Le devisement du monde ou le livre des...
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Le devisement du monde ou le livre des merveilles
par les élèves de 5e1
ISTP - 2013
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Sommaire
La découverte de l’argent, par Arthur – page 4 Les pièces de collection, rapportées par Calvin – page 6 Le papyrus, trouvé par Jenna – page 7 Le voyage de John Polo au Liban – page 8 La statuette de Ganesh, chez les grands-‐parents de Josh – page 9 Le sirop d’érable, dégusté par Jules – page 10 Le schiste bleu de l’île de Catalina, trouvé par Julianna – page 12 La sauge noire de Catalina, découverte par Katia – page 13 La perle de Tahiti, aperçue par Lou – page 15 Le collier de l’île des femmes, trouvé par Margo – page 17 La découverte de Maya, le kaolin – page 19 Une découverte de l’or, par Méyann – page 21 Une conche découverte par Natacha – page 23 L’objet invisible, par Nicolas – page 25 Le trésor, découvert par Rémi – page 26 Le collier masaï, rapporté par Sanam – page 28 Une statuette emportée par Sophie – page 30 La statue de Bouddha, par Vincent – page 31 La statue divine, par Zoé – page 32
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Préface
Lectrices et lecteurs, professeur(e)s, voyageuses et voyageurs, ingénieur(e)s ou
chefs d’entreprise, grands-‐parents, et vous tous, qui souhaitez connaître les différentes
sortes d’objets et être informés de leurs usages et de leurs formes, prenez donc ce livre
et faites-‐le lire. Car vous y trouverez toutes les grandissimes merveilles et diversités de
la Terre, de Coventry à Catalina Island, de Québec à Coloma, de l’Iran à Tahiti, de
Kauaï à Isla Mujeres, de la Géorgie à l’Indonésie, du Liban à Bornéo, du Kenya en
passant par la France, de la Californie aux Bahamas, de Kauai jusqu’au Mexique. C’est
ainsi que notre livre vous les contera en clair et bon ordre, tout comme Marco Polo les
décrit car il les a vues de ses propres yeux.
Comme dans l’ouvrage ancien et connu dans le monde entier, transcrit par
Rustichello de Pise sous le titre du Devisement du monde, c’est-‐à-‐dire de son
explication, les souvenirs rapportés par nos jeunes écrivains marquent d’abord par
leur authenticité. Puis retranscrits sur papier, ils prennent une teinte enchanteresse,
un relief unique, une beauté merveilleuse propre à l’imaginaire, comme dans le Livre
des merveilles.
Marco Polo, comme nous d’ailleurs, s’est dit que ce serait grand malheur de ne
pas coucher par écrit toutes les grandes merveilles qu’il vit ou reçut pour vrai, de sorte
que les autres gens qui ne les ont ni vues ni connues les connaissent grâce à ce livre.
Voici donc Le devisement du monde ou le livre des merveilles de la classe de 5e1.
Anne G.
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La découverte de l’argent, par Arthur
Je partais pour les Etats-‐Unis, un pays
dont j’ai entendu beaucoup de bien et je ne
l’avais jamais visité de ma vie donc j’étais
très excité. J’atterris sur une petite île
ravissante, dont la plage était jonchée de
coquillages et de cactus aussi verts que des
émeraudes qui avaient poussé sur les
rochers gigantesques la délimitant. Je sortis
de mon bateau, et je me mis à arpenter la
plage. Alors, j’ai crié pour voir si quelqu’un
pourrait m’entendre. J’attendis quelque temps mais personne ne me répondit. Je
compris donc que je n’étais point aux Etats-‐Unis. Je fus pris d’une panique
inimaginable car je ne connaissais pas tous les dangers que je courais sur cette île
déserte. Le soleil se couchait, et je devais construire un habitat pour la nuit. Une fois
mon abri fut fabriqué, je tuai une biche d’une flèche que j’avais confectionnée. Une
fois qu’elle fut abattue, je pris la biche et la cuis sur la plage. La nuit, je pensai aux
produits que j’espérais trouver sur cette île, de l’argent, un minerai très rare qu’on
pouvait trouver en minant.
Le lendemain, je commençai mon expédition et en tout premier lieu, je vis un
renard qui m’était inintéressant. Puis, je pris des chemins pour monter au-‐dessus
d’une falaise pour avoir une meilleure vue de l’endroit où j’avais atterri. Je plantai un
drapeau rouge en haut de la falaise car je devais m’éloigner dans les terres et je
souhaitais me constituer un repère visuel pour me retrouver plus tard. Je
m’apprêtais à partir quand, sur mon chemin, je vis une énorme bête. On aurait dit un
énorme phacochère. Je ne m’approchai pas de peur qu’il soit agressif. Puis je vis
briller un morceau de métal argenté, magnifique et précieux, je compris tout de
suite que c’était la chose que je cherchais.
Je plantai un autre drapeau rouge pour indiquer que je devais revenir pour
miner cette superbe roche. Une fois revenu avec une pioche, je creusai le rocher,
mais je n’en trouvai pas beaucoup, et donc je repris ma balade en quête de cette
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roche que je rêvais de trouver en plus grande quantité. Sur mon chemin, je pensai à
ce que je pourrais faire avec ma pierre argentée, une fois que je serais revenu de
mon expédition : des centaines de bijoux différents, des éléments précieux que je
vendrais très pour une fortune. Après une bonne heure de marche, je trouvai une
énorme quantité d’argent. Je retournai à mon bateau une fois que j’eus creusé, et je
mis les voiles pour la France, tout joyeux de ma découverte.
Une fois en France, je pus vendre mon argent sous forme de bijoux et en faire
une fortune. Même le roi acheta de mon argent. Grâce à cette expédition, je pus vivre
heureux le reste de ma vie, avec une bague en argent placée à mon majeur, en
mémoire de ce beau voyage.
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Les pièces de collection, rapportées par Calvin
Quand je suis allé au Mexique, pendant les vacances
d’été, au mois d’août, j’ai visité la Péninsule de Baja
California. A Los Cabos, dans la piscine de l’hôtel, j’ai trouvé
des pesos. Depuis, je fais une collection d’argent et de
pièces de monnaie de l’Amérique et du Mexique.
Le Mexique se situe au sud des Etats-‐Unis. On peut
l’atteindre en prenant le bateau ou l’avion.
Personnellement, j’y suis allé en avion avec ma belle-‐mère et mon père. Dans ce
pays, les conquistadors ont envahi les lieux et se sont enrichis de l’or des Mayas. De
nombreux échanges ont eu lieu et on trouve encore de nombreuses pièces de
monnaie.
