Le Frêne & la Morille - Société Mycologique et Botanique

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1 Le Frêne & la Morille Bulletin de liaison des Botanistes et Mycophiles de SEYSSINET-PARISET Mai 2010 N° 20 Au pays de la truffe ( Richerenches 02 / 02 / 2010) Photo Ch. PERRIN Photos archives Directeur de publication : P. BAYNAC-MAURY - Textes : SOCIETAIRES - Mise en pages : J. GUILLEMIN

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Le Frêne & la Morille Bulletin de liaison des

Botanistes et Mycophiles de SEYSSINET-PARISET

Mai 2010 N° 20

Au pays de la truffe ( Richerenches 02 / 02 / 2010) Photo Ch. PERRIN

Photos archives Directeur de publication : P. BAYNAC-MAURY - Textes : SOCIETAIRES - Mise en pages : J. GUILLEMIN

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Quelques fleurs de la région

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Photos : Armelle LORIN

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Descriptions des espèces

1 2 3 Mercuriale vivace.

(Mercurialis perennis) Euphorbiacées

Petite plante duveteuse, à odeur désagréable. Feuilles lancéolées, dentées, opposées et groupées sur le haut de le tige. Fleurs 4-5 mm, vertes. Bois, zones ombragées. Jusque 1800 m, de Février à Mai.

TOXIQUE !

Bec-de-grue (Erodium cicutarium)

Géraniacées

Plante annuelle/bisannuelle. Basse à moyenne, velue, poils parfois visqueux , odeur souvent forte. Feuilles bipennées. Fleurs rose-pourpre, lilas ou blanches. 5 pétales souvent inégaux. Fruit à long bec. Endroits herbeux ou nus jusqu'à 2100 m. De Juin à septembre.

Aspergette officinale (ornithogalum pyrenaicum)

Liliacées

Plante vivace, glabre, de moyenne à grande. Feuilles linéaires, fanées à la floraison. Fleurs en étoile 10-18 mm blanc verdâtre, en longue grappe. Bois, prairies, jusqu'à 1200 m. En mai-juin.

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Raiponce en épi (Phyteuma spicatum)

Campanulacées

Plante vivace, petite à moyenne, glabre. Feuilles oblongues-elliptiques, cordiformes à la base, dentées, feuilles supérieures beaucoup plus étroites. Fleurs bleues en épis ovales. Prairies et bois jusqu'à 1200 m de juillet à septembre.

Iberis (Iberis amara) Brassicacées

Herbacée haute de10 à 40 cm. Feuilles spatulées, dentées. Fleurs blanches ou lilas. Champs et côteaux de mai à juillet. (Détermination très difficile, il y a beaucoup d'ibéris échappés des jardins.)

Saponaire officinale (Saponaria officinalis)

Caryophyllacées

Plante vivace, de moyenne à grande, glabre, long rhizome. Feuilles lancéolées. Fleurs rose pâle à pétales entiers. Haies et bois en basse altitude, de juin à septembre.

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Laitue des Alpes (cicerbita alpina)

Astéracées

Plante de moyenne à grande à suc laiteux. Tige couverte de poils rougeâtres. Feuilles glabres. Feuilles inférieures avec une grande foliole terminale triangulaire ; feuilles supérieures plus petites, embrassantes Capitules bleus ou lilas

Œillet des chartreux (Dianthus carthusianorum)

Caryophyllacées

Plante vivace, petite à moyenne. Feuilles linéaires, aiguës, larges de 1,5 mm. Fleurs rose foncé 20 à 30 mm en touffe. Ecailles du calice brun violacé. Lieux herbeux, rochers, bois clairs jusqu'à 2500m.

Potentille (Potentilla aurea)

Rosacées

Petite plante vivace,velue, gazonnante. Feuilles digitées et dentées, bordées de poils soyeux, dent terminale + petite. Fleurs jaune d'or, souvent orange au centre, pétale large, échancré au centre. Prairies, rocaille jusqu'à 2500 m. De Juin à septembre.

Armelle LORIN

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SOMMAIRE

2-3 Quelques fleurs de la région . 12-13 Le voyage à RICHERENCHES.

4 Le p’tit mot du Président . 13 Conte d’un royaume imaginaire.

5-6 A la découverte des arbres (suite 2). 14 La Toque - A lire.

7-9 Champignons et diététique. - Les déchets. 14-15 Premières sorties.

