LE LIVRE ACTES DES APÔTRES - viesante.com · Pour le moniteur 116 10. Troisième voyage...

18

Transcript of LE LIVRE ACTES DES APÔTRES - viesante.com · Pour le moniteur 116 10. Troisième voyage...

1

LE LIVRE ACTES DES APÔTRESGuide et Moniteur

juillet - août - septembre 2018

Comment utiliser le Moniteur ? 2 Introduction du trimestre 3 1. Vous serez mes témoins (30 juin – 6 juillet) 5 Pour le moniteur 122. La Pentecôte (7 – 13 juillet) 18 Pour le moniteur 253. La vie dans l’Église primitive (14 – 20 juillet) 31 Pour le moniteur 384. Les premiers dirigeants de l’Église (21 – 27 juillet) 44 Pour le moniteur 515. La conversion de Paul (28 juillet – 3 août) 57 Pour le moniteur 646. Le ministère de Paul (4 – 10 août) 70 Pour le moniteur 777. Premier voyage missionnaire de Paul (11 – 17 août) 83 Pour le moniteur 908. Le Concile de Jérusalem (18 – 24 août) 96 Pour le moniteur 1039. Deuxième voyage missionnaire (25 – 31 août) 109 Pour le moniteur 11610. Troisième voyage missionnaire (1 – 7 septembre) 122 Pour le moniteur 12911. Arrestation à Jérusalem (8 – 14 septembre) 135 Pour le moniteur 14212. Détention à Césarée (15 – 21 septembre) 148 Pour le moniteur 155

Pour le moniteur 168 Introduction au 4ème trimestre 2018 174

13. Voyage à Rome (22 – 28 septembre) 161

2

COMMENT UTILISER LE MONITEUR ?Le Moniteur, périodique trimestriel destiné en priorité aux animateurs mais accessible et recommandé à tous, présente la leçon de chaque semaine en quatre étapes. Au début de chaque leçon, il présente une vision synthétique de celle-ci : en rappelant sa date, son titre, son texte biblique de base, ses objectifs pédagogiques et son plan.

1. La première étape est intitulée : Motivez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera des pistes pour pousser chaque membre de sa classe à trouver les raisons de l’importance du sujet abordé et donc à désirer l’approfondir. La question essentielle est : pourquoi ce sujet est-il important pour moi ?

2. La deuxième étape est intitulée : Explorez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera des informations qui complètent celle du Guide d’étude de la Bible (familièrement appelé « questionnaire »). En effet, une partie de son rôle consiste à veiller à ce que les éléments d’information nécessaires à la bonne compréhension du sujet soient connus et assimilés par chaque membre. La question essentielle est : que dois-je savoir pour bien comprendre le sujet ? C’est trop souvent à cet aspect que se limite le déroulement des classes. Or, si cet élément cognitif est nécessaire, il ne suffit pas pour progresser spirituellement.

3. La troisième étape est intitulée : Assimilez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera de quoi encourager chaque membre à se demander comment ce qu’il a appris ou revu peut lui être utile dans sa vie personnelle ou familiale, et peut être utile à l’Église et à sa mission. La question essentielle est : comment vais-je utiliser ces informations ?

4. La quatrième étape est intitulée : Appliquez ! Dans cette dernière partie, l’animateur trouvera des pistes pour amener chaque membre à découvrir des conseils pratiques pour vivre concrètement ce qui a été appris. La question essentielle est : et si j’essayais de vivre cela en faisant… ?

Il est déterminant de se souvenir que pour grandir, nous avons besoin de savoir (élément cognitif ), d’aimer (élément relationnel) et de décider (élément volitif ).Toute catéchèse a besoin d’engager ses participants dans ces trois dimensions pour leur permettre de grandir spirituellement.

