE DE LA PAQUE (Lévitique 23/4-5) 2) LA FETE DES PAINS SANS LEVAIN (Lévitique 23/6-8). 3) LA FETE DES PREMICES (Lévitique 23/9-14). 4) LA FETE DES SEMAINES (Lévitique 23/15-22 ; Exode 34/22 ; 23/16). 5) LA FETE DES TROMPETTES (Lévitique 23/23-25). 6) LA FETE DES EXPIATIONS (Lévitique 23/26-32 ; chapitre 16). 7) LA FETE DES TABERNACLES (Lévitique 23/33-34).

Les Sept Fêtes de l’Éternel, Étapes de la vie chrétienne Les fêtes ne sont pas exactement ce que nous entendons par ce mot dans notre langue française. Elles sont en fait qualifiées en hébreu de « moadim », mot qui signifie littéralement « temps mis à part », temps fixé par Dieu pour un rendez vous avec son peuple. On peut rencontrer Dieu en tout temps et en tout lieu, mais il y a, comme le dira le prophète Esaïe au chapitre 45, des temps favorables, des temps où l’homme met son cœur tout entier dans une recherche de Dieu et prend les moyens pour cette recherche. (Citation de Jean Marc THOBOIS) Lorsque nous lisons Ephésiens 2, nous nous rendons compte que la culture biblique n’est pas une culture étrangère pour le chrétien. La culture n’est pas, comme on le pense notamment dans les milieux évangéliques, quelque chose de neutre. Mais la culture biblique est la seule culture qui ait une approbation divine. Toutes les autres cultures sont le reflet de la civilisation qui les a élaborées et par conséquent toutes ces cultures sont plus ou moins marquées par le péché. Il est bien clair et il est bien évident que le non juif n’est en rien obligé par cette culture, par ces traditions et par ces rites. Il est bien clair selon l’enseignement du Nouveau Testament que nous n’avons pas à pratiquer ces choses d’une manière précise comme le peuple d’Israël devait le faire, ne serait-ce que parce que l’essentiel de ces rites ne peuvent être accompli d’une manière véritable que sur la terre d’Israël. Mais, nous avons à apprendre, à comprendre le sens profond, le sens spirituel de ces choses. Lorsque Dieu parla à Moïse, à la sortie de l'Egypte, il dit que le mois en cours, ce mois d'Abib, serait pour eux le commencement des mois. Non que ce soit le début de l'année civile... Mais ce grand commencement du peuple d'Israël est cette sortie d'Egypte, et son privilège sera de s'arrêter de ses travaux pour se réjouir dans le rappel de la Grande délivrance. L’ombre des choses à venir évidemment n’est pas la réalité, mais elle nous conduit vers la réalité et nous permet de mieux la comprendre. Il n’est donc pas question de revenir « sous la loi », encore moins de « judaïser », mais bien au contraire, de mieux comprendre notre foi chrétienne, de mieux connaître les racines qui nous portent dont parle l’apôtre Paul. Sept célébrations majeures sont demandées par le Seigneur à son peuple Israël ! Peuple choisi pour être le témoignage de Dieu. Ce chapitre du Lévitique est l'un des plus profonds et des plus riche en enseignement. Il nous permet de jeter un coup d'œil sur les dispensations de Dieu à l'égard du peuple d'Israël pendant toute la période de leur histoire. Ces fêtes étaient des jours solennels, des temps fixés pour s'approcher de Dieu et pour présenter des sacrifices (v 37). Indépendamment de leur valeur historique comme ayant été célébrées effectivement en Israël, ces fêtes ont une signification symbolique, typologique et une portée prophétique. (Fin de citation) Ces fêtes de l'Eternel sont au nombre de sept. Celles‐ci avaient deux buts principaux: ‐commémorer et honorer tous les évènements spéciaux dans l’histoire du peuple de Dieu (Exode 12/14); ‐démontrer la nature prophétique des fêtes de l’Eternel qui sont l’ombre des choses à venir (Colossiens 2/16‐17).

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Chacune d'entre elles forme une étape pour le peuple d’Israël à travers les âges. Les quatre premières de ces fêtes sont déjà accomplies, les trois dernières sont à venir dans le sens eschatologique. Seul le sabbat occupe une place à part, unique et indépendante des sept fêtes de l’Eternel. En tenant compte de leur forme symbolique nous avons en premier la rédemption, et en dernier lieu la gloire millénaire de Christ.

