Le GRATUIT du RUNNING

M A G A Z I N E

DOSSIER FORME :LES COACH ATHLÉ SANTÉ À VOTRE SERVICE

ACCÉLÉRATION

CŒUR

ENTRAÎNEMENTHYDRATATION

COURSE

RÉCUPÉRATION

LIBERTÉRESPIRATION

NATURE

PRÉPARATIONBIEN-ÊTRE

AIR

MARCHE

TRAILÉTIREMENTS

FRACTIONNÉ

RYTHME

RUNNER

N°1MAI

-JUIN

2007

M A G A Z I N Ele gratuit de la course à pied

Edité par Sports & Médias+ sarl

Siège social :28, rue Heloïse-Isabelle Michaud92230 Gennevilliers

Rédaction :47 bis, rue Boileau – 75016 ParisTél. : 01 40 50 00 34Fax : 01 42 24 32 60Mail : r.lemag@orange.fr

Rédacteur en chef : Patrice NaourPrincipaux associés : Patrice Naour, Bruno Boukobza

RédactionDirecteur de la rédaction :Patrice Naour (06 83 85 33 82)

Ont collaboré à ce numéro :Virginie Mahé, Alexandre Milon

MaquetteRéalisation : Didier “des.signes” SordonCréation : Julien Hiairrassary

PublicitéMédias et SupportsLouis Rousset - 01 53 21 22 38lrousset@mediasetsupports.com146, rue du Faubourg Poissonnière75010 Paris

AdministrationMarketing / Communication :Bruno Boukobza (06 88 84 73 98)Logistique courses : Marc GuidiFabrication : GCI Graphic - 01 34 89 91 02Impression : Corlet Roto - France

Dépôt légal à parution, ISSN en cours

C DANS L’RL’ACTUALITÉ DU RUNNING pages 4 à 8

INTERVIEWSPATRICK MONTEL 10FREDERIC BELAUBRE 30

EQUIPEMENTCHOISISSEZ VOS CHAUSSURES 16

COURIR AU FEMININDEBUTER LA COURSE A PIED 20

LES COURSESLA TRANSBAIE 22LA GRIMPEE DU RUISSEAU 24LES COURSES DE LA LIBERTE 25

DOSSIERLE COACH ATHLE SANTE 12

Edito

Sur la lignede départ…Tous les coureurs connaissent cet état : la

respiration qui s’accélère, le sang qui bat aux

tempes, les jambes qui flageolent quelque peu,

l’estomac noué, le cœur qui s’emballe… C’est le

trac qui gagne au fur et à mesure que le départ de

la course approche, dans les minutes qui

précèdent la libération des énergies par le coup du

starter…

Eh bien, ce trac, on le ressent en écrivant ces

lignes, quelques heures avant de donner le départ

de cette nouvelle aventure que constitue la

naissance de ce magazine, R, le gratuit de la

course à pied.

R pour running, bien sûr, mais aussi pour air, pour

respirer… Un R majuscule pour évoquer tous les

plaisirs et les bienfaits, également majuscules, que

procure la course à pied.

On sait ce qui nous attend. Que la course qui

débute sera longue, et que, comme dans tout défi,

elle sera faite de moments d’euphorie et depassages plus difficiles. Mais on sait aussi qu’elle

sera belle, pleine de joies et d’émotions, de

rencontres et de passion partagée.

Ce qui nous motive, c’est de faire le maximum

pour aller au bout de notre projet qui est de vous

accompagner et de vous guider dans votre

pratique de la course plaisir, de la course santé.

Dans quelques jours, dans quelques semaines sur

les courses, nous allons vous retrouver sur une

course, au cœur de votre passion pour passer un

bon moment ensemble, le temps de lire ce premier

numéro de R.

En espérant que vous prendrez autant de plaisir à

le parcourir qu’à faire une bonne sortie…

Bon run, avec R. A très bientôt.

Patrice NAOUR

Somm’

Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation écrite préalable de l’éditeur.

N° 1 : MAI-JUIN 2007

C dans l’R

4

L A C O U R S E D U C ΠU R

Jean-Pierre, as-tu du cœur?

>> MAI

1er maiFoulées des Semboules (06)Trail du Tacot (21)15 km internationaux du Puy (43)La Satho Verte (69)Marathon de Sénart (77)

6 mai

La Montromanaise (69)La Forestière de St-Léger-en-Yvelines (78)

8 mai

Ascension du Col de Vence (06)Trail des Roches de la Déodatie (88)

12 mai

Défi Vert Corrèze (19)12 km des Mousquetaires (26)100 km Ultra Run Dromois (26)Semi-marathon des Abymes (97)

13 mai

Marathon Hero (26)La Ronde des Fours à Chaux (53)Les 6 Heures de Mure (69)Semi-marathon de Savoie (73)Courir Ensemble (75)Semi-marathon des Villes Jumelées (89)Marathon de Sarrebruck (99)

17 mai

Les Foulées de Chemin Long (33)Vignes et Châteaux (46)La Salicorne (62)Course Hannibal Rhône-Alpes (69)

20 mai

La Grimpée du Ruisseau (74)La Ronde des As (91)

27 mai

Semi-marathon Cancale-Saint-Malo (35)Montée du Poupet (39)La Course de Timo (49)Les Gendarmes et les Voleurs (87)

28 mai

La Junivilloise (08)

C A L E N D R I E R

Retrouveztoutes ces courses sur

www.sport-up.frle site de l’inscription en ligne

Parmi les nombreuses personnalités venuessoutenir les équipes engagées dans laCourse du Coeur qui s’est élancée le28 mars du Trocadéro, à Paris, directionCourchevel, il y avait le comédien Jean-Pierre Castaldi, présent en tant que parrainde l’équipe du laboratoire Roche. Le père

de Benjamin n’a pas forcément le physiqueni l’endurance d’un coureur de fond maison sait désormais qu’il a… du cœur. Enapportant son soutien à la Course du Cœur,il participe comme tant d’autres à une belleaction au profit de la greffe cardiaque.www.trans-forme.org

V OYA G E

Endurance Shopprend son tour

L E C T U R E

Un photographeau cœur du peloton

A qui le tour ? Eh bien, c’est à EnduranceShop de proposer des séjours sur les différen-tes courses de la planète. S’appuyant surl’expertise de l’équipe Philippe Gosselindéveloppée au sein de Planète Marathonces deux dernières années, l’enseigne fon-dée par Antoine Furno et Yann Prigentpropose un catalogue d’une vingtaine decourses cette année.« Nous continuons sur le même créneau devoyages sport, nature et culture en propo-sant aux coureurs d’ajouter à la compétitionle plaisir d’un séjour découverte » expliquePhilippe Gosselin, professionnel du voyage,installé à Flers dans l’Orme.www.enduranceshoptour.com

Erwan Mordelet,photographe-marathonien,à moins que ça ne soit l’inverse, a conjuguéses deux passions pour courir les marathonsde Paris, New York et Londres... avec sonappareil photos en bandoulière !Une performance exceptionnelle et un résul-tat non moins superbe que l'on peut revivregrâce à 150 clichés pris sur le vif et présentésdans un ouvrage très original publié aux édi-tions Mango. L’auteur y délivre les momentsclefs qui font toutes les grandes courses,avec des images de peines, de joies ou desouffrance. Mais l’on découvre aussi trois descapitales mondiales de la course à piedsous un angle inédit.

Erwan Mordelet, Un photographe au cœurdu peloton, ed. Mangowww.editions-mango.com

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P O R T E - D R A P E A U

Diniz marcheà la lumière

PA R T E N A R I AT

New Balance et Nickel :Corps à corps>> JUIN

2 juin

Les 10 Bornes de la Saint-Médard(91 - Brunoy)3 juin

Trail des Gorges de l’Ardèche(07 - Saint-Martin d’Ardèche)Trail Napoléon(2A - Ajaccio)8-9-10 juin

Les Courses de la Liberté(14 - Caen)10 juin

6 Jours d’Antibes(06 - Antibes)16 juin

The North Face Bandol Classic(83 - Bandol)17 juin

Corrida de Langueux(22 - Langueux)Trail des Bosses(39 - Champagnole)24 juin

Cross des Brillonnes(01 - Lelex)La Transléonarde(29 - Saint-Vougay)Foulées du Noble Joué(37 - Esvres)Semi-marathon et 10 km de la Croix-Verte(95 - Montsoult)30 juin

Forestière des Escargots(15 - Arpajon-sur-Cère)Foulées de Poulx(30 - Poulx)20 et 10 km du Touquet(62 - Le Touquet)

C A L E N D R I E R

A U P A S D E C O U R S ERetrouveztoutes ces courses sur

www.sport-up.frle site de l’inscription en ligne

Do you know Diniz, Yohann Diniz? Une foisn’est pas coutume, Adidas a choisi deprendre un athlète, pas un sprinteur ni unfondeur, mais bien un marcheur, commeporte-drapeau de sa nouvelle campagneen France, toujours déclinée sur le thème« Impossible is Nothing ». Le championd’Europe du 50 km se retrouve donc auxcôtés de stars mondiales comme DavidBeckham, Jonah Lomu, Alysson Felix ou larecordwoman du monde du saut à la per-che, la Russe Yelena Isynbayeva, pour porterhaut les couleurs de la marque aux troisbandes sur les différents médias français.Une confiance qui va donner des ailes aufacteur rémois qui, après une opération réus-sie pour soigner une blessure auxadducteurs en décembre dernier, vise lepodium aux championnats du monded’Osaka, au Japon, l’été prochain. Aprèscette marche vers la notoriété, on lui sou-haite de franchir une nouvelle marche versla gloire.Comment dit-on déjà? Ah oui : Impossible isnothing… Surtout pour un athlète qui a réussià faire passer la marche de l’ombre à lalumière…www.adidas.com

New Balance et Nickelfont alliance pour fairesouffler un peu de fraî-cheur sur la course àpied, et surtout sur vospieds…Le partenariat entrel’équipementier bienconnu des runners etl’une des marquesphares de la cosméti-

que masculine bat son plein en cette saisonprintanière.Depuis le 7 avril, un flacon du gel corpsaprès sport, « Corps de glace » est offertpour tout achat d’une paire de NewBalance 410.Dépêchez-vous, l’opération se déroule dans115 magasins en France, mais il n’y en aurapas pour tout le monde…www.nickel.frwww.newbalance.fr

Des sites pas sots>> Nike lance son site Internet destiné à tous les coureurs qui veulent préparer le Marathon de New-York. D’ici au

4 novembre prochain, les stars de la discipline sous contrat avec la marque au swoosh, comme Benoît Z et PhilippeRémond, délivreront régulièrement leurs conseils sur www.runtonewyork.com. Un nom tenu secret jusqu’au derniermoment pour entretenir le buzz.

