Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

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Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulents N°72 CHARGEMENT ET DÉCHARGEMENT DU VRAC, QUELLES SOLUTIONS ? Actu Le port de Rouen se distingue, malgré la crise NUMÉRO 72 - MARS/AVRIL 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 DR Pesage et dosage Application Un nouveau silo de stockage d’orge par la société Gillouaye SAS Bruno Longamp, Serge Roger SAS : « Au service des projets industriels des clients » DR Boulen Preview Salon « Le salon CFIA, une grande usine » DR Gottwald

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Le Journal du Vrac 72

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Page 1: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulentsN°72

CHARGEMENT ET DÉCHARGEMENT

DU VRAC, QUELLES SOLUTIONS ?

ActuLe port de Rouen se distingue,

malgré la crise

NUMÉRO 72 - MARS/AVRIL 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 €

DR

Pesage et dosage

ApplicationUn nouveau silo de stockage

d’orge par la société Gillouaye SAS

Bruno Longamp, Serge Roger SAS : « Au service des projets industriels des clients »

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Preview Salon« Le salon CFIA,

une grande usine »

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S O M M A I R E

DR

Mars / Avril 2010

N°72

De retour de PublicationAgendaIndex

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INFO PR@TIQUE

REPORTAGES

INTERVIEWBruno Longamp, Serge Roger SAS : « Au service des projets industriels des clients »

APPLICATIONUn nouveau silo de stockage d’orge par la société Gillouaye SAS

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ENQUÊTE

Chargement et déchargement du vrac, quelles solutions ?

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QUE CHOISIRPesage et dosage

PRODUITS PHARES

Le CFIA, le salon de toutes les innovations

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ACTU

Plastinum réinvente le recyclage des plastiques

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ÉQUIPEMENTS

REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

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Bruno Longamp :« Au service des projetsindustriels des clients »

Depuis 1848, la Société Serge ROGER SAS s’est imposée comme un des acteurs majeurs dans la réalisation d’installations industrielles pour produits en vrac, depuis l’ingénierie process jusqu’à l’instal-lation et la maintenance des équipements installés. Aujourd’hui la compétence des équipes et la qua-lité des réalisations permettent à la société d’être reconnue en France et à l’étranger. Les domaines d’activité où la Société Serge ROGER intervient sont variés : Domaine agricole (céréales, engrais, semences…), Domaine agro alimentaire (meunerie, nutrition animale…), Domaine industriel minéral (cimenterie, plâtrerie, carrières, engrais…). Une société familiale qui mise sur la qualité, la confiance, le professionnalisme et la sécurité. Entretien avec Bruno LONGAMP, dirigeant de la société Serge ROGER SAS.

Le Journal du Vrac : Pouvez-vous nous pré-senter la société ?

Bruno Longamp : La société Serge ROGER est avant tout une entreprise familiale qui existe depuis 1848. J’appartiens à la cinquième génération. J’ai repris les parts sociales à mon beau père il y a 10 ans et je dirige désormais la société.

Je viens des métiers du « facilities mana-gement ». C’est en 1999 que j’ai rejoint mon beau père pour reprendre l’activité industrielle. Nous sommes passés d’une cinquantaine de salariés au début à 70 salariés à présent.

JDV : Quels sont vos domaines d’activi-tés ?

Bruno Longamp : À l’origine, la société Serge ROGER avait une activité indus-trielle de conception d’équipement de manutention dans le domaine agricole. Mais nous sommes passés du domaine agricole et de meunerie vers de la concep-tion d’équipements industriels sur toutes gammes d’activités produits (alimenta-tion animale, café, cacao, équarrissage, verrerie, cimenterie). Le monde du vrac, notre activité première représente 60 %de notre chiffre d’affaires. Nous nous

mettons au service des projets industriels de nos clients.Notre société repose sur un savoir faire de 5 métiers (réalisation d’équipements de manutention, d’équipements de process, chaudronnerie industrielle, maintenance industrielle et transfert industriel). L’étude et l’ingénierie avec un bureau d’études compétent qui propose des solutions globales à des clients dans le domaine du vrac, du stockage à la manu-tention pneumatique ou mécanique, que ce soit pour nos produits spécifiques ou pour d’autres produits. Concernant des produits plus spécifiques, (verrerie, cimenterie) nous concevons nos propres équipements, nous les fabriquons et les installons. Pour ce qui est des produits moins difficiles (orge par exemple), nous adoptons une philosophie d’ensemblier :nous proposons des équipements de partenaires. Adaptations techniques aux

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Interview Application ProcessREPORTAGES

Une entreprise qui surfe sur la croissance malt« Boormalt était à l’origine une entreprise familiale qui exploi-tait une malterie dans les environs de Leuven » commente Gio-vanni Vercammen, responsable de l’usine. En 1989, elle fit ungrand en avant en reprenant les activités de deux céréaliersconcurrents à Anvers, Sobelgra et Samga et en ouvrant ainsila première unité de production de malt. Sa capacité annuelleétant passée de 55 000 tonnes à 240 000 tonnes en 2004, lamalterie de Bootmeerbeek fut alors fermée et Boormalt pritune envergure internationale en créant des sièges en France,en Croatie et en Hongrie. Depuis 2005, Boormalt est devenueune filiale de Axéréal, la plus grande coopérative céréalièred’Europe.Dans ce cadre, le port d’Anvers occupe une place prépondé-rante indéniable dans les activités du groupe poursuit Gio-

Anvers : le premier site de maltageen Europe. De l’orge qui vaut de l’or.Un nouveau silo de stockage d’orge

par la société Gillouaye SAS.

BOORTMALT : Le pôle Malt d’AXE-REAL s’étoffe avec la naissance d’unnouveau silo de stockage d’orged’une capacité de 30 000T et d’unenouvelle Malterie de 90 000T. Unnouveau silo construit par la sociétéGillouaye SAS basée à Guichen enIle et Vilaine, société de constructionde SILOS METALLIQUES pour lestockage de tout type de céréales,farines. Un équipement qui porteainsi la capacité de production demalt à Anvers à 320 000 tonnes.Anvers devient donc le premier sitede maltage en Europe. Un investisse-ment impressionnant. L’occasion defaire le point sur les performances etles atouts de ce nouvel équipementavec le responsable d’usine GiovanniVercammen.

Giovanni Vercammen, responsable de l’usine.

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ENQUÊTE Les engrais Chargements / déchargements

Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiserl’énergie

Quelles sont les innovations en matière de chargement et déchargement du vrac, les technologies les plus adaptées ? Com-ment ces technologies ont-elles évolué au cours des années ? Quelles ont été les adaptations et les transformations ? Pour cette enquête, nous avons choisi de faire un focus sur le chargement et déchar-

gement des vraquiers sans oublier pour autant le chargement et déchargement des marchandises dans le domaine de l’industrie hors portuaire. Sur quels points est-il encore possible d’évoluer ? Quelles sont les contraintes qui déterminent le choix des équipements ? Contraintes éco-nomiques, ( amélioration de la vitesse, et

du rendement pour accentuer la compé-titivité) mais aussi contraintes écologi-ques (réduction des émissions de pous-sières et autres nuisances), les fabricants d’équipements destinés au chargement déchargement du vrac doivent évoluer pour apporter des solutions efficaces dans ce domaine.

Pour les ports français : un seul objectif : la réduction du temps de chargement / déchargement des navires. Grues et portiques sont des indicateurs et des points de repère de présence des ports. Fiabilité, flexibilité, rapidité, tels sont les trois critères revendiqués par les constructeurs de manuten-tion portuaire. Parmi les références qui font autorité dans ce domaine figurent Bûhler, le belge Vigan, Gottwald Port Industry. En matière de technologies, le marché poursuit ses évolutions, sans révolution notoire pour autant, mais en tenant compte des attentes et besoins des clients.

Chloé Chamouton

Chargement et déchargement du vrac, quelles solutions ?

1 MANUTENTION PORTUAIRE : Quels équi-pements pour le chargement et décharge-

ment des navires ? Une manutention portuaire plus compétitive et innovante ?

Comment s’effectue le char-gement et déchargement des vraquiers, ces navires qui transportent des matériaux en vrac. Un vraquier est un navire de charge destiné au transport de marchandises solides en vrac. Il peut s’agir de sable, de granulats, de céréa-

les mais aussi de matériaux denses comme les minéraux. On trouve également l’ortho-graphe alternative vracquier, moins utilisée. Les vraquiers sont apparus dans la seconde moitié du XIXe siècle et ont progressivement évolué vers une automatisation accrue.

Leur taille varie entre les cabo-teurs côtiers et les géants de 350 000 tonnes. Ils sont par-fois décrits comme étant les « chevaux de trait des mers », en raison de la quantité de marchandises qu’ils transpor-tent mais aussi de leur peu de médiatisation. En termes de

tonnage, ils forment 33 % de la flotte de commerce mon-diale. Bien qu’étant bien moins sophistiqués que les métha-niers ou les paquebots, ils sont soumis à des contraintes plus grandes à cause de la nature des cargaisons (corrosives, abrasives, etc.), des méthodes

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PREVIEW SALON

INTERVIEWSébastien Gillet : « Le salon CFIA, une grande usine »

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Le journal du vrac, magazine multimédiaVous êtes les premiers à savoir, pour le vivre chaque jour, que les entreprises, face aux évolutions de leur environnement, se restruc-turent, évoluent, s’adaptent, se métamor-phosent. Votre magazine Le Journal du Vrac se doit lui aussi d’accompagner le change-ment, voire de l’anticiper. Il devient résolument « multimédia », à savoir que vous pouvez désormais le trouver sur votre pc, ou smartphone, aussi bien que dans votre boîte aux lettres. Vous pourrez recevoir notre newsletter chaque semaine, afin juste-ment de coller au plus près à l’actualité de votre secteur d’activité, et d’être ainsi l’outil essentiel d’information et donc d’aide à la réflexion voire à la décision dans ce monde où l’anticipation de l’innovation est la clé !Dans ce numéro vous trouverez le dossier, que nous avons encore renforcé, sur le char-gement et déchargement du vrac aussi bien dans le domaine portuaire que dans l’indus-trie hors portuaire. Une enquête qui vise à présenter les différentes technologies, les innovations en matière d’équipements et les

solutions pour améliorer la productivité, les performances et la préservation de l’environ-nement notamment avec ce souci récurrent de l’envol des poussières, une des contraintes fondamentales pour les constructeurs d’équi-pements. Nous vous présenterons également en préview toutes les coulisses de la 14e édi-tion du salon CFIA, vitrine du secteur de l’agroalimentaire qui se déroulera à Rennes les 9, 10 et 11 mars 2010 avec les innovations des exposants en la matière. Sans oublier nos rubriques plus techniques avec un question-naire sur la thématique du pesage dosage, la description et présentation de produits phares. Quant à la rubrique actualités, elle vise à mettre l’accent sur les nouveautés, les changements au sein des sociétés et entrepri-ses. Le tout pour une nouvelle dynamique de ces sociétés. La dynamique, voilà bien de ce dont il s’agit. Et c’est ce qu’à travers toutes nos rubriques nous avons souhaité impulser pour vous donner l’information nécessaire aux choix que vous ferez.

É D I T O

L’ACTU DÉSORMAIS EN LIGNE SUR

L’ACTU DÉSORMAIS EN LIGNE SUR

W

WW.JOURNALDUVRAC.COM

WWW.JOURNALDUVRAC.COM

Jacques FitamantDirecteur de la publication

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6 Le Jou rna l du VRAC - N °72

ACTU

Réuni dans le cadre du salon Pollutec qui s’est tenu en fin d’an-née dernière à Paris Villepinte, le conseil d’administration de Federec (Fédération des entreprises du recyclage) a reconduit, à l’issue d’un premier mandat de trois ans, Pascal Sécula au poste de président. Pour mener à bien la mission qui lui incombera au cours de cette nouvelle présidence, Pascal Sécula sera assisté d’un bureau composé d’un Vice Président, Robert Lifchitz, d’un trésorier, Jean-Philippe Sepchat (également président de la commission sociale), de deux présidents de syndicats natio-naux, Bernard Rothé (Papiers–cartons), Marc Péna (Valordec) et de deux présidents de syndicats régionaux, Olivier François (Nord-Picardie) et Pierre Marandon (Région Parisienne). Au cours des trois années qui viennent de s’écouler, le secteur du recyclage a été confronté à d’importantes évolutions struc-

Nouveau mandat pour Pascal Sécula à la présidence de la Federec

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Hubert du Mesnil, président de Réseau Ferré de France (RFF), et Denis Maî-tre, président des activités Granulats et bétons de Lafarge France, ont signé un protocole de partenariat pour le développement des transports par voie ferrée.Ainsi, Lafarge Granulats s’engage à aug-

menter de plus de 50 % ses volumes de granulats transportés par le rail, soit au total plus de 4 Mt de granulats annuelles d’ici à 10 ans. Ce qui permettra de valo-riser des gisements qui étaient jusqu’à présent peu accessibles et de contribuer à la réduction des émissions de CO2. En effet, ce partenariat rendra possible la

mise en œuvre, avec RFF, de solutions techniques, juridiques et financières innovantes pour développer le trafic ferroviaire associé aux carrières depuis les installations terminales embranchées (ITE) jusqu’aux grands centres urbains où se concentrent les chantiers et les projets de construction.

Fret de granulats

La société néerlandaise Plastinum Poly-mer technologies vient d’ouvrir à Emmen, aux Pays-Bas, une chaîne de production pour le recyclage de divers déchets ménagers en plastique. La capacité de production visée est de 10 000 tonnes par an. Deux procédés ont été dévelop-pés par Plastinum pour recycler indiffé-

remment différents polymères réputés immiscibles. Premier de ces procédé, le Blendymer permet d’obtenir l’Infiny-mer, une matière constituée de deux familles de thermoplastiques : l’un, de type polyoléfine, qui a pour principales applications le textile, le film plastique, l’automobile et l’emballage, est fourni

en granulés et s’adapte à l’injection ; l’autre, de type polystyrène choc, est majoritairement destiné à l’emballage et à l’électroménager. Le second pro-cédé aboutit à l’Ultrymer, un polymère hautes performances. Le site d’Emmen doit entraîner la création de 25 emplois directs et de 20 emplois indirects.

Plastinum réinvente le recyclage des plastiques

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ACTU ▼ ▼

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Taking care of processing

turelles et à une crise sans précédent qui a débuté en septembre 2008. La politique conduite par Pascal Sécula au cours de son premier mandat a été largement dictée par ce contexte et parmi les éléments marquants, il conviendra entre autres de relever : - L’élargissement du dialogue avec le monde politique, dialogue indispen-sable pour un secteur, le recyclage, de plus encadré par des réglementations complexes ; - L’organisation de la première édition du salon Nouvelles Matières Premiè-res qui a contribué au renforcement de l’image de la profession en tant qu’acteur essentiel du développement durable ;- La contribution de Pascal Sécula à l’avènement d’une « Commission Jeu-nes Federec » qui constitue un vivier de futurs cadres de la Fédération. Le président de cette Commission est désormais membre à part entière du Conseil d’administration de la Fédération.La gestion de la crise 2008-2009 a conduit le Président de la Fédéra-tion à proposer un certain nombre de mesures sur le plan technique, financier et social qui ont contribué,

jusqu’à maintenant, à ce que l’essen-tiel des entreprises de Federec résiste à l’ouragan économique qui a déferlé sur le secteur et traverse cette période en évitant le pire.Au sortir de la crise, les professionnels du recyclage seront confrontés à de nouveaux défis. La restructuration du secteur, entamée il y a maintenant une dizaine d’années, après s’être assoupie le temps de la crise, pourrait, celle-ci passée, retrouver une nou-velle vigueur. L’adaptation de l’outil Federec à l’évolution de la structure professionnelle constitue sans doute, pour la nouvelle mandature de Pascal Sécula, le défi le plus ambitieux. Mais ce n’est pas le seul. À court terme, et sur le plan politique, la retranscription de la nouvelle Directive-cadre Déchets dans laquelle s’inscrivent les condi-tions de sortie du statut de déchet des matières premières recyclées sera l’objet de la plus grande attention des professionnels. Une page d’histoire de la profession est en train de se tour-ner. Il s’agit, pour la Federec, d’être en ordre de marche au rendez-vous de cette échéance qui devrait avoir pour conséquence un grand bond en avant de l’image de la profession.

IPA, le salon international du process et du conditionnement alimentaire, se tien-dra du 17 au 21 octobre 2010 au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Pour cette édition, selon les organisateurs, IPA valorise la production respon-sable et le développement durable, et place cette année 2010 sous le signe de la recherche et de l’innovation, démultipliant ses actions en ce sens : création d’un espace « Recherche Développement Innovation », mise en place d’un pro-gramme spécifique sur le forum Innovation Recherche, concours IPA de l’Inno-vation… Autant d’occasions pour les professionnels de la filière agroalimentaire d’investir dans l’innovation, meilleur outil pour augmenter leurs performances et rester concurrentiels. Selon le premier Baromètre de l’Innovation développé par le SIAL en 2009, les professionnels de l’industrie agroalimentaire reconnaissent quasi unanimement le rôle majeur de l’innovation dans la performance de l’entreprise. Ils affirment privilégier une « innovation réfléchie » en développant d’ici à cinq ans des inno-vations technologiques ou des process favorisant une production responsable.

IPA 2010 : pleins feux sur l’innovation

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ACTU

S’ils sont 95 % à afficher une réelle volonté d’innover, nombreux sont ceux qui ne savent pas forcément comment s’y prendre. Depuis de nombreuses années, IPA a déve-loppé une démarche volontaire de valo-risation des techniques et de l’expertise favorisant le développement et l’innova-tion dans les industries agroalimentaires. En 2010, IPA va leur apporter des pistes de réflexion et des amorces de solutions répondant aux cas les plus variés, du plus banal au plus spécifique. Zone d’exposi-tion et d’information exclusive, l’espace « Recherche Développement Innova-tion » sera spécifiquement dédié à l’ana-lyse et à la R&D. Stratégiquement situé à proximité immédiate du forum Innova-tion Recherche, l’espace regroupera les instituts de recherche et d’analyse, cen-tres techniques, spécialistes du conseil, du

financement, services et solutions, pour le développement de nouveaux produits et l’innovation dans l’agroalimentaire. Un cycle de conférences thématiques, au forum Innovation Recherche, permettra d’informer les professionnels des der-niers travaux réalisés dans le domaine de la R&D, des avancées technologiques en génie des procédés et, plus généra-lement, de l’innovation appliquée spé-cifiquement aux industries agroalimen-taires. En 2008, ce forum avait accueilli plus de 600 auditeurs. Le programme du forum Innovation Recherche accompa-gne, éclaire et guide dans la démarche de développement durable et d’achats responsables des IAA. Destiné à promouvoir l’excellence tech-nologique et exclusivement réservé aux exposants, le concours IPA de l’Innova-tion, reconnu par l’ensemble de la pro-

fession, récompense à chaque cession les innovations les plus marquantes parmi les nouveautés nationales, européennes et mondiales, présentées en avant-pre-mière sur le salon. Enfin à noter en 2010, la tenue parallèle d’IPA, du SIAL et d’IN-FOOD, ce qui repré-sente une offre exhaustive des différen-tes étapes de la filière agroalimentaire, de l’amont à l’aval : process, ingrédients, produits intermédiaires et produits finis.

Plus d’informations surwww.ipa-web.com

La carrière Cemex de Fréjus a livré 6 000 tonnes de granulats pour la créa-tion d’une station d’épuration écologique sur la commune de Montfort-sur-Argens, dans le Var. La station d’épuration filtre plantée de roseaux utilise le procédé d’épandage « RegulFluide ». Le principe de ce procédé est de faire transiter l’eau par gravitation au travers différentes couches de matériaux (sables et gra-viers) pour filtrer les matières en suspen-sion et traiter les matières organiques biologiquement grâce aux bactéries. Le procédé, répété sur plusieurs bassins suc-cessifs, est complété par les roseaux qui évitent le colmatage du massif grâce à leurs racines et viennent également per-cer les dépôts accumulés sur la surface. Les eaux filtrées sont ensuite rejetées dans le milieu naturel.Pour obtenir un traitement optimal des eaux usées, deux éléments se révèlent fondamentaux : une répartition égale des eaux sur la totalité du bassin et la qualité des matériaux constituant le massif de filtration. Les matériaux four-nis par Cemex ont permis de répondre à la qualité requise. La carrière de Fréjus

de la société a livré au total 6 150 tonnes de rhyolite. « Cette roche volcanique, exploitée notamment sur le massif de l’Estérel, présente des caractéristiques physico-chimiques parfaitement adap-tées aux impératifs de ce chantier », pré-cise Rodolphe Wagner, chargé d’affaires de JT Régul’Fluid. En modifiant son installation de trai-tement, Cemex a pu fournir pour ce chantier des matériaux dont les seuils de propreté atteignaient les exigences

du procédé. Les aspérités du granulat fréjussien et l’absence de calcaire dans la roche offraient également toutes les conditions nécessaires au traitement des bactéries. Pour Karine Boulot, directrice commer-ciale de Cemex Granulats Rhône Médi-terranée, « l’enjeu de ce chantier était de parvenir à produire des volumes impor-tants dans un délai très restreint tout en maintenant un niveau de propreté des produits élevé ».

Cemex livre 6 150 tonnes de rhyolite

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9 Le Jou rna l du VRAC - N °72

ACTU ▼ ▼

D’une durée de vie de 30 ans (sans renouvellement des granulats), la station de Montfort-sur-Argens sera à même de traiter les rejets en eaux des 2 000 habi-

tants de la commune grâce à sa surface de 5 000 m². « Moins d’opérations d’en-tretien, plus d’efficacité énergétique, et du fait d’un équipement technique opti-

misé, plus de fiabilité, nous ne voyons que des avantages à cette nouvelle ins-tallation », conclut Éric Audibert, maire de Montfort-sur-Argens.

À l’issue de son conseil d’administration du 30 novembre 2009, le port autonome de Paris a implanté deux importants opérateurs ferroviaires sur le port de Bonneuil-sur-Marne (94), la grande pla-teforme multimodale de l’est parisien. La première implantation concerne la société Inter Ferry Boat (IFB), filiale à 100 % de la Société Nationale des Che-mins de Fer Belges.IFB s’installera sur un terminal ferroviaire du port, comportant un terre-plein de 42 500 m² et deux voies ferrées. Le trafic qui devrait débuter dès le mois de décem-bre 2009 à raison d’un train par jour fera

transiter des caisses mobiles entre la Bel-gique et l’Espagne dont certaines à des-tination finale de l’Ile-de-France.La deuxième implantation concerne la société Bourgey Montreuil Presse, ratta-chée à la branche fret du groupe SNCF (SNCF Geodis).Sur une plate-forme dédiée au transfert de marchandises route-fer comportant deux voies ferrées et une halle de tran-sit de 14 000 m², Bourgey Montreuil Presse gérera un volume de 4 trains par jour.La principale activité prévue sera la réception par route et la réexpédition par fer de la presse destinée au sud de

la France.Ces deux nouvelles implantations d’uti-lisateurs du transport ferroviaire confir-ment la vocation multimodale du port de Bonneuil-sur-Marne avec 1,2 millions de tonnes de trafic fluvial et 275 000 ton-nes de trafic ferré en 2008. À seulement 8 km à l’est de Paris, le port de Bon-neuil-sur-Marne allie la performance d’une desserte quadrimodale à un envi-ronnement de qualité. Sur 186 ha de superficie, il accueille 150 entreprises et propose 65 000 m² d’entrepôts et locaux d’activité, tous en propre.

