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Gougenot des Mousseaux, Roger. Le Juif, le judasme et la judasation des peuples chrtiens, par le chevalier Gougenot Des Mousseaux. 1869.

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LE JUIF.

L'auteur et l'diteur se rservent le droit de traduction et de reproduction l'tranger. 1 Ce volume a t dpos au ministre de l'intrieur (section de la librairie) en novembre 1869.

LE JUIFLE JUDASME ET LA JUDAI*SATION DES PEUPLESCHRTIENS

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CUEVALIER DES

MOUSSEAUX, /Tr~iZ"~

du livre Dibi et LESdieux etc., etc.

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Le monde gouvern de tout aufres est a par pertonnagesqnv'nc l'imaginentcent dontl'il ne plongepasdans les coulisses. Cettediplomatie dela Russie, ui est la terreur Ati mfstrense q est occidentale, organise les Juifs, et ils ensontles l'Europe par principaux agents. Cette puissantevolutionqui actueller mentmme,seprpare sebrasse n Allemagne, et e oelle sera, de fait, uneseconde rforme que plus considrable la premire et dont l'Angleterreait encoresi peu de chose,se dveloppe s out entire les auspices Juif. etc.' Disraeli,ex-presous du t mierministredela Grande-Bretagne, d'Isralite. fils Voir en ce ouvrage ch. x.. te The world il govcrned y different personnes whatis iraagincd b Russi,tn l)j- tbosehoarenotehind tbescne. TholmyBlerioui whicboolarniswestern Europe,etc diplomacy

PARIS,HENR PLON, IMPRIMEUR-KDITEUR, 10, RUECABAXCIKRE.

1869(Tooi droit riiertl.)

Le R. P. Voisin, directeur du Sminaire des missions trangres Paris, ancien Missionnaire la Chine, est l'un des thologiens les plus verss dans les sciences profanes et l'un des religieux les plus humbles que nous connaissions. Nous lui avons remis le manuscrit de cet ouvrage, que nous voulions publier vers l'ouverture du Concile cumnique, et nous l'avons pri de nous le renvoyer avec ses observations. Voici la lettre dont il l'accompagne, et que, dans l'intrt de notre livre, nous croyons devoir livrer nos lecteurs .-t J'ai lu avecle plus vif intrt votre manuscrit intitul le Juif, le judasme, la judasation des peuples chrtiens, et je vous Je renvoie sans critique. J'y apprends une multitude de choses que j'ignorais, et dont l'importance me sembleextrme. Peu de sujets sont plus dignes de l'tude non-seulement des catholiques, mais de tous les hommes de bonne foi indiffrents ou hostiles au catholicisme. Il est temps, grand temps, plus que temps d'ouvrir les yeux sur les faits que vous avez sa mettre en lumire, et sur leurs consquences prochaines et immenses 1 L'intrt extraordinaire qui s'attache la lecture de vos chapitres n'est pas moindre que l celui qui s'attache vos ouvrages sur la magie, et votre long appendice sur les deux Cabales jette incidemment un trs-grand jour sur cette dernire question. Votre livre, enfin, convient toutes les classes de lecteurs, et j'aime lui prsager le grand et long succs que je lui souhaite. Voisin5 octobre 1869.

AVIS.

Une objection nous fut quelquefois pose; il nous semble devoir y rpondre, et la voici Est-ce que, depuis la publication de l'un de vos ouvrages intitul Dieuet les dieux (momentanment puis), et roulant sur certaines antiquits idoltriques et chrtiennes, le magntisme et le spiritisme ne vous comptrent pas Non certes non trs-carrau nombre de leurs champions? ment, et tout au contraire Nous n'avons abord ce sujet que pour en combattre les folies et les dangers, mais en nous gardant bien de nier quelques-unes des grandes vrits que ces manifestations nouvelles d'un mal bien anciennement connu remettaient au jour. La thologie daigna non-seulement approuver ces crits, mais elle les cita frquemment, elle leur, fit d'honorables emprunts et la science mdicale, reprsente par quelques-uns de ses docteurs minents, ne les traita point sans quelque faveur. tre d'accord avec l'glise, professer sa foi, tenir et justifier son langage sur les questions scientifiques o elle se prononce, ce n'est aujourd'hui, dans aucun lieu du monde, se donner un titre ne point tre pris au srieux. Dans l'intrt de notre livre, nous regarderons donc comme un devoir d'informer nos lecteurs que l'un des plus srs et des plus illustres thologiens de l'poque actuelle, le R. P. Perrone, du collge Romain, a cit nombre de fois nos ouvrages sur la magie dans sa publication Prhetiones theologicm et qu'il a dit en parlant de notre ami le marquis de Mirvilleet de nous Prcipui auctores quos uti duceset antesignanos,ex recentioribus,seeutisumus, et quorum operaprofecimus, etc., p. 158. Vol. de 1866. Nous rappellerons que la premire et la plus grande revue des temps modernes,la Civiltcattolica a dit de nos quatre ouvrages sur la magie In tutti questi scritti, l'autore mostra l'istessa abbondanza di erudizionc, la medesimasicurezzadi giudizio, il medesimo

d concatenamentoi rasocinii; chesonoLEtre qulit di qucsliscritti tanto lodate dall, Km. cardinale archescovodi Iiemnzone. 374 livraison, srie vi, v. IV, 21 octobre 1865. On a vu que les premires pages de ces livres portent d'assez puissantes recommandationspour que nous n'ayons point rougir de cette oeuvreminemment catholique, et que nous avons soutenue de la parole la tribune du congrs de Malines(1864). Nouslaissons enfin ces dernires lignes rpter l'pigraphe de nos volumes Les livres de MM.de Mirvilleet des Mousseauxsur le monde supra-sensibledes esprits offrent une lecture extrmement curieuse et intressante non-seulement par les faits, mais encore par le talent, et, ce qui pourra surprendre, par le bon sens de ces crivains. Gazettemdicale,25 fvrier 1854. Ce que l'on peut dire sans risque de se tromper, c'est que MM.de Mirvilleet des Mousseauxsont !a tte, s'ils ne sont pas les seuis de ces crivains, qui droulent une page d'histoire catholique et constatent que les phnomnes tranges dont ils sont les tmoins ne sont pas des illusions. Revuemdicalefranaiseet trangre, 31 mai 1861 Paris. y t 'J ; -1" AVIS DE LIBRAIRIE. t

Chezcertains libraires, autres que l'diteur, il arrive, et surtout en province, que l'on rpond puiss, la demande d'ouvrages qui ne le sont pas. Par quelle raison cette dfaite? C'est nous ne saurions le dire, mais nous certifions le fait. pourquoi, si ce livre venait manquer, nous en donnerions un avis public. Jusque-l quiconque le demandera doit l'avoir.

CAUSERIE.

l* 4 Quiconque nous fera l'honneur de lire cet ouvrage en voudra sans doute et d'abord parcourir la table, et fera bien, car elle rvle la fois les lments, les richesses et le plan de nos chapitres. De l notre espoir est que le lecteur daignera s'engager avec nous dans une causerie que nous croyons indispensable sa prompte initiation; et, du premier mot, nous prenons la libert de lui dire, en lui montrant du doigt,un portrait du Juifr Qui que tu soi? voici ton maitre; Il l'est, le fut, ou le doit tre!

Chacun de nous a lu ces vers tracs au bas d'un portrait de l'Amour, mais quel rapport imaginer entre l'Amour et le Juif? aucun, aucun vraiment!Ces lignes auront donc signifier tout simplement que le Juif est, ou plutt qu'il sera bientt notre matre! Veuillons y penser, et pensons-y bien' Notre matre, lui? lui-mme, et nous ferons remarquer qu'une chose entre toutes distingue le Juif et plus que jamais le caractrise c'est un besoin de domination qui remplit son cur, et prend sa source dans l'orgueil de ses instincts nationaux, que nourrit sa foi religieuse. Or ce qu'espre, ce que veut, ce que prpare et machine le Juif, empress d'atteindre ce terme 1 1 Voir ettevrit c Archives isralites, p.487;1869. rappele, XVI,a

CAUSERIE.

des dsirs et de l'infatigable attente de sa nation, c'est l ce que notre public ignore d'une profonde et inexplicable ignorance. Les plus,intimes et les plus pressants intrts de ce public exigent cependant qu'il le sache, et qu'il l'apprenne au plus tt, -car le temps presse, et, s'il ne le savait tout l'heure, un moment plus tard il ` le saurait trop tard; il ne l'apprendrait plus en temps utile! Mais, disons-le bien, il ne s'agit point ici du Juif de France il s'agit de la nation juive: Cette tude, qui devient de jour en! jour 'plus indispensable, est d'ailleurs plus attrayante que peut-tre on ne se le figure; et, nous pouvons le dire, elle quivaut un voyage de long cours dans des rgions inconnues et quelquefois sauvages; rgions inconnues parce qu'on a cessde les connatre de les visiter, d'y porter un il curieux, et que, pour savoir quel est le Juif, on va le lui demander lui-mme, on accepte sa parole comme un rcit d'histoirej, Mais rgions sauvages, ajoutons-nous, et comment? parce que, jusque vers ces derniers temps, toutes les lois de la civilisation y furent violes!Que ceux qui s'imagineraient connatre le Juif parce qu'ils frquentent Paris, ou dans quelques-unes des grandes villes de l'Europe, d'honorables et trs-dignes rejetons du judasme, ne se htent point de nous juger; qu'ils attendent, qu'ils veuillent bien nous suivre pas pas, tout prts nous repousser s'ils trouvaient en nous un guide infidle. Mais, quiconque daignerait nous suivre, ne laissons pas ignorer que notre premire tape est sur le flanc de la montagne, souvent aride et rocailleuse. Elle nous porte vers des traces antiques qu'il s'agit de relever, vers ds ruines dont il est indispensable de dchiffrer le plan, si l'on tient comprendre le spec-

CAUSERIE.

tacle qui l'instant d'aprs provoque et ddommage les regards. Lorsdonc que notre parole de cicerone, saisissant l'oreille du voyageur, le retient sur le thtre o circulent et prennent naissance les traditions judaques, o se traine d'un pas tudi le pharisien que le Christ apostrophe, et dont les fils sont les orthodoxes de la {synagogue ctuelle; lorsque nous y signalons la bas ces aubergistes, ces bouchers, ces revendeurs d'habits-galons qui sont la fois des rabbins; lorsque nous y surprenons, frappant l porte des consistoires, des ministres du culte dont l'autorit, quelquefois srieuse,' cde l'autorit du Juif laque, qui, loin d'tre gouvern parle sacerdocede Juda, le gouverne, le modre, et n'est souvent pour lui qu'un objet de rise, certains voyageurs touristes trouveront peut tre le temps un peu long. Maisil leur est facile de l'abrger et de franchir d'un pas rapide cette premire tape. Elle est celle qui nous conduit au sommet d'un pic d'o se droulent, sous un flot de lumire, des perspectives sans fin, et/ nous croyons pouvoir l'affirmer, des sur? prises sans bornes. La dernire, si nous ne nous trompons, est celle qu'prouvera le spectateur en reportant les yeux sur lui-mme, en s'pouvantant de l'insouciance qui lui laissait ignorer un monde'au milieu duquel il vivait, et dont voici que les destines entranent les siennes train de vapeur! Oui, voici que le monde judaque est devant'nous avec ses sombres et dsoles hauteurs, avec ses plats pays, ses marais putrides, ses arides et brlants dserts, patrie de la soifdvorante et d'affreusesardeurs; il est "devantnous avec ses fraches et riantes valles F dont les sinueux replis fuient devant le regard il nousa.

