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PÉRIODIQUE d'INFORMATION des SALÉSIENS COOPÉRATEURS d'AMPSIN 19ème année N° 177 Sep - Oct 2009 à la suite de Don Bosco Belgique - Belgïe P.P. - P.B. 4540 AMAY BC 31227 Agr. : P900930 Éditeur responsable : Fr. COLLET Rue Militaire, 6 - 4540 AMPSIN Mail : [email protected] Site Web : http://users.skynet.be/coop-donbosco-ampsin-bes Blog : http://coop-donbosco-ampsin-bes.skynetblogs.be Bimestriel - Ne paraît pas pour Juillet - Août Lien Lien Lien Lien Salésien Salésien Salésien Salésien Le Le Le Le Debout là d’dans !

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Périodique d'information des Salésiens coopérateurs du Centre d'Ampsin.

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PÉRIODIQUE d'INFORMATION des SALÉSIENS COOPÉRATEURS

d'AMPSIN

19ème année

N° 177

Sep - Oct 2009

à la suite de Don Bosco

Belgique - Belgïe

P.P. - P.B.

4540 AMAY

BC 31227

Agr. : P900930

Éditeur responsable : Fr. COLLET Rue Militaire, 6 - 4540 AMPSIN

Mail : [email protected]

Site Web : http://users.skynet.be/coop-donbosco-ampsin-bes

Blog : http://coop-donbosco-ampsin-bes.skynetblogs.be

Bimestriel - Ne paraît pas pour Juillet - Août

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Debout là d’dans !

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COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE du mardi 15 septembre 2009

Prière à l’Espace St François

"Que la lumière qui, par la foi, brille dans nos âmes,

resplendisse dans nos actions,

afin que dans les fluctuations de ce monde,

nos cœurs restent fixés là où se trouvent les vraies joies."

François Garagnon

Chantons : Lumière sur nos pas, lumière en qui je crois,

Jésus Fils de Dieu. (bis)

L'URGENT ET L'ESSENTIEL Jean-Marie Petitclerc

Seigneur,

je n'ai pas beaucoup de temps à te consacrer,

tant je suis pressé par l'urgence.

J'ai tant de choses à faire : courriers, messages électroniques,

dossiers, réunions, rendez-vous …

Comprends-moi Seigneur,

dans la vie moderne, tout est devenu urgent.

Mais, voici que toi, tu m'apprends à distinguer

l'urgent de l'essentiel.

Et si l'essentiel consistait à rester disponible

pour tel appel imprévu, pour telle rencontre inopinée ?

Et si l'essentiel se cachait dans les interstices de l'agenda trop rempli ?

Seigneur, apprends-moi à rester disponible pour l'imprévu,

car c'est peut-être en acceptant de perdre son temps

Que finalement on le gagne.

Qu'importe les choses urgentes à faire,

l'essentiel, aujourd'hui, c'est de guetter ta présence.

Seigneur, apprends-moi chaque jour

à faire passer l'essentiel avant l'urgent.

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Chantons : Alléluia

DOUCEUR Daniel Federspiel Donne-moi, Seigneur, la douceur.

Cette qualité que tu connais par ton cœur,

j'en ai besoin pour moi comme pour les autres.

Car, trop souvent, je m'énerve.

C'est ma nature.

Donne-moi cette douceur,

quand je m'en serai imprégné,

je crois que je me mettrai de nouveau à parler.

Pour l'instant, je crie, je me fâche et perds patience.

Pourquoi tant d'insolence ?

Ta douceur, Seigneur, ce n'est pas une qualité,

c'est l'expression même de ton être.

Toi qui regardes les choses en vérité,

tu peux m'aider à me transformer.

Ta douceur en mon corps, c'est le début du bonheur.

Chantons :

Marie, tendresse des pauvres,

Marie, sagesse des faibles,

Marie, notre mère, priez pour nous.

Marie, notre mère, priez pour nous.

Marie, promesse pour l'homme,

Marie, fontaine d'eau vive,

Marie, notre source, priez pour nous.

Marie, notre source, priez pour nous.

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LES DEUX JOIES Le Lézard

Il y a la joie qui vient du dehors

Et il y a celle qui vient du dedans.

Je voudrais que les deux soient tiennes

Qu'elles remplissent les heures de ton jour et les jours de ta vie ;

Car lorsque les deux se rencontrent et s'unissent,

Il y a un tel chant d'allégresse que ni le chant de l'alouette

Ni celui du rossignol ne peuvent s'y comparer.