3

Introduction du trimestre

par Wilson Paroschi

LA VICTOIRE DE L’ÉVANGILE

Un grand nombre d’historiens croient que les trois décennies les plus importantes de toute l’histoire de l’humanité sont celles qui ont vu un petit groupe d’hommes, principalement des Juifs sous l’influence du Saint-Esprit, porter l’Évangile au monde. Le livre des Actes est le récit de ces trois décennies cruciales, qui couvrent la période qui s’étend de la résurrection de Jésus, en l’an 31 de notre ère, jusqu’à la fin de la première incarcération romaine de Paul, en l’an 62 de notre ère (Ac 28.30). Le livre a dû être écrit peu après, car le récit s’interrompt à ce moment-là, même si des preuves existent que Paul a été libéré et qu’il a repris ses efforts missionnaires, proclamant la parole et voyageant jusqu’à son arrestation treize ans plus tard, puis son exécution à Rome, en l’an 67 de notre ère.Le livre ne dit rien de son auteur, mais la tradition de l’Église a toujours considéré qu’il s’agit de Luc, « le médecin bien-aimé » de Colossiens 4.14, et compagnon de voyage de Paul (2 Tm 4.11 ; Phm 24). Luc est également identifié traditionnellement comme l’auteur de notre troisième évangile, sans aucun doute le premier livre mentionné dans Actes 1.1 (comparez avec Lc 1.3). L’évangile de Luc et les Actes sont des volumes jumeaux sur les débuts du christianisme, respectivement son origine (la vie et le ministère de Jésus) et son expansion (les efforts missionnaires des apôtres).Ensemble, ils constituent environ 27 % du Nouveau Testament. C’est la plus grande contribution pour un seul auteur. Dans sa lettre aux Colossiens, Paul qualifie Luc de co-ouvrier Gentil, quelqu’un qui n’était pas circoncis (Col 4.7-14). Luc, ainsi, est le seul auteur non-Juif d’un livre du Nouveau Testament.Cela peut expliquer l’un de ses thèmes favoris : l’universalité du salut. Dieu n’a pas de préférés. L’Église est appelée à être un témoin pour tous les peuples, quels que soient leur origine, leur classe sociale, ou leur sexe (Ac 1.8 ; 2.21,39,40 ; 3.25 ; 10.28,34,35). Quand elle ne fait pas cela, que ce soit par préjugé ou par commodité, elle déforme l’Évangile et devient contraire aux vérités les plus fondamentales de la Parole de Dieu. Devant Dieu, nous sommes égaux : des pécheurs ayant besoin de la rédemption qui se trouve en Christ Jésus.

4

Ce n’est donc pas par hasard si le principal héros de Luc est Paul, « l’apôtre des non-Juifs » (Rm 11.13), auquel les deux tiers du livre des Actes sont consacrés. Parmi les autres thèmes présents dans Actes, on a : la souveraineté de Dieu et son dessein divin (Ac 17.24,25 ; 20.27 ; 23.11), l’exaltation de Jésus en tant que Seigneur et Sauveur (Ac 2.32,36 ; 3.13,15 ; 4.10-12 ; 5.30,31), et en particulier le rôle de l’Esprit qui donne puissance et direction à l’Église dans sa mission (Ac 2.1-4 ; 4.24-31 : 8.14-17,29,39 ; 10.19,20). En fait, les exploits de l’Église primitive n’étaient pas la conséquence de la sagesse ou de la capacité humaine, même si cela a plu à Dieu de se servir de quelqu’un comme Paul pour toucher le monde d’une manière qu’aucun autre apôtre n’a fait ou peut-être n’était capable de faire (1 Co 15.10).Le livre des Actes traite de la formation de l’Église primitive, période au cours de laquelle elle connut une croissance administrative et théologique considérable. On le voit par exemple dans la manière dont l’Église s’est occupée de questions concernant la date du retour de Jésus, le statut des Gentils, et le rôle de la foi dans le salut. Ce que l’Église primitive a pu accomplir en si peu de temps est cependant un témoignage de ce que Dieu peut faire à travers ceux qui humilient leur cœur dans la prière, qui vivent en dépassant les différences individuelles, et qui se laissent employer par l’Esprit pour l’honneur et la gloire de Dieu.Actes est le récit de gens appelés par Dieu à commencer l’œuvre. Que pouvons-nous apprendre de leur histoire, nous qui sommes appelés par Dieu à achever l’œuvre ?

Wilson Paroschi est professeur d’interprétation du Nouveau Testament à l’Université adventiste du Brésil (UNASP), à Engenheiro Coelho, São Paulo. Il est titulaire d’un doctorat en Nouveau Testament de l’Université Andrews (2004), et a suivi des études postdoctorales à l’Université d’Heidelberg, en Allemagne (2011).

5

30 juin – 6 juillet

VOUS SEREZ MES TÉMOINS

1

SABBAT APRÈS-MIDIÉtude de la semaine :

Ac 1.6-8 ; Lc 24.25 ; Lc 24.44-48 ; Dt 19.15 ; Ac 1.9-26 ; Pr 16.33.

Verset à mémoriser :Mais vous recevrez de la puissance quand l’Esprit saint viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et en Samarie,

et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1.8.)

La mission de Jésus sur terre était terminée. Dieu allait bientôt envoyer le Saint-Esprit qui, en confirmant leurs efforts par de nombreux signes et prodiges, allait guider les disciples dans une mission qui atteindrait les extrémités de la terre. Jésus ne pouvait pas rester avec eux pour toujours dans son humanité. Non seulement son incarnation lui imposait une limitation physique dans le cadre d’une mission mondiale, mais son ascension et son exaltation au ciel étaient nécessaires pour que le Saint-Esprit vienne.Pourtant, avant la résurrection de Jésus, les disciples n’avaient pas compris cela clairement. Quand ils laissèrent tout pour le suivre, ils pensaient qu’il était un libérateur politique qui chasserait les Romains du pays, réinstallerait la dynastie de David, et restaurerait Israël dans sa gloire passée. Ce ne fut pas chose aisée pour eux de changer leur façon de penser.C’est la question principale des instructions finales que Jésus donne aux disciples dans Actes 1. C’est dans ce contexte qu’est donnée la promesse de l’Esprit. Le chapitre décrit également le retour de Jésus au ciel et la manière dont l’Église primitive s’est préparée pour la Pentecôte.