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sduit et nous saisit par le leurre de ses perspectives, par l'illusion de ses mirages, par l'horreur de prcipices d'o s'chappent tantt de silencieuseset mortelles vapeurs, et tantt des vents de temptes; il nous pouvante du spectacle de soudains abmes o plongent des sentiers que foulent les pieds d'Isral, souvent plus exercs que ses yeux, et infatigables suivre les tmrits de leurs guides. Voil donc devant nous, hommes et choses, voil ce monde judaque, ce monde o dixhuit sicles d'immobilit viennent tout coup, et comme au signal d'un machiniste d'opra, de cder aux dsordres d'une fivreuse agitation que mille bouches appellent avec ravissement l'activit du progrs! Le voil se soulevant commeune mer que poussent des feux souterrains; grossissant, envahissant et lanant sur ses flots de nouveaux flots comme pour engloutir nos royaumes.Toil ce monde et voil le Juif. Le Juif?le Juif, osons-nous dire, en provoquant des tourbes judaques faire retentir mille cris aigus autour de ce nom que rpudient avec une sorte de fureur les fils de Benjamin et de Juda, honteux sans doute des taches dont il fut couvert. Et cependant le respect que nous devons l'histoire nous ordonne de le conserver et de rejeter celui d'Isral; mais en protestant avec nergie contre toute intention blessante et hostile, simplement rsolu que nous sommes de laisser chaque personne et chaque chose son'titre historique et lgitime1 Tout Juif descend d'Isral, c'est--dire de Jacob; mais l'histoire, en parlant des fils de ce patriarche qui peuplent l'Occident, ne leur a point donn le nom d'Isralites, et pourquoi ?Parce que l'histoire parle vrai. Elle les a nomms Juifs, du mot latin Judi, parce que le patriarche Juda, fils de Jacob, fut leur pre, et qu'ils sont les disperss du royaume de Juda. Mais que sont devenus les Isralites,

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Le Juif cependant, lorsqu'une qualification spciale ne modifiera pas notre sens, ce sera pour nous non pas tout rejeton quelconque de la race de Juda, mais l'homme de l'orthodoxie pharisaque, le fidle des sauvages et des insociables traditions du Talmud; s'agirat-il, au contraire, de tout autre membre de la famille judaque, le nom de Juif ne le dsignera dans nos pages que lorsque nous l'attacherons sa' personne en termes exprs; que lorsque nous dirons, par exemple, le Juif de l'orthodoxie btarde, le Juif rformiste, le Juif de la libre pense. En un mot, nos formelles intentions sont de ne comprendre sous le nom pur et simple du Juif que le pur sectateur du Talmud 1 Que si le tour de notre phrase semble quelquefois nous dmentir et trahir notre volont, nous supplions le lecteur de vouloir bien rsister fortement aux apparences, ou nous redresser, car nos intentions restent debout. Quiconque y regardera de prs verra d'ailleurs que nous n'attribuons ceux que notre parole atteint rien qu'ils ne se soient eux-mmes attribu,c'est--dire le mlange htrogne des dix tribus et des trangers dont se formait le royaume d'Isral? Grande question, qui, tant a Genve qu'ailleurs, occupe quelques savants du catholicisme, entre autres M. le marquis de *c*. Nous supplions cependant le Juif de ne point voir une insulte dans ce nom contre lequel son orgueil se soulve, car nous parlons, en le conservant, le langage que doit jamais consacrer l'histoire. Voir la joie sauvage des Archives propos del condamnation de M. de Villemessant, rdacteur en chef du Figaro, pour avoir donn au mot Juif l'acception blessante que lui valurent les moeurs talmudiques. Arch. isral., XV, p. 469; 1869. Le Normand ou le Gascon auraient-ils, dans un cas analogue, cette maladroite susceptibilit? 1 Nous admettons, et de tout cur, jusque dans cette catgorie des purs orthodoxes, des exceptions aussi honorables et aussi nombreuses t que la raison du lecteur lui permettra de le faire. Juif ou non, il est. impossible en effet de ne se ressentir point du milieu dont l'atmosphre nous pntre.

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rien que ce qu'ils s'attribuent les uns aux autres, rien au del de ce que leur attriburent des publicistes qui prirent devant le public la responsabilit de leurs paroles et ceux-ci, pour la plupart, sont issus de sang judaque. De temps en temps, il est vrai, nos armes portent des coups sensibles et quelquefois terribles. Oui, sans doute, mais, on voudra bien le remarquer, ces coups ne sont ports que dans les rencontres o l'homme de la civilisation ne doit reculer devant aucune lutte pour en soutenir les principes et les bienfaits contre ses plus habiles et ses plus implacables agresseurs. C'est l pourtant ce que le Juif, qui commence prendre son nom pour une insulte, ne veut tolrer aucun prix; et chaque jouril devient, en quelque lieu du monde que vous frliez sa personne, plus chatouilleux et plus rogue, plus dominateur et plus prompt au dfi. Dj mme, au nom de cette libert des cultes dont sa bouche fait un si trange et audacieux abus, dfense au chrtien non-seulement de lutter contre ses prtentions, mais de s'occuper des fils de Jacob, si ce n'est pour leur offrir l'or et l'encens. Un incident vraiment incroyable va nous montrer ce propos ce que deviendra notre libert devant le Juif; disons mieux, ce que sera sur la terre de France la simple libert de la parole et de l'histoire, si l'arrogance judaque n'y rencontre quelque clatant chec. Le 1erjuin 1 869 la Revuedes deux mondespubliait, sous ce titre Le clan du vol Paris, un article du plus haut intrt, et qu'avait sign M. Maxime du Camp. Cet article laissait-il entrevoir le dessein d'outrager le Juif? Non certes, et de toute vidence; mais nous voulons que le lecteur juge les choses de'ses propres yeux,

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et nous lui soumettons le texte mme de la Revue', le suppliant de parcourir d'abord les passages les plus remarquables de la lettre que le consistoire de Nancy crivit ce grave sujet au Consistoire central de France. Monsieur le Prsident, il nous a sembl que cet crit constitue le dlit d'excitation la haine et au mpris des citoyens entre eux, et qu'il mrite cet gard d'tre dnonc au parquet de Paris. Tous ceux de nos coreligionnaires qui ont lu cet article ont t pniblement frapps, comme nous, de l'esprit malveillant, hostile mme qui rgne d'un bout l'autre dans ce travail, o le mot juif est rpt satits sans aucune ncessit de style, comme plaisir, sans preuves l'appui. 1 De pareilles attaques blessent profondmentle sentiment public isralite; et, en son nom, nous venons demander que de tels carts soient dfrs la justice du pays. Le gouvernement de l'Empereur3, nous en sommes convaincus, s'il tait touch de cette plainte, ne souffrirait pas davantage qu'un crivain, quelle que soit sa valeur, s'abritant derrire la libert de penser et d'crire, nous jett la face d'outrageantes asser1 Voir noto finale, aprs la Causerie. 2 Six fois dans trente-cinq longues pages de la Revue 3 Nous voyons dans les mmes Archives isralites, numro XV, 1869, qu'aux yeux du Juif le gouvernement de l'Empereur est immoral. que le drapeau de la France est souill; il est souill pour avoir soutenu dans ses droits sculaires, et d'aprs les vux formels de l'immense majorit des reprsentants du pays, le chef de la religion que professe l'immense majorit des Franais. Quelle insulte Mais lisons Je voudrais qu'au dehors, tant un appui ce gouvernement immoral, qui ne vaut pas mieux que celui des Bourbons, on purifit le drapeau de la France de la honte de Mentana en dlivrant l'Italie, qui Anapourrait tre la meilleure amie de la France, etc. P. 464-5. thme donc tout gouvernement qui no judasera point tambou" battant la France catholique!

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tions, et dverst l'ignominie et le mensonge sur les sectateursd'un culte reconnupar l'tat . Nous esprons que, grce votre intervention auprs de l'autorit, une rpressionjudiciaire mettra fin des abus qui ne tendent rien moins qu' entretenir dans les populations ces odieux prjugs dont nous avons tant souffert dans le pass, et dont il faut, tout prix, empcher le retour dans l'intrt de la paix publique et de la civilisation . Ont sign les membres du consistoire isralite de Nancy Telle est la requte du judasme lorrain, et la rapprocher du texte qu'il ose incriminer, c'est en tirer justice et vengeance! Rien certes, quant nous, ne rvolterait autant notrepenseque d'exciter la haine et au mpris des citoyens entre eux ; et, si nous nous permettons quelquefois de manier avec vigueur la plume de l'historien et du critique l'endroit du Juif, ce n'est nullement, ainsi que ses publications dmontrent qu'il se le permet lui-mme, pour attenter la paix publique et la civilisation ; c'est, au contraire, afin de nous en constituer le vigilant et srieux dfenseur. Ayons donc les yeux ouverts et htonsnous d'ouvrir ceux de la France sur un fait qui tend se rpter sans cesse et que voici Parce qu'un homme honorable a froiss l'amourpropre ou les prtentions judaques, une tempte se soulve, un tat se dessine dans l'tat et se dresse pour lui craser la tte et cet homme, citoyen d'une seule nation, va se trouver seul; seul lutter contre des adversaires qui se runissent en corps et qui se trouvent tre la fois des citoyensfranais et des citoyensde1 Archives isralite$, XIV, p. 430, 434 4869.