>> Vu également sur Internet un nouveau forum consacré à la course à pied et qui sonne bon la convivialité puisque cesite s’appelle Running Café. Un nom sympa pour un site qui ne l’est pas moins et où tous les passionnés peuvent cau-ser chiffons, VMA et marathon en échangeant conseils et impressions sur la plus oxygénante des passions, la courseà pied. Bien joué à www.runningcafe.com de se positionner sur la convivialité…

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C dans l’R

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PA R I S - T O K YO

Serge Girard en tournéeC H R O N O M E T R E

Top chrono

» Michel PAKLOGLOU» Président de Génération Oxygène,

association organisatricedu semi-marathon de Lyon

« Notre association, existe depuis plus de 20 ans.Elle a été créée dans le but de faire partager lesvaleurs liées au sport en général et de la course àpied, en particulier. Nous avons fait courir plus de50000 personnes dans nos différentes épreuvesdont environ 4000 chaque année sur le semi-marathon de Lyon. Pour cela nous, nousappuyons sur 250 bénévoles et autant d’interve-nants pour la sécurité, le médical, etc.

« Nous organisons aussi le tour du Lac au GrandParc Miribel Jonage dans le cadre de la manifes-tation des Eaux Bleues qui se déroule dans ceparc périurbain, l’un des plus grands d’Europe quisert aussi de réserve en eau potable à la ville deLyon. Le parcours fait 10 km, c’est une bellecourse, dans une ambiance familiale et convi-viale, comme on les aime car elle correspond toutà fait à notre philosophie. Pour nous, le sport estaussi une fabuleuse aventure humaine.

« Je tiens aussi à remercier le Service CoursesAquarel-Caisse d’Epargne car pour nous, organisa-teurs bénévoles, il représente un grand confort. Onnous propose une carte, nous choisissons le menuqui nous convient et nous passons commande enfonction de la jauge de notre épreuve. Je n’imaginepas organiser un semi-marathon sans ce servicequi nous permet d’atteindre un excellent niveaudans notre organisation. »

P A R O L E S D E

L’ORGANISATEUR

A U P A S D E C O U R S E

Après avoir relié Paris à Tokyo en 260 jours,17 heures et 52 minutes, au terme d’un pé-riple de 19 097 km, le runner de l’extrêmeeffectue toute cette année, avec son parte-naire Mizuno, une tournée pour présenterson exploit. Si vous passez dans le coin, n’hé-sitez pas à aller le rencontrer. Un : parce quele garçon est sympathique et modeste mal-gré ses exploits hors du commun ; deux :parce que l’écouter raconter son odysséeest tout à fait passionnant. Juste une chosepour mesurer la démesure : il court enmoyenne 70 km par jour, 7 jours sur 7…

Où voir Serge Girard :• Marathon de Paris – Stand Mizuno – 12 au

14 avril 2007• 15 km du Puy-en-Velay – 1er mai 2007• 100 km de Millau – 29 septembre 2007• Marathon et Ekiden de Seine et Eure (Val-

de-Reuil) – 14 octobre 2007• La Ronde des Vignes (Roquefort-la-

Bedoule) – 4 novembre 2007• Animation Mizuno – Magasin Spode – Lyon

– 10 novembre 2007www.sergegirard.com

Sport Time Keeping est le distributeur exclu-sif en France d’une solution de chronométriepar puce électronique, basée sur une tech-nologie utilisant les principes de la RadioFréquence Identification (Dual FrequencyRFID Technology) mise au point par lasociété IPICO en Afrique du Sud et dévelop-pée par ses filiales australiennes etaméricaines.Cette solution est déjà utilisée par de nom-breux organisateurs. Elle met à profit tous lesavantages des solutions utilisant, soit ladétection à basse fréquence, soit la détec-tion à haute fréquence, ce qui garantit unedétection maximale.La technologie a été optimisée et « packa-gée » afin de proposer aux utilisateurs unesolution peu coûteuse et adaptée à toutesles épreuves sportives en peloton.Sport TK distribue la technologie IPICO avecles matériels et logiciels applicatifs, sur l’en-semble du territoire français. Elle s’adresseaussi bien aux organisateurs d’événementssportifs souhaitant acquérir un moyen dechronométrage, qu’aux chronométreursd’événements sportifs souhaitant proposerleurs prestations avec ce système auprèsdes organisateurs, ainsi qu’aux fédérations,et ligues.

Contact :

Sport TK15, rue du Beau Vallon – 35830 BettonTél. : O877 74 29 29www.sporttk.com

Endurance Shop accélère la cadence>> Quatre ans après l’ouverture du premier magasin Endurance Shop, l’enseigne spécialisée a inauguré au mois de

mars un nouveau point de vente au Pontet, dans l’agglomération d’Avignon. La prochaine ouverture, celle du18e magasin, est prévue en mai à Marseille, dans le quartier de La Castellane, démontrant le dynamisme de l’en-seigne qui a connu un fort développement en trois ans. Antoine Furno, son fondateur, explique ainsi le succès del’enseigne : « Nous n’avons pas de démarche à proprement commerciale, mais nous sommes à l’écoute des créa-teurs d’entreprises qui souhaitent faire de leur passion un métier. Nous sommes heureux de pouvoir leur apporternotre soutien et notre expérience lors du démarrage de leur activité et de les assister dans leur développement grâceà notre professionnalisme et à une palette de services aux clients sans équivalent sur le marché. »www.enduranceshop.com

T R I A T H L O NParis refait son triLe 3 juin, le Bois de Boulogne sera le théâtred’une nouvelle épreuve, le triathlon de Parisorganisé par la Ligue de Paris sous la prési-dence de Pascal Bildstein. Grâce au soutiende la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France, le triathlon retrouve donc droit de citédans la capitale. Rendez-vous à l’hippodromede Longchamp.

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Interview

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P A R C O U R S

❯❯ 1983 :Débuts à la télévision

❯❯ 6 « participations » auxJeux 0lympiques d’été

❯❯ 8 « participations » auxChampionnats duMonde d’athlétisme

Patrick MONTELRÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT DU SERVICE DES SPORTS DE FRANCE TÉLÉVISION,

“La course à pied permet de mieux comprendre les autres”

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Comme Roger Couderc pour le rugby, ou Thierry Roland pour le football, lejournaliste de France Télévision restera-t-il sur les tablettes comme « la voix del’athlétisme » à la Télévision? C’est ce qu’on lui souhaite. Car le commentateurau débit de sprinteur aime le sport, l’athlé et la course à pied… qu’il pratiquesans modération et dont il parle comme il commente : avec fougue et passion.

>> Quelle place occupe la course à pied dans votre vie ?

Une place assez importante parce que je cours tous lesjours. Tous les matins, il me faut ma petite heure decourse à pied pour commencer la journée sinon je neme sens pas bien.

>> Où courez-vous ?

J’alterne, soit sur le Champ de Mars à Paris, soit enintérieur, chez moi, sur tapis. Je m’y suis mis il n’y apas très longtemps car c’est tout de même moins trau-matisant pour les articulations, il y a donc moins derisque de blessure et, pour un addict à la course à piedcomme moi, il n’y a rien de pire que d’être blessé etd’être privé de sa drogue. Quand le corps dit stop, il ya une grande frustration, il faut donc le ménager.

>> Comment avez-vous débuté ?

J’ai remplacé la cigarette par la course, en fait. Il y a15 ans, j’ai arrêté de cloper, j’ai pris 10 kg tout desuite et il fallait faire quelque chose. Bernard Faure,qui est mon mentor, m’a aiguillé vers le running et,depuis, je n’ai jamais cessé. C’était à la fois uneexcellente idée parce que j’ai perdu mes 10 kg super-flus et que je me sens en pleine forme et une moinsbonne idée car j’ai remplacé une drogue, mauvaisepour la santé, par une autre, bien meilleure. Je suisvraiment accro.

>> A ce point ?

Complètement. Pour moi, mais comme pour beau-coup de coureurs, la course à pied est une drogue,douce ou dure, je ne sais pas, mais c’en est une. Sivous n’avez pas votre dose, il y a quelque chose quine va pas. Quand je ne peux pas courir, il me manquequelque chose, je ne me sens pas bien, je suis moinsdétendu…

>> Qu’est-ce que la course vous apporte, justement ?

C’est une discipline de tolérance et de connivence. Detolérance, parce que quand vous allez au fond devous-même, ça rend modeste. Vous souffrez commeles autres, vous mesurez vos limites, vous vous met-tez « minable » et donc vous êtes humain, seul avecvotre souffrance physique. Et en même temps, il y abeaucoup de complicité, de partage avec tous ceux

qui courent parce que vous savez ce qu’ils vivent. Unregard suffit, c’est assez fort. Je pense vraiment quecourir donne un regard différent sur la vie, vous regar-dez les choses avec un peu plus d’humanisme etd’humanité, cela permet de mieux comprendre certai-nes choses et les autres.

>> Comment courez-vous ? Seul ou avec des amis ?

Moi, je cours vraiment en solitaire. Je n’ai pas enviede discuter en courant. C’est une façon de se retrou-ver avec soi-même alors que, le reste du temps, on esttoujours avec des gens dans la vie. Mais c’est unesolitude partagée avec les autres coureurs. Quand jecours, je vois toujours les mêmes per-sonnes, on partage la même passionmais en silence. Un regard, un petitsigne de tête suffisent, on sait que l’onvit la même chose, on fait partie de lafamille. Cette communion muette estaussi très intéressante dans ce sport.Pour recueillir le sourire d’une femme,par exemple, il vaut mieux courir que demarcher dans la rue. Quand vous faitesun jogging, c’est plus fréquent (rires).

>> Et la compétition fait partie de vos motivations ?

Ah, pas du tout… Autant, je suis compétiteur dansmon boulot, autant la compétition est totalementabsente de ma passion pour la course à pied. Je refusede faire la moindre course. Mon défi personnel est decourir tous les matins et de me donner à fond, ce n’estpas de faire un chrono. Au début, j’avais essayé, maisaprès tu es obsédé par le temps, et ça parasite le plai-sir, ça peut devenir une obsession… Et comme je suisun tout petit coureur, si je la jouais au chrono, je seraismalheureux… Ca me ramènerait à la triste réalité desportif raté que je suis et qui est devenu journalistesportif pour compenser son incapacité à être un cham-pion (rires). Je ne veux surtout pas avoir de records ettout ça, ça gâcherait mon plaisir. Si je fais un mara-thon un jour, ça sera tout seul, sans chrono…

>> Avec Bernard Faure, vous avez pourtant un coachéminent…

S’il n’y avait pas eu Bernard, je n’aurais jamais fait decourse à pied, c’est sûr. Il m’a conseillé mais aussi

encouragé alors que je pensais en être incapable, c’estlui qui m’a fait croire que je n’étais pas plus nul queles autres, mais il m’a menti, je ne suis pas très bon(rires).