Mais si une seule devait t'appartenir,

Si pour toi je devais choisir,

Je choisirais la joie qui vient du dedans.

Parce que la joie qui vient du dehors est

Comme le soleil qui se lève le matin et qui, le soir, se couche.

Comme l'arc-en-ciel qui paraît et disparaît.

Comme la chaleur de l'été qui vient et se retire.

Comme le vent qui souffle et passe.

Comme le feu qui brûle et puis s'éteint …

Trop éphémère, trop fugitive …

J'aime les joies du dehors. Je n'en renie aucune.

Toutes, elles sont venues dans ma vie quand il le fallait …

Mais j'ai besoin de quelque chose qui dure,

De quelque chose qui n'a pas de fin,

Qui ne peut pas finir.

Et la joie du dedans ne peut pas finir.

Elle est comme une rivière tranquille, toujours la même,

toujours présente.

Elle est comme le rocher, comme le ciel et la terre

Qui ne peuvent ni changer ni passer.

Je la trouve aux heures de silence, aux heures d'abandon.

Son chant m'arrive au travers de ma tristesse et de ma fatigue ;

Elle ne m'a jamais quitté.

C'est Dieu - c'est le chant de Dieu en moi,

Cette force tranquille qui dirige les mondes

et qui conduit les hommes

Et qui n'a pas de fin, qui ne peut pas finir.

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Il y a la joie qui vient du dedans

Et il y a celle qui vient du dehors.

Je voudrais que les deux soient tiennes

Qu'elles remplissent les heures de ton jour et les jours de ta vie ;

Mais si une seule devait t'appartenir,

Si pour toi je devais choisir,

Je choisirais la joie qui vient du dedans.

Chantons

DON BOSCO SOIT NOTRE GUIDE

Don Bosco sois notre guide sur les routes de la vie.

Fais nous vivre l'Evangile que nous donne Jésus-Christ.

Ton message est une espérance, un feu brûlant de charité.

Grave en nos cœurs la confiance, la joie, la simplicité. (bis)

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Petit édito ...

Après ce temps de prière qui nous a permis de nous rassembler autour du Seigneur, nous reprenons le collier d’une année salésienne que nous espérons riche de partages et de moments de convivialité.

Il me semble en effet que notre Centre a tendance, depuis un certain temps, à se laisser vivre sous certains lauriers …

Je suis persuadé qu’il ne s’agit là que de l’effet bien connu de la sinusoïde : il y a des périodes fastes qui sont souvent suivies, si nous n’y prenons garde, de périodes moins fastes, pour ne pas dire néfas-tes !

L’habitude s’installe, on ne s’en rend pas compte, et cette habitude finit par se transformer en lassitude …

Hauts les cœurs, il est temps de s’y remettre !

Sortons des sentiers battus, ne crisons pas mais transformons … n’essayons pas de refaire comme avant mais innovons !

Remettons-nous en question sans attendre que la solution ne nous tombe dessus toute cuite !

Nous avons eu et nous aurons encore la chance de pouvoir bénéfi-cier de la participation du Père Paul Belboom (dont j’apprécie forte-ment l’optimisme), nous avons à nos portes une école Don Bosco, alors, tissons des liens, sortons de notre petit local pour aller à la rencontre de ceux qui ont la chance de pouvoir mettre en œuvre cette pédagogie salésienne …

N’est-ce pas là le sujet de l’Etrenne 2009 de notre Recteur Majeur :

« Engageons-nous à faire de la Famille Salésienne un vaste mouvement de personnes pour le salut des jeunes »

Voici donc une proposition d’activités pour l’année scolaire qui

commence. Il y a encore des blancs, mais je suis persuadé que, guidés par l’Esprit, nous les comblerons aisément...

Bonne rentrée et bon travail à toutes et à tous

Et que Don Bosco nous épaule …

Francis

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AGENDA des rencontres mensuelles 2009-2010

⇒ 15 Septembre : 1ère réunion de mise en route de l’année

⇒ 30 Septembre (mercredi à 14Hr à l’école Don Bosco Huy) : avec Paul Belboom, sdb (1ère partie) « La situation difficile en Europe au niveau de l’Eglise et de la Famille Salésienne. »

⇒ 20 Octobre : Le coopérateur et le Centre local

⇒ 24 Octobre : Journée « COULEURS SALESIENNES » à VERVIERS

⇒ 17 Novembre : Photo-langage : « Moi et ... »

⇒ 11 Décembre : Rencontre et souper de la Famille Salésienne à l’invitation de la Communauté SDB de Liège.