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la nation juive! Seul donc contre tout un peuple reprsent par un de ses puissants conseils, usant des droits et des forces de deux peuples, et pesant sur lui de tout son poids du dedans et du dehors de la France l. Voilquel est le simulacre d'galit devant la loi que laissent au Franais les droits civils et politiquesque le Juif a conquis! Et, soit dit avec la qualit de respect que chaque citoyen doit la loi bonne ou mauvaise qui le rgit si la vitalit de nos murs nationales n'opposait un certain quilibre encore aux abus de droit et de pouvoir que rve la race judaque, l'organisation des forces dont cette race dispose ne placerait-elle pas devant le fils de Juda chaque individu de notre nation sous le coup d'un rgime de terreur2? a Dj, quoique dans des circonstancesbien moins critiques, coup sr, la rpublique romaine elle-mme avait connu quelque chose de cette terreur! et dans cette Rome, o jamais la fiert des lois n'et admis qu'un Juif pt s'lever au rang de magistrat, et voir ses pieds comme justiciable un citoyen du peuple-roi, ni l'opinion publique, ni la majest du peuple n'arrtaient l'audace de ce redoutable locataire assis au foyer de la grande ville. Certes, nous ne pouvons, nous ne devons pas ignorer que devant le Juif, habile en'tout temps prparer, travailler, manier la multitude, le prince des orateurs se sentait pris de frisson, lui devant qui Catilina tremblait la tte des forcens conspirateurs dont il avait rempli la ville. Nousne pouvons ignorer que Cicron, sur le sige mmede sa puis1 Toute la religion juive est fonde sur l'ide nationale. Arch. isral., p. 333, etc.; i 864 Lvy-Bing. 3 Ne pas confondre avec Judas le tratre, Juda le patriarche, chef de la tribu de ce nom.

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sance, que Cicron la tribune mettait une sourdine sa parole lorsqu'il avait craindre que sa parole n'irritt la' nerveuse susceptibilit du Juif, ce puissant et habile excitateur ( quantum valent in concioLt nibus!). Eh bien, coutons, coutons, car Flaccus est incrimin. Le dfenseur qu'il s'est choisi, c'est Cicron, et pour accusateurs il a les Juifs. Llius, qui parle en leur faveur, a l'adresse, afin de se mnager un facile moyen d'tre soutenu par ces hommesentreprenants, de se rapprocher du foyer qui les concentre. Ah je te comprends, Llius Voilpourquoi cette cause est plaide prs des degrs Aurliens c'est pour cela que tu fis choix de ce lieu, et que tu t'entouras de cette tourbe 1 Tu sais quelle est la multitude de ces Juifs, quelle est leur union, leur entente, leur savoir-faire et leur empire sur la foule des assembles. Mais je baisserai le ton pour n'tre entendu que des juges; car je ne saurais ignorer qu'au, milieu d'eux se tiennent leurs meneurs, toujours prts les diriger ou contre ma personne, ou contre l'lite des citoyens; ne pense donc pas que je me prte d'aucune sorte leur faciliter cette besogner La crainte dont ne peut se dfendre Cicron devant le camp judaque, demi retranch dans le sein de la multitude romaine, l'prouverait-il moins vive aujourd'hui devant les jurisconsultes ou devant les conseils1 Hoc nimirum est illud qnod non longe a gradibus Aurelianis hc causa dicitur; ob hoc crimen, hic locus abs te, Leli, atque illa turba qiuesita est. Scis quanta sit manus, quanta concordia, quantum valent in concionibus. Summissa voce agam, tantum ut judices audiant! Neque enim desunt qui istos in me, atque in optimum quemque incitent quos ego, utfacilius faciant, non adjuvabo. Cicero, Pro Flacco, XXVIII.

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et les associationsqui reprsentent, au milieu de chaque nation moderne, et devant chacun de ses citoyens isols, la nation juive tout entire? Et sa parole ne perdrait-elle pas quelque chose encore de ses formidables retentissementss'il sentait la tourbe judaque (turbam) se mouvoir, se remuer ici sous la main des consistoires, ou l-bas la voix des chefs de l'Allianceisralite universelle, cet immense rseau dont les mailles se resserrent chaque jour pour envelopper la terre? Car, depuis ce prince des orateurs habitu tantt soulever des temptes, tantt se jouer des flots irrits du Forum, et qui, cependant, baisse avec circonspection la voix devant les menes du Juif, ignore-t-on ce qui se dit d'un bout l'autre de notre Europe? Ah vous l'ignorez peut-tre,;vous, courageux citoyen qui, dans votre simplesse, dans votre ingnuit, vous croyez de taille lutter seul dans les champs clos de la justice contre celui derrire lequel se tient tout un peuple. Eh bien, il se dit, il se disait que quiconque appelle le Juif, ou dfend contre lui sa cause devant le si'cette cause n'est insignifiante, est perdu juge, d'avance, et perdu sans ressource!Il se disait que le Juif, fort des innombrables moyens que met en jeu sa nation (voir chap. x), crase sans efforts le tmraire qui l'attaque ou qui lui rsiste, si ce tmraire n'est une puissance. Et, depuis que ces chosesse disaient, estce que les Juifs ne se sont pas introduits en files serres dans les rangs de la magistrature europenne?Est-ce qu'ils ne comptent pas dans leur sein des gens de justice de tous degrs?Est-ce qu'ils ne fourmillent pas dans les administrations, dans les conseils, et dans les hautes fonctions de l'tat? Enfin, s'ils ont conserv le respect de la pure orthodoxie; s'il leur reste quelque

CAUSERIE.

tendresse pour les dogmes et les adhrents de leur foi, est-ce que le Talmud a cess de leur dire Lorsqu'un Isralite et un non-Juifont un procs, tu donneras gain de cause ton frre. Et, sinon, si la chose est impossible, il faut harasser de chicane (le non-Juif), jusqu' ce que le gain de la cause reste l'Isralite. s (Infra, p. 180.) Ce qui se disait, et ce qui peut se dire, nous croyons ne le point trop ignorer; mais, tout remplis d'Isralites que l'on suppose nos tribunaux, la magistrature de notre pays nous inspire une saine et juste confiance. Et, ce dont il nous est impossible de conserver un doute, c'est que, sur notre loyale terre de France et sous la sauvegarde de l'honneur public, l'crivain srieux continuera sans crainte de se livrer aux exigences de ses travaux, que le Juif fronce' ou non le sourcil en abattant sur lui ses regards; c'est que, plac comme dans la force d'une tour au milieu de ses concitoyens, il pourra braver pacifiquement toute puissance assez tmraire pour vouloir refouler dans son cur le cri de des normits de croyance 1 l'indignation provoque par ou de murs. Non, jamais nul privilge, nul artifice, nul art de cacher Ytrecollectif sousle visage de l'individu, ne donnera pouvoir au Juif de briser la plume d'un crivain, et de susciter contre lui la nation juive tout entire au nom des principes de la lgislation mo derne. La conscience publique, en un mot, voudra que chaque Franais discoure aussi librement du Juif 1 Cescroyances fondent se chezles Juifsd progrs, aujourd'hui, du sicle aveclesprincipes e la ptilosophie dix-huitime oudela d ainsi commencent vanter uvertement, s'en o franc-maonnerie, qu'ils d en mme eux-mmes raisons e l'influence les temps u'ilstablissent q et dans prpondrante de l'empire uenousleurattribuons l'Ordre q Voir maonnique. dansnoschapitres.

CAUSERIE.qu'il est libre au Juif de discourir ou du mormon. du Franais ou do du puritain

l'Arabe,

Singulire audace, en vrit, que l'audace du Juif, qui, faisant marcher devant lui, comme la colonne de tnbres du dsert, nous ne savons quel prestige d'intimidation, lve la main non-seulement contre la libert de la presse maiscontre la libert mme del'histoire, aussitt qu'il y sent des pointes qui le blessent, et qui, se pavanant dans toute la jactance et le mauvais got du parvenu, se pose en effront champion de la licence partout o, militant son profit, elle mine, renverse et bouleverse les institutions des peuples chrtiens." < (Lire toutes les revues judaques.)Car, si le but du chrtien vivant de la vie active est le monde, c'est--dire de christianiser d'y semer les les seules qui puissent maintenir institutions chrtiennes, et rpandre au sein des socits humaines les bienfaits de la civilisation, et fonder le rgne de la paix sur la terre, le but du Juif, dont la conviction marche en sens inc'est de judaser de celle du chrtien, le monde chrtienne. et d'y dtruire cette civilisation Telle est la raison qui nous fait appeler le Juif actif le missionverse 1 Exemple Le moment est venu, Prince, do faire acte de lgitime autorit en brisant cette odieuse trame. Poursuivre sans favdesse les journaux qui, depuis un an, ne cessent de provoquer la haine, au mpris, l'assassmat, l'expulsion des Juifs; rvoquer tous ces ldches fonctionnaires qui ont violemment prt la main l'affreuse perscution, etc. Tel est le mignon petit coup d'tat que sollicite contre les liberts publiques, et pour lequel rclame l'intervention des puissances trangres en Roumanie, l'honorable M. Crmieux, assiste do sir Montefiore, qui l'un des ministres du gouvernement coupable de dfendre ses sujets contre les Juifs rpond que, d'aprs les donnesde Venqute, ses coreligionnaires auraient malheureusement occasionn, sinon provoqu, le mouvement dont il s'agit . Lettre au Prince du 8 juillet; Arch. isral, XIX, p. 888-3; 1867. Univers isralite, VIII, p. 371 4868.

