Le journal du Brain Gym

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Le journal du Brain Gym EDITORIAL Chères lectrices, chers lecteurs, chers adhérents, Nous nous réjouissons de vous retrouver pour ce nouveau nu- méro du Brain Gym journal. Six mois après la création de l’association, vous êtes 170 membres inscrits sur nos listes et nous vous remercions tous pour votre enthousiasme. De nombreux adhérents Belges nous ont rejoint et nous en sommes très heureux; en effet l’association Brain Gym France souhaite créer des liens entre tous. La méthode Brain Gym, créée et décrite par Paul et Gail Den- nison, mise au service de nombreux consultants, trouve des lieux de pratique de plus en plus nombreux, avec une récom- pense commune : la possibilité que nous avons tous, enfants et adultes, d’accéder à tout notre potentiel pour un meilleur apprentissage. C’est ce que nous vous proposons de découvrir en parcourant les articles et témoignages de ce nouveau numéro, nous re- mercions les auteurs pour leurs partages. La balade commence sur le chemin de l’écriture avec un té- moignage professionnel sur un outil précieux, une aide au bien-être. Sur ce chemin, on trouve alors les raisons, pour lesquelles il est si important, de considérer, avec beaucoup d’intérêt, le dé- but de l’histoire de cette aisance des mains pour écrire et communiquer. Le cheminement continue en mouvement, dans une intégra- tion tri-dimensionnelle mélangeant Brain Gym et Karaté pour trouver cet équilibre physique et émotionnel menant à des dé- couvertes personnelles. Sur la route nous croiserons aussi les effets du Brain Gym, mesurés au cours d’une étude réalisée sur des personnes at- teintes de la maladie d’Alzheimer. La voie s'élargit et se réchauffe au soleil de Sicile avec le tra- vail réalisé par une kinésithérapeute et utilisatrice avertie du Brain Gym et du Vision Gym sur des personnes ayant une dé- formation scoliotique. De nombreuses nouvelles jalonneront notre chemin pour l'é- clairer de données utiles et fort intéressantes. Pour débuter cette promenade voici tout d’abord des nou- velles de nos fidèles internautes. Bonne balade au « cœur du corps » et bonne lecture à tous. Le bureau PS : votre attente de ce nouveau numéro se voit récompen- sée par 4 pages supplémentaires ! Retrouvez-nous sur www.braingymfrance.org Le journal de l'association Brain Gym France - N°2 Page 1 N°2 - Hiver 2004 Rappel: L'Assemblée Générale a lieu le 27 mars 2004 à Caen à 15h. Lieu à définir en fonction du nombre de participants - Contactez-nous. 3€ Brain Gym® est une marque déposée par Brain Gym International : www.braingym.org Responsable du journal: Paul Landon. Pour envoyer vos articles et suggestions: [email protected] ou Brain Gym France, 7, avenue de Tourville, F-14000 Caen Ce journal a été réalisé sous GNU/Linux avec une suite bureautique libre et gratuite: OpenOffice.org: http://fr.openoffice.org Tous les dessins sont de Tania Landon ©2004

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Le journal du Brain Gym

EDITORIAL

Chères lectrices, chers lecteurs, chers adhérents,

Nous nous réjouissons de vous retrouver pour ce nouveau nu-méro du Brain Gym journal.Six mois après la création de l’association, vous êtes 170membres inscrits sur nos listes et nous vous remercions touspour votre enthousiasme.De nombreux adhérents Belges nous ont rejoint et nous ensommes très heureux; en effet l’association Brain GymFrance souhaite créer des liens entre tous.

La méthode Brain Gym, créée et décrite par Paul et Gail Den-nison, mise au service de nombreux consultants, trouve deslieux de pratique de plus en plus nombreux, avec une récom-pense commune : la possibilité que nous avons tous, enfantset adultes, d’accéder à tout notre potentiel pour un meilleurapprentissage.

C’est ce que nous vous proposons de découvrir en parcourantles articles et témoignages de ce nouveau numéro, nous re-mercions les auteurs pour leurs partages.

La balade commence sur le chemin de l’écriture avec un té-moignage professionnel sur un outil précieux, une aide aubien-être.

Sur ce chemin, on trouve alors les raisons, pour lesquelles ilest si important, de considérer, avec beaucoup d’intérêt, le dé-but de l’histoire de cette aisance des mains pour écrire etcommuniquer.

Le cheminement continue en mouvement, dans une intégra-tion tri-dimensionnelle mélangeant Brain Gym et Karaté pourtrouver cet équilibre physique et émotionnel menant à des dé-couvertes personnelles.

Sur la route nous croiserons aussi les effets du Brain Gym,mesurés au cours d’une étude réalisée sur des personnes at-teintes de la maladie d’Alzheimer.

La voie s'élargit et se réchauffe au soleil de Sicile avec le tra-vail réalisé par une kinésithérapeute et utilisatrice avertie duBrain Gym et du Vision Gym sur des personnes ayant une dé-formation scoliotique.

De nombreuses nouvelles jalonneront notre chemin pour l'é-clairer de données utiles et fort intéressantes.Pour débuter cette promenade voici tout d’abord des nou-velles de nos fidèles internautes.

Bonne balade au « cœur du corps » et bonne lecture à tous.

Le bureauPS : votre attente de ce nouveau numéro se voit récompen-sée par 4 pages supplémentaires !

Retrouvez-nous sur www.braingymfrance.org

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N°2 - Hiver 2004

Rappel:L'Assemblée Générale a lieu

le 27 mars 2004 à Caen à 15h.Lieu à définir en fonction du nombre de participants - Contactez-nous.

3€

Brain Gym® est une marque déposée par Brain Gym International : www.braingym.orgResponsable du journal: Paul Landon. Pour envoyer vos articles et suggestions: [email protected] ou Brain Gym France, 7, avenue de Tourville, F-14000 CaenCe journal a été réalisé sous GNU/Linux avec une suite bureautique libre et gratuite: OpenOffice.org: http://fr.openoffice.org Tous les dessins sont de Tania Landon ©2004

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MENU

Éditorial 1La méthode Brain Gym 2L’association Brain Gym France 2Courrier des lecteurs 3Sur le chemin de l'écriture 4Le réflexe de préhension 5Brain Gym et karaté 6Brain Gym en milieu carcéral 7La télé en question 8Testez vos connaissances 9Brain Gym et Alzheimer 10Venue de Paul Dennison 12Mon livre de chevet et le coin des petits 13Brain Gym et scoliose 14Portage des bébés 16Nouvelles glanées 17Congrès 18Les adresses 18

L'association Brain Gym France

L'association Brain Gym France comporte deux types demembres :

1. Les membres enseignants et/ou consultants qui sont desprofessionnels de la méthode Brain Gym, ils pratiquent laméthode en cabinet et l'enseignent éventuellement engroupe.

2. Les membres sympathisants qui s'intéressent de près ou deloin à la méthode Brain Gym

Ce que nous proposons :

Une liste des enseignants et consultants en méthode BrainGym.

Une rencontre annuelle. Un journal trimestriel (celui que vous avez entre les mains).

Le but de notre association : développer et faire connaître laméthode Brain Gym, tout en réunissant professionnels de laméthode, professionnels de l'éducation et grand public.

La méthode Brain Gym®

Qu'est ce que la méthode Brain Gym ?C’est une méthode qui utilise des mouvements pour améliorernos capacités, en particulier pour apprendre.

Quelles sont ses bases ?Nous avons remarqué que certains mouvements, (issus duyoga, de l’optométrie, de la médecine chinoise, de nos re-cherches, etc.) peuvent activer des capacités comme la latérali-té, la concentration, la mémorisation.

Qui l’a mise au point ?Un enseignant américain, Paul Dennison, responsable de plu-sieurs centres d’amélioration de l’apprentissage aux USA, où ildirigeait une équipe de médecins chiropracteurs, optométristescomportementaux, danseurs, artistes...

Aujourd'hui ce sont des équipes dans le monde entier qui ap-portent leur contribution à la méthode Brain Gym. Chaque an-née le point est fait lors d'un congrès annuel.

En moins de 17 ans, le Brain Gym est utilisé dans plus de 80pays et les manuels de cours traduits en 40 langues !

Les consultants de la méthode Brain Gym sont-ils des théra-peutes, peuvent-ils résoudre mes problèmes ?Cette méthode n'est pas une thérapie. On ne travaille pas sur lesproblèmes de la personne mais sur des objectifs qu’elle sou-haite atteindre. Un consultant en Brain Gym ne vous demandepas quand vous arrivez : Quel est votre problème (ou le prob-lème de votre enfant) ?, mais : Qu'est ce que vous cherchez àaméliorer ?

Notre approche est éducativeet non thérapeutique.

C'est ce qui fait son originalité et son efficacité.

Comment peut-on apprendre les mouvements de Brain Gym ?Au cours d’un stage de 2 jours, Brain Gym 1, pendant lequelvous apprendrez les 26 mouvements de Brain Gym. Ce coursest ouvert à tous, on y croise aussi bien des enseignants, desparents, des orthophonistes ou des particuliers intéressés par laméthode. Ce cours est dispensé par nos membres enseignantsdont vous trouvez la liste dans notre journal et sur notre siteinternet (www.braingymfrance.org). (Liste égalementdisponible contre une enveloppe timbrée à votre nom à BrainGym France 7, avenue de Tourville 14000 CAEN.)

Notre association regroupe 2 types de praticiens en BrainGym :

Les consultants qui pratiquent en séances individuelles laméthode Brain Gym.

Les enseignants qui proposent les cours de Brain Gym.

Tous ont la MÊME formation, mais tous n’ont pas envie defaire de la formation et certains privilégient le travail enindividuel. Tous suivent le code éthique du Brain Gym. Lesenseignants adhérents à notre association suivent lesprogrammes internationaux de la méthode. Vous formerauprès d’eux est la garantie d’une formation reconnue auniveau international.

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Courrier des lecteursEn direct de notre forum sur l'Internet :

www.braingymfrance.org

Enfants précoces

Par Stéphane : Que propose la BrainGym aux enfants précoces, surtoutquand ils ne veulent plus faire leurs de-voirs ? Merci.

Les enfants précoces utilisent des modesde représentation différents qui font quecertaines applications méthodologiquesproposées sont des obstacles.Ils sont alors détournés du but, leurconcentration et leur attention sont diffi-ciles.Le Brain Gym facilite la mise en placed'un état d'apprentissage réceptif et ou-vert.La possibilité d'un fonctionnement bila-téral(que les praticiens en brain gymnomme l'intégration) aide l'enfant à réta-blir un apprentissage sans angoisses.