Enfin, rentré à la maison, je suis allé rendre visite à ma grand-‐mère avec mon
père. Ma grand-‐mère m’avait fait une surprise et m’a donné plein de pièces. Dans ce
tas de pièces, j’ai trouvé une pièce provenant du Mexique. Moi et mon père, nous
sommes allés voir un spécialiste de pièces. Ce collectionneur numismate a dit que la
valeur de cette pièce était de 1500 dollars. Il nous expliqua que cette pièce venait
des Espagnols. Elle a été créée en or et en argent. Cette pièce a été utilisée pour
payer les impôts et orner des armes en argent. Parfois, on en fondait pour faire des
objets rares et de valeur, comme des bijoux. Cela ne risque pas d’arriver à mes
pièces, car je veux continuer la collection de ma grand-‐mère.
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Le papyrus, trouvé par Jenna
Il y a deux étés, quand je
marchais avec ma famille dans un centre
commercial au Caire, j’ai vu un petit
magasin où on vendait des papyrus. J’ai
demandé à mes parents si je pouvais y
entrer car à cette époque-‐là, j’étais une
petite fille de 10 ans très curieuse. Ils
m’ont donné la permission donc je suis
entrée. Le magasin était décoré par des papyrus partout, dans tous les coins et
recoins, sur chaque mur du magasin. Je les regardais tous, puis mon œil a été captivé
par un magnifique petit papyrus. Je l’aimais beaucoup. J’ai demandé à mes parents si
je pouvais l’acheter et ils acceptèrent. Alors, je l’ai acheté et je l’ai emporté avec moi.
Ce papyrus montre un aigle, puis un œil et un cobra. L’aigle, d’un côté, tient l’œil
avec ses ailes et de l’autre côté de l’œil, le serpent le tient avec sa queue. L’œil veut
dire en hiéroglyphes la lettre A. Le cobra signifie la lettre J et l’aigle signifie la lettre
R. En résumé, le mot Raj est écrit sur le papyrus. Raj est un des dieux de l’ancienne
Égypte.
La légende de ce papyrus me fascine. Je la tiens de ma tante. La voilà. Il y a
longtemps dans l’ancienne Égypte, les égyptiens célébraient le jour de Raj. D’abord,
ils priaient le dieu Raj, puis ils lui faisaient un sacrifice. Pendant ce jour-‐là, jusqu’au
coucher du soleil, les égyptiens ne pouvaient pas manger. Mais au coucher du soleil,
ils faisaient une grande fête avec leurs amis et leur famille. Ce jour-‐là, un homme
vêtu avec un grand voile noir, réunit tout le monde à Alexandrie. Il demanda
pourquoi cette célébration avait lieu puisque le dieu Raj ne faisait rien pour eux.
Tout le monde lui donna raison. Les gens se fâchèrent d’avoir pu faire cette
célébration pour rien. Ils décidèrent d’arrêter immédiatement. Le Dieu Raj, furieux,
envoya un papyrus dans chaque maison qui l’honorait. Dessus, se trouvait son
prénom, Raj, pour que tous se rappellent de cette célébration et de leur dieu.
Je conserve précieusement ce papyrus même si je n’honore pas Raj. Il me
rappelle mon pays d’origine.
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Le voyage de John Polo au Liban
Bonjour, je m’appelle John Polo,
jeune marchand de 19 ans, aux côtés de
mes parents, eux aussi des marchands.
Cette aventure se passa en 2010 quand je
partis par bateau au Liban pour vendre des
cigarettes. Je suis allé à Beyrouth pour
trouver des objets de bonnes valeurs, j’en ai
trouvé beaucoup. Notre compagnie n’allait
pas très bien, tout ce qu’on vendait était
des cigares et des cigarettes. J’ai trouvé un
vieux monsieur avec une longue moustache
en train de fumer et de prendre un café, et de lire un livre en arabe. Il était en train
de fumée le narguilé, un objet qu’on utilise pour inspirer de la vapeur d’eau
parfumée. Le narguilé est meilleur pour la santé que les cigares ou les cigarettes car
on inspire principalement la vapeur de l’eau parfumée. Il m’a raconté l’histoire de
cet objet. Le narguilé vient d’Inde et il a été créé au XVIe siècle après Jésus Christ par
un physicien qui s’appelait Irfan Shaikh. Le narguilé ressemble à un pot avec un
autre pot dessus avec un couvercle, et un tube avec du métal au bord qui sort du pot.
On met de l’eau parfumée dans la base et du charbon brûlant dans le pot, puis on
inspire la fumée avec des vapeurs d’eau parfumée.
Ensuite, il m’a laissé l’utiliser. J’ai trouvé que c’était très bon, alors, avec
l’argent gagné par les cigarettes, j’ai acheté une vingtaine de narguilés. Après en
avoir acheté plusieurs avec l’argent gagné, je suis revenu en Amérique pour les
vendre à un prix double de leur prix original. Je les ai vendus tous en moins d’un an.
J’ai fait un profit de $ 1200 ! Mes parents étaient tellement impressionnés par mon
idée qu’ils ont décidé de m'envoyer faire ça chaque mois. Depuis que nous avons
commencé à faire ça, notre compagnie gagne enfin beaucoup plus d’argent. Ma
famille est très contente de moi.
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La statuette de Ganesh, chez les grands-‐parents de Josh
L’année dernière, j’ai voyagé en
Angleterre avec ma famille, pour les fiançailles de
ma tante. Cela m’a pris 12 heures par avion.
Quand nous sommes finalement arrivés, nous
sommes restés dans un hôtel à Londres pendant
trois jours. Après ça, nous avons voyagé par le
train une heure vers Coventry, une ville à la
campagne en Angleterre. Nous nous sommes
rendus à la maison de mes grands-‐parents, qui
est une maison typique d’Angleterre. Elle est faite
de briques, elle est moyennement large mais sur
trois étages. Après que je suis arrivé, je commençai à explorer leur maison. Puis, je
l’ai vue : une petite statuette du dieu hindu Ganesh.
Cette sculpture vient d’Inde, de la province du Punjab, au nord. L’histoire du
dieu Ganesh est très simple, sa mère était enceinte de lui et son père était parti en
guerre. Quand il est revenu, vingt ans après, il a vu son enfant et sa femme, et a
pensé que son enfant essayait de le tuer, alors il l’a décapité. La mère est entrée dans
une grande fureur. Elle lui a ordonné d’aller lui chercher une nouvelle tête, et il a
trouvé une tête d’éléphant. C’est une petite statuette dorée, de trois centimètres de
largeur et de quatre de hauteur, qui se trouve dans la chambre de prière de mes
grands-‐parents. Cette statuette sert comme idole du dieu Ganesh.