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naire du mal1, quelque honorable que d'ailleurs il se puisse montrer au point de vue domestique et civil2. Il est vrai que nos judasants commencent, pour la plupart, ne plus vouloir s'imposer au monde par, les doctrines du Talmud, qu'une ardente propagande renir place aujourd'hui par les doctrines philosophiques du, dix-huitime sicle. C'est pourquoi, du haut de l'anne 1869, au bas de laquelle va s'ouvrir le concile cumnique de l'glise, le concile cumniqued'Isral nous1 Voir la note sur la civilisation, plus bas, p. 458. Saint Jean dit [vangile, .vm, 44) Vos e patre diabolo. Vous tes les enfants du diable, et vous voulez accomplir les dsirs de votre pre Sous notre plume, le mot de l'vangile sera restreint notre sens, moins que nous n'exprimions le contraire. 2 Les efforts antireligieux, mais surtout antichrtiens, qui distinguent l'poque actuelle ont un caractre de concentration et d'universalit o se reconnat le sceau du Juif, le patron suprme de l'unification des peuples, parce qu'il est le peuple cosmopolite par excellence; parce que le Juif prpare, par les licences de la libre pense, les temps qu'il appelle messianiques, c'est--dire les joursde son triomphe universel. Il en attribue la ralisation prochaine aux principes rpandus par les philosophes du dix-huitime sicle ces hommes la fois incrdules et cabalistes dont le travail a prpar la judasation de * ce monde. On remarquera le caractre d'universalit que nous signalons dans l'Alliance isralite universelle, dans l'association universelle de la franc-maonnerie, et dans les auxiliaires de plus frache date intituls l'Alliance religieuse universelle, ouverte ceux que le nom d'Isralite effaroucherait encore, quoiqu'elle dise w Noustendonsla mainsansinsultes f Au Juif par del tousles cultes, A l'athe, au-dessus es dieux; d = a enfin, dans la ligue universelle de l'enseignement, dont le but principal est la captation de la femme. Car la Rvolution, malgr l'clat de ses succs et de ses conqutes, nous dit Sans la femmepoint de triomphe Il faut, pour venir bout de Dieu, s'emparer de la femme et la possder. La femme est la fois l'ange de la famille et la famille elle-mme Lire pour connatre et comprendre ces choses Les libres penseurs et la ligue de l'enseignement; Saint-Albin; Paris, 4867; Wattelier; Les alarmes de l'piscopat, par Mgr Dupanloup, 4e dit., 4868 Paris, DounioK etc., etc.

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dclare que ces principes modernes, devenus la fois la philosophie, la politique et la religion du Juif progressif, sont les conditionsvitalesde l'existencedu judasme et de son plus haut dveloppement le levier , mme de sa puissance! L'entendons-nous?Le comprenons-nous?Ne voyons-nous pas ces doctrines aussi nettement formules par les organes officiels de l'Alliance isralite universelle que par les organes de la franc-maonnerie?Et, chaque foisque l'une de ces associations universelles s'exprime, ne la surprenons-nous pas rpter, en variantes, le langage de ses surs? Voil donc la philosophie antichrtienne du dix-huitime sicle, l'alliance isralite universelleet la socit de la maonnerie vivant d'une seule et universelle mme vie, animes par une seule et mme me Et la maonnerie des hauts adeptes, celle des initis srieux, nous permet enfin de voir au travers du sens de ses manifestes qu'elle n'est en dfinitive que l'organisation latente du judasme militant, de mme que l'alliance isralite universelle n'est qu'une de ses organisations patentes. Y Il se verra donc, sur tous les points de ce globe o palpite un cur de Juif, que ce Juif tmoigne de ses sympathies les plus ardentes la maonnerie, sur laquelle l'glise du Christ a lanc les foudres de ses anathmes. Car la maonnerie, issue des mystrieuses doctrines de la cabale, que cultivait derrire l'paisseur de ses murs le philosophe du dix-neuvime sicle, n'est que la forme moderne et principale de l'occultisme, dont le Juif est le prince, parce qu'il fut dans tous les sicles le prince et le grand matre de la cabale. Le Juif est donc naturellement, et nous ajoutons qu'il est l'me, le chef, le grand matre rel de ncessairement

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la maonnerie, dont les dignitaires connus ne sont, la plupart du temps, que les chefs trompeurs et tromps de l'ordre Au sein de ces hauts et impntrables conseils de l'occultisme, dont le but spcial est de dchristianiser le monde et de refondre dans un moule unique les institutions de toutes les socits humaines, le Juif devra donc siger en majorit?Oui sans doute, et l'empire, dans ces rgions de tnbres sociales, lui est assur par le nombre des voix. Ainsi le veut la constitution de l'Ordre; ainsi le veulent les statuts, et ces statuts sont le secretsuprme du vritable adepte. Voil ce que nous devons dire, et c'est l ce que le monde ignore, ce que les initiateurs lui cachent comme le plus important de leurs mystres raison pour laquelle donner au public les preuves matriellesde la suprmatie maonnique du Juif, ce serait tenter peu prs l'impossible. Et nous le reconnaissons avec un empressement d'autant plus vif que les preuves de cette domination judaque se sont inscrites d'elles-mmes dans les Co faits qui sont la richesse de nos pages2. Appuy que nous sommes d'ailleurs sur la somme de nos recherches, nous accordons, pour notre part, cette assertion le nom de certitude; certain sommesnous, en effet, qu'elle fut tablie de nos jours par une bouche minemment vridique, et ce fut celle d'un1 Preuves plusbas; nous les disons trompeurs pour le public, qui les croit des chefs rels. Notre parole ne s'adresse donc point aux chefs apparents de l'Ordre. 2 Beaucoup de loges sont ou plutt taient fermes au Juif, parce qu'il tait impopulaire dans la maonnerie comme ailleurs. Mais ce qui est vrai pour la plbe de l'Ordre ne l'est nullement pour ses chefs rels, qui sont les amis, les auxiliaires, les hommes liges du Juif, et qui l'accueillirent toujours en seigneur suzerain.

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religieux au lit de la mort. Mourant dans la plnitude de ses facults, et scrupuleux historien, ce docte personnage nonait une vrit dont il devait la conqute ses investigationsopinitres; Mais peut-tre, et nous le croyons, la devait-il plus srement encore la torture de ces"remords qui conduisent tant et de si grands coupables devant le tribunal de la pnitence, et qui, par le confessionnal, objet de la juste fureur des ennemis de l'glise, ont sauv tant de fois les socits humaines en gurissant l'me des individus. Car souvent il arrive que, satisfait d'abriter son nom l'ombre d'un inviolable mystre, l'homme que le vrai repentir a touch tient ne point quitter la vie sans rparer ses fautes, et qu'il impose au ministre de l'glise la rvlation de secrets dont la connaissance est le salut des tats. Le Juif enfin ne cesse, dans les pages de ses Revues, de se dclarer l'enthousiaste admirateur de tous les rvolutionnaires qui troublent et bouleversent le monde, mais surtout de ceux dont la haine inassouvissable menace de la manire la plus directe l'existence de l'glise J Devantses sympathies ardentes, devant ses implacables doctrines, devant les associationsde toute nature destines les faire passer de la thorie dans les actes, il faudrait donc tre frapp de la plus trange myopie pour ne point reconnatre dans le Juif le prparateur, le machinateur, l'ingnieur en chef des rvolutions. Car elles seules, en dchristianisant le monde, elles seules en le judasant, en le transformant son profit, peuvent conduire le Juif ses fins; seul, ici-bas, serait-il assez simple, lorsqu'il veut et se propose une fin, pour en repousser les moyens? Mais ce Juif, dont le nom revient sans cesse sous notre plume, ce n'est pas le premier venu de sa race;6

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ce n'est pas, et nous tenons le dclarer une fois encore dans les termes les plus courtois, celui qui forme majorit dans sa nation. Il est pour nous l'homme de la foi talmudique, celui que son zle et que d'implacables rancunes animent contre la civilisation chrtienne; l'homme actif, sagace et audacieux qui se dvoue au soin de discipliner et de guider le judasme militant. Voil celui que nous combattons, parce que nous le redoutons; et nos pages ont dit s'il est ou non redoutable Mais la terreur lgitime que nous prouvons son aspect nous est-elle une raison de le couvrir de nos mpris? Non, s'il n'existe pour les provoquer une cause individuelle et spciale Au nombre de ceux avec qui les hasards de ce monde nous mlent de temps en temps se trouvent de francs rvolutionnaires, des auxiliaires ardents de ce Juif machinateur des rvolutions, et qui la plupart le sont leur insu. Presque tous ces hommes sont gars, mais ils ne sont rien moins que mchants. Quelques-uns mme nous sont trs-sympathiques, et leur nature est excellente; nous ne trouvons de dtestable en eux que les doctrines. Un milieu regrettable, une ducation vicie, certaines pauvrets d'intelligence, dont rien au monde ne parvient leur donner le sentiment, les ont faits ce qu'ils sont et ce que tant d'autres fussent devenus leur place Aussi nous gardons-nous bien de les mpriser ou de les har; et, sauf raison toute particulire, il nous suffit de les plaindre, lors mme que nous nous trouvons rduits les combattre. Ce mme mouvement de compassion fraternelle est en vrit le seul que nous inspire celui que nous appelons le Juif; et nous ne nous lasserons jamais de le redire. Si rudement t donc que notre conscience nous oblige l'attaquer, nous

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nous reprocherions d'avoir dirig contre lui nos attaques sans une intention sincre de le servir, et nous le servons en ruinant ses projets car son triomphe serait sa ruine par celle de l'ordre social, dont nous, SOLDAT DU nous sommes par consquent le soldat. CHRIST, Anim d'ailleurs du sentiment de froid respect que tout citoyen doit aux lois dont' il est loin d'approuver l'esprit, mais contre lesquelles sa religion et sa conscience ne lui ordonnent pas de se soulever, nous usons du droit de lgitime critique contre celles o le Juif a puis l'audace qui le caractrise, celles qui le rendent notre matre, en se bornant le dclarer notre gal. On pourra nous entendre dire en les signalant Dura leoo, mais nous ajouterons secl lex, et nous n'irons pas au del! D'autant moins serions- nous port nous insurger contre ces lois, que, leur dclarer la guerre, ce serait aujourd'hui peine inutile; et que, dans le fait et l'histoire de leur existence nous croyons reconnatre une disposition spciale de la Providence, soigneuse de tracer aux vnements une marche conforme l'attente 1 sculaire de l'glise. Nous professons pour le Juif honorable, pour le Juif honnte et pacifique, un sincre esprit de tolrance, et qui s'tend de sa personne son culte; et, dans la bienveillance que nous prouvons pour cet homme malheureux, surabonde la compassion la plus trangre l'insulte. Nous croyons, nous soutenons que ce Juif est de tous les pays, mais qu'il est particulirement du ntre, parce que nul n'chappe la pression du milieu dans lequel plonge et o se dbite sa vie. Que si pourtant, malgr nos soins, il nous tait chapp contre lui quelque offensante ou douteuse affirmation, nous sommes prt, au premier avis, nous tourner de touttb