(AL)

Retard cognitif

Par Laura Ponçon : Ce nom est très im-pressionnant... Comment aider concrète-ment ces enfants qui comprennent beau-coup plus lentement et surtout, différem-ment , des autres ?Comment , après certains mouvementsde BG, sentiront-ils (ressentiront-ils,verront-ils ?) qu'ils ont changé ?

Bonjour,Beaucoup d'enfants, après avoir bu del'eau et effectués quelques mouvementsde Brain Gym, se sentent plus alertes et"prêts à apprendre". Pour les enseignantsc'est immédiatement visible.

Pour certains enfants, il faudra plus detemps pour en voir les effets. Si on utilisedes observations avant et après les mou-vements de BG ils sentent en général bienles changements.

Ex: faire bouger les yeux dans toutes lesdirections avant, puis après avoir prati-qué les points du cerveau et les 8 cou-chés. Rares sont ceux qui ne sentent pasun mieux après!

D'après nous, les mouvements sont laporte de l'apprentissage, surtout s'ilssont faits dans la bonne humeur, en mu-sique et après avoir bu de l'eau. Mêmeles enfants lents et en difficultés entirent profit.

Bien à vous,(PL)

Déficience d'attention etréflexes primitifs

Par Isabelle : Bonjour, mon fils de 5ans vient d'être diagnostiqué hyperac-tif associé à un déficit d'attention,il aun retard dans l'acquisition de lalangue orale. Le suivi par un ostéo-pathe donne de très bons résultats (ou-verture du bassin,...),d'ailleurs il metégalement en avant l'importance du"4pattes". Le travail sur les réflexes pri-mitifs doit il se dérouler avant touttraitement médical visant à augmenterl'attention ? Merci de me donner votreavis et peut être votre expérience. Abientôt.

Bonjour Isabelle,l'enfant dit "hyperactif" présente unemotricité souvent très impulsive qui estinutile pour l'action considérée et elles'accompagne toujours d'un déficit d'at-tention.Cette agitation et la manière disconti-nue de l'occupation de l'espace par l'en-fant ralentissent son apprentissage etgénèrent de l'angoisse. C'est sur la façondont l'enfant se sent et qu'il voudrait sesentir que le consultant en Brain Gym

va travailler en utilisant une approcheéducative par des mouvements spéci-fiques pour lui permettre de fonctionnerde façon bilatérale et intégrée. La bonneintégration de différents réflexes permetle bon développement de la coordinationcorporelle et votre ostéopathe a raison desouligner l'importance du croisement dela ligne médiane( 4 pattes).L'approche est corporelle et globale, ellene remplace pas une prise en charge mé-dicale.Merci pour votre question.

(AL)

Recherche contacts enEspagne

Je recherche activement des contacts depraticiens sur Barcelone et ou Ibiza.Emma : [email protected]

Dysphasie

Par Valérie : Avec le Brain Gym,sommes-nous en mesure de nous posi-tionner concrètement et efficacementpour aider un enfant dysphasique ?Quelles améliorations ont étéobservées ? Est- ce long ? Si vous avezeu des résultats dans ce domaine, mercide me les faire partager !

Bonjour,Aucune étude n'a porté sur l'utilisation duBrain Gym avec les enfants dyspha-siques. Il convient de consulter une ortho-phoniste. Dans l'idéal, vous trouverez uneorthophoniste formée à la méthode BrainGym. On suppose que le travail sur la la-téralité et l'amélioration de l'apprentis-sage ne peut qu'aider cette rééducation,mais en aucun cas la remplacer.

Bien à vous,(PL)

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Sur le chemin du bien-êtreSur le chemin de l’écriture…..

Je travaille depuis plus de vingt ans dansun institut médico-pédagogique. Aprèsune formation d’éducatrice spécialisée,une dispense pour l’enseignement de ladanse (classique et contemporaine),un di-plôme en art-thérapie (faculté de méde-cine de Tours), j’ai suivi la formation« Brain-Gym » et suis instructeur, consul-tant depuis un peu plus d’un an.

Étendre l’utilisation du « Brain Gym »aux démarches artistiques et thérapeu-tiques enrichit la pratique, la stimule, l'o-riente, permet d’aller à l’essentiel... Cen’est pas une fin en soi mais une paletted’outils que j’utilise volontiers à l’I.M.E,l’école primaire et dans mes ateliers dedanse.

C’est l’apprentissage de l’écriture àl’I.M.E qui sera développé ici. Depuis larentrée de septembre, je rencontre seizejeunes de l’I.M.E et une classe C.P de l'é-cole primaire voisine.

Le jeune, enfant ou adolescent est acteurdans sa prise en charge .La méthodeBrain Gym va dans ce sens : elle participeà la mise en œuvre des objectifs exposéset discutés dans le projet individuel. Arrê-tons-nous sur une séance et regardons cequi se passe, car ce qui se passe est à lafois surprenant et réjouissant.

Mardi 20 janvier : séance avec Laurence,

Alain et Nathan.

Comme pour toutes les séances, nousnous préparons. Alain n’aime pas boirede l’eau, il vient vers moi, tend son braspour que je teste. Il est content, aujourd'-hui, il n’a pas besoin d’eau. Chaqueexercice de l’E.C.A.P (boire de l’eau,points du cerveau, cross-crawl etcontacts croisés) est fait avec beaucoupde sérieux. Le cross crawl pose bien dessoucis :

Comptines, rythmes, objets servent desupports. Bonne journée pour Alain : ilarrive à faire du cross crawl debout(jusqu’à cette séance, il n’y arrivait quecouché). J’ai juste besoin d’activer ledémarrage du mouvement.

En pré-activité d’écriture, je leur pro-pose d’écrire le prénom d’un copain surun cahier. Puis les enfants feront du huitcouché en bois. Il est posé sur les ge-noux de l’enfant et celui-ci parcourt lehuit avec son doigt (gauche et droit)puis suit une bille des yeux. Un exercicede poursuite oculaire est donné à cha-cun.

Les enfants retournent vers leur cahieret réalisent la post-activité (soit à nou-veau la pré-activité). Les changementssont nets et encouragent chacun. En-suite, chacun fête sa réussite : Laurence

se parfume, Alain met son manteau sansle poser sur la table, Nathan se préparesans le rituel « vas-y »

Cette démarche est quotidienne pourquelques enfants de l’I.M.E. Elle est enlien avec les apprentissages en cours etsert de support aux temps partagés avecl’école primaire voisine.

La méthode « brain-gym » ne s’adressepas uniquement à l’enfant en difficultémais à toute personne en situation d'ap-prentissage .Elle ne marginalise pas, elleréunit, permet d’observer le travail (atti-tude corporelle et réalisation) sans juge-ment de valeur. Elle engendre des trans-formations immédiates même si elles nesont pas durables dans le temps. Elle estsimple, dynamique et dédramatise l'ap-prentissage en le rendant vivant.Nous ne parlons plus jamais d’échec maisde chemin à parcourir. Le corps aime lasimplicité, reconnaît ce dont il a besoin.

Puissions-nous toujours davantage déve-lopper l’utilisation du « brain-gym » etredonner au corps sa place pour que cha-cun quel qu'il soit participe à l'achève-ment de la création du monde.

Colette LANDRYConsultante-instructrice en Brain Gym

dans l'Orne (61)

Note de la rédaction : les exemples numérisés par Colette et illustrant son article n'étaient pas exploi-table car trop peu contrastés. Nous avons cependant mis d'autres exemples d'écriture fourni par Co-lette précédemment. veut dire avant Brain Gym, après crayonnage en miroir et 8 couchés.

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Le réflexe de préhension ou« d'agrippement » (Grasping reflex)

GénéralitésDans le développement moteur de l'en-fant, le développement de l’adresse ma-nuelle et de ses utilisations fonctionnellesoccupe une place importante. Chronolo-giquement, l’enfant développe une habi-leté pour, par exemple, mettre son poucedans la bouche, saisir au toucher, joueravec ses mains, utiliser la pince…etc.

La coordination visuo-manuelle, néces-saire à l’enfant voyant pour attraper unobjet, est conditionnée par ses aptitudesperceptives et motrices innées.

Chez le nourrisson, on peut observer laqualité de l’utilisation automatique desmouvements qui seront dans un secondtemps, intentionnels d’approche, de pré-hension ou de palpation.

PrésentationCe réflexe dynamique se déclenchelorsque l’on place un doigt ou un objetdans la paume du bébé.

Vous connaissez tous cette réaction amu-sante et puissante de bébé s’agrippant àvos index, vous permettant de souleverl’ensemble de son corps.

ApparitionIl apparaît très tôt au cours de la vie intra-utérine, vers la 11ème semaine, et s'in-tègre dans l’ensemble du système moteurvers l’âge de 1 an.

DéveloppementIl conditionne le développement des habi-

letés manuelles.

Le transport de la main chez le jeuneenfant, son ouverture et le développe-ment de la « préforme » pour saisir unobjet sont observés pour considérer unebonne évolution de la préhension et desfonctions cérébrales associées.

Nous avons l'usage des deux mains, etpour cela ce réflexe établit un équilibreentre la droite et la gauche, aidant ainsià ressentir la ligne médiane.

Il influence la motricité fine et globaleet donc notre capacité à communiqueravec l’écriture entre autres choses.On distingue :

Phase1 Pouce à l’intérieur desdoigts en serrant

Phase 2 Pouce à l’extérieur

Phase 3 Libération du pouce

Phase 4Libération de l’indexpermettant la pince

Phase5Libération des derniersdoigts

La différenciation des doigts est néces-saire pour attraper, toucher, ouvrir etpermettre de lâcher… qu’il s’agissed’objets ou plus symboliquement deconcepts.

Il prépare la coordination oculo-mo-trice.Il fonctionne en parallèle avec le ré-flexe de traction des mains.

Observations et ressentisDemandez à la personne de presser vosdoigts fortement et tirez légèrement sesmains vers le haut.

La force est mise au niveau des doigtsafin d’isoler le plus possible le réflexede traction des mains qui concentre laforce au niveau des coudes.Observez alors les mouvements decompensation au niveau des poignets,du cou, des jambes…

Effectuez le même test avec une main,puis l’autre, et notez les différences.Le corps est-il tendu pour augmenter laforce ?Est-ce un mouvement difficile avec suffi-samment de force ou non ?La personne se sent-elle à l’aise pour cemouvement ?

