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www.actualite-ouest-africaine.org Cette synthèse hebdomadaire de l’actualité ouest-africaine est publiée par le Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE). Elle met en valeur l’actualité des organisations régionales (CEDEAO, UEMOA et CILSS) ainsi que des autres Membres du Club. Les articles ne doivent pas être présentés comme exprimant les vues officielles de l’OCDE ou de ses pays Membres. Contact : [email protected] ACTUALITÉ OUEST-AFRICAINE www.actualite-ouest-africaine.org Club DU SAHEL ET DE L'AFRIQUE DE L'OUEST Secrétariat du N o 239, 10-16 janvier 2017 LE DERNIER SOMMET AFRIQUE-FRANCE DE FRANÇOIS HOLLANDE Le dernier sommet Afrique-France de François Hollande L’UNOWAS présente les défis politiques ouest-africains Premier Forum pour la résilience en Afrique Sénégal : baisse du prix de l’électricité États-Unis : appui au système d’alerte précoce de la CEDEAO Opinion : l’Afrique et la France doivent réviser leur modèle de coopération Publication : Le potentiel des chaînes de valeur globales en Afrique de l’Ouest Publication : Les enjeux de la criminalité environnementale en Afrique de l’Ouest Who’s who : Daniel Kablan Duncan, Vice-président de la Côte d’Ivoire Le 27 e sommet Afrique-France pour « le partenariat, la paix et l’émergence » s’est tenu les 13 et 14 janvier 2017 à Bamako. « Paix et sécurité » et « Émergence, économie et développement » étaient les deux grands thèmes du sommet. Le choix du Mali en tant que pays hôte, porté par François Hollande, n’est pas anodin. C’est en effet dans ce pays que le président français a lancé, le 11 janvier 2013, l’opération Serval pour contrer l’insurrection djihadiste dans le nord du pays. L’organisation du sommet à Bamako était donc un moyen de faire valoir le succès de cette opération, en dépit d’une situation sécuritaire qui demeure fragile, y compris dans la capitale, où l’attaque terroriste du Radisson Blu avait fait une vingtaine de morts il y a un peu plus d’un an. Dans ce contexte, la visite d’une soixantaine de délégations nationales, comprenant des chefs d’État et des grands chefs d’entreprise, pouvait être considérée comme une entreprise imprudente. Mais le retour au Mali était l’occasion pour François Hollande de présenter le bilan de sa politique africaine, à quelques mois de la fin de son quinquennat. Ce bilan est marqué par des interventions militaires, au Mali et en Centrafrique notamment, et d’une réorientation de la diplomatie française sur le continent, qui a cherché à se dégager des pratiques associées à la politique dite de la « Françafrique », en faveur d’une coopération économique et sécuritaire plus équilibrée. En matière d’économie et développement, les financements français sont en hausse : 23 milliards d’euros de financements sur la période 2014-18, soit 4 milliards d’euros par an. La France prévoit 2 milliards d’euros par an pour le développement des énergies renouvelables en Afrique sur la période 2016-20 et la création d’un fonds d’investissement franco- africain à destination des PME, doté de 76 millions d’euros. D’autres actions visent à soutenir la formation professionnelle des jeunes, la mobilisation de la diaspora et le développement numérique. « La France veut travailler avec toute l’Afrique et pas simplement avec l’Afrique qui parle le français », a déclaré le président Hollande. Cependant, si la France reste un acteur incontournable pour la promotion de la paix et de la stabilité dans la région, elle rencontre des difficultés à s’implanter sur les marchés des pays anglophones tels que le Ghana, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Le choix politique d’organiser le sommet à Bamako n’a sans doute pas contribué à faire accroître la visibilité des entreprises françaises dans ces pays. Regarder le discours d’inauguration de François Hollande : http://www.dailymotion.com/video/x58i423_discours-d- inauguration-du-sommet-afrique-france_news# Lire le dossier de presse de l’Elysée : http://www.diplomatie. gouv.fr/fr/IMG/pdf/12_01_16_-_dossier_de_presse_-_ deplacement_du_president_de_la_republique_au_mali_ cle07369c.pdf Lire l’analyse (en anglais) : https://www.issafrica.org/iss-today/ hollandes-swansong-in-africa?utm_source=BenchmarkEmail&utm_ campaign=ISS+Weekly&utm_medium=email