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cur contre nous-mme, nous condamner, redres.ser sans mnagement les torts de notre plume. Nous pensons d'ailleurs que toute imprudence, que toute injustice, loin de nous servir, tournerait contre notre but et nous empcherait de ramener Juifs et Chrtiens dans les voies de la raison et de la connaissance utile des choses. Quant celui dont les croyances et les murs sont un des flaux de la civilisation, s'il nous arrive de faire saigner son me, nos violences ncessaires seront celles que l'humanit commande au chirurgien qui, dans l'unique intrt du mal gurir, La socit nous porte le fer sur des chairs vives. remerciera, s'il ne nous pardonne. Mais, dans l'accomplissement de notre tche, notre modration jettera sans doute autourd'elle un jour d'autant plus favorable, que, laissant intacts et notre porte des monceaux de documents dont nous nous sommes interdit l'usage, nous avons voulu n'emprunter nos pices qu' des publications ayant force d'histoire, ou ne les accepter que de la main du Juif. Lors donc que nous avons traiter quelqu'un de ces sujets divers les pharisiens .ou les rabbins, les talmudisants ou les rformistes, le Talmud, la Cabale; ou bien lorsque nous prononons des mots aussi durs que ceux-ci l'hypocrisie du pur orthodoxe, le fanatisme de Juda, nous doutons que l'on nous surprenne en porte--faux, et sans que notre point d'appui soit la parole mme du Juif, du pharisien, du rabbin. Encore sommes-nous loin de redire tout ce que, dans leur inconsquence merveilleuse, ces personnages de notre drame nous ont appris; et mille fois moins nombreux sont les traits jets par nous sur le champ du dbat que les armes dont leurs mains

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nous offrent le secours. Mais disons mieux disons que si, dans la confusion et le dsarroi qui rgnent au sein des croyances et des murs du judasme, nous avions rpondre de nos paroles, ce sont des Juifs eux-mmes qui nous prteraient l'appui de nos plus irrsistibles documents; ce sont des Juifs, ce sont peul-lre des rabbins libres-penseurs qui, par haine pour le fanatisme des leurs, se chargeraient devant le public du soin de nous justifier 1 Cependant, si de quelque coin de ce judasme s'levait un cri pareil celui qui retentit et vibre encore contre le sobre et piquant crivain de la Revue des Deux-Mondes (M. M. du Camp), nous pousserions l'instant le contre-cri, et la situation deviendrait srieuse car la guerre serait audacieusement dclare par le Juif, et dans l'exclusif intrt de son despotisme, non-seulement la libert de la discussion, mais la libert mme de l'histoire. Incapable que serait un crivain quelconque de lutter, dans son isolement, contre une nation qui possde elle seule les forces vives de la plupart des nations, et celle de la presse en premire ligne', il faudrait, l'instant mme et dans l'intrt de la publique indpendance, opposer aux associations patentes et latentes du judasme la force d'une association contraire. Il faudrait, aux conseils permanents de ses jurisconsultes, opposer la permanence de conseils analogues; il faudrait, aux journaux de Juda, opposer de distance en distance, sur le sol o nous prtendons marcher d'un pas sr, un journal dont la spcialit serait de s'occuper de Juda; il faudrait, et sur-le-champ, en attendant la naissance et1 Voir les cinq divisions de notre chapitre X.

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le succs de ces feuilles, remplir, deux ou trois fois la semaine, de-documentset de correspondances trangres les colonnes spcialises de deux ou trois journaux, que rpteraient l'envi les plus proches' et les. plus lointains chos de la presse populaire'. Les rserves de notre portefeuille', en se prtant aux-modifications et aux dveloppements dont les circonstances dicteraient le conseil, y prendraient place en variantes avec un succs proportionnel au tapage des perscutions dont le despotisme envahissant du Juif l'endroit de la presse non judaque aurait soulev la tempte. Que si donc la nation juive, sous le faux prtexte de cette libert religieuse que nul ne menace, si ce n'est ses propres organes et ses auxiliaires lorsqu'il ne s'agit que du chrtien (Ch. VIII infra), jugeait le moment venu d'inaugurer dans les rgions de la presse l'exclusive domination de Juda, et d'craser sous le pied de ses lgistes toute plume assez ose pour signaler ses tendances et sa marche, un tre collectif se formerait en un clin d'il au milieu de nous sur l'un des plans1 Autres chos seraient les feuilles qui renseignent les pauvres spculateurs et les actionnaires!1 2 L'exprience d'autrui nous a dit, en maints pays, de quelle insigne imprudence-il est de conserver domicile certains crits, et tout particulirement ceux qui pourraient intresser les socits secrtes. Il est, et nous le savons, pour s'en emparer, mille audaces, mille ruses impossibles prvoir, sans rien dire ni des fausses polices, ni des fonctionnaires de contrebande, ni des polices spciales ou des voleurs spciaux. Nous ne voulons certes aucunement souponner le Juif de se prter ces escamotages; mais, en ce point, ceux qui se constitueraient ses auxiliaires et ses amis sauraient agir spontanment, si peu qu'ils y entrevissent un intrt de secte, et rarement ont-ils manqu leur but. Nous en savons des exemples peine croyables. Avis donc, et bien que nous soyons en des temps o les mystres semblent chercher le jour, avis ceux qui conserveraient domicile ces feuilles destines la publicit, des pices autres que celles dont la perte serait d'une parfaite insignifiance

CAUSERIE. dont sa propre organisation nous offre le modle et le choix. Et nous, notre tour, Alliance chrtienne universelle s'il le faut, vivant du mmedroit que l'Alliance isralite universelle et cheminant ses cts, nous demanderions compte chacune des publications du judasme chacun des numros de ses Revues des attaques si souvent mensongreset brutales que leur implacable haine du christianisme suscite contre nos croyances, contre notre culte, contre notre clerg, contre nos ordres religieux et notre Souverain Pontife, souvent mme contre notre magistrature et nos fonctionnaires, lorsque ceux-ci ne fonctionnent pas au gr ` des fils de Jacob. Mais, Dieu soit lou! nous avons parl trop vite; et trop vite s'est chappe de notre plume la dclaration des ncessits belliqueuses o nous entranerait le droit de dfense dans un pays hostile tout despotisme, et oil s'en faut encore quele Juif ait acquis sa suffisance depopularit chez ceux mmes qui, par aversion pour le catholicisme, patronent les intrts judaques. Htons-nous donc de revenir sur nos pas; et, loin de hausser le ton, flicitons-nous d'avoir rendre justice aux honorables membres du Consistoire central de France, dont le tact et la sagacit calment notre sang et rpriment les effrayantes impatiences du Consistoire lorrain l'endroit de la Revuedes deuwMondes Messieurs, l'article de M. Maxime du Camp, intitul le Clan du vol Paris, que vous signalez notre attention, a fait l'objet de notre part d'un examen approfondi. Nous apprcions l'motion lgitime (relire l'extrait) que cette publication a fait natre parmi nos 1 La publicit e notrelivreen dcuplera oul-tre abonneles d p e lesouhaitons. ments, t nous

CAUSERIE. coreligionnaires; mais vous devez avoir la certitude que nous nous en tions dj proccups avant d'avoir reu votre communication Le consistoire central n'a jamais failli au premier de ses devoirs, celui de dfendre l'honneur du nom et du culte isralite lorsqu'il est srieusement attaqu. Nous ne croyons pas qu'il le soit dans la circQnstance prsente, et ce serait manquer notre dignit que d'en faire mme la supposition. D'ailleurs, le travail de M. Maximedu Camp ne renferme pas un seul passage qui offre d'une manire incontestable le caractre lgal du dlit d'excitation la haineet au mpris des citoyens entre eux. 11est donc impossibleque nous demandions l'autorisation de traduire l'auteur devant les tribunaux. Paris, 20 juin 4869. Ont sign les membres du consistoire des Isralites de France. La Revue du Progrs, les Archivesisralites ont cru devoir doubler des paroles suivantes cette rponse catgorique, et nous leur en adressons nos compliments sincres A cette attaque partie de la presse, la presse seule notre avis, doit rpondre. Aux crivains qui nous mconnaissent,ou qui nous dprcientinjustement, c'est par la discussion et par les chiffres qu'il convient de rpondre. Tel a t aussi l'avis du Consistoirecentral. qui compte dans son sein d'minents jurisconsultes. rch. isral., XIII,p. 395-6, 1869. Tel fut, tel restera donc notre propre avis; et la question,de la sorte, sera pose sur son vritable terrain. Sinon, qui nous dira le numro des Archives, et de8 l Quelle menaante vigilance chez cette nation sur les mouvements de tout homme tranger leur race, et quel tapage dans le monde si celle du Franais catholique s'clevait au centime seulement!1

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l'Univers isralite, o nous ne serions pas en droit de poursuivre le dlit qui nous aurait t reproch par le Juif contre le Juif. Mais, soldat que nous sommes, nous ne sommes rien moins que dnonciateur; la dlation rpugne nos murs; elle est chez nous une lchet, une ignominie. Le fils d'Isral a le bon got de le reconnatre, et dclare par son plus honorable organe vouloir se tenir franchement sur la ligne de l'honneur, qui est la fois celle de l'habilet suprme. Eh bien, nous battons des mains, et, sans qu'il arme sa bouche des menaces de la loi, nous le tenons pour notre gal ailleurs que devant un article du Code. Que s'il nous faut cependant le combattre, et si rude que soit la lutte, nous lui accorderons avec empressement et de grand cur, comme l'adversaire qui nous inspire non point le mpris, mais l'estime le chevaleresque salut des armes, et nous avons l'espoir de le compter un jour parmi les ntres en l'amenant bnir sa dfaite.

Au moment o se termine l'impression de notre livre, parat l'excellente brochure de MM. les abbs Lmann La question du Messieetle conciledu Vatican, 8 novembre 1869; Albanel, Paris; 159 p. in-8. Nulle contradiction relle n'existe entre cet crit et le ntre sur la question du Messie, o ces messieurs se cantonnent. Lorsqu'ils la localisentet que nous la gnralisons, il se comprend toutefois que nos paroles peuvent diffrer l'une de l'autre sans qu'il y ait entre nous dsaccord. Ajoutons, propos de cette brochure, que s'il nous arrive d'attribuer telle ou telle croyance au Juif talmu-

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disant, nous ne prtendons point tablir que cette croyance se trouve explicitement dans le Talmud; nous voulons dire tout simplement qu'elle habite le cur et l'esprit du pur orthodoxe, -de celui qui forme, selon le mot de M. l'abb Goschler, n dans le judasme, l'inr destructible noyau.de la nation. Les dernires pages de MM.Lmann s'accordent de la manire la plus complte avec la premire partie de notre ouvrage, celle que nous avons supprime, et o nous nous trouvions en pleine concordance avec le clbre Duguet (Rglespour, l'intelligencedes critures saintes; et Vritsur le retour des, Juifs, 377 pages , > in-12 un vol. Paris, 1 716). Observons enfin, et toujours propos du mme crit, la grande diffrence qui existe souvent entre ce que croit et dit le commun des Juifs, et la secrte pense des chefs ou des meneurs mystrieux de la nation juive:

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NOTE DE LA CAUSERIE.Le CLAN DU vol A Paris, Revue des Deux-Mondes, juin 1869, texle.

