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Par Julie Mira coach des Marinettes • SE PRÉPARER • MANŒUVRER • VIVRE À BORD Le guide pratique des voileuses OSER PRENDRE LA BARRE !

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Par Julie Mira coach des Marinettes

• SE PRÉPARER 

• MANŒUVRER 

• VIVRE À BORD

Le guide pratique

des

voileusesOSER PRENDRE LA BARRE !

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OSER PRENDRE LA BARRE ! 4

AVANT D’ARRIVER À BORD 6Votre sac idéal de voileuse .......................................................................7

Parler le même langage .........................................................................16

Les nœuds à connaître pour manœuvrer ...............................................17

La météo des voileuses ..........................................................................22

SAFETY FIRST 28Votre armement de sécurité ...................................................................29

Votre livre de bord : plaisir et obligation ! ...............................................34

Utiliser la VHF .........................................................................................35

La bonne attitude pour prévenir ou gérer une avarie ............................42

L’homme à la mer : la bonne manœuvre ................................................44

Portez votre gilet de sauvetage ! ............................................................47

Les soins à bord......................................................................................48

UNE FOIS SUR L’EAU 54Réussir vos manœuvres de port .............................................................55

Les allures et le réglage des voiles .........................................................68

Les manœuvres à la voile .......................................................................75

Décupler ses forces ................................................................................84

Mouillage et corps mort .........................................................................86

2

Sommaire

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CONSTRUIRE MON PROJET DE NAVIGATION 92Identifier ses besoins ..............................................................................93

Planifier ...................................................................................................96

Valider ses acquis ...................................................................................96

Le Ripam ................................................................................................99

LA VIE À BORD 104Répartir les rôles ...................................................................................105

Vivre en promiscuité .............................................................................106

Ce n’est pas moi, c’est Bob ! ................................................................110

Naviguer avec des enfants ...................................................................111

Cuisine et avitaillement ........................................................................115

Femme à bord ......................................................................................121

Petit lexique des voileuses ...................................................................126

Les bonnes adresses ............................................................................127

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Une fois

sur l’eau

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L a voile pratiquée en régate reste l’un des seuls sports à loger les femmes et les hommes à la même enseigne Si les femmes sont en concurrence directe avec les hommes, certes plus physiques,

l’histoire des courses en solitaire démontre que les plus beaux exploits ont souvent été réalisés par des petits gabarits Rappelons-nous cette image qui a marqué toute une génération de marins : un incroyable petit bout de femme de 1,57 mètre boucle, en deuxième position, le Vendée Globe en 2001, la grande Ellen MacArthur Alors non, il ne faut pas que des gros bras pour manœuvrer un bateau ! Et croire que la voile est un sport d’hommes est une idée reçue Un jour il m’a été donné un conseil avisé qui a marqué toutes mes navigations : « Tu auras toujours moins de force qu’un homme, mais tu as le même cerveau, alors utilise-le ! » Nos différences physiologiques sont indéniables : en moyenne, la masse musculaire globale d’un homme est de 35 % alors que celle d’une femme est de 28 % Apprendre à naviguer demande du temps, de la patience, alors soyez indulgente avec vous-même et faites-vous confiance : la technique vous aidera à compenser le manque de puissance physique

Réussir vos manœuvres de portLes manœuvres de port sont la hantise de nombreuses voileuses. À l’approche du port, bien souvent, face au trafic et à l’inconnu, l’anxiété monte, et les cris et les ordres dénués de sens fusent. Qui n’a pas vécu cette situation ? Je ne le répéterai jamais assez : votre pire ennemi est incontestablement le stress. La règle d’or : pour rester maîtresse de votre manœuvre, restez maîtresse de vos émotions, ne vous laissez pas envahir par elles.