LE SABBAT Le sabbat est mentionné à la tête des jours solennels (Lévitique 23/2-3) sans faire à proprement parler partie des sept fêtes (v. 4). La première pensée de Dieu, c’est le repos (Genèse 2/2-3), non pas l’inactivité, mais la satisfaction profonde qu’il éprouve dans l’accomplissement de son oeuvre. En vérité, les croyants de la Nouvelle Alliance célèbrent non plus le sabbat, qui est le septième jour, mais le premier jour de la semaine comme jour de repos mis à part pour Dieu. C’est le jour de la résurrection de Christ que nous célébrons (Jean 20/1 ; Actes 20/7 ; 1Corinthiens 16/2)

1° PESSAH - La pâque Exode 12/1-13 ; Nombres 9/1-5 ; Lévitique 23/5 ; Deutéronome 16/1-8 Elle a été fixée au premier mois, le quatorzième jour du mois (Lévitique 23/5). Selon le calendrier Juif, c’est le mois de Nisan, qui correspond à mars‐avril selon le calendrier grégorien. Derrière les instructions de l’Eternel, se cache un grand mystère: ce qui était annoncé dans l’Ancienne Alliance préfigurait ce qui allait s’accomplir; c’était l’ombre des choses à venir. Dans le Nouveau Testament, Jésus‐Christ est l’Agneau parfait (1 Corinthiens 5/7 et Jean1/29).

Le souvenir de la sortie d’Égypte, c’est aussi l’annonce de l’Agneau de Dieu offert en sacrifice : « Notre pâque, Christ, a été sacrifiée… » (1 Corinthiens 5/7) Christ, par le don de Lui même, et sa mort à la croix, apporte la libération. Pour le croyant de la Nouvelle Alliance sa vie nouvelle commence à partir de sa conversion à Dieu (2 Corinthiens 5/17). Ce sont les années de la vie changée et transformée par l’Esprit de Dieu qui ont une grande

valeur pour lui. Il n'y a pas de repos possible sans « rédemption ».

2° Les Pains sans levain Lévitique 23/6-8 ; Nombres 28/17-25 ; Deutéronome 16/3 -4/8. En fait, PAQUE et les Pains sans levain sont intimement liés, au point que par la mention d'une des fêtes on évoque en pratique ces sept jours commençant par le repas pascal. Dans chaque famille et se poursuivant durant sept jours. Pour l’Israélite, souvenir de la sortie d’Égypte, et pour le chrétien, expression de sa vie, et de son désir de marcher « en nouveauté de vie» « Ôtez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée : c'est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité » (1 Corinthiens 5/7-8) On ne saurait «croire» au Seigneur Jésus, puis continuer à vivre comme auparavant : «Notre Pâque, Christ, a été sacrifiée : c’est pourquoi célébrons la fête... avec des pains sans levain de sincérité et de vérité». Le croyant est appelé à montrer dans une vie de séparation du mal qu’il appartient à Christ. CETTE FETE DOIT ETRE VUE SOUS DEUX ASPECTS DIFFERENTS :

a) la vie de Christ est sans levain, c’est-à-dire entièrement pure (1Corinthiens 5/7 ; 6/20). Cela signifie une vie sainte, pure et sans tache. cf Hébreux 7/26.

b) La marche du racheté dans la sanctification. Le croyant est appelé marcher dans la sanctification et à témoigner par son comportement qu'il est sorti du monde (Egypte) bien qu'il soit dans le monde (Jean 17/15-16; 1 Corinthiens 6/11; 1 Thessaloniciens 4/3-4).

3° La fête des prémices ou fête de resurrection Lévitique 23/9 -14; 1 Corinthiens 15/20 La fête des prémices signifie « les premiers fruits de la terre ». Elle préfigure admirablement la résurrection de Christ, qui, à l'aube du premier jour de la semaine sortit triomphant du tombeau (Marc 16/9). Cette fête de l'Eternel succède à celle des pains sans levain.

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La fête de la Pâque et celle des pains sans levain pouvaient être célébrées dans le désert. Par contre, il fallait attendre d’entrer dans le pays de la promesse pour apporter à l'Eternel « la gerbe des prémices » (v 10) le lendemain du sabbat, à l'aube d'une nouvelle semaine. C’est le commencement de la récolte ! Une première gerbe est apportée au prêtre, pour célébrer ce moment heureux de la vie du pays. Les prémices sont pour Dieu. Il y a plusieurs manières de donner. Mais retenons que l’on peut aussi donner à Dieu «les prémices», faire pour lui la première part, et à cela se lient beaucoup de promesses.

4° La fête des semaines ou fête de Pentecôte, ou fête de la moisson Lévitique 23/15-22; Deutéronome 16/9-12, 16-17.