Renouveau du fret ferroviaire au port de Paris

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ACTU

10 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Le Grand port maritime de Rouen (GPMR), port recevant des navires de haute mer situé en estuaire de la Seine, de Honfleur jusqu’à mi-dis-tance du Havre et de Paris, a accueilli en 2009 3 219 navi-res. Rouen est le 1er port céréalier d’Europe (6,91 mil-lions de tonnes) et le 1er port de France pour l’agroalimen-taire. En 2008, le trafic mari-time du Port avait atteint 22,69 millions de tonnes, en progression de 2 % par rap-port à 2007, et son trafic flu-vial, 4,2 millions de tonnes. Cette année 2009, le trafic maritime du Port a atteint 23,32 millions de tonnes, en progression de 2,8 % par rapport à 2008, et son trafic fluvial, avec 4,66 millions de tonnes à fin novembre 2009, a poursuivi sa spectaculaire progression. Les vracs solides, eux, ont augmenté de 6,3 %, ce qui représente 9,8 Mt.Avec +8,8 % (6,9 Mt) les céréales se portent bien. Pour le port de Rouen, 2009 est une nouvelle bonne année céréalière, essentielle-ment en exportations de blé (6,1 Mt, +15,2 %). À fin octo-bre, la progression atteignait

20 % pour le blé mais le recul était de 15 % pour l’orge : la France, comme tous les pays de l’Union Européenne, peine en effet à exporter son orge face à la concurrence des pays de la Mer Noire, essentiellement de l’Ukraine. Mais globale-ment, l’année est positive, avec d’excellents premiers mois 2009 dus à la campagne céréalière 2008/2009 à 7,5 Mt (la meilleure depuis près de 10 ans) alliant qualité, quan-tité, prix corrects et demande forte de partenaires tels que l’Algérie et le Maroc. La qua-lité et la quantité sont tou-jours au rendez-vous depuis juin 2009, mais les récoltes sont bonnes dans de nom-breux pays. Le démarrage de la campagne 2009/2010 est donc timide, même si l’on enregistre des flux réguliers vers l’Algérie et l’Egypte en particulier. Alors que 3,8 Mt ont été exportées depuis les terminaux céréaliers rouen-nais durant les 6 premiers mois de l’année, le tonnage global a été moindre durant le second semestre, malgré des flux vers l’Afrique de l’Ouest (blé, orge de brasserie) et l’Union Européenne. Le port

Le port de Rouen se distingue, malgré la crise

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Les adhérents de l’Organisation des Producteurs de Grains (OPG), mécontents du prix des céréales, ont annoncé vouloir créer un mou-vement européen à l’instar de celui des producteurs de lait, à l’origine d’une grève des livraisons en septembre. « Du blé à un prix juste et équitable... comme le lait », a réclamé dans un communiqué l’OPG, branche spécialisée du syndicat minoritaire, Coordination rurale.L’OPG a souligné qu’après la flambée des prix en 2007, le blé se vend actuellement à 120 euros la tonne, un tarif inférieur, selon elle, à celui d’il y a 30 ans. En conséquence, le syndicat réclame un prix d’environ 400 euros la tonne. L’OPG appelle ainsi à la création d’un mouvement à l’image de la fédération européenne des producteurs laitiers (l’Eu-ropean Milk Board, EMB).En septembre, les agriculteurs français membres de l’EMB avaient appelé à une grève des livraisons à Paris pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur le niveau historiquement bas des cours du lait. Ce mouvement avait ensuite été suivi par des producteurs de lait d’autres pays européens, selon l’EMB. Parmi les éleveurs français à l’origine du mouvement figurait l’Organisation des producteurs de lait (OPL), une autre branche de la Coordination rurale.

L’OPG veut créer un mouvement européen

de Rouen a également noté en 2009 des exportations marquées d’orge de brasserie vers la Chine par l’arma-teur MSC, après conteneurisation au départ de Rouen par Senalia, sous liners estampillés Senalia-Rouen. À l’import, le port a enregistré essentiellement durant le 1er semestre des flux importants de graines de colza (428 000 t, +46,1 %), liés à l’activité de l’usine de tritu-ration Saipol de Grand-Couronne. Globalement, le 1er semestre 2010 devrait ressembler, concernant le blé et l’orge, au 2e semestre 2009. Le malt (130 300 t, -6,8 %) a connu une année correcte, car la récolte a été bonne et les contrats avec l’Amérique du Sud ont repris, avec le Brésil notamment. Du malt a également été chargé à Rouen pour l’Afrique. De leur côté, les trafics de farines et de sucres en sacs marquent une baisse (126 700 t, -40,4 %). Les farines (106 000 t, -39,8 %) sont sorties notamment vers l’Afri-que de l’Ouest jusqu’en Angola, et vers Cuba. La filière sucre (20 700 t, -42 %), encadrée jusqu’en 2013 par les restrictions européennes de l’Organisation Commune de Marché, les subit toujours de plein fouet. Le GPMR a indiqué qu’il allait de se donner les moyens de se développer grâce à un programme d’investisse-ments 2009-2015 de 353 millions d’euros.

ACTU ▼ ▼

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ACTU

12 Le Jou rna l du VRAC - N °72

L’accord de reprise des activités « Alimentation » et « Produc-tions Animales » du groupe Unicopa par Coopagri Bretagne et Terrena a été finalisé. Il prévoit : - La constitution d’une nouvelle société NNA (Nutréa Nutrition Animale), détenue à 55 % par Coopagri Bretagne et 45 % par Terrena. Son siège est basé à Languidic (56) ;- L’association d’Eolys, de Pigalys et de la Cam 56 au projet, par des contrats commerciaux d’approvisionnement auprès du nou-vel ensemble ; - La reprise des personnels, des sites de production et des fonds de commerce de Nutréa, UCA, Peigné, Univol ainsi que du cou-voir de Cléden-Poher.Le démarrage opérationnel de cette nouvelle société est effectif depuis le 1er janvier 2010.

Reprise de Nutrea par Coopagri Bretagne et Terrena

Les 2 et 3 mars se déroulera la conférence Bulk Solids Inde. Avec au menu un large éventail de sujets traités : le transport de ceinture, les méthodes de simulation, les centrales électri-ques. La manutention des matières premières est l’un des para-mètres les plus importants pour un traitement réussi dans de nombreuses industries. Le choix du système de manutention des matériaux est principalement influencé par le devoir de transport et de la nature du matériau à traiter. Le premier Bulk-Solids Inde 2010 à Mumbai sera consacré à ces flux de travail de manutention et les étapes et se compose d’une conférence conjointe d’une exposition. L’occasion pour une quarantaine d’exposants de présenter leurs produits et services, le tout agrémenté de pauses café dans l’espace d’exposition afin d’at-tirer les visiteurs. Le Conseil des programmes, sous la direction de Vijay K. Agarwal, a mis sur pied le programme préliminaire pour la Conférence à BulkSolids. Des conférenciers éminents de partout dans le monde mettront l’accent sur les thèmes suivants : Vrac Ports, ceinture de convoyage, Transport, stoc-kage, emballage, transfert pneumatique. BulkSolids vise ainsi à établir une plate-forme pour l’échange des connaissances d’ingénierie et de réseautage nécessaires pour une croissance durable de l’économie indienne. Une excellente occasion d’ob-tenir des informations de première main sur les technologies disponibles. http://www.bulksolidsindia.com

Premier Bulk Solids Inde : les 2 et 3 mars

Tereos a signé un protocole d’accord en vue de l’acquisition d’une majorité des titres de la Société Sucrière du Quartier Fran-çais, holding de tête du groupe Quartier Français. Le groupe, dont le chiffre d’affaires réalisé en 2009 s’élève à 340 millions d’euros, est organisé en trois pôles d’activité : le pôle Sucre qui produit et distribue des sucres à La Réunion, en Tanzanie et en Europe, le pôle Spiritueux qui produit et distribue une large gamme de spiritueux comprenant des marques de rhum, de scotch whisky, de vodka et des apéritifs sans alcool et le pôle Développement qui regroupe des activités liées au développe-ment durable de La Réunion (énergie, aménagement du terri-toire et immobilier, industries locales). Le Groupe Quartier Français détient notamment la plus impor-tante des sociétés sucrières de l’île de La Réunion avec une pro-duction de 150 000 tonnes de sucre dont il assure la commer-cialisation au travers des sociétés Mascarin, Ceineray et Loiret & Haentjens ainsi qu’une participation de 35 % dans la Centrale Thermique du Gol (cogénération d’électricité à partir de la bagasse). Le groupe détient, en outre, une part d’intérêt dans Tanganyika Plantation Company (TPC), société sucrière localisée en Tanzanie dont la production s’élève à 80 000 tonnes. Le rapprochement des actifs sucriers réunionnais de Tereos et du Groupe Quartier Français représente au global 210 000 tonnes de sucre. Il contribue à la consolidation et au développement de la filière canne-sucre-énergie à La Réunion et des activités de raffinage et de commercialisation de Tereos en Europe. La réalisation définitive de cette acquisition est soumise à l’ob-tention de l’autorisation des autorités de la Concurrence.

Tereos confirme son intérêt pour la filière sucre de La Réunion

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13 Le Jou rna l du VRAC - N °72

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Key Technology nomme Patrick Marmet au poste de direc-teur commercial pour la France. Celui-ci est chargé de la commercialisation des systèmes automatisés de tri et d’ins-pection, des systèmes de convoyeurs spécialisés et des sys-tèmes de traitement de Key auprès des clients français de l’industrie du traitement et de l’emballage de produits ali-mentaires, tels que des fruits et légumes frais/traités, des pommes de terres, des noix, des snacks, de la viande et du café, ainsi que d’autres produits industriels comme les pro-duits chimiques, le plastique et le papier. « Patrick Marmet sera un atout majeur pour l’équipe de Key Technology. Avec sa longue expérience dans la vente d’équipement aux sociétés de transformation des aliments en France, il connaît déjà la plupart des clients de Key », déclare Andreas Hofman, directeur commercial pour l’Eu-rope, le Moyen-Orient et l’Afrique de Key Technology. « La philosophie de Patrick Marmet dans le domaine du ser-vice à la clientèle, qui vient compléter celle de la société, conjointement à ses compétences techniques, fait de lui une ressource inestimable pour les clients et un actif essentiel pour notre société ». Installé prés de Lyon, Patrick Marmet apporte à Key plus de 20 ans d’expérience dans la vente d’équipement industriel, notamment 10 ans dans la vente de machines d’emballage destinées à l’industrie de transfor-mation des aliments. Dernièrement, il était directeur com-mercial de TNA Europe. Avant ce poste, il était directeur commercial de Bosh Packaging.

Patrick Marmet nommé directeur commercial chez Key Technology

Par ce projet, Coopagri Bretagne et Terrena, déjà partenaires dans le domaine laitier (Laïta), affirment leur volonté de par-ticiper à la structuration d’un pôle nutrition animale solide en Bretagne. Pour Coopagri Bretagne, cette reprise a également pour objectif de garantir des débouchés durables aux céréales de ses adhérents et de ses partenaires. Pour Terrena, ce projet s’inscrit dans la continuité des partenariats précédemment conclus avec Unicopa notamment en volaille et en porc. Une nouvelle organisation de NNA va progressivement se mettre en place dans laquelle toutes les synergies seront recherchées. L’identité, les marques et les réseaux commer-ciaux de NNA, de Coopagri Bretagne et de Terrena resteront bien distincts, afin de pérenniser la qualité de l’accompagne-ment technico-économique auprès des éleveurs. En chiffres, Nutréa c’est 1,4 million de tonnes d’aliments, 8 usines et 470 salariés en CDI.

ACTU ▼ ▼

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14 Le Jou rna l du VRAC - N °72

ACTU

La société Corneloup Vuillafans SA, concepteur et fabricant de matériels de manutention pour les produits en vrac, rassemble sur son site de production de Pontcharra sur Turdine (69), ses services techniques et commerciaux sous l’impulsion de son nou-veau directeur, Mr Vincent Mayeux. Fort de ses 100 années de savoir faire dans le domaine des convoyeurs à vis d’Archimède, mélangeur, élévateurs à godets et « thermovis », Corneloup Vuillafans SA apporte à ses clients une meilleure réactivité ainsi qu’une réponse adaptée leurs besoins. Une société qui au fil des années a su évoluer et s’adapter.

Corneloup Vuillafans, une nouvelle dynamiqueCréée en 1904 par M Claudius Corneloup, la société Corneloup est passée par différentes phases comme la création en 1973 de la société Corneloup SA pour devenir Corneloup Industrie en 1999. La fusion avec la société Vuillafans en 2002 crée l’en-treprise Corneloup Vuillafans. Ces différentes mutations ont permis de développer de nouveaux marchés, de perfectionner ses méthodes et processus de fabrication et de proposer des matériels adaptés aux applications de ses clients. L’arrivée de Vincent Mayeux directeur de la société a impulsé une nouvelle dynamique à la société qui se perfectionne grâce à une équipe encore plus performante basée sur un site de 2 500 m² dédié à la production et de 400 m² pour les services techniques, admi-nistratifs et commerciaux. Une nouvelle dynamique qui passe par la mise en place d’une nouvelle structure : - le bureau d’étude, composé d’une équipe d’ingénieurs et de techniciens expérimentés, qui assure le suivi, le support techni-que et la conception des différents projets.- l’équipe commerciale, qui aussi bien en interne que sur le ter-

rain, est à la disposition de ses clients pour répondre à toutes demandes techniques.- le service production composé de chaudronniers, mécaniciens d’usinage, monteurs et peintres expérimentés qui réaliseront des équipements de qualité et répondant aux spécifications des cahiers des charges imposés par ses clients.

La garantie de l’expérience et des compétencesLa réussite de Corneloup Vuillafans repose depuis plusieurs années sur la qualité et la fiabilité de ses produits.L’expérience et les compétences de Corneloup Vuillafans s’ex-prime à travers une gamme complète de matériels de manuten-tion pour les produits en vrac :- Le convoyeur à vis d’Archimède dédié au transport de produits en vrac en plan horizontal ou incliné.- L’élévateur à godet conçu pour l’élévation verticale de pro-duits en vrac.- Le mélangeur horizontal prévu pour les mélanges précis et rapide des produits, et le mélangeur vertical pour l’homogénéi-sation des poudres et granulés.- L’échangeur thermique dit « thermovis » pour traiter en continu des produits en poudres ou granulés, pâteux ou liqui-des, pour le refroidir, les réchauffer ou les sécher.- Les vis humidificatrices- Les vis de brassage…Une nouvelle dynamique pour Corneloup Vuillafans qui avec l’arrivée de son nouveau directeur étoffe sa gamme de produits et de solutions techniques adaptées aux enjeux industriels par une offre encore plus innovatrice et pertinente en termes de qualité, de prix et de délai.

Corneloup Vuillafans, Un nouveau directeur, une nouvelle dynamique.

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Jean-Louis Borloo, ministre d’État, minis-tre de l’Écologie, de l’Énergie, du Déve-loppement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat, a sélectionné, à l’issue d’un appel d’offres, 32 projets d’unités de cogénération alimentées à partir de biomasse. « Le succès de cet appel d’offres témoigne de la forte mobilisation des élus, des industriels, des agriculteurs, des professionnels de la forêt et des consommateurs d’éner-gie dans le développement des énergies renouvelables. C’est grâce à la mobili-sation de toute la société française que nous mettons en œuvre le Grenelle Envi-ronnement et conduisons la mutation

énergétique de notre pays », a déclaré Jean-Louis Borloo. L’énergie bois et la biomasse constituent un nouvel or vert.

Les projets retenus, qui représen-tent une puissance totale de plus de 250 mégawatts (MW), soit l’équivalent du quart de la puissance d’un réacteur nucléaire, pourront bénéficier d’un tarif préférentiel d’achat de l’électricité (145 €/MWh en moyenne). Ces projets représentent un investissement d’en-viron 750 M€, et un soutien public de 150 M€ par an pendant 20 ans. La sélec-tion des projets résulte d’une évaluation des candidatures par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), sur la base

des critères fixés dans le cahier des char-ges : prix de vente de l’électricité, effica-cité énergétique, approvisionnement en biomasse, localisation de l’installation.

Une sélection ciblée sur le maillage géographiqueUne majorité des projets (164 MW sur 266 MW) concerne des zones géogra-phiques considérées comme prioritai-res par le Gouvernement d’un point de vue de l’aménagement du territoire : la zone du Nord-Est de la France par-ticulièrement concernée par les struc-turations de Défense (régions Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, département

Cogénération Biomasse : un nouvel or vert ? Jean-Louis Borloo sélectionne 32 projets et lance un nouvel appel d’offres

N° Date de parution Enquête Que choisir ? Événements 2010

73mai/juin

15 avril 2010Matériels dédiés aux produits en vrac : quel rôle jouent les constructeurs Italiens dans l’offre globale?

Convoyeursà bande et

équipements

POWTECH / TECHNOFARM Nuremberg du 27 au 29 avril 2010

74juillet/aout

15 juin 2010 Ports maritimes / Ports fluviaux : quelles sont leurs ambitions en matière de trafic de produits en vrac?

Broyage /concassage

75sept./oct.

15 août 2010Coopératives agricoles : quel rôle jouent-elles aujourd’hui dans le commerce des céréales. Quels sont leurs moyens ? Comment leur avenir se dessine-t-il ?

Filtrationde poussières

SPACE, Rennesdu 14 au 17 sept. 2010

IPA du 17 au 21 oct. 2010

76nov./déc.

15 oct. 2010Économiser l’énergie dans l’usine : où se situent les pertes ? Comment y remédier ? Que proposent les constructeurs en ce sens ?

Ensachage /palletisation

EMBALLAGE du 22 au 25 nov. 2010POLLUTEC Lyon 30 nov.

au 3 déc. 2010

77janv/février

201115 déc. 2010

Bois : quel intérêt représentent aujourd’hui les plaquettes et les pellets dans le marché des combustibles ? Où se situe l’offre française ?

Détection métaux

Les prochains rendez-vous

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 02 98 98 01 49 ou par email à l’adresse : [email protected]

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ACTU

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de Seine-et-Marne), les massifs (Massif Central, Vosges, Alpes, Pyrénées), et la Bretagne compte tenu des difficultés d’approvisionnement électrique. Dans les régions Auvergne et Lorraine, la sélection définitive des projets est subor-donnée à la vérification, sous l’égide des préfets concernés, de la disponibilité de la ressource biomasse et de l’absence de conflits d’usage.

Une étape majeure dans la voie des énergies renouvelablesLa biomasse (hors biocarburants) repré-sente plus du tiers du potentiel de développement des énergies renouvela-bles en France à l’horizon 2020 (7.5 sur 20 Mtep). La sélection de ces 32 projets constitue une étape majeure, et com-plète le dispositif incitatif mis en place ces derniers mois :• pour les installations de cogénération de taille moyenne (5 à 12 MW) : le tarif a été plus que doublé au 1er janvier 2010.

Le tarif de base passe de 6.4 c€/kWh à 12.5 c€/kWh. S’y ajoute une prime d’effi-cacité énergétique jusqu’à 5 c€/kWh.• pour les chaufferies des collectivités, du résidentiel collectif, de l’agriculture, de l’industrie : mise en place du Fonds Chaleur Renouvelable (1 Md€ pour 2009-2011) ; le premier appel à projets a été un succès, avec la mobilisation de 150 000 Mtep au lieu des 100 000 pré-vues initialement, et un deuxième appel d’offres a été immédiatement relancé.• pour les chaudières biomasse des par-ticuliers : crédit d’impôt relevé à 40 % pour les opérations de remplacement.Afin de poursuivre sur cette dynami-que et atteindre les objectifs du Gre-nelle Environnement, Jean-Louis Borloo annonce qu’un nouvel appel d’offres pluriannuel, portant sur 800 MW, sera lancé dans les toutes prochaines semai-nes. Cet appel d’offres concernera des unités de cogénération de puissance supérieure à 12 MW.

La division machines du Groupe Haver & Bœcker, basée à Œlde (Allemagne) depuis 1969, vient de fêter ses 40 ans. Avec une nouvelle localisation à Münster implantée dans les années 90, elle a pu y regrouper toutes ses activités consacrées aux process des industries minérales, et y développer notamment sa gamme de tamis, cribles et appareils vibrants. La création d’une filiale au Brésil et le rachat de Tyler au Canada, en 1998, ont encore accentué son développement : les produits de cette gamme sont désormais fabriqués sur trois sites : Münster en Allemagne, Monte Mar

Nouveaux développements chez Haver & Bœcker

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A la suite d’un audit qui s’est déroulé du 30 mars au 3 avril 2009, l’organisme AFNOR-Certification vient de renouveler la certifi-cation ISO 9001 version 2000 pour les activités de « Conduite et maintenance des outillages portuaires : vracs solides, conte-neurs, réparation navale et trafic conventionnel, et Centre de Formation à la Conduite des Engins de Manutention » du Grand Port Maritime du Havre. Cette certification avait été obtenue en mai 2006 pour une durée de 3 ans : son renouvellement valorise la pérennisation de la mise en œuvre du système qualité, et son

amélioration continue pendant cette période.La démarche qualité engagée depuis plus de 13 ans au Service « Exploitation de l’outillage et Réparation Navale » (service S) a notamment pour mérite de clarifier les responsabilités, de faire connaître les compétences et le savoir-faire des personnels du GPMH, de mobiliser transversalement, de favoriser les relations clients-fournisseurs en vue de mieux satisfaire les clients. Elle est en outre nécessaire pour les terminaux vracs solides dans le cadre de l’application de la Directive Vraquier depuis février 2006.

Renouvellement de la certification ISO 9001 des activi-tés du Service Exploitation de l’Outillage et Réparation Navale du Grand Port Maritime du Havre

au Brésil et Sainte Catherine au Canada, et commercialisés sous les marques Nia-gara et Tican. À ces produits se sont ajou-tés, au cours de la dernière décennie, des matériels pour le process de lavage des

minerais, puis d’agglomération des pel-lets. Dans ce dernier domaine, les débits des applications peuvent atteindre 150 t/h. Les derniers développements techno-logiques de l’entreprise sont menés en

collaboration avec Haver Engineering, basé à Meissen ; en 2010, le Groupe met-tra entre autres l’accent sur une offre de solutions complètes pour l’industrie minérale ainsi que pour les engrais.

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ENQUÊTE Les engrais Chargement / déchargement

Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

Quelles sont les innovations en matière de chargement et déchargement du vrac, les technologies les plus adaptées ? Com-ment ces technologies ont-elles évolué au cours des années ? Quelles ont été les adaptations et les transformations ? Pour cette enquête, nous avons choisi de faire un focus sur le chargement et déchar-

gement des vraquiers sans oublier pour autant le chargement et déchargement des marchandises dans le domaine de l’industrie hors portuaire. Sur quels points est-il encore possible d’évoluer ? Quelles sont les contraintes qui déterminent le choix des équipements ? Contraintes éco-nomiques, ( amélioration de la vitesse, et

du rendement pour accentuer la compé-titivité) mais aussi contraintes écologi-ques (réduction des émissions de pous-sières et autres nuisances), les fabricants d’équipements destinés au chargement déchargement du vrac doivent évoluer pour apporter des solutions efficaces dans ce domaine.

Qu’il s’agisse du domaine portuaire ou de l’industrie hors portuaire, la question du chargement et déchargement du vrac demeure fondamentale notamment dans le choix lié aux équipements et aux technologies pour limiter les envols de poussières et l’impact sur l’environnement.Pour les ports français, un seul objectif : la réduction du temps de chargement et déchargement des navires. Concer-nant les camions, les silos ou encore les wagons : matériels de pointe et performances sont là encore les principales pré-occupations et exigences des professionnels.

Chloé Chamouton

Chargement et déchargement du vrac, quelles solutions ?

1 MANUTENTION PORTUAIRE : Quels équi-pements pour le chargement et décharge-

ment des navires ? Une manutention portuaire plus compétitive et innovante ?

Comment s’effectue le char-gement et déchargement des vraquiers, ces navires qui transportent des matériaux en vrac. Un vraquier est un navire de charge destiné au transport de marchandises solides en vrac. Il peut s’agir de sable, de granulats, de céréa-

les mais aussi de matériaux denses comme les minéraux. On trouve également l’ortho-graphe alternative vracquier, moins utilisée. Les vraquiers sont apparus dans la seconde moitié du XIXe siècle et ont progressivement évolué vers une automatisation accrue.