Comment bien manœuvrer ?1 Avant d’arriver au port, préparez votre bateau : il s’agit de bien ranger les voiles, de passer correctement les amarres à l’extérieur des filières et de positionner des pare-battages à la bonne hauteur par rapport au quai, mais aussi de vérifier que rien ne traîne sur le pont pour éviter de vous prendre les pieds dans un bout pendant la manœuvre. Adaptez votre vitesse au

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Tire à gauche,Légendes : Tire à droite Sens de rotation de l’hélice,

Hélice, pas à droite

Marche avant Marche arrière

Hélice, pas à gauche

Marche avant Marche arrière

Point de pivot

Pivotement

Pivotement

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Conseil de voileuse

Lors des manœuvres, je vois souvent les voileuses se concentrer sur l’étrave en oubliant que leur action à la barre influence également le cul du bateau Si vous éloignez l’étrave du quai lors de votre manœuvre, votre bateau, en tournant autour de sa quille, va ramener l’arrière à l’opposé, donc vers le quai Ayez toujours un œil à l’arrière, le bateau ne s’arrête pas après vous, il reste quelques mètres, n’oubliez pas sa proue !

Le coup de fouetRangez votre fouet Calamity Jane ! Le coup de fouet est une technique pour tourner rapidement si vous vous retrouvez dans un endroit exigu. Il s’agit de tourner le gouvernail dans la direction ou vous souhaitez aller et d’enclencher rapidement la manette de gaz moteur. L’hélice va projeter l’eau sur le gouvernail déjà prêt à tourner, en prenant de l’erre, le bateau va chasser sur l’arrière et tourner rapidement dans la direction souhaitée.Si vous avez de l’erre et que vous souhaitez tourner sur place, rien de plus simple ! Mettez le moteur au point mort et envoyez la barre d’un coup sec (attention à ne pas taper la butée de barre). Si vous coupez les gaz moteur, votre bateau arrêtera d’aller vers l’avant (ou vers l’arrière), mais puisqu’il aura de l’erre, il tournera sur lui-même.

Conseil de voileuse

Je vous conseille vivement de faire des tests en mer, par temps calme et sans gêner les autres bateaux, pour vous rendre compte de la réactivité de votre bateau ainsi que l’espace dont il a besoin pour tourner Apprenez à le connaître, travaillez l’effet du pas d’hélice et la technique du coup de fouet : vous serez surprise de la réactivité de votre bateau avec de l’erre C’est un bon moyen de le prendre en main afin d’être plus à l’aise pour les manœuvres de port

Bien utiliser les amarresUne des clés pour réussir vos manœuvres de port est de connaître le rôle de chacune de vos aussières et de savoir jouer avec. Elles se décomposent en trois catégories.

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Construire

mon projet de navigation

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U n projet de navigation, ça se construit Étape importante de votre préparation, il va déterminer votre choix de bateau et son équipement Que votre objectif soit de naviguer quelques

week-ends dans l’année ou de partir au bout du monde avec votre famille, adopter un bateau, c’est accepter d’y consacrer beaucoup de temps Vous pouvez naviguer sans pour autant acheter votre propre voilier Il existe des sociétés de location partout dans le monde, et des bourses aux équipiers vous permettant de passer de bons moments en mer sans vider votre compte épargne !

Identifier ses besoins

Choisir son bateauIl y a un bateau pour chaque marin ! Face à l’offre très fournie de bateaux, de carènes, de voiles et d’équipements, commencez par identifier vos besoins. Posez-vous les bonnes questions.

QUELLE TAILLE ? QUEL ESPACE ?

Plus vous souhaiterez affronter les océans et partir pour une longue croisière, plus vous aurez besoin d’équipements, de réserves en eau, de gasoil et de nourriture. Le confort à bord est une question cruciale. Même si vous n’aurez jamais le même qu’à la maison, il est important que chacun puisse avoir son espace. Les enfants seront particulièrement attachés à leurs cabines. Faites-en un refuge réconfortant. Entourés de leurs jouets comme dans une cabane, ils pourront alors apprivoiser le bateau et les longues traversées.