Une fête qui est centrale à toutes les fêtes, l’aboutissement des trois premières. En un sens, les fêtes auraient pu s’arrêter là si l’Esprit de Dieu n’avait eu en vue la restauration future d’Israël, typifiée par les trois dernières. Cet intervalle de cinquante jours est plein d’instructions pour nous. Entre sa résurrection, son ascension et la descente du Saint Esprit, le Seigneur a préparé ses disciples pour ce grand événement. Appelée aussi Fête de la Moisson (Exode 23/16), elle est connue sous le nom de Pentecôte dans le Nouveau Testament parce qu’elle se célébrait 50 jours après La Pâque, exactement comme la Fête des semaines sous l’Ancienne Alliance (Lévitique 23/16). 50 jours après la sortie d’Egypte (Pâque), les Hébreux reçoivent la Loi sur les Tables de pierre (une nouvelle ère). Toutefois, 3000 âmes trouvent la mort à cause de leur rébellion (Exode32/28). 50 jours après la célébration de La Pâque, célébration de la Fête des Semaines (une nouvelle offrande). 50 jours après La Pâque (Crucifixion de Christ), les 1ers disciples reçoivent la Loi dans leurs cœurs à la Pentecôte (effusion de l’Esprit‐Saint, naissance de l’Eglise: 3000 âmes baptisées, Juifs et Gentils appelés à être ensemble). Cette fête arrivera à son terme juste avant le retour de Christ. La Fête des Semaines était, pour les enfants d’Israël, l’occasion de se réjouir parce que c’était le jour de la moisson. Aussi, apportaient‐ils une nouvelle offrande à Dieu le cinquantième jour après La Pâque (Lévitique 23/16). Du coup, la Fête des Semaines peut être considérée comme étant la conclusion de La Pâque: ‐La Pâque, pour les enfants d’Israël, est ce jour où Dieu les délivra de Pharaon (Exode 12/12‐13; 12/42; 12/47; 12/50‐51). C’est donc en tant qu’esclaves qu’ils quittèrent l’Egypte mais les hébreux ne devinrent réellement libres que lorsqu’ils reçurent les tables de l’alliance, ce fut 50 jours après La Pâque. ‐Dans la Nouvelle Alliance, les 1ers disciples entrèrent dans le Royaume, à la Pentecôte, 50 jours après Pâque (Actes 2/1‐4). La Fête des semaines est la dernière des fêtes de l’Eternel de l’Ancien Testament qui se soit prophétiquement accomplie dans le Nouveau Testament. La fête des semaines est une merveilleuse préfiguration du peuple de Dieu, rassemblé par le Saint-Esprit et suscité par l'effusion de l'Esprit le jour même de la première Pentecôte (Actes 2/1-4) Tout cela est en accord avec les desseins bienveillants de Dieu qui sont éternels. Dans Lévitique 23/22, il est fait allusion « au pauvre et à l'étranger ». Nous savons que cette moisson ne se termine pas avec le rassemblement de l'Église, et que d'autres personnes seront amenées au Seigneur au travers de la grande tribulation (Romains 11/25-27 ; Apocalypse 7/9-17).

5°) La fête des trompettes ou fête du rassemblement Lévitique 23/23-25. La Fête des Trompettes, qui est la 1ère des trois dernières fêtes finales, doit son nom au fait qu’elle débutait au son des trompettes (shofar) par une sainte convocation (Lévitique 23/24). C’est la 5 ième des sept Fêtes. Elle débutait le premier jour du septième mois. Celle‐ci consistait en un jour de repos publié au son des trompettes et une offrande de feu (Lévitique 23/24; Nombres 29/6). Un nouveau sujet est introduit par ces mots : « L'Eternel parla à Moïse... ».

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Une période assez longue sépare ces fêtes des trois dernières fêtes. D'une manière prophétique et typologique, l'Église est représentée par les deux pains de la fête des semaines (ou de Pentecôte) selon Lévitique 23/17. Dans Lévitique 23/22, ce texte laisse entrevoir que la moisson n'est pas encore achevée. Cela nous indique qu'il reste une bénédiction : a) pour le pauvre (un reste du peuple d'Israël). Se référe à Esaïe 11/11; Romains 9/27; 11/25-27 b) pour l'étranger (les peuples ou les nations de la grande tribulation). Se référe à Esaïe 55/4-5;Apocalypse 7/9-17.