Leur taille varie entre les cabo-teurs côtiers et les géants de 350 000 tonnes. Ils sont par-fois décrits comme étant les « chevaux de trait des mers », en raison de la quantité de marchandises qu’ils transpor-tent mais aussi de leur peu de médiatisation. En termes de

tonnage, ils forment 33 % de la flotte de commerce mon-diale. Bien qu’étant bien moins sophistiqués que les métha-niers ou les paquebots, ils sont soumis à des contraintes plus grandes à cause de la nature des cargaisons (corrosives, abrasives, etc.), des méthodes

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Chargement / déchargement ▼ ▼

de chargement malmenant la structure et des nombreux ris-ques guettant les plus grands d’entre eux, comme le glisse-ment (ripage) de leur cargai-son entraînant un chavirement rapide ou une entrée d’eau à l’avant suite à une grande vague, pouvant conduire au naufrage en quelques minu-tes. Ils font donc l’objet de recherches et de réglementa-tions sans cesse en évolution. D’après le code Solas, chapitre XI, Reg. 1, un vraquier est « un navire comptant un seul pont, des citernes supérieures et des citernes latérales en trémies dans ses espaces à cargaison et qui est destiné essentielle-ment à transporter des car-gaisons sèches en vrac. » Cette définition inclut également les minéraliers, les minéra-liers-vraquiers et les miné-raliers-vraquiers-pétroliers Pour la plupart des sociétés de classification, la définition est plus large : un vraquier est un navire destiné à transpor-ter des marchandises en vrac, c’est-à-dire non emballées. Les

cargos polyvalents peuvent aussi transporter des marchan-dises en vrac, mais se distin-guent des vraquiers par le fait que ce ne soit pas leur unique cargaison et que leur structure n’est pas conçue pour cela. On peut également considérer les navires-citernes tels que les pétroliers ou les chimiquiers comme des « transporteurs de vrac liquide », là où les vra-quiers ne transportent que des marchandises solides. Les pre-miers navires de charge trans-portaient de nombreuses mar-chandises, mais peu étaient spécialisés. Le premier vapeur à être considéré comme un vraquier semble être le John Bowes de 1852 ; c’est surtout son utilisation combinée d’une coque métallique, d’une pro-pulsion à la vapeur et d’un système de ballasts remplis d’eau de mer et non de sacs de sable qui a permis à ce navire de s’imposer sur le mar-ché du charbon britannique. Le premier vraquier à pro-pulsion Diesel serait apparu en 1911. Avant la Seconde

Guerre mondiale, la demande pour les produits ainsi trans-portés était faible, de l’or-dre de 25 millions de tonnes pour les minerais métalliques, transportés le plus souvent en tramping, le long des côtes. Toutefois, deux caractéristi-ques des vraquiers modernes étaient déjà présentes : le dou-ble fond adopté en 1890, et la structure triangulaire pour le coin supérieur des cales intro-duit en 1905. On peut citer le quatre-mâts Pamir, célèbre transporteur de blé, de nitrate et d’orge durant la première moitié du XXe siècle. Au début des années 1950, le commerce du vrac se développe et les nations industrielles (Europe de l’Ouest, États-Unis, Japon) créent des navires spécialisés. Leur taille augmente sensi-blement au cours des années car, comme pour les pétroliers, les vraquiers procurent des économie d’échelle : l’aug-mentation de la quantité de marchandises transportées compense largement le sur-coût de production et d’ex-

ploitation, d’autant plus que la vitesse n’est pas un facteur dominant. Depuis les années 1960, leur allure générale n’a pas changé : simple coque à double fond, citernes en tré-mie, château et machines à l’arrière. La taille moyenne a continué d’augmenter, malgré la crise pétrolière des années 1970. La taille maximale sem-ble s’être stabilisée autour de 250 000 tonnes, malgré quel-ques extrêmes à 330 000 ton-nes. Le plus grand vraquier jamais construit, et navigant toujours, est le Berge Stahl de 364 000 tonnes. En 1980, le naufrage du MV Derbyshire donna lieu à une enquête qui dura près de vingt ans, ainsi qu’à une enquête portant sur les trop nombreux naufrages : environ quinze chaque année durant les années 1990. Ces rapports ont mené à de nom-breux changements dans les normes de sécurité et d’ins-pection de ces navires. Depuis décembre 2005, la double coque est obligatoire sur les plus grands.

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ENQUÊTE Les engrais Chargement / déchargement

Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

Un équipement signé Bühler.

QUELLES SOLUTIONS EN MATIÈRE DE CHARGEMENT ET DÉCHARGEMENT DES VRAQUIERS ? LA COURSE À L’INNOVATION ?

TOUR D’HORIZON DES ÉQUIPEMENTSPlusieurs méthodes peuvent être employées pour le chargement de la car-gaison :Dans les ports les moins avancés, la car-gaison est chargée à la pelle ou par des sacs déversés par l’écoutille ; ce système tend à disparaître. Le chargement « à la sauterelle », en utilisant des bandes transporteuses (principalement pour le chargement) sont plus rapides mais ne sont pas adaptées à tous les types de chargement. Elles offrent aussi moins

de flexibilité. Les taux de chargement typiques vont entre 100 et 700 tonnes/h, bien que certains ports très avancés offrent 6 000 tonnes/h selon les cargos. Les grues à double articulation sont les plus classiques ; elles disposent alors d’une benne avec une trémie ou d’un grappin ; la cadence peut atteindre 1 000 tonnes/ h. Le système se dévelop-pant le plus est celui utilisant des por-tiques munis d’une benne ; la cadence peut atteindre 2 000 tonnes/h. Pour les

navires auto-déchargeants utilisant des bandes transporteuses, la cadence est de l’ordre de 1 000 tonnes/h. Voici quelques exemples de technolo-gies. Comment celles-ci contribuent-elles à renforcer la compétitivité des ports français ? Quels sont leurs principes de fonctionnement ? Réduction de l’envol des poussières, préservation de l’environ-nement, économies d’énergie, autant de paramètres qui entrent en considération dans l’élaboration de ces technologies.

Bühler : des solutions adaptées pour le transbordement de céréales, d’oléagineux et de dérivés

Dans les ports et les terminaux du monde entier, un nombre incalculable de navires, de camions et de wagons ferroviaires sont chargés et déchargés chaque jour. Après leur décharge-ment, les produits en vrac sont de nouveau chargés ou trans-portés dans des magasins, prénettoyés/nettoyés, pesés et soi-gneusement stockés. Les produits sont ensuite transportés vers une nouvelle destination ou transformés sur place. Le secteur d’activité Grain Handling de Bühler propose des installations spécifiques pour chacun de ces processus et les combine en une solution globale répondant aux besoins propres de cha-que client, explique Alain Vervoitte. Bühler fabrique ainsi de

nombreux matériels dont des grues et des portiques qui sont construits et assemblés en Europe. Puis acheminés par bateau vers leur destination finale. À savoir : des déchargeurs pneu-matiques de navires pour le déchargement économique de navires jaugeant jusqu’à 60’000 DTW (Dead Weight Tons) avec un débit à 345 tonnes/h. Des déchargeurs mécaniques de navi-res pour le déchargement économique de navires jaugeant jusqu’à 120’000 DTW (Dead Weight Tons) avec un débit de 300 à 1’500 tonnes/h. Des chargeurs de navires pour le chargement avec faible dégagement de poussière de navires jaugeant jusqu’à 120’000 DWT avec des débits compris entre 250 et

Un exemple de technologie au Sri Lanka.

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2’000 tonnes/h et des systèmes combinés pour le chargement et le déchargement économique de navires jaugeant jusqu’à 120’000 DWT avec des débits compris entre 300 et 1’500 ton-

nes/h. Économie et réduction de poussières, tels sont les objec-tifs des équipements fabriqués par Bühler. Le choix des équipe-ments dépendant fortement de la jauge des navires.

Vigan : un système fermé d’aspiration pour limiter l’envol de poussières. Un confinement parfait

Entretien avec Alain de Visscher, directeur commercial chez Vigan, société belge qui fabrique depuis 40 ans des équipements por-tuaires destinés au chargement et déchargement des navires.

JDV : Quel est le principe de vos technologies ?

Alain de Visscher : Nous fabriquons des systèmes de transport de matières en vrac comme des convoyeurs pneumatiques mobiles et portables, des chargeurs et déchargeurs de bateaux et péni-ches ainsi que des systèmes complets de stockage dans les ports et les industries agricoles. Il s’agit d’équipements portuaires destinés essentiellement au chargement et déchargement du vrac. Nous distinguons deux types de systèmes : pneumatique et mécanique. L’un des avantages de notre technologie por-tuaire pneumatique réside dans un système fermé d’aspiration

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ENQUÊTE Les engrais Chargement / déchargement

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à la façon d’un aspirateur domestique. Dès que le produit rentre dedans, aucun envol de poussières n’est alors possible.

Cette technologie repose sur un prin-cipe : le système travaille en dépression par rapport au milieu ambiant. Bien entendu les machines divergent en fonction des catégories de bateaux et des marchandises transportées. Nous déchargeons essentiellement des produits d’origine agricole (céréales) et quelques produits dits à écoulement libre comme le sable. Nos matériels sont particulièrement adaptés à des produits tels que les céréa-les, les graines oléagineuses ainsi que leurs sous produits. C’est un secteur qui pour nous représente 80 à 90 % de notre mar-ché. Ce type de déchargement favorise un confinement parfait. Mais nous nous diver-sifions et sommes présents dans d’autres domaines comme les engrais, les produits chimiques, le granulé, l’alumine, le soufre. Dans le cadre de certaines matières solides comme les copeaux de bois, le produit ne peut pas redescendre correctement par la tête d’aspiration, d’où le recours aux systèmes mécaniques. Nous avons des

installations dans le monde entier. Nous allons fournir un chargeur au port de Sète bientôt. À notre actif, nous comptons 1 200 équipements dans le monde entier depuis 40 ans.

JDV : Comment limiter l’envol de pous-sières ?

Alain de Visscher : C’est l’un des plus gros problèmes dans le déchargement du vrac. Pour la plupart des ports, le contrôle des émissions de poussière n’est plus seulement une inquiétude mais un objectif principal et prioritaire. Celles-ci provoquent des coûts indirects relatifs au nettoyage des zones environnantes, la contamination des zones industriel-les urbaines avec de multiples nuisan-ces, des dommages directs ou indirects sur les autres marchandises des ports et leurs installations. L’une des techniques les plus classiques pour décharger les cargaisons consiste à décharger en grap-

Machines mobiles, tours de déchargement, chargeurs, déchargeurs sur portiques, autant de technologies proposées par Vigan.

Tours de déchargement et déchargeurs sur portique : Le principe des déchargeurs Vigan repose sur l’aspiration de produits dans la cale, dans une tuyauterie verticale qui est de type télescopique permettant de varier sa hauteur. Une turbulence suffisante provoquée par le système d’aspiration permet de mettre en mouvement les produits vers le haut. Se déplaçant avec l’air au travers du coude vers la tuyauterie hori-zontale, les produits entrent dans une trémie de réception où une écluse ( vanne rotative) assure leur transport vers le bas. L’air d’aspiration est nettoyé grâce à un filtre à décolmatage automatique par jets d’air comprimé avant de rentrer dans le système d’aspiration, ce dernier produisant le vide grâce à une ou plusieurs turbines de type centrifuge. Les déchargeurs de péniches ou de bateaux sont soit pneumatiques avec des capacités entre 200 et 600 tonnes/h, soit mécaniques avec des capacités pouvant atteindre 1 500 tonnes/h. Suivant les diffé-rents cas de figure « ces équipements peuvent être fixes ou mobiles, sur pneus, rails afin de se déplacer le long des navires pour vider les différentes cales. »Pour les déchargeurs mécaniques, Vigan utilise la technolo-gie des bandes doubles où les produits se trouvent pris en

sandwich entre deux bandes transporteuses. Un type de technologie qui vise à économiser l’énergie. Une technologie efficace dotée d’une consommation énergétique ne dépas-sant pas 0, 4 à 0, 45 kwh par tonne de produit déchargé qui permet de réaliser des économies de 25 à 40 % par rapport à d’autres solutions mécaniques

Les machines mobilesLes systèmes pneumatiques VIGAN sont capables de trans-porter des matériaux à écoulement libre de n’importe où vers n’importe quelle destination. Les machines pneumati-ques mobiles travaillent par aspiration des produits à des cadences de 100 à 250 tonnes/h.

Les chargeursPassant au travers de la partie centrale du chargeur, les pro-duits sont acheminés vers les cales du bateau grâce à des transporteurs à bande et télescopiques pour finalement tom-ber dans la cale au travers d’une tuyauterie télescopique de chargement. Les transporteurs télescopiques à bande tour-nent sur une couronne de rotation en vue de permettre des opérations de chargement de manière continue et uniforme sur l’entièreté de la cale. Conçus pour tous les types de pro-duits en vrac, ces équipements peuvent charger tous les types de bateaux ou péniches.

❚ ❚ Les produits Vigan

Le contrôle des émissions de poussière demeure une priorité

pour les ports.

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Trémies - Transporteurs à bande - Pesage - CriblesBroyeurs de mottes - Élévateurs à godets - SauterellesEnsachage Big Bag - Décamionneurs

pin ou en benne sur une trémie sur un quai. Lorsqu’elle s’ouvre, les envols de poussière peuvent être graves suivant la nature des produits et les conditions climatiques. Il existe des trémies spécia-les qui permettent de réduire ce phé-nomène, en aspirant l’air ambiant au moment de l’ouverture. Cette question de l’envol des poussières dépend de divers paramètres : la nature des produits bien entendu, mais également l’environ-nement géographique. Ces paramètres influeront sur le choix de l’équipement. Il est évident que l’on sera plus prudent à proximité des zones urbaines en matière de manutention. Population, proximité des zones urbaines, nature des produits, autant de contraintes importantes dans le choix des équipements.

JDV : Et en matière de vitesse, sur quels points est-il possible d’évoluer ?

Alain de Visscher : En termes de perfor-mance, la vitesse de déchargement a été améliorée en garantissant un respect écologique ( poussière, bruit, émissions de gaz). Les normes ont ainsi évolué avec notamment des moteurs diesel plus propres. En termes de rendement, il faut un équilibre entre la capacité de déchar-gement de la machine, de l’équipement

employé et la capacité de réception. Pour donner une fourchette, cela peut aller de 150 tonnes/h à 2 500 tonnes/h. Plus vous déchargez vite plus les inves-tissements sont lourds. À Haïti par exem-ple, le seul moulin existant n’a jamais produit beaucoup de farine, et le port déchargeait à 200 tonnes/h. En Chine en revanche, les Chinois nous demandent des vitesses de 2 000 tonnes/ h. Tout dépend de la capacité en aval de récep-tion des marchandises.

JDV : Et concernant la sécurité des équi-pements ?

Alain de Visscher : Avec nos matériels pneumatiques, la sécurité ne se trouve pas vraiment mise en cause. Il n’y a pas de mouvements mécaniques rapides sur nos matériels. Ces machines fonction-nent en continu avec des mouvements lents. Néanmoins, nous équipons nos matériels de dispositifs de sécurité pour prévenir tout type de risques.

La poussière reste un des problèmes majeurs pour le déchargement.

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Gottwald Port Technology : la polyvalence : une alternative pertinente aux engins spécialisés.

Une manutention rentable et polyvalente

Pour Gottwald Port Technology au contraire, « il existe des solutions alterna-tives aux engins spécialisés proposés par Vigan. Nous proposons des technologies polyvalentes, dotées d’une plus grande souplesse, qui s’adaptent et permettent de décharger aussi bien du charbon, du calcaire que des céréales. Il s’agit d’une alternative pertinente, l’une des solutions possible pour le chargement et le déchar-gement du vrac » explique Fabrice le Gall, directeur commercial.

Flexibilité et productivité, les atouts de la grue mobile portuaireConcernant la manutention des vracs soli-des, les grues Gottwald offrent ainsi une flexibilité maximale pour une productivité optimale. Les grues mobiles portuaires sont de plus en plus utilisées pour la manu-tention des vracs solides. Pour preuve la pénétration de Gottwald Port Technology sur ce marché, qui était, il n’y a pas si long-

temps, encore dominé par des machines spécialisées réalisées sur mesures. Il y a une cinquantaine d’années que le constructeur allemand Gottwald a lancé sur le marché la grue mobile portuaire, dont la polyvalence permet la manutention de toutes sortes de marchandises. Le succès de ce produit ne s’est jamais démenti. Au début des années 80, Gottwald a démarré la fabrica-tion d’une version innovante en exécution à quatre câbles destinée à la manutention spécialisée du vrac. Désormais, Gottwald propose une gamme étendue de grues mobiles, mais également de grues sur rails et de grues flottantes, dont la conception repose toujours sur la technologie éprou-vée de la grue mobile portuaire. On trouve aujourd’hui des grues Gottwald aussi bien sur les terminaux polyvalents que chez les manutentionnaires spécialisés dans le vrac.

La nouvelle Génération 5C’est au printemps 2006 que Gottwald a

Grue mobile à quatre câbles G HMK 6407 B déchargeant du charbon,

Sogema Rouen.

Taim Weser : réduction du temps de déchargement et amélioration de la maintenance avec le dispositif anti roulis

Taim Weser de son côté dispose de nombreuses références autour du monde pour le chargement et le déchargement de matériaux en vrac dans les ports, allant des céréales aux miné-raux, en passant par les fertilisants et les sacs. tout en sachant s’adapter aux exigences de chacun de ses clients. Conception d’équipements adaptés aux installations portuaires déjà exis-tantes, intégration de divers équipements de chargement, de déchargement et de manipulation de matériaux en vrac, autant de réalisations effectuées par Taim Weser. Dans le secteur por-tuaire, ils fournissent différents types d’installations, comme les portiques à câbles, les systèmes de levage embarqués, les déchargeurs à benne hydraulique pour la ferraille, le charbon et les engrais. Le service ingénierie de Taim Weser, surfant sur l’innovation, a équipé ce type de grues de dispositifs anti-rou-lis afin de réduire le temps de déchargement et de systèmes les plus sophistiqués visant à améliorer le fonctionnement et la maintenance. En outre, en fonction des conditions environ-nementales et du produit à décharger, des systèmes visant à réduire la poussière ou à la supprimer sont incorporés.

Un dispositif qui permet la réduction du temps de déchargement.

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lancé sa nouvelle Génération 5, qui a reçu d’emblée un accueil très favorable, ce qui ouvre des perspectives très encourageantes notamment chez les manutentionnaires spécialisés dans le vrac. La Génération 5 est proposée dans de nombreuses variantes, avec des performances accrues : capacité de levage jusqu’à 200 tonnes en charge lourde, courbe de charge à la benne jus-qu’à 63 tonnes, vitesses de levage accrues, classifications FEM les plus élevées, nombre de cycles par heure amélioré. Les grues Got-twald sont conçues pour manutentionner tous les types de charge, sur tous les types de terminaux et quelle que soit la taille du navire. À ce jour, Gottwald a vendu près de 1 300 grues portuaires dans le monde entier, dont plus de 230 en exécution à quatre câbles pour la manutention spécia-lisée des vracs. Quels bénéfices les grands terminaux de vrac peuvent-ils tirer au quo-tidien de ces géants tranquilles ? « Par rap-port aux machines spécialisées réalisées sur mesures, les grues Gottwald avancent de sérieux arguments : investissement initial moindre, substantielles économies d’in-frastructure, délais de livraison très courts, coûts de maintenance maîtrisés. » précise Fabrice le Gall. La flexibilité constitue un

avantage supplémentaire. Les grues por-tuaires s’intègrent facilement dans les flux de travail et les infrastructures existantes ou futures. Elles se déplacent facilement par leurs propres moyens d’un quai à l’autre, et peuvent être repositionnées très rapidement dans un autre port pour répondre à une demande urgente. Enfin, il ne faut que quelques minutes pour changer d’outil de préhension, la machine étant alors disponible pour la manuten-tion d’autres types de charge, tels que les colis lourds, les conteneurs, les coils, la ferraille, etc., que la grue soit à deux ou à quatre câbles.

Une grue écologiqueCaractéristique très appréciée de la clien-tèle, les grues Gottwald sont alimentées par un groupe diesel-électrique. Cette technologie emblématique de la marque assure un taux de service excellent et un rendement de premier ordre, le tout avec une faible consommation de carburant. En option, les grues Gottwald peuvent être alimentées par le réseau du quai, réduisant ainsi les coûts d’exploitation et de maintenance, et contribuant à la réduc-tion des émissions de gaz à effet de serre

et à la réduction des nuisances sonores. Les grues Gottwald répondent aux règles les plus strictes de la FEM. Leur classification élevée est le garant d’une longévité maxi-male, y compris dans les conditions d’ex-ploitation exigeantes de la manutention du vrac en continu avec jusqu’à 6 000 heu-res de service par an. Les nombreuses fonctionnalités standard et optionnelles garantissent un excellent confort d’utili-sation. La version standard de la nouvelle

Grues mobiles portuaires – omniprésentes et polyvalentes Spécialiste international de la logistique, Sea-invest utilise depuis de nombreuses années un parc important de grues Gottwald. Parmi ses dernières acquisitions, citons les investissements de ses termi-naux Carfos Marseille et Sogema Rouen qui sont chacun équipés d’une grue mobile à quatre câbles Gottwald GHMK 6407 B pour tous types de matières en vrac. Avec une courbe de charge adap-tée à une benne de 35 tonnes et une vitesse de levage maximum de 110 m/min, chacune de ces grues peut atteindre un rendement de 1 000 tonnes/h. Afin de répondre aux exigences de chacun des terminaux, les deux grues ont été notamment équipées de patins de calage spéciaux permettant de réduire la pression superficielle, et de poutres de calage emboîtables permettant de réduire la lar-geur de passage.

Grues mobiles portuaires – solutions sur rails Les grues portuaires sur rails sont à leur place partout où la sur-face disponible est réduite et où des quais étroits ou spéciaux sont équipés de rails et de bandes transporteuses. Elles ne sont pas seulement utilisées en remplacement d’un engin de manutention

devenu obsolète, elles peuvent également servir à augmenter les capacités existantes. L’exemple du Port de Bordeaux est tout à fait parlant : depuis 2003, des grues portuaires sur rails Gottwald HSK 260 EG équipées de bennes à quatre câbles y assurent la manu-tention du vrac, notamment la farine de soja, les engrais et le charbon. Aujourd’hui au nombre de quatre, ces grues ont permis d’augmenter la productivité de 60 % en 5 ans.

La dernière en date des évolutions Gottwald : les grues flottantesDepuis 2004, Gottwald propose également des grues flottantes, qui permettent de manutentionner des navires de toutes tailles en l’absence d’installations portuaires fixes ou lorsque celles-ci sont saturées. Un tel investissement est considérablement moindre que la construction d’un nouveau quai. Le concept prend également toute sa pertinence pour alléger de très gros navires vraquiers avant qu’ils ne remontent des voies d’eau peu profondes. C’est ce qui explique le succès des grues flottantes Gottwald sur le Mississippi par exemple. Des grues flottantes Gottwald sont même en service pour le transbordement en haute mer de charbon au large de l’Indonésie avec des creux pouvant aller jusqu’à 2,50 m.

❚ ❚ Une diversité de grues

Grue sur portique HSK 260 EG déchargeant du charbon, Port

Autonome de Bordeaux.

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Hatch : la compétitivité comme fil d’ArianeHatch s’est impliquée activement dans la croissance de l’indus-trie du charbon australienne, ce qui lui a permis d’acquérir une précieuse expérience des installations de chargement de navi-res. Des systèmes d’une capacité allant jusqu’à 10 500 tonnes de charbon par heure ont été conçus par le groupe Manutention de matériaux en vrac. Le contrôle et la surveillance par ordina-teur ont été utilisés pour assurer l’intégration et l’efficacité des convoyeurs, de la surveillance, des alarmes, des mélanges, de la planification du stockage, du contrôle de l’inventaire, de la réduction de la poussière, du contrôle du chargement des navi-res et de la consignation des données, et ce, à de nombreux emplacements. Le groupe Manutention de matériaux en vrac a une grande expérience du chargement et du déchargement

de navires avec des minéraux aussi différents que le sel, les sels minéraux, les minéraux sableux et le minerai de fer, et a conçu des installations dans des pays étrangers. Ces projets compren-nent le développement de nouveaux systèmes et la remise en état et la modernisation de systèmes existants. Hatch a d’ailleurs récemment participé à l’installation d’un chargeur de navire de remplacement pour BHP pour le minerai de fer (8 000 tonnes/h) et les briquettes (4 000 tonnes/h) où, grâce à l’utilisation d’un transporteur de charges lourdes, l’interruption de l’exploita-tion du port a été réduite à environ deux semaines. Otto Chan a récemment pris part à la conception technique d’un déchar-geur de navire pour une centrale alimentée au charbon à Hong Kong.

Sandwell, L’innovation en matière de chargement avec les systèmes double quadrant

Au royaume des innovations en matière de chargement, sans nul doute Sandwell se distingue. Il s’agit de l’une des firmes les plus expérimentées au monde en manutention de produits dans les zones riveraines. Société d’ingénierie chef de file dans les secteurs de manutention de vrac, des ports et maritime, de chemin de fer, de l’énergie, du pétrole, des procédés industriels, de l’industrie manufacturière et du bâtiment, elle apporte à ses clients des solutions innovatrices leur permettant de devancer la concurrence. Une société mandatée pour réaliser la conception, les spécifications et l’approvisionnement, et dans certains cas des contrats IAC ou IACG, de plus de 100 projets de chargeurs de navires ou de flèches de chargement partout à travers le monde.La caractéristique de cette société ? La conception ou la rédaction de spécifica-tions de chargeurs de navires pour un vaste éventail de marchandises solides et liquides en vrac, pour toutes sortes de

navires, depuis les barges de 2 000 tpl aux vraquiers de 250 000 tpl, à des taux de chargement allant jusqu’à 16 000 ton-nes/h. Une innovation qui repose sur une bonne connaissance de tous les types de chargeurs de navires dont les chargeurs fixes, à navette, radiaux, orbitaux, linéai-res, à quadrant simple ou double, à tours et à décharges multiples.Sandwell a ainsi trouvé de nouvelles façons innovatrices de concevoir les char-geurs de navires. Le chargeur mobile mis au point pour Kuwait National Petroleum il y a déjà plus de deux décennies, fut l’un des premiers du genre ; La société est pré-curseur du système de chargeur de navi-res à double quadrant. Plus récemment, le chargeur de navires à simple quadrant qu’ils ont installé au terminal de cuivre Collahuasi à Iquique, Chili comporte une flèche tubulaire fermée pour contenir la poussière et les débordements. La propor-tion, la capacité et le coût des chargeurs de navires varient énormément. Le taux

de chargement optimal d’un terminal est régi par des facteurs comme la taille des navires, le débit annuel, les normes environnementales et les marchandises manutentionnées. Quoique le chargeur de navires mobile soit probablement le plus utilisé à travers le monde, en raison de son coût relativement modique et de son adaptabilité à tous les navires, le coût des structures maritimes et des convoyeurs d’accès associés à ce type de chargeur de navires peut être très élevé.