10 Le “Bidaou” a encore frappé. 16 Les ascomycètes.

11 Fête de la Société Mycologique et Botanique. Le p’tit mot du Président

NOTRE FORCE, NOTRE RICHESSE. Ce titre un peu bizarre est pourtant la réalité. Votre nombre est notre force et notre richesse. En effet, forte de ses 208 adhérents, nous pouvons dire que la Société Mycologique et

Botanique se porte bien. Votre enouvellement ou votre adhésion, prouvent votre attachement ou votre volonté d’appartenir à cette association. Le nombre toujours croissant aux différentes prestations, sorties terrain, sortie culturelle, Assemblée Générale, sans parler de la soirée bugnes où cette année nous étions 200, en est la preuve.

r

Même si tout n’est pas parfait, sachez que nous faisons pour le mieux et votre présence aux manifestations est un grand réconfort pour tous ceux qui œuvrent dans l’ombre.

Anciens et nouveaux, nous ne formons qu’un. Pour illustrer ce propose, je reprendrai cette phrase de Victor Hugo que j’ai citée lors de l’Assemblée Générale du 25 Septembre 2009 « On voit la flamme dans l’œil des plus jeunes mais dans l’œil des anciens on voit la lumière ».

Notre richesse c’est vous. Vous êtes un réservoir inépuisable d’idées et de bonnes volontés. Un réservoir où l’on va

trouver : • un bureau omniprésent • un conseil d’administration solide • des responsables dévoués pour les sorties du mercredi et du samedi • des mycologues, des botanistes et des déterminateurs pour les sorties, les expositions et les déterminations du lundi • des écrivains et des poètes pour le bulletin • des équipes matériel et économat avec tous les bénévoles qui les accompagnent. Pour votre participation pleine de conviction, en toute simplicité, jovialité et convivialité, pour

tout ce travail de cohésion plein d’abnégation et d’amour, pour votre soutien et le bonheur que vous me donnez, Je vous dis : Merci. ! ! !

Pierre BAYNAC-MAURY

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A la découverte des arbres (suite 2)

Famille des SALICACEES 2 genres : Saules et peupliers - 400 espèces

Genre SALIX Saules

Arbres dioïques (fleurs mâles et fleurs femelles sur des arbres différents

Salix alba Saule blanc

Feuillage gris argent, feuilles lancéolées, pointues, dentées, duveteuses au revers. Chatons pendants, 3-7 cm naissant avec les feuilles, jaunes chez le mâle, verts chez la femelle Hauteur 25-30 m, écorce grisâtre ne s’exfoliant pas.

Lieux humides Toute l’Europe

Salix caprea

Saule de Meursault

Feuilles ovales, pointues, face supérieure vert-grisâtre, face inférieure gris-glauque et veloutée Hauteur 10-12 m souvent sur plusieurs troncs. Ecorce gris clair, formant des fissures orange.

Habitat varié Toute l’Europe

Salix viminalis

Saule des vanniers Osier blanc

Feuilles linéaires-lancéolées, pointues, sans dent sur la marge. Face supérieure vert terne avec 20 à 35 nervures latérales, face inférieure gris argenté avec du duvet soyeux et 1 nervure centrale proéminente. Hauteur 8-10 m. Ecorce grise, se fissurant ;

Terrains humides Toute l’Europe

Salix purpurea .

Feuilles étroites, opposées, rarement dentées, vert bleuté sombre plus pâle sur la face inférieure. Tiges brillantes, pourpre. Hauteur 4-5 m .

Lieux humides Toute l’Europe

Salix babylonica Saule pleureur.

Feuilles alternes, lancéolées, finement dentées, à court pétiole, disposées en spirale sur des rameaux souples jaunes. Hauteur 15-20 m. Ecorce vert foncé ou brun grisâtre se fissurant et se ridant. Originaire de Chine, seuls les sujets mâles sont plantés en Europe. Reproduction par bouturage.

Terrains humides Toute l’Europe

Genre POPULUS

Peuplier

Populus alba Peuplier blanc

Feuilles pubescentes, d’abord blanches sur les deux faces, devenant vite vert foncé brillant sur la face supérieure ; feuilles ovales sur les petites branches ou à 3 à 5 lobes triangulaires sur les rameaux les plus gros. Hauteur 15-25 /40 m. Ecorce gris –vert à blanc-crémeux, lisse chez les jeunes, noire à la base et crevassée.

Lieux humides Europe, Asie centrale

Populus nigra Peuplier noir

Feuilles ovales sur les rameaux vigoureux, plus triangulaires sur les petits rameaux ; face supérieure vert brillant, face inférieure pâle et glabre ; Hauteur 20-30 m. Ecorce gris-brun, profondément crevassée avec des excroissances.

Bord des rivières Europe, Asie centrale

Populus nigra Peuplier noir

Vté Italica

C’est la variété avec des branches érigées. Arbre de forme pyramidale. C’est celui qui pousse le long des rivières et autres lieux humides. Il a été introduit depuis l’Italie du nord. Souvent planté.