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 7 juillet.

6

DIMANCHE1er juillet VOUS SEREZ MES TÉMOINS

La restauration d’IsraëlIl y a deux types de prophéties messianiques dans l’Ancien Testament. L’un anticipe un Messie roi qui régnera à jamais (Ps 89.3,4,35-37 ; Es 9.6,7 ; Ez 37.25 ; Dn 2.44 ; 7.13,14), et l’un qui prédit que le Messie devra mourir pour les péchés du peuple (Es 52.13-53.12 ; Dn 9.26). Ces prophéties ne se contredisent pas. Elles renvoient simplement aux deux phases consécutives du ministère du Messie : d’abord il souffrirait, puis il deviendrait Roi (Lc 17.24,25 ; 24.25,26).Mais le problème avec ces attentes messianiques des Juifs du premier siècle, c’est qu’elles étaient partiales. L’espérance d’un Messie-roi qui apporterait la délivrance politique avait éclipsé l’idée d’un Messie qui devait souffrir et mourir.Au début, les disciples partageaient cette espérance d’un Messie-roi. Ils croyaient que Jésus était le Messie (Mt 16.16,20) et on les surprend parfois en train de se chamailler pour savoir qui pourrait s’asseoir à côté de Jésus une fois qu’il prendrait place sur le trône (Mc 10.35-37 ; Lc 9.46). Malgré les avertissements de Jésus sur le destin qui l’attendait, ils ne pouvaient tout simplement pas comprendre ce qu’il voulait dire. Alors, quand il est mort, ils ont été désorientés et découragés. Selon leurs propres termes : « Nous espérions que ce serait lui qui apporterait la rédemption à Israël » (Lc 24.21).

Lisez Actes 1.6. Que dit cette question sur ce qu’ils ne comprenaient toujours pas ? Dans Actes 1.7, comment Jésus leur a-t-il répondu ?Si la mort de Jésus a constitué un coup fatal porté à l’espoir des disciples, la résurrection l’a ravivé, ramenant leurs attentes politiques à un niveau peut-être jamais atteint auparavant. Il semblait naturel d’imaginer que la résurrection était un indicateur fort que le royaume messianique allait finalement être établi.Dans sa réponse à leur question, pourtant, Jésus n’a pas donné de réponse directe. Il n’a pas rejeté l’hypothèse d’un royaume imminent, mais il ne l’a pas non plus acceptée. Il a laissé la question en suspens, tout en leur rappelant que le temps de Dieu appartient à Dieu lui-même, et en tant que tel, il est inaccessible aux humains.

D’après Luc 24.25, quel était le véritable problème des disciples ?Pourquoi est-il facile de croire ce que nous voulons croire, plutôt que ce que la Bible enseigne réellement ?Comment éviter de tomber dans ce piège ?

7

LUNDI2 juilletSEMAINE 1

La mission des disciplesLisez Actes 1.8. Au lieu de se prêter au jeu des spéculations prophétiques, qu’est-ce que les disciples étaient censés faire ?Dans ce passage, il y a quatre éléments importants concernant la mission des disciples :1. Le don de l’Esprit. L’Esprit avait toujours été actif au sein du peuple de Dieu. D’après les prophètes, cependant, il y aurait un don spécial de l’Esprit dans l’avenir (Es 44.3 ; Jl 2.28,29). Alors que Jésus lui-même fut oint de l’Esprit, le Saint-Esprit était déjà à l’œuvre du temps de son ministère (Lc 4.18-21), mais il ne fut pas consacré officiellement avant que Christ ne soit exalté au ciel (Jn 7.39 ; Ac 2.33).2. Le rôle de témoins. Un témoin est quelqu’un qui peut témoigner de ce qu’il a vu en personne. Les disciples étaient totalement qualifiés pour cela (Ac 1.21,22 ; 4.20 ; comparez avec 1 Jn 1.1-3) et ils étaient à présent missionnés pour partager avec le monde leur expérience unique avec Jésus.3. Le plan de mission. Les disciples devaient d’abord témoigner à Jérusalem, puis en Judée et en Samarie, et enfin jusqu’aux extrémités de la terre. C’était un plan progressif. Jérusalem était le cœur de la vie religieuse juive, le lieu où Jésus avait été condamné et crucifié. La Judée et la Samarie étaient des régions voisines où Jésus avait également exercé son ministère. Mais les disciples ne devaient pas pour autant se limiter à cette zone. Leur mission avait une portée mondiale.4. L’orientation de la mission. À l’époque de l’Ancien Testament, c’était les nations qui devaient être attirées vers Dieu (voir Es 2.1-5), et non Israël qui devait « amener » Dieu aux nations. Les quelques exceptions (par exemple, Jonas) n’invalident pas la règle générale. Mais la stratégie était désormais différente. Jérusalem était toujours le centre, mais plutôt que d’y rester et d’y établir les racines, les disciples étaient censés se rendre jusqu’aux extrémités de la terre.

