LE GRAND RASSEMBLEMENT JEUNESSE EN SANTÉ MENTALE …€¦ · Mouvement Jeunes et Santé Mentale...

C O M P T E - R E N D U D E S A P P R E N T I S S AG E S D E L A J O U R N É E D U 1 8 M A I 2 0 1 9

L E G R A N D R A S S E M B L E M E N T J E U N E S S EE N S A N T É M E N TA L E D E L’AQ R P :

U N P R O J E T P A R , P O U R E T A V E C L E S J E U N E S Q U É B É C O I S . E . S A Y A N T U N V É C U E N S A N T É M E N T A L E

G R J - S M D E L ’ A Q R P

L E G R A N D R A S S E M B L E M E N T J E U N E S S EE N S A N T É M E N TA L E D E L’AQ R P :

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À P A R T I R D E S A P P R E N T I S S A G E S D E S P A R T I C I P A N T . E . S À L A J O U R N É E D U 1 8 M A I 2 0 1 9

A O U T 2 0 1 9

L’ É Q U I P E D U G R A N D R A S S E M B L E M E N T

J E U N E S S E E N S A N T É M E N TA L E ( G R J - S M )

DÉVELOPPEMENT ET MISE EN OEUVRE (COMITÉ D’ORIENTATION ET SUIVI)

Jack Boudreault, membre représentant (Capitale nationale)

Cathy Martineau, membre représentante (région – Chaudière-Appalaches)

Vincent Arsenault, membre représentant (région – Montérégie)

Dylan Hervé, membre représentant (Montréal)

Kharoll-Ann Souffrant, membre représentante (Montréal)

Janie Dolan Cake, membre représentante (Montréal)

Ronny Al-Noisir, membre représentant (Montréal)

ALLIÉ.E.S ORGANISATIONNEL.LE.S

Mouvement Jeunes et Santé Mentale (personne contact: Emilie Roy)

ACCESS Esprits Ouverts (personne contact: Chantelle Mireault)

Jack.org (personne contact: Emilia Patino Anaya)

COORDINATION

Emmanuelle Saulnier-Leclerc, chargée de projet jeunesse à l’AQRP

SOUTIEN À LA DÉMARCHE

Isabelle Barbeau, organisatrice communautaire

au CIUSSS de la Capitale Nationale

PERSONNE-RESSOURCE

Diane Harvey, directrice générale de l’AQRP

MEMBRES SATELLITES ET PERSONNES CONTRIBUTRICES

L’équipe du GRJ-SM souhaite souligner le travail des multiples personnes contributrices au projet, tant les jeunes ayant un vécu en santé mentale qui

se sont impliqué.e.s ou manifestent un intérêt pour le projet de GRJ-SM, que les organismes ayant donné leur appui à l’initiative.

FONDATRICE DU PROJET

L’équipe du GRJ-SM souhaite souligner la contribution d’Émilie Lebrun, fondatrice du projet, pour son apport dans l’idéation et le développement du

projet de GRJ-SM.

1.

ILLUSTRATIONS DU COMPTE-RENDUNancy Roberge

LOGO DU GRJ-SM ET TEMPLATES GRAPHIQUESMarie-Ève Scharfe

RÉSUMÉ 2018-2019 DU PROJET DE GRAND RASSEMBLEMENT JEUNESSE EN SANTÉ MENTALE (GRJ-SM)COMMENT S’EST-ON RENDU LÀ?

Le Grand Rassemblement Jeunesse en Santé Mentale (GRJ-SM) est un projet évolutif organisé par, pour et avec des jeunes ayant un savoir expérientiel en santé mentale (JSM). Afin d’améliorer l’inclusion sociale des JSM, il vise à créer une communauté identitaire où les différents vécus spécifiques des jeunes québécois·e·s ainsi que leurs réalités partagées seront représentées, et où leurs aspirations et défis communs seront identifiées. Sa phase I s’est étendue de Septembre 2018 à Juin 2019, avec la tenue d’un évènement à Québec ayant rassemblé une quarantaine de jeunes en mai 2019 pour clore l’année.