>> La pratique de la course à pied vous a-t-elle apportéquelque chose dans votre métier de commentateur del’athlé ?

Je le pense. Connaître la souffrance de l’entraînementaide à comprendre les athlètes. A mon petit niveau, çame permet de les comprendre mieux. Je n’en suis pasencore au niveau de Bernard qui peut lire sur unvisage une défaillance à venir ou un doute qui naît,

mais depuis que je pratique la course àpied, je sens mieux ces choses-là aussi.

>> Quel est votre plus beau souvenir lié àl’athlétisme ?

Il y en a plusieurs mais l’un des plusforts, c’est d’avoir fait un film avecRégis Wargnier sur trois athlètes d’ex-ception, Hicham El Guerroudj, Gebreet Heike Dreschler.

>> Votre meilleur souvenir professionnel ?

D’avoir eu la chance d’animer une émission surFrance 4, « Soyons Sport » où j’ai pu faire tout ce quej’attendais de ce métier, c’est-à-dire de faire une vraieémission de débat sans langue de bois. Ca reste, et deloin, mon meilleur souvenir, même si ça n’a pas duré.Un autre plus ancien est aussi très fort : ce sont les JOde 1988 à Séoul où je n’ai pas pu commenter la finaledu 100 m à cause d’une grève. J’étais tellement frus-tré, mais j’ai appelé un pote pour lui faire en direct.C’était mon premier commentaire, comme si j’étais àl’antenne…

>> Votre prochain objectif puisqu’on sait que ça ne serapas une course ?

Je vais commenter la finale de la Coupe de Francede football en juin et c’est un grand bonheur. Je mefais aussi une joie de retourner au Japon, à Osakacet été pour les Championnats du monde. C’est sansdoute dans ce pays qu’on a vécu les plus beauxMondiaux en 1991, avec ceux de Paris en 2003. Onva encore se régaler. ■

“la compétitionest absente

de ma passionpour la course

à pied

”

Dossier forme

12

Le Coach Athlé Santé,c’est pour tous !

L’ATHLE SANTE, C’EST QUOI ?

4 domaines principaux :

>> L’accompagnementrunning

>> le Nordic Walkingou « marchenordique » avecdes bâtons

>> la conditionphysique

>> la remise en forme

❯❯ RENSEIGNEMENTSFédération Française d’AthlétismeGéraldine ZimmermannDirectrice Grand Public01 53 80 70 13www.athle.orgcontact@transbaie.com

Photos : S. Kempinaire - Abaca Press

APRÈS une première promotion lancée fin 2006, lesCoachs Athlé Santé vont se multiplier en ce prin-temps. Sous l’impulsion de la FFA et sous la directionde Géraldine Zimmermann, responsable du dispositif,les entraîneurs nouvelle génération, plus seulementréservés aux licenciés d’athlé mais destinés au grandpublic, seront près d’une cinquantaine à la rentréepour encadrer les nouvelles pratiques santé et loisirsde la course à pied. Mais les adeptes de la compétitionne faisant pas partie d’un club ne sont pas exclus. Aucontraire, l’un des secteurs d’activité des C.A.S. estde proposer aux runners de tous niveaux de lesaccompagner dans leur progression. Tous les coureurssont donc concernés par ce dispositif qui devraitbooster le running loisir. Pas au détriment de la libertémais plutôt au service d’une pratique encadrée etdonc de qualité dans un esprit de convivialité.

Au-delà, les coachs Athlé Santé ont aussi pour mis-sion d’accompagner les gens intéressés dans leurpratique d’une activité physique avec pour objectifsune meilleure santé grâce à l’entretien (ou le regain)d’une bonne condition physique. D’où le recours àdifférentes disciplines comme le stretching ou la

Les Coachs Athlé Santé sont formés par la FFA pourguider le grand public vers la forme et le bien-être. Ilssont aussi là pour encadrer les runners qui veulentprogresser. Suivez-nous sur la piste des coachs quimettent de la santé dans l’athlé et du cœur chez lesrunners…

marche nordique (avec bâtons) qui ouvrent de nou-veaux horizons.Évidemment, les runners ne sont pas concernés parces nouvelles pratiques mais, sait-on jamais, unemauvaise blessure peut pousser certains à troquer leurpaire de running contre une paire de walking.L’essentiel, que ça soit en courant ou en marchant,étant de continuer à prendre son pied !

Le concept de l’athlé santé est donc simple : l’athlé-tisme est une activité physique de base qui peut êtreaménagée pour être accessible au plus grand nombre.Elle permet des pratiques d’entretien de votre formeet de développement des qualités physiques. Bienencadrée et adaptée, elle peut être une activité enri-chissante pour les personnes ayant une démarche etdes objectifs santé/bien-être.En plus des enfants qui veulent faire de l’éveil athlé-tique, l’athlé santé concerne principalement troistypes de publics :• les personnes voulant reprendre une activité phy-

sique pour une remise en forme• ceux qui veulent améliorer leur condition physique• les runners en quête d’encadrement et de progrès.

>> Qui sont-ils ?Ce sont des professionnels diplômés, formés et

reconnus par la FFA pour encadrer l’athlé santé

loisir. Leur mission principale est d’accompa-

gner les adhérents dans leur démarche de

recherche de santé-bien-être. La compétence

des C.A.S. est reconnue pour la lutte primaire

des maladies liées à la sédentarité.

>> A qui s’adressent-ils ?A toute personne voulant s’engager dans une

pratique loisir ou santé. Ils exercent dans sa

structure, mais ils se déplacent aussi dans les

parcs, dans les comités d’entreprises. Ils sont

aussi capables d’encadrer des sédentaires, des

personnes avec des pathologies légères comme

les diabétiques légers ou handicapées par un

surpoids…

>> Combien sont-ils ? Depuis fin 2006, les Coachs Athlé Santé sont

dix-neuf en place, mais la formation de la

deuxième promotion s’est achevée fin mars, ils

seront donc une trentaine de plus en septembre,

soit près d’une cinquantaine au total répartis sur

tout le territoire.

>> Où sont-ils?Vous pouvez retrouver leur localisation précise

et leurs coordonnées sur le site de la Fédération

Française d’Athlétisme, www.ffathle.org. Les

plus grandes villes de France comme Paris,

Marseille, Lille, Strasbourg, Reims, Nancy,

Bordeaux, ou Le Mans, et bien d’autres encore,

sont couvertes.

T É M O I G N A G E D ’ U N C . A . S .FABIEN CARASSOU - Fensch Moselle Athlétisme (57)

« La section Athlé Santé Loisir du club a été mise en place au mois de septembre. Elle

compte aujourd’hui une quarantaine d’adhérents. On trouve différents profils. Il y a des

personnes qui, après quelques années de « laisser aller », veulent se remettre en forme.

On trouve aussi des jeunes à la recherche d’une activité physique, mais qui ne souhai-

tent plus intégrer des structures orientées vers la compétition. Et, évidemment, j’enca-

dre tous les types de runners, des coureurs loisir qui ne veulent plus courir seuls, aussi

bien que des coureurs hors stade souhaitant bénéficier de conseils, de plans d’entraî-

nement, afin de progresser à l’entraînement ou en compétition. Il y a un point commun

entre tous les adhérents, c’est l’envie de se retrouver en groupe pour s’entraîner, se

déstresser, dans une ambiance où la bonne humeur est toujours de mise. »

13

Dossier forme

14

>> Objectifs :Vous souhaitez préparer une course de votre régionentre ami(e)s ou vous courez déjà depuis un moment,vous sentez que vous stagnez et qu’avec une aideextérieure, vous pouvez franchir un cap.La majeure partie des coureurs hors stade s’entraîneen suivant leur propre plan d’entraînement depuis desannées. À un moment, beaucoup d’entre vouscommencent à stagner et c’est à ce moment-là que lesC.A.S. peuvent leur apporter leurs conseils afin deretrouver le chemin de la progression.

>> Exemple de programme :Le C.A.S. peut proposer un plan personnalisé, avectrois séances par semaine, avec par exemple :• une sortie longue en endurance fondamentale• une séance sur piste pour travailler la VMA (Vitesse

Maximale Aérobie) ou l’allure de course, etc.). Pluson approche de l’objectif, plus cette séance de VMAse transformera progressivement en séance devitesse spécifique à l’objectif.

• une séance de Préparation Physique Généraliséeavec des exercices adaptés. Cette séance sera rem-placée, au fur et à mesure de l’avancement de lasaison par un travail d’endurance active puis par dessorties au seuil aérobie.

>> Le “plus” du coach :En plus de donner tous les conseils et les clefs d’unbon entraînement, la présence du C.A.S. est impor-tante pour rassurer le runner qui a souvent des douteset pour le guider sur les rythmes et le dosage d’entraî-nement, les phases de récupération car on peut avoirtendance à en faire de trop.Son rôle est aussi important pour rappeler les prin-cipes de base d’une bonne pratique : l’échauffement,l’hydratation, la récupération en fin de séance avecretour au calme et étirements, etc.

>> Objectifs :Vous souhaitez vous sentir en forme,retravailler votre silhouette et retrou-ver une certaine tonicité.

>> Exemple de programme :Sur la base de deux séances parsemaine, l’idéal est de réaliser uneséance de renforcement physiquepour la tonicité et une séance desti-née à faire travailler le systèmeaérobie, c’est-à-dire le système car-dio-vasculaire.Pour le travail physique, on utilisedes circuits training qui consistenten un enchaînement d’exercices sol-licitant les différents groupesmusculaires. Ces séances compren-nent également un travail de gainage

(renforcement musculaire du dos et du buste) et seterminent toujours par le classique retour au calmeavec les étirements. Tous ces exercices sont enchaînéssur une plage de 1 h – 1h15 afin de maintenir une cer-taine intensité.Les séances « aérobie », quant à elles, sont effectuéesen nature et en groupe. Le programme est défini parle coach qui varie le contenu de la séance et joue avecles allures. Après l’indispensable échauffement, ils’agit d’aller s’amuser à courir dans la nature avecl’objectif de travailler sa condition physique de façonludique.

>> Le “plus” du coach :Grâce à des programmes adaptés, il permet d’entre-tenir sa condition physique en toute sérénité. Et enréalisant les bons exercices au bon moment.

>> Objectifs :Vous éprouvez le besoin de vous dépenser, de re-prendre une activité physique pour vous sentir mieuxdans votre corps, mais vous n’êtes pas adepte de lacourse à pied.