Une innovation technologique : les systèmes à double quadrantLe chargeur de navires à double qua-drant conçu par Sandwell a démontré sa très grande efficacité pour les gros navi-res, en offrant un chargement plus uni-forme, un changement d’écoutilles plus rapide et la sécurité accrue d’un double système, souvent à un coût total moindre pour l’ensemble chargeur de navires et structures maritimes. Le dépoussiérage

Génération 5 comprend par exemple le système de gestion Visumatic® et une installation vidéo qui transmet depuis la tête de la flèche à l’écran installé dans la cabine de la tour des images du champ de travail. Le système actif anti-poussière

de série évite la pénétration de poussière dans les différentes salles et accroît ainsi la protection des équipements. Même si l’envol de poussières reste limité et mar-ginal dans le cadre du chargement et du déchargement. L’envol de poussières reste

en revanche beaucoup plus conséquent dans le cadre du stockage des marchan-dises » estime Fabrice le Gall. Le système optionnel de guidage de la charge « point à point » permet une exploitation plus sûre et plus pratique.

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est également relativement plus facile avec un système à double quadrant. Dans le contexte du plan directeur d’un port ou d’un terminal maritime, les chargeurs de navires ne représentent généralement qu’une petite partie du coût total. L’effi-cacité d’un terminal est cependant direc-tement reliée au système de manuten-tion utilisé, le chargeur de navire est un élément vital de cette artère principale qui véhicule les produits aux vaisseaux.Parmi les projets, Sandwell a été chargée de l’aménagement de Westshore Termi-nals Ltd. (Canada), le plus gros terminal vraquier sur la côte ouest des Améri-ques. 24 millions de tonnes de charbon transitent annuellement par ce terminal qui utilise les 2 types de chargeurs de navire à quadrant double et mobiles, conçus ou spécifiés par Sandwell. Sand-well est responsable de la conception de la base, des spécifications et de la mise en service de cette grue mobile à porti-que de 7 000 tonnes/h pour navires de

250 000 tpl.Le contrat EPCM de Sandwell avec Ridley Terminals Inc. (Canada) comprenait la conception détaillée de ces chargeurs à quadrant double de 6 500 tonnes/h pour navires charbonniers de 220 000 tpl. Les deux chargeurs ont un taux combiné de 10 000 tonnes/h et ne pèsent que 700 tonnes chacun. Ce poids relative-ment faible réduit les coûts d’immobi-lisation des chargeurs de navires et des structures maritimes auxiliaires.Avec un débit annuel de 62 millions de tonnes, le Richards Bay Coal Terminal en Afrique du Sud est le plus gros au monde. Sandwell a joué un rôle prépondérant dans les trois premières phases d’aména-gement du terminal et dans l’établisse-ment du plan directeur des expansions futures. Ce chargeur de 7 000 tonnes/h pour navires de 250 000 tpl est l’un des trois pour lesquels la société effectué la définition conceptuelle, les spécifications et la mise en service.

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SÉCURITÉ MARITIME : CAP SUR LES PORTS

Le choix des équipements demeure for-tement lié à la sécurité dans le cadre des ports. À quelle réglementation ces der-niers sont-il soumis en matière de charge-ment et déchargement ? Des règles spécifiques renforcent la sécu-rité des vraquiers faisant escale dans les terminaux des États membres pour char-

ger ou décharger des cargaisons solides en vrac. C’est une directive 2001/96/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 décembre 2001 qui établit des exigen-ces et des procédures harmonisées pour le chargement et le déchargement sûrs des vraquiers. Cette directive établit les exi-gences et les procédures concernant l’ap-

titude des vraquiers et des terminaux, fixe les obligations du capitaine et du terminal et réglemente l’échange d’informations entre eux. Elle s’applique : à tous les vra-quiers, quel que soit leur pavillon, faisant escale dans un terminal pour charger ou décharger des cargaisons solides en vrac ainsi qu’à tous les terminaux des États

La réforme portuaire : « Rendre les ports autonomes plus per-formants, le commandement unique pour améliorer la produc-tivité de l’outil portuaire ». Entretien avec Gérard Etienne, directeur des opérations por-tuaires du port de Nantes Saint Nazaire

JDV : Pouvez-nous nous dresser un tableau de la réforme por-tuaire ? Comment était organisée la manutention portuaire jusqu’à présent ? Gérard Etienne : La compétitivité des ports est une grande pro-blématique de la réforme portuaire qui date de 2008. Jusqu’à présent le manque de compétitivité venait d’un système com-plexe de manutention portuaire. Jusqu’alors le port était pro-priétaire d’une grande partie des outillages, et les louait à des manutentionnaires en utilisant pour partie des dockers et pour une autre partie des grutiers et exploitants techniques du port, d’où un système dichotomique organisationnel du secteur de la manutention à l’origine de ce manque de compétitivité. Les opérations de manutention (chargement et déchargement des navires) sont effectuées dans les ports maritimes essen-tiellement par deux catégories de personnel : d’une part, les ouvriers dockers, salariés des entreprises de manutention et d’autre part, les grutiers et portiqueurs des ports autonomes ou des concessionnaires de l’outillage public. La vision future de cette loi portant sur la réforme portuaire consiste en un com-mandement unique. Il y aura transfert des outils du port vers des opérateurs privés. Une vision qui doit être réalisée avant juin 2011, nous sommes dans les négociations. 6 terminaux ont fait l’objet d’un protocole de transferts. L’objectif de cette loi consiste à améliorer la productivité de l’outil portuaire »

JDV : Quels sont ces 6 terminaux ? Gérard Etienne : Le terminal céréalier de Roche Maurice à Nantes, le terminal charbonnier méthanier de Montoir de Bretagne qui comprendra 2 portiques spécifiques. Ce terminal sera transféré à un opérateur privé Sea Invest. Le terminal mul-tivracs avec une composante agroalimentaire et vracs solides. 4 postes de ce terminal vont être transférés dont 3 vont être dédiés à des manutentionnaires locaux. 3 grues modernes de capacité 50 tonnes viendront remplacer 6 outils, à côté de grues

à bennes de plus petit calibre. Des outils techniques destinés à améliorer les performances du terminal. CGA et Cogemar devraient reprendre le TMDC ; Sonastock et les Ciments de l’Atlantique le poste 4 du terminal multivracs ; MTTM et Sea-Invest pour les autres postes du terminal multivracs ; Un termi-nal à conteneurs avec une composante marchandises diverses. Il reste deux terminaux en suspens pour le moment qui n’ont pas trouvé d’acquéreur : celui de Cheviré qui n’a pas trouvé d’ac-quéreur. Nous avons lancé un appel à candidatures, et pour le moment, nous avons 4 candidats. Il reste de la ferraille sur ce terminal. 4 grues à benne et grappin pourraient être transfé-rées à l’opérateur. Le terminal de Saint Nazaire reste quant à lui en régie, géré par le port en attendant qu’il disparaisse.

JDV : Concernant les réglementations, quelles sont-elles ? Gérard Etienne : Nous sommes soumis à la directive vraquiers. Les ports de demain et d’aujourd’hui ont une composante réga-lienne. Par ailleurs, nous avions besoin de certification des opé-rations de manutention. Jusqu’à maintenant, nous étions des genres d’exploitants, louant des engins et des personnels aux opérateurs pour qu’ils manutentionnent avec leurs dockers. Nous avons été certifiés en 2006 sur le terminal charbonnier. L’année suivante nous avons renouvelé cette certification sur l’ensemble du périmètre du port. En 2009, nous n’avons rien effectué suite à cette période de transition liée à la réforme portuaire. Néanmoins le système de management par la qualité a continué. La certification a été décalée avec un objectif en juin 2010 pour les nouvelles missions du port.

JDV : L’envol des poussières a toujours été une préoccupation des ports. Que préconise la réforme ? Gérard Etienne : La loi met en avant le développement durable, ce souci environnemental est, en effet fortement ancré dans ces nouveaux dispositifs. Nous menions déjà un certain nombre d’actions dans ce sens comme le renvoi en cycle fermé dans les bassins. Pour ce qui est des projets futits du port, la grande ten-dance sera la conteneurisation. Nous avons dans notre projet stratégique le souhait d’accompagner le développement des systèmes éoliens, des systèmes de production d’énergie par la houle.

❚ ❚ Application de ces principes : le cas du port de Nantes Saint Nazaire

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membres où font escale des vraquiers qui relèvent du champ d’application de la présente directive. À cette fin, la directive énumère les exigences relatives à l’aptitude des vraquiers. En particu-lier, les cales à cargaison, les écoutilles, les indicateurs lumineux, les calcula-teurs de chargement, les machines et le matériel nécessaire pour les opérations d’amarrage et de mouillage doivent être conformes aux conditions établies par la présente directive. Le respect de ces cri-tères d’aptitude est vérifié par les termi-naux où les vraquiers font escale.En ce qui concerne les terminaux eux-mêmes, la directive requiert qu’ils satis-fassent aux conditions suivantes : respect des conditions d’aptitude concernant l’embauche des vraquiers, le matériel de chargement et déchargement, ainsi que

la formation et les tâches du personnel des terminaux ; nomination d’un repré-sentant responsable des opérations de chargement et de déchargement des vraquiers faisant escale dans le termi-nal; mise à disposition des vraquiers faisant escale, des manuels d’informa-tion contenant tous les renseignements nécessaires pour faciliter les opérations de manutention de la cargaison au ter-minal; mise en place et maintien d’un système de contrôle de la qualité, fondé sur les normes ISO 9001:2000.La directive regroupe les responsabilités et les obligations du capitaine d’un vra-quier et du représentant d’un terminal. Elle stipule aussi les procédures à suivre par le capitaine et le représentant du terminal, avant et durant les opérations de chargement et de déchargement, en

mettant particulièrement l’accent sur la nécessité d’une communication et d’une coopération adéquate entre le navire et le terminal. Un plan de chargement et de déchargement doit être établi et les responsabilités du capitaine et du repré-sentant du terminal doivent être claire-ment définies.Les responsabilités du capitaine sont: de garantir le chargement et le décharge-ment sûr du vraquier; d’indiquer au ter-minal suffisamment à l’avance l’heure prévue d’arrivée, ainsi que tous les détails qui concernent le vraquier et le déroule-ment des opérations ; d’assurer d’avoir reçu les renseignements de la cargaison prévus par la convention SOLAS de 1974 (convention internationale pour la sau-vegarde de la vie humaine en mer) ; et de respecter toutes ses obligations avant

Dominique Bussereau entame une réforme des ports autono-mes métropolitains. L’enjeu : un retour rapide à leur compéti-tivité face à la concurrence des grands ports de la mer du Nord et de la Méditerranée. Dans le cadre des engagements pris lors du Grenelle Environnement, Dominique Bussereau avait lancé le pro-cessus de concertation avec les parties prenantes au plan de relance des ports français, en exposant les lignes directrice de la réforme. Face à une forte croissance du trafic maritime et d’importantes pertes de parts de marché en Europe depuis une vingtaine d’années, ce plan a pour but de remettre les ports autonomes français au niveau de leurs concurrents européens et de leur permettre de reconquérir leur compétitivité, au béné-fice du développement économique et de l’emploi. Alors que la France est un grand pays maritime, qui possède pas moins de 3 façades maritimes, la moitié des marchandises qui arrivent en France par la mer sont débarquées dans un port étranger. Afin de regagner efficacité et compétitivité, plusieurs grands axes structurent ce plan de relance. Tout d’abord, comme décidé pendant le Grenelle Environnement, il s’agira de redéfinir les missions des ports, en insistant sur l’importance de développer leurs dessertes par les modes ferroviaire et fluvial. Concernant la gestion de ces infrastructures, une modernisation de la gou-vernance sera élaborée en étroite collaboration avec les diffé-rents acteurs concernés, le but étant d’intégrer plus largement les collectivités locales et de planifier des stratégies et des objec-tifs sur le long terme. La relance des ports français doit être conduite rapidement du fait de l’accélération des changements dans l’économie maritime et portuaire mondiale : « conteneu-risation » croissante des marchandises, intégration verticale de

toute la chaîne de transport autour des grands armements etc... L’Etat reste propriétaire du domaine portuaire public, seules les activités de manutention exercées par les ports autonomes sont concernées par le transfert.Sont concernés par cette réforme les ports autonomes de :Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, Marseille. La réforme, en prévoyant un transfert des activités d’outillage vers des opérateurs privés, simplifiera l’or-ganisation de la manutention et donnera aux ports français les moyens de se mettre au niveau des autres ports européens. Ce transfert dont les modalités seront définies, au cas par cas, en concertation avec les organisations syndicales permettra d’ac-croître fortement la productivité des opérations de manuten-tion en simplifiant les chaînes de commandements. Alors que nos ports ne traitaient en 2006 que 3,6 millions de conteneurs, l’objectif de 10 millions de conteneurs en 2015, qui correspond au programme de développement des infrastructures engagé, deviendra accessible, ce qui correspond à la création de plus de 30 000 emplois. Une offre portuaire compétitive en France entraînera pour les entreprises exportatrices une diminution de leurs délais de transport terrestre et donc de leurs coûts. Elle facilitera donc la capacité d’exportation. Le transfert de l’outillage facilitera enfin les investissements privés dans les ports maritimes en offrant une meilleure visibilité aux opéra-teurs. Ces investissements sont, dans le contexte de concurrence européenne, indispensables au développement des ports fran-çais. La loi fixera le délai de mise en oeuvre du transfert. Chaque port autonome devra, dans les six mois qui suivront la promul-gation de la loi, définir un calendrier de transfert de ses activités d’exploitation et de maintenance d’outillages.

❚ ❚ Réforme portuaire : les nouvelles missions des ports

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LOGISTIQUE PORTUAIRE

Surveyfert SA : des opérations portuaires sur mesure : la rapidité comme objectif

PME d’origine rouennaise, créee par Mr Fabrice Tardy, cette compagnie est spé-cialisée dans le domaine de la logistique portuaire avec ces six établissements implantés sur les ports de la Vallée de la Seine depuis Honfleur à la région pari-sienne. Surveyfert SA a une présence sur l’ensemble du territoire français et couvre les différents services de la logis-tique portuaire. Surveyfert demeure le

cousu main des opérations portuaires dont le métier est de trouver une solu-tion logistique portuaire appropriée. Avec un savoir-faire depuis 20 ans dans le domaine du vrac, la société bénéficie d’une expérience unique dans les opéra-tions de déchargement et chargement. Et propose une procédure rapide avec des grues adaptées pour chaque type de trafic, des bennes de 3 à 15 m3 sui-

vant la densité des produits, avec des palonniers pouvant prendre 16 big-bags de 1T au coup, avec des élingues pour le chargement du bois de pays. Survey-fert s’occupe de charger et de décharger plusieurs produits : à Rouen : engrais et sel vracs, à Elbeuf : fils machines, tourbe, engrais, copeau, minerai et à Honfleur : engrais, bois, bauxite, argalum, sulfate de fer, atapulgite, perlite, bentonite.

Le 3 décembre 2008, des élus et des jour-nalistes se sont rendus aux Pays-Bas, sur le site de Terneuzen, pour visiter une plate-forme de transbordement de charbon. Cette dernière est la grande soeur du projet qui devrait voir le jour sur le terre-plein des Flamands. Jean Nolleau était de la partie. Ce projet porte sur un volume total de produits compris entre 4 millions et 4,5 millions de tonnes par an. Au niveau social, une première estimation conduit à envisager 40 embauches. Au niveau envi-ronnemental, l’impact devrait être négli-geable. Il a été choisi pour sa rapidité de mise en oeuvre mais aussi pour les oppor-tunités futures qu’il représente. En effet, le terminal pourra servir à stocker d’autres matériaux traités en vrac, ce qui permet-trait de relancer l’activité portuaire.

Le terminal se situera sur le terre-plein des Flamands. Limité par la digue des Flamands, il est partiellement occupé par l’ancien parc de véhicules neufs et les voies ferrées. Réalisé en 1980, ce terre-plein n’a jamais été utilisé en totalité. Le quai des Flamands est long de 360 m. Ce quai est relié au réseau ferré par une voie bord à quai. Actuellement, cette installation traite les trafics d’Areva et les opérations de navires autres que les lignes transman-che, à l’exception des trafics de graviers et d’enrochements traités aux quais des Mielles et de France. Les outillages utili-sés, dans le cadre de ce projet, seront :une grue Peiner sur rails (106 t), et deux grues mobiles Liebherr (104 et 64 t). Le charbon est transporté sur des navires de type capesize (L : 300 m, l : 40 m, tirant

d’eau : 18 m) ou panamax (L : 220 m, l : 32 m, tirant d’eau : 14,5 m). Il est prévu de décharger à Cherbourg des produits à destination de la Grande-Bretagne (ce qui fait économiser deux jours de rotation pour les navires transo-céaniques). Les navires en provenance de Colombie seront déchargés au mouillage en baie du Becquet. Les produits seront stockés sur le terre-plein des Flamands avant réexpédition par voie maritime. Le délai de stockage moyen est de 15 jours et ne devrait pas dépasser 30 jours. Le tirant d’eau des navires ne permet pas d’envisager les opérations de déchar-gement en rade. Le point de mouillage retenu devrait se situer à l’Est de l’île Pelée. Une seule grue flottante sera nécessaire pour décharger le bateau. Lorsqu’elle ne

❚ ❚ En projet : création d’une plate-forme de transbordement sur le terre-plein des Flamands

et pendant les opérations. Quant à cel-les du représentant du terminal, elles consistent à fournir au capitaine un nombre de renseignements qui concer-nent le poste où les opérations auront lieu, la vitesse maximale autorisée ainsi que les dispositions particulières et les restrictions concernées ; d’assurer que le capitaine a été avisé dès que possi-ble des informations contenues dans le formulaire de déclaration concernant

la cargaison ; de notifier sans délai au capitaine et à l’autorité chargée du contrôle par l’État du port, des anoma-lies constatées à bord d’un vraquier qui pourrait menacer la sécurité; de respec-ter toutes ses obligations avant et pen-dant les opérations.Cette directive reconnaît le principe d’intervention des autorités compéten-tes des États membres lorsque les opé-rations de manutention des cargaisons

donnent lieu à des situations suscepti-bles de menacer la sécurité du navire. La directive limite l’intervention des autorités aux cas où le capitaine et le représentant du terminal ne peuvent se mettre d’accord sur les mesures à prendre en pareil cas, car la responsa-bilité première en matière de sécurité du chargement et du déchargement du navire incombe dans tous les cas au capitaine du navire.

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Chargement / déchargement ▼ ▼

sera pas utilisée, celle-ci sera mouillée en rade ou amarrée à un quai dans l’enceinte du port. Les produits seront acheminés jusqu’au quai des Flamands à l’aide de barges (un parc de 4 barges est prévu en permanence à Cherbourg). Celles-ci seront ensuite déchargées avec les grues portuaires. Les matériaux seront stockés sur le terre-plein du quai des Flamands avant réembarque-ment sur des caboteurs à destination de la Grande-Bretagne. Les durées d’escales au large sont estimées à 3 ou 4 jours pour les navires capesize qui déchargeront 80 000 tonnes de produits par escale et à 1,5 jours pour les navires panamax qui déchargeront 35 000 ton-nes par escale. Le déchargement de la barge sur le quai sera réalisé à l’aide des grues portuaires. Les capacités de stoc-kage maximum seraient de l’ordre de 240 000 tonnes. Au niveau de l’Impact sur l’environnement Les déchargements en mer ne se feront pas en zone protégée. Les premières habitations se situeront à 950 m des limites du tas de charbon le plus proche. Les vents, à tendance Ouest, Sud et Sud-Ouest ne sont pas dirigés vers les habitations, ce qui devrait éviter le pro-blème dû à la poussière. Le charbon stocké à Cherbourg (charbon vapeur) sera moins volatil que celui stocké à Terneuzen. Des points de mesure vont être mis en place pour réaliser des relevés sur les envols de poussière. Pour le moment, onze sont pré-

vus : leur répartition a changé depuis la première présentation pour couvrir une zone plus intéressante. Au niveau du chargement et du décharge-ment des barges, celles-ci seront suffisam-ment profondes pour que le charbon ne s’envole pas (profondeur 5,5 m). Les navi-res seront positionnés pour abriter la grue et les barges. Les limites de déchargement en mer sont de mer force 3 établi ou vents force 7. Le déchargement des barges sera réalisé avec des bennes fermées pour éviter l’envol de poussière. Un camion arroseur aspergera les tas de charbon avec un mélange d’eau et de cellulose qui sera récupéré pour traitement. Des plantations pourront être réalisées au besoin afin de limiter l’impact visuel et de retenir d’éventuelles poussières (lors de fortes rafales entre autre). Il convient de rappeler que le charbon résulte de la fossilisation des végétaux, il ne dégrade pas et ne pollue pas le milieu naturel. L’ensemble du terminal sera bétonné et un réseau d’eau sera réa-lisé avec un fonctionnement en circuit fermé. Aucun rejet ne se fera en mer. Les eaux souillées seront issues du ruis-sellement des eaux pluviales sur les tas de charbon et des eaux d’aspersion. L’eau de ruissellement sera collectée dans des caniveaux ouverts aménagés dans le revêtement du terminal. Une murette d’environ 20 cm sera réalisée en bordure de quai pour éviter tout

écoulement. La voie ferrée se situant sur le terre-plein des Flamands n’est pas répertoriée sur la carte du classement sonore des infrastructures de transports terrestres, son impact sera donc négli-geable. Le travail sur le terminal sera permanent jour et nuit mais plus ou moins intense. Les navires et les grues ne produiront pas de dommage sonore et, au niveau du terminal, le bruit pro-viendra des engins. Cette activité sera suffisamment éloignée des premiè-res entreprises et habitations pour ne pas gêner. Très peu de déchets seront générés par l’activité (les exigences de la directive MARPOL concernant la pro-tection du milieu marin seront respec-tées). Quant aux retombées financières du projet pour le port, depuis 1994, le port a perdu 1 million de passagers. Pour l’année 2009, les pertes sont de l’ordre de 2 millions d’euros, mettant ainsi la C.C.I à la limite de la rupture financière. Le projet du terminal charbon serait donc une bouffée d’oxygène. Avec au total, une retombée d’environ 2 millions d’euros, uniquement pour le port. Le projet semble intéressant, bien étudié et adapté au terre-plein des Flamands. Lors de sa visite à Terneuzen, Mr Nolleau a été agréablement surpris par la quasi absence de bruit en provenance du ter-minal (alors qu’il est bien plus grand que celui prévu pour Cherbourg).

2 ET DANS L’INDUSTRIE ? Après ce tour d’horizon des méthodes, appareils, et du déroulement du déchar-gement, qu’en est-il dans l’industrie hors portuaire ? Les solutions proposées au niveau de la technologie sont-elles les mêmes ? Qu’en est-il de la manutention

dans l’industrie hors portuaire, concer-nant le chargement et déchargement de camion, de silos, ou encore de wagons ? L’industrie hors portuaire rejoint dans le choix de ses équipements le souci envi-ronnemental du domaine portuaire :

équipements de pointe, performances pour limiter l’envol de poussières et pré-server l’environnement, autant de para-mètres qui entrent en jeu dans la fabri-cation des technologies de manutention du vrac.