Effectuez les mêmes observations: -pour la coordination motrice fine, en de-mandant à la personne de tenir un stylo,-pour la motricité globale en tenant unobjet plus gros.

Il est préférable de faire les observationslorsque la personne est allongée sur ledos.

Difficultés d’écriture, tensions excessivessur le stylo, mauvaise coordination desmains, poings serrés en dormant ou bienl'absence de force dans les mains sont au-tant de signes d’une mauvaise intégration.

Activation pour l’intégration Activez le mouvement du réflexe

avec les doigts dans la paume: tirezles doigts vers le haut, la personnerésiste en expirant pendant 7 à 8 se-condes.

Réitérez l'exercice dans d’autres di-rections : vers le bas, le côté droit, legauche, le centre, l’extérieur, en op-position.

Mouvements de Brain Gymassociés

1. Le mouvement croisé2. L’éléphant3. Les roulements du cou4. Le huit de l’alphabet5. Le crayonnage en miroir

Nos mainsLa bonne intégration du réflexe de pré-hension est essentielle pour libérer lestensions ressenties lors de l’écriture, di-minuant la fatigue et le stress chez l'éco-lier et l’adulte. Les bases de la communi-cation se trouvent aussi dans l’utilisationdes mains: donner, prendre, recevoir, ca-resser, serrer, saluer… Utile à tous, non ?

Mes mains vous saluent.

Annie Lenorais

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Brain Gym et karaté…Un cheminement commun sur la voie

Cela fait 30 ans que je pratique le Karatéet 25 ans que je l’enseigne. Ma rencontreavec le Brain Gym il y a une dizained’années a été un tournant dans la com-préhension de cet art de combat.

La latéralité, le centrage, la focalisationautant de termes employés pendant mescours, qui trouvaient là une nouvelle ré-sonance…

Le karaté est un DO, littéralement unevoie qui nous permet, si elle est emprun-tée correctement, de nous construire entant qu’être humain.

Pour la suivre il faut comme pour le tra-jet des vacances :☑ Un point de départ et d’arrivée☑ Un moyen de locomotion☑ Une carte nous permettant de contour-

ner certains bouchons…

1 Le point de départ et d’arrivéepeuvent se traduire par : La prise deposition, l’énergie qui permet de sedistinguer des autres en tant qu’êtrehumain.

2 Le moyen de locomotion se retrouveau travers de : La déterminationcette énergie qui vous pousse àconcrétiser votre prise de position etvous emmène aussi longtemps que saflamme brûle.

3 La carte routière devient alors : l 'a- daptation énergie qui nous permet defaire un choix à l’endroit où la routede la détermination se sépare en aumoins 2 branches allant chacune versun endroit que vous ne connaissezpas. Il faudra alors soit :

➢ prendre un nouveau chemin peut êtreun peu plus long sans perdre votredétermination et en gardant la même

prise de position➢ vous rendre compte que votre prise

de position n’était peut être pas labonne et qu’il faudra en prendre uneautre, quelquefois radicalement dif-férente et entamer ainsi un nouveauprocessus de cheminement (prise deposition, détermination,adaptation…)

Le niveau de ce que j’ai appelé très libre-ment : les trois énergies du chemin peutse lire au travers d’exercices de base dekaraté.

LA PRISE DE POSITION : S’installe dés le moment du salut à ge-noux, lorsque le corps se positionne,s’incline puis se relève… tout le reste ducours sera alors le reflet de cet instant.

Cette position : LE SEIZA devient alorsle reflet de l’axe HAUT/BAS : l’axe ducentrage en BRAIN GYM

Difficultés dans cet axe et attitudes phy-siques observées :

o Difficultés à s’asseoir sur lesgenoux

o Lenteur pour se relevero Aide des mains pour soulever le

corps…

LA DETERMINATION

Quantité d’énergie mobilisable de l’axeAVANT/ARRIERE celui de la focalisa-tion en Brain Gym, qui nous permet defaire valoir notre prise de position maté-rialisée en karaté par la posture : ZENKUTSU (en japonais : les chaussuresvers l’avant, la jambe avant pliée, lajambe arrière tendue, les talons séparéspar une distance de hanche en largeur etde deux en longueur)Cette position utilisée principalementpour avancer ou reculer fait intervenir undes muscles phares de l’axe avant/ ar-rière à savoir LE PSOAS

Difficultés dans cet axe et attitudes phy-siques observées :

o Fesses en arrière ou corps tropen avant comme pour éloignerles centres vitaux d’un dangerpotentiel

o Difficulté pour descendre danscette position…

L’ADAPTATIONEnfin énergie de l’axeGAUCHE/DROITE, la latéralité enBrain Gym, contenue toute entière dansla position KIBA DACHI (en japonaisposition du cavalier, les deux talons, surune même ligne, séparés par deux lar-geurs de hanches, on vient s’asseoir « surun cheval imaginaire ») où le déplace-ment s’effectue sur un axe frontal degauche à droite.

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Difficultés dans cet axe et attitudes phy-siques observées

o Problème pour stopper net la po-sition après déplacement

o Difficulté pour descendre danscette position …

L’observation de la manière de saluer, dela manière de se déplacer pendant lesexercices de base nous apporte alors,d’importants renseignements sur l’étatémotionnel de l’élève.Les exercices de BRAIN GYM de-viennent ici une aide essentielle à la pro-gression du karatéka.

Amélioration de la position SEIZA :Les exercices énergétiques avant le salutpermettent à l’élève de recentrer son éner-gie et d’être présent à son corps et aucours qu’il va suivre.

Amélioration du ZEN KUTSU : Les exercices d’allongement enracinentla position dans l’axe avant/arrière, l'é-lève ressent (selon ses dire) ses piedss’ancrer dans le sol et ses déplacementssont plus rapides…

Amélioration du KIBA DACHI:Le cross crawl renforce de manière sen-sible cette posture : faites en l'expé-rience :

écartez les jambes de deux lar-geurs de hanche

descendez dans cette positioncomme si vous vouliez vousasseoir

faites vous pousser de manièreprogressive dans l’axe de laposition sur l’une de vosépaules…observez alors votrestabilité…

puis faites quelques séries decross crawl et réitérez l'expé-rience…observez les change-ments réalisés…

vous serez surpris du progrèstechnique rapide que vous ve-nez de réaliser…

Les sabreurs japonais parle du : KI,KEN, TAI ICHI …

Littéralement, l’énergie, le sabre (ou la

technique) et le corps ne doivent fairequ’un…C’est exactement ce que propose ce tra-vail.

En agissant : Par le biais du Brain Gym sur

les techniques de base (travailsur le corps : TAI)

l’élève remarque tout de suiteune évolution technique (do-maine du KEN)

Alors, sa motivation est accrueet son énergie se développe (dé-veloppement du KI)

KI, KEN, TAI ICHI

En connaissant les bienfaits du BrainGym, on peut comprendre qu’une maî-trise de ces quelques techniques de basesindique une intégration des trois plans del’espace avec tout ce que cela comportesur un plan émotionnel.Le DO (chemin à suivre) s’étend alors àperte de vue, et sa découverte, balisée parl’entraînement régulier et cohérent au ka-raté aidé en cela par les exercices deBrain Gym devient une formidable aven-ture personnelle…que l’on choisit desuivre …ou non…

Thierry NOENSInstructeur/consultant en Brain Gym

Brain Gym en milieu carcéralAujourd’hui, l’administration péniten-tiaire semble privilégier les formationsdes détenus dans le domaine du dévelop-pement personnel.

C’est au cours d’un stage « PREQUALI-FICATION INSERTION » organisé dansun centre pénitentiaire en Savoie, courant2003, que j’ai pu faire découvrir le BrainGym..

Le thème du stage était « construire unedynamique personnelle » avec comme su-jet principal : « je suis responsable de mavie ».

Différents ateliers ont été proposés :

Sophrologie Brain gym Communication créative Activités physiques et sportives

Santé Secourisme Informatique

Une douzaine de détenus a participé àcette session axée sur la responsabilité,le choix, le respect, la confiance.

La dynamique et la motivation dugroupe ont permis à celui-ci de décou-vrir et de pratiquer les 26 mouvementsde Brain Gym ainsi que les différentséquilibrages : attitude positive, vision,écoute, écriture et le remodelage de la-téralité de Dennison.

Cela n’a pas toujours été facile pour lesstagiaires d’accepter et d’exécuter cesdifférentes activités mais la bonnehumeur a toujours permis d’avancer.

Dans le but d’explorer et d’améliorer

leurs capacités cognitives, perceptives etexpressives certains cercles de vision ontété également proposés.

Cette riche expérience m’a permis de dé-couvrir un milieu inconnu et de dispenser,au sein de celui-ci, une méthode, à un pu-blic qui n’en faisait pas la demande.

Le Brain Gym était proposé pour la pre-mière fois dans le cadre de cette forma-tion : il a été apprécié par tous, détenus etautres formateurs, renforçant le travail desophrologie, d’activités sportives et de re-lation.

Cet essai positif a porté ses fruits : lesinterventions en Brain Gym sont poursui-vies dans ce centre pénitentiaire.

Catherine Chabert - ChambéryConsultante et instructrice

en Brain Gym

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La télé en question

Télé et violence

Il existe actuellement, de par le monde, plus de 3000 études surl'influence de l télévision. Toutes montrent un effet sur le com-portement. Mais l'accroissement de la violence n'est pas forcé-ment ce qui est le plus évident. Il semble plutôt que la violencedes images à la télévision développe la honte et la peur et parconséquent le repli sur soi, une demande sécuritaire. Cette peurconduirait au phénomène des bandes chez les plus jeunes. C'estdans les milieux les plus défavorisés que les effets sont les plusnotables : les autres sources d'information y étant plus faibles, iln'y a pas moyen de pondérer les effets néfastes de l'écran.(Silence N°296 – Mai 2003)

Voici un tableau pour tester vos connaissances sur le sujet de latélé. Cachez la colonne de droite et tachez de deviner... Faitesle test puis lisez la suite.