Dans un article de trente-cinq grandes pages de la Revue des Deux-Mondes, intitul h Clan du vol, et dcrivant toutes les catgories imaginables de voleurs, les Juifs sont nomms six fois seulement. Sur'ces trente-cinq pages, dix-sept lignes, c'est--dire un peu plus d'un tiers de page, ou la centime partie de l'article environ, forment la part qui leur est consacre. Tous les autres malfaiteurs sont Franais. Mais produisons devant le tribunal de nos lecteurs le texte mme des passages qui concernent le Juif. Le voleur qui entasse et thsaurise est une anomalie qu'on ne rencontre que chez certains Juifs receleurs. P. 630. Un vieux Juif nomm Cornu, ancien chauffeur, se promenait un jour de beau temps aux Champs-Elyses. Il est rencontr par de jeunes voleurs grands admirateurs de ses hauts faits, qui lui disent Eh bien, pre Cornu, que faites-wous maintenant? Toujours la grande soulasse, mes enfants, rpond-il avec bonhomie. La grande soulasse, c'est l'assassinat suivi de vol. P. 631 Il y a des familles qui semblent voues au vol de gnration en gnration ce sont les Juifs, principalement, qui, se livrant des mfaits humb'es, mais incessants, accomplissent ces sortes de fonctions hrditaires. Ils sont craindre, non par leur audace, car rarement ils assassinent, mais par leur persistance dans le mal, par l'inviolable secret qu'ils gardent entre eux, par la patience qu'ils dploient et les facilits qu'ils trouvent pour se cacher chez leurs coreligionnaires. Les voleurs juifs se mettent rarement en guerre ouverte contre la socit mais ils sont toujours en tat de lutte sourde; on dirait qu'ils prennent une revanche, qu'ils sont dans leur droit, et qu'aprs tout ils ne font que ressaisir, lorsque l'occasion se prsente, un bien dont leurs anctres ont si souvent et si violemment t dpouills par les autres. Parfois ils se runissent en bandes et font le vol en grand, comme on fait le ngoce; ils ont leurs correspondants, leurs entrepts, leurs acheteurs, leurs livres de commerce. C'est ainsi que procdaient les Nathan, dont je viens de parler, les Klein, les Blum, les Cerf, les Lvy. Tout leur est bon les plombs dtachs des gouttires aussi bien que les mouchoirs enlevs d'une poche. Le chef prend gnralement le titre de commissionnaire en marchandises, et fait des expditions vers l'Amrique du Sud, l'Allemagne et la Russie. Le jargon hobraco-germain qu'ils parlent

CAUSERIE. entre eux est incomprhensible et sert encore garer les recherches. Ils sont les premiers receleurs du monde et dissimulent leurs actions derrire un mtier ostensiblement exerc. P. 634. Les chauffeurs taient nomms suageurs, ceux qui font suer; l'huile, c'est le soupon; judacer, c'est dnoncer quelqu'un en faisant semblant d'tre son ami. P. 636. Moins brutaux sont les carreurs (escamoteurs de diamants), Juifs d'origine presque tous, et qui, humbles, polis, lgants mme, vitent d'employer les moyens excessifs qui peuvent conduire d'irr. Il est une catgorie de voleurs qui missibles chtiments. P. 642. s'attaque spcialement aux voleurs, ce sont les fileurs. Un fait digne de remarque les voleurs juifs excellent filer les voleurs chrtiens; mais ils ne se filent jamais entre eux. P. 648. O donc, s'il vous plat, la malveillance dans cette numration de trente-cinq pages si riches en dtails? O donc, et surtout si nous comparons ce qu'elle nous apprend ce que nous a dit des Juifs M. Cerfberr, issu de race judaque? O donc, et si nous le rapprochons des Archives israliles elles-mmes, qui reconnurent, il y a deux ans, que les femmes de mauvaise vie de sang juif l'emportaient en nombre sur celtes de tout autre peuple1! Comme si ces femmes ne figuraient point, pour la plupart, et dans tous les pays du monde, au rang des voleurs; comme s'il ne fallait point voir en elles l'me du crime et les auxiiiaires des malfaiteurs de toutes catgories? Le Juif de France s'loigne du pur Talmud; il n'en suit plus la morale, soit; et dj nous avons fait sa part aussi belle que l'histoire nous le permet; mais il a, dix-huit sicles durant, profess les dogmes talmudiques, qui lui faisaient un mrite de dpouiller les chrtiens de leur avoir. Est-ce que, dans la lie d'un peuple, de telles habitudes se perdent du jour au lendemain? Toutes les autres catgories de malfaiteurs ont des Franais pour remplir leurs cadres. Au point de vue du judasme lorrain, M. du Camp n'a-t-il pas, en les signalant, insult la France? Et pourquoi donc, alors, les Juifs de notre pays ne se sentent-ils pas attaqus dans ces autres pages en qualit de Franais? S'il se ft dit que les catgories de voleurs attribues au Juif se composaient de Normands, de Gascons, d'Auvergnats, qu'elles se recrutaient surtout parmi les serruriers, les charpentiers et les maons, qui se ft jamais avis de se plaindre de cet outrage en Auvergne, en Normandie, en Gascogne, ou dans le corps des arts et mtiers? Quel homme en France, et surtout chez les Juifs franais, se ft mis en 1 Voir notre X chapitre V, p. 134-142,etc., et Archivesisralites, V, p. 71. 1867.

CAUSERIE. tte d'accuser l'crivain du dlit d'excitation la haine et au mpris des citoyens entre eux ? Quel redresseur de torts judaque l'et, ce propos, haineusement dnonc au Parquet de Paris , rclamant grands cris la justice du pays contre de tels carts , et soutenant que les cltrtiens ses (rres seraient en droit d'y voir une insulte la foi qu'ils professent?. >

NOTE DESTINE

AU CHAPITRE

XI,

p.7 458.

Les lignes suivantes semblent tre la fois le rsum et la confirmation de l'un de nos plus importants chapitres, le chapitre xi, et devraient le terminer, mais nousles recevons troptard. Nous les empruntons au Golos de Saint-Ptersbourg, la date du 3 (45) octobre 1869. On y verra si le rle politique et prpondrant que se donnent et que sont rsolus de jouer les Juifs n'y est pas indiqu tel que nous l'avons dcrit. Le colosse russe se crispe, se convulse, sous les traits de l'insolence judaque; mais, quelle que soit la hauteur ou la dignit de son langage, le Juif, dont il foule aux pieds la plebe, est dj l'un de ses maltres, et le texte mme de cet article reconnat en termes furtifs qu'il lui faut savoir compter avec les princes de Juda. (Lire sur la couverture de ce livre te mot de M. Disraeli sur la Russie.) A en croire les journaux, M. Crmieux, se rendant Saint-Ptersbourg, va prsider Berlin une assemble gnrale de l'Alliance isralite universelle, qui se propose de traiter de la situation malheu reuse des Juifs dans la Russie occidentale. Cette fameuse Alliance s'est considrablement carte de sa destination primitive, qui est de s'occuper exclusivement du dveloppement moral de la race juive! Place sous la direction d'un ex-ministre rpublicain, elle adonn fort mal propos dans la politique, et M. Crmieux s'est mis jouer srieusement le rle de prsident de la rpublique juive universelle. Il se met directement en rapport avec les gouvernements des autres pays, tout comme s'il tait lui-mmele chef d'wi gouvernement. Et, ce qui est plus trange, certains gouvernements lui rpondent comme un hommeinvesti d'un pouvoir souverain 1 Tout le monde se rappelle quel orage a soulev M. Crmieux propos'de la prtendue perscution des Juifs dans les principauts danubiennes. Il a mme os adresser des questions notre gouvernement quand on a expuls de Saint-Ptersbourg des Juifs qui n'avaient

CAUSERIE. pas le droit d'y demeurer, et il est parvenu obtenir des explications SUT DTAILLES ce sujet. Quel est donc enfin ce M. Crmieux? un chef d'tat ou un simple Il nous semble que traiter avec lui, comme avec un particulier?. personnage officiel n'est conforme ni notre dignit, ni notre bon sens. II n'y a pas, comme on sait, d'tat juif en ce moment. Il ne peut donc tre question d'un gouvernement juif, et moins encore d'un gou> vernement universel! Ses succs 6n Roumanie l'encouragent peut-tre intervenir dans les affaires de nos Juifs A Bucharest, les conseils amicaux de Napolon III peuvent tre reus comme des ordres; mais Saint-Ptersbourg? Que M. Crmieux se rappelle quoi sont arrives des personnes beaucoup plus puissantes que lui, quand elles ont voulu intervenir dans les affaires de nos Polonais. Ainsi parle le Russe; soit; mais la puissance de matre Crmieux ne rside nullement dans sa personne. Elle est dans cette rpublique universelle nomme par le Golos, et qui, chez les Juifs, porte le nom mystique d'Alliance isralite. C'est elle que le Golos accuse de prluder au gouvernement universel que Juda se propose d'tablir sur les ruines des tats chrtiens judass. Cependant dtournons-nous du czar, et revenons au prince de la Roumanie. Ce prince fait une visite Paris, o MM. les barons Alphonse et Gustave de Rothschild l'instruisent de l'tat des Juifs soumis son sceptre. Il est, se dit-il, vivement touch du tableau des souffrances auxquelles les Isralites de la Roumanie sont en butte de la part d'une population fanatique, et veut bien dclarer qu'il usera de toute son autorit pour prvenir le retour de faits si profondment regrettables . Or, il arrive que, quelques jours aprs, les mmes instances sont faites au prince, Paris encore, par l'Isralite Bamberger, consul de Prusse Allons, pour vous prouver que je n'ai aucune espce de prjug contrles Juifs, reprit le prince, je m'invite moi-mme chez vous. demain je dnerai chez vous. M. Bamberger rougit jusqu'aux oreilles et finit par dire Depuis plusieurs annes je suis protestant; car, commeIsralite, le gouvernement prussien ne m'et jamais nomm consul! Eh bien 1 rpliqua le prince; pourquoi donc les puissances exigent-elles que moi, en Roumanie, je sois plus tolrant et plus libral que ne l'est le chef de ma famille dans la Prusse tolrante? Archives isralites, XXI, p. 643, 646; novembre 1869. Lire notre chapitre xi et y rapporter cette note, qui pourtant ne verse point ici mme un jour inutile. En Gallicie, comme en Roumanie, on peut dire sans exag-

CAUSERIE.ration que les enfants d'Isral sont un vritable flau. Il s'y est d'ailleurs organis des spculateurs de cette nation qui se marient plusieurs fois, dans des localits diffrentes, avec de belles et jeunes Juives, pour les vendre ensuite en Orient et en Afrique , et les livrer des maisons de dbauche (Tribunal de Neusande.) Puis, qu'une pauvre fille juive, pour se soustraire aux mauvais traitements de parents dnaturs, cherche un refuge passager dans un couvent catholique, et la population, souleve par les Juifs, ira forcer cet asile pour en arra1 cher la jeune fille 11 1Hermann 1 Kuhn,Monde, novembre 1869,et Corrospondance allemande, e M,le trs-bien Blanc, seudonyme pospour voir et pour savoir. p

LES JUIFSPREMIRE PARTIEOU PRMISSES D'OU NOUS VERRONS DCOULER LES MOEURS DU JUIF, C'EST-A-DIRE LA MORALE EN ACTION DU JUDAISME.