Bon à savoirChez les constructeurs, on désigne le programme du bateau suivant la typologie : grand voyage, dayboat (navigation à la journée), course-croi-sière… Autant de programmes suivant lesquels votre bateau sera plus ou moins lourd, manœuvrant, sportif…

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MULTICOQUE VS MONOCOQUE

Le multicoque est un choix courant pour les longues croisières. Le catamaran peut être intéressant si vous avez besoin de grands espaces et que vous préférez naviguer à plat. À tailles égales, un catamaran sera plus lourd qu’un monocoque, mais vous doublerez votre espace de vie. Par ailleurs, le catamaran séduit par son faible tirant d’eau permettant d’accéder à des mouillages idylliques, inaccessibles avec de grands tirants d’eau. Sur ce type de bateau, les manœuvres sous voiles sont plus lentes, et les bords de près peu confortables et peu performants. Si, comme souvent, votre catamaran possède deux moteurs, la technique pour manœuvrer au port sera différente, mais pas forcément plus difficile. Comme avec un monocoque, il faudra vous entraîner et vous faire accompagner par un professionnel pour prendre correctement en main votre bateau. Un multicoque est à l’achat plus cher qu’un monocoque, et il nécessite plus d’entretien. Il est aussi plus difficile de lui trouver une place de port pour plusieurs jours et elle coûte environ 40 % de plus que pour un monocoque. Un catamaran n’est pas fait pour les ports mais plutôt pour les mouillages. Si vous êtes attachée à la performance et amoureuse de la gîte, faites le choix du monocoque. Ce support est de surcroît plus accessible aux petits budgets. Le marché de la vente d’occasion offre un grand panel de modèles : du voilier performant au bateau de grand voyage, il y en a pour tous les goûts.

QUEL BUDGET ?

Un bateau s’évalue en fonction de son argus, de ses équipements et de l’entretien qu’il aura reçu. Prévoyez un budget travaux au moment de l’achat, car bien souvent, vous devrez ajouter des équipements, changer quelques éléments ou compléter l’armement de sécurité. Même si vous êtes bricoleuse, le moindre équipement reviendra cher. Pour vous éviter bien des désillusions et déconvenues, chiffrez précisément les dépenses à prévoir pour préparer votre bateau. Une fois prête à larguer les amarres, souscrivez une bonne assurance ainsi qu’une prévoyance santé pour l’équipage. Dans certains pays, on vous demandera vos justificatifs d’assurance et parfois un droit de navigation.

Bon à savoirOn estime les frais de fonctionnement annuels d’un voilier à 10 % de sa valeur d’achat. Prenez cette information en compte afin d’éviter de vider votre compte en banque.

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Adapter vos équipementsSi le choix du bateau se fait en fonction de votre programme de navigation, il se fait également en fonction de vos connaissances techniques et de votre expérience. Il est plus difficile d’apprendre sur un voilier de 45 pieds que sur un 25 pieds qui sera plus facile à manœuvrer et demandera moins d’efforts.Les bateaux, souvent pensés et construits pour être manœuvrés par des costauds de plus de 1,75 m, sont plus difficiles à manœuvrer par les petits gabarits. Il existe quelques astuces pour adapter votre voilier à vos besoins et à votre gabarit.La bôme est trop haute pour fermer votre lazybag ? Posez au pied du mât une marche avec quelques rivets pop, et ajoutez un long bout de garcette sur le curseur de la fermeture à glissière pour vous faciliter la manipulation du lazybag. L’ancre est trop lourde ? En installant un petit guindeau électrique, plus de soucis lorsque vous devez la lever à bout de bras au-dessus du balcon pour mouiller.N’hésitez pas à modifier le plan de pont de votre bateau pour vous faciliter les manœuvres : des poulies performantes limiteront les frottements de vos drisses ou de vos écoutes, et vous n’aurez pas la sensation de forcer en manœuvrant.

Conseil de voileuse

Préservez-vous un maximum lors de vos navigations, vous devez toujours garder de la ressource et de l’énergie en cas d’imprévu Et si vous devez bricoler et réparer votre équipement, choisissez de bons outils adaptés Je garde toujours sous la main un tube creux en aluminium susceptible de me servir de bras de levier si j’ai des difficultés à desserrer quelque chose J’augmente sa longueur en plaçant le manche d’un tournevis ou d’une clé plate dans le tube Plus de longueur = plus de bras de levier De même, je ne me sépare jamais de ma boîte à cliquet Petite et com-pacte, elle me permet de bricoler facilement sans avoir besoin de forcer grâce au système de cliquet

Sur les pontons, les voileuses échangent souvent des astuces et parlent des modifications que chacune a pu réaliser. Soyez à l’écoute de leurs expériences et leurs bons conseils.