Télévision et bébés

43% d'enfants américains âgés de 6 mois à 2 ans regardentchaque jour la télévision dans leur chambre. Ils ont même destélécommandes « spéciales bébé ». Telle est la découverte d'uneétude réalisée par la Henry Kaiser Familly Foundation. Pour unjour donné, 68% des moins de deux ans vont passer enmoyenne 2h devant un écran. Ce phénomène s'explique en par-tie par l'explosion des programmes pour très jeunes enfants, quidéveloppent tous le même argument de vente : le contenu édu-catif, censé aider au développement du cerveau. L'académieaméricaine de pédiatrie, elle, recommande au contraire de nepas faire regarder la télévision aux jeunes enfants.(L'Itinérant N°476 – 01/2004)

Brisons nos chaînes

Toutes ces données sont parfaitement ahurissantes et cependantvéridiques! Cela donne à réfléchir et surtout à agir !La télévision est comme un hôte qu'on aurait invité avec pleinde bienveillance dans sa maison, et qui progressivement se se-rait arrogé tous les droits : celui de prendre la parole à table audétriment de toute conversation familiale, celui d' « éduquer »les enfants à notre place avec toutes les conséquences dé-sastreuses qui en découlent, et pour finir celui de nous hypnoti-ser pour mieux penser à notre place !

Ne vous est-il jamais arrivé d'être invité chez des parents ouamis que vous n'aviez pas vu depuis longtemps, et que la tétéreste allumée près de vous, telle un convive monologuant etparasitant toute sorte d'échanges ? Et que dire de ces parents quimettent une télévision dans la chambre de leur enfant de 6 ans ?Ils croient bien faire, pensent être modernes et passent une cas-sette à leur enfant en guise d'histoire du soir. Ce faisant, ils in-troduisent sans le savoir le ver dans le fruit.

Par nature, la télévision exige la rapidité, elle ne supporte pasles discours de fond. C'est un média de la passivité, donc de lasoumission : elle gave l'individu telle la fermière son oie, étouf-fant le doute, fondement du discernement et de la philosophie.

Allons, allons, il est temps de reprendre les choses en mains etde sortir marcher au grand air en famille, ou faire du Brain Gymau parc ! Il est temps de dialoguer et d'écouter ses enfants plutôtque de leur allumer la télé, ce qui équivaut souvent à leur dire« Tais-toi »! Donnons la part belle aux jeux de construction quidéveloppent l'intégration tri-dimensionnelle du cerveau . Etqu'importe si la maison se laisse envahir par les peintures d'en-fants et la pâte à modeler, le prix à payer finalement seramoindre que les désordres psychologiques que provoque la téléà outrance.

La télévision doit retrouver sa place, c'est-à-dire non pas celledu chef de famille, mais celle d'un outil dont on se sert à l'occa-sion ! Il ne faut l'allumer qu'en cas de chef d'oeuvre incontour-nable et ne pas oublier que pour passer une bonne soirée, lesjeux de société sont parfois tout aussi efficaces.

TL

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Page 9: Le journal du Brain Gym

Testez vos connaissances

1) Un Français passe en moyenne par jour devant son poste de télé : 3h51

2) Pourcentage de leur temps libre que les Français consacrent en moyenne à la télé : 70%

3) Pourcentage de Français qui déclarent dîner régulièrement devant la télé : 57%

4) Pourcentage des foyers ou la télé n'est autorisée que le week-end : 6%

5) Pourcentage des foyers sans télé : 6%

6) Pourcentage des parents qui ont intégré la signalétique anti-violence de la télé : 30%

7) Un enfant de plus de 5 ans passe en moyenne par semaine devant la télé : 28h

8) Un enfant entre 4 et 14 ans passe en moyenne 850 heures par an à l'école et devant la télé : 1400h (2000 en ajoutantinternet et jeux vidéos)

9) Nombre se spots de pub qu'un enfant entre 4 et 14 ans consomme par an : Jusqu'à 7000

10) Nombre d'enfant qui regardent seuls la télé après 20h30 : 4 enfants sur 10

11) Nombre d'heures que les 12-18 ans passent devant les écrans (internet, jeux vidéos et télé)par jour : 5h1/2

12) En 2001, la télé a été regardée (15 ans et plus) chaque jour en moyenne par : 38,3 millions

13) Pourcentage d'enfants de 6 à 17 ans qui a la télé dans sa chambre aux USA : 50%

14) Un parent converse en moyenne par semaine avec son enfant : 38 minutes soit 33 heurespar an.

15) Créneau horaire où les scènes d'agression sont les plus fréquentes à la télé : Entre 16h30 et 20h

16) Combien de fois plus les émissions pour enfants diffusent de violence que les émissionspour adultes : 4 fois plus

17) Nombre d'actes d'agressions et de meurtres qu'à 12 ans, un enfant américain a vu, enmoyenne, à la télé :

100 000 actes d'agressionet 8000 meurtres

18) En France le film « Scream » est interdit au moins de 12 et en Angleterre aux moins de : Au moins de 18 ans

19) Entre 1997 et 2000, la commission française de classification des films a jugé 102 films etaccordé 62 visas « tous publics ». Dans le même temps, et pour les mêmes films, lacommission du Royaume-Uni accordait :

29 visas « tous publics »

20) Nombre de personnes qui, en France, consomment régulièrement de la pornographie : 5 millions

21) Nombre de films X ou de programmes comportant de la pornographie diffusés chaque moisen France sur le câble ou le satellite : 103

22) Pourcentage d'enfants de 4 à 12 ans qui ont été confronté à des images pornographiques(dans les foyers abonnés à Canal + :

11%

23) Pourcentage d'enfants de 12 à 17 ans qui ont été confronté à des images pornographiques(dans les foyers abonnés à Canal + : 28%

24) Pourcentage d'ados ayant eu accès à des films porno : 40%

25) Et vous...

Sources : Insee, Médiamétrie, rapport sur la violence à la télé. (Non-violence actualité N°267 – Mars-Avril 2003)

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Page 10: Le journal du Brain Gym

Brain Gym® et AlzheimerL’effet de la méthode Brain Gym®sur les performances cognitives depatients atteints de la maladied’Alzheimer.Par Gabriel Drabben-Thiemann. Issudu « Brain Gym journal », 2002. Rap-port de recherche effectué par G.Drabben-Thiemann, D. Hedwig, A.Von Blomberg, G. Marahrens, A. Ma-rahrens, et K. Hager sur l’utilisationde la Brain gym® à la « Clinique de lamémoire » gérée par la Clinique deneurologie et de la Clinique pour laréhabilitation médicale et gériatriqueen Allemagne à Henriettenstiftung,Hannovre.

IntroductionLa Clinique de la Mémoire gérée par laclinique de neurologie et la clinique pourla réhabilitation médicale et la gériatrie àHenriettenstiftung de Hanovre en Alle-magne, fonctionne depuis plus de 6 ans.En dehors d’effectuer la pose de diag-nostic médical, elle a formé des groupesde patients atteints de la maladie d'Alz-heimer et des groupes de familles de pa-tients. Parmi les objectifs des activités deces groupes, il y a l’utilisation des mou-vements de Brain Gym® au cours de tra-vail pour augmenter le fonctionnement ducerveau aussi bien que la conscience ducorps.

ProblèmeL’objectif de notre travail en méthodeBrain Gym avec les patients atteints de lamaladie d’Alzheimer est de les aider àtrouver un équilibre physique et mental.Ces patients, principalement dans laphase initiale d’installation de la maladie,mais aussi dans les phases plus avancées,souffrent souvent d’une très forte anxiétéet de dépression. Ils réalisent que la perteprogressive de leur mémoire va influen-cer de plus en plus leurs conditions de viequotidienne. Les mouvements de BrainGym sélectionnés incluent le relâchementde la tension musculaire, l’usage de tech-niques de relaxation et d’équilibre indivi-duel, en plus du dialogue, pour réduire lestress et dissoudre les blocages.

Pour certains patients les exercices deBrain Gym® permettent aussi de retarderles problèmes de perception et la perte decoordination motrice. Il a été observé queces exercices ralentissent la venue desdifficultés liées à la fluidité aussi bien

qu’à la reproduction de mouvements. Ilest remarquable que les déficits demouvements qui généralement ralen-tissent l’apprentissage et sont fréquem-ment présents chez les enfants ayant desdifficultés d’apprentissage, sont obser-vables chez les patients atteints de lamaladie d’Alzheimer. L’intensité desdéficits est fonction de la sévérité liéeau stade d’évolution de la maladie. Lespatients qui ne sont plus capables delire et écrire ont des difficultés pour tra-verser leur ligne médiane visuellementet de façon kinesthésique, et sont trèssouvent limités à un fonctionnement ho-molatéral (un seul coté du corps peutbouger à la fois). Pour la plupart des pa-tients à un stade moyen de développe-ment de la maladie, la mobilité desyeux est déjà limitée. L’objectif est d'a-méliorer, avec l’aide des mouvementsde Brain Gym®, la latéralité et la tra-versée de la ligne médiane, de façon ki-nesthésique et visuelle, aussi bien qued’améliorer la coordination œil / main.

Notre étude visait à déterminer si lesexercices de Brain Gym® permettaientaux patients atteints de la maladied’Alzheimer d’améliorer leurs perfor-mances cognitives.

MéthodologiePour déterminer l’efficacité des activi-tés Brain Gym® sur les processus co-gnitifs, nous avons testé 24 personnes,14 hommes et 10 femmes, dans unefourchette d’âge de 56 à 81 ans, ensuivant le processus décrit ci-dessous.La batterie de tests faits avant et aprèsles exercices de Brain Gym® dure envi-ron 10 minutes. Le temps de pratiquedes exercices est de 45 minutes. Toutes

les personnes participant aux tests sonthabituées aux exercices, aux coachs,aux locaux et aux procédures de testsdepuis au moins 6 mois. Les patientssont à différents stades d’avancementde la maladie : 8 personnes au stade ini-tial, 10 à un stade intermédiaire, et 6sont à un stade avancé. Tous les pa-tients vivaient chez eux, seuls ou avecdes membres de leur famille, et une per-sonne de leur famille s’occupait d’eux,généralement leur mari ou leur femme.

Groupe de contrôleLe même groupe de personnes ayant ef-fectué les tests avant et après lesexercices de Brain Gym® constitue le

groupe de contrôle. Ils ont effectué lestests de contrôle au moins une semaineaprès avoir passé les tests décrits ci-des-sus. Aucun exercice n’a été fait entre lesdeux batteries de tests pour ce groupe decontrôle. Le temps compris entre les deuxtests est d’au moins une heure. Les testseffectués avec le groupe de contrôle ontpour but de vérifier que l’améliorationpotentielle des performances des patientsn'est pas uniquement due à la répétitiondes tests après une période de temps trèscourte mais réellement liée aux effets desexercices de Brain gym®.

