Le Folklore de La France - I

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Le folk-Lore de la France. Le peuple et l'histoire / par Paul Sébillot,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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  • Le folk-Lore de laFrance. Le peuple etl'histoire / par Paul

    Sbillot,...

    Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

  • Sbillot, Paul (1843-1918). Le folk-Lore de la France. Le peuple et l'histoire / par Paul Sbillot,.... 1904-1907.

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  • !)K FRANCE

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    'F.:HI-r'IIIf', ,t-I. IIR 1.\ ~Ut~It;l'~ UK~ lH'Olli. 'II.!

    LE PEUPLE ET L HISTOIRE

    AVEC UNE TAULE ANALYTIQUE ~'HABHTtQUE

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    E. GUILMOTO. diteur

    M! FOLKLORE

    PAUL SBILLOT

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    ~~"', Y ' 4 ,i !i," V r- TOME QUATRIWE1 > ti! -

    LE PEUPLE ET:LJHISTOIRE

  • PRINCIPAUX OUVRAGES DU MME AUTEUR

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    1 (! 1 1Ill. 1 t +. ,t. ,l,f, h> J,

    Coutumes populaires de la Haute-Bretagne. Maisonneuve,in-f elslr, ,>"i,. ^i.^'j,,a* r., s, r;

    Petite lgende dore de la Haute-Bretagne.1 (Collection tles

    BljiiophiltsitWd}, h^8. -lliisr1 11. 11., 5

    Lgendes locales de la Haute-Bretagne, t I J Le Monde pltysi-

    ,J'^ ,.r Gujlmojo, in-8- ^, ,t.r' .""' J' , t". "l'ilS'i ; ,1 ), t l r p ~`,nJ, "u~t, 1_L.p. ~:r' 11.. f

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    La Bretagne enchante,posies sur fdes tMaies* populaireB^ i

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    liE PRHJSTORIQJJRt.E PRHISTORIQUEi '1"

  • LE PEUPLE ET VHISTOIBE1~J'Ik..L~p ` f (r J~r~- w r

    ) r 1-

  • M PRHISTORIQCEi * ' L' T{ 2. Mah. Aniiq. du Morbihan, n. 112; Beo: des langues romanes, 2 t. III, p.,54; E. Mac Culloch.Gtttrnsey Folk-Lore,p.

    125, 126; Usnel dela Salle. Groy.di,Ontre, t. I, p. m | h, Marttoetr J> 8my pritUmrip, pv 10*. ,'va j r `-

  • 1.E8 MENHIRS 1Il Il -l.. j ~,

    usage. Douze; pierres portes dans les ttnrnes de douze fes,' pour yla Pierre-Leve prs du confluent du Loinget du Lay, leur chapprenttout coup a la Vue de la Vierge, et formreul autant de menhirs

    Bazoches-en-Pareds, dans la Vende'. Le menhir de la Brctellire en

    Saint-Mueaire a t plac par une fe qu avait demand en mariage =un jeune homme te pre de celui-ci lui imposa comme condition d'ap-porter sur son dos, avant minuit, ua bloc considrable n'ayant puarriver temps, elle te laissa tomber, et il se planta debout sur le sol:

    Trois menhirs dans le parc des Roches- Barilaud en Vende y onl (dposs, par Mlusine".

  • LE JEUX DE GARGANTW 1

    Grillon, -r(lwaJ, Bofs-ls-fajegnjs (lsne; le Gra de Gargantua

    Plati4reat e|c, pwte^ aujourd'hui on nopn j, Quelques-uns, ont t;

    plantes par lui au'eours'de ses voyages, comme lemenfeicflo Champde I Pierre a Suinl-Sornin, qu'il dposa pour boucher l'orifice d'une

    source, la canne "qi'l piqua' prs do Fort La Latte (Ciesfdu-Nor),au retour de ses prgrinations 2. D'autres sont ea relation avec ses

    merveilleuses iaMcherie j sa Pierre h faulx se voit Reiitrehe (Moselle)>son vwiatt oii" pierre' il gasei? si le njaiir de Bos-l^s-Ra^ffiy4Nauefe-sttr-tisle,' aprs avoir fauch dix-huit acres de prairie, il jeta

    son afflloiie du haut de ta cte dans la valle. Des menhirs Doingt,

    ox environs de Guranile st de Haut sont des! euilloux qui le gnaientdans sea souliers. La pierre de la.Hoberr & Ussy (Calvados) tait tom-he'de la pouchette "du. gant l fiuergumlua Quelqnes' menhirsont fait partie du corps de Gargantua; Sain t-Suliac, l'un d'eux estsa dent, qu'il avait avale par mgarde, et qu'il vomt en cet, endroit

    prs d*valln, on montre San petit doigt, sans rcit explcaf* i%- r.

    Plusieurs mohirs''Oittt Sjv& ses \ix; Ch^igWpr Maiat&Doa, Yraeray (Bure-et-Loirj,' des pierres debout spt ses palets j n. peulvansur la lande de Pierre plate 0^ TreillreS (tdn?e-In frieur*), es^

    sa gakffche et deux plateaux granitiques voisins ses palets les deux menhirs

    dits Pierres Folles dTFollet Ttosna^-dr-Yori sont les mnenes tf ^u*l.employait quand il jouait avec les dolmens de' Mouliers-les-Mauxfaits

    et d flk&tt Jjes-teos pierres d'Avril 1,1 loi servaient de bujj alors"

    qu'tant devin et berger il s'amusait.Un jour qu'il jouait;

    au palet sur

    la butt de Jflontjavoult {Oise^, il essaya de jeter Pierre frite sur lespteaux, de NetarUe-Bosci \jk. eux myri^mtrps &i 1% dt elle tombadans le petit bois oa on la viitmmjottr'hui1. Dans le r&it suivant il esteu concurrence vee des joueurs, dont les noms rappellent ceux de

    hrsde cntes jfopulaijres; il, est asai yrasemblable qu'on les leVr.H"&

    ,attrbis4 une %o i ,2. F. Bauilry. Mmoire^, p.*K | PauajSjtBof. Garganlua, p. 42, 45, iioi 1',"" 3. Qtd. de,Gaiiksi FJeotyi 4i, e-PAbu t.' , p.-ai? Vugw?. AM.^de;r /-ttW, p. b? l$hl S&m, L1 e,t J>; Sj. i-- (. idi^, in eit. d* ftWj p>,i h

    |V, p, B43 x fteron. Stt. de l'arrandissenmi de Flttifa t,,, p, 18ll',4,"Pttol Sbitlot. Gargantua, p. il; lvite de Csrny^ Suint-Suliac et" ses trw-

    yfitm, ft ..is-pi VKSeimon,. met: mfft.de l'Yonne, praoav5/ F.,li(OTQiietol, p. Paat Sbillo^ m ii9 } Ofes..BfeL le B

  • LES MENHIRS1 1 1- j

    Cergy; II fut convenu que celui dont le palet se rapprocherait le plus.Ue cet endroit, serait le gagnant. A cette poque te plateau de l'Hautil

    tait couvert de dalles en grs d'une dimension considrable, lia partiecommena t Courte^EchnW se, baissai! t, ramassa un ble norme qu'iljeta ngligemment devant lui; soit qu'il ,n'el pas pris assfiss d'lan/soit que la force lui manqut, son palet alla tomber dans la Seine, enface d'Andrzy, dont il obstrua le cours pendant de longues annes.

    Fine-Oreille son tour lana un roc qui, aprs s'tre lev une.hauteur prodigieuse, s'abattit dans les environs de Jouy-Ie-Moutier ofton le voit encore. Gargantua ramassa une dalle loge et larges mais

    peu paisse^ et la lana devant lui sans nul effort; elle alla se ficher en-terre JBenejfj, er on rappelle ie'.Pale), de Gargantua1^ Ujpe autrelgende, s'attache | cstte da$e j Gargantua ayant eu .maille, h 'paetira^ee in gant lablt sur les hauteurs da Cornieies-en-Parisi, entre*-

    prit le sige*d la montagne de son adversaire mais la feree _et!le coup d'oeil lui, ayant, manqu lorsqu'il lanait la premire pegt,elle se ficha l'endroit ou nous la yoyons K Le menhir qui se dresse

    prs de Donges (Lore-Infrieute} s'appelle la Galoche de Gargantua ela

    autrefois la grande table Su dolmen, maintenant quelques cents pas,de l^tat pose jsar.l bout de la galoclie et lui servait de piee1.. Mas

    i GargauLua passant un jour aa pays de Hefe, avisa Se loutre rive- cette

    gigantesque amusette etse mit enjievoirde l'abattr-ll ppitespalete'

    qui sont deiiieues en; pierre de prison, trois fes lourde ei> prsserscomme celles de nos moulins, etjes fit viole* pr dessus 'le jleaVe au

    dernier eoflp la perrK lot enleve d essu^la galocjiej on la ^ot

    maintenant juste l'endroit o elle est tombe, et l palet vil s'abattre,

    bien loin de l* 4- '- ,i

    'D'antres personnages discoboles ont employ des menhirs leurs"divertissements. Le nom de la Palette (raqiietle) es faies donn .Tin ,'de ceux de Guernesey suppose un jeu, et un autre mgalithe d cette/

    [mme le est robjet d'une lgende qui rentre dans cet ordre d'ides.Un jour que le Grand et le Petit Colin, qui semblent appartenir aumonde dejs jfeeg, jon|iBnt,ci la, balle dans ;l!a plaine de/ Les, Paysans,' 1^Grand Colin lana la sienne avec, tanti; de force qu*eiy alla "bnd?

    presque perte de yu. Le Petit Colin/dnt c^tailfle tour d>e jonef,dit

    Son compagnon avec mauvaise humeur que sa- balle tait alle horsdes limites alors le Grand Colin piqua sa, crosse en terre et dr , "!2, Caix de Saint-Ayuiour. Eludes un quelques monuments mgulilkiques

    de taHn&'Oe rO**> Itari, llS.'i ' ll3. Pitre de llsl. Met, rcftv e~l& Le(re-lnfirimitfet gsnt^asaire, p *3

  • 1 1 LE DIABLEET LE*

    SAINTS j i]-

    balle, un norme blofc erratique,; Se voit prfis da rhage uu mille et

    demi de distance!! Li ~g$ant Ma^BraitiH arracha le aenhlr'de safot'

    Poljrpe de ta Roco $e brmnd, pour le lancer sur le village d'Alet; h

    sept kilomtres de la ittais tlahs le, trajet, !a pierre, hawta1 le sommetde 16, Rlortagne et sV planta fioltdtneiitA Rannou le "Pqtl tant son

    manoir de rlver, aune demi-liue de Gumaee" (Finistre), apprt

    (tue des vieilles femmes, attroupes dans une maistH du bourg, dbi-

    taient des horreurs sr,sb compte il arracha un petily8n,et le lanadans la direction de la maison indique ;'la pierre passa quelquespouces au-dessus^du toitj et tnt .tomber1 dan le iinetir/e bu' onJa voit attjwrdXmi * '

    ,'La tfaditott rattache qnekjucs-uncs

    de cespierres, au pombre- dedettx'oapliis, asse? ioisines tes unes es autres; des ltattes lentre la

    liaJile et des diyinti ch^tie^s. A' E^gues deux meuliirs, dits Pey-ras-ptantados, dosent origine au dB qm deux dmons jouant au

    patet sur fle montagnes de liTttde portreat 4 Jsas-Chrfel ta pierrelaaee de toutes sesOj'6B^paip'n'n desefliiis Ijoniba -tdut pffts, de l,;

    l'autre n'atteignit qae les environs de iinas Campatltou, inais celle du

    Christ j pousse seulement du bout du pied, vnt se flclr plus loin eaface de fgUs de Rognes * Saint H et #e, TOuJant p jse^ui'er avec lediable, lantt tes trois 'ienhrs Squiffie du liaut de la montagne de

    Brj en *dernecs. Lorsque notre dame Mare-Mae$ne vint s'tabliren' Bretagne, elle y trouva le diable et elle, rsolut de te ch^^r cjb'qu'elle it en lepotti^Brdnt et ea lui jetant les pierres que l'on "voit

    alignes h J^gtrido, laJM&deliffle iles portait dans son tablier elleslui jetait an'Fuy et,ntejsure de Salnite6. L ( J

    Nottibr de menltr& V4ppeUent Pierre dw diable (8aint~Pol de Lon,

    Finistre), Lecluse (Nord), Glermont, prs de Namar, Herreau diable

    (Poflfc-Stti*-yaftn% Ywo|)TtG.J. Ges*noms,-eQnime beatte^nj fi'aujtfes

    du mfeaie genri on | Impsg.aux divers' mgalitbespiarjtfir sureux" ne sorte de dscrldit^et dfaire le culte que le peuple leur ren-,

    dait. Plusieurs lgendes font reiaonir.ponginedes metihirs' des

    pisoflB de eonstrwtion entreprises par Satngo fui, eoniitte on sH,

    uni^rad btsseteTr Quelques-uns de ceux d riHe-et-Vilaiiie sont en

    relation avec leMont Saint-Michel, qn'l s'tait c|arg de construire i

    1. Edgar Mac Culloch. Guwsey frlli-Lot%~j> 126-iSl, "-|

  • -'1~,

    LES I9I1~11i~IR~l,

    celui de Vieuxvieil s'chappa du bissac dans lequel il en transportaitles matriaux , travers Tespacf { deux de ceux de Baquges-sous-Hd -"