⇒ 15 Décembre

⇒ 15 Janvier : Rencontre et souper de la Famille Salésienne chez les Coops de Liège.

⇒ 26 Janvier : neuvaine à Don Bosco …

⇒ 27 Janvier : (mercredi à 08Hr30 à l’école Don Bosco Huy) : avec Paul Belboom, sdb (2ème partie) « Pédagogie et Pastorale dans le cadre de l’école. »

⇒ 23 Février

⇒ 16 Mars

⇒ 26 - 27 - 28 Mars : WE COOPS BelSud à Farnières

⇒ 27 Avril

⇒ 18 Mai

⇒ 5 Juin ou fin juin pour clôture de l’année ?

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COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE du mercredi 30 septembre 2009

Contrairement à nos habitudes, cette réunion nous a rassemblés à

l'école Don Bosco de Huy. La participation de Paul BELBOOM, sdb,

était une bonne occasion d'étendre l’auditoire au personnel de l’école

Don Bosco dont la Direction avait gentiment accepté de nous recevoir

en ses locaux. Et d’autres membres de la Famille Salésienne nous

avaient également réjouis de leur présence.

Le thème proposé par Paul ne pouvait que nous faire réfléchir :

« Les difficultés en Europe de l’ouest de saisir l’évolution qui est en

cours et qui rend les choses très difficiles au niveau de l’Eglise

et spécialement de la Famille Salésienne. »

Avant d’entamer le sujet, nous avons commencé par prier ensemble

St Jean Bosco. C'était assurément la meilleure façon de créer un esprit

d'unité au sein de notre groupe élargi.

PRIERE A DON BOSCO

O saint Jean Bosco, Père et Maître de la jeunesse,

toi qui, docile à l'Esprit, as transmis à la Famille salésienne

le trésor de la prédilection pour les petits et pour les pauvres,

apprends-nous à être pour eux chaque jour

les signes et les porteurs de l'amour de Dieu,

et fais grandir en nos cœurs

les sentiments mêmes du Christ Bon Pasteur.

Demande pour tous les membres de ta Famille,

la bonté du cœur, la ténacité au travail,

la sagesse du discernement,

le courage de donner un témoignage d'Eglise,

la générosité missionnaire.

Obtiens-nous la grâce de rester fidèles à l'Alliance

que le Seigneur a scellée avec nous,

et fais que, conduits par Marie, nous parcourions joyeusement,

avec les jeunes la voie qui conduit à l'Amour.

AMEN

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PAUL BELBOOM, sdb : Que ce soit dans nos familles, dans nos écoles, dans nos paroisses, nous connaissons de grandes difficultés à transmettre, y compris notre foi. Voici quelques questions qui vont nous permettre de mesurer l'ampleur du problème.

� Que transmettre ? Et dans quelles perspectives ? � Pouvons-nous identifier un socle commun de valeurs à transmettre ? � Pourquoi transmettre à nos enfants des notions d'altruisme, de civisme alors

qu'ils ont comme modèle l'argent-roi ? � Parents et profs, même combat ? � Que reste-t-il de transmissible dans le lieu des parents ? � Quid de la crédibilité des anciens ?

NDLR : C'est dans le contexte de la difficulté à transmettre la foi que nous avons fait appel à Paul BELBOOM qui nous signale qu'il est moins au faîte des réalités scolai-res. Son approche est plus celle du pasteur. Le texte qui va suivre a été pris "au vol". Il pourrait comporter des éléments verbaux inhérents à une conférence parlée ... Qu'est-ce que transmettre la foi ? Crise ou pas crise ? Maurice Bailley pose la question : "Quel est l'avenir de la foi chrétienne devant l'effondrement de l'institution ?" M. Bailley pense qu'il y a bien quelque chose qui finit inexorablement. Quelque chose s'annonce et nous ne savons pas ce que ce sera. Parler de crise ne va pas nous faire avancer. Crise ou pas crise ? il vaudrait mieux faire une autre approche. La pensée européenne a laissé de côté les mutations invisibles. Nous les ramassons de plein fouet. La technologie aidant, nous prenons en pleine figure la dictature de l'événement. Le temps n'est plus fait que d'événements se renouvelant sans cesse. Comme toute pensée, la pensée européenne dont nous pouvons être fiers, en a lais-sé d'autres dans l'ombre. Elle a négligé l'inconsistant. Au cœur de la pensée des philosophes, il y a la question de Dieu. Notre culture européenne a produit de beaux fruits mais les transformations ne nous permettent plus de savoir comment agir ni quoi dire.