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Cette synthèse hebdomadaire de l’actualité ouest-africaine est publiée par le Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE). Elle met en valeur l’actualité des organisations régionales (CEDEAO, UEMOA et CILSS) ainsi que des autres Membres du Club.

Les articles ne doivent pas être présentés comme exprimant les vues offi cielles de l’OCDE ou de ses pays Membres. Contact : [email protected]

ACTUALITÉ OUEST-AFRICAINEwww.actualite-ouest-africaine.org

Club DU SAHEL ET DEL'AFRIQUE DE L'OUEST

Secrétariat du

No 239, 10-16 janvier 2017

LE DERNIER SOMMET AFRIQUE-FRANCE DE FRANÇOIS HOLLANDE

▶ Le dernier sommet Afrique-France de François Hollande

▶ L’UNOWAS présente les défis politiques ouest-africains

▶ Premier Forum pour la résilience en Afrique

▶ Sénégal : baisse du prix de l’électricité

▶ États-Unis : appui au système d’alerte précoce de la CEDEAO

▶ Opinion : l’Afrique et la France doivent réviser leur modèle de coopération

▶ Publication : Le potentiel des chaînes de valeur globales en Afrique de l’Ouest

▶ Publication : Les enjeux de la criminalité environnementale en Afrique de l’Ouest

▶ Who’s who : Daniel Kablan Duncan, Vice-président de la Côte d’Ivoire

Le 27e sommet Afrique-France pour « le partenariat, la paix et l’émergence » s’est tenu les 13 et 14 janvier 2017 à Bamako. « Paix et sécurité » et « Émergence, économie et développement » étaient les deux grands thèmes du sommet. Le choix du Mali en tant que pays hôte, porté par François Hollande, n’est pas anodin. C’est en e� et dans ce pays que le président français a lancé, le 11 janvier 2013, l’opération Serval pour contrer l’insurrection djihadiste dans le nord du pays. L’organisation du sommet à Bamako était donc un moyen de faire valoir le succès de cette opération, en dépit d’une situation sécuritaire qui demeure fragile, y compris dans la capitale, où l’attaque terroriste du Radisson Blu avait fait une vingtaine de morts il y a un peu plus d’un an. Dans ce contexte, la visite d’une soixantaine de délégations nationales, comprenant des chefs d’État et des grands chefs d’entreprise, pouvait être considérée comme une entreprise imprudente. Mais le retour au Mali était l’occasion pour François Hollande de présenter le bilan de sa politique africaine, à quelques mois de la fin de son quinquennat. Ce bilan est

marqué par des interventions militaires, au Mali et en Centrafrique notamment, et d’une réorientation de la diplomatie française sur le continent, qui a cherché à se dégager des pratiques associées à la politique dite de la « Françafrique », en faveur d’une coopération économique et sécuritaire plus équilibrée. En matière d’économie et développement, les financements français sont en hausse : 23 milliards d’euros de financements sur la période 2014-18, soit 4 milliards d’euros par an. La France prévoit 2 milliards d’euros par an pour le développement des énergies renouvelables en Afrique sur la période 2016-20 et la création d’un fonds d’investissement franco-africain à destination des PME, doté de 76 millions d’euros. D’autres actions visent à soutenir la formation professionnelle des jeunes, la mobilisation de la diaspora et le développement numérique. « La France veut travailler avec toute l’Afrique et pas simplement avec l’Afrique qui parle le français », a déclaré le président Hollande. Cependant, si la France reste un acteur incontournable pour la promotion de la paix et de la stabilité dans la région, elle rencontre des di� icultés à s’implanter sur les marchés des pays anglophones tels que le Ghana, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Le choix politique d’organiser le sommet à Bamako n’a sans doute pas contribué à faire accroître la visibilité des entreprises françaises dans ces pays.