Bord des rivières Europe, Asie centrale

Populus tremula Tremble

Feuilles arrondies + /- ovales, bord à dents arrondies, face supérieure vert bleuâtre, laineuse chez les jeunes, face inférieure blanche à vert pâle. Pétiole comprimé près de la feuille ce qui provoque un tremblement de celle-ci au moindre souffle d’air. Hauteur 15-25 m. Ecorce lisse, gris verdâtre.

Coteaux humides Europe, Asie centrale

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Relation des salicacées avec les champignons De nombreuses espèces sont en relation ces arbres.

Champignons Arbres Nota Leccinum aurantiacum. Peupliers - Trembles . Leccinum duriusculus. Peupliers blancs & trembles Leccinum versipellis. Peupliers. Lactarius controversus. Peupliers & saules. Lactarius populinus. Peupliers. Lactarius salicis herbaceae. Saules nains. Zone alpine. Lactarius aspideus. Saules. Lactarius nanus. Saules nains. Zone alpine. Amanita malleata. Peupliers. Amanita strobiliformis. Peupliers. Tricholoma populinum. Peupliers & saules. Mitrophora semilibera. Peupliers. Pleurotus ostreatus. Peupliers & saules. Agrocybe aegerita. Peupliers & saules. Russula saliceticola. Saules nains Haute montagne. Russula purpureofusca. Saules nains Haute montagne. Pluteus salicinus. Saules. Pholiota aurivellus. Saules. Hemipholiota populnea. Peupliers.

B. Brochenin

Réflexions irréfléchies !

Haro ! sur vous, ignobles mycophages, Qui défoliant la sylve à coups de ratissages

Néantisez bolets et autres hygrophores Afin d’apprécier ces goûteux carpophores.

Vous les dévorez crus, grillés ou en ragoût

En criant haut et fort qu’ils ont un sacré goût. Vous décrétez enfin qu’étant non caloriques Ils avaient des vertus un peu hypothétiques.

N’en croyez pas un mot, ils seraient maléfiques,

Du moins certains le disent et les voudraient iniques. Ne plus les ramasser leur semblerait logique,

Respecter la logique, n’est-ce point illogique ?

B. Brochenin

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Champignons et diététique Introduction 1/ Eléments non énergétiques 2/ Eléments énergétiques 3/ Tableau des calories Conclusion Dans l’alimentation, les champignons sont classés parmi les végétaux et considérés comme des légumes. La question de leur valeur nutritionnelle est régulièrement posée. Les réponses demeurent le plus souvent évasives. Les plus tranchées sont controversées. Il faut admettre que les documents sur le sujet sont peu nombreux, pour le moins difficiles à se procurer et parfois discordants. Les valeurs ci-après sont données comme des moyennes, des variations pouvant intervenir, dans une même espèce, en fonction de différents facteurs : fraîcheur, maturité, nature du terrain… 1/ Les champignons se composent de nutriments en grande majorité non énergétiques, c'est-à-dire n’apportant pas de calories, mais néanmoins indispensables à la vie. En tête de ceux-ci figure l’eau, dans une proportion de +/- 90%. Les fibres alimentaires non digestibles représentent 2 à 2,5%. Cellulose et hémicelluloses qui voient leur effet sur l’intestin accentué par la présence de glucane (glucide considéré comme fibre) ou autres glucides non assimilables (xylose…). Viennent ensuite les éléments minéraux pour environ 1%. Parmi les sels minéraux, le potassium se trouve en quantité comparable à celle relevée dans les légumes frais (+/- 400 mg). S’y ajoutent le phosphore, dont le champignon de couche est plus riche que la plupart des légumes, et le bore. Calcium et magnésium sont bien moins abondants et le sodium encore moins. Au nombre des oligo-éléments, citons le fer, suivi du zinc et du cuivre ; puis en quantités décroissantes jusqu’à l’état de traces : le manganèse, le fluor, le sélénium, le chrome, le nickel, le molybdène et autre vanadium… Quant aux vitamines, prédomine le groupe B, avec des taux supérieurs à ceux de tous les végétaux frais : vitamine B3 (nicotinamide), B2 (riboflavine) et B5 (acide pantothénique). On trouve aussi la vitamine K (coagulation sanguine), la vitamine E (antioxydant) et les provitamines A (sous forme de carotène) ou D (sous forme d’ergostérol). Le taux de vitamine C est inférieur à celui de la plupart des autres légumes frais. 2/ Les champignons se composent aussi de nutriments énergétiques, pour des valeurs variant de 23 calories (Agarics) à 92 calories (Truffes), la moyenne se situant aux environs de 28 calories pour 100 grammes. Les glucides assimilables sont très peu abondants (voir tableau). Ils se répartissent en : mannitol (sucre-alcool) majoritaire, mono et disaccharides et glycogène (exceptionnel dans le monde végétal). La plupart sont des sucres assez rares (xylose, arabinose, rhamnose) peu métabolisables. Le cas du tréhalose est assez connu. Ce saccharide, très abondant dans les jeunes spécimens frais, se transforme en glucose dans les spécimens âgés sous l’action d’une enzyme appelée tréhalase. Les personnes dépourvues de cette enzyme, normalement présente dans l’intestin humain, sont victimes de diarrhée osmotique après consommation de champignons, totalement indigestes pour elles. Par ailleurs, on ne note pas de présence d’amidon dans les champignons. Les lipides rencontrés sont des phospholipides renfermant des acides gras essentiels (acide linoléique) et des stérols végétaux (spinastérol, sitostérol et ergostérol). Mais leur intérêt pour la protection des membranes cellulaires ou comme précurseur de la vitamine D est insignifiant du fait de leur infime quantité. La valeur protéique des champignons est généralement mise en avant. Ils ont la réputation d’être plus riches en protéines que la plupart des légumes. Mais, s’ils renferment en effet plus d’acides aminés soufrés (méthionine et cystine), leur quantité reste faible. D’autre part, chacun sait que la valeur des protéines d’origine végétale est amoindrie par l’absence quasi-totale d’autres acides aminés indispensables, tels le tryptophane ou la lysine. Les champignons ne peuvent donc pas remplacer la viande. Par contre, grâce à leur teneur en acide glutamique (acide aminé libre) et à ses dérivés (acides oxyglutamique, iboténique et tricholomique) ils sont dotés d’un arôme particulier, qualifié de « saveur

