Le Gnomonist e - Université Laval

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Chers amateurs des cadrans solaires, Le Gnomonist Le Gnomonist e e Dans ce numéro Liminaire (XXV-2, juin 2018) par André E. Bouchard .............................................. 2 Le patrimoine culturel immatériel et la CCSQ (1) par Huguette Laperrière............................................. 4 Le patrimoine culturel immatériel et la CCSQ (2) par André E. Bouchard ............................................. 6 Les lignes imaginaires et réelles par Jasmin Gauthier ............................................... 10 Les horloges astronomiques par André E. Bouchard ........................................... 12 Les écrits en gnomonique par les amis de la CCSQ ......................................... 16 La Commission des Cadrans solaires du Québec, 42 avenue de la Brunante, Outremont, Québec, Canada H3T 1R4 http://cadrans-solaires.scg.ulaval.ca/ Volume XXV numéro 2 , juin 2018 André E. Bouchard, Ph.D., Rédacteur Bonne lecture

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Le GnomonistLe Gnomonist ee
D a n s ce nu mé ro Liminaire (XXV-2, juin 2018) par André E. Bouchard .............................................. 2 Le patrimoine culturel immatériel et la CCSQ (1) par Huguette Laperrière ............................................. 4 Le patrimoine culturel immatériel et la CCSQ (2) par André E. Bouchard ............................................. 6 Les lignes imaginaires et réelles par Jasmin Gauthier ............................................... 10 Les horloges astronomiques par André E. Bouchard ........................................... 12 Les écrits en gnomonique par les amis de la CCSQ ......................................... 16
La Commission des Cadrans solaires du Québec, 42 avenue de la Brunante, Outremont, Québec, Canada H3T 1R4 h t tp : / / cadrans -so la i res .scg.u lava l . ca/
Volume XXV numéro 2 , juin 2018
André E. Bouchard, Ph.D., Rédacteur Bonne lecture
L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s tee 2 Volume XXV numéro 2, juin 2018
Liminaire (L:XXV-2, juin 2018 )
par André E. Bouchard
André E. Bouchard
Je suis en train de travailler l’écriture d’un article sur la mesure du temps au Moyen-Âge, portant sur les hor- loges astronomiques. Je travaille aussi sur d’autres pa- ges portant sur les illustrations devant accompagner un article sur le patrimoine culturel immatériel de la CCSQ.
Et j’apprends une nouvelle qui me touche beaucoup car c’est un domaine qui m’intéresse depuis long- temps. Le 14 mars dernier est décédé le célèbre physi- cien britannique, Stephen Hawking. Il laisse entre au- tres choses en héritage des théories, qui ont fait pro- gresser notre compréhension de l’univers. Un auteur connu pour sa grande intelligence tapie dans un corps impotent, il est mort à l’âge de 76 ans, menant encore ses recherches à l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni. Rappelons-nous qu’il avait appris, à l’âge de 21 ans, qu’il était atteint d’une maladie neuro- dégénérative devant ne lui laisser que deux ans à vivre! Je me rappelle sa publication en 1988 : Une brève his- toire du temps (sous-titré Du Big Bang aux trous noirs ; A Brief History of Time: From the Big Bang to Black Holes). C’est un livre de vulgarisation scientifi- que concernant la cosmologie, paru la même an- née aux États-Unis, avec une préface de Carl Sagan… Je tenais à souligner cet événement, tout en revenant aux propos de mon article ! Il disait en 2010, «remember to look up at the stars and not down at your feet. Try to make sense of what you see and won- der about what makes the universe exist. Be curious. And however difficult life may seem, there is always something you can do and succceed at. It matters that you don’t just give up». (Rapporté dans The Guardian Weekly , (London UK), 23.03,18, p. 8).
En même temps ou presque, je découvre un essai du physicien italien, Carlo Rovelli, L’ORDRE DU TEMPS (L’ordine del tempo), Flammarion, 2018.
La presse internationale parle d’un essai « à la fois exigeant, didactique et poétique», « A radical rethink of time » offrant un aperçu de ce que la science ac- tuelle répond, quand on lui pose cette question: « Qu’est-ce que le temps?». Passant en revue quel- ques intuitions sur la nature du temps (Aristote,
Newton et Einstein), Rovelli soumet la toute ré- cente «théorie de la gravitation quantique des boucles ». C’est l’un des principaux modèles pré- tendant aujourd’hui unifier la mécanique quanti- que et la relativité générale. Selon cette théorie, le monde serait sans temps! Au contraire, l’Univers décrit par notre auteur «serait un réseau immense et désordonné d’événements quantiques» où le change- ment est omniprésent! Finalement, pour Rovelli le temps de notre expérience «ne fait pas partie de la grammaire élémentaire du monde, mais il émerge.» La «flèche du temps est peut-être aussi un effet de pers- pective! C’est nous qui tournons, pas l’Univers.»