Lisez Luc 24.44-48. Quel était le message central que devaient prêcher les disciples ?Durant les quarante jours qu’il a passés avec les disciples après la résurrection (Ac 1.3), Jésus a dû leur expliquer de nombreuses vérités sur le royaume de Dieu, même s’il y avait encore beaucoup de choses qu’ils ne comprenaient pas encore, comme le montre leur question d’Actes 1.6. Ils connaissaient les prophéties, mais les voyaient à présent dans une tout autre lumière, une lumière jaillissant de la Croix et du tombeau vide (voir Ac 3.17-19).

8

MARDI3 juillet VOUS SEREZ MES TÉMOINS

Il reviendra

Lisez Actes 1.9-11. Comment Luc décrit-il l’ascension de Jésus ? Que signifie le fait que deux anges leur adressent la parole (voir Dt 19.15) ?Le récit que fait Luc de l’ascension est assez bref. Jésus était avec les disciples sur le Mont des Oliviers, et tandis qu’il les bénissait (Lc 24.51), il fut enlevé au ciel. Le vocabulaire est bien entendu phénoménologique, c’est-à-dire que la scène est décrite telle qu’elle apparaissait au regard humain, et non telle qu’elle était vraiment. Jésus quittait la terre, et le seul moyen de faire cela de manière visible, c’est en s’élevant.L’ascension de Jésus était un acte divin surnaturel, parmi beaucoup d’autres relatés dans la Bible. Ce fait est sous-entendu dans la manière dont Luc la décrit, avec le passif epērthē (« il fut élevé », Ac 1.9). Bien qu’elle ne soit employée qu’une seule fois ici, dans le Nouveau Testament, on retrouve cette forme verbale plusieurs fois dans la version grecque de l’Ancien Testament (la Septante), qui décrivent toutes des actions divines, ce qui laisse entendre que c’est Dieu lui-même qui a élevé Jésus au ciel, de même que c’était lui qui l’avait ressuscité des morts (Ac 2.24,32 ; Rm 6.4 ; 10.9).Après que le nuage a caché Jésus, Luc rapporte, seulement dans Actes, l’épisode des deux personnages vêtus de blanc qui se tenaient aux côtés des disciples. La description coïncide avec celle des anges dans leurs habits resplendissants (Ac 10.30 ; Jn 20.12). Ils étaient venus assurer aux disciples que Jésus reviendrait de la même manière qu’il était monté, et c’est aussi Actes uniquement qui nous apprend que Jésus monta « de devant leurs yeux » (Ac 1.9, Darby).Ainsi, l’ascension visible de Jésus est devenue la garantie de son retour visible, qui aura également lieu sur une nuée, mais « avec beaucoup de puissance et de gloire » (Lc 21.27), et non plus comme un événement privé, car « tous le verront » (Ap 1.7), et il ne sera pas seul (Lc 9.26 ; 2 Th 1.7). La gloire du retour de Jésus sera sans commune mesure avec celle de l’ascension.

Comment apprendre à ne pas oublier la réalité et la promesse du retour de Jésus ?Quel impact cette grande vérité devrait-elle avoir sur tous les domaines de notre vie, comme les finances, les priorités, et les choix moraux ?

9

MERCREDI4 juilletSEMAINE 1

Préparation pour la PentecôteDans sa réponse d’Actes 1.7,8, Jésus ne prend aucun engagement sur le temps. Pourtant, ses paroles impliquaient naturellement que juste après la venue de l’Esprit et l’achèvement de la mission par les disciples, il reviendrait (voir également Mt 24.14). La remarque des anges (Ac 1.11) n’a pas non plus répondu à la question du « quand » le royaume viendrait, mais on pouvait comprendre que cela ne serait pas long. Cela semble expliquer pourquoi les disciples « retournèrent à Jérusalem avec une grande joie » (Lc 24.52). Ils interprétèrent cette promesse du retour non daté de Jésus, qui devait les encourager davantage pour leur mission, comme signifiant que la fin était toute proche. Des faits nouveaux dans Actes démontrent cette idée.