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Depuis les Grecs, les Européens parlent de choses, d'idées claires et distinctes, ce qui nous rend inaptes à concevoir les transitions (par exemple : ce n'est plus de la neige mais ce n'est pas encore de l'eau) d'un type de jeunes à un autre type de jeu-nes, d'une école à un autre type d'école. Lavoisier a dit :"Rien ne se perd, tout se transforme." Il est très difficile de parler de Dieu dans un monde où tout change de façon très mini-me et graduelle à tel point qu'on ne voit pas les changements. Prendre en considération les transformations silencieuses nous fait voir différemment le paysage. L'Européen cherche toujours à définir à posteriori les choses nouvelles comme une crise : les paroissiens ne viennent plus à la messe donc ils sont en crise. Nous cherchons les responsables alors que les racines peuvent venir de beaucoup plus loin. Parlons plus vite de transformations plutôt que de crise. C'est plus positif. Car les transformations vont vers quelque chose de formidable. Si on pose la question à la chenille qui se transforme en papillon, elle pourrait vous dire qu'elle vit une crise (une transformation). Lors de la transfiguration, quand Jésus apparaît en pleine gloire, il est en pleine trans-formation, pas en crise. Nous vivons unr transition lente et silencieuse comme un constat immédiat : nos églises étaient pleines, elles sont vides. Or, il y a 50 ans qu'elles sont en train de se vider.. Nous nous trouvons devant un changement définitif : la chenille deviendra inexorable-ment papillon. Lorsque la crise est apparue, l'Europe l'a considérée comme un accident. Elle prône la solution de revenir en arrière. L'esprit occidental refuse la mort. Au temps de Don Bosco on la voyait partout. Actuellement, on l'occulte. On peut vivre toute sa vie à cô-té de cet événement en l'évitant. Pour l'Européen, le présent doit être éternel. Les seuls changements visibles résultent de décisions des autorités responsables qui tentent d'améliorer le définitif. On va donc essayer de faire revenir les jeunes dans nos églises coûte que coûte. L'Europe se trouve incapable de voir les fissures du définitif. La crise se reproduit par spasmes successifs et aboutit à des changements percepti-bles. On continue de croire que l'Europe qui a imposé sa religion (entre autre) au reste de la planète est universelle. Or, si on parle des droits de l'homme aux Chinois, ils ne comprennent pas de quoi on leur parle. Nous continuons à fonctionner, nous Européens, sans revenir sur ces changements. Il nous faut sortir des catégories toutes faites si nous voulons rejoindre les jeunes qui sont sur une autre planète. Il faut ouvrir notre pensée sans jouer la comédie du "moi je suis jeune". Il faut savoir que d'autres procédures de pensées existent (en Afrique

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par exemple). Nous considérons que nos évidences européennes sont universelles. C'est faux. Ces évidences ne sont plus réfléchies. Or, l'Evangile, la parole de Dieu est la parole d'un autre et résiste donc à la pensée européenne. Ce qu'on voit disparaître, c'est l'habillage occidental de l'Evangile. Plutôt que de modéliser, il faut voir si c'est judicieux au point de vue de la conscience humaine. L'Evangile nous invite à repérer les facteurs qui lui sont favorables dans les transfor-mations, dans les changements. Dans la situation des églises qui se vident, quels sont les éléments positifs qui vont aider l'Evangile non par une action directe, événementielle, mais en entrant dans un processus de transformation indirecte, silencieuse ? "Il en est du royaume de Dieu comme d'un homme qui ensemence son champ." L'Evangile est un processus que nous pouvons favoriser. Il s'agit de faire évoluer la situation en fonction des facteurs porteurs d'Evangile. Les jeunes sont aussi généreux que ceux de notre époque. Et si, aujourd'hui, rien n'est favorable à l'Evangile, sachons nous retirer et attendre un autre printemps. En agissant trop directement, nous éloignerons nos jeunes encore plus inexorablement. Jésus dans la synagogue ne s'acharne pas à faire croire, il se retire et prie. Dans l'Evangile, on parle d'efficience et non d'efficacité. Pour faire passer l'Evangile aujourd'hui, il ne faut surtout pas agir ici et maintenant. L'action force la situation, une action silencieuse est plus efficace. Le figuier stérile, il ne faut pas le couper (action directe) mais bêcher autour et mettre du fumier (peut-être portera-t-il du fruit ?) Transmettre à la manière de Jésus et de Don Bosco. Trop de souffrance cache la face de Dieu. Evangéliser passe par la qualité de la relation avec celui qui est en face de nous. Cet-te qualité s'enracine dans la façon dont Jésus vit avec ses contemporains, Jean Bos-co aussi. Il faut travailler à la relation, à la communication au départ de l'Evangile. Jésus était capable de toucher au point essentiel de l'individu. Si nous n'aidons pas les jeunes à redémarrer au départ de leur souffrance, comment voulez-vous, après, leur parler de Jésus-Christ. Jésus et Don Bosco nous apprennent :