Stag : des solutions adaptées pour la manutention du vrac

La société Stag est en mesure de proposer pour chaque domaine d’utilisation de vracs un système de manutention

adapté : qu’il s’agisse des pou-dres grossières ou fines, des produits à écoulement facile ou difficile, de longues ou

courtes distances, des puis-sances importantes ou rédui-tes, des applications standard ou spécifiques. Concernant la

manutention du vrac, la société strasbourgeoise Stag propose deux types de technologies pour le système de manuten-

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tion pneumatique. « En matière de systèmes de manutention pneumatique on distingue généralement deux technologies différentes, et le choix de leur utilisation pour chaque application spé-cifique se fait toujours sur la base des exigences et besoins du client. », explique Andras Klein. Vu les exigences res-pectives, on appliquera soit le principe de transport en phase dense de Stag doté d’un sas d’expédition et du système de tuyauterie en phase dense uni-que soit le système de trans-port en phase diluée tradition-nel avec injecteur ou unité de soufflage. Chacun de ces deux systèmes est adapté à des applications particulières pour lesquelles il apporte de nom-breux avantages. Souvent, la conception générale nécessite une combinaison de ces deux systèmes pour qu’une solution système optimisée puisse être obtenue.

• L’emploi des tuyauteries de transport adaptéesUne tuyauterie de transport adaptée au produit et à l’ap-plication respectifs consti-tue une condition préalable importante pour un système de manutention fonction-nant sans faille. Des solutions personnalisées telles que les tuyauteries à double paroi gérées par la pression font par-tie de la gamme standard de Stag. L’emploi des éléments de renvoi appropriés sous forme

d’un tube coudé, avec ou sans protection contre l’usure ou bien l’emploi des pots de ren-voi éprouvés de Stag deman-dent également une certaine réflexion. Les aiguilles de tuyau sont en outre un facteur décisif pour le bon fonctionnement du système. Le pot de renvoi remplit – en combinaison avec des groupes de machine cor-respondants installés à la sor-tie du pot – la fonction d’une aiguille de tuyau de première qualité.

• Manutention au moyen des gouttières de fluidificationLa manutention au moyen des gouttières de fluidification représente un autre système de transport pneumatique utilisé généralement pour des flux de masse importants. La matière en vrac est agitée via la force de gravité ce qui signifie qu’une pente entre l’unité de chargement du produit et la destination pré-vue est toujours requise.

Qu’en est-il pour les silos et trémies ? Le stockage des matières en vrac dans des silos ou trémies requiert des systèmes de déchargement adaptés et techniquement sophistiqués. C’est le produit lui-même qui pose les exi-gences à remplir par la tech-nologie choisie. De différen-tes solutions sont testées en laboratoire et mises en prati-que sur la base de ces valeurs empiriques. Généralement,

on distingue les systèmes de déchargement pneumatique et mécanique. Stag propose une gamme de diverses tech-nologies sophistiquées :

- SiLexLe SiLex est une aide à la décharge mécanique qui a été spécialement conçue pour des matières en vrac à écoulement difficile, impossi-bles ou difficiles à fluidifier et lesquels forment des voûtes dont le diamètre correspond au maximum à deux tiers du diamètre du silo. Lors de son développement, il a été veillé à ce qu’il soit possible de monter le SiLex sur une installation existante ou une trémie en forme d’un enton-noir.

- Sas d’expédition-châssis coulissantUn autre système de déchar-gement mécanique est le sas d’expédition-châssis cou-lissant. Cette technologie est destinée aux silos ronds à fond plat et aux matières en vrac présentant de très mauvaises caractéristiques d’écoulement et de grands diamètres des voûtes. Elle se prête aussi à des applications où l’on s’attend à une grande diversité de produits à l’inté-rieur du même silo. Les aides à la décharge par sas d’expé-dition pour trémies fonction-nent selon le même principe, mais ces systèmes s’utilisent spécialement pour la vidange

des trémies rectangulaires à grande surface.

- Transporteur en masseLe transporteur en masse constitue également un sys-tème éprouvé pour le déchar-gement des silos et trémies. Cette technique se prête en particulier à des produits et boues à écoulement difficile. L’avantage principal de cette construction réside dans sa forme – une fente longitu-dinale – ainsi que dans l’éva-cuation variable et dosée du produit.

- Aides à la décharge pneumatiqueÀ côté des aides à la décharge mécanique déjà mentionnées, Stag propose des systèmes de déchargement pneumatique pour qui le principe selon lequel chaque produit diffé-rent nécessite l’application d’une technologies différente est également valable. Des tuyères de fluidification, dis-ponibles en plusieurs varian-tes – bec de soupape ou tuyère Triplex – mais également des coussinets de fluidification ou des gouttières de fluidifi-cation sont utilisés avec des silos dotés d’un cône ou d’un fond plat ou des matières en vrac faciles ou difficiles à flui-difier. Pour certaines versions, les opérations d’entretien et d’inspection peuvent se faire à partir de l’extérieur et une installation après coup est également possible.

Metso Mineral : une gamme de transporteurs

En s’appuyant sur plus de cent ans d’ex-périence, avec plusieurs dizaines de mil-liers de convoyeurs en fonctionnement, Metso Minerals propose une gamme de

transporteurs répondant aux impéra-tifs de sécurité, de fiabilité et de facilité d’utilisation. La Division Manutention est spécialisée dans les équipements de char-

gement et déchargement, stockage de produits en vrac tels que charbon, minerai de fer, calcaire, copeaux de bois, potasse, céréales, engrais et toutes sortes de maté-

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Chargement / déchargement ▼ ▼

riaux en vrac. Cette ligne de produits est le fruit de la fusion de plusieurs sociétés majeures en mautention de produits en vrac. Au service de leurs clients depuis

1889 ils fournissent les pieces d’origine. Culbuteurs de wagons et positionneurs, transporteurs type Cable belt, treuils pour wagons et barges, déchargeurs à godet,

transporteurs en masse, déchargeurs en continu, transporteurs à bande, trans-porteurs verticaux et inclinés autant de techniques proposées par Metso Mineral.

Transporteur :- Entr’axes : 9 m - Largeur : 1 m- Bande lisse ou chevrons (option) anti-

abrasion, rouleaux supérieurs en auge dia.133 mm, rouleaux inférieurs droits dia. 89 mm. Racleur de tête

- Tambour de tête enrobé dia. 500 mm, dia. 250 mm en pied avec capot protec-teur

- Entraînement de la bande par moteur hydraulique 22 kW

Trémie de réception :- Avec réhausse relevable et réglable (pour wagons EX)Déplacements du transporteur (par vérins hydrauliques) :- de translation, 2,40 m maxi- de relevage, 13 à 30°- d’orientation, 90° dans les deux sens

Hydraulique de commande :- Pression d’utilisation 260 bars

- Pompe entraînée par prise de force du camion porteur- Distributeur, réservoir, filtre, limiteurs de pression

Poids du déchargeur CW3 : 6 tonnes

❚ ❚ Quelques caractéristiques techniques du CW3

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Hatch : Manutention en Vrac : Gares ferroviaires et routières de chargement et de déchargement

Hatch offre, à ses clients, une expérience et des connaissances en conception de systèmes d’installations ferroviaires de char-gement et de déchargement en continu et d’appareils de trim-mage de wagons. Ces systèmes comprennent des basculeurs, des

systèmes ferroviaires de déchargement par le fond, des systèmes de remplissage de bennes, des systèmes de reprise au sol et de chargement de trains. Le chargement et le déchargement de matériaux à grande vitesse forment un processus intégral dans le domaine des mines à ciel ouvert. Le groupe Manutention de matériaux en vrac offre l’expertise et les connaissances nécessai-res pour assurer la combinaison la plus rentable de chargement et de déchargement de camions pour assurer que les taux de rendement requis sont atteints pendant tout le cycle de vie de l’usine. Ces conceptions comprennent les camions sur la route, sur les sites d’excavation et aux stations de déchargement dans l’usine. En voici quelques exemples types :• des systèmes ferroviaires de déchargement complètement automatisés pour BHP Iron Ore, déchargement de 160 wagons de 8 000 à 10 500 tonnes/h ; • des systèmes ferroviaires de chargement pour le minerai de fer et le charbon d'une capacité comprise entre 3 000 et 10 000 ton-nes/h ;• systèmes ferroviaires et routiers de chargement et de décharge-ment pour les liquides et les boues corrosives ou dangereuses.

Des déchargeurs de trains par Techmi et des solutions de chargement de camions anti poussière par Brunone & Traon

Techmi, la filiale « solutions de manu-tention » de Brunone Innovation a déve-loppé un transbordeur mobile déjà vendu en plusieurs exemplaires. Le transbor-

deur mobile conçu par Techmi, permet de décharger alternativement les trains sur chacune des voies. Ce transbordeur alimente la bande transporteuse, qui est

située entre les deux voies ferrées. Elle emmène les granulats rejoindre le stock qui servira à alimenter une installation (Cemex Marolles) (voir « Application »

Avec un produit phare notamment le déchargeur mobile de wagons-trémies CW3. Un déchargeur qui bénéficie d’une autonomie totale. Le CW3 se déplace le long des rames de wagons pendant le déchargement ainsi que sur route pour se rendre d’un chantier à l’autre. Le CW3 est au gabarit routier et conforme au code de la route. Le transporteur est verrouillé en position de déplacement sur route. La suspension du châssis-por-teur est bloquée pendant le décharge-ment. L’ensemble des commandes est situé sur le transporteur pour le contrôle visuel de toutes les manoeuvres. Outre son autonomie, le déchargeur se carac-térise par sa simplicité de manœuvres. En effet un opérateur unique assure la

conduite du véhicule, les manoeuvres de positionnement du transporteur (par effet combiné des vérins de translation et de relevage) et le déchargement des wagons. Suivant les besoins spécifiques des clients, plusieurs options sont pro-posées. Le CW3 peut également, dans certaines conditions, assurer le charge-ment des wagons Avec le CW3, le trans-fert des produits d’un wagon-trémie sur un camion benne s’effectue à un débit élevé (jusqu’à 800 tonnes/h pour des produits de densité 1,6).Autre atout : le CW3 peut décharger tous types de wagons-trémies, à trappes de sorties latérales Facs (E7) et Tads (T8), Fcs (E5) et Tds(T6) avec trémie option-nelle et EX à trappe de sortie centrale.

L’étanchéité pendant l’écoulement des produits est assurée par l’adaptation précise de la trémie réceptrice du trans-porteur au « bec » de sortie des wagons. Le réglage de l’inclinaison du transpor-teur permet de compenser les différen-ces de niveaux au sol entre la voie et la surface de roulage du porteur. Lorsque le transporteur se translate pour assurer les manoeuvres de positionnement, un contrepoids mobile assure automatique-ment sa stabilité.Pour les wagons EX, un système automa-tique (option) de commande d’ouver-ture et de fermeture des trappes permet le contrôle total du déchargement par l’opérateur.

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Chargement / déchargement ▼ ▼

Le décamionneur, un produit Cintasa distribué par Bulkit, un équipement de pointe

Le décamionneur, une innovation originale pour décharger les camions. Une innovation signée Cintasa. Avec 35 ans d’ex-périence dans le domaine de la manutention, la société espa-gnole Cintasa située à Utebo témoigne d’un savoir-faire dans la fabrication de types de transporteurs (bande, chaînes, sur l’acier, etc), des élévateurs (godets et bande), systèmes Sicon (système de transport fermé), utilisé dans tout type de trans-port, de stockage ou des systèmes de dosage. Les destins princi-paux de leurs convoyeurs sont : les minéraux et les cimenteries, les carrières, les déchets, le papier, le caoutchouc et le verre de recyclage, les céréales et grains de systèmes de stockage, etc. L’entreprise Bulkit reprise en 2005 par Michel Couderc, président est connue pour sa fabrication de matériels, pour la manutention et le mélange de produits vrac : granulés, poudre, engrais, chaux… Elle dispose d’équipements très spécifiques, adaptés au monde agricole, industriel ou de la distribution : transporteur, sauterelle, décamionneur, crible vibrant, éléva-teur à godets et trémie.

parue dans Le Journal du Vrac 66, ou un stock de produits finis (Enrobés de Gironde Bassens). Concernant le charge-ment des camions en carrière, Brunone & Traon, la filiale « confinement et traite-

ment des poussières » de Brunone Inno-vation a mis au point une solution inno-vante : la manche télescopique à casque intégré permettant ainsi la réduction des poussières. Grâce à cette manche de char-

gement, la chute des matériaux s’effectue sans envol de poussières. Différentes ver-sions de cette manche télescopique ont été développées en fonction des configu-ration des installations de chargement.

Le transbordeur mobile, une innovation. Une solution de chargement anti poussière.

Le décamionneur distribué par Bulkit.

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REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

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Bruno Longamp : « Au service des projets industriels des clients »

Depuis 1848, la société Serge Roger SAS s’est imposée comme un des acteurs majeurs dans la réalisation d’installations industrielles pour pro-duits en vrac, depuis l’ingénierie process jusqu’à l’installation et la maintenance des équipements installés. Aujourd’hui la compétence des équi-pes et la qualité des réalisations permettent à la société d’être reconnue en France et à l’étranger. Les domaines d’activité où la société Serge Roger intervient sont variés : domaine agricole (céréales, engrais, semences…), domaine agro alimentaire (meunerie, nutrition animale…), domaine indus-triel minéral (cimenterie, plâtrerie, carrières, engrais…). Une société familiale qui mise sur la qualité, la confiance, le professionnalisme et la sécurité. Entretien avec Bruno Longamp, dirigeant de la société Serge Roger SAS.

Le Journal du Vrac : Pouvez-vous nous pré-senter la société ?

Bruno Longamp : La société Serge Roger est avant tout une entreprise familiale qui existe depuis 1848. J’appartiens à la cinquième génération. J’ai repris les parts sociales de mon beau père il y a 10 ans et je dirige désormais la société depuis 1999.

Je viens des métiers du « facilities mana-gement ». Après avoir repris la direction, nous sommes passés d’une cinquantaine de salariés à 70 salariés en 2010.

JDV : Quels sont vos domaines d’activi-tés ?

Bruno Longamp : À l’origine, la société Serge Roger avait une activité indus-trielle de conception d’équipement de manutention dans le domaine agricole. Mais nous sommes passés du domaine agricole et de meunerie vers de la concep-tion d’équipements industriels sur toutes gammes d’activités produits (alimenta-tion animale, café, cacao, équarrissage, verrerie, cimenterie). Le monde du vrac, notre activité première représente 60 % de notre chiffre d’affaires. Nous nous mettons au service des projets industriels de nos clients.

Notre société repose sur un savoir-faire de 5 métiers (réalisation d’équipements de manutention, d’équipements de process, chaudronnerie industrielle, maintenance industrielle et transfert industriel). L’étude et l’ingénierie avec un bureau d’études compétent qui propose des solutions globales à des clients dans le domaine du vrac, du stockage à la manu-tention pneumatique ou mécanique, que ce soit pour nos produits spécifiques ou pour d’autres produits. Concernant des produits plus spécifiques, (verrerie, cimenterie) nous concevons nos propres équipements, nous les fabriquons et les installons. Pour ce qui est des produits moins difficiles (orge par exemple), nous adoptons une philosophie d’ensemblier : nous proposons des équipements de partenaires. Adaptations techniques aux besoins des clients, réalisation d’avants projets sommaires, clé en main, autant

Système de manutention de char-ges isolées par convoyeur à bande.

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de compétences proposées par notre société. Nous sommes sur des produits difficiles à transporter, d’où la possibilité de décliner tout type d’équipement de manutention (élévateurs à godets, vis sans fin, convoyeurs à bandes) en acier ou en inox. Notre capacité d’étude et de conception apporte à nos clients une solution adaptée à chaque besoin, dont la solution globale « clé en main », dans le domaine du stockage, de la manutention et de la transformation de produits pulvérulents et granuleux. En intégrant toutes les exigences des normes internationales, nos équipes procèdent aussi bien aux études d’implantation qu’aux études de détail. Ils utilisent pour cela les outils les plus récents de DAO dont Solidworks 3D et Auto-cad 2D. Notre bureau d’études est donc capable de concevoir tout ensemble chaudronné et mécano soudé y compris les machines spéciales.Un autre volet de notre activité est la fabrication et l’instal-lation de charpentes et structures métalliques. Nous sommes capables de traiter ainsi tout l’environnement des équipements. En outre nous assurons le montage et l’installation avec nos propres équipes. Nous ne faisons pas appel à la sous-traitance et réalisons les essais avec nos propres personnels, d’où une maîtrise absolue et le gage de garantie pour nos clients.Pour assurer au client une prestation globale, nous sommes en mesure de prendre en charge la maintenance à la fois sur nos équipements bien entendu mais également sur d’autres équi-

pements notamment ceux des coopératives agricoles. Dans ce cadre, nous venons suppléer les équipes internes en effectuant de la maintenance externe (mécanique, serrurerie, électromé-canique) qu’elle soit préventive (dans le cas des arrêts techni-ques) ou curative.Enfin parmi nos métiers figure également le transfert industriel. Certains clients souhaitent modifier leurs lignes de fabrication. Nous remodelons donc les équipements anciens en étudiant avec eux le positionnement des machines, en effectuant les repérages. Nous venons justement d’assurer cette prestation pour le groupe Saint-Gobain. Le fait de remodeler des équipe-ments anciens en introduisant du neuf permet de diminuer les

Interview ▼ ▼

• 70 salariés• 20 personnes en fabrication• 40 monteurs• 1 bureau d’étude com-

posé de 8 personnes• Un chiffre d’affaires de 7 mil-

lions d’euros pour l’année 2009 avec une croissance de

2 à 3 % par rapport à l’an-née précédente

• 1, 6 millions d’euros, c’est le montant de l’investisse-ment pour la construction du nouveau bâtiment incluant les bureaux et l’atelier.

❚ ❚ Serge ROGER en quelques chiffres

Page 38: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

38 Le Jou rna l du VRAC - N °72

coûts d’investissement pour les clients, c’est une tendance qui se développe de plus en plus.

JDV : Quels sont les atouts de votre société ?

Bruno Longamp : Notre diversité dans le domaine des produits. Nous ne sommes pas mono-activité, ce qui justifie notre pérennité depuis 160 ans. L’autre force réside dans la stabilité familiale de l’en-treprise, c’est une garantie de qualité et de confiance pour nos clients.

JDV : Et concernant la sécurité, quelles démarches adoptez vous ?

Bruno Longamp : Nous avons de bons espoirs de recevoir prochainement la certification sécurité Mase. De grands groupes industriels demandent en effet

à leurs partenaires d’être certifiés. La sécurité demeure pour nous un axe primordial au sein de la société, nous accordons une importance cruciale aux formations dans ce domaine avec des budgets conséquents. Dans le cadre de notre activité, la santé ainsi que l’in-tégrité physique et psychologique de notre personnel sont une préoccupation constante. Nos personnels sont formés notamment au travail en hauteur. Notre politique exprime la volonté d’organiser et former notre personnel à la préven-tion sécurité, d’analyser les risques, les évaluer et mettre en place les moyens de prévention adaptés, de faire respecter les règles et consignes de sécurité générales ainsi que des règles de sécurité particu-lières aux sites sur lesquels nous interve-nons, de faire respecter la réglementa-tion, de détecter et éliminer les actions et situations dangereuses sur les postes de travail, d’informer et communiquer les informations concernant la sécurité et la santé de tous nos salariés dans un souci de concertation, de respecter et protéger l’environnement par le respect des consignes. Notre ambition consiste à améliorer de façon permanente et conti-nue la sécurité afin de permettre à nos salariés de travailler en toute sérénité. Nous passons un audit final au mois de mars pour recevoir la certification Mase.

JDV : Vous avez investi dans un nou-veau bâtiment ? Quels sont les objectifs de cet investissement ? Et quels en sont les avantages pour la société ?

Bruno Longamp : Il s’agit effectivement d’un investissement important portant sur la construction d’un nouveau bâti-ment administratif et d’un nouvel ate-lier de fabrication. Nous avons transféré nos locaux sur la commune d’Ecouché à 65 km de Caen. L’objectif étant de béné-ficier de locaux nous permettant d’ac-croître notre performance industrielle en passant par une meilleure producti-vité jusqu’à l’amélioration des conditions de travail. Nous avons également multi-plié par 3 notre surface de fabrication passant de 660 m² à 2 000 m² de surface de production. Auparavant nous avions

deux ponts roulants (un de 1,6 t et un autre de 3,2 t). Nous passons désormais à 4 ponts dont deux de 8 t, un de 5 t et un autre de 3,2 t. Par ailleurs ce nouveau bâtiment de 12 m de hauteur nous per-met de travailler en plus grande hauteur. Nous pouvons ainsi fabriquer des silos de manière plus facile avec beaucoup moins de manutention qu’avant. Nous avons également installé une cabine de peinture de très grande taille nous assu-rant ainsi la meilleure qualité de finition à nos peintures. En outre, cette cabine respecte les normes de sécurité et de protection de l’environnement les pus actuelles. Nous avons par ailleurs passé des accords avec la CRAM pour protéger nos salariés des aspirations de fumées de soudure.Ainsi avec ces investissements, nos ambi-tions résident dans l’amélioration de nos performances comme dans l’évolution des conditions de travail. Nous avons effectué le transfert de la fabrication fin d’année, en démarrant sur notre nouveau bâtiment de façon progressive. Les rendus de productivité sont d’ores et déjà positifs.

JDV : Quels sont vos projets ?

Bruno Longamp : Dans le domaine indus-triel, nous avons déjà procédé à quel-ques achats mais comptons continuer à investir dans de nouveaux équipements de productions. Par ailleurs nous sou-haitons développer notre maillage géo-graphique. Actuellement, nous avons une entité technique sur la Manche et depuis trois ans une agence implantée sur Chartres dédiée à la maintenance dans le domaine agricole et agroali-mentaire. Concernant les grands projets, nous travaillons en Europe, nous nous déplaçons au Maroc, au Koweït. Nos ambitions consistent à nous implanter sur l’ensemble du territoire national pour une meilleure proximité avec nos clients et mettre en place ainsi un réseau d’agence. C’est pourquoi nous devrions monter dans les deux mois prochains une nouvelle agence dans le Sud Ouest.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

Système d’aéroglissière en sortie de trémie.

Installation d’équipements de process en meunerie.

Page 39: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

PROCESS ET MANUTENTION DES POUDRES, GRANULEUX ET PULVÉRULENTS.com

ÉDITIONS FITAMANT - 2 rue Félix Le Dantec - 29000 QUIMPERTél. 02 98 98 01 40 - Fax 02 98 95 37 41 - Mail : [email protected] - www.lejournalduvrac.com

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Page 40: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

40 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Interview Application ProcessREPORTAGES

Une entreprise qui surfe sur la croissance malt« Boortmalt était à l’origine une entreprise familiale qui exploi-tait une malterie dans les environs de Leuven » commente Gio-vanni Vercammen, responsable de l’usine. En 1989, elle fit un grand pas en avant en reprenant les activités de deux céréa-liers concurrents à Anvers, Sobelgra et Samga et en ouvrant ainsi la première unité de production de malt (55 000 ton-nes/an). Sa capacité annuelle étant passée de 55 000 tonnes à 110 000 tonnes en 1995 et à 240 000 tonnes en 2004, la malterie de Bootmeerbeek fut alors fermée et Boortmalt prit une envergure internationale en créant des sièges en France (160 000 tonnes/ an), en Croatie (55 000 tonnes/an) et en Hon-grie (75 000 tonnes/ an). Depuis 2005, Boortmalt est devenue une filiale de Axéréal, la plus grande coopérative céréalière d’Europe.

Anvers : le premier site de maltage en Europe. De l’orge qui vaut de l’or.Un nouveau silo de stockage d’orge

par la société Gillouaye SAS.

Boortmalt : Le pôle Malt d’ Axéréal s’étoffe avec la naissance d’un nouveau silo de stockage d’orge d’une capacité de 30 000 t et d’une nouvelle malterie de 90 000 t. Un nouveau silo construit par la société Gillouaye SAS basée à Guichen en Ille-et-Vilaine, société de construc-tion de silos métalliques pour le stockage de tout type de céréales et farines. Un équipement qui porte ainsi la capacité de production de malt à Anvers à 320 000 tonnes/an. Anvers devient donc le premier site de maltage en Europe. Un investis-sement impressionnant. L’occasion de faire le point sur les performan-ces et les atouts de ce nouvel équi-pement avec le responsable d’usine Giovanni Vercammen.

Giovanni Vercammen, responsable de l’usine.