Je pense à cette idole quand j’appelle mes grands-‐parents par téléphone et
quand je les vois. Cette statuette est dans ma famille depuis des années, et elle m’a
toujours fasciné.
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Le sirop d’érable, dégusté par Jules
Je ne peux me souvenir de la première fois où j’ai découvert le sirop d’érable
car c’était il y a trop longtemps, mais je me souviens que je suis allé dans une
érablière en CM2 avec ma classe, pendant notre voyage au Québec. Un soir, au lieu
de rentrer à l’auberge pour manger, nous sommes allés visiter une érablière pour
dîner, ou souper, comme ils disent là-‐bas. Le repas était délicieux et drôle en même
temps et pour la même raison, car on devait tout manger avec du sirop d’érable. J’ai
même acheté une petite bouteille de sirop d’érable. Pour l’entrée, il y avait de la
soupe au sirop d’érable, puis des saucisses au sirop d’érable, et plein d’autres
bonnes choses.
Le sirop d’érable provient d’un arbre appelé érable, et c’est de la sève de cet
arbre que nous fabriquons le sirop d’érable. Pour extraire le sève, les ouvriers
plantent des petits tuyaux dans l’arbre pour que la sève coule jusqu’aux seaux qui se
trouvent à l’extrémité des tuyaux. Il y a plusieurs types d’érables, mais ceux qu’on
utilise le plus pour la production de sirop d’érable sont, l’érable noir, l’érable à sucre
et l’érable rouge. Les indigènes qui vivaient au Canada avant l’arrivée des Européens
avaient déjà découvert cette substance sucrée. Le sirop d’érable est une substance
sucrée variant en couleur selon l’érable d’où provient la sève ou de la quantité de
sucre qu’elle contient. La couleur peut aller du jaune, jusqu’au marron ou orange
très foncé. Quand il est de couleur foncée, cela veut dire qu’il y a beaucoup de sucre,
mais quand la couleur est claire, il y en a moins. On peut le trouver dans une
érablière ou au marché. Le sirop d’érable a des intérêts culinaires mais il apporte
aussi bien des bénéfices pour la santé. Quand les Européens sont allés pour la
première fois au Canada, ils ont jugé que le sirop d’érable était un aliment tonique,
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c’est-‐à-‐dire qui désignait autrefois un aliment jugé susceptible de redonner un degré
normal de vigueur ou de rétablir la santé selon Wikipedia.
Depuis cette visite à l’érablière au Québec, à chaque fois que je mange des
pancakes avec du sirop d’érable, je me rappelle de ce voyage.
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Le schiste bleu de l’île de Catalina, trouvé par Julianna
L’île de Catalina se trouve à 30,5 km au
large de Long Beach, au sud de Los
Angeles. Je suis arrivée sur cette île en
automne, en 2013, sur un bateau, avec mes
amis. Le dernier jour, nous avons marché
sur la plage en regardant les cailloux.
Soudain, j’ai vu une pierre de couleur
bleue. J’ai appris que c’était du schiste bleu
de Catalina. Cette pierre est seulement trouvée sur cette plage et aux alentours de
Catalina. C’était une trouvaille formidable, car on peut utiliser cette pierre pour faire
des colliers.
Le schiste bleu vient de Catalina, la seule place sur la terre où on peut le trouver.
Catalina est une île déserte avec la même quantité de pluie que l’Arizona. Elle fait
35,4 km de long et pas plus de 3,2km de large à l’endroit le plus étroit. Catalina a
aussi beaucoup de plantes et des animaux dont certains sont endémiques, comme le
renard, et d’autres espèces.
Le schiste bleu de Catalina est une pierre de couleur bleue un peu marron, avec des
traces orange et grises autour de la pierre et parfois des veines de quartz blanc.
Quand elle est mouillée, elle brille et prend des couleurs vives.
Cette pierre est malléable et peut prendre différentes formes comme des sphères et
des cubes pour devenir des colliers, des boucles d’oreilles et des bracelets. Aussi la
couleur est unique et très jolie.
J’en conserve un petit morceau dans ma chambre en souvenir de ce voyage.
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La sauge noire de Catalina, découverte par Katia
Il y a quelques mois, quand je suis
partie en voyage avec mes amis, j’ai
découvert une île fantastique et unique qui
se nomme Catalina. L’île se trouve dans
l’Océan Pacifique près de Los Angeles et on
ne peut y aller que par bateau. Nous avons
installé notre camp et y avons passé la nuit.
Les jours suivants, quand je me promenais
autour de l’île, je sentis quelque chose. Un
parfum, provenant d’une plante pas loin. Je
pris une feuille de cette plante, l’arrachai et
la goûtai. Un goût particulier qui ressemblait
au thé noir remplit ma bouche. C’est alors
que je découvris la sauge noire de Catalina.
Cette sauge noire était une herbe particulière. Elle ne poussait que sur
Catalina et dans certains endroits. Elle ne pousse que dans le plein soleil, et à coté
des arbres Palivans, des arbres mystérieux, aux formes étranges, avec des formes en
forme d’étoiles et qui ne poussent qu’ici. On ne la trouve que sur le côté ouest de
l’île, et loin du lac Hirzan.
Les indigènes me racontèrent l’histoire de la belle Gawagée et du bon Ilave.
Les deux amoureux s’aimaient à la folie. Mais, le père de Gawagée, le grand chef de la
tribu Renitah, ne lui permettait pas d’épouser un rêveur, le pauvre Ilave. Misérables,
les amoureux s’enfuirent, mais ils furent rattrapés par le père de Gawagée. Il
emprisonna le jeune Ilave. C’est à ce stade-‐là que les dieux intervinrent. Ils
changèrent Gawagée en sauge noire, Ilave en arbre Palivan et jetèrent le père dans
le lac Hirzan, pour les punir. C’est depuis ce temps-‐là que la sauge noire pousse loin
du lac, et près de son amoureux pour toute l’éternité.
La sauge noire est une plante verte ou brune selon la saison, qui pousse dans
de grands buissons. Elle possède un vert éclatant comme le citron vert. Son arome
épicé fait penser à toutes nos aventures en Asie. C’est une plante avec des feuilles
longues et des fleurs violettes ou blanches. Ses fleurs poussent sur de longues tiges,
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en petits éclats de violet ou en pétales blanchâtres. On trouve plusieurs variétés de
sauge et cette sauge-‐là a un goût spécial que les autres types de sauges ne possèdent
point.
La sauge noire a plusieurs usages. On peut la consommer en thé et l’utiliser
pour donner du goût à des plats. On l’utilise en cuisine, et on peut la manger seule.