>> Exemple de programme :Après un temps d’inactivité, il est important de ne pasbrûler les étapes et donc d’être encadré et conseillépar un professionnel.Pour reprendre une activité physique, l’intensité devraêtre modérée. Ainsi, on peut proposer une séance demarche nordique hebdomadaire, idéale pour effectuerun travail cardio-vasculaire en toute sécurité. Laséance durera, au début, entre 30 minutes et 1 heure,en fonction du niveau de la personne.Pour recommencer une activité physique, la marcheest idéale car elle est accessible à tout le monde et ellesollicite moins les articulations par rapport à la courseà pied.Dans la semaine, on peut également proposer uneséance de condition physique à base d’un travail derenforcement musculaire. Sur une séance d’uneheure, on travaille la musculation des différenteschaînes musculaires, avec aussi un travail spécifiquepour les abdominaux. Toutes les séances se terminentévidemment par des étirements afin de récupérer. Letravail est personnalisé en fonction des besoins et descapacités de chaque membre.

>> Le “plus” du coach :En encadrant les personnes peu ou plus habituées àl’effort physique, il permet d’éviter les blessures duesà une reprise trop brutale et guide les membres pourque les exercices soient bien exécutés et donc plusefficaces.

Le C.A.S. pour les runnersqui veulent progresserLe C.A.S. pour les runnersqui veulent progresser

Le C.A.S. pour développer sa condition physiqueLe C.A.S. pour développer sa condition physique

Le C.A.S. pour les personnes souhaitant retrouver la formeLe C.A.S. pour les personnes souhaitant retrouver la forme

T É M O I G N A G EJANICK, 55 ans, administrative, Cestas (33)« J’ai un passé de coureuse, sur marathon et semi-marathon. A plus de 40 ans, je souhaitais reprendre l’activité decourse à pieds. La proposition du Coach Athlé Santé a répondu à mon attente : un bilan de forme physique, desentraînements de remise en forme, des conseils et des propositions d’entraînements spécifiques. Le tout dans uneambiance de club des plus conviviales. Le premier trimestre m’a permis de reprendre une saison de cross avec unebonne motivation.Il nous manque juste une salle en saison hivernale pour y réaliser nos séances de remise en forme, musculation etassouplissement. Aujourd’hui, ces entraînements se font sous un auvent. Il est à noter que ces conditions « rustiques »ne font pas faiblir la participation, ce qui souligne la motivation et la bonne ambiance de cette activité. Et comme lesbeaux jours sont de retour, il va y avoir encore plus de monde. C’est super. »

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Sondage

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E N D I R E C T

D E L A F F A

Alors que la FFA amplifie le programme « Coach AthléSanté », un sondage réalisé par l’institut LH2 révèleque la course à pied est un sport qui a la cote auprèsdes Français qui se disent également prêts à tenterdes défis sportifs. Enrichissant.

N savait le sport santé en vogue auprès des Français,à travers, notamment, le boom de la randonnée pé-destre et des activités outdoor. Mais on ne s’attendaitpas à un tel plébiscite pour la course à pied. Qu’on lanomme jogging, footing ou running, elle rencontre unfranc succès auprès des Français.Même si le running ne vient qu’en 6e position dessports les plus pratiqués par les Français, derrière lamarche, la natation, le vélo, le football et la gymnas-tique, à la question, « faites-vous, ne serait-cequ’occasionnellement, du footing ou de la course àpied? », 44 %, tout de même, des sondés de 15 ans etplus, répondent par l’affirmative, soit presque un surdeux. Mais la proportion monte à 62 % pour les 15-24 ans.Quand on demande aux Français quelles sont lesmotivations qui les poussent à courir, 90 % répondent« pour être en bonne condition physique », 87 %« pour être bien dans sa peau », 86 % « pour s’oxygé-ner », 76 % « pour se destresser » et 71 % « pour êtreen contact la nature ». Ce qui démontre, au passage,la forte dimension forme-santé de la course à pied.Autre enseignement intéressant de l’enquête LH2 : lerunning le sport le plus associé au mot « liberté ».Ainsi à la question « Parmi les sports suivants, selonvous, quel est celui qui est le plus synonyme deliberté? », 60 % des sondés répondent le jogging, loindevant la natation (2e avec 20 %), le rugby et le foot-ball, deuxièmes ex aequo avec 5 %).

Les Français et la course à pied

Enfin, et ce n’est pas anodin, courir un marathonarrive en tête des réponses à la question : « Quels défissportifs aimeriez-vous relever un jour ? ». Avec 7 %des suffrages, le marathon devance le saut en para-chute (5 %), et la grande randonnée (4 %). P.N.

» Vous souhaitez reprendre la course à pied ou vous y mettre» Vous courez régulièrement mais vous avez envie de progresser» Vous en avez assez de courir seul(e)» Vous participez à pas mal de course sur route et vous en avez marre de devoir présenter

à chaque fois un certificat médical» Votre emploi du temps ne vous permet pas de rejoindre un club, mais vous aimeriez avoir

des plans d’entraînement personnalisés» Vous souhaitez faire partie de la grande famille de l’athlé tout en gardant votre liberté» Vous pouvez rejoindre un club : quelque soit votre niveau, le club vous permettra de pro-

fiter de RDV réguliers, de bénéficier de la convivialité et de l’émulation d’un groupe, departager votre passion et vos objectifs, d’être conseillé(e) et motivé(e) par un entraîneuravec des plans sur mesure.

En club, la licence Athlé Santé Loisir est destinée aux personnes qui souhaitent pratiquerla course à pieds dans un objectif de bien-être et de convivialité. Elle permet de partici-per à des courses sur route, cross, trails (hors championnats) sans avoir à présenter uncertificat médical. Les coureurs qui souhaitent participer à des championnats (départe-mentaux, régionaux, interclubs…) peuvent prendre une licence Performance.

» Vous pouvez aussi souscrire au Pass’running : c’est un titre de participation, qui coûte26 euros, est valable 1 an de date à date et permet de s’inscrire à des courses sur route,trail, cross, sans avoir à présenter un certificat médical. Avec le Pass’running, comme avec la licence club, vous êtes assurés, vous bénéficiez surinternet de plans d’entraînement personnalisés gratuits, et des frais d’inscription en lignepour la majorité des courses sur route.

COURIR AVEC LA FEDERATION FRANCAISE D’ATHLETISMELa Fédération Française d’Athlétisme vous propose plusieurs options pour répondre à vos besoins, envies ou contraintes en matière de course à pied.

Le Lagardère Athlé Tour voit le jour

Le 28 janvier dernier a été entérinée par le comitédirecteur de la Fédération Française d’Athlétisme(FFA), la création de la Ligue Nationaled’Athlétisme (LNA).Cette nouvelle structure, dirigée par StéphaneDiagana et l’ancien sprinteur Bruno Marie-Rose,va permettre de donner à une quinzaine d’athlè-tes le statut professionnel. Elle va aussi gérerl’organisation d’un nouveau circuit de meetingsau niveau national. Ce nouveau circuit, parrainé par le GroupeLagardère, comptera cinq rendez-vous en 2007et permettra ainsi à tous les passionnés d’athlé-tisme d’assister à des compétitions rassemblantles meilleurs athlètes de chaque discipline.Voici le calendrier des rendez-vous du LagardèreAthlé Tour 2007 où vous pourrez assister auxévolutions des champions français :8 juin : Lille-Métropole (Villeneuve d’Ascq)17 juin : Paris (stade Jean Bouin)28 juin : Strasbourg17 juillet : Reims28 juillet : Monaco

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Equipement

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L E S CO N S E I L S

DU PODOLOGUE❯❯ Mougnir Boumedjane❯❯ Podologue du sport

❯❯ Fontainebleau

❯❯ Triathlète

« Attention aux semelles de confort »Je déconseille aux runners de rajouter unesemelle amortissante automatiquement dès qu’ilsachètent une nouvelle paire de chaussures. Denos jours, les chaussures de running sont déjàsuffisamment dotées en systèmes d’amorti detoutes sortes pour ne pas avoir besoin d’en rajou-ter. Beaucoup de runners décident qu’ils ontbesoin d’une semelle supplémentaire, ce qui n’estpas forcément très bon. Soit, ils souffrent d’unproblème postural qu’il faut compenser et dans cecas, mieux vaut consulter un podologue pour sefaire prescrire des semelles orthopédiques.Décider soi-même de se doter de semelles deconfort – même si elles soulagent – n’est pasrecommandé car elles risquent de masquer le vraiproblème qu’il conviendrait plutôt de faire exami-ner par un spécialiste. Sans compter que, si vousn’avez pas vraiment besoin d’amorti, rajouter dessemelles dans la chaussure peut générer desmaux plus que les résoudre. Attention donc auxsemelles « auto-prescrites » sans raison.

C’est le retour des beaux jours, et avec eux l’envie dereprendre la course à pied. Mais, devant les rayonsdes magasins spécialisés, vous êtes à l’arrêt. Voici cequ’il faut savoir pour trouver chaussures à votre pied.

» Les critères de choixLe premier critère à prendre en compte est votrepoids. En général, les équipementiers conçoivent deschaussures pour des coureurs de plus ou moins 75 à80 kg. Selon que vous vous situez en deçà ou au-delàde cette limite théorique, vous opterez pour desmodèles adéquats. Pour les femmes, le critère a moinsd’importance car le poids est moins discriminant.Ensuite, vous devez tenir compte de la façon dontvous allez courir. Si vous reprenez la course àpied, vous allez plutôt courir, dans un premier temps,une à deux fois par semaine, voire faire une petitecompétition au bout de quelques mois. Vous serezdonc considéré comme un coureur occasionnel pou-vant utiliser un modèle destiné principalement àl’entraînement avec des caractéristiques de confort,d’amorti et de stabilité. Plus vous augmenterez la fré-quence de vos entraînements et vos participations àdes compétitions, plus vous délaisserez les chaussuresà usage mixte (entraînement-compétition), pour vousorienter vers des modèles “performance”, plus légers.Vous pourrez aussi avoir deux paires de chaussures,pour l’entraînement et pour la compétition.Enfin, tenez compte de la nature du terrain où vouscourez principalement : sur route (bitume), sur sen-tiers ou sur les chemins, dans les sous-bois, sur unepiste d’athlétisme, sur une pelouse d’un parc, etc. Letype de terrain peut conditionner le choix du modèleen fonction de la semelle. Mais, là encore, il existedes modèles à usage mixte capables d’une bonneadhérence sur les différents sols.