Page 41: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

41 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Application ▼ ▼

En date du 11 février 2010 Boortmalt a annoncé par des com-muniqués de presse l’acquisition de Greencore malt basé en Angleterre. Ainsi Boortmalt Groupe, dont le siège reste à Anvers, représente maintenant plus de 1,1 million de tonnes de malt produites par an. Avec 11 sites de production repar-tis en Irlande, Angleterre, Écosse, Belgique, France, Croatie et Hongrie, Boortmalt devient le cinquième malteur mondial.Dans ce cadre, le port d’Anvers occupe une place prépondé-rante indéniable dans les activités du groupe poursuit Gio-vanni Vercammen. 90 % de la production en France et 80 % de la production à Anvers sont expédiées par le port d’Anvers. Le malt est transporté en vracs ou en containers en Amérique du Sud, en Afrique ou en Asie. « Les vraquiers sont traités par nos soins à nos terminaux. En ce qui concerne les expéditions par containers, nous avons créé une entreprise avec la filiale fer-roviaire Inter Ferry Boats : ATO visant à proposer des solutions tri-modales pour la fluidité des mouvements des containers à l’entrée et à la sortie sur la rive gauche et la rive droite de l’Escault. Près de la moitié de l’export européenne de malt est transporté par Anvers via nos équipements. Manutention, stoc-kage, contrôles de qualité du malt, autant d’opérations effec-tuées par Boortmalt. Notre terminal à Anvers, le plus grand d’Europe est l’un des rares terminaux spécialisés en malt. »

Un investissement impressionnant : un double projetCe nouvel investissement couvre deux projets : une nouvelle malterie et un nouveau silo à orge. Soit un investissement de 28 millions d’euros pour la nouvelle malterie. Ce qui nous per-mettra de faire face à la demande mondiale de malt, en plein essor dans certains pays lointains. Par ailleurs, un mouvement de consolidation s’opère dans le secteur du maltage : les petits

opérateurs sont rachetés avec pour conséquence la disparition des installations anciennes. Notre objectif visant à produire plus de malt, il nous fallait une plus grande capacité de stoc-kage d’où un investissement dans un nouveau silo à orge d’en-viron 10 millions d’euros. Ce nouveau silo aura une capacité de 30 000 tonnes d’orge et nous permet d’utiliser notre autre silo d’une capacité de 110 000 tonnes équivalent blé pour le stockage de malt.

Comment produit-on le malt ? La matière première est l’orge de brassage qui provient à 90 % de France via la coo-pérative Axéréal principalement, et 10 % de Scandinavie et l’Angleterre. Cette matière première est transportée par train et caboteur. Le processus de maltage dure 8 jours : l’orge est d’abord trempée 2 jours, puis vient le processus de germination. L’orge commence à produire des radicelles et des germes. Après 4 ou 5 jours de germination on le nomme le malt vert. Phase de séchage et de touraillage ensuite, pendant 1 ou 2 jours pour éviter que l’orge ne produise de véritables plantes et pour le stocker plus long-temps. Après ce stade de touraillage, le malt a un taux d’humidité de 4 %. Le maltage consiste en la production des enzymes nécessaires pour couper l’amidon pendant le brassage en sucres fermentables. Ainsi le brasseur trans-forme les sucres fermentables en alcool et CO2. +/-80 kilos de malt sont produit à partir de 100 kilos d’orge.

❚ ❚ La production de malt, mode d’emploi

Page 42: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

42 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Interview Application ProcessREPORTAGES

Un nouveau silo qui se caractérise par un système de vidange à fonds vibrants.

Contraintes environnementales : des installations écologiquesUne nouvelle malterie qui tient compte des contraintes envi-ronnementales dans un souci de préservation de la nature. La nouvelle malterie possède trois chambres de germination, un double sol de touraillage et une consommation d’énergie intel-ligente. Une installation brevetée de la compagnie Bühler. Le Ecosteep réduira notre installation d’eau de 30 %, un aspect non négligeable. Nous mettons tout en œuvre pour la préser-vation et le respect de l’environnement. Un projet se trouve actuellement à l’étude pour la réutilisation de l’eau. Depuis 2005, nous disposons d’une installation moderne et de pointe d’épuration d’eau, du type bioréacteur à membrane. Une ins-tallation agrandie en 2008, qui répond désormais aux normes de rejets des déchets. Concernant la production énergétique, depuis 1997 par ailleurs nous disposons d’un système de cogénération d’une capacité électrique de 5 mégawatts, consistant en 4 moteurs à gaz. L’an-née dernière, un accord a été passé avec la société Electrabel (GDF/Suez) de façon à élargir l’installation à 7 moteurs soit une puissance de 9 mégawatts pour l’année prochaine. Il s’agira d’un système de cogénération au rendement élevé puisqu’il condense les gaz fumigènes des moteurs à gaz. La chaleur pro-duite par cogénération se trouve ensuite utilisée par un réseau de canalisations pour sécher le malt et chauffer l’eau de trempe en hiver. Ainsi les besoins énergétiques de ce site sont quasi entièrement couverts par cette centrale.

Capacité annuelle de 55 000 tonnes à ses débuts (1989)1994 : 110 000 tonnes2004 : 240 000 tonnes 2010 : 320 000 tonnes28 millions d’euros : coût de l’investissement pour la nou-velle malterie10 millions d’euros : coût de l’investissement pour le silo à orge

❚ ❚ Quelques chiffres

- Silo réalisé en panneaux de type palplanche avec ondes Oméga 60°.- Le silo comprend 18 cellules de 2 200 m3 (Orge), 4 cellu-les de 733 m3 (Orgettes), 1 cellule de 1 468 m3 (Orge) et 5 cellules de 650 m3 (Orge propre) et 2 galeries centrales de reprise avec transporteur de 200 t/h.- Les cellules sont alimentées par deux transporteur à chaî-nes de 400 t/h.- 1 tour de travail pour le convoyage et le nettoyage (cali-brage et triage à 100 t/h)de la matière avant transfert vers la malterie.- Chaque cellule est vidangée par un fond vibrant conçu, fabriqué et posé par l’entreprise Silexport International SAS (marque « Vibrafloor »).- L’ensemble de la manutention mécanique et des épura-teurs a été réalisée par l’entreprise Schmidt-Seeger.- L’orge est acheminée vers le silo de stockage avec un débit de 400 t/h par le biais d’une passerelle de liaison qui culmine à 36 m de hauteur avec une portée de 25 m (liaison avec le silo béton existant).

❚ ❚ Quelques caractéristiques techniques du silo

L’équipe projet (de gauche à droite) : Giovanni Vercammen, Gert van Laer et Jan Limbos.

Page 43: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010
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ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

44 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Pesage / Dosage

S’il est un secteur où pesage et

dosage sont vraiment au cœur du

process, c’est bien celui des vracs

solides. Que ce soit en entrée

d’usine avec les ponts-bascules ;

tout au long de la chaîne de

fabrication avec du pesage en

ligne ou par batchs; lors de la mise

en sacs qui nécessite des dosages

précis ; partout pesage et dosage

sont omniprésents et sources de

sécurité, rentabilité et fiabilité du

produit fini. Si la fonction n’a pas

changé, les techniques évoluent.

Les nouveaux matériels gagnent

en fiabilité, en précision et surtout,

ils s’intègrent parfaitement dans

des systèmes automatisés parfois

complexes. Qui sont les

constructeurs et distributeurs de

ces matériels ? Quels sont leurs

secteurs d’activité ? Une partie de

la réponse se trouve dans le « Que

Choisir » que nous vous

présentons.

1 - BERTHOLD2 - Constructeur Berthold, Revendeur de DynaInstru-ment3 - Mesure de débit sur bande. Mesure de débit sur produit en chute ou en transport pneumatique.4 - Mesure sans contact par absorption de rayon-nement gamma. Mesure de débit par charge élec-trostatique.5 -

6 - Sans entretien pour process difficile. Simple de mise en œuvre.7 - Non spécifié8 - Atex9 - 1 an.

1 - ADN Pesage2 - Constructeur d’indica-teurs de pesage. Distribu-teur Français des capteurs Vishay.3 - Indicateurs MS 100 et MS 300. Transmetteur T16E. Fourniture d’ensem-bles de dosage et de chaî-nes de mesure complètes.4 - Indicateur MS100 pour pesage statique, dosage ou pesage de vrac. Il est équi-pé de série d’un port RS 232/485, de 2 entrées TOR programmables, de 2 sor-ties relais et d’un DSD.5 -

6 - Conception en inox 316L, IP 67, homologué ATEX. Connexion Ether-net TCP/IP serveur HTTP, SMT enfoui. Homologué pour usage en Métrologie Légale (IPFNA et IPFA pour doseuses pondérales)7 - Carte d’extension avec 4 relais + 2 options à choisir parmi : sortie analogique, port série supplémentai-re, port Ethernet et ser-veur WEB, BCD, Profibus, Modbus ou sortie USB8 - ISO 9001, ATEX, LNE, CE9 - Contacter le construc-teur.

ADNPesage

10%

40%10%

20%

20%

10%

20%

10%

10%

10%

10%

10%

10%

10%

DR

DR

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45 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Que choisir ? ▼ ▼

1 - ELPE2 - Constructeur.3 - Ensacheurs à pesée nette ou brute pour le condition-nement. Dosage pondéral de 0,1 à 2 000 kg.4 - Conditionnement en big-bags 1 point (une seule anse de préhension) jus-qu’à 80 tonnes/h, jusqu’à 1 200 sacs/h en sacs ouverts.5 -

6 - Une large gamme par-tant des équipements les plus simples aux plus auto-matisés.7 - Soudure automatique des valves (ultrasons), soudure automatique de la bouche de remplissage des big-bags (thermique).8 - Certificat d’examen CE de type n° LNE-14809 du 12.02.2009 pour utilisa-tion commerciale en mode réglementé de l’ensemble de la gamme (valable dans toute l’Union Européenne).9 - 1 an.

1Société

2Activité

3Équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

DR

30%

15%

10%

15%

20% 10%

1 - CERAM2 - Constructeur 3 - Équipement de trans-fert, tamisage et dosage de poudre.4 - Doseurs pondéraux : Remplissage de sacs ; Remplissage d’une trémie à usage interne dans le cadre d’un process inté-grant de la formulation ; Dosage multi produits en amont d’un mélangeur avec traçabilité des batchs et gestion du stock de matières premières.5 -

6 - Maintien du sac et liaison étanche assurés par un coussin torique gon-flable.7 - Intégration possible d'un détecteur de particu-les métalliques8 - Usage commercial avec poinçon et vérification annuelle par un organis-me agréé9 - 1 an sur la totalité des composants.

25%

20%

55%

1 - BSI2 - Constructeur3 - Conteneurs aluminium et inox, Installations Process et Equipements de Lavage, pour le transport - le stoc-kage - la manutention et la mise en œuvre des produits liquides, pulvérulents, gra-nulés et crèmes.4 - Station d’enfûtage : Ensemble comprenant : 1 charpente ; 1 poste de déchargement ; 1 ensemble de pesage ; 1 ensemble de goulottes ; 1 vanne de dosage à double papillon ; 1 anneau d’aspiration ; 1 coffret de commande. Dosage automa-tique à partir d’une consigne renseignée sur l’interface homme/machine (Précision de dosage 0/+1 %).5 -

6 - Modularité, accessibilité et ergonomie des fonctions, mobilité de l’ensemble.7 - Non spécifié8 - ISO 90019 - Garantie 12 mois (piè-ces et main-d’œuvre) à dater de la mise à disposi-tion en nos ateliers.

15%

45%

40%

DR

Page 46: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

46 Le Jou rna l du VRAC - N °72

1 - GROUPE HASLER 2 - Constructeur d’équipe-ment de dosage industriel – étude et réalisation de solu-tions de dosage industriel.3 - Bascules intégratrices, doseurs à bande, dosage par perte de poids, élec-tronique adaptée.4 - Fiabilité, robustesse et pérennité des équipe-ments, étude et réalisa-tion de solutions adaptées au process.5 -

6 - 65 ans de présence sur le marché, couvertu-re mondiale, expérience réputée dans le monde.7 - Personnalisation des systèmes et équipements, Atex, recherche de solutions à toutes les difficultés ter-rain, matière, débits, etc.8 - Charte qualité et stra-tégie zéro défaut.9 - Différentes en fonction des besoins du client et des équipements.

1 - METTLER TOLEDO2 - Constructeurs et com-mercialisation sous la mar-que METTLER TOLEDO. 3 - Indicateurs de pesage & dosage, capteurs de poids, plateformes, équipements Ex, ponts-bascules, logiciels de gestion des pesées, presta-tions de service associées… 4 - Nouveaux Indicateurs de pesage IND 131 3315 -

6 - Facilité d’intégration (nombreuses options de connexion aux API, plusieurs types de boîtiers selon l’en-vironnement client (avec ou sans afficheur, montage panneau, rail DIN, boîte de jonction ou mural)) ; Etalon-nage possible via l’automate et fonction CalFree (sans poids de calibrage), afficheur OLED, enregistrement possible des configurations sur carte SD, rapidité de conversion du signal analogique en numé-rique7 - Protocole de commu-nication vers API : A-B ROI, DeviceNet, Profibus, Ether-net/IP ; ModBus TCP8 - OIML9 - 2 ans

NC

DR

1 - K-Tron France2 - Constructeur et distri-buteur de K-Tron Feeders et K-Tron Premier3 - Doseurs volumétriques et pondéraux, débitmètres, convoyeurs pneumatiques par aspiration et surpres-sion des solides en vrac.4 - Fiabilité et précision5 -

6 - Représentations et SAV partout dans le monde7 - Non spécifié8 - ATEX9 - 1 an pièces et main d’œuvre

25%

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10%

20%

15%

15%

DR

80%

20%

DR

1 - GERICKE S.A.S.2 - Construction et com-mercialisation d’installa-tions et d’équipements pour produits en vrac3 - Doseurs volumétri-ques et pondéraux, à vis, à bande4 - Gericke possède une gamme complète de doseurs capables de doser, à des débits compris entre 0,1 l/h et 50 m3/h, tout type de pulvérulents.5 -

6 - Une immense base de données qui s’appuie sur plusieurs dizaines de milliers de doseurs installés dans le monde.7 - Toute la gamme de doseurs Gericke peut être configurée avec un très grand nombre d’options (type de vis, type d’homo-généisateur, nettoyabili-té…) permettant de livrer un doseur parfaitement adapté au besoin du client.8 - ISO 9001, ATE, EHEDG9 - Garantie procédé vali-dée par des essais en pilote à l’échelle 1. Garantie méca-nique standard : 12 mois.

20%20%20%20%

20%20%

15%15%25%25%40%

35%

2

5%10%

223 1

DR

Page 47: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

Que choisir ? ▼ ▼

47 Le Jou rna l du VRAC - N °72

1 - PLCD2 - Constructeur sous notre marque et distributeur Paglierani, HBM, Scaime, Vishay et Laumas.3 - Bascule intégratrice, dosomètre, bascule de cir-cuit, ponts bascule, pesage silos, installation complè-te avec automastisme et informatique de gestion de process.4 - Indicateurs de pesage mono et multivoies de mesure5 -

6 - Appareils configurés en fonction des besoins spécifiques des clients et des applications. Disponi-bilité du SAV7 - Possibilité de person-nifier les programmes. Liaison numérique par bus de terrain.8 - Matériel agréé en transaction commerciale par le LNE (pour le pesa-ge monovoie) et système qualité de P.L.C.D agréé pour la fabrication et la réparation d’instruments de pesage par le LNE9 - Suivant les applica-tions : 12 à 24 mois.

15%

20%

10%10%

15%

30%

DR

1 - PRECIA MOLEN2 - Fabricant d’équipements de pesage et dosage3 - Pesage continu et pesage discontinu4 - Infrastructures de pesa-ge continu (bascules inté-gratrices), dosage continu (doseurs volumétriques et pondéraux) et pesage dis-continu (bascules de circuit)5 -

6 - Plus de 50 ans d’expé-rience et un savoir-faire, des technico-commerciaux spécialisés et un service de qualité et de proximité7 - Nos indicateurs peuvent être raccordés aux réseaux de terrain industriel du mar-ché. Il est possible d’ajouter des modules compémentai-res (TOR, RS 232, RS 422/485, 4-20Ma et USB)8 - Nos produits sont certi-fiés pour une utilisation en zone ATEX, zone 20, 21 et 22. Ils répondent aux nor-mes de sécurité machine et s’intègrent facilement dans des circuits de manu-tention de produits vrac.9 - 1 an

15%25%

40%

15%

5%

DR

1 - FLSmidth Pfister GmbH2 - Procédés de pesage et dosage en continu3 - Systèmes de dosage pondéraux, principale-ment à rotor pesé.4 - Non spécifié5 -

6 - Réputation de solidité, fiabilité, longévité, pas ou peu de maintenance7 - Surtout d’ordre élec-trique 8 - Pour combustibles ATEX Zone 20/21/22 9 - 1 à 5 ans selon produits et contrats

15%

85%

DR

1 - PROCOAT-ING LAZARETH2 - Concepteur, construc-teur et intégrateur3 - Doseurs volumétriques pour pulvérulents. Unités de dosage/formulation multi-produits.4 - Encombrement réduit – Fiabilité – Option démon-tage rapide pour nettoya-ges fréquents5 -

6 - Expertise - Solutions clés en mains - Adaptabilité7 - Versions acier ou inox8 - CE - ATEX9 - 1 an

20%

10%40%

10%

10%

10%

DR

Page 48: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

48 Le Jou rna l du VRAC - N °72

1 - SAUTELMA-ROTOLOK2 - Constructeur 3 - Doseur à bande type DLN & DLF – Doseur à bande type MD – Doseur à perte de poids – Bas-cule Intégratrice – Trieu-ses pondérales – Doseuses pondérales. Station de remplissage de big bags.4 - Doseur type MD : Trois largeurs de bande (300, 600, 800) permettant de traiter des débits allant de 500 kg/h à 60 t/h – Pré-cision +/- 0,5 % de 10 à 100 % du débit nominal – Faible encombrement.5 -

6 - Large gamme de débit – Grande souplesse d’utili-sation – Grande précision de pesage.7 - Réalisation inox ou acier galvanisé – Conformité aux normes Atex. Autres options sur demande.8 - Classe 1 (pesage com-mercial sur bande) pour les bascules intégratrices. Trieu-ses pondérales homolo-guées selon la norme R 51.9 - 12 à 24 mois selon le type de matériel.

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10%

20%10%

10%

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10%

10%

1 - SAER2 - APPLYMATIC3 - Doseur de produits secs4 - Doseur à trémie souple à dévoutage permanent et équipements associéspesage, transfert, machi-nes spéciales ext..... Optimiser le dosage des produits secs. Grande sur-face de gavage de la vis de dosage, déformation de la trémie souple sur 6 points de contact, trémie souple sans angles vifs, ajustement possible du diamètre de l’auge de tré-mie au diamètre des vis, ajustement mécanique de la fréquence de massage trémie.5 -

6 - Système de dévoutage exclusif7 - Non spécifié8 - ISO 9001, MASE UIC9 - 1an

10%

35%

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DR

1 - SCAIME2 - Constructeur SCAIME3 - Capteur de pesage, couple, force, pression et déplacement ; extensomè-tre et fibres optiques. Indi-cateurs et transmetteurs de mesure.4 - Capteur inox IP69K, électroniques de pesage dynamique et dosage haute vitesse.5 -

6 - Très large gamme de capteurs et d’électroni-ques dédiés à la mesure en milieu industriel.7 - Capteurs pour environ-nement difficiles, matériel ATEX8 - Matériel de pesage homologué pour les tran-sactions commerciales9 - 1 à 3 ans

10%15%

30%

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DR

DR

1 - RBL-REI2 - Concepteur, construc-teur et intégrateur 3 - Manutention vrac, tour de pesage, unite de melange4 - Non spécifié5 -

6 - Tour de pesage commer-cial, précision 2/1000, inté-gré sur un circuit de manu-tention. Unité de mélange avec pesage, mélange et enrobage. Mélangeur rota-tif et biconique.7 - Tour réalisée suivant norme ATEX8 - N° Agrément RBL BC5/159 - 12 mois

25%

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Que choisir ? ▼ ▼

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49 Le Jou rna l du VRAC - N °72

1 - SODIMATE2 - Constructeur3 - Process & équipements de stockage, dosage, mise en solution de réactif s en poudre et chaulage des boues4 - Système d’extraction de réactifs en poudre entièrement mécanique couplé à un système de dosage volumétrique à vis sans fin.5 -

6 - Adaptabilité, connais-sance du marché, solutions clés en main7 - Jusqu’à 4 doseurs sous un même silo, dosage pondéral8 - ATEX 22 & 219 - 1 an pièce & main d’œuvre

DR

1 - SOFRADEN Industrie2 - Constructeur d’équipe-ments et spécialisé dans l’ingénierie de process des poudres en phase sèche3 - Doseurs mécanique bi-vis ou mono vis suivant les applications : temps de dosage réduits + préci-sions très fines. Doseurs à casque pour process gravi-taire. Pesage dans bascules simples ou à 2 niveaux.4 - Doseurs mobiles à rou-lettes permettant plus de flexibilité et un temps de changement de recette très rapide sans besoin de nettoyage.5 -

6 - Agencement de plu-sieurs batteries de doseurs suivant différentes confi-gurations et adaptés aux environnements et aux contraintes clients.7 - Anti-colmatant, Anti-abrasion, Inox 304, Inox 316 L ou autres inox ou aciers, conformité ATEX, suivant spécificité à la demande8 - Certification suivant normes CE 9 - 12 mois pièces et main d’œuvre

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1 - SCHENCK PROCESSFrance SAS2 - Constructeur des mar-ques Schenck Process, REdler & Accurate3 - Matériels de pesage (capteurs et électroniques, pont bascule, pesage de train en marche). Maté-riels de dosage volumé-triques et gravimétriques (doseurs à vis, doseur à bande, bascules intégratri-ces, goulottes à impact et débitmètre coriolis4 - Schenck Process est l’inventeur des doseurs à parois souples et des convoyeurs à chaines5 -

6 - Service après vente, qualité, précision, prix, présence mondiale.7 - Certification ATEX zone Gaz 1&2 et Poussière 21&22. Communication série PROFIBUS, MODBUS, ETHERNET IP & TCP, DEVI-CENET8 - ISO 9001 & CE9 - 12/18 mois extensible en fonctions des matériels et des contrats

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DR

1 - VISHAY NOBEL2 - Filiale française de Vis-hay Nobel - Constructeur3 - Capteurs de Force et pesage, Portée 10 kg à 200 tonnes/ capteur. Classe de précision < 0,05%. Pesa-ge de cuves, trémies, silos, mélangeurs verticaux et horizontaux ; formulation et gestion de recettes pondé-rales ; indicateurs de pesage Mono et multi bascules.4 - Capteurs à jauges livrés avec leurs kits mécaniques auto stables. Transmetteurs et indicateurs de pesage avec bus de terrain, Profi-bus DP, Device Net, Ether-net Modbus TCP… G4-PM, indicateur multi bascules (8) avec possibilité de ges-tion de formules plus ou moins complexes.5 -

6 - Pesage sur cuves agi-tées et/ou chauffées. Abs-cence de barres de stabi-lisations, maintenance réduite. Conseils avant et après vente, mise en ser-vice sur site, dépannage à distance7 - Options communica-tions avec la majorité des automates du marché8 - ISO 9001, OIML9 - 12 mois

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ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

50 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Vous êtes constructeur ou distributeur de matériels ou de solutions en lien avec les produits vracs. Vos clients sont aussi nos lecteurs. Profitez de cette rubrique pour présenter vos nouveaux produits en nous adressant un texte de présentation ainsi qu’une photo numérique. La rédaction se réserve la possibilité de publier exclusivement les produits qu’elle estime correspondre à la ligne éditoriale du magazine.