• Il n'y a pas de vie humaine sans foi, sans confiance. La foi est l'acte fonda-mental de confiance qui nous fait dire "la vie est belle."

• Puisque la vie n'est pas facile, il n'est pas aisé de croire en la vie. • Il y a un défi à relever • Personne ne peut croire en la vie à la place de quelqu'un d'autre. Il faut que

je sois persuadé que la vie vaut la peine d'être vécue.

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• On ne peut transmettre la foi sans transmettre la confiance en la vie. Jésus et Jean Bosco engendrent la foi en la vie par la manière plus que par le contenu.

Conditions d'évangélisation de transmission de la foi.

� Un intérêt véritable pour celui que nous rencontrons. � La crédibilité de cette présence dépend de mes motivations. L'Esprit de Jé-

sus est tout de gratuité dans toutes ses rencontres. � La prière solitaire permet l'accueil de l'autre dans ce qu'il est vraiment. � L'Evangélisation a besoin de présences effectives qui vont approfondir la

qualité de la relation. � L'Eglise est le lieu modeste de rencontres dans la joie et la compassion.

Quelques citations extraites du livre "Le sel de la terre" de Benoît XVI :

"La plus petite force d'amour est plus grande que toutes les forces de destruc-tion." (C'est intéressant de penser cela dans une classe de jeunes difficiles). Tout le plan de notre vie est à remettre en question. "La foi donne la joie. Si je suis dans la tristesse, Dieu n'est pas là". La grande joie est de se savoir aimé. "La déclaration de la foi est un défi d'amour". "Au cœur du christianisme, il y a une grande joie de savoir que Dieu est là et qu'il nous aime".

Conclusion : Plutôt que de dire aux enfants qu'ils doivent aller à la messe le dimanche, il vaut

mieux leur demander de vivre avec Jésus toute la semaine. Il est rassurant de penser qu'il ne nous appartient pas de remplir directement nos

églises mais de témoigner de la joie d'aimer et d'être aimé de Dieu.

Ginette ************************

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Rencontre du réveil ...

Comme le disait Francis lors de notre première réunion de septem-

bre, depuis quelques temps, notre Centre avait un peu tendance à s’en-

dormir !!!

Les réunions ne nous motivaient plus autant qu’avant sans bien sa-

voir ce qui n’allait plus vraiment ni forcément comment y remédier.

C’était sans compter sur l’Esprit Saint qui nous a inspiré une ren-

contre d’un type un peu plus nouveau ;

Tout d’abord, Carine a proposé de nous faire part de ses réflexions

sur ce que sont, à ses yeux, un Salésien Coopérateur et un Centre lo-

cal.

Carine est en formation pour faire sa promesse. Son enthousiasme

n’a d’égal que son désir d’aller plus loin, de creuser plus profond.

Avec son regard neuf sur ce que devrait être notre vie de

Salésien(ne) Coopérateur(trice), elle nous a interpellés. Chacun s’est

senti concerné, nous avons pu nous en rendre compte par l’échange

qui s’est lancé spontanément.

« Le Centre au bois dormant » commençait à sortir de sa

léthargie et à ouvrir les yeux.

Ginette

COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE du mardi 20 octobre 2009

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LE SALESIEN COOPERATEUR

LE CENTRE LOCAL

vus par Carine

Qu’est-ce qu’un Salésien Coopérateur ?

⇒ Tout d’abord, il faut être vrai car pour pouvoir aider quelqu’un, il fait d’abord bien se connaître. C’est indispensable.

⇒ Il faut aussi être en relation avec le Seigneur, notamment par la prière, la confiance. Il faut vivre en synergie avec Lui afin de

mieux aider les autres.

⇒ Il faut être toujours joyeux de vivre, plein d’enthousiasme et positif.

⇒ Il ne faut pas avoir peur de se dire Salésien Coopérateur.

⇒ Il faut s’occuper des jeunes, des défavorisés de façon naturelle, dans le vécu de tous les jours. Cela doit devenir automatique.