▶ Regarder le discours d’inauguration de François Hollande : http://www.dailymotion.com/video/x58i423_discours-d-inauguration-du-sommet-afrique-france_news#

▶ Lire le dossier de presse de l’Elysée : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/12_01_16_-_dossier_de_presse_-_deplacement_du_president_de_la_republique_au_mali_cle07369c.pdf

▶ Lire l’analyse (en anglais) : https://www.issafrica.org/iss-today/hollandes-swansong-in-africa?utm_source=BenchmarkEmail&utm_campaign=ISS+Weekly&utm_medium=email

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L’UNOWAS PRÉSENTE LES DÉFIS POLITIQUES OUEST-AFRICAINS

Le 13 janvier à New York, le représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, a présenté la situation de l’Afrique de l’Ouest au Conseil de sécurité de l’ONU. Se félicitant des progrès démocratiques de la région, où les processus électoraux les plus récents se sont déroulés de manière régulière, il s’est toutefois

dit préoccupé par la crise politique que traverse la Gambie depuis le revirement du président sortant Yayah Jammeh, qui a rejeté les résultats de l’élection présidentielle de décembre après avoir dans un premier temps reconnu sa défaite. Il a, à cet égard, salué la tentative de médiation de la CEDEAO pour résoudre la crise qui s’est installée dans le pays. M. Ibn Chambas a ensuite présenté la situation particulière de plusieurs pays de la région, évoquant notamment la crise humanitaire dans le nord du Nigéria, pour laquelle il a appelé à accroître le soutien aux programmes d’urgence. Il a enfin rappelé la détermination de l’UNOWAS à mettre en œuvre au niveau régional la résolution sur la consolidation de la paix adoptée en 2016 par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil de sécurité.

▶ Lire le briefing (en anglais) : http://unowas.unmissions.org/sites/default/files/170113-srsgbriefingunsc.pdf

▶ Lire le communiqué de presse (en anglais) : http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=55966#.WHtlqFxlLD7

PREMIER FORUM POUR LA RÉSILIENCE EN AFRIQUE

Les 10 et 11 janvier 2017 à Abidjan, la Banque africaine de développement (BAD) a accueilli la première édition du Forum pour la résilience en Afrique. L’événement, organisé en partenariat avec plusieurs institutions dont l’Union africaine, la Banque mondiale, le PNUD, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Secrétariat G7 + et l’Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD), a réuni plus de 150 participants. Ce premier forum avait pour thème « Opérationnaliser les Top 5 pour une Afrique résiliente », en référence aux cinq priorités définies par le président de la BAD, Akinwumi Adesina. Dans son discours d’inauguration, ce dernier

a souligné la nécessité de comprendre les enjeux et les facteurs de la fragilité, à l’heure où le continent connaît de profondes mutations socio-économiques, démographiques, environnementales et politiques. Le renforcement institutionnel apparaît comme un outil primordial de la résilience, et sa promotion exige une approche coordonnée des di� érents partenaires et une action à l’échelle à la fois nationale et régionale, que le Forum entend contribuer à mettre en place. Pour sa part, la BAD se focalisera sur plusieurs domaines essentiels pour sortir du cycle de la fragilité, à savoir l’énergie, l’agriculture, le développement du secteur privé, l’intégration régionale et la qualité de vie, en particulier pour les jeunes.