On peut la faire sécher, la moudre dans une poudre fine. Elle peut aider comme
médicament ou servir en poudre à parfumer des maisons. La compagnie Sage Co.
exploite la sauge noire et l’utilise pour leur usine à thé. Ce thé était aussi une grande
réussite en médicine en Europe, remplaçant la saignée et le lavement.
Les personnes qui vivaient sur Catalina nous ont raconté que la sauge
pouvait servir de médicament et possédait des propriétés magiques. Elle était
souvent brûlée lors de cérémonies religieuses. Cette plante est rare, réservée aux
nobles. Ses feuilles soignent des maladies, et servent comme antidote en cas
d’absorption de produits toxiques. Ses propriétés magiques furent prouvées quand
un de nos compagnons eut le malheur de tomber malade, d’une maladie incurable,
qui donnait des terribles migraines et fait pousser des ampoules rouges et
enflammées sur les bras et les jambes. Après une tisane de cette plante fantastique,
ses ampoules disparurent, et ses migraines se calmèrent.
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La perle de Tahiti, aperçue par Lou
Le 15 décembre 2011, je
partis pour Tahiti avec ma famille et
fis une découverte éblouissante : je
vis une huître perlière sur un récif
éloigné de tout. Pour aller à Tahiti,
j’ai pris l’avion. Je suis allée sur une
île non loin de l’aéroport en
traversant les eaux sur une petite
barque à moteur. J’ai vu cette huître perlière avec mes palmes, mon masque et mon
tuba, dans les eaux de Raiatea, le matin, pendant l’attaque des moustiques. L’eau
était limpide, chaude et accueillante.
Le matin, dès qu’on se lève, on se met en maillot de bain et on saute dans
l’eau tiède pour éviter de se faire piquer. On nage alors avec le masque et le tuba.
Pendant que j’observais, je vis deux raies ; une raie aigle et une autre dont je ne
connais pas le nom. Alors que l’on nageait avec les raies, je vis quelque chose
d’étrange, orange et énorme. Je montrai la chose à mon père, et il me dit que c’était
une huître perlière. Moi, je n’avais que 10 ans alors mon père m'expliqua que ces
sortes d’huîtres abritaient des perles de toutes les couleurs. L’huître perlière peut
atteindre la taille d'un mètre soixante. Alors que nous revenions à la maison, des
Tahitiens en bateau, de la famille des gens qui nous avaient accueillis, nous firent
une livraison de poissons frais qu’ils avaient pêchés ce matin. Ils étaient
magnifiques. Alors, que les Tahitiens étaient là, je leur demandai comment les
huîtres faisaient des perles. Ils me racontèrent comment les huîtres étaient élevées
dans les fermes à Taha, et que, dans un laboratoire, des spécialistes mettaient un
grain de sable à l’intérieur. Alors, le muscle dans l’huître devenait irrité et recouvrait
le grain de sable de nacre.
Ils m’apprirent aussi que dans un temps lointain, à Tahiti, habitait une
princesse plus belle que la lune et plus radieuse que le soleil. Tous les princes, rois,
et bourgeois la voulaient en mariage. Mais dans sa simplicité, elle se moquait
complètement de l’argent, des cadeaux et des parfums qu’on lui offrait pour la
séduire, car elle n’était amoureuse que d’un simple marchand. A son plus grand
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désespoir, son père ne lui accordait pas de se marier avec ce beau jeune homme.
Comme elle ne voulait pas accepter de prendre un mari entre les princes, les
bourgeois et les rois, car elle ne pensait pas quitter son amant, son père tua le
charmant éphèbe. La demoiselle, le cœur brisé de chagrin, alla pleurer vers l’océan
ou seule sa peine pourrait échapper aux hommes qui la poursuivaient. Les dieux qui
entendirent ses pleurs, transformèrent ses larmes en perles nacrées qui se
déversèrent dans les eaux turquoise du lagon. Elle, dont le chagrin l’aveuglait tant,
ne les vit pas. Au même moment, les dieux peinés par autant de tristesse, firent de
l'amant maintenant mort une huître perlière et ainsi, son amant conserva toujours
le dernier trésor de sa demoiselle, au cœur de sa chair : ses larmes.
Il existe de nombreuses huîtres perlières d’une beauté magnifique et
magique. Des perles vertes, bleues, violettes, noires, roses, blanches et rouges. La
perle est considérée comme le bijou de la mer. Chacune représente une partie de
l’océan, la verte pour les algues, la bleue pour la couleur de la mer et les reflets du
soleil, la violette, les tempêtes, la noire, la colère, la rose, le corail, et le rouge, le sang
de la mer quand elle souffre. Elles viennent de la mer là où les huîtres sont cultivées.
Elles sont toutes différentes. Les huîtres reçoivent un grain de sable ou quelque
chose qui les irrite et petit à petit, la nacre recouvre le grain de sable pour former
une boule de nacre qui devient le trésor de l’huître, la larme qu’elle doit garder. La
perle se forme comme une goutte d’eau. La couleur dépend de la nacre sur
l'intérieur de la coquille. L’huître est parfois grosse ou petite. La première huître
perlière que j’ai vue était d’une couleur magique. Sa chair était orange avec des
rayures noires comme un tigre. Elle vivait en pleine nature. Abritait-‐elle une perle ?
Quand on trouve ou que l’on achète une perle, la plupart du temps, on en fait
un bijou comme un collier, ou des boucles d’oreilles. On peut aussi faire des
décorations sur des objets ou des boîtes. Elle peut aussi être incrustée sur des
meubles et des sculptures. Les plus grosses perles sont vénérées ;
exceptionnellement, elles peuvent aussi être considérées comme maléfiques.
Toutes ces perles enfin mises à leur emplacement définitif sont appréciées par tous
et vénérées sur l’île ou ailleurs pour leur beauté exceptionnelle.
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Le collier de l’île des femmes, trouvé par Margo
Le 16 juillet 2013, j’ai découvert
un collier extraordinaire sur l’Ile des
Femmes, un petit bout de terre qui se
situe à l’est du Mexique, là où le soleil
apparaît en premier tous les matins, une
île toute petite qui ne se voit même pas
sur la carte du monde. Je m’y rends
chaque été avec mes parents depuis que
je suis née. Dès qu’on arrive à Cancún, à la descente de l’avion, je sens l'odeur de
l’humidité, quand j’arrive au port pour prendre le bateau, je regarde l’île des femmes
au loin. On prend le ferry pour y aller. Chaque fois, j’ai tellement hâte d’y arriver!