Partir du bon pied

» L’essayageLors de votre passage dans un magasin spécialisé,vous bénéficierez des conseils d’un vendeur quipourra vous guider. Ceci étant, sachez qu’il existequelques règles à respecter pour opter pour les bonneschaussures. D’abord, il est conseillé de prendre unepointure en plus de votre pointure habituelle. Vouspouvez aussi ajouter la largeur de votre index au doigtde pied le plus long pour définir votre bonne pointure.Pourquoi cette pointure supplémentaire? Parce quependant l’effort le pied gonfle et qu’il ne faut pas qu’ilsoit congestionné. Attention aussi à ne pas prendredes chaussures trop grandes car si votre pied glisse àl’intérieur, cela peut déboucher sur des ampoules.Les vendeurs pourront vous guider sur le morphotypede votre pied (pronateur, supinateur ou universel)pour déterminer plus précisément vos besoins. Mais,si vous reprenez la course, nous vous conseillonsd’opter pour un modèle universel et vous verrez àl’usage comment s’use votre chaussure, ce qui vouspermettra de déterminer votre morphotype. Vous pou-vez aussi consulter un podologue du sport pouranalyser votre foulée et trouver la chaussure la mieuxadaptée à votre pied.Essayez bien les deux chaussures, car il y a souventune légère différence entre vos deux pieds. Il est aussiconseillé de passer la main à l’intérieur pour voir s’iln’y a pas de petits défauts de confection (couturessaillantes, etc.).

» À l’usageLa durée de vie d’une paire de chaussures de runningva de 800 à 1500 km selon le modèle et la nature desmatériaux employés. Dès que vous constatez à l’œilune dégradation des propriétés de la chaussure, il fauten changer pour ne pas altérer votre foulée et risquerla blessure. Idem pour l’entretien : pour ne pas abîmerprématurément les chaussures, il faut juste les laver àl’eau savonneuse avec une brosse et ne jamais les pas-ser en machine ni les faire sécher sur un radiateur,seulement à température ambiante pour ne pas dété-riorer les matériaux. Car qui veut courir longtemps,entretient ses chaussures… A.M.

A S A V O I RSur quel pied courez-vous ?Pour bien choisir une chaussure, il faut connaître le morphotype de votre pied, autrement dit, il faut savoir si vousêtes « pronateur », supinateur » ou « universel » car les équipementiers conçoivent des modèles adaptés à tousles types de foulées.>> Vous êtes « pronateur » si votre pied part vers l’intérieur au contact du sol.>> Vous êtes« supinateur » dans le cas contraire, les semelles s’usant davantage sur l’extérieur du pied.>> Vous êtes « universel » quand votre pied reste plat, sans verser ni vers l’intérieur, ni vers l’extérieur.

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A belles foulées

>> ADIDASSupernova Cushion

Total confortC’est le compromis idéal entre amorti et confortpour une chaussure d’entraînement de hautequalité grâce à la technologie ForMotion™ quioffre amorti et souplesse jusqu’au talon.

110 €

>> www.adidas.com

>> KALENJIElite 2000

A son rythmeL’Elite est conçue pour les coureurs à fouléeuniverselle ayant une pratique régulière (2 à5 sorties par semaine), aussi bien sur routeque sur chemin.

75,90 €

>> www.decathlon.fr

Ce n’est pas parce qu’on n’est pas un champion que l’on n’a pas le droit d’être bien chaussé. Au contraire : les marques pensent aussi aux coureurs débutantsou occasionnels qui peuvent ainsi bénéficier des meilleures technologies adaptées à leur niveau et à leur budget. Voici une sélection de chaussures pour vousmettre le pied à l’étrier dans les meilleures conditions…

>> PUMAComplete Concinnity

Top trainingSon système de laçage asymétrique et sasemelle moulée en une pièce qui respecte ledéroulé naturel de la foulée garantissent flexi-bilité et stabilité.

100,00 €

>> www.puma.com

>> ASICSGel 1120

Grand publicC’est une chaussure d’entraînement par excel-lence, adaptée à toutes les distances et à tousles coureurs quel que soit leur poids.

100,00 €

>> www.asics.fr

>> MIZUNOWave Genesis

La bonne vaguePour un prix léger, bénéficiez de la technologie«wave » de l’équipementier japonais, garantied’un excellent amorti, de stabilité et de longé-vité.

75,00 €

>> www.mizuno.com

>> REEBOKPremier 3D LITE II

Coureur d’éliteC’est une chaussure conçue pour les entraîne-ments à bonne vitesse sur la route et pour lescoureurs légers (75 kg). Un premier pas versla compétition et la performance.

90,00 €

>> www.rbk.com/fr

>> BROOKSTrance

Valeur sûreC’est un concentré du savoir-faire de la marquepour un entraînement dans les meilleuresconditions de contrôle et d’amorti.

150,00 €

>> www.brooksrunning.com.fr

>> NEW BALANCE1061

La totaleC’est une chaussure d’entraînement perfor-mante, pour les coureurs universels, à larecherche d’amorti et de dynamisme sur lon-gue distance.

130,00 €

>> www.newbalance.fr

>> SAUCONYProgrid™ Triumph 4

EnduranteConçue pour les coureurs neutres recherchantun grand confort, elle est particulièrementadaptée pour les sorties longues.

130,00 €

>> www.saucony.com

>> DIADORAMythos Athom TI

Longue haleineConçue pour les sorties longues, elle privilégiele confort et la stabilité et fera le bonheur descoureurs lourds en quête d’amorti.

105,00 €

>> www.diadora.com

>> NIKEVomero 2 +

PolyphoniqueElle est universelle, très polyvalente, pour l’en-traînement ou la compétition et fera le bonheurde tous, le debutant comme le confirmé. Le + :elle est connectable avec l’iPod Nano.

120,00 €

>> www.nike.com

>> SPIRAVolare III

Monté sur ressortsC’est une chaussure universelle, avec un res-sort sous le talon et deux autres sous l’avant-pied pour un meilleur amorti, et également desrenforts latéraux.

120,00 €

>> www.spira-france.com

NOTRE SÉLECTION HOMMES

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Le pied à l’étrier

>> ADIDASSupernova Cushion

Best-sellerC’est la star de la marque, polyvalente et élé-gante, elle est un bon compromis entre amortiet confort pour les runneuses exigeantes.

110,00 €

>> www.adidas.com

>> KALENJIElite 2000

Sobre et efficaceAdaptée à l’entraînement, elle propose confortet amorti pour tous les types de coureuses ettous les terrains.

75,90 €

>> www.decathlon.fr

Pas besoin d’être experte en course à pied pour avoir le droit d’être bien chaussées. Depuis quelques années, toutes les marques développent des modèlesadaptés à la morphologie féminine et qui utilisent, au même titre que les modèles masculins, toutes les technologies dernier cri. Car en matière de running, il ya une vraie parité. Voici une sélection de modèles très accessibles qui vous donneront des ailes pour courir de plaisir…

>> PUMAComplete Concinnity

FélineAvec son système de laçage asymétrique etl’utilisation de matériaux naturels, elle apportede l’originalité au rayon des chaussuresd’entraînement.

100,00 €

>> www.puma.com

>> ASICSLady Gel 120

Belle fouléeElle est conçue pour un entraînement réguliersur toutes distances. Confort et stabilitégarantis.

100,00 €

>> www.asics.fr

>> MIZUNOWave Genesis

Tout terrainsC’est la chaussure d’entraînement par excel-lence, conçue pour le bitume comme pour lessentiers, et très résistante.

75,00 €

>> www.mizuno.com

>> REEBOKPremier 3D Lite II

Top niveauC’est une chaussure très complète, allianttoutes les technologies de la marque pourcumuler souplesse, dynamisme, confort etstabilité.

90,00 €

>> www.rbk.com/fr

>> BROOKSGlyceryn 5

De la bombeTrès confortable pour celles qui recherchentde l’amorti, idéale pour les sorties longues àl’entraînement.

120,00 €

>> www.brooksrunning.com.fr

>> NEW BALANCE735

Valeur sûreLa 735 convient aux coureuses universelles àla recherche d’une chaussure d’entraînementfiable et privilégiant amorti et légèreté surcourtes et moyennes distances.

80,00 €

>> www.newbalance.fr

>> SAUCONYProgrid™ Triumph 4

Confor…stableObjectif confort pour cette chaussure neutrepour coureuses universelles adeptes des sortieslongues.

130,00 €

>> www.saucony.com

>> DIADORAMythos Axeler 2

EntraînanteAdaptée à la fois pour la compétition et l’entraî-nement, elle offre un bon compromis pourcelles qui veulent faire d’une pierre deuxcoups.

105,00 €

>> www.diadora.com

>> NIKEAir Zoom Percept

C’est l’avant-pied !C’est une chaussure légère et très confortable,plus spécialement conçue pour celles quirecherchent du confort au niveau de l’avant-pied.

130,00 €

>> www.nike.com

>> SPIRADel Sol

Double jeuC’est une chaussure universelle, avec unressort sous le talon pour un usage mixte,entraînement et compétition.

100,00 €

www.spira-france.com

NOTRE SÉLECTION FEMMES

59 VALENCIENNES

91 CORBEIL-ESSONNES

18 BOURGES54 NANCY

75 PARIS

77 CHELLES

83 TOULON

13 MARSEILLE

87 LA RÉUNION

84 AVIGNON

26 VALENCE

92 CHAVILLE

76 ROUEN

56 AURAY

72 LE MANS

44 NANTES

44 SAINT NAZAIRE

17 LA ROCHELLE

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Pur Running*+ Exact Running*Pur Running * Les meilleurs équipements, les meilleures marques, les meilleurs conseils, les meilleurs prix.

Exact Running * Nos conseillers s’appuient sur une analyse de votre foulée, réalisée sur tapis roulant et renforcée par un logiciel spécifique.

13 MARSEILLE* - 21, AVENUE DE TOULON 06 09 78 94 3317 LA ROCHELLE - 5, RUE DES GÉRANIUMS 05 46 35 14 5718 BOURGES - 74, AVENUE FRANÇOIS MITTERRAND 02 48 02 55 8026 VALENCE - 7, RUE DES ALPES 04 75 42 92 7944 NANTES SAINT HERBLAIN - 101, ROUTE DE VANNES 02 40 59 02 1644 SAINT-NAZAIRE - 72, AV. DE LA RÉPUBLIQUE 02 40 88 32 1354 NANCY - 121, BOULEVARD D’HAUSSONVILLE 03 83 94 00 5356 AURAY - 40, RUE GEORGES CLEMENCEAU 02 97 56 42 1759 VALENCIENNES MARLY - 259D, AVENUE HENRI BARBUSSE 03 27 45 39 35

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72 LE MANS - 27, BOULEVARD EMILE ZOLA 02 43 24 05 8975 PARIS MONTPARNASSE - 14, RUE DE L’OUEST 01 43 27 15 6576 ROUEN BOIS GUILLAUME - ZAC DES BOCQUETS 02 35 91 60 9677 MARNE LA VALLÉE CHELLES - 47, RUE AUGUSTE MEUNIER (RN34) 01 64 21 48 3583 TOULON - ZI. TOULON EST - IMMEUBLE LE PANORAMA 04 94 23 59 5084 AVIGNON LE PONTET - CH. DE PANISSET - ZONE Cial AVIGNON NORD 04 90 39 52 8791 CORBEIL-ESSONNES - 35, AVENUE CARNOT 01 60 88 94 1992 CHAVILLE - 2173, AVENUE ROGER SALENGRO 01 47 09 90 3297 LA RÉUNION - 18, RUE A. DE BERTIN - SALINE LES BAINS 02 62 39 48 85