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umami », très agréable aux papilles des mycophages. Cette même saveur caractérise aussi la cuisine chinoise qui fait grand usage du glutamate (substance à l’origine, d’ailleurs, du syndrome du restaurant chinois). 3/ Valeur calorique des champignons :

Rappel : 1g de protides = 4 calories 1g de lipides = 9 calories 1gde glucides = 4 calories

Pour 100 g Cal. Prot. Lip. Glu. Champignons s.p (hors Truffes)

23 / 34

2,7 / 4

0,2 / 0,5

1,8 / 4,7

A. des Césars 32 4 0,2 3,4 Champ. de Paris 23 2,7 0,5 1,8 Chanterelles 30 2,8 0,2 4,1 Clitocybes 30 2,8 0,2 4,1 Coprin chevelu 26 2,5 0,5 3 Coulemelle 26 2,5 0,5 3 Fistuline 32 4 0,2 3,4 Golmotte 32 4 0,2 3,4 Gomphide 26 2,5 0,5 3 Lactaires 26 2,5 0,5 3 Lentin (shiitaké) 35 4,3 0,2 4 Marasme Oréades 26 2,5 0,5 3 Morilles 34 3,4 0,2 4,6 Oreille de Judas 26 2,5 0,5 3 Petit-gris 26 2,5 0,5 3 Pézizes 26 2,5 0,5 3 Pholiote peuplier 26 2,5 0,5 3 Pied bleu 26 2,5 0,5 3 Pied de mouton 33 2,5 0,4 4,7 Pleurotes 26 2,5 0,5 3 Russules 26 2,5 0,5 3 Sparassis crépu 30 2,8 0,2 4,1 Tête de nègre 32 4 0,2 3,4 Tromp.des morts 26 2,5 0,5 3 Truffes 92 9 0,5 13 Vesse de loup 33 5,5 0,2 2 Volvaires 26 2,5 0,5 3

Ce bref tour d’horizon des éléments nutritifs des champignons nous permet de répondre à quelques questions.

- Les champignons sont-ils riches en calories ? Non. - Sont-ils riches en fibres ? Oui. - Sont-ils riches en protéines ? Relativement, mais de moindre valeur. - Contiennent-ils en quantité significative des nutriments très bénéfiques ? La réponse est, sauf

exception, négative. - Sont-ils digestes ? Peu, voire carrément indigestes.

Or, qu’attend-on d’un aliment naturellement diététique ? Qu’il soit peu calorique (ou au contraire très calorique), mais dans tous les cas digeste, qu’il apporte une bonne ration d’éléments favorables à l’organisme et ne soit nullement nocif. De ce qui précède nous pouvons donc conclure que la valeur alimentaire et diététique des champignons est plutôt médiocre. Seule la valeur gustative d’un nombre restreint d’espèces est remarquable. Bien sûr, ils ne font pas prendre de poids (encore que certaines préparations les transforment en bombes à calories !)… mais peuvent en faire perdre malencontreusement.

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Car, si leur faible niveau de digestibilité est quasi général, au point que certaines espèces nécessitent un traitement particulier avant utilisation, les cas d’intolérance individuelle ne sont pas rares non plus. De fait, bon nombre de désordres gastro-intestinaux leur sont imputables. En outre, on ne peut passer sous silence les risques de toxicité innée ou acquise (parfois aléatoire) auxquels s’expose tout mycophage, aussi expert soit-il. Les responsables de détermination puisent dans ce sujet une intarissable matière à discussion. Il convient donc de se ranger à l’opinion de ceux qui considèrent que les raisons sont largement suffisantes et convaincantes pour que les champignons soient considérés comme des aliments à consommer avec prudence et modération par des adultes en bonne santé. Ils sont à proscrire des menus destinés aux enfants et aux femmes enceintes. Une généralisation de cette prudente éco-attitude aurait de plus l’avantage de garantir la pérennité des espèces sauvages de nos forêts. Josette MONPERT Société Mycologique du Dauphiné Les déchets !

Parmi les sujets sensibles actuels, celui des déchets et de leur traitements (tri, transport, stockage, destruction, transformation, recyclage, réutilisation, etc….. ) nous touche directement dans notre vie quotidienne.

1) Il faut savoir que chacun de nous produit en moyenne plus de 350 Kgs de déchets par an, soit 1 k/jour. Il faudrait en réduire la quantité et la nocivité ! Facile à dire, mais ô combien difficile à faire !

2) Il faut savoir aussi que, par exemple: � Les mouchoirs en papier, le papier WC, le Sopalin, jetés dans la nature mettent plus 3

mois à disparaître ! � Les journaux, les filtres de cigarettes: 1an ! � Les chewing-gums: 5 ans ! � Les boites en aluminium: jusqu’à 100 ans ! � Les gobelets, assiettes et sacs plastique: de 100 à 1000 ans ! � Le verre jusqu’à 4000 ans !

Bien loin de moi toute pensée moralisatrice. Bien au contraire, je remarque avec une profonde satisfaction, après chaque pique-nique, l’état de

propreté du lieu occupé pendant le repas et j’en remercie tous mes compagnons de sortie. Mais peut-être, à la lumière de ce qui a été énoncé plus haut, pourrions-nous repenser à certains de nos

gestes, de nos actes, et changer quelques habitudes. Ce ne serait que justice pour cette nature que nous aimons, que nous parcourons avec tant de plaisir

tout au long de l’année.

Cl. VICHERD

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Le “ bidaou ”a encore frappé !

Le Trichlome

Le Tricholome equestre (= flavovirens)

Le danger présenté par une consommation excessive du champignon « Tricholome équestre » est confirmé avec le décès d’un consommateur dans le département de Haute Garonne. La personne décédée aurait consommé pendant plusieurs journées consécutives plus de 150 g/jour de ce champignon frais qu’elle avait cuit. La survenue de symptômes anormaux après ingestion de champignons doit conduire à consulter un médecin sans délai.

En cette période de collecte de champignons sauvages, le ministère français de la Santé, la Direction Générale de la Santé (DGS), et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) informent les amateurs qu’une espèce habituellement classée comme comestible par la plupart des ouvrages mycologiques, portant le nom de Tricholome équestre (Tricholoma equestre, Tricholoma flavovirens), également connue sous le nom de « Chevalier » ou « Bidaou » ou encore « Jaunet », peut s’avérer dangereuse pour la santé après consommation excessive en l’espace de quelques jours.

Le Tricholome équestre est essentiellement consommé dans le sud-ouest de la France, mais on peut le trouver dans toutes les régions françaises. Ce champignon est susceptible d’entraîner des rhabdomyolyses aiguës (destruction des cellules musculaires). Les premiers signes associent, 24 à 72 heures après le dernier repas, une fatigabilité musculaire anormale, des douleurs musculaires prédominant au niveau des hanches et des épaules ainsi que des sueurs sans fièvre. Les troubles digestifs sont mineurs voire absents. Les symptômes associés à une consommation de Tricholomes doivent faire l’objet d’une consultation sans délai.

Dans tous les cas, il est conseillé de ne pas consommer de Tricholomes équestres plus d’une fois par semaine, sans dépasser 150 grammes de champignons frais (avant cuisson) pour une personne, quelle que soit la morphologie du consommateur, de consulter rapidement un médecin si des douleurs musculaires apparaissent après la consommation de Tricholomes, et ne plus manger de Tricholomes en cas d’intoxication à ce champignon, même bénigne, car on ne peut exclure une sensibilité individuelle.

Douze cas de rhabdomyolyses aiguës, survenus dans le Sud-ouest de la France ces dernières années avaient déjà fait trois morts. Un nouveau cas mortel d’atteinte musculaire sévère imputé également à la consommation de champignons « tricholome équestre » a été signalé cette semaine. Il est rappelé aux amateurs de champignons sauvages de ne consommer que des produits parfaitement identifiés comme comestibles et de prendre avis auprès de son pharmacien en cas de doute.

“Le Monde” 13/12/09

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FETE A LA SOCIETE MYCLOGIQUE ET BOTANIQUE . P. BAYNAC-MAURY

Le 12 Février 2010, à la salle Jean-Jacques Rousseau, invités, adhérents et sympathisants se pressent

en nombre. En effet plus de 190 convives sont rassemblés pour assister et participer à la grande soirée “Bugnes”.

Mais au fait, c’est quoi cette soirée “bugnes” ?

A la création de la société, cette soirée après les fêtes permettait de se retrouver en toute convivialité et, entre deux bons mots, l’on dégustait les bugnes et la bolée.

Avec le temps la société a grandi et la soirée bugnes s’est étoffée. Ce moment toujours aussi sympathique et convivial, où tout le monde apporte un plat à partager et où danses et saynètes rythment la fête, permet de se retrouver, de se ressourcer et de préparer les sorties de printemps.

La salle est comble, le thème du spectacle est l’Italie.

Sur scène, un superbe décor à vous couper le souffle représente d’un côté le pont du RIALTO et une splendide gondole sur le Grand canal, de l’autre côté les ruines de la Rome antique.

Ce décor magnifique à faire pâlir les professionnels a été réalisé par Michel BOIJOUX, Fernand MORIN, Maurice COPPA et Antoine BERGAMO.

Après le mot de bienvenue, le président a mis à l’honneur et récompensé Georges et Bernadette BRUYAS pour leurs bons et loyaux services, mais surtout pour leur grande générosité et leur grand cœur.

Sur la piste, parmi les danseurs, l’on pouvait voir virevolter Monsieur le Maire et Madame, monsieur LISSY, représentant le Député-Maire de Seyssins Monsieur MIGAUD, Monsieur TORNABENE président du Comité de jumelage et Madame.

Entre chants et visuels au cours de cette soirée nous avons revisité toute l’Italie !

Un grand bravo à l’équipe audio : ANGELO, venu spécialement de Bourg-en-Bresse, avec sa voix, ses chants et sa guitare, il a vite conquis le public. La danse restant le domaine de Raymond DIAMANT notre grand D.J., tandis que Jacques GOMEZ, calmement, s’occupait des prises de vues et du son.

Un grand merci à tous les danseurs et à vous, les petites mains, pour l’organisation de cette belle fête (mise en place, nettoyage, vaisselle, etc .) et un

très grand merci à vous tous mes amis pour votre participation à cette soirée. Elle montre votre attachement à notre Société.

Restez avec nous, l’année prochaine, nous vous invitons à partir pour la conquête de l’Ouest. (Photos de Ch Perrin)

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Voyage à RICHERENCHES le 6 / 02 / 2010

Cette année, nous voulions sortir la journée truffes de son cocon habituel pour en faire une journée

inoubliable. A départ nous étions dans le noir, mais petit à petit est revenu l’espoir.

Ce chalenge a été gagné, au car on a rajouté des soufflets.

Avec l’imagination débordante et la pugnacité que nous leur connaissons, Josiane et Christian nous ont changé d’horizon Nous avons franchi les frontières de l’Isère pour nous plonger dans le Vaucluse, en plein pays truffier, à RICHERENCHES.

RICHERENCHES, comme LALBENQUE dans le Lot, deux noms de villages si petits qu’ils ne paraissent pas sur les cartes, mais deux villages connus comme le loup blanc car dans leurs rues, tout les samedis, à la belle saison roule l’or noir du Périgord.

Le jour n’est pas levé et sur nos sièges attachés, dans notre somnolence nous rêvons. Non, ce n’est pas une illusion, le soleil nous accompagne et ça et là les chênes truffiers ont remplacé les épicéas. Nous voici au paradis des trufficulteurs, pardi.

Avec Cédric GUILLAME-CORBIN, notre guide, ancien président de la Fédération Rhône-Alpes des trufficulteurs, homme de terroir, rugbyman de surcroît, nous sommes dans de bonnes mains. Avec cet homme de terrain, le béret bien campé sur ses un mètre quatre vingt dix, on ne peut pas le perdre de vue.

RICHERENCHES, deux rues en L, la première est le domaine des marchands et des producteurs locaux, la deuxième, longue de cent mètres, est réservée aux courtiers.

Dès que vous abordez la rue, vous êtes étonnés et surpris par cette odeur caractéristique de la truffe qui plane et flotte tout autour de vous. Ensuite l’alignement des voitures, coffres ouverts, … .