Prophétiquement, la Fête des Trompettes se réfère à ce moment précis où la dernière trompette sonnera: tous les morts en Christ ressusciteront dans un corps glorieux, les vivants seront changés et, ensemble, rencontreront le Seigneur dans les airs (1 Corinthiens 15/52‐53; 1 Thessaloniciens 4/15‐17). Aujourd’hui, l’Eglise est entre la Fête des Semaines (non encore achevée) et la Fête des Trompettes, il reste une bénédiction pour le pauvre (résidu d’Israël) et pour l’étranger (nations de la grande tribulation). Au septième mois, Dieu reprend alors ses relations avec Israël en produisant un réveil selon Ésaïe 18, qui doit conduire plus loin, à l’humiliation de Zacharie 12, afin de pouvoir enfin introduire le peuple dans la bénédiction millénaire des sept jours des Tabernacles. Un grand laps de temps devait s'écouler entre « la fête des semaines » et celle « des trompettes » au début du septième mois. « La fête des trompettes » servait comme le signe d'un grand rassemblement, d'une sainte convocation. Cette solennité nous amène jusqu'au temps où « un reste du peuple d'Israël » sonnera de la trompette pour un mémorial, rappelant à son souvenir sa gloire longtemps perdue. Le peuple mettra alors toute son ardeur à chercher l'Eternel de tout son coeur. Jérémie 29/13-14.

6° Le jour des propitiations ou de la repentance nationale Lévitique 16; 23/26-32. Après « la fête des trompettes », il s'écoule un intervalle de huit jours, puis vient « la fête des expiations ». Durant cette période tout travail cessait au milieu du peuple. C’était la fête annuelle du Grand Pardon pour Israël, en hébreu « yôm kippûr » (Le ch 16). Cette fête amenait le peuple à une profonde repentance envers Dieu. Dès lors, Dieu est favorable : on appelle cela la propitiation pour le péché. Tous ces évènements trouveront bientôt leur place et leur accomplissement dans l'histoire future du peuple d'Israël (Jérémie 31/31-33). Les prophètes de l’Ancienne Alliance donnent une description profonde de l’immense affliction du peuple. Elle est suivie d’une sincère repentance provoquée par l’action du Saint-Esprit. Seul, le sang expiatoire de cette fête de l'Eternel sera le remède à toutes ces choses (Zacharie 13/1). Que ce soient les expériences, les luttes, les combats, les épreuves, les difficultés et les bénédictions finales du peuple d'Israël, elles sont abondamment décrites dans l'Ancien Testament (Psaume 51/19-21; Esaïe 58/5-14; Ezéchiel 36/22-38; 35/25-29; Amos 8/10, etc.). Peu après le rassemblement final d'Israël suivra sa repentance et son retour à Dieu (Zacharie 12/7 à 13/2; Joël 2/1, 12-17). La fête des expiations est une préfiguration de la repentance, de la conversion (ou du retour à Dieu) pour le peuple d’Israël dans le futur (Esaïe 59/20-21; Romains 11/26-27). D’un point de vue prophétique, on peut envisager la portion d’Ecriture de Zacharie 12/9‐10, comme étant l’accomplissement de cette fête pour les temps de la fin: « En ce jour‐là, Je m’efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un Esprit de grâce

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et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, Celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur Lui comme on pleure sur un premier‐né ».

7° La fête des tabernacles ou fête des réjouissances et du repos. Lévitique 23/33-44 ; Nombres 29/12-39 ; Deutéronome 16/13-15 ; 1 Rois 8/2; 65-66 ;

Néhémie 8/13-18 ; Jean 7/2,10, 37-39. « La fête des Tabernacles » est le couronnement des six premières fêtes. Elle nous parle d’achèvement et de perfection. La fête des Tabernacles devait rappeler les « pérégrinations d'Israël » et son repos pendant le millénium. Cette fête est le type de la Bénédiction terrestre d'Israël durant cette dispensation du millénium. Au sens prophétique, la Fête des Tabernacles correspond à ce temps où Christ sera notre Tabernacle. C’est ce temps où Il règnera durant 1000 ans avec les saints. De la même manière qu’Israël se réjouissait lors de cette fête, nous nous réjouirons aussi avec Lui (Lévitique 23/40; Apocalypse 20/6). L’accomplissement des promesses : «Car l’Éternel ton Dieu, te bénira dans toute ta récolte et dans tout l’ouvrage de tes mains» Deutéronome 16/15. La fête des Tabernacles achève tout le cycle des fêtes de l'Eternel. Elle a une signification à la fois historique, prophétique, typologique, eschatologique et spirituelle. D'après Zacharie 14/16-19, « la fête des Tabernacles » est en rapport direct avec le règne de Christ. Elle préfigure effectivement le repos et la joie qui seront l'heureux partage d'Israël et des nations. Jésus prit part à cette « fête des Tabernacles », mais comme en secret (Jean 7/10) afin d'annoncer son message concernant la venue de l'Esprit le dernier jour selon Jean 7/37-39. Ainsi, lorsque ces fêtes de l'Eternel seront entièrement accomplies, Dieu aura atteint le but qu'il s'était proposé où « Dieu sera tout en tous » (1 Corinthiens 15/28; Ephésiens 4/6).