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La vie

à bord

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L ’ingrédient essentiel au bon déroulement de vos croisières ? L’ambiance du bord ! Bien sûr, votre préparation comme celle du bateau, ou encore vos connaissances techniques,

y contribueront, mais partir en bon équipage, soudé et heureux de naviguer ensemble, balaiera n’importe quel coup dur Dans la promiscuité, les caractères se révèlent et les rapports humains peuvent vite se compliquer Vivre ensemble à bord, ça s’apprend

Répartir les rôlesDéfinir avant le départ les rôles en fonction de l’expérience et des attentes de chacun et chacune, ce n’est pas si simple. Abordez le sujet librement afin qu’il n’y ait aucun non-dit et établissez quelques règles de base, comme cuisiner à tour de rôle ou dispenser de vaisselle celui ou celle qui cuisinera. Distribuez les tâches de la vie à bord pour éviter un maximum de ressentis négatifs, ou l’impression que les corvées incombent à la même personne. Quant à la navigation, la répartition des rôles se fera en fonction du niveau technique mais aussi de l’envie de s’investir.

La cheffe de bordLe rôle de la cheffe de bord est assumé par la personne la plus expérimentée, celle qui devra prendre la responsabilité de l’équipage et du bateau. Bien souvent enviée, cette position est loin d’être confortable. En cas de prise de décisions importantes ou face à une avarie, la cheffe de bord devra être réactive et trancher. Prendre les décisions, ne veut pas dire se comporter en tyran ! Bien au contraire : soyez bienveillante, écoutez, expliquez vos décisions à l’équipage et concertez-vous quand c’est possible. Peser le pour et le contre, argumenter, et parfois décider ensemble, c’est la recette idéale pour que l’équipage vous fasse confiance et que l’ambiance soit harmonieuse à bord.

Le secondLe second est celui qui secondera la cheffe de bord. En cas d’incapacité de la cheffe de bord, c’est le second qui prendra la relève. Ce poste demande de bonnes connaissances, mais surtout une bonne communication avec la cheffe de bord et de la motivation. Vous naviguez à deux ? Pas le choix,

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l’un de vous sera forcément le second ! Il est indispensable pour le second d’être autonome sur le plan de la sécurité et d’être capable de ramener le bateau à bon port si la cheffe de bord se trouve en incapacité de naviguer. Communiquez, prenez les décisions ensemble et, surtout, alternez les rôles pour apprendre et vous entraîner ! Prenez la barre régulièrement, faites les manœuvres de port… C’est le meilleur moyen pour prendre confiance en vous et devenir autonome. Comme dans un avion, il y a toujours un pilote et un copilote, ils sont indissociables !

Vivre en promiscuité

Savoir être seuleLa vie en promiscuité, dans un espace clos et restreint, impose de garder des temps pour soi. Les enfants comme les adultes doivent s’accorder des moments de solitude. Respecter l’isolement de vos partenaires de navigation est vital pour la bonne humeur collective. Pour aimer la compagnie des autres, il ne faut pas avoir à la subir. Contrairement à la vie sur terre, la vie en bateau n’autorise pas les échappatoires.