Lisez Actes 1.12-14. Qui d’autre se trouvait dans la chambre haute, et comment se préparaient-ils à la venue de l’Esprit ?De retour du Mont des Oliviers, les disciples se réunirent dans la chambre haute des invités (en latin, cenaculum) d’une maison particulière de deux étages à Jérusalem. Certaines femmes (Lc 8.1-3 ; 23.49 ; 24.1-12), ainsi que la mère et les frères de Jésus, étaient présentes avec les disciples.Les frères de Jésus (Mc 6.3) étaient soit des plus jeunes fils de Joseph et Marie (Mt 1.25 ; Lc 2.7), ou plus vraisemblablement des fils d’un premier mariage de Joseph, auquel cas Joseph était veuf quand il prit Marie pour sa femme. Leur présence parmi les disciples est surprenante, car ils avaient toujours été plutôt sceptiques vis-à-vis de Jésus (Mc 3.21 ; Jn 7.5). Pourtant, la résurrection de Jésus et son apparition à Jacques (1 Co 15.7) semblent avoir fait toute la différence. Plus tard, Jacques allait même apparemment remplacer Pierre à la tête de la communauté chrétienne (Ac 12.17 ; 15.13 ; 21.18 ; Ga 2.9,12).Constamment en prière (Ac 1.14), et constamment dans le temple à louer Dieu (Lc 24.53), ils étaient tous sans aucun doute engagés dans un temps de confession, de repentance, et de rejet du péché. Même si, dans leur esprit, la venue de l’Esprit allait provoquer immédiatement le retour de Jésus, leur état d’esprit spirituel était en totale harmonie avec ce qui devait arriver, car le Saint-Esprit vient en réponse à la prière.

Dans nos choix quotidiens, comment nous préparer pour l’œuvre de l’Esprit dans notre vie ?

10

JEUDI5 juillet VOUS SEREZ MES TÉMOINS

Le douzième apôtreLa première action administrative de la communauté chrétienne primitive, qui totalisait environ cent vingt croyants (Ac 1.15), fut de choisir un remplaçant pour Judas.

Lisez Actes 1.21,22. Quelles qualifications le successeur de Judas était-il censé avoir ? Pourquoi étaient-elles aussi importantes ?Il fallait un témoin de la résurrection de Jésus (comparez avec Ac 4.33). C’est un point crucial, car la résurrection est considérée comme une preuve puissante de la messianité de Jésus et de la véracité de toute la foi chrétienne.Mais le choix devait être fait parmi ceux qui avaient accompagné les apôtres tout au long du ministère de Jésus. Paul insisterait plus tard que malgré le fait qu’il n’avait pas été avec Jésus sur terre, il était néanmoins habilité à la fonction apostolique, parce que sa rencontre avec Jésus sur la route de Damas le qualifiait pour rendre témoignage de sa résurrection (1 Co 9.1). Bien qu’admettant avoir été comme « un enfant né hors terme » (1 Co 15.8, S21), Paul refusait de se considérer comme moins qualifié que les autres apôtres (1 Co 9.2 ; Ga 2.6-9). Seuls les Douze et Paul, à ce moment-là, étaient techniquement des « apôtres » faisant autorité (Ac 1.25,26). Pourtant, dans son acception plus générale d’envoyés ou de messagers, le terme peut également être employé pour les autres ouvriers évangéliques (Ac 14.4,14 ; Ga 1.19).

Lisez Actes 1.23-26. Comment Matthias a-t-il été choisi ?La méthode employée pour choisir Matthias peut sembler étrange, mais le tirage au sort était une manière de prendre des décisions établies de longue date (par exemple, Lv 16.5-10 ; Nb 26.55). De plus, le choix s’est fait entre deux candidats déjà reconnus, et de qualification comparable. Ce n’était pas un saut dans l’inconnu. Les croyants ont également prié Dieu, en croyant que le résultat refléterait sa volonté (comparez avec Pr 16.33). Il n’y a aucune indication que la décision ait été remise en cause. Après la Pentecôte, le tirage au sort n’était plus nécessaire, car l’Esprit les guidait directement (Ac 5.3 ; 11.15-18 ; 13.2 ; 16.6-9).

Si quelqu’un venait vous demander : « Comment savoir la volonté de Dieu pour ma vie ? », quelle serait votre réponse, et pourquoi ?

11

VENDREDI6 juilletSEMAINE 1

Pour aller plus loin...« Toute la période intermédiaire entre la Pentecôte et la Parousie [retour de Jésus] (qu’elle soit longue ou brève) doit être remplie de la mission mondiale de l’Église par la puissance de l’Esprit. Les disciples du Christ devaient annoncer à la fois ce qu’il avait accompli lors de sa première venue et appeler les gens à se repentir et à croire en préparation de son retour. Ils devaient être ses témoins “jusqu’aux extrémités de la terre” (Actes 1.8) et jusqu’à la fin des temps. […] Nous ne sommes pas libres d’arrêter avant que les deux aient été atteints. »1

« L’ordre donné par le Sauveur s’adresse à tous les croyants, jusqu’à la fin des temps. C’est une erreur fatale de s’imaginer qu’il appartient aux seuls ministres consacrés de travailler au salut des âmes. Tous ceux qui ont reçu l’inspiration céleste sont associés à l’Évangile. Tous ceux qui reçoivent la vie du Christ sont mis à part pour travailler au salut de leurs semblables. C’est en vue de cette œuvre que l’Église a été établie, et tous ceux qui entrent dans l’Église s’engagent solennellement, par là, à devenir des collaborateurs du Christ. »2