Après un premier passage rapide, nous reprenons notre flânerie plus calme, en observateur curieux

Là, on comprend mieux ce qui se passe, car c’est à l’arrière de voitures que les affaires se traitent. Un seul courtier, ami de Cédric, a bien voulu nous montrer son trésor, mais rapidement et discrètement.

Au cours de nos déambulations dans cette rue truffée et noire de monde, nous avons croisé Jean-François KHAN, écrivain critique renommé, Pierre BONTE, chroniqueur connu et d’autres personnages remarquables : Michel MEILLE, Président du Syndicat des trufficulteurs de la Drôme, Paul CHAMARD-BOIS, Président des trufficulteurs de l’Isère, Cédric GUILLAME-CORBIN déjà cité et Pierre BAYNAC-MAURY, Président de la Société Mycologique et Botanique de Seyssinet-Pariset.

Comme l’on dit : “ Une belle brochette ”.

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Après cette escapade riche en « renches », pardon, riche en couleurs et en senteurs, par de petits chemins, Cédric nous a conduit pour une pause réparatrice chez un copain, rugbyman comme lui. Ceci simplement pour dire l’accueil que l’on nous a réservé : fort, généreux, convivial, sachant allier :quantité, puissance et richesse dans la qualité des mets.

Ensuite, Cédric nous a conduit sur son domaine “La Péquelette” pour une démonstration de cavage, mais notre jeune détective-truffier, troublé par une telle assemblée, n’a pas su se concentrer.

Après, tout en restant très sobre, nous avons dégusté différentes cuvées de Vinsobres de sa propriété. Le soleil déclinant à l’horizon, il fallait penser à rentrer à la maison. Comme dans le Cid : “le petit jour les amena et le soir les ramena”

Merci à Josiane et à Christian pour cette belle initiative : une journée mémorable remplie de soleil, de bonheur et de convivialité.

Le rapporteur de service Photos :Ch. PERRIN

Conte d’un royaume imaginaire : Cette histoire se passe au cœur de la forêt, il y a très longtemps, elle permettra de suivre une intoxication due aux champignons, doublée d’une enquête policière loufoque, elle sera constituée de plusieurs épisodes : (1er épisode) Il était une fois un royaume au cœur de la forêt La vie était désormais agréable et paisible depuis que le tyran « Satanas »avait été renversé. Ce dernier avait conduit son peuple à la famine en interdisant les cueillettes au milieu des bois. Il avait été arrêté puis emprisonné par les brigadiers « Boletus Edulis et Boletus Aestivalis » ainsi surnommés car leur embonpoint était notoire. Depuis c’était le roi Jojo qui régnait sur les habitants de la forêt. Il avait apporté à ses sujets, la connaissance de la nature, de ses ressources naturelles, grâce à l’aide du druide et apothicaire Gui alias “ Viscum Album ” Chacune et chacun pouvaient manger à leur faim car sans risque de confusion, les champignons et les plantes qui remplissaient les paniers. Tout se passait bien depuis quelques années, il y avait un échange de connaissances, de graines, de semences... Le seul défaut du roi Jojo était son attirance pour la gente féminine, il était toujours entouré de belles plantes, … Au fur et à mesure, des maris jaloux, des rivaux déchus commencèrent à comploter contre le roi bien aimé. Ils décidèrent de le supprimer, et comme ce dernier était gourmand, disciple du Carpe Diem , ils préparèrent à son intention un plat de champignons. Peu méfiant, Jojo absorba goulûment et sans délai, le plat préparé, et ce qui devait arriver, arriva, le roi fut, après quelques heures, terrassé en plein banquet, car en plus, il avait cru bon de reprendre de ce met si délicieux préparé pour lui… Aussitôt, tous les druides et guérisseurs de la forêt furent appelés à son chevet. A suivre dans un prochain numéro. Toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite (mon œil !!)

Gilbert Bonthoux

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La toque

FRICASSEE DE LACTAIRES AU TURSAN

Ingrédients : 600 g. de lactaires sanguins - 150 g. de lard fumé - 1 oignon moyen - 1 dl de vin de Tursan - ½ litre de bouillon - 6O g. de beurre - 1 cuillerée de ciboulette hachée - 1 cuillerée de persil haché - sel, poivre.

Préparation : Nettoyez les lactaires, lavez-les rapidement à l’eau froide, coupez-les en deux ou en quatre suivant leur grosseur et faites les blanchir 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Egouttez-les.

Coupez le lard fumé en petits dés et l’oignon en fines rondelles. Dans une casserole faites roussir les oignons avec 30 g. de beurre, ajoutez les dés de lard fumé et laissez fondre doucement, pendant 10 minutes.