Pour pouvoir aller à la plage, après ce long voyage de sept heures. J’ai parfois peur
qu'il y ait une tempête et que je ne puisse pas m’y rendre dès que j’arrive. Sur cette
plage de sable blanc, bordée de palmiers, il y a beaucoup de gens, des touristes, des
vacanciers, des vendeurs ambulants, qui souvent viennent de très loin, pour y
travailler, beaucoup d’entre eux viennent de la belle région du Chiapas, au cœur du
monde Maya. Ces Mayas vendent des bijoux faits à la main, des vêtements brodés,
des jouets en bois pour les enfants, des petites merveilles en perles, en cuir, en
coquillage, faits par eux-‐mêmes.
En allant sur la plage du nord, alors que j’étais prête à me mettre à l’eau,
soudainement, une femme hurla « Achetez des colliers, des bracelets, et des boucles
d’oreille! ». J’avais remarqué que la femme qui vendait ces marchandises, avait un
voile sur son visage. Il me semblait qu’elle avait quelque chose à cacher.
Ma mère m’avait fait la surprise, elle avait acheté un collier à cette femme. Il
était merveilleux, plein de couleurs, et bien pratique, c’était une aumônière. J’avais
demandé à la vendeuse où il avait été fait. Elle me raconta qu’il provenait d’une
plage de Cancún, et qu’il avait été fabriqué dans une grotte, une grotte très sombre,
où personne n’était dérangé par le monde extérieur. Sa fabrication était transmise
de génération en génération, le collier avait été commencé par une femme qui
n’avait pas pu le terminer. Elle avait alors passé le collier à sa fille, qui l’avait
continué, puis à son tour, comme elle ne l’avait toujours pas achevé, elle passa elle
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aussi le collier à sa fille, qui, elle, vivait dans une grotte à Palenque, la capitale
ancestrale du monde Maya à quelques mille kilomètres de là.
On ne sait pas pourquoi le collier avait pris tant de temps pour être réalisé.
C’est peut être dû aux pierres précieuses, comme les rubis, les diamants, le jade,
l’opale, les topazes, les grenats, et perles, et l’or aussi, qui l’ornaient. Ce collier
façonné avec patience, douceur, et ayant reposé dans tant de mains, avec toutes ces
pierres précieuses et ces couleurs, avait des pouvoirs magiques. Chaque couleur de
pierre donnait un pouvoir, des pouvoirs merveilleux, et extraordinaires. Avais-‐je
dans mes mains le pouvoir de changer le monde?
En tenant ce collier à mon tour, j’en déduisis que j’avais bien rencontré cette fois, la
sorcière de la peur de l’île des femmes dont on m’avait parlé si souvent, je croyais
que c’était une légende, mais non apparemment.
C’est alors que la vendeuse décida d’enlever son voile, et de montrer son visage.
Tout ce que l’on voyait, c’étaient ses yeux, brillants comme deux pierres précieuses,
des milliers de diamants étincelants. Je fus captivée par son regard. Elle me montra
le collier et commença à me raconter son histoire. « Ma petite fille », dit-‐elle,
« écoute ce que j’ai à te dire ».
Et elle raconta que tout avait commencé sur la plage avec la trouvaille d’un
coquillage, quand la sorcière, alors petite fille, n’avait rien à faire de ses longues
journées, abandonnée à elle-‐même, car sa maman travaillait dans la grotte. Elle
décida de lui rapporter ce coquillage, et la convainquit de le monter sur le collier
qu’elle fabriquait. Sa maman lui dit qu’il brillait comme la lune sur l’océan pendant
la nuit. Effectivement la petite fut réveillée la nuit par une lueur magique, et des voix
qui lui chantaient à l’oreille qu’elle aurait une vie magique et éternelle…C’est alors
que la sorcière sur la plage admit qu’elle était bien fatiguée et qu’elle souhaitait
passer ses pouvoirs à une petite fille, qu’elle n’avait pas elle-‐même, et qu’elle venait
de rencontrer sur la plage, c’est alors que je compris qu’elle parlait de moi. J’avais
dans les mains la clef du secret de la vie éternelle, et bien d’autres pouvoirs encore...
J’ai accepté le collier en cadeau, ainsi que ses pouvoirs magiques que j’utilise
en cas de nécessité : je peux faire un feu de bois quand il fait froid, provoquer la
pluie au Sahara, voler comme un oiseau quand j’ai besoin d’aller vite. Depuis que je
possède ce collier, ma vie est transformée. Je n’ai jamais revu la sorcière. Continue-‐
elle à vendre des colliers ailleurs?
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La découverte de Maya, le kaolin
Chers lecteurs, vous qui voulez
connaître tout ce qu’il y a à savoir sur ce
matériau précieux et rare, le kaolin, voici
son histoire, et la mienne aussi. C’était
pendant un voyage en Géorgie, il y a quatre
ans, que je trouvai cette argile. Un jour que
je me promenais aux alentours des
montagnes, je vis une petite crevasse.
Curieuse, je m’approchai et j’y jetai un
coup d’œil. Ce que j’aperçus m’étonna. Vous ne me croirez pas, mais je jure que je dis
vrai : des petits éclats blanc scintillaient au fond, et je décidai d’en obtenir quelques-‐
uns. Je courus jusqu’à ma tente et j’y pris une épuisette. Arrivée à la crevasse, je
plongeai ce filet dans le trou et quand je le ressortis, mon épuisette était remplie à
ras bord de petits morceaux blanchâtres et opaques. Ainsi je découvris le kaolin.
Vous avez peut-‐être entendu parler de cette matière extraordinaire, qui
résiste à presque tout. On dit qu’elle vient de Chine. Le kaolin peut-‐être transformé
en porcelaine une substance sensationnelle. La légende dit qu’un certain comédien
errant chinois appelé Xiao Chen, portant un masque de tigre, était rejeté partout.
Peu à peu, son cœur se transforma en porcelaine, car il était si mélancolique et triste
qu’il devenait dur et méchant. Il devint désagréable avec tout le monde. Un jour, il
rencontra une aimable fille appelée Li Mei, qui promit de le guérir. Il resta avec elle
longtemps, et bientôt, il commença à redevenir bon, et une belle nuit d’été, son cœur
redevint de la chair, et de sa bouche, dégringola une petite pluie de kaolin, qui
disparut dans le sol. Et ainsi apparut le kaolin qui se trouve en grandes couches sous
la terre. La porcelaine a des propriétés fantastiques. Elle peut résister au feu, à l’eau,
au vent, bref à tout. Elle ne peut pas se casser. Vous croyez sûrement que le kaolin
est une substance fragile qui peut se casser extrêmement facilement, c’est ce que
tout le monde pense. Et bien pendant ce voyage, je n’en n’ai jamais vu ou entendu
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parler. C’est qu’après tout ce temps, le kaolin a presque été oublié et beaucoup de
rumeurs ont commencé.
Le kaolin est une sorte de pierre blanche, m’ont expliqué les locaux, souvent
utilisé pour fabriquer de la porcelaine. Savez-‐vous qu’après avoir été transformé, le
kaolin, maintenant de la porcelaine, peut être couvert de feuilles d’or et d’argent, ou
bien peint à la main avec de la peinture de très haute qualité ? Et bien oui. Après la
peinture, la porcelaine est vernie et alors, elle devient luisante et merveilleuse. Sa
couleur pâle et éclatante brille au soleil et vous éblouira sûrement. La porcelaine
peut être utilisée de diverses façons, chers lecteurs. Vous qui voudrez isoler votre
maison, utilisez les fibres de porcelaine, qui résistent au feu et absorbent tous les
sons. Les bols, assiettes, verres, etc. faits en porcelaine sont extrêmement résistants.
S’ils tombent, ils ne se cassent pas. Les possibilités d’utilisation sont infinies.
J’ai appris tout ça des gardes forestiers d’un des parcs naturels de Géorgie,
qui sont venus nous parler. C’était très intéressant. Le kaolin, originaire de Chine,
mais récolté en Géorgie est un matériau précieux et cher.
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Une découverte de l’or, par Méyann
Et sachez qu’à Coloma se trouve le plus
beau minerai qui n’a jamais existé, et que tout le
monde voudrait. Il brille comme le soleil et attire
les humains plus que tout autre objet. J’ai
découvert ce minerai, qui a la valeur d’au moins
1000€ par gramme, en mai 2010, quand j’avais 9
ans. Je marchais le long de la Rivière Américaine,
pure et claire, à Coloma, en Californie, quand je
vis un scintillement qui m’attira tout de suite. Je
rentrai dans l’eau jusqu’aux genoux, et creusai
dans le sable fin jusqu’à ce que je trouve un gros
morceau d’or, qui brillait plus que le soleil, et était plus lourd qu’une brique.
Cet objet ressemble beaucoup au soleil, par sa couleur et la façon dont il
brille, ce qui est tout à fait explicable. Voilà ce que les indiens d’Amérique racontent
dans la région : entre le Ie et IIe millénaire avant notre ère, une grande secousse se
passa, et creusa la rivière. Une remarque cependant, ce n’était pas seulement en
Californie qu’on avait vécu ce dernier tremblement de terre, pas seulement sur la
Terre, mais dans tout le système solaire. Car, une énorme partie du soleil venait de
se décrocher et commençait à se diriger vers la Terre. Tout le monde crut que c’était
la fin du monde, mais quand elle passa dans l’atmosphère, elle se décomposa en des
morceaux beaucoup plus petits. Les morceaux s’étalèrent partout sur la terre. Des
scientifiques examinèrent le minerai, l’appelèrent de l’or, et décidèrent qu’il
vaudrait une fortune car il provenait d’un morceau du soleil.
L’or est bien le plus beau minerai que vous verrez. Il est jaune-‐orange, et
brille de mille feux. Il attire tout le monde, comme si c’était un tas de billets de 100€,
et il sert à donner du plaisir. Il vaut plus que n’importe quel autre minerai, et peut
être sculpté en n’importe quelle forme. Les rois ou les dieux peuvent avoir des
sculptures d’eux faites en or. Il peut servir faire des objets ou à garder sur son
bureau ou son étagère, pour ne jamais devenir pauvre. On peut même fabriquer des
fils d’or et coudre des tissus les plus beaux qui existent. On peut le vendre pour une
énorme valeur, et devenir un millionnaire si on en vend assez.
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Maintenant, tous les mois de mai, je pense à cette belle découverte et me dis
que si je retourne à Coloma un jour, je pourrai retrouver de l’or et, peut-‐être, faire
fortune.
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Une conche découverte par Natacha
Et sachez qu’aux Bahamas sur l’île
Paradis, en août 2013, quand j'avais 12
ans, j’ai trouvé la plus belle conche qui
existe. Je visitais ces îles avec mon papa
et mon frère, et nous avions retrouvé
nos cousins qui vivent à New York, pour
rendre visite à nos grands-‐parents. Nous
sommes allés à Lyford Cay et nous sommes restés dans la maison de mon oncle.
La plage avait différentes nuances de bleu, de bleu-‐clair et de bleu-‐foncé. Des
palmiers très grands nous abritaient du soleil et nous faisaient beaucoup d’ombre.
La plage était déserte en dehors de quelques chaises de plage et des parasols. Le
sable était très chaud et si on restait sur le sable plus de huit secondes, nos pieds
commençaient à brûler. Il a commencé à faire vraiment chaud, donc j'ai couru dans
l'eau et je me suis baignée. En nageant avec mon masque, j’ai découvert ce
coquillage magnifique.
Il possède le même rose qu’une rose très claire, presque blanche, qui se trouve dans
mon jardin, et qui possède les reflets de l’arc-‐en-‐ciel. Je plongeai avec un masque et
un tuba dans la mer brillante, quand je vis une belle conche. Je repartis sous l’eau et
la pris. Elle brillait dans la réflexion du soleil. Je l’ai examinée pour vérifier qu’elle
n’était pas habitée. J’étais très heureuse de voir qu’aucun escargot n’y vivait, car ça
voulait dire que je pouvais la garder. Quand on la porte à son oreille, on entend la
mer ou le chant des baleines et les sons des vagues qui roulent sur la plage.
On raconte aussi qu’il y a bien longtemps, au IIe siècle, un énorme tsunami
dévasta l’île Paradis. Tout le monde a cru que c’était la fin du monde. Alors tout le
monde a évacué sur une autre île très loin de l’île Paradis. Et là, deux jours après le
tsunami, tout le monde revint sur cette île, et il paraît qu’on trouva des coquillages
partout sur le sol. Des scientifiques ont examiné les coquillages et ont découvert
qu’ils venaient des nuages très haut dans le ciel. Le tsunami était si grand, que les
vagues sont allées jusqu’aux nuages et sont entrés dans les coquillages. Alors on les
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a appelés des conches et on a décidé qu’elles coûteraient une fortune car elles
venaient des nuages très haut, et qu’elles portaient l’essence de l’océan.
La conche est très précieuse car elle vient des nuages et on entend la mer
avec les baleines et les sons des vagues qui roulent sur la plage. Elle est de
différentes couleurs et elle brille avec la réflexion du soleil. Ce coquillage coûte une
fortune.
Maintenant, quand je vais au Bahamas j’essaie de retrouver une autre conche pour
continuer ma collection.
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L’objet invisible, par Nicolas
C’est moi qui découvris le
premier objet invisible. J’embarquai
pour une des îles de l’Indonésie qui se
nomme Bornéo. C’était au milieu de
juin, avec des hautes températures et
une grande humidité. Sur l’île, je
cherchais de la nourriture pour
continuer mon voyage. Je traversai des grandes jungles cherchant des fruits. Après
avoir marché trois heures en quête de nourriture, je me suis rendu vers le bateau.
Quand j’arrivai sur la plage, j’ai trébuché sur quelque chose. Je n’ai vu rien sauf le
sable. J’ai mis ma main à l’endroit où j’étais tombé et j’ai senti quelque chose. Je l’ai
pris dans ma main et c’était très lourd et sans contours précis. Au moment que je l’ai
mis dans ma main, je pus le voir. Il s’agissait d’un bloc en or. C’était l’objet invisible.
Ce produit vient de Bornéo, une île en Indonésie. On en a trouvé d’autres sur
l’île, mais on ne sait pas exactement d’où il vient. On croit qu’il vient d’une grande
montagne invisible faite de cette matière. Mais on ne l’a pas encore trouvée. Il peut
être aussi dans la terre. C’est la première fois que quelqu’un a trouvé cette pierre. Ce
produit est invisible. Mais quand on le prend dans la main, on peut le voir. Il est très
lourd et a la même couleur à l’or. On peut l’utiliser pour des bijoux qui ne se voient
que lorsqu’on les porte. Si on trouve la montagne invisible de laquelle provient cet
objet merveilleux, on pourrait l’utiliser pour construire des statues, pour financer
des bases militaires ou une maison privée, car ce produit vaut une fortune. Ma
découverte va changer le monde entier. S’il y a un métal ou une roche invisible, il en
existe probablement d’autres.
J’ai gardé l’objet invisible dans ma maison.
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Le trésor, découvert par Rémi
Il y a quelques années de cela, quand
j’étais en vacances en Iran, le pays natal de
mon père, je m’aventurais sans but précis
dans les rues de la ville de Mashhad quand je
réalisai que j’avais une faim de loup. Or, je
n’aime point me balader à jeun, donc je
rentrai en hâte chez ma tante où m’attendait
un repas succulent, aux aubergines et aux
lentilles, concocté par ses soins. Sachez que
quand j’eus fini mon repas, je commençai à
marcher lentement en direction des portes
du jardin, n’ayant absolument rien à faire.
J’eus l’idée de gratter un peu la terre avec une binette que le jardinier avait oubliée
là, sous le vieil oranger, car il avait déjà creusé pour planter un nouvel arbre. Je
commençai ma tâche, quand soudain, après cinq minutes, ma pelle heurta quelque
chose de dur et de brillant. Avide de découvrir quelque chose de joli, je me mis à
creuser l’endroit où j’avais vu briller l’objet. Après une heure de travail sans repos,
je pus enfin jeter un coup d’œil à ma trouvaille. Ce que je vis me remplit de stupeur.
Je le vis moi-‐même. C’était un narguilé de très haute qualité, fabriqué ave ce qui
ressemblait à du saphir et avec un récipient à charbon en or. Stupéfait de ma
découverte, j’appelai mon père en hâte pour lui dire de venir tout de suite.
Quant il arriva, je lui montrai ce que j’avais trouvé et nous courûmes le faire
examiner par ma grand-‐mère. Stupéfaite, elle convia un expert. Quand ce dernier
revint après avoir examiné l’objet, il confirma mes suppositions. C’était un narguilé
en saphir avec un récipient à charbon en or. Ce cadeau exceptionnel avait été offert
par le roi de Perse Shah Abbas Ier à mon arrière-‐arrière-‐arrière-‐grand-‐père en 1590,
en honneur de son aide dans le conflit qui l’opposait à la dynastie précédente, et qui
lui avait permis de monter sur le trône. Fabriqué avec une pierre précieuse à
l’époque, le saphir, son foyer était en or massif et son tuyau plaqué en argent. Le
réservoir et la cheminée étaient incrustés de dessins très beaux comportant des
animaux, des hommes, et des instruments de musique. D’un bleu fulgurant, aucun
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autre narguilé au monde ne pouvait l’égaler. De plus, c’était même le sujet d’une
légende. D’après cette légende, Shah Abbas Ier avait offert un narguilé en saphir à un
des hauts fonctionnaires de sa cour (mon arrière-‐arrière-‐arrière-‐grand-‐père) en
remerciement. Les autres membres de la cour, jaloux de lui, décidèrent de s’emparer
du narguilé coûte que coûte. Mon arrière-‐arrière-‐arrière-‐grand-‐père, poursuivi,
s’enfuit rapidement et rentra chez lui, cachant le narguilé dans son jardin. Peu à peu,
il vieillit, et raconta son histoire à son fils aîné, qui, à son tour, la raconta à son fils.
Ainsi de suite, le secret passa de génération en génération, jusqu’à ce que mon
grand-‐père l’oubliât maladroitement un soir quand il s’était enivré. Le secret fut
ainsi oublié et l’objet d’exception disparut mystérieusement.
Quand ma grand-‐mère nous raconta l’histoire, nous nous rendîmes compte de la
valeur immense de l’objet. Avec beaucoup de précautions, nous l’apportâmes au
musée dédié à la dynastie Safavide qui l’acquit pour un million de dollars. Le
narguilé devint l’un des objets exposés les plus populaires du musée, et on eut le
droit de garder un petit morceau de saphir du narguilé, -‐ qui s’était cassé lorsque
j’avais biné la terre, en souvenir de cette incroyable aventure.
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Le collier masaï, rapporté par Sanam
J’ai visité un village au Kenya, voilà
quelques années, car un chef Masaï était
venu présenter son village à notre école.
Donc, quand nous sommes allés en
Afrique, nous avons voulu le revoir. En
visitant un autre village, une femme
pauvre nous a montré un collier que nous
avons rapporté.
Ce collier provient du “Widows
Village” dans un camp masaï à l’ouest du
Kenya, à côté de la ville Narok au camp de
Maji Moto. Il a été fait par des femmes du
camp. Ce collier est un peu grand et il est
fait avec beaucoup de couleur. En haut, on
trouve un large cercle fait à partir de plusieurs rangées de perles rocaille, de toutes
les couleurs. A ce cercle est attaché un deuxième ornement, lui aussi fait de
plusieurs rangées de perles qui tombent vers le bas sur la poitrine. Dans la partie
supérieure, qui s’attache au cou, premièrement, on trouve une rangée de perles
rouges, puis bleues, oranges, jaunes, rouges encore, puis noires et blanches puis
oranges et bleues. Ces couleurs forment le cercle en haut du collier. En dessous de ce
cercle qui entoure le cou, on voit plusieurs lignes de couleurs horizontales, le bleu, le
rouge, le bleu clair, le jaune, l’orange, le vert, le rouge et le bleu foncé. Provenant de
cette sorte de rectangle coloré, on voit une ligne de chaque couleur. De gauche à
droite, on trouve le vert, l’orange, le noir et blanc puis le rouge, le bleu, l’orange
encore, le jaune et finalement le bleu clair. La chose qui est étonnante dans ce
collier est qu’il a été entièrement fait à la main avec des perles rocaille colorées.
Ce collier sert à plusieurs choses dans la vie des Masaïs. Premièrement, il sert
juste comme collier qu’on met tous les jours, comme une parure pour attirer
l’attention. Deuxièmement, il est utilisé comme un signe. Par exemple, à un certain
âge, on n’est plus enfant mais on devient guerrier, alors, on change son style de
cheveux et on adopte les façons de vivre différentes. On apprend comment utiliser
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une lance, comment tuer les animaux, comment vivre dans la nature sans rien
d’autre que la lance. Donc, ces colliers signifient différentes choses et on les met
pour différentes occasions. Finalement, ces colliers, vendues aux visiteurs,
apportent de l’argent au camp. Les personnes ou les bénévoles qui viennent
achètent des colliers et d’autres marchandises faites par les femmes du village. Cet
argent aide les gens du camp à mieux vivre.
Cet objet est fixé sur le mur dans le bureau de ma mère. Ses couleurs vives le
distinguent des autres choses qui sont exposés là et à chaque fois que je le vois, je
pense à mon voyage au Kenya, à ce village masaï et aux femmes qui travaillent dur
pour s’en sortir.
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Une statuette emportée par Sophie
Au cours d’un voyage sur l’île d’Hawaii en
2010 pour les vacances d’octobre, et pour
l’anniversaire de mon père, j’ai trouvé une statuette
de Bouddha. Voici comment. D’abord, nous sommes
arrivés à l’aéroport, ensuite ma famille et moi, nous
sommes allées à l’hôtel et nous avons mis nos
maillots de bains, puis nous nous sommes baignés
dans l’océan.
Quelques jours après, mon père et moi, avons
pris la voiture et nous nous sommes dirigés vers la
partie Est de l’île, où se situaient les forêts
tropicales. Il faisait beau et il n’y avait pas un seul
nuage dans le ciel. On ne savait pas où le chemin nous emmènerait et quand il
s’arrêterait. Ils faisaient très chaud dans la forêt tropicale, et très humide. Nous
avons marché pendant des heures sans lamentation, et pleins de surprises, jusqu’à
ce que le chemin s’arrête à côté d’un petit temple couvert de mauvaises herbes et de
lierre. Mon père et moi entrâmes dans le temple par la porte, nous découvrîmes des
dessins qui représentaient un peuple qu'on ne reconnut pas. Puis au fond du temple,
je vis un immense bouddha de 20 pieds de hauteur. Je m'approchai et vis que juste à
côté de lui se trouvait un bouddha plus petit.
Le bouddha le plus petit était au moins dix fois plus petit que le grand,
sculpté dans de la pierre de lave. Il était assis et ses mains étaient levées dans l’air, il
méditait. On ne voyait pas bien ses yeux. On aurait dit qu’il datait du Moyen Age. Il
servait forcément à vénérer le Bouddha.
Mon père ne voulait pas que j’emporte l’objet mais en me cachant je l’ai glissé
dans la poche où je mettais ma gourde et je l’ai emporté en cachette. Dans l’avion, je
regardai dans la poche et je trouvai la petite statuette. Je l’ai mise sur mon bureau et,
depuis, je la vois tous les jours quand je fais mes devoirs et ça me rappelle ma
découverte avec mon père, dans cette île exotique.
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La statue de Bouddha, par Vincent
Lecteurs, je vais vous raconter l’histoire d’une découverte sensationnelle.
Lorsque je suis allé en France pour fêter Noël en 2003, j’avais 2 ans. Nous avons pris
l’avion depuis San Francisco jusqu’à Barcelone. Ma tante est venue nous chercher, et
nous sommes arrivés à Perpignan. Là, mes cousins Thomas et Romain qui ont 7 et
10 ans m’attendaient. Nous sommes allés chez mes grands-‐parents et mes cousins à
Perpignan et nous allâmes à Montpellier pour aller voir mes autres oncles et tantes.
Nous nous arrêtâmes pour aller à un restaurant, et sur le bord de la rue, je trouvai
un petit bouddha en jade. Je le montrai à mon père qui fut très étonné.
Le bouddha de jade, tout lisse et poli, tout rond et dodu, ressemble à une
grosse boule verte. Gros et bien proportionné, il se tient sur un piédestal noir,
sûrement pas fait de jade, mais de bois plutôt. Il a sûrement été sculpté par un
artisan professionnel. Ce Bouddha miniature porte un collier et un pantalon. Il tient
deux bols. Il est pied nu et il est assis. Il a le crâne rasé et il est assis sur un trône
aussi fait de jade. Des coussins à ces pieds font penser qu’il se repose et profite du
jour.
Je l’ai conservé avec moi et il me rappelle mon Noël en France. Chez les
bouddhistes, cette statuette est vénérée puisqu’elle représente Bouddha, le
prophète. Les gens prient devant lui et lui font des offrandes. Elle fait aussi office de
décoration. Il peut venir dans toutes les tailles, sous différentes formes, et dans
divers matériaux.
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La statue divine, par Zoé
L’année dernière, c’est-‐à-‐dire, en 2012, j’ai fait un
voyage avec mon amie, Emilie. Alors, on a atterri en
France après un long voyage en avion. J’ai visité des
magasins, des restaurants, et j’ai vu quelque chose que
j’ai beaucoup aimé.
Comme j’ai dit avant, ça vient de France. C’était
une petite statue d’une déesse, mais on ne sait pas son
nom. Cette statue fait peut-‐être seulement 5 cm de haut.
Les gens que j’ai vus en France m’ont dit que cette petite
statue avait été donnée par dieu. Enfin, voici l’histoire de cette statue : Une dame
passait une montagne très haute. Cette montagne touchait même le ciel. D’ailleurs, je
l’ai vue. Dieu lui parla, mais cette dame ne comprit pas ce qu’il disait. Alors, c’est là
que cette petite statue tomba de cette montagne, et depuis, cette dame peut parler à
dieu. J’aurais bien voulu acheter cette statue, mais elle coûtait 1 000 dollars.
Après, j’ai acheté une carte postale de la statue et je suis repartie. Je garde de bons
souvenirs de ce voyage.