JANVIER 2019 : LANCEMENT DE LA PAGE FACEBOOK

@GRJ.SM.AQRP partage des nouvelles sur la santé men-

tale jeunesse, des témoignages, ainsi que des nouvelles

sur les activités du GRJ-SM.

JANVIER 2019 : LANCEMENT DU BLOGUE

Le blogue « Micro-ouvert JSM: perspectives en santé men-

tale » partage des témoignages de jeunes et de démontrer

la diversité des visages des difficultés en santé mentale

jeunesse. Des 10 témoignages publiés jusqu’à présent,

certains comptent jusqu’à 200 lectures.

FÉVRIER À MARS 2019 : CONSULTATIONS

Des consultations et interviews sont menées auprès d’une

cinquantaine de jeunes ayant un vécu en santé mentale et

de personnes travaillant avec eux et elles.

Elles permettent de distinguer chez les répondant.e.s des

thèmes qui leur sont chers par rapport à leur parcours, les

éléments du rétablissement qu’ils et elles souhaitent voir

abordés en société, le rapport à l’idée d’une communauté

identitaire en santé mentale et les éléments logistiques né-

cessaires (modes de partage, organisation de la journée,

accompagnement) qui facilitent selon eux les échanges et

le sentiment de sécurité.

MARS À MAI 2019: PRÉSENTATIONS ET ATELIERS SUR

LES DÉMARCHES DU GRJ-SM

12-03-19: COLLOQUE PARADOXES

23-03-19: PRÉSENTATION ÉCLAIR ‘LES JEUNES QUI

PASSENT À L’ACTION!’

08-05-19: JOURNÉES ANNUELLES DE LA SANTÉ

MENTALE

18 MAI 2019: GRAND RASSEMBLEMENT JEUNESSE EN

SANTÉ MENTALE

JALONS ET ACTIVITÉS

LE GRJ-SM EST UN PROJET PAR, POUR ET AVEC LES JSM.

Cela signifie que les protagonistes principaux.ales à la

base du projet sont des JSM, que ses activités s’adressent

d’abord et avant tout à ceux et celles-ci, et qu’il vise une

organisation horizontale plutôt que hiérarchique.

LE GRJ-SM EST UN PROJET ÉVOLUTIF.

Puisqu’il se base sur un processus de co-construction, il

s’améliore à mesure que sa portée s’agrandit et que de

nouvelles parties influencent sa direction.

MÉTHODOLOGIE

PRINTEMPS-ÉTÉ 2018

Deux contractant.e.s, aidés par la chargée de projet et une

organisatrice communautaire du CIUSSS-CN, finissent de

rédiger une proposition dressant les grandes bases du

GRJ-SM.

SEPTEMBRE 2018

On procède à l’appel à candidature pour constituer le Co-

mité d’Orientation et Suivi (C-OS), formé de jeunes avec

un savoir expérientiel en santé mentale, aux âges, prove-

nances, parcours et expériences diverses, qui pilotera le

projet. 8 jeunes s’embarquent dans cette aventure.

SEPTEMBRE 2018 À JUIN 2019

Au total, 13 rencontres (10 mensuelles, 3 extraordinaires) du

C-OS se dérouleront pour co-construire ce projet dans tous

ses aspects. Plus d’une dizaine de rencontres pour chacun

des trois sous-comités auto-organisés auront également

lieu.

PROCESSUS DE CO-CRÉATION

2.

BUTS DE LA JOURNÉE DU 18 MAI 2019

1. CRÉER DES LIENS DE SOLIDARITÉ ENTRE JEUNES QUÉBÉCOIS.E.S AYANT UN VÉCU EN SANTÉ MENTALE, AFIN DE DÉVELOPPER LES BASES D’UNE COMMUNAUTÉ IDENTITAIRE BASÉE SUR

LE SAVOIR EXPÉRIENTIEL DES JEUNES EN SANTÉ MENTALE.