Procédure de testLe test consiste en 5 items :1. Liste de mots : 2 listes de 10 mots

chacune était lues à voix haute, puison leur demandait d'écrire ceux qu'ilsavaient mémorisés.Le maximum de points à obtenir est20.

2. Conversion de nombres : présentationde nombres en chiffre à retranscrire enmots et vice versa.Nb de points max : 4

3. Liste de course : en 1 mn, mentionnerle maximum de choses que l'on peutacheter dans un super-marché.Nb de points max : 30

4. Se remémorer une séquence denombres à l'envers : les nombres lus àvoix haute doivent êtres répétés à l'en-vers.Nb de points max : 6

5. Répétition de la liste du point 1 : onredemande de lister 10 mots lus en 1.Nb de points max : 10

Maximum de points au total : 70

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Page 11: Le journal du Brain Gym

Exercices de Brain Gym®Les exercices étaient effectués avec desgroupes de 7 personnes au plus avecl’aide d’une musique relaxante. L'objec-tif des mouvements était la traversée de laligne médiane, ainsi que l’étirement desmuscles. Des mouvements d’améliorationgénérale de la perception du corps, de re-laxation, et des exercices d’équilibre, ontété ajoutés.

Mouvements de la ligne médiane :mouvement croisé (cross crawl), le huitparesseux (dessiné dans les airs, tracé surun tableau, peint à la main ou utilisant lejeu de bois du huit paresseux), crayon-nage en miroir, l’éléphant, le roulementdu cou, le dynamiseur.

Activités d'allongement : la chouette,activation du bras, flexion du pied, lapompe du mollet, le planeur.

Exercices énergétiques : boire de l’eau,points du cerveau, bâillement énergé-tique, ouvrir grand ses oreilles, les pointspositifs, les contacts croisés.

Exercices pourl’amélioration générale

du corpsRelaxation et conscience du corps :mouvements de balancement (les piedsécartés de la largeur des épaules), genouxlégèrement fléchis, yeux fermés, balance-ment d’avant en arrière par transfert dupoids d’un pied sur l’autre, balancement

de gauche à droite et en cercle autourdu centre de gravité., massage des piedsavec une balle de tennis et du dos avecun outil de massage en bois.

Exercices de balancement : yeux fer-més, tenir debout sur la pointe despieds, puis sur un pied.

Résultats et commentairesSur les 24 personnes testées, 16 ontmontré de meilleures performancesaprès avoir fait les exercices de BrainGym®. En prenant comme base lenombre de points obtenus dans la pre-mière batterie de test, la somme despoints obtenue après la périoded’exercice de Brain Gym®, est supé-rieure de 23%. Parmi les tâches indivi-duelles, l’augmentation la plus élevéede performance est obtenue par la tâche5 (répétition d’une liste de mots) avec79%. Par ordre décroissant de pourcen-tage d’amélioration, il y a d’abord latâche 3 (liste de courses) avec 21%, sui-vie de la tâche 2 (conversion denombres) avec 18%, puis la tâche 1(liste de mots pour la première fois)avec 13%. Seule la tâche 4 (se rappelerune séquence de chiffre dans l’ordre in-versé) présente une performance in-changée (1% d’amélioration).

Avec le groupe de contrôle, l'améliora-tion des performances globales entre lapremière batterie de tests et la secondeest seulement de 3%. Si l’on tient

compte de la grande variation de résul-tats, cette amélioration est négligeable.Dans le groupe de contrôle, le gain le plusfort était observé par la tache 5 (2° répéti-tion de mots) avec 39% d’amélioration. Ilapparaît clairement ici que se rappelerune liste de mot déjà lue deux fois 10 mi-nutes plus tôt est probablement plus facilequand cette liste a été lue et testée uneheure auparavant.

Quoi qu’il en soit, l’amélioration du scorede 79% après les exercices de BrainGym® suggère que cette méthode est par-ticulièrement efficace pour cette tâche.L’augmentation de 21% pour la tâche 3(liste de courses) est comparée à un défi-cit de 1% pour le groupe de contrôle.Cela suggère que la remémoration spon-tanée et la mention des choses quoti-diennes s'effectue d’une façon plus aiséeaprès avoir effectué les exercices deBrain Gym®. L’amélioration de 18% ob-tenue pour la tâche 2 (conversion denombres) après le Brain Gym® contrasteavec l’amélioration de 8% du groupe decontrôle, ce qui prouve de nouveau queles résultats sont meilleurs après avoirfait les exercices de Brain Gym®. Dansla première tâche (liste de mots) il n’y apas de différence majeure entre le test dugroupe de contrôle (+ 9%) et celui ayanteffectué les exercices de Brain Gym ® (+13%). Il y a une différence notable pourla tâche 4 (rappel d’une séquence denombre à l’envers), entre les résultatsavec le Brain Gym® (1% d’amélioration)et le groupe de contrôle (11% de déficit).

Tests de mémorisation avec des patients atteints de la maladied'Alzheimer

Type de tests avant et après Brain Gym®

Groupe faisant du Brain gym®Pourcentage de changement entre

deux tests séparés par 45 minutes deBrain Gym®

Groupe de contrôlePourcentage de changement entredeux tests sans Brain Gym® entre

deux.

1- Répétition d’une liste de mots + 13 % + 9 %

2- Conversion de nombres (mots =valeurs numériques) + 18 % + 8 %

3- Liste des courses + 21 % - 1 %

4- Répéter une séquence de chiffres àl’envers + 1 % - 11 %

5- Répéter une liste de mots (test 1) + 79 % + 39 %

Total global + 23 % + 3 %

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Page 12: Le journal du Brain Gym

Notre étude démontre que les exercicesde Brain gym contribuent à l’accès demeilleures performances potentielles pourdes patients atteints de la maladie d'Alz-heimer. Il est aussi évident que lesexercices de mouvements n’ont pas lemême effet sur tous les patients. Dans legroupe ayant fait les exercices de BrainGym : 6 personnes ont des résultats piresaprès avoir fait les exercices qu’avant et 2personnes ont les mêmes résultats. Toute-fois, globalement, si l’on compare legroupe de référence avec le groupe decontrôle, les effets positifs des exercicesde mouvements sont clairs. Dans legroupe de contrôle 10 personnes ont eudes résultats pires dans le deuxièmegroupe de test que dans le premier. La ca-pacité de concentration semble avoir

baissé. Dans le groupe de contrôle, 11personnes ont eu de meilleurs résultatsavec le deuxième groupe de test, et 3ont des résultats inchangés. Ceci peutêtre attribué au temps relativementcours entre les deux répétitions destests. De plus la propension desmalades atteints de cette maladie àavoir des changements d’un jour àl’autre doit être prise en compte. Lespatients atteints de la maladie d'Alzhei-mer sont souvent sujets à de forts chan-gements de comportement, ce qui créecertaines difficultés à juger des perfor-mances individuelles.

Contact : Prof. Dr. Med K. Hager, G.Drabben-Thiemann, D. Hedwig, et M.Kenklies, Klinik fur medezinsche Reha-

bilitation und Geriatrie der Henriet-tenstiftung, Schwemannstra§e 19, D.30559 Hannover, Germany, Telephone :(49) 511 289 3222, fax, (49) 511 2893004, email « [email protected] ».

Traduction :Marie-Dominique CORONEL.

Cet article est une traduction d’un ar-ticle publié dans le Brain Gym JournalVolume XVII, N°2 – Août 2003 ; publiépar Brain Gym International, 1575 Spin-naker Dr., Suite 204B, Ventura CA93001 – [email protected].

Venue de Paul DennisonPaul Dennison, le créateur de la méthode Brain Gym vientanimer des stages du 31 juillet au 5 août 2004 en Allemagne. Sedéplaçant de moins en moins, ce sera peut-être pour vous unedes dernières occasions de rencontrer Paul Dennison en Europe.Les deux cours qu'il vient animer sont Creative Vision et Mo-vement Re-Education et ont pour pré-requis Brain Gym en pro-fondeur (les 7 dimensions).

Creative Vision a lieu du 31/07 au 02/08 et Movement Re-Edu-cation du 03/08 au 05/08. Chacun de ces cours coûte 370€.Contact : (anglais et allemand) VAK : 0049 76 61 98 71 0.

La formation aura lieu à Kirchzarten dans la banlieue de Frei-burg près de la frontière française en pleine Forêt Noire. PaulDennison s'exprime en Américain, il est traduit par Alfred Sc-hatz en Allemand. Le premier cours comporte une bonne partde théorie tandis que le second est essentiellement pratique (lamaîtrise de l'anglais et/ou allemand est moins nécessaire). PaulLandon sera là pour aider pendant les pratiques et répondre àvos questions (mais pas pour traduire). Il y a possibilité d'ob-tenir les manuels en français (contacter Paul Landon).

Creative Vision (Vision Créative)Ce cours est destiné à ceux qui souhaitent étendre leur expé-rience sur la vision , leur relation au mouvement, auxcompétences scolaires et aux autres sens. Vision Créative ap-profondit la procédure de Brain Gym en profondeur (les 7D).Nous apprendrons à comprendre l'expérience visuelle et étudie-rons des techniques d'apprentissage visuel et d'amélioration dela flexibilité visuelle. Ce cours a été développé par Paul Denni-son sur une période de 7 années de consultations individuellesavec des clients qui avaient des objectifs liés à la vision, il nousaide à découvrir des alternatives appropriées pour remplacernos vieux schémas de compensation.

Pré-requis très fortement recommandé : Cercles de Vision; obli-

gatoire : les 7 dimensions

Programme :Nouvelles dimensions :• La focalisation expressive : l’attention totale, l’analyse, la

projection• La focalisation réceptive : la perspective, l’exploration,

l’assimilation• Le centrage : la récupération visuelle, l’unité visuelle• La latéralité : croisement de la ligne médiane, figure/fond,

la visualisation, l’implication sensorielle

Nouvelles techniques d’intégration :• Au niveau structure/mouvement :

✔ Remodelage des réflexes homolatéraux✔ Rééducation du mouvement : omoplates, fléchis.

du cou, muscles des yeux✔ Équilibrage visuel

• Au niveau de l’écologie personnelle : liste d’écologie vi-suelle

• Au niveau émotionnel : affirmations (plus de 100 phrases)• Au niveau énergie d’acupuncture : entraînement visuel

(nombreux points de digitopressure)

Movement Re-Education(Rééducation du mouvement)

Ce séminaire de 3 jours présente des procédures spécifiques derééducation du mouvement pour 17 zones et muscles ducorps : cou, bras/épaules, avants-bras, mains, poitrine, dos, ab-dominaux, grand et moyen fessier, carré des lombes, psoas,quadriceps, pieds, mollets, ischio-jambiers, adducteurs, fascia-lata.