    $ tombrent torsques* sangle se ''rajap'it quand il, passait Mftyt't-sous-ISazouge, tenant feous chaque bras un bloc gigantesc[ue, iUaissachmr Pierre langue, 'qui s'enfona en terre jr son norme poids la*seconde alla s'ahattrf; dans le Champ Dolent, une demi-lieue de Dol.iD'autres monolithes ont t abandonns par lui lorsque ses ouvriers lut

    crirent qu'ils avaient assez de matriaux* c'est alors qu'il posa Pa-"rign te menhir o l'on voit l'empreinte de ses griffes et que ses ser-

    viteurs y laissrent- les autres * En Attjou il devait achever un pont-avant le chantdu coq; ^n'ayant pu tre pr^. h. temps, il dchargea ses*.

    ptefres c'taient trois menhirs aujourd'hui dtruits .et plants en

    ,i triangle tai-'; ,6 Vende la mnie jgenie s*ppliquaux Jn^fifde la rgion en^ fgee deTIle d'Yen8- r ,? u

    II 5*t&it engag ipaitporter [ cloche-pied, avan^ minuit, de l'air-tre cte, de la Jfaae,' le jnenlxt de Saint-lacfre (MaB-et- Loire}'I mais l'heure fatale ayant sonnfr avant qu'il et atteint l rivire, 41 lelaissa o'on le voit aajourd'iju3, r

    Une lgende des bords de la Meuse attribue une de ses msaventuresh une circonstance peu ordinaire. Lorsque saint Vandrille. conver-tissait' les paens, les dmons, avant de quitter lejgays, rsolurent de^

    i dmnager ls pis-re' qui leur servienjUd^ sigea il.ii'i restait plusqu'an qiil'nft4#ttx venitde T'litegr dans la hotte jlorsqxw le, saint ) L.) ,J 1 "f. r. 1 L

    parut, et ft un ^"gnede. croii} l dimoj'lWis&i jiifre ^ji 'se flfe$`

    dans le sol; c'est' le aenhir 'le MiJIy,J cati.toi detan,

    i Les menhirs' qui veitfeat l'ide d statues grojssres d'hommes oud'animaux portent> comme les blocs naturels, des nains en^rapportavec cette apparence On'montre en Belle-lsle-en-Mer Jean et Jeanne,

    de Runlo, l'Ile de Sein les deux Causeurs, Trdion Jean Babouiuet Jeanne Babouine, Rill les trois chiens, dout l'un ressemble assez. un ehieti assis *+,i. P. Bzier. Mgalithes rie VUU-et-Vitain, ?*$% l,'M?i1|18,f.^mfst'p,'flS.

    2.L. ttousrez,

    > EAnjmtaux ges de la pierre, p, 66; Marcel Baudouin1; in Bull.

    So: ft'Antropelgte, 02,1. 185 i lr$t M. BeveiU4re-Lepeaux,taArat(^ire Celtique, t \tp. 192., ,

    H Stibcl, in ft-*rf#.s IVarf. ^p, lr V.-ft. 28fl.A i -j ("J :f\J'I~) ~< tl\.j

  • LES MTAMORPHOSES

    pour danser Sept petites pierres ja.u-des.sus d'un tunaulus Rftk e"Vjtry furent aussi des jeunes filles qui, au jnoien,t de l*levatfont pre-naient le mme "divertissement sur ce tertre %A Flounour-rpez (Finis-

    tre) un eromlee'h, au milieu, duquel' se' dfeessft un meahir^ rappelaitla chtiment de gens qui, Ion4e suspendre leur danse pateritSseF pas-ser le recteur, qui portait le viatique, l'avaient insult :1e tonnerre tomba

    snreiut et les changea en pjteiww^ La Chasse de Saint rfubgrt Gmia-

    Penffib se Compose d'une longue srie de blocs aligns f elle dbouche'

    d'un vallon sauvaget puis elle se lance travers les landes de Lugan-an, les bots, du Ltcet du Font V^eiff, trs en avant de la meute* est'arriv jusqu'au bord de l'safe c'est le menhir de LausS plus lott dansla fort du Pont, Un ensemble forma de plusieurs blocs, esjtlvotuir rde,la chasse] Toutee groupe eut Tie mais il fut ptrifi parsaintrHub^rt,rrt contre hb chasseur qui av&i juj* de forcer un cerf avant la mes^e.le jour de Pques Remport par l'ardeur d lchasse^ il n'avait pas

    entendu sonne lfoffltee? fit, au Jdaoment de l'lv&tiofi, )L M change "en,

    pierre ainsi qifeses cohjpagiWisV!81 me^te et'le>cff*,rhorejil!eu

    des clrasseurs subirent te mmcsort, pour' avoir poursuivi un& biche, le

    jour des Morts, au miament o le pfte^ levait, l'hostie*. ';Les dettic menhir du Rtoanie portent dwefsi noms;. #ntrM autre*

    -celui de Il fi'ate tla $uora^, que l'on traduit aussi par t Mme et la

    Kelip;iettSe 1 ,On raconte , Sartne -^ue jadis Un moine epleva unenenne^eit ,quef peniab ^ulls: sienfuyaiut d*u# l ^Irectidu, Pft>priaBo polir gagner la nier Dieu les changea en pierres la plus";grasse 'sferai .le moine et ta plus petite la religieuse*. Non loin de ta

    Jiroite, qu!I passe tt pied du Sfont > Sa&t-Mitel de ^gjxaJff Bu ali-

    gnement frtn.d'une vingtaine de pefijtsmenfer's nomms Eured Vek,aoee de pierres, -est A ?la- mtamorphose .de, personnes qui se

    rendaient un mariage. "Il est ^natseiafelaiblejqu'l tivaitrne lgende,-peut-tre analogue celle qui rapporte qae des menhirs, dans un

    petit champ des environs de, Pentavea, sont les genk d'une nttoepfmflspouf crnie dte fornioation'. r \r- f

    ' '[Plusieurs alignements du Morbihan dont la disposition rgulire fait

    songer sans trop d'efforts1 des troupes ranges, doivent leur origine

    Il ` -L" 1 i" JI L,-$'I~ yt ~2 ,II JI ~I1. P^Bzie, Mgalithes ite ifeMrf-Mttine p. 163.. - r2. Quarr-ReyliourLon. Jf^hVftes d t\urd.! Tournai, S9S, ja-8, p. & c ~f

    "

    3. %, Sauv, in et. tch ttrad, pojii. U II, p, 135. LJt. Pitre de Vlsle. DicC. arch. de la Loire-Infrieure. if. 67 1*. U-

    zierr 1. c. pj &l, , -l5. Du Laurens de la Barre. Nouveaux fantmes bretons, p. 178. oBit>o ils.,out t mis en place le menhir de la PiiT la Femme n'tait qu'os

    petit caillou, de la, grosseur d'une noix, qui graudit jusqu' atteindreles proportions qu'il %{:;'3. M. Bpvelre'tepfepi.ln ~AwMr$f&l)%ite t. 71, p< S2, < ,f -.1,' ['4. L. Coutit. Mgalithes de .l'Eure, p.H: Dans lAi-Ucli deux menhirs prs del'entre d'un dolmen s'appellent plouromos, nom qui n1cst pas expliqu, (tl: Vas-'chalde. PV'a^*Je'r'ses " ttW^t{>-rl^< v* t .V.

    i r j -ii^ (S. Tardy. ie HienAc fc Simflnire, |4, 3;. ^.i. >T'"i;-

    6. Lafettei de la Salles Bra^imees w Centre, J-,J. p.- J Vruamor. Voyage, enISasxe-Tti-elagne, pu' 148f Gaston Joi)rako, CBrffi(lK(iia'M*i. hWt $&{p; 2iffeaal SMHofr.' TitodUitmf t. |v p. 29.

    L J T

  • Sg IiES 1EKH1K8K Z . >A

    ,'V- *'l.PlisiuPs de es felocs ^e (neWeirt ds poques, et dans e% feircoas-

    lances d termiiies. Le srand menhir de (Juintiu tournait sur hii-mme,'.1

    cmm eltti de^SaiRt-Mflin^d'Arc (MaBet-'Loi'ej chaque ftis,q[ue

    mioait sntiait*. Gelui de, Cwly-le-Patry' (Calvados) Wsait' plusieurs

    Mors jfeiaiittt la^auit et n^ ^epreoait ^on bamdblit' qu'au pVeidiei'chant & coq. '(J'lait k "m moment que la (*t&rr qTit tourne de" Prdf^hapell&acompiiKiajt sssA vlutfo>Jke penir-d (erpoft.ville fSta-"

    InlEiesie), vn$ Pieinfe fktepiis d;Ailfant(ronne) tournt irss'Mscar eux-mmes pnilat l'Evangile de Nol la.Perre de David Ct*g.

    {Indre-e*-tire)c M, Pierre d rninuil 'Ppnfjjeirgy, Lr*et-GlMf); la

    #tieit'1gif pis^e de IKsku dite amshl Pierre TonMante^ a Picrr& tbjuisnefessft de oiivix,. viraient nynuit de Nol, et plusieurs pierres Sfrites r

    du XfelaV, taurrieot ,leatmeat pat eltes-iines peadai&t~6tt ~t~3tineweiEsasir hjujSietf des em'ofoelles &Msnll Hardfy (Eure), Se'soulve chaque anne pendant ta messe, de minuit pour laisser sortir{. 1 _1:; .1 .

    pTOe ronde d demoiselles itue% de hane 6 r .S -j [- ?

    ^D'autres tnfohjirs se ineiiven^^jiiHf;^ ^lein.jjour; la P'tKrre des;1 Fes, dite aussi Pierre qui danse, Pierre berce, danse lorsque sonne lacloche de NaiHa^-et elle s'branle quand e tonnerre grande. A raid -

    r - :>* 'C'r'ii- "i .J" ;^r1 Van Bftstelacr. t/nc lgende du diable au pays de C/iimay. Gfia. ifilR, in-H,B.-J4.- j w T "

    2.:Ph. Saiu, #iM^i *MTmw,fc- OSt 1S7-. 5i"| J- Galeron, in ^% k- P##^ t.' II. p^lW. "' t' < 1 i~ Rmftvilfe jKJMp* tefirane, tlff,^ p..188 G FraysteJe Jf.-i. te'Baj*r^.4S. ->v^ ^r^ -'l' -rf- r^ I~ 'S. A., de MorHUet. Mb9. du Caiados, p. 4 Van BeStelaer. Une

    Ugende dudiable

    aug?a~8',kta :9! B~ Sa!tM!t~ I7~c, ~-< l'p\n" p L,'B~n.#" e/. mr'de VTonne, p. Tlli '=4- L^ Marti ueL.i.c Den-y prhistorique, j. t*.! 'S> I1 Uousrez. V Anjou, nt 4j)e* *fe^ ptr're, p. 4l'j V Homme, t.ilt, p. 500-

    1" ~^y J' > ] '1

  • LES MENHIRS.J' ~1- ' 1-

    vieux matelot raconta Cambry qu'un des peulvans de Carnac recou-1 yrait un immense trsor, que pour le mieux cacher on avait dress ces

    milliers, de pierres, 'et qu'un calcul ciout'on no prouverait la clef quedans la. four le .Londres pouvait 'seul en indiquer la place. Sous

    Pejrre Longue, prs de Dax, est le Yau tPpr.qft'on y aurait ador;aulrefoisV. tt est malais de recueillir ces tisors, parce qu'ils sont

    protgs par desauiinaux ou des tres fantastiques celui qui se Irouve-sous les menhirs du Champ des Meules Plchtel a pour gardienneune levrette, blanche qui court toutes les nuits dans la lande et lutine

    les passants pour les en loigner des, feux-follets se montrent dans le

    voisinage des trais ninbiits'de MonaiguJa^Brsettfr dont leprmeipalcairhe ,un' ht'sop2. Chaque att', au1 crpuscule/un fe vient etfre autour

    de{la Ptetjre , laTPaam qut*fi"ineratrid'uiisoutfran otiSootenfermes d'immenses richesses elles ne sont d ailleurs visibles que,

    -pendant peu d'instant^: fe dinanlie des Rameaux jusle au momenl.o la procession va centrer l'glise, l bloc se renverse sur le' flancn laissant libre* l'entre du cavea, mais il retombe sur sa base

    | lorsque le prtre a frapp tes trois derniers coups et y reste immobile

    Jusqu' l'aariesuivante3. On ne pouvait s'emparer de*s richesses ca^eMes*`

    sotts la PSerref ournante de Livarot, et gardes par des dmons, jue"le-jonr Sant-Jear api monietitou le prtre ditl Mt'hbmo faetus gsi^

    pendant qu'on rcite la gnalogie la messe d minuit de Nol*. Un

    j inerlevient, tous les enl ans, pendant cette bnit, soulever iin menhirde' Luitr qui recouvre^ un trsor considrable *' comme il oe ^feiTt,-

    slenir que pendant un.instant ce pesant fardeau, l'imprudent qui ser

    risquerait a ce moment serait certainement ras v'( i

    G. Musset." La Cliarente-lrif. avant Vhistoh-e, p, 113 T). Monnier et A. Viugtri-uier. Trad., p. 489; Pitre de Hsle. Dict. arch. de la Loire-Inf. S'-Nazaire, p. 13.1 1. Cauibry* Monumens celtiques, p. 3; J.-F. Blad, Cent de Gascogne, t. II,

    jp, ail, r, r. na Fempchait pasfde filer' pandanjt la ro^te^ JJenx dolmens pris de J^nge^ffl^te-Loir!}"avaient t appoPts sur la tte de trois fes ffiluses, blondes eiples .L pierre leve de Brantme a t sole ve'par les, quenouilles de troisjeunes pastourelles, qui probablement paient, & rojej^i^V tooj fls

    Lapieuroe recouvrement, d'un dolmen de Mendive appel Mairiejaurefpn, Chteau des Maures ou de Lamignas, fat amene depuis te

    col,tl'Ariiiia^e^par uij Lamigna qn V&yp PP rys t^te et filaiten marchant; smVantrd*autreg elle la tenait suspendue a son petitedoigt*. Les Masiw} espcesdefesou de sorcires, se sont construit unedemeW l wm'Jbf Iqs, M&seos, -prs de;Ce^"as ;y%\ ellesi' anf

    j apporte les normes pierres a tout de lemrs quenouilles4. A 1 loterieprs Lambale un dolmen demi-renvers se nomme le Coffre de

    '^V.fiimr. MQ'Jfy rWee-Vikin+p. 138*; .,MoVicr et A., tigtriaie;.>od, f, 42&I,, Bousrez. V Anjou aux gs de la pierre, p. 4T;. Cambry. Jfowu-Wns celjlipes, pi 232-8*8 -f Joraod, i Attifai de, T Ouest, tV VIH, p. 28-284.2. Akimeii>e id h Dordogne, 1819, p. 13. i1 U 'l "nj

    3 a.-B. CerriuaDd. tjfg&fies du pays basque, b lV,|>JlO,f.4. V*ladie% in jtf^m^ de la Soc; des lettres de VAvtyron, V JX, p: 280.