Versez le bouillon, les champignons et le vin de Tursan. Salez et poivrez. Faites mijoter à couvert, jusqu’à ce que le liquide soit complètement réduit.

Un peu avant de servir, activez le feu, ajoutez le reste du beurre, le hachis de ciboulette et de persil, Remuez vivement.

A. Simon

Enrichissons nos connaissances

Vous pouvez lire dans les “Bulletin mycologique et botanique Dauphiné-Savoie” N° 193 – 194 et 195 des descriptions claires et accessibles à tous de champignons peu courants récoltés, pour la plupart, en Rhône-alpes. Ces descriptions sont accompagnées de photos de qualité.

J. Guillemin

Les premières sorties :

J’aime me promener dans mon Vercors natal ; dès la fonte des neiges, alors que le terrain commence à apparaître autour des épicéas, des fayards.

Muni de mes skis (de fond), je fais le tour des Narces autour des pistes balisées mais plus tracées depuis quelques semaines. C’est le mois d’avril, la nature se réveille doucement, le bois gentil est en fleur, et je cherche les premiers indices d’un champignon mystérieux et merveilleux, l’Hygro !! (Hygrophore de mars) (Hygrophorus Marzuolus).

Il est cachotier, celui-là, il se camoufle, mais parfois se laisse apprivoiser, tantôt grignoté par les animaux de la forêt : chevreuils, écureuils, le plus souvent avec son chapeau noir, ses lames espacées, pas de confusion possible, c’est bien lui, même s’il tente de se dissimuler en se présentant avec un chapeau couleur calcaire voire presque blanc.

La mycologie printanière offre la tranquillité, j’aime cette solitude dans les bois loin du tourment de la ville et des week-ends d’automne où la forêt ressemble à un supermarché.

Faute d’hygrophore, on peut observer les bourgeons qui s’ouvrent comme une renaissance, s’entraîner à reconnaître les arbres par l’écorce, grâce aux sorties initiées par Jojo !! Repérer les traces d’animaux, voir débouler un chamois, un chevreuil.

De ci, de là, il est possible d’observer la collybie des cônes d’épicéas (Strobilurus esculentus), comestible si on prend le temps de la cueillette car l’espèce est petite, (à ne pas confondre avec le mycène à l’odeur de javel non comestible).

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Quelques semaines après, les frênes vont voir les feuilles s’ouvrir et il faudra bien explorer les territoires préférées de la morille, (Morchella vulgaris) ou plutôt des morilles pas toujours faciles à déterminer, parfois blondes ou brunes, mais toujours comestibles bien cuites; elles sont en effet toxiques crues, et on peut les confondre avec les gyromitres (Gyromitra esculenta) potentiellement mortelles, facilement reconnaissables avec leur chapeau en forme de cervelle et constituées de plusieurs cavités (une seule pour la morille), enfin, pour les mycologues, c’est la saison des ascomycètes dont la morille est le représentant le plus célèbre.

Si l’on prend le temps de faire de la prospection dans les champs, on trouvera le Saint Georges, (Calocybe gambosa) non pas Jojo !! le champignon qui sent la farine, qui pousse en rond de sorcières (ça me rappelle une photo à Mens, il y a quelques années, nous avions demandé avec J..L.. à ses dames de poser en arc de cercle tel un rond de sorcières, bon y a prescription mesdames !!)

Pour en revenir au mousseron, puisque c’est de lui qu’il s’agit, il faut faire attention à la confusion possible avec l’Inocybe du Patouillard, (Inocybe patouillardii) très toxique, qui normalement pousse plutôt en lisière de foret, et se teinte de rouge progressivement.

La fin de printemps verra apparaître de nombreuses espèces (cèpe d’été..) qui nous tiendrons en haleine jusqu’à l’automne.

HYGROPHORUS marzuolus STROBLILURUS esculentus

MORCHELLA costata GYROMITRA esculenta (MORTEL CRU)

CALOCYBE gambosa INOCYBE patouillardii (TOXIQUE)

Gilbert BONTHOUX (Photos origines diverses)

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HELVELLA

GYROMITRA

MORCHELLACEAE HELVELLACEAEPEZIZACEAEMORCHELLA

VERPA

MITROPHORA

DISCIOTIS VENOSA

PEZIZA

CALOSCYPHAXYLARIADALDINIA

PYRENOMYCETIDEAEPEZIZOMYCETIDEAEHyménium en Apothécies (en forme de coupe) Hyménium en Périthèce

MORILLE VERPE MITROPHORA

Insertion du pied dans

le chapeau

Chapeau et pied Raccordement du chapeau

Insertion pied chapeaurésumé

GYROMITRE

Chapeau et pied soudés de façon très irrégulière

LES ASCOMYCETES

à mi hauteuren une seule partieau sommet du pied