À méditer■ Actes 1.7 rappelle Marc 13.32 : « Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais le Père seul ». Ellen G. White déclare : « Le peuple de Dieu ne recevra plus jamais un message basé sur le temps. Nous ne pouvons connaître exactement ni le temps de l’effusion du Saint-Esprit, ni celui de la venue du Christ. »3 Elle ajoute : « Quiconque commence à proclamer un message pour annoncer l’heure, le jour, ou l’année de l’apparition du Christ, a pris un joug et proclame un message que le Seigneur ne lui a jamais donné. »4

Quelle est la pertinence de telles déclarations pour nous aujourd’hui ?■ Quelqu’un a dit un jour : « Dieu a besoin de témoins plus qu’il a besoin d’avocats ». Que pensez-vous de cette déclaration ?■ Quel était le rôle de la prière dans l’Église primitive ? Est-ce une coïncidence que nous trouvions une référence à la prière à chaque moment décisif de son histoire (Ac 1.24 ; 8.14-17 ; 9.11n12 ; 10.4,9,30 ; 13.2,3) ? Quel est le rôle de la prière dans notre vie ?

1 John R. W. Stott, The Message of Acts : The Spirit, the Church & the World, Downers Grove : InterVarsity, 1990, p. 44.2 Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 822, 823.3 Ellen G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 220.4 Advent Review and Sabbath Herald, 12 septembre 1893.

12

LE FILS DE DAVID

Textes de base : Matthieu 1.21,23

11VOUS SEREZ MES TÉMOINS30 juin - 6 juilletTexte de base : Actes 1.1-8 ; Luc 24.50-53M

ON

ITEU

R26

MA

RS -1

er A

VRIL

MO

NIT

EUR

OBJECTIFSAider les membres à :■ Comprendre : Reconnaître la continuité de la mission rédemptrice de Jésus.■ Ressentir : Apprécier comment la mission rédemptrice a commencé dans l’Église et comment elle a gagné en puissance et en impulsion.■ Agir : Examiner dans quelle mesure je suis, en tant que disciple de Christ, engagé dans la proclamation de l’Évangile.

PLAN DE LA LEÇON1. Comprendre : La continuité de la mission rédemptrice de DieuComment savons-nous que la bonne nouvelle du salut est l’histoire continue de la mission rédemptrice de Dieu en faveur des pécheurs ?2. Ressentir : La puissance des débuts de l’Églisea. Que signifie dire que la propagation de l’Évangile dépendait non pas de l’intelligence humaine et d’une planification, mais de la puissance du Saint-Esprit ?b. L’expansion historique de l’Église n’était pas uniquement le résultat de l’œuvre d’humains, mais de la puissance du Saint-Esprit. On pourrait même dire que nous n’étudions pas tellement le livre des Actes des apôtres ce trimestre, mais plutôt les Actes du Saint-Esprit. En quoi le livre des Actes confirme-t-il cette appréciation ?3. Agir : S’impliquer dans la croissance de l’ÉgliseDu fait que le livre des Actes des apôtres est une chronique inachevée de la croissance de l’Église qui requiert votre participation, votre engagement envers cet objectif est-il entier ?

RÉSUMÉL’injonction de Jésus ressuscité à ses disciples est de rendre témoignage de son message de salut. Il donne également la capacité à accomplir ce commandement. « Vous recevrez de la puissance quand l’Esprit saint viendra sur vous. » (Ac 1.8.)Comment avez-vous reçu ce commandement ? De quelles manières avez-vous été saisi par cette puissance ?

13

1VOUS SEREZ MES TÉMOINS30 juin - 6 juilletTexte de base : Actes 1.1-8 ; Luc 24.50-53

SEMAINE 1

Étape 1 MOTIVEZ !

Textes phares : Luc 24.50-52 ; Actes 1.6-8

Idée-clé de croissance spirituelleLe livre des Actes nous rappelle constamment que la croissance spirituelle ne se produit pas dans le vide. Tout ce qui s’accomplit, que ce soit dans nos vies individuelles ou dans la vie collective de l’Église, est le résultat du ministère de Jésus, et se produit par la puissance du Saint-Esprit. Le livre des Actes est peut-être le livre de la Bible qui raconte le plus clairement, et en si peu d’espace, la naissance, la croissance, la mission et la poursuite de la vie chrétienne. Le résumé en cinq points de Luc au début d’Actes est remarquable : (1) être convaincu de la mission de Jésus (Actes 1) ; (2) être vigilant et attendre la réception du Saint-Esprit (Actes 1.4-5) ; (3) être davantage préoccupé par le « quoi » que par le « quand » du royaume (Actes 1.4-7) ; (4) être prêt à recevoir l’Esprit (Actes 1.8) ; (5) être des témoins partout où nous sommes, de nos foyers au monde (Actes 1.8).