CHAPITRE

PREMIER.

LES TRADITIONS. Le Juif est le dernier des homme?, Au contraire le Juif est le premier des hommes! Temps anciens; traditions phari:>aquesdes Rabbins elles sont la source du Talmud. Quelles sont les croyances, et par consquent quelles sont les moeursdes Juifs?Le peuple juif distinct de tout autre peuple. Le caractre qui le distmgue varie ds que se manifeste la dcadence de a loi religieuse. Cette loi t, it celle de Mose. Elle fut attaque par i'idoltrie, dont les doctrines s-ontcelles de la cabale sabi^e primitive (voir la fin de ce livre), et par ;es traditions rabbiniques dont se forme le Il v a donc un abme entre ces traditions talmudiques Talinud. et la loi de Mose, que, depuis e Christ, le Juif ne peut appeler sa loi religieuse sans mentir l'histoire et sa foi. 0 Juif, recule, de nous toucher, et vite! car, un peu plus, et tu risquais toi le dernier des hommes! Ce que l'Orient, lorsque nous l'avons parcouru, nous a fait voir, c'est que quiconque se respecte et te rencontre te crache au visage, te touche de son blon. ou te caresse du bout de son pied. Cependant, nos paroles te font sourire de ddain, car l'or abonde dans tes coffres; et qu'y a-t-il au-dessus de l'or? Ainsi raisonnes-tu; nous le savons, et, vraiment, tu raisonnes merveille pour un Juif. Mais va, tous n'ont pour le dire qu'une bouche; l'or que tu caches et

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LES JUIFS.

celui dont tu fais talage, a l'odeur du sang ou de la boue; c'est pourquoi l'ennemi mme du prtre catholique, M. Michelet, vient de le crier par-dessus les toits tu es l'homme sur lequel tout le monde crache Au large, Juif, au large! et garde-toi bien de nous approcher que ton vtement ne touche point le ntre Que disons-nous, mon Dieu! et quelles paroles indignes s'chappent de nos lvres! Oh non, Juif, avance, toi le premier, le plus parfait des hommes, l'lu du Ciel; avance, et ne nous humilie point en reculant, si nous nous approchons de ta personne. Antique adorateur du vrai Dieu, quel sang plus pur et plus noble que celui du fils d'Abraham, dont la gnalogie crite dans les pages de la Bible, la plus certaine et la plus ancienne des histoires, traverse sans s'y perdre les eaux du dluge, et remonte, par une suite d'anctres connus, au premier des hommes. Nous autres chrtiens, fils d'Abraham par adoption, et devenus, depuis le Christ, les nobles devant Dieu et devant les hommes, les matres de la terre et les hritiers du ciel, nous voici choir dans l're de notre dcadence; voici que nous allons te cder la terre et Dieu. Prends-les vite, toi qui sais si bien prendre, et rentre dans tes droits. Aux perfections suprieuresde ta constitution physiqueet de tesfacults intellectuelles, qui nous tonneront tout l'heure, ajoute, aprs l're de tourmente qui menace le monde, les perfections qui te manquent. Missionnaire historique de la cit du mal, et missionnaire futur de la cit du bien permets cependant, Juif, notre matre dj, notre seigneur bientt, permets que nous nous rapprochions de toi pour te traiter en frre an; ne nous crache pas au visage et ne nous crie pas Recule 1 Ces deux mots, qui prtendent te rsumer, nous ont fait1 Ces murs sauvages disparaissent de l'Afrique franaise, o nos lois les ont dj rprimes. 2 Nous allons dans un moment expliquer ce qu'il y aurait, d'nigmatique dans notre langage.

CHAPITRE

PREMIER.

entendre le pour et le contre. Enfant bni du grand patriarche, problme dont l'inconnue commence se dgager, qu'es-tu donc, en dfinitive? Quelle vie menas-tu depuis le Christ jusqu' ce jour? Que sont tes frres? Sont-ils un peuple distinct et pur d'alliage? Sont-ils une race qui s'est msallie, fondue, ou qui se fond dans la masse des peuples? Sont-ils les hommes d'un culte qui repousse comme impur et maudit tout autre homme et tout autre culte? O marchent-ils? Quelle est leur mission? Que veulent-ils? O les porte, o les pousse le vent qui souffle sur ces vagues mobiles que des bouches loquentes ont appeles l'ocan des peuples? Rponse Malgr la diffrence norme du jour prsent aux sicles qui ne finirent qu'hier, les Juifs sont un peuple tout autre que tout autre peuple qui vcut ou qui vit. Leur foi, leur loi, leur cur, se refusent toute fusion, la repoussent, et tout alliage leur est dgot. Cependant les Juifs sont une race d'hommes qui se rpand au milieu de toutes les races humaines; mais ce mlange apparent, gardez-vous de l'appeler une fusion; car nulle puissance encore ne saurait combiner l'lment judaque avec l'lment humain que distingue un sang tranger, une foi qui tranche sur le Talmud. Et pourtant on les dit citoyens, ces Juifs qui commencent fouler aux pieds le Talmud, ce code religieux du Judasme; ils se parent avec empressement de ce titre, chez les peuples o leur gnie parvint conqurir le droit de cit. Dj donc on petit commencer le dire Il n'y a plus de Juif; le Juif disparat de la scne, le Juif s'en va. Plus de Juifs? Quelle bouche oserait l'affirmer? Non; jamais, au contraire, il n'y eut plus de Juifs, et jamais le Juif ne s'afiirma plus hautement. Le Juif est partout, ilva se faire voir, il va nous expliquer l'nigme de sa marche et de ses contradictions. Oui, qu'un incident semble un instant lui annoncer celui qu'il ne cesse d'attendre pour Messie, et soudain l'Europe verra ce que sont ces citoyens n nationa-

LES JUIFS.

lit double. Oubien, clate une guerre, aprs que, se pliant aux exigences de leur culte, l'Europe librale aura spar dans ses armes les lgions judaques des lgions chrtiennes, et, si la question par un (le ses cts intresse Isral, lancez l'un contre l'autre les Juifs des Etats belligrants. Cette preuve vous dira si les frres s'entr'gorg'yit-, si la foi du soldat l'emporte sur celle du croyant; en un mot, si les descendants des douze tribus sont citoyens des tats chrtiens ou de la nationjuive. Une mme et invariable croyance unirait donc l'un l'autre, chez tous lespeuples qui les ont faitscitoyens, ces hommes d'un mme sang, ainsi qu'une mme foi joint et unit l'un l'autre, dans le sein de l'orthodoxie catholique, des hommes de toutes nations?. Non! loin de l, maintenant. Cette union daus leur foi, qui fut invincible, et dont la dure atteignit nos jours, a cess d'tre. Et, cependant, les plus orthodoxes et les plus dissidents en Isral c'est--dire les deux extrmes, ceux qui croient fermement et ceux qui ne croient plus, fidles une mission qu'ils appellent divine et dont ils sont les aveugles instruments, se rangent sous le drapeau d'un mme culte, reconnaissent pour chefs les mmes hommes, et se rencontrent fraternellement dans les mmes temples. Le sol du temple est pour eux le soi de la patrie absente-, et cette patrie d'autrefois, cette patrie aprs laquelle ils soupirent, cette terre sainte arrose du sang des fils de Chanaan, les uns la rvent ce qu'elle fut; les autres, que dvore une ambition sans limites, l'largissent dans leur insatiable convoitise et veulent qu'elle soit pour eux le monde entier-, car le Messie rel, ou symbolique,qu'ils attendent, leur a promis la domination de la terre, l'oppression de l'Eglise du Christ, la suppression du nom chrtien, le prochain et universel assujettissement des peuples qui le croirait? Mais le Juif lui-mme va nous l'affirmer. Voil donc quelle est encore la ferme attente du Juif! Assis dans sa patience fline, il attend; il attend, aid de l'action de socits puissantes et occultes; machines irrsistibles de

CHAPITRE

PREMIER.

destruction, que la Cabale et le philosophisme, dont il fut et ne cessad'tre l'me, organisrent pour, son triomphe d'un bout l'autre des sicles et des empires Mais ce peuple unique dans son genre, ce peuple la fois ne exclusifet cosmopolite, le jugeons que sous le jour dcisif de l'vidence, et que sa propre parole soit celle de nos principaux arrts. Hardis soyons donc nous enfoncer pour quelques instants dans le pass, c'est--dire remonter quelqueschelons de l'chelle des sicles, afin de dominer le cours des choses et d'tendre sans efforts nos regards. Avant tout, cependant, usant d'une utile prcaution de discours, nous nous tournerons vers le lecteur et nous lui crierons Qui que tu sois, homme qui passes la porte de notre plume, juif ou chrtien, si tu nous dis qui tu hantes, nous te dirons qui tu es. Rien de plus incontest que cet adage, car un secret ressort pousse l'imitation ta nature; et ceux que, de prfrence, nous te voyons rechercher, ce sont ceux du ct desquels versent tes penchants. Le cur nous entrane et si vite et si loin! le cur fausse et tord si puissamment notre intelligence! Mais nous dirons aussi carrment tout inconnu Si nous savons ce que tu crois, nous t'apprendrons ce que tu fais. Car l'homme agit d'aprs sa croyance; sa foi gouverne et faonne ses murs. 11croit l'excellence de telle nourriture, il la fait entrer dans son rgime; il croit que tel chemin conduit tel but, il engage ses pas dans ce chemin s'il veut arriver ce but. Donc telle sera la croyance religieuse d'un homme, telle sera la rgle d ses murs, sa morale, tels seront ses actes, sa vie; et c'est l ce que les sicles ont prouv. N'avons-nous point vu' les dogmes et les mystres du paganisme souiller dans sa fleur la jeune fille, instruite croire, et, par l mme, pratiquer les leons d'un culte immonde? Ne les avons-nous pas vus fltrir et ravaler la 1Nosrecherches ousobligent voirdanslacabale toutautrechose n bas quece qu'yvit Bergier. oir'jilus V ii

LES JUIFS..