2. DRESSER UN PORTRAIT COMMUN (EN TANT QUE GROUPE) ET SPÉCIFIQUE (COMME IN-DIVIDU) DES DÉFIS, PRÉOCCUPATIONS ET BONS COUPS DE NOTRE PARCOURS EN SANTÉ MEN-TALE (SPHÈRES DE VIE AFFECTÉES, RAPPORTS À LA SOCIÉTÉ, FACTEURS ET RESSOURCES DE

RÉTABLISSEMENT).

3. CONSOLIDER LES ÉLÉMENTS RESSORTANT DE LA JOURNÉE EN ASPIRATIONS FUTURES ET PISTES D’ACTION À METTRE EN ŒUVRE PAR LA COMMUNAUTÉ EN DEVENIR : EN BREF, DÉCIDER QUOI FAIRE POUR LA SUITE DES ACTIVITÉS DU GRAND RASSEMBLEMENT JEUNESSE EN SANTÉ

MENTALE!

RÉSUMÉ DU PROJET DE GRJ-SMBUTS

OBJECTIF GLOBAL DU PROJET DE GRJ-SM

CRÉER ET CONSOLIDER UNE COMMUNAUTÉ IDENTITAIRE DE JEUNES AYANT UN SAVOIR EXPÉRIENTIEL EN SANTÉ MENTALE MENÉE PAR CEUX ET CELLES-CI.

3.

RÉSUMÉ SOMMAIRE DES APPRENTISSAGES

ATELIER 1: IMPACT DES DIFFICULTÉS EN SANTÉ MENTALE SUR NOS SPHÈRES DE VIEToutes les sphères de vie semblent pouvoir être affectées par les difficultés en santé mentale des participant.e.s : l’intensité de cet impact varie toutefois pour chacun.e.s.

Les sphères de vie sont généralement, sans surprises, plus affectées par la santé mentale dans les moments où celle-ci va moins bien.

Certaines sphères de vie ressortaient toutefois davantage dans nos récits. C’est le cas…

• Des rapports interpersonnels (vie amoureuse, famille, amitiés);

• Des sphères d’implication sociales (vie académique et scolaire, travail, engagement social);

• De la perception personnelle (particulièrement en termes de confiance et d’estime de soi).

ATELIER 2: LES RÉPONSES SOCIALES REÇUES DURANT NOTRE PARCOURS EN SANTÉ MENTALELa majorité des facteurs identifiés, qu’ils soient relationnels, institutionnels médicaux ou institutionnels non-médicaux, peuvent autant être associés à des réponses sociales positives ou négatives. Il s’agit d’enjeux complexe et pleins de nuances, et va-riant à travers le temps. Toutefois…

• Les facteurs médicaux (professionnel.le.s (médecins et psychiatres), système de santé, contrôle dans celui-ci et médication) ont beaucoup été nommés comme ayant une influence négative;

• Inversement, les facteurs relationnels (famille, ami.e.s) ont souvent été nommés comme ayant eu une influence positive;

• Les réponses sociales reçues dans les ressources des organismes communautaires ont aussi souvent été citées comme positives.

ATELIER 3: RÉTABLISSEMENT EN SANTÉ MENTALELa définition commune du rétablissement revient au fait que celle-ci se manifestera par des éléments très personnels et va-riables d’une personne à l’autre! Puisque chaque trouble et personne est différent, chaque processus de rétablissement l’est aussi, incluant les ressources utilisées pour l’atteindre.

On trouve toutefois des champs lexicals relatifs:

• Au traitement;

• Aux attitudes face aux défis;

• Aux activités (fonctionnalité permise par le rétablissement);

• Aux émotions positives.

« TOUTES LES SPHÈRES DE VIE SEMBLENT POUVOIR ÊTRE AFFECTÉES PAR LES DIFFICULTÉS EN SANTÉ MENTALE DES PARTICIPANT.E.S: L’INTENSITÉ DE CET IMPACT VARIERA TOUTEFOIS POUR CHACUN.E.S. »

« LA MAJORITÉ DES FACTEURS IDENTIFIÉS, QU’ILS SOIENT RELATIONNELS, INSTITUTIONNELS MÉDICAUX OU NON-MÉDICAUX, PEUVENT ÊTRE ASSOCIÉS À DES

