Le gourmet lycéen

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25ème Campagne des Restos du Coeur, en Périgord ! : la crise est là et les restos du cœur Le gourmet lycéen On fait danser les papilles à Jay de Beaufort La cantine, ça vous fait penser à quoi ? Comme dans tous les établissements scolaires, la diététique a une place primordiale. Grâce à nos cuistots aux prouesses inégalées (et inégalables !), nous, élèves de Jay de Beaufort, pouvons Comme nous le prouve Didier, qui nous a ouvert les portes de sa cuisine, soumise à pas mal de contraintes. « Les contraintes hygiéniques sont communes à toutes les collectivités» nous dit-il. Et oui, un plan de travail clean, des mains propres, sont (entre autres) indispensables pour nos repas. Ceux-ci ont un prix, pas si excessifs par rapport à la qualité des aliments. Nos super-cuistots se fournissent en partie chez des gros distributeurs, mais certains fruits comme les pommes et les poires viennent de producteurs locaux (on ne citera pas de noms...). Ces pommes et ces poires bios, ne l’oublions pas, font partie des éléments O-BLI-GATOI-RES pour une alimentation équilibrée. Notre santé avant tout. Pour une alimentation saine, les menus sont élaborés dans le cadre du plan national de nutrition santé. Hé oui le chef cuistot et son équipe se soucient de l'équilibre, de la variété, du goût des élèves Numéro unique ! (dans tous les sens du terme) et gratuit ! (vous avez la certitude d’en avoir pour votre argent) Sommaire : Le Périgord gourmand : comment les produits du terroir qui font la réputation du Périgord résitent à la crise : p 2 à 6 Plaisirs et santé en périgord : Comment Concilier le plaisir de manger et une alimention équilibrée : p 7 et 8

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le journal sur l'alimentation en Dordogne produit parla classe de première ESA du lycée Jay de Beaufort de Perigueux

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25ème Campagne des Restos du Coeur, en Périgord ! : la crise est là et les restos du cœur répondent présents à Saint-Astier comme partout en France : p 9

Le gourmet lycéen

On fait danser les papilles à Jay de Beaufort

La cantine, ça vous fait penser à quoi ?Comme dans tous les établissements scolaires, la diététique a une place primordiale. Grâce à nos cuistots aux prouesses inégalées (et inégalables !), nous, élèves de Jay de Beaufort, pouvons affirmer haut et fort que la réconciliation entre équilibre alimentaire et plaisir de manger est enfin possible !

Comme nous le prouve Didier, qui nous a ouvert les portes de sa cuisine, soumise à pas mal de contraintes. « Les contraintes hygiéniques sont communes à toutes les collectivités» nous dit-il. Et oui, un plan de travail clean, des mains propres, sont (entre autres) indispensables pour nos repas. Ceux-ci ont un prix, pas si excessifs par rapport à la qualité des aliments. Nos super-cuistots se fournissent en partie chez des gros distributeurs, mais certains fruits comme les pommes et les poires viennent de producteurs locaux (on ne citera pas de noms...). Ces pommes et ces poires bios, ne l’oublions pas, font partie des éléments O-BLI-GATOI-RES pour une alimentation équilibrée. Notre santé avant tout. Pour une alimentation saine, les menus sont élaborés dans le cadre du plan national de nutrition santé. Hé oui le chef cuistot et son équipe se soucient de l'équilibre, de la variété, du goût des élèves mais aussi de notre éducation (parfois peu développée) au non gaspillage et au goût. D'ailleurs, à Jay de Beaufort, un grand plateau de fromages variés et une farandole de fruits sont à notre disposition. Malgré toutes leurs contraintes, pour continuer dans leur lancée et dans le cadre de la Semaine du goût, un repas spécial et inédit nous a été servi le jeudi 22 octobre: totalement bio de l'entrée au dessert !! Alors y’a plus rien d'autre à ajouter, excepté : laissez danser vos papilles !!

Numéro unique ! (dans tous les sens du terme) et gratuit ! (vous avez la certitude d’en avoir pour votre argent)

Sommaire   :

Le Périgord gourmand : comment les produits du terroir qui font la réputation du Périgord résitent à la crise : p 2 à 6

Plaisirs et santé en périgord : Comment Concilier le plaisir de manger et une alimention équilibrée : p 7 et 8

Panem et circenses : p 10

L’équipe de rédaction du journal se dévoile : p 11

Périgueux capitale des

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UN SACRE COUP DE ROUGEAttention !!!!!!! Article à consommer sans modération aucune.

Le Bergerac peut-t-il dépasser le Bordeaux?

Depuis quelques années déjà, le vignoble bergeracois suscite un intérêt croissant de la part d’investisseurs qui s’impliquent avec succès dans sa mise en valeur. Environ 15% des ventes des AOC (appellation d’origine contrôlée) des Vins de Bergerac sont faites à l’export dont 85% de ces exportations restent en Europe. Il s’exporte principalement vers l’Angleterre, la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Le blanc ou le rouge ?

La tendance s’inverse : le blanc qui, avant, représentait les deux tiers des volumes exportés en 1995 se voit aujourd’hui dépasser par le rouge. Ce recul du blanc s’observe principalement sur le marché européen. La régression du blanc entre 1995 et 2005 semble toutefois ralentie. Le rouge, quant à lui, améliore sa position en Europe et progresse sur le continent américain mais se replie nettement en Asie.

Quel avenir ?

Le Périgord gourmand

Le slogan : « Le Bergerac, l’autre grand vignoble d’Aquitaine » ne serait il pas dépassé? L’avenir du vin d’Aquitaine ne passerait-il pas par Bergerac ?Bergerac, la région viticole de la Dordogne, constituée de 93 villages, repartis sur 1 2 000 hectares produit 1 3 AOC repartis en 6 domaines : Bergerac, Monbazillac, Pécharmant, Montravel, Rosette et Saussignac. C’est une des rares régions viticoles de France produisant la même proportion de vins blancs que de vins rouges (52% de rouge, 48% de blanc).

2009 est une année de repositionnement pour les vins de Bergerac à l’export. Les marchés de plus en plus fluctuants, se cherchent et se recherchent dans un contexte où la consommation mondiale de vin semble repartir à la hausse. Après une période difficile, pour les vins de Bergerac les prémices d’une reprise se font donc jour. Alors vers un Bergerac enfin reconnu ? (mais à consommer toujours avec modération)

Lydia F-S et David C

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LE FOIE PERD SON GRAS

Le foie gras ne meurt jamais : pourtant, après 4600 ans d’existence, cette spécialité culinaire serait-elle en sursis ?

Aujourd’hui, il y a 350 élevages en Dordogne, dont 259 IGP (Indication Géographique Protégée), ce qui en fait le deuxième département producteur de foie gras d’oie et le quatrième pour celui des canards. Son chiffre d’affaire est de 33 millions €. Mais pour combien de temps encore? Directement touché par la crise économique mondiale, le foie gras ne survit que grâce aux fêtes de fin d’année…

Attention à la crise de foie !

Cependant, le foie gras n’a pas échappé à la crise, son marché chute aussi, et les entreprises sont obligées de se réorganiser, c’est le cas du groupe Euralis qui doit supprimer 120 postes et déplacer son site de Saint-Laurent-sur-Manoire ; ou de déposer le bilan, comme la boutique Pierre Champion de Périgueux qui fermera bientôt ses portes. Pascal Billat, producteur de gras depuis 1991, confirme cette idée « J'axe ma production sur la clientèle locale, mais il y a eu une nette baisse des ventes de foie gras, car ce n'est qu'un achat 'plaisir', superflu. »

« Ça gave ! »

Certains groupes et associations vétérinaires ou scientifiques créent une polémique sur le gavage des volailles. Le gavage est l’action qui consiste à faire manger l’animal de force, afin d’engraisser son foie. Jugeant cette technique trop barbare car pouvant rendre l’animal malade, les associations veulent la faire arrêter.

La ville de Chicago à déjà interdit la vente de foie gras français ; l'État de Californie va interdire sa production en 2012 et l'État de New York y songe. Dans le reste des États-Unis le foie gras Français est surtaxé. À terme, la France risque de perdre le marché américain, voire, dans le futur, tout les pays Anglo-saxons. La Dordogne ne risque-t-elle pas de perdre l’une des bases de sa gastronomie et surtout de son économie ?

Maxim & Bastien’s team

Le Périgord gourmand

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N'est pas « Fraise du Périgord » qui veut !Nature, sucrée, ou cuisinée, la fraise du Périgord livre toutes ses saveurs à qui veut croquer à pleine dent le printemps, l'été et l'automne!

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une concurrence forte

Les fraises du Maroc ainsi que la fraise espagnole sont deux concurrentes massives pour notre fraise du Périgord. Elles sont très présentes sur le marché Français. L'Espagne aux portes de l'Aquitaine prend place dans nos rayons du début du printemps, jusqu'à la fin de la saison.

Une démarche de qualité gagnante

Pour résister à la concurrence de ces deux pays ensoleillés, la fraise du Périgord a choisit de s'orienter sur des produits de haute qualité gustative, mais aussi de créer sur son territoire un centre de création de nouvelles variétés de fraise. Cela lui a valut en 2004 après le label rouge, l'obtention de L'IGP (Identification Géographique Protégée) qui garantit la grande qualité du produit mais aussi ses règles de production et de conditionnement. La traçabilité est certifiée du producteur aux consommateurs. Notre petit fruit est fier de son IGP : c'est la première et la seule d'Europe à avoir reçu cette distinction.

L'avenir de la fraise du Périgord paraît donc assuré, comme Astérix dont on fête le cinquantième anniversaire la petite fraise résiste encore et toujours a l'envahisseur .

La fraise du Périgord est fière de ses origines. En effet, elle est la seule fraise à pouvoir revendiquer sa provenance. Par ses saveurs délicates, son goût sucré, et rafraichissant, la fraise du Périgord est un produit de très grande qualité

Le Périgord gourmand

Saget Mégane et Santi Chloé

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Les diamants noirs sont-ils éternels ?

Ce champignon se récolte de mi- novembre à mi-février. A cause des trop grandes différences de température, la truffe ne grossit pas suffisamment et on ne peut pas la commercialiser.En Dordogne, la saison 2008/2009 a été très mauvaise pour le diamant noir du Périgord. A la fin du XIX siècle, Sorges, la capitale de la truffe, enregistrait une récolte annuelle de 5 à 6 tonnes de truffes ; ce qui revient à la production actuelle de toute la Dordogne.La demande reste très importante pourtant il y a moins de truffes que les années précédentes (elle est passée de 50 à 1 5 tonnes par an), ce qui fait que les prix augmentent. Les mauvaises années, le prix peut être multiplié par 1 5. Depuis la canicule en 2003, chaque saison a été pauvre en truffes. La concurrence est donc plus forte entre les producteurs, qui doivent développer des stratégies car la Chine produit une truffe moins chère qui a de plus en plus de succès dans le monde.Les scientifiques cherchent des solutions pour permettre à la truffe de demain de supporter les changements de températures. Ils ont mis au point des modifications génétiques qui font grossir le champignon malgré le réchauffement climatique. L'aide des chercheurs tombe à pic et les amateurs de truffes attendent les résultats.Après cette série noire, que nous réserve la saison 2009/201 ?

SOS d’une truffe en détresse.

Effondrement de la production de truffes noires du Périgord ! Celle-ci a été divisée par 20 en un siècle. Les gourmets l'apprécient pour son goût particulier et sa rareté. Pourtant, le changement climatique ne l’aime pas !

Ducasse Lucien,GancheMargaux,Lacroix Audrey

Le Périgord gourmand

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Histoire à la noix

Un âge de glace pour la noix du Périgord ?

Mais, les chiffres sont là : la Chine produit 12.5 fois plus de tonnes de noix que la France, différence effrayante. L'avenir de la « Noix du Périgord » s'assombrit.Les pays du Sud s’appuient sur des productions gigantesques et des prix incroyablement bas. Ils utilisent une main d’oeuvre bon marché qui permet de diminuer les coûts de production et de proposer des prix très attractifs. Ainsi, à titre d’exemple, le marché chinois représente à lui seul 31.25 % de la production mondiale de noix

La qualité une garantie de succès

Pour résister à cette concurrence, notre noix du Périgord a des atouts. Elle offre une qualité gustative unique car elle bénéficie de bonnes conditions climatiques et de la richesse de notre sol, favorables à sa culture. Notre produit a un effet positif sur la santé car il est BIO, et, qu'il apporte des nutriments essentiels à notre organisme.

Ainsi, la « Noix du Périgord » s'appuie sur son AOC, gage de richesse gustative, pour se défendre contre la forte concurrence des pays émergents. Ses producteurs choisissent de proposer une noix BIO de meilleure qualité préférant délaisser la production de masse.

Les noix ne sont pas encore cuites !Les ventes de noix du Périgord ont été multipliées par 3 entre 2002 et 2007. Sans aucun doute cette évolution se poursuivra Vimber Rémi Et Dupouy Benjamin

« Quand le terroir exprime ses richesses, la Noix du Périgord affiche sa différence », telle est la philosophie de sa réussite. En 2002, la noix a reçu l’AOC pour sa qualité exemplaire, faisant la fierté de nos producteurs périgourdins.

Le Périgord gourmand

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« Chez moi, c'était omelette aux cèpes ou magret de canard, maintenant, ici, c'est purée jambon presque tous les jours» nous confie un résident de la maison de retraite de Parrot à Périgueux

La restauration en maisons de retraite: et si le bouillon devenait potion?

Les retraités deviennent plus exigeants : ils demandent plus de diversité dans les menus, plus proches de ceux d’un bon restaurant que d’un self. Ils recherchent en plus un lieu convivial, un lieu d’échanges loin de l'univers hospitalier et austère qu’offraient autrefois les maisons de retraite.Certes à la maison de retraite Parrot à Périgueux, «les résidents ne choisissent pas leurs repas, ils sont livrés le matin par une société et servis en barquettes. Ils peuvent être mixés et pour donner une présentation convenable on leur donne une forme comme un steak par exemple» raconte une ancienne employée.Mais certains établissements ne sont pas attachés à cette tradition et font des efforts pour leurs commensaux.Ne pourrions-nous pas nous inspirer des maisons de retraites de la Cornouailles en Angleterre qui s’adaptent aux besoins de leurs résidents? La salle à manger a une décoration accueillante, les repas sont servis dans de la vaisselle hôtelière. Le dimanche, un repas spécial est proposé: vin en bouteille, pâtisserie, pain de campagne ainsi que des animations.Quand la Dordogne, lieu réputé pour son savoir faire gastronomique suivra t’elle cet exemple ?

Alexandra & Margaux

« Chez moi, c'était omelette aux cèpes ou magret de canard, maintenant, ici, c'est purée jambon presque tous les jours» nous confie un résident de la maison de retraite de Parrot à PérigueuxAlors le purée – jambon menu de base pour les papys et les mamies ?En maisons de retraite, les résidents sont exigeants, réclamant des repas à thème, festifs et animés

Plaisirs et santé en périgord

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L’alimentation des sportifs de haut niveau du lycée J Jay de Beaufort

Comment associer réussite et alimentation ?

Pour nos jeunes mais brillants sportifs, c'est tout simple, faire des régimes alimentaires. «fruits , légumes et féculents» déclare Élie Lavigne, vice champion de France de boxe. Pour lui c'est une contrainte. Pour posséder les capacités telles que «vitesse, technique, souplesse et réactivité» qui semblent indispensables à Jean René Donnadieu, champion international de Jeet Kune Do, il faut du fer et des protéines.

Le régime un impératif ?

Certains ne suivent pas du tout de régime : «moi je mange comme je veux» ajoute Mégane. Alors qu'il est conseillé de suivre une alimentation adaptée, beaucoup de sportifs cèdent à la gourmandise. «c'est sûr, on peut pas manger les patates de mamie» nous déclare Jean René avec beaucoup d'humour. D'autres, peuvent avoir recours aux fameuses boissons énergisantes «beaucoup en consomme mais, moi, je ne préfère pas en boire» nous confie Adeline Puichaud, tenniswoman jouant en national.

Parmi nos plus grands sportifs, beaucoup disent que ce régime ne laisse aucune place à la gourmandise. Quand on veut absolument améliorer son niveau, il faut résister avec force, ce qui est difficile en Périgord une région de bons vivants

La recette de la réussite sportive: un bon équilibre alimentaire «Faut pas manger de foie gras avant de courir» nous déclare Bastien Gourinchas, un des nombreux sportifs du lycée Jay de Beaufort. Alors la gourmandise ou la réussite sportive sont-elles compatibles ?

Julie B.G et Eloise F.

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25ème Campagne des Restos du Coeur, en Périgord !

La 25eme campagne des Restos du Coeur débutera en novembre pour se finir aux environs de mars. L'an dernier, les Restos du Coeur de Saint-Astier avaient accueilli prés de 150 familles et cette année ils prévoient d'aider 200 bénéficiaires. La majorité des personnes accueillies à Saint-Astier sont des femmes de moins de 35 ans accompagnées, le plus souvent, de leur(s) enfant(s). Elles représentent 60% des bénéficiaires.

Des bénévoles très motivés

Neuf bénévoles, dont la plupart sont retraités qui viennent en majorité de la commune de Saint-Astier, ont permis àces familles de bénéficier d'une aide alimentaire. Chaque saison les bénévoles se mobilisent pour collecter des produits auprès des grandes surfaces et des banques alimentaires. Tous ces produits sont récupérés par l'intermédiaire d'un camion mis à disposition par la mairie. Les consommateurs sont eux aussi sollicités grâce à des collectes devant les grandes surfaces .Les Intersaisons permettent aussi aux personnes les plus défavorisées de recevoir une aide tout au long de l'année et pas seulement en hiver. Les différents secteurs de Dordogne, malgré leurs indépendances, organisent fréquemment des assemblées générales qui ont lieu à Périgueux. Cette année, le local prévu pour cet événement sera d'ailleurs délocalisé dans le quartier de Vésone.

Une pauvreté toujours plus nombreuse

La saison à venir s'annonce difficile, de plus en plus de familles ont besoins d'aide. Chaque année la liste des bénéficiaires ne cesse de s'agrandir depuis plus de 20ans que les Restos ont été crées. Camille et Morane

100 millions ! C'est le nombre de repas distribués lors de la 24ème campagne des Restos du Coeur au niveau national. 33 centres de distribution sont présents en Dordogne dont un se situe à Saint-Astier.

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Panem et circenses (du pain et des jeux)

La solution des jeux en page en page 13

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Rédactrices en chefs : Chastenet Léa et Puichaud AdelineMise en page : Rouilhès AmélieJournalistes : Classe de 1 ere ESA

1. Qui sommes nous   ?

Une trentaine d’élèves très motivés mais inconscients en classe de première ESA au lycée Jay de Beaufort de Périgueux en Dordogne , en Aquitaine , vous savez en bas à gauche sur la carte (pour ceux qui sont incultes en géographie)

2. Pourquoi ce journal   ?

A la question PEM cela vous dit quelque chose , l’un d’entre nous s’est exclamé : Premier Evènement Mondial. Malheureusement, cela se limite à Projet Education Média comme nous le savons depuis le mois de juin .

Mais un PEM cela consiste à quoi ? Travailler sur la presse afin de comprendre son fonctionnement mais surtout produire un journal de A à Z (son titre, sa mise en page, les articles , etc)

3. Pourquoi le thème de l’alimentation   ?

L’alimentation vous interpelle ? nous aussi ? semaine du goût oblige : truffes, foie gras , Monbazilla… on vous rassure ce n’est pas le menu du lycée ! Mais on vous dira tout sur nos spécialités régionales, les restos conviviaux /.

Mais surtout le prof de SES nous a imposée ce thème (une commande nous a t’il dit ) puisque nous travaillons en cours sur la’alimentation et la culture

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L’équipe du journal (la classe de première ESA) au complet

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Le Salon du Livre GourmandGourmandise et littérature y font bon ménage mais un zeste de communication y ajouterait du piquant !

Depuis 1 990, la ville de Périgueux organise tous les deux ans, le Salon du Livre Gourmand, l’évènement gastronomique et littéraire de Périgueux. Ce salon a pour but de promouvoir la gastronomie périgourdine et de dévoiler le savoir faire des différents commerçants et artisans de manière goûteuse mais aussi intellectuelle.En effet cette manifestation attire les habitants de tout le département et bien au-delà les gourmands de passage. L’année prochaine le Salon du Livre Gourmand fêtera son onzième anniversaire. Voilà tout ce que nous pouvons en dire : malgré nos multiples tentatives il est difficile d’approfondir cet article, faute de pouvoir accéder à davantage d’informations. Peut-être pourrons-nous vous en dire plus l’année prochaine à condition que nos informateurs soient un peu plus attentionnés. Mélissa & Salomé.

Solutions des jeux :

vitamines : substances organiques indispensables au bon fonctionnement de l'organismeProtéine : substance organique présent dans les viandes et les oeufsFruits : produit généralement des arbresNoix : fruit sec du PérigordTomate : fruit généralement prit pour un légumeLégumes : les verts sont souvent les pires ennemies des enfantsCrétois : régime alimentaire qui consistent à cuisiner avec de l'huilePoisson : aliment riche en fer et protéinesObésité : excès de poids importantSodas : boissons gazeuses sucréesGrignotage : action de manger par petites quantitésAdditif : substance ajoutée à un produitDiététique : science de l'hygiène alimentaireVégétarisme : pratique diététique qui exclut la chair animaleAnorexie : perte de l'appétitBoulimie : besoin maladif de consommer la nourriture en grande quantitéRepas : nourriture prise tous les jours à des heures précisesMiel : médicament naturel produit par les abeillesMalnutrition : alimentation insuffisante et inadaptéeNutritif : qui nourritLactose : sucre contenu dans le laitLipide : substance organique grasseJeûne : abstinence d'alimentsIntoxication : action d'être empoisonné par un alimentGlucose : sucre contenu dans certains fruitsGlucide : composé de glucoseGastronomie : connaissance de tout ce qui se rapporte à la cuisineFamine : souffrir d'un manque total d'aliment pendant une périodeCalorie : unité de valeur énergétiqueCru : qui n'est pas cuitAliment : tout ce qui sert de nourritureSel : employé comme assaisonnement que l'on trouve dans la mer

Périgueux capitale des saveurs

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La « Nooïattitude » envahit Périgueux !

Chaud devant, Nooï s’attaque à Périgueux !

L’accueil est chaleureux et les pâtes sont plutôt bonnes ! Le jeudi 23 avril 2008, a vu le restaurant Nooï ouvrir ses portes à Périgueux.

Les clés du succès

A quoi Nooï doit-il sa réussite à Périgueux ? : « à son équipe qui accorde beaucoup d’importance à l’ambiance et à la qualité des produits » nous répond Leslie, responsable du Nooï 7 cours Montaigne .Certes mais le choix du lieu d’implantation est important : installé en centre ville, proche des lycées et des zones de travail , Nooï a très vite acquis une reconnaissance . Un marketing performant ensuite: des articles dans les quotidiens régionaux, et des opérations de lancement publicitaires impactantes , à l’image de l’opération « 1 journée gratuite Nooï », tous les ans, ont contribué à sa réussite. Visant un public jeune, Nooï s’y adapte : le magasin propose un repas nutritif,des pâtes, de formes différentes, empaquetées dans une boite «design », de multiples recettes et, l’ajout d’un complément au choix .Tout semble donc calculé pour attirer le client. Ainsi, en préparant les pâtes face aux clients, Nooï instaure une relation de confiance entre le vendeur et le consommateur. Le restaurant attire un nombre croissant de clients qui semblent apprécier l’ambiance du fast food. Nooï a su conquérir les jeunes, puisque Périgueux, jusqu’à présent comptait peu d’établissements de ce type. Ainsi, l’équipe de Nooï accueille les clients tous les midis, depuis son implantation il y a, à peine un an, avec un rythme de plus en plus soutenu pour répondre à l’affluence.

La Nooïattitude va-t-elle vous atteindre ?

Simon Balbastre, Laura Gaillard & Pierre Virole.

Périgueux capitale des saveurs ?

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De « La casa » à « L’essentiel »…….

Au menu : gastronomie ou convivialité ?

Vous êtes déjà allés au resto ? J’entends par là un vrai resto, Une ambiance chaleureuse, de VRAIS serveurs, une VRAIE nourriture, tout sauf Mc Do ! La casa, ça vous dit quelque chose ? J’imagine que oui, en revanche, L’essentiel On a fait pour vous un comparatif de ces deux restaurants périgourdins, malheureusement nous n’avons pas testé, le budget du lycée ne finançant pas les plaisirs du palais.

La casa

Quand La casa s’installe à côté du cinéma, elle sait à quel public elle va s’adresser. Vous, lycéens, qui en allant au restaurant entre amis préférez une bonne pizza dans une ambiance sympa, à des huîtres aux endives. N’est-ce pas ?La casa a donc porté son attention sur vous et a pensé a tout: son emplacement, un prix qui fait du bien au portefeuille : entre 13 et 20€ (ce qui, vous me direz, n’est quand même pas donné pour les saveurs rencontrées). Et enfin, une déco colorée. Tout est fait pour vous séduire !

L’essentiel

En revanche, à L’essentiel, les propriétaires se sont mis d’accord sur l’essentiel : satisfaire vos papilles ! Ce qui inclut, un prix piquant : entre 30 et 80€, ajouté à cela un emplacement difficile à trouver (dans le quartier historique, près de la cathédrale Saint Front) et une façade banale comparée à celle de La casa. Des progrès restent encore à réaliser en matière d’accueil et de service aux clients (suivant les avis des internautes). Mais ce restaurant attire et les gourmets en sont accros !

Les restaurants mettent tout en oeuvre pour toucher la clientèle qu’ils visent. Entre plats raffinés et pizzas aux couleurs acidulées, votre choix est il fait ? Pour un prochaine comparatif de vos restaurants préférés, n’hésitez pas à nous envoyer vos adresses !

Périgueux capitale des saveurs ?

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Sauvons les saveurs de chez nous !Périgueux le mois de novembre c’est l’ouverture du marché du gras, un grand nombre de saveurs se font concurrence sur les différents marchés et éveillent tous nos sens. Foies gras, magrets de canard, pâtés de campagne et truffes; des saveurs qui n'attendent que vous au marché du gras !

« Je viens tout les jours, c'est agréable et en plus ça me fait marcher »nous confie une habituée du marché. Les marchés du gras sont une spécialité de la région, ils se déroulent, de novembre à mars, les mercredis et samedis de 8h à 13h, place Saint-Louis. Certes, il y a des habitués, plutôt âgés il faut le dire. Un sondage révèle que dans la semaine, il y a une majorité de personnes âgées (8 sur 10 sont retraités), en effet dans la semaine les salariés n'ont pas vraiment le temps d'aller au marché et encore moins le matin ! Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, le week-end on trouve des clients de tous âges, même s'ils font la grasse matinée.Le marché du gras tente surtout d'attirer les touristes, grâce à des dégustations, des animations et des produits typiquement périgourdins. Afin de leur faire découvrir nos saveurs, les producteurs proposent des repas élaborés avec les produits du terroir. Ne vous fiez pas aux apparences, cette mise en appétit n'attire pas seulement les adultes, et oui les jeunes aussi viennent faire le plein de goût et de saveurs !« Il y a des clients, mais avec la crise les temps sont durs » nous dit un producteur local.

Crises au marché ?

Le marché cache une polémique naissante, conséquence de la crise, puisque la mairie veut augmenter les prix des emplacements et que les producteurs se battent pour conserver notre patrimoine alimentaire. Ils exposent de moins en moins car au delà du plaisir de nos papilles, la rentabilité du marché est insuffisante et les clients dégustent mais n'achètent pas, une fois de plus, merci la crise... Rendez-vous le 20 novembre place Saint Louis pour une dégustation inoubliable !

Elodie & Nora