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Courir au féminin

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CONSEILS D’AMIE

❯❯ Audrey ROUHAULT❯❯ 26 ans❯❯ Ostéopathe❯❯ Montigny-sur-Loing (77)

« Je cours depuis l’âge de 11 ans. Je m’y suismise parce que mon papa courait et que dès quej’ai pu, je l’ai accompagné. Depuis, j’ai toujourscouru plusieurs fois par semaine, une demi-heureen moyenne car cela me permet de me détendre,de me vider la tête. Je cours pour me mainteniren forme mais surtout pour me déstresser.« J’essaie de guider mes amies quand elles veu-lent se remettre à courir et je constate que le plusdifficile quand on reprend est de trouver sonrythme respiratoire.« Beaucoup d’entre elles s’asphyxient très vite carelles ne sont pas habituées à respirer en courant.Mon premier conseil est donc de reprendre trèsdoucement en cherchant son bon rythme respira-toire. Il ne faut pas vouloir enchaîner 10 minutesde course les premières fois, si vous n’êtes pas enforme physique, c’est l’échec assuré. Et il ne fautsurtout pas se décourager si au début, ça sembledifficile. En courant quelques minutes à sonrythme, on finit par y arriver. Donc, il faut insister,s’y reprendre plusieurs fois et après, vous verrez,c’est le pied. Et évidemment : chaussures de qua-lité et soutien-gorge de sport obligatoires ! »

Vous avez des fourmis dans les jambes ? Pour repren-dre une activité physique, il n’y a pas plus pratiqueet accessible que la course à pied. Voici la marche àsuivre pour que la course loisir soit toujours un plaisir.

>> Les bienfaitsCourir, c’est bon pour le cœur, le corps, la forme et…les formes. Pratiquée en loisir, la course à pied ne pré-sente pas d’inconvénients majeurs. Les risques deblessure existent, comme dans toute pratique sportivemais ils concernent davantage les adeptes de lacompétition. Si vous êtes bien équipée, avec pourobjectif de passer un bon moment, en respectant quel-ques règles de bon sens, vous ne risquez rien. Aucontraire, quelques dizaines de minutes de coursespar semaine ne peuvent avoir que des effets béné-fiques sur votre santé et votre forme.La course à pied stimule l’appareil cardio-vasculaireet la circulation sanguine. Comme toute activité phy-sique, elle a des bienfaits sur votre silhouette etpermet d’éliminer les calories superflues. Sur un planpsychologique, vous vous sentirez mieux après unbon jogging, plus détendue, moins stressée et plusdisponible. C’est aussi ça, le bonheur de courir…

>> L’équipementLa première règle d’or à suivre est de se doter dechaussures adaptées à la course à pied. On voit trop dejoggeuses avec aux pieds des chaussures de sport oude fitness pour ne pas le déconseiller. Certes, l’achatd’une paire représente un investissement mais nulbesoin d’acquérir la Rolls du bitume pour s’y mettre,vous pouvez trouver chaussure à votre pied en entréede gamme et le prix à payer n’est rien en comparaisondes maux qui peuvent surgir si vous êtes mal chaus-sée car la course est traumatisante dans la mesure oùil y a une succession de petits chocs qui peuventdéboucher sur des maux pour les articulations (tendi-nites, mal de dos, etc.) De grâce, comme on ne jouepas avec sa santé, ne jouez pas avec le confort de vospieds car c’est votre bien-être qui en dépend !Ensuite, la tenue est certes importante mais moinsprimordiale sauf en ce qui concerne le soutien-gorgeoù un produit technique adapté au sport est souhaita-ble pour le maintien de la poitrine. Il doit êtretranspirant, sans couture ni baleine pour ne pas vousblesser, avec des bretelles adaptées à l’effort, larges etnon coupantes.

Lancez-vous !

>> L’entraînementQuel que soit votre passé de sportive occasionnelle ounon, l’objectif est le même : courir le plus longtempspossible à une intensité raisonnable, sans ressentir dedifficultés. Il s’agit d’abord de se construire un « fon-cier », c’est-à-dire une base d’endurance, qui vouspermettra d’atteindre cet objectif.Pour y arriver, il ne faut surtout pas brusquer votreapprentissage. La progression doit se faire par palierssuccessifs. Les toutes premières séances se compose-ront d’une alternance course à pied/marche encontrôlant votre rythme cardiaque le temps de trouvervotre rythme respiratoire. Un point de repère : vousdevez toujours être capable de parler en courant. Aufil du temps, vous allez naturellement augmenter ladurée des phases de course au détriment de la marche.

>> La durée des séancesPour débuter, des séances de 15-20 minutes, une oudeux fois par semaine suffisent pour trouver un bonniveau de forme. Ne cherchez pas, les premierstemps, à courir trop longtemps. Si votre corps vousindique d’arrêter après quelques minutes, respectez-le, car il faut être à l’écoute de votre organisme, c’estlui qui commande !Après un ou deux mois, selon votre niveau de formeou selon votre passé de sportive ou non, vous pourrezcourir 30-35 minutes sans difficulté à votre rythme.C’est déjà gagné. Le reste (la compétition ou unchrono) est une autre histoire… A.M.

www.odyssea.info

Le circuit Odysséa permet de récolter des fonds pourla lutte contre le cancer du sein. Ces courses sontaussi une belle occasion de courir entre amis.

21/6 : Nantes 22/9 : Marseille03/6 : Chambéry 23/9 : Cannes-Le Cannet09/6 : Caen 16/9 : Brest23/6 : Dijon 7/10 : Paris01/7 : Toulouse 11/11 : Bordeaux

Santé

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L E C O N S E I L

L’eau, mais laquelle ?Pour une sortie ou une course d’une heure, l’eauminérale suffit pour compenser les pertes énergé-tiques engendrées par la sudation. Elle a l’avan-tage de se diluer rapidement dans l’organismepour une hydratation rapide et efficace.L’eau ne doit pas être trop froide. Glacée, elle peutengendrer des troubles intestinaux. Elle doit doncêtre fraîche sans plus, c’est-à-dire à une tempéra-ture de 10 à 15 °C.En course, mieux vaut éviter les eaux gazeuses àcause des ballonnements. En revanche, aprèsl’effort, elles sont conseillées pour restituer lesréserves en minéraux. Ensuite, il y a des eauxplus ou moins riches en minéraux. Il faut doncregarder sur l’étiquette leur composition pour véri-fier qu’elles apportent bien tous les minérauxnécessaires à l’organisme. Les eaux minérales lesplus connues (Vittel, Evian, Volvic, Valvert, etc.)sont, en général, bien équilibrées en minéraux.D’autres, comme Contrex, Hépar ou Talians, sontplus riches en sels minéraux, en particulier enmagnésium ou en calcium. Les eaux de sourcecomme Aquarel peuvent aussi répondre auxbesoins du runner.L’eau du robinet, elle n’est pas mauvaise, mais n’apas les mêmes propriétés que l’eau minérale. Elleest donc moins adaptée pour régénérer l’organismemême si elle a des vertus rafraîchissantes.

L’eau, comme les boissons de l’effort, est le carburantindispensable à la pratique du sport. A conditionde les consommer à bon escient. Petit guide del’hydratation du runner de fond.

» Pourquoi boire ?L’eau permet de réguler la température du corps pen-dant l’effort. Quand vous courez, la température devotre organisme augmente. L’eau contenue dans l’or-ganisme permet, via la sudation, de maintenir le corpsà une température normale de 37-38 °C afin de pour-suivre son effort physique pendant plusieurs heures sibesoin. C’est d’autant plus vrai quand la températureextérieure est élevée. Il faut donc boire suffisammentd’eau, avant et pendant l’effort, pour favoriser ce phé-nomène de thermo-régulation. Sinon, vous risquez le« coup de chaleur », ou « hyperthermie », ce qui peutêtre très dangereux. Surtout, testez bien aussi toutesvos boissons et préparations à l’entraînement pourvérifier que vous les supporterez en course.

» L’eau élimine les toxinesAprès l’effort, bien s’hydrater permet d’éliminer plusrapidement les toxines et les impuretés. L’organismeélimine d’autant plus rapidement les toxines qu’il estalimenté en eau. Cela permet de drainer les différentstissus et de les régénérer. Cette réhydratation vouspermet aussi de reconstituer vos réserves en minéraux(sodium, potassium, calcium), indispensables à unebonne carburation pendant l’effort. Pour reconstituervos réserves de « carburants » de l’effort, vous pouvezaussi avoir recours aux boissons de l’effort, riches enminéraux et en glucoses (voir ci-contre).

» Quand boire ?Il faut boire en permanence avant, pendantet après l’effort. Même une personne séden-taire doit s’hydrater quotidiennement poursubvenir à ses besoins en eau car l’orga-nisme élimine naturellement l’eau par ladigestion, les urines, la respiration ou latranspiration.Les besoins quotidiens en eau pour une per-sonne sédentaire sont de 1,5 à 2 litres. Pourun runner, ces besoins peuvent être de 2 à 4litres, selon l’intensité de la pratique et latempérature extérieure. Les besoins en eau

Buvez beaucoup !

peuvent même être encore plus importants le jourd’une compétition difficile, comme un marathon parexemple.

» Avant la courseDès la veille, vous pouvez adopter un rythme d’hy-dratation proche de celui de la course. Commencezdonc à boire toutes les demi-heures en petites quanti-tés. Dans la dernière heure avant le départ, vouspouvez boire un demi-litre d’eau pour bien hydratervotre organisme qui va commencer à suer dèsl’échauffement. En attendant le départ, à un momentoù le stress commence à monter, boire un peu, permetaussi de se projeter dans la course.

» Pendant la courseN’attendez pas de ressentir la soif pour boire. Si vousavez soif, c’est qu’il est déjà trop tard, et que votreorganisme a commencé à se déshydrater et à êtremoins performant. Il faut donc anticiper sur la sensa-tion de soif et boire régulièrement, toutes les 10-15minutes, par petites quantités (10-15 cl). Si la duréede l’effort ne dépasse pas 1 h à 1h30 (entraînementou 10 km, voire semi-marathon), l’eau peut suffire.Au-delà de cette durée, l’eau ne peut subvenir à tousvos besoins énergétiques. Il faut donc avoir recours àdes boissons énergétiques qui vont apporter des com-pléments nécessaires à l’effort (glucoses, selsminéraux).