  • LES DOLMENS

    Margot-la-Fe. Celle-ci tricotait en portant l pierre surj sa tte fors-"qu'elle rencontra un oiseau qui ne remuait plus elle demanda ufrr

    bonni femme ce iftre c'tait C'est une pie morte, On meurt done

    dans! ce pays-ci? Oui, tout meurt et les gens aussi. , Et mtw'rqu:portais cette pierre pour un monument; ee n'est pas la peine, de lel(construire. Et elle jeta la pierre o elle est aujourd'hui C te pierresdu dolmen de Peyrgnagols, appel aussi Snt Rome, le saint Rocher,

    ont t apportes par la Vierge, uqV snt sa ,t$te et ne sous chaquebras; toujours en filant sa quenouille elle faisait., quoique charge dece fardeau, sept fuses par jour. Elle transporta de la mme faon celles'

    -du dolmen de Valdergs, dans l Tarn, qu'elle dposa en voyant que l

    cathdrale d'Albi tait aeheve, et celle de jP^otffiarcfo, prs de Lunel -la pierre sur1 laquelle repose la table lui serrt de coussinet, Aux envi-

    ronsh (Jallla, on dit que lefc blocs &fns.auxpiepi'es lev#o$ ont t

    'apportes' 'p^r Sainson, qui filait la quenouille2^- J^1

    Quelquefois de personnages' surnaturels s ferirent de" leur tablierpour le transport des lsurd matriaux des dolmens Gelte donnelgendaire tait.connue au XVIIe sicle, et probablement auparavant,et elle J8gure dans une explication populaire de, l'origine' de laTierre

    Leye'd^Voters, Turi des premiers de ces monuments qu'un tmoi-

    gnage crit ffltontfi dgag d lumuius qui devait' originairement Tenr

    iceloppef eti 1638, les habitants d'autour racontaient: qu'un jour sainte

    Radegonde {'alla prendre d'entt*e plusieurs qm en, ces quart^rls, sniIftHrit fr^qne&ts et l'ayant ai sup sa testent les autres cinq pices qui le

    supportent dans le devant de, sa robe apporta l'un et l'autre jusqu'aulieu o ils sont aujourd'huy et les y posa de la mme faon qu'ils sont

    encore s. En 1694, Jordan note ainsi la tradition Les Gens du Pets disent

    que sainte Aldegonde portant cette pieire sur sa tte et les cinq pilliersdans son tablier, elle en laissa tomber un, que le, Diable ramassa

    d'abord, et. smVit d&tt Sainte qui- s'tant Iftrrte detni-liev& de Po-

    tiers, mit cette pierre gur les quatre, pillieirs qui toent restez dans. son

    tablier, et le Diable voulant y ajouter le cinquime, il ne put jamais

    l'leyer assez pour atteindre aussi ha*it que lep autres et aid'erf.'swp-

    portBTle farda,it*>Le49lmn 4 la Pierre de, Mainte Madeleine ^tnt-

    German-^utrVfennet das'une le d eette ^vire, avait ,t dres^l ^arrZ ,f~! ~II "I~,r~

    -i r JI 1" 1 ~1_ll }1 ,,>-{ r 'JI

    i. Paul Sbfflot, Trwaaons, l> p- 20.'1

    .-V

    2. AhU Valadier, in Mmlde ta Sacl des lettres de l'Aveyron, t.- IX, p. 219, 31.Reirne des langues romanes, 3 srie, t. II, p. 54 Abb Valadier, I. c, p. 220.

    3. Lon Godefrt.y. Relation d'un vwjaye faicl depuis la 'nlej de ftibUloUze taditt-sment jusque* Amboize, eit par Lo Desaivre, in Uei\ ttas'trad. pop.\ t. XVII,p. 'M* a- i-i- ,t,

    Eu 163), Abratmni GlniUl dit simplement Fabulanlur quidam D. Rtjadegundamd capiti imposHuiiihic portasse {Ulysses ielj/icosWicui. Lejde, 163l,in-i2, p. 29E).

    't';nfJ/l'/J/ii$I91'1if'.Q:. tWi. ~j, '0 j', t, '-7, a rJ -l r J. Il r.. t

  • JEUX DE GANTS3

    1 -1 L.: f, '

    la sainte, qui portait la pierre sur sa, tte et les colonnes dans Jes.

    poches de son tablier de gaze arriveaux bords del rivire, elle prit

    son' lan sur une roche, granitique o son pied simprima et alla dposerr

    sa charge dans l'le La tabl de'la Grosse Pierre Boissy Maugis fut

    apporte par la Vierge dans son tabler(qui contenait en Outre eg supVS

    ports Jla l& s^tant rompue, elles formrent en tombant le tlolin$n que'

    l'on vortrla Valle, dans la Charente-Infrieure * En ftrry^ ce sontdes tetes qui prouvent cette msayentarej laquelle on attribue l'ori- r

    gifle de la Prerre du Cliarner Sam>A'gny, et de la Pierre de la F&de

    Douadic; la table de ce dolmen tait destine aux fondations du

    chteau du Bouehetj mat t la fe surprise par le chant da coq lalaissa tomber, Trois hlova dolmen ig lies S&nfc-Lyphard (Loire-Inf-

    rieure) ont gliss du tablier d la ternie de G&rgaita3. rNombre de ces monuments ont servi, comme les menhirs et les pierres

    Jgnde feft t t p* 3^9 et suiv.) aux Jgux de gaot, de hros ou de

    diables. Plusieurs de leurs nome supposent qu'ils ont t lancs pardes personnages discoboles t lelssogtJes Palets d Gargantua Saint-

    Aubin d Aubign' ,(lie-t-Yilai ae }, Bslesbt,, ' Saint Jteni t-sur^M*

    (Vende). llnyes (IiiBfe-et-LoBpj'prs de BeaugenCy"(Loiret), dans la

    Lozre et en plusieurs endroite de. la Touaine*. D'aplresdolmens

    connus sotoSe.mme nom on| encore leur lgnderije gant jouait aupalet, del colline o est celui de, Gros Bois a Briiay, k une autre

    situe deux kilomtres o existait jadis un dolmen .celui qui est en

    faee1 du bateau de, la Brosse dans le Perche est un palet (|ue ^rgan^tua qui venait de ^aire sa partie, laissa tomber par mgarde sijp la

    'chauspeev '3- L. Martinet. le, Rerry prhistorique, p. 1 Piti de, l'ide. jDc

  • 1 r'"1 LES nOtSIENS :'!1

    inenhir solidement plant eu terre. La tradition raconte qu'HerculedJab*M"d, RolaW pins tard s'amusrent souvent au jeu de bouchon av^c

    ces dalles qui servaient de palet, le inenhir l'aisant l'ofiice de point fie sn*ipe?,-DesJxb'ms ou des lgendes moMretii queil ^diable s'es aussi'

    servi de ces la_bles; jiour ses jeut ou pour ses gageures. Le dolmend"Airolles Akon est appel les Palets du Diable; non loin de l,1 nu

    quartier de Peyrelade gH la table d'un dolmen mine $le peuple explique'la prsence -de cette rucher de granit sur un 'terrain schisteux en

    racontant que Dieu et le Diable se dfirent au jeu de palet le premier'lana durent &aint-Gniral sur la montagne daSexr del Tour ou tait

    post le' diable,' ce grand pav(| qui vint tomber - ses pieds; le diable

    Ta^ftt ramas pour tel rejeter fep* le .Sant-fi'airkl, riefput kttdpe~

    son but iel la perVei tomba entre euj.deux*. Il jouait la boile&ve.

    ;Ses rochersriiprsqu'une voix sieste l^fffeya et l /enfuit laissni kpartie dans Cet tat), c'est le dolmende Ytrac enjfiordbgne'1 ,L tablede' recouvrement dr'to dalnen ne deml-liue de Roeketort n'^esl pas

    pjr&de ses' supporl,L mais dans la cour d'une ferme; ,1e diable pourmontrer, sa puissance, la prit un jour et la lana mille pas du lieu oelle gt mais le" fermier qu'elle gnait l transporta o elle^est Dans

    celte lgende d'Auvergne la Vierge a pris waiseflablabiement' la placed'un personnage discobole, fe; ou gant: irrite ouLre les bablants

    t d'un village de la plaine, elle monta sut- lo sommet du puyCbopine,portant une pierre norme

    dans son tablier elle lu lana sur le village-mudfc,Ttoas \a pierre n'atteignit -pas son bat et i

  • r uACTBES ORIGINES SBRNATEREIXES..i }, .il- i v

    Rabelais a peut-tre fait honneur son hros d'un acte que ta tradition

    attribuait un gaat anonyme, tt moins qu'il ne se soit inspir, en adformant, de la lgende de sainte Radegonde Et un jour [Pantagruel]prit d'un grand roehier qu'on nomme Passelourdiu, une grosse roche,ayant environ" de douze taises en cair, et d'fepai&suif quatorze- prii,et la mit' sur quatre piliiers ail milieu des champs, bien son aise, afin

    que les escoliers, quand ils ne st-auroient autre. chose faire passassent

    -itemps. jnonter siir ladite pierre el l banqueter ~i, force flaecons,jambons et -paslez;^ et escrire leur1 ndm'dessus ave* u n cousteau et de'

    prsent l'appel on la Pierre leve Gargantua qui a lanc la table de

    plusieurs dolmens en a aussi, dpos quelques-uns dams des circons-

    tancs' lgendaires f il voulut itreMs jetei' unoftt sttria.Lof'erl-s'en Ait qurir de grosses roches dans le bas pays de Retz et vint les.

    poser1 l, en' ayant sopn de les piquer debout pour ls pux'fe trouver1 i les *pauvresT desa lsinerie fiour'1

    l'glise, et de son ^esprit d'iprligon4. j- . l iUn a ,vu que des aieuhirs ont urg du sol (p.' 14) d'aprs les habi-

    1 tnts de Trie-Chteau (Oise), fe dolmen des Trois Pierres est sorti de

    terre ft la manire des plantes 5. j -1-_e

    3'Une lgende berjeiehonne explique pmmjaoi v.n dolmen est inachev :`

    un de? gants, appel Martes ou Marges, qui ont appprtefc dresse les

    1 mgatttbBs-j se vanta, lorsqii l fallut poser sur ses support la table de

    ceJLuide MBntWurneauTde' pouvoir lui seulla soulever; mats les fort

    cslui, |mnquferu| e^, l>in que pes ttpis co/npaigBOHS soientaeeourus

    - son secours; il ne parvnt mme pas f lever aussi a^t que les autres^

    le ct dont il tait charg*/r

    ;":On assure que la quantit des pierres ftonjatst ,1a, Roche aux Fes

    d'ss varie san s* cesse et que ceux qui les comptent ne parviennentd'ss, i~afiesans c~eei qna ceax qui lea ~oingteflt nd parvienn~nt,

    jamais en .trouver deux fois le mme nombret

    rBASiTASITS ET HANTISES

    is

    La forme des dolmens 8. facilemeixt l'id-e d'espcea de mai-.

    son^t et l,e payatts| qui ne Connaissaient, pas tettFdgstinaoaen onf^ y

    fajl la rlsidenfie ,d5 jtxs& 'sura^rels qui passe^. s&mvenE'pnu^jle^

    aor construits. Le plus ordinairement ee sont dA fes, et- te nom de

    frottes aux fes leur est sstes frquemment'dontt pos iqu'ori,- puisse

    li pJoussemet. Noies i; sur le r littoraldudu Bs-Poitmil ; pri. i I2^ Chauvet et Livre, Les lumulm de la Boixe. Angoultne, iglS/in-S p. 4.-

    c

    3. Alex/Bouet. Brterhd, t,H, p. 135. j. >.1[ 4 Viusmr, Voyvgfs a Busse-Bfeta^ue, p. 06 Qaosijry.* Toj9# Jans U Fi-nUfre, p. 393, raconte celle Ugende s&ne prciser. le genre Sa (onoinnt.- 15, G, FoOju, iti llfvtte des TM&U lV,jr4K1.-j l" r | |Sf h. Slantpet. Lgendes tt Bert-gt p.' 9k y '-1 lJ t- ( i t]

    ,j' 7. B, BrierJ Mgalithes #e,lJJfe-ef

  • i > t;'] 'L iim riEs1 i ij1

    M i

    r Irl

    le considrer comme un jtles- synonymes de dolmen 4-ansle Langage

    vulgaire*, toutes tes, fois qu'il ne s'agt p|

  • i LES DOJ-HEfiS

    ~I t~ lr"'I'~ ` +.

    et la conduisit de force dans la grotte o une fe tait en mal d'enfant,

    Vers tfO/an royat das lie voisipage de la Roche aux fsd'Ess queles bonnes dames prenaient soin des petits enfants dont elles pronosti-quaient le sort futur j Iles descendaient dans les maisons par la che-

    mine, et ressorlaient par la mme voiei. D'autres, comme leurs cong-nres dont la rsidence est souterraine (cf. 1. 1, 481) rvlaient leur

    prsence par des paroles on par des cris; Un homme couch surl'herbe

    prs "du Creux: des Fes, "dolmen de-Guenreseji entendit "crier ta

    paille la paille 1 fla pelle) le fouar est caild Et une, voix, rpondit Bon, j'airon de 1& gagtae bientt D'aprs une variante, des paysansvirent, presque aussitt que ces paroles eurent t prononces, un pain,

    "tout ctoaiid su'ut des. sf lions j l'^h d'eux eont-ut pour s'eA emparer, i&n*`

    disant qu'il. en voulait un morceau. pour sa femme, mais il reut un telaoufltet qu'il s'allon^a sur, le gaiqa 2. Dm bergers prtendaient avaitentendu au-dessous de la Maison des fes La Sauvagre, des bruits

    semblables celui que produit le travail du boulanger. Le dolmen dela Planche servait de foyer aux fes c'tait sur cette pierre qu'ellesvenaient faonner et aiguiser leurs outils ; '> '

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    LES TUMLUSv V' r 4 iI- -i j i 'i 'i r Lj "' j, j1

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    [':1i i. lACOSSfRtrejION ET ES MOTtfS^i

    la~ F

    ia T.A.