▶ Lire le communiqué de presse (en français) : https://www.afdb.org/fr/news-and-events/article/afdb-to-host-first-edition-of-the-africa-resilience-forum-16620/

▶ Lire le discours d’inauguration (en anglais) : https://www.afdb.org/en/news-and-events/article/building-a-partnership-for-resilience-remarks-by-dr-akinwumi-a-adesina-president-president-of-the-african-development-bank-at-the-first-africa-resilience-forum-january-10-2017-abidjan-cote-divoire-16622/

© UN/Rick Bajornas

© SelecToday

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SÉNÉGAL : BAISSE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ

Dans son message à la Nation prononcé à la veille du Nouvel An, le président sénégalais Macky Sall a annoncé une baisse du prix de l’électricité de 10 % en 2017. Cette mesure, qui permettra aux

consommateurs sénégalais d’économiser 30 milliards de F CFA, a été rendue possible par l’augmentation de la capacité énergétique du pays, suite à la récente mise en service de centrales solaires notamment, et par la restructuration de la société nationale d’électricité, redevenue bénéficiaire depuis 2014. Le Sénégal enregistre une forte performance dans ce secteur, puisque le temps moyen annuel des coupures de courant s’est réduit de 912 heures en 2011 à 73 heures en 2016. Le chef d’État a assuré que le Sénégal poursuivra sa quête d’indépendance énergétique, avec la mise en service de six autres centrales solaires et éoliennes d’ici 2018. L’exploitation des gisements gaziers et pétrolifères découvertes récemment dans le pays devrait contribuer à cet objectif.

▶ Lire l’article (en français) : http://www.slateafrique.com/709661/senegal-baisse-de-10-du-prix-de-lelectricite-en-2017

ÉTATS-UNIS : APPUI AU SYSTÈME D’ALERTE PRÉCOCE DE LA CEDEAO

À l’occasion d’une cérémonie qui s’est tenue le 11 janvier 2017 à Abuja, le gouvernement des États-Unis a remis à la Commission de la CEDEAO un conteneur d’équipement de technologies de l’information et de la

communication. Ce don est destiné à renforcer le système d’alerte précoce de l’organisation régionale. Halima Ahmed, Commissaire pour les A� aires politiques, la paix et la sécurité de la CEDEAO, a chaleureusement remercié les États-Unis pour cette contribution matérielle, qui devrait permettre d’améliorer le fonctionnement et la coordination des centres nationaux de coordination, d’alerte précoce et de réponse dans les États membres, ainsi que la collecte de données au sein de la région. Le représentant des États-Unis, Derell Kennedo, a pour sa part rappelé l’intérêt de son pays pour la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest.

▶ Lire le communiqué (en anglais) : http://www.ecowas.int/us-boosts-ecowas-early-warning-mechanism-with-it-equipment/

OPINION : L’AFRIQUE ET LA FRANCE DOIVENT RÉVISER LEUR MODÈLE DE COOPÉRATION

Séga Diarrah, président du Collectif « Bi-Ton » qui regroupe une soixantaine d’associations de promotion de la démocratie et de l’emploi au Mali, reconnaît que le bon déroulement du 27e sommet Afrique-France, qui s’est tenu à Bamako les 13 et 14 janvier 2017, est un succès pour le Mali. Le pays a ainsi pu montrer sa capacité à surmonter

© Leral.net

© ECOWAS

les menaces sécuritaires qui pèsent sur lui, tandis que la rencontre a donné l’occasion au secteur privé malien de nouer des partenariats. Les relations entre la France et l’Afrique n’en demeurent pas moins questionnables. Selon M. Diarrah, la France continue à profiter de l’Afrique, notamment à travers les grandes entreprises actives sur le continent, sans répondre aux véritables préoccupations des Africains en matière de coopération. La France demeure focalisée sur la dimension macro-économique et sécuritaire des pays africains, alors que ceux-ci attendent plutôt un renforcement des liens pratiques et symboliques, dans le domaine de l’immigration, de la formation et de la coopération culturelle par exemple. Cette divergence d’appréciation impose une révision du type de relation qu’entretiennent l’Afrique et la France, à travers laquelle les Africains doivent se réapproprier les objectifs et le rythme de la coopération avec ce partenaire privilégié.

