Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

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Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulents N°73 POWTECH NUREMBERG : LE RENDEZ-VOUS DES ACTEURS DU VRAC Actu Krohne France fête ses 50 ans NUMÉRO 73 - MAI/JUIN 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 DR Convoyeurs à bande Application Wallonie : des silos qui répondent à l’explosion du bois Normatex ® , un logiciel pour appliquer la réglementation ATEX Enquête La qualité italienne au service du vrac français

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Process et manutention des Poudres, Granuleux et Pulvérulents

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Page 1: Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulentsN°73

POWTECH NUREMBERG : LE RENDEZ-VOUS

DES ACTEURS DU VRAC

ActuKrohne France fête ses 50 ans

NUMÉRO 73 - MAI/JUIN 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 €

DR

Convoyeurs à bande

ApplicationWallonie : des silos

qui répondent à l’explosion du bois

Normatex®, un logiciel pour appliquer

la réglementation ATEX

EnquêteLa qualité italienne au service

du vrac français

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S O M M A I R E

DR

Mai / Juin 2010

N°73

AgendaIndex

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INFO PR@TIQUE

REPORTAGES

APPLICATIONWallonie : des silos qui répondent à l’explosion du bois

Normatex®, un logiciel pour appliquer la réglementation ATEX sans abuser du principe de précaution

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ENQUÊTE

La qualité italienne au service du vrac français

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PRODUITS PHARES

QUE CHOISIRConvoyeurs à bande et équipements

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ACTU

Dunkerque-Port poursuit activement sa démarche développement durable

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ÉQUIPEMENTS

22 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Interview Application ProcessREPORTAGES

La genèse du logiciel Normatex®

ou l’aboutissement d’un savoir-faire

À 14 ans, Jean-Marie Courtois entre comme apprenti dans la société STOLZ, société de construction d’équipement. L’entre-prise compte alors huit salariés. Dessinateur, chef du bureau

d’études, ingénieur DPE (diplômé par l’Etat) en 1983, il se spé-cialise petit à petit dans la sécurité industrielle des silos, puis, à partir de 1983 (suite à un accident de silo catastrophique à Metz), collabore avec l’AFNOR pour la mise en place de nor-mes, afin de limiter les risques et réfléchir à la sécurité des équi-pements. Trente-trois ans plus tard, en 1989, il crée un bureau d’études de conception dans le Nord-Pas-de-Calais et travaille, notamment, pour le tunnel sous la Manche. Cette expérience, impliquant des normes de sécurité poussées et une démarche qualité importante, le sensibilise un peu plus encore à l’impor-tance des normes en matière de sécurité des équipements et machines. L’accident de Blaye en 1997 et la mise en place d’un arrêté très contraignant en 1998 pour sécuriser tous les silos de France le lancent véritablement dans le domaine de la sécurité industrielle… jusqu’en 2001 où il décide de prendre sa retraite. C’est le début de l’aventure Normatex®... Un accident prévu dans un scénario d’étude de danger se pro-duit chez l’un de ses clients : l’explosion d’un silo, dans l’entre-prise VALFRANCE au Plessis-Belleville. Il met alors en place le principe de maintenance prédictive : soit l’examen des machines en marche pour déceler les défauts de fonctionnement et éviter

Normatex®, un logiciel pour appliquer la réglementation ATEX sans abuser

du principe de précautionÀ 68 ans, Jean-Marie Courtois, créateur du logiciel Normatex®, per-mettant aux exploi-tants de classer précisément leur installation selon des zones ATEX (ou non), n’est pas un amateur. Retour sur le parcours qui l’amènera, au mois du juin prochain, à la sortie de la 4e ver-sion de Normatex®.

« L’accident de Blaye en 1997 »

44 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Powtech : 15 000 personnes attendues au salon international consacré aux poudres, granulés et solides en vrac

Salon professionnel international (sur les 707 entreprises présentes à la der-nière édition de 2008, on comptait 209 exposants internationaux venus de 26 pays), Powtech est incontournable dans le secteur du vrac. S’y rassemblent nom-bre d’acteurs influents (environ 94 %des visiteurs du Powtech 2008 partici-paient aux décisions d’achats dans leur entreprise), qui viennent chercher des nouveautés, échanger expériences et informations, entretenir des relations commerciales ou simplement appréhen-der les tendances du marché.Cette année, 15 000 professionnels sont attendus à la rencontre des 700 expo-sants, qui présenteront produits inno-vants, technologies actuelles et ten-dances de demain. Dans un contexte de crise, Claudia Hauser-Vollrath, respon-

sable du projet Powtech/TechnoPharm espère que ces 3 jours seront l’occasion de rebondir : « Dans un contexte écono-mique difficile, les salons professionnels ont prouvé que la rencontre directe entre l’offre et de la demande est la meilleure façon d’affronter la crise. Je serais donc heureuse si notre salon pou-vait lancer des signaux positifs pour la branche. ». Le salon est couplé avec le forum technologique TechnoPharm, numéro un en Europe, consacré aux sciences de la vie dans les secteurs phar-maceutique, alimentaire et cosmétique. Là aussi, les contacts directs entre pro-fessionnels sont mis à l’honneur, avec la présence des fabricants de machines et équipements, qui présenteront leurs dernières innovations, des procédés sté-riles aux emballages.

Au cœur des débats :la protection contre l’explosion

Cette année, Powtech proposera une focalisation sur le thème des matières explosives et de leurs dangers. Dans l’in-dustrie de transformation des poudres et matières en vrac, ainsi que pour les processus utilisés dans les secteurs phar-maceutique, alimentaire et cosmétique, la sécurité industrielle et la protection contre l’explosion jouent un rôle majeur. 80 % des poussières industrielles présen-tent un risque d’explosion. Powtech/Tech-noPharm a donc décidé de proposer des séminaires et deux types d’animation par jour autour de ce thème, souvent sous-estimé. A 10 h 30, une visite guidée à la rencontre des exposants sélectionnés, qui partageront leur savoir-faire en matière

Du 27 au 29 avril, se tiendra à Nurem-berg, le salon Powtech, qui a lieu tous les dix-huit mois. Consacré notam-ment aux poudres, granulés et solides en vrac, il s’adresse aux fournisseurs, concepteurs et spécialistes de la pro-duction dans le secteur des procédés mécaniques et de l’analyse des parti-cules. Focus sur la thématique de cette édition 2010, les matières explosives, et présentation de deux événements en marge du Powtech : le forum tech-nologique TechnoPharm, consacré aux sciences de la vie dans les secteurs pharmaceutique, alimentaire et cos-métique, et le World Congress on Par-ticle Technology, congrès mondial sur la technologie des particules.

PREVIEW Salons Powtech

12 Le Jou rna l du VRAC - N °73

ENQUÊTE Les engrais Chargement / déchargement

Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiserl’énergie

CO.RA développedes solutions sur mesure

CO.RA Srl est située à Altopascio (province de Lucca) en Tos-cane, entre Pise et Florence. Elle emploie une cinquantaine de personnes, dont les techniciens spécialisés dans la recherche

et les projets, la production et le service assistance. CO.RA tra-vaille par ailleurs avec des sociétés partenaires qui produisent exclusivement pour elle sur des plans et moules développés par CO.RA. « Depuis 25 ans, CO.RA. Srl est spécialisée dans les systèmes de connexion pour le transfert des granulés et pul-vérulents : « Nous sommes constructeurs de vannes d’intercep-tion, de dosage et de régulation des flux, explique Rosemary Raimogny, responsable du service vente pour CO.RA qui se présente comme leader dans le monde pour la réalisation des installations de manutention vrac. » Les vannes de production ou dosage représentent 90 % de la production. Par ailleurs CO.RA propose des installations clefs en main, pour lesquelles elle fournit outre les vannes, l’ensemble des connexions : conte-neurs et tubulures.Les produits CO.RA. sont brevetés et respectent le normatives FDA (GMP) high containment Cross contamination, avec vali-dation des process FAT, SAT, IQ, OQ, PQ, CIP, VISION200, ATEX, CE finissage des superficies de 0,02 mcg/mc. Les joints et vannes sont produits dans un atelier stérile. CO.RA. met à disposition de ses clients son propre Technology Center pour effectuer des tests avec leurs produits en salle blanche classe 100. « L’aspect service est primordial aujourd’hui. Les industriels ne peuvent

Il est loin le temps où l’acier italien avait mauvaise répu-tation : du “fer pour ferrer les ânes” ! Aujourd’hui l’Italie a conservé un savoir-faire dans les métiers de fonderie et chaudronnerie. En Europe, la qualité ita-lienne est reconnue dans le domaine des équipements de traitement du vrac. Mais les freins majeurs de déve-loppement des sociétés ita-liennes sur le marché fran-çais restent le chauvinisme hexagonal et la nécessaire maîtrise de la langue de Molière.

La qualité italienne au service du vrac français

Cette vis de format exceptionnel est l’œu-vre de la société Mix.

Le siège de CO.RA est basé à Altopascio, dans la province de Lucca.

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SALON

PREVIEWPowtech : 15 000 personnes attendues au salon international consacré aux poudres, granulés et solides en vrac

BILANHausse de fréquentation de 12 % et internationalisation des visiteurs pour la 14e édition du CFIA

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Salon Powtech à Nuremberg : faire parler la poudre !Depuis le Moyen Âge, foires et salons ont permis aux hommes d’échanger et de com-mercer. Powtech, qui se tiendra du 27 au 29 avril à Nuremberg, ne fait pas exception. Il est le lieu de concentration de la majo-rité des acteurs du vrac, mais aussi celui où vous découvrirez les dernières innovations, nouveaux matériels, process ou idées tant techniques que commerciales. Thème central de cette année : la protection contre les explosions. Au mois de mars dernier, le CFIA a aussi tenu ses promesses. Malgré un contexte écono-mique encore délicat, les exposants ont su investir, innover et renforcer leur position-

nement sur le marché, confirmant l’identité du grand salon de l’agroalimentaire : qua-

lité, convivialité, busi-ness. Le Journal du Vrac, enfin, vous propose un détour par l’Italie pour présenter ses fabricants de matériels pour le vrac. Il est loin le temps où l’acier italien avait mauvaise réputation, la

qualité italienne est aujourd’hui reconnue pour les équipements de traitement du vrac... Retrouvez vite ce dossier dans nos colonnes.

É D I T O

Jacques FitamantDirecteur de la publication

Trémies - TRANSPORTEURS À BANDE - Pesage - CriblesBroyeurs de mottes - Élévateurs à godets - SauterellesEnsachage Big Bag - Décamionneurs

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ACTU ▼ ▼

5 Le Jou rna l du VRAC - N °73

ACTU

Dunkerque-Port lance un plan d’aménagement et de déve-loppement durable (PA2D).La réforme portuaire de juillet 2008 a placé les ports dans une nouvelle posture face au développement dura-ble. Le projet stratégique du port, approuvé en avril 2009, met en avant la réalisation d’un plan d’aménagement et de développement dura-ble (PA2D), document que le port de Dunkerque est un des premiers à lancer parmi les grands ports maritimes. Les enjeux sont vastes puis-que le port occupe 17 kilo-mètres de façade maritime et s’étend sur un espace de plus de 7 000 hectares, dont 3 000 hectares restent poten-tiellement aménageables.Ce projet complexe associe de nombreux partenaires. Le conseil de surveillance a donc proposé que le conseil de développement, présidé par Philippe Bertonèche, assure l’élaboration du PA2D et soit l’interface entre membres ins-titutionnels et acteurs techni-ques. Un groupe technique de 17 membres a été mis en place et bénéficie de l’appui des services techniques du port et de consultants spé-cialisés. Les travaux ont été lancés le 21 janvier 2010 et comprennent 5 phases dont un diagnostic partagé for-mera la première étape. Ils se dérouleront sur 2 ans. Les 5 thèmes de réflexion choisis dans le cadre du PA2D concernent : la lutte contre le changement climatique, l’énergie, l’industrie ; la dyna-mique urbaine, la gestion

des eaux, la biodiversité, les milieux naturels et les paysa-ges ; la prévention des risques naturels, technologiques et sanitaires (air et déchets) ; les transports. Un thème par-ticulier sur la gouvernance sera développé. Les enjeux d’avenir autour des ports et de leurs systèmes de trans-port massifiés sont fonda-mentaux dans les économies interrégionales. Les planifier est une priorité d’avenir pour le port.

Accueil du trafic maritime et fluvial : Dunkerque-Port obtient la certification ISO 9001

Courant 2007, la direction générale de Dunkerque-Port décidait de viser l’obten-tion d’une certification pour l’accueil des navires et des bateaux fluviaux. L’entre-prise a atteint cet objectif fin décembre 2009 sur la base du référentiel ISO 9001 version 2008.Cette reconnaissance a été attribuée par l’organisme LRQA (Lloyd’s Register Quality Assurance) suite à des audits menés en octobre et novem-bre 2009. En cohérence avec le projet stratégique, la cer-tification marque une nou-velle étape dans la démarche d’amélioration menée depuis plusieurs années.Complétant les certifications déjà acquises des partenaires du pilotage, du remorquage et du lamanage, les efforts sont ainsi unis pour garantir le niveau de service qu’at-tendent les clients de Dun-

kerque-Port et renforcer sa position d’acteur majeur du transport maritime et fluvial, tant au niveau européen que mondial.Outre la professionnalisation des relations du port avec les services extérieurs, la certifi-cation permet une meilleure coordination entre les servi-ces internes : la Capitainerie, les éclusiers, les haleurs, le personnel de maintenance des ouvrages. Elle offre ainsi une qualité élevée de service aux navires maritimes et aux bateaux fluviaux qui utilisent les infrastructures de Dunker-que-Port.

Une dynamique d’amélioration

Concrètement, et en réponse aux exigences de la norme ISO 9001 qui ne traduisent finalement que du « bon sens managérial », pour cha-que processus contribuant au système de management, les organisations ont été clarifiées et formalisées, des objectifs précis cascadant la politique qualité ont été défi-nis. Régulièrement, ces objec-tifs sont mesurés pour vérifier la bonne efficacité de ce qui

est mis en place. L’ensemble est examiné lors des revues de processus et des revues de direction de façon à piloter la pertinence, l’adéquation et l’efficacité du système de management dans sa glo-balité et ainsi poursuivre la dynamique d’amélioration.

Bilan du trafic de l’année 2009 : 45 MT (- 22 %)

Le trafic du mois de décem-bre est en baisse de 10 %. Il bénéficie certes du bon com-portement des marchandises diverses (+ 4% ) et des vracs solides (+ 15 %) mais reste fortement impacté par l’ab-sence de raffinage chez Total. Le trafic cumulé fait apparaî-tre un repli de 22 % à 45 MT.Les sorties de céréales sont conformes aux objectifs à - 9 % pour 1 MT. Les « petits » vracs solides demeurent directement impactés par la crise et sont en retrait de 15 % avec 2,1 MT (- 32 % à fin Juin). Les vracs solides sont globalement en baisse de 35 % à 17,5 MT (- 51 % à la fin du mois de juin). Le Port de Dunkerque a accueilli 6 540 escales de navires en 2009.

Dunkerque-Port poursuit activement sa démarche développement durable

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ACTU

Depuis le 10 mars 2010, Phi-lippe Camps, 47 ans, est direc-teur général de la société K+S Kali Du Roure SAS. Il a occupé successivement plusieurs fonctions commerciales et marketing depuis 1986 chez Du Roure, SCPA Du Roure et K+S KALI Du Roure. Il était jusqu’à présent chef de mar-

ché « Spécialités » dans cette société. À ce titre, c’est un fin connaisseur de la mise en marché de fertilisants, notamment pour les filières cultures spéciales. K+S Kali Du Roure SAS est une filiale régionale de K+S Kali France SAS, fabri-cant et distributeur des ferti-

lisants pour les grandes cultu-res ainsi que pour les marchés spécialisés vigne, arboricul-ture, et cultures légumiè-res. La gamme de produits est constituée d’engrais de mélange (bulk blending) et d’engrais liquides fabri-qués au siège de la société au Teil dans l’Ardèche, ainsi

que d’engrais organiques et organo-minéraux élaborés sur son deuxième site situé à Donzère dans la Drôme. La société assure également la vente de toute la gamme des engrais potassiques et magnésiens de K+S Kali et les engrais Nitrogen dans le Sud-Est de la France.

Philippe Camps est nommé directeur général de K+S Kali Du Roure SAS

Cemex France, leader des matériaux de construction, obtient deux prix au concours 2010 développement durable de l’Union nationale des pro-ducteurs de granulats (UNPG), et l’un d’eux sera présenté au concours développement durable de l’UEPG (Union européenne des producteurs de granulats). Sont récompen-sées les entreprises mettant en œuvre des actions concrètes de développement durable sur les sites d’extraction de granulats. Trois catégories (environne-mentale, sociale, économique) ont été définies ainsi qu’un grand prix biodiversité faisant écho à 2010, année internatio-nale de la biodiversité.

Albi, sur les rails du déve-loppement durable

La carrière Cemex d’AIbi obtient le grand prix éco-nomique dans la catégorie « Contribution économique à la société » pour son action en faveur de l’économie des res-sources minérales et le déve-

loppement local du transport ferré. Confrontée à la rareté du gisement, la carrière Cemex Granulats Sud Ouest d’Albi s’est engagée dans une politi-que très stricte de gestion de la ressource.En concertation avec tous les acteurs locaux, Cemex a remis en question l’implantation de son activité sur l’Albigeois. Pour économiser la ressource locale, le groupe a recours à un approvisionnement com-plémentaire ferroviaire. Du fait de sa localisation en zone urbaine et des désagré-ments induits, Cemex a pro-cédé à un rapprochement avec la société Eternit, disposant d’une Installation Terminale Embranchée (ITR) inutilisée depuis 2004, en périphérie d’Albi. Le maintien du dernier point de déchargement de trains et le développement du fret sur l’Albigeois étaient en jeu. Ce projet a reçu l’appui des représentants des communes concernées et de Réseau ferré de France, dans une démarche de concertation que le groupe

développe sur ses sites depuis plus de vingt ans.

Izon, partenariat exemplaire avec une collectivité locale

Cemex obtient pour la carrière d’Izon le deuxième prix ex aequo dans la catégorie « Par-tenariat avec la collectivité locale » pour son réaménage-ment concerté au profit de la collectivité.Sur cette carrière, la concerta-tion avec les élus et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a fait évoluer un projet classique de « base de loisirs » vers un réaménagement plus naturel, au centre d’une urba-nisation développée. Une zone ornithologique verra le jour courant 2011. Les réalisations techniques sont le travail du personnel Cemex de la carrière, avec des acteurs locaux sou-cieux de développement dura-ble (Esat, Arbres et Paysages de Gironde). Plusieurs aména-gements ont déjà été concré-tisés : trois plans d’eau, une île

de 3 000 m2 (lieu de repos et de nidification de certaines espè-ces), une prairie sur d’anciens bassins de décantation, une roselière… Sur le même site, Cemex a également montré ses capacités d’innovation en développant, avec le Muséum national d’histoire naturelle, une méthode de suivi scien-tifique permettant d’évaluer l’évolution des milieux pen-dant et après l’exploitation des carrières de granulats.« Ces prix viennent récompen-ser une fois de plus la position de Cemex en tant qu’entreprise responsable, engagée dans une politique de développe-ment durable et soucieuse de son environnement », déclare Pierre Fèvre, directeur géné-ral des activités granulats de Cemex France.

Michel André, nouveau président de Cemex France

Michel André remplace Pierre Laplante en tant que président de Cemex France depuis le 1er

CEMEX récompensé pour la gestion éco-responsable de ses activités granulats

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ACTU ▼ ▼

7 Le Jou rna l du VRAC - N °73

mars 2010. Âgé de 39 ans, diplômé de l’EDHEC, Michel André a commencé sa car-rière comme auditeur conseil chez PwC puis a exercé des fonctions de direction finan-cière dans le secteur des matériaux de construction, en France et aux Etats-Unis. Il a rejoint Cemex France en février 2005 comme directeur administratif et financier, a ensuite occupé la fonction de directeur du planning stra-tégique. Il occupait depuis 2008 la fonction de directeur général des activités bétons prêts à l’emploi. P. Chauvin lui succède à ce poste.

Michel André rem-place P. Laplante en tant que président de Cemex France depuis le 1er mars 2010.

Le groupe Chimirec, spécialiste de la collecte et du traite-ment des déchets industriels dangereux (DID), est engagé depuis 2001 dans une démarche volontariste de triple cer-tification (Qualité ISO 9001, Sécurité OHSAS 18001 et Envi-ronnement ISO 14001) de toutes ses filiales et activités. À l’issue de multiples audits, l’ensemble des structures est désormais triplement certifié par l’organisme certificateur AFAQ AFNOR.Pour Chimirec, s’impliquer dans la démarche QSE, c’est aussi privilégier la santé et la sécurité de ses employés. Ainsi, Chimirec fait preuve d’une extrême vigilance à l’égard des équipements de protection individuelle et collective (EPI/EPC) et a déjà lancé un grand chantier de modernisation des vestiaires de tous ses sites.La démarche Qualité Sécurité Environnement trouve son prolongement logique dans la charte développement dura-ble lancée en décembre dernier à l’initiative de Jean Fixot, président du groupe. Il s’agit de donner la pleine mesure de la démarche (sociale, environnementale et économique)

Le Groupe Chimirec finalise le processus ambitieux de triple certification QSE de ses sites

en anticipant les nouvelles exigences prévues par le Grenelle II. Un premier rapport développement durable est publié courant avril.« L’obtention de la triple certification témoigne de la volonté de Chimirec d’aller au-delà des exigences légales et réglementaires qui lui sont fixées et se traduit concrètement par une augmenta-tion constante de ses investissements liés à la protection de l’envi-ronnement, à la qualité de ses services et à la sécurité de son per-sonnel. Je me réjouis que cette performance n’ait en rien entaché notre productivité et notre rentabilité, bien au contraire », expli-que Jean-Marc Rieger, directeur général du groupe Chimirec.Dans la continuité de cet engagement, Chimirec vise l’obtention d’une certification unique selon les trois référentiels d’ici 2012. La certification unique aura pour objectif de couvrir l’ensemble du cycle de vie des déchets industriels, et s’appliquera à l’intégra-lité du périmètre industriel et géographique français du groupe. Cela permettra également de renforcer la cohésion et la solidarité entre les filiales.« Plus qu’un aboutissement, la triple certification au niveau de toutes les filiales représente aujourd’hui un nouveau départ pour Chimirec qui, forte de son expertise, travaille à préparer son ave-nir. L’ensemble des équipes s’impliquera activement dans l’ambi-tieux projet de certification unique pour renforcer les relations de confiance que Chimirec entretient avec ses clients et partenaires », poursuit Jean-Marc Rieger.

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ACTU

Au terme d’une réflexion sur les missions du port et l’évolution du transport flu-vial, la nouvelle marque « Ports de Paris » symbolise l’avenir avec un nom court et un logo ouvert souligne le fait que le transport fluvial entre dans une nouvelle ère.Pour son quarantième anniversaire, Ports de Paris s’est offert une nouvelle jeunesse en termes de marque et de logo. Si ces deux éléments n’avaient quasiment pas évolués depuis la création du Port auto-

nome de Paris en 1970, le contexte et les modalités d’interventions ont eux pro-fondément changés. Après avoir souf-fert de la concurrence de la route dans les années 1970-1980, le transport fluvial connaît un véritable renouveau lié à la montée en puissance des préoccupations environnementales. Les attentes sociéta-les ont également évolué et les Franciliens redécouvrent la Seine, avec la volonté de se réapproprier les berges à des usages de loisirs.

40 ans et des projets ambitieux

2010 constitue un tournant important pour Ports de Paris. « Nous nous trouvons au cœur de projets de grande envergure : l’ouverture du canal Seine-Nord Europe, le Grand Paris, le développement coor-donné des trois ports de l’axe Seine… Nous devons dans ce contexte, nous pré-parer à relever un défi de taille : la réali-sation des nouvelles infrastructures por-tuaires pour accueillir le développement

Port autonome de Paris devient Ports de Paris : 40 ans et un nouveau départ

Depuis 30 ans, Sefram conçoit, fabrique et commercialise des maté-riels électroniques (séquenceurs, pressostats, débitmètres) destinés à la gestion des processus industriels de filtration d’air/dépoussiérage, des appareils de contrôle des rejets de poussière et des automates dédiés.Par cette nouvelle implantation, Sefram souhaite développer un parte-nariat avec les industriels allemands spécialisés dans le dépoussiérage et la qualité de l’air. Tout est mis en œuvre pour sa réussite : moyens humains, techniques et financiers. Cette stratégie a été reconnue par la CCI de Lille. En décembre 2009, le comité responsable du dévelop-pement export des PME françaises a décerné à l’entreprise le trophée Export, qui valide la qualité et le bien-fondé de sa démarche.Le marché de Sefram s’oriente principalement vers les constructeurs de filtres industriels, qui représentent à eux seuls 80 % du CA. La col-laboration s’effectue avec la grande majorité de constructeurs français et plusieurs groupes européens. Grâce à son effort en R & D (10 % du CA) et sa connaissance du marché allemand, Sefram a développé une gamme spécifique qui présente un excellent rapport technologie-qualité-prix.Les produits sont certifiés « Atmosphères explosives Atex », validés par un audit annuel de l’Ineris. Pour obtenir sa certification Atex, Sefram a mis en place un système qualité basé sur l’ISO 9001-2000. Sefram, engagée dans la protection de l’environnement, la protection des personnes, le développement durable, bénéficie du label « éco-entreprise ».

Sefram, spécialiste en électronique pour les installa-tions de dépoussiérage, s’installe en Allemagne

La filiale française FLSmidth-Pfister célèbre cette année les vingt-cinq années de la commercialisation et de la mise en service en France du premier doseur à rotor pesé DRW 01 Pfister pour l’alimentation en charbon pulvérisé des fours rotatifs de cimenterie.C’est l’occasion pour Jacques Guilbot, son directeur, qui fêtera également ses 25 années passées au ser-vice de la société Pfister de rendre hommage à l’en-treprise, et tout particulièrement à l’inventeur du doseur à rotor pesé, M. Hans Willem Haefner, qui a donné sa spécificité et sa réputation à la société. Ce succès est le fruit d’une collaboration entre cet inventeur infatigable, fort de dizaines de brevets, et la filiale française ainsi que les cimentiers. Tous ont été partenaires, en France, au Portugal, au Maroc et ailleurs, pour la connaissance, la valorisation et l’amélioration de ce système de dosage qui a vérita-blement séduit et marqué une époque. Depuis, la gamme des doseurs à rotor pesé s’est éten-due à d’autres applications comme l’alimentation des fours en farine de cru, les additifs pulvérulents ou granuleux chauds et abrasifs, comme le clinker pour les broyeurs ciments, jusqu’aux combustibles de substitutions solides et déchiquetés.

1985 - 2010 : 25 années du doseur à rotor pesé DRW pour Pfister en France

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ACTU ▼ ▼

du trafic en Île-de-France, en particulier le port d’Achères dont l’exploitation devrait démarrer à l’horizon 2015-2020 » souligne Hervé Martel, directeur général de Ports de Paris.Outre la nouvelle identité graphique et le nouveau nom, la marque « Ports de Paris » trace donc les contours de pro-jets ambitieux et de défis à relever pour répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement d’augmenter de 25 % la part des modes alternatifs à la route. « Cette « autre voie en Île-de-France » que nous proposons n’est pas un vœu pieu. C’est l’objet d’une démarche stra-tégique engagée en début d’année. Les Franciliens prennent progressivement conscience qu’elle représente déjà un million de camions en moins sur les routes chaque année. » indique Hervé Martel.Tout au long de l’année, Ports de Paris compte poursuivre cet élan vers des amé-nagements concertés, respectueux des différents usages des berges dans le cadre

d’un plan d’investissement de 200 Mil-lions d’€ sur la période 2010-2015.

François Landais, nouveau directeur de l’agence portuaire centrale de Ports de Paris

Il aura en charge la gestion du domaine portuaire situé dans le bief de Paris, soit 26 ports urbains, 18 escales courte et lon-gue durée pour un volume de trafic fluvial de près de 3 millions de tonnes. Il devra confirmer la dynamique de report modal du trafic vers le mode fluvial (+ 48 % en quatre ans). Âgé de 43 ans, il est ingé-nieur des travaux publics de l’État.

Ile-de-France : le trafic fluvial repart à la hausse en 2009

Malgré un contexte économique difficile et une baisse de tous les modes de trans-port au niveau national, Ports de Paris augmente son trafic en affichant une

hausse de 3,2 % et 20 millions de ton-nes, grâce notamment aux bons résultats de la campagne céréalière. En 2009, le trafic fluvial de Ports de Paris s’est élevé à 19 988 284 t, en hausse de 3,2 % par rapport à 2008. Les filières traditionnelles progressent. La bonne campagne céréa-lière 2009 a permis au trafic fluvial des produits agro-alimentaires, céréales et farines ou oléagineux de connaître une hausse de + 16,3 % par rapport à l’an-née dernière. De même, le secteur des ferrailles a connu une hausse importante de son trafic voie d’eau : 350 400 t en 2009 contre 285 700 t en 2008, soit une progression de + 22,6 %. Enfin, les maté-riaux de construction sont restés stables (+ 0,8 %) avec 14,7 millions de tonnes et une forte progression du trafic de déblais (+ 24,1 %) avec 1,84 million de tonnes manutentionnées.

Du 19 au 21 mai, Lyon accueillera le deuxième congrès français de la filière granulés, Granupro. Cette manifesta-tion rassemblera les acteurs-clés de la profession autour des sujets d’actualité : la stratégie de développement et de distribution, l’élargissement des appro-visionnements, l’exportation, les tech-niques de production ou encore les per-formances environnementales de ce bon élève de la classe des bioénergies. Plus de 400 congressistes venus de toute la France et d’Europe échangeront durant deux jours, les 19 et 20 mai à l’espace Double Mixte du Campus de la Doua à Lyon-Villeurbanne. Cette édition 2010 se tiendra simultanément en français et en anglais pour la richesse des échanges et pour une meilleure visibilité internatio-nale. Plus de 3 500 visiteurs profession-nels sont aussi attendus à l’exposition d’équipements attenante, du mercredi 19

au vendredi 21 mai, afin de développer entre producteurs, fabricants, bureaux d’études, distributeurs et installateurs, les réseaux professionnels au rythme de la croissance de la demande.Le vendredi 21 mai, Rhônalpénergie-Environnement organise également un colloque à destination des collectivités, organisé avec le soutien de la Région Rhône-Alpes. Les collectivités sont en effet avec les particuliers et les indus-triels, le troisième secteur de progression du granulé. Il permet notamment de réduire sensiblement les coûts d’investis-sement et d’exploitation des chaufferies à biomasse.

Pour des informations complémentaires au sujet de Granupro 2010, vous pouvez consulter le sitehttp://www.granupro.fr

400 professionnels et collectivités sont attendus au Granupro 2010, le forum français de la filière granulés

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ACTU

10 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Implantée en France depuis 50 ans, la société allemande Krohne est devenue un des leaders mondiaux de la débit-mètrie et de la niveau-mètrie. Ces instruments de mesure sont les outils indispensables à un grand nombre d’activi-tés industrielles parmi lesquelles l’eau, la chimie et pétrochimie, l’agroalimentaire, la sidérurgie ou encore le nucléaire.

Bien doser un ingrédient dans une recette, vérifier la quantité des stocks en silo, facturer la quantité exacte d’un produit, faire la chasse aux fuites et bien sûr véri-

fier le débit de ses fluides : les possibilités d’applications des appareils de débitmètrie et de niveaumètrie sont très variées ! C’est en tout cas ce qui se dégage de la journée organisée par l’industriel Krohne, le 25 mars dernier, pour présenter ses activités et ses produits à l’occasion de ses 50 ans. Implantée sur la petite com-mune de Romans-sur-Isère,

dans la Drôme, depuis 1960, cette filiale du groupe Alle-mand homonyme a débuté son activité avec une poignée d’ouvriers en produisant des pièces usinées pour sa maison-mère. « À l’époque le coût de la main d’œuvre française était beaucoup moins élevé qu’en Allemagne », expli-que Jacques Van Den Bosch, directeur général, qui rassure « Depuis l’entreprise à fait

beaucoup de chemin ! ». En effet, Krohne France compte désormais 167 sa lar iés . 65 travaillent au service com-mercial et assurent la vente des produits de la marque en France mais aussi pour toute l’Afrique. 59 personnes sont chargées de la production des appareils de débitmètrie et de niveaumètrie, sur une usine jaugeant 7 000 m2. 17 salariés se consacrent exclusivement

Krohne France fête ses 50 ans

Krohne vient de développer une solution fiable pour répon-dre aux besoins de l’industrie des produits en vrac, en matière de mesure des stocks de poudres et de solides. Le transmet-teur de niveau radar Optiwave 6300C possède une antenne spéciale capable de fonctionner sur les surfaces inégales dans les silos. Grâce à la grande dynamique de mesure, au gain des antennes et à la technologie FMCW (Frequency Modulated Continue Wave), aucun dispositif particulier n’est nécessaire pour aligner l’antenne. Le montage est alors très simple. La nouvelle antenne « drop », en forme de goutte, étant indif-férentes à toute adhérence, la mesure est insensible aux poussières et aux dépôts. Elle se distingue, en outre, par une excellente directivité (angle de radiation de 2°). De plus, la mesure s’effectuant sans contact, le besoin de maintenance est minime. Enfin, en fonction du matériau sélectionné, le transmetteur peut être utilisé pour des températures allant jusqu’à 200°C et une pression jusqu’à 40 bars. Des tests réali-sés chez des industriels partenaires ont permis de démontrer que l’Optiwave 6300 assure une mesure fiable dans des silos

d’une hauteur supérieure à 65 mètres. Quelques exemples d’applications : silos, trémies, réservoirs ou convoyeurs dans les industries du ciment, des mines, du fer et de l’acier, de la chimie ou de la papeterie.

❚ ❚ Une goutte radar pour vérifier les niveaux de produits en vrac

L’entreprise a organisé une journée de présentation de son activité et de ses produits à l’occa-sion de ses 50 ans.

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ACTU ▼ ▼

à la recherche et au développement. Outre la création de nouveaux équipements et nouveaux modèles, ils ont aussi la responsabilité d’adapter le matériel aux contraintes tech-niques des clients. Enfin, 26 personnes gèrent l’administra-tif (direction, comptabilité, ressources humaines, informa-tique…). Au-delà de la croissance du nombre de salariés, Krohne France est également devenu au fil du temps une entité à part entière, par rapport à son groupe. Ainsi, c’est la filiale tricolore qui fabrique pour tout le groupe les appa-reils de niveau et les contrôleurs de débit. C’est également elle qui a la responsabilité des ventes et du SAV pour le continent africain. Mais si Krohne France est devenue une grande entreprise, elle n’a rien perdu de son caractère familial, tout comme le groupe qui est toujours détenu à 100 % par la famille Rademacher-Dubbick. En France, cet esprit familial se traduit par une ancienneté exemplaire des salariés. La moyenne d’ancienneté est de 17 ans, mais cer-tains ont débuté leurs carrières au sein de l’entreprise et sont maintenant proche de la retraite, à l’instar de Michel Vallat salariés depuis 1977. Il a commencé sa carrière en tant que magasinier, sans aucune formation professionnelle. Il est aujourd’hui manager de production et membre du comité de direction. « Nos salariés sont notre valeur ajou-tée », affirme Angélique Baillon, DRH pour Krohne France qui poursuit : « Nous avons mis en place un programme de formation continue qui permet à nos salariés d’évoluer dans l’entreprise, tout au long de leur carrière. »Au-delà de la spécificité sociale de l’entreprise, Krohne France se distingue également par ses activités. En effet, si le terrain de jeu du groupe s’étend sur 10 domaines indus-triels, l’entité française réalise, pour sa part, 80 % de son chiffre d’affaires (CA : 33,7 M€) auprès des secteurs de la chimie, des industries agroalimentaires, de l’eau et du nucléaire.L’entreprise investit 8 % de son chiffre d’affaires dans la Recherche et le Développement afin de proposer des pro-duits toujours plus performants et innovants.

Caroline Faquet

Implanté dans 10 pays15 sites de production42 filiales46 distributeursCA : 289 MEffectifs : 2 510 salariésEntreprise appartenant à 100% à la famille Rademacher-Dubbick

Krohne FranceCA : 33,7 M167 salariésActivités : Production d’appareil de niveau-mètrie et contrôleur de débit, service commercial pour la France et l’Afri-que, SAV.

❚ ❚ Le groupe Krohne en bref

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Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

CO.RA développedes solutions sur mesure

CO.RA Srl est située à Altopascio (province de Lucca) en Tos-cane, entre Pise et Florence. Elle emploie une cinquantaine de personnes, dont les techniciens spécialisés dans la recherche

et les projets, la production et le service assistance. CO.RA tra-vaille par ailleurs avec des sociétés partenaires qui produisent exclusivement pour elle sur des plans et moules développés par CO.RA. « Depuis 25 ans, CO.RA. Srl est spécialisée dans les systèmes de connexion pour le transfert des granulés et pul-vérulents : « Nous sommes constructeurs de vannes d’intercep-tion, de dosage et de régulation des flux, explique Rosemary Raimogny, responsable du service vente pour CO.RA qui se présente comme leader dans le monde pour la réalisation des installations de manutention vrac. » Les vannes de production ou dosage représentent 90 % de la production. Par ailleurs CO.RA propose des installations clefs en main, pour lesquelles elle fournit outre les vannes, l’ensemble des connexions : conte-neurs et tubulures.Les produits CO.RA. sont brevetés et respectent le normatives FDA (GMP) high containment Cross contamination, avec vali-dation des process FAT, SAT, IQ, OQ, PQ, CIP, VISION200, ATEX, CE finissage des superficies de 0,02 mcg/mc. Les joints et vannes sont produits dans un atelier stérile. CO.RA. met à disposition de ses clients son propre Centre technologique pour effectuer des tests avec leurs produits en salle blanche classe 100. « L’as-pect service est primordial aujourd’hui. Les industriels ne peu-

Il est loin le temps où l’acier italien avait mauvaise répu-tation : du “fer pour ferrer les ânes” ! Aujourd’hui l’Italie a conservé un savoir-faire dans les métiers de fonderie et chaudronnerie. En Europe, la qualité ita-lienne est reconnue dans le domaine des équipements de traitement du vrac. Mais les freins majeurs de déve-loppement des sociétés ita-liennes sur le marché fran-çais restent le chauvinisme hexagonal et la nécessaire maîtrise de la langue de Molière.

La qualité italienne au service du vrac français

Cette vis de format exceptionnel est l’œu-vre de la société Mix.

Le siège de CO.RA est basé à Altopascio, dans la province de Lucca.

Constructeursitaliens

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13 Le Jou rna l du VRAC - N °73

vent pas prendre le risque d’arrêter leur production pour un joint ou une vanne défectueuse. »Rosemary Raimogny insiste sur « la flexibilité et la créati-vité de la production qui apportent des solutions haut de gamme, à l’avant-garde et surtout « sur mesure », qui dis-tinguent CO.RA de la concurrence. » Les techniciens assurent une assistance personnalisée selon les exigences de chaque client. « Nous ne vendons pas des vannes mais des solutions, adaptées aux exigences de chacun de nos clients. »Le principal domaine d’activité de CO.RA est l’industrie chimique et pharmaceutique, ainsi que le secteur agro-ali-mentaire comme l’alimentation pour bébés dont les pro-cédures se rapprochent de l’industrie pharmaceutique. Les récentes lois obligeant le secteur cosmétique à se conformer aux mêmes normes que l’industrie pharmaceutique ont par ailleurs ouvert un nouveau marché » pour CO.RA. « Nous fournissons les sociétés d’engineerie constructeurs d’instal-lations et de machines dans le secteur chimique et pharma-ceutique. Dont certains depuis plus de 20 ans. » Par exemple Dietrich Engineering Consultant ou Fitzpatrick. Depuis sa base italienne CO.Ra rayonne dans le monde entier : Europe mais peu en Europe de l’Est, Amérique du nord et du Sud. « Par contre l’Inde et la Chine sont plutôt des concur-rents, copiant nos modèles européens, avec des finitions de mauvaises qualité, qui ne répondent pas à la demande des industries européennes. » L’export s’organise en direct depuis l’Italie, ou via des distributeurs ou des agents-correspondants. « Mais si nous sommes très présents en France, on ne peut pas parler de marché français car les sociétés pharmaceutiques sont des sociétés internationales. Le marché est donc inter-national. ». Pour autant Rosemary Raimogni l’admet : « Les clients français sont très exigeants. La maîtrise de leur langue est essentielle pour travailler avec eux. »

MixFrance spécialiste du mélange

Le groupe Mix construit des mélangeurs horizontaux pour les produits vracs solides pour les secteurs de l’alimentation humaine et animale, du minéral, et de la chimie. À soc, à vis ou à pales, en acier, en inox ou en inox spécifique, ils sont fabriqués sur le site de Cavezzo, dans la région de Modène. Dans ces ateliers, le groupe Mix maîtrise la méca-nique, la sidérurgie, l’électromécanique, la conception et l’automatisation. Pour suivre l’évolution des procédés et des équipements, MIX dispose d’une équipe de Recherche et Développement, ainsi que d’un laboratoire d’essai moderne conforme aux normes ATEX. « Bien que les divisions de production soient autonomes, la recherche, la conception, la fabrication, la certification et la mise à l’essai sont effec-tuées de manière homogène au sein de la structure, la sous-traitance étant limitée à quelques composants commerciaux. Tout cela a pour but de conserver un contrôle le plus minu-tieux possible sur les cycles de production. »En complément de gammes, Mix propose des filtres de

Constructeursitaliens ▼ ▼

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Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

dépoussierages et des vannes, papillons et guillotines, des manches de chargements, des vis de convoyage : « une gamme assez étendue qui permet d’équiper com-plètement les silos, explique Christian Baldachino, directeur de Mix France, et d’aborder de nouveaux marchés comme le béton. »« Nous sommes capables de traiter des modèles très techniques comme les mélangeurs de laboratoires ou des unités de très grosses capacités jusqu’à 20 000 l voire 28 000 l. Nous assurons l’installation de process élaborés comme la stérilisa-tion ou la gestion des températures des mélanges en continu, ou l’atomisation de liquides pour favoriser leur intégration au mélange. » Pour répondre aux demandes actuelles du marché, Mix a récemment proposé des mélangeurs à rotor extrac-tible et des possibilités de nettoyage à air pulsé pour permettre un nettoyage complet qui peut être indispensable dans certaines applications : « pour les indus-tries utilisant des colorants extrêmement concentrés, pour l’alimentation pour bébé, qui nécessite une ségrégation par-faite des lots. »Mix France est la filiale française, existant depuis 6 ans, qui assure le relais commer-cial et technique sur le marché français et sur la zone francophone d’Afrique : Afrique noire et Maghreb. Selon les pays, l’export est assuré par des filiales ou des distributeurs plus ou moins exclusifs.Mix France ne travaille pas avec les utili-sateurs finaux mais plutôt avec les équi-pementiers-intégrateurs. « Nous ne som-

mes pas des installateurs, nous sommes des spécialistes du mélange. L’approche commerciale de MIX consiste à vendre des technologies qui s’insèrent dans des domaines industriels d’une certaine com-plexité. Nous ne vendons pas simplement des produits, mais des solutions », assène Christian Baldachino. Les clients inté-grateurs-équipementiers de Mix France exportent beaucoup vers l’étranger où le savoir-faire français est reconnu. Pour certaines problématiques spécifiques, Mix fournit même des mélangeurs à d’autres fabricants de mélangeurs, qui les vendent ensuite à leur marque ou sous la référence Mix, selon les accords commerciaux.Mix développe ce même service pour les vis de convoyage qui peuvent répondre à des demandes spécifiques, par rapport à des contraintes de taille, de refroidisse-ment, etc. « Certains sont également à la recherche de coûts. L’Italie a gardé certai-nes industries, comme la fonderie qui lui permet de conserver des savoir-faire et donc des productions qui sont difficiles à trouver en France. L’Italie offre des coûts plus abordables. »Le service proposé va de la pré-vente à la post-vente : depuis le contact technico-commercial en ligne ou directement à tra-vers des expertises sur site, en passant par les essais en laboratoire, les inspections programmées effectuées par des inspec-teurs externes du client lors de la phase de montage et d’essai des machines, l’as-sistance lors de l’installation, de la mise en marche et des essais des machines ainsi que des opérations de maintenance ordi-

naire et extraordinaire. « Le service pro-posé ne se limite donc pas à la fourniture de la machine ou du composant demandé, il couvre toute la période de garantie et va même au-delà. Il suffit de penser que, aujourd’hui encore, des pièces de rechange de machines installées au début des années 90 sont toujours garanties. L’approche client revêt une importance particulière. Le nombre d’interventions d’assistance après-vente sur les machines, proche de zéro, témoigne de l’efficacité de cette politique commerciale. »Grâce à sa filiale française, Mix peut abor-der sereinement le marché français et ses spécificités : « L’aspect commercial est pro-pre à la France : les Français sont attentifs aux détails techniques, alors que les Ita-liens auraient tendance à argumenter sur leur qualité, leur supériorité, etc. L’intérêt d’une forte présence en France est de remonter les informations d’un marché particulièrement exigeant à la maison-mère. » La France est réputée pour être en avance sur les normes industrielles et son expérience bénéficie rapidement au reste du marché grâce à une connaissance attentive des évolutions réglementaires.

Wam en grande quantité pour la compétitivité

Le groupe italien Wamgroup se présente comme « parmi les leaders mondiaux en développement et production d’équipe-ments et composants d’usines pour la manutention du vrac ». Ses usines sont situées entre Bologne et Milan. Depuis 1984, Wam France assure la distribution pour la France (1) : ses bureaux sont situés au nord de Paris et abritent un magasin de stockage et un laboratoire d’essai de mélangeurs. Elle est la première filiale de Wam et compte aujourd’hui une quaran-taine de salariés. Jean-Marie Yvon en est le responsable du département mélan-geur : « La filiale est le mode de dévelop-pement privilégié du groupe à l’export, car les agents ou revendeurs peuvent déroger plus facilement au principe de base de Wam : vendre des grandes quan-tités à des prix compétitifs. Notre métier n’est pas de développer des installations uniques, spécifiques, mais de privilégier

L’équipe Mix pose devant les deux mélangeurs de 20 000 l récemment livrés.

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Constructeursitaliens ▼ ▼

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la quantité pour obtenir les meilleurs coûts. »La spécialité de Wam est la vis d’archimède. Première activité historique du groupe, la production de vis sans fin a été indus-trialisée par Wam dans les années 1970, pour offrir de meilleurs coûts. Aujourd’hui Wam se présente comme le leader mondial des fabricants de vis destinées au transport du ciment, qu’elle fabrique à hauteur de 15 000 exemplaires par an, particulière-ment dans la filière de fabrication de béton prêt à l’emploi. Sa clientèle est composée d’ensembliers et d’installateurs : « Notre stratégie est de convaincre les fabricants d’acheter nos vis plutôt que de les fabriquer eux-mêmes. Le coût est donc un argument primordial. » D’où le besoin de fabriquer en grandes séries.Depuis 1999, Wam développe également une activité autour des mélangeurs. Dans ce domaine il s’adresse à la fois aux installateurs et aux utilisateurs. « Cette diversification s’est faite à la demande des installateurs eux-mêmes confrontés à la demande de leurs clients utilisateurs finaux. Finalement, la technologie est assez proche de la vis car les premiers modèles développés étaient des mélangeurs à spires. La gamme s’est étendue pour proposer aujourd’hui des technologies à socs, à pales, à rotor. »Enfin des vannes, à papillon ou guillotine, et du matériel de filtration pour équiper les silos. « Finalement, Wam traite tout ce qui a rapport avec les granulés et pulvérulents : au niveau

du transport, de la mécanisation du dosage, de la filtration des poussières, etc.De la chaudronnerie classique acier, Wam a évolué vers les matériaux composites et propose des mélangeurs en polyu-réthane. Par rapport à des pièces mécanosoudées qui sont d’abord découpées puis assemblées par soudure, les pièces en polyuréthane nécessitent des moules, comme les pièces de fon-derie. Mais les moules pour les pièces polyuréthane ainsi que

Les usines de production de Wamgroup sont situées à Cavezzo dans la région de Modène.

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Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

les équipements d’injections sont plus coûteux et impliquent une rentabilité sur des grandes séries. « Ce matériau est anti-adhérant et anti-abrasion, explique Jean-Marie Yvon. L’usure est bien moindre. En moyenne les polyuréthanes résistent 3 fois mieux que les aciers. L’enjeu économique est évi-dent mais surtout la solidité est grande-ment améliorée. L’image de marque des matériels Wam est la solidité et la résis-tance. Pour certaines filières, nous som-mes même parfois trop solides : les agri-culteurs qui traitent des céréales utilisent leurs matériels avec moins de contraintes et dans des cadences qui ne nécessitent pas notre niveau de solidité. » Pour ces qualités, le polyuréthane se retrouve aujourd’hui sous forme de composants dans tous les équipements de Wam. Dans le secteur des matériaux de construction, où Wam est le plus forte-ment présent, les qualités anti-abrasion de ce matériau sont un atout de taille. Wam est également présent dans le sec-teur alimentaire où le polyuréthane est apprécié pour ses qualités anti-adhéran-tes qui facilite le nettoyage. « Beaucoup de produits ont été développés sur cet axe via par exemple l’accessibilité des pièces. C’est une problématique très importante, notamment en France. ». Enfin Wam est également très présent sur le domaine de la nutrition animale : « Dans tous ces secteurs, la France est

vraiment très en pointe sur la qualité et la réglementation. Par ses exigences, le marché français tire le marché vers le haut. La France est leader mondiale dans la fabrication des bétons. Ses procédures en alimentation animale servent de base aux réglementations européennes. L’un des intérêts d’une filiale par rapport à un agent est d’être plus impliquée dans le développement de l’activité du groupe et donc plus réactive par rapport aux besoins du marché. » Wam compte une quarantaine de filiales de par le monde.

Borghi-Sofram sur le marché céréalier

Borghi est une société familiale créée en 1945 dans le nord de l’Italie près de Vérone. Historiquement, elle est spé-cialisée dans les équipements de manu-tention et stockage de céréales pour les agriculteurs et les coopératives céréaliè-res. La société s’est développée vers les installations portuaires. En 1989, Borghi rachète une société française Sofram et créé Borghi-Sofram, chargée du marché français : « Nous achetons le matériel à la maison mère pour le revendre en France », explique Estelle Duchêne, la responsable administrative de Borghi Sofram. Les deux entreprises sont pla-cées sous la gérance de M. Mingotti. Pour fournir des installations complètes, Borghi-Sofram fait appel à d’autres four-

nisseurs, notamment espagnols pour les silos, ou italiens pour les vis légères (la société Pofer, qui a aussi des liens capi-talistiques avec Borghi). Pour le reste de l’activité export, le gérant se déplace lui même et gère le business en direct.Borghi-Sofram travaille exclusivement avec les agriculteurs. « Nous sommes 2 personnes pour la france, les instal-lations portuaires sont un marché plus complexes et demandent des suivis de chantier que nous ne pouvons pas assu-mer avec notre petite équipe. »En France, Borghi-Sofram s’attaque au marché des coopératives céréalières avec de nouveaux produits comme les refroi-disseurs de céréales. « Ces solutions clefs en main s’installent depuis l’extérieur. Elles s’adressent à des structures qui ont de grosses capacités de stockage et qui ont besoin de refroidir sur la durée. » Les concurrents sont des constructeurs français : « Le fait d’être Italien et de ne pas disposer d’usine de production locale peut être un désavantage. Néanmoins, nous sommes basés en Savoie, proche de l’Italie. »

Les convoyeurs Cidiesse pour toutes les applications

Bernard Besançon représente la marque italienne Cidiesse, spécialisée dans les élévateurs à godets pour le transport des vracs, poudres et granulés ou petits

Le nouveau refroidisseur de Borghi-Sofram s’adresse aux stockeurs et coopératives céréalières.

Borghi-Sofram propose des silos et des refroidisseurs pour le marché agricole français.

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Constructeursitaliens ▼ ▼

objets. L’entreprise est basée dans le nord du pays, vers Venise. Son marché princi-pal est l’agro-alimentaire, notamment les pâtes en Italie. « La spécialité de ces éléva-teurs pour l’industrie est de démarrer avec les godets à l’horizontal puis d’effectuer un transfert en vertical avant de revenir en horizontal pour la vidange, décrit Ber-nard Besançon. Nous traitons toutes les capacités jusqu’à 50 m3. » Ces élévateurs fonctionnent avec des produits chauds, jusqu’à une centaine de degrés et à froid avec des produits surgelés. Pour cela les godets peuvent être en acier, en inox voire en super inox. « Cidiesse fabrique sur mesure en prenant en compte toutes les exigences de ses clients », conclut Ber-nard Besançon.

Chez Concetti, le standard n’existe pas

Concetti est basé dans le centre de l’Ita-lie, en Ombrie entre Rome et Florence. Depuis une quarantaine d’années, elle est

spécialisée dans les systèmes de pesage, ensachage et palettisation des sacs.« La France a été le premier pays du développement à l’international au début des années 1980, rappelle Roberto Bohini, agent commercial. La société de représentation Prod’Hom assure la pré-sence du groupe en France. Le Groupe Concetti est ainsi présent dans plus de 25 pays avec un réseau d’agents quali-fiés. » Le groupe travaille en direct ou via des sociétés d’engineering.Le groupe est présent dans le secteur des céréales, de l’alimentation animale, particulièrement le petfood, les produits de construction et la chimie. « Nous travaillons avec les leaders des secteurs comme Monsanto ou Grande Paroisse. »« Chez Concetti le mot standard n’existe pas. Chaque installation est réalisée par notre propre bureau d’étude en fonction des exigences du client. Sur les 150 per-sonnes qui travaillent en Italie, plus de la moitié sont des ingénieurs. »« Les Français sont des partenaires de

travail très exigeants mais parfois chau-vins, ce qui peut être un frein pour nos entreprises. Mais ils reconnaissent la vali-dité technique de nos produits. Nous ne vendons pas des solutions économiques, et nous sommes reconnus pour nos solu-tions techniques. »En guise de nouveautés, Concetti pré-sente sa dernière solution complète pour le petfood, particulièrement flexible : « La machine peut ensacher une grande variété de format de 2 à 30 kg, avec une cadence élevée. Les sacs demeurent très beaux ce qui est importants pour le pet-food dont les produits sont présents en linéaires. Le système de changement de format est complètement automatisé, et prend moins de 2 minutes. »

Françoise Foucher

(1) Les produits pour la séparation solide/liquide et trai-tement des eaux et les produits pour la technologie de la vibration sont distribués en France par deux autres filiales de Wamgroup : Wam France Environnement et OLI France.

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Interview Application ProcessREPORTAGES

Installée au cœur de la zone de Kaiserbaracke (le pôle bois belge), la société Delhez Bois SA rabote depuis 72 ans des bois résineux : pin, épicéa, mélèze, provenant des forêts des Arden-nes, du plateau des Fagnes, de Scandinavie et depuis peu de Russie. La société écoule ses profilés auprès des menuiseries industrielles, des grandes surfaces de bricolage et des fabri-cants de mobiliers de jardin. Delhez Bois SA fait donc partie de ces entreprises industrielles qui ont construit leur réputation sur l’hyper spécialisation et la maîtrise d’un segment de cycle de fabrication. Durant des décennies, Delhez a confié à d’autres la valorisation de ses sous-produits. « Les panneautiers nous prenaient les copeaux, nous dépendions de leur bon vouloir », explique Frédéric Delhez le dirigeant de la société. « Depuis 1999 nous commercialisons des copeaux de bois comme litière pour chevaux », explique le petit fils du fondateur de l’entre-prise familiale qui a lancé sa marque « Clean Box ».

Wallonie : des silos qui répondent à l’explosion du bois

Le marché des granulés bois explose ! La demande a tri-plé durant ces trois dernières années. En France et dans toute l’Europe, les granulés de bois représentent une voie de diversi-fications très prometteuses pour les industriels de la filière bois. Une trentaine d’entreprises vien-nent en France de créer le syndi-cat national des producteurs de granulés de bois (SNPGB), mais les fournisseurs d’énergie verte doivent savoir comme Delhez Bois à Amel en Belgique qu’il n’y a pas que la demande qui explose. Les silos de stockage de sciure sont sous la menace des déflagrations. Les poussières de bois sont génératrices d’at-mosphère explosive (ATEX). À Theux, en Belgique, Dohogne, construit des silos qui résistent aux explosions.

Dohogne construit des silos à l’épreuve des explosions des poussières pour l’unité de production de granulés de bois de Delhez Bois SA à Amel en Belgique. Ci-dessus deux gros silos de stockage de sciure construits par Dohogne Système pour Delhez bois SA 2 x 2 500 m3.

Les silos de l’aval qui stockent des granulés (2x 1 000 m3). La technique du boulonnage extérieur permettrait de les agrandir en cas de besoin.

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Application ▼ ▼

Depuis de nombreuses années Dohogne fabrique des silos protégés contre l’explosion en collabora-tion avec le bureau d’étu-des Delta GC et la société Fike, fabriquant des évents. Dohogne a installé des dizaines de silos dans plus d’une trentaine de pays. Les silos construits par Dohogne ont eu à subir quatre explosions durant les 10 dernières années. Toutes concernaient le sec-teur du bois, stockage de copeaux et sciures. Deux ont eu lieu dans des silos qui ne disposaient pas d’évents. Néanmoins les structures ont résisté et les

dégâts étaient minimes : tôles froissées et déchirées. Les 2 autres explosions ont eu lieu dans le même silo. Les évents ont dans ce cas parfaitement répondu à l’attente. Ainsi aucune déformation de tôles n’a été décelée et la stabilité du silo n’a pas été ébranlée.Le risque d’explosion est favorisé par le degré de confinement élevé. La “pro-duction” de poussières, iné-vitable dans l’activité des silos, peut en effet générer des atmosphères explosives (ATEX) susceptibles de pro-voquer des accidents meur-triers. En France l’accident d’Allouville-Bellefosse (76)

fait figure de cas d’école. L’inflammation et l’explo-sion d’un nuage de pous-sières de bois a fait un mort et un blessé grave le 11 mai 2004 dans un atelier de fabrication. Pour protéger ses silos Dohogne met en œuvre différentes solutions qui permettent de limiter les surpressions importan-tes avec des évents bien dimensionnés. Ces disposi-tifs évacuent ainsi l’énergie de l’explosion avant qu’elle ne se transmette à d’autres zones à atmosphère explo-sible et provoque des acci-dents en cascade. Dans le cas des explosions de pous-sières, on cherche à éviter

que le souffle d’une pre-mière explosion acciden-telle mette en suspension des dépôts de poussières accumulées ailleurs et crée de nouvelles atmosphères explosibles.La technique Dohogne s’appuie aussi sur une lon-gue expérience qui lui per-met de calculer les carac-téristiques de résistance mécanique des silos. « Non seulement nous pouvons garantir que nos silos résis-teront à une explosion mais nous pouvons le prouver par des notes de calcul », insiste Robert-Loïc Michoel, qui dirige la société avec son père Michel.

❚ ❚ Le bois explosif

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Interview Application ProcessREPORTAGES

L’expérience aura servi de test à Delhez Bois SA pour lui per-mettre de s’intéresser au développement des « combustibles verts ». Les énergies de la biomasse ont le vent en poupe et sont promis à un bel avenir. En 2020, ils devront fournir 60 % des nouvelles énergies renouvelables que les pays de l’union se sont engagés à produire pour réduire les émissions des gaz à effet de serre. Mais Frédéric Delhez n’a pas attendu la signa-ture du « paquet énergie-climat » par les gouvernements des 27 pour se lancer dans la production des granulés de bois. La demande commerciale s’était déjà fait sentir et le marché des « pellets » était mûr. Comme en 2006 nous avons entrepris de construire une nouvelle usine ainsi nous avions la place pour développer cette activité », explique l’industriel. La nouvelle usine fêtera son troisième anniversaire cet été mais elle a déjà 6 bougies pour ornement. Les silos sont indispensables car il n’est pas possible de presser directement les « fines » issues des raboteuses pour en faire des pellets. « Il faut tamponner les pics de production et mélanger les qualités de sciure», indique l’industriel. Ainsi les sciures vertes issues des sciages de grumes doivent être gérées à part. La série de silos a été conçue et construite par Dohogne System.

Des silos modulaires

En amont de l’unité de pressage de pellets, le dispositif comprend deux silos de stockage de sciure vert de 12,5 m de diamètre et de 26 m de hauteur pour un volume de stockage de 2 500 m3. Ces silos sont équipés d’une galerie intérieure d’une hauteur de 3 m qui permet d’installer un système d’extraction par le haut. Les sciures passent ensuite par un séchoir et alimentent un silo de 500 m3 qui sert de stockage tam-pon. Ensuite la sciure sèche est envoyée, via un convoyeur, vers la presse à pellets, le produit fini est distribué, soit directement vers l’ensachage, soit via des convoyeurs, dans deux silos tam-pons d’une capacité de 1 000 m3 chacun. De ces silos tampons, les pellets sont envoyés vers un silo de chargement vrac d’une capacité de 250 m³. Un pont peseur a été placé sous ce silo et les opérations de chargement des camions sont protégées des intempéries par un bâtiment métallique bardé de 30 m de long construit et installé, éga-lement par Dohogne System. La technique de construction du fabricant belge, les panneaux

Crée au début des années soixante avec pour spécialité la construction de silo agricole, Dohogne système s’est diversi-fié dans les années 80 vers l’industrie lourde aussi bien que le ciment, le plastique que le bois. Dohogne système emploi la technique du panneau en acier galvanisé. Boulonnés par l’extérieur, les panneaux offrent une paroi interne totale-ment lisse. Dohogne système emploie des tôles de 2 à 4 mm d’épaisseur et propose des capacités de silo allant de 60 à 2 500 m3. Le premier avantage de la technique du bolon-nage extérieur est la facilité de mise en œuvre. Construits en usine, les panneaux des silos Dohogne système sont transportés sur des camions conventionnels. La technique permet de construire des silos sur des emplacements diffi-cilement accessibles.Les temps d’installation des silos de Dohogne système sont réduits et peuvent ainsi simplifier facilement les chantiers des sites industriels. Dohogne System a investi dans de nou-velles machines (presse et plieuses) totalement automati-ques qui permettent de réduire les temps de fabrication et ainsi de raccourcir les temps de fabrication des silos. « Nous avons la réputation d’être extrêmement réactif », annonce Michel Michoel, administrateur délégué.

❚ ❚ Dohogne System, le silo

Le silo névralgique de l’installation de Delhez bois : dans ces 500 m3 la sciure séchée peut créer des conditions ATEX. Il est doublement protégé, par un évent et par la résistance mécanique de la structure Dohogne System.

La violence des explo-sions des poussières de bois est specta-culaire et est visible dans l’éclatement des tôles de l’évent qui agit ici comme un fusible pour libérer l’énergie de la défla-gration.

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« the world leader companyin extendable modular Silos »

boulonnés par l’extérieur présentent de nombreux avantages dans le cas de la fabrication de granulés. « C’est un système modulaire qui permet d’augmenter la capacité si le besoin s’en fait sentir », explique Frédéric Delhez. Il suffit pour cela d’ajouter une rangée de panneaux, voire plus, pour gagner plusieurs dizaines de m3. Une modularité qui est particuliè-rement bien adaptée à de nouvelles activités comme les gra-nulés bois où la visibilité n’était pas totalement assurée. En temps de crise, elle permet aussi de dimensionner le projet et l’investissement au plus juste tout en se réservant une possibi-lité d’agrandissement rapide si le succès est au rendez-vous.Du coté constructeur, Robert-Loïc Michoel insiste sur la capa-cité des silos Dohogne à résister aux explosions de poussières en ambiance confinée. « Le risque est souvent négligé, mais il est réel », rappelle l’industriel. « La question doit être prise avec sérieux, l’industrie du bois est particulièrement vulnérable », insiste le raboteur wallon même si en trois générations l’entre-prise Delhez n’a jamais eu de déflagration à déplorer. Quoiqu’il en soit le silo de stockage des sciures sèches est le plus concerné. « Avec un taux d’humidité qui se situe entre 8 et 10 %, le ris-que d’explosion des sciures de granulés de bois est important et nécessite de prendre des précautions supplémentaires comme la pause d’un évent », développe Robert-Loïc Michoel. Ce disposi-tif situé dans le toit du silo s’ouvre en cas de surpression générée par une explosion. L’énergie peut alors s’échapper sans endom-mager l’installation. Dohogne System travaille sur ce point avec la société française Fike, basée dans le Val d’Oise, pour répondre aux exigences de la réglementation ATEX. Mais le constructeur belge va plus loin encore en proposant des silos dont la concep-tion des structures offre une très grande résistance mécanique. « Même sans évents nos silos résistent à l’explosion. Au pire il n’y aurait que quelques panneaux endommagés qu’il est facile de remplacer », précise Robert-Loïc Michoel.Dohogne offre ainsi une double sécurité aux silos qui subissent des conditions ATEX. De quoi faire face sans nul doute à l’explosion du marché des granulés de bois, aussi bien au sens propre qu’au sens figuré.

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Le bois ça explose ! Heureusement les silos Dohogne sont conformes à la réglementation ATEX et disposent d’un évent. De plus leur solidité mécanique leur permet d’en-caisser les coups de canon sans frémir.

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Interview Application ProcessREPORTAGES

La genèse du logiciel Normatex® ou l’aboutissement d’un savoir-faire

À 14 ans, Jean-Marie Courtois entre comme apprenti dans la société Stolz, société de construction d’équipement. L’entre-prise compte alors huit salariés. Dessinateur, chef du bureau

d’études, ingénieur DPE (diplômé par l’État) en 1983, il se spé-cialise petit à petit dans la sécurité industrielle des silos, puis, à partir de 1983 (suite à un accident de silo catastrophique à Metz), collabore avec l’AFNOR pour la mise en place de nor-mes, afin de limiter les risques et réfléchir à la sécurité des équi-pements. Trente-trois ans plus tard, en 1989, il crée un bureau d’études de conception dans le Nord-Pas-de-Calais et travaille, notamment, pour le tunnel sous la Manche. Cette expérience, impliquant des normes de sécurité poussées et une démarche qualité importante, le sensibilise un peu plus encore à l’impor-tance des normes en matière de sécurité des équipements et machines. L’accident de Blaye en 1997 et la mise en place d’un arrêté très contraignant en 1998 pour sécuriser tous les silos de France le lancent véritablement dans le domaine de la sécurité industrielle… jusqu’en 2001 où il décide de prendre sa retraite. C’est le début de l’aventure Normatex®... Un accident prévu dans un scénario d’étude de danger se pro-duit chez l’un de ses clients : l’explosion d’un silo, dans l’entre-prise Valfrance au Plessis-Belleville. Il met alors en place le prin-cipe de maintenance prédictive : soit l’examen des machines en marche pour déceler les défauts de fonctionnement et éviter

Normatex®, un logiciel pour appliquer la réglementation ATEX sans abuser

du principe de précautionÀ 68 ans, Jean-Marie Courtois, créateur du logiciel Normatex®, per-mettant aux exploi-tants de classer précisément leur installation selon des zones ATEX (ou non), n’est pas un amateur. Retour sur le parcours qui l’amènera, au mois du juin prochain, à la sortie de la 4e ver-sion de Normatex®.

« L’accident de Blaye en 1997 »

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les pannes. Il utilise cette méthode pour les silos céréaliers avec l’aide de caméras thermiques à infrarouge pour déceler les échauffements et l’analyse des ultrasons (quand un roulement tourne, les billes qui le composent émettent des ultrasons, puis des sons en se dégradant). En 2003, les directives ATEX sortent. De nom-breux clients, perdus, appellent Jean-Marie Courtois pour un coup de main... Il décide donc de prendre le problème à bras-le-corps : « J’ai fait l’état des lieux des règlementations, analysé les normes en cours pour l’application des directi-ves ATEX. Il fallait se poser les bonnes questions et les formuler correctement. J’ai donc proposé à l’un de mes clients (la coopérative Unéal dans le Nord-Pas-de-Calais), qui m’avait appelé pour y voir plus clair, de faire une démonstration auprès des responsables sécurité à l’inté-rieur des silos. Ils mélangeaient tout ! J’ai donc proposé de leur faire une synthèse de mes réflexions, avec une proposition

de démarche normative, comportant une quinzaine de questions pour chaque point abordé. C’est là que j’ai proposé d’approfondir ce travail en réalisant un système informatisé. »Au bout de trois mois, il écrit un dos-sier d’étude ATEX, qui concerne les silos céréaliers. Cela touche bon nombre de

ses clients, car les risques d’explosion de poussières dans les silos de céréales sont importants. Lorsque le projet de logiciel est rodé, il en parle à la FFCAT (Fédéra-tion française des coopératives agricoles de collecte, d’approvisionnement et de transformation, aujourd’hui fusionnée avec Coop de France), prend des contacts

Un des silos de Valfrance à Nangis.

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Interview Application ProcessREPORTAGES

au sein de l’Inspection du travail, du ministère de l’Environne-ment. Tout le monde soutient son projet. Il se lance alors dans l’aventure en proposant la première version de Normatex® sous forme de concession de licence. La somme de son savoir-faire et de ses réflexions sur la sécurité depuis plus de quarante ans lui permet de lancer ce produit. Il planche actuellement sur la qua-trième version du logiciel, qui a évolué en fonction des retours d’expériences, des questionnements de clients et de nouvelles réflexions venues compléter Normatex® depuis un peu moins de dix ans....

Normatex®, la combinaison d’une formation in situ et d’un rapport détaillé sur les risques ATEX

Le logiciel Normatex® permet de réaliser un rapport précis et circonstancié des zones ATEX dans une exploitation ou une ins-tallation. Le public concerné par ce logiciel est essentiellement celui des responsables sécurité, de niveau technicien supérieur ou ingénieur construction de travaux neufs ou d’entretien, qui savent ce qu’est un silo. La base de cette formation consiste à apprendre à utiliser le logiciel, ce qui prend environ une demi-

Sa sortie, prévue pour le mois de juin, survient trois ans après la 3e version et sept ans après la première. Elle va, notamment, intégrer des réflexions proposées par l’Inspection du travail. Les questions proposées seront mieux formulées. Le logiciel intégrera égale-ment la dernière version du référentiel J.M.C., comprenant des explications complémentaires, plus de dessins explicatifs… Cette annexe permet de

mieux comprendre la formation des atmosphères explosibles (ATEX) en se penchant sur les flux d’air et le dépla-cement de poussières dans les volumes de stockage, appareils de manutention et espaces de travail. Essentiellement destiné aux silos céréaliers jusqu’à présent, Normatex® a été testé pour sa 4e version dans différents types d’exploitations. Elle est appliquée en version provisoire chez Nord Céréales

à Dunkerque (voir encadré), où elle s’appliquera aux silos et aux charge-ments céréaliers. Cette version est tes-tée actuellement dans un autre port pour la manutention et le stockage de charbon. Elle a été également testée dans plusieurs usines alimentaires de bétail et dans un moulin. La 4e version du logiciel Normatex® pourra donc être utilisée dans de multiples secteurs des produits en vrac.

❚ ❚ Que propose de plus la 4e version de Normatex® ?

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journée. L’accent est ensuite mis sur les explications du pourquoi et du comment : on se pose les questions sur son exploitation. « Elles varient en fonction des différents volumes de stockage, des équipements, des espaces de travail. Les questions ne vont pas être les mêmes selon qu’il s’agit d’un élévateur à godet ou d’un transporteur à bande, par exemple. Chaque équipement va nécessiter des questions et des réponses spécifiques. La for-mation permet donc de personnaliser le rapport d’expertise en fonction du client, d’en expliquer fiche par fiche le déroulement. Par exemple, lors de l’inventaire des silos, les équipements ont des fonctions universelles, comme la présence de cellules, des fonctions similaires, mais sur les 8 000 silos environ existant en France, il n’y en pas un qui se ressemble ! »Le logiciel comprend ensuite plusieurs parties permettant de définir très précisément les zones ATEX et leur niveau de ris-que. Le renseignement de toutes ces étapes donne lieu à un rapport. La première partie est constituée d’une présentation de la société étudiée : le site et l’installation. Un rappel de la réglementation européenne et de la réglementation française est également fourni. Les quatre normes françaises actuellement en vigueur figurent à la suite : NF EN 1127-1, NF EN 13453-1, NF EN 61241-10, CEI IEC 61241-3. On trouvera également des explications concernant le fonctionnement du logiciel. Constitué essentiellement de tableaux, de fiches à remplir, dans un ordre chronologique, et de cases à cocher (oui ou non), le logiciel est

didactique et assiste l’utilisateur pas à pas. Après cette première étape de mise en condition, l’utilisateur devra commencer par établir l’inventaire des matières mises en œuvre dans sa société. Il fera ensuite un inventaire détaillé de son installation. Il listera précisément ses volumes de stockage, ses équipements (types, nombre et dimension des équipements, capacité, nombre de cellules, types de cellules – à plat, à parois lisses, cylindriques… –, heures de marche... ), ses espaces de tra-vail (nombre d’espaces, nombre d’étages, taille…). Les cases du logiciel sont préprogrammées pour faciliter le travail. Le cumul de tous ces renseignements permet de calculer le facteur de marche de chaque équipement. Ces facteurs cumulés donne-ront le nombre d’heures effectives de travail de l’installation, qui ne sont pas toujours homogènes. Toutes ces informations

La coopérative Unéal dans le Nord-Pas-de-Calais.

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DR

JDV

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seront ensuite synthétisées par le logiciel qui regroupera chaque équipement par espace. On pourra, par exemple, avoir

dans un espace trois élévateurs et un nettoyeur séparateur, avec chacun un nombre d’heures de travail. Celui qui aura le plus d’heures de travail actives sera prépondérant et déterminera le fac-teur de marche de l’espace. Ce sera par contre au technicien en charge du rap-port d’évaluer les facteurs de marche de chaque équipement. Ces informations collectées dans l’inven-taire constitueront des fiches. Chaque fiche fera ensuite l’objet d’une nouvelle étape de renseignement. Le technicien devra répondre par oui ou non, à la

même question, pour quinze cas de figu-res différents, permettant d’évaluer très précisément le risque de classement en zone ATEX. Par exemple, on devra répon-dre à la question suivante : « Est-ce que l’on voit à 3 mètres (visibilité minimum, à partir de laquelle il y a un risque de classement en zone ATEX) ? » On devra répondre à cette question selon les trois cas suivants : lorsqu’il s’agit de déga-gements primaires de poussières ; lors-qu’il s’agit de dégagements secondaires de poussières (posées sur le sol, sur les machines et qui peuvent potentiellement

Règlementation ATEX et classement des zones à risquesLa règlementation dite ATEX demande à tous les chefs d’éta-blissement de maîtriser les risques relatifs à l’explosion de ces atmosphères, au même titre que tous les autres risques pro-fessionnels. Pour cela, une évaluation du risque d’explosion dans l’entreprise est donc nécessaire pour permettre d’iden-tifier tous les lieux où peuvent se former des atmosphères explosives : il s’agit du DRPE (Document relatif à la protec-tion explosion). Conformément à la directive 1999/92/CE et à l’article R.232/12/28 du Code du Travail, les emplacements ATEX doivent être subdivisés en zones : 0, 1 ou 2 pour les gaz ; 20, 21 ou 22 pour les poussières.• Les zones 0 et 20 sont les zones où la présence de gaz est permanente en conditions normales. Ce sont, par exemple, des évents permanents, soupapes, intérieur de citernes, inté-rieur de pompes pour les gaz, mais aussi intérieur de réac-teur, silos… pour les poussières. • Les zones 1 et 21 sont les zones où l’émanation de produit est occasionnelle en conditions normales, comme certains évents, soupapes ou trémie… • Enfin les zones 2 et 22 sont des zones où il peut y avoir une émanation de produits lors de situations anormales prévisi-bles. Une fois ces zones caractérisées et marquées, les décrets D2002-1553 et D2002-1554 du 24 décembre 2002 imposent l’utilisation de matériels spécifiques dans ces zones afin d’écarter tout risque d’explosion.

Les 6 conditions qui doivent être réunies pour qu’il y ait une zone ATEX, un risque d’explosion• la matière traitée dans l’équipement est inflammable ; • présence de poussière en suspension ;• la suspension produit un nuage dense > à 50g/m3/h ; • présence d’oxygène ;• confinement ;

• source chaude pour enflammer le nuage.

Exemple de conclusions d’un rapport NORMATEX® chez Nord Céréales à DunkerqueLa finesse du diagnostic de Normatex® dans ces installations par rapport à un classement établi sur une base documen-taire générale a permis d’éviter d’importants et coûteux tra-vaux. Ce diagnostic a par contre, permis de déceler plusieurs dangers potentiels dans des zones qui n’auraient pas été abordées par une approche généraliste. Des échanges et des comparaisons avec certains clients de M. Courtois, utilisant Normatex®, avaient poussé Nord Céréales à faire appel à lui pour réaliser un nouveau classement. Les zones ATEX sont principalement à l’intérieur des appareils et dans les espaces confinés difficiles d’accès. Par contre toutes les installations extérieures et les installations intérieures normalement net-toyées sont pratiquement toutes hors zone après application des recommandations du rapport. Avec le rapport Normatex®, 100 % des risques ont été éva-lués. Les résultats de l’étude ont démontré qu’il existe des risques dans les tours de manutention pouvant être réduits par un meilleur respect des consignes et des procédures de nettoyage. Les dépôts de certaines poussières peuvent être dangereux, mais en étant correctement traités, le risque peut être éloigné. Normatex® ne préconise donc pas de travaux mais pointe précisément les zones potentiellement dange-reuses et donne des consignes pour éviter que les risques deviennent effectifs. Par exemple, l’analyse en quinze ques-tions a permis d’identifier un appareil potentiellement dan-gereux. Il s’agissait d’un appareil en communication avec un nuage ATEX provenant d’un autre équipement, alors qu’il était hors service, donc auquel on ne prête pas forcément attention. Une petite modification des asservissements a per-mis de supprimer le risque dans cet appareil et les dépôts de poussières au sol dans la zone d’implantation.

❚ ❚ Quelques rappels sur la réglementation ATEX

Exemple d’empoussièrement

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27 Le Jou rna l du VRAC - N °73

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se mettre en suspension) ; et en se basant sur les retours d’expérience dans l’instal-lation et l’accidentologie sur les mêmes équipements ou les mêmes produits. Le dernier cas sert de garde-fou et permet le cas échéant de rétablir une vérité objec-tive en cas de réponse erronée dans les deux premiers cas. Pour chacun des cas suivants, le technicien devra répondre par oui ou par non à la question, selon les cinq situations suivantes : au démar-rage, en fonctionnement continu, à l’ar-rêt, en cas de dysfonctionnement et hors service.Toutes ces fiches, qui détaillent chaque équipement pour chaque espace, sont ensuite rassemblées et réparties dans un tableau récapitulatif, qui classe les espa-ces en catégories d’environnement ATEX. L’équipement qui aura le classement le plus pénalisant au sein d’un espace le répercutera sur tout son espace dans le classement final. Pour mémoire, il existe trois catégories d’environnement ATEX :

la zone 20, avec un risque permanent d’explosion ; la zone 21, avec un risque existant mais occasionnel ; et la zone 22, où le risque est exceptionnel. Les zones qui n’entrent pas dans ces catégories sont considérées comme hors zone, donc hors de danger explosif. Elles n’apparaissent pas dans le tableau récapitulatif (pour la version 4). La dernière partie de cette étude est la rédaction à la main par le technicien de conclusions, mais aussi de propositions (les possibilités de réduction des risques ou des suspensions, l’examen précis du classement, les investissements qui peuvent être envisagés…). Quelques annexes sont également proposées sur la sédimentation des poussières, sur les classements des zones ATEX. Enfin, ayant remarqué que les informations sur les silos céréaliers, mais aussi sur la forma-tion des nuages de poussières dange-reux, n’existaient pas, Jean-Marie Cour-tois propose un document de référence

Exemples d’empoussièrement

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Interview Application ProcessREPORTAGES

(comme l’indique son nom) : le référentiel J.M.C. « Il n’y a ni école ni livre sur le sujet des risques industriels dans les silos de céréales. Tout se passe par bouche-à-oreille. Les inspecteurs du travail et la DRIRE n’ont pas non plus de formation spécialisée sur les silos de céréales, ils contrôlent aussi bien une centrale nucléaire ou un équipement d’eaux usées que des exploitations agricoles. Ce référentiel et Normatex® sont donc des bases de référence commune pour les deux parties : les exploitants et les inspecteurs. La législation rend l’exploitant responsable de la définition des zones ATEX dans son établissement. Deux solu-tions s’offrent à lui : se référer aux généralités, dans ce cas il y a de grandes chances que le risque ATEX soit surestimé et qu’il n’y ait rien compris ; ou alors il choisit une démarche plus complexe définie par la normalisation. Normatex® est donc un outil pour les y aider qui produit la preuve du risque ou du non-risque, il facilite aussi le travail des inspecteurs. »Question pratique enfin : la durée que cette étude prend à réaliser est variable. Elle dépend évidemment de l’importance

de l’installation. Pour les installations de stockage de Nord Céréales à Dun-kerque, par exemple avec un nombre de silos impor-tant (9 unités de stockage sur le même site + des ins-tallations extérieures de déchargement et charge-ment en vrac de péniches et navires de haute mer. Jean-Marie Courtois a fait 2 déplacements.L’économie réalisée par l’exploitant par rapport à une définition des zones faite sans le recours à une

analyse détaillée est de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’Euros.

Lutter contre l’abus du principe de précaution, car « l’accident se trouve toujours dans le détail »

La démarche de Jean-Marie Courtois a toujours été celle de la prudence vis-à-vis des réglementations génériques. Connaissant bien le secteur des machines industrielles céréalières, il invite à se méfier de l’abus du principe de précaution… « Les risques ATEX sont assez importants dans les céréales en vrac, mais il n’y a pas de risques partout ! J’ai voulu intervenir là-dessus. Tous les silos de France ne risquent pas d’exploser. Quand le débit est de 10 tonnes/heure, les risques sont faibles, mais quand il est de 1 000 tonnes/heure, les nuages de poussières sont très importants. Je suis évidemment pour le principe de précaution, mais il n’y a pas de risques partout. Avec Normatex®, je procure un outil aux exploitants pour définir quelles sont les atmosphè-res explosives et celles qui ne le sont pas. » Au nom du prin-cipe de précaution, l’arrêté du 29/07/98 (relatif aux silos et aux installations de stockage de céréales, de graines, de produits alimentaires ou de tous autres produits organiques dégageant des poussières inflammables) a provoqué l’achat chez les exploi-tants de silos en France de nouveaux moteurs électriques pour se conformer aux nouvelles normes. Les tours de manutention avaient été classées ATEX car c’est là que se concentraient les risques d’échauffement et donc les possibilités d’explosions. Jean-Marie Courtois est intervenu car, chaque silo étant diffé-rent, il considérait que les formations ATEX n’avaient pas lieu dans toutes les tours de manutention. Par contre, la sensibilisa-tion au matériel, à l’entretien et la compréhension des risques lui semblait, elle, fondamentale. D’où la volonté de mettre en place un logiciel permettant d’évaluer et de classer en détail chaque équipement, chaque zone… « J’essaie de travailler dans le cadre de la sécurité intelligente, c’est-à-dire d’éviter un abus du principe de précaution. J’essaie de combler un vide, avec une application, dans le détail, des normes ATEX. Je dis toujours que l’accident est dans le détail. Je ne connais personne qui cherche le risque, qui se met volontairement en danger. Il faut donc faire une étude en profondeur. Il y a des choses que j’arrive à démontrer par le logiciel, des choses qui arrivent rarement mais où il existe un risque d’accident potentiel. »Depuis la sortie de la première version de Normatex® en 2003, Jean-Marie Courtois a réalisé quelque 1 500 classements ATEX. Il reste confiant dans son produit, même s’il sait bien qu’il ne convaincra jamais tout le monde… « Je n’ai jamais été contesté sur mes rapports, ni par l’Inspection du travail, ni par la DRIRE. Il est seulement arrivé qu’on me demande des compléments d’in-formations sur certains rapports. La satisfaction de mes clients a toujours été totale. Mais il y a aussi des gens qui préfèrent ne pas entrer dans le détail et rester dans la généralité. »

Emmanuelle Genoud

À Dunkerque, La finesse du diagnostic de Normatex® dans les installations de stockage de Nord Céréales a permis d’éviter d’importants et coûteux travaux.

À gauche : le responsable maintenance de Nord Céréa-les, à droite Jean-Marie Courtois.

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33 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Vous êtes constructeur ou distributeur de matériels ou de solutions en lien avec les produits vracs. Vos clients sont aussi nos lecteurs. Profitez de cette rubrique pour présenter vos nouveaux produits en nous adressant un texte de présentation ainsi qu’une photo numérique. La rédaction se réserve la possibilité de publier exclusivement les produits qu’elle estime correspondre à la ligne éditoriale du magazine.

Suite au rachat de Mesura en Espagne, Kobold Messring GmbH, spécialiste du matériel d’ins-trumentation industrielle, a mis au point une nouvelle version de contrôleurs à palette rota-tive. Elle lance sur le marché son nouveau-né, le NIR 8. Avec lui, Kobold dispose d’une gamme complète de technologies pour le contrôle de niveau de solides ou pulvérulents (palette rotative, membrane, lames vibrantes, barreau

vibrant, capacitif), adaptée à tous les besoins. Principales caractéristiques : boîtier plastique renforcé IP65, alimentation 24, 48, 110, 220 Vca et 24 Vcc, modèle standard ou haute tempéra-ture (200 °C), différents raccords process : file-tage G1», 1»1/4, 1»1/2, brides…, différentes formes de pale (monopale, Y, X). Une version renforcée est proposée en option.

Contrôleur de niveau à palette rotative

Le nouvel appareil de pesage en chute de Berthold Tech-nologies, DYNAchute, per-met de remplir et doser, d’assurer le contrôle qualité et de réguler les procédés. Ses arguments : haute préci-sion de l’ordre du ‰, pas de calibration, indépendant des propriétés du produit, pas de pièce en mouvement, mesure en chute, installation aisée, applications multiples, pas de maintenance. En modifiant la méthode traditionnelle de la bande peseuse, le poids d’un produit en chute peut être mesuré en continu avec

la technique classique de mesure de poids, combinée à la mesure de vitesse sans contact (grâce à un transco-deur situé dans un robuste boîtier industriel). Le produit de ces deux valeurs permet, sans aucune calibration, d’obtenir le débit massique sous forme analogique ou digitale. Les deux méthodes indépendantes présentent l’avantage de ne pas être influencées par les propriétés du produit ni par les chan-gements des conditions de transport.

Pesage en chute pour pulvérulents

Produitsphares ▼ ▼ÉQUIPEMENTS

La société Beumer a mis au point une gamme de convoyeurs à bande, conventionnels ou fer-més, qui relèvent les défis de tous les types de terrains, de distances, de courbes ou d’obsta-cles… Elle a récemment, par exemple, conçu et

installé un convoyeur à bande d’une longueur de 12,5 km pour Asia Cement Group dans la province du Sichuan en Chine. Ce convoyeur, implanté dans une zone montagneuse, offre un débit de 1 500 tonnes/heure pour une vitesse

Une gamme de convoyeurs à bande

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ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

34 Le Jou rna l du VRAC - N °73

de bande de 4 mètres/s. Il suit 8 courbes horizontales de 1 000 à 5 000 mètres de rayon et 28 courbes verticales. Un système de commande sur mesure de l’unité d’entraîne-ment permet de contrôler les efforts de la bande. La tech-nologie développée par Beumer est opérationnelle pour une grande variété de matériaux en vrac : calcaire, ciment, produits chimiques, minerai, engrais, céréales, gravier, ou carburants alternatifs…

Kobold Messring GmbH lance le MAN LD, un manomètre digital à LED rouge disposant, en option, d’une sortie relais ou d’une sortie analo-gique 4-20mA. Économique, très visible avec son large afficheur rouge, il remplace avantageu-sement manomètres classiques, transmetteurs de pression ou autres pressostats électroniques. Ses caractéristiques principales : un boîtier plastique renforcé IP65 de dia-mètre 74 mm ; un large afficheur 4 digits LED rouge orientable, avec une préci-sion de 0,5 % de l’échelle ; une mesure de - 1 à + 1 600 bar ; une mémorisation de la valeur minimum ou maximum ; des rac-cords inox filetés G1/4», G1/2», ¼»NPT, ½»NP ; un raccordement électrique par connecteur M12 ; une alimentation 24Vcc. En option, est proposée une sortie contact ou sortie 4-20mA.

Un manomètre digital

Former, remplir et fermer jusqu’à 2 250 sacs par heure de matériaux en vrac, c’est la tâche des machines FFS du type TOPAS de Windmöller & Hölscher. Elles apportent des solutions à la question de comment ensacher effica-cement les matériaux en vrac pulvérulents et peu fluides. En effet, le problème lors de l’ensachage de tels produits est leur tendance à générer beaucoup de fines. Ce déga-gement de poussières en quantité importante doit être empêché pour garantir, entre autres, une fermeture sûre du sac. La TOPAS est donc équipée de dispositifs supplé-mentaires pour l’ensachage

de matériaux en vrac pulvé-rulents, peu fluides et ralen-tissant le soudage, comme par exemple le S-PVC en poudre. Cet équipement sup-plémentaire comprend des dispositifs d’évacuation d’air (disponibles en option), des trémies de remplissage avec aspiration de poussières inté-grée jusqu’à une exécution spéciale antidéflagrante. Le dispositif d’évacuation d’air retire l’air résiduel dans le sac avant le soudage, permettant la fermeture hermétique du sac, ce qui est nécessaire en cas de matériaux hygroscopi-ques comme le polyamide ou les matières dangereuses. La TOPAS transforme non seule-

ment des films imprimés mais encore des films non impri-més : films mono et plusieurs couches en polyoléfines et des films composés. Un panneau de contrôle graphique per-

met de manier la TOPAS. Les paramètres comme le temps de soudure ou de refroidisse-ment, la longueur ou la lar-geur du sac, sont à introduire sur l’écran tactile.

Ensachage de produits pulvérulents : former, remplir et fermer jusqu’à 2 250 sacs par heure

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35 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Produitsphares ▼ ▼

Qualité originaledu système modulaire

Étanche Solide

Tubes et accessoires à bord tombé

Soudures en continu

Qualité Alimentaire, Pharmaceutique

Epaisseur 1, 2 et 3 mm

Acier peint, galvanisé ou inoxydable

DN 60 à 630 mm par colliers de serrageétanches, DN supérieurs par brides

Montage très facile et économique

Stock important

JACOB-DOSATEC Tél. 33 (0) 1 39 59 47 58 Fax 33 (0) 1 39 59 47 59Mail: [email protected] www.jacob-dosatec.fr

N°1 EN EUROPE EN SYSTÈMES DE TUYAUTER IES MODULAIRES

. . . Suivez le N°1en dépoussiérage, aspiration

et traitement de produits en vracT u y a u t e r i e sM o d u l a i r e s

Commercialisés dans l’Hexa-gone par Bag Line France, les palettiseurs de type HF sont des équipement complets à palette mobile avec charge-ment des sacs par le haut. Cette ligne de palettiseurs a été développée par Bag Line pour assurer de hautes cadences de production à charge de travail très élevée, et en condition d’utilisation particulièrement lourde. Pour répondre aux différents besoins de production du marché, cette nouvelle ligne de palettiseurs est proposée en deux modèles spécifiques : HF 1800 et HF 2500. Avec leur technologie de pointe (cou-ches complètes préformées),

et après des tests en labo-ratoire, les palettiseurs Bag Line de type HP peuvent satis-faire en toute fiabilité à des cadences s’échelonnant de « rapide », avec le modèle HF 1800 (1 800 sacs/ h), à « ultra rapide », avec le modèle HF 2500 (2 500 sacs/h). Les sacs sont répartis sur deux files parallèles puis transférés sur palettes. Le changement de format est automatique avec 20 programmes mémorisés, selon le type de sac et le schéma sollicité. La machine adapte la rotation des sacs, la profondeur de la poussée et l’action de compactage de la couche. Les mouvements principaux sont commandés

par inverseur, les transmis-sions à courroie minimi-sent le bruit, les contraintes mécaniques et l’entretien. Les palettiseurs HF travaillent

sans contrôle et sont pourvus d’un diagnostic soigné.

Palettiseurs Bag Line de type HF

Page 36: Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

36 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Flexicon, spécialiste de la manipulation des matières en vrac, annonce la sortie

d’un nouveau conditionneur sanitaire de sacs pour vrac. En acier inoxydable, il per-

met de séparer les matières solides en vrac compactées pendant l’entreposage et le transport. Le nombre et la pression des manœuvres des béliers hydrauliques, la hau-teur du plateau tournant et le nombre de rotations à 90° peuvent être ajustés par l’uti-lisateur. Un modèle sanitaire est destiné aux sacs pour vrac contenant des aliments soli-difiés et d’autres produits sensibles à la contamination, ceux qui ne peuvent être séparés à l’aide de dispositifs pneumatiques de facilitation de l’écoulement intégrés dans des déchargeurs de sacs

pour vrac. Pour les applica-tions industrielles générales, des modèles en acier carbone (avec revêtements industriels durables) sont proposés. Fermée sur les quatre côtés, l’unité est dotée de por-tes toute hauteur, récipro-quement verrouillées pour empêcher le fonctionnement du système quand elles sont ouvertes. Le contrôleur du système et la pompe hydrau-lique peuvent être montés à distance ou à l’extérieur de la cage de sécurité et ne néces-sitent qu’une connexion à une prise électrique.

Conditionneur sanitaire de sacs pour vrac

La société Ritec a développé un nouveau tamiseur à haut débit dont certaines parties sont brevetées. Il s’agit d’un tamiseur à nutation d’un encombrement réduit, avec des réglages très faciles. Sur le marché, pour obtenir de gros débits, on avait jusqu’alors des tamiseurs d’un encombrement important ou la mise en place de plu-sieurs machines. Cette nouvelle conception garantit les mêmes résultats dans un espace restreint. Par exemple : sur du cal-caire, un débit de 15 t/h à une coupure de 125 µ ; sur de l’alu-mine, un débit de 12 t/h à une coupure de 90 µ ; sur du sucre, un débit de 24 t/h à une coupure de 600µ ; sur fécule de pommes de terre, un débit de 22 t/h à une coupure de 500 µ.

Nouveau tamiseur haut débit

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37 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Produitsphares ▼ ▼

Le Part’sizer, granulomètre en ligne breveté, permet de mesurer la taille de particules, de quelques dizaines de microns à plusieurs millimètres. Cet équipement a l’avantage d’être entièrement automatique, du pré-lèvement à la mesure. Il contrôle en ligne la granulométrie du produit pendant les différentes étapes de sa fabrication, optimisant ainsi la production et, notamment, le contrôle de la qualité, la diminution des coûts de production, la traçabilité de la fabrication et la détection des non-conformités. Le granulomètre est situé après un préleveur automa-tique (fourni en option). Son principe de fonctionnement repose sur un tambour en rotation, composé de plusieurs tamis choisis par le client en fonction de ses différentes coupes granulométriques. Le cycle de mesure est optimisé selon le produit. Les résultats sont fournis sous la forme de passants, selon les tamis. Une détection des refus significatifs est réalisée, communiquée par des liaisons standard aux systèmes en charge du pilotage. Il possède un système autonettoyant, évitant toute pollution. L’analyse de la granulométrie en ligne permet de réaliser de réelles économies pour tous les produits pulvérulents.

Granulomètre en ligne

Page 38: Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

38 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Convoyeurs à bande et équipements

Difficile de transporter des

produits en vrac pondéreux sur de

grandes distances sans avoir

recours aux convoyeurs à bande.

Ils permettent d’atteindre des

débits très élevés et de franchir de

très longues distances. À ce moyen

de manutention sont associés une

multitude d’appareils et

accessoires qui constituent parfois

le coeur du système.

Quel que soit votre domaine

d’activité, vous trouverez dans ce

« Que Choisir » la meilleure

réponse à vos attentes.

1 - BULKIT SAS 2 - Distributeur agréé offi-ciel convoyeurs Cintasa3 - Convoyeurs jusqu’à 1 200 T/H.4 - Toutes longueurs, lar-geur de 400, 500, 600, 800, 1 000, 1 200, toutes struc-tures du plus léger au plus résistant, tous débits.5 -

6 - Très large gamme per-mettant d’envisager tous projets du plus simple au plus complet jusqu’à 1 200 T/H. Offre complète intégrant touts matériels, installations France et étranger : monde entier.7 - Acier, inox, galvanisé, passerelles, capotage, sys-tèmes pivotants, chariots déverseurs mobiles, dou-ble sens, élévation à la verticale, extensible…8 - CE.9 - 1 an.

1 - BORGHI SOFRAM 2 - Distributeur de la mar-que Borghi.3 - Transporteur à bande et à chaîne4 - Débit de 15 à 400 T/h, TN 400 et 500 avec bande montée sur un train de 2 rouleaux, 3 rouleaux pour le TN 650 et 800. Bande en caoutchouc. Châssis en tôle galvanisée. Tension de la bande par tige filetée. 5 -

6 - Transport en continu sans secousses. Idéal pour le transport de produits fragiles. Faible consom-mation. Système de bas-culement de la tête pour un montage simple de la bande. Rouleaux hermé-tiques avec système de graissage constant.7 - Chariot déverseur droi-te/gauche motorisé ou manuel, version du TN gal-vanisée à chaud, couvercle de protection, différents types de bandes disponi-bles, rouleaux flexibles pour transports de fertili-sants par exemple.8 - CE – Atex.9 - Selon la réglementa-tion en vigueur.

10%

50%

10%

30%

5%

10% 5%

25%5%

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5%

5%

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10%5%

DR

DR

DR

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39 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Que choisir ? ▼ ▼

1 - HAMSA2 - Distributeur d’accessoi-res techniques améliorant la performance des trans-porteurs à bande.3 - Racleurs Belle Banne, auges anti chocs Flexal, rouleaux auto centreurs Rollax, rives d’étanchéité et barre d’impact Spill-Ex, racleurs alimentaires Exca-libur.4 - Les racleurs Belle Banne avec une gamme très étendue pour traiter tous les problèmes dans toutes les industries.5 -

6 - La performance et la durée pour réduire le coût d’entretien du transpor-teur et de son environne-ment.7 – Nombreuses. Consulter le distributeur.8 - La fabrication des racleurs est certifiée ISO 9001.9 - Consulter le distribu-teur.

1Société

2Activité

3Équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

DR

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10%

10%

10%

10% 50%

1 - CUSINATO GIOVANNI SRL2 - Constructeur.3 - Convoyeurs à bande.4 - NP5 -

6 - 100 % Compatibilité alimentaire. Solide, modu-laire, flexible.7 - Structure inox, bande avec système. 8 - NP9 - 2 ans.

10%

50%40%

1 - CAPOTEX 2000 S.L.2 - Constructeur.3 - Capots métalliques pour convoyeurs à bandes.4 - Large choix de maté-riaux (galva, inox, alu, polyester…) et de fixa-tions.5 -

6 - Capots sur mesure pour toutes longueurs de transporteurs. 7 - Capots avec option fenêtres, bavettes, protec-tions latérales…8 - NP.9 - Contacter le construc-teur.

20%10%

70%

DR

DR

Page 40: Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

40 Le Jou rna l du VRAC - N °73

1 - LEROY-SOMER2 - Constructeur.3 - Systèmes d’entraîne-ment standard ou adaptés, à vitesse fixe ou variable 4 - Offrant une capacité jusqu’à 8 000 Nm, les nou-veaux moto réducteurs Orthobloc (Ot) et Manu-bloc (Mub) de la gamme 3000 de Leroy-Somer sont parfaitement adaptés au convoyage.5 -

6 - Innovation anti-dévireur intégré sur les moteurs standard, aug-mentation du couple jusqu’à 30 % pour une taille donnée, rendement mécanique jusqu’à 95 %, association possible avec motorisations à haute efficacité énergétique : moteurs haut rendement IE2, moteurs synchrones à aimants permanents…7 - Une multitude de ver-sions sont réalisables : large variété de fixations, des possibilités d’entraî-nement, adaptations environnements Atex poussières et gaz, agroa-limentaire…8 - ISO 9001 – Version 2000 - ISO 140019 - Selon conditions géné-rales de vente. Service 24 h / 24 h.

1 - MECADRUM2 - Fabricant de tambours de convoyeurs à bande et tambours moteur DRUMO®

3 - Tambours, paliers, rou-leaux, revêtements.4 - Tambours calculés par nos soins5 -

6 - Un bureau d’études, une certification qualité, une grande expérience en sidérurgie.7 - NP.8 - ISO 9001 V2008.9 - 1 an si le matériel est calculé par nos soins.

15%

20%

10%

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10%

10%10%

DR

1 - LIFTVRAC2 - Constructeur du Liftvrac en utilisant les bandes de BMTS.3 - Un convoyeur éléva-teur de vrac (tout type de vrac, alimentaire ou non).4 - Une bande lisse qui forme un tube pour élever et convoyer le vrac, en res-pectant le produit, même le plus délicat.5 -

6 - Gain de place, res-pect du produit, hygiène garantie, pas de perte de produit, respect de l’en-vironnement, adaptable à toute configuration, maintenance réduite au minimum.7 - Plusieurs modules qui permettent une adapta-tion à toutes les lignes de production.8 - Ania, CE.9 - Contacter le construc-teur.

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10%5%

5%

DR

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20%20%

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10%

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11%

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1 - HOSCH FRANCE SARL2 - Réalise, commercialise, installe et assure la main-tenance des produits de la marque.3 - Racleurs pour bandes transporteuses.4 - Grâce à un prin-cipe unique breveté les racleurs Hosch offrent une très grande efficacité de raclage. Les racleurs Hosch permettent de réaliser des économies substantielles dans la manutention du vrac, et disposent ainsi du meilleur retour sur inves-tissement.5 -

6 - Efficacité, robustesse, service.7 - Racleurs pour bande réversibles, racleur fron-taux, contrats de mainte-nance.8 - Atex pour certains pro-duits.9 - Contre tout vice de fabrication, et de résultats dans le cadre d’un contrat de maintenance.

17%19%

11%

18%

35%

DR

Page 41: Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

Que choisir ? ▼ ▼

41 Le Jou rna l du VRAC - N °73

1 - PHENIX ROUSIES INDUSTRIES2 - Constructeur.3 - Capots de protection des convoyeurs à bande.4 - Capots profil 76/18 en acier galvanisé, autres matières sur demande en fonction du produit trans-porté, et en fonction du lieu d’implantation. 5 -

6 - Adaptables sur toute structure (en standard et sur mesure).7 - Nombreuses accessoi-res, portes, capots d’aé-ration… ; fixations par clames, boulons, crochets, sangles en polyester, san-gles en inox.8 - Conforme aux normes françaises et européen-nes.9 - Selon les D.T.U. en vigueur.

15%

65%

10%

5%5%

DR

1 - R.BRUNONE 2 - Constructeur, marque Spar.3 - Mise en sécurité et opti-misation des convoyeurs à bande : protection des angles rentrants, points de chargement, retour-nement de bandes, cen-trage.4 - Protection intégrée des angles rentrants avec la station porte rouleau Spar 1 Clipe.5 -

6 - Protection efficace et permanente, ne gênant pas l’entretien. Mise en sécurité par occupation des volumes. Diminution des temps de nettoyage grâce au retournement de bande Spar 3. Suppres-sion des angles rentrants par patin de glissement. Gamme rénovation et gamme constructeur.7 - Auto centrage, cric pour levage de la bande et changement des rou-leaux.8 - CE, Cram, Prevencem.9 - Minimum 1 an.

70%

10%10%

10%D

R

1 - NORD RÉDUCTEURS2 - Constructeur, Nord. 3 - Motoréducteurs, ré-ducteurs, variateurs de vitesse. 4 - Réducteur industriel avec capacités de 60 KN à 200 KN, puissance nomina-le de 2,2 KW à 1 000 KW.5 -

6 - Carter Monobloc jus-qu’à 200.000 Nm, usi-nage précis, suppression des plans de joint, design compact, gain de poids et de taille, longue durée de vie des roulements pour fb = 1,6 faces de montage, installation possible en miroir, 2 ou 3 trains d’en-grenages dans un même carter, d’où même entraxe pour tous les rapports.7 - Une vaste gamme d’options disponibles sur simple demande 8 - ISO 9001, Atex, IE2.9 - 1 an contractuel avec possibilité d’extension à 2 ans et plus suivant appli-cation.

20%

15%15%

15%

15%

10%

10%

DR

1 - R.BRUNONE & TRAON2 - Constructeur, marques Transpar et Spartrans.3 - Confinement et dépous-siérage des convoyeurs à bande et des installations de traitement des maté-riaux.4 - Etanchéité parfaite des convoyeurs grâce à la nou-velle génération du Trans-par EX équipé de son rail en Polyspar extrudé.5 -

6 - Etanchéité parfaite, adaptation à l’existant, solutions innovantes. Pro-jets clefs en main. Solu-tions pour les construc-teurs.7 - Aspiration ponctuel-le par filtre à manche ; extraction et récupération des fines ; manches de chargement camion confi-nées.8 - CE, Cram, Prevencem.9 - Minimum 1 an.

70%

10%10%

10%

DR

Page 42: Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

42 Le Jou rna l du VRAC - N °73

1 - SCHMIDT-SEEGER GMBH2 - Constructeur.3 - Convoyeur à bande modulaire pour la manu-tention de produits en vrac avec accessoires spécifiques à la manutention de grains (chariot verseur, navettes).4 - Débits jusqu’à 1300T/h (PS=0,75), grandes lon-gueurs, configuration en auge ou à plat.5 -

6 - Grande qualité de fabrication et de protec-tion contre la corrosion, conception modulaire, en profil en U donnant une forte résistance aux sol-licitations, configuration en navettes pour gagner de l’espace et un meilleur remplissage des zones de stockage, cohérence d’une gamme très large d’équi-pements de manutention et de filtration, dévelop-pements spécifiques pour les applications biomasse.7 - Selon les configura-tions.8 - CE, Atex.9 - Une année en général.

10%

65%

25%

1 - SABE 2 - Constructeur.3 - Convoyeur à bande sur rouleaux et sole de glis-sement, transtocker, tapis navette, sauterelle et autres équipements de manuten-tion (élévateur, vis, trans-porteur à chaîne). 4 - Equipements étudiés et fabriqués sur mesure et suivant besoin client.5 -

6 - Fourniture clés en main de ligne de Manu-tention complète avec stockage et intégration d’équipements de process (mélange, broyage, tami-sage, criblage, séchage, refroidissement…) mon-tage, mise en service et assistance technique. 7 - Inox, galvanisation, capoté, électricité et auto-matisme.8 - CE- Atex.9 - 12 mois.

10%

10%20%

10%

10%

20%

10%

10%

DR

1 - SIG SOCIETÀ ITALIANA GOMMA SPA2 - Constructeur.3 - Bandes transporteuses et sangles élévatrices en caoutchouc avec carcasse textile et acier.4 - Bandes transporteu-ses et sangles élévatrices en caoutchouc antiabrasif, antichaleur, résistant aux huiles, autoestinguible.5 -

6 - Flexibilité,vaste gamme de production. 7 - Carcasse textile ou à câbles d’acier.8 - Système de certifica-tion de qualité selon ISO 9001:2000. Lloyd’s Regis-ter Certification9 - Différente selon le pro-duit (contacter SIG SpA).

20%

5%10%

10%

2%

50%

3%

DR

DR

1 - RBL-REI2 - Constructeur.3 - Transporteur à bande, CurvoducTM, trémie de quai, stockage, machine spéciale, chargeur, stacker, gratteur, mélange.4 - Manutention continue, débit de 50 à 20 000 t/h, Lg de 20 m à 40 km.5 -

6 - Sur mesure, transpor-teur courbe (CurvoducTM), équipe de montage inter-ne, service électrique/auto-matisme.7 - NP8 - ISO 90019 - NP

15%

10%15%

10%

25%25%

DR

Page 43: Le Journal du Vrac n°73 Mai/juin 2010

Que choisir ? ▼ ▼

1 - xxxxxx2 - xxxxxx3 - xxxxxx4 - xxxxxx5 - xxxxxx6 - xxxxxx7 - xxxxxx8 - xxxxxx9 - xxxxxx

1 - xxxxxx2 - xxxxxx3 - xxxxxx4 - xxxxxx5 - xxxxxx6 - xxxxxx7 - xxxxxx8 - xxxxxx9 - xxxxxx

43 Le Jou rna l du VRAC - N °73

1 - STANDARD INDUSTRIE2 - Constructeur.3 - Liftube et Racleur.4 - Le Liftube est un sys-tème évolutif, qui per-met une adaptation sur tout type de convoyeur à bande lisse ou à chevron. Il est utilisé pour la récep-tion des matériaux ainsi que pour le confinement du produit transporté.5 -

6 - Optimisation de l’étan-chéité, de la sécurité et des temps de maintenance des convoyeurs à bande. Retour sur investissement rapide.7 - Capots, barres d’im-pact, rideau d’étanchéité (bavette).8 - 2006/42/CE (directive machine européenne).9 - Structure 3 ans, rives 2 ans, rouleaux 1 an.

DR

1 - TECHMI 2 - Constructeur.3 - Convoyeur à bande, convoyeur curviligne, convoyeur double char-gement, convoyeur béton et en caisson, convoyeur en auge profonde. Stac-ker fixe, polaire, linéaire. Déchargeur de wagon. Chargement de bateaux.4 - Nous contacter.5 -

6 - Grandes longueurs (plu-sieurs kilomètres), adapta-tion au terrain, solutions innovantes, coûts, encom-brement minimum, pro-ductivité. 7 - Chargement du brin retour, enfermement dans un caisson.8 - CE, Cram, Prevencem.9 - Minimum 1 an.

90%

10%

37%

15%

12%

15%

10% 11%

1 - SODIAM 2 - Constructeur.3 - Racleurs de bande. 4 - Large gamme de ra-cleurs couvrant tout type d’application avec haute performance et haute durée de vie.5 -

6 - 35 ans d’expérience et de nombreuses références internationales.7 - Résistance haute tem-pérature, anticorrosif, anti acide, alimentaire, bande à double sens de marche.8 - Atex.9 - Selon les applications.

10%25%

25%

25%

15%

DR

1 - VHV ANLAGENBAU GmbH2 - Constructeur. Distri-bué en France par Eirich France.3 - Convoyeurs à bande, Convoyeurs à double bande lisse (convoyage forte inclinaison et vertical par bande lisse).4 - Technologie innovante brevetée pour convoyage en pente et à la verticale. Le produit est piégé entre deux bandes, avec ajout d’un appui pneumatique sur la bande de recouvrement pour les fortes pentes.5 -

6 - Utilisation de bandes lisses « du commerce », conception modulaire, propreté, aucune perte de matière, racleurs efficaces, aucune stagnation de pro-duit à aucun endroit, éco-nomie de place sur site, transport en continu.7 - Pour les matières très fines, possibilité de récupération latérale des poussières pour réinté-gration à l’alimentation du convoyeur, carénage complet, escalier d’accès, étude et installation.8 - CE.9 - 12 mois.

5%

30%

5%25%

25%

DR

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44 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Powtech : 15 000 personnes attendues au salon international consacré aux poudres, granulés et solides en vrac

Salon professionnel international (sur les 707 entreprises présentes à la der-nière édition de 2008, on comptait 209 exposants internationaux venus de 26 pays), Powtech est incontournable dans le secteur du vrac. S’y rassemblent nom-bre d’acteurs influents (environ 94 % des visiteurs du Powtech 2008 partici-paient aux décisions d’achats dans leur entreprise), qui viennent chercher des nouveautés, échanger expériences et informations, entretenir des relations commerciales ou simplement appréhen-der les tendances du marché.Cette année, 15 000 professionnels sont attendus à la rencontre des 700 expo-sants, qui présenteront produits inno-vants, technologies actuelles et ten-dances de demain. Dans un contexte de crise, Claudia Hauser-Vollrath, respon-

sable du projet Powtech/TechnoPharm espère que ces 3 jours seront l’occasion de rebondir : « Dans un contexte écono-mique difficile, les salons professionnels ont prouvé que la rencontre directe entre l’offre et de la demande est la meilleure façon d’affronter la crise. Je serais donc heureuse si notre salon pou-vait lancer des signaux positifs pour la branche. ». Le salon est couplé avec le forum technologique TechnoPharm, numéro un en Europe, consacré aux sciences de la vie dans les secteurs phar-maceutique, alimentaire et cosmétique. Là aussi, les contacts directs entre pro-fessionnels sont mis à l’honneur, avec la présence des fabricants de machines et équipements, qui présenteront leurs dernières innovations, des procédés sté-riles aux emballages.

Au cœur des débats : la protection contre l’explosion

Cette année, Powtech proposera une focalisation sur le thème des matières explosives et de leurs dangers. Dans l’in-dustrie de transformation des poudres et matières en vrac, ainsi que pour les processus utilisés dans les secteurs phar-maceutique, alimentaire et cosmétique, la sécurité industrielle et la protection contre l’explosion jouent un rôle majeur. 80 % des poussières industrielles présen-tent un risque d’explosion. Powtech/Tech-noPharm a donc décidé de proposer des séminaires et deux types d’animation par jour autour de ce thème, souvent sous-estimé. À 10 h 30, une visite guidée à la rencontre des exposants sélectionnés, qui partageront leur savoir-faire en matière

Du 27 au 29 avril, se tiendra à Nurem-berg, le salon Powtech, qui a lieu tous les dix-huit mois. Consacré notam-ment aux poudres, granulés et solides en vrac, il s’adresse aux fournisseurs, concepteurs et spécialistes de la pro-duction dans le secteur des procédés mécaniques et de l’analyse des parti-cules. Focus sur la thématique de cette édition 2010, les matières explosives, et présentation de deux événements en marge du Powtech : le forum tech-nologique TechnoPharm, consacré aux sciences de la vie dans les secteurs pharmaceutique, alimentaire et cos-métique, et le World Congress on Par-ticle Technology, congrès mondial sur la technologie des particules.

PREVIEW Salons Powtech

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45 Le Jou rna l du VRAC - N °73

de protection contre les explosions (lieu de rendez-vous : hall 8, stand 409). À 13 h et à 15 h, démonstration d’explosions de poussière en live, accompagnée d’explica-tions succintes (dans la cour intérieure du Parc des expositions). Des experts discute-ront de la protection contre les explosions dans le cadre du forum des exposants et un débat entre experts aura lieu chaque jour à 13 h 30 (hall 8, programme détaillé sur www.verfahrenstechnik.de).Pour les personnes intéressées, conféren-ces et séminaires payants seront propo-sés sur cette thématique, en marge du salon. L’Index (Intercontinental Associa-tion of Experts for industrial Explosion Protection) tiendra son premier congrès les 26 et 27 avril dans le cadre de Pow-tech. L’Index Safety Congress sera spécia-lement consacré à la protection contre les explosions dans l’industrie et rassem-blera des experts du monde entier. Le programme prévoit des conférences sur les modifications actuelles et les futures réformes des règlements et standards, des conférences expérimentales sur les sources d’inflammation et les explosions de poussière, les dernières innovations en matière de systèmes de protection et services… (programme complet sur : www.jnd-ex.info/safety-congress.html, en anglais).

Le VDI Wissensforum de Düsseldorf (association d’ingénierie) proposera, aux mêmes dates, le séminaire « Protection contre les explosions dans les entreprises et contrôles d’après la réglementation relative à la sécurité dans les entreprises – exemples pratiques ». Ce séminaire d’une journée et demie fournira des réponses aux questions concrètes et des solutions praticables aux exigences de sécurité dans les entreprises. Les participants y appren-dront comment organiser et mettre en oeuvre l’évaluation des risques et acqué-rir les connaissances de base. Les mesures préventives et les précautions à prendre dans la construction, afin d’éliminer les risques d’explosion, seront présentées, exemples à l’appui. Le séminaire s’adresse aux ingénieurs, techniciens et au person-nel qualifié chargé de l’organisation de la protection contre les explosions dans l’entreprise (inscription et programme sur www.vdi.de/explosion, en allemand).

Un gros plan sur les nanotechnologies

Le deuxième focus proposé par le Pow-tech se fera en partenariat avec le ministère fédéral de l’Education et de la Recherche allemand. Il présentera le « NanoTruck », bus de deux étages

transformé en espace de communication mobile, sur la nanotechnologie live. D’où le titre de cette manifestation : nano-technologie « à toucher ». En effet, les structures auxquelles les scientifiques se consacrent ont une dimension inférieure à 100 nanomètres et sont difficilement appréhendables habituellement pour le public non-spécialiste (informations sur www.nanotruck.de).Enfin le prix de l’innovation « Innovations Award » sera remis par les revues spécia-lisées Process, PharmaTEC et Schüttgut, le premier jour du salon à 18 heures. Sept catégories de produits ont été sélection-nées : procédés de base pour les poudres et solides en vrac, construction des appa-reils et composants de procédés, analyse et caractérisation des particules/maté-riaux, techniques de mesure, contrôle et régulation/automatisation, techniques environnementales et de sécurité/pro-tection contre les explosions, techniques de remplissage/emballage, techniques pharmaceutiques.Ces animations, les conférences et les séminaires seront proposés en marge des 700 stands de professionnels. Les expo-sants, parmi lesquels les plus grandes entreprises mondiales, spécialistes des technologies des procédés mécaniques et de l’instrumentation, seront répartis en

Powtech ▼ ▼

Forum technologique numéro un en Europe, consacré aux sciences de la vie dans les secteurs pharmaceuti-que, alimentaire et cosmétique, le TechnoPharm accueillera environ 300 exposants, du 27 au 29 avril. Des fabri-cants de machines et équipements pré-senteront leurs dernières innovations, des procédés stériles aux emballages. Claudia Hauser-Vollrath, responsable du projet Powtech/TechnoPharm, se réjouit de la complémentarité des deux événements : « Nous sommes heureux de pouvoir proposer trois journées de salon consacrées aux thèmes-clés du secteur des techniques stériles.

Les professionnels ne trouvent nulle part ailleurs une gamme aussi dense, qui sera, en outre, complétée par un programme parallèle intéressant et par le congrès mondial WCPT6 (World Congress on Particle Technology). » Les conférences proposées par le WCPT6, viendront compléter ces deux événements, dans le même espace, la Messezentrum de Nuremberg. L’un des pôles d’attraction du TechnoPharm, cette année, sera le sym-posium proposé sur le thème : l’avenir de la commande des processus. Il se tiendra, les 28 et 29 avril, au CCN Ost, le Centre des congrès de Nuremberg.

Pendant cette manifestation, des experts dialogueront sur les tendances, les meilleures pratiques et les straté-gies d’avenir dans le contrôle des pro-cessus. L’occasion pour les industriels et les décideurs des entreprises de mettre en parallèle leurs méthodes de travail. L’association internationale pour la technologie pharmaceutique (APV) organisera parallèlement au TechnoPharm, divers séminaires et évé-nements professionnels. La participa-tion à ces séminaires est gratuite pour les auditeurs. Programme détaillé sur : www.technopharm.de/en/visitors

❚ ❚ Le TechnoPharm, forum technologique consacré aux sciences de la vie est associé au Powtech

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46 Le Jou rna l du VRAC - N °73

six grandes catégories : chimie, alimen-taire, construction, verre, bois et autres branches de l’industrie. Le forum tech-nologique TechnoPharm et le Congrès mondial sur la technologie des particules

(World Congress on Particle Technology), associés au Powtech, seront quant à eux intégrés dans l’espace réservé au salon, au Messezentrum de Nuremberg. Infor-mations pratiques, liste des exposants et

des produits sur : http://www.powtech.de.

Emmanuelle Genoud

Quelques innovations présentées à Powtech 2010... Zoom sur quelques innovations présentées lors de cette prochaine édition de Powtech. Retrouvez l’ensemble des pro-duits présentés lors du salon sur le site http://ask-powtech.de

PREVIEW Salons Powtech

En plus des 700 exposants, le World Congress on Particle Technology (WCPT ou Congrès mondial sur la technologie des particules), soutenu par Partec, attend également les visiteurs, du 26 au 29 avril. Il aura lieu,

pour la deuxième fois, en parallèle du salon Powtech/TechnoPharm. Les résultats actuels et les expériences récentes réalisées dans les secteurs de la technologie des particules y seront pré-sentés. À cette occasion,

plus de 1 000 scientifiques du monde entier dialogue-ront sur les résultats de leurs recherches. Treize théma-tiques sont proposées aux visiteurs, parmi lesquelles la granulation, le morcelle-ment et broyage/concassage

(comminution and grin-ding), les aérosols, la cristal-lisation, les nano particules ou encore l’automatisation des process. Programme détaillé sur : www.wcpt6.org/en/program.

❚ ❚ Des conférences pointues sur la technologie des particules organisées par le World Congress on Particle Technology

Spécialiste de l’électronique au service du dépoussié-rage et de la qualité de l’air, Sefram présentera son nou-

veau séquenceur modulaire SDS 6-12 (ou EMC12 pour la norme européenne) qui pilote et contrôle les installations

de dépoussiérage et gère les cycles de décolmatage des filtres industriels. Innovant, il est compact, de taille limi-

tée et simple d’utilisation. La technologie a évolué, grâce au paramétrage par touches sensitives. Les réglages se font

Séquenceur modulaire Sefram pour les installations de dépoussiérage

Pour optimiser les installations de production de ses clients, Sweco propose une nouvelle solution de séparation. Le sépara-teur rotatif Gyramax maximise la productivité, le contrôle des vibrations et la récupération de produit acceptable, dans les spé-cifications. Tous les séparateurs sont équilibrés dynamiquement, permettant de placer le tamiseur dans la partie supérieure de chaque installation sans souci de vibrations de la structure. De plus, le Gyramax permet un changement rapide et efficace des tamis par un démontage facile, sans désassemblage de l’appareil. Pour garantir la meilleure efficacité de traitement, il est possible de faire des essais avec le produit du client. HALL 7/7-339

Nouveau séparateur Rotatif Gyramax de Sweco

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47 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Powtech ▼ ▼

directement sur le couvercle transparent par toucher tac-tile, ce qui permet de garder l’intégrité du coffret en zone potentiellement dangereuse (Atex). Les sondes poussière SPX50 et SPX150, basées sur le principe de la tribo-électri-cité, permettent le contrôle du bon fonctionnement de fil-tre, la détection d’incident. Elles possèdent de nombreuses fonctionnalités, comme la sortie signal 4-20 mA, qui permet le report d’information à distance, la lecture instantanée ou moyenne réglable de 1 à 60 mn, l’enregistrement sur PC pour calibration, l’exploitation graphique, le suivi en temps réel et en continu de l’installation, la certification Atex. HALL 9/9-438.

Vanne aseptique VR8V de CO.RA.

La société CO.RA. pré-sente la vanne aseptique VR8V construite selon les normes GMP. Prévue pour doser un flux de poudres et granulés pendant le déchargement en condi-tion de pression à vide, elle est composée d’un corps et d’un roteur en acier inox AISI 316L. La manchette à tenue est en silicone conforme aux normes FDA (21 CFR 177.2600), mais il est possible de réa-

liser cette vanne en métal/métal. Le roteur de la vanne est composé de 8 lobes. Il fonctionne à une vitesse réglable,

en sens horaire et antihoraire. Cela permet d’introduire une quantité uniforme de produit en alimentation continue entre la machine A et la machine B sans bloquer le flux et avec une précision élevée. Deux diamètres disponibles sur le marché : DN 100 et DN 150. Solution technologique innovante, la VR8V offre de nombreux avantages : fermeture indépendante de la position du roteur, nul besoin de lubrifiants et stérilisation, même autoclave. Applicable partout où un flux contrôlé et régulier du matériel est requis, elle fonctionne en l’absence d’éléments de tenue (manchettes en différents polymères) qui, en contact avec le roteur, relâchent des particules dans le même flux du produit. Les commandes électroniques PLC sont équipées d’un moteur électrique brushless, avec boîtier et contrôle encodeur, ou d’un moteur pneumatique. La VR8V est aussi disponible dans la version Atex 94/09/CE. HALL 9/9-630.

Tuyauterie modulaire Jacob-Dosatec

La société Jacob-Dosatec, propose des systèmes de tuyauterie et de distribution à soudures longitudinales, selon le principe modulaire. Ces composants pour réseaux se déclinent en plu-sieurs diamètres, de DN 60 à 800 mm, en acier peint, galvanisé ou inoxydable avec des systèmes de raccordement par brides ou colliers de serrage. Fabrications spéciales sur demande. La résistance à la surpression et l’étanchéité irréprochable auto-risent de nombreuses applications : manutention des produits en vrac, dépoussiérage, évacuation d’air, alimentation en basse pression. Jacob a défini de nouveaux standards industriels pour le revêtement des tubes et accessoires et, fait du revête-ment à conductivité électrique par pulvérisation une qualité standard. Avantages : un revêtement intérieur et extérieur, conforme aux normes FDA, une poudre conductrice grâce à la jonction combinée collier de serrage et joint d’étanchéité, une optimisation à la corrosion et une résistance plus élevée aux rayures et aux chocs.HALL 6/6-222

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48 Le Jou rna l du VRAC - N °73

PREVIEW Salons Powtech

Tamiseur centrifuge Gericke, avec débit de 50 à 100 tonnes/heureCe tamiseur centrifuge, très compact, peut être utilisé sur tout type de pulvérulents, aussi bien pour effectuer des coupes gra-nulométriques qu’en opération de contrôle permettant d’élimi-ner d’éventuelles particules étrangères. Les tamis utilisés peu-vent être en nylon ou en inox et les mailles de tamisage sont comprises entre 40 µm et 5 mm. Selon les mailles choisies et la taille des équipements, il est possible d’atteindre des débits compris entre quelques kilos et plusieurs dizaines de tonnes/h. N’étant soumis à aucune vibration, ce tamiseur est connecté au procédé amont et aval par brides évitant tout risque de fuite aux

Désagglomérateur nibleur GerickeLe désagglomérateur nibleur, présenté par Gericke au salon, est composée d’un corps, d’un rotor à 3 ou 4 pales et d’une grille, dont le diamètre des perforations dépend du résultat souhaité en granu-lométrie. Les nibleurs sont placés en amont ou en aval des procédés de pou-dres. Dans le premier cas, on enlève des agglomérats qui pourraient bloquer un transport pneumatique ou influencer un procédé. Dans le second, on traite le produit dans la condition souhaitée. Le désagglomérateur nibleur, de faible vitesse de rotation, génère peu de fines. Autres avantages, sa basse consomma-tion d’énergie, le non-échauffement

des produits, le faible niveau sonore, une distribution granulométrique uni-forme. Il pourra servir, notamment, pour la désagglomération de sel, de sucre, de poudres… pris en masse, pour la désagglomération de blocs congelés (par exemple, légumes, fruits, blocs de glace…), pour le recyclage de bonbons, biscuits, tablettes…, ou encore pour le traitement de produits chimiques pul-vérulents contenant des agglomérats. Ses performances peuvent être testées, à l’échelle 1, dans les centres pilotes de l’entreprise. Tailles variables selon les besoins. HALL 6/6-311.

interfaces. Son dimensionnement est réalisé sur la base d’aba-ques et une validation peut être réalisée sur des équipements d’essai, soit en station d’essais, soit sur le site de production. Comme tous ceux de la gamme proposés par Gericke, il est dis-ponible en version Atex. Ses atouts : un coût de maintenance limité et une faible intensité sonore. Petit plus, un dispositif original de mise en vibration de la toile lui profère une faculté autonettoyante. HALL 6/6-311.

Les formes agglomérées des engrais d’EuraggloLe savoir-faire d’Euragglo dans l’agglomération des engrais minéraux, organiques ou organo-minéraux est reconnu. La granulation par compactage se fait par pression entre deux roues parallèles qui tournent lentement en sens inverse. Le compacteur à roues tangentes produit des plaquettes de 10 à 20 mm d’épaisseur, broyées et criblées pour obtenir le produit final granulé (2-5 mm). Après tamisage, les pro-duits trop fins sont recyclés au compacteur. Le rendement se situe entre 30 % et 60 % selon les cas. Le choix des équi-pements est déterminant. Les avantages du procédé sont

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49 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Notre expérience à votre service

(CONCEPTION - FABRICATION)

KIEKENS, UNE DES SOCIÉTÉS LES PLUS EXPÉRIMENTÉES D’EUROPE.

Aspirateurs Industriels, systèmes simples ou complexesde dépoussiérage nettoyage centralisé.

Kiekens sait modulerses interventions dans le cadre d’une coopération suivie garantie d’une solution efficace innovante.

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Powtech ▼ ▼

multiples : pas de séchage ni de corro-sion ; possibilité de produire des engrais à fort taux d’urée ou contenant du phosphate broyé ; technologie simple, flexible, économique, au rendement élevé. Les nouvelles presses autorisent la fabrication de briquettes-doses (5 à 80 grammes) d’engrais minéraux, adap-tées à une fertilisation raisonnée. Leur forme ovoïde ou allongée permet une meilleure introduction dans le sol. Une troisième technique, dérivée de la meu-nerie, est utilisée pour produire, à partir de formulations organiques, des pellets de 5 mm par agglomération dans une filière en rotation, sous la pression de rouleaux. Avantages : compatibilité avec les matériels d’épandage ; adapta-tion aux fluctuations de coût des nom-

breuses matières premières utilisables ; conditionnement maximisé ; utilisation

facile et inodore ; dosages maîtrisés.HALL 9/9-109

Stif produit des machines à la pointe de la technologie. Elle a développé une gamme complète de panneaux d’ex-plosion. Une première pour un fabricant français, avec

des panneaux plats, bombés et ronds. Le panneau cin-tré VM-R vient directement épouser la forme de vos silos, cyclone… (rayons de courbu-res de votre choix). Nombreu-

ses dimensions d’évents, dif-férentes options proposées : joints haute température FDA, contres brides, protec-tions anti-UV et intempéries, les détecteurs de rupture.

Les panneaux d’explosion Vigilex

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50 Le Jou rna l du VRAC - N °73

PREVIEW Salons Powtech

Nouvelle ensacheuse UPS-EVO de la société AD PackUmbra Packaging, constructeur spécialisé dans les ensacheuses en sacs bouche ouverte et palettiseur à grappin, représenté en France par AD Pack, présentera sa nouvelle ensacheuse UPS-EVO. Elle a été conçue pour répondre aux exigences des secteurs chimique et alimentaire pour l’ensachage de poudre. Sa conception a pris en compte de nombreux impératifs : faci-lité d’utilisation et de réglage pour le travail par lots, même petits, facilité de nettoyage interne, étanchéité contre les émanations de poussières, désaération des produits quelle que soit leur fluidité en préservant des cadences importantes, étanchéité maximale des sacs fermés couplés à des solutions d’enlèvement de l’air, traçabilité durant le cycle d’ensachage. L’accès à l’intérieur de la machine et son ergonomie ont été pensés en prévision des nouvelles normes. Cette ensacheuse garde les points forts des machines Umbra Packaging : fiabilité et flexibilité par l’utilisation d’une vaste gamme de sacs, type et matériaux. HALL 9, STAND 611

Le mélangeur type R16 d’Eirich

Eirich expose son nouveau mélangeur intensif, le type R16, au design novateur. Le premier exemplaire de la gamme, le R12 (250 l), avait été présenté lors du dernier Powtech. En fonc-tion de son exécution, il a un volume utile de 600 l (R16) et/ou 900 litres (RV16). Les différents périphériques sont agencés sous un capotage amovible. La cuve de mélange inclinée et le capot de protection latéral en sont les éléments marquants. La tech-nique de mélange Eirich permet d’adapter la vitesse des outils en fonction des produits à traiter. Vous pouvez ainsi travailler entre 2 m/s et 40 m/s. L’énergie de mélange introduite, ajus-table dans une large plage couplée à la cuve rotative, permet d’obtenir des mélanges de très grande qualité, même avec un produit inconnu. Par charge ou en discontinu, on peut traiter les produits pulvérulents, granuleux, liquides, pâteuses, plasti-fiants. La synergie apportée par la cuve de mélange rotative, les outils rotatifs et l‘outil statique (racleur de paroi) permet d’obtenir des mélanges d’excellente qualité et reproductibles.HALL 7/7-249

Nous déterminons le nombre et le type d’évent nécessaires à la protection de vos installations. Les évents d’explosion Vigilex répondent aux exigences de sécurité et de santé en atmosphè-res explosibles (Directive 94/9/CE) . En cas de déflagration, ils sont conçus pour évacuer la pression, les flammes et les pous-sières, protégeant les personnes et les équipements industriels. Système de protection simple et efficace, ils sont fabriqués pour résister aux dépressions, aux cycles de décolmatage pneuma-tique et pour les utilisations courantes sur les silos, trémies, filtres, cyclones.Conformité : Attestation de type CE et Notifi-cation Assurance Qualité de Production.HALL 8/8-317

K-Tron, station pondérale continue multi-composants K4GPensée pour les exigences de l’industrie plastique, son design compact permet à quatre, voire six doseurs avec récepteurs « Premier Pneumatics » d’être facilement groupés autour de l’entrée de l’extrudeuse. Des stations mono produit sont dispo-

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51 Le Jou rna l du VRAC - N °73

Powtech ▼ ▼

nibles. Une large variété de doseurs standard peut être intégrée au système de pesage. Doseurs BS60 mono-vis, doseurs pompes pour solides en vrac (BSP) et récepteurs Série 2400 sont conçus pour des produits en vrac à bonne coulabilité, doseurs bi-vis et récepteurs Série P pour des poudres et des produits de mauvaise coulabilité. Le châssis support de conception robuste offre, en option, l’intégration de chargement pneumatique K-Tron ou de tout autre moyen de réalimentation. Caractéristiques de la station : plaque de base modulaire, support SFTIII pivotant sur son axe, trémie réceptrice K4G prête à recevoir la sortie de cha-que doseur, support convoyeurs K-Tron modulaire. Le câblage général est logé dans des conduits protégés. Chaque composant du système est suspendu à son propre axe lui permettant d’être déporté indépendamment des autres dispositifs auxiliaires.Le système est complètement modulaire (doseurs et convoyeurs remplacés ou retirés à souhait).HALL 7/7-366

Un contrôleur de rotation de la société Iteca Socadei

Iteca Socadei propose une solution de contrôle de rotation étanche et très robuste (fonte d’aluminium) adaptée à tout type de machines tournantes, telles que élévateurs à godets, bandes de convoyage,

vis de convoyage (de 1.5tr/min à 500 tr/ min)… Le contrôleur de rotation Iteca Socadei améliore la sécurité des personnes, en évitant tout contact avec une pièce en rotation

et réduit considérablement les opérations de maintenance par rapport à des solutions classiques