PM Filtres présente la nouvelle vanne à guillo-tine de Young Massa. En plus de son nouveau design qui permet un entretien plus facile de la vanne, elle est maintenant aussi disponible en version motorisé (VPR) et en version « haute étanchéité » jusqu’à 0,6 Bar (VPH). Toujours disponible en section carrée – du 200 x 200 jusqu’au 1 000 x 1 000 – et en sec-tion rectangulaire, elle est adaptable à vos demandes grâce aux différentes options : lame en Inox, corps en Inox, version haute température jusqu’à 500 °C,…

Vanne à guillotine motorisée

Maîtriser les démarrages per-met de réaliser des écono-mies d’énergie. Compact et intégrant les dernières évolu-tions technologiques, Digis-tart, le nouveau contrôleur électronique pour moteur asynchrone de Leroy-Somer, est décliné en deux gammes qui s’intègrent au mieux dans les installations industrielles : la gamme D2, 18 à 200 A (démarreurs compacts), et la gamme D3, 23 à 1 600 A (contrôleurs évolués). L’utilisation d’un by-pass après démarrage offre des économies significatives : une réduction de 4 % de la consommation en régime établi, aucune ventilation forcée, ainsi qu’un gain de 1 à 2 tailles sur le dimension-nement. Digistart propose ce by-pass de série permettant ainsi l’économie supplémen-taire du contacteur externe et de sa mise en œuvre. La compacité de Digistart réduit le volume et la masse de l’ins-tallation globale. Idéal pour la mise à niveau d’installations existantes, Digistart permet le raccorde-ment de moteurs à couplage triangle en remplaçant avan-tageusement un démarrage étoile/triangle et en conser-vant les 6 câbles d’alimenta-tion du moteur. Cela autorise en plus le gain d’au moins un calibre dans le dimensionne-ment du contrôleur.Le navigateur intuitif du

Digistart permet de régler simplement les rampes ou limitations de courant. L’opé-rateur a un accès immédiat à des configurations préré-glées pour les applications de ventilation, convoyage... Digistart facilite le suivi des installations en permettant à l’utilisateur d’accéder au journal horodaté des mises en sécurité, des événements, de la consommation et des conditions de fonctionne-ment ; d’avoir une traça-bilité des changements de paramétrage ; de simuler le fonctionnement par forçage du contrôle commande ; de visualiser l’état des entrées/sorties ; de comptabiliser le temps de fonctionnement et le nombre de démarrages... Digistart peut fonctionner sous réseaux triphasés 200-440 V, 200-575 V ou 690 V. Il peut contrôler aussi bien des moteurs à bagues que des moteurs en parallèle. Dispo-nibles sur le D3 (calibres 360 à 1 600 A), les entrées et sorties puissance peuvent être ins-tallées à la demande dessus et/ou dessous, en fonction de la disposition des câbles dans l’armoire. Digistart optimise ainsi l’implantation dans les armoires. Les modules bus de terrain disponibles sont : Modbus RTU, DeviceNet, Pro-fibus. Digistart propose les derniè-res technologies en matière de contrôle électronique :

démarrage et arrêt auto-adaptatifs à la charge, opti-misation automatique des paramètres par apprentis-sage au fur et à mesure des démarrages. Il dispose en plus d’une courbe de ralentisse-ment dédiée aux applications de pompage issue de 15 ans d’expérience et du savoir

faire de Leroy-Somer. La possibilité de fonctionne-ment avec seulement deux éléments de puissance opéra-tionnels, la désactivation des protections pour assurer une marche forcée font de Digis-tart la solution adaptée aux exigences des installations sensibles.

Contrôleur électronique

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51 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Les sociétés Dinnissen et K-Tron se sont unies pour donner naissance à un nouveau concept de dosage et mélange pour l’industrie des produits alimentaires et aliments pour ani-maux. Le concept de mélange en fin de ligne Pandora a été spécialement développé pour des situations très exigean-tes dans lesquelles un maximum de 10 (micro)ingrédients doivent être mélangés rapidement, soigneusement et de manière homogène. Il est également particulièrement adapté aux situations nécessitant de passer rapidement à de nouvelles recettes tout en prévenant la contamination et la ségrégation. La faible consommation d’énergie est un atout supplémentaire. Le concept de mélange en fin de ligne Pandora fonctionne sur le principe du mélange en continu, par lequel les ingré-dients sont constamment dosés et mélangés à travers un mélangeur compact. Le système est composé de différents doseurs pondéraux précis de K-Tron, associés au mélangeur Pegasus de Dinnissen. Les doseurs spéciaux quantifient pré-cisément l’introduction d’ingrédients dans le mélangeur à palettes Pegasus. La variété de produits va de micro-ingré-dients (0,01-2 % du poids du lot) à des pourcentages très haut (30-220 % du poids du lot). Les doseurs pondéraux ont des temps de réponse rapide, minimisant ainsi la perte de produit pendant les périodes d’ajustement. De part sa construction, le mélangeur à palettes Pegasus permet de mélanger des ingrédients rapidement et de façon homogène. Par exemple, le mélange de légumes fragiles frais se réalise en 6-8 secondes ; les poudres collantes ou les poudres et liquides difficiles à mélanger sont effectués en

Mélange en fin de ligne

Produitsphares ▼ ▼

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ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

52 Le Jou rna l du VRAC - N °72

30-50 secondes. La concep-tion compacte du mélangeur Pegasus offre des avantages pour l’ensemble du proces-sus de mélange. Il permet un nettoyage aisé de celui-ci, de sorte que le changement dans des conditions hygiéniques pour une nouvelle recette devient facile. Dès lors, le système de mélange en fin de ligne Pandora permet de manipuler des quantités de

50 kg à 100 tonnes/h. Changer de recette, varier grandement la capacité de production, devient, en quelque sorte, un jeu d’enfant.La conception compacte rend facile l’intégration du mélan-geur Pegasus en n’importe quel point d’un processus de production nouveau ou exis-tant. Ainsi, le nouveau concept de mélange peut être intégré juste avant le processus d’em-

ballage, réduisant de la sorte le risque de ségrégation. Enfin, le mélange en fin de ligne Pan-dora est particulièrement adapté pour pulvériser les hui-les et autres liquides dans les poudres, et granulés. Le concept de mélange en fin de ligne Pandora est actuel-lement utilisé avec beaucoup de succès dans les processus de production de céréales petit déjeuner, aliments pour

bébés, le cacao ainsi que pour l’ajout de probiotiques, de vitamines et de minéraux aux produits laitiers et autres produits alimentaires. Le nou-veau système est disponible auprès de Dinnissen comme de K-Tron, sous la forme d’un ensemble compact prêt pour une intégration dans une ligne nouvelle ou existante, ou sous la forme d’un procédé autonome de production.

Process : la « Rockwell » expertise… En 2008, Rockwell Automation annonçait ses objectifs stratégiques dans le domaine du « process », batch et continu. La société offre aujourd’hui des solutions glo-

bales répondant aux exigen-ces d’industries aussi variées que la chimie et la pharmacie, l’agroalimentaire, le pétrole, le papier, le traitement de l’eau… Au cœur de son offre : PlantPAx, le nouveau nom

du système de contrôle de procédé de Rockwell Auto-mation, qui combine en une solution unique les technolo-gies de contrôle et de visua-lisation de Rockwell Auto-mation avec les technologies

de ses acquisitions, telles que Incuity, Pavilion Technologies, ICS Triplex et ProsCon ; et de ses partenaires, tels que OSI-soft et Endress+Hauser. L’un des enjeux majeurs pour les industries de process consiste

Système de contrôle de procédé PlantPAx de Rockwell Automation : « Objectif Excellence »

Le constructeur Fibro propose une gamme modulaire complète de convoyeurs à bande. Destinés à la transitique amont ou aval des process de découpe/emboutissage, d’usinage, d’assemblage, ou de plasturgie, ils peu-vent gérer des charges allant de 10g à 10 kg. Fabriqués en Italie, les convoyeurs modulaires à bande sont disponibles en 13 modèles standards inox ou acier, comprenant chacun une centaine de dimensions possibles, et peuvent être réalisés également en version spécifique sur cahier des charges (inclinés, doubles, longs…). Les applications sont diverses : évacua-tion des pièces et des copeaux sous les moules au cours des opérations de for-mage ou de découpe de la tôle ; récu-pération des pièces tournées sur les tours automatiques ; récupération des pièces en matière plastique moulées

sur les machines d’injection ; transfert et convoyage sur lignes de conditionne-ment ou d’emballage.Caractéristiques techniques :• Type de convoyeur : à bande, à bande accouplé avec joints, à bande avec tré-mie et support• Forme : plat, incliné, mixte• Dimensions : selon le modèle, de 500 mm à 6 000 mm de longueur, de 30 mm à 1 000 mm de largeur• Vitesses fixes disponibles : de 5,5 m/min à 20 m/mn• Variation de vitesse en option : de 0,02 m/mn à 30 m/min• Moteur monophasé 230 V 50 Hz, tri-phasé 230 V 50 HZ, ou triphasé 400 V 50 Hz• Positions du moteur par rapport au convoyeur: axe parallèle côté droit, axe parallèle côté gauche, axe perpendicu-laire côté droit vers le haut ou vers le

bas, axe perpendiculaire côté gauche vers le haut ou vers le bas• Tapis : PVC, polyuréthane, paraskin, sili-cone, grillage métallique Inox, grillage métallique acier carbone cuivre.

Convoyeurs modulaires à bande pesage

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53 Le Jou rna l du VRAC - N °72

à supprimer la quantité incroyable d’adaptations nécessaires pour que les applications puissent communiquer entre elles, de l’instrumentation jusqu’au système de gestion de l’entre-prise en passant par les systèmes d’automatisation et de ges-tion de production. Grâce à son nouveau système, Rockwell Automation est parvenu à supprimer ce besoin d’adaptation. PlantPAx offre des fonctionnalités adaptées aux exigences du process dans tous les domaines requis pour la gestion d’une installation : développement, plates formes de contrôle et de visualisation, les stratégies de commande et la visualisation associées étant configurées à l’aide d’objets modulaires et réutilisables, et enfin optimisation du procédé. Ce nouveau système élargissant le champ d’optimisation, en incluant la logique floue, la régulation prédictive, le réglage standard et le réglage avancé des boucles de régulation. Un système efficace qui fournit des solutions allant du séquencement de base aux applications de traitement par lots les plus comple-xes et les plus exigeantes. Commande critique et sécurité des procédés, gestion des actifs et connexion des équipements, informations de production, tels sont les atouts de ce nou-veau système.

Spécialisée dans la fabrication de composants pour la manu-tention des produits en vrac la société STIF présente sa nou-velle gamme de produit : le panneau d’explosion Vigilex. Les évents d’explosion Vigilex répondent aux exigences essen-tielles de sécurité et de santé destinés à être utilisés en atmos-phères explosibles (Directive 94/9/CE). En cas de déflagration, les évents d’explosion sont conçus, pour évacuer : la pression, les flammes et les poussières, protégeant ainsi les personnes et les équipements industriels. Système de protection simple

Panneau d’explosion Vigilex

Produitsphares ▼ ▼

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54 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Le dépoussiérage devient plus économique, les changements de filtres plus aisés. Une innovation pour cette société qui contribue à améliorer le niveau de vie de l’homme, à aug-menter les performances des machines et installations de nos clients, ainsi qu’à protéger l’environnement. Les installations de dépoussiérage classiques avec filtre à manches, encombran-tes et volumineuses vont bientôt connaître une révolution. Avec PowerCore®, la société Donaldson constructeur leader international de systèmes filtrants d’air et de liquides, ainsi que de pièces de rechange présente une nouvelle technolo-gie de dépoussiérage industriel qui se démarque clairement des techniques de filtration connues jusqu’à présent. Cette technologie conduit à une réduction considérable des coûts dans ce domaine de protection de l’environnement. Grâce à la nouvelle technologie PowerCore® les installations Donald-son Torit sont jusqu’à 70 % plus petites que les installations de dépoussiérage conventionnelles, Voici un exemple mon-trant la dimension de cette évolution : là où une installation de filtre à manches réclamait jusqu’à 81 éléments de 2,40 m de long, l’équipement PowerCore® se contente désormais de 12 packs filtrants. Deux facteurs essentiels ont contribué à réaliser cette performance. Étant l’un des principaux fournis-seurs de filtres pour compresseurs et poids lourds, Donaldson a pu utiliser l’expérience accumulée dans ces domaines d’ap-plication pour l’appliquer à la technologie du dépoussiérage : Les packs filtrants PowerCore® combinent les plus récents progrès réalisés dans la fabrication des média filtrants, et la technologie brevetée des nanofibres Ultra-Web®. La forme arrondie des packs filtrants PowerCore® et l’emploi du média filtrant breveté Ultra-Web®, permettent de traiter une charge

de poussière plus importante que les filtres conventionnels en polyester standard 540 g/m². Cette performance alliée à la technologie brevetée du décolma-tage par air comprimé, conduit à une filtration haute performance, dans les espaces les plus réduits, avec des pertes de charge très basses et à un coût énergétique minime. Pour la plu-part des industries, le développement du Powercore répond aux exigences d’une maintenance aisée et simple : grâce à l’accroissement de la durée de vie des éléments filtrants mais aussi à la simplicité inégalée de leur rempla-cement PowerCore® permet de fran-chir un pas décisif en direction d’une meilleure technologie de dépoussiérage. Avec l’introduc-tion de cette nouvelle techno-logie de filtration, Donaldson élargit d’avantage encore son offre de services à l’échelle Euro-péenne, pour la maintenance des installations de dépoussiérage.

Une technologie de dépoussiérage d’avenir avec PowerCore® : la révolution du dépoussiérage

et efficace, les évents d’ex-plosion Vigilex sont fabriqués pour résister aux dépressions, aux cycles de décolmatage pneumatique et pour les utili-sations courantes sur les silos, trémies, filtres, cyclones… Dans le cadre de sa politi-que d’évolution constante en recherche et développement, elle a doté ses machines de technologies de pointe. Elle a consacré l’année 2009 à la conception d’une gamme complète de panneau d’ex-plosion Vigilex, s’appuyant

sur sa certification type CE et sa notification de qualité déli-vrée par l’organisme d’agré-mentation INERIS. Capable de déterminer pour vous le nombre et le type d’évents nécessaires à la protection de vos installations, la STIF propose des panneaux plats à la pression d’ouverture de 100 mBar et à des panneaux bombés avec des résistances en dépression de 300 mBar en standard. La gamme Vigi-lex répond aux besoins de sécurité dans les atmosphè-

res poussiéreuses spécifiques aux applications (pression et dépression), vous trouverez les modèles suivant :- VD Event d’explosion bombé - VH Event d’explosion haute performance avec bride et joint intégré- VM Event d’explosion plat avec bride et joint intégré- VM-R Event d’explosion cin-tré avec bride et joint inté-gré- VL Event d’explosion plat (besoin contre bride) avec

joint intégré- VC Event d’explosion rond (besoin contre bride) avec joint intégré

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Produitsphares ▼ ▼

IND131/331 se positionne comme un terminal de pesage industriel offrant une intégration facilitée pour les appli-cations de process. Il s’adresse de manière privilégiée à l’ensemble des OEM, intégrateurs et sociétés d’enginee-ring. IND131/331 agit comme un instrument de mesure qui contrôle le transfert du produit puis transmet les données de poids vers les API grâce à de nombreuses interfaces pos-sibles. L’API traite ensuite les formules, le séquentiel et les verrouillages des vannes de dosage. Le terminal IND131/IND331 contrôle les différentes étapes du process et transmet rapidement les données. Compacts et faciles à mettre en place, les terminaux IND131/331 sont disponibles en 4 boîtiers afin de correspondre à n’importe quel environnement applicatif : rail DIN, boîte de jonction, modèle de table, et modèle panneau. Caractéristiques techniques de l’IND131/331 :- 4 types de boitiers, conçus pour correspondre aux diffé-rents environnements applicatifs : IND331 avec affichage 12 mm (montage panneau ou mural) & IND131 avec affi-chage 5 mm (version rail DIN ou boîte de jonction) ;- Certification poids et mesures OIML ;- Taux de conversions A/N ultra rapide et filtrage numérique TraxDSP breveté permettant l’utilisation même en cas de bruit de fond et vibrations ;- Prise en charge d’une vaste gamme d’options, y compris DIO, port COM supplémentaire et interfaces API : Allen Bra-dley RIO, DeviceNet, EtherNet/P, Modbus TCP, Profibus DP ;- Affichages Organic LED (OLED) offrant une lisibilité nette, quelles que soient les conditions d’éclairage ; - Flexibilité et facilité d’intégration aux installations exis-tantes (pas de découpe nécessaire pour l’intégration de l’IND331 en version panneau) ; - Sauvegarde et restauration de données de configuration et d’étalonnage à l’aide d’une carte mémoire SD ; - Étalonnage de la balance via l’interface API. Fonction Cal-FREE permettant aux balances d’être calibrées sans poids d’étalonnage.

Indicateurs et transmetteurs dédiés aux applications de pesage

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56 Le Jou rna l du VRAC - N °72

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

Commercialisé par Berthold, l’ensemble de mesure LB 442 est une solution radiométri-que utilisée pour déterminer avec précision un débit massi-que de matières solides, quel-que soit le type de convoyeur utilisé.Le LB 442 délivre le débit ins-tantané et la masse totale cumulée sur une plage de mesure allant de 0 - 200 kg/h à 0 - 10 000 t/h. Ce principe permet la mesure de fines poudres jusqu’à de fortes

granulométries telles que des morceaux de plus de 10 kg. Ce système de mesure sans contact est insensible aux variations de tension de bande, aux actions physiques extérieures telles que secous-ses ou vibrations. Sans contact ni mouvement, il n’exige aucune maintenance ni rééta-lonnage.Les variations de température ou autres facteurs liés à l’en-vironnement n’ont aucune influence sur le système de

mesure. La stabilité à long terme est garantie par une compensation automatique de la décroissance de la source radioactive. Le haut niveau de

reproductibilité et la faible activité de rayonnement sont garantis par l’utilisation de compteurs à scintillations de grande sensibilité.

Mesure de débit solide

Développé par Goudsmit, ce filtre magnétique peut être utilisé dans des canali-sations, pour la déferrisation de matières premières trans-portées sous pression. Il sert de contrôle pour les matières premières entrantes, mais également pour le contrôle du produit fini avant que celui-ci parvienne au consommateur. Les conduites de transport pneumatiques offrent de nombreuses possibilités d’in-tégration d’éléments. Un tel convoyeur mesure souvent des dizaines de mètres de long. Les plus petites particules fer-

reuses restent fixées sur les aimants et ne sont pas entraî-nées avec le flux de produit. Le filtre magnétique retient les particules de fer, même lors de vitesses de transport élevées. Ceci rend le système – avec une valeur magnéti-que de 10 000 Gauss – appro-prié à la déferrisation entre autre de la farine de blé. Le filtre magnétique peut être intégré à divers endroits dans le conduit pneumatique. Sous le silo se trouve un sas tournant, conduisant le pro-duit dans le tube à vide, sans perte de pression. Ensuite, le blé monte à travers le filtre

magnétique.L’enveloppement du filtre magnétique est produit en RVS 316 ; cette fabrication sanitaire convient pour l’industrie de produits ali-mentaires. Le nettoyage de l’aimant doit se faire manuel-

lement. Pour faciliter ceci, il est possible d’appliquer un extracteur sur le filtre magné-tique. Ce dernier peut être livré en 7 dimensions stan-dard (50 - 200 mm) et dispose d’une tubulure à bride selon DIN 2576.

Déferriser la farine de blé avec un filtre magnétique

Commercialisé par Precia Molen, ce rouleau avec cap-teur intégré est entraîné par friction sous le brin porteur de la bande. Il trouve sa place dans tous les secteurs de la manutention. Montage aisé en lieu et place d’un rouleau de la station pour diamètre 89 mm et de longueur comprise entre 180 mm et 300 mm. Pour un diamètre ou une longueur dif-férente, il faut prévoir support spécifique avec montage/adapta-tion entre deux stations. Caractéristiques techniques : diamètre extérieur 105 mm, axe 20/14, adaptation à la station par réglage de la butée, revêtement anti-patinage, capteur 2 fils, raccorde-ment vissé sur connecteur embrochable.

Rouleau Prise de vitesse

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57 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Zoom sur quelques innovations présentées à l’occasion de cette 14e édition du salon CFIA dans des domaines variés. En avant les nouveautés qui témoignent du savoir-faire, des compétences et de l’expérience des multiples exposants présents sur cette 14e édition du salon.

Au CFIA 2010, Kuka présente des robots dédiés et une pro-grammation simplifiée. Après avoir montré sa maîtrise des applications de packaging avec tracking et vision, pour sa cinquième participation au salon CFIA, Kuka pré-sente une gamme complète de robots de palettisation. Avec ses 3 derniers-nés dans le domaine, le constructeur allemand a complété sa gamme de palettiseurs, qui est désormais la plus large du marché avec 9 modèles diffé-rents couvrant des capacités de 40 à 1 300 kg pour 1 990

à 3 600 mm de portée ; ainsi plus aucune charge n’est lais-sée pour compte ! Kuka pré-sentera sur son stand le cœur de gamme, le KR 470 PA. Avec son rayon de 3 150 mm, il per-met de gérer 4 palettes for-mat Europe sur plus de 2 m de haut. La mise en œuvre est facilitée par son poignet creux. Grâce à son faible poids (moins de 2 tonnes), le comportement dynamique est excellent et les temps de cycles les plus courts du mar-ché. Bien souvent, la com-plexité de la programmation des robots est un frein à la

robotisation. Aujourd’hui, grâce à WOP Pal, l’applica-tion standard configurable pour la palettisation, la pro-grammation devient un jeu d’enfant. WOP Pal est l’un des modules du WOP (Way Of Programming), qui struc-ture la programmation tout en la rendant flexible et sou-ple. L’intégrateur trouve en bibliothèque toutes les fonc-tions nécessaires à une appli-cation de palettisation et le client disposera d’un outil convivial et évolutif dont la maintenance est facilitée.

Kuka : toutes les solutions pour votre palettisation : le KR 470 PA : une innovation

Forte de son expé-rience en alimentation

humaine et pharma-ceutique, ainsi qu’en industries minéra-les, avec plus de

5 000 mélangeurs ins-tallés dans le monde entier, WAM France

propose aujourd’hui cette gamme dédiée aux exi-

gences de votre profession. Excellent rapport qualité-prix,

robustesse, simplicité d’utilisa-tion, facilité de nettoyage, tels sont les points forts de cette nouveauté présentée sur le salon. Le mélangeur double rotor destiné aux produits fra-gile : feuille de thé, céréales, petit déjeuner, flocons. Entre-mets, fond de sauce, épices, épices charcutière, produits vitamines, alimentation bébé, colorants, édulcorants. Ses caractéristiques ? Il s’agit d’un

mélangeur lent avec un temps de mélange d’environ 2 minu-tes. Il possède une capacité de dispersion de 100 grammes par tonne. Un produit qui pré-sente plusieurs avantages : il peut mélanger des produits très fragiles et il bénéficie d’un temps de vidange très court. Il s’agit d’un équipement de série équipé de deux portes permettant une vidange en quelques secondes.

Le mélangeur double rotor de Wam France

Le CFIA, le salon de toutes les innovations

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58 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Une double innovation pour la société Camfill Farr qui présente ses nouveaux filtres à air : l’Ecopleat Green et le Hi-Flo XLT. De quoi mieux respirer tout en prenant soin de l’environnement. Petit focus sur ces nouveautés présentées au CFIA qui contri-buent à la préservation de tous.

Ecopleat Green : un nouveau filtre à air qui rend service à l’environnementTotalement innovant, ce nouveau filtre à air en cadre ABS est à la fois deux fois plus léger que son équivalent cadre galva, totalement incinérable et très résistant à l’humidité. Ceci fait de lui la meilleure

solution pour l’optimisation de la gestion de vos déchets, pour le respect de l’environnement et une manutention facilitée et sécurisée. Ce filtre, par sa taille ultra compacte, peut rem-placer aisément les préfiltres d’efficacité G4 habituellement utilisés en 1er étage de filtra-tion. Disponible de F5 à F8, il est donc conçu pour améliorer votre Qualité d’Air Intérieur (QAI) comme recommandée par la norme

EN 13779 :2007. Sa surface filtrante et sa perte de charge sont opti-misées pour réduire considérablement vos consommations éner-gétiques vous aidant à atteindre ainsi les directives énergétiques européennes (RT 2010). Les modèles air neuf existent et les options joint et poignées green sont disponibles. L’Ecopleat Green s’inscrit donc dans une démarche HQE (Haute Qualité Environnmentale). Un produit éco-conçu et fabriqué dans une usine certifiée ISO 14001, réduction des déchets conformément à l’ISO 14021.

Hi-Flo XLT, le nouveau filtre à air plus économe en énergieHi-Flo XLT est une nouvelle série de filtres à poches à haute efficacité énergétique dédiés aux systèmes de ventilation. Grâce à ses performances uniques, sa gamme d’applications très large s’étend des ventilations résidentielles à l’utilisation en milieu industriel. Il élimine efficacement les particules dangereuses dans l’air. Disponible dans les efficacités F5 à F9, il est conçu pour améliorer votre Qualité d’Air Intérieur (QAI) comme recommandée par la norme EN 13779 : 2007. Hi-Flo XLT est un filtre certifié Eurovent. Grâce à sa nouvelle conception de poches aérodynamiques, la r épartition de l’air dans le filtre est optimisée pour une utilisation maxi-male de la surface du filtre. Leur forme conique les protège aussi de l’humidité qui s’accumule parfois dans les systèmes de montage. Le média totalement innovant du Hi-Flo XLT a une perte de charge très faible et quasi constante dans le temps, ce qui réduit considérablement vos consommations énergétiques et vous aide à atteindre ainsi les directives énergétiques européennes (RT 2010). Par ailleurs Hi-Flo XLT a un cadre plastique moulé sous pression et rigide. Léger, totalement incinérable, il est la meilleure solution pour l’optimisation de la gestion de vos déchets, pour le respect de l’environnement et une manutention facili-tée et sécurisée. Ce produit est fabriqué dans une usine certifiée ISO 14001 qui limite son impact environnemental.