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    j Les fes occupent le premier rang parmi les constructeurs des

    1 fumulus plusieurs des noms qu'ils portent sont en rapport soit aveccette croyante, sot avec l^opinoa qu'elles les frequentent^O (ottte*l ilatt aux Fes en Anjou * le Terrier smx Fades dans lavGirondej et

    l'on a traduit par Montagne de fete, le, nom de Man'er Jt'roeek*Le tabliet

    des personnages surnaturels, qui joueun rle important

    eh matire in^althique^ leur sert aussi pour former les tumulus.C'est une fe& qui apporta dans le sien les matriaux de celui de Tmiao

    (Morbihau) et ceux du Mont Saint-Michel de Canmc2. Les deux luinluSde Higny ont tfr levs par deux fes l'une afin de pouvoir franchirFAruon pied sec, remplit de, terre et de pierres son tablier de gaze

    et vint les secouer dans lawirej l'autre, se'changeant en nioucheron,vola piquer le^rife* ^e sa civale il celle-ci en eherchant' se .dihswagsftrde l'importune, laissa tomber dans le pr voisin le reste de la terre quitait encore dans son tablier*, torsque la fe Mate eut laiss tomber

    dans les flots de la Charente son tils qu'elle allaitait, "elle voulut M

    riger un tombeau en rapport avec sa grande douleur, et eJle remplitson tajjlier. de pierres et dg terre jm^s-les erdone m\ jdnourat, etla charge qui lui chappa forma l Terrier,de la Fade dans de

    ^CoJircoury*! ifoiei comment lut amasse la butte du dolmen de Manet H'reefik\' Uu& f iive' avait son flis unique, l^jmer, et comme il n

    Teyenaitfpas, le:alkti, tous les jonrf la point def&rjmr pW

    ,Vofr,s elle^apecceviat pas son bateau. Bn mr une neftle femme lutayant demand le aje^ le ses pleurs, lui conseilla d'ainoneele un gr^tas de pierres- an qu'tant monte dessus! elle pt voir d plus loin.1 s_ E r t 1 1 j rl J j, 1

    Umm, LVAcad.[ >- Celtique, t. i:\ U, p. i Ifllh i T 1) vv2. K SouvsteeLles ttmers Bretons* t. I* liai

  • it

    LES TOMCUS

    Pendant toute a nuit, tes deux -vieilles apportrent dus leurs, tabliers

    Ijspierce^ qu'elles ramassaient parses dans? la lande et quand au.

    matins leur, omvr fat fiaie, la bretonne fut effraye d l'norme/butl,*?quelles avalant ewtasse i mai fan ko la rasst* l'aida a monter au

    sommet et bientt la mre console apercevait le bateau de son fils'; Ja'fe avait disparu": -r ' *]', V )

    Ljpisode du tablier jSe retrouve dans dos traditions oi ne figurentplus les fes, mais des personnages qui semblent tes voreniplces.C'est Ja Yitge qui a transport dans la sien tes pierres drurt glgal duMorbihan 2. Comme Notre-Dame de: Clr$ s'ennuyait dans l'glise teMzfl's, eprt de la terre Sans sa' dorait et te porta l'endroit on,

    jelle voulait tre adore mais poursuivi^ paf> Judas,' !ell .amassa une-'autre earge et alla la dposer plus prs (le la* Loire, o elle forma une

    seconde motte stuxjacpuelle elle -se reposa' Pr^xVune exeayatioin de la;'M^yirine' appele la Gaade Ca-v se trouvent des ^dntlculeS'qUela

    dabWSse'ap^qrtkdaii? son lattlrer,; 4'utrps buttes SaiiltTAiibn, prsJi de la .Fosse Loinain, ont la mine opigine. Le tumulns de Mancey Uctoa t'cristitui par la 'bafge qo^Bllfe" pdrtktfc |uatL! llelaidaitson mari construire' le pont'de' Toulo'ii-sur-ArroHX J surprise .parlachant du coq les floins' du tablier ^lissrent'ntre sesjnains et laissrent1

    cKapper les 'matriaux3. rLejteme de BCaumont SaintipoVt sur

    'Gironde est d la'fmme "de" GarganLua ^u voFat btir un pont sur,,l fteuve et 4entT&*eordons de taWietse^mpirn en oit ^adroit

    ^Des'trdtons) ou de^s noms qui'en supposent font de son gigantes-1 qttfi'Baari un^ds1 principaux' auteurs" de tumulus. C Boinsont p^s

    Verno, tly en a des, appels laHottede (iai^gantua* et, gui avaient

    sans dottfe la mme or'jjia qaerles montagnes de t'est qui portent cenom5. Le plus ordinairement tes buttes proviennent du neftayage^de ses

    chaussures aa Touraine tous les tertres factices ont 't ainsi tormsen P^it terte de la Gaiette," celui &it s'leva depuis k chapelle' desainte il^crjne," en Berry le tertre isol4 de la plaine' de' Maritlevie po-iViepntsnt e a hs' qn'ilt de s^sabots^Lorsflfnl'i Tenait de Bpurgeseb une seule enjambe, il laissa tomberte monticule que, l'on yatt ps'deCli&n, et" qui s' appelle 'Pied d Bou*g4^ et lei fisipa.titnr's '^ 6aF-

    ganfua eh^tillinl-snp'-Indce .- ^f* "j ^J\ V

    Quelques. tmuLuS, son^ ^u-pr de personnages rels", qui' parfoisr

    i, t J r. u | > u

    k

    '.

    1. Rea Galle, la Soc.3 Polymatque du Morbihan, 186&rP 31- ' 'i r1u

    3. Mah. Ant. du MwMkan, & 12. rS. tegler, In Aca^ .ieM%ne, t. II, p ' 21 E; MoreaB,4n Sae. d'enUi Gargantua, p.- 4. !* ''6. Paul SilioU'&aTganhtat 169 Lo IJ(esairp. Gar$

  • LES C0NST8BCTBUR8

    accomplissent une t&tfhe Des prtre^ |Oi des seigneurs obligrenttoutes les femmes du pays venir, niMnme jour dposer Au lieu ditTbssen ar Gonifted, terrier ani lapins, non loin de Pluugneati {Frisfre),

    une certaine quantit d terre, et c'est ainsi, que s'leya Certumujis1..DeuS lgendes apparentes i s'attachent' } la gig^ptesqutorobetl d

    Garitac Autrefois, la pnitence impose par les prfms consistait &

    apporter s&r la colline, soit an sa

  • 1 J*" fcjf OTflts r-

    gnral Furdne '.Celui d la Butt du Hou prs d'Argentan estfownd'une poigne de' terre qu'un gant prit dans une de ses poches et qu'ilalla dposer sur la tombe des braves morts pour la patrie, et il vientdeiemp en temps le visiter. Celui des HogueS en Cuigny a t gale

    ment bti pai- utt gant. Dans une Commut} du Pas-de-Calais appeleles Tombelles, une petite lvation, au pied du mont Blaiique.Umeut,tait le efflti?1 \mptm& trangre" tfui avait oeupij lljk&ien

    longtemps, les euvirohs de Questreque. Le tumulus voisin de BoiryNotre-Dame (Pas-de-Calais) aurait t lev en souvenir d'une grandebataille liTre en et eudtdit*. ]Les paysans expliquent par des lgendes :1a prsence des pierres queV& R>it parfois stui lit plates-forme des tumlus, An^dessus de celui de

    Sailly eu Ostreveiit sont plantes six petites pierres que l'on appelle les

    Sp\ltaBette^, les Sept Fillettes o# les .SepLMawjonaeltes; il> y en-,< avait autrefois une septime six jeunes Q Iles runies pour danser

    -^heureoo I^jn clbrait Ja jmese,. fupent ainsi, jntaiorpliQS^es, la

    ^perreduLmileH reprsentait le mntrier. Le tumulus du;Fa,yt Mar- rchezal est surmont de pierres vitrifies qui faisaient partie de la mal-,

    rson des fes quand elle^u,t t brle,! elles quittrent le pays K\\j f ~,t L~I

    r j. h

    J < .-~HAt ti",In

  • ~'I 1 1 j 1 1 u ~(. -1

    1 Ltttlame ds Chaumes g otonbrat^ on,troi:r PiLtiiUier .et -sivry prfcs ds

    i diitre Itimuus, et le Voyageurs "qui v passaient aprs le solol oachftaient suivis par le rouleau (sic), la ti*otsiaefoi% ils taient ren'

    J verses eicvgiSts parlt Jade une t4r apparaissait au (stiotinet1 de l

    Motte de- la Guerne , Lanei'jr,' et les bergers qui en approchaient taient

    poursuivis par utt homitt A Ionise bsurtt m m les voit plu, mais

    toutes ls nuits le chant du coq se Mi entendre st-leliaut*; |Les fes semblent avoir eu uussi leur demeure souterraine sons ces

    raoiilicules on prtend avoir entendu crier sous la Butle Cbapu

    Apportez la paie au four, Chr il est chaud 3 .' C'est la phrase que l'on,attribue en.maintsecdi'oits: aux fes qui Tivent sous terre dans les

    gfosoJii'aoa8l& gf4 'i- -v -'Comme les autres, monutneots mgalithiques, les tumulua sont la

    rsidenedenaips, surtout en Basse- Bretagne. A Coat-Bihan, on appellef les barrows ehfeteaux ds Folpicaiis. Un beau tumulus Sflint-Nolfest la tfate des Bolgmms Pbutpi^nts, suivant '.Ybik. Mh. fes :

    PoUlpicans, qui y pratiquaient des terriers comme dos lapins, On assure

    mme, qm ce fut autrefois l6jeapttil, et

  • Il 1 J.1

    LES TlMUtlIS ',.1,

    priait tout coup un aspect hideux uft autre saii^ c'est Une dame

    blanche qui emploie ses charmes faire tomber dans un bourbier le

    Voyageur tardif; d'autres fois, c'est (ualgpril qui gare ou qui fascine,les. plus rsolus saris qu'iis puissent changer de place l' ` ',iLe pranii tumulus de1 Saint-Loup ^res.d^yriines' serjraft tj'" jiei|de runion, tes nuits de sabbal, aux meneurs de loupsj aux sorciers et

    .attxcorp^qniseii* soKjleifSj les lutins et les farfadets s'asgembjaiiiichaque nuit pour le sabbat celui l^ Pujcau "de la Potence dans l

    voisinage de Lamothe (Giroude)3. D'aprs les habitants de Samer (Pas-de-alais) le mont dp Blanque Jument est ainsi nomm parce qu'onvoyait autrefois soi' son sommet une jument blanche, .d'une beaut:

    pafaiie, r'qa!, n'&pjartenat Uaufiu, matre et s'approchait faiailirementds passants, en leur prsentant sa croupe pourles inviter monter.,t t.ob 1. ~I fDes apparitions icturness tBontrrerflt.suP 1* tumulits de Foniway-le Marmion de celui de Chteau-Serin Plvenn (Ctes-du-Nordisortaient d'anciens moinesr condamnes des pnitences posthumes

    minuit une femme tantt 'Manche, tantt couverte d'un vtement de

    bruillra quittait d Crhen ^mp aTlftr lave* stm ugl *r^-I

    .g~T r,- `' = ` /j\Nombre de tumulus cachent des trsors qui consistent, tantt en,argenf'm'GHny, tantt ei statues en ffiatires priiea^s/ ,p^ mnti;1ee' d'owgine Jncertane et Versigny"; ,dans l!Aisne,>gd^ Ch^teai,,1,) r- -'WT r r L 1 ae_

    Jalift^ii, refcifBie'^in veau d'flf gt Ls richises, quels 'JEenipliiisJ? ,pnt

    ,caehsYil y a euvii^ift hiqualale ans,"ls habitants voisins fouillrentl Terrier de la ftjde'lt' A^U^i'(i^m0}t^f^y^lj^tiff'l^i'i^Jt-i un autre tumulus a Vrllegroiige daus'le mme "pays, recjj1

    1 Wlri d'r'\ utf veau' d'r1 se ppom'ne'ave'efo'if et baanire dans un} ` 1 > r r 1chnp Voisin de celui; de Solas On voit 'souvent des pices d'arsRiai1,sortir deTa paWe^est/du^Jtf ont ^ia-'MiBhel e Garnae, ott ekt ntoui-le' trso* de Csar *> Le jour de ol- et eli 'de la^ Toussaint Lrop qi^iest cach io^s un tumulus duL Fitusti n'est eniboc enWne qie^te

    r^pafisw d'uaeJjpfe de sljt"irans^- >i\ | 'L t- i'">Ces richesses taient protges non seulement parla couche paisse

    terre qui les roTfait, maVaii^p,&res|jer^onjniigs>

  • KStES ~T TRSORS..1- 1.1" r ~I\ t, ~I -r

    qa! sy moaiFBMcL Pt's des tpmutasde t'Aavergoe, on voyait cr~erta

    B~tdes&mMcMsj'~ Un ~p~~ appaM~a~ ctairdt t~ mne ~uf ~tteft~ factf~e de la p~me de F~sne~-t~-Bu~rd, qa~ renferutLe t~ a~iweM~ac~ '0 r 41

    t i 1 n` r/~BemMet~a.

  • r -0-

    "i;: t lA ..1. 1 -t. 'lIt

    chasses qc! pM-fos se d~cau~tant aa~ yeH~ d~s p~~ts; ma!s ~es

    aMU!)aNx ~~m;gt!~ qtd tas sm've!Uent out t~~o~rs sM8 TCMCL~''r.

  • L'CHAMTREIV V '/[--

    ..PIERRES DIVERSES

    -r't. ~,jMS'HE!!tM9~tt.~rHpttt.~B~Mp'Mt.r r~.AtttahamGSMM.~M

  • HMESMVERSttS

    -'~j JI i i t~ i

    > AaMoherMafpaZtlayfMtCe estait seothtabte,Qui meu de huM le corps Ae

  • LES HBMtES ~AS~Mt~EX~ u

    t

    oe!a regarde pas CeHe de Dame-Sa~te towait 1& dimanche des

    Ranfteaax~rsqoe la proces~M refttrat & 'gHse~eeHe de,aTom"

    nfsde !a Ferrie, la nait de Nol, 6t elle tait alors ehtonree d'an cercle

    ~e tamires; des lutins androeephaLes fot'men~t.des rondes autour

    peodMt'me partiede Fhi ver r'

    < On est vemm et foa v)eat stM~ore interroger ces roches StBgslire~ t- tif' 1

    i. MHCThHf, T/ASCMSKHt ET M STATtOt `''1. ,`

    1.ylf 1 a 4n -fr \J i'

    j Ls~BOtmments m~gathiqaes sont Fobjet de .p~Ktaes analogues ireeHes qm~ s'aeeompttssent encore sries pierre~natu t'oses re~narqaabtes 1par 6ur masse ~ou leur aspect. H est du reste probable qu'eues se sontd'abord attaches~a celles-ci. et qn'elte~ ftt~nt ptus tard transporMesaux blocs rigs de main d'homme dont quelques-uns en tatent vrai-

    seB~MabIemem~mne~t~tionrdoite~ 4, `On ne reaeontTe pas d'exempte autbeMftqme durite de 1~ gH~ad~

    (cf. 1.1, p.33); ~ais ta f)-tetion ~cf. t. t..p/~0, 40~ est~ toujoursusiM~ avec um certaine mystre pourtant. Nagure &( Caroac, les jeunes~Hes ~m diraient ttn mar~ s& dshat~Haient compltement

    et. se frot-

    ,ta~

  • 11 ttAMtCtKHt

    te mnage est Assur d'avoir des gardons* Autrefois les poax sansenfaots se frottaient ce meaMr~ . celui de Saiat-C&do, prs ds

    plo~rmeitta femme seale vient encore se nvrer & cette ptUqae. Ea

    EiiM-ei-Lo!r les jeunes femOes, pour tre f6condes~ se Medonnaent J!eventre contire une ~spnt de la Pierre d6 Ghntecoq~ ceHes des emr-

    rons de8!mandre (A)n) ~ceomptissatent cet acte sur le menhir qui s'y

    dtess. Pour accoucher tous les sept mois (

  • ca~.a~s ~c os~~tt~~rl~ia ~~i~x~~vas'CCMrES ET (HMMMMK~S M&AUTmOCES

    prsMMs !tJ. ?A

  • ~M! PASM&E A TRAVERt t-A nEMB1

    changes M moyende preaatunsde ju:Hns AAttceit& ~utes~tpes)

    tes jeuNe$ matis doivent !n)~dutre tem bras d~as rat!Soe d'mat Pieffe

    perce aa sommet de bt montagne de Faudon Un usage ~ra)Me se

    prat~tKHt eft Fr&acbB Comte au dbut du Xiftt~ ~tBt& Dans ne c~e~-

    tation ~M'desHmites de tu''Mict!

  • CCMEe M OM~MASt~ft ))CAUTHtQOES r

    Moe. autrefois dans aa champ de Souesnou, et maintenant dans une

    ehapeHeprsdahbmrg~ t:. .r' ~

    Lota~M roNDtertm-e ~~tatt pas aamsanle pour introduire if ef~ps du

    suppliaM ou le membre qu'il s~apssait de gurir, ou lui aubstitu&it uneoCrande ou un objet qui tait cesse te reprsenter. Ceux qai amenaientles btes malades ~vudanee ~a.perre ~era~ de Tcn~2~~ iavee laquette ils oignatsjtt avec acbondanct! a pierre perce de TFave~ etApKes ils irecuMUaient le plus- possible de eette hutte, qu'ils adnnnis-tratent a.u patient soit l*intnenr, soit rextneai~ suv

  • V

    LE TOCtt DE MEME

    Le enamoine Jacques pemai, dans sa y t itMtt C~ttM, (ttonea

    Ml!!) parle de la coutume qu'avaient les pterins de passer, trois repri-ses diBerentes, sons une table de pierre qni se trouvait sur !%phM:e des

    ~ndiys, prs de la ~tatainede ia sainte, et qui fui dtraiie ~)~~ datts la vat~e ~e ~? SambrR~ le 7~aM-t'pn~ert~e aHait easaite se rtredtasaat em an taaneltro)~ o~ l'cn, n~

    pM~aitp!Ms passer qH'&ptat v~tre et StMEes~ventent. `

    Can)at, Tont daqser smtour de tear meotuf~ eeax de Chassagaette d&

    CoH~re~tHo~Hp (fc~e erox,qm, s~ton toute apparettrce~ occupe !&ptaeed'mtB~ pierre, jiebaut~. Autrefois, eje'u~dNtmrM~e, tous les~favite&formaient une ronde :tut

  • (CCMES M OB8B)tVA!tCBS M~SAM'CHtQCES

    !oin ~3`Gsu~s, d~e~g~ns m~rti~s degu~~tu~~tutrs ~~r~~es~ et'qui rr's'xs~ienttoinde CM~ae, des Son'a mMi4s deputsptastearsMaeSt et n'avenent

    pOtat d'eefmta, TtMmntt~ jfBOMni de pt~ice lutiK!. & Ma menhir~ils se d~oitiHreat tta laNf ~atam~cite, et t& &mtM se tk & toMrn6r

    ~atd!!)'~&~ pMrfe~ estMya~ d'Aetmpper aux pMtrsuites de ~oj) m~'i,Auquel fHa Jiatt ponTtaot par se Tamdc&~ les pareats fa!saiettt le guetaux environs pour carter l~s profaner. Pour qae tes enfants marchent,on tew fait iaiM Muftis le tour d~l&~Ken'c ~de Srib~rc pr&s de

    ~abfes dtns les Lacd~'t, ~j '.' 'J -1. s.Un rKrtn ftgtmaiM du CrMsie dcrivait atns~ au milieu du XVIM'

    aiete, ne eouMimaqm n'a pas aM releve aNteors~ On ~it sur lebord do notre eAteN~ grosse pia~e haute d'environ douze pieds. J~ne

    s~ts ~cl hasard on ~e)te ~n~sie plao6~de~~o~mmse~~e esL

    Let)t ??0~ et tes fUIcs qm tteNdent retour de ~urs maft~ BN do

    JeuragfLitm~s vont d&ttsepautOtMtte jBar d, f~~naptioa~ les phis

    lgres montent 8pjf~ d&r~ttS de P~ubeau nagure encore ils allaient en procsston,r-

    A ."J"'I,r

    `~

    n'

    i.~MttS&hU)~~&~t.p."M4"r \'i~

    S.'f);-F~W~.C~~M ~emh~ d'Metppt~ ?)

  • 1"

    !~p!t~

    le M~rdt Gcas, f~fe w $!*aod ea de paUte sm* t4 p!en~ a~chant un

    &M~ c~MM tep~mtpttr d~r~M ce!ttt qui p)F~6Mt; et is a'~aa~ent t

    da~s aoc ~tHtMde at~veode~ gpstesbutlasqueg et ob~n~ :te ~aHom,ita da

  • CULTES ET MSEtLVANCES~ M&AHTHMMS

    jjeunes gens du pays dans lajsroyaace que cette action les fera se ma-rier ~ite. On trouve de temps en temps sur la pierre Sa~t-Martut-de-Bt'tthe (Indr~et.-Lou'eJ des sous, dM tMts, du pain, du fumage, quiy sftnt offerts par ceux qui leur attfibueht des proprits merveuieuses

    Les ent~n~ portent la M&re-aux-CaiUes (Eure-et-Loir) des tartines d

    beurre, de confitures, ete~ qu~iis placent dans un trou assez profondcreuse dans cm des etes du menhir C'est petA-etre en ratsomd~un

    Mage rituel tombe en u~sutude q*& Ftte d'TeN, te~ en~m~ MtBtas-saiemt nagure aa hasard deux petites ptsrra, et te~d~posatent sur un

    petit nMMMtithe,s!tu entre le bourg et le port, en disant rand'-

    mre, vo!& du paw et du t&rd Tous les ans, ta veille de Not, les

    magayantes p3.MehMd.CaMtfN*

  • PttATKHMS MVEMES 1

    5

    ~si habitants voism del Pierre dft~a!nt-Mattin,& Saint-(~rdm

    Baineul (Manche) dite aussi la Pierre qui coupe la Sevr, se rendaient

    acepd'ssotr.des qu'ils tombaient malades, pa, sJitsh~en avaieotpaa

    la forcer envoyaient leur place tm parent ou un amt. Aussitt que le;

    patient ou son mandataire avait franchi )ahaie qui spare des prs

    voisins fa prairie o il est aitu,J il allait droit la pierre sans en

    dtourner la vue, et surtout en observant le ailenee le plus absolue il,

    y dposait une pice do monnaie, faisait son invocation aa saint, p~t~continuait son chemm~marchact toujonB droit.devant ~Int, sans se c

    retourner et sans prononcer le mo~idra ntot, jusque ce qu'il et atteint

    ~extrJnit dn pr oppose a celle par~aqualla il tait entre del il

    devait regagc&r directem~nt.aus~i sa tMus(M~ o~ds s~arri~t~ tl

    reBou'vraiHa~tft, J > jA ta Sn da XVIII* s!~cla, les pay~ao~ des~ rtves df Lot!oigna.eNM

    avec de l'huile et' con~rateat de fleura srimes Ipi~rres da leHr

    Yo!sinage; rif~qu~ de Castors en fit dtruire une poarmettrena~ cette

    ~saperstition, La pierre ie~e ~ttu~e dan~ Je jnen~pays p~es ~e~Bruon recevait aussi tes hommages des ~abitant~ qui croyaient

    qu'~a y rpandant de~. fifm's sans tre aperus,ils seraient pt~orvt

    'OB'gmrisdelaCvfe~.

    1 J'

    S. PBATIOU.S.fWEas~S"' '(

    Jt~e da pierre~ dudoJmeH d~ Itob S)En]~A

  • ',u r pottr sa pe~e ftro~peet!~ et e~tc des pMft~et~Mtan~eM. 0~ MS9t MMoelx Btmoa' e~ Umet BeomeoM. ~et &Mj~ ~o!t! ~a~ C~M
  • NOMS DES OMNS fBMtSTOttKMJM`

    i Il 1 L

    surtout, MHes- dont tts ae parlent pas volomtieFS< t est retati~ement

    stse de recmeUHr ceUes qu< sont d'un m~ge, sin~n ordtMife, du atmsassez courant ea certains pays/M dont cmae se cache pas twp~ mais

    il est difKcttede savot? ce~es qui sont pttfem~tt jpatenae~ qoi seL

    mlent des croyances reU~ieuaes, et qui sont petit tfe d~s sarvi-

    yattpes de cultes anetenSt N

  • LS:LLW aJa ~S11W7~N'qL~falE.B~ltGALI'(mQUE~ l,Cft~EiS ET OBSMVAMSf M~GAUttHQCet

    Poat d'Os par de gants qui avaient paararmes des pterre$ tonaerre.t As 'f-Voici que~M~ tfaits isots qtts~ ranae~e~tpe~t-~tfe un tomt~tn j

    souventr d rusais des Mstrum~nts de pteEM A .Satm~&ttbta duCormter (IHe-e~VilaMe) on disait qm~mn foujr ban~t trs ancien avsutM eoastFn!t l'poqae o& les hommes fendaieat le bo!s ate des

    p!er~s p~nt.ues tm lgende dm Mot'Mh&h parle de t~He~ o l'on.

    cottpa~~ patlle ep la frot~nt entf&denK pices ~a!s6es

    Les termes oSgure tetonnerpe~et dont les pat'antestrftngerssont t~tt aombt~ttx, se rattachent lu SMpefsttioa qnast aBiverseilequi attritme & ces objets Me ortgtne, pA rapport avee te~ pMaomttes

    ~leetrtqae~ et uat l'ide :~N'~s con&Mta~f un tatism&n epntre la

    io)idte~n bea.n

  • I.R MBVOM:Ma HMKFS` 1 1--l

    r.v 1 1

    faire des recherchera remho!t ou la fulguration s*est prodtuta, avecl

    t'espotf de trouverla pierre merveitteh~e;; dans le pays df) Luchon, s{

    Fonn'r rassit passante marque avec 1 1"t,

    ii. JoUen JSitMM, t. .~E~CarbttUMU~t. p, p. St. 23, R. MMrat. TrfMf..5. FMtdetet ~Meher, t. c.

  • ecMtts et OMMVAttces ~GAUfMQBEal

    1aQB8E"C1!:S .iGAtI;t:HIQUES

    fendre et ta hache en pt6fpe an pa.y~an de HoehMd

  • MetQehes~jMt silex et mpme lears ffa~mepta ~Hpr~sefveBtt~toj~d&~ de ~te! le~ marins des ites horn~ndes penseat auas~ en t~ sMtt

    ~gardes !pMH)d~un pia de fottdfe est cach da~s bt cabine d~aeta~sey,

    ~a. maison ~m! possde une de ces hacbeB Mt ~la. tots &bri datl~a~ier# et de Fncedie

    3.1- l" w~rabrtdmt&aner~etdertmeehde~. It

    V8t's 183~ bergctB da Tarn aaspendae)at dans tM tab~8.deshattha~ ce~tMp,tBs~~M~~teofo, pierres de ~a.Tiot~raB~ de

    guepte les ~;sutx3r~ 'de 1 dangldi H:IIut~.\lpes1,1, -'degoraat~ lea iamMn~ de la elaMMa dan& Ma HjaRte~tp~ ? p.~MMi~ n.'L

    t.dt Ltiporten~ t. < * CtttmM~c, t~6., t. ~ d't. MMii

  • _COLTtt6 tisseotde la fondre. Nagu~c encore; des gens croyaient en Haute-

    BreserverdeB maMdies dn premier &ge, et surtout de la ~&ehe et des man~

    d'yeu~des col)i.8r& Bti~oas de toutes petites ptefres tonnerre, aax-

    quels ils donntent le nom d6 G~Hiere de s&int Franois'. w

    Une observatiotiL, unique JasqU'ic!, )ontr& qu'on les a associes, auxrites de la plantation. Aux~ environs de Roye (Somme),

    on trouvdes mactteg en al~attaint de vieux pommiers, et~on disait qu'elles y

    oyaient t m!Besponl'les prserver de ]A foudreSttiv~ntnne superstition releve Mi Alsace, on, p~ut acqurir nte

    redoutable puissance en s~incorpMmt un fra.gnient do'hache, ~n,Ii 0.habitant d& We!6sIiBgen a{Brmait~qu*en s'ouvrant nne, plaie au bras eten y introduisant qu.e!que pareeUe.d'un ceit, sLIa ptatie gurite l'homme

    ainsi ~pre devient invineiHe & l&Jutte~ et peut tuer son' adverau:& enle tonnant le~reme~t avec le poin~ ferjn et en.disa.nt tout~bs~ Que~lafondEat'crase~ ~`

  • . 1MB HACHES MtaEttvkTMCES OC GCMSSAKTES

    En Basse~BretagnCt & Gueraesey~ dans les Cvenmes~ etc:, les haheade pterre prservent les ttoupeaux de matadies eontagteuaes. C'est

    ~usst pour cette Mttson que les bergers corses en attaecent au cou

    de leurs bestiaux, que ceux ~eFAr&ge, deFAude~ du Cantal,' qui tes

    appehent F!f

  • CM-TtS M OBBEaVANCEO MtMMfRQBBS

    connue, etitBleuraUr!btie'S. MM fMM, B~ ~p., t.XX~ pt t6~ H~ Qa~aM. ~Mft. XV, t~BM< J r'

    a; E. C

  • 'M8 HACHES ET~A MORT r~

    '1

    r Il -i 1

    Saint-PMthert, v!Uagesita entre ta 'FriMit et LrecaeiHi dans ses terres no~ taehette poii~la conserve praeiettsetNeat,

    peMnad~ qoe s~ ~e en depeod. l croit coap~ter npe d~natioMdan$

    soa volnjn& quand ett n'Mtstera pHas~ dit-H,ma dpare heMre a~r~

    sonner ~e vie!Ue fetame du pay&d~ Dinan, to)NMe dans taptas~

    profonde Htis~re, prdeodait que Lous~sea m~he~rs provenaientde e

    q~'aoiui avait vol ne hacher pteM'epoMe.troov~epat son~ttnd

    pfep~es de a fontained~atnt~Mattde~ ' TI

    gros marteau en bois) qui tait dpos dans le creux d'mn if p''es; de la

    porte de t'egtisejoit on attait !e preudre eu cas de bsom. H u'estpasrare d~em~dre dire d'un ~ie'Uarda ~barge~sa.

  • 1.:5 COL~.lEilti 'AG18A6Ad119~

    J,t!8 COLUEM tAUSMA~a

    j)a partie franaise dm Morbihan, on tesappeUe~ct~h'e~ ea

  • CCME9 tt OB6t!
  • t~BtMM MMGtHHpierre servait d'autel o t'om gacriSait amx faux dieM~; taais m

    l'tin nt !~tttt

  • CCj'M Et
  • LSEttBBS B!5 S&CMKCM HBMAMS

    6

    tttthfBe qae !a vht!me ta!t de~ou~) pt~~ e'tatt 'd'presa tBamte

    (rue les ~rc!de~th'SMnt'leurs pfsages~ >tn dpit des rfutions de Legpaad d'Aasay et de Cambfy, !a tMoF!e

    dont la Tt"* d'Auvergne kvatt t te propagatettt eut ne r&pida

    fortane. Elle Ja~devait son caractre stmpHsM qui expliquai d'une

    taea&ec;app&MMe trs etaiMt tesnMtt&qmav~tmtaa)Matt& rgm'~B

    mMSesde pierres; l,prsence s)iroertMncsdecnputes, nttentioMeHes

    ou a~tafeUcs, desjeax de nature on des- erosMms passrent pouf des

    figotes degttneesa 1'~co'ntement dtt~an~, oa pojir d~ ere~m disposs

    pour recevoir le corpsde&Ytctimes~ Les romano!er~ auxquels Cette

    harbarie SNppaae fouFftss~Mes m~Me&tsdmtaatMqaesoQd~desertp-tiens g&tstssamttes. t'a

  • ,CCt.i~ ~[ OtMt~A! ~ao)6MhtQCM1" v i i.

    A ~tt i8Mt, p. 8 M &h!~ a~Mt pdbU~ des ~t!e!es l~Mt&~tMoH~q~'M raMg~aH ~arttt]tIe%~yptheas&fftHef ~tt!il

    coMlnat a!

  • ],t.ENftK< DE SACMtMt: UUMAtSS.1

    observer ~ae.!aformteimgaewtb~nda ssez d6 sang pour rampti!' le bassin~ on lui faisait ~t&ee d6 la Vte.A CoMe) o un monument se compose de de~ do~meas d~ taille ~en-

    t6{bl(;m~t difBfnte, jaxtaposB, les.ttetims ehnent gofges sr- latable du petit qntsemMet'anttchambre du ~'aod, et comme pro~fe~les Mabitan~s contrent d~as !apMmc, un trouvt d'une matire 60~0. p

    1, ~tt~&~M ct~fp'e

  • COt~S ET OB&EttVAKC MjCAMT~UES

    On prtemda~ qu une pierre piate, & Chang; pose n qmtibre surdemx pterree ordinaires, et qui forme an pt&n ineltneet dverse

    ~vait t ~ns! d~MHS~ pour que l'es ~otnmes~destoes &serv!raMaBd-Bce pwsse&t gagner facilement ta partie leve d'O ils se~rctp!taentsur les tances et les pes

    c, t

    Ces aiBrmatioas rpt~es de sacrifices humains, dont on m~ntra destraces sur les pierres devaient avoir~n f~per~assi~n sur ls paysans.St l'oa pfa~rmatKMts des fettom~ti~s, teprsenta~nt a~ place de la tte et desntemj~sde]t&vi

  • l';

    l', vu

    LES'.M'.'NU-MEN-T:S"

  • r' CHAPITRE PREMIER`

    LES RITES DELA CONSTRUCTIONl' -

  • MM &TM!~ BBEA tiOttMOfCtMON

    i

    entende la nnit,! entant appeler,sa mre, et se lamentercomme au

    premier jour, en rptant sans cesse 1 ls

    = M~chMMteMe est morte, ma m&Fe,f Btde pain, il ne m'en reste gaet~.

    T-

    On plaa aussi sous tes fondatMns du pont de Cand&n (Morbihan~,qui a'eeroulait toujours, un enfant qu'on avait pralablement enfermedans nnp barriqne, aprs f~oir aehe~ forteher'.On raeontean~environs de Pontivy qu'au temps jadis, qua~ on poastruisaitun pont~on oSrant aux dbux des eanK ~u&,saepifiJ~r1!J:r~iJl~t't-P~ '??< M~ t. H< B- ~

  • 8ACRtFtCES v1

    QPFf\4IfDJ8

    1Il 1 1 j\ 1

    -1 1 1"

    ou'nn de ces ~n~aux Mt ent~ui vi~n't cohr'au~ ta cons~Bet~~t

    un aootcissemnt de Facte cruel de l'emmnrement~ et M est pro-

    bante, imen que les tFadHioas fr&m6ais!e8 soiettt muettes & cet egard~

    qn'H eut !a mm~ voluMon, eLqa'& rori$ineon gorgeait un

    homme On a constat jusque dans la dernire moitt du s6c!e dertur

    d~ survivances 4

    I~t X. de & Pefr~diefe~ B-a

  • l, UM~M~ZS M tA COKMMCTm)!!

    rcente pomr que l'on en conserve encore te soavenir. On dit quejadi~avant de Ciommeneer une ~ute~ on creusait un trou dans le sol et queFon y! irersat da~~ ~n ds liiqaenr~ pour se coBtiiHeF ta ~ette pratique; Ver 187?, & Gap (HMtMs-Atpe~, am moment de ta p~sedu dernier voaesairfof niant cjL6~les magoas dclaT'teatqe ]& ~oiteBB tiendc~t p~s s! on ne lui Msat pasJMife un coup.atant d'treeta~e~ Denx I~OMtetUes de ~in furent apportes le premer Verre futvers dans te mortier,, et e~est avec du mortier rouge que ta &MdevofUe fut Sehe~ Le surplus de la libation fat, bien entendu, distribu

    aux ouvriers du ebaniier~, ,11

    One stagttHre eoutamef q~t se rattache am~ ~baM

  • LAMEMtBEPtKME f

    1'1

    1 1 1

    se!, de hMtejr le pomt aprs &om aeM~eme&t'.UB ~utre p)~t!~[t)e

    reteveenjBatMut, a un sen~'coins clair: le ~!cux chteau, de La

    jtoch& fat constrait avec de la farine de froment en guise de moft&r1

    On p~ '?0-7jtt que des ~tijets prMetofu~aes OBtl ffqa~ntntemt

    ptacs dan$ les mura ousomste seuit des maisons, dems tt&,J)tttde

    _I.J ,'nrotectton.t.

    1.prateetivu~

    ny

    ,i ` ` L~r'-[.aposedelaprem~repiterred'un ediSee est, encore ~ma~tteuaa~accompagne d'usages qui ont perdu beaucoup de leur! c&raetre

    nnmittf~ mais auxquels le monde QBic!et Jai-mme prend part. C'est

    ams!qMeJt~s eM~ d~tat &u lesmtOtatres lui dOBme~t un eoap de

    Marteatt ou font &~6 an~ tfaene le Btmntaere d'y mettre~ Hn peu de

    mortier. ~M-dessoms a t place une'bo~te qui contient en g~ttF&t des

    p&cesde moanate aam!H!6aimede t'aan&. t) m'estpas tmpmssiMe q'eHes

    atieNt~tap!&o6 les objets Mxqub on attftbuait aa~eMs me vertu

    pmtectrtcettt semble mme quet'on regarde eomnie Beesa&tre q~onep!&ee de Monnaie de ranne soit dpose sott& les fondaiMBS.

