LE DEFRICHEUR, Annofl^sdata2.collectionscanada.ca/001094/pdf/18621127-le... · qna munes, bal cls...

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VoL 1. L'Avenir, C. E., Jeudi, 27 Novembre 1862. Ho. 1 Abonnement : Pour Six mois,..$l, 00 Pour u n an $2. 00 PAYABLE D'AVANCE. LE DEFRICHEUR, Annofl^s : Première insertion ; pVr^J <4 Hgnt, *V, U«\ Insertion subséquente,. VOIE DERNIERS PAGE. J o u r n a l hebdomadaire public |dans lesinterestsdesCantonsdel'Est. Publié par J. B E. DGRIÛN, 7 "Le Travail ennoblit." S~ Ç* LEVASSEUK,. Çultivntèur et Ittprôseijtaiit du Peuple. Ç ^ Imprimeur, pour le Propriétaire. 1,1 T T Ê RT/vTU It F. CANADIENNE JEAN RIVARD La DÉFRICHEUR CANADIEN. Par A. G>rii Lajoio- Jeunes gens,je neveux p»-:vous tinnjper : tout c* qu'il y » de Us.m d'excellent tlau* ia naluie «'acheté au prix de la peine et du t'avait ; la Providence l'a, ordonné ainsi. DjiLItSSICKT. La hardiesse rt le travail sur- montent les plut grands obstacles. Il n*y a rien d'imnossible 4 ceux qui savent oser et souff ir. Les pensées l'un homme fort et labe r icix produisent toujours l'a- bondance ; mais tout paiesseux os' pauvre. SALOMON. ATAST rr.opoa. ,P»"v ___ •v,.«n««» o.irr*p Jaunes et jolie* citadines qui r e rêvez qna munes, bals cl conquêtes amoureu-es ; jeuoea êieg-iuts qui pa.-euurez, joyeux ei sans soucis, le ceicie des plaisirs maudaius, il va sans dire que oeltn histoire n'est pas pour vous. Le titre raëm j'en suis sur, vous fera bâiller d'ennui. Ki «ifs:, Jean Rrvard ... quel nom c uni - .11:111 ! q 1: pjjv.nt-on îinaouiier de plus vul- gaire ! Puis- encore pour Rivard, si au liea te Jean c'était Arthur, ou Alfred, ou Oscar, on quoique petit nom nré de la my- thilogio payouun» ou d'une U.gue étran- gère. V M, un défi icheur... est-ce bien ooei lai qu'on trouvera !e type do 11 grâce et de i* galanterie 7 Mus. -,U) voulez-vous ? Ce n'est pa» un roman q>.« j'écris, et si q îelqj'un est a la recherch 1 * d'asuVitures me iveilleuses, de dueV, de meurtres da suicides, ou d'inltl- gues d'amour tant soit peu compliquées, je lui ce".«fill» ïmicalamer.t de «'atraascr *il:eu s. Ot ne trouvera t^ns ce récit, que i'tiistuira simple et vraie d'un jeLiie hora- mi sans fortune, d3.As.eae eo».liticr. «M> «leste, mai* dont la vie in'a semblé digne d'ère racontée à ceux qni savent r-pprècier le mente obscur et la grandeur réelle, par- tout cela se rencontre. ili.tons-r.ou» toutefois de die, mesdames, pour ne pas vous laisser plus longtemps dans l'erreur, que Jean Rivard était en dé- pit de son nom île baptême, d'unis nature éminemment poétique, et d'une tournure a plaire an.x plus délaigneoses de votre sexe. A l'époque où se passent tes faits qu'on »a lire, il approchait de la vingtaine. C'é- tait un beau jeune homme brun, de taille moyenne. Sa figure mâle et ferme, son épaisse ^hev-du-e qni se bouclait d'elle- même, ses I x:%*< et fortes épaules, mais • orient de-* yeux noi r s, étiueelants, dans lesquels se lisait nue indomptable force aie v.tloMté, tout cela, joint a une âme ardente, a un coe ir uhau I et â beaucoup d'uitelli- Çance, faisait d; Jean Rivard un caractère remarquable et vé.itaMemenl intéressant. Trois mois pissésausein d'une grande rite, entre les nains d'un tailleur à la mode, d'un coiffeur, d'un bottier, n'en maiue de danse, et un peu de fréquentation de ce qu'au est convenu d'appeler le grand mon- de, eussent fait de notre héros un' élégants un fashionable, un dandy, un cavalier enfin dont les plus bélier jeunes filles eussent raffolé. Mais ces triomphes si recherrhés dans certaines classes rie ta seoiété n'avaient au- "cun attrait pour lui, et J-*au Rivard préféra, rorameon le verra bientôt, n la vie du liou de ville celle du lion de la foiéi. I Jean Rivnr 1 était vers !'an 132 1, â Crn .ndp.-i; l'une de ces helles pa- ïoUses canadiennes établies dans la vallée du L\e Si. Pierre, sur la rive nord du Saint Laurent. Sun pire, Jean-Bip '"'e Rivard, ou simplement Baptiste Rivard, cntnme ou l'appelait usas sa paroisse, aurait passé pour un cultivateur à l'aise s'il n'eu! étf> charge d'une famille de douze enfante, dont deux filles et dix garçon». Jean était l'aine de ce» dix gar- çons. Comme il montrait, dès son bas âge, une intelligence plus qu'ordi- naire, on s'était déterminé, après de longues consultations avec les plus proches parents et ie onréde Grand- prâ, à le mettre au collège pour l'y faire suivre un cour? d'études. La mire Rivard nourrissait l'espoir seoret que Jean prendrait un jour la soutane cl deviendrait prêtre. S'on plus grand bonheur à la pauvre mère nit été de voir son fils aîné chanter li messe et faire le prône à l'église da Orandpré. 'Jeun Rivard obitut d'assez bon» succès dans ses classes Ce n'était uns un élevé de* plus brillants, niui* il était régulier, slndi-ux, ut parmi ses, nombreux condisciples, nul tic le surpassait dans led C:I.>MS qui dp- nandaient l'exercice du jugement. Il se signalait sr.;totit dans tout ce |u'il t ntreprenuit ))ar une persévé- rance à tonte épreuve. Les annéts*le collège s'écouli'rent rapidement. Dés le cotntneneement de sacinquiiiiie année, il étail entré en Rhétorique, rt i! gotitail d j i pai aniicipaliou les jouissa-nces intellec- Inelles des unnéos suivantes, enr les rltiiles ()hiU>3t)|iliiqucs et «eientifiqnes i onvenaient à la tournure séiieuse de son. esprit ; il laissait même en- traîner parfois à faire des plans pour l'avenir, à biitirdes châteaux en Es- pagne comme on en bâlit à c~t 6ge, j lorsqu'un évèuement survint, qui tenvt 'rsa tousses projets : Le père Bapiiste Rivard mourut. Ce décès inattendu produisit uue révolution dans les ailtires de la fa- mille Rivtir I. Quand le notaire eut fait l'inven laite des bien-, delà succession cl que la veuve Rivard eut pris t>a p a n de la comiTiU!ia:i!é. iL se trouva que le patrimoine de chacun des enfants ne s'élevait qu'à une somme de quel- ques cents fisnes. Jean qui nv.lit fait une partie de ses éludes et par conséquent étail censé avoir reçu quelque chose " en avancement d'hoirie " ne pouvait éqnilablement prétendre aux mêmes avantages pécuniaires tiu.> chacun de r-es frères et soeurs. Sa part ("liéri- lage à lui ne s'éleva donc en tout el partout qu'a la somme de cinquante louis. Il lui fallait, avec cette tomme, et vivre et s'établir. u EMBARRAS CHOIX b'uX ÉTAT. -S'il -est dans.la vie d'un homme une circonstance diffieile. ir.cjjtf '.tn- te, c'est breu celle ou se trouvait a- lors le pauvre. Jean Rivar>l. Il avail dix-neuf ans ; la pensée de son avenir commençait à l'occnper sérieusement. Ne pouvant s'atten- dre à recevoir de personne autre cho- se que de3 conseils, il devait, pour faire son chemin dans la vie, se re- poser uniquement sur ses propres ef- forts. Or, disons-le à regret, l'instruc- lion qu'il avait acquisi', bien qu'elle etlt développé ses facultés intellec- tuelles, ne lui oil'rall pour le rnomenl aucun moyen de subr-istauce. Il pouvait, à la rt;.;neur, en sacrifiant son petit patrimoine, terminer son cours d'études classiques, et c'est ce que désiraient sa mère et ses autres |:>arents, m a i s ii se dir-uit avec raisop, que si par malheur »a vocation au sacerdoce n'était pas bien prononcée, il se trouverait après son cours daus une situation aut-si précaire, sinon plus précaire que s'il n'eut jamais ap- pris les premières lettres de l'alpha- bet. La première chose qu'il décida fut donc de discontinuer ses études ool- légiales. Mais ce n'était pas là le point le plus difliiile; i! lui fallait do plus faire choix d'un état, démarche «rave qu'un jeune homme ne peut faire qu'en tremblant, car de celte démarche dépend le bonheur o u Ir malheur du reste de sa vie. Il est petmis de croire que le su- prême ordonnateur de tontes choses a reparti chez ses créatures une di- versité de talents et d'aptitudes con- formes aux besoins des sociétés qu'elles sont appelées à composer. Mais des circonstances particulières, une famillo nombreuse, une grande gène pécuniaire, le défaut de protec- tion, et mille aulres raisons forcent, hélas! irop souvent des jeunes gens bien disposés à se jeler contre leur gré dans des carrières ou ils ne ren contrent que misère et dégoût. Trop souvent aussi, résistant à i'iuslinct qui les pousse vers un genre de vie plutôt que vers un autre, ils se lais- sent guider dans leurs choix par des considérations de convenance, ou qui pis est, par une absurde et malheu- reuse vanité. Rarement le conseil 61 sage du poète : Soyez plutôt maçon, si c'est votre métier, est écouté dans et lté importante con- joncture. Il existe, aussi malheureusement parmi nos populations rurales uu pré- jugé funeste qui leur fait croire que ies connaissances et l'édncaVion ne sont nullement nécessaires à celui qui cultive le sol :à quoi sert d'être savant, dira t on., pour manier le manchon de la charrue ? Et rien nVst plus étrange aux yeu:: de cer- taines gen6 que de voir n.. jeune homme instruit ne pas embrasser une profession libérale. Aussi le? r"of"»sit>r.9 il'ivc'iii, de notaire, de médecin, refuges obligé.- de lous les collégiens qui n'embras- sent pas le sacerdoce, sont déjà telle- ment encombrées dans notre jeune pays qu'une grande parlie de leurs membres ne peuvent y trouver le pain nécessaire à la vie matérielle. Lo carrière desemplois publics est pa- reillement encombrée; d'aillenr-.sans le secours d'un protecteur puissant, nn jeune homme ne peut rien n'tee- dre dS," ce Voté. Le pende considé- ration accordée à la noble profession d'itutitulpur l'a fait regarder jusqu'à ce jour comme un pis-aller. L'ar- pentage, le génie civil, l'architecture ne sont une ressource que pour un 1res petit nombre d'individus. L'ar- mée el la marine ont toujours été fermées à notre jeunesse. Le pauvre Jean Riv îrd, tibsédé de Ions cêtés par les donneurs d'avis, ne songea pas d'abord à braver le préjugé régnant, et quoiqu'il ne se sentit de vocation énergique pour au- cune des profession dont on vient de parler, i! songea à se faire admellre n l'élude du droit. La loi qui con- cerne la professions d'avocat l'astrei- gnait à cinq années de cléricature, mais il se flattait qu'après une pre- 1 miète année passée chez son patron ] il recevrait pour son travail une ré- 1 mnnération suffisante à ses dépenses: el'entretient. Ce qui lui faisait en-: resser ce projet, c'était la perspectl ve de se retrouver avec son ami Gus- tave Charmenil, alors étudiant en droit à Montréal, ami intime, rama- rade d,Vr.fa.:ce, compagaor) de collè- ge, et dont le souvenir était encore tout chaud dans sa. mémoire. Cependant Jean Ri.ardne voulut en venir à aucune détermination ar rdtée avant d'avoir consulté le plus ancien ami de sa famille, M. l'abbé Leblanc, curé de Grandpré; car, dans nos campagnes canadiennes le curé est presque toujours regardé [cimime W conseiller indispensable, le juge en dernier ressort, dans toutes les importantes affaires de famille, i Jean ftivard n 'eut rien à a.ppren- jdre à M. le curé qui avait d'jà toot j appris par la rumeur publique. | " Je m'attendais à votre visite, imon jeune ami, lui dit le vénérable i prêtre, et je suis très heureux de vous Ivoir. J'ai pensé tous les jours a vous 'depuis un mois ; j'ai partagé vos in- quiétude», vos embarras, el puisque vous venez,, suivant votre coutume, me demander mon avis, je! vous di- rai franchement et sans détour, que | nous n 'en sommes pas venus tous i deux à la même conclusion. Votre j projet d'étudier ne me sourit pas, je | vous l'avoue. Vous savez que j'ai imoi même étudié celte profession i pendant une année avant d'entrer :dans les ordres ; je puis par consé- quent vous parler en homme qni pos- sède une certaine connaissance de son suirt. J'essaierai donc de vous faire voir ies deux cotés de la mé- daille. ' ' —C'est particulièrement pour vous soumettre mon projet, dit Jean Ri- vard, rue je suis venu vous visiter ; |veuillez me parler comme si je n 'u vais encore rien décide. I —Je ne vous cacherai pas. repril le curé, que cette carrière me sou- riait c o m m e a v o n s , lorsque, il y a bientôt trente ans, je quittai le collé- I ge ; elle sourit presque à tous les I jeunes gens qui ont de l'ambition et |se croienl destinés à jouer un rôle idans les affaires de leur pav s . Rien n'éblouit tomme l'ait de la parole, el c'est qu 'on rencontre les hom- mes qui exercent çc talent avec le plus de puissance. " Il faut avouer aussi que cette profession offre des avantages réels. L'élude du ia loi exerce ie jugement; i'habitude du raisoniiejnriil, de la discussion, donne par degré à l'hom- me doué de talents naturels une trran- de vigueur d'espril, une dextérité, une subtilité d'argumentation qui le font sortir vainqueur de presque tou- tes les luttes qui requièrent l'exercice el l'emploi des facultés inlellcctuel- , les. " Dans l'étude de ses moyens, voyez vous, l'avocat esl sans cesse excité par deux des plus puissants mobiles du coeur humain, l'orgueil et l'amour du gain : sa raison, Ion- jours tendue pour ainsi dire, prend graduellement de la force, comme le bras du forgeron qui se durcît cha- que jour par le travail ; et après un certain nombre d'années, surtout s'il a fait fortune et s'.i jouit d 'une forte santé, il peut déployer ses lalents sur un plus grand théâtre. Partout les hommes d'état se recrutent, à quel- ques exceptions près,dans celle clas- se privilégiée, car personne ne peut se mettre plus facilement et plus promptement au fait des questions •ïifficilfts, compliquées, et les traiter avec plus de lucidité de raisonne-': i ment, olus de f.icililé de parole. i " Vous voyez que je ne cherche | pas à nier les avantages de la profes- sion. Disons pourtant de suite, puis- que nous en sommes à considérer le pour el le contre, qu'on reproche aux avocats, devenus hommes publics,! de rapetisser les giandes questions de politique, de Tes envisager sous un point de. vue/troll, surtout de Tai- re emploi de petits moyens, de ces raison» futiles connues sons le terme d'objections à la forme, et qni déno- tent chez leurs untcui» plus de subi i - lité d'esprit que de libéralité et de largeur de vues. Ces messieurs ont bien aussi quelquefois leurs petits ri- dicules. Vous vous rappelez sans doute ce passage de Timon : Les avocats partent pour qui on vent, tant qu'on veut, sur ce qu'on veut etc., etc et son chapitre sur l'éloquence du barreau. " M. de Cormenin ne flatte certai- nement pas les avocats dans son li vre. Malgté pourtant ce qu'il en dit, et ce qu'en pense le vulguire, je crois qu'il existe des avocats strictement honnêtes, qni, en se chargeant d'une cause, la plaident moins en svocats qu'en magistral», recherchant con- sciencieusement la vérité, et m u s i par un sentiment de justice et de cha- rité. Ce* Ijommes constamment gui- dés parla bonne foi, parle sentiment du devoir, acquièrent une grande puissance de raison, sans se fausser l'esprit " Ces hmntiïirs sont de grands ci- toyens. " Je ne voue dirai pas s'ils se ren- contrent en grand uomb/e, ou s'ils sont, comme dit Virgile : R:t r i nmites in curgite vasin ; demandez-en des nouvelles à votre ami Gustave Chitrimnil qui, j'en suis »iïr, en sait déjà quelque chose. —Je vous avouerai, M. le Curé, rlil Jean Rivard, que l'amour des honneurs, des, dijrpiles, n'est pour rien dans le choix que j'ai voulu faire ; je n'ai pas 'a prétcntioi; de faire jamais un •octtenr. Mon but. hélas! est peut-être moins élevé, moins noble ; j'ai cru voir dans celte carrière un acheminement à la for tune, et un moyen d'aider à l'établis- sement de mes jeunes frères. —J'en viendrai donc à cette ques- tion qni doit être alors la plus inté- ressante pour vous. Vous avouez qu'en vous lançant dans celte carrière vous avez comme Ions vos confrère», l'espoir d'y faire fortune ; je né, pré- tendrai pas que vous vous iailes illu- sion ; Vous pouvez êlre un de ces ra- res privilégiés, bien que vous admet- liez vous-même que vous ne possédez pas celle assurance, ni cette facilité d'expression qui font les grands ora- teurs. Mais il est nn moyen assez «impie de vous éclaiier sur ce sujet. Prenez la liste des avocats admis de- puis vingt ans aux divers baireaux du Bas-Canada, et voyezdans quelle proportion se trouvent ceux qni vi- vent exclusivement de l'exercice de leur profession. Je ne pense pas me tromper en disant que c'est à peine si vous en trouvez un quart. Les trois antres quarts, après avoir atten- du pendant plusieurs années une elientelle toujours ;i venir, se retirent découragés. Les un» se jetleronl dans le journalisme, d'antres dans le commerce ou dan» des spéculations plus ou moins licite» ; celui-ci cher- chera un empiei dans les bureaux public*, celui-là ira cacher son désa- pointement dans un pay» étranger ; un grand nombre resteront à charge à leurs parents ou à leurs amis ; les antres, abreuvés de dégoûts el d'en- nuis,' se laisseront aller à la dissipu- : lion, à la débauche, et finiront misé- i rablemenl. .'ar remarquez bien, mon ami, que les avocnls de premier or- dre, c'est-à dire, les avocats de ta- lents transcendants, sont presque set.K à recueillir les avantages atta- chés à la profession. César préférait être. Je premier dan» une bicoque que le sec ond dans Rome ; pour ma pari, je crois que, sans avoirL'ambition de César, on peut être justifiable de pré- férer occuper le premier rang dans un état quelconque que le second dans lu profession d'avocat. " ("ne nuire importante considéra- tion, mon enfant, c'est qu'il n 'est guè- re possible à un jeune homme sans mqyetis pécuniaires, de faire une é- tude suffisante cie la profession, ni de se créer ensuite une elientelle s'il n'a pas de protecteurs ou d'amis influ- ents. —Mais ne croyez-vous pas qu'a- près une première année passée daus un bureau d'avocat je serai en élut de subvenir à mes dépenses? —J'admets que eela peut arriver mais il y a dix cliarJCcs contre' une j que votre espoir Ecra déçu. Feut-1 être, après de longues el ennuyeuses j démarches, Irouverez-vous a ensei-j gner le français dans uue famille, à| unir les livres d'un marchand ou à faire quelque autre travail analogue ; mai? cet!.;' avantage même qui ne se rencontre que très rarement sera eau se que vous négligerez vos étudc.j professionnelles. Vous savez le pro> verbe : on ne peut couri.rdeux lièvres à la fui». J'ai connu des je i..ed irons d'une grande activité d'esprit, pis-iris d'ardeur pour le travail, qui se se- raient peut-être dislmgnés au bar- reau, S ils avaient pu faire une el'ri- calure régulière, mais qui obligés polir vivre de se. faire copistes ou d'é- crire pour les gazelles ne purent ac- quérir une connaissance suffisante de la procédure et de la pratique, et durent se résigner bon gré mal gré à tenter fortune ailleurs. Car, sachez le bien, mon ami, aucun état ne de- mande un àpprenlissaj,cpUis sérieux, plus consciencieux. " Or, la somme nécessaire à la pension et à l'entretien d'un étudiant pendant quatre ou cinq années de cléricature, celle encore plusconsidé rable qu'il doit consacrer à'I'acqui&j- tipq de livres, à l'ameublement de sou bureau, el à attendre patiemment la clienlelle lant désirée, tout cela réuni formé un'pelit capital qui, ap- pliqué a quelque mile industrie, peut assurer l'avenir d'un jenrie homme." Le pauvre Jean Rivard qui son- geait à ses cinquante louis se sentit intérieurement ébranlé el fui sur le point rie déclarer de suite qu'il re- nor.çait à'aon projet ; mais M. le curé eo.n itjna : " Puis, mon ami, comptez-vous pour rien la privation des plaisirs du coeur, des jouissance» de la vie de famille pendant les plus belles an- nées de votre séjour snr la terre : Car, même en supposant que vous -eriez nn des privilégiés de vot'e or- dre, vous vous 1 rtnrlrea à trente ans et peut être plus loin, avimt de pouvoir vous marier. La vanité, les exigen- ces sociales sont pour beaucoup, tl esi vnii. : .es .e.: . . .. riaie et malheu- reuse nécessité, mais le fait existe, et vous ne sen-j probablement pas homme a rompre en visière avec les habitudes de votre classe " Cette dernière considération était Je nature à faire une forte impres- sion sur Jean Rivard, comme on le comprendra plus lard. " Il y a enfin, mon cher enfant, a- jonla le bon piètre, une autre consi rléralion dont on ne s'occupe guère à votre âge, mais qui me parait à moi plus importante que tous les aulres ; c'est que la vie des villes ex- pose à lotîtes sortes de dangers. Sur le grand nombre de jeunes gens cui vont y étudier des professions, oiïy apprendre le commerce, bien peu, I I '-I HS ! savent'se préserver de la con- tagion du vice-, fisse laissent, en- traîner au torrent du mauvais exem- ple. Puis, dans les grandes villes, voyez-vous, lès hommes sonl séparas pour ainsi dire de la nature ; l'habi- tude de (ivre an milieu de leurs pro- pres ouvrages les éloigne de la pen- sée de Uieu S'ils pouvaient com- me nous, admirer chaque jour les magnificences de \a création, peut- être s'élèveraienl-ils malgré eux jus- qu'à l'auteur de toutes choses, et lu cupidi;é, la vanité, l'ambition, les vices qui les lourmenient n'auraient plus aillant cie prise sur leurs coeurs.. Le bon prêtre allait continuer ses réflexions, lorsque Jean Rivard se le- vant : " M. le curé, dit-il, vos réflexions sonl certainement bien propres à me convaincre que je me suis lai usé en- traîner ''..as une fausse voie. Veuil lez en accuser mon peu d'expérience, et croyez que je suis prêt à abandon- ner sans hésitation, sans arrière-pen- sée, un projet pour lequel je ne me sens d'ailleurs aucun enthousiasme. Mais, en renonçant à ce dessein, je retombe dans les soucis, dans les em- barras qui m'ont tourmenté depuis la mort de mou père. C'est une terri- ble chose, M. le curé, pour un jeune homme sans fortune et sans expé- rience, que d'avoir à se décider sur le choix d'un étal. —Per .-onne, mon enfant, ne com- prend cela mieux que moi, ei je vous dirai que le grand nombie de jeunes gens qt.j sortent chaque année de nos collèges m'inspirenl la plhs profonde compassion. Au point nous en sommes rendus, si par, un moyen on par nn antre on n'ouvre avant peu à notre jeunesse de nouvelles carrières, les professions libérales vont s'en- combrer d'une manière alarmante, le nombre ele tètes inoccupées ira cha- que jour grossissant et finira par pro- duire quelque explosion fatale. •' Si vous me demandez d'indiquer un remède à Cet état de cho»cs, je se- rai bien obligé de confesser mon im- puissance. Néanmoins, après y avoir mûrement réfiéchij et avoir fait de cette question l'objet de mes méditations pendant de longues an- nées, j'en suis venu à la conclusion que le moyen le plus naturel et le plua efficace, sinon d'à rêter lout-A- fni! le rral, au moins de le neutrali- ser, c'est d'encourager tif toutes ma- nières et par tous les rroyens la jau- r.css-e instruite de nos campagnes à embrasser la carrière agricole. " C'est là, suivant moi, le moyen le plus sur c!*arrro:lre la prospérité générale tout en assurant le bien être des individus, et d'attirer sur la clas- se !a plus nombreuse de noire pnpu lation la haute considération dont elle devrait jouir dans tous le» pays- Je n'ai pas besoin de vous répêier tout ce qu'on a dit sur la noblesse et l'uti- lité de celle profession Mais con- sultez tm moment les savants qui se sont occupés de rechercher les causes de la prospérilé des nations, et vous verrez que Ions s'accordent à dire que l'agriculture est la première source d'une richesse durable ; qu'elle offre plus d'avantages que lous les aulres emplois; qu'elle favorise le dévelop-J pement de l'intelligence plus que| toute stitre industrie ; que c'est elle ! qui donne naissance ans manufactu-' res de tontes sortes ; enfin qu'elle est la mère de la prospérité nationale, et pour les particulier; la seule occu- pation réellemenV indépendante. L'agriculteur qui vit de son travail peut diteavec raison qu'"il ne connait que Dieu pour maître." Ah ! s'il m'était donné de pouvoir me faire entendre de ces centaines de jeunes gens qui chaque année quittent nos campagnes pour se lancer dans fes carrières professionnelles, commer- ciales, ou industrielles, ou pour aller chercher fortune à l'étranger, je leur dirais : ô jeunes gens, mes amis, pourquoi sertei-vous ? pourquoi quitter nos belle» campagnes, nos superbes forets, noire belle patrie pour aller chercher ailleurs une .'in- time que vous n'y trouverez pas .- Le commerce, l'industrie vous cfjrenl, dite» vous, des gages plus élevées, mais est-il lien d'aussi solide que la riehesse agricole? Un cultivateur intelligent voit chaque jour augmen- ter sa richesse, sans craindre de la voir s'écrouler subitement ; i! ne vit pas CD proie aux soucis dévorant»; et sa vie paisible, simple,' frugal-, lui procure une neureoié vieillesse. " Vous.ne doutez paj, mon jeune ami, de l'intérêt que je vous porte. Eli bien ! j e suis tellement persuadé que cette carrière, toute humble qu'elle paraisse, est préférable aux professions libérales, an moins» y.oc. le grano nombre des jeunes gens, que je nTi'-aiie pas un (estant à vous ; recommander de l'embrasser, malgré ! toutea les objections que l'on pourra I vous faire, four avoir éuidié pen- dant quelque* années, ne vous en croyez pas muftis apte à la culture de la terre. Au contraire, mon anu. l'è tude a développé vos facultés natu- relles, vous avez appris à penser, g méditer, à calculer, et nul état ne de- mande plus d'intelligence que celui rie l'agriculteur. Si cet art n'a pas tait rie iilns rapides progrès' par.ni nous, il faut en accuser en grande parlie la malheureuse répugnance qu'ont montrée jusqu'aujourd'hui nos hommes Instruits à se dévouer à cet- te honorable industrie. Bravez, le premier, mon jeune ami, ce préjugé funeste, d'autre» von» imiteront bien- tôt et en peu d'années l'agriculture sera régénérée." Chacune de «es paroles allait au i coeur de Jean Rivard. C'était bien au fond sein rêve de lous les jour», son idée favorite. Mais chaque fois qu'il en avail parié en sa famille il avait excité de telles clameurs qu'il n'osait pins revenir sur ce siijet. I D'ailleUrs une difficulté existait à la- ; quelle ne songeait pas le bon curé ; comment, avec ta petite somme de cinquante louis échue en partage à , notre jeune homme, poiivail-il son- ger à devenir propriétaire à Grand- pré, lorsqu'une fei'me de dimension ordinaire n'v pouvait cotlter moins Je dhnse à quinze mille francs (*), snns compter la somme nécessaire à l'ac- quisition cln matériel agricole et des animaux indispensables à l'czploita- lion ? Evidemment Ir- capital dont il pon vait disposer était par Irop modeste pour une pareille entréprise. Jean Rivard pa»?i encore plusieurs mois à considérer sa situation, à chercher les moyens de sortir il'etn- bairas. Parfois le découragement O i In conserve eue-lé la coutume ilanp l*s c .maarrnes ca utdien-ies éloignées des villp», de com.iter par f'ane» da n los eon- voalioa» rela'iTe» àus bieax'ja s'empaTait de son *6me et l'aveoft s'offrait à ses regards sous le» cou- leurs le» plus sorribreH. Eh quoi ! se disait-il alors, serai-je donc condam- à travailler eptnme journajier, comme homme de peine, dans les lieux mêmes où mon père cultivait- I our son pro|>re compte i La pensée d'êimigrer, de s'expatrier, lui venait bien quelquefois, mais il la répons- sa1~xk> suite etAtniae .anti-pstriotiqne^ anti-tfationale- Pois peu à pen sa nature énergi- que reprenait le dessus et son rêve fa- vori le pouisuivait de nouveau. A Continuer. Critane populaire. Chacun soi gout t M. le Rédacteur, Le Défricheur ri'a pis encore paru que tout le monde loi souhaite succès, que tou» les canadiens-français se réjouissent fondation d'un* journal qui défendra leurs in- térêts et qui sera comme la sentinelle aran- -rée de la colonisation" dans le Bas-Canada. Vous me permettrez de me joindre a ce con- cert de bienvenu et de vous indiquer quel- ques côtés utiles de votre journal. ' " Vous avez dû lire le« écrits quelque peu acerbvs du Riclimoid Guardian, et de la Gasittc de Sherbrooke qni, depuis deux ou, trois semaines lancent l'insulte.à la face de nos nationaux, veulent soulever un 1 mouve- ment d't xclusion el les préjugés de rte es contre ceux d'entre eux qni veulent s'éta- blir dans les Townships de l'Est ; i TOUS de i les défendre contre ces insultes et ces me- nées. Vous savez le reproche -que l'on nous fait de ne pas avoir de Journal FrW- | çais dans les Town-hips 01) habitent cent radie Canadiens Français, tandis que la po- 1 putàtion d'autres otiginea, cui n'e-.t pas plus nombreuse,en possède sept: s vans l'hon- I neur du premier pas et espérons que ros ! efforts seront appréciés. Que notre popu- lation souscrive donc au Difrichtur et qu'il soit mis entre les mains des enfants, ce serait profiter des bienfaits de nos éedés \ de la manière la plus pratique. Lès ««farts ensortitet rjes-éet'ea posié- ùr-.: a-?;i Ce '.c.'iu.t p,v^: \ui V. c rrfjîrea- dre un journal et, du moment qu'ils en ont un. c'est poor : eix on éKcellent turryen de profiler de ce qu'ils savent d.ja ru s'instrui- sar.t d'avantage. Nouveau po nt d'utilité: conservation <k l'iu-truction acquise et d.f- I fusion des connsis-ar.ces utiles par l'ialro- , ductioo du joûtde la lecUre chez les., ea- ' fants Ju peuple. • • J'ai vu dans une correspondance de, | VOrdre, que l'éducation vénal, sur le mê- me rang qrié l'agriculture ; j'edatet* force du '-Primo livrre" nuis, ^-.d'éducation pas de bonne s-rriru!'ure. N- :re jeunesse est bien convaincu que sa ir.c'.i^ure carrier» est la culture des champs; mais elle se l'est I nas assez de la nécessité de s'instruire,'. ,| ou plutôt de conserver ce - qu'elle sait an sortent des écoles comme moyeu de perfec- tionner ses travaux, en se ta .-t'.aat au Ut des amc-riorations quotidiennes d* iVrt agri- cole, ce qui ne se peut faire que pai- la lue- tore des journaux, et surtout d'un journal comme le Difriclieur dont le ncm dit risses qu'il sera dévoué à cet art. - Cbaqje homme réellement patriote doit I donc faire en sorte de répandre une pareil- le publication surtout aux enditisus que J vous donnerel probablement .. v-oï abonnés. Cnc chose tout i fait rassurante .pour nous, c'est constater 1-s progrès qu'on a fait dans l'établissement des Ecoles, Pri- maires. En 1861-, nous avions 3.198 écoles primaires aii lieu de 3.076 qu'ils y avait en 1*60.l'augmentation étant de 122 écoles et 6."257 élèves. .Mainrenant si 00 conshlért la petite somme (l'argent voté par la Le gtslature ces îngin-r.talions sont satisfajaiues, mais ellr-s sont loin de répon- dre aux exigences. Si. comme le dit le correspondant de l'Ordre, on retranchait Tes Inspecteurs d'écoles e' le» deuz . j«ur-' Dsus d'Education, et que le*sommes qu'ils c ùtent fussent consacrées i donner des sa- laires raisonnables aux Instituteurs d'écoles prie.aires, ces écnles y gagurraient beau- coup en ayant des- iri^tiiuleurs qualifiés Car il est un gra'fid nombre d'arrondisse» mrnts, surtout dans ies Tnwosliipa, caj eta- . ploient des maîtres incapables ou. ,»^ls en 1 ont de bons, ce n'est que s! mois sur dou- ; ?e,'fsute de moyen de l?s porter pins long- temps. Ci^st une question sur laquelle ; j'appelle votre altetiti.s comme étant une des plus urgentes Qoal votre journal puis.-e sViccuper. Je termine en renouvelant le 1 désir de voir nos compatriotes, dans les Toivnships et ailleurs, récompenser votre reuvre »vec plus de (jéuéroM'.é qu'ils n'ont cov'.uin» de faire pour ce genre d'entrep i- ses.'tnême dius nos grands centres de po- pulation,. M; Dnimmondiille, 19 NOT. 1S6«. WARTVICK, 20 Nor. 18G2. M. le Rédacteur. r>. r ."uiteo3nt que le Dr.fricht",iT va paraître ;t qu'il «e publiera dans nos in'érêts.je ou roi. rien qui empêche que ion» oe me don- niez nn relit espace dan» votre premier nu- méro, a'in de redresser quel; 1rs mauvaises spéculations de la ÂHiitrye et Cie. sur no- tre dernière élection pour le Conseil Léeij- iatif. . Cas hotnitetjn-irr.v>\ ont lait in rjran.i Ij^i, ,1e ce ove | | . Cens er arait é'é batta

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VoL 1 LAvenir C E Jeudi 27 Novembre 1862 Ho 1

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P A Y A B L E DAVANCE LE DEFRICHEUR Annofl^s

Premiegravere insertion pVr J lt4 Hgnt V U laquo

Insertion subseacutequente

VOIE D E R N I E R S P A G E

Journal hebdomadaire public |dans les interests des Cantons de l E s t Publieacute par J B E D G R I Ucirc N 7 Le Travail ennoblit S ~ Ccedil L E V A S S E U K

Ccedilult ivntegraveur et Ittprocircseijtaiit du Peup le Ccedil ^ Impr imeur pour le Proprieacutetaire

11 T T Ecirc RTvTU It F C A N A D I E N N E

JEAN RIVARD La

D Eacute F R I C H E U R C A N A D I E N

P a r A G gt r i i Lajoio-

Jeunes gensje neveux praquo-vous tinnjper tout c quil y raquo de Usm dexcellent tlau ia naluie laquoacheteacute au prix de la peine et du tavait la Providence la ordonneacute ainsi

DjiLItSSICKT

La hardiesse rt le travail surshymontent les plut grands obstacles Il ny a rien dimnossible 4 ceux qui savent oser et souff ir

Les penseacutees lun homme fort et labe ricix produisent toujours lashybondance mais tout paiesseux os pauvre

SALOMON ATAST rropoa

Praquov _ _ _ bullvlaquonlaquolaquoraquo oirrp Jaunes et jolie citadines qui r e recircvez

qna munes bals cl conquecirctes amoureu-es jeuoea ecircieg-iuts qui pa-euurez joyeux ei sans soucis le ceicie des plaisirs maudaius il va sans dire que oeltn histoire nest pas pour vous

Le titre raeumlm j en suis sur vous fera bacirciller dennui

Ki laquoifs Jean Rrvard quel nom c uni -11111 q1 pjjvnt-on icircinaouiier de plus vulshygaire Puis- encore pour Rivard si au liea te Jean ceacutetait Arthur ou Alfred ou Oscar on quoique petit nom nreacute de la my-thilogio payouunraquo ou dune Ugue eacutetranshygegravere

V M un deacutefi icheur est-ce bien ooei lai quon trouvera e type do 11 gracircce et de i galanterie 7

Mus -U) voulez-vous Ce nest paraquo un roman qgtlaquo jeacutecris et si q icircelqjun est a la recherch1 dasuVitures me iveilleuses de dueV de meurtres da suicides ou dinltl-gues damour tant soit peu compliqueacutees je lui celaquofillraquo iumlmicalamert de laquoatraascr ileu s Ot ne trouvera t^ns ce reacutecit que itiistuira simple et vraie dun jeLiie hora-mi sans fortune neacute d3Aseae eoraquoliticr laquoMgt laquoleste mai dont la vie ina sembleacute digne d egrave r e raconteacutee agrave ceux qni savent r-ppregravecier le mente obscur et la grandeur reacuteelle parshytout ougrave cela se rencontre

ilitons-rouraquo toutefois de d i e mesdames pour ne pas vous laisser plus longtemps dans lerreur que Jean Rivard eacutetait en deacuteshypit de son nom icircle baptecircme dunis nature eacuteminemment poeacutetique et dune tournure a plaire anx plus deacutelaigneoses de votre sexe

A leacutepoque ougrave se passent tes faits quon raquoa lire il approchait de la vingtaine Ceacuteshytait un beau jeune homme brun de taille moyenne Sa figure macircle et ferme son eacutepaisse ^hev-du-e qni se bouclait delle-mecircme ses Ixlt et fortes eacutepaules mais bull orient de- yeux noi rs eacutetiueelants dans lesquels se lisait nue indomptable force aie vtloMteacute tout cela joint a une acircme ardente a un cœ ir uhau I et acirc beaucoup duitell i-Ccedilance faisait d Jean Rivard un caractegravere remarquable et veacuteitaMemenl inteacuteressant

Trois mois pisseacutesausein dune grande rite entre les na ins dun tailleur agrave la mode dun coiffeur dun bottier nen maiue de danse et un peu de freacutequentation de ce quau est convenu dappeler le grand monshyde eussent fait de notre heacuteros un eacuteleacutegants un fashionable un dandy un cavalier enfin dont les plus beacutelier jeunes filles eussent raffoleacute

Mais ces triomphes si recherrheacutes dans certaines classes rie ta seoieacuteteacute navaient au-cun attrait pour lui et J-au Rivard preacutefeacutera rorameon le verra bientocirct n la vie du liou de ville celle du lion de la foieacutei

I Jean Rivnr1 eacutetait neacute vers an 1 3 2 1

acirc Crn n d p - i lune de ce s he l les pa-iuml o U s e s canadiennes eacutetabl ies dans la va l l eacutee du L e Si Pierre sur la rive nord du Saint Laurent

Sun p i r e J e a n - B i p e Rivard ou s implement Baptiste Rivard cntnme ou lappelait u s a s sa paroisse aurait passeacute pour un cultivateur agrave laise sil neu eacutetfgt charge dune famil le de douze enfante dont deux filles et dix garccedilonraquo

Jean eacutetait laine de ceraquo d ix garshyccedilons

C o m m e il montrait d egrave s son bas acirc g e une intel l igence p lus quordishynaire on seacutetait deacute termineacute apregraves de longues consultat ions avec les plus proches parents et ie o n r eacute d e Grand-pracirc agrave le mettre au co l l egravege pour ly faire suivre un cour deacutetudes

La mire Rivard nourrissait lespoir seoret que Jean prendrait un jour la soutane c l deviendrait precirctre Son plus grand bonheur agrave la pauvre megravere n i t eacute t eacute d e voir son fils aicircneacute chanter l i messe et faire le procircne agrave l eacutegl ise da Orandpreacute

Jeun Rivard obitut dassez bonraquo s u c c egrave s dans ses c lasses Ce neacutetait

uns un eacute l eveacute de plus brillants niui il eacutetait reacutegulier s l n d i - u x ut parmi ses nombreux condisc iples nul tic le surpassait dans led CI gtMS qui dp-nandaient l exercice du jugement Il se s ignalait srtotit dans tout c e |uil t ntreprenuit ))ar une perseacuteveacuteshyrance agrave tonte eacutepreuve

L e s anneacutet s l e co l l egravege seacutecoulirent rapidement D eacute s le cotntneneement de s a c i n q u i i i i i e anneacutee il eacutetail entreacute en Rheacutetorique rt i gotitail d j i pai ani ic ipal iou les jouissa-nces intel lec-Inelles des unneacuteos suivantes enr les rltiiles ()hiUgt3t)|iliiqucs et laquoeientifiqnes i onvenaient agrave la tournure s eacute i i e u s e de son esprit il laissait m ecirc m e enshytraicircner parfois agrave faire des plans pour lavenir agrave bi it irdes chacircteaux en Esshypagne c o m m e on en bacirclit agrave c~t 6ge j lorsquun eacute v egrave u e m e n t survint qui tenvtrsa t o u s s e s projets

Le pegravere Bapiiste Rivard mourut Ce d eacute c egrave s inattendu produisit uue

reacutevolution dans les a i l t ires de la fashymille Rivtir I

Quand le notaire eut fait l inven laite des bien- d e l agrave success ion c l que la veuve Rivard eut pris tgta pan de la comiTiUiaieacute iL se trouva que le patrimoine de chacun des enfants ne seacutelevait quagrave une s o m m e de quelshyques cents f i snes

Jean qui nvlit fait une partie de ses eacute ludes et par conseacutequent eacutetail c e n s eacute avoir reccedilu quelque chose en avancement dhoirie ne pouvait eacuteqni lablement preacutetendre aux m ecirc m e s avantages peacutecuniaires t iu gt chacun de r-es fregraveres et sœurs Sa part (lieacuteri-lage agrave lui ne s eacute leva donc en tout el partout qua la s o m m e de cinquante louis

Il lui fallait a v e c cette t o m m e et vivre et seacutetablir

u E M B A R R A S mdash C H O I X b u X Eacute T A T

-Sil -est dans la vie dun h o m m e une circonstance diffieile i r c j j t f tn-te cest breu cel le ou se trouvait a-lors le pauvre Jean Rivargtl

Il avail d ix-neuf ans la penseacutee de son avenir commenccedila i t agrave loccnper seacuter ieusement N e pouvant sattenshydre agrave recevoir de personne autre choshyse que d e 3 conse i l s il devai t pour faire son chemin dans la v ie se reshyposer uniquement sur ses propres efshyforts Or disons-le agrave regret linstruc-lion quil avait acquisi bien quelle etlt deacuteve loppeacute se s faculteacutes intellecshytuel les ne lui oilrall pour le rnomenl aucun moyen de subr-istauce Il pouvait agrave la rtneur e n sacrifiant son petit patrimoine terminer son cours deacutetudes c lass iques et cest ce que deacutesiraient sa megravere et s e s autres |gtarents m a i s ii se dir-uit avec raisop que si par malheur raquoa vocat ion au sacerdoce neacutetait pas bien prononceacutee il se trouverait apregraves son cours d a u s une situation aut-si preacutecaire s inon plus preacutecaire que sil neut j a m a i s apshypris les premiegraveres lettres de lalphashybet

La premiegravere chose quil deacutec ida fut donc de discontinuer ses eacute tudes ool-leacuteg ia les Mais ce neacutetait pas lagrave le point le plus d i f l i i i l e i lui fallait do plus faire choix dun eacutetat deacutemarche laquorave quun jeune h o m m e ne peut faire quen tremblant car de celte deacutemarche deacutepend le bonheur ou Ir malheur du reste de sa vie

Il est pe tmis de croire que le sushyprecircme ordonnateur de tontes c h o s e s a reparti chez ses creacuteatures une dishyversiteacute de talents et daptitudes conshyformes aux besoins d e s soc i eacute t eacute s quel les sont appe leacutees agrave composer Mais des c irconstances particuliegraveres une famillo nombreuse une grande g egrave n e peacutecuniaire le deacutefaut de protecshytion et mille aulres raisons forcent h eacute l a s irop souvent des j e u n e s g e n s bien d i sposeacutes agrave se jeler contre leur greacute dans des carriegraveres ou ils ne ren contrent que misegravere et deacutegoucirct Trop souvent auss i reacutesistant agrave iiuslinct qui les pousse vers un genre de vie plutocirct que vers un autre i ls se laisshysent guider dans leurs choix par des consideacuterat ions de convenance ou qui pis est par une absurde et malheushyreuse vaniteacute

Rarement le consei l 61 sage du poegravete Soyez plutocirct maccedilon si cest votre meacutetier est eacutecouteacute dans et lteacute importante conshyjoncture

Il existe aussi malheureusement parmi nos populations rurales uu preacuteshyjugeacute funeste qui leur fait croire que ies connai s sances et leacutedncaVion ne sont nul lement neacutecessaires agrave celui qui cult ive le sol agrave quoi sert decirctre savant dira t on pour manier le manchon de la charrue Et rien nVst plus eacutetrange aux yeu de cershytaines gen6 que de voir n jeune homme instruit ne pas embrasser une profession l ibeacuterale

Auss i le rofraquositgtr9 i l ivc i i i de

notaire d e m eacute d e c i n refuges obligeacute-de lous les co l l eacuteg i ens qui nembrasshysent pas le sacerdoce sont deacutejagrave telleshyment encombreacutees dans notre jeune pays quune grande parlie de leurs membres ne peuvent y trouver le pain neacutecessaire agrave la vie mateacuteriel le Lo carriegravere d e s e m p l o i s publ ics est pashyreillement encombreacutee dai l lenr- sans le secours dun protecteur puissant nn jeune homme ne peut rien ntee-dre dS ce Voteacute Le p e n d e cons ideacuteshyration accordeacutee agrave la noble profession ditutitulpur la fait regarder jusquagrave ce jour c o m m e un pis-aller Larshypentage le g eacute n i e c iv i l larchitecture ne sont une ressource que pour un 1res petit nombre d indiv idus Larshymeacutee el la marine ont toujours eacute teacute fermeacutees agrave notre j eunesse

Le pauvre Jean Riv icircrd t ibseacutedeacute de Ions cecirc t eacute s par les donneurs davis ne songea pas dabord agrave braver le preacutejugeacute reacutegnant et quoiquil ne se sentit de vocation eacutenergique pour aushycune des profession dont on vient de parler i songea agrave se faire admellre n l eacute lude du droit La loi qui conshycerne la professions davocat lastreishygnait agrave c inq anneacutees de cleacutericature m a i s il se flattait quapregraves une pre-1 miegravete anneacutee passeacutee chez son patron ] il recevrait pour son travail une reacute- 1

mnneacuteration suffisante agrave ses d eacute p e n s e s elentretient Ce qui lui faisait en- resser ce projet ceacutetait la perspectl ve de se retrouver avec son ami Gusshytave Charmenil alors eacutetudiant en droit agrave Montreacuteal ami int ime rama-rade dVrface compagaor) de co l legrave shyg e et dont le souvenir eacutetait encore tout chaud dans sa m eacute m o i r e

Cependant J e a n R i a r d n e voulut en venir agrave aucune deacutetermination ar rdteacutee avant davoir consul teacute le plus ancien ami de sa famil le M labbeacute Leblanc cureacute d e Grandpreacute car dans nos c a m p a g n e s canadiennes le cureacute est presque toujours regardeacute

[cimime W consei l ler indispensable le juge en dernier ressort dans toutes les importantes affaires de famil le

i Jean ftivard n eut rien agrave appren-jdre agrave M le cureacute qui avait d j agrave toot j appris par la rumeur publique | Je mattendais agrave votre v is i te imon jeune ami lui dit le veacuteneacuterable i precirctre et je suis tregraves heureux de vous Ivoir Jai penseacute tous les jours a vous depuis un mois j ai partageacute vos inshyquieacutetuderaquo vos embarras el puisque vous venez suivant votre c o u t u m e me demander mon avis je vous dishyrai franchement et sans deacutetour que

| nous n en s o m m e s pas venus tous i deux agrave la m ecirc m e conc lus ion Votre j projet deacutetudier ne me sourit pas je | vous l avoue Vous savez que jai imoi m ecirc m e eacute tudieacute celte profession i pendant une anneacutee avant dentrer dans les ordres je puis par conseacuteshyquent vous parler en homme qni posshysegravede une certaine conna i s sance de son suirt Jessaierai donc de vous faire voir ies deux c o t eacute s de la meacuteshydai l le

mdashCes t particuliegraverement pour vous soumettre mon projet dit Jean Rishyvard r u e je su i s venu vous visiter

| veu i l l ez me parler c o m m e si je nu vais encore rien d eacute c i d e

I mdash J e ne vous cacherai pas repril le cureacute que cette carriegravere m e soushyriait c o m m e a v o n s lorsque il y a bientocirct trente ans je quittai le co l leacute -

I ge elle sourit presque agrave tous les I j eunes gens qui ont de lambition et | se croienl des t ineacutes agrave jouer un rocircle idans les affaires de leur p a v s Rien neacuteblouit t o m m e lait d e la parole el cest lagrave qu on rencontre les homshymes qui exercent ccedilc talent avec le plus de puissance

Il faut avouer aussi que cette profession offre des avantages reacuteels Leacutelude du ia loi exerce ie jugement ihabitude du raisoniiejnriil de la discuss ion donne par degreacute agrave lhomshyme doueacute de talents naturels une trran-de v igueur despril u n e dexteacuter i teacute une subtiliteacute dargumentation qui le font sortir vainqueur de presque toushytes les luttes qui requiegraverent l exercice el l emploi des faculteacutes inlel lcctuel-

les D a n s l eacutetude de ses moyens

voyez vous lavocat es l sans cesse exc i t eacute par deux d e s plus puissants mobi les du cœur humain lorgueil et lamour du gain sa raison Ion-jours tendue pour ainsi dire prend graduellement de la force c o m m e le bras du forgeron qui se durcicirct chashyque jour par le travail et apregraves un certain nombre danneacutees surtout sil a fait fortune et si jouit d une forte santeacute il peut deacuteployer ses lalents sur un plus grand theacuteacirctre Partout les hommes deacutetat se recrutent agrave quelshyques except ions pregraves dans cel le c lasshyse privi leacutegieacutee car personne ne peut se mettre plus faci lement et plus promptement a u fait des questions bulliumlifficilfts compl iqueacutees et les traiter

avec plus de luciditeacute de raisonne- i ment o lus de ficilileacute de parole i

Vous voyez que je ne cherche | pas agrave nier les avantages de la profes-sion D i s o n s pourtant de suite puisshyque nous en s o m m e s agrave consideacuterer le pour el le contre quon reproche aux avocats d e v e n u s hommes publ ics de rapetisser les g i a n d e s questions de polit ique d e Tes envisager sous un point de v u e t r o l l surtout de Taishyre emploi de petits moyens de ce s raisonraquo futiles connues sons le terme dobjections agrave la forme et qni deacutenoshytent chez leurs untcuiraquo plus de subi i -liteacute desprit que de libeacuteraliteacute et de largeur de vues Ces mess ieurs ont bien aussi quelquefois leurs petits rishyd icu les V o u s vous rappelez sans doute ce passage de T i m o n

Les avocats partent pour qui on vent tant quon veut sur ce quon veut etc etc

et son chapitre sur l eacute loquence du barreau

M de Cormenin ne flatte certaishynement pas les avocats dans son li vre Malg teacute pourtant ce quil en dit et ce quen pense le vulguire je crois quil ex i s te des avocats strictement honnecirctes qni en se chargeant dune cause la plaident moins en s v o c a t s quen magistralraquo recherchant conshysc i enc i eusement la veacuteriteacute et m u s i par un sentiment de just ice et de chashyriteacute Ce Ijommes constamment guishyd eacute s parla bonne foi p a r l e sentiment du devoir acquiegraverent une grande puissance de raison sans se fausser lesprit

Ces hmntiiumlirs sont de grands cishytoyens

Je ne voue dirai pas sils se renshycontrent en grand uombe ou s i ls sont c o m m e dit Virgile

Rtri nmites in curgite vasin demandez-en des nouvel les agrave votre ami Gustave Chitrimnil qui j en suis raquoiiumlr en sait deacutejagrave quelque chose

mdash J e vous avouerai M le Cureacute rlil Jean Rivard que lamour des honneurs des dijrpiles nest pour rien dans le choix que j a i voulu faire je nai pas a preacutetcntioi de faire j a m a i s un bullocttenr Mon but h eacute l a s est peut-ecirctre moins eacute l e v eacute moins noble jai cru voir dans celte carriegravere un acheminement agrave la for tune et un moyen daider agrave leacutetablisshysement de mes jeunes fregraveres

mdashJen viendrai donc agrave cette quesshytion qni doit ecirctre alors la plus inteacuteshyressante pour vous V o u s avouez quen vous lanccedilant dans celte carriegravere vous avez c o m m e Ions vos confregravereraquo lespoir dy faire fortune je neacute preacuteshytendrai pas que vous vous iai les illushysion Vous pouvez ecirclre un de c e s rashyres pr iv i leacuteg ieacutes bien que vous admet-l iez vous -mecircme que vous ne posseacutedez pas ce l l e assurance ni cette faciliteacute dexpression qui font les grands orashyteurs Mai s il est nn moyen assez laquoimpie de vous eacutec la i i er sur ce sujet Prenez la liste des avocats a d m i s deshypuis vingt ans aux divers baireaux du Bas -Canada et v o y e z d a n s quelle proportion se trouvent ceux qni vishyvent exc lus ivement de l exercice de leur profession Je ne pense pas me tromper en disant que cest agrave peine si vous en trouvez un quart Les trois antres quarts apregraves avoir attenshydu pendant plusieurs a n n eacute e s une el ientel le toujours i venir se retirent deacutecourageacutes Les unraquo se jetleronl dans le journal isme dantres dans le commerce ou danraquo des speacuteculat ions plus ou moins liciteraquo celui-ci chershychera un empie i dans les bureaux public celui-lagrave ira cacher son deacutesa-pointement dans un payraquo eacutetranger un grand nombre resteront agrave charge agrave leurs parents ou agrave leurs a m i s les antres abreuveacutes de deacutegoucircts el denshynuis se laisseront aller agrave la dissipu-

l ion agrave la deacutebauche et finiront miseacute-i rablemenl ar remarquez bien mon ami que les avocnls de premier orshydre cest-agrave dire les avocats de tashylents transcendants sont presque setK agrave recueillir les avantages attashycheacutes agrave la profession Ceacutesar preacutefeacuterait ecirctre Je premier danraquo une bicoque que le sec ond dans Rome pour ma pari je crois que sans avoirLambition de Ceacutesar on peut ecirctre justifiable de preacuteshyfeacuterer occuper le premier rang dans un eacutetat que lconque que le second dans lu profession davocat

(ne nuire importante consideacuterashytion mon enfant cest quil n est g u egrave shyre possible agrave un jeune homme sans mqyetis peacutecuniaires de faire une eacute-tude suffisante cie la profession ni de se creacuteer ensuite une el ientel le sil na pas de protecteurs ou damis influshyents

mdash M a i s ne croyez-vous pas quashypregraves une premiegravere anneacutee passeacutee daus un bureau davocat je serai en eacutelut de subvenir agrave m e s d eacute p e n s e s

mdashJadmets que eela peut arriver m a i s il y a d ix cliarJCcs contre une j que votre espoir Ecra deacuteccedilu Feut-1

ecirctre apregraves de longues e l e n n u y e u s e s j deacutemarches Irouverez-vous a ensei - j gner le franccedilais d a n s uue famil le agrave | u n i r les livres dun marchand ou agrave faire quelque autre travail ana logue mai cet avantage m ecirc m e qui ne se rencontre que tregraves rarement sera eau se que vous neacuteg l igerez vos eacutetudcj professionnelles Vous savez le progt verbe on ne peut courirdeux l iegravevres agrave la fuiraquo Jai connu des je ied irons dune grande activiteacute desprit pis-iris dardeur pour le travail qui s e se shyraient peut-ecirctre d i s l m g n eacute s au barshyreau S i l s avaient pu faire une e l r i -calure reacutegul iegravere m a i s qui o b l i g eacute s polir vivre de se faire copistes ou deacuteshycrire pour les gaze l les ne purent acshyqueacuterir une connaissance suffisante de la proceacutedure et de la pratique et durent se reacutesigner bon greacute mal greacute agrave tenter fortune ailleurs Car sachez le b ien mon ami aucun eacutetat ne deshymande un agravepprenlissajcpUis seacuter ieux plus consc i enc ieux

Or la s o m m e neacutecessaire agrave la pension et agrave lentretien dun eacutetudiant pendant quatre ou cinq anneacutees de cleacutericature cel le encore p l u s c o n s i d eacute rable quil doit consacrer agraveIacquiampj-tipq de l ivres agrave l ameublement de sou bureau el agrave attendre patiemment la c l ienle l le lant deacutes i reacutee tout cela reacuteuni formeacute unpelit capital qui apshypliqueacute a quelque mi le industrie peut assurer lavenir dun jenrie h o m m e

Le pauvre Jean Rivard qui sonshygeait agrave ses c inquante louis se sentit inteacuterieurement eacutebranleacute el fui sur le point rie deacuteclarer de suite quil re-norccedilait agraveaon projet mais M le cureacute eon itjna

Pu i s mon a m i comptez-vous pour rien la privation des plaisirs du cœur des jouissanceraquo de la vie de famille pendant les plus bel les anshyn eacute e s de votre seacutejour snr la terre Car m ecirc m e en supposant que vous -eriez nn des priv i leacuteg ieacutes de vote orshydre vous vous 1 rtnrlrea agrave trente ans et peut ecirctre plus loin avimt de pouvoir vous marier La vaniteacute les ex igenshyc e s soc ia les sont pour beaucoup tl esi vni i e s e riaie et malheushyreuse neacutecess i teacute mais le fait ex i s te et vous ne s e n - j probablement pas homme a rompre en vis iegravere avec les habitudes de votre c lasse

Cette derniegravere consideacuteration eacutetait Je nature agrave faire une forte impresshysion sur Jean Rivard c o m m e on le comprendra plus lard

Il y a enfin mon cher enfant a-jonla le bon piegravetre une autre consi rleacuteralion dont on ne soccupe guegravere agrave votre acircge mais qui me parait agrave moi plus importante que tous les aulres cest que la vie des vi l les exshypose agrave loticirctes sortes de dangers Sur le grand nombre de jeunes gens cu i vont y eacutetudier des professions o i iuml y apprendre le c o m m e r c e bien peu I I - IHS savent se preacuteserver de la conshytagion du vice- f i s s e la i s sent enshytraicircner au torrent du mauvais e x e m shyple P u i s dans les grandes vil les voyez-vous legraves h o m m e s sonl seacuteparas pour ainsi dire de la nature lhabishytude de (ivre an mi l ieu de leurs proshypres ouvrages les eacute lo igne de la penshyseacutee de Uieu Sils pouvaient comshyme nous admirer chaque jour les magnif icences de a creacuteation peut-ecirctre s eacute legraveveraienl- i l s malgreacute eux jusshyquagrave lauteur de toutes choses et lu cupidi eacute la vaniteacute l ambit ion les vices qui les lourmenient nauraient plus aillant cie prise sur leurs cœurs

Le bon precirctre allait continuer ses reacuteflexions lorsque Jean Rivard se leshyvant

M le cureacute dit-il vos reacuteflexions sonl certainement bien propres agrave me convaincre que je me suis lai useacute enshytraicircner as une fausse voie Veu i l lez en accuser mon peu dexpeacuterience et croyez que je su is precirct agrave abandonshyner sans heacutesitation sans arriegravere-penshys eacute e un projet pour lequel je ne me sens dailleurs aucun enthous iasme Mais en renonccedilant agrave ce desse in je retombe dans les souc i s dans les emshybarras qui mont tourmenteacute d e p u i s la mort de mou pegravere Cest une terrishyble chose M le cureacute pour un j e u n e homme sans fortune et sans expeacuteshyrience que davoir agrave se deacutec ider sur le choix dun eacutetal

mdashPer -onne mon enfant ne comshyprend cela mieux que moi ei je vous dirai que le grand nombie de j eunes gens qtj sortent chaque anneacutee de nos co l l egraveges minspirenl la plhs profonde compass ion Au point ougrave nous en s o m m e s rendus si par un moyen on par nn antre on nouvre avant peu agrave notre jeunesse de nouvel les carriegraveres les professions l ibeacuterales vont senshycombrer dune maniegravere alarmante le nombre ele tegravetes inoccupeacutees ira chashyque jour grossissant et finira par proshyduire quelque explos ion fatale

bull Si vous me demandez dindiquer un remegravede agrave Cet eacutetat de choraquocs je seshy

rai bien obl igeacute de confesser mon imshypuissance N eacute a n m o i n s apregraves y avoir mucircrement reacutefieacutechij et avoir fait de cette question lobjet de mes meacuteditat ions pendant de longues anshyneacutees jen suis venu agrave la conclusion que le moyen le plus naturel et le plua efficace sinon dagrave recircter lout-A-fni le rral au moins de le neutralishyser cest dencourager tif toutes mashyniegraveres et pa r tous les rroyens la jau-rcss-e instruite de nos c a m p a g n e s agrave embrasser la carriegravere agricole

Cest lagrave suivant moi le moyen le plus sur carrrolre la prospeacuteriteacute geacuteneacuterale tout en assurant le bien ecirctre des ind iv idus et dattirer sur la c las shyse a plus nombreuse de noire pnpu lation la haute consideacuterat ion dont elle devrait jouir dans tous leraquo pays-Je nai pas besoin de vous reacutepecircier tout ce quon a dit sur la noblesse et lutishyliteacute de ce l le profession Mais conshysultez tm moment les savants qui se sont o c c u p eacute s de rechercher les causes de la prospeacuterileacute des nations et vous verrez que Ions saccordent agrave dire que lagriculture est la premiegravere source dune richesse durable quel le offre plus davantages que lous les aulres e m p l o i s quelle favorise le deacutevelop-J pement de l intel l igence plus q u e | toute stitre industrie que cest elle qui donne naissance a n s manufactu- res de tontes sortes enfin quelle est la megravere de la prospeacuteriteacute nationale et pour les particulier la seule occushypation reacuteellemenV indeacutependante Lagriculteur qui vit d e son travail peut d i t e a v e c raison quil ne connait que D i e u pour maicirctre Ah sil meacutetait donneacute de pouvoir me faire entendre de ce s centa ines de j e u n e s g e n s qui chaque anneacutee quittent nos c a m p a g n e s pour se lancer dans fes carriegraveres professionnelles commershyc ia le s ou industrielles ou pour aller chercher fortune agrave leacutetranger je leur dirais ocirc j eunes gens m e s amis pourquoi deacute sertei-vous pourquoi quitter nos belleraquo c a m p a g n e s nos superbes forets noire belle patrie pour aller chercher ai l leurs une inshytime que vous ny trouverez pas - Le commerce lindustrie vous cfjrenl diteraquo vous des g a g e s plus eacute l e v eacute e s mais est-il l ien daussi solide que la riehesse agricole Un cultivateur intelligent voit chaque jour augmenshyter sa richesse sans craindre de la voir seacutecrouler subitement i ne vit pas CD proie aux soucis deacutevorantraquo et sa vie paisible simple frugal- lui procure une n e u r e o i eacute vie i l lesse

V o u s n e doutez p a j mon jeune a m i de linteacuterecirct que je vous porte Eli bien je su is tel lement persuadeacute que cette carriegravere toute humble quel le paraisse est preacutefeacuterable aux professions l ibeacuterales an moinsraquo yoc le grano nombre des jeunes gens que je nTi-aiie pas un (estant agrave vous

recommander de lembrasser malgreacute toutea les objections que lon pourra I vous faire f o u r avoir eacuteu id ieacute penshy

dant quelque anneacutees ne vous en croyez pas muftis apte agrave la culture de la terre A u contraire mon a n u legrave tude a d eacute v e l o p p eacute vos faculteacutes natushyrelles vous avez appris agrave penser g meacutediter agrave calculer et nul eacutetat ne deshymande plus d inte l l igence que celui rie lagriculteur Si cet art na pas tait rie iilns rapides progregraves parni nous il faut en accuser en grande parlie la malheureuse reacutepugnance quont montreacutee jusquaujourdhui nos h o m m e s Instruits agrave se deacutevouer agrave cetshyte honorable industrie Bravez le premier mon jeune ami ce preacutejugeacute funeste dautreraquo vonraquo imiteront bienshytocirct et en peu d anneacutees lagriculture sera r eacute g eacute n eacute r eacute e

Chacune de laquoes paroles allait au i cœur de Jean Rivard Ceacutetait bien

lagrave au fond sein recircve de lous les jourraquo son ideacutee favorite Mais chaque fois quil en avail parieacute en sa famille il avait exc i teacute de telles c lameurs quil nosait pins revenir sur ce siijet

I DailleUrs une difficulteacute existait agrave la- quel le ne songeait pas le bon cureacute comment avec ta petite somme de cinquante louis eacute c h u e en partage agrave

notre jeune homme poiivail-il sonshyger agrave devenir proprieacutetaire agrave Grand-preacute lorsquune feime de d imens ion ordinaire nv pouvait cotlter moins Je dhnse agrave quinze mil le francs () snns compter la somme neacutecessa ire agrave lac-quisit ion cln mateacuteriel agricole et des an imaux indispensables agrave lczploita-lion

Ev idemment Ir- capital dont il pon vait disposer eacutetait par Irop modeste pour une pareille entreacuteprise

Jean Rivard paraquoi encore plusieurs mois agrave consideacuterer sa situation agrave chercher les moyens de sortir iletn-bairas Parfois le deacutecouragement

O i In conserve eue- leacute la coutume ilanp ls c maarrnes ca utdien-ies eacuteloigneacutees des villpraquo de comiter par faneraquo da n los eon-voalioaraquo relaiTeraquo agraveus bieaxja

sempaTait de son 6me et laveoft soffrait agrave se s regards sous leraquo coushyleurs leraquo plus sorribreH Eh quoi se disait-il alors serai-je donc condamshyneacute agrave travailler eptnme journajier comme homme de peine dans les lieux m ecirc m e s ougrave mon pegravere cultivait-I our son pro|gtre compte i La penseacutee decircimigrer de sexpatrier lui venait bien quelquefois mais il la reacutepons-sa1~xkgt suite etAtniaeanti-pstriotiqne^

anti-tfationale- bull P o i s peu agrave pen sa nature eacutenergishy

que reprenait le dessus et son recircve fashyvori le pouisuivait de nouveau

A Continuer

C r i t a n e p o p u l a i r e

Chacun soi gout t

M le Reacutedacteur

Le Deacutefricheur ria pis encore paru que tout le monde loi souhaite succegraves que touraquo les canadiens-franccedilais se reacutejouissent decirc 1 raquo fondation dun journal qui deacutefendra leurs inshyteacuterecircts et qui sera comme la sentinelle aran--reacutee de la colonisation dans le Bas-Canada Vous me permettrez de me joindre a ce conshycert de bienvenu et de vous indiquer quelshyques cocircteacutes utiles de votre journal

Vous avez ducirc lire lelaquo eacutecrits quelque peu acerbvs du Riclimoid Guardian et de la Gasittc de Sherbrooke qni depuis deux ou trois semaines lancent linsulteagrave la face de nos nationaux veulent soulever un1 mouveshyment dt xclusion el les preacutejugeacutes de rte es contre ceux dentre eux qni veulent seacutetashyblir dans les Townships de lEst i TOUS de

i les deacutefendre contre ces insultes et ces meshyneacutees Vous savez le reproche -que lon nous fait de ne pas avoir de Journal FrW-

| ccedilais dans les Town-hips 01) habitent cent radie Canadiens Franccedilais tandis que la po-

1 putagravetion dautres otiginea cui ne-t pas plus nombreuseen possegravede sept s vans lhon-

I neur du premier pas et espeacuterons que ros efforts seront appreacutecieacutes Que notre popushylation souscrive donc au Difrichtur et quil soit mis entre les mains des enfants ce serait profiter des bienfaits de nos eacuteedeacutes

de la maniegravere la plus pratique

Legraves laquolaquofarts ensortitet rjes-eacuteetea posieacute-ugraver- a-i Ce ciut pv ui V c rrfjicircrea-dre un journal et du moment quils en ont un cest poor eix on eacuteKcellent turryen de profiler de ce quils savent dja ru sinstrui-sart davantage Nouveau po nt dutiliteacute conservation ltk liu-truction acquise et df-

I fusion des connsis-arces utiles par lialro- ductioo du joucirctde la lecUre chez les ea- fants Ju peuple bull bull

Jai vu dans une correspondance de | VOrdre que leacuteducation veacutenal sur le mecircshyme rang qrieacute lagriculture jedatet lagrave force du -Primo livrre nuis ^-deacuteducation pas de bonne s-rriruure N- re jeunesse est bien convaincu que sa irci^ure carrierraquo est la culture des champs mais elle se lest

I nas assez de la neacutecessiteacute de sinstruire | ou plutocirct de conserver ce - quelle sait an

sortent des eacutecoles comme moyeu de perfecshytionner ses travaux en se ta -taat au Ut des amc-riorations quotidiennes d iVrt agrishycole ce qui ne se peut faire que pai- la lue-tore des journaux et surtout dun journal comme le Difriclieur dont le ncm dit risses quil sera deacutevoueacute agrave cet art -

Cbaqje homme reacuteellement patriote doit I donc faire en sorte de reacutepandre une pareilshy

le publication surtout aux enditisus que J vous donnerel probablement v-oiuml abonneacutes

Cnc chose tout i fait rassurante pour nous cest deacute constater 1-s progregraves quon a fait dans leacutetablissement des Ecoles Pri-maires En 1861- nous avions 3 1 9 8 eacutecoles primaires aii lieu de 3 0 7 6 quils y avait en 160laugmentation eacutetant de 1 2 2 eacutecoles et 6257 eacutelegraveves Mainrenant si 0 0 conshleacutert la petite somme (largent voteacute par la Le gtslature ces icircngin-rtalions sont satisfajaiues mais ellr-s sont loin de reacuteponshydre aux exigences Si comme le dit le correspondant de lOrdre on retranchait

Tes Inspecteurs deacutecoles e leraquo deuz jlaquour- Dsus dEducation et que lesommes quils c ugravetent fussent consacreacutees i donner des sashylaires raisonnables aux Instituteurs deacutecoles prieaires ces eacutecnles y gagurraient beaushycoup en ayant des- iri^tiiuleurs qualifieacutes Car il est un grafid nombre darrondisseraquo mrnts surtout dans ies Tnwosliipa caj eta-

ploient des maicirctres incapables ou raquo^ls en 1 ont de bons ce nest que s mois sur dou- efsute de moyen de ls porter pins longshytemps Ci^st une question sur laquelle

jappelle votre altetitis comme eacutetant une des plus urgentes Qoal votre journal puis-e sViccuper Je termine en renouvelant le

1 deacutesir de voir nos compatriotes dans les Toivnships et ailleurs reacutecompenser votre reuvre raquovec plus de (jeacuteueacuteroMeacute quils nont covuinraquo de faire pour ce genre dentrep i-sestnecircme dius nos grands centres de poshypulation

M

Dnimmondiille 1 9 N O T 1 S 6 laquo

WARTVICK 2 0 Nor 1 8 G 2

M le Reacutedacteur rgtruiteo3nt que le DrfrichtiT va paraicirctre

t quil laquoe publiera dans nos ineacuterecirctsje ou roi rien qui empecircche que ionraquo oe me donshyniez nn relit espace danraquo votre premier nushymeacutero ain de redresser quel 1 r s mauvaises speacuteculations de la AcircHiitrye et Cie sur noshytre derniegravere eacutelection pour le Conseil Leacuteeij-iatif

Cas hotnitetjn-irrvgt ont lait in rjrani Ij^i1e ce ove | | Cens er arait eacuteeacute batta

LE D Ecirc Icirc h l C a acirc ocirc Z

Vns le cvsicirciteacute dArthabaska qmet leeoro-i qfle reacutepreacuteVtnte M J B E Dorion laquoon prine pal support Ils (le-journaux bonnecirc-tes) se reacutejouissaient ueacutejraquo de ce que LEnshyfant Terrible serait obligeacute du deacutecamper icircle ee comteacute sans bruit ni tronqietle deacutes la procbaiua eacutelection

gtils eussent consideacutereacute de mit que ce neacutetait pas M Dorion qui eacutetait candidat ceshyla eut suffi pour faire taire toute personne un peu au fait de la poeacutetique mais pour convaincre laquoes journaux lagrave den fallait davanshytage de les prie donc de consideacuterer d abord que la majoriteacute de M I i bard lest que de 58 dans noire comte en deacuteduisant une majoriteacute de +ucirc voix quil a obtenu i Acton annexeacute i Nicolctau 1er Janvier prochain) il ne lui reste quune majoriteacute reacuteelle de 18 xoix Quest-ce que rette majorai pour un homme comme M Richard

Il reacuteside dans le comteacute depuis 25 aat tes affaires y sont tregraves eacutetendues et son cashyractegravere dun respectabiliteacute indeacuteniable

Quant agrave M Cormier il ni jamais paru publiquement dans le comte dArtbabaska dsnraquo son comteacute Meacuteg ntie il a obtenu 395 voix Je majoriteacute Comparer cela avec les 58 de M Richard et dites-nous sil ne fallait pas une grande inBiieree pour lutter comme on la fut dans notre comteacute eonre lhomme )r plus personnellement influent quon r conshynaisse

Vaila poar leacutelection dlaquo Kegraveneacutebee- Ke-vcnansagrave M Dorion Q raquo n t b -Mugravearrraquo lcntreTOyait chasseacute de notrecomteacuteelle avait eaUuleacute raquoans le comteacute de Druroneacutend ougrave egraveVJ Dorico reacuteiide et eu il est le seul candidat possible Pour laquoe qui e t de 1raquo prochaishyne eacutelection M Dorion na rien agrave craindre dans A rthabaska eut-il agrave lutter couti te plus foi t deraquo candidats r sidants toi- mecircme contre le brave agrave Uque bleue os 37-38

Ainsi la pauvre vieille avec ses dociles enshyfant naurricicis peuvent se consoler dashyregravenes car LEnfant Terrible est plus agrave redouter que jamais dan- les comteacutes unis de Drununond Arthaba-ka

UN ELECTEUR lflDtrrSDSNT

$ u sectcfucmtr LAVENIR J E U D I 27 Nor 1862

l c D eacute f r i c h e u r XV X L E C T E U R S

1 Le travail ennoblit

K i quelquun vous demande pour quoi nous tenions la publication dt ltifrithmir dites-lui que lorsquun paye prend du deacuteveloppement ce deacute velnppeinent doit se manifester dans lordre intellectuel aussi bien que d a n s lordre mateacuteriel et qurlaquoans celshyte premiegravere conditionle progregraves d un tel pays serait peu propre agrave donne] une haute ideacutee de leacutetal de civilisashytion de son peuple

Dites-icircai encoreque leraquoTownships de lEst ont aiteint un degreacute de fur-ce qui les met en eacutetat de faite figure a v e c le reste du pays sillonneacutes quils laquooc par ar rherpin t- rr rrgt ba offre une voie de communication dishyrecte et journaliegravere avec Montreacuteal Queacutebec et elt Etats-Unis et habiteacutes par une population intelligente lashyborieuse eacutenergique et pleine dune deacutevorante activiteacute

Diteraquo lui encore qne dans cette partie des Townships de l Est comshyprise entie Kichmond el la Baie de Missisqnoi la population anglaise seacutelegraveve agrave 01 000 acircmes et quelle possegravede dans ce petil te ritoiie sept journaux publieacutes dans sa langue qui lui servent dorganeraquo et sont les inshyterpregravetes de ses penseacutees de ses beshysoins et de ses aspirations

Dites-lui encore que dans presque chaque hameau on se parle la lanshygue anglaise on y trouve des gazetshytes qui viennent peacuteriodiquement disshytraire amuser ut instruire ceux qui lhabite tout en lus tenant continuelshylement en communication dideacutees avec le reste du monde an moyen de la puissance civilisatrice de la pres-

Diteslui encore bull que dans celte i partie du B is-Canada la population franccedilaise y joue un rocircle -important el que depuis quelques anneacutees e l le [ sest accrue an point de surpasser en nombre celle de toutes les autres j origines

Dites-lui encore quelle na pas un seul journal agrave e l l e publieacute dans sa j langue pour lui servir d organe au- Diegravea des autoriteacutes du pouvoir et de j lopinion publique et faire connaicirclir 1

aux siens tous les avantages quoffre les Cantons de lEst aux colons inshytelligents et industrieux

Dites-lui encore quecirctre a ss eacutecoshyles ses mœurs sos habitudes fran naises et que non seulement les eacutecoshyles primaires font des progregraves mais que lta prospeacuteriteacute croissante des coshylons et le besoin ont fait naicirctre quashytre maisons deacuteducationraquo supeacuterieures importacircmes dont deux agrave Sherbrooke et les autres agrave Stanfold as Plessisvil-le

Dites-lui encore quelle a ses reshypreacutesentants dans les conseils munishycipaux dans hraquo chambre dassemshybleacutee mecircme dans le Conseil Leacutegislashytif et que depuis quelque temps elle aspire ardemment agrave ecirctre repreacutesenteacutee dans la presse du pays Dites-lui de pluraquo que tout ce qui (adresse agrave e l le doit-ecirclre en franccedilais pour ecirctre compris et produire un effet durable en linduisant agrave tcair tecircte au proguraquo de notre eacutepoque

Eacutet il aura quelques unes deraquo raishysons qui nous ont placeacute agrave la tecircte de lentreprise dont nous sou mettons le projet au public afin quil lui accor-de sa bienveillance sil la juge digne decirctre eneoriragOe

m

II Mais 11 y a pius-Nous avons eacuteteacute eacutellaquo v eacute agrave In cfmpn

gne et nous y avons passeacute la plus grande parlie d e nos anneacutees Nous vivons nu milieu de notre population rurale et nos occupations agricoleraquo nouraquo mettent en eacutetat de connaicirctre le-besoins et leraquo neacutecessiteacutes du peuple de la campagne

Nous avons souvent geacutemis en son geacuteant il noire apathie notre indiffeacuteshyrence sur finit ce qui louche agrave linsshytruction populaire On croit avoir tout dittout fait qnnnd on a tenu les enfants a leacutecole primaire pendant quelques temps et degraveraquo le moment quils ont appi isagrave lire quelque peu el agrave signer machinalement leurs noms grand nombre retournent n la maishyson paternelle pour oublier bientocirct la faible instruction puiseacutee agrave leacutecole du village on du rang

Combien de jeunes campagnards intelligents ont absolument perdu lhabitude de signer leurs noms apregraves avoir brilleacute au milieu de leurs comshypagnons deacutecole Et cela la plus-pat du temps pareeqne lon avail aurun livre on journal agrave la porteacutee de la jeunesse dans la maison pour lui faire contracter legotit et la pratique de la lecture et de leacutecriture

Cependant le pegravere paie deraquo taxes | ponr le soutient des eacutecoles et tregraves rou-i vent il murmure pnreequon lui fait payer un impocirct qui ne lui parait pas rapporter un grand profit ni de grands avantages Aux yeux de ceux qui hnbitcnt la campagne eiqui examine ces choses de pregraves il ny a rien deacuteshytonnant dans ces murmures

Cest qne voyez vous il y a un vide une lacune quelque part et ectie lashycune seTai) sentir de plus en plus agrave notre avis cest le besoin dune presshyse locale cette grande institutrice des penplcs

En effet la presse locale cest la continuation de lenseignement popushylaire cest ponr la jeunesse la conshyservation de linstrucion ncqniseiuml sur la banquette de leacutecole commune et le deacuteveloppement sensible de ses fashyculteacutes intellectuelles Cest le phare qui doit guider le jeune homme an sortir de leacutecole et lempecirccher de faishyre naufrage dans la frecircle barque sur laquelle il doit sembarquer

Cest la presse locale qui a fait du peuple ameacutericain le peuple le plus

geacuteneacuteralement instruit du monde Cest In presse locale qui opegravere le

1 mecircme progregraves dans le Huut-Canada et chez la population anglaise deraquo

Townships de lEst et cest elle qui fera sortir notre population de ihu-miliane condition dans laquelle elle est placeacutee sons c rapport

Nonraquo parlons ainsi parce nouraquo raquoen gt tons le mal parecque nonraquo Tondrions lui voir appliquer un r megravede rlfioace i et pnreeque nous pensons exprimei j ia vrtteacute

Nous voudrions voir la presse loshycale se mnlliplier partout sinsshytituer en reine enseignante sur tous les points du pays Nous voudrions voir le journal se reacutepandre agrave la ville

I agrave la campagne peacuteneacutetrer son tons les toits seacutetendre sur toutes les tables ecirctre agrave la porteacutee de tons piquant la curiositeacute icircles uns linteacuterecirct des autres et deacutelassant amusant et instiuisanl

i tous ses lecteurs Deacutejagrave le Bas-Canada a donneacute signe

de vie Depuis quelqueraquo anneacutees i Trois-Riviegraveres Sorel St Hyacinthe St Jean et S te A n n e ont fourni leur

I contingent agrave la presse locale Le District d Artlubaska prend place agrave

| leur coteacute aujourdhui Espeacuterons que lon pourra avant longtemps en dire

autant de chaque nouveau dirtrictdu 1 Bas-Canada

Soyons certains dune chose cest que partout ou il seacutetablira une presshyse il y aura toujours autour delle un rayon consideacuterable daffecteacute par son

I influence bienfaitrice III

Cec i p o s eacute l on c o m p r e n d r a faci le- m r n [bullbull but de notre j o u r n a l

La co lon isa t ion d e s terres incu l t e s d a n s q u e l q u e pa r t i e d u p a y s q u e pu i s sen t se t rouver ces le r res a t t i rera toujours noire a l l en l ion et sera l ob jet pa r t i cu l i e r de noraquo so ins de nos r e c h e r c h e s et d e nos eacute l u d e s E n tra i tant 1rs d ive r s sujets qu i auront rapport agrave cet te i m p o r t a n t e ques t i on non n o n s efforcerons toujours d e le faire d u n e m a n i egrave r e p r a t i q u e et ut i le agrave l a v a n c e m e n t d e cel te g r a n d e e a u - j se

Le t i tre de notre j o u r n a l di t assez q u e tout en s occnpan t d u deacutef r i cheshyment d e s te r res il d e v r a auss i ecirc t re d eacute v o u eacute agrave l ag r i cu l tu re La colonishysa t ion et l ag r i cu l tu re sont d e u x s œ u r s i n s eacute p a r a b l e s et ce serai t ma l c o m p r e n d r e les in teacute recirc t s d e s hab i t an t s d u p a y s q u e de les pousse r a u d f r i -c h e m e n t d e s terreraquo s a n s s occupe r d e leur faire rendre le me i l l eu r p rodu i t

I poss ib le en a d o p t a n t d a n s notre mu-| de de c u l t u r e lous leraquo c h a n g e m e n t s dont les a v a n t a g e s au ron t eacute teacute d eacute m o n - treacute nar d e s e x p eacute r i e n c e s p r a t i ques | Cu l t i van t n o u s m ecirc m e le sol nonraquo I a v o n s la preacute ten t ion d e croire q u e de [ t e m p s agrave au t reraquo n o u s pour rons faire

part agrave nos lecteurs de nos e x p eacute r i e n shyce s agr ico les et leur d o n n e r d e s av is dont l u t i l i teacute ne pourra ecirc t re m i s e en d o u t e Nonraquo profiterons auss i de l exshypeacute r i ence des an t r e s c h a q u e fois q u e lon voudra bien nous c o m m u n i q u e r les r e n s e i g n e m e n t raquo n eacute c e s s a i r e s et n o u s inv i tons c e u x qui s occupen t de

bull la c u l t u r e d e raquo c h a m p s agrave n o u raquo com- m u n i q n e r l eurs i d eacute e s L e s ques t ions

d ag r i cu l t u r e lie seront p a s envisa shy

ger an point de vue d e ia S c i e n c e s p eacute c u l a t i v e Le Deacutefricheur n a pas celte p r eacute t en i ioo il lit-ndra c o m p t e d e s difficulteacutes agrave r e n c o n t r e t deraquo m o y e n s l i in i ieacutes d e s co lons d e la s i t ua t i on et condi t ion des ler res aussi b ien q u e les Souhe1 avec l e sque l l e s il faut

toujours c o m p t e r d a n s les n o u v e a u x eacute t a b l i s s e m e n t s avunt q u e d e recomshym a n d e r agrave la j e u n e c u l t u r e d e s en t r e shypr ises nouve l l e s qni ne pour ra i en t pas p lu s s a c c o m p l i r p rof i iab lcmeni qu on ne p o u r r a i t arrecircter la terre d e tourner

Les connaissances utiles et geacuteneacute-raicirceraquoqni peuvent instruire trouveront aussi leur petit coin dans nos colonshynes

La littecircratnre sera toujours choisie avec soin dans le but de plaire dashymuser et dinstruire le lecteur

La Tribune populaire sera toujours i ouverte aux eacutecrits polis el que nou- i ingeacuterons convenable d y figurer san nous tenir responsable deraquo opinions eacutemises par nos correspondants

La pol i t ique o c c u p e r a une la rge part d a n s notre feuille car elle sa dresse agrave toutes les classes de la socieacuteshyteacute et inleacutesesse un plus grand nombre de- lecteuiss EJIe est aussi llje touteraquo les matiegraveres propres agrave remplir un journa l de la semaine ce l le qui excishyte le p lus les esp r i t s et la p lu s ap t e agrave former d e s lec teurraquo bu t impor tan t vers lequel doit t end re autant que poss ib le toute presse locale

La pol i t ique que nonraquo intentionraquo suivre sera cel le qui c o m b a t e r a les a b u s et con t r ibue ra agrave obteni r les reacuteshyformes qui devron t les faire d i s p a shyraicirc t re C o n v a i n c u s p lus que j a m a i s de la n eacute r e s s i l eacute de p ra t ique r l eacuteconoshym i e d a n s un j e u n e p a y s c o m m e le nocirctre sur tout q u a n d on e n v i s a g e l exshyt r a v a g a n c e avec laquel le nos affaireraquo Diibliques ont eacute teacute a d m i n i s t r eacute e s d e pu i s q u e l q u e s a n n eacute e s nous a p p u i e shyrons d e g r a n d c œ u r toute po l i t ique t endan t agrave r e t r anche r le superf lus l inut i le et tout g a s p i l l a g e d a n s les d eacute p e n - e s pub l iqueraquo Non seu l emen t on doit r e t r anche r d a n s les d eacute p e n s e s ac tue l l e s m a i s on ne doit p a s faire d en t repr i ses h a s a r d e u s e s et m ecirc m e de g r a n d e s en t r ep r i s e s u t i l e s s a n s un besoin p re s san t avan t que d ashyvoir reacute tabl i l eacutequ i l ib re dans nos aflai res financiegraveres

La deacute l ie p u b l i q u e doit avo i r une l imite si n o u s ne vou lons p a s voir avant l o n g t e m p s not re p a y s o b eacute r eacute d i m p ocirc t si lourds qne le p e u p l e ait agrave en souffrir directement d a n s ses affaires p r iveacutees ses en t r ep r i seraquo pu b l iques et la p rospeacute r i t eacute g eacute n eacute r a l e du p a y s

Nous a p p u i e r o n s toujours toute pu l i l ique qu i a u r a pour b u t d a s s i g n e r d e s limiteraquo cons t i tu t ionne l leraquo aux h o m m e s qni auront le pouvo i r en m a i n s afin d e m p ecirc c h e r la reacutepeacutet i t ion des ac t e s s c a n d a l e x don bullvitre pays a eacute l eacute le t heacuteacirc t r e d u t a n t ces d e r n i egrave r e s a n n eacute e s

N o u s n heacutes i tons pas agrave d i re et agrave reacuteshypeacuteter q u e le c h a n g e m e n t o p eacute r eacute d a n -le pe rsonne l d u g o u v e r n e m e n t en m a i de rn i e r a eacute t eacute tout agrave l a v a n t a g e d e s in teacute recirc t s p u b l i c s L e s r f o r m e s a d m i n i s t r a t i v e s deacutejagrave o p eacute r eacute e s d a n s les d ivers b u r e a u x p u b l i e s el ce l les cpii sont p roposeacutees sonl d e na tu re agrave att ishyrer au n o u v e a u g o u v e r n e m e n t les s y m p a t h i e s p o p u l a i r e s

Le p r o g r a m m e poseacute pa r la noushyvelle a d m i n i s t r a t i o n agrave son e n t r e r a i pouvoi r a eacute t eacute s a l u eacute d u n e m a n i egrave r e b ienve i l l an te d un bout d u p a y s agrave l antre et si e l le y a d h egrave r e s t r i c tement e l le s a - s t i re ra sa r e c o n n a i s s a n c e Sa tacircche n e s t p a s faci le m a i s il ne faut p a s qu e l l e f a i b l i s s e si e l le rencont re q u e l q u e s roses su r son cheshymin el le doi t a u s s i s a t t endre agrave y

t rouver d e l ongues eacute p i n e s U n e chose cont re l aque l le nos goushy

ve rnan t s do ivent se met t re en g a r d e c est la press ion e x t eacute r i e u r e su i lou l ce l le qui n o u s vient du b u r e a u coloshyn i a l La r e sponsab i l i t eacute d u gouver shynemen t e n v e r s le peup le du pays doit ex i s t e r r eacute e l l e m e n t pour t ou t e s les lins p r a t i q u e s et ne doil pas eacute i re u n e c h i m egrave r e un leurc ou une d eacute c e p t i o n

Deacute jagrave il s est p r eacute sen t eacute une difficulshyteacute qn i a c a u s eacute la re l ra i te d u n d e s m e m b r e s d u c a b i n e t a c t u e l Ce t te iilfieiilteacute s u r v e n u e a u sujet d u projet

d u n e nouve l l e en t r ep r i se p u b l i q u e ne c a u s e r a p robab l emen t p a s d e m shyba r r a s d a n s l A s s e m b l eacute e L eacute g i s l a t i v e D a p r ^ s l e s a p p a r e n c e s les condi t ions p o s eacute e s par notre g o u v e r n e m e n t ne se ra i en 1 p a s a c c e p t a b l e s n l A n g l e te r re D a n s ce csgts la q u e s t i o n ne viendrai t pas s o n s une forme tang i shyble devan t le Pa r l emen t et les homshym e s poli l i tpies qu i ont con t r i bueacute agrave la chu te du d e r n i e r c a b i n c i n a u r a i e n t pas d e ra i sons d e se d iv i se r pour oushyvrir de n o u v e a u la porte a u x h o m m e s t a r r eacute s q u e l opinion p u b l i q u e a fleacutetrit si s eacute v egrave r e m e n t e n les voyant t o m b e r

L e peup le a t t end d e g r a n d e s choshyses d e s h o m m e s n o u v e a u x peut -ecirc t re espegravere-t il p lus qu i l n e leur sera poss ib le d a c c o m p l i r m a i s en tons c a s ils loivent adop t e r une pol i t ique eacute n e r g i q u e et bien t r ancheacutee d a n s la par l ie a d m i n i s t r a t i v e d u g o u v e r n e m e n t ils do iven auss i ecirc t re p recirc t s agrave faire d e s rappor t s deacute t a i l l eacuteraquo a u Par l e shyment sur l eacutetat d a n s lequel ils ont t rouveacute leurs d eacute p a r t e m e n t s respec i f-et en m ecirc m e tem( ne p a s o n h l i o r les reacuteforxTnes soc ia l e s e tpo l i t i qu - sdon t le

bull pays a besoin pour lui ga r an t i r sa li-] be r t eacute d a c t i o n et lui a s s u r e r p l u s d a i shy

s ance et derwwap r i leacute

IV T e l elaquot le efidre q u e n o n s n o u s

s o m m e s t r a c eacute en nous c h a r g e a n t d e n o u v e a u d r la pub l i ca i i on d u n j o u r nal a p r egrave s d ix a n n eacute e s d e repos

For t de l e x p eacute r i e n c e du pas seacute n o u s t ache rons d eacute v i l e r les eacute c u e i l s qn i se t rouveront su r notre p a s s a g e afin d e c o n d u i r e notre b a r q u e a u s s i sucircreshyment q u e poss ib le vers un but ut i le-

N o u s c o n n a i s s o n s pa r e x p eacute r i e n c e que l lourd fa rdeau n o u s p l a ccedil o n s sur nos faibles eacute p a u l e s et que l l e responshysab i l i t eacute s a t t a che agrave notre nouve l l e s ishytua t ion A u s s i d e m a n d o n s - n o n s agrave nos n o m b r e u x a m i s et l ec teu r s l inshyd u l g e n c e q u i l s ne n o u s refuseront pas n o u s en s o m m e s c e r t a i n s pour les e r r eu r s d a n s lesquels il n o u s se rait poss ib le d e t o m b e r

N o u s connai -ons qne l l c s o m m e de t ravai l il nous f audra accccimpLii pour sai isfaire a u x e x i g e n c e s et ren-

j Ire not re feuil le i n t eacute r e s s a n t e C e j sera un t rava i l incessant d e t o n s les jours s - m b i a b l e agrave ce lu i d u deacutefrishyc h e u r actif dont tous les in s t an t s doi shyvent ecirc t re o c c u p eacute s agrave surve i l l e r son j e u n e eacute t a b l i s s e m e n t

M a i s nous s o t p m e s d e c e u x q n i pensen t q u e le t ravai l o a b a i s laquo e pershys o n n e q u a u con t ra i re l e t rava i l eacute l egrave shyve g r and i t et ennobl i t c e u x qu i sa vent sy a s t r e ind re vo lon ta i rement et qu i l l eu r offte m a l g r eacute ss peiic ries j o u i s s a n c e s d u r a b l e s q c r n eacutep rouven t j a m a i s c e u x qui vivent d a n s la mo-lesse et l o i s ive teacute

Ce t te seu le penseacutee stiffira pou r reshyt r emper notre c o n r a g e lorsque les fa-l igues o rd ina i r e s d u j o u r n a l i s m e s e m p a r e r o n t d e n o u s

Colonisation-

A U X F A N A T I Q U E S

Chacun a sa place Precirccher le fanatisme national nu religieux

ne-t pas deacutemontrer que lon aime son pays natal ou dadoption aussi vornnlaquo-nous avec peine certains journaux faire delaquo appels aux passions et preacutejugeacutes de ceux agrave qui ils sashydressent et qui ne tendent quagrave exciter une partie de la population contre lautre

Suivant nous cest mal servir les inteacuterecircts le la partie de la population dont on est lorgane et en mecircme temps mal servir san pars que de tenir les esprits en antagonisshyme continus les uns contre les autres par-ceqls appartiennent agrave diffeacuterentes origishynes diffeacuterentes croyances ou quils ont des usages des habitudes qui ne saccordent pas avec les nocirclrrraquo dans un pays dont la population est mixte comme celle du Cashynada

Le parti le plus laquosgr agrave prendre serait ceiui de precirccher le progregraves partout ougrave lon croit que le progregraves peut se taire jour dan-les habitudes les u-atres dome-tiques la maniegravere de commercer de cultiver les terres et mocircme dadministrer les affaires munici pales schotaires et gouvernementales an-sattaquer a une parlie de la population plushytocirct qua une autre pareequelle nest pa-compnseacutec des meacutemos eacuteleacutements que celle a laquelle on appartient

Leacutes injures personnelle ne devraient pas trouver de place dans la presse et a plu-forte raison devrait-on en banir complegraveteshyment celle qui sadres-ent agrave toute une poshypulation au milieu de laquelle on e-t bien aise decirctre venu seacutetablir de vivre et de tran-iger des affaires de tous genres

Voilagrave des reacuteflexions que nous avons eacuteteacute porteacute agrave faire en parcourant deux articles de journaux dont lun a paru dans la Gizrtte de icircshei brnoke et lautre dans le Guardian de Kichmond tous deux publieacutes en anglais dans les town-hips

Allons nous sommes nous dit ne vous facirccher pas tout ronge messieurs de la presshyse anglaise pareeque les canadiens jugent agrave propos de seacutetablir dans les Town-lnps Soyez un peu plus sages mais surtout plus modeacutereacutes car lon va vous demander quelle mouche vous a donc piqueacute T

Voyons seriez-vous jaloux de ee que noshytre nombre sest piodigietisr ment augmenteacute dans les Tovvnsliips depuis dix ans de ee que la population franccedilaise prend lascenshydant rapidement par son nombre dans cette partie du pays T

Mais dans ee cas vous nen nauriez pas le droit Nous ne vous avons jamais mo-Ifc-teacute nous navons jamais pris vos |erres de force que nous sachions Chaque fois pie nous avons acheteacute des terres de vos nationaux nous les avons bien et dorment payeacutees et quant agrave celles que nous avons ac-|iii-es en nous enfonccedilant dan- la forecirct piur les deacutefricher ab pour cilles-lagrave noraquo s les avon bien gagneacutees Daileursest-ce qie le -oleil des i ownslups de lEst ne luit pas pour tout le monde comme dans les autres parties du Canada

Alors pourquoi donc la GnzeVe sous preacutetexte dexposer agrave ses lecteurs des griefs publics au Mijet de ladit inistratinn du fond-de la colonisationfait-elle un appel aux [Meacuteshyjuges et saitaqje-t-eacutelleacute mecircme aux membres de notre clergeacute pareequils se mettent eu legravete du mouvement de la coloni-ation dans uns anciennes parci-se- pour di-iger le sur-pin de leur population vers les Townships et quil- ont araquo ez de courage jour se rendre eux-mecircmes sur les lieux pour surveiller cershytains travaux preacuteliminaires propres i facishyliter la coloni-ation des terres incultes

Vous avez tort daccu-er dune maniegravere geacuteneacuterale sans preacuteci-er avec des faits qui feraient comprendre la reacutealiteacute le fondemeie bullle vos griefs Dire que lon deacutepense de largent public sur des proprieacuteteacutes priveacutees ne suffit pas

Dile -nous doic ce que vous feriez dun oven-hip gtpirt nant au gouvernement

situeacute en arriegravere dune forecirct qui serait hi proprieacuteteacute de palt ticuliers que ceraquo particushyliers et la muni-ipalileacute ne voudraient pa-faire faire de chemin Laisseriea-vons la forecirct publique sans voies de communication-lorsquu leraquo liabiantsdn pays demanderaient laquoles terres pour eacutetablir leurs enfants icirc

Dans linteacuterecirct geacuteneacuteral il devient neacuteees--aire de pa-er des cheminraquo sur la pOpriateacute priveacutee et lon est obligeacute quelquefois de lameacuteliorer en pa-sanl afin de ne pas intershyrompre la eirculatien La politique conshytraire ne eerriraifrjuegrave enfermer la forecirct pu

blique et agrave empecirccher son egravetabiissy ment lt gt prircipe nest pas nouitau rt quand i y a trente et quara nie an- passeacutes on consshytruisit les chemins de Craig et de Gosfoid depuis Queacutebec agrave licluiioud et de Queacutebec agrave ^berbronke pensez-vous quon n en fu pas quelques parties sur des lerie- priveacutees Si lon neut pas agi ainsi ces chemin naushyraient pas eut dissues pas plus agrave Queacutebec quagrave I ichmond et t hei brouke et ils naushyraient servi que de prouieuades pour leraquo liegraveshyvres et les orignaux

Quelquun sest-il jamais mis dans la tecircte de condamner ers entrepriseraquo faiies dans Iin-Icret de vos nationaux 1 11 ny avai alors qoe les eacutemigreacutes dIrlande et d tcosse qui se dirigeaient vers cette partie du pays -e-rait-ce pa-ceqne le caractegravere de la populashytion qui sy d rige depuis plusieurs anneacutees a changeacute quil faudrait trouver agrave redire ou serait-ce encore par jalousie f

lour ce qui eraquot de nos cureacutes sils jugent agrave propos de -e donner du trouble de la fashytigue dans un but de bienfaisance pour leurs ouailles quy a-t-il donc de si bltmabfe dans leurs deacutemarches Est-ce que vous navez pas des socieacuteteacutes de bienfaisance et dimmishygration de tou- genres et depuis quand ce qui est un bien chez vous serait-d un mal chez les canadiens-franccedilais 1

Apregraves tout vous avez deraquo ministre d la religion vous autres aussi est-ce notre faute agrave nous sils ne se mettent pas en tecircte 1 dun mouvement de colonisation par TOS natioshynaux f Ils ont plus dinteacuterecirct que najicirecircs agrave coloniser pareequils eacutelegravevent des fainiil s Que ne mettent-ils leur cravales blanches de coteacute- de temps agrave autres pour senfoncer dans la forecirct et fonder des eacutetablissements pour leurraquo enfants Nous ne leur en ferions pas de reproche mairaquo de gr lce si la colonishysation a quelque chose de trop aigre pour leur goucirct laissez-nous donc goucircter ses mishysegraveres et ses jouissances et ne faites donc pas comme te chien de la fable qui ne poushyvant manger le foin lui-mecircme ne voulait pas le laisser manger par les autres animaux

Le Gutirdian est alleacute beaucoup plus loin que son confregravei e de la Gazette oubliant toute regravegle de deacutecense et de sens commun il a lanceacute une lirade dinjures agrave ladresse des canadiens-franccedilais comme peu de journaux ont o-e en publier jusquagrave aujourdhui Il leur dit en toute lettre quils nont pas le droit de seacutetablir dans les Townships quil empiegravetent ( cest le mot dont-il se sert ) sur le territoire des Townshipsdonnant agrave enshytendre quon aurait ducirc egraveliner une barriegravere pour empecirccher les canadiens de venir sy eacutetablir A pregraves avoir dit que les canadieu-sont routiniers quils voyagent dans de mauvaises voilures quils cultivent ma l qn ils viennent semparer des plus belle terres des Town-hips rt qur dans quelques anneacutees elles ne pous-eront que des chardons il fait un appel aux habitants dorigine anshyglaise et les invitent agrave se reacuteunir sur un point central pour sorganiser afin de couper lishymai dans sa racine sil- ne veul nt pas ressenshytir les effets funestes de la domination franccedilaise Il va mecircme jusquagrave dire aux irshylandais caihliqnes quils noni pas besoin de croire que les canadiens les aiment quau contraire ils les deacutetestent du plus profond de leurs acircmes Voyez dit-il encore nous avons perdu le comteacute de ampiraquotMraquooa I qui est repreacutesente par un franccedilais d-n- la chambre depuis la derniegravere eacutelection et le comte de lrummond ne-t-il pas dans le mecircme ca- 11 aurait pu ajouter que le comteacute de Megrave-gintic eacutetait aussi repreacutesente par un canadien-fianccedilais -

Psous ne nous arrecirctons pas plus longtemps sur cet article de mauvais goucirct mais disons agrave son auteur quil peut en prendre ton parti Toutes ses injures nempecirccheront pas les cashynadiens de continuer agrave deacutefricher les terres incultes de leur pays quelles soient dans les Town-hips ou ailleurs Chaque peuple a seraquo deacutefauts et sil nous fall it reacutepondre aux attaques par des attaques contre le cashyractegravere et les habitudes des autres origines cela ne non-avanceraient ni les uns ni les autres Si les canadiens font pousser des chardons ils savent aussi eacutegouter leurs tershyres faire des chemins et des clocirctures aussi bien que des maisons et la tenue geacuteneacuterale des terres des canadiens situeacutes dans les mecircshymes conditions ne souffriraient pas agrave la comshyparaison dans nos Town-hips Laissons ccedila de coteacute

Nous avons beaucoup a apprendra el vous aussi ne vous en deacuteplaise el le meilshyleur parti que nous puissions prendre cesi de lutter gt qui mieux mieux et de profiter des expeacuteriences respectives de chacun pou avancer dans la voie du progregraves agricole el indu-triel

La population anglaise est plus speacutecula trieacutee que la nocirctre et de ce quelle se livre au commerce et agrave lsrl manufacturier plu-qup la nocirctre nous nen sommes point jalon s 110- marcbirids canadiens font de leur mieio pour lutter a ses coteacutes et faire des affaires a-sen importantes Notre population franccedilaise est speacutecialement attacheacutee agrave lagriculture el voilagrave pour quoi elte seacutetend de tous- coteacute dans le eacutejas-Canada pour trouver lespace qui lui manque dans leraquo anciens eacutetablisseshymentraquo Si les eacutemigreacutes europeacuteens preacutefegraverent aller dans le Haut-Canada ou lOuest de-Eumltats-Cnis cela ne deacutepend pas des cana diens quils y aillent sils le veulent cest leur affaire et nous navons rien agrave y voir Dans le cas ougrave le courant de limmigration changerait de drection et quune partie -arrecircterait dans le lias-Canada les Canashydiens agiront avec leur libeacuteraliteacute ordinaire et ilraquo ne diront point quon empiegravete sur leur lerrem mais ils redoubleront deacutenergie pour se tenir an ni eau du courant quel quil soit

Leacutediteur du Guardugravem a encorraquo granshydement tort de faire un appel au preacutejugeacute national au sujet de la repreacutesentation des comteacutes des Townships Il est probablement trop jeune dans le pays pour connaicirctre 3 fond lhi-toirc politique du Bas-Canada Quil rn lise quelques pages seulement et il y puisera des renseijtnemenLs-de libeacuterable He tolegraveranee qui pourraient lui ecirctre profitable Il apprendra que d -s comteacutes purement ca indiens comme leacutetaient agrave une certaine egravepo-pie ceux de Vercheacutereraquo LAssomption Beauhainais Queacutebec et plusieurs autres ont pendant des anneacutees eacuteteacute repreacutesenteacutes par les Dewit Leslie Nelson et autres quoique ceraquo hommes fussent dorigine anglaise et dune croyance religieuse opposeacutee i celle des Canadiens Ils eacutetaient eacutelus agrave titre de lishybeacuteraux et dhommes toleacuterantraquo

Nous sommes encore agrave apprendre le nom dun comteacute dans le Bas-^nada d nt la majoriteacute se compolaquoe dorigine anglaise et qui se soit jamais fait repregrave-sento par un ca nadreo-franccedilais qnoique nous ayons eu de

tout temps d e s hommes poiti |iielaquo capableraquo I de figurer au prepiier rsng Bien entendu j i nous ne leurs en feraquoons pas de rep- oehe mais r au moins quon n u s lai-s- en paix qua d I nous exerccedilons nraquotrr drisit de non taire rr- I preacutesenter par qui boa nous semble ]

Disons en terminrnt que nous avons eacute t eacute t heureux de voir le Herald de Montreacuteal r proiester pour un contre cet appel ans preacutejugeacutes (ait par ses confregravereraquo et leur ad- I ministier une leccedilon de toleacuterance et de sa i voir-vivre dont ils devraient pn filer i

Soyons toleacuterants soyons libeacuteraux cest i le moyen le plus sur d faire prop esscr uo- i tre jeune pays 1

bull raquo -em

Le Ciedit Fonc ier

C E T T E question qui a eacuteteacute fortement agiteacute depuis un an et qui a provoqueacutee deraquo reacuteunions publiques sur plusieurs points du p a y s vient de reprendre une nouvelle rishyg u e u r par larriveacute reacutecente de M DcBou chenille de St--Hyacinihe qui avait eacuteteacute deacuteleacutegueacute en Europe pour eacutetudier le fonctishyonnement deraquo institutions de creacutedit fonder

Le 7 courantle comiteacute central nrmmc-par les de llaquoeacutegueacute- dn Bas-Canada sVt reacuteshyuni agrave St -Hyacinthe et M l eBoticlierulle a donneacute lecture dun l o i g rapport precircleacutemi-naire sur le creacutedit foncier exposant le reacute-Bullat de son voyage

icircf DeBoucherville nous dit dans une partie de son rappori

laquo Apregraves a T o i r bien eacutetudieacute le fonctionneshyment et le meacutecanisme des diverses Institushytions de Creacutedit Foncier en Lurope apregraves avoir suivi leurs opeacuterations danraquo les rapshyp o r t annu Is faits par 1rs directeurs de ces eacutetablissements apregraves avoir observeacute les reacuteshysultats dans les diverses localiteacutes oiiils fonctionnent jen suis venu agrave la conviction que les circonstances ougrave se trouve le Canashyda rendent linttoduction du Creacutedit Foncishyer tregraves deacutesirable pour le pays en geacuteneacuteral et pour les cultivateurs et la colonisation en particulier Son introduction dans ce pays est facile si nous le voulons Mais pour cela il faut non seulement que nous le voulions fortement et non pas que nous di-ions oui et que nous ne fassions rien il faut que nous parlions fort et ferme cai nous rencontrerons des obstacles et de grand

Il fait ensuite lbi-toriqiie laquouccint de reacutetashyblissement du creacutediwfnncier en Europe et n v i e n t agrave la partie pratique de son eacutetablisshysement dans le Bas-Canada et il en vient agrave la conclusion que les capitaux sont trop eacuteleveacute en Canada pour reacuteussir a eacutetablir des banques de creacutedit foncier fonctionnant avantageusement avi e deraquo capitaux canashydiens

bull Il faut donc dit il chercher unmarcheacute ougrave KM Capitaux son abondants et lo taux de linteacuterecirct peu eacuteleveacute

En Fiance la Banque de Creacutedit Fonshycier precircte agrave raison dune annuiteacute de six par cent par an cette annuiteacute que paye lemshyprunteur comprend linteacuterecirct les frais d a l minlstration de la Banque et lamorlis-e-uient qui eacuteteint la dette ltn cinquante ans

A Londres les Banquiers me dirent quune Banque de Creacutedit Foncier eacutetablie eraquo Canada ne pouvait espeacuterer neacutegocier son papier sur le marcheacute Anglaisa aucun

] taux quelconque parce que d abord lins- iiiution ny serait pas connue et que quoishyque lon put se procurer avec du bon pashypier autant dargent quon voulut agrave raison de 5 4 et mecircme 3 pour cent aucune per sonne ne voudrait accepter les Bons de notre Banque secondement parce que lon -e degravefiiait d-s placements au Canada et lon me cita ies Bons du (laquorand Troue et les degravebeuturcs municipales du Haut-Cashynada

Cependant me rtiton si le goivir nrment provincial voulait garantir les BONS de votre Banque elle pourrai t sans difficulteacute se procurer rargent dont elle aurait besoin

Le sort dune Banque de Creacuted t Fon cier en Canada deacutepend de la garantie du gouvernement

Si nous pouvions lobtenir la creacuteation lune Banque de Creacutedit Foncier sera chose

facile J I nous ne pouvions lobtenir je crois

jud est inutile pour nous Bas-Canadiens ie songer agrave fournir une semblable instuu-lion au pays

Des speacuteculateurraquo eacutetrangers Tiendront lAngleterre et creacuteeront agrave leurs proits des icircanques qui coinne le Trust anl Loan iregraveleront aux cultivateurs i un fort inteacuterecirct t agrave des cou litins qui au jour de legravecheati-e entraicircneront lexpropriation et la ruine

le nos cultivateurraquo au profit des eacutetrangers Il deacutepend deraquo habitants du Bas-Canada

le deacutecider sils auront ou non la garantie du ionvern-menr C es t agrave eux de considegravere bulli la gecircne qu une telle garantie pourrait mo nentaneacutement creacuteer au rouvernement est uffi-ante pour contrebalancer lnnmens lien fait quune telle institution ferait agrave la classe agricole entiegravere et par contre-coup agrave la colonisationau commerce agrave lindustrie et agrave tous le pays Cest agrave eux de dira sil iiregravefeacutereront abandonner la perspective cershytaine devoir linteacuterecirct bai-ser agrave un taux pro-lortionneacute agrave leurs moyens ou de continuer bull voir le pays rtmgeacute par liisoreraquo

M De Boucherville reacutesume son rapport en disant

bull Les Banqueraquo de Creacutedit Foncier fon-tionnenl en Europe depuis p-egraves dun siegravecle

a Partout ougrave elles ont eacuteteacute institueacutees raquolles ont ameneacute labxissement immeacutediat de linteacute rocirct eacuteleveacute la valeur des proprieacuteteacutes et deacuteshygreveacute le sol

LItalie et lFspagne font eacutetudier Iraquo question et auront deraquo Banques de Creacutedit Foncier avant peu

Depui- quon a introduit lamortisse m e n t graduel le Creacutedit Foncier a fonction neacute avec aisance agrave ta satislagravecugraveon des Banshyques comme des emprunteurraquo

Les precircts se font agrave longues eacutecheacuteances dons chaque pays- en moyenne de 50 raquons avec faculteacute aux deacutebiteurs de se libeacuterer agrave voonteacute moyennant avis et une indemniteacute qui va-ie suivant llaquo temps agrave courir et leraquo pays Les Banques laquoont revecirctues de cershytainraquo pouvoirs et privilegraveges pour s e faire

payer promptemrnt et ponctuellement les annuiteacutes agrave leurs eacutecheacuteance- - car d e la poncshytualiteacute de ces payements deacutepend leur bon

fonetfonrement Ces pouvoirs sont rare-I ment ce presque jamairaquo employeacutes lemprun-| teur tachant quil faut payer en prend raquoon | parti et shabitue agrave l exraquoetitoagraveV

Les annuiteacuteraquo se composent de linteacuterecirct icircles frais dadiui nislratinu et de lamortisseshyment

Le rapport entier quoique preacutepareacute agrave 1raquo hacircte deacutemontre eacutevidemment que M d Boucherville elaquot l i a hauteur de limportanshyte quesion d loi il -occupe avec un deacutevoueshyment toc t agrave fuiraquo patriotique

Comme on le voitVI de BoucberTuV ltsst d epininn quil faut absolument que la gnroitie Provinciale soit accordeacutee agrave elaquoraquo ins itulions si on vent reacuteellement leur eacutetraquo-idis-einent sur des bases solideraquo 1 J a certes de fortes objections amp er qraquoe legoo-veroemraquo nt prenne une part directe dmraquo ht creacuteation de Banqueraquo de claquo genre Joe qoraquo pourrait leraquo pbeer sews laquoon controcircle elt les faire deccedileacuteneacuteiTT en une puissance politicfraquo dangereuse pour les liberteacutes publiques enshytre les mains dun gouvernement eompoeeacute

j dhommes peu scrupuleux Lexpeacuteritac que nous avons chegraverement acquise dans teraquo affaires du fonds demprunt municipal et du Grand Troncdevrait suffir pour nom irwrtr ur nos gardes Sil en ecirciait sutrrmevit raquof

ne nous servirait 1 riraquon de vieillie Ce laquoe deux bonnes leccedilons dont le parraquo d eacute m i t profiter

Nous ne d onraquo pas ce pour jeter do leau froide sur le mouvement qui se faitao-tuellement en faveur de la crealion dinstishytutions propret agrave rendre des serviceraquo reacuteelraquo agrave nocirctre-population rurale mais simplement pour attirer lattention de ceux qui raquooecraquo-pentj aetirement de la question afin quel enshytreprise soit conduite i bonne ha et dans linteacuterecirct de tous

Nous pensons quil doit y avoir un twir-en dobtenir le concours du gouvernement^ si cela est neacutecessaire ans que ee laquooit au moyen de la parnntie Provinciale Lasshysembleacutee qui doit avoir lieu agrave St Hyacinthe devra sans doute sen occuper et trouver un moyen de surmontertous leraquo obraquotacles-Espeacuteronraquo le du moins

CONDITIONS DU JOURIJAI

Le Deacutefricheur est e x p eacute d i eacute agrave n n grand nombre de personneraquo dans le but de leraquo engager agrave en encourager la publication en devenant souscripshyteurs

Leraquo personneraquo qui recevront c e numeacutero sont donc prieacutees de le renshyvoyer agrave ce bureau en ayant soin de mettre leurs noms et reacutesidenceraquo pur le couvert si elleraquo ne veulent paraquo ecirctre consid-reacuteeraquo r o m m e abonneacutees au journal Leraquo personreraquo qui receshyvront plusieurs exempla ires du jonv-nal sont prieacutees de leraquo passer agrave leu-s amis afin de le faire connaicirctre et den eacutetendre la circulation

Les abonneacutes r-cevront le journal aux condit ions sn ivanles

Ponr six mois f I 0 0 Pour un anraquo $ 2 0 0

Pour faciliter la circulation dn jourshynal nonraquo avertissons que tous c e u x qui paieront leurraquo abonnements au bureau auront le privilegravege de payer en grains et autreraquo produits agricoleraquo aussi bien quen lsgtis de corde si cein leur convient mieux

Toute lettre correspondance e tc devront ecirctre adresseacutees au proprieacutetaire du journal Toute lettre dont le port ne sera pas payeacute restera au bureau de poste

On exeacutecute tonteraquo sorteraquo dimpresshysionraquo agrave limprimerie du journal telraquo que blancraquo cartes affiches etc etc agrave bon marcheacute

Pour leraquo autres condit ions voir ta dernier page

LISEZ CLC1 Nouraquo navonraquo pas cru devoir pushy

blier de prospectus avant que de faire paraicirctre le premier numeacutero de noire tournai afin d - donner une ideacutee an lecteur de son format et de son apshyparence

N o u s e speacuter ions pouvoir mettre un peu pluraquo deacute varieacuteieacute dunraquo la reacutedacshytion de la preacutesente feuille m t i s nous avions compteacute sans la grande quantishyteacute d annonces localeraquo qiraquoe nouraquo avona reccedilu deraquo hommeraquo daffaires et autreraquo des Cantons voisinraquo

N o u s offrons nos remerciments lesraquo pluscs-incegraverespour le patronage libeacuteral dont lon a bien voulu nous honorer m ecirc m e avant que davoir fait connais shysance avec le Deacutefricheur Cet enshycouragement prouve que nous ne nouraquo s o m m e s pas trompeacute en pensanicirc piil y avait pince ponr une feuil le

franccedilaise dunraquo nos Cantons de lEst Nonraquo sommes forceacute en conraquoecirc-

inence de l abondance des annonceraquo le remettre an prochain numeacutero l eux articles agr i co l e s un article ltnr la vente des terres qui doit avoir ieu en deacutecembre prochain et qui-ont a n n o n c eacute e s sur notre d e m i e te n g e nos remarqueraquo sur l absence

lrtfMuge au dern ier terme du Cirshycuit de Drummond ainsi que plushysieurs nouvel leraquo locales

N o s lecteurraquo feront bien de voir l e s innonces de la quatriegraveme page

NOUVELLES

mdashUn Chemin de Dnrham i Acton le long do chemin de fraquor vient decirctre ouvert comshyme chemin dhiver Les ponts sont termishyneacutes depuis hier et deacutejagrave quelqueraquo voitnros cuit fait le trajet entre ces deux localiteacute Claquo-chlaquomin sera dune g ande utiliteacute pour facishyliter leacutes communications entre ces deux plashyces et les townships voisins l i r a longshytemps que le besoin duo semblable chemin se M M sentir et nots sommes certains quil devra sy faire beaucoup de transport durant lhiver prochain Cette voie ouvre une communication directe entre les comteacuteraquo de Bagot St Hyacinthe et le townships de Durhan Ely ettous les autreraquo Craquontoraquoi au sud est

mdashTbnlaquo iVleCord Eenyer avocat dlaquo Montreacuteal a eacuteteacute nommeacute seeregravetraquoire de la

ommis-ion de Codification en remplaceshyment de T K Ram-ay destitueacute avec qn salaire annuel de $1600 M Raauoy rteo vait $3 0copy0mdash t i en

LE DEFRICHEUR

C O L O N I S A T I O N

D O

B A S - C A N A I ) A

P a t laquoT- B E- B0FI5N

Tarlor icircle colonisation) cest rappeler au souvenir de tous les Clina liens les pre miers temps d notre pey^ cest retracer dans nos esprits le tableau deegrave entreprit hasardeuses de nos ancecirctres lorsquils trashyversaient les mers remontaient les fleure et nos grands lacs et parcouraient en tou-senslesconheacuteee quarrosent le lit -Laurent i et le Mississipi pour pufrir agrave la civilisation un pays nouveau couvert de vastes et viershyges forecirctraquo ethabugravee par quelques trb e- iumllt sauvages vivant de chasse tt de pegrave h I dans loisiveteacute eMgnorr-ncc de ce quavait produit la Civilisation pour lEurope

Ptrler de roloimation eacuteVst entretenir m nous la tfieacuteftioiiedes prernie js travaux tic I nos pegraveres de lelirs nombreuses luttes) lorsquil fallait porter les artres en tenant les manchons de fa charrue pour dr puter | et deacuteiegravendre chaque pouce de terre que les- (

prit industrieux des Franccedilais soumettait bull i la culture cest aussi entretenir la mit-1 rnoirc des obstacles innombrables quils rei- j o^nirtircrit des rciers nui eut reacutepeacuteteacutes] quils eurent i eacuteprouver et (Us succegraves si-1 gralegraves n couronnegraverent eniin la grande bull tutrepri-o de lcttbiissenieht du Canada j

F f t e - de colonisation cest redire aux arriegraveres petits neveux des premiers COIODS

du pays le courage valeureux leacutenergie in-1 domptable tt la perseacuteveacuterance agrave toute eacutepreuve qui animait ces pioniefs du degravefri- j chement car personne nignore quil fallait eacute un haut degreacute la reacuteunion de ces trois qualiteacutes pour obtenir les reacutesultats prodigi-

eux qui ont eacuteteacute accomplis par le courage le travail tt lindustrie agricole dans les vastes et populeuses campagnes du Bas-Canada depuis sa deacuteuouverle

Fat 1er de colonisation cest plus quel tout cela ensemble car aujoui dhui cest nous porter agrave compter nos forces no resshysources et nos moyens cest porter de notre vitaliteacute cest toucher la corde senshysible de notre propre existance nationale

En effet est-il quelque chose qui puisse nous inteacuteresser plus vivement quelque chose qui prisse nous toucher de plus pregraves de nous occuper de lexpansion de lagrandissement et de la prospeacuterishyteacute de la famille canadienne Savoir si elshyle pourra longemps ou toujours conserver ce qui lui est particulier ce qui lui est cher ce qui fait son ornementson bonheur et sa gloirs ses mœurs ses usages ses

-habitudes ses institutions et sa langue Erl un mot ce qui en fait un peuple agrave part sur ce contioent

A Dieu nraquo plaise que je vienne ici soufshyfler le brandon de la discorde ou soulever des preacutejuges de race Tel nest pas mon but en roulant tnoccuper de la colonisation de nos terres incultes par nos compatrio-les

Chaque famille en quelque lieu quelle soit a le droit de se reacuteunir de compter laquoes membres de mesurer lespace qu elle occupe de consideacuterer sa position et dadopshyter les mesures que la pregravevoynce et la sagesse peuvent lui dicter pour ameacuteliorer la condition laquo^croicirctre sa pro-pegraveriteacute laquot asshysurer une existence honorable a ses descenshydants Cest pour elle un nesoin une neacuteshycessiteacute tm devoir Dites-le moi que serait la famille sans celaquo liens de linteacuterecirct bien entendu

Et laquoil en e-t aiusi de la famille il doit eu ecirctre ainsi des socieacuteteacutes qui repreacutesentent la famille sur une eacutechelle plus eacutetendue

Arriegravere d me tous ces esprits eacutetroits et mesquins q i soit par jalousie ou par haicircne font un e rime agrave la population canadienne

-de soccuper de ce qui lui est propre de sa bullcondition de son bien-ecirctre tt de la prospeacuteshyriteacute future de ses enfants

Le soleil luit pour tout le monde et sans porter ombrage agrave qui que craquo soitnous poushyvons faire pour notre pQccedilulation ce que les Anglais les Ecossais les Irlandais et toutes les populations du vieui monde font pour leurs nationaux c^t-agrave-dirc organiser deraquo associations po_pP pourvoir aux moyens de soulager 1 nfortunfi et relever la position de millier^ iT-bornn-eS agrave qui loccasion seule ratgtque pour se creacuteer une position honorashyble qui leur offre en mecircme temps une pluraquo grande somme de bonheur mateacuteriel moral et domestique

Situeacutes comme nous le sommes avec notre caractegravere si distinct de celui des autres origines qui nous entourent le devoir de soccuper de lexistence future de notre nationaliteacute devient pour nous une uegravecessitegrave doublement impeacuterieuse si nous voulons maintenir notre position conserver notre patrimnine lagrandir en eacutetablissant le surplus de notre population sur le sol natal arrecircter leacutemigration des canadiens vers des pays eacutetrangers et le germe deja crois-ant dans plusieurs anciennes localiteacutes dune population de proleacutetaires danraquo un pays ou il y a de la terre pour tous ses habitants et leurs descendants pendant de longues geacuteshyneacuterations agrave venir

Peupleacute par ries hommes forts et robustes tireacuteraquo dis populations activis et iidlaquoiraquotrieugtes de la Bretagne et de la Normandie le Cashynada vit bientocirct tomber ses grandes forecirctraquo et les rives du fet-Laurent se border de belles terres cultiveacutees dont les produits pendant longtemps eacutetonnegraverent lancien

Nos pegraveres apportegraverent en eux les con- j ditions voulues pour jeter les bases dune forte population dans un pays destineacute agrave de- j venir grand loueacute duu physique agrave toute eacutepreuve de mœurs douces pasibles et hospitaliegraveres dun caractegravere jovial sur le- quel lennui navait jamais prise plein de sympathie pour les malheureux sentraidant chaque fois que loccasion ou la neacutecessiteacute le commandaient aimant le plaisir les avenshyture et les accidents toujours contents toujours heureux mecircme danraquo le malheur et jen prends agrave teacutemoin les nombreuses comshyplainte- que lon entend encore chanter dans nos campagnes tt qui pour ta plupart ont eacuteteacute composeacutees pour raconter des amouretshytes de malheureuses peines de famille deraquo revers de fortune ou des accidentraquo impreacuteshyvue Oui le paysan canadien chaule ses tisoiis tes Voyages atraquo peines tes entre-pnseraquo ses reversraquoes succegraves et ses malshyheurs 1 chante tout partout tonjourraquo GaC se ri vcjjau travail dam les he-tn s d-

loisir et surtout en socieacuteteacute U est la persoo- I nmcation de la gaieteacute du bonheur et du cou- i lentement i

Iarlerai-je des dgalaquos compagnes de nos pegraveres de celles doul on ne pe t trop exalshyter les vertus ta noblesse de cusur et dacircme et qui partagegraverent avec tant de plaisir de deacutevouement et dabneacutegation lu lourd farshydeau de leurn premiers travaux Oh quelshyles eacutetaient dcvouegravees^quetles eacutetaient coura-geusrexy quelles eacutetaient patriotes ces femshymes qui nlic-itegravefeut point acirc quitter la vicil-e France pAucircr en fonder unegravehfiuvtelle sur ies bords lointains du St- Laurenticirc

Combien de fuis elles ranimegraverent le coushyrage abattu de leurs eacutepoux parleur preacutesence desprit leurs sages couseils leurs eacutenergi- ques remontrances leur patiente reacutesignatishyon et leur participation en tous temps tt en tctis lieux aux travaux et aux peines de ceux auxquels tilts sfcUuut volontaireshyment associeacutees dans ia bonne coiniraquo dans la mauvaise fortune Elles aussi avaient apports de Fiance cette gaiteacute caracteacuteristishyque cette affabiliteacute sincegravere ce respect afshyfectueux cette-politesse exqui-e qui ont de lout temps lait leraquo degravejicccedils et lornement de la socieacuteteacute canadieune bull Jamais caractegravere ne furent mieux assorshytis mieux conditionnelun pour lautre ou jieureat deraquo a|etitraquodes plus propres i leacutetashyblissement dun nouveau pays que Jssephte fcfcJean-Baptiste

icirc La rigueurdn climata varieacuteteacute et les eb u^eiuents subtraquo de tempeacuterature aussi bien que le genre de vie auquel les premiers colons canadiens eacutetaient obligeacutes de se conshyformer contribuegraverent pour beaucoup agrave leur foi mer un type particulier Tantocirct sur leau tantocirct sui la glace le lendemain sur la terre et presquanssitocirct data la forecirct obligeacute de voir acirc la construction du logis pour la famille du plus petit meuble de la maison aussi bien quagrave la confection des attelages instruinenss dagriculture et voi- j tures de transport il fallait au colon deacuteploy- gt er toutts ses fcuitC3 physiques laquoon indus-j trie son acliviteacute et son geacutenie pour faire i face aux mille et un besoins et incidents de lous genre qui dun instant agrave lautre lcb-eacute-daient Jamais deacutecourageacute et lœil vif agrave juger sa position quelquembarassante quelshyle fucirct il sut toujours vaincre les obstacles et les circonstances aidant djevint un veacuteritashyble geacutenie meacutecanique Donnez-lni une hache et il confectionnera ce que vous deacutesirerez depuis le banc qui doit lui servir de siegravege jusquagrave la maison qui doit labriter contre lincleacutemence des saisons Son ingeacutenuiteacute et son adresse nont point de bornes

Lorsque nous consideacuterons lisolement dans lequel nous nous sommes trouveacutes apregraves la cession du pays nayant pas reccedilu de limmigration franccedilaise plus dappui pendant cent ans que notre grand fleuve ne rece vrait daugmentation si lon y jetait dix goutle-deau 1 on a lieu decirctre eacutetonneacutes de laugmentation prodigieuse de notre populashytion Montreacuteal seul contient pregraves de deux fois autant dhabitants aujourdhui que tout le Bas-Canada en contenait alors

Mais si vous tenez compte de lattacheshyment ineacutebranlnbiale agrave la culture du sol atshytachement qui semble avoir redoubleacute en raison des difficulteacutes que lon a eu a vaincre pour sy cramponner malgreacute lindiffegraveiance de notre premiegravere megravere-patrie Labandon facile quelle fit de raquoa colonie canadienne et tous les projets perfides-et de coerccedilion mis au jour sous la nouvelle domination pour atteindre un but que lon croyait aussi reacuteashylisable que celui de lexpatriation des Aca-diens si vous tenez compte de la vie eacutegu-liegravei ejmgale paisible laborieuse deraquo Canashydiens de la proximiteacute de leurs voisiqage et dt leurs habitudes sociales conditions qui

i entraicircnent toujours agrave leur suite les mariages preacutecoce veus aurez le secret de notre reshymarquable accroissement

Taut que la terre eacutetait en abondance on ne songea presque jamais agrave sortir duraquo seacute-irneuries du Bas-Canada pour coloniser Aussitocirct que le fils aicircneacute avait atteint lacircge de quinze ans et quelques fois avant le pegravere allait choisir agrave quelques arpents de chez lui une terre pour le garccedilon Tous les ans 5n en deacutefrichait un morceau si bien qua la majoriteacute du jeune colon il laquoe troushyvait avec tin eacutetablissement Complet enrichi |

I danimaux el dinstruments dagriculture par tes laquooins toujours paternels deraquo parents

et qui venait bientocirct sembellir par la pre-I sence dune jolie compagne

Ciuideacute par les avis paternels par cet esshyprit dordre et de preacutevoyance qui caracteacuteshyrise si bien le type national le jeune eacutetashyblissement prenait son essor laquot croissait

avec une reacutegulariteacute preacuteciseacute en prospeacuteriteacute et en bien-ecirctre

lne fois laicircneacute hxree dans le monde ve-1 nait le tour du cabinet et ainsi de suite et il i existe encore des veacuteneacuterables patriarches

dans la classe agriede qui ont fondeacute jusshyquagrave huit et dix eacutetablissements de ce gen-re Dans leur viellcs-e ils vivent en paix

j ils vivent des jouissances quils ont pu lecirc-j guer agrave leurs enfants et pour beacutenir de leurs

mains deacutebiles leurs descendants quelquefois jusquagrave la troisiegraveme geacuteneacuteration

j Par le deacutevouement du pegravere et la pieacuteteacute filiale du fils lont vit toujours reacutegner cette entente cordiale baseacutee sur les plus geacuteneacuteshyreux sentiments du cœur et qui est si neacuteshycessaire agrave lunion des familles et si propre au dorelopeiMccedill progressif de tout nouvel

j eacutetablissement On peut dire que cest cet-j te aide mutuelle ce deacutevouement cette I pieteacute filiale qui ont fait la force et la pros-

peacuteriteacute de nos grandes familles aussi bien que celles de notre population rurale On I ne trouve nulle part ailleurs ces qualiteacutes

cultiveacutees agrave un degreacute aussi eacuteleveacute que chez la population franccedilaise dj Bas-Canada

A pregraves avoir eacutetabli la premiegravere rangeacute de paroissesde chaque cocircteacute du fleuve St-I surent le besoin despace se faisant senshytir ou entra dans linteacuterieur dis seigneushyries pour eacutechelonner les eacutetablissements leraquo uus au-dessus des aulres Fresque toutes

i les terres cultivables des seigneuries furent prises et occupeacutees malgreacute que dans beaushycoup de localiteacutes la cupiditeacute fut imposeacutee

j des conditions oneacutereuses aux nouveaux coshylons propres a retarder le progregraves de lin-

dustrie agricole

Malgreacute les obstacles des hautes impositi-on^Jespace devenait de plus en plus reacutetreacuteci la population d laquo pus en plusconsideacuterable et ses besoins plus nombreux Il fallait donc songer acirc acqueacuterir de la terre en dehors des limites seigneuