Le FC Etoile Carouge > un centenaire encore alerte

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JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE N°2 - Juin 2004 Le FC Etoile Carouge > un centenaire encore alerte Bonjour Monsieur le Maire Le Bureau du Conseil municipal Restaurants scolaires Poubelles vertes Tomates & Co Concours littéraire La piscine de Carouge a 40 ans VILLE DE CAROUGE Photo: M. Henchoz

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JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE N°2 - Juin 2004

Le FC Etoile Carouge > un centenaire encore alerte

Bonjour Monsieur le Maire • Le Bureau du Conseil municipal • Restaurants scolairesPoubelles vertes • Tomates & Co • Concours littéraire • La piscine de Carouge a 40 ans

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Editorial 3

DOSSIER 4• Le FC Etoile Carouge, un centenaire encore alerte

Autorités 8• Conseil municipal du 11 mai 2004• «Bonjour Monsieur le Maire»• Le nouveau Bureau du Conseil municipal• Qui sont nos élus?

Partis politiques 12

Nouvelles communales 13• Restaurants scolaires de Carouge• Nouveaux citoyens naturalisés • Aubade de la Musique municipale de Carouge• Campagne de sensibilisation au bruit • Distribution des poubelles vertes• Feu bactérien • L’entretien différencié des pelouses• Fête des écoles

Carouge en images 18

Culture et événements 22• Tomates & Co• Concours littéraire, huit ans déjà!

Histoire de Carouge 30• La piscine de Carouge a 40 ans

Vie carougeoise 31• Associations• Comment ça va? Arnaud Haemmerlé

Evénements à Carouge cet été 35

S O M M A I R E

Journal édité par l’Administration municipale de Carouge

Mairie de Carouge 14, place de Marché - 1227 CarougeTél. 022 307 89 87 - Fax 022 342 53 29 E-mail: [email protected]: Adriana Bonito Aleman [email protected]

Prochain numéro: août 2004

ImpressionImprimerie Genevoise, 1227 CarougeJournal tiré à 12’500 exemplaires sur du papier 100% recyclé

GraphismeLa Fonderie, 1227 Carouge

1904-2004: un siècle de «passion foot»sur les bords de l’Arve.

2 juin 04 | n°2

Votre Conseil administratif a le plaisir de soutenir, cette année du 100e, les manifesta-tions organisées par le club Etoile Carouge FC pour fêter dignement cet événement.Le club a retenu l’année 1904 comme date officielle de sa création.Cette année-là, marque en effet la naissance du FC Etoile Sportive duLéman, en partie à l’origine du club actuel. 1889 aurait pu égalementêtre choisie comme date de référence, puisque les premières tracesd’une activité footballistique sur notre territoire remontent à cetteannée, avec un premier club se réunissant sous le patronyme de FBSStudium.

1922 fut aussi significative pour l’histoire du foot carougeois. C’est, eneffet, l’année de la fusion entre l’Etoile Sportive et le FC Carouge, quidonna naissance à l’Etoile Carouge FC, dénomination actuelle du clubcarougeois.

Quelle que soit la date retenue, la Ville de Carouge peut être fière desactivités déployées tout au long de ces années par ces nombreux pas-sionnés du ballon rond qui ont su pérenniser la tradition du foot sur notre territoire.Nous faisons, bien entendu référence ici aux présidents, aux membres des comités, auxjoueurs, aux entraîneurs et amis du club qui se sont succédé depuis le début du siècledernier.Bonheurs mais aussi déceptions ont jalonné ces longues années. Au chapitre des vicissitudes, nous ne pouvons ignorer la disparition momentanée du club en 1935 pourdes raisons de faillite; les Carougeoises et les Carougeois de l’époque devront attendrevingt ans pour revoir le traditionnel maillot bleu et noir sur les terrains de la Fontenette.

Coté sportif, nous avons tous gardé dans nos mémoires certains événements marquants comme les fameux parcours en coupe de Suisse et les deux ascensions enligue A, dont la dernière toute récente en 1997.

En conclusion, nous relèverons sur un plan plus général l’aspect positif de ce fort secteur associatif et de son importance pour l’équilibre social de la commune, en contri-buant et en facilitant notamment l’intégration des nouveaux habitants carougeois.Merci à vous toutes et tous bénévoles du FC Etoile Carouge et des associations carougeoises pour votre engagement.

Excellent 100e à notre bonne Etoile!

Le Conseil administratif

Editorial

Renseignements officiels

MAIRIE Place du Marché 14Tél. 022 307 89 87, Fax 022 342 53 29E-mail: [email protected], www.carouge.ch Du lundi au vendredi: 8h-12h / 14h-17h ÉTAT CIVIL: de 8h à 12h uniquement

MAINTENANCE, VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (MVE)Route du Val d'Arve 92Tél. 022 307 84 84, Fax 022 307 84 85E-mail: [email protected] déchetteries sur le territoire carougeois, dont une à la voirieDéchets encombrants sur rendez-vous les jours ouvrablesDu lundi au vendredi: 7h-12h / 13h30-16h30

CENTRE D'ACTION SOCIALE ET DE SANTÉ (CASS)Rue de la Débridée 3Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 01Du lundi au vendredi: 9h-17hAntenne: 9, rue des AllobrogesTél. 022 420 32 50, Fax 022 420 32 51 Du lundi au vendredi: 8h30-12h30 / 13h30-17h30

SERVICE SOCIAL DE LA VILLE DE CAROUGERue de la Débridée 3Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 05Sur rendez-vous

SÉCURITÉ MUNICIPALERue Jacques-Dalphin 24Tél. 022 307 89 90, Fax 022 307 89 70Du lundi au vendredi: 8h-11h30 / 14h-17h

BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALEBoulevard des Promenades 2bisTél. 022 307 84 00, Fax 022 307 84 06E-mail: [email protected]: 15h-19hMercredi: 10h-12h / 14h-19hVendredi: 15h-20hSamedi: 10h-12hHoraires du 19 juillet au 16 août:Mardi, mercredi et jeudi de 15h à 19h

MUSÉE Place de la Sardaigne 2Tél. 022 342 33 83, Fax 022 342 33 81E-mail: [email protected]étariat: 9h-12h / 14h-18hExposition: 14h-18h du mardi au dimanche

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De gauche à droite: Jeannine de Haller, Marc Nobs, Maire et Francette Meyer.

Impressum

Photo de couverture: Match amical Etoile Carouge - Blue Star Zürich, saison 1925-26

D O S S I E R D O S S I E R

Deux fusionsEn 1922, l’Etoile Sportive et le FC Carougeopèrent leur fusion. C’est ainsi qu’EtoileCarouge voit le jour.Peu après, en juin 1926, une seconde fusionva intervenir avec Carouge Stade FC, sansqu’Etoile Carouge change de nom. CarougeStade FC avait démarré en novembre 1915.Neufs copains avaient alors décidé de fonderun groupement pour la pratique des sports.Une équipe fut mise sur pied et ce club ren-contra lui aussi un certain nombre de succèsau début des années vingt.La municipalité souhaitait voir se réunir lesdeux clubs, notamment afin de gérer aumieux l’usage des installations de laFontenette mises à disposition à partir de lasaison 1923-1924. L’intérêt général finit parl’emporter sur l’intérêt de clocher. Juste avantcela, en 1925, lors d’une rencontre opposantEtoile Carouge à Servette, la compagnie Bol,qui fabrique à Genève des appareils de ciné-ma, est venue filmer les phases essentiellesdu match, ceci bien avant que la télévision nese généralise dans les foyers.Les choses se gâtent sérieusement justeaprès l’ascension du club en ligue nationaleen 1934-1935, suivie de sa relégation. Lesresponsables du club se retrouvent avec uneaccumulation de dettes, généralement déri-soires, de l’ordre de quelques centaines de

francs. Le club part en faillite, sans que l’onsache exactement pourquoi les dirigeantsd’alors n’ont pas réagi. Règlement oblige, lenom «Etoile Carouge» ne peut être utilisépendant vingt ans. Deux clubs se développentpendant cette période, l’Union SportiveCarouge et l’Union Sport, proche des milieuxcatholiques. Par la suite, Union Sport devientCarouge Stade, un club apolitique ouvert àtous. En 1945, Carouge Stade est promu endeuxième ligue.

La valse des entraîneursEn 1955, l’Association genevoise de footballaccepte le changement de nom: CarougeStade devient Etoile Carouge. A la fin de lasaison 1956-1957, le comité accepte de fairel’effort d’engager un entraîneur. Paul Garbaniévoluait alors à Moutier, mais il aime avanttout s’occuper des juniors. Ce Genevois sou-haite revenir sur ses terres.Avec Jean Campana et Pierre Tillmann, ildécide durant l’été 1958 de remplacer lecontingent de l’équipe évoluant alors en 2e

ligue par celle des juniors. Ce sera unebombe. L’affaire fera les gros titres des jour-naux. Son pari va s’avérer gagnant. Le clubgrimpe en 1ère ligue. Au cours de cette saisonmémorable, Etoile Carouge va même battre leServette II par 12 à 0!Faute de soutien de la part du comité qui déci-

de de vendre à bas prix d’excellents élémentsdu club, l’entraîneur claque la porte à l’été1960. Mais le président Pierre Tillmannrevient le chercher au milieu de la saison1961-1962. Il parviendra à faire monterl’équipe en LNB à l’issue de la saison 1962-1963.C’est durant cette même saison que les auto-rités municipales approuvent la constructiond’un centre sportif à la Fontenette, compor-tant une piscine et ses annexes, ainsi qu’unstade de football, lequel sera inauguré en juin1966. Le nouveau stade est doté d’un éclaira-ge et d’une tribune en béton, dont le coût estestimé à environ 1,6 million pour le foot uni-quement. Deux saisons après avoir inauguréson nouvel équipement, le club renoue avecla LNB et de façon durable cette fois-ci. C’estMaurice Meylan qui officie comme entraîneur.Etoile Carouge va y évoluer durant neuf sai-sons d’affilée, avant de grimper en LNA, avecà nouveau Paul Garbani pour entraîneur. Cedernier avait été à nouveau appelé à l’aidealors que le FC Servette voulait le recruterpour s’occuper des juniors. Il est arrivé aprèsune longue période troublée qui a vu troisentraîneurs se succéder en l’espace de quatreans. Mais ce répit sera de courte durée. Lesjoueurs demandent en 1977 sa tête et finis-sent par l’obtenir.

Cette année l’ambiance est à la fête autour du stade de la Fontenette.Et ce malgré la nouvelle tentative infructueuse d’Etoile Carouge degrimper en ligue nationale B, rebaptisée «Challenge League». En effetsuite à une excellente saison, l’ascension a été loupée de justesse.Mais ce n’est que partie remise. Il serait d’ailleurs plus logiquequ’Etoile Carouge évolue à nouveau en LNB, une situation qu’il aconnue déjà à vingt-huit reprises depuis sa seconde naissance en1955. Alors qu’il n’a été en 1ère ligue qu’à quinze reprises pendant cemême demi-siècle. Sans oublier bien sûr ses deux brèves apparitionsen LNA (désormais «Super League») durant les saisons 1977-1978 et1997-1998.

Date aléatoireNon, pour l’heure, il ne s’agit «que» de marquer dignement la naissan-ce en 1904 du FC Etoile Sportive du Léman, devenu Etoile Carougeen 1922 suite à sa fusion avec le FC Carouge.Voici donc comment Etoile Carouge – qui aura fait couler tant d’encredans les quotidiens genevois et tant de larmes de joie ou de décep-tion dans les yeux de ses fans – a vu le jour. A Carouge, tout commence semble-t-il en 1889, lorsque «quelquesscolaires fondent le F.B.S. Studium, dans le double but de constituerune société littéraire avec section sportive devant pratiquer le foot-ball», comme l’indique en décembre 1926 le bulletin mensuel du FCEtoile-Carouge. En 1900, les membres du F.B.S. Studium laissent la littérature à sonnoble sort et concentrent leurs efforts au ballon rond. A cette fin, lefootball club Victoria est constitué. Enfin, en 1905, suite à ses premiers succès, le FC Victoria adopte le nom de sa ville natale: FC Carouge. Il évolue alors sur un autre terrain. La guerre de14-18 voit une grande partie de ses effectifs partir sur le front ou à lafrontière.De son côté, un autre club était né, le FC Etoile Sportive du Léman,fondé par quelques écoliers dont l’âge variait entre 10 et 14 ans. «A cette époque, nous ne possédions malheureusement pas unemunicipalité suffisamment sportive pour mettre à la disposition duclub un terrain modèle», relève encore le bulletin mensuel du FCEtoile-Carouge. En 1907, le FC Etoile Sportive, amputé de la secondepartie de son nom, participait pour la première fois à un championnatofficiel, celui des juniors. Le palmarès de l’Etoile Sportive est élo-quent : quatre fois champion genevois, trois fois champion du Léman,champion romand en 1914, 1916 et 1917. Néanmoins, ce club estl’objet de tracasseries administratives. Il n’avait pas de terrain oùjouer et devait se contenter de certains champs en évitant l’ire deleurs propriétaires.

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Le FC Etoile Carougeun centenaire encore alerte

Pour célébrer sa passion toujours vive, le club de foot affrontera Benfica Lisbonne le 11 juillet prochain.

Etoile Carouge - Servette FC, saison 1927-1928.

Genève, Stade des Charmilles, avril 2003: championnat suisse de 1ère ligue. Servette II reçoit Etoile Carouge.

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Arrivent Castella, Perret, puis PontLes joueurs ayant obtenu son départ ne vontpas parvenir à rester en LNA. Au contraire, enl’espace de deux saisons, ils rétrogradent en1ère ligue. Ce sera cinq années difficiles avantqu’une nouvelle équipe entraînée par GérardCastella parvienne à regagner sa place enLNB à l’issue de la saison 1983-1984. Né àGenève, Castella avait joué avec le ServetteFC entre 1968 et 1975. Il peut se flatter d’unbeau palmarès: outre la remontée en LNB, ila amené le club en demi-finale de la Coupe deSuisse en 1988. Il va réussir ensuite à fairerenouer UGS avec la LNB, idem plus tardavec le FC Meyrin.Au passage, signalons qu’entre 1975 et 1985,diverses améliorations du site de la Fontenetteont été menées, notamment en ce qui concer-ne l’éclairage des six terrains, et la créationde terrains d’entraînement de foot. En fait, unterrain «E» en revêtement synthétique a vu lejour en 1982, suivi du terrain «F» en matière«tout-temps» en 1985.Dès la saison 1990, c’est Michel Pont quivient comme entraîneur, suivi de Claude Ryf,puis à nouveau de Michel Pont en 1995.Enfin, vont se succéder Thierry Cotting, l’ac-tuel entraîneur, l’homme qui a contribué à laseconde montée en LNA d’Etoile Carouge en

1997, Gabet Chapuisat, Gérard Castella ànouveau et à nouveau Thierry Cotting dès2002.C’est en 1989 que l’entrepreneur Luc Perretaccepte de reprendre la présidence. Un postequ’il va occuper pendant quinze ans à la plusgrande satisfaction des Carougeois. Avec lui,quelques personnalités d’envergure ontsurgi, comme le célèbre couturier DanielHechter, devenu vice-président depuis mars1999. Sa passion du foot est peu connue dugrand public, et pourtant c’est lui qui a fondéen 1972 le Paris-Saint-Germain, en enga-geant notamment Gabet Chapuisat. DanielHechter a aussi été le président deStrasbourg de 1986 à 1989. Résidant àGenève depuis quelques années, il s’estrendu la première fois à la Fontenette pourvoir jouer Micha Djorkaeff, le frère du célèbreYouri, l’international français de l’Inter deMilan.

La Fontenette métamorphoséeEn septembre 1998, à l’initiative conjointed’Etoile Carouge et de la Ville de Carouge, sedéroule le premier tournoi de l’Ancien royau-me de Sardaigne. Le président du comitéd’organisation du tournoi est alors MarcNobs, Maire actuel de la Ville de Carouge.

C’est en fonction des frontières de l’ancien royaume que huit équipes de juniors Cfrançaises, italiennes et suisses sont choisies.Peu après, en mars 1999, le stade achève samue. Propriétaire du stade, la Ville deCarouge a accepté d’investir 3,6 millions defrancs vu l’état de vétusté des structures enbéton de la tribune principale, et vu les indis-pensables travaux d’adaptation et de mise enconformité avec les normes des ligues natio-nales. Peu après, la Commune va encoredépenser 520 000 francs pour la réfection duterrain synthétique.Trois axes principaux ont guidé les concep-teurs: le bétonnage des gradins en face destribunes, la construction de buvettes et delocaux administratifs, dont une partie estalternativement réservée au secteur forma-tion ou à l’espace sponsors, et enfin l’amé-lioration de l’éclairage.Désormais, le club Etoile Carouge, qui comp-te 450 licenciés et dix-sept équipes, peutaller de l’avant.Impossible de raconter Etoile Carouge sansparler de la formation des jeunes footballeurs.L’école de foot a été placée sous la responsa-bilité de Sébastien Lipawski et de DominiqueVergnaud. Une branche post-études gérée encollaboration avec le Cycle d’orientation dePinchat. Une vingtaine de jeunes y sontactuellement intégrés. Leurs horaires sontaménagés, avec pour objectif de leur per-mettre de conserver une vie familiale et socia-le tout en se consacrant à leur passion. Outredes séances de devoirs particulières, les foot-balleurs en herbe disposent deux fois parsemaine d’un entraînement spécifique délivrépar les maîtres de sport du Cycle.Cette volonté affichée depuis des décennies anon seulement permis de former une partiedes éléments pouvant évoluer dans la premiè-re équipe, mais aussi de voir des grands clubsvenir faire des offres aux meilleurs. Ainsi,Johann Djourou avait commencé son école defootball à la Fontenette en 1993, sous la hou-lette d’Alexandre Morisod, avant de se voirtransférer à Arsenal (Grande-Bretagne). Onpeut aussi citer Guilherme Alfonso, 18 ans,qui a quitté voici un an Etoile Carouge pour évoluer à Valence, un club de ligue 2française. Ou encore Jean-François Bell (22 ans), recruté par les Young Boys.Mais l’heure est désormais aux réjouissances,un programme de manifestations a été dresséà ce propos (lire notre encadré).

Serge Guertchakoff

Le programme des manifestations

• Le 11 juillet à 18h, un match amical opposera Etoile Carouge à Benfica. Le club portugais, qui célèbre également son 100e anniversaire cette année, jouera ainsi pour la 3e fois à la Fontenette.

• Un match des anciens devrait se dérouler à une date ultérieure qui reste à fixer.

• Le tournoi de l’Ancien royaume de Sardaigne est prévu pour les 11 et 12 septembre.

• Une soirée populaire se tiendra en octobre.

• Un gala pourrait aussi se dérouler en novembre.

www.etoilecarouge.ch

D O S S I E R D O S S I E R

Etoile Carouge - UGS, saison 1924-1925.

Finale championnat suisse Série A, Etoile Carouge-Grasshoppers, avril 1928.

Etoile Carouge reçoit Martigny, novembre 2002. De g. à d. au 1er plan le CarougeoisFélicien Mbanza, le joueur de Martigny Alain Giroud et le Carougeois Junior Mazolo.

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Combien ça coûte?La Ville de Carouge soutient le FC EtoileCarouge et le football depuis de nombreuses années.En 2004, les subventions sont les suivantes:• subvention annuelle pour les juniors

d'Etoile Carouge: frs 150 000.-• subvention annuelle pour les seniors

d'Etoile Carouge: frs 140 000.-• subvention extraordinaire pour le

100ème anniversaire d'Etoile Carouge:frs 30 000.-

• subvention annuelle pour l'entretiendes terrains, etc. : frs 185 000.-

juin 04 | n°2 98 juin 04 | n°2

Des comptes qui sebouclent dans le noirLors de la séance du Conseil municipal du 11mai dernier, les élus carougeois ont largementadopté les comptes-rendus 2003, soit par 25avis favorables et 4 non (L).En résumé, le compte de fonctionnement2003 s’est élevé à près de 61 millions defrancs (dont à déduire les imputations internesde près de 2,2 millions de francs) aux charges

et de 61,2 millions(dont à déduire lesimputations internesde près de 2,2 mil-lions) aux revenus. Enbref, l’excédent derevenus s’élève à envi-ron 218 000 francs.Quant aux investisse-ments nets, ils se sont

élevés à plus de 4,9 millions.Avant que les élus ne décident d’adopter cescomptes, un représentant de chaque groupepolitique s’est exprimé au nom de son parti.Pierre Ducrest (L) a d’abord constaté que leurpréoccupation relative aux salaires de l’admi-nistration s’est avérée justifiée. Puis ArielHaemmerlé (S) a pris le relais, regrettant quenotre administration «se serre la ceinture jus-qu’à la limite de l’étouffement.» Frank Pillonel(R) a, pour sa part, constaté avec satisfactionque les comptes 2003 se clôturent sur unbénéfice.Françoise Wermeille (V) a relevé qu’annéeaprès année, la marge de manœuvre s’amoin-drit. Et de remercier, comme ses collègues, lechef du service des finances, M. ClaudeEyholzer, lequel prendra sa retraite à fin 2004.Pour François Velen (PDC), «il faut rester trèsattentifs aux recettes futures, à une maîtrise

des coûts et à exiger du Département cantonaldes finances des évaluations réalistes quantaux prévisions des rentrées fiscales». Enfin, ladélibération relative aux crédits supplémen-taires, s’élevant à 6,12 millions de francs, estvotée sans difficulté.Le Conseiller administratif en charge desfinances communales, Marc Nobs, remercieles élus pour leur confiance. Ce dernier avaitpar ailleurs précisé auparavant que pour lespersonnes physiques, l’impôt 2001 a été noti-fié à 98%. L’estimation du solde, dans lescomptes 2002, est de 759 millions environpour l’ensemble des communes genevoises,soit 12,4 millions de plus que la première esti-mation. Pour 2002 et toujours pour les per-sonnes physiques, 78% de l’impôt a été noti-fié et 22% estimé. L’estimation dans lescomptes 2002 fait apparaître une baisse de 36millions. Plus globalement, à Carouge, la partde l’impôt notifié est de 88%.

Une fondation pourgérer le cinéma BIOLors de cette même séance du 11 mai, les élusont envoyé pour étude en commission ad hocla proposition du Conseil administratif relativeà la création d’une fondation de droit privé«pour la conservation, la réhabilitation, la ges-tion et l’exploitation du cinéma BIO».Précisons que lors de la prise en considéra-tion, les quatre élus libéraux ont choisi des’abstenir. Rappelons qu’une majorité de citoyennes etde citoyens ont accepté le 18 avril dernier ladélibération relative à l’achat du bâtiment abri-tant le cinéma (par 2227 oui et 1724 non).Cette délibération prévoyait dans une deuxiè-

Conseil municipal du 11 mai 2004

Autorités Autorités

Prochaine séance du Conseil Municipal

Jeudi 2 septembre à 18h30rue Jacques-Dalphin 24

me étape la constitution d’une fondation dedroit privé, laquelle devra exploiter, restaureret entretenir, à ses frais exclusifs, le bâtiment,«et ce en vertu d’un droit de superficie gratuitqui sera octroyé à ladite fondation par la Villede Carouge».Cela sera désormais à cette fondation de solli-citer l’Etat de Genève et toute autre entitépublique et privée afin d’obtenir des subven-tions aux fins de conserver et réhabiliter cebâtiment. Mais pour ce faire, il s’agit deconstituer sans délai cette fondation. Le texte soumis aux élus parle d’assurer lagestion du cinéma en vue de «favoriserdiverses activités culturelles – prioritairementcinématographiques – et sociales». L’exploitation sera déléguée, moyennant loyerou redevance, «à un exploitant qui devraveiller à la sauvegarde de l’intérêt général».

Les Autorités ont prévu que le Conseil de fon-dation se compose ainsi: le membre duConseil administratif chargé des affaires cultu-relles; deux membres désignés par le Conseiladministratif de Carouge; quatre membresdésignés par le Conseil municipal; troismembres représentant les associations cultu-relles carougeoises intéressées; et troismembres représentant les milieux cinémato-graphiques. Le premier mandat expire à la finde la législature 2003-2007.

Serge Guertchakoff

Votes et décisions prisesdurant la séance plénière

du 11 mai 2004

• La proposition du Conseil administratifrelative aux installations éphémères a été retirée. Elle sera proposée à nouveaul’an prochain, vraisemblablement dans unautre quartier. Rappelons qu’elle avaitsuscité deux pétitions.

• Sur proposition du Conseil administratif,la quasi totalité des élus ont décidé depréaviser favorablement le rapport«Genève-Sud», en particulier le tracé dela nouvelle collectrice locale proposéeentre le carrefour de la Milice et la routede Drize, soit la variante «c» sud, souscertaines réserves : notamment, en trai-tant le chemin Vert en desserte de quar-tier à très forte modération de trafic, demême que le chemin Baumgartner.

• Une pétition relative au voisinage ducafé «Le Poids public» munie de 48signatures a été envoyée en commissiondes pétitions.

• Le plan d’attribution des degrés de sensi-bilité au bruit a été approuvé à l’unanimité.

• Les comptes de la Fondation pour laconstruction d’habitations à loyers modé-rés de la Ville de Carouge (FHLM), de laFondation du Vieux-Carouge et de laFondation carougeoise pour le logementde personnes âgées ont été adoptés àl’unanimité.

S. G.

Bonne nouvelle, le cinéma BIO rouvrira ses portes début août

Le nouveau Bureaudu Conseil Municipal

Conformément au règlement du Conseil municipal, celui-ci, dans saséance du 8 juin 2004, a élu son nouveau Bureau pour la période dejuin 2004 à mai 2005.

Composé de sept membres, soit un membre par parti représenté auConseil municipal, il est présidé, pour cette période, par Mme MireilleDonnet (socialiste).

M. Jean-Jacques Gerster (radical) assure la charge de vice-président,Mme Françoise Wermeille (verts) celle de secrétaire et Mme AnneEtienne-Nagy (PDC), de vice-secrétaire.

M. Jean-Marc Richard (AdG), M. Serge Vout (PdT) et Mme CatherineVaucher (libéral), sont les trois autres membres complétant leBureau.

Le Bureau a un rôle important dans le fonctionnement des institutionspolitiques.

Il se réunit une semaine avant la séance du Conseil municipal, afin depréparer celle-ci. Il émet des préavis, notamment en matière de renvoides dossiers à telle ou telle commission. Bien souvent, par ailleurs, despétitions sont adressées à la Présidence du Conseil municipal.

Pour le secrétariat général de l’Administration, le Bureau est unmaillon indispensable entre les pouvoirs exécutif (le Conseil adminis-tratif) et délibératif et consultatif (le Conseil municipal).

La Présidente du Conseil municipal ne délibère pas. Elle agit et s’ex-prime au nom du Conseil. Elle maintient l’ordre et fait respecter lerèglement, ainsi que le prévoit l’article 7 du règlement du Conseilmunicipal. Elle a également des fonctions de représentation desAutorités lors de manifestations.

Yves-Alain Mosimann

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Autorités

10 juin 04 | n°2

Autorités

«Bonjour Monsieurle Maire»

Pour paraphraser une célèbre et ancienneémission de radio, «Bonjour Monsieur leMaire».

En effet, lors de sa séance du 26 mai 2004,le Conseil administratif a désigné, dès le1er juin 2004, M. Marc Nobs (radical), enqualité de président dudit Conseil, avec letitre de Maire pour l’année 2004 – 2005.Durant cette période, Mme Jeannine DeHaller (AdG) assumera la fonction de vice-présidente.

M. Marc Nobs succède ainsi à MmeFrancette Meyer (socialiste) qui a débutéla législature en cette qualité.

La charge de maire pour M. Marc Nobs nelui est pas inconnue puisque, lors de laprécédente législature, il avait exercé cettefonction pour la période 2001 - 2002.

Yves-Alain MosimannSecrétaire général

Marc Nobs lors du bouquet de chantier de l’EveVal d’Arve, le 24 mai dernier

Olivier AMREIN Conseiller municipal, les Verts

Quelles sont vos passions?Je suis curieux en général, je suisgéographe et ai une passion pourle monde. J'apprécie aussi les sports d'équipe entre amis, le cinéma, la musique, les promenades.

Quel est votre plat préféré?Les spécialités culinaires régio-nales. J'aime découvrir les metsdu terroir lors de voyages.

Votre expression favorite?Il s'agit d'une citation de JeanJaurès: «L’humanité est un but à réaliser, plutôt qu’une réalité àdéfendre». Nous sommes en effet seuls responsables de notre réalité, celle que notre humanité construit. Il nous faut penser uneidéalité maintenant.

Quel talent auriez-vous souhaité avoir?L'écriture.

Si vous étiez:Un fruit? Une orange.Un lieu? La Patagonie.Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé?Esteban, héros du dessin animé les Mystérieuses cités d'or.

Votre plus grande qualité? Votre plus vilain défaut?La sensibilité. Un défaut, je donne parfois l'impression d'être trop sûr de moi,alors qu'en réalité je me pose beaucoup de questions. C'est peut-être un signe de manque de confiance…

Votre préférence pourLa littérature? Je suis très attaché à l'Histoire.L'artiste? Sean Penn.La couleur? Blanc.

Qu’est-ce que la vie vous a appris?La vie m'a appris beaucoup de choses au contact des autres. Ondépend beaucoup les uns des autres, il y a une interdépendancetotale entre nous tous. Elle m'a appris ce que je suis.

A.BA

Serge VOUTConseiller municipal, parti du travail

Quelles sont vos passions?La pêche et le jeu de boules.

Quel est votre plat préféré?Les lasagnes.

Votre expression favorite?«Pas de soucis», tout fonctionnelorsqu'on a la volonté. Il ne fautjamais baisser les bras.

Quel talent auriez-vous souhaitéavoir?Je suis bien comme je suis.

Si vous étiez:Un fruit? Une banane.Un lieu? Carouge.Un personnage de bande dessinée ou dedessin animé?Le personnage qui fait plein de bêtises dans les Pieds Nickelés.

Votre plus grande qualité? Votre plusvilain défaut?Ma plus grande qualité est la franchise,mais je m'énerve facilement et c'est undéfaut.

Votre préférence pourLa littérature? Les rapports du Conseilmunicipal.L'artiste? Patrick Sébastien.La couleur? Bleu.

Qu’est-ce que la vie vous a appris?Il faut savoir se défendre et lorsque quelque chose nous plaît, il faut le dire. La vie m'a appris à être franc.

Qui sont nos élus?

De gauche à droite: Anne Etienne-Nagy, Mireille Donnet, Jean-Jacques Gerster,Catherine Vaucher, Françoise Wermeille, Jean-Marc Richard, Serge Vout

De nombreuses familles carou-geoises inscrivent chaque annéeleurs enfants aux restaurantsscolaires de notre commune. C’est ainsi que 350 enfants desclasses enfantines et primairesmangent chaque jour dans l’undes quatre restaurants scolairescarougeois. Il s’agit de ceux duRondeau, de la Tambourine, duVal d’Arve et des Pervenches.Les enfants sont sous la respon-sabilité des animateurs et desanimatrices du Groupementintercommunal pour l’animationparascolaire. Leur tâche est de

veiller à la sécurité des enfants lors des trajets entre l’école et le restaurant scolaire, de les enca-drer et de s'occuper de leur bien-être pendant le temps du repas, d’assurer le repos des pluspetits et d’animer diverses activités avant la reprise de l’école.Les repas sont servis par des commissaires, membres de l’Association des restaurants scolairesde Carouge, tous bénévoles.Devant l’accroissement constant de la fréquentation des restaurants scolaires de la Ville deCarouge et de l’importance des tâches administratives, le comité de l’Association a sollicité laCommune pour qu’elle en reprenne la gestion.

Le Conseil administratif souhaite tout d’abord exprimer sa reconnaissance envers le travail béné-vole et le dévouement du Comité et des commissaires qui ont œuvré sans relâche pour assurerdepuis plus de 100 ans cette activité si utile.

Afin de permettre aux restaurants scolaires de poursuivre leur activité dans les meilleures condi-tions possibles, le Conseil administratif a pris les décisions suivantes:• de confier au Service social communal la responsabilité générale de cette activité et le

contrôle des objectifs fixés;• de mandater l'entreprise Novae, spécialisée dans la restauration scolaire, pour préparer les

repas dans la cuisine existant au Rondeau, en assurant une parfaite sécurité alimentaire;• de fixer des objectifs clairs qui incluent notamment une nourriture de qualité avec la volonté

d’obtenir le label «fourchette verte junior».

Le prix du repas, le mode d’inscription et de paiement demeureront inchangés.

Les enfants retrouveront à la rentrée les personnes qui étaient employées par l’Association desrestaurants scolaires et qui travailleront désormais pour l’entreprise Novae. Les commissairescontinueront à servir les repas et les animateurs et les animatrices du GIAP collaboreront étroi-tement avec le Service social.Cette transition tranquille se fera donc dans d’excellentes conditions grâce à l’engagement et à lacollaboration de tous les partenaires dont la préoccupation première est d’offrir aux enfants desprestations de qualité.L’augmentation constante de la fréquentation des restaurants scolaires, qui est la même danstout le canton, sollicite notre administration communale. Une réponse adaptée à ces besoinsdevra être planifiée, particulièrement en terme d’organisation, voire même de locaux.

François BerthoudChef du Service social

juin 04 | n°2 13

Nouvelles communales

12 juin 04 | n°2

Partis politiques

Monsieur le MaireMarc NOBS

Arthur CHIORINO Anne HILTPOLDLÄDERMANN

Florence KISSLING André MANTILLERI Frank PILLONEL

Jean-Jacques GERSTER

Le respect ça change la vieLe PDC a déposé une motion au Conseil municipal le 6 avril 2004,visant à faire adhérer la Commune à l’association «Le respect çachange la vie».

Cette motion a remporté un vif succès car elle a été votée en discussion immédiate.

Petit historique sur ce projet:Le maire d’Avusy, pendant son mandat, a souhaité apporter uneréponse aux incivilités croissantes que ses communiés vivent etsubissent.Lors d’un discours du 1er août, il va proposer à son auditoire des’engager dans une campagne qui pourrait s’appeler «le respectça change la commune». Le public prend la balle au bond et lesoutient. Par la suite, un grand nombre de personnalités du paysage genevois, d’amis, de collectivités publiques ou privées,d’entreprises se joignent à sa cause. En 2003, l’association «LE RESPECT CA CHANGE LA VIE» est née.

Pour la Commune de Carouge, il est important d’adhérer à unetelle association, afin d’unir les forces pour diminuer les incivilitésponctuant la vie carougeoise. Le respect se décline dans tous lesactes posés et pour toutes les générations et catégories de personnes, dans la rue, les magasins, à l’école, en politique.Le respect de soi, des autres va permettre une meilleure qualité de vie, le respect, une valeur fondamentale de l’éducation, permettant à l’enfant de grandir en ayant une image positive de luiet qui lui permettra aussi de respecter les autres.

Le respect est une attitude qui pourrait redevenir naturelle si chacun y met du sien et qui portera très vite ses fruits.

C’est ce que nous souhaitons.

Le PDC

Restaurants scolaires de Carouge

Dessin de Fiona et Mathilde

Le 6 mai dernier, les personnes ayant acquisrécemment la citoyenneté carougeoise ontété reçues à une soirée raclette par les auto-rités municipales. Cette manifestation a pourbut de favoriser les contacts entre autoritéset nouveaux citoyens et la plupart des invi-tés ont répondu présent.

29 adultes âgés de 19 à 66 ans et 14enfants âgés d'une année à 16 ans, repré-sentant 15 nationalités différentes, ontaccepté l'invitation, ainsi que les conseillersmunicipaux.

Après un apéritif convivial durant lequel sesont faites les présentations, Jean-PierreAebi, alors président du Conseil Municipal etFrancette Meyer, alors Maire de la Ville deCarouge, ont entamé un discours officielentrecoupé de chants des yodleurs duYodler Club Chuyerbuebe. Nouveaux citoyenset autorités ont pu ensuite partager un repaschaleureux et des discussions, pendant queles enfants s'amusaient tous ensemble avecLauria Christin et Maleva Christin, baby-sit-ters chargées de l'animation.Une boîte de chocolat aux armoiries de laVille de Carouge, ainsi qu'un diplôme ontété remis à chaque nouveau citoyen en finde soirée.

A.BA

Nouveaux citoyens naturalisés

Les élus Radicaux se présententLe groupe des élus radicaux au Conseil municipal est composé de six membres:

• Arthur Chiorino, élu en 2003, 58 ans, concierge de la Salle desfêtes, marié, 2 enfants, membre du Conseil de fondation de laFondation pour les personnes âgées;

• Jean-Jacques Gerster, élu en 2001, 37 ans, architecte, marié, 1 enfant, vice-président de la Fondation HLM;

• Anne Hiltpold Lädermann, élue en 1999, 31 ans, avocate, mariée, 1 enfant, vice-présidente de la Fondation du Vieux-Carouge, prési-dente de la commission sociale du Conseil Municipal (CM);

• Florence Kissling, élue en 1999, 42 ans, enseignante en horticultu-re, 1 enfant, présidente de la commission des travaux du CM;

• André Mantilleri, élu en 1995, 72 ans, retraité, marié, 2 enfants;• Frank Pillonel, élu en 1995, 35 ans, employé de commerce, marié,

1 enfant, président de la commission des naturalisations du CM.

Au Conseil administratif, Marc Nobs siège depuis 1999, après 12 ans auConseil municipal. Il dirige actuellement les travaux publics, l’immobilier,les finances, les sports, etc. Avec des personnalités et sensibilités diffé-rentes, ces élus ont tous à cœur de défendre des idées communes, àsavoir une saine gestion des deniers communaux par des investissementsréfléchis. Ils ont récemment soutenu l’achat d’une parcelle pour y créerdes logements sociaux et libres, ainsi qu’un EMS, ils se sont opposés àl’achat du cinéma BIO en raison de craintes quant à un engagement finan-cier communal qui pourrait s’avérer – l’avenir nous le dira! – bien plusimportant que le seul coût d’achat du bâtiment (déjà élevé), ils ont deman-dé le report d’une année des installations éphémères dans la rue Saint-Joseph prévues cet été et sont, entre autres, à l’origine de la mise en placed’un abonnement anti-tags dans le Vieux-Carouge.

N’hésitez pas à les contacter: 079 244 64 44 ou sur www.radical.ch

Tout parti politique représenté au Conseil municipal peut disposer, à son gré, d’un espace de présentation dans chaque numéro de VivreCarouge. Ces textes sont placés sous la responsabilité de leursauteurs et n'engagent pas la Ville de Carouge.

L’aubade de la Musique municipale de Carouge est l’une des sympa-thiques et traditionnelles manifestations carougeoises. Mieux que lemarronnier de la Treille, l’aubade est l’un des signes du retour du prin-temps.A l’origine, la Musique municipale se rendait aux domiciles des troismembres du Conseil administratif et du Président ou de la Présidente duConseil municipal.C’est ainsi qu’elle se rendait, au gré du domicile de ces quatre magistrats,sur les hauts de Pinchat, dans le Vieux-Carouge, voire du côté des Tourset de la rue Montfalcon. Nos quatre hauts dignitaires carougeois offraientà chacune de ces haltes, qui le café et les croissants, qui la verrée.L’aubade a toujours lieu le samedi matin, cette année le 3 avril, et c’estun plaisir que de voir défiler dans nos rues la Musique municipale danssa tenue d’apparat.Depuis quelques années, pour permettre à la population de mieux profi-ter de cet intermède musical, la Musique municipale, après avoir défilé

dans les rues de Carouge, offre l’aubade sur le parvis del’église Sainte-Croix, où l’attendent les autorités et lapopulation carougeoise.A l’issue de ce concert en plein air fort apprécié, lesmembres de la Musique municipale sont reçus par lesautorités dans les jardins de la Mairie – le beau temps esttoujours de la partie, rappelez-vous que c’est le prin-temps – pour une collation à laquelle se joignent la famil-

le et les amis des musiciens, ainsi que la population carougeoise.C’est l’occasion, pour le Président, M. Daniel Monet, d’adresser auxautorités ses remerciements mais également quelques réflexions tou-jours sur un ton humoristique et amical. Monsieur le Maire ou Madamela Maire, cette année Mme Francette Meyer, clôt par quelques mots cettebrève partie officielle.M. Daniel Monet a eu, cette année, le plaisir de présenter quatre jeunesqui étudient la musique et un jeune en provenance des Cadets deGenève, soit Messieurs Kilian Gaud, tambour (MMC), Robin Brandt,saxophone (MMC), Jonhatan Lampart, flûte (MMC) et Gwenael Farinelli,tambour (Cadets de Genève).

L’aubade de la Musique municipale de Carouge est l’une de ces mani-festations carougeoises que l’on attend et qui marque le «cycle des sai-sons carougeoises».

Yves-Alain Mosimann

14 juin 04 | n°2 juin 04 | n°2 15

Nouvelles communales Nouvelles communales

Baignades dans les fontainesdes Tours

Des cris de joie d'enfants qui jouent dans l’eau jaillissante, sous un soleil étincelant… C’est le retour des baignades dans les fontaines des Tours quichaque année accueillent des centaines d’enfants.

La Ville de Carouge rappelle aux propriétaires de chiens que l’accès à ces bassins est strictement interdit aux chiens, souspeine d’amende, pour des raisons d’hygiène évidentes.

Les commissions permanentes du Conseil municipal sont celles desfinances, des travaux, des pétitions, des écoles et bibliothèque, desnaturalisations et jurés, des affaires sociales, de la Sécurité civile, dela jeunesse, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de la cir-culation, des beaux-arts, des règlements, de l’environnement, deréclamation de la taxe professionnelle communale. Outre ces com-missions permanentes, il convient de mentionner la Commission d’ai-de aux pays en développement, la Commission de l’intégration et laCREA (Commission de réflexion «enfance et adolescence»), toutestrois extra-parlementaires.Vient s’ajouter à ces commissions, toute autre commission ad hoc,nommée par le Conseil municipal pour étudier un objet déterminé.Parmi les commissions ad hoc, il faut citer celle qui actuellement trai-te du CEVA (liaison ferroviaire Cornavin, Eaux-Vives, Annemasse).Selon l’importance du sujet, l’ensemble du Conseil municipal peut sié-ger en commission plénière.

Les commissions siègent, en principe, à 18h.30 les mardis et jeudis.Du 1er juin 2003 au 31 mai 2004, les commissaires, toutes commis-sions confondues, se sont réunis 62 fois.

Yves-Alain Mosimann

Aubade de la Musique municipale de Carouge

Un chiffre: 62C’est le nombre de commissions du

Conseil municipal qui se sont réunies entre le 1er juin 2003 et le 31 mai 2004.

Daniel Monet, président de la musique municipale, lorsde son discours

Campagne de sensibilisation

au bruit

De g. à d. M. Jean-Luc Piguet, vice-président de la FCRHG, Mme Francette Meyer, Conseillèreadministrative et M. Laurent Terlinchamp, présidentde la FCRHG, lors de la conférence de presse le 12 mai dernier

Suite à différents dérapages et plaintes d'habitants, la Ville de Carouge a décidé derestreindre les horaires d'ouverture des ter-rasses des établissements publics, afin quel'espace public soit ménagé. Si jusqu’alorsles terrasses devaient fermer à 1h la semaineet à 2h le vendredi et le samedi, la Ville deCarouge a décidé de limiter l'exploitation desterrasses à minuit la semaine et à 2h00 levendredi et le samedi.Toutefois, un petit groupe de restaurateurs arecouru contre cette décision. Cette mesureest donc suspendue dans l'attente de la déci-sion du Tribunal administratif. En attendant,le 12 mai, la Ville de Carouge et la Société descafetiers, restaurateurs et hôteliers deGenève (SCRHG) ont lancé une campagne desensibilisation au bruit, pour le respect duvoisinage.Mme Meyer, Conseillère administrative relèveque «notre Ville doit garder son côté convi-vial, mais dans le respect. Loin de nous lavolonté de changer l'identité de Carouge,mais il y a des dérives et il faut les contrôler». La Ville de Carouge mène ainsi une cam-pagne de sensibilisation et de prévention plu-tôt que de répression. Concrètement, M.Laurent Terlinchamp, président de la SCRHGvisite depuis la mi-mai les établissementspublics sur le sol carougeois qui possèdentune terrasse, pour leur rappeler la législationen vigueur. Une affichette visant à sensibili-ser la clientèle et les collaborateurs est égale-ment remise aux gérants afin qu'elle soit

apposée dans le local.Cette campagne visetous les cafetiers et res-taurateurs et un langagetout particulier sera utili-sé avec le petit nombred'entre eux qui continueà provoquer des plainteset à se moquer du respect des autres. «Il fautsavoir que la Ville de Carouge se réserve lapossibilité, en dernier recours, d'enlever laterrasse d'un établissement si il y a déborde-ments. En effet, les terrasses sont mises àdisposition et installées gratuitement par laVille de Carouge moyennant une location dudomaine public», relève Mme Meyer. Le problème vient également du fait que cer-tains clients continuent leurs nuits sur ledomaine public, même après la fermeturedes cafés-restaurants, en achetant des bois-sons dans des épiceries ouvertes la nuit. Lapolice intervient régulièrement, mais la Villede Carouge ne peut agir car la réglementationde ces épiceries relève de la compétence duCanton. Un suivi de cette campagne sera fait cet étéet un bilan cet automne. «Il faut que les gensqui se plaignent sachent que la Ville deCarouge ainsi que la SCRHG prennent desdispositions suite à leurs plaintes et que la problématique est comprise», conclut M. Terlinchamp.

A.BA

16 juin 04 | n°2 juin 04 | n°2 17

Nouvelles communales Nouvelles communales

Une campagne de sensibilisation du tri des déchets organiques a été lancée à Carouge depuisl'an dernier. Elle se compose de deux volets: • distribution des poubelles vertes aux habitants de Carouge• équipement des immeubles et villas de containers à compost.La distribution des poubelles a débuté en novembre 2003 et s'est achevée ces derniers jours. La Ville de Carouge a ainsi équipé tous les appartements non pourvus de ce type de poubelles.Par ailleurs, elle a également doté un maximum d'immeubles de containers à déchets orga-niques, en fonction des possibilités architecturales des lieux.Le Service maintenance, voirie, environnement a demandé aux régies de faire inscrire cette poubelle verte dans l'état des lieux de l'appartement, ce qu'elles ont fait pour la plupart. La Villede Carouge et les régies demandent aux personnes qui ne souhaitent pas utiliser ces poubellesde ne pas les jeter mais de les conserver pour le prochain locataire, en cas de déménagement.

Comment dois-je utiliser ma poubelle verte?Placer les déchets organiques dans des sacs verts en vente dans le commerce, jamais dans dessacs noirs. Une fois le sac plein, vous avez deux solutions:

1) Déposer le sac vert dans le container vert de votre immeuble marqué «compost» qui sera col-lecté lors de la levée des déchets organiques. Si votre immeuble n'a pas pu être équipé d'uncontainer, déposer le sac vert bien fermé sur le trottoir à un endroit visible. Les jours de levéesont inscrits sur le feuillet technique que vous avez reçu avec votre poubelle.

ZONE VERTE: lundi - jeudi avant 7h. du matinZONE ROUGE: mardi - vendredi avant 7h. du matin

2) Déposer le sac vert dans un de nos points de collecte dans le container approprié.

Pour en finir avec les fausses rumeurs:• Non, les déchets compostables n'entraînent aucun problème d'odeurs puisque les containerssont relevés en principe deux fois par semaine.• Oui, on peut parfaitement y adjoindre les pelures d'agrumes et peaux de banane. Des contrôleschimiques réguliers à la station de compostage du Site-de-Châtillon montrent que les valeurslimites sont toujours très largement respectées.• Non, les déchets de cuisine compostables ne se limitent pas aux épluchures de légumes etfruits crus. Les restes de repas cuits ainsi que les déchets organiques d'origine animale (viande, fromage) se transforment parfaitement en humus.

Nous remercions la population de jouer le jeu du tri.Pour tous renseignements contacter la voirie au 022 307 84 84 et n'hésitez pas à questionner leconcierge de votre immeuble pour les détails de l'évacuation de vos déchets verts.

Denis Martin, André Guisolan et David SerraService maintenance, voirie et environnement

Le tri du compost à tous les étages

Distribution despoubelles vertes

Suite au succès des installations de groupes de tri dans l’enceinte de la piscine de laFontenette l'été dernier, la Ville de Carouge renouvelle cette initiative. Vous trouverezdonc sur les lieux de passages stratégiques, des containers vous permettant de trier lePET (bouteilles de boissons), l'ALU (cannettes, emballages), le papier (journaux, embal-

lages propres, etc.), le verre (bouteilles), lesdéchets organiques (restes de pique-nique,vaisselle compostable) ainsi que les orduresordinaires (briques de boissons, emballagesplastiques, mégots de cigarettes, chewing-gum, vaisselle non-compostable, serviettes enpapier, etc.).Nous vous remercions de jouer le jeu du tri, etnous vous souhaitons un agréable été.

Denis Martin, André Guisolan et David SerraService maintenance, voirie et environnement

Campagne de sensibilisation du tri des déchets à la piscinede la Fontenette

Le feu bactérien est une maladie dangereuse desplantes, causée par une bactérie qui se propagerapidement. Elle touche essentiellement les arbresà fruits à pépins, notamment les pommiers et lespoiriers, les arbustes d’ornement comme lesnéfliers ou les cotonéasters et les arbustes sau-vages comme par exemple l’aubépine. Selonl’Office fédéral de l’agriculture, cette bactérie n’estpas dangereuse pour l’homme et l’animal.

Son arrivée en Suisse date des années 90, maisces dernières années cette maladie s’est beaucouprépandue, sans que l’on dispose de moyens effi-caces pour l’éradiquer. Le seul moyen consiste àcontrôler les plantes infectées et à les arracher, afind’éviter la propagation. Laisser une plante trèssensible au feu bactérien sur le territoire représen-te un danger pour les vergers des professionnels,des particuliers et pour le patrimoine naturel.

La lutte contre le feu bactérien est réglementéedans l’ordonnance fédérale du 28 février 2001 surla protection des végétaux.La Ville de Carouge a ainsi dû procéder sur tout leterritoire communal à un inventaire des plantessusceptibles de représenter un danger de conta-mination et donc très sensibles au feu bactérien.C’est ainsi que 1 023 jardins privés et 27 sitescommunaux (tels le boulodrome, la Débridée, lepassage du Vieux-Canal, etc.) ont été visités pardes spécialistes. Le Canton s’est ensuite chargé dela surveillance et a envoyé un courrier aux proprié-taires des plantes très sensibles au feu bactérien,afin qu’ils procèdent à l’arrachage de celles-ci etcela par le biais d’une entreprise agréée.

En ce qui concerne les sites publics communaux,il faut noter que le Canton prend en charge lesfrais d'arrachage, mais que les coûts de plantationseront financés à moitié par la Ville de Carouge.L'arrachage a été réalisé cette année et vient justed’être terminé. Les plantations, quant à elles, seferont sur deux ans et auront lieu uniquementlorsque cela s’avèrera nécessaire.

Pour plus d’informations: www.feuerbrand.ch

Denis Martin, Anthony LeclercService maintenance, voirie et environnement

Feu bactérien

Reconstruction des jeux auboulodrome

Pour des raisons de sécurité et devétusté, le Service maintenance, voirieet environnement de la Ville de Carougea procédé au démontage des jeux pourenfants au boulodrome, au mois demars dernier. Les socles quant à euxont été démontés lors d’un exercice dela Protection civile de Carouge au moisde mai (voir photo) et les copeaux debois récupérés pour la décoration desgiratoires de notre commune. La

reconstruction des nouveaux jeux sera terminée dans le courant du mois de juin. Soncoût s’élève à Frs 80'000.-, inscrits au budget 2004.

Denis Martin, Philippe SantschiService maintenance, voirie et environnement

18 juin 04 | n°2 juin 04 | n°2 19

Carouge en images Carouge en images

40e Printemps Carougeois en images

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Le 40e Printemps Carougeois qui aeu lieu du 19 avril au 9 mai a rem-

porté un vif succès.

Dans le cadre de l'application de l’Agenda 21, laVille de Carouge a choisi de pratiquer un entre-tien différencié de ses pelouses, depuis ce prin-temps.

Si les pelouses sont en règle générale tonduestous les dix jours, notre Commune a choisidélibérément de laisser pousser naturellementun certain nombre d’entre elles et d’effectuerdes tontes à des échéances plus espacées.Ainsi, l’entretien différencié des pelouses com-porte deux sortes de traitement: un entretienintensif pour des pelouses qui nécessitent unetonte chaque semaine comme les stades defootball par exemple, et un entretien extensifsur un certain nombre de pelouses choisies,proches des milieux naturels et sur lesquellesla tonte est effectuée entre deux et quatre foispar an, un véritable trait d'union entre nature etville.

Ces parcelles et zones ont été sélectionnéesavec grande attention par Anthony Leclerc, chefdu secteur parcs et promenades et choisiesd’une part en fonction de leur localisation, ellessont situées en périphérie de Carouge, etd’autre part pour leur aspect naturel et leurproximité de lieux naturels, tels le cimetière, leparc des ponettes, le bief-à-dance, la placeSigismond, etc. Le centre ville de Carougequant à lui continuera à être soigné plus régu-lièrement.

Cette pratique est réalisée depuis plus de dixans en Suisse, et depuis quelques annéesnotamment dans les communes de Lancy,Meyrin et Vernier.

Pourquoi mettre en œuvre une telle pratique?Tout d’abord, cette technique permet à la natu-re de reprendre des forces et ses droits. Ellefavorise, en effet, le maintien de la diversité desessences florales indigènes dans nos parcs etcontribue ainsi au développement d’un biotopenécessaire à l'avifaune.Par ailleurs, les avantages écologiques sont évi-dents. Moins de pollution par le bruit des ton-deuses, moins de traitement d’herbe et d’en-grais, moins de déchets et de frais pour l’éva-cuation de ceux-ci et moins de pollution de l’air(il faut noter que la Ville de Carouge utilise del’essence écologique pour toutes sesmachines). Tout cela a bien évidemment desincidences importantes sur la qualité de vie desgens. Par ailleurs, l’aspect visuel est magni-fique, des fleurs sont visibles avec leur dégradéde couleurs, tantôt pissenlits, tantôt camo-milles, c’est un spectacle fort agréable pour lesyeux. C’est donc en prenant des mesuresciblées que l’on peut parvenir à libérer plusd’espace pour les plantes et les animaux. Etlorsque la nature retrouve sa place, l’homme sesent mieux également.Des avantages économiques découlent de cesarguments, moins de traitement des déchets,moins de transports, moins de personnel,moins d’essence, etc.

Y a-t-il des inconvénients?Il faut savoir que contrairement aux idéesreçues, les fleurs des champs ne provoquentpas d'allergies avec le pollen. Par ailleurs, aucune dégradation liée aux excré-ments de chiens n'a été observées. En effet, ceschamps n’encouragent nullement les proprié-taires de chiens à y laisser leur animal faireleurs besoins sans ramasser ensuite les excré-ments.

FormationLa Direction du Service maintenance, voirie etenvironnement a ainsi formé et sensibilisé lesemployés du secteur espace verts et prome-nades à ce procédé. Pour des questions desécurité routières, les jardiniers tondent unebande d'une largeur d'un mètre tout au bord deces parcelles, afin de respecter les normesdemandées par l'OTC.

La Ville de Carouge initie cette pratique à titred’essai et tirera des conclusions après uneannée de cette expérience. Une information a été placardée sur chaqueemplacement expliquant la démarche.

Denis Martin, Anthony LeclercService maintenance, voirie et environnement

20 juin 04 | n°2 juin 04 | n°2 21

Nouvelles communales Nouvelles communales

Ville de Carouge

Mairie de CarougeRessources HumainesPlace du Marché 14

1227 Carouge

www.carouge.ch

Une inscription publique est ouverte afin de pourvoir un poste de

PEINTRE(à 100%)

au sein de notre service Maintenance, Voirie et Environnement.

Activités:

• Exécution de travaux de peinture en bâtiment. • Entretien des infrastructures communales.• Confection d'enseignes, de panneaux et de lettrages.• Marquage de la signalisation routière.• Autres activités polyvalentes dans le cadre du service.

Profil requis:

• Être titulaire d’un CFC de peintre (bâtiment, carrosserie ou lettres) ou d'une expérience jugée équivalente.

• Bénéficier de connaissances en informatique et en giclage.• Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 5 ans.• Être capable de travailler de manière indépendante en prenant des initiatives.• Savoir collaborer et faire preuve d'un bon esprit d'équipe.• Accepter occasionnellement des horaires irréguliers (soirées, week-ends et jours fériés).• Connaître Carouge est un atout.

Nous attendons votre offre de candidature manuscrite accompagnée de votre curriculum vitae, des copies de certificats et d'une photo récente d'ici au 28 juin 2004.

Fête des enfants de 13h30 à 16h15Les élèves des écoles de Carouge en 1e et 2e

enfantines et en 1e primaire fêteront la fin del'année scolaire dans le parc Cottier et lesélèves des 2e à 4e primaires sur la place deSardaigne. Quant aux 5e et 6e primaires, ils serassembleront à la salle des fêtes. Des anima-tions et une collation seront prévus pour lesenfants. Les parents et le public n'ont pasaccès aux emplacements de la fête qui sontexclusivement réservés aux enfants desécoles.

Soirée: cortège des élèves et grande fête populaire

Une nouveauté cette année: à l'occasion del'Euro 2004 (football), la Ville de Carouge dif-fusera sur grand écran en direct un quart definale de l'Euro 2004. Par ailleurs un karaokésera tenu par des conseillers municipaux.

Fête des écoles vendredi 25 juin

P R O G R A M M E

18h45 Réunion dans le mail des Promenades des élèves, des autorités municipales, de la Musique municipale de Carouge, de la Fanfare de Ville-la-Grand et de la Fanfare d’Avully.

19h00 Cortège avec décorations préparées par les enfants19h30 env. Repas en commun sur l'emplacement de fête réunissant les parents,

les enfants et le corps enseignant.Stands de repas chauds et froids, buvettes.

19h30 Concert par les fanfares invitées:19h30 - 19h50 Musique municipale de Carouge19h55 - 20h15 Fanfare de Ville-la-Grand20h20 - 20h40 Fanfare d’Avully20h45 Football: diffusion d'un quart de finale de l'Euro 2004 sur grand écran.

Karaoké.Fête foraine - accès libre mais payant.

22h30 Disco sous la tente de la place de Sardaigne.

24h00 Fin de la fête des écoles.

La Ville de Carouge et le Service mainte-nance, voirie et environnement invite lapopulation à visiter les travaux d'aména-gement qui sont en cours dans le trianglede Carouge (cour intérieure située entrela place du Marché, la rue du Marché etla rue Vautier).

En reprenant le concept méditérranéen,les décorations sont réalisées par nosjardiniers avec des senteurs toutes parti-culières. Une information plus précisesera publiée dans le prochain numéro deVivreCarouge.

L’entretien différencié des pelouses

Cours du triangle

La Fête de la tomateL'Union Maraîchère de Genève propose sadésormais classique grande Fête de la toma-te, qui attire chaque année plusieurs milliersde visiteurs. Marché aux légumes, stands dedégustation, présentation de cultures maraî-chères, restauration, manèges, jeux,orchestre, avec la participation de toutes lesfilières agricoles genevoises sont au pro-gramme de cette fête gratuite.

Samedi 10 juillet de 10 h à minuit, rueBlavignac (Marché de gros)Ouverture exceptionnelle de l'exposition du Musée le 10 juillet de 10 h. à 20 h.

Les plantations de tomatesLe secteur des espaces verts de la Ville deCarouge, sous la direction d'Anthony Leclerc, aété chargé des plantations de tomates qu'on varetrouver à travers Carouge durant tout l'été.Devant le musée, les enfants des écoles deCarouge, assistés par les jardiniers de la com-mune, ont installé «leur» carré dès le mois demai, et en ont surveillé la croissance. Dans lejardin du musée, des variétés rares sont plan-tées grâce à Pro Specie Rara, fondation suissequi œuvre au maintien de la diversité biolo-gique et se penche tout particulièrement surles variétés végétales cultivées en voie de dis-parition. Sous une serre installée dans lemême jardin, on verra la manière traditionnelle

de cultiver la tomate, avec la présence d'unecolonie de bourdons reproducteurs. Enfin,dans la belle plate-bande fleurie installée sur ladalle du parking du Centre communal, la toma-te sera aussi à l'honneur.

Les créateurs carougeois et la tomateLa tomate a inspiré avec bonheur plusieurscréateurs carougeois pour accompagner l'ex-position Tomates & Co.René Fracheboud, l'inventif chef du Dix Vins,proposera tout l'été à un jet de pierre du muséedes plats autour de la tomate. Un régal!Le Dix Vins, rue Jacques-Dalphin 29. Fermé samedi et dimanche, ainsi que du 24 juillet au 16 août. Tél. 022 342 40 10

Paolo Sottile, imaginatif glacier originaire duFrioul qui vient d'ouvrir son arcade à Carougeoù il possédait déjà son laboratoire, a mis aupoint une glace tomate-basilic.Gelatomania, rue des Moraines 4. Tous lesjours de 11 à 22 h. Tél. 022 301 38 37

Le maître-pâtissier Gilles Desplanches a réali-sé dans son laboratoire de Carouge une sériede tomates en sucre soufflé qui sont de véri-tables œuvres d'art qu'on trouvera exposéesau Musée.Gilles Desplanches, rue Boissonnas 9. Sur commande. Tél. 022 342 08 81

L'artiste Catherine Kirchhoff a exposé récem-ment dans la galerie d'Isabelle Dunkel sespeintures à l'acrylique représentant desimages provenant de la société de consomma-tion (emballages, boîtes de conserve, affiches,etc.). Quelques-une de ses œuvres représen-tant des tomates ont été prêtées au Musée parl'entremise de la galerie. Galerie I.D., rue Ancienne 18. Sur rendez-vous. Tél. 022 342 25 60

Françoise Perrenoud dite Percho, artiste-peintre installée à Carouge depuis trois ans,dessine de ravissantes cartes d'art ludiquesparmi lesquelles on trouvera cet été destomates.Percho, rue Ancienne 6. Mardi, jeudi, vendredi de 14 à 18 h et samedi de 10 à 17 h.Tél. 079 759 48 26

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Culture et événements Culture et événements

TOMATES & CoL'exposition du Musée de CarougeCet été, Carouge vivra à l’heure de la tomate. Le canton deGenève étant le premier producteur de tomates en Suisse,il a paru intéressant de familiariser la population avec cefruit à la fois omniprésent dans nos assiettes et dont l’his-toire est si peu connue, et qui est fêté chaque été depuis sixans à Carouge.En effet la tomate, originaire du Pérou et du Mexique, où lesAztèques, qui l’appelaient tumatl, la considéraient commeun aliment noble, aura besoin d’un long chemin avant dedevenir un fruit comestible apprécié dans notre monde.Introduite en Europe par les conquistadores espagnols auXVIe siècle, la tomate possède un joli nom scientifique:Lycopersicum esculentum, mais elle est mal aimée par lesbotanistes. Car la tomate appartient à la famille desSolanacées, une des familles les plus importantes et lesplus évoluées des plantes supérieures, mais qui est repré-sentée chez nous par des plantes empoisonneuses etmagiques, telles la mandragore et la belladone. Cela vaudra à la tomate d’être d’abord considérée commeune plante aphrodisiaque (d’où le nom pomum amoris oupomme d'amour, comme on la nomme encore enProvence). Cataloguée comme plante très toxique et dan-gereuse pour la santé, elle sera reléguée au jardin d’agré-ment. Elle devra la fin de sa proscription aux peuples médi-terranéens, Italiens et Espagnols en tête, qui vont rapide-ment adopter ce fruit et en faire un protagoniste incontour-nable de leur gastronomie. Des ouvrages rares des collections du Conservatoire et jar-din botaniques de Genève permettront de mieux connaîtrel’histoire passionnante de cette plante et de sa famille.

On pourra admirer la tomate dans sa diversité, grâce auxespèces rares ou méconnues cultivées de manière tradi-tionnelle dans le jardin du musée. On pourra aussi enapprécier la saveur grâce à des tomates offertes par l’UnionMaraîchère de Genève qui donneront l’occasion à tous decomprendre pourquoi la tomate s’est imposée aujourd’huicomme le légume-fruit le plus consommé au monde.

Exposition ouverte du 10 juillet au 10 octobre 2004tous les jours de 14h à 18h, sauf le lundiPlace de Sardaigne 2Entrée gratuite

Tél. 022 342 33 83 - Fax 022 342 33 81Courriel: [email protected] - www.carouge.ch

Les animations autour de la tomatePour nous aider à mieux apprécier l'exposition, des visitescommentées gratuites de l'exposition sont prévues lesjeudis 15 juillet et 7 octobre à 18h30, sous la conduite d'Alessandro Natali, ingénieur botaniste et commissairescientifique de l'exposition.Des visites-ateliers pour les enfants (de 4 à 10 ans) sontannoncées pour les 1er septembre et 6 octobre de 10 à11h30, sur inscription. C'est Karin Rivollet, médiatriceculturelle, qui mènera les enfants sur le chemin de ladécouverte, comme elle le fait pour les nombreux groupesscolaires invités dans le cadre de l'Art et les Enfants ou dePasseport-vacances. Renseignements à l'accueil duMusée.

Catherine Kirchhoff, triptyque Tomates, 2003, acrylique sur toile (3x 75 x 75cm), collection particulière.

Enfants des écoles carougeoises plantant des tomatesdevant le musée de Carouge

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Culture et événements Culture et événements

Le 21 avril dernier, la fête de remise des prix du Concours littéraire duPrintemps Carougeois s'est déroulée l'après-midi à la Bibliothèquemunicipale, pour les jeunes de 10 à 12 ans puis le soir au Centre musi-cal Robert-Dunand. C'est pour notre grand plaisir que les textes dont lesujet de cette année était «Métamorphoses, un conte» ont été lus au

public avant la remise des prix aux lauréatspar notre Conseillère administrative, MmeJeannine de Haller. Les comédiens et musi-ciennes professionnels qui ont fait un vraitravail de mise en scène ont servi admira-blement ces textes. L'harmonie entre lesmusiques pour flûtes qu'interprétaientMesdames Claire Fivaz et Tanjia Muller et

les voix des comédiens Claude et Gérard Fissé ont atteint un hautniveau de complicité artistique. Rappelons que nos interprètes tra-vaillent pour le concours depuis plusieurs années déjà! En effet, leconcours existe depuis 1997, instauré à l'intention des enfants desécoles carougeoises sur le thème de la «Première rencontre». Au fil desannées, toujours au diapason du Printemps carougeois, il a pris de l'as-surance, élargissant le public sollicité. Aux enfants s'adjoignent lesadultes de Carouge puis les usagers de toutes les bibliothèques du canton. Cette année encore, trente et un envois, équitablement répartisentre trois classes d'âge, ont réjoui les jurés. Nous publions les textesdes premiers lauréats dans chaque catégorie. Ces textes ont aussi faitl'objet d'une plaquette, éditée par la Ville de Carouge.

Palmarès

Catégorie A (de 10 à 12 ans)Premier prix Anaïs GaggeroDeuxième prix Kim BoehringerTroisième prix Bruno Hadengue

Catégorie B (de 13 à 18 ans)Premier prix Charlotte Frossard

Catégorie C (adultes)Premier prix Pierre Perrotton CendorsDeuxième prix Florence VullietTroisième prix Christine Pittet

Micha Sofer et Françoise Schmid Bibliothèque de Carouge

Concours littéraire.

Huit ans déjà!

Anaïs et Kim après la remise des prix à la bibliothèque par Mme de Haller

Charlotte Frossard, catégorie B

Christine Pittet

Florence Vulliet

Les interprètes Tanjia Muller, Claire Fivaz, Claude et Gérard Fissé

Anaïs GaggeroUne drôle de potion1er prix catégorie A

Bonjour, je me présente. Je m'appelle Juliette,j'ai 11 ans, les cheveux châtains, les yeux d'unbleu profond et un chat du nom de Pompon.J'habite dans le canton de Genève, en Suisse,et plus précisément à Carouge. Mes passionssont les animaux et la lecture. En fait, ma plusgrande passion c'est Harry Potter! J'adoreson univers magique avec les cours de balaisvolants, les métamorphoses, l'étude de l'his-toire de la magie (même si ça à l'air très trèstrès ennuyeux!) et surtout les potions. Lespotions, c'est génial! On mélange du Bézoardavec des tripes de crapaud et des racines demandragore, et voilà un remède efficacecontre les boutons. C'est pour ça que, depuisque Harry Potter est apparu chez moi, jem'amuse à créer des potions en tout genre,comme par exemple «sirop de framboise +coca cola + thé à la menthe», … et je lesgoûte. Bien sûr il n'y a pas que moi qui goûtemes potions. Tout d'abord il y a ma grandesœur de 15 ans, Sélénia, qui est au régime etqui me paye un franc le litre de potion «régimelégume» à base de carottes, tomates etconcombres passés au mixer. Ensuite il y a mamère Mélissa qui n'aime que la nourrituresaine et qui me paye aussi un franc le litre de«fruits mixtes» que je fabrique en mélangeantdu jus de pomme, de la pulpe d'orange, desmandarines, des pamplemousses, du jus decitron et des kiwi écrasés à la petite cuillère. Etpour finir il y a mon petit frère Jérémy, qui a 8ans et qui est pas mal friand de chocolat (il enmange des tonnes sans prendre un grammece qui rend Sélénia folle de rage.) Je lui prépa-re un bol avec du nougat, des smarties, desbonbons et des sucettes à tremper dans duchocolat blanc, noir et au lait que je fais fondreà la casserole. Il me paye cinquante centimesle bol, et ses amis un franc, parce qu'ils n'ontpas le droit au rabais famille. Et voilà, c'estcomme ça que je gagne mon argent de pochepour organiser des soirées entre copines etdes soirées disco.

Bon, ça c'était les autres jours. Aujourd'hui onest le 28 mai 2003 et je vais vous raconter cequi m'est arrivé. Je suis rentrée de l'école, j'aifait mes devoirs et j'ai commencé à préparerune potion sans m'en rendre compte parce

que j'étais plongée dans mes pensées. Eneffet, comme vous l'avez deviné, je rêvais dePoudlard (pour ceux qui ne connaissent pasc'est l'école d'Harry Potter), de ses tours, deses escaliers, de ses parcs, de ses salles declasse, de ses…Ouille! Mmm…Mercredi! mesuis-je écriée. Je venais de me brûler avec lacasserole que j'avais à la main et dans laquel-le j'avais fait bouillir des betteraves avec dugruyère et de la mayonnaise, les ingrédientsqu'aime papa. Mais qu'est-ce que je fais avecça? J'ai versé la mixture bouillante dans unbol où, distraitement, j'avais déjà mis des élé-ments nutritifs que normalement je n'utilisaisjamais, comme des cacahuètes et de la char-cuterie cuite. J'ai attendu que ça refroidisse etj'ai bu. Eh! Oui, j'ai bu cette affreuse mixturetout en pensant à haute voix: Humpff, ce seraitbien si j'étais une souris pour pouvoir visiterma maison plus attentivement, manger ce queje veux et surtout dormir dans ma bibliothèque

et lire même plus tard que minuit… Toutesdes choses que je n'ai normalement pas ledroit de faire.Beurk, cette potion est écœurante! Tiens, c'estbizarre, j'ai dû me tromper et prendre leshabits de maman car ils sont beaucoup tropgrands. Je devrais aller me changer. Oh!Mince, c'est un comble, maintenant je doismettre des lunettes, on dirait que tout a gran-di. Eh mais… j'ai une queue, et… et desmoustaches! Et c'est quoi ça? Des griffes?Mais… alors… je… je suis u… une souris!

J'étais devenue une souris, mon vœu s'étaitréalisé! Il fallait que je montre ça à toute lafamille. Oh non, c'était pas vrai! Je venais deme rappeler que j'étais seule chez moi. Ben, aumoins il y avait Pompon… pauvre de moi!Pompon, je l'avais oublié.

S'il me voit en souris, il va me croquer! ai-jedit à haute voix. Et voilà que mon plus grandcauchemar venait d'apparaître. Pompon estentré dans la cuisine et m'a regardée en seléchant les babines. Au secours! Pour moi quivoulais examiner ma cuisine plus attentive-ment, voilà une occasion pour le faire… maispour chercher un trou où me cacher. Il fallaitfaire vite parce que Pompon me regardait avecdes yeux de plus en plus gourmands. J'aicommencé à paniquer vraiment, encorequelques secondes Pompon allait se jeter surmoi! Là! Un trou, vite! Je me suis faufiléedans une fente au même moment quePompon a choisi pour bondir sur moi. Ouf, j'airéussi à m'échapper, si j'avais sauté un quartde seconde après il m'aurait attrapée!Pompon s'était éclaffé par terre dans la tenta-tive loupée de m'attraper. Il me faisait de lapeine, mais je me demandais bien ce qui res-terait de moi s'il m'avait à ce moment-là entre

ses griffes!?

Quand Pompon s'est enfinéloigné, je me suis dépê-chée de rejoindre machambre à toute vitesse.Avec toute l'énergie quej'avais perdue, j'étais épui-sée. J'ai vite trouvé un petitcoin tranquille pour faireune sieste : comme vousl'avez sûrement deviné, mabibliothèque. Et je me suisendormie. Un cri strident

m'a fait quitter les bras de Morphée et la chuted'un vase m'a réveillée complètement. U…une sou… souris! a crié ma mère complète-ment hystérique en entrant dans ma chambre.Avant qu'elle n'attrape son balai, j'ai vite courujusqu'à la cuisine, repris mes esprits, bu unegrande gorgée de potion, puis j'ai récité à voixhaute (car à ma propre stupéfaction, je venaisde me rendre compte que j'avais gardé mavoix normale): Je souhaite redevenir une peti-te fille normale (bon, j'ai dit ça rapidement,mais quand même à 11 ans on n'est pas sipetit que ça!)

En un éclair, je suis redevenue moi-même. Sivous vous demandez ce qui est arrivé à mamère: elle est tombée dans les pommes justeaprès m'avoir vu disparaître de sa vue. Monpère et les médecins sont arrivés un peu plus

Pierre Perrotton Cendors, catégorie C

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BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALECette année pour la première fois

la Bibliothèque restera ouverte en étéHoraire valable du 19 juillet au 16 août:mardi, mercredi et jeudi de 15h. à 19h.

J'ai bu cette affreuse mixture tout en pensant à haute voix:

Humpff, ce serait bien si j'étais une souris pour pouvoir visiter ma maison

plus attentivement

Culture et événementsCulture et événements

juin 04 | n°2 2726 juin 04 | n°2

tard et pour éviter les questions embarras-santes (si j'avais dit la vérité, ils m'auraientprise pour une folle!) j'ai fait semblant d'êtremoi aussi évanouie après avoir pris le bol depotion et l'avoir vidé dans l'évier sans aucunregret. Et voilà, quand je serai grande et quej'aurai des enfants, je leur lèguerai ma passionpour la magie, mais je leur apprendrai aussi laleçon que j'ai tirée de cette expérience: réflé-chir longuement aux conséquences possiblesavant de formuler un vœu.

Charlotte FrossardUne toute petite princesse1er prix catégorie B

Il était une fois, il y a fort longtemps, une prin-cesse dans son château, comme des milliersd'autres personnes dans des milliers d'autreschâteaux, qui, je dois l'avouer, avaient toutesune forte ressemblance. Mais la princesse decette histoire que je vais vous conter était biendifférente de toutes les autres princesses. Laprincesse Ludivine était bien d'origine noble,avait une énorme fortune et régnait sur ungrand empire. Seulement voilà Ludivine étaittrès petite; elle devait à peine dépasser 1m 40.Et cela lui faisait un complexe d'une formeinimaginable. Elle avait essayé toutes sortesde cures: la boulimique, qui consistait à senourrir sans répit, la médecine savante (c'est àdire ingurgiter des produits chimiques engrande quantité) passant par l'acupuncture,les bains de boue, jusqu'à l'étirement conçupar un appareil spécial qui tenait à la fois satête et ses pieds, et qui l'étirait et l'étirait, espé-rant qu'elle gagne un cm ou deux. Tout cela futen vain et la pauvre princesse en venait àdésespérer. Comment pourrait-elle doncépouser un prince adéquat si elle avait deuxtêtes de moins que lui? Cependant elle étaitbien jolie! Elle avait un visage rond et joyeux,de grands yeux verts et des cheveux blondcendré. Et elle était aussi – avouons-le – unpeu grassouillette. Alors que ses parents, eux,étaient grands et minces ainsi que ses deuxsœurs qui ne cessaient de grandir, sans jamaisse lasser et sans aucune potion chimique.

L'aînée, Marguerite, eut tôt fait de trouver son

prince charmant qui faisait 1m 80. La cadetteétait seulement fiancée au fils du roi des payschauds (qui avait, remarquait Ludivine, unteint mat un peu trop foncé pour être adéquat.)Il est fort évident que les parents de Ludivines'inquiétèrent lorsque, à 21 ans, elle n'avaittoujours pas honoré quelconque prince de sonamour. Ils lui présentèrent grand nombre dejeunes gens; fils de duc ou fils de boucher,mais elle ne jugea aucun assez beau ou assezfort pour elle. Marguerite se moquait de sasœur: «Alors, Ludivine, tu ne l'as toujours pastrouvé, ton beau prince charmant?» «Je l'at-tends, rétorqua-t-elle, et si je dois attendre unsiècle avant qu'il ne vienne, j'attendrai.» Etvous savez quoi? C'est ce qu'elle fit. Elle s'en-ferma dans une tour, installaune haute chaise royale versla plus grande fenêtre avecdes jumelles très sophisti-quées, pour être sûre de voirle prince charmant arrivantsur son destrier royal, pour ladélivrer de sa vie triste etmonotone. Ludivine attendit.Elle vit des princes de toutessortes, de toutes couleurs etde toutes tailles, mais aucun,pas un seul, ne répondait àses envies et ses rêves fouset ses espoirs secrets. Les gens du royaumese moquaient bien d'elle: pauvre princesse,jadis aimée et respectée, elle en était venue àattendre un prince digne d'elle du haut de satour! Où va le monde, disaient-ils, non seule-ment déçus par l'attitude de Ludivine maisaussi par celle de ses parents qui refusaientd'obliger leur fille à épouser un quelconquemanant.

Les années passèrent mais ses yeux restaientfixés sur l'horizon. Ludivine vieillissait, tou-jours assise sur son siège qui n'était plus royalmais désespérant. Lorsque Ludivine atteignitson 84ème anniversaire, elle avait non seule-ment pris du poids et des crampes mais sescheveux étaient également devenus blancs.Son visage était triste, ses yeux fatiguées etson cœur las de rêver. Le peuple avait quitté laville depuis longtemps, ses parents étaientmorts, sa sœur partie et le nombre de princesqui atteignaient le château diminuait considé-rablement. Ludivine ferma les yeux et posa sesjumelles pour la première fois depuis fort

longtemps. Puis elle se leva et tenta d'ouvrir laporte fermée à clef, mais cela fut impossible.La pauvre princesse, devenue bien vieille,n'avait même plus assez de force pour tournerla clef dans la serrure rouillée. Heureusement,il lui restait encore de la nourriture qu'unebonne lui avait apportée pour la dernière fois ily avait de cela quelques jours. Depuis, per-sonne n'était revenu. Ils avaient tous dû quit-ter le château, l'oubliant dans sa tour maudite!Ludivine se rassit dans son siège et pris satête entre ses mains, voulant pleurer; mais leslarmes ne coulèrent pas.

Alors le soleil apparut par la fenêtre et elleentendit un sifflement joyeux suivi de petits

cris perçants. Elle releva la tête. Sur le rebordde sa fenêtre se tenait un grand oiseau, avecun tout petit cou de poulet, mais vêtu delongues plumes aux couleurs de l'arc-en-ciel.Il fixa Ludivine de ses petits yeux et soupira:«Je suis venu à ton secours, princesse. Il mesemble que tu as commis une grave erreur.»«Ce n'est pas moi, oiseau, répliqua-t-elle, aga-cée, mais ce prince que j'attends et qui nevient pas! Se serait-il perdu en chemin?»«Non, il ne s'est pas perdu. C'est toi au contrai-re qui a gardé les yeux fermés.» Elle, garder lesyeux fermés! Ludivine lui désigna d'un gestefurieux la paire de jumelles. L'oiseau, d'unepatte agile, les envoya dans le vide. Ludivinetenta de protester mais elle ne put car l'oiseaul'en empêcha et la força à écouter le bruit quefirent les jumelles en s'écrasant sur les rochers.Ludivine s'écria d'une voix chevrotante: «Mesjumelles! Qu'as-tu donc fait, oiseau stupide!Comment vais-je faire pour voir le prince main-tenant?»«Tu ne le verras pas, répondit sèchement l'oi-seau, parce que ce n'est pas un prince!»

Ludivine fut abasourdie. Pas un prince? Maisquoi alors? Un sanglier sauvage? L'oiseauessaya de la rassurer: «Tu verras en tempsvoulu. Maintenant, je vais exaucer un de tessouhaits le plus cher…»«Mon souhait est de voir le prince», déclara-t-elle immédiatement.«Et si possible quelque chose de pas trop stupide» ajouta la voix de l'oiseau. «Que sou-haites-tu vraiment?»«Une autre paire de jumelles» proposa-t-elletimidement. L'oiseau claqua sa patte sur sonfront, désespéré. «Je crois que je vais choisirpour toi! J'exauce ton souhait donc, de teredonner ta jeunesse! Tu auras le même corpsqu'avant, le même esprit, mais accompagnéde ton expérience d'aujourd'hui. Tâche de nepas faire de bêtises, princesse!»«Mais ce n'est pas mon souhait!» s'exclama-t-elle, furieuse.Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que cesoit, car dans un ouragan de fleurs et d'étoilesl'oiseau disparut et elle, Ludivine; se retrouvacouchée sur un lit, yeux clos. «Et c'est repartipour un tour!» ronchonna-t-elle en se remé-morant sa paire de jumelles.

Or, quelque chose d'extraordinaire se passa(et je ne mentionne pas qu'elle ne ressentaitplus aucune courbature!) Une main douce etchaude écarta ses cheveux blonds d'autrefois.Puis, une bouche se posa sur la sienne. «Unprince!», s'écria-t-elle en ouvrant les yeux,manquant de l'assommer en se relevant brus-quement. Ce ne fut pas le prince d'1m 80 auxbiceps gonflants qui la contemplait, les yeuxtransis d'amour, mais un jeune homme d'1m50 avec quelques bourrelets dissimulés sousune chemise large. Son visage était joyeux etdoux et lorsqu'il lui sourit, ce fut comme siune vague de soleil pénétrait dans la chambrefroide où pendant tant de jours la princesseLudivine avait attendu de commencer sa vie.Ce fut sans hésitation qu'elle lui tendit la mainpour se lever et bientôt ils traversèrent le châ-teau, leur amour scellé en leurs doigts enlacés.Ludivine sourit en s'apercevant dans un miroiret en retrouvant sa belle chevelure, ses yeuxverts, et aussi ses petits kilos en trop qui àprésent n'avaient plus aucune importance. Cefut dans le bonheur le plus parfait qu'elle allademander à ses parents le droit d'épouser lejeune homme qui l'accompagnait. Ils acceptè-rent, quoiqu'un peu surpris mais soulagés. La

Princesse, riant et embrassant l'homme qu'el-le aimait ne remarqua même pas l'oiseau quivolait à ses côtés et qui riait lui aussi. «Non,Ludivine, soupira-t-il, ce n'était pas un princeet maintenant tu le sauras: c'était ton prince.»Et l'oiseau partit, sans rien demander enretour, s'envolant sous les cris de joie quepoussait le peuple à l'annonce du nouveaumariage. Ludivine, 1m 40, jadis complexée detoute part… une toute petite princesse… maissi heureuse.

Pierre Perrotton CendorsSylvia Pan1er prix catégorie C

Dans la forêt de Ronceur vivaient autrefois unvieil homme et sa fille. Ils habitaient une caba-ne en bois isolée de tout et de tous. Chaqueannée, le vieil homme se rendait seul au bourgvoisin pour vendre sa récolte au marché. Lesfemmes lui demandaient des nouvelles deSylvia, sa jeune fille, et les hommes parlaientdes rudesses de la forêt. On prétendait quedes créatures sauvages hantaient ses profon-deurs et égaraient l'âme des promeneurs. Levieil homme secouait la tête devant ceslégendes, puis ses affaires terminées, il repar-tait avec un chevreau, une poule et parfois, unruban de couleur pour Sylvia.Le bourg n'était éloigné de la forêt que d'unpont et d'un chemin qu'il était seul, avec unepoignée de bûcherons, à emprunter. Parsuperstition, leurs haches ne se hasardaientjamais au-delà de la lisière; d'années enannées pourtant, celle-ci reculait un peu plussous leurs assauts. Par beau temps, le vieilhomme et sa fille entendaient leurs cognéesrésonner dans l'air jusqu'à la cabane. Le bruitlui rappelait la présence de ses amis du bourget la promesse du prochain jour de marché.Pour Sylvia cependant, l'ardeur des haches etle gémissement des arbres envahissaient sapoitrine d'une étrange inquiétude. Elles'éveillait en sursaut à l'aube, confondant lesbattements de son cœur angoissé avec lescoups sourds des bûcherons. Seul le retour dela nuit apaisait quelque peu ses craintes.

A seize ans, Sylvia était une jeune fille vive et

secrète. Une nature ardente et sensible couvaitsous ses manières enjouées et sages. Depuissa naissance, son univers s'était limité à laseule présence de son père et celle de la forêt.L'une n'existait pas sans l'autre. Petite déjà,lorsque son père penchait son visage pourembrasser son front d'enfant, il lui avait sem-blé sentir le souffle des feuillages l'effleurer. Etdurant le jour, en suivant la source qui traver-sait lentement la forêt, n'avait-elle pas souventretrouvé là le cours calme et profond de savoix? Leur existence se poursuivait ainsi àl'abri de la forêt, partagée entre les travauxdomestiques et le soin des bêtes. Sylvia repro-duisait les gestes inculqués depuis l'enfancecomme si le temps n'était plus qu'une rondedont le pas, une fois appris, était indéfinimentreproduit. Le soir, son père relisait à voix hauted'anciennes romances cependant qu'ellereprisait des étoffes en l'écoutant. Les motséveillaient une imagination aventureuse enelle. Il lui arrivait parfois d'oublier là sonouvrage, captive d'un songe, le regard commeconsumé par une fièvre basse.Sylvia traversait des rêveries similaire en sepromenant seule dans la forêt. Les jours d'étéchauds et menaçants, lorsque la lumière dujour fuyait d'un seul coup du sous-bois, uneforce irrésistible semblait la ravir à elle-même.Elle s'éloignait de la cabane et allait dansquelque recoin de la forêt jusqu'à la tombée dela nuit. Dans la solitude, son regard se char-geait alors de silence et d'ardeur…

Un orage la surprit ainsi un jour, à l'orée d'uneclairière. Une pluie drue se mit à crépiter surles feuillages et grossir les ruisseaux. C'étaitautour d'elle, comme un chant puissant, unegrande force d'eau et de ciel. Obéissant alorsaux gestes précis d'un désir obscur, elle sedévêtit et s'approcha du centre de la clairière,le cœur battant. Le contact des gouttes et duvent contre sa peau lui coupa le souffle; il luisembla soudain s'éveiller d'un long sommeil.Elle vit sa respiration sous la courbe douce deses seins et suivit, surprise, les gouttes d'eautracer des veines de lumière, aux bords trem-blés, le long de ses cuisses.Pétrifiée, éblouie par l'abondance intime de cetaccord avec toute chose, elle découvritcomme pour la première fois, la terre ruisse-lante, les feuilles luisantes de pluie et, au-des-sus d'elle, les remous sauvages des arbresdans le ciel. Elle était davantage et autre chose