Que de réponses à nos interrogations millénaires sur la nature du temps… Rappelons-nous la célèbre réponse de saint Augustin, au Ve siècle: «Qu’est-ce que le temps? Si personne ne me pose pas la question, je le sais; si quelqu’un pose la question et que je veuille expliquer, je ne sais plus». (Confessions, XI, 14-17). Bien avant de pouvoir voyager, je fus attiré par les grands phénomènes astronomiques, les phases de la lune et l’intensité des marées, la voûte céleste, le mouvement diurne des étoiles, le parcours du zodia- que par le soleil, les éclipses, le retour des saisons… Porté par le processus de mes années d’études, mes regards d’enfant se portèrent sur les grandes mytholo- gies, les croyances de l’astrologie et sur des études des humanités gréco-latines. Mes premières années à l’uni- versité se portèrent sur la philosophie, l’histoire des idées et sur les grands courants des sciences et des ma- thématiques. Cependant j’avais déjà aiguisé le goût d’aller voir ailleurs comment les hommes dévelop- paient leur imaginaire de la terre et du cosmos.
Longtemps, dans mes analyses des cadrans solaires, j’étais influencé par un ouvrage d’Aristote, en grec ancien ριστοτλης, un philosophe grec de l'Antiquité (384-322 av J.C.). Avec Platon, dont il fut le disciple à l'Académie, il est l'un des penseurs les plus influents que le monde ait connus. Il aura été le maître à penser de grands gnomonistes occidentaux et arabes... Et pourtant! Si je reviens à Rovelli, ne nous met-il pas en garde. «La nature du temps reste un mystère. Peut- être le plus grand de tous.»
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ARISTOTE, Physique, Livre IV, (11), 224-229. Texte établi et traduit par Henri Carteron, Maître de conférences à la Fa- culté des Lettres de l’Université de Strasbourg, P aris, Société d’Édition « LES BELLES LETTRES», 1952, pages 152-153
L’ange et le cadran de la cathédrale de Chartres (1578) L’astrologue et le cadran de la cathédrale de Strasbourg (1493)
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Le patrimoine culturel immatériel et la CCSQ (1)
par Huguette Laperrière
(illustrations: A.E. Bouchard)
Le dernier numéro (XXV-1) du Gnomoniste de mars 2018 m’a beaucoup intéressée. En effet, une présentation spéciale sur les ca- drans du Québec et sur leur percée dans le monde de la gnomonique internationale, voilà une nécessité qui s’imposait en ce 25e anni- versaire de la revue Le Gnomoniste.
Pourtant il me semble que l’impact culturel de ces objets, que sont les cadrans solaires, re- posent sur deux réalités qui n’ont pas été as- sez exposées dans ce numéro d’anniver- saire: je veux parler -des traditions qui dépen- dent de la réalisation des cadrans et—des cadraniers eux-mêmes, porteurs de ces tradi- tions qui procurent précisément une valeur universelle à ces objets. Ces réalités font par- tie du patrimoine culturel immatériel. Je me propose donc de m’arrêter à ces deux as- pects.
Je le fais d’autant plus volontiers que je me suis sentie invitée par un texte paru dans le journal Le Devoir, du 23 avril 2018. Son titre était le suivant: «Le patrimoine immatériel n’est pas inventorié à Montréal» (Note 1). Cette situation rendrait la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine plus compli- quées. Quelle est donc la situation concer- nant les cadrans solaires québécois? J'ai en- fin recommencé à parcourir plusieurs articles écrits dans notre revue Le Gnomoniste. J'étais impressionnée de voir comment un objet (le cadran) peut devenir le pôle d'intérêt d'une grande partie de la vie d'une personne, — Note 1: -in Le Devoir (23 avril 2018), un texte de Caroline Montpe- tit , page B8, En sous-titre: «Une chercheuse dresse un état des lieux des pratiques muséales en la matiêre».
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une sorte de satellite au tour duquel gravitent les mathématiques, l'histoire, la philosophie, l'art , l'astronomie… Je savais que le patri- moine immatériel avait été inscrit dans la Loi québécoise sur le patrimoine culturel depuis 2012. Pourtant il semble bien que cette loi n’aie pas de force coercitive!
Je me suis arrêtée aux deux textes portant sur les influences anglaise et française dans la production de la gnomonique québécoise (Note 2 ). J’y trouvais, dans ces essais, tout un monde de références, de textes, ou d’au- teurs, éclairant mon propos.
J’aurai aimé lire l’historique personnel entou- rant la genèse et le développement de la re- vue au fil des ans. Et j’ai pu saisir combien les cadrans solaires sont le reflet de la diver- sité humaine, telle que vécue et réalisé par nos cadraniers.
Mais que sont-ils donc ces objets sans leurs créateurs? Voilà pourquoi j’ai voulu considé- rer cette dimension de la gnomonique. J’en ai parlé à l’éditeur de la revue, en lui demandant son idée là-dessus. Et surtout, en le priant d’apporter sa collaboration dans la visualisa- tion du contenu de mon article. Monsieur Bouchard a accepté, en deuxième partie, d’apporter des exemples visuels. —– Note 2: -Les cadrans anglais (UK): une influence durable dan s ma découverte de la gnomonque : A.E. Bouchard, Le Gno- moniste, Volume XI numéro 1, mars 2004, pp. 11-17. -La grande tradition française en Gnomonique ou la p ré- sence en Amérique d’une pensée scientifique dans l’ art des cadrans solaires, A.É. Bouchard, Le Gnomoniste, Vo- lume XIII numéro 1, mars 2006, pp. 15-22,
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— Note 3: http://remacle.org/bloodwolf/erudits/Vitruve/livre9 . htm#VIII
-Indira Kagis McEwen, VITRUVIUS, Writing The Body o f Architecture, The MIT Press, Cambridge, 2003, ISBN 0- 263-13415-2
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L'araignée appartient à l'astronome Eudoxe ; quelques-uns disent à Apollonius . Le plinthe ou brique, celui-là même qui a été placé dans le cir- que de Flaminius, a été inventé par Scopinas de Syracuse ; le πρς τ στοροµανα (Pour les en- droits dont on parle dans l'histoire) par Partné- nion ; le πρς πν κλµα (Pour tous les climats.) par Theodosius et Andreas. Patrocle a inventé le pelecinon; Dionysiodore , le cône; Apollonius , le carquois.
Les auteurs cités plus haut, et quelques autres, nous ont encore laissé un certain nombre d'horlo- ges de leur invention, comme le gonarque, l'en- gonate, l'antiborée. Nous trouvons aussi dans quelques auteurs la manière de rendre quelques- uns de ces cadrans portatifs, pour les voyages On en pourra consulter, si l'on veut, des modèles dans leurs ouvrages, pourvu qu'on sache la des- cription de l'analème.» (Note 3)
Comment connaître les cadraniers
En puisant dans leurs textes et leurs traditions, les cadraniers font entendre leur voix singulière, laissant entrevoir une vie plus riche encore que les œuvres qu’ils produisent.
-Le site internet de la CCSQ
Voir: https://sites.google.com/site/ccsq2015/
-Les articles de revues ou de journaux.
-Les expositions de cadrans.
Comment trouver les traditions?
Les auteurs anciens et contemporains qui inspirent les cadraniers sont essentiels pour la compréhension de la réalisation de leurs cadrans. Car ces derniers sont le fruit de cal- culs savants intégrés dans des cultures diver- ses. Souvenons-nous que l’apogée de cet art arrive au XVIIIe siècle, mais aussi que la gno- monique a failli complètement disparaître au XIXe siècle au profit des horloges et des montres à ressorts. Heureusement, depuis les années 80 et 90 du siècle dernier, les so- ciétés de cadraniers réapparaissent partout dans le monde, surtout en Europe.
Au Québec, compte tenu d’un espace temps relativement restreint (du XVIe au XXe s.) du développement du territoire et de la société des immigrants venus d’Europe, le nombre de cadrans sur notre territoire est forcément limité. Et, par conséquent, l’apport des tradi- tions gnomoniques des cadraniers d’ici dé- pend surtout des cultures des groupes venus pour posséder le territoire. Comme j’aurais aimé trouver un texte fondateur de nos tradi- tions, correspondant à la définition du patri- moine immatériel, c’est-à-dire «les savoir- faire, connaissances, expressions, pratiques et représentations transmis de génération en génération». Or la mise en valeur du patri- moine immatériel suppose une intégration du savoir collectif. Et cette intégration me sem- ble toute récente, grâce au travail de la Com- mission des Cadrans solaires du Québec (CCSQ).
Ma découverte principale et fondamentale (une suggestion de M. Bouchard) fut Le livre IX du De Architectura de Vitruve, au chapitre VIII, Des inventions de quelques horloges (en 100 après J.-C.). Voici un extrait:
«L'hémicycle creusé dans un carré et cons- truit sur un plan réclinant, est, dit-on, de l'in- vention de Bérose le Chaldéen . Le scaphé ou hémisphère est d'Aristarque de Samos , aussi bien que le disque horizontal.
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Le patrimoine culturel immatériel et la CCSQ (2)
par André E. Bouchard
André E. Bouchard
Bernard Genest & Camille Lapointe LE PATRIMOINE CUL- TUREL IMMATÉRIEL Un capital social et économique, Direction des politiques culturelles et de la propriété intellectuelle, Gouvernement du Québec, 2004. —
«Patrimoine immatériel: L’en- semble des biens immatériels de même que les personnes ou les groupes qui en sont les détenteurs et les agents de transmission, c’est-à-dire les porteurs ou porteu- ses de traditions. Le patrimoine immatériel concerne les langues, la littérature orale, les récits et les témoignages, la musique, la danse, les jeux, les mythes, les rites, les coutumes, les valeurs, les savoirs et les savoir-faire artistiques, tech- niques et scientifiques ainsi que des formes traditionnelles de com- munication et d’information». (page 12). — «La Commission des Cadrans so- laires du Québec (CCSQ) est un regroupement d’amateurs et de passionnés qui existe deopuis 1994. Le cadraniste André Beau- lieu de Montréal installe le cadran solaire qu’il a réalisé pour le Parc du Temps qui passe à Eastman en 2000. Photos André E. Bouchard. Le cadran solaire polyédrique à Outremont conçu par André E. Bouchard et réalisé par le cadra- niste André E. Bouchard. Photo et dessin André E. Bouchard. (page 54)». — Sa revue: Le Gnomoniste
http://cadrans-solaires.scg.ulaval.ca/ v08-08-04/mediatheque/gnomoniste. html
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Au Québec, la réflexion portant sur le patrimoine immatériel, cet aspect de notre héritage collectif, est en constante évolution, en rappelant les enjeux qui sont liés à sa sauvegarde et à sa mise en valeur. (en
haut, de g. à d.)


(ill. 4) Le Devoir , Lisa-Marie Gervais, Les mé- tiers oubliés – Sous le soleil, exactement à l’heure , le 17 août 2011, Photo Annik MH de Caru- fel-Le Devoir.
Michel Marchand est un artisan- cadranier, de Bé- cancour, fou d’as- tronomie et d’ins- truments de navi- gation anciens.
(1) (2) (3)
(4)
«Les qualités essentielles d’un cadranier: Le souci de l’exactitude; une habileté manuelle et un amour du beau… » in Les cadraniers, ces fabricants de cadrans solaires au Québec. par André E. Bouchard. Photo de Lu- cien Lachapelle, Jean-Serge Dion et son cadran équatorial au Parc régional de Longueuil, en 1995.
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«Facteur d’identité et de diversité, le patrimoine immatériel est depuis toujours source de créativité, En culture comme en na- ture, il n’y a pas de génération spontanée. Les pratiques culturelles traditionnelles ont toujours servi de terreau à la création. Qu’il en soit conscient ou pas, c’est le plus souvent de son héritage historique et culturel que l’artiste, l’artisan des métiers d’art et d’artisanat, l’entrepreneur artisan de produits du terroir tire son inspiration, trouve son originalité et marque sa diffé- rence ou sa spécificité. La possibilité de produire et de mettre en marché, ici et à l’étranger, des produits de qualité, novateurs, diversifiés, reflétant la spécificité du Québec, dépend pour une grande part de la conservation et de la transmission de compé- tences acquises et developpées au cours des générations et transises dans la communauté d’origine,» op.cit. p.76
Les cadrans r é p e r t o r i é s dans cet arti- cle de Fran- çois Huot, ré- dacteur en chef de Qué- bec Vert, vo- lume 36, nu- méro 5, 2013.
En haut à g. le cadran d’An- dré Beaulieu à Pointe-Claire; en haut à droi- te, le cadran de Monte- Bello.
Au centre, cadran du Jardin de Mé- tis, et cadran horizontal de Labelle, par Claude Naud.
Et le cadran analemmati - que de Gene- viève Massé, dans la ville du Lac-Mé- gantic
Le cadran de Samuel de Champlain, à l’Abitation de Qvebecq (en 1608), reproduit dans Cap-aux-Diamants, la revue d’histoire du Québec, Numéro 60, hiver 2000, pa- ges 18-22.
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Le Ralliement, Volume II, no 2, de novembre 1930.
Le cadran a été créé en 1883, par Raymond Caisse , ptre, préfet des études du Séminaire des Trois- Rivières .
Le Gnomoniste, Vol VIII-1 (mars 2001), p. 2-9.
Le Gnomoniste, Vol XXII-2 (mars 2015) p. 4-11.
On peut trouver des éléments biographiques concer- nant Raymond Caisse, en page 7 de l’article du Gno- moniste, de mars 2015.
Mais aussi:
J.-B.-A. ALLAIRE, Dictionnaire biographique du clergé Canadien-Français , volume 1, Les anciens, Montréal, Imprimerie de la «Croix», 1928, p. 93.
On peut trouver cette œuvre à la Grande Biblio- thèque de Montréal, et à la Bibliothèque des Li- vres rares et Collections spéciales, de l‘Université de Montréal.
Article de Marie-Ève Alarie , in Echo-Journal. Gaétan Léveillé, représentant du maire de Saint-Étienne-desGrès,
Alban Bournival, président d’honneur des festi- vités du 150e de la municipalité, René Bro- deur, architecte du cadran ,
René Grenier, président du comité des fêtes du 150e, René Duplessis, président de la So- ciété d’histoire de Saint-Étienne, Jean Bou- cher, responsable du choix des pierres, et Mi- chel Robichaud, créateur de mode et relation- niste pour le 150e de la municipalité.
Photo, L’HEBDO JOURNAL
Le Gnomoniste, Vol XVI-3 (sept. 2009) p.13
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LES LIGNES IMAGINAIRES ET RÉELLES
par Jasmin Gauthier
Jasmin Gauthier
Ligne imaginaire Dans le domaine de la gnomoni- que nous nous référons souvent à la ligne de Greenwich pour ce qui est de la longitude qui est en fait le méridien 00.00. (Fig. 1)
Plusieurs écrits existent sur le su- jet, plusieurs photos nous la mon- trent cette ligne. Pour ceux qui vi- sitent Londres, cela devient pres- qu’un incontournable que d’aller à l’Observatoire Royal de Green- wich, là où il fut décidé en 1885 par une entente entre nations, que cet endroit serait le méridien zéro.
Cette décision ne fut pas unanime. Certaines nations avaient vu venir le coup et s’étaient empressées de tracer leur ligne 00.00 bien à elles.
Que l’on pense au méridien de Paris, passant par l'Observatoire de Paris qui servit un certain temps à la cartographie de l’empire.
En Espagne, le gouvernement avait choisi Real Ob- servatorio de Madrid comme lieu où passerait le mé- ridien zéro.
Même que les États-Unis situaient le méridien zéro au Naval Observatory de Washington DC avant que Greenwich soit reconnu comme le méridien zéro.
Notons que le méridien zéro servait en premier à la cartographie, ce qui veut dire que les pays qui utili- saient leur propre méridien avaient leur propre carte géographique.
Ligne réelle
Si la ligne du méridien zéro est une ligne imaginaire décidée par un consensus, il en est tout autrement par la ligne de l’équateur. (Fig. 2)
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Fig. 1 La ligne de Greenwich (UK)
En 1936, un monument commémoratif a été érigé près de Quito, la capitale de l’Équateur. Appelé le Milieu du monde, ce monument se situe sur la li- gne estimée être à 0° de latitude, l’équateur ayant été déterminé par les savants français du XVIIIe siècle. D’innombrables touristes viennent y éprou- ver le plaisir de chevaucher la ligne équatoriale et d’être sur les deux hémisphères en même temps. Mais le sont-ils vraiment ?
Pour nous éclairer, voici un texte paru dans le journal Le Monde en 2008
http://www.lemonde.fr/voyage/ article/2008/06/06/i
Fig. 2 La ligne de l’équateur.
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Ici se trouve l’Équateur,
Point 0.00.00. du monde
Jusqu’à l’Invention du GPS, tout allait bien. Nous savions que Charles-Henri de La Condamine, ayant calculé la longueur d’un axe d’un méridien, vint jusqu’à la mitad del mundo pour y détermi- ner avec succès l’emplacement exact de la ligne équatoriale.
Le pays en tira nom et fierté. On construisit un monument pour fêter la chose, flanqué d’un parc d’attraction situé en grande banlieue de Quito. Seulement voilà, le jour où la communauté scien- tifique inventa le GPS, il s’avéra que de La Condamine s’était égaré de quelques secondes, les masses des montagnes faussant les mesures au fil à plomb.
On chercha donc à l’aide d’un point 0.00.00. On le trouva au sommet d’une montagne appelée Catequilla, à un ou deux kilomètres de là, à vol d’oiseau. Juste au centre d’un cercle de pierres
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précolombien, signalé par un monolithe planté là… mille ans avant l’arrivée des Espagnols ! Pour Sébastian Salvador, du Scientific Research of Project of de la Mitad del Mundo, les sites de Ru- micucho et de Cochasqui comptèrent parmi les observatoires qui servirent aux peuples pré- hispaniques à déterminer avec une extrême préci- sion l’emplacement de l’équateur. La montagne Cataquilla se trouve juste derrière Rumicucho. Aux solstices, le soleil se couche juste entre les deux montagnes qui font face à Rumicucho et Ca- tequila. Rumicucho reçoit le dernier point de lu- mière trois secondes vant Catequilla, un viseur en quelque sorte. C’est la théorie de Sébastian Salva- dor.