Pour les moniteurs Sans les Actes des apôtres, notre connaissance et notre compréhension des commencements de l’Église chrétienne seraient très pauvres. Bien que le livre porte le titre « d’apôtres », au pluriel, seuls deux apôtres jouent un rôle majeur.Pierre (Actes 1-15) parcourt à grandes enjambées l’histoire de l’Église, depuis la Pentecôte au concile de Jérusalem, rendant témoignage à des événements majeurs comme la Pentecôte, la conversion des Gentils, le concile de Jérusalem, etc.Paul (Actes 13-28) est le principal protagoniste du livre des Actes, c’est lui qui trace la carte missionnaire de l’Église, de Jérusalem à Rome.Avec la mention de Jean et de Jacques à plusieurs reprises, ainsi que d’autres porte-drapeaux de l’Église (Étienne, Philippe, Corneille, Barnabé, Jean [Marc], Priscille et Aquilas, Dorcas, Luc, etc.), Actes offre une double assurance : (1) quiconque prend le nom de Christ a un rôle dans la mission qui porte son nom, et (2) l’évangile du royaume sera prêché « avec une entière assurance » (Actes 28.31) au monde entier.

14

VOUS SEREZ MES TÉMOINS

Étape 2 EXPLOREZ !

Discussion d’introductionActes 28.24 fait une déclaration remarquable : « Les uns furent persuadés […] les autres ne crurent pas ». Ces quelques paroles crient à l’univers que Jésus est le juge suprême de l’espèce humaine. Acceptez-le et la vie éternelle est à vous. Rejetez-le, et c’est la perdition. Avec cette déclaration en guise de conclusion au livre des Actes, Luc termine son récit de l’Église avec un défi lancé à ceux qui acceptent Jésus : prêchez le royaume de Dieu, enseignez Jésus avec confiance.Pourquoi peut-on dire qu’en tant que chrétiens, nous n’avons pas de plus grande responsabilité ?

Pour les moniteurs Actes 1.1 nous dit qu’avant de rédiger le livre des Actes, son auteur avait écrit un « premier livre ». Les deux livres, le troisième évangile et le livre des Actes (Lc 1.3 ; Ac 1.1), sont adressés à Théophile, un noble grec aisé et cultivé.Théophile est un ami de Luc, et probablement récemment converti à Christ. Étant donné que les Actes et le troisième évangile sont tous deux adressés à Théophile, l’Église primitive considère généralement les deux récits comme ayant été rédigés par un seul auteur, Luc.Les deux récits de Luc, pris ensemble, pourraient s’intituler « Origine et histoire de l’Église chrétienne ». Le premier récit raconte la vie et les enseignements de Jésus-Christ. Le deuxième récit traite de la propagation de l’Évangile de Jérusalem à Rome.

Commentaire de la BibleQuand Jésus a enseigné à prier à ses disciples « que ton règne vienne » (Mt 6.10), il a laissé une semence d’urgence dans le cœur non seulement des Douze, mais de générations de disciples à venir. Le royaume constitue le thème motivant de son message. Être avec Dieu, vivre en communion avec les saints de tous les siècles, passer du royaume du mal au royaume de justice, voilà le désir de chaque disciple de Jésus. Ainsi, entourés de la gloire de la puissance de résurrection, pénétrés de la puissance incommensurable du Sauveur ressuscité, les disciples ont posé la question qui troublait leur cœur : « Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu vas

15

SEMAINE 1

rétablir le Royaume pour Israël ? » (Ac 1.6). La Parole de Dieu répond à cette question par une assurance et une mission.

1. La question des disciplesAvec Satan vaincu à la Croix, avec la mort vaincue au matin de la résurrection, les disciples avaient une question qui demandait une réponse : Quand le royaume sera-t-il établi ? Le royaume de Dieu est le thème central des enseignements de Jésus. Le mot « royaume » et les termes qui lui sont associés, comme « royaume de Dieu » et « royaume des cieux », reviennent à de nombreuses reprises dans les évangiles : environ cinquante fois dans Matthieu, treize dans Marc, trente-sept dans Luc, et cinq dans Jean. Et quel que soit le contexte dans lequel ces références au royaume apparaissent, il y a toujours un sentiment de nouveauté, d’urgence, et d’attente. De nouveauté, parce que l’arrivée de Jésus dans l’histoire a inauguré un élément nouveau et dynamique : Dieu est entré dans l’espace-temps humain et a provoqué ainsi un changement unique dans l’ordre créé. D’urgence, parce qu’avec Jésus, le temps prend une autre dimension. Le temps se mesure à partir de Bethléem, à partir d’un nouvel événement. L’éventail de l’histoire humaine et le petit grain de poussière que représente toute histoire personnelle sont tous deux datés en termes de relation : avant J.-C. ou après J.-C. L’espérance humaine n’est sûre et certaine que dans la dynamique du royaume de Dieu. D’où l’attente : quand le royaume viendra-t-il ?