⇒ On n’est pas salésien Coopérateur en venant à la réunion du

Centre une fois par mois, mais à tous les moments de la jour-née. La réunion est un moment de partage pour nous « rebooster » dans un élan d’enthousiasme.

⇒ On est Salésien Coopérateur là où on vit, suivant les possibili-tés que l’on a et d’abord dans nos familles.

Qu’est-ce que le Centre local ? Le Centre local peut être comparé au mot « église » qui, quand il est

écrit avec un e minuscule désigne le bâtiment tandis qu’avec un E ma-

juscule, il désigne la communauté des chrétiens.

Le centre avec un petit c, c’est le local tandis que le Centre avec un

grand C, c’est nous, les Salésiens Coopérateurs.

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Le Centre local est :

⇒ un lieu où il est demandé à chacun d’être vrai. ⇒ un lieu de paix. On y prend le temps. On pose ses problèmes.

On est là pour souffler.

⇒ un lieu de confiance nécessaire pour partager vraiment.

⇒ un lieu de formation où on peut poser toutes nos questions.

⇒ un lieu de témoignage où l’on peut se dire. Un lieu où l’on va témoigner de notre vécu.

⇒ un lieu d’écoute. L’écoute est une des choses les plus impor-tantes dans la vie salésienne.

⇒ un lieu de rencontre, d’échange.

⇒ un lieu où le Salésien Coopérateur vient reprendre souffle pour continuer à avancer.

⇒ un lieu ouvert, accueillant où chacun a sa place.

⇒ un lieu de prières, de ressourcement spirituel.

⇒ n’est pas un club où l’on passe deux heures par mois …

Carine

Être vrai

Le Centre

local

Formation

Confiance

Paix

Club

Force - Souffle

Ouvert

Parole

Spiritualité

Rencontre

Echange

Témoignage Ecoute

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Atelier « Journaux »

Notre rencontre s’est poursuivie à l’Espace St François par un atelier

« journaux » animé par Ginette qui a découvert cette technique d’ani-

mation grâce au Père Guy Dermond, sdb, lors d’un temps de prépara-

tion du WE « Il était une foi en famille ».

Il s’agit de créer un climat d’intériorité qui permet de se laisser inter-

peller par un article, un titre ou une phrase dans la presse du moment.

Après un temps de partage de ce qui a interpellé chacun, nous laissons

monter en chacun de nous, une prière autour de ce que nous avons

choisi.

Le partage de ces prières a constitué la prière de notre rencontre.

A l’occasion de cet atelier, nous avons vécu en vérité tout ce que Cari-

ne nous a dit du Centre local et du Salésien Coopérateur. Nous avons

ouvert les yeux. Nous avons ressenti une grande joie, la joie de nous re-

trouver Salésien dans le cœur dans un réveil qui ne restera pas sans

lendemain.

Prières partagées

« Seigneur Jésus, je voudrais que cette flamme se ranime en moi et

dans les autres pour avoir plus confiance en Vous et espérer que notre

Eglise redevienne un lieu de prières plus fréquenté. »

« Seigneur, ce soir mes pensées vont vers un petit bonhomme de 12 ans

qui se trouve dans une situation qu’il n’a pas demandée. Je parle de la

pauvreté.

Merci Seigneur de nous avoir ouvert les yeux pour que nous puissions

l’aider au mieux. Soutiens toutes ces personnes démunies en mettant

sur leur route une lumière d’espoir, une aide, une rencontre qui les gui-

deraient vers un mieux-être. »

« Que le Père donne force et courage aux jeunes de pouvoir prendre

des responsabilités aussi bien dans les Ordres qu’à l’extérieur car, nous

sommes tous pareils, tous à l’image de Dieu. »

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« Merci Seigneur de nous avoir donné un roi chrétien et puissions-nous

prendre exemple sur lui et oser montrer notre foi. »

« Seigneur, tu as passé ta vie à parler pour annoncer la Bonne Nouvel-

le.

Dans le monde d’aujourd’hui, les gens ne se parlent plus, ne se regar-

dent plus.

Aide-moi à m’ouvrir à ceux que je croise chaque jour sans les connaî-

tre, à leur offrir un petit mot et un sourire. Alors, moi aussi, je serai

porteuse de la Bonne Nouvelle que Tu nous aimes chacun d’un Amour

infini. »

« Comment Don Bosco voulait-il ses salésiens ?