» Après la courseBien s’hydrater permet de bien récupérer. La récupé-ration consiste à restaurer votre capital hydrique defaçon à permettre à votre organisme de préparer lesfuturs efforts. L’hydratation post-effort permet aussid’éliminer les impuretés et les toxines Engendrée parl’effort et de reconstituer les réserves en eau de l’or-ganisme, pendant les heures qui suivent l’effort. Làencore, si vous avez fait un long effort, l’eau ne peutsuffire à régénérer les stocks glucoses et sels miné-raux indispensables à l’effort. Il faut donc avoirrecours aux boissons de l’effort. A.M.Ph

oto

D.R

.

Course

L E T É M O I N❯❯ Jacques Ehny

❯❯ 53 ans, Paris❯❯ Directeur conseil en marketing

« J’ai couru la Transbaie en 2005, c’est vraiment

une course très sympa. Déjà, il y a le cadre qui

est magnifique. Ensuite, la course est totalement

atypique puisqu’on revient maculé de sable, de

boue et de sel. Enfin, il y a une ambiance excep-

tionnelle avec un public nombreux qui soutient

les participants. C’est une belle fête du sport. Mais

c’est quand même une course assez éprouvante

à cause de la nature du terrain et il vaut mieux

l’aborder en bonne condition physique. Il ne faut

pas forcément y aller pour faire une perf’car les

conditions sont très aléatoires mais pour passer

un excellent moment sportif, c’est super. Pour un

coureur comme moi, qui fait 5-6 courses dans

l’année et qui privilégie les épreuves sympas, la

Transbaie est tout à fait adaptée. J’ai d’ailleurs

l’intention d’y retourner cette année, en espérant

que la météo sera de la partie car quand il fait

beau, c’est grandiose… »

AUX ALENTOURS

❯❯ Du port de Mers-les-Bains, au sud, à Fort-Mahon Plage au nord, la côte picarde pro-pose un magnifique panorama de paysagesmaritimes avec, entre les deux, l’écrin sau-vage de la Baie de Somme. Venir y disputerla Transbaie permet de découvrir cette côtepréservée où se succèdent les réserves natu-relles. Les deux villes du parcours, Saint-Valéry-Sur-Somme, ville d’histoire, et LeCrotoy, la station balnéaire, sont deux descités des plus accueillantes du département.Entre une belle balade le long du canal de laSomme et un plateau de fruits de mer, leséjour sera joyeux. Pour les amateurs demonuments, il est possible de découvrirAmiens et sa cathédrale, l’une des plus bel-les de France, sur le chemin du retour de laBaie de Somme. Histoire d’allier l’agréable(la course)... à l’agréable (le tourisme).

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Sables émouvantsLA TRANSBAIE – SAINT-VALÉRY-SUR -SOMME (80) – 24 JUIN 2007

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L

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A Transbaie est unique. Une course « trans-genres »qui ne ressemble à aucune autre. Un soupçon debitume, une dose de cross, une rasade d’eau de mer,un canal d’eau douce, un chenal à franchir, des sablesplus ou moins stables à traverser, le tout agrémenté devase, beaucoup de vase et cela donne l’une descourses les plus incroyables qu’il vous soit donnée decourir sur le territoire français.

Sur une bonne quinzaine de kilomètres, un aller-retour entre Saint-Valéry-sur-Somme, au sud, et LeCrotoy au nord, il s’agit de traverser l’une des plusbelles baies maritimes du monde, classée au patri-moine mondial de l’UNESCO. La Baie de Somme esttoute l’année un sanctuaire naturel pour laflore et la faune. Le temps d’un week-end,elle se transforme en terrain d’évasionpour de drôles d’oiseaux, les 6000 concur-rents qui prennent chaque année le départde cette course à part depuis sa création en1989 par Denis Courtois, commerçant àSaint-Valéry.

À l’époque, comme beaucoup de runners,il est un tout jeune ancien fumeur et doncun tout nouveau coureur. Avec des copains,il aime pratiquer sa nouvelle passion sursa terre de prédilection. Il cherche doncun moyen de parcourir la Baie en cou-rant, entre courants et marées. Aprèsplusieurs projets et tentatives, la Transbaievoit le jour en 1989. D’emblée, la courserencontre le succès car sa réputation va bien au-delàdes limites du département. « Le site est très réputé,il attire beaucoup de monde toute l’année, expliqueDenis Courtois, le fondateur et président de Sportet Tourisme en Baie de Somme, l’associationorganisatrice. Pouvoir le parcourir en courant unefois dans l’année a suscité un grand engouement. Onest un peu devenu l’équivalent de l’Enduro duTouquet, une course hors norme soutenue par unpublic très nombreux. On est obligé de refuser dumonde chaque année, on limite les inscriptions à5500-6000 concurrents, on pourrait en avoir plus de

8000, mais pour des raisons évidentes, nous devonsnous limiter pour bien assurer la sécurité de cetimposant peloton. »

Car il faut bien maîtriser cette marée humaine àdéfaut de l’autre, celle des flots, qui pourrait causerdes dégâts importants en cas d’intempéries, parexemple.

C’est pour cela que, chaque année, beaucoup dechoses changent sur la Transbaie. En premier lieu, ladate, pour trouver un week-end avec des horaires demarées adaptés, avec une plage horaire suffisammentlarge pour permettre le déroulement de l’épreuve sur

Une fois l’an, la Baie de Somme, l’un des sitesnaturels les plus remarquables de France, setransforme en un parcours tout-terrain pour coureursen quête de sensations uniques. Portrait de laTransbaie, une course qui ne ressemble à aucuneautre... en somme.

un site où l’eau remonte très vite sur une zone plate.L’an passé, la Transbaie s’est déroulée fin mai, cetteannée, elle a lieu un mois plus tard. Une amplitude ducalendrier digne des plus belles marées…

De même, les conditions météo doivent être optimalespour garantir la sécurité. L’annulation est possible àtout moment en cas de coup de chien, même si « celane s’est jamais produit, explique Denis Courtois. L’anpassé, on a hésité à cause d’une menace d’orages quiauraient rendu la surveillance de la course délicatepuisque nous avons un hélicoptère qui veille à cequ’aucun participant ne s’égare dans la baie. »

Autre surprise possible : le terrain. Si leparcours reste sensiblement le même d’uneannée sur l’autre, il n’en est pas de mêmepour la nature du sol qui évolue tout aulong de l’année sous l’influence des cou-rants et des marées. Mais rassurez-vous, lesingrédients qui ont fait la réputation de laTransbaie sont toujours au rendez-vous : dusable, de l’eau, de la boue, de la vase… Etune équipe d’organisation efficace et bonenfant, comme souvent dans ce genred’épreuves pas comme les autres.

« Il faut très bien lacer ses chaussures,conseille Denis Courtois, car on peut lesperdre facilement dans certains passages.Après, on les rince bien à l’eau, et ellespeuvent encore faire quelques kilomètres. »

Il faut aussi et surtout être un minimum préparé etpouvoir tenir une moyenne de 10 km/h pour faire l’al-ler-retour en moins de 2 heures car si vous êtes tropen retard à aller, l’organisation vous arrête au ravitail-lement du Crotoy, à mi-parcours. Pas de retour surSaint-Valéry et un plaisir tronqué, donc. Ne pas enprofiter jusqu’au bout, vous l’avouerez, serait tropbaie… te. P.N.

❯❯ CONTACTS

Parcours : 15 km en Baie de Somme

Saint-Valéry-sur-Somme – Le Crotoy et retour

Contact : Denis Courtois

Sport et Tourisme en Baie de Somme et Côte Picarde

80230 Saint-Valéry-sur-Somme

www.transbaie.com

contact@transbaie.com

Total AR :15 km

«

Trail

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L’ORGANISATEUR

❯❯ Clément VAILLANT❯❯ 13 ans❯❯ Collégien❯❯ Cusy (74)

À 13 ans, Clément Vaillant mérite certainement letitre de « plus jeune organisateur sportif deFrance ». Vivant à Cusy, près d’Annecy, ce collé-gien inscrit en classe de 4e, organise La Grimpéedu Ruisseau dans la région de Sallanches, à unecentaine de kilomètres de son domicile, sous laresponsabilité du Chamonix Mont-BlancMarathon.Il a découvert la course à pied grâce à son père,qui la pratique avant de devenir bénévole pourl’organisation de l’UltraTrail du Mont-Blanc àl’âge de 10 ans.Après avoir fait ses armes en organisantquelques courses pour papa et ses copains, l’idéede lancer « son » épreuve a fait son chemin.« Plus tard, je veux être organisateur d’événe-ments sportifs ou culturels, explique-t-il. Moi-même je ne cours pas, je suis plutôt passionnéd’informatique, mais j’aime beaucoup organiser.Et quand les concurrents repartent satisfaitscomme l’année dernière, c’est super. »

LA valeur n’attend pas le nombre des années » pro-clame la maxime populaire. Elle semble s’appliqueraussi bien à l’organisateur de l’épreuve, ClémentVaillant (lire ci-contre) qu’à son épreuve qui recueilletous les suffrages. Jacqueline Ecochard, trésorière duclub de Chamonix Mont-Blanc Marathon qui cha-peaute l’organisation de la Grimpée du Ruisseau etqui a participé aux deux premières éditions, ne taritpas d’éloges sur l’épreuve : « tout y est : un beau par-cours, un cadre magnifique, une organisation et uneambiance conviviales. »Une centaine de concurrents en 2006, près de deuxcents attendus cette année au rythme où vont les ins-criptions, La Grimpée du Ruisseau continue deprendre de l’altitude.

Organisée entre torrents et forêts, au-dessus deSallanches, en Haute-Savoie, au pied du massif de laPointe Percée, cette course jeune est l’occasion d’unebelle grimpette avec en toile de fond, un panoramaunique sur le Massif du Mont-Blanc et le Pic du Midi.En 2006, le vainqueur a mis 43’28’’ pour parcourir les10 km du parcours qui sera cette année allongé d’unpetit mais difficile kilomètre pour atteindre 11 kmpour 870 m de dénivelé positif et 500 m de dénivelénégatif. Le départ est donné à plus de 900 m d’alti-tude, sur le parking de La Randonnée, un villagevacances situé à 6 km de Sallanches, où il est possibled’être hébergé pour les concurrents qui souhaitentpasser la nuit sur place. L’arrivée est située à 1400 md’altitude aux abords d’un chalet d’alpage.Mis à part les 300 premiers mètres sur la route bitu-mée, « La Grimpée » se court intégralement sursentiers. Il faut donc en avoir un peu sous le jarret

pour atteindre l’arrivée dans de bonnes conditions.« C’est une course à la portée de tous ceux qui prati-quent la course à pied, mais qui se mérite car il y a desacrées grimpettes, explique Jacqueline Ecochard.On peut y participer avec une bonne préparation phy-sique, mais si on veut vraiment faire la course, il fautse préparer spécifiquement car le parcours est exi-geant. Mis à part quelques replats et descentes,l’essentiel du temps, ça monte bien. » Il n’y a pas derandonnée de prévue pour ceux qui veulent faire laparcours en marchant, mais rien n’interdit de lever lepied dans certains passages…

« Ce n’est pas une boucle, explique Clément, le jeuneorganisateur qui anime l’équipe d’une vingtaine debénévoles le jour J, mais le parcours est en croix,c’est-à-dire que l’on repasse deux fois à un mêmepoint où on installe le point d’eau. Je n’ai pas faitmoi-même le parcours en course puisque je ne courspas mais, d’après les témoignages des concurrents, ilest assez technique et sélectif. »Il est aussi idéal, vu son petit kilométrage, pourdécouvrir la course en montagne. Et rassurez-vous, àl’arrivée, une bonne soupe du bûcheron est servie àtous les participants. Histoire de se refaire une santéaprès une bonne « Grimpée »… P.N.