Des nouveaux filtres à air pour mieux respirer

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équipement, Gestion de la qualité avec fourniture en temps réel de la documenta-tion technique relative aux équipements assurant une traçabilité documentaire opti-mum (certificat étalonnage, certificat de conformité FDA, pièces détachées…). Par une meilleure connaissance des équipements installés, W@M-Life Cycle Management per-met une maîtrise des actifs et une gestion plus efficace de la maintenance du parc,

visant directement à réduire les coûts d’appartenances globales de l’instrumenta-tion. Associé au nouveau module d’achat en ligne Endress+Hauser, cet outil permet désor-mais une simplifica-tion des achats et la réduction des coûts de commande. Efficacité, gain de temps et rentabi-lité, tels sont les avantages de cette nouvelle solution mana-gement.

Endress et Hauser : une nouvelle solution pour la gestion du cycle de vie des actifs

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

Page 59: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

59 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Ce nouveau mélangeur réalisé par la société Jean Michel Egretier à Narbonne, constructeur de matériel agroalimentaire appelé « Mélangeur Mixte » présente des caractéristiques nouvelles et originales, dont le but principal consiste à combiner judicieusement les avantages des pales et du ruban afin d’obtenir un brassage et un mélange performants. Ce mélangeur se caractérise essentiellement en ce que les moyens destinés à mélanger les produits contenus dans la cuve comportent, en coopération : Un ruban hélicoïdal central disposé de manière à brasser les produits situés dans la partie centrale de la cuve et à les déplacer vers le flasque opposé à celui pourvu de l’ouverture de sortie ; des pales périphériques disposées de manière à brasser les produits situés autour de ceux

brassés par le ruban hélicoïdal et à les déplacer vers le flasque pourvu de l’ouver-ture de sortie ; des éléments de raclage des flasques ; L’ensemble coopérant à un mouvement de va et vient du produit, lon-gitudinal et vertical, permettant de résou-dre le problème du mélange d’ingrédients fragiles et très différents les uns des autres de par leur structure, leur densité et leur différence de volume. L’occasion pour cette société de présenter cette nouveauté au salon et de présenter également son matériel notamment la nouvelle pompe voumétrique bilobe à démontage rapide, lauréat des 12e Trophées de l’Innovation au cours du CFIA 2008 et qui convient particulièrement pour les produits pâteux, fibreux, fragiles ou très difficiles ; ainsi que des trémies, mélangeurs, malaxeurs, van-

nes raclage, NEP et aussi une amélioration de la vanne qui devient plus légère et plus maniable.

Société Jean Michel Egretier : Cap sur la réalisation d’un mélangeur à mono-rotor

Produitsphares ▼ ▼

Page 60: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

JDV : Quels sont les objectifs de ce salon ? Pouvez-vous nous expliquer la genèse ?

Sébastien Gillet : Nous en sommes à la 14e édition. C’est un salon qui est né en 1997 avec comme volonté d’orga-niser un évènement phare au cœur de la région de production. C’est cela la force du CFIA. La Bretagne concentre en effet de grosses usines dans le domaine de l’agroalimentaire, c’est la première région agroalimentaire européenne. Ce salon est devenu au fil des années une référence et a acquis ses lettres de noblesse auprès de tous les profession-nels de l’agroalimentaire. Il s’agit même du rendez-vous incontournable de l’agroalimentaire où business rime avec convivialité. Un évènement économique, industriel et technique annuel important

avec une offre unique en France repré-sentée par tous les corps de métiers. De ce fait ce salon favorise la visibilité au niveau de la chaîne de transformation des produits, il permet de donner un sens au produit fini. Il se situe à la fois entre le produit récolté ( la pomme par exem-ple), et le produit vendu ( la confiture ou marmelade ou compote), et donne ainsi à voir toutes les étapes de transforma-tion, d’emballage, d’étiquetage, souvent méconnus du grand public. Le CFIA est la plus grande usine de France qui per-met de comprendre la transformation d’un produit brut de A à Z avec plus de 200 métiers représentés.

JDV : Quel a été le bilan du salon 2009 ?

Sébastien Gillet : L’agroalimentaire reste un secteur qui se porte bien, en comparai-

son à d’autres secteurs touchés de plein fouet par la crise. En 2009, nous avons comptabilisé 10 600 visiteurs profession-nels avec des ventes de machines réalisées directement sur le salon. Nous sommes déjà complets à deux mois du salon pour cette édition 2010 avec 1 200 exposants. Nous aurions pu accepter une quaran-taine d’autres exposants mais nous sou-haitons limiter le nombre de sociétés afin de conserver notre identité de salon au cœur de l’agroalimentaire. Nous n’avons pas envie de dénaturer ce salon destiné à toutes les fonctions d’usines (direction, qualité, production, achat, maintenance, R&D, Travaux neufs...). Nous voulons conserver nos valeurs essentielles en pro-posant une taille de stand limité pour un meilleur rapport qualité/prix et la possi-bilité d’être visible pour tout le monde. L’ambition de ce salon demeure la pré-

« Le salon CFIA, une grande usine »

Conférences, trophées de l’innovation, focus sur l’ensemble des exposants dans les trois pôles du salon (Process,

Emballage, PAI/Ingrédients…) autant d’atouts du salon CFIA qui à travers la présence de 1 200 exposants

pour cette 14e édition se veut la vitrine du secteur de l’agroalimentaire. Un véritable salon cœur d’usine avec

des tendances faisant la part belle à l’environnement, l’écologie, la santé nutritionnelle, l’hygiène et la sécurité.

Entretien avec Sébastien Gillet, directeur du salon CFIA de Rennes qui se déroulera les 9-10 et 11 mars 2010.

REPORTAGES Interview Application ProcessPREVIEW SALON

Interview

60 Le Jou rna l du VRAC - N °71

Le salon CFIA se veut respectueux de l’environnement à tra-vers l’organisation. « Nous créons cette année une moquette recyclable » explique Sébastien Gillet qui sera réutilisable pour d’autres salons. « Avant la moquette servait durant les 3 jours du salon et terminait à la poubelle ». Nous avons par

ailleurs édité un Cdrom en lieu et place de notre traditionnel catalogue pour limiter ainsi la quantité de papier. Certains exposants apportent des meubles en carton. Chaque parti-cipant essaie à sa manière de réaliser un geste écologique pour préserver l’environnement.

❚ ❚ Le petit plus écolo du salon CFIA

Page 61: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

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sentation des savoirs faire des différentes PME / PMI dans leurs domaines. Ce salon, c’est avant tout la vitrine de ces compéten-

ces diverses. Nos exposants représentent une clientèle fidèle à 80 %. 200 sociétés ont participé aux 14 éditions. Chaque

année, nous accueillons 20 % de sociétés nouvelles en création. Le Carrefour des Fournisseurs de l’Industrie Agroalimen-

Interview ▼ ▼

61 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Un jury de 17 membres composés de la presse, d’institution-nels et de professionnels, une soixantaine de participants répartie dans quatre catégories avec à chaque fois deux nominés et un lauréat, ainsi se présentent les Trophées de l’innovation, moment convivial du salon qui se déroule le mardi soir. Le CFIA est avant tout un catalyseur d’idées avec comme cheval de bataille l’innovation. Au rang des critères figurent les innovations les plus inté-ressantes pour le grand public mais également la qualité de l’hygiène et la sécurité. Suivre l’évolution des tendances de consommation, s’ouvrir vers de nouveaux marchés, anticiper les besoins et les changements futurs... autant de défis et d’enjeux considérables pour les fournisseurs de l’agroali-mentaire ! Les industriels se doivent d’adapter leur système de production et donc, rivaliser d’ingéniosité pour répon-

dre à la demande. À peine finalisent-ils leurs produits qu’ils retournent à l’écoute des clients et du marché pour mieux anticiper leurs prochaines évolutions. Le CFIA met particu-lièrement un point d’honneur à promouvoir l’innovation.Le salon offre une vitrine de choix pour les acteurs de l’IAA, avec des exposants tournés vers la recherche et le développement. Les Trophées de l’Innovations constituent, pour les exposants primés, une reconnaissance de leurs cultures innovantes qui reste une valeur clé de leur entreprise. L’impact auprès des professionnels de l’IAA et des médias est lui aussi renforcé. Ils récompensent les produits, équipements et services des sociétés exposant au salon et intervenant dans quatre caté-gories : Qualité, Hygiène, Service, - Équipements et Procédés, Ingrédients & PAI, Conditionnement et Emballagewww.cfiaexpo.com

❚ ❚ Les Trophées de l’Innovation : les Césars de l’agroalimentaire, le tapis rouge de l’innovation

Page 62: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

taire reste le point de rencontre idéal pour acquérir ou finaliser de nouveaux marchés.

JDV : Quelles sont les tendances pour cette 14e édition ?

Sébastien Gillet : Parmi les tendances 2010 figurent l’environ-nement, l’écologie. Le CFIA est un salon en adéquation avec le mode de vie des consommateurs. Nous sommes soumis aux envies de ces derniers. Si ceux-ci veulent des bouteilles d’eau plus petites, ils impacteront forcément les fabricants au niveau de l’emballage. D’où l’importance consacrée aux matériaux recyclables. Une autre grande préoccupation de ce salon et des fabricants d’ingrédients demeure la santé nutritionnelle et le problème de l’obésité. Adaptation des portions individuelles, sécurité en matière de traçabilité des produits spécifiée sur les

emballages, autant de tendances qui obligent les fabricants du CFIA à s’adapter aux consommateurs et à leur mode de vie. Parmi les exposants du CFIA figurent des fabricants de pom-pes/tuyauteries / calibreuses destinées à doser les produits ou à détecter et trier des pruneaux défectueux par exemple, des fabricants de matériels de process pour le mélange des vracs alimentaires, pesage/dosage, transfert pneumatique des ali-ments... une centaine de sociétés consacrées à l’hygiène, des sociétés d’ensachage et de palettisation, de conditionnement, des sociétés de contrôle, mesure, régulation avec de nombreux appareils de mesure. L’intérêt d’un tel salon réside également dans les démonstrations effectuées sur place par les exposants. Le CFIA est avant tout un trait d’union entre « innovation » et « logique » de marché.

JDV : Quelles sont vos attentes pour le salon 2010 ?

Sébastien Gillet : Nous espérons un salon en ébullition comme en 2008. Nous souhaitons confirmer que le CFIA et l’agroali-mentaire demeurent un secteur porteur. L’industrie agro ali-mentaire est un secteur d’activité vital, c’est le premier indus-triel français. Nous souhaitons que ce salon soit le vecteur de la température de l’agroalimentaire. Sachant qu’il n’y a pas eu de salon agroalimentaire depuis un an en France.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

Informations pratiques et programme des conférences sur www.cfiaexpo.com

REPORTAGES Interview Application ProcessPREVIEW SALON

Interview

62 Le Jou rna l du VRAC - N °72

La force du CFIA réside également dans l’accueil d’industriels internatio-naux d’importance en quête de savoir faire français. Du 9 au 11 mars 2010, c’est l’ouverture à l’international qui caractérise ce salon avec à l’honneur les États-Unis, le Brésil et la Thaïlande.

Pour cette 14e édition, trois délégations d’acheteurs seront accompagnées par Bretagne International afin de trouver de nouveaux fournisseurs, des parte-nariats techniques et commerciaux. Chacune de ces délégations possé-dant un point fort et une spécificité.

L’agroalimentaire est en effet le pre-mier secteur porteur aux États-Unis., le Brésil présente quant à lui un fort potentiel en quête de biens d’équipe-ments. La Thaïlande enfin est un sec-teur de poids sur la scène économique mondiale.

❚ ❚ Un salon tourné vers l’international

3 jours : les 9-10-11 mars 20103 pôles structurent ce salon : « équipements et procé-dés », «emballage & conditionnements » et « ingrédients & PAI ».1 200 exposants répartis en 3 secteurs200 métiers représentés55 sociétés qui participent aux Trophées de l’Innovation

❚ ❚ Le salon 2010 en chiffres

Page 63: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

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63 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Près d’un millier de rendez-vous programmés ou spon-tanés entre 180 chargeurs et 49 opérateurs se sont dérou-lés pendant les 2 jours et la soirée fluviale de VNF Inter-modal Meetings de Colmar les 8 et 9 décembre derniers. Ces rendez-vous qui visent à favoriser le report modal se traduiront par des tonnages supplémentaires sur la voie d’eau, objectif poursuivi par Voies navigables de France, fédérateur de la voie d’eau et développeur du trafic fluvial.

Le but de cette convention d’affaires était de développer le fret fluvial et l’intermodal au niveau national ainsi qu’avec les pays frontaliers, entre autres ceux du Nord-Est de la France. VNF Intermodal Meetings avait également pour dessein de mettre en relation les prestataires et les entreprises potentiellement intéressées par le mode fluvial pour permettre l’émergence de projets logistiques impli-quant la voie d’eau. Signa-lons que VNF gère et exploite 6 700 km de voies navigables en France. Ses actions de pro-motion et de développement de la voie d’eau lui permet-tent de mettre en œuvre des partenariats et d’impulser de nouveaux projets.

Un mode de transport économique et écologiqueLe transport fluvial et le report modal dynamisés par

le Grenelle de l’Environne-ment, ont été déclinés via des conférences thématiques traitant de l’intermodalité et du rôle des ports intérieurs, mais également du transport des déchets et des solutions fluviales innovantes. En effet, le mode fluvial est intéressant tant d’un point de vue économique qu’éco-logique. Son rendement est intéressant grâce à la mas-sification des marchandises. D’un point de vue écologique, le mode fluvial consomme en moyenne 4 fois moins d’éner-gie que le mode routier et dégage environ 4,5 fois moins de CO2. Par ailleurs, il per-met d’atteindre le cœur des agglomérations sans bruit et sans accentuer la saturation d’infrastructures très sollici-tées. Un transport fluvial hexagonal en plein essorLe transport fluvial hexagonal ne cesse de se développer : il a enregistré une hausse de son trafic de 34 % depuis 15 ans. L’activité a atteint en 2007 (avec le fluviomari-time) 7,9 milliards de t-km2 et 63,7 millions de tonnes de marchandises. À titre d’exem-ple, en Alsace, le Rhin permet le transport de 300 millions de tonnes de marchandises par an. L’équipe dirigeante de VNF réaffirme le rôle fondamental du report modal et sa place au cœur de cette manifesta-tion : « le report modal est

avant tout un état d’esprit à créer. Ce sont des volontés et des rencontres que naissent les projets, les techniques et les logistiques de report ». Le point de vue de Dominique Maas, directeur de l’agence de Nancy de TMF Operating et exposant lors de VNF Inter-modal Meetings de Colmar, va dans ce sens : « le trans-port de marchandises sur de longues distances devrait se faire via le transport fluvial chaque fois que cela est pos-sible ».

Le succès de VNF Intermodal Meetings en Alsace présage de l’organisation d’une édi-tion 2010 dont la dimension européenne sera particuliè-rement recherchée notam-ment dans la perspective de l’ouverture du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe en 2015. En effet, le trans-port fluvial est un enjeu capi-tal pour l’Union européenne qui souhaite promouvoir les modes de transport propres.

Transport fluvial et report modal : Du concret lors des VNF Intermodal Meetings

De gauche à droite : Philip Mauge, directeur du développe-ment de VNF, et Jean-Louis Jérôme, directeur interrégional

VNF Strasbourg.

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Page 64: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

64 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Initialement mis en œuvre de manière relativement isolée, les réseaux de cap-teurs ont depuis pénétré massivement tous les domaines où l’observation du monde physique est utile, et sont pré-sents dans des applications toujours plus nombreuses couvrant les secteurs des transports, de l’environnement, de la sécurité etc. De plus en plus sophistiqués, autonomes, très intégrés, en interaction directe avec leur environnement, ces systèmes informatiques et électroniques communiquent principalement à travers des réseaux sans fil qui en font des objets communicants développés suivant une approche système. La conception des réseaux de capteurs requiert une pluridisciplinarité d’experti-ses qui place au premier plan une grande partie des activités de recherche en infor-matique et électronique : conception

logicielle, systèmes et réseaux, électro-nique et énergétique pour ne citer que les aspects scientifiques et techniques à prendre en considération et de manière globale avec les aspects économiques, environnementaux ou juridiques. Ils sont soumis à différents types de contraintes de coûts, de consommation, de fiabilité, de poids ou de taille, de temps de déve-loppement, et leur optimisation se heurte à de nombreux verrous méthodologiques et technologiques. Cet ouvrage intéressant aborde la concep-tion de réseaux de capteurs avec métho-dologie, en insistant sur la nécessité de disposer d’outils théoriques pour conce-voir et optimiser ces systèmes et leurs composants. Il couvre un spectre large de préoccupations traitées par l’intermé-diaire de divers outils de modélisation et d’analyse.

Publication▼ ▼

Réseaux de capteurs

Titre : Les réseaux de capteurs Théorie et modélisationAuteurs : Éric Fleury et David Simplot-RylÉditeur : Hermes Science LavoisierPrix : 80 €

Un site web de référence pour la gestion des activités de stockage de grains. Professionnels, à vos souris. En un seul coup de clic, le Guide Silo s’adresse en premier lieu aux professionnels du stoc-kage de grains, et à toute personne désireuse de découvrir la complexité de la conservation des céréales et oléagineux. Son ambition est de servir de site Web de référence pour la gestion des activités de stockage de grains. Il a été réalisé suite à un tra-vail de concertation entre experts et représentants de la profes-sion, et a été établi au vu des données scientifiques et techniques disponibles ayant fait l’objet d’une publication reconnue ou d’un consensus entre experts ; du cadre légal, réglementaire ou normatif applicable ; d’un benchmarking auprès des entreprises adhérentes à Coop de France – métiers du grain –, à la FNA, au Synacomex et auprès des partenaires de certaines industries que sont Intercéréales, l’ONIGC, et l’ONIDOL ; sans oublier la partici-pation du Ministère de l’Agriculture et de la pêche.Le guide indique des pistes d’améliorations, pour les silos existants, et présente l’état de l’art pour l’exploitation et la construction de silos. Des mises à jour sont effectuées à chaque fois qu’un élément pertinent (évolution des connaissances, de l’état de l’art, de la réglementation) mérite d’être intégré.

Le champ d’application du présent guide est strictement limité au stockage de grains (silos de céréales et oléo-protéagineux) et aux activités annexes (séchoirs à grain et utilités). Le menu de navigation se divise en 5 sous-menus (Fonctionnement, conser-vation/séchage, risques industriels, risques professionnels, valo-risation biomasse), eux-mêmes à leurs tours sous-divisés. Une arborescence bien pensée pour trouver exactement la bonne information. Un moteur de recherche puissant permet également de recher-cher un article selon un mot clé, une catégorie, ou depuis une certaine date. Enfin, un abécédaire en libre accès vient complé-ter ce riche contenu.

Internet▼ ▼

Guide-silo.com

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65 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Du 2 au 6 mars 2010Salon SolutransSalon international des solutions TransportLYON EUREXPO

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Du 16 au 18 mars 2010Salon de l’industrie et de la sous-traitance Grand OuestSalon des solutions industrielles de la sous-traitanceNANTES

www.exponantesatlantique.com

Du 18 au 21 mars 2010Bois EnergieSalon du bois énergie (exposition et conférences)SAINT-ÉTIENNE

www.boisenergie.com

Du 30 mars au 1er avril 2010Stocexpo EuropeSalon et conférences sur les profession-nels du stockage de poudres, granulés...ANVERS BELGIQUE

www.stocexpo.com

Du 26 au 29 avril 2010WCPT6 2010Congrès mondial sur le traitement des particules (conjointement avec Powtech)NUREMBERG ALLEMAGNE

www.wcpt6.org

Du 27 au 29 avril 2010Powtech/TechnofarmSalon international des technologies de traitement des poudresNUREMBERG ALLEMAGNE

www.powtech.de

Du 1er au 3 juin 2010SEPEMSalon des services, équipements, process et maintenance pour l’Est de la FranceCOLMAR

www.sepem-industries.com

Du 9 au 11 juin 2010SIREMESalon international des énergies renouve-lables et de la maîtrise de l’énergiePARIS

www.viparis.com

Du 9 au 10 septembre 2010Bulk EuropeConférence sur le stockage, la manuten-tion et le transport de vracs solidesGLASGOW

www.vogel-meridien.de

Rendez-vous à... ▼▼

Le magazine des industries de transformation des produits en vrac

BULLETIN D’ABONNEMENT

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Votre secteur d’activité❐ Agro-alimentaire ❐ Industrie minérale❐ Nutrition animale ❐ Ingénierie ❐ Fonderie & sidérurgie ❐ Chimie & cosmétique❐ Environnement & recyclage ❐ Autres❐ Plastique & caoutchouc ❐ Verre & céramique

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Abonnement Étranger :

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Abonnement1 an, 6 numéros

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de réduction* Tarif Europe : 85 35 %

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Offre réservée aux nouveaux abonnés. Vous pouvez acquérir séparément les numéros du Journal du Vrac au prix unitaire de 14- . Votre abonnement peut être pris en compte dans les frais généraux ou le budget formation de votre entreprise. Conformément à la loi «-Informatique et libertés-» du 6.01.1978, vous pouvez accéder aux informations vous concernant, les rectifier et vous opposer à leur transmission éventuelle en écrivant au service abonnement.

DR

JDV

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Page 66: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

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66 Le Jou rna l du VRAC - N °72

Éditions FITAMANT - rue Menez Caon - BP 16 29 560 Telgruc sur Mer.

Pour joindre vos correspondants, composez le 02 98 27 37 66 - Fax : 02 98 27 37 65

Direction

Gérant, directeur de la publication,principal associéJacques Fitamant

RédactionRédacteur en chefJacques FitamantTél. : 02 98 98 01 40E-mail : [email protected]

RédacteurChloé ChamoutonTél. : 09 70 46 91 08E-mail : [email protected]

MaquetteSonia Seznec

PublicitéChef de PublicitéNicolas BihanTél. : 02 98 98 01 49E-mail : [email protected]

Assistante commercialeLaurence PochicTél. : 02 98 98 01 48E-mail : [email protected]

Développement abonnement & diffusionEmmanuelle Le MeurTél. : 02 98 98 01 40E-mail : [email protected]

Abonnements et vente au numéroTél. : 02 98 27 37 66E-mail : [email protected]

Tarif vente et abonnementsPrix du numéro : 14 €Prix de l’abonnement(6 numéros par an)France : 1 an 75 €Europe : 1 an 85 €

Le Journal du vrac est édité par Les Éditions FitamantSNC au capital de 7 623 €29 560 Telgruc/Mer – France – ISSN : 1952-3645Registre du commerce de Quimper B 388 019 820.N° TVA intracommunautaire FR 11 38 80 19 820AIP 0000833

ImpressionPPS Luxembourg• Sauf accords spéciaux, les manuscrits, textes et photos envoyés à la rédaction ne sont jamais restitués.• Toute représentation ou reproduction intégrale ou par-tielle faite sans le consentement de l’éditeur est illicite (art. L122-4 du code de la propriété intellectuelle). Toute copie doit avoir l’accord du centre français de droit de copie (CFC) 20, rue des Grands Augustins - 75 006 Paris - Tél. 01 44 07 47 70 - Fax 01 46 34 67 19• Sauf stipulations contraires, tout document, cliché ou photo confié à la rédaction devra être libre de toute contrainte (y compris financière, redevance, droits…) pour lui en permet-tre l’édition sur tout support y compris électronique.• Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et aux photos qui lui sont envoyés.• Les informations contenues dans ce magazine sont placées sous la responsabilité de leurs auteurs.• L'éditeur décline toute responsabilité en cas d'insertion publicitaire erronée ou défectueuse. L'annonceur est seul responsable des informations transmises au support.

N° 72mars/avril 2010

Bimestriel

Prochains Rendez-vous

N°73ENQUÊTE :

Matériels dédiées aux industries du vrac solide : quel est la place

des constructeur italiens dans l’offre globale ?

QUE CHOISIR ? :Convoyeurs à bande

et équipements

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www.brunone.frpage 17

www.casadio.frpage 55

www.jacob-dosatec.frpage 61

www.sefram.eupage 59

www.ceeri.netpage 10

www.ktron.compage 55

www.stifnet.compage 53

www.cfiaexpo.comIV de couv

www.metsominerals.comII de couv

www.brunone.frpage 27

www.corneloup.compage 21

www.mix-france.compage 37

www.vigan.compage 43

www.dohogne.compage 13

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Page 67: Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010
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