Voici. Qui ne veut pas travailler n’est pas salésien. Qui n’est pas tem-

pérant n’est pas salésien. Qui n’est pas vraiment pauvre n’est pas salé-

sien. Qui n’a pas de cœur n’est pas salésien. Qui est sans pureté n’est

pas salésien. Qui est indocile n’est pas salésien. Qui est libertin n’est

pas salésien. Qui est dépourvu d’intention droite n’est pas salésien. Qui

n’a pas l’âme eucharistique n’est pas salésien. Qui n’a pas de dévotion

envers Marie n’est pas salésien.

Retournez les formules au positif et vous aurez le décalogue salésien. »

« Seigneur Jésus, aidez-moi dans ma vie de chaque jour. »

« Seigneur, donne-moi de pouvoir rayonner l’optimisme autour de moi,

que l’on puisse considérer la période que nous vivons non pas comme

une crise mais comme une transformation.

Donne-nous le courage d’en être les ouvriers. »

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COULEURS SALESIENNES

« Viens mélanger tes couleurs avec moi,

Réveiller le bonheur qui dort au fond de toi… »

24 oct 2009 à l’école Don Bosco de Verviers

Un grand panneau aux couleurs accueillantes nous invitait à entrer

pour une journée de joie et de partages, une journée riche en sourires et

en chansons dirigées par Victor Buttol, sdb, alors que Pierre Dessy,

sdb, nous en donnait le tempo.

Pour commencer, 3 témoignages aussi différents qu'interpellants.

Différents ? Peut-être pas finalement car il y était chaque fois question

de jeunes au cœur de la vie de nos 3 témoins.

Marie-Louise GEELEN Professeur d'allemand à l'école Don Bosco Verviers.

Marie-Louise est arrivée avec, à la main, une

représentation de Jean Bosco funambule sur

son fil.

Elle nous parle avec une grande émotion, très vite

rejointe par la nôtre, de sa traversée d'une terrible

épreuve, à l'image de Jean Bosco sur son fil, : son

mari foudroyé par un infarctus sous ses yeux.

Par son récit poignant, nous avons l'impression de vivre avec elle, mi-

nute par minute, ce terrible événement.

Elle nous confie son profond rejet des mots "seule" et "veuve" qui la

définissent maintenant dans une situation qu'elle n'a pas choisie.

La voilà seule à devoir gérer le quotidien.

Des questions s'imposent à elle et surtout "Dieu voulait-il cette souf-

france ?"

"Marchez de l'avant" disait Don Bosco et pourtant elle est là à s'angois-

ser en regardant vers le futur.

Après cette tempête, la vie continue. Elle est enseignante et elle le res-

te.

Au milieu de ses collègues, elle se sent appartenir à une famille, une

famille "salésienne". Don Bosco marche avec elle sur la corde raide où

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elle avance avec ses doutes.

Sa douleur, ses larmes étaient visibles et ce sont les élèves plus d'une

fois qui l'ont portée.

Elle n'aurait pas imaginé cette affection véritable.

Marie-Louise termine par cette belle affirmation

"La vie ne peut continuer sans les autres, sans le tout-autre, DIEU".

Bénédicte PITTY Provinciale des Filles de Marie Auxiliatrice.

"Don Bosco vivait les pieds bien sur terre,

mais la tête dans le ciel."

Don Bosco a toujours fasciné Bénédicte :

il fonçait jusqu'à la témérité.

Avec sœur Séraphine et sœur Anne-Marie

Deumer, elles sont arrivées en 2001 à Louvain-

la-Neuve. Elles se sont senties comme des missionnaires venant

vivre au milieu des jeunes.

Ouvrir un kot chrétien avec comme projet une école des devoirs, sem-

blait une entreprise vouée à l'échec. Pourtant elles se sont lancées et ça

a marché.

Comme Salésiennes, on les a interpellées à ouvrir un Patro car plein

d'enfants traînaient dans les rues à s'ennuyer.

Une jeune fille de 27 ans, séduite par Don Bosco, leur a demandé si

elles n'avaient pas un projet social à lui proposer. C'était un signe qu'il

fallait oser. Le Patro est né.

La Providence s'est manifestée à tous les coins de rue, ne fusse que

pour meubler les kots.

Elles vivaient pauvrement, en kot vraiment avec les jeunes dans le

quartier chaud de LLN.

Elles ont aussi ouvert un oratoire le vendredi de 16 à 21hr.