>> Réfléchissez« Ce règne n’est pas temporaire et terrestre comme ses auditeurs l’espéraient ; le Fils de l’homme voulait leur faire comprendre en quoi consiste ce royaume spirituel de l’amour, de la grâce, de la justice, dont il était le symbole vivant. »5

Qu’est-ce qui doit caractériser une vie vécue dans l’esprit du royaume de Dieu ?

2. L’assurance et la mission de Christ>> Lisez Jean 14.2,3 et Actes 1.11 avec les membres de la classe.À la demande inquiète des disciples quant à la date où le royaume viendrait, Jésus leur donne une assurance ainsi qu’une mission :Assurance. Jésus ressuscité ne laisse aucun doute quant à la certitude du royaume. Il dit : « Si donc je m’en vais vous préparer une place, je reviens vous prendre auprès de moi, pour que là où moi, je suis, vous soyez, vous aussi » (Jn 14.2,3). Pour rappeler et renforcer cette assurance, Dieu a envoyé ses anges pour donner une assurance aux disciples : « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu aller au ciel » (Ac 1.11).Mission. Cette assurance de Christ qu’il viendra une deuxième fois pour établir son royaume implique une mission : le message de son royaume, ainsi que les moyens pour entrer dans ce royaume, doivent être proclamés jusqu’aux

5 Ellen G. White, Heureux ceux qui, p. 19.

16

VOUS SEREZ MES TÉMOINS

Étape 3 ASSIMILEZ !

extrémités de la terre. Tandis que nous ne savons peut-être pas le temps et l’heure de la venue de ce royaume, la mission de proclamation de ce royaume est la nôtre en ce moment (Ac 1.8).

>> Réfléchissez« Ce mandat évangélique est la grande charte missionnaire du royaume du Christ. Les disciples devaient travailler ardemment pour les âmes, donnant à toutes l’invitation miséricordieuse. Il ne fallait pas attendre que le peuple vînt à eux, mais aller vers lui avec le message divin. »6

Jusqu’à quel point, et de quelles manières, êtes-vous impliqué dans cette tâche ?

Pour les moniteurs Dans l’étude d’Actes 1, nous avons jusque là observé trois vérités à propos du royaume : (1) les disciples de Christ soupiraient après l’établissement de son royaume, (2) la résurrection de Christ nous assure que le royaume n’admet ni retard ni incertitude, (3) la proclamation du royaume et son message de salut impliquent le monde entier.Il y a un domaine, nous dit Actes 1, qui avait encore besoin d’être clarifié dans la mission globale du royaume : combler le vide en termes de leadership.

Pour engager le débatComment combler le vide qui peut survenir de la direction de l’Église ? Actes 1.15-26 pose deux qualifications-clés :(1) L’expérience personnelle avec Jésus (Ac 1.21) : un leader potentiel devait avoir vécu avec Jésus « à commencer par le baptême […] jusqu’au jour où il a été enlevé » (Ac 1.21,22). La formation, la théologie, la culture, le management et la persuasion sont toutes des compétences qui peuvent servir à l’Église, mais aucune ne remplace le fait de connaître Jésus personnellement, cœur à cœur, face à face.(2) « Avec nous témoin de sa résurrection » (Ac 1.22) : la résurrection ne peut pas être prise isolément de la Croix. La Croix justifie le plan rédempteur de Dieu pour le péché, et la résurrection offre l’espérance de la nouveauté. On ne peut pas être un chrétien, et encore moins un leader chrétien, sans avoir expérimenté

6 Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 27.

17

SEMAINE 1

Étape 4 APPLIQUEZ !

la puissance de la Croix et le tombeau vide. Vivre la puissance de la résurrection est impératif dans la proclamation de l’Évangile (1 Co 15.8).

Pour les moniteurs « Dieu prend les hommes tels qu’ils sont et les façonne pour son service s’ils se soumettent à lui. […] Le caractère faible et vacillant devient fort et ferme. Par une adoration continuelle, le chrétien crée, entre lui et Jésus, une relation si étroite qu’il lui devient peu à peu semblable par l’esprit et le caractère. »7

1. En gardant à l’esprit la citation ci-dessus, invitez des volontaires dans votre classe à citer des exemples de dirigeants d’église, qu’ils soient encore en activité ou non, et qui démontrent que Dieu peut transformer des gens ordinaires en leaders.2. Quels personnages bibliques reflètent le principe de Dieu à l’œuvre dans le choix de ses témoins ? Gardez toujours à l’esprit, cependant, qu’en dehors de la puissance transformatrice de Christ dans leur vie, ces individus choisis ne convenaient peut-être pas.

7 Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 233, 234.