    Lrs de

    hpbsed~l~pretBi~fejp~r~edapoM~de C

  • LtSMtSBELACOttSTRCCTtOK ,1

    ef aohneraa~ouvrters la pice tape en & soin aussi d

  • 4LA CHARPKTEr

    Il1 'I I

    fl rubans et d'une branche d laurier, et ilsinvilent le inailre les suivre

    pnuf la placer dufate de la maison, et enfoncer une des chevilles de

    l'assemblage ordinairement, il dcline cette faveur et leur remet une

    gratification V Eh I Ile-et-Vilaine, c'est habituellement un enfant qu'on

    { monte sur la charpente quand elleest leve, pour y placer un bouquet

    de ruban. Depuis quelques annes, surtout si la construction est

    ,jmjrft,ahle, on y ajoute drapeaux ? le soir, on mange un coq,' et,

    dfaut d'tii coq* une poule*. iJ '

    En Barn, lorsqu'on vient de construire une maison, il est d'usag*

    dans les communes rurales, d'enchsser avec dut mortier, l'une des

    pointes du tait, un vase de terre rempli d'eau bnite qui la prserverade tolit pril daiis le pays de Luchon on pose sur le haut Une pierredebout brute Ou grossirement taille dans tes Landes, on y remarque'ds tuiles et parfois des bouteilles debout, qui ont pu remplacer les

    hadhes polies autrefois places l comme paratonnerrePlusieurfe lgendes racontent que des couvreurs chargs de poser

    le coq sot le1 ekeber Snjteat^ attirs par le vide et prissent!

    l/ouvrier/qi dWl fixer Le coq sur le nouveau clocher en powrre'dSaint-Sbastien prs Nantes (1726), arrivera la, croix,* criait son patronrest

  • LES RITES DE LA CONSTBUCT1ON

    ri lai UHnt mw wjet. h v* 4%if^aA^ii^^pavj^ I j^ r^ El^kvn -^fk KiA^nle centre de la Bretagne, que lorsque' les, Romains avaient t achev

    un d ces beauxchetnins qui subsistent encore en partie, ils immolaientun homme et offraient son sang aav esprits de la terre, afin d'assurerla dure de leur uvre,; le saog tait recttepi e,fc rpandu goutte

    'gratt sur la voie. Une i survivance de refflcafiit attribue & cettev offrande a t releve eu 1890. Deux personnes ayant t crases parun train de ballast sur la ligne de Verneuil h la Loupe, avant son

    inauguration, les gens du voisinage disaient qu'elle tait assure contreles accidents, parce qu*elle avait t arrose de sang ' t >,1 La croyance suivant laquelle il faut que la mort passe dans Une

    maison pour qu'elle puisse tre habite sans danger existe en un grand

    nombre d pays. En Basse-Bretagne, c'est la Mort personnifie quiexige ce tribut s ds que l'on a rois en place la joarchdu sfliil, l'nfco

    s*y vient asseoir pour guetter la premire. personne de la famille' qa la franchira. Il n'y a qu'iii moyen de TleigoW, c'est de lui Jaunr eptribut la vie de quelque animal: un uf suffit pourvu qu'il ait tcouv2. En Wallonie lorsqu'une crature^ vivante, mme d*6rdre infrieur,a pri' dans une maison, elle est signe c'est--dire garantie jadis aLige, avant d'entrer dans un logis neuf, on y enfermait un chat qu'on.laissait crever de faim 1. Cette cruelle coutme semble avoir disparu,mais on a constat1 la persistance de l'usage- d'immoler un coq, qui

    est destin prserver les nouveaux habitants, on, comme dans La

    Sarthe, ta empcher Qu'une personne de la famille ne 'm.eure dansl'anne. Le plus ordinairement, lorsque la victime a t gorge, on la

    fait saigner dans loua les appartements*. Le prjug s'appMq ue mmeaux difices dans lesquels On Jne fai| "

  • 5ACB1F1CE DE tA MAISON NEUVE

    voulut se marier dans fa nouvelle mairie,1 avant l'accomplissement dej

    ce mie1- Dans la premire anne du XX";Scle, a eu lieu Deville; k

    trois kilomtres de Rouen, le sacrifice suivant .dont M, L. de yesly,architecte," ft tmoin oculaire. Lorsqu'il Frva> ievAnt la maison

    neuve ou il devait s'accomplir, la porte s'ouvrit el Une vieille femme

    tenant h la mata un poulet &oir eatra dans l premire pice ds

    qu'elle en eut pass; le seuil, elle assujettit le poulet entre sesgambes

    t -lui tra>nbbk le aa avewla lame d'un couteau; elle arrosa de srin

    sang1 le devant de la maison, et lorsque l'animal fut sur le point

    d'expiref, elle versa les derafes goutte? sur le seuil/ La bte morte

    devait tre ensuite rli et ser vie vatj. repas qui suivait1 le sacrifice. M

    de Yesljr interrogea J vieille^ femme qui lut'- rpondit C'est" poutviter qu'un des locataires "de cette maison ne meur dans, l'anne^.

    J'agis de < mme pour toutes les congtruetions neuves, et il n*estger-isonne ici qui consente - lialiiter une maison jiouvfillement construitesans qu'au. pralable quelques gouttas de sang d'un pigeon, d'un canard

    ou d'un Japin aient ttV" rpandues sur le seuil. Demandez Mme X,route de Dlej*pej uetl avait nglig^d1 suivre Tusage et spnTuarl est;,mort quelques mots aprs son installation dans sa nouvelle demeure /

    Cet usage est conservdans quelques communes des cantons de Boos

    et (Je {Joarnay . L'imm^latton egt acgpapagi^B ^atfeis, 4e rjtes acesr^soires; aux environs de Mottontour de Bretagne,' le coq est eneav au-

    milieu de la place," En Beauee, en Sologne et ailleurs, aprs que le sang

    1 avait t rpandu aUx quatre eoins et un peu partout, on jetait au dehors;le eorps tout plume Soranie tt ptucg pour J$dj&ble; que, l'on eroy ailempcher par ce1 sacrifices' des'introdurp- dans le' logis, et de nuire ",ses habitants. A Ciudau (S^orbihanJ il y une quarantaine d'annes,aprs q#ie ans dujdq eut arros 1^ terre battue qui fernie l'airaid,e la

    pice d'habitation, Ion jeta son caldavre' rextrieor. Si pn Fayitmang; cela aurait port malheur, on ntte^riiterre mme pas,, il fautqail se/consunie ta, l'aiv. ftf, Totiraisey, quelques ;personnaje;ltent ^>airdessus fe toit la tte de ranimai lue 3. Dans l'Autuna, avant de! fairebnir la maison, des ^ens,. l'aspergent avec du sang de coq, pourconjurer le majfvaj? sortit les maladies J* '-r-< 1 K

    L'usa^ d*oygeLp un cqo^dans *tabW nouvellement eonsteuit est'encore pratiqu dans un rgpanU nombre de localits de la Beauee et do,

    6Minai^'prsra5rar'arrosBei de.son saiig, on rBntrre,9oi| la plfjce>que doi oeenpjl'l^ -lauroati.'En Safnoiig avant d'introduire aucun

    li,"1' \'S~' 'v }' t.

    i-P. Bandry, iaJH^a*,,t-T, ol. i2-.t -T '?* :< V ''-

  • LESBFTES DE tA COMSTRtCTION

    J

    quadrupdedans un bercail, on y gorgeait une poule noire, dont il

    fallait ffcire rejaillir is 'aniffet^p les murs. A. Moutrs en Touraine, onmettait un poisson mourir dans la nouvelle construction1.

    :< f 4 L:L.:

    In Basse-Bretagne, eelu Qui entrer pour la preJnire- fois dans unemaison meuve peut se prserver de" tout inconvnient en se faisant

    prcder parun animal domestique quelconque, chien, poule ou chat

    lemal qui' lemennaif totiiesur &M~. 'ile mal qui le menaait tombej sur f., ' r1 Dans un grand nombre de lgendes le diable

    se charge de construireun pbntj la, condition que la premire crature vivante qui y passeralui appartiendra il est toujours dup par les hommes qui s>rrangen'.

    de fAQ- le jaire traverser par nn chat (ponts de Saipt-Cloud," de1

    < ^n,t4^do,d^Pont-Chyk,BeWgeney,8aiQt-6ullemj de plus de cent Fntres ne rayant pas tu, im scoM chat fut jet et selrisa st l terre ^Eb H$ate-BrelagBe, quand' un peifc'lait^eiCiBh^jOiil'aspergeait d'eau lin^e et une statuette pactp i^vla les, mauvais ^aicss^l ils

    donnrent sa digue le nom-de Mle du diable. Ils ne cessrent J

    t . Htolland,- FKane

  • LA GUE~t.4~p" t!JJ!;fyg 1-.1

    1. r. 1 1 L 1 t )

    laines parties de la Haute-Bretagne que le diable vient dans celles quin'ont pas t asperges d'eau Mnite par un prtre, et que le matre

    serait expos tre emporte par liti j suivant .d'autres q y entend des

    bruits lrangeset inexplicables \.< i }"> _.

    Le 'foyer est aussi l'objet d'une sotetede conscration,: aux airoflS

    de Dinai), si l'on allumait du feu dans une chemine neuve sans1 aupa-ravanl y jeter trois gouttes d'eau Malte le diable en prendrait posses-sion et bientt dlogerait teib~m Mea du reste Ide la maison. La

    pfemite fois que l'on out un uf dans une chemine, il faut eoJbrte soigneusement la coque, sns.quoi on ajouterait ax soullranees

    de saint Laurent sur son gril 2, 'i i- JJ'TY

    J

    la plantation de ja crmaillre qui 'jpeiii f le assez toprtanl en'fcft-lore (ef. t/X, p. iW, iSj t. JH, p. 84, 19, d, 280) 3T?rasembla-blement t acidaipagne autrefois d,' une sorte de crmonial et peut-tre d'actes superstitieux-; actuellement encore elle estsaiV *un repasaaqul sont invits les amis et les "tosiiis. > i

    tT. > l i TL Pjiul .SibSHat. Coutumes de la Haute- Bretf/ne, p. 25f.-2. Lucit de V.-H.f ia liev. des Ti-ad, pp.

    t.XIX, p.

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  • t ; v f .CHAPITRE II v'' 'ri* - \> m

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    LESMONUMENTS

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    _< .jM'. MSISES ET PAHTMOlAfilTS,.>' L"* i

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    Les dbris des monuments antiques qui subsistent dans nombre de

    pays de l'ancienne Gaule sont encore assez imposants poar frapper1 magination populaire. Toutefois; 1t| lgeadeS qui sly rktjtkelieBtparaissent rares, mme dans la rgion du Midi, o se trouvent les pliis'be^isii:l l aii'eax cnserwsj mas-les'aonifr.paKi'lesciiits'an les

    dsgB moatrent qu'on attribue p*esnxe tou|ioWs leuVconstraetloii il

    des personnages surnaturels Ce sont tes" mmes pie eu^x," qui ont

    prsid l'origine des circonstances les plus remarquables du monde

    physique, ou qui ont bti les difices dontki masse ou la beaut semble

    au-dessus de la puissance humaine. ? -"_

    ps Mes tiennent le j>rei|ti$r raay parmi eUJt'. A Cimie, ls ('paysansdonnent l'amphithtre le nom de /'wo rfei /'ttif, la Cuve des TM,d'agrs ltfilin, dp la rn fe ^tjsfe suivant, un auteur plusmodeTne'; 1

    SMnl-Cy*i>deaus:, 'ils appellent Chteau des fies la i partie 'la/meticonserve d'un cirque Les deux aqueducs, qui pendant la dominationromaine, amenaient les eaux Chartres, et dont une partie est encore

    apparente, prennent le am de a Cave aux#es otL de,' riaax fesdans les diffrents territoires qu ils traversent un autre aqueduc prsde Saint-Nicolas (Hautes-Alpes) est le M^m di tfado,lc Mur de

    fes J,

    au XVH* Sicle, le habitants h Saitot-Marln-e'Beaij, en. Tau-ane,

    appelaient la Maison des fes in rjiiiie, probable lent 'rqaaee\ 268f >~ '.t A.-4, Ch6111\'ef' une ~id~E~r~`~rr7~~ge~epn~e ~wa,a`~Et~ay~e~ J,\1Ift'ec,' i9!t

    3. Paul Sbillol. iw Irawux publics, p. 342; fll)e des langues romanes,t.

    4i i& Desaivre. Exil tes'wgtefiiBb *vboj^("ij( ubkjsaon^ubenttS i0des Trarf. pop., t. XVI, p. 590. | - ,J

    i 5. La. Sauvagine. Antiquits dans le? Gaules, p. AH. -~ i

  • t 1K8 FES ETLEDIAltLK

    dans le pays de Caux, ii Nuits-sous-Ravire, SentteVay-le-Bois, dans

    l'Yonne dans Le Boucbeneau (Cte-d'Op), elles se rendaient au sabbat en

    suivant une route romaine qui est dsigne sous le mme nom, comme

    celle de llouldign y dans tes Ardennes il y a dans te voisinage de cette

    dernire de nombreuses traces de constructions qui ne laissent pasaux arbres la facult de pousser de longues racines, et l'an dit que des cfes malfaisantes les ont frapps de maldiction1: En Poitou, c'est laMre Lusiue que le peuple attribue tes anciennes voies qui sillonnentla contre, aussi bien que tes arnes et les aqueducs de Poitiers

    aujouriTh ui encore, lorsque les terrassiers viennent ] a rencontrerquelque vestige d'tiiiice romain, ils se plaignent d ce que la Mre

    Lusne gne leurs travaux A Sours (Eure-et-Loir), nn sentier qui suit'

    ' un conduit souterrain partant d*une villa romaine est nomm Sente des

    fes, et les petits cubes de mosaque que la charrue met au jour sont lesT

    pavs des fes*. i.\ < i-Le diable partag Jayec les fes l'honneur d'avoir construit tes

    monuments romains. On trouve dans les environs de Toul le Chemin

    du^Djablflj lai Gnausse du Diable, prs de Charleroi dansles Ardennes

    franaises, des Pavs du Diable'/ En Normandie, il a t l'architecte de

    plusieurs de ces -votes, et il ls excute parfois, e mnie jjie d'aatesdifices, avec une rapidit prodigieuse i Cond-sur-lton, il se chargead faire un chemin en si peu de temps, qu'un cheval lanc au galop' ne

    pourrait suivre les progrsde son travail dans tes AvdenD.es, il en ter-

    mine un en trois jours, eh Belgique plusieurs ont t achevs pat' lai enune seule nttil\ C*esL dans le mme espace de temps qu'il btit le Pont du

    Gard, en stipulant cette condition qui se rattache l'origine de tant deponts, que la premire crature qui passerai t dessus loi appartiendrait 5.Une lgeodjTelevJe anXVHI. sicle disait Lq*iLy fttat Berdeax nmporte appele le Palais Gasiel, et qui fut aulrerois un; palais que le

    diabJeiaTall faii en une nuit Ls paysans, de Corseal (|Ve8-da-fd]^ l'on mis' au jour dverspa reprises lesipuns d'tttie rtte gallo-

    lomaine importante; disent qui! y en a une autre sons terre qui est

    trs tendue, et dont les maisons sont en or c'est le diable qui l'a

    construite et qui l'habite toujours 7t.! . 'n .]