(augmentation de la durée de vie des capteurs inductifs, étanchéité aux poussières…). Autres atouts : sa fiabilité et sa grande longévité. Son montage est simple : vissage en bout d’arbre et immobilisation par une chaînette. Cet équi-pement complet et étanche intègre directement l’inductif, lequel va délivrer soit une sortie par impulsions, soit un contact sec, en fonction du besoin souhaité.HALL 7/7-666

Le mélangeur en ligne YTRON-ZCT, dernier de la gamme

Pour un mélange homogène entre liquide et poudres diffi-ciles à incorporer, il est alimenté en liquide par une pompe, et en poudre par une trémie (vide sac) situé sur le dessus.Les poudres sont aspirées par la forte dépression créée dans le réacteur ZC. Immédiatement après mise en contact avec la phase liquide, les pulvérulents sont mouillés et finement dis-persés. En raison du court temps de cisaillement, le procédé est respectueux des produits fragiles. Il est possible d’utiliser ce mélangeur en continu ou en recirculation. Process uti-lisé en chimie, agroalimentaire, pharmacie et cosmétique, pour incorporer liquide et poudres (polymères acryliques, charbon actif, alginate, éthers de cellulose, amidon, gomme de xanthane…). L’ensemble est conçu en forme de table mobile, afin de faciliter l’incorporation des poudres, pour différentes applications et en plusieurs points de l’usine. Disponible en version CIP et SIP. L’installation d’une hotte à privation de poussière est possible. Les débits vont jusqu’à 60 000 l/h, les concentrations à 25 %.HALL 9/9-448

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52 Le Jou rna l du VRAC - N °73

BILAN Salon CFIA

Hausse de fréquentation de 12 % et internationalisation des visiteurs

pour la 14e édition du CFIA

Avec 1 200 exposants, équipementiers, fournisseurs et prestataires, le CFIA est certainement l’offre la plus complète du secteur, l’événement des décideurs des industries agroalimentaires. Parmi les entreprises présentes cette année, 700 représentaient le secteur des « équipe-ments et procédés », 400 exposants celui des « emballages et conditionnements » et les 100 derniers présentaient des « ingrédients et PAI» (Produits alimen-taires intermédiaires). On dénombrait cette année pas moins de 200 nouvelles sociétés. C’était notamment le cas de la société Bauer Danfoss Sarl, et de son responsable du département motoréduc-

teurs, Christian Szymanski. « C’est notre premier salon (du CFIA, ndlr), explique-t-il. En tant qu’exposant, j’ai eu beaucoup de contacts intéressants, ce qui était mon objectif. En tant que visiteur, j’ai trouvé beaucoup de gens dans les cibles que nous visons, ce qui m’a permis de faire des listes de prospects. Nous fabriquons des moteurs électriques et nos clients sont tous les constructeurs de machines. Petit point noir peut-être, le salon est énorme et comme nous étions placés dans le hall 10, à l’autre extrémité de l’entrée, il y avait probablement un peu moins de fré-quentation. Mais dans l’ensemble, nous sommes satisfaits. »

Une belle impulsion pour « la plus grande usine de France », malgré un contexte économique encore fragile

Malgré un contexte économique encore délicat, les exposants ont su investir, inno-ver et renforcer leur positionnement sur le marché. Dans cette optique, le CFIA se positionne en vecteur d’échanges, répon-dant au mieux aux besoins des profession-nels de l’industrie agroalimentaire. Cette dynamique, ces échanges constructifs, ce partage de technologies et de savoir-faire, confirment l’identité du CFIA : qua-lité, convivialité, business. C’est ce que

Belle édition 2010 pour le CFIA de Rennes. Avec ses 11 800 visi-teurs, le record de fré-quentation a été battu lors de cette 14e édition du Carrefour des four-nisseurs de l’industrie agroalimentaire . L’équipe organisatrice se félicite d’avoir enre-gistré une hausse de 12 % du nombre de visiteurs. Bilan de cette édition marquée par l’internationalisation de ses visiteurs et la qualité des rencontres entre décideurs du secteur.

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confirment les retours de ces dirigeants auprès du salon, satisfaits de cette dernière édition : « Chaque année, c’est de mieux en mieux : il y a toujours une progression, de la nouveauté, de plus en plus de visiteurs… c’est extraordi-naire. » attestent Nathalie et René Dassaud, de la Société Dassaud Fils. Pour d’autres, la présence sur le salon est un rendez-vous annuel indis-pensable : « Être au CFIA, cela renforce notre activité en terme d’image… c’est essentiel, il faut absolument être là. Nous serons présents pour la quinzième édition de Rennes ! », a d’ors et déjà annoncé Gérard Albert, Pdg de la Société Stale. Avec son nouveau record d’affluence, près de douze mille décideurs issus de toutes les fonctions

d’usines (production, achat, maintenance, R & D), le CFIA peut se targuer d’être « la plus grande usine de France ». Le salon, qui se déroule en Bretagne, première région agroalimentaire de France mais aussi d’Europe, a su cette année encore attirer un public plus vaste que celui du seul hexagone. Avec une part de visiteurs étrangers qui a doublé en un an, le CFIA s’internationalise de plus en plus. Initiée en 2009, la venue de délégations étrangères a connu, une nouvelle fois, un succès avec deux pays à l’honneur : les États-Unis et la Thaïlande. Cette volonté d’ouverture sur le monde, le CFIA la revendique en propo-sant à ses industriels d’impul-ser des actions sur des mar-

chés à l’export… Les besoins de ces pays ont été cernés par le biais de rendez-vous d’af-faires, sur un espace dédié au sein du salon.En marge des stands des fournisseurs du marché de l’industrie agroalimentaire, le CFIA a proposé deux types de rencontres ayant éga-lement remporté un franc succès. Les Trophées de l’In-novation, décernés lors de la soirée d’ouverture, ont réuni plus de 1 000 invités. Près de 60 produits ou services étaient en compétition dans quatre catégories. Jamais le CFIA n’avait eu autant de participants aux trophées. Un engouement qui atteste que l’agroalimentaire, est un secteur en constante évolu-tion. L’espace conférences a, quant à lui, permis à plus de

500 professionnels de par-ticiper à des débats sur de nouvelles solutions et des retours d’expériences. Des experts ont abordé des thè-mes parfois pointus, comme l’énergie dans l’industrie, les outils d’accompagnement des projets d’innovation, la responsabilité sociétale et le développement durable ou encore les performances de l’entreprise grâce aux techno-logies RFID. Les 19 conféren-ces prévues au programme 2010 ont présenté un large tour d’horizon des tendances et attentes d’un marché en constante évolution.Prochaine édition à ne pas manquer en 2011, les 15, 16 et 17 mars.

Emmanuelle Genoud

Bilan ▼ ▼

JDV : Qu’avez-vous pensé de cette 14e édition du CFIA ? Quelles étaient vos attentes et ont-elles été satisfaites ?

Henri Gasparini : Notre présence dans les salons n’est pas un vecteur essentiel de notre communication. Cependant nous sommes et restons fidèles au salon CFIA qui est un salon très rentable. La rentabilité des projets initiés au salon couvre largement les coûts engendrés par notre participation. Nous sortons satisfaits de cette édition avec un record de visites largement dépassé (+ 12 %), le sentiment d’un relation-nel client renforcé et une profusion de projets concrets.

JDV : Quels sont les principaux points positifs de ce salon pour vous ? Les point négatifs ?HG : Les points positifs : c’est un salon idéalement placé dans « La » princi-

pale région agro-alimentaire française, ce qui permet à beaucoup de person-nes de production de venir. C’est un point essentiel. Des contacts très opé-rationnels venant discuter de projets concrets. C’est un salon concentré sur trois jours, ce qui est profitable et effi-

cace pour notre organisation interne. On met le paquet et l’on gère la fati-gue après. Le point négatif : malgré un réel sens du service, peu commun en France, nous souffrons du manque d’eau courante sur les stands et du manque de sanitaires…

❚ ❚ Retour sur le salon du CFIA par Henri Gasparini, directeur général et marketing de l’entreprise Ifm Electronic

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Salon CFIA ÉquipementsBILAN

Produits présentés au CFIAChaque exposant, chaque entreprise est venue pour cette 14e édition du CFIA présenter ses produits phares, ses nouveautés, les évolutions de ses technologies. Le Journal du Vrac vous propose une petite sélection de ces produits.

L’APM 3DLevelScanner propose une méthode de mesure plus précise pour la mesure de niveau, de volume ou de masse de matériaux dans un silo ou un emplacement de stockage ouvert. Cette nouvelle gamme utilise un réseau conformateur de faisceaux bidimensionnels afin de permettre des impulsions à basse fréquence et d’enregistrer les échos d’impulsion. Le processeur de signal numérique échantillonne et analyse les signaux reçus. Sur la base des temps d’arrivée estimés et des directions des échos reçus, le processeur génère une image 3D de la surface, affichable sur un écran dis-tant. L’appareil pourra déterminer volume et poids des matériaux, ce qui permet une mesure des processus et une gestion des stocks inégalée. Distribué en France par Media Mesure.La société Ifm Electronic propose également un détec-teur de vision 3D : l’Efector pmd 3d.

L’APM 3DLevelScanner, pour une mesure de niveau plus précise en 3D dans les silos

Le département Bauer de Danfoss a présenté le der-nier-né de ses motoréduc-teurs, répondant aux besoins spécifiques de l’industrie agroalimentaire et à son exi-gence d’hygiène. Ces moteurs sont lisses et sans ventilateur pour éviter la saleté dans les recoins inaccessibles aux nettoyages méticuleux. Les moteurs, étanches (IP67), résistent au nettoyage haute pression (IP69K). Le revête-ment possède des caractéris-tiques uniques : hydrophobe, résistant à l’agressivité des

produits de nettoyage et de désinfection (pH2 à pH12) ainsi qu’au sel, absolument lisse, agréé FDA et CFR. Il reste souple et ne s’écaille pas. Il est disponible en blanc ou bleu (industrie boulan-gère) pour un contrôle visuel de propreté, avec option de peinture antibactérienne. L’ensemble des réducteurs de la gamme est disponible sous cette exécution avec la possibilité d’un moteur asyn-chrone ou synchrone. Le der-nier-né, agréé EHEDG et IPA pour l’industrie pharmaceuti-

que, offre un rendement de l’ordre de 90 %. Il vient d’être primé au prestigieux concours

Red Dot Design Award 2010 devant plus de 4 250 produits concurrents.

Le dernier né des motoréducteurs Danfoss Bauer primé aux Red Dot Design Award

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Bilan ▼ ▼

Depuis de 35 ans, DMN-Westinhouse conçoit et fabri-que écluses, aiguillages et autres composants pour l’in-dustrie de la manutention en vrac. Son modèle d’écluse MZC est constitué d’un rotor facilement démontable. Sa configuration avec entraînement direct présente un encombrement réduit. Il peut être assorti d’un variateur de fréquence apportant une grande flexibi-lité et peu d’entretien. Les rotors sont adaptés à dif-férentes applications, qu’ils soient à capacité réduite, à pales fixes, avec des pales à racler, de type fermé, semi-fermé… Les flasques ont des paliers extérieurs avec roulements à bille étanches et lubrifiés à vie. Les modèles standard proposés sont appropriés pour des produits ayant une température maximale de 150 ° et une différence maximale de 2 bars. Les écluses MZC, en acier inoxydable 316, sont disponibles en 6 tailles, avec un rotor de 2,5 à 58 litres/tour à un remplissage de 100 %. Personnalisations possibles, notamment en version conforme à l’Atex 94/9/CE ou en version résis-tante à l’explosion et barrage à la flamme appropriée aux produits classés St2.

Des écluses à passage tangentiel pour poudre à écoulement difficile modulables et Atex chez DMN Westinghouse

La société SEW a fait certifier ses servomoteurs et réduc-teurs selon la directive Atex 94/9/CE. La catégorie II 2 G/D c, k T4 120 ° avec indice de protection IP65 a pour prin-cipal avantage des réducteurs (à jeu réduit) des séries R, RX, F, K, S et W37. La catégorie II 2 G/D c, k T3 150 ° avec indice de protection IP65 possède les caractéristiques suivantes : réducteur servo à jeu réduit PS.F, réducteurs servo à renvoi d’angle à jeu réduit BS.F. Ils peuvent aussi servir pour un montage sur un adaptateur ou un mon-tage direct sur servomoteurs synchrones CMP associés à des variateurs électroniques SEW. Les systèmes d’entraînement servo SEW utilisent deux

SEW et ses systèmes d’entraînement servo pour zones à risque d’explosion

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Salon CFIABILAN

types d’éléments. La série CMP (servomoteurs), optimisée en longueur, flexible, est utilisée souvent en zone de pro-duction sensible et exposée au risque d’explosion. La série BSF (réducteurs servo à couple conique BSF), est conçue pour les classes de couple de 40 à 1 500 Nm. Ces réducteurs servo à arbres perpendiculaires sont proposés en standard avec cinq variantes en sortie. En option, montage direct par transmission positive (sans adaptateur de serrage) des servomoteurs CMP, mais aussi CM, DS et SEW.

Le tamiseur Blow Thru Sieve de la société Russell est conçu pour enlever les refus des poudres au cours du transport pneumatique en phase diluée. Il sauvegarde la qualité des matières entrantes ou sortantes et des produits finis. Le bon produit passe à travers le cadre de tamisage vibrant, le refus reste sur la toile d’où il peut être enlevé. Le tami-seur vérifie les poudres et transporte la matière en une opération. Les entrées et sorties tangentielles permet-tent un rendement de 25 tonnes par heure. Le démon-tage de l’appareil est effectué en quelques secondes, en protégeant l’opérateur. Une fois ouvert, un système de verrouillage positif maintient fermement le couvercle pour un accès intégral. Le niveau sonore est très faible, en-dessous de 65 db. Les pressions supportées par l’appareil

Le Tamiseur Blow Thru Sieve, un tamisage sans poussière durant le transport par pression positive

Leroy-Somer complète sa palette de solutions d’en-traînement économes en énergie avec de nouveaux motoréducteurs à engre-nages hélicoïdaux Ortho-bloc et Manubloc, issus de la Gamme 3000. Le modèle Orthobloc 3000, motoréduc-teur à renvoi d’angle à couple coni-que, est disponible dans 2 tailles supplémentaires : le Ot 3633 (capacité de 4 600 Nm, plage de rapport élar-gie de 5 à 157), le Ot 3733 (capacité 8 000 Nm, plage de rapport élargie de 5.17 à 152). Le modèle Manubloc 3000,

Motoréducteurs Ot et Mub à économie d’énergie

.comL’actu désormais en ligne sur www.journalduvrac.com

PROCESS ET MANUTENTION DES POUDRES, GRANULEUX ET PULVÉRULENTS

atteignent 2 bar maximum en Europe et jusqu’à 1 bar/14,5 psi en Amérique du Nord. Entièrement mobile, il permet une grande souplesse d’installation et de nombreux branchements sont dis-ponibles. Il satisfait aux exigences de la directive européenne 97/23/CE pour les équipements sous pression et peut être réalisé en version Atex.

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Du 19 au 25/04 2010Bauma 29e salon international des matériels et équipements du btp, de la construction, et de l’exploitation minière. MUNICH, ALLEMAGNE

www.bauma.de

Du 26/04 au 29/04/2010WCPT6 2010Congrès Mondial sur le traitement des particules NUREMBERG, ALLEMAGNE

www.wcpt6.org

Du 27/04 au 29/04/2010POWTECH / TECHNOFARMSalon international des technologies de traitement des poudres NUREMBERG, ALLEMAGNE

www.powtech.de

Du 19/05 au 21/05/2010GRANUPROSecond forum Français des granulés bio-combustibles LYON

www.granupro.fr

Du 10/06 au 11/06/2010Nouvelles Matières Premières2e édition du symposium des métiers du recyclage et de la valorisation des déchets MARSEILLE

www.nouvelles-matieres-premieres.com

Du 9/09 au 10/09 2010BULK SOLIDS EUROPEConférence internationale sur le stocka-ge, manutention et transport de produits en vrac GLASGOW

www.bulksolidseurope.com

Du 14/09 au 18/09 2010SPACE Salon des productions animalesRENNES

www.space.fr

Du 17/10 au 21/10 2010IPASalon International du Process AlimentairePARIS, VILLEPINTE, HALL 7www.ipa-web.com

Du 22/11 au 25/11 2010Emballage 2010Salon de l’emballage, salon des fabricants et distributeurs d’ emballages et acces-soires d’emballage, machines de condi-tionnement, machines d’impression, mar-quage, codage, étiquetage, matériel de stockage et manutention.PARIS, VILLEPINTE

www.emballageweb.com

Rendez-vous à... ▼▼

Bilan ▼ ▼

Sur dix ans, le coût global d’un système d’entraînement est constitué à 95 % par sa consommation électrique. Fort de ce constat, Leroy-Somer a développé une ingénierie énergétique de ces systèmes. Il propose des solutions reposant sur l’expertise de ses équipes et la maîtrise d’un ensemble d’éco-technologies innovantes et performan-tes. Les experts Leroy-Somer se déplacent sur les sites afin de dimi-nuer les coûts énergétiques. Ils identifient les gisements, estiment les économies potentielles et calculent les temps de retour sur investisse-ment. En complément, le réseau de partenaires de service, experts en efficacité énergétique, réalise sur site des mesures afin d’évaluer les économies réalisées. L’analyse du « Life Cycle Cost » prend en compte le cycle de vie complet du système d’entraînement, de la conception des produits et le choix des matières premières jusqu’à la mise en place de filières de valorisation et de recyclage des déchets. L’ensem-ble des sites de production de l’entreprise est certifié ISO14001.

Ingénierie énergétique des systèmes d’entraînement : consommer moins, mieux et autrement

motoréducteur à sortie parallèle propose également deux nouvelles tailles : les Mub 3632 et 3633 (capacité 5 000 Nm, plage de rapport de réduction 3.25 à 252) et les Mub 3732 et 3733 (capacité 8 000 Nm, plage de rapport de réduction

3.08 à 244). Leroy-Somer a optimisé la conception de ces nouveaux réducteurs jusqu’à 95 %, et génère une diminution sensible de la consommation. Équipés d’un arbre creux, ces modèles permet-tent une implantation au plus près de

l’axe d’entraînement. En supprimant les transmissions intermédiaires, le rende-ment de la cinématique est amélioré de 15 à 20 %. Ils peuvent être associés à des motorisations à haute efficacité énergé-tique.

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INFOS

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de...Index des

annonceurs

58 Le Jou rna l du VRAC - N °73

www.brun-freres.frpage 7

www.guerton.compage 29 à 32

www.nord.compage 37

www.bulkit.frpage 4

www.ipa-web.comIII de couv

ww.pmfiltres.frpage 21

www.euragglo.compage 11

www.jacob-dosatec.frpage 35

www.sefram.eupage 23

www.dohogne.compage 21

www.normatex.frp 27

www.camail-sa.frpage 24

www.gericke.netpage 15

www.kiekens-products.compage 49

www.stifnet.compage 13

www.godin-stockage.compage 36

www.travailler-mieux.gouv.frIV de couv

www.sweco.compage 55

www.granupro.frpage 19

www.mix-france.compage 17

www.taimweser.comII de couv

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Éditions FITAMANT - rue Menez Caon - BP 16 29 560 Telgruc sur Mer.

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Ont collaboré à ce numéroFrançois Delaunay, Caroline Faquet, Françoise Foucher,

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N° 73mai/juin 2010

Bimestriel

Prochains Rendez-vous

N°74

ENQUÊTE : Ports maritimes / Ports fluviaux :

quelles sont leurs ambitions en matière de trafic

de produits en vrac.

QUE CHOISIR ? :Broyage/concassage

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