Le Don Boskot a une convention pour la vie communautaire. Les jeu-

nes s'engagent à aider à l'école des devoirs, à participer à des réunions

de kot, à participer à la messe des étudiants le mercredi et à certaines

activités en paroisse, à aider aux tâches ménagères aussi etc. …

Elles sont émerveillées de voir l'évolution des jeunes.

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Il leur a fallu de l'audace ne fusse que pour instaurer un temps de priè-

res à l'oratoire du vendredi. Le Seigneur agit à travers elles, et cela ,

elles s'en rendent compte chaque jour.

En Communauté, chacune est convaincue que "sans Lui, nous ne pou-

vions rien faire".

Elles ont toujours accordé une très grande importance à leur vie de

prière.

"La prière nous décentre vers le Seigneur".

"Nous laissons le champ libre à l'Esprit".

Jean-Marie DOUTRELOUX Le poinçonneur des Lilas.

Ancien élève de l'école Don Bosco de Verviers.

Jean-Marie est né en 1951 dans une famille

paysans. Avec sa sœur Nelly, ils ont vécu dans

un foyer d'amour.

Son papa est décédé à l'âge de 38 ans en 1961.

Son éducation religieuse l'a très vite dirigé vers

une carrière de médecin missionnaire.

Il entreprend donc des études gréco-latines au Petit Séminaire des

Pères du Sacré Cœur à Suarlée (Namur).

Après 3 ans, il fut très déçu sur le plan religieux. Il a alors atterri à Don

Bosco Verviers.

A la fin de son service militaire, il est entré à la SNCB où il a travaillé

pendant 35 ans.

Il a découvert le bénévolat suite à la lecture des Evangiles.

A la suite d'une retraite avec l'école Don Bosco, il a découvert sa devi-

se :

"Le bonheur que l'on a vient du bonheur que l'on donne."

Depuis 25 ans, il se consacre aux enfants, principalement aux enfants

malades, cancéreux.

Au lieu d'être Père, il est papa et au lieu d'être médecin, il consacre sa

vie aux enfants.

Il remercie Don Bosco et le Père Damien pour leur exemple.

Il réalise que c'est "ici" qu'il doit vivre sa foi, peu importe ce qu'il vivra

après.

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"En conclusion :

- Oui, je suis très déçu des catholiques.

- Oui, ma vie religieuse a été bouleversée et cassée.

- Oui, j'ai compris la différence entre l'Evangile et les hommes tout-

puissants (hommes d'Eglise, hommes d'Etat).

- Oui, je remercie le Père Damien et Don Bosco pour l'exemple de

leur vie.

- Oui, je n'espère que la même réflexion de ma vie (il a donné, aimé,

partagé, il est parti heureux vers quoi ? vers qui ?)"

***

Après avoir écouté ces témoignages, nous nous sommes répartis en

carrefours afin de partager nos ressentis.

Comme chaque année, ces carrefours ont fait l'objet de discussions

animées et riches que l'heure de l'apéritif et du dîner sont venues inter-

rompre bien à regrets.

L'après-midi nous a également rassemblés en carrefour autour d'un

texte tiré des "Souvenirs autobiographiques" de Don Bosco, intitulé

"La nouvelle église".

Ce texte nous retrace l'installation à la maison PINARDI et les dé-

buts de l'oratoire. Il nous explique la façon de procéder avec les jeunes

de Don Bosco. Nous avons pu y découvrir les bases de sa pédagogie

préventive.

L'heure de l'eucharistie est alors arrivée. Nous y avons rejoint les

professeurs retraités qui tenaient ce jour-là, leur réunion.

Cette messe était riche de sens profond et nous a rassemblés autour

de la table, vibrants de cette journée de partages, plus proches les uns

des autres et surtout plus proche du Seigneur présent au milieu de nos

échanges, présent au cœur de chacun de nous.

La journée s'est poursuivie par un goûter suivi de la projection

du DVD "Aux racines d'un rêve".

Ce rêve de Don Bosco est aussi le nôtre. Il anime notre vie au cœur

de ce monde, ravivant des couleurs de l'arc-en-ciel, cette

Alliance que le Seigneur fait avec nous. Créateurs avec Lui, en mettant

les jeunes au centre, tout comme Jésus le faisait avec les petits enfants,

nous participons avec Don Bosco à une mission qui nous dépasse et

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dont nous sommes à la fois ouvriers et bénéficiaires. Nous pouvons, à

notre tour, reprendre la belle devise de Jean-Marie

« Le bonheur que l'on a vient du bonheur que l'on donne. »

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Notre futur :

Prochaine réunion le mardi 17 novembre à 20Hr :

Photo-langage : Moi et ...