PL

Le journal de l'association Brain Gym France - N°2Page 12

Page 13: Le journal du Brain Gym

Mon livre de chevet du momentC’est toujours avec autant de plaisir quej’ai relu LE REPAIRE DU TIGRE deThérèse Bertherat.

Ce livre est une lettre bienveillante d’unespécialiste du corps humain et de son ob-servation.

L’auteur écrit à Lily comme elle nous li-vrerait des secrets inconnus et salvateurspour notre corps.

Elle explique très clairement et avec dé-tails qui est le tigre qui nous habite touset que nous ignorons souvent, pourquoi etcomment notre corps lutte contre sa force

sans le savoir et est source de tant dedouleurs, de fatigue et de stress.

Alors avec douceur, elle guide Lilypour comprendre et apprivoiser ce tigre.

Les repères anatomiques aidant, dessinset photos pour illustrer, elle dévoile lesruses et les pièges du tigre.

Tout s’éclaire avec les mouvementsproposés à Lily pour faire une place autigre dans son corps certes mais aussidans son cerveau.

Tiens donc !! « l’information circule

entre nos milliards de neurones et si lescircuits sont parfois bouchés, ils ne de-mandent qu’à se rétablir …nos capaci-tés d’apprendre sont grandes » nousconfie Thérèse Bertherat.

Je vous laisse le plaisir de découvrir oude redécouvrir ce livre qui nous guidevers la chance que nous avons tous decréer notre équilibre.

Le repaire du tigre – Thérèse Bertherat-édition seuil- environ 22 euros

Annie Lenorais

Le coin des petitsRisson marchait depuis longtemps quandil arriva au pays des Longues Oreilles.« Bel endroit. Il doit y faire bon vivre. »Mais on ne s'installe pas comme ça aupays des Longues Oreilles ! Et le pauvreRisson décide de bonne grâce de se prêterà une série d'épreuves plus ou moins édi-fiantes, afin d'être accepté par les autoch-tones de ce charmant pays.

Ayant réussi brillamment à chaque fois, ilest soumis à une dernière exigence...Condition sine qua non qui, selon Risson,porte une grave atteinte à sa dignité, à sonintégrité, et à ses origines.

Finalement, notre héros préférera, avecbeaucoup de discernement, faire le deuilde cette belle contrée, plutôt que de plierà l'exigence humiliante et farfelue desindigènes.

Sous ses dehors innocents de petit livredédié à la petite enfance, Risson aupays des Longues Oreilles est unesource extrêmement abondante dequestions, débats et discussions quipeuvent avoir lieu à la maison entreparents et enfants, mais aussi à l'école,tant est dense sa portée morale et philo-sophique!

-Jusqu'où peut-on aller pour être intégréà un groupe, qu'il s'agisse d'un grouped'enfants à l'école, d'une communautéreligieuse, d'une terre d'asile ?-Doit-on faire preuve d'indépendancefarouche ou, au contraire, mettre sesorigines, goûts et amour propre entreparenthèses pour « plaire » à autrui ?-Quels sont les droits et les devoirs del'émigrant et de l'autochtone ?

-L'émigrant restera-t-il toujours malgrétout « l'étranger » aux yeux des indi-gènes ?-Comment accepter le nouveau, le diffé-rent ?-A qui finalement profite l'adaptationvoire l'assimilation du nouveau venu ?...

Voici une liste non exhaustive de ce quesuscite par analogie la lecture de ce petittrésor sur le thème du droit à la dif-férence. De plus, l'auteur, Stibane, estégalement un(e) remarquable peintre !Plastiquement, la qualité expressive desillustrations et les camaïeux de couleurssont irréprochables.

Risson au pays des Longues Oreilles deStibane chez Pastel, ISBN 2 211 066 97 6

Tania Landon

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Page 14: Le journal du Brain Gym

Brain Gym et scolioseDans le premier numéro de notre jour-nal, nous avons eu l'honneur et le plaisirde vous présenter Mme Teresa Vigo, ki-nésithérapeute sicilienne spécialisée,entre autres, dans les méthodes Mé-zières, Tomatis et Brain Gym.

Texte compilé par Tania Landon d'aprèsl'enregistrement d'entretien avec MmeTeresa Vigo.

Comme promis, elle revient pour nousfaire partager son expérience et ses re-cherches dans le domaine de la scoliose.Pour arriver à ses fins, Teresa propose untravail subtil qui agit aux sources mêmesde la scoliose, à savoir selon elle dans lestréfonds du cerveau et parfois dans la per-nicieuse image que chacun de nous a surlui-même.

Teresa : Dans mon tra-vail, je me suis intéresséeà l'aide thérapeutique pro-posée aux personnes quiont besoin de travailler surl'amélioration de leurs po-tentialités, particulière-ment sur l'utilisation deleur champ neuronal quiprésente d'une façon oud'une autre un désordrefonctionnel, comme dansle cas de la scoliose.

Pour aborder ce sujet,nous devons nous remé-morer au préalablequelques notionsindispensables.

Chaque dimension du cer-veau est nourrie par les informations quele champ neuronal reçoit. A chaque mo-dification somatique correspond ainsi uneréception d' informations sensorielles quiproviennent de tous les sens comme la vi-sion, le toucher, l'odorat, l'écoute ; desinformations qui à la fois nourrissent lesémotions et aident à définir les liens entrele raisonnement, les émotions et le corps.Cela donne un feedback que nous pou-vons lire et interpréter si nous constatonsune difficulté au niveau intégration duchamp neuronal.

Mac Lean, responsable du laboratoire d'é-volution cérébrale et comportementale del'institut national de santé mentale de Wa-shington, a développé la théorie du cer-veau tri-unique et postule l'existence de

trois zones différentes dans le cerveauhumain que l'on peut décrire sur lesplans biologique, électrique et chi-mique.Ces niveaux sont le cerveau reptilien, lecerveau limbique ou paléo-mammalien,le néo-cortex ou néo-mammalien.

D'après la théorie de Mac Lean, le butdu cerveau reptilien est l'auto-conserva-tion. Ainsi il contrôle l'environnementpar les données sensorielles immé-diates, et stimule le corps pour que ce-lui-ci puisse réagir physiquement de fa-çon à assurer la survie. Le cerveau rep-tilien assure la satisfaction des besoinsprimordiaux et prend les commandeslorsque nous sommes face au danger ouau stress : sa réponse est lutte ou fuite.

Toutes les sensations traversent le tronccérébral, par la transmission au thala-mus, au cerveau limbique et au néo-cor-tex où elles sont interprétées. Le cer-veau reptilien forme le premier réseauneuronal qui est codifié par lesstructures sensori-motrices de base àpartir desquelles tout au long de la vieon bâtit l'apprentissage.

Entrons maintenant dans le vif du sujet.Aucune réponse précise n'est donnéequant à l'origine de la scoliose.Elle apparaît pendant la phase de déve-loppement des enfants. Quelquefois il ya scoliose idiopathique, ou congénitale(quand les enfants naissent avec la sco-liose). Cela, comme le dit SvetlanaMasgutova, peut être en lien avec une

mauvaise intégration des réflexes primi-tifs. On peut envisager qu'un accident devoiture, un incident psychologique, uneémotion, un trauma ont peut-être empê-ché l'intégration d'un réflexe propre à cetâge de vie intra-utérine.

Parlons maintenant du système vestibu-laire, clé de voûte de tout ce qui vasuivre.

La première information importante estcelle sur la gravité et sur le déplacement,sur le mouvement des muscles, leur posi-tion dans l'espace et l'action du systèmevestibulaire, système principal qui joueun rôle extraordinairement significatifdans la conscience que nous avons denous-mêmes, du monde, de notre capacité

à comprendre et à ap-prendre.

Ce premier système semyélinise entre le 4èmeet le 5ème mois de vie in-tra utérine et contrôle lesens de l'équilibre sta-tique et dynamique, enparticulier l'orientationde la tête par rapport à lagravité en mouvementcomme l'accélération, larotation pendant lamarche, l'arrêt, le sautetc. A l'intégrateur vesti-bulaire, on ajoute l'inté-grateur optique quicontribue au maintien del'équilibre statique et dy-namique par rapport à lagravité.

La vision, d'après Carla Hannaford, est lafonction physique par excellence avec la-quelle la personne explore l'environne-ment, car les yeux et les muscles ocu-laires sont continuellement en mouve-ment. Quand le corps et la tête bougent, lesystème vestibulaire est actif, et les mou-vements que font les muscles oculairespour réagir coopèrent pour renforcer sonaction.

Déjà formé dans le ventre de la mère à laquatrième semaine de vie intra-utérine, ilfonctionnera très bien s'il reçoit la justestimulation sonore qui est la stimulationla plus importante à ce moment du déve-loppement pour l'alimentation du systèmevestibulaire. Cependant s'il y a un inci-dent pendant la formation du système

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Les huit infinis de Cercles de Vision

Page 15: Le journal du Brain Gym

vestibulaire, peut-être que l'enfant n'inté-grera pas bien les premiers réflexes pourle mouvement et que se formera alors lascoliose.

Ainsi, les scolioses, qui sont les déséqui-libres qui existent entre un côté et l'autredu corps, s'installent avec le développe-ment de l'enfant et peuvent être en lienavec le mauvais fonctionnement desyeux, ou bien des oreilles.

Plus tard, si l'enfant subit un excès deposture assise, et a fortiori dans une mau-vaise position, alors cela pourra induirepeut-être un fonctionnement différent desmuscles des deux côtés du corps et alorsse formera une courbe scoliotique.

Avec mon travail on arrive à redresserune personne car elle prend conscience deson corps et, à travers le Brain Gym, elletrouve l'énergie suffisante pour corrigerles fonctions des yeux, de l'écoute, quiconditionnent une mauvaise posture.Lorsque quelqu'un qui adopte une postured'écriture avec la tête toujours tournéevers un côté du corps, afin d'inhiber l'oeilde ce côté en le mettant en dehors duchamp visuel médian, pour des raisonstrop longues à expliquer ici. Il ne peutsoutenir cette posture plusieurs heures parjours pendant des années sans en subir lesconséquences.