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Ludivine vit des princes de toutessortes, de toutes couleurs et de toutes

tailles, mais aucun, pas un seul, ne répondait à ses envies et ses rêves

fous et ses espoirs secrets

en cet instant, qu'une jeune fille enjouée etsage, douée d'intelligence et de sentiments.Chaque battement de son cœur épousait ceque son regard accueillait avec un élan simpli-fié. Chaque son, chaque vague du vent contresa peau l'emplissait d'une joie profuse. Unmoment survint pourtant, où sa nudité serévéla à elle dans sa réalité charnelle. La jeunefille se troubla et recula d'effroi comme devantun enchantement. Regagnant précipitammentle couvert des arbres, elle se rhabilla en hâte etcourut sans regarder derrière elle, les bras etles épaules crispés sous les tremblements deson corps. De retour à la cabane, elle trouvaun feu de bûches dans l'âtre. Quelquespommes de terre étaient posées sur la table.Elle fit une toilette rapide, secoua les brinsd'herbe de ses vêtements, puis prépara lerepas.Ce soir là, étendue dans son lit, Sylviachercha en vain le sommeil. Une allé-gresse inconnue s'écoulait à traverstout son être. Ce n'était plus commeautrefois, l'emprise familière d'uneimagination, mais une force sansimage, sans visage, une force incom-municable qui pétrissait son cœur dejoie, de douleur.Au matin toutefois, elle retrouva cettedoublure familière de sommeil et derêves sous sa conscience. Nulle joiemuette, nulle douloureuse allégressene l'habitaient plus. Autour d'ellecomme en elle, tout semblait fidèle,inchangé. Une, puis deux semaines s'écoulè-rent. Chaque jour retentissait de la cognée desbûcherons, chaque nuit enveloppait la voix deson père près de l'âtre et si, désormais, l'ou-vrage demeurait souvent immobile entre lesmains de la jeune fille, son regard ne poursui-vait plus d'images.Elle s'accoutuma peu à peu à porter en sonsein cette présence sans joie qui, pourtant, enétait le rappel constant. Parfois aussi, l'étran-ge feu ravivait un instant sa flamme; Sylvias'enfuyait alors dans la forêt profonde et n'enrevenait qu'à la nuit, resplendissante, d'unepâleur étrange. Sitôt franchi le seuil de la caba-ne, elle redevenait une jeune fille, certesenjouée et sage, douée d'une intelligence clai-re et de sentiments profonds, mais pas davan-tage, pas autre chose. Cet état n'allait pas sansune secrète souffrance, dont celle supplémen-taire, de voir son père, le silencieux confident

de ses jours, s'éloigner dans l'âge. A présentc'est elle qui, le soir, lisait à voix haute au coinde l'âtre, elle encore qui se penchait au-dessusdu vieil homme et embrassait son front, maisaucune ombre vivante, aucune présence mur-murée ne l'entourait plus. Quelques mois s'écoulèrent, puis un jour, lepremier bûcheron apparut. Sylvia était partiese promener et, à son retour, elle trouva sonpère dans une grande agitation. Le vieilhomme ne s'était plus rendu au marchédepuis longtemps; l'apparition d'un compa-gnon du bourg, au sein de sa solitude, l'avaittransporté de joie. Son visage prit un instantune vivacité extraordinaire, il saisit la jeune fillepar le bras et la fit asseoir pour partager labonne nouvelle. L'homme était venu leurannoncer qu'ils devaient se préparer à quitter

leur cabane. La proximité des coupes étaitdevenue dangereuse; tôt ou tard un accidentsurviendrait. C'était un homme généreux, aubon cœur. Lorsqu'il vit l'indigence dans laquel-le vivaient le vieillard et sa fille, il offrit un bonprix de leur terrain et proposa de les hébergerau bourg. Sa femme y tenait une auberge;Sylvia pourrait l'assister et recevoir ainsiquelque argent. L'affaire entendue, les deuxhommes s'étaient séparés sur une poignée demain. Le déménagement aurait lieu dans lasemaine.La jeune fille ne répondit rien, elle acquiesçade la tête et regarda au loin. Le lendemain ainsique les jours suivants, elle s'occupa des pré-paratifs sans presque quitter la cabane. Assisau coin de l'âtre, son père assistait à tous sesgestes avec une gaieté satisfaite. Il remarquala grâce de ses mouvements, la profondeur deson regard lorsque soudain, elle tournait son

beau visage calme vers lui. A sa surprises'ajouta un sentiment de fierté à l'idée du tour-nant favorable que la vie de la jeune fille allaitadopter. La solitude de la forêt ne convenaitplus à sa jeunesse.

Il baissa les yeux et songea à celle qui n'étaitalors qu'une jeune fiancée avant de devenir safemme. Un soir d'été, ils s'étaient égarés dansles bois et avaient découvert dans une petiteclairière un refuge pour la nuit. Ils s'y étaientaimés pour la première fois. Après leur maria-ge, ils avaient bien des fois recherché l'endroitsans jamais pouvoir le retrouver. Le couplen'en avait pas moins élu leur foyer dans laforêt. Puis, trois mois après leur installation, lajeune mère s'était éteinte en donnant naissan-ce à Sylvia.

Perdu dans ses souvenirs, le vieillardreleva la tête et découvrit une jeunefille debout près de lui. Il la regardaplein de surprise d'abord, puis soncœur fit un seul bond sous sa poitrine,- en une seconde son esprit avait vutoute une vie s'écouler devant lui.Sylvia remarqua également l'étrangetédu visage de son père. Le vieil hommela fixait d'un regard à la fois impéné-trable et transparent, plein d'uneattention singulièrement absente desoucis et d'inquiétude. Leurs yeuxs'échangèrent en silence; la jeune filles'approcha, hésitante, le cœur obscu-

rément embarrassé d'un poids, puis elles'abandonna d'un seul coup entre ses bras. Ilsdemeurèrent longuement sans bouger ni par-ler; lorsque ses larmes se furent enfin apai-sées et qu'un calme profond eut descenduentre eux, ils se séparèrent pour la nuit. C'étaitleur dernier soir dans la forêt. Le bûcheronarriverait avec sa charrette le lendemain, pourles emmener au bourg.Sylvia laissa les rideaux de sa chambreouverts, en dépit de la pleine lune, car elledésirait accueillir une dernière fois la forêt enelle. Dans l'obscurité, la silhouette plussombre encore des arbres bordait le cielcomme un lac baigné de lumières vivantes.Elle réalisa soudain avec un cri silencieux,combien son être était lié à part entière à cettevie là. Elle couvrit sa poitrine de ses mains,détourna ses yeux pour ne pas pleurer, puiselle s'endormit.

Culture et événementsCulture et événements

juin 04 | n°2 2928 juin 04 | n°2

A son réveil, le lendemain matin, elle se retrouvadans la même position. Mis à part le murmure desarbres au dehors, la cabane était silencieuse. A lafenêtre baillait un jour inerte, sans luminosité. Elles'habilla et commença à s'affairer dans la cuisinesans faire plus de bruit qu'un chat. Son père n'étaitpas levé; les bêtes s'impatientaient dans leurenclos. Au bout d'un moment, la jeune fille s'ap-procha doucement de la couche où il reposait,couché sur le dos. Son regard s'attarda sur l'im-mobilité transfigurée du visage; la tête creusaitl'oreiller comme une statue de marbre, l'une deses mains était suspendue hors du lit, tendue enavant, les doigts ouverts vers la fenêtre.

C'est ainsi que, quelques heures plus tard, lebûcheron le découvrit. Il avait cogné plusieurs foisà la porte sans recevoir de réponse. Tirant alors leloquet, il avait pénétré dans la cabane, puis commepersonne ne répondait à ses appels, il avait pousséencore la porte de la chambre et l'avait trouvé là.Les autorités du bourg arrivèrent à leur tour dansl'après-midi pour dresser un premier rapport. Levieil homme était décédé de cause naturelle dans lacabane où depuis la disparition de sa femme et endépit des rumeurs contraires, il vivait apparemmentseul. Après une fouille scrupuleuse des lieux, suiviede recherches dans la forêt par les habitants dubourg, il fut finalement établi, à la consternation dechacun, qu'aucun indice, outre quelques effetsayant jadis appartenu à son épouse, rangés dans untiroir avec des rubans de couleurs, ne confirmaitl'existence de Sylvia, une jeune fille que le vieilhomme durant ses visites annuelles au marché,désignait à ses interlocuteurs comme sa propre fille.Le témoignage du bûcheron, qui lui avait rendu sadernière visite, avait corroboré les faits. Selontoute vraisemblance, la solitude de la forêt deRonceur d'une part, les souvenirs de sa jeuneépouse d'autre part, avaient fini par agir sur l'esprittroublé du vieil homme.De nos jours, sous la poussée croissante de l'in-dustrie moderne, la forêt de Ronceur s'est effacéedes cartes. La cabane a disparu depuis longtempset la pierre marquant la tombe du vieillard ne porteplus aucun nom. Pourtant, la mémoire locale aconservé intact le souvenir de cette histoire.Ainsi, le promeneur qui parcourra les ruelles dubourg en fin d'après-midi, s'il vient à longer lesgrilles de l'école, se trouvera bientôt entouré d'unemultitude s'interpellant à tue-tête de prénomschantants, - les uns drôles et vifs, les autres clairset graves, - mais nul plus distinctif à son oreilleque celui, doux et appelant, de Sylvia.

L'Abarc(Association pour le baraquement d'accueil et de rencontres communautaires)

organise avec le soutien de la Ville de Carouge

une soirée cinéma en plein airdans le Parc Cottier jeudi 19 août 2004 dès 19h00(film projeté à la tombée de la nuit)

«Vertigo»un film d'Alfred Hitchcock, 1958

Court métrage en 1e partieBuvette et repasEntrée libre

Repli en cas de pluie: Halles de la Fonderie (17-19 av. Cardinal-Mermillod)

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Elle était davantage et autre chose en cet instant, qu'une jeune fille

enjouée et sage, douée d'intelligence etde sentiments. Chaque battement deson cœur épousait ce que son regard

accueillait avec un élan simplifié

Concerts de carillon de l'église Sainte-CroixRendez-vous devant l'église

Lundi 12 juillet à 19hCompositions variées par un jeune artiste chevronné, M. Charles Dairay, maître-carillonneur à Orchies et assistant àSaint-Amand-les-Eaux, professeur de carillon au Conservatoirede cette ville, un des lauréats du concours de carillon ReineFabiola à Malines en 2003.

Vendredi 23 juillet et lundi 23 août à 19hJazz à la carte au carillonPar M. Gilles Lerouge, maître-carillonneur de Saint-Amand-les-Eaux, directeur du Conservatoire de cetteville, jazzman, compositeur, chef d’orchestre.

En mai 1939 déjà, l’Association des Intérêts de Carouge demandait auxautorités communales et cantonales que l’on établisse une piscine com-munale au bord de l’Arve. Les initiateurs estiment alors que l’aller-retour– soit 12 km – vers les bains du lac exclut les enfants de cette pratique,or «il est absolument nécessaire que les enfants de notre communeapprennent à nager.» La guerre allait en décider autrement!Il ne fait pas beau le samedi 20 juin 1964; pourtant Carouge est en fête:on inaugure la piscine de la Fontenette. L’événement déborde largementles frontières carougeoises puisque c’est également la première piscinecommunale genevoise qui s’ouvre au public. Hormis les Bains desPâquis et Genève-Plage, le canton de Genève ne dispose pas de piscinepublique!Pensée en 1960 déjà, la piscine s’inscrit dans un vaste complexe spor-tif carougeois qui comprend, outre la baignade, un stade de football, unterrain d’athlétisme et 7 courts de tennis, avec club-house. L’indigencegenevoise en matière de bains publics et une pollution croissante du lacincitent le Conseil municipal, au commencement de 1963, à entre-prendre de «toute urgence» les installations de la piscine. Confiée au bureau Bugna et Cottier, la piscine compte trois bassins: l’una les dimensions olympiques (50 m par 22), le second bassin (25 m par15) est destiné aux débutants – sa profondeur n’excède pas 1 m 35 cm– et le dernier est configuré en «pataugeoire» (25 m par 10) mais dontla profondeur ne dépasse pas 60 cm; il est destiné aux enfants. Augrand bassin est accolé celui qui est réservé aux plongeons, profond de3 m 50, doté de 2 plongeoirs: un de 3 m, l’autre de 1 m. Mais la gran-de nouveauté de cette installation réside dans le fait que les 3'230 m3

sont maintenus à une température de 21° par un «échangeur et pro-ducteur de chaleur alimenté au mazout». L’eau, pompée dans la nappephréatique, est en circuit fermé; elle est recyclée toutes les 6 à 8 heurespour le grand bassin, plus rapidement encore pour les deux autres.Dans son discours inaugural et dans la conférence de presse le maire,Jean Valencien, visionnaire, parle de l’Arve comme le «bassin sportif del’agglomération urbaine genevoise» reliant les Vernets, la Fontenette, le

Bout-du-Monde et la presqu’île de Vessy! Puis, malgré la pluie, une par-tie des autorités communales «pique» une tête dans le bassin – mais,grâce aux installations de chauffage il fait peut-être plus chaud dansl’eau que dehors – avant de laisser leur place aux joutes sportives inter-nationales qui animent ce week-end inaugural : tournois de water-polo,concours de plongeons, courses de natation!Le succès ne se fait attendre, preuve s’il en fallait, de la nécessité del’installation de cette piscine. La première année on ne dénombre pasmoins de 169'941 entrées (pour 101 jours d’ouverture – du 22 juin au30 septembre). Le record absolu est atteint le 27 août – un dimanche –avec 4158 entrées!

Nous ne doutons pas de l’intérêt sportif qui anime les baigneurs; maisil y a aussi la rumeur! La Tribune de Genève du 27 juillet 1964 nousapprend que des jeunes gens veulent venir avec leur compagne revêtued’un seul «monokini»! L’esprit de tolérance soufflerait-il encore sur laCité sarde? On sait ce qu’il adviendra de la pratique audacieuse – pourl’époque – de la piscine de la Fontenette envers les seins nus. Mais en1964, le maire promet d’expulser et de verbaliser les audacieuses quis’exhiberaient en «monokini». Pourtant, bon joueur, il promet de leverl’amende si la ou les fautives viennent à la piscine en pareille tenue,mais en février!

Dominique ZumkellerSources: les archives communales

Vie carougeoiseHistoire de Carouge

juin 04 | n°2 3130 juin 04 | n°2

La piscine de Carouge

a 40 ans Swiss Art Recycling est un projet soutenu parla Ville de Carouge qui englobe plusieurs inter-ventions: une exposition, une série de défilés,des conférences, des débats et des rencontresavec les artistes. Ces manifestations propose-ront à un large public des œuvres artistiques,basées sur le principe du recyclage, qui réunis-sent l’utile, l’agréable et le beau.Dans l'exposition qui se tiendra aux Halles de laFonderie, en septembre prochain on pourravoir le travail de créateurs, de designers, etd’artistes utilisant des matériaux existants,pour créer des œuvres et des objets nouveaux,et en particulier à partir de matériaux récupérésd’EXPO 02, événement national suisse qui aréuni des créateurs de tous bords en laissantd’importantes traces dans la mémoire collecti-ve. Ces créateurs «recycleurs» ne se sont pascontentés d’acquérir ces objets mythiques: ilsles ont transformés en sacs, chaises longuesou montres!Une nouvelle vie a aussi été donnée aux toilessérigraphiées qui servent de support aux tra-pèzes réalisés par l'entreprise carougeoiseJECA pour informer sur les événements cultu-rels genevois.Signalons aussi que l’une des vedettes dudesign africain, Oumou Sy, styliste et designerde Dakar (Sénégal) sera l'invitée de marquetant de l'exposition que des défilés où les créa-teurs suisses et africains seront réunis autourde la réutilisation des matériaux dans lesformes les plus inattendues.

Une exposition pluridisciplinaireChristiane Murner, conceptrice du projet, expo-sera sa ligne SWISS RECYCLING ARTEBAGS,une collection de sacs utilisant des fragmentsde toiles de l’EXPO 02. Elle présentera aussi sanouvelle collection SWISS poub’ ELLE créée etdécoupée dans les pictogrammes officiels durecyclage de Genève dans des formes inspiréesde nos poubelles officielles.Christophe Stutz, créateur de montres, fasciné parle «monolithe» de Jean Nouvel, en a détourné lematériau et créé des montres. Pièces uniques, cesmontres au cadran rouillé et au design élégantfigureront également dans l'exposition.Integral Graphisme Baur, atelier de photo-

graphes et de graphistes, a réalisé toute lasignalétique d’EXPO 02. Ces professionnels del’image seront invités à participer à l’exposi-tion, leur collaboration apportera d’étonnantesimages qui accompagneront les objets deSwiss Art Recycling.L’Association les Allumés présentera deslampes recyclées de l'atelier Pharaboulons.Ces lampes ont été réalisées par une centained'enfants lors d'un stage de septembre àdécembre 2003.