Aujourd’hui, Rumiculo a des allures de sentinelle oubliée sous le soleil de l’équateur, Le site fut une place forte et un lieu sacré, dit l’argumentaire re- mis aux rares visiteurs. Soit ! Mais l’endroit res- semble aussi bigrement à un observatoire. `ses pieds, le Qhapac Nan file en direction de Cochas- qui, avant d’escalader les pentes du volcan Mojan- da pour redescendre ensuite sur Otavalo et son marché indigène, de notorité planétaire.
Fig. 3
Le site de Rumicucho. Place forte? Lieu sacré? Observatoire pré-hispanique placé au centre du monde? Mystère PATRICK BARD
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Les horloges astronomiques
André E. Bouchard
« La mesure du temps a toujours été l’objet d’une im- périeuse préoccupation dans la vie des hommes. Les jours solaire, sidéral ou lunaire, sont les plus petites unités de temps que la nature mette directement à no- tre disposition. Elles sont beaucoup plus trop grandes pour nos besoins les plus courants et le jour solaire vrai, qui seul constitue une unité pratique, présente le grave inconvénient d’être de grandeur variable »
Dans les années ’60-’70 j’aurai aimé mes études uni- versitaires (en philosophie, en mathématiques, en phy- sique et en arts de la communication…), car elles m’auront appris à discuter le contenu de certaines croyances fondamentales : comme par exemple (en philosophie), que le changement existe constamment, les changements sont causals et des contraintes exis- tent sur ces changements qui sont possibles. Ces idées seraient des contenus de réflexion qui dépassent les objectifs de cet article. Par contre, si je considère des analyses artistiques, comme celles de la sculpture, de l’œuvre d’Alberto Giacometti (1901-1966) influencée par Byzance, les Égyptiens, les Grecs et les Romains, et même Auguste Rodin, (et en particulier de sa statue l’ Homme qui marche,) le regard de cet Homme semble tourné vers l’horizon et ressasser les trois questions sempiternelles mais fondamentales : d’où venons- nous? qui sommes-nous? où allons-nous? Je retiens que le temps est la dimension du changement! De même si je m’arrêtais longuement sur les croquis des automates d’un architecte du XIIIe siècle (Villard de Honnecourt), je pourrais discuter de son influence sur la construction des cathédrales gothiques.
En outre, mes recherches des vingt-cinq dernières an- nées sur les cadrans solaires du Moyen Âge m’ont ré- vélé que, dès la Haute Antiquité, la constitution de re- pères fixes est inutilisable pendant la nuit ainsi que le jour par ciel couvert. Il fallait donc recourir à des pro- cédés faisant appel à des phénomènes physiques plus réguliers, provoqués artificiellement. C’est l’horloge monumentale qui apporta la solution à ce problème… Et ce sera l’objet de mon analyse actuelle. Je demeure conscient des limites des questions soulevées et des
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réponses apportées! Pourtant, deux horloges monu- mentales illustreront mes propos : il s’agit des cas d’horloges astronomiques (qui affichent l’heure ainsi que des informations relatives à l’astronomie). Celle (extérieure) de l’Hôtel de ville de Prague (1490) et de celle (intérieure) de la Cathédrale de Strasbourg (1386). Je choisis l’un de ces deux cas d’espèces, même si mes voyages m’auront permis de ramasser des informations sur d’autres horloges (en France, en Angleterre, en Allemagne et en Italie).
L’Horloge de l’Hôtel de ville de Prague, l’œuvre (?) de Hanus (?) , comprend deux horloges monu- mentales, dont l’une astronomique, construite en 1486, est adossée contre la tour de ce bâtiment sur l’une de ses façades. Le cadran et les autres mécanismes sont protégés par un toit en forme de dais.
Les parties visibles de la rue comportent , dans le bas, un calendrier, à mi-hauteur un cadran astronomique et, au-dessus, les automates.
Le calendrier
Le calendrier consiste en un disque de 2,8 m de dia- mètre dont le milieu porte les armes de la ville; les dates des jours, les lettres dominicales, ainsi que les noms des saints et l’indication des fêtes à dates fixes, sont indiquées sur sa bande extérieure. Un ange placé à gauche, tenant un très grand glaive, indiquait autre- fois le jour courant, à l’aide d’un sceptre, tandis qu’un simple index doré sert d’indicateur de nos jours. À côté de l’ange, ainsi que du côté droit du calendrier, sont placées trois statues de savants. Le calendrier est orné de médaillons peints dont les douze plus petits représentent les signes du Zodiaque.