L’épreuve organisée pour la 2e fois sur les pentes deSallanches, en Haute-Savoie, par un jeune organisa-teur de 13 ans, est une belle occasion de découvrir lacourse de côte sur une distance accessible à tous.

Comme une grande...

❯❯ CONTACTSLa Grimpée du RuisseauClément Vaillant - 04 50 52 46 09www.grimpeeruisseau.comcontact@grimperuisseau.com

LE PARCOURS

L A G R I M P É E D U R U I S S E A U – S A L L A N C H E ( 7 4 ) – 2 0 M A I

S’

Course

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LE PROGRAMME

>> Vendredi 8 juin14 h 00 : Départ de l’Hôtel de Ville de Caen des

Foulées en Liberté14 h 00 : Ouverture du Village sur l’esplanade du

Mémorial. Début retrait des dossards19 h 30 : Cérémonie d’ouverture à l’Hôtel de Ville

de Caen

>> Samedi 9 juin10 h 00 : Retrait des dossards et des dotations14 h 00 : Départ des Rollers de la Liberté17 h 30 : Remise des prix des Rollers19 h 00 : Départ de la Rochambelle-Odysséa du

Mémorial.20 h 00 : Remise des prix de la Rochambelle-

Odysséa

» Dimanche 10 juin08h 30 : Départ des 10 km de Mathieu08h 45 : Départ du semi-marathon de Bénouville 09h 00 : Départ du Marathon de la Liberté, de

Courseulles-sur-Mer14 h 30 : Remise des prix17 h 00 : Fermeture du Village

IL fallait n’en choisir qu’une pour découvrir la compé-tition, ce serait peut-être celle-là. Sans douteconseillerait-on le 10 km des Courses de la Liberté deCaen, à quelques encablures des Plages duDébarquement. Pourquoi ? Parce que – mais c’est lecas de beaucoup de 10 km en France, remarquez – ilest très facile. Le parcours est plat comme un nappe-ron qui serait brodé dans la verdure normande, sansaucune difficulté. Il est donc accessible à tous ceuxqui veulent s’y coller. Avec un minimum de prépara-tion et de volonté, c’est sûr, c’est gagné.

Quitte à découvrir la compétition, autant choisir unecourse qui se déroule dans un cadre, une ambiance etune organisation dignes des plus grands rendez-vousde course à pied. Et c’est le cas à Caen puisque lesparticipants au « petit » 10 km sont accueillis etchoyés comme tous les autres concurrents engagésdans les « grands » semi et marathon. Même dotation(un T-shirt technique New Balance à tous les arri-vants, le DVD de la course, etc.) et même fin deparcours car entre Mathieu, ville départ, et leMémorial (site d’arrivée), les concurrents emprun-tent, sur les sept derniers kilomètres de course, lemême itinéraire que le semi et le marathon. Que rêverde mieux que de faire un bon petit 10 bornes sur unefin de parcours d’un marathon faisant partie du top 10français. La fatigue et le défi des 42,195 km en moins,mais déjà un peu de public malgré l’horaire matinaldu dimanche. Mais rien ne vous empêchera, dans unan ou dans deux, de revenir faire la grande course, àvotre tour…« Nous avons créé le 10 km l’an passé pour complé-ter notre programme, explique Paul-Vincent

Marchand, coordinateur sportif au sein du comitéd’organisation des Courses de la Liberté. Cela corres-pond vraiment à un besoin du public puisque nousavons eu 2500 participants la première année et nousdevrions dépasser largement les 3000 cette année. »

Depuis 20 ans, les Courses de la Liberté n’ont ainsijamais cessé de progresser et de grandir. La premièred’entre elles fut le marathon en 1988. Dès l’année sui-vante naît la Pégasus (du nom du premier pont libérépar les Alliés en 1944) pour offrir une alternative àtous ceux qui préfèrent une distance plus courte, enl’occurrence 14,7 km. Depuis, la Pégasus est devenuele semi-marathon. Il faut ensuite attendre 2002 pourqu’apparaisse La Rochambelle réservée aux femmes.Cette course a intégré le circuit Odysséa et se courtdorénavant sur 5 km le samedi en soirée dans le cen-tre-ville de Caen. Ne manquait plus qu’un bon petit10 bornes pour que le programme soit complet.

Avec les courses scolaires le vendredi, les Rollers dela liberté le samedi après-midi, la Rochambelle-Odysséa le samedi soir, et les courses phares ledimanche, l’agglomération caennaise vit chaqueannée au mois de juin un week-end de fête au rythmedes foulées des milliers de concurrents. P. N.

Elles fêtent leur 20e édition cette année avec, entreautres, au menu d’un programme chargé, un 10 kmidéal pour découvrir la compétition en prenant part àl’un des plus grands rendez-vous du running en France.

Le libre choix !

❯❯ CONTACTSComité d'Organisation des Courses de la LibertéEsplanade Dwight EisenhowerBP 55026 - 14050 CAEN Cedex 4Tél. : 02 31 95 17 23 / 02 31 06 06 44e-mail : infos@lescoursesdelaliberte.com

L E S C O U R S E S D E L A L I B E R T É – C A E N ( 1 4 ) – 7 - 8 - 9 J U I N

LE PARCOURS

Shopping

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Interview

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P A L M A R E S❯❯ Né le 14 Février 1980❯❯ 1,76 m, 61 kg❯❯ FC Max : 198 ; FC Repos : 31❯❯ Club : Sartrouville❯❯ Résidence : Saint-Raphaël

2000❯❯ Champion du monde junior❯❯ Champion d'Europe junior par équipe

2002❯❯ Champion de France Elite

2004❯❯ Champion de France❯❯ 5e aux JO d’Athènes

2005❯❯ Champion d'Europe❯❯ 5e des Championnats du Monde

2006❯❯ Champion de France❯❯ Champion d'Europe❯❯ Médaille de bronze aux Championnats

du Monde

A 27 ans, il est l’un des tout meilleurs triathlètes dumonde sur courte distance. Découverte de l’universd’un sportif accompli qui s’entraîne comme trois.

>> Quel est ton « menu » quotidien d’entraînement ?

C’est entrée-plat-dessert tous les jours sauf le di-manche. C’est-à-dire que je pratique les trois sportstous les jours, en jouant sur les durées, l’intensité oules allures pour varier un peu les plaisirs. Au total,cela représente un minimum de 5 heures d’entraîne-ment par jour, voire un peu plus en période depréparation en début de saison. En période de compé-titions, on garde le même volume horaire mais enallégeant les séances.

>> Comment se déroule ta journée type ?

Je me lève à 8h15 pour attaquer l’entraînement à10 heures par 1 heure de course à pied. J’enchaîne à11h30 par 1h30 de natation. Puis repas au CREPS deBoulouris où je suis basé, petite sieste de 20 minuteset c’est reparti pour 2h30 de vélo, soit en côtes, soità base du fractionné pour développer « la caisse ». Ledimanche, je me contente d’une sortie longue en vélole matin à une allure plus cool pour travailler le fon-cier. Et l’après-midi, c’est repos total…

>> À combien de courses participes-tu dans la saison ?

À une petite vingtaine, mais toutes n’ont pas la mêmevaleur. Il y a des courses de préparation, des coursesplus importantes comme les Grand Prix du circuitnational, mais que je n’aborde pas forcément au top,des étapes de coupe du monde que je sélectionne enfonction de mon programme car je ne peux pas lesfaire toutes et, enfin, les objectifs de la saison en fonc-tion desquels j’axe ma préparation. Cette année, j’enai deux très importants : le Championnat du Monde, àHambourg, en Allemagne, le 2 septembre puis, deuxsemaines plus tard, la coupe du monde à Pékin, sur leparcours des JO 2008. C’est donc une année trèsimportante en vue de cette échéance.

>> Comment as-tu débuté le triathlon ?

Moi, à la base, j’étais nageur à Poissy. Je côtoyais lestriathlètes du club local à la piscine où mon père était

Frédéric BELAUBREDOUBLE CHAMPION D’EUROPE DE TRIATHLON, DISTANCE OLYMPIQUE

entraîneur, et je trouvais qu’il y avait une bonneambiance entre eux. C’est ce qui m’a donné envie dem’y mettre et j’ai trouvé ça super…

>> Et tu aimes la course à pied ?

Tout à fait, je suis très à l’aise. J’aime bien faire un10 km ou un cross de temps en temps l’hiver. Je pour-rais encore m’améliorer en course mais il est difficilede faire plus d’une séance de course à pied par jour,car c’est le sport le plus traumatisant des trois et on nepeut risquer la blessure.

>> Quelles sont les spécificités du tri, justement ?

D’abord l’enchaînement des sports. Passer de l’eau auvélo, puis descendre de vélo pour courir 10 kmdemande une préparation spécifique. On travaillebeaucoup ces enchaînements à l’entraînement.Ensuite, c’est la tactique. La distance olympique esttrès tactique, les athlètes sont très proches les uns desautres quand ils sont au top physiquement et ce quipeut faire la différence, c’est la gestion de la course.Il faut sentir les coups, bien se placer dans le pelotonen vélo, surveiller les adversaires s’ils attaquent, biengérer les 10 km de course, etc. C’est une disciplinequi me convient bien car j’aime la tactique.

>> Ton meilleur souvenir sportif ?

En 2000, le jour de ma victoire aux Championnats dumonde junior, de celle d’O. Marceau en senior et dela qualif de C. Blasco aux Jeux Olympiques. Et ouitout ça en un jour, à Perth, Australie. En 2002, ma vic-toire aux Championnats de France Élite (lors de madeuxième saison en senior) après plusieurs mois d’ar-rêt. J’ai repris vraiment confiance en moi ce jour-là,après une longue période de doute et de démotivation.

>> Ton rêve ?

Le titre olympique en 2008 à Pékin ou, pourquoipas, à Londres en 2012. J’aurai 32 ans, l’âge de lapleine maturité pour un triathlète. ■

Trois fois plus fort !

“Mon rêve ? Le titre olympiqueen 2008 à Pékinou, pourquoi pas,à Londres en 2012”

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