Tania : Tout à l'heure tu as remarqué quej'avais une légère scoliose. Or, j'ai l'o-reille directrice gauche et l'oeil directeurdroit. Quand je veux écouter une per-sonne par exemple lors d'une conférence,je tourne la tête légèrement vers la droitepour prendre l'information en utilisant da-vantage l'oreille gauche, mais ce faisantje débranche mon oeil dominant droit.Grosso modo, si je veux voir la personne,je ne l'entends plus, et si je l'entends je nela vois plus.

Teresa : A tout moment, tu changes l'a-daptation cérébrale. Tu as besoin toujoursd'adapter l'oeil avec le cerveau gauche etl'oreille avec le cerveau droit. Et dans cecas précis, c'est la fonction de l'oreille quiconditionne ta posture et si tu écoutestoute la journée de cette manière déséqui-librée tu formes une scoliose !

Car c'est cela la scoliose, ne pas intégrerles fonctions, ne pas intégrer le cerveau.Quand on ne travaille jamais avec l'inté-gration du cerveau gauche et du cerveaudroit, on travaille avec seulement unhémisphère, ce qui est fatigant et stres-sant pour la personne, et donne pour feedback une mauvaise capacité à utiliser ses

fonctions et influe sur la posture. En fai-sant Cercles de Vision, on travaille surl'intégration de tous les sens.Il faut avant tout intégrer son cerveau,avec son Profil d'Organisation Céré-brale. Après, faire un équilibrage avecBrain Gym et Cercles de Vision. Tra-vailler de façon très simple, sans fairede grandes choses, accepter ce que lecorps physiquement nous donne. Il nousdonne des in put (entrées), mais il fautles intégrer avec les yeux, les oreilles,sinon on est continuellement déséquilib-ré.

Quand la posture n'est pas bonne, onn'est pas en axe. En faisant un équilib-rage de Brain Gym ou un équilibragedes 7 Dimensions, on peut chercherpourquoi. Je peux utiliser aussi la mé-thode Tomatis parce que le son équi-libre bien, ou bien encore le Touch forHealth, pour faire des équilibrages surles muscles. Mais le mieux dans cer-tains cas, c'est je pense le Brain Gymcar cette méthode équilibre les fonc-tions et si on fonctionne bien, la postures'améliore beaucoup.

De plus, la posture de chacun fait ré-férence à l'image du corps.

Cependant, l'image du corps qui peutêtre donnée sur une photo n'est pas lareprésentation sensible matérialisée quechacun de nous se fait de soi-même. Plus précisément, le concept intégré quechacun se fait de soi-même est souventdifférent de ce que serait une imageparfaitement objective ; et cela est avé-

ré par le fait que parfois on est embarras-sé face à sa propre photo, car elle ne cor-respond pas à l'idée intérieure que nousavons de notre silhouette, de notre pos-ture globale, de notre mimique etc. L'i-mage du corps se connaît par lesapparences, les détails, les postures, et esten référence avec ce que chacun a intégréde soi-même et montre aux autres.

Pour cette raison, si nous proposons, àune personne qui présente une scoliose oud'autres problèmes posturaux, une théra-pie stimulant une image du corps inté-grée, c'est-à-dire en relation avec les pos-sibilités fonctionnelles, on modifie la pos-ture même, la coordination motrice et lesautres attitudes qui font partie de la di-mension physique de chacun.

Mais chacun a son propre équilibre. Par-fois, on montre des résistances face à unéquilibrage, parce que si on change l'équi-libre, on change aussi les émotions, onchange la façon dont on voit le monde, lafaçon dont on se voit soi-même, et onpeut aller en profondeur se connecteravec soi-même

Dans le traitement de la scoliose, je pro-pose les équilibrages de Brain Gym et lesactivités de Cercles de Vision en accom-pagnant la personne dans son expérienced'intégration des sensations kinesthé-siques, auditives, tactiles, visuelles.Grâce à cette intelligence kinesthésique,nous allons faire le lien avec notre centre,et développons un sens de l'équilibre quipart du centre du corps et s'étend peu àpeu en comprenant la périphérie, lesjambes, les bras : c'est l'exploration de ladimension du centrage.

Dans le même temps, on développe à par-tir de la perception de la profondeur et dela vision lointaine la dimension de la fo-calisation et donc de la concentration.Notre posture statique, et notre expres-sion en dynamique pendant le déplace-ment, sont nourris, déduisant une harmo-nieuse construction de notre corps.

Avec l'indication du test musculaire dansla dimension de la latéralité, nous tra-vaillons prioritairement l'équilibrage de lavision et de l'écoute. Le Remodelage deLatéralité de Dennison est une étapeextraordinairement importante dans letraitement de la scoliose.

Nous voyons qu'une série d'activitésspécifiques rétablissent des chemins effi-caces et intégrés dans le champ du mou-vement, de la vision et de l'écoute.

Le journal de l'association Brain Gym France - N°2Page 15

Les 8 pour le coude deCercles de Vision

Page 16: Le journal du Brain Gym

Le Brain Gym, en faisant appel au mou-vement croisé et à la motricité, active defaçon équilibrée et égale les muscles desdeux côtés du corps. C'est cela qui est trèsimportant car c'est une équilibration desdeux côtés, une approche globale qui in-tègre les deux parties du corps.

Cette activation corporelle est directe-ment branchée à l'activation égalementéquilibrée du corps calleux, des lobesfrontaux et du cervelet (cf Dr Carla Han-naford). A la fin du parcours, à la phasela plus avancée, la personne peut faire letravail dans les Cercles de Vision et fina-lement elle trouve ce qu'elle cherchait, àsavoir faire correspondre son image exté-rieure à celle qu'elle a déjà harmonieuse-ment intégré dans son propre oeil mentalet dans son coeur.

L'image intérieure du corps, est au centre

de la personne, alors j'utilise tous lessupports de la scoliose. Je peux le faireavec le Brain Gym, avec le Touch forHealth, avec l'intégration des réflexes,avec Cercles de Vision, avec les mas-sages, la proprioception.

Le but est d'avoir l'image intérieure desoi même, c'est ça qui est important. Sij' ai l'image intérieure de moi même, j'ail'image de ma posture, j'ai l'image tridi-mensionnelle, et donc l'image tridimen-sionnelle de la fonction, parce que c'estle système reptilien qui s'occupe de lasurvie, le système limbique qui intègreles émotions, et le système rationnel quia la perception. L'image du corps, pourêtre intégrée, doit aller pour être traitéeau cerveau, au néo-cortex, elle ne restepas au niveau du système vestibulaire.

Dans le système vestibulaire, il y a juste

les règles neuronales de base, les expé-riences, la connaissance sensorielle, maispour l'intégration perceptive, il faut quetravaillent les cerveaux droit et gauche.

Alors, on obtient le symbolisme, leconcept, dont celui de droite, de gauche,de devant, de derrière, de haut, de bas :les dimensions de Dennison, les dimen-sions du Brain Gym. C'est cela qui ar-rive, alors pour moi c'est impératif detravailler avec le Brain Gym.

C'est un travail très doux. D'abord je tra-vaille sur le corps du patient et après, lepatient à la maison fait les exercices deBrain Gym. Cela fait des années quej'emploie la méthode Brain Gym pour letraitement de la scoliose, et je trouve quec'est magnifique !

Tania Landon

Le saviez-vous ?Portage des bébés

8 mères sur dix portent leur enfant avec leur brasgauche et ce n’est pas une constante de notreculture : on retrouve des résultats similairesjusque dans les tribus d’Amazonie.Les hommes eux aussi ont une préférence pourle portage de bébé à gauche.Qu’elles soient gauchères ne changent pas cettetendance ! Les primates observés dans les zoosont également cette préférence pour 85% deschimpanzés, 82% des gorilles et 75% desorangs-outans.

Cette manière de porter les enfants faciliteraitles échanges d’informations affective, visuelle etauditive entre la mère et l’enfant. (hypothèse re-tenue par Manning et Chamberlain en 1991)

Cette position de l’enfant stimule l’attention del’hémisphère droit de la mère en relation avec lechamp visuel gauche et l’oreille gauche.

Ceci permet à la mère d’être plus réceptive auxémotions, aux changements d’humeur de son en-

fant (l’oreille gauche étant plus sensible auxaspects mélodiques de la parole)

De même, l’enfant reçoit les informations ver-bales de la mère en premier avec son oreillegauche connectée à son hémisphère droit quisemble avoir une maturité plus précoce.

La mère et l’enfant ont donc tous les deux un in-térêt dans ce portage.

De même, les mères changent le coté du portagequand elles souhaitent stimuler plus leur enfantet adoptent alors une intonation de voix d’uneintensité plus élevée.

Quelle machine merveilleuse !!!

(Résumé d’un article écrit par Jacques Vauclairdirecteur du centre de recherche en psychologiede la connaissance du langage et de l’émotion del’Université de Provence)

Annie Lenorais

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Nouvelles glanées

Souris dangereusesLa première cause d'intervention chirurgi-cale de la main en France concerne le ca-nal carpien avec 80 000 opérations paran. Il y a dix ans, seulement deux inter-ventions par semaine étaient program-mées pour ce syndrome. Aujourd'hui,c'est entre dix et vingts opérations hebdo-madaires. Les spécialistes de la chirurgiede la main attribuent cette nette augmen-tation à l'utilisation trop fréquente dessouris d'ordinateurs.(Pratiques de santé N°3 – 31/01/2004)

25 km par anVingt cinq kilomètres, c'est la distanceaccomplie par le souris de l'utilisateurmoyen d'un PC chaque année. Et d'aprèsune étude Norvégienne, ces kilomètresparcourus à l'huile de coude ne se fontpas sans traumatismes. Notamment parceque, selon cette étude, utiliser une sourisplus de 6 heures par semaine augmente-rait la pression sur les muscles et liga-ments de l'index et de l'avant-bras. On au-rait tort de sourire. En 1995 déjà, lesentreprises américaines avaient recensé31500 cas de micro-traumatismespermanents directement liés à l'abus dumulot, dont plus de la moitié se soldaient

par des arrêts de travail supérieurs à 21jours.(Science et vie micro – Juin 1998)

Ordi et temps de pauseobligatoires

Sachez qu'un décret du 14 mai 1991 ob-lige votre patron à vous accorder destemps de pause ou des changementsd'activité périodiques. Ces obligationssont définies au cas par cas, en fonctionde l'organisation et des caractéristiquesdes tâches. La convention collective dela fédération nationale des artisans pré-voit ainsi jusqu'à 45 minutes de pausequotidienne pour les salariés qui y sontrattachés. Les spécialistes recom-mandent, eux, une pause de 15 minutestoutes les 2 heures !(Le virus informatique – Octobre 2003)

De nombreux mouvements de BrainGym peuvent aider en particulier l'ac-tivation du bras, le dynamiseur, lachouette...