Conseil de voileuse

La mixité à bord peut devenir un problème si votre besoin d’intimité n’est pas respecté Choisir votre cabine et avec qui vous souhaitez la partager est primordial, notamment si vous êtes la seule femme à bord Cette situa-tion est fréquente dans les projets de conavigation et les bourses aux équi-piers, ou les stages de voile collectifs N’hésitez pas à demander, avant la croisière, des informations sur la répartition des cabines afin de ne pas vous retrouver dans une situation inconfortable Et attention, même en mer vous pouvez être la cible d’agression ou de vio-lence sexuelle, bloquée à bord sans aucune échappatoire Si vous vous sen-tez en danger, appeler le Cross sur le canal 16 ou par téléphone au 196 : il a pour mission de vous porter assistance en mer Une agression sexuelle, de la violence, ou le comportement dangereux d’un équipier sont autant de raisons de vous venir en aide

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Imaginez-vous vivre dans votre salon avec six personnes 24 heures sur 24 pendant plusieurs jours. Eh bien la croisière, c’est ça ! C’est en respectant l’espace de l’autre et en gardant votre bonne humeur que vous vivrez une merveilleuse aventure humaine.

L’espaceIl est important de disposer d’un espace individuel pour dormir, stocker ses affaires et se retrouver au calme dans les moments de pause. Dans les espaces de vie collective, maintenez une distance raisonnable – un mètre – pour ne pas provoquer chez l’autre une sensation d’étouffement. N’occupez pas les zones de passage, et demandez son accord à un membre de l’équipage avant de lui emprunter un objet ou d’entrer dans sa cabine. Le besoin d’espace n’est pas le même pour tous. Pour que la vie en communauté se passe harmonieusement, elle demande beaucoup de respect de l’autre.

Conseil de voileuse

Avoir besoin d’un peu d’intimité est un sentiment normal, sachez l’expri-mer quand vous ressentez le besoin de vous retrouver seule

La communicationBien communiquer en bateau est primordial, encore plus qu’à terre ; il est hors de question d’aller bouder à l’étrave ! Le moindre désaccord peut vous faire ressentir de l’agacement, créer des tensions et détériorer l’ambiance du bord. Le bon fonctionnement du bateau peut en dépendre. Une seule solution : communiquer avec respect et bienveillance.Pour créer un contexte de discussion, il faut parler – bien avant de prendre la mer –, de l’organisation de votre projet, de la vie à bord, de la navigation. Plus vous parlerez, plus vous serez à même d’aborder les sujets délicats. Choisissez vos mots, abusez des formules de politesse, et surtout n’accumulez pas trop les rancœurs et les non-dits. Les petites choses de la vie quotidienne à bord, comme faire la vaisselle ou encore ranger le bateau, sont bien souvent sources d’agacement… et de conflits.Attention : votre manière de faire n’est pas la seule. Il faut donc accepter que l’autre ne fasse pas comme vous et lui laisser la place de faire autrement.

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14,95 € TTC

www.vagnon.fr MDS : VA05601

Pourquoi un guide des voileuses ? Oser prendre la barre, késako ? Et quel intérêt de s’adresser aux femmes en particulier, et non pas à l’ensemble des pratiquants ?

Forte de son expérience de coach, l’auteure part du constat que trop souvent encore les femmes sont réticentes, voire complexées à l’idée de s’aventurer sur l’eau. Et une fois à bord, elles ne parviennent pas à prendre leur place ni à s’imposer. Il est plus que temps de lutter contre les idées reçues : non ce sport n’est pas la chasse gardée des hommes, non il ne faut pas que des gros bras pour manœuvrer un bateau.Son mantra : lancez-vous et faites-vous confiance.

Émaillé de nombreux conseils à appliquer sans modération, ce guide de voile au féminin propose de vous accompagner dans votre pratique de la navigation, depuis la préparation utile avant d’embarquer, jusqu’au b.a.-ba pour bien vivre à bord, en passant par les astuces pour réussir vos manœuvres au port et au large, décupler votre puissance physique dans l’effort, et améliorer votre technique.

Julie Mira découvre l’Optimist et la joie de naviguer à 9 ans. Plus tard, elle devient éducatrice diplômée en école de voile. Mais le large l’appelle : de convoyages en régates classiques, elle sillonne les mers du globe, et obtient le brevet de capitaine 200, à 24 ans.Elle a créé Les Marinettes une structure de coaching pour apprendre la navigation aux femmes. Sa seule infidélité à l’eau salée : la boîte d’aquarelle qui l’accompagne souvent à bord.