▶ Lire l’entretien (en français) : http://www.sahelien.com/viewer?id=587a50298f7ee7cc57000247

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LE POTENTIEL DES CHAÎNES DE VALEUR GLOBALES EN AFRIQUE DE L’OUEST

Ce rapport s’intéresse à la participation potentielle de l’Afrique de l’Ouest aux chaînes de valeur globales. Il identifie plusieurs secteurs à fort potentiel pour lesquels la région dispose de capacités de production su� isantes, et qui pourraient rapidement entraîner une montée en gamme vers des activités plus rémunératrices de la chaîne de valeur, et ainsi maximiser les bénéfices de l’industrialisation sur l’emploi et le développement.

PUBLICATIONS

WHO’S WHO ?DANIEL KABLAN DUNCAN, VICE-PRÉSIDENT DE LA CÔTE D’IVOIRE

Le 10 janvier 2017, Alassane Ouattara a nommé Daniel Kablan Duncan en tant que Vice-président de la Côte d’Ivoire. Celui qui exerçait jusqu’alors la fonction de Premier Ministre est ainsi devenu le premier responsable politique à occuper ce poste, créé par la nouvelle constitution de 2016. Né en 1943, à Ouellé, dans le centre-est du pays, Daniel Kablan Duncan est

depuis 1990 une personnalité éminente de la vie politique ivoirienne. Ancien élève des classes préparatoires du lycée Montaigne de Bordeaux, il a suivi des études de commerce à l’École des hautes études commerciales du Nord de Lille et de l’École supérieure de commerce de Bordeaux, et est titulaire d’un diplôme d’ingénieur commercial à l’Institut commercial de Nancy. De retour en Côte d’Ivoire, il débute en 1970 une carrière de haut-fonctionnaire au sein du ministère de l’économie et des finances puis à la BCEAO en 1974, après un passage au FMI. En 1990, sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny, il quitte la BCEAO et entre pour la première fois au gouvernement ivoirien en tant que ministre des finances, puis est nommé, la même année, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’économie et des finances, dans le gouvernement d’Alassane Ouattara. Parallèlement, il devient membre du bureau

▶ Télécharger le rapport (en anglais) : http://www.ictsd.org/sites/default/files/research/west_africa_ictsd_fessehaie.pdf

politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et intègre les instances dirigeantes du parti. En 1993, il est nommé Premier ministre par le président Henri Konan Bedié. Il reste chef du gouvernement jusqu’au coup d’État militaire du Général Robert Gueï en 1999. Contraint de s’exiler en France, il revient en Côte d’Ivoire l’année suivante et rejoint le gouvernement en 2011 comme ministre des A� aires étrangères du nouveau président Alassane Ouattara, qui le choisit comme Premier ministre en 2012.

▶ Lire la biographie o� icielle : http://www.primaturecotedivoire.net/site/suite-p.php?newsid=1521

▶ Lire l’article : http://www.imatin.net/cote-d-ivoire/article/politique/qui-est-kablan-duncan-voici-la-biographie-complete-du-nouveau-1er-ministre-_5112_1353521913.html

© SWAC/OECD

Regional Integration and High Potential Value Chains in West Africa

Inclusive Economic TransformationDecember 2016 |

Judith Fessehaie

Issue Paper

LES ENJEUX DE LA CRIMINALITÉ ENVIRONNEMENTALE EN AFRIQUE DE L’OUEST

Cette note examine le phénomène de la « criminalité environnementale » en Afrique de l’Ouest. Elle dresse un état des lieux des principaux trafics qui ont cours au sein de la région et analyse plus spécifiquement les enjeux de l’exploitation forestière et de la pêche illicite. Elle présente également les différents mécanismes dont dispose la région pour lutter contre les crimes et les abus environnementaux.

▶ Télécharger la note (en français) :http://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOTES_ANALYSE/2016/NA_2016-12-14_FR_N-KROTOV.pdf