J’utiliserai la description la plus exhaustive pour illus- trer l’Horloge de l’Hôtel de ville de Prague:
Samuel Guye et Henri Michel, MESURES DU TEMPS ET DE L’ESPACE, Horloges, montres et instruments anciens, Office du Livre, 1970, Fribourg, 290 pages.
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Quelques spécimens d’horloges astronomiques visitées lors de mes voyages en Europe
Horloge astronomique du palais de Hampton Court (Angleterre) 1573-1574,
Horloge astronomique de l’Hôtel de ville de Prague (République Tchèque) 1410
Horloge astronomique de la Cathédrale de Strasbourg (France) 1842
Horloge astronomique de la Cathédrale de Lund (Suède) 1425
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L’horloge astronomique de l’Hôtel de ville
Le cadran astronomique peut être analysé de deux ma- nières : a) les principes fondamentaux de son fonction- nement et b) les contenus culturels de sa description d’appareil de mesure du temps.
A) Les principes techniques de fonctionnement
Il y a quatre (4) éléments fondamentaux et techniques d’une horloge mécanique
-une source d’énergie : le poids attaché à une corde rassemblée à un cylindre vers 1425; et plus tard vers 1843, un ressort avec électroaimant; -un registre qui fractionne la traction en unités égales dans un mouve- ment de va et vient, appelé «oscillateur»; -un échappe- ment qui conditionne et règle la force de la source d’é- nergie en maintenant la source d’énergie et en action- nant en même temps les engrenages qui meuvent les indicateurs du temps qui passe;
- et un appareil qui sert à indiquer l’heure : un cadran rotatif et des sphères qui tournent sur un cadran fixe ou sur un écran.
Une fois l’horloge inventée, il fallait inventer les heu- res sur le cadran, étant donné que les subdivisions de la journée était différente d’un pays à l’autre. Il fallait donc absolument établir le MOMENT où commencer à compter les heures en question. Par exemple, le jour des Babyloniens commençait à l’aube et s’achevait à l’aube suivante; les Romains de l’Antiquité faisaient commencer la journée à minuit, une heure qui à l’épo- que était très difficile à déterminer avec exactitude parce qu’elle ne se trouvait pas en concomitance avec un phénomène naturel visible comme pouvait l’être le lever ou le coucher du soleil… C’est au XIIIè et au XIVè siècle, lorsque les horloges commencèrent à être répandues que naquirent «les heures italiennes» ou «à l’italienne» et l’on divisa la journée en 24 heures, avec toutes la même durée. On devait alors déterminer quand commencer à compter, selon qu’on était en Ita- lie, en Allemagne, en Angleterre… Concernant le cas de Prague, il reste beaucoup de discussion ou de dé- tails à préciser, comme le montrent les 3 auteurs. Ce sera la deuxième section de cette présentation: une description la plus fidèle possible.
-F.J. Britten, Old Clocks and Watches & Their Makers, Text of the Classic 1911 Third Edition with 250 additionnal iluustrations, comments & an introduction, Antique Collec- tors’ Club, 1977, 517 pages. En page 457, Britten declare: « Hanush, __, maker of a clock for Prague Tower Hall, about 1497».
14 André E. Bouchard
-Gabriele Mandel, l’horloge, histoire de la mesure du temps, Celiv, 1998, Bergame, Paris 1998, Isbn-2-23700- 363-7,159 pages.
En page 45, Mandel déclare à partir de deux photos No 48 et No 49 : «l’horloge de l’hôtel de ville de Prague et un détail de son cadran, œuvre de Nicholas de Kadan et Jan Sindel (1410), avec plus tard l’intervention, en 1490, de Jan Ruze. Prague ».
-Giampiero Negretti et Paolo De Vecchi, Les Collections, Horlogerie, CELIV,1994, Paris, ISBN-2-86535-221-8, 290 pages. En page 21, « La façade de l’Hôtel de Ville de Pra- gue un horloge astronomique et complexe datant de 1486… Vers 1490, on y ajouta les automates qui apparaissent à chaque fois que midi sonne dans les deux fenêtres situées au-dessus du cadran astronomique».