Des défilésQuatre créatrices carougeoises sont invitées àparticiper au défilé Créateurs confirmés quiprésentera des créations de Zabo (chapeaux),Anne-Claude Virchaux (tisserande-styliste),Béatrice Berthet (vêtements) et Marie-LaureMiazza (styliste-plasticienne).

Un espace jeunes créateursUn espace accueillera du 17 au 30 septembrela filière Design industriel de de la Haute écoled’arts appliqués (HEAA) de Genève sur lethème «Récup’, recyclage et développementdurable». Directement concernée par l’avenirde la planète terre, la jeune génération de créa-teurs réagit chaque jour davantage et proposedes pistes novatrices et originales.

Un espace juniorUn programme d’activités spécifiques pourjeune public sera mis en place avec, entreautre, les collaborations suivantes :

L'association l’Art et les Enfants qui propose quatre journées d'animations insitu pour les enfants des classes genevoises,avec visite de l’exposition, sensibilisation authème et atelier de création. Ce projet est éga-lement proposé aux écoles primaires carou-geoises.

L’atelier musical de Jean-Marie FelberJean-Marie Felber fait vivre depuis vingt ans àCarouge un atelier musical original et unique àGenève permettant aux enfants et jeunes des’ouvrir à la musique de façon large par l’initia-tion musicale. Il a accepté d’animer ledimanche 5 septembre un atelier ouvert deconstruction d’instruments afin de partagerson goût pour la créativité à partir de tout cequi existe déjà.

L’Association les AllumésCette association à but éducatif initie lesenfants à créer, transformer, fabriquer et expo-ser un projet sur le thème du recyclage. Ilsn’utilisent que les ustensiles ménagers qu’ilsconnaissent et leur redonnent vie à travers unenouvelle forme, la lampe.

Exposition du 3 au 30 septembre 2004Halles de la FonderieAvenue Cardinal-Mermillod 17-19, CarougeVernissage le jeudi 2 septembre à 18h.Ouverture les mercredis et jeudis de 14h à 20hles vendredis et samedis de 14h à 24hles dimanches de 11h à 18h (brunchs et workshops)Renseignements:Christiane Murner. Tél. 022 342 72 25,www.chrismurner.com

Avec le soutien de la Ville de Carouge

Swiss Art Recycling

Photo Donald Stampfli Carouge/Genève

juin 04 | n°2 33

Vie carougeoise

32 juin 04 | n°2

Vie carougeoise

Les Halles Un lieu qui s'est adapté aux jeunes

Jusqu'en 1999, il y avait, durant les vacancesd'été, un manque total de lieu d'accueil pourles adolescents de la région «Carouge, Acacias,Plainpalais». En 2000, pour pallier ce manque,les trois centres de loisirs de cette mêmerégion ont mis leurs forces en commun pourcréer un lieu d'accueil estival destiné aux 11 –15 ans. Ainsi, depuis quatre ans, pendant lesvacances d'été, les locaux de l'ancienne fonde-rie qui se trouvent avenue Cardinal-Mermillodsont entièrement réaménagés et transformésen lieu d'accueil pour les adolescents.Durant l'été 2003, près de 150 jeunes garçonset filles ont profité de cette structure. Cetteforte fréquentation a révélé clairement que cetype d'accueil correspond aux attentes etbesoins des jeunes et de leurs parents. Le pro-jet sera donc reconduit, du 28 juin au 20 août2004. L'accueil sera proposé du lundi au ven-dredi de 15h à 20h. Les horaires pourrontlégèrement varier selon la sortie ou l'événe-

ment proposé. L'encadrement sera à nouveauassuré par deux animateurs et une monitrice.

Au programme:

Des activités: Ping-pong - jeux - street-ball -street-hockey - baby-foot - coin BD - fléchettes - mini tennis - foot - tennis - grillades party - crêpes - etc.Des sorties: Rafting - bi-cross - voile - etc.Des événements: Tournois de street-soccer -championnat d'Europe de football sur écrangéant - tournois de baby-foot - etc.IMPORTANT!L'accueil aux Halles est gratuit! Comment s'inscrire?Il n'y a pas d'inscription. Il suffit pour lesjeunes de se rendre aux Halles quand ils ledésirent. Il y aura toujours quelqu'un surplace pour les accueillir.RenseignementsJusqu'au 23 juin, Centre de Loisirs deCarouge, tél. 022 342 87 87Dès le 28 juin, Les Halles, tél. 079 275 70 80

Le Club Accordéoniste Mixte de Carouge fête ses 70 ans

Vacances d'été 2004 - Activités pour les 11 à 15 ans

Née en 1934, notre société fête cette année 70ans d’existence et de présence dans les nom-breuses activités de la vie associative carougeoi-se. Cela représente beaucoup de personnes etd’énergies qui se sont succédé durant toutes cesannées pour faire vivre le C A M C.

Des cours pour transmettre une passionL’accordéon offre de nombreux avantages:c’est un instrument complet qui est un petitorchestre à lui tout seul. Il est aussi facile-ment transportable et incite aussi bien à fairedanser qu’à aborder des styles de musiquetrès différents.

Le plaisir de jouer ça se partage!Les nouveaux musiciens ont très rapidementla joie de faire partie de l’orchestre s’ils le dési-rent. Quelques mois de pratique suffisent sil’élève est studieux. Intégrer l’orchestre repré-sente un excellent stimulant pour la suite del’étude.

Auditions, concerts, concours et repas familiaux sont au programme.Répéter inlassablement les passages délicatsd’une partition musicale pour arriver à maîtri-ser les imperfections afin de présenter desconcerts de qualité n’est pas un pari impos-sible, bien au contraire.Le club a participé aux concours romandsd’accordéon et a remporté chaque fois desmédailles d’or avec félicitations du jury. Lesjeunes solistes ont eux également remporté denombreux succès et premiers prix.C’est aussi un plaisir de se retrouver le lundisoir à l’école des Pervenches pour faire de lamusique ensemble et répéter les pièces denotre concert d’automne sous la direction denotre chef M. Daniel Cloux.Notre instrument vous intéresse?Vous désirez faire partie d’un groupe sympa?Renseignez-vous auprès de Daniel Cloux au 078 744 50 61 ou Françoise Michaud au 079 706 62 36.

Alexandre Mégroz, président

Musique municipale de Carouge - Ecole de musique

Solfège élémentaire et avancé - instrumentsà vent - percussion - tambour de marche

Notre école de musique propose des coursdestinés à tous les jeunes à partir de 8 ans deCarouge et des alentours, donnés par des pro-fesseurs diplômés et compétents dans leslocaux de la Musique municipale de Carougeau sous-sol du centre communal.

Feuille d'inscriptions et renseignementsauprès de: M. Michel Mariot, directeur del'école de musique15, avenue du Grand-Salève – 1255 VeyrierTél. avec répondeur 022 784 17 82Courriel: [email protected]

Prix pour le solfège: Fr. 400.- par année et pour un instrument Fr. 600.- par année.400.- par année pour un deuxième élève instrument de la même famille.Les instruments sont mis à disposition gratuitement.

L’école de musique vous offre...Une solide formation de solfège durant quatreans. Dès la troisième année un sérieux appren-tissage instrumental. L’occasion de jouer dansune société de musique mixte.

Un enseignement par des musiciens profes-sionnels qualifiés.Un répertoire attrayant et varié.Des conditions financières à la portés de tous.Dès la troisième année, le choix de l’instru-ment se fera selon les goûts de l’élève guidépar les besoins de la Musique municipale deCarouge.Nous donnons des cours de perfectionnementà de jeunes adultes, pour autant qu’ils s'inté-ressent à notre société et participent à notreprogramme en tant que musiciens.

Les instruments enseignés sont:Les bois: clarinette, saxophone et flûte traversière. Les cuivres: trompette, cornet à pistons,bugle, trombone, baryton, cor et tuba.La percussion: tambour de musique, tam-bour de marche, batterie-jazz, xylophone ettimbales.

Musiciennes et musiciens, nous vous atten-dons le mardi soir à 20h30 pour l’harmonie et le jeudi soir à 19h30 pour la batterie de tam-bours au sous-sol du Centre communal.

Visitez notre site Internet: www.mmc-ge.ch

Club des AînésLe club des Aînés de Carouge est le plusancien du canton, fondé en 1967. Membre duCartel des sociétés carougeoises, il est unacteur incontournable de la vie associativelocale. Ses membres se réunissent régulière-ment pour des repas conviviaux, des séancesde projection de films, des conférences ou desvisites de musées durant l'hiver. Avec lesbeaux jours, ils partent en excursion ou parti-cipent à des pique-niques. C'est surtout lejeudi après-midi que se tient une activité amé-nagée, ainsi que pour les grandes fêtes tout aulong de l'année (Noël, Pâques). Les groupesse réunissent par affinité: le lundi, pour destravaux artisanaux ou la chorale; le mardi, cesont les jeux de société, scrabble, yass ou Mot

le plus long, excellente occasion de faire tra-vailler sa mémoire; le mercredi, les joueurs depétanque se réunissent au boulodrome, tandisque les joueurs de cartes s'adonnent à leurdistraction favorite le vendredi et samedi.Accessible à tous à partir de 55 ans, le clubs'investit également dans des activitéssociales et de solidarité. Une modique cotisa-tion couvre les frais. N'hésitez pas à contacterle club par téléphone ou à vous rendre surplace pour découvrir l'ambiance chaleureusede ce cercle sympathique.

Ouvert tous les jours de 14h à 17hBoulevard des Promenades 18 Tél. 022 343 45 05 (l'après-midi)

Illustration Leni Moreno

34 juin 04 | n°2

Vie carougeoise

Marché Place du MarchéMercredi et samedi

EXPOSITIONSMusée de Carouge Place de Sardaigne 2Carnets de bal, aide-mémoire de l'éphémèretous les jours de 14h à 18h sauf le lundi Jusqu’au 27 juin

Musée de CarougePlace de Sardaigne 2Tomates & Cotous les jours de 14h à 18h sauf le lundi Du 10 juillet au 10 octobre

ANIMATIONSVisites guidées de CarougeDépart à 11h de la mairie de CarougeSamedi 3 juillet et 14 aoûtCéramique, art vivantSamedi 10 juillet et 21 août Carouge à livre ouvertSamedi 17 juillet et 28 août Carouge et ses jardins secretsSamedi 24 juillet Carouge et les cinq sensSamedi 31 juillet Carouge, ses artistes et ses artisansSamedi 7 août Carouge en zig zag

Fête de la TomateSamedi 10 juillet de 10h à minuitrue Blavignac (Marché de gros)Marché aux légumes, stands de dégus-tation, présentation de cultures maraî-chères, restauration, manèges, jeux,orchestre, avec la participation detoutes les filières agricoles genevoisesOrganisation: Union Maraîchère deGenève

Concerts de carillon de l'église Sainte-CroixRendez-vous devant l'égliseLundi 12 juillet à 19hPar M. Charles DairayVendredi 23 juillet et lundi 23 août à 19hJazz à la carte au carillonPar M. Gilles Lerouge

Fête nationaleDimanche 1er août dès 18hCentre communal, rue Ancienne 37Stands, buvettes, cortège et bal populaire

Cinéma en plein airJeudi 19 août dès 19h Parc Cottier«Vertigo» d'Alfred Hitchcock (1958)

La Vogue de Carouge accueille la«fête de la bière, belle de Genève,belle de Carouge»Vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 septembrePlaces de Sardaigne, du Temple, du Marché, parc de la cure et rues avoisinantes. Espace enfants au parc Cottier. Animations, buvettes.

Événements à Carouge cet été

Vie carougeoise

Arnaud HAEMMERLÉ Vous participerez aux olympiadesde chimie le mois prochain, comment ça va?

Tout va bien! Je ferai en effet partie de l'équi-pe suisse aux olympiades de chimie quiauront lieu à Kiel, en Allemagne, du 18 au 27juillet. Nous sommes quatre Suisses, et jesuis le seul Romand cette année.

Les olympiades scientifiquessont des concours individuelsqui ont lieu toutes les annéesdans chacune des six disci-plines suivantes: astronomie,biologie, chimie, informatique,mathématique et physique.Chaque pays participant à l'une

de ces olympiades doit constituer une équipede 4 à 6 étudiants âgés de moins de 20 ans.La Suisse participe aux olympiades de chimiedepuis 1987 et pour ma part je représente cepays pour la deuxième fois consécutive,puisque j'ai déjà participé l'an dernier. En2003, 59 pays et 239 participants se sontinscrits aux olympiades de chimie. Chaquepays sélectionne son équipe comme il le sou-haite. En guise de présélection, nous avonseu en décembre dernier un questionnaire àremplir chez soi et pour lequel il a été autori-sé de demander de l'aide aux enseignants; jesuis arrivé en deuxième position. Suite àcette présélection, un week-end, puis unesemaine d'entraînement sont organisés avecles 10 jeunes finalistes, là je suis arrivé lepremier. A la suite de quoi, seuls 4 étudiantssont définitivement choisis.En juillet, je devrai donc effectuer deux testsde chacun cinq heures, l'un pratique où il

s'agit de réaliser des expériences chimiques,l'autre théorique qui ressemble à une épreu-ve du collège. L'an dernier, je suis arrivé 157e

sur 239 car je n'avais pas encore étudié lachimie organique en cours, ce qui est désor-mais fait, j'espère donc obtenir un meilleurrésultat cette année.

Outre le fait que ces olympiades permettentd'accumuler beaucoup de connaissances,notamment lors des entraînements, ellesdonnent aussi l'opportunité de découvrir uneville, nous étions l'an dernier à Athènes etcette année à Kiel, et surtout la possibilité decréer des contacts avec des jeunes venant dumonde entier et partageant la même passion.

Comment vois-je mon avenir? J'aimerais étudier à l'EPFL à Lausanne le génie méca-nique, puis suivre des cours à l'école supérieu-re de l'aéronautique et de l'espace à Toulouse.Je veux travailler dans l'aéronautique, le plusamusant serait d'être astronaute, mais il nefaut pas rêver!

C'est grâce à mon professeur de chimie quej'ai eu connaissance de ces olympiades, maisje sais que l'information ne circule pas tou-jours dans toutes les écoles secondaires,alors un site: www.scientific.olympiads.ch

propos recueillis par A.BA

Comment ça va?Cette rubrique donne voix à un-e Carougeois-e ou habitant-e de Carouge ou encore à une personne en relation avec notre commune.

La Suisse participe aux olympiades de chimie

depuis 1987

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EXPOSITIONTOMATES & CO

du 10 juillet au 10 octobre 2004tous les jours de 14 à 18 heuressauf le lundi Entrée gratuite

Musée de Carouge 022 342 33 83Place de Sardaigne 2 - Carouge (Genève) www.carouge.chExposition réalisée avec le concours des Conservatoire et jardin botaniques de la Ville de Genève et de l’Union Maraîchère de Genève