    Plusieurs constructions, qui sont en effet gnralement romaines,

    t. Amlie Bopnuet. La Normandie romanesque, p. 194 Ph. Salmon. Dicl. am^.1.ae n'omir, p.: 95, 109 H. Marlot. Le Meroetletix dans lAuzois.Semur, 1894, in-18,

    P- 49 A. MeyrdC. Viiiet rf ^,

  • WMf MONUfEKTS ASTIQtRS ,

    passent pour avoirt leves par des personnages de la Rome histo.

    1 riquc, ou sont dsignes par leur nom. Celui de Csar leur est jassoc peu prs daas lo^te la France c'est mme das les pays de Jangw*d'ol le seul qui soit connu dans le sud, onij ajoiitp ewr 'de Jnarius etd'Annibal. 11 n'estpas ertafa qu'il s'agisse" d-" Ainsi que le fait remarquer Bizeul, lji construction ds vots romamma si /vivement Irapp les esps, qu'on ]a t 'port a les attribue- une

    puissance suAumane,, 4. la* baguette des fes (ef. p. 101); presquepartout c'est une tomme une reine, Jiie princesse qui selon le, peupletait doue d'une puissance surnaturelle3, Voici lsplus populaires:Dans le nord, c'est la reine Bi'uueh.iiil la reine Blanche dans l'est,la reine Houdiotte en Lorraine, en duyeane, la princesse Galienne,et Mjnor, en Bretagne hfe, Madame AlenoVia; I^ohanne, la Joujance,la duchesse Anne*. Celle-ci figure eomme btissSa. de routes dansun texte da coiameneematduXVII' sicle; un chemin*1 aux environsde gantes tait appel ichaube de, la duchesse," aucuns ditis'qfflec'est la duchesse Anne qui l'a fait faire, d'autres que c'est On du

  • LES HOUTBS NTSKROMPITES

    prsde I -angres une ancienne voie, probablement romaine, est nomme

    Chemin de sainte Reine *.i -J t t -Les conslrucleurs masculins sont plus rares cependant ait XVII*

    sicle le vulgaire d'Ecouis {prs Les Andelvs) appelait chauce `

    d'Engerrand de Marigny la voie romaine qny passe . L'une de celles

    qui traversent le Poitou porte le nom de Chemin de saint Hiluire depuisson dpart de Poitiers jusque vers l'Anjou on trouve aussi dans ce

    pays, comme en Bourgogne et ailleurs, un chemin d Charlemagne2.Certaines de ces routes,

    encore assez bien, conseraress et fort reconnais

    sables,cessent brusquement, sans aucun motif apparent Deslgendesque

    l'on n'a jusqu'ici releves qu'en Bretagne, expliquent cette inteTepupti1,Elles sont assez nombreuses, mais leur thme est peu prs uniforme

    uneprincessepuissante, quije pense jasqu'elliedevrajourf, rencontretout coup, en visitant les travaux, un oiseau qui n bouge plus, et elledemande ce que c'est. Quand elle apprend qu'il est mort et que tout cequi a vie doit mettra' aussi, elle renonce . son entreprise. Cette alan-

    colfque donne est anciennement connue sn retagne, etonTy'^trauvfds le Ml" siele dans le /oitim falpiw, ne diffrant gure que, par ta

    /orme,lies rcits" contemporains |O la femme d'Oks te v;eilbarib

    devenue plus tard hfes, est remplace pai* des pjpneesWs oadescbte^aio es Je reproduis'lalgendeqasuit,"paree quelle e$|, moins onao^T r

    qu'elle pten sene un personnage *shstdique,et qie 1 oiseau!, pie ou,

    neter qui figure danp les autres rjoiti est remplie; par une taupe i Lechteau de Flsle lait autrefois liabiM pa^dsis princes puissanls ^'jljtagardaient tout le pays et la navigation de la Vilaine, sur laquelle on

    jtaiLc^aqcie soir une grande c haine d&lip? quji allait d'u n bi lJu- i

    tre4 La duchesse nne s'y plast et souvent y rf^enaM mais comme l

    .ses affaires la demandaient parfois ailleurs, et que faute deehemin lesvoyages taient longs et fatigants, elle rsolut d'en faire un deaon h-rteau sa bo^ne T|ll djSanle^. Elle flfc venir des awiers et r#utifltotts"ses vassaux qui un grand travail,' quelle avait tant ia~ur d'achever qa'eHe y et p,uil, Un matin !,sitaU,l'ouvrage, elle vit quelque

    chose de noir sur la terre frachement remueet demanda ' un Ouvrier c& que -c'tait | (l'est madame, une taupe,qui faisait aussi sa rqulej et la mort l'a prise. La duetosse pen aprsordonna

    d'abandonner les travaux 5. Dans la Loire-Infrieure, une de ces,,` 4 T" r\1

    * Balliot, in' BifH. Soc* Anthropologie, 8M, pi 630* si _J;^2- Dubuisson-Aubenay, 1. c. Kzeul, 1 e; Balliot, L c, cf. sur le non mas-ulinsi PaHlSbHoV'lJfc^p.lt-M.; T t

    Paul SilIot, te" Travaux publit P ST et sni"; Lgendes, /ocok de la LBaM

  • ir < ;u \ix& -mojsesbeSts anhodes'

    interruptions est attribue nne autre cause Auvern, si la routeJ

    s'arrte tout coup, c'est que le signeiir de la Mott.e-Glain ne, voulut

    pas permettre la duchesse du Rolmn de traverse r ses terres on assuremme qu'il appela soii recours un sorcier ( eelui-ci, par ses enchan-

    v

    tements, fait -verni* toutes les bles de la foret en courant aprs unebaie" de fougre qu'il lanc ,-euvJa toute, ells la pitinent sLbien

    '

    qu'elle est dfonce, ;etqu' sa

    place, il n'y h plus qu'une sorte de foQ-.drire', y " r

    '

    Les payans qui enlvent parfois au* Ijtarttains l'honneur d'avoir coris--

    Iruit plusieurs monuments,' leur en attribuent en revanche d'autres aux-quels ils n'oot eu aucune part; dans la Charente-Infrieure, on dsignesous l nom d. Tombes romaines les dolmens en ange de4 l'Houme

    prs de Saint-Jea 4e la Pr ? les gens des environs de Dol qui regar-dent tout moriuinent ancien comme l'uvre des Romains, disent quece sont eux qui onit rg les mgalithes li 11 est probable ijne ces Ides

    sont rjitesv e,l qu*elles drivent d'explications otendues par eux et

    1 mal comprises, ou 4'hygaHises^BQis^ par des visiteurs, -mmi archo-loguesi M'mqtie o l'on, J-ainena tout aux eMiiriattts des &ale^,

    ^uelfusSorneBnrlaire&po^tetdesiibins qui supposent n un sttvttir i

    ou une lgende en Forez, l'une d'elles est appele Pferre de. Csar h"41en Mn& l~ettde en F

  • t;1 1- >!b

    HABlTArITS Kr HAKTISBS .,M 1v

    lgende se forma, vraisemblablement par- besoin d'explication, quelque

    tcmpsaprs la dcouverte. Il est de tradition dans le pays de Pldran

    que l'enceinte vitrifie de Pran fut brle et que, l'incendia dura sept

    laos '.Au XVIIe sicle, 'on attribuait une sorte damifacle certaines^

    ruptures d'une clbre construction romaine: on voit plusieurs grosses

    pierres de l'Amphithtre "de Nismes qui sont fendues, t on dit que

    cela arriva - >r l ir i

    Viptmb,ri"des fes tiennent ^i^e grttn

  • H r ,'J.,ES' n~i 1U y~V~1~~1rt tt,r:st

    q'fen ironis; suivant un^ haitiott lie la proirimiB de lamttr^ on

    ~'ara~~ utc~~i~ clvr~k~ 1'n ,ProN~ree le ~le ~ro'~t, i~u la; ~"a~ad'~l'aWaijl autrjlo^ adort En ProypWe le peuple croit queja Cemd'Oro

    a t enroule par les Sarrasins dans les anciens jmonuments il luitait idua jaarfos. d'en sortir $ Artea m disait qu'elle passait tous

    l$s mj&los sur la colline dejMonlmjoi?*! i" rr :? J u- i

    Les vo^es' romaines rec^ugrept au*i diesUrsor'j'r'un "d^eus,,caehi

    'sous "les grosses pierres de celle (qae. Ton voit, prfe de Pocepl*

    contient prs d'une barrique d'argenl^tt feume dans an nasa eerl de

    eercle d'argent,; Pluguflfftn (Morbihan} trois'Mrrlqiiesid'orsotttntr-rues prs de liersanlec sur le bord de la voie romaine 3 une tradition de

    Basse-Normandie rapporte qu'il ya-un,. tonneau jargent ftt'un^pipe'd'or sus le grand chemin voisin du' cimetire de Jou^ Jlif*1 d uquel on'r r. ) j'' ` T .J t .iL-1lt. Chrtien tle Jou du Plein. Veitleiy* Argentnais. MMS l < 2. XemoHzi. Mai 1887. l t k'~ " I 3. Pitr^ de Maie. Blet. areh. de la Lokv-fofrituft. JCMtewto/tomt, P-3S.

    4. Fleury. Antiquits de l'Aisne, V 1, p. 60 . Harou. Contribution tt'A-2k deltelgigue^m-UtV. MiRtral. Trsor dou Felibrige. S, Htredel'hle. Die t. areh. Sl-tiasaire, 48 i Aveneau delftGrancire, in Rev.

    ~

  • LES MONUMENTS ANTIQDES

    a trouv des cercueils galla-romansi des armes et'aes monnaies'. En

    1782, au moment de fouilles faites aux ruines de Tauroenlum, ls

    paysans es bouleversrent, guides par de prtendus 'de? tus, pour yprendre de's trsors enfouis Ils regardaient comme de puissants lalis-mans quelques mdailles trouves dans ces terres, et refusaient de les

    der jrix d'argent, paur.ne pas perdre la fortune qu'ils imaginaienty tre attache | j

    Les superstitions, autres que, t. pelles des tfsorss 'qui s'attachent aux

    ruines antiques, sont rares Les paysans s'imagiaeit qu'un tronon decolonne de marbre, qui est peut tre un fragment de colonne milliaireet guise trouvei xm carrefour prs de Saubusse, le pouvoir d'amener'la pluieou le beau lempsselon qu'elle est couchef ou delioat:' en eous-queoce ils la couenerit ou la redressent, suivant qu'ils dsirent Teau ouvle' sa1e313. On 4 p1l voir, LI, p.fOi, qu&le mme privilge tilit attribu tin dbris d'autel du Dftopliii,1 r" nJ .

    0

    t Dnttteur, assez sujet caution, ajfappQrt^ un -singulire crxijauce^morbh&nnaiB d'aprstlaguelle le> passage st tin d !pes cimias-

    seraitasi efficace qu'an plerinage i Celui qui peutsufvre^ sans flvlerun instant, de sa route/t sanslourperla tte derrire h', ne anciennevoie1 romaine que FoB voit Prel (Mdcbilfiiua), est assur' d'arrifit au

    Paradis sans) passer parler (lamties du Purgatdiref* LJ1

    f.

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    MMS.

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    Heu plos fliquiente est la jdonalipn corn^renant s&uieinent lp terrain

    "cjntj danicun" temps dtej

  • \1

    r[. |r l Ufi GLISES Y^i 1 -- r. r"~La lgende qui suit se rattache; plus directement la dlimitation

    par le simple parcours j elle sert expliquer les dimensions ingalesL

    de plusieurs paroisses des environs de Moutfort (Ille-et- Vilaine). Il futdt saint Eloi d'Iffendic, saint Maugan, saint Uniac, k saint Ouen, saiat Men, saint 'Maurice de Moiitauban ' Votre pferoiss sera

    `

    forme du terrain dont vous ferez le tour dans l mme temps, x SaiatI01 qui courait merveilleusement eul la plue grande paraisse C^oyfeayant accord saint Bon toute retendue qu'il aurait russi 'p&reojn-rir pendant que le roi ferait sa sieste, le saint se mit en campagne et

    marqua les limites pi" des signes s-lie roi &soa\ rveil lui garantit, toutl pays compris dans Te' cercle de sa t