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matrone, remplir les temples de prostitues au nom des dieux du ciel, introduire et fonder, sous mille formes, la servitude morale cl de l'esclavage corporel et du culte homicide? La loi du Christ, au contraire, la foi chrtienne n'at-elle pas fait germer les vierges? n'a-t-elle pas relev par la pnitence !a virginit dchue des Madeleine? n'a-t-elle pas humanis les btes froces qui hurlaient les idiomes du Nord? n'a-t-elle pas dissous, plutt que bris, les fers des ergastules? Et, jusque dans la boue de sang des amphithtres, remuant la pourriture du cur romain, n'a-t-elle pas fait sortir des ardentes moiteurs de ce'fumier les perles vivantes de la charit, du dvouement et du martyre? < Or, ce que l'histoire a dit de l'idoltre et du chrtien, qui de nous oserait le nier du Juif? Si donc nous retournons l'ordre des choses, comment, prendre le Juif d'ge en ge, suivre les parfums, les senteurs de vices ou de vertus. dont il sature autour de lui l'atmosphre; le juger jadis et aujourd'hui par ses actes, par ses murs, par les irrsistibles colres ou par les sentiments excessifs qui de toutes parts ont clat sur ses pas, comment ignorer ce quefui et ce que devientsa foi a Source et mesure de ses actes, sa croyance dut tre et fut en effet, la raison, la source et la mesure de sa moralit. Tant valait cette foi, tant valtit le Juif. Eh bien, que crut-il donc, et que croit-il aujourd'hui? quelle est sa loi, c'est-dire, en d'autres termes, quelle est sa foi? Vous qui l'coutez, hapeau basl car, s'il dit vrai, ce Juif, sa foi, c'est la loi de Mose! Dieu la traa de son doigt sur la pierre de la montagne, lorsqu'elle s'tait effacede la pierre du cur humain. Et c'est en serrant le Dcalogue contre sa poitrine avec les dmonstrations de l'amour que le Juif s'crie Voici le code immortel de ma croyance (esprant donner le change an chrtien et dfier sa critique). A Mose donc de nous dire ce que croit Isral.

CHAPITRE PREMIER.

Un seul Dieu crateur sera ton Dieu; Tu ne tueras Tu ne commettras point de fornications; Tu ne point; droberas point;-Tu ne porteras point de faux tmoignage; Tu ne convoiteras ni la maison de ton prochain, ni sa femme, ni son serviteur, ni son buf, ni son ne, ni aucune des choses qui lui appartiennent. Voil, voil la foi, voil la loi du Juif!Respect et honneur ce digne croyant, et que la porte des alcves, que celle des plus secrets coffre-forts restent ouvertes devant la main de cet homme; car, au simple nonc des prceptes de sa religion et des rgles de sa morale,qui ne croirait voir en lui le modle, la force et la joie de l'humanit? Telle est en effet la conclusion laquelle nous amne en faveurdu Juif l'Isralite Bdarride. Et que notre bonnement soit de courte dure, car si tout se voit en France, tout, plus forte raison, doit se dire. Sachons donc prter une oreille complaisante ce fils de la race judaque. Le monde, nous dit-il, a dcouvert q'il est impossible de dtruire les Juifs. Pharaons gyptiens, rois assyriens, empereurs romains, croiss, Scandinaves, princes goths, saints inquisiteurs, tous ont dploy toute leur nergie pour arriver ce but. Et cependant, les Juifs, aprs ces coups, sont probablement encore plus nombreux aujourd'hui qu'ils nel'taient a Jrusalem l'poque du rgne de Salomon'. La consquence tirer de ces faits, c'est que l'homme ne peut manquer d'chouer quand il tente de violer l'immuable loi ne naturelle qui veut qu'unerace suprieure soit jamaisdtruite ou absorbe par une race infrieure. Cependant, il ne faudrait pas se mprendre sur le sens de ces mots race suprieure. Les Juifs ne sont pas, ne prtendent pas tre, individuellement, suprieurs au reste des hommes; mais ils sont dpositaires d'une loi qui, remontant au berceau du monde, se trouve, quand on la considre 1Mme d de dansConingsby, M.d'Israli,homme 'tatbripense Do tanniqued'originejuive; elley est plus insolemment exprime: you thinkthat thequiethumdrum, tc., p. 483. Paris,1844. e

LES JUIFS.

dans son essence, quand on l'examine dans sa puret, au niveau de la civilisationla plus avance. Voil l'cueil contre lequel les perscutions sont venues se briser; voil ce qui explique la merveilleuse rsistance des Juifs'. Oh non!1tel n'est certainement pas l'cueil contre lequel les perscutions sont venuesse briser, car de longs sicles se sont couls depuis que le code religieux de Mose a cess d'tre le rgulateur de la nation juive et d'ailleurs, le ftil encore, ce serait faire une brutale insulte la raison de l'homme que de comparer la loi magnifique, mais terrible, qui porte le nom de Mose, la loi d'amour ou de charit du Christ, la seule, si l'histoire est un tmoin fidle, dont la vertu parvint civiliserle monde des nationspolices et le monde des hordes barbares. Affirmer que la loi de Mose est la loi du Juif, ce serait tromper les peuples disposs le juger d'aprs sa foi; ce serait jeter au milieu du monde social l'assertion la plus dangereuse par ses consquences, et la plus fausse en ralit; cependant, la tnacit caractristique des fils de Jacob ne se lasse point de la reproduire au milieu des nations chrtiennes, et toujours elle s'y reproduit avec un tonnant succs; telle est, aujourd'hui, la singulire et calamiteuse ignorance des peuples sur les personnes et les choses du judasme. Aussi voyons-nous cette monstrueuse et grotesque erreur tourner au trs-grand et singulier avantage du Juif le cours des relations d'homme homme, les dispositions du lgislateur et les plans de la politique europenne, tandis qu'elle facilite l'oeuvre des philosophes, qui, devenus les docteursinfailliblesde l'humanit, se sont faits les auxiliaires des ennemis de la foi chrtienne, les hommes du Juif. Entre les autorits sans nombre dont la parole a trancht Page 434. Les Juifs en France, en Italie, en Espagne, 2e dit., par Bdarride, avocat la Courimpriale de Montpellier, chevalier de la Lgion d'honneur, ancien btonnier, Paris, 1861. Nous ne voulons nullement douter de l'honorabilit deM. Bcdurride, mais il est avocat, il est Juif, et nous verrons, chemin faisant, de quelle encre les Juifs crivent l'histoire.

CHAPITRE

PREMIERi

cette question, l'illustre hbrasant Buxtorf nous a tenu ce langage l Les Juifs ont puis les fondements de leur croyance, et de toute leur religion, non pas dansleslivresde Mose,mais dans destraditionsmonstrueuses, fausses, frivoles, et dans desfables racon,espar des sducteurs e la secte phad risaque*. Cependant une trs-honorable exception ce prodigieux cart du bon sens judaque s'offre nous dans la secte imperceptible des Carates, dont l'existence est la coufirmationvivante des paroles de Buxtorf. Maisle nom de ces fidles sectateurs de Mosenous est probablement inconnu; demandons-nous donc ce que sont ces Juifs dissidents, et quel est leur nombre? Une seule secte, celle des Carates, ne reconnat que la loi de Mose, et rejette le Talmud; mais cette secte ne compte pas au del de douzecentsfidles3. Z' traditionnel Les Carates, en effet, rejettent tout le systme des Pharisiens; et c'est ce systme que fut et que reste troitement attache la presque totalit des membres judasants de la nation juive, disperse sur la surface du globe. Car l'enttement pour les prtendiies traditionsa pass des Pharisiens anciens aux modernes. Ceux de nos jours soutiennent donc que le Juif qui rejette la loi orale, c'est-dire la loi traditionnelle ou pharisaque, devient apostat, et qu'il mrite la mort sansaucuneformede procs. Il1 Professeur Ble, n en 1 354,mort en 1629. 2 Synag. Judac, cap. xxxvi. 3 Douze cents sur quatre millions de Juifs Hist. des affaires de Syrie, etc., par Ach Laurent, membre de la Socit orientale, -2 vol. in-8". Paris, 1846, Gaume, t. Il, p. 353, et autres auteurs. Les Karates, dit le R. P. Bonaveniure du Maine, ont pour auteur un certain Anen, qui vivait Babylone vers l'an 720 de notre re. Le savant Isralite Samuel David Luzzato. de Triest\ professeur Padoue, dmontre avec sa lucidit ordinaire dans ses l'rologemeni ad una grammatica ragionata della lingua Hebraicu, p. 15, que Triglandius s'est tromp en soutenant l'antiquit prtendue de cette secte. Les Congrs de Malines, 2* session, 1864, M., t. ler, p. 4 1 Quoi qu'il en soil n'oublions point le mot que font retentir nos oreilles les fils de Jacob Les Isralites, qui Dieu a rvl sa doctrine et prescrit des lois si justes, sont anims de bont envers toutes les cratures. C'est l le caractre dominant en Isral on peut l'appeler peuple au cM?' zargod'e~Mce~cshaine, et lui o~r roumain est un peuple doux; et tous les trnoiLe p~M~/e gnages s'accordent reconnatre que jamais il n'a perscut personne pour sa confession. Depuis les temps les plus reculs, la Roumanie a t le refuge de tous les perscuts, est et l'tat foMMMMHtolrant pour le libre exercice de tous les cultes ') mais il ne peut perdre de vue une religion dont les dogmes sont antisociaux, et dont le but principal est de ruiner les plus graves intrts de la cation, a Au point de vue de la lgalit, les Juifs ne peuvent demander des droits gaux