Le lait ami ou argument devente ?

Pour prévenir l'ostéoporose, les nutri-tionnistes conseillent généralement une

consommation accrue de calcium pendantl'enfance et l'adolescence. Mais une étuderécente auprès de 81 jeunes filles âgéesde 18 ans suggère que la densité osseusede la hanche ne reflète pas la consomma-tion quotidienne moyenne de calcium,mais bien le niveau d'activité physiqueentre 12 et 18 ans. (Lloyd, T. : Adult fe-male hip bone density reflects teenagesports-exercise patterns but not teenagecalcium intake. Pediatrics, 2000, 106 (1Pt1) : 40-44.) Trouvé dans Science et avenird'octobre 2000.

Latéralité chez le nourrissonQuand le bébé babille, il active l'hémi-sphère gauche, qui est le centre du lan-gage chez l'adulte. C'est ce que Laura-Ann Petitto, du Dartmouth College auxEtats-Unis, a constaté en filmant des bé-bés âgés de 5 à 12 mois. Observés imagepar image, le babillage commence en ef-fet par une ouverture de la bouche par ladroite, 50 millisecondes avant l'émissionde sons. Autre constat, les bébés sourienten ouvrant leur bouche à gauche ; or lecentre cérébral des émotions se trouve à...droite. D'où une latéralisation très pré-coce des fonctions cérébrales.(Science & vie – Novembre 2002).

Douleur émotionnelle =douleur mentale

Des chercheurs ont soumis des volon-taires à une douleur physique (légère) ouémotionnelle. Dans le même temps, ilsobservaient les réactions de leur cerveaugrâce à l'imagerie par résonance magné-tique (IRM). Dans les deux cas, c'est lamême région du cerveau qui réagit : lecortex cingulaire antérieur.(Science et vie junior – Décembre 2003)

Le journal de l'association Brain Gym France - N°2Page 17

Page 18: Le journal du Brain Gym

Congrès

Chaque année,les utilisateurset profession-nels de la mé-thode BrainGym se ren-

contrent pour échanger, développer, ap-prendre, s'amuser...

Pendant quatre jours, sont proposés un

choix de conférences, d'ateliers et decours uniques. On y trouve des gens detous les pays.

Cette année, le rassemblement interna-tional de la méthode Brain Gym a lieudu 15 au 18 juillet à Milwaukee dans leWisconsin aux USA (côté est, donc prèsde chez nous). Vous trouverez toutes lesinformations en anglais sur le site inter-

net www.braingym.org. Si vous n'avez pas internet et souhaitezobtenir les informations, envoyez-nousune enveloppe A5 timbré à 0.58€. Nousvous enverrons la dizaine de pages en an-glais.

Prix : 435$ si inscription avant le 1eravril + hébergement de 26 à 44$ par nuit.

Les adresses

La liste suivante estdisponible sur notre siteinternet, elle y est régu-lièrement mise à jour.

Les consultants reçoivent en individuel des personnes quisouhaitent améliorer leurs compétences (enfants, ados,adultes, travail, école, sport...).

Les enseignants/consultants en plus d’être consultants, en-seignent les cours de Brain Gym. Ces cours sont enseignéssous forme de stages.

BG = Brain Gym POC = Profils d'Organisation CérébraleCdV = Cercles de Vision DdM = Dynamique desMouvements 7D = Brain Gym en profondeur; les 7dimensions

Le journal de l'association Brain Gym France - N°2Page 18

Un ami est partiVous vous rappelez sûrement de M Angelo Franchina, membre fondateur de l'Institut Italien de Brain Gym. Nous vous l'avions présenté dans le numéro 1 de ce journal, dans l'article Rencontre au sommet de l'Etna. Nous avons l'immense tristesse de vous faire part de son décès, le 30 décembre 2003, à la suite d'une crise cardiaque. Nous sommes de tout coeur avec sa femme, ses deux filles, et nos amis et complices Teresa Vigo et Silvano Roi. Nous n'oublierons jamais sa gentillesse et son dévouement.

Page 19: Le journal du Brain Gym

FRANCE

NORD EST• ALLAIN Catherine 138 rue Abelard 59000 LILLE 03 20 53 18 30 BG • BATAILLE Brigitte 190 avenue de la libération 54000 NANCY 06 87 51 14 88 BG [email protected] • CHOQUET Jean-Marc 12 rue Etienne Dollet 89000 AUXERRE 03 86 49 03 17 BG, CDV [email protected]• HAMON Roland 32 rue Emile Obellianne 57000 METZ 03 87 55 44 96 BG [email protected] • KOMRAUS Regine 4 route de raonnelle 02160 PONTAVERT 06 83 27 77 40 Consultante • SMET Rose- Marie 4 allée saint Exupéry 59960 NEUVILLE EN FERRAIN 03 20 03 03 18 BG

NORD OUEST• ALVAREZ Catherine Atelier Ouvre-toi 3 rue louis Roguet 45000 ORLEANS 02 38 49 69 45 BG ckinesiologie@m-

sn.com • BURKHARDT Jean-Claude Association KISAME 14, rue de Bourgogne 78690 LES ESSARTS LE ROI 01 30 46 42 71

BG [email protected] • JANIN Françoise 2 rue du pré Plat 61000 SAINT GERMAIN DU CORBEIS 02 33 26 50 86 BG [email protected] • LANDON Paul 62, rue Pierre de Coubertin 14000 CAEN Tél: 02 31 53 60 12 [email protected] BG, POC,

CdV, 7D, DdM http://www.edu-k.org• LANDRY Colette 13 Passage Bignon 61100 FLERS 02 33 64 93 76 Consultante [email protected]• LARCHER Francis 8 rue de Moutiers Chevannes 28150 BOISVILLE LA SAINT PERE 02 37 99 36 25 BG • LAURENT Jean 20 rue saint Michel 17000 LA ROCHELLE 05 46 28 34 74 Consultant [email protected] • LENORAIS Annie 7, avenue de Tourville 14000 CAEN Tél: 02 31 44 27 84 [email protected] BG • MARTIN Marie-Paule 56 rue du 110e RI 59140 DUNKERQUE 03 28 59 17 08 BG [email protected] • MATTEI Marie 28 rue du Pontreau 79130 AZAY/THOUET 05 49 95 34 73 BG [email protected]• MUDES Julia 10 rue de la Tour d'Auvergne 49800 TRELAZE 02 41 33 19 41 Consultante• PERCHERON Françoise association Aude 4 bd Lescure 79300 BRESSUIRE 05 49 65 49 88 BG fr.percheron@liberty-

surf.fr • PIHERY Joseph 11 rue des Francs Bourgeois 35000 RENNES 02 99 87 19 80 BG • PROVOST Betty 12 rue Delestage 44510 LE POULIGUEN 02 40 15 18 96 BG [email protected] BG

SUD EST• BARSAMIAN Evelyne Association ECAP le regent 2 bat F 84700 SORGUES 06 19 61 20 95 BG, POC, CdV - eve-

[email protected] - http://www.edukap.net/ • BOIVIN Nelly La bastide 33, rond point Mirassouléou 83100 TOULON 04 94 61 26 37 BG CdV POC - nelly@kinesio-

nelly.com - http://www.kinesionelly.com • BOURGET Jean-Pierre 2 rue Jean Bertholet 83000 TOULON 04 94 92 32 33 creer @club-internet.fr BG• CHABERT Catherine 7 avenue des ducs de Savoie 73000 CHAMBERY 04 79 33 35 14 BG • DELANNOY Catherine 4 rue de la salle L'Evêque 34000 MONTPELLIER 06 21 07 59 70 BG, POC, CdV. c.delan-

[email protected] http://www.edukinesio.com • VAN DER VELDE Liliane 19 avenue de la Libération 13870 ROGNONAS 04 90 90 39 30 Consultante lauravdv@net-

up.com

SUD OUEST• SAINT-ARROMAN Denyse Labareze Caussidières 31560 SAINT LEON 06 81 72 34 32 BG denise.saint-arroman@wa-

nadoo.fr • VIEULLES Francis 1 rue Raymond Delmotte 31400 TOULOUSE 05 61 54 68 55 BG [email protected]

http://inovance-formation.com

ITALIE (Sicile) • ROI Silvano Via Sclafani 36 95024 Acireale 0039 335 60 85 339 BG, POC, CdV • VIGOT Teresa Contrada Feotto N°7 095/64 12 49 BG

BELGIQUE• MOTCH-ROBERT Bernadette ASBL I.K.L chemin de Renval 6600 BASTOGNE 061 21 78 63 BG bcmoro@ca-

ramail.com • QUIERY Dominique chemin des Pilotes 18b, 7540 KAIN 02 495 512 744 • SAIVE Marie-Anne Quai de L'Ourthe 23, 4130 TILFF-ESNEUX BG, CDV 4 388 23 45 [email protected] • WILBAUX Anne rue Teniers,6 1030 BRUXELLES 02 215 65 10 BG, POC, 7D [email protected]

Le journal de l'association Brain Gym France - N°2Page 19

Page 20: Le journal du Brain Gym

Nous sommes dans le journalL’association Brain Gym France a or-ganisé lors de la venue en France de Ma-dame Svetlana Masgutova, en collabora-tion avec l’association CIMES qui s'oc-cupe d’enfants en difficultés scolaires,une conférence à la faculté de Médecinede Caen. 120 personnes ont assisté à uneprésentation du Brain Gym et des réflexes

archaïques. Nous avons pu comprendrecomment le bon développement moteurinfluence la bonne intégration des ré-flexes et comment le Brain Gym de-vient une aide très précieuse. Desexercices simples, des observations fa-ciles à faire, et une mise en relationavec notre vie quotidienne ont permis

au public de trouver des réponses aupourquoi de certaines difficultés rencon-trées par les enfants et les adultes dansleur vie. Pour la petite histoire, le journalOuest France avait fait paraître un articleavant cette conférence : le voici :

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