L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee Volume XXV numéro 2, juin 2018 15 André E. Bouchard
B) La description des contenus culturels et scientifi- ques sur l’Horloge de Prague
«Il faut se souvenir qu’alors on avait deux modè- les d’influence et de gestion: le château et le monas- tère. La chose publique demeure centralisée dans le château pour le gouvernement et la défense, et dans l’abbaye, pour le culturel et le savoir. L’abbaye est une forme de citadelle composée d’éléments reliés entre eux et architecturalement correspondants : église, cloî- tre, salle capitulaire, réfectoire, dortoir et lieux de ser- vices et de travail. Le monastère eut de tout temps une petite cloche pour sonner les heures canoniales pour appeler les moines à la prière (les matines à minuit, les laudes à 3 :00, la première heure à 6 :00; la troisième heure à 9 :00; la sixième heure à midi, la neuvième heure à 15 :00; les vêpres à 18 :00 et les complies à 21 :00). Le calcul dérivait de l’usage latin de la divi- sion du jour (de l’aube au coucher du soleil) et la nuit (du coucher du soleil à l’aube) selon les saisons. L’horloge de Prague est placée sur la tour de l’Hôtel de Ville.
Le cadran astronomique placé au-dessus du calen- drier, mesure 3,1 m de diamètre, en indiquant encore aujourd’hui les heures bohémiennes qui furent officiel- les dans le pays jusqu’en 1582.
-Au centre du cadran est peint l’hémisphère boréal ter- restre autour duquel les aiguilles des temps solaire, lu- naire et sidéral, exécutent leurs révolutions. Au- dessous du centre, figure une surface ronde, peinte en vert, dont le bord représente l’horizon de Prague; elle est entourée d’une bande rose qui représente l’aurore et le crépuscule. La partie supérieure du cadran, de couleur bleu azur, indique la durée de la partie éclairée du jour et la partie inférieure la durée de la nuit.Le fond est divisé en deux séries de chiffres romains, de I à XII, représentant les heures. La partie du cadran qui correspond à la partie éclairée du jour est subdivisée en douze fuseaux horaires au moyen de courbes en relief et dorées. Elles divisent le parcours du Soleil en douze parties désignées par des chiffres qui correspondent aux heures planétaires ou babyloniennes utilisées au Moyen Âge.
-L’heure sidérale est indiquée par une aiguille portant à sa pointe une étoile argentée. Sur le cercle de l’éclip- tique, placé excentriquement sur le cadran, sont repré- sentées les douze signes du Zodiaque.
-L’aiguille solaire décrit un tour en vingt-quatre heu- res; elle est garnie à son extrémité, d’une main dorée qui indique sur la bande extérieure du cadran, les heu- res bohémiennes et qui, de plus, est munie d’un disque flamboyant pouvant glisser sur la tige de l’aiguille pour rester constamment devant le cercle de l’éclipti- que.
-Le mouvement apparent de la Lune est désignée d’une manière analogue au moyen d’un globe lunaire (24h et 51 min) et glissant sur l’aiguille lunaire. Outre ce mouvement, ce globe lunaire décrit une rotation de 29 j 12 h 16 min autour de son axe pour représenter les phases.
Les automates au-dessus du cadran
-Le cadran astronomique est flanqué de quatre statuet- tes en bois, de ½m de haut, dont deux à droite et deux à gauche. Celles de droite représentes la Mort et la Ja- lousie. La première tient dans sa main gauche un sa- blier et, de sa main droite, tire sur une corde de la clo- che accrochée au campanile.
-Le second groupe de statues représente l’Orgueil avec une glace à la main et l’Avarice tenant une bourse et une canne.
-Les statuettes des Apôtres défilent, à chaque heure du jour de clarté, de l’une à l’autre des deux fenêtres pla- cées au-dessus des deux grands cadrans, tandis que la clochette du campanile se met à tinter. Simultanément, la statue représentant la Mort hoche affirmativement la tête en invitant les trois autres personnceux-ci, par contre, secouent négativement la tête et l’Avarice re- mue le bras avec la bourse et la canne. En même temps que s’ouvrent les deux fenêtres par lesquelles se produit le défilé des Apôtres, la statue de la Mort tourne le sablier. À la fin du jeu des automates le coq, juché au-dessus des fenêtres, chante en battant des ai- les; son chant est produit au moyen de trois trompettes à anche dans lesquelles l’air comprimé est chassé par un soufflet. Après le chant du coq, l’horloge sonne les heures bohémiennes sur un timbre en forme de calotte accroché dans la campanile, au dessus de l’horloge.
-En haut de la façade est placé un buste qui représente l’Ange du Mont des Oliviers.» Quelle belle descrip- tion.
Le cadran est actuellement en restauration. Il est re- parti à la recherche de ses repères...
L e G n o m o n i s tL e G n o m o n i s t ee Volume XXV numéro 2, juin 2018 les amis de la CCSQ
Les écrits en Gnomonique universelle p a r l es a m i s de l a C CS Q
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