RÉPONSES SOCIALES POSITIVES OU NÉGATIVES. TOUTEFOIS, LES FACTEURS MÉDICAUX INSTITUTIONNELS SONT PLUS SOUVENT RAPPORTÉS À DES EXPÉRIENCES NÉGATIVES. »

« PUISQUE CHAQUE TROUBLE ET PERSONNE EST DIFFÉRENT, CHAQUE PROCESSUS DE RÉTABLISSEMENT L’EST AUSSI, INCLUANT LES RESSOURCES UTILISÉES POUR L’ATTEINDRE. »

RÉSUMÉ DE LA JOURNÉE DU 18 MAI 2019RÉSUMÉ DES APPRENTISSAGES

4.

ATELIER 1: LES SPHÈRES DE VIE AFFECTÉES PAR NOTRE SANTÉ MENTALE

CONSTATS GÉNÉRAUX :

1. NOS SPHÈRES DE VIE SONT SIGNIFICATIVEMENT PLUS INFLUENCÉES PAR NOTRE SANTÉ MENTALE LORSQUE LES CHOSES VONT MOINS BIEN.

2. TOUTE SPHÈRE DE VIE PEUT ÊTRE INFLUENCÉE POSITIVEMENT OU NÉGATIVEMENT PAR NOTRE SANTÉ MENTALE.

CONCLUSIONS DE LA JOURNÉE DU 18 MAI 2019ATELIER 1

RAPPORTS INTERPERSONNELS: PERCEPTION PERSONNELLE:

Vie spirituelle

+ Création de moments sacrés

Identité

- Représentation négative de soi dans les moments

difficiles du parcours

Confiance en soi

Solitude

Transition à la vie adulte

Autonomie

+ - Demande de la solidarité sociale pour répondre aux

besoins émotionnels, en logement & en nourriture

Acceptation de soi, de son vécu, de ses limites

Motivation

Vie amoureuse

+ Réactions parfois positives des êtres aimés.

- Difficultés ont créées moins de stabilité.

Famille

+ Famille présente pour certain.e.s, ne les ayant jamais

abandonné.e.s à travers les difficultés.

- Parents absents pour d’autres.

Amitiés

+ Groupe d’ami.e.s favorisant le bien-être

- Besoin d’être seul.e

- Perte d’ami.e.s

Autres

+ Dons, solidarité, soutien majeur et ressources à travers

la spiritualité

- Intimidation ayant contribuée à la peur de l’Autre

- Fonctionnement social altéré

- Sentiment de rejet

- Isolement, marginalisation sociale

+ -

+ -

+ -

+ -

-

++ -

+ -

+ - -

+ - - - -

-

+

5.

Santé physique

+ - Santé mentale a affecté autant positivement que né-gativement la capacité à répondre aux besoins de base

Habitudes de vie

Sports

Espaces cliniques et traitement

+ Bon soutien

- Rapports parfois difficiles

Sexualité

Déficience intellectuelle

Autres troubles

Relation à son corps

- Sentiment de mort imminente

- Rapport performatif

Méthadone

+ Permet de fonctionner

+ Peut sauver la vie

- Cause de la souffrance physique

Contraintes économiques

Vie scolaire

+ Réflexion sur soi-même et sur le rapport entre l’école et la santé mentale

- Difficultés scolaires et manque de productivité

Travail

+ Motive les ambitions

+ Facteur de rétablissement

- De productivité, de concentration et de fonctions cognitives

- De confiance

Rapport à l’environnement

Engagement

+ Possibilité d’être un soutien, de donner son appui à une cause

+ Création de réseaux

+ Participation citoyenne

Arts

+ Permet l’expression

+ Déconstruction de certaines idées et reprise de pouvoir

+ Nourri par l’expérience

Opportunités

Perception du futur

6.

SANTÉ: SPHÈRES D’IMPLICATION SOCIALE:


+ -

+ -

+ -

-

+ -

+ --

+ -

+

+

-

-

+

++

+ +

+ -

*

**-

ATELIER 2: LES RÉPONSES SOCIALES REÇUES DURANT NOS PARCOURS


1. L’IMPORTANCE D’UNE COMMUNAUTÉ IDENTITAIRE POUR LE SUPPORT ENTRE PAIRS EST RÉÉTABLI.

2. LES LIENS ENTRE LA SANTÉ MENTALE, L’IDENTITÉ ET LE CONTEXTE SOCIAL SONT MULTI-FORMES ET COMMUNIQUANTS.

3. LE SYSTÈME DE SANTÉ ET LES HOPITAUX SONT FORTEMENT ASSOCIÉS À DES RÉPONSES SOCIALES NÉGATIVES.

Influence positive d’individus (psychiatres, ergothéra-

peutes, infirmier.e.s, médecin.e.s)

Médication

Individus parlant de la santé mentale

Manque de prise au sérieux et de considération

Absence de soutien

Mauvaise réceptioin des médecins/de la psychiatrie

Médication

Contrôle dans le système de santé et relations de

pouvoir

Suivi privé

Diagnostics

Exercice de nos droits fondamentaux restreint

A. RÉPONSES SOCIALES

Réactions solidaires de la famille et des ami.e.s

Bon soutien social

Réactions inappropriées de la famille et des ami.e.s

Ex-relations toxiques

Absence ou mauvais soutien social

LE SYSTÈME DE SANTÉ ET LES HOPITAUX SONT FORTEMENT ASSOCIÉS À DES RÉPONSES SO-

CIALES NÉGATIVES ET AURAIENT BESOIN D’UNE BONNE AUTO-CRITIQUE TENANT COMPTE DE

L’EXPÉRIENCE DES USAGER.E.S. CES EXPÉRIENCES PEUVENT LAISSER DES TRAUMATISMES LORSQUE

LES DROITS FONDAMENTAUX SONT BRIMÉS EN FAVEUR D’UN TRAITEMENT.


1. SOINS ET SERVICES INSTITUTIONNELS:

2. RAPPORTS RELATIONNELS:

+

+

+

-

-

-

-

-

-

-

-

+

+

-

-

-

7.

Quelques exemples d’actes de résistance nommés:

• Agir contre le système de manière positive;

• Se faire faire un tattoo;

• Aller voir des gens;

• Être persistant.e ou persévérant.e;

• Prendre part à des manifestations;

• Donner un sens aux épreuves, construire quelque

chose avec celles-ci.

B. RÉSISTANCE

8.

ORGANISMES COMMUNAUTAIRES

+ Confiance en nous

+ Soutien

+ Permettent une implication sociale

+ Valorisation d’un changement commençant par nous

+ Partage de conaissances entre organismes, jeunes &

universitaires

+ Valorisation de l’expérience comme une force

- Réponses parfois inadaptées

DPJ

- horreurs et traumas

- médicamentalisation

ÉCOLE

+ Services académiques

+ Aide financière aux études

- Professeur.e.s et cadre scolaire parfois inadéquat.e.s

UN ACTE DE RÉSISTANCE VARIERA SELON LA PERSONNE ET LE CONTEXTE.

CENTRES DE CRISES

SYSTÈMES JUDICIAIRES

- Violences

SERVICES DE SANTÉ AU TRAVAIL

LIGNES D’ÉCOUTE

- Réponses parfois inadaptées aux besoins

AUTRES SERVICES AIDANT AU BIEN-ÊTRE

+ Travailleur.euse social

+ Osthéopathe

GROUPES D’ENTRAIDE

« Tout acte (qu’il soit comportemental, soit relié à la façon

d’agir; ou mental, soit relié à toute réflexion, philosophie,

perspective…) à travers lequel quelqu’un « tente d’expo-

ser, résister, repousser, arrêter, prévenir, s’abstenir de,

lutter contre, empêcher, refuser de se conformer, ou s’op-

poser à toute forme de violence ou d’oppression (y com-

pris toute forme d’irrespect) peut être compris comme

une forme de résistance […].

De plus, toute tentative pour imaginer, établir une vie fon-

dée sur le respect et l’égalité, sur le respect ou l’intérêt de

soi-même ou d’autrui, incluant tout effort pour réparer le

mal provoqué par la violence ou toute autre forme d’op-

pression, représente de facto une forme de résistance. »

Wade, A. (1997). Small acts of living: everyday resistance to violence and other forms of oppression.Contemporary

Family Therapy, 19 (1), 23-39.

(Traduction libre des auteurs du compte-rendu)


3. INSTITUTIONS NON-MÉDICALES:

++ + ++ + -

- -

-++

+

-

+

-

+ +

+


9.

ATELIER 3: LE RÉTABLISSEMENT


1. LE RÉTABLISSEMENT EST TRÈS PERSONNEL ET VARIABLE. CHAQUE PERSONNE DÉFINIT ELLE-MÊME QUAND ELLE EST RÉTABLIE.

2. PUISQUE CHAQUE TROUBLE EST DIFFÉRENT, CHAQUE RÉTABLISSEMENT EST AUSSI DIFFÉRENT.

3. LE RÉTABLISSEMENT UN PROCESSUS NON-LINÉAIRE, QUI PEUT PRENDRE DU TEMPS.

1. TRAITEMENT

Travail •

Fonctionnalité •Occupations •

Voyage •Amitiés •Sports •

Musique •

Plaisir •

Bien-être •Paix d’esprit, paix intérieure •

Être recentré.e •Équilibre •Stabilité •

• Prise de pouvoir

• Écoute & respect de soi

• Prendre son temps

• Reconnaissance de ses forces & difficultés

• Optimisme

• Volonté

• Persévérance

• Humilité

• Guérison

• Médicaments

• Suivi

• Thérapie

• Effort

2. ACTIVITÉS

3. ATTITUDES 4. ÉMOTIONS POSITIVES

ILLUSTRANT LA DIVERSITÉ DES DÉFINITIONS POSSIBLES, LES PARTICIPANT.E.S ÉTAIENT INVI-TÉ.E.S À CRÉER UNE NÉBULEUSE DE MOTS REPRÉSENTANT POUR EUX ET ELLES CE QU’EST LE RÉTABLISSEMENT.


10.

CONSTATS GÉNÉRAUX

1. DES ACTIONS SONT NÉCESSAIRES.

• IL Y A BEAUCOUP DE CONSULTATIONS ENVERS LES JEUNES, MAIS PEU D’ACTIONS : ON SOU-HAITE DES ACTIONS!

• BIEN QUE PARLER DE SON VÉCU EST LA PREMIÈRE ÉTAPE POUR CRÉER DES LIENS HUMAINS, LA CRÉATION D’UNE COMMUNAUTÉ SE DOIT DE PASSER PAR LA MOBILISATION POUR DES PROJETS CONCRETS.

2. IL Y A BEAUCOUP DE DIFFICULTÉS À FAIRE RECONNAÎTRE LA VALEUR DU SAVOIR EXPÉRIEN-TIEL À L’EXTÉRIEUR DE NOS CERCLES DE PERSONNES AYANT UN VÉCU.

3. EN ÉCOUTANT LES AUTRES, ON EN APPREND SUR NOUS, ET ON MET EN PERSPECTIVE NOS PROPRES APPRENTISSAGES: IL FAUT TENIR COMPTE DE CET APPORT DANS LES ACTIVITÉS FU-TURES.

4. IL IMPORTE DE RÉFLÉCHIR À COMMENT METTRE NOS EXPÉRIENCES EN COMMUN, AU-DELÀ DU SIMPLE PARTAGE.

ET POUR LA SUITE ?PISTES DE RÉFLEXION POUR LES ACTIONS FUTURES DU GRJ-SM

11.

PISTES D’ACTION POUR DES ACTIVITÉS FUTURES

1. EXPLORER DES MOYENS DIVERSIFIÉS ET DOCUMEN-

TÉS POUR PARTAGER LES EXPÉRIENCES EN SANTÉ

MENTALE JEUNESSE, NOTAMMENT VIA…

• Les témoignages

• Les arts (écriture, vidéos, arts plastiques);

• Des manifestations, mobilisations et évènements publics;

• L’utilisation des médias sociaux.

2. DONNER DES FORMATIONS AUX JEUNES AYANT UN

VÉCU EN SANTÉ MENTALE

• De littératie en santé mentale, abordant entre autres les

étapes de parcours, le savoir être, etc.;

• Pour encadrer le partage du vécu des jeunes (les jeunes

ne sont pas équipé.e.s, n’ont pas toujours un bon encadre-

ment pour partager leur vécu);

• Pour passer du vécu au savoir, avec une démarche métho-

dique et rigoureuse (alliances possibles avec la recherche

où les jeunes sont au cœur de la démarche).

3. PRENDRE DES ACTIONS CONCRÈTES POUR FAVO-

RISER LA PRÉSENCE DES JEUNES AYANT DES VÉCUS

EN SANTÉ MENTALE DANS LES INSTANCES DÉCISION-

NELLES.

4. REVOIR L’ORGANISATION DES SOINS ET SERVICES

EN SANTÉ MENTALE AFIN D’AMÉLIORER LA QUALITÉ

DE VIE DES JEUNES DANS CEUX-CI, ET DEMANDER DA-

VANTAGE DE SERVICES COMMUNAUTAIRES.

5. FAIRE DAVANTAGE D’ÉDUCATION POPULAIRE ÉMA-

NANT DE LA PAROLE DES JEUNES, NOTAMMENT VIA

LES MÉDIUMS DIVERSIFIÉS IDENTIFIÉS.

PERSPECTIVES TRANSVERSALES *

1. ADOPTER UNE APPROCHE MULTIDISCIPLINAIRE ET

INTERSECTORIELLE QUI COMPREND ENTRE AUTRES

LES PERSONNES:

Vivant avec un handicap physique •

Du milieu de l’itinérance •

Vivant avec une déficience intellectuelle •

Vivant avec la dysphasie et/ou d’autres •

troubles du langage

Venant d’autres communautés ethnoculturelles •

Venant de communautés autochtones •

2. BRISER LES SILOS, CONSTRUIRE DES PONTS ET

DES LIENS DE COLLABORATION DANS ET ENTRE

LES MILIEUX POUR;

Développer et mobiliser la communauté •

Valoriser l’empowerment communautaire •

Faciliter le dialogue entre les services •

Faire connaitre les initiatives existantes •

3. FAVORISER DES VALEURS DE VALIDATION DES

EXPÉRIENCES MULTIPLES ET DE CURIOSITÉ FACE À

CES EXPÉRIENCES CHEZ LES AUTRES.

* Pour nous, les « perspectives transversales » se rap-

portent aux valeurs, prinicipes et approches qui doivent se

retrouver dans toutes les activités du GRJ-SM (et des actions

en santé mentale jeunesse en général).

ET POUR LA SUITE ?PISTES DE RÉFLEXION POUR LES ACTIONS FUTURES DU GRJ-SM

12.

COMMANDITAIRES DE L’ÉVÈNEMENT

Fondation Lucie et André Chagnon

Fondation Saison Nouvelle

Jeunes en Action

PERSONNES ANIMATRICES

Marie-Philippe Drouin

Fama Tounkara

Melanie Ederer

Samantha Lopez Uri

Ernithe Edmond

Jennie Charbonneau

INTERVENANTE

Helena Cernosek

REPRÉSENTANT.E.S DES ALLIÉ.E.S ORGANISATIONNEL.L.ES AUX KIOSQUES

Chloé GuinaudiCharles-Albert Bertrand

Emilie RoyMarie-Ève Vautrin-Nadeau

Virginie Claveau

R E M E R C I E M E N T S :

ORGANISMES ET PARTENAIRES AYANT PRIS PART AUX CONSULTATIONS

BE FREE Holistic Health and Healing

Centre d’Entraide Émotions

Le Pavois

La Maison des Jeunes de Boischatel

PECH

My Mental Health Matters

L’Astérisk

13.

M E R C I À N O S C O M M A N D I TA I R E S ,SA N S Q U I C E T É V È N E M E N T N ’AU R A I T PAS

É T É P O S S I B L E !

G R A N D R A S S E M B L E M E N T J E U N E S S EE N S A N T É M E N TA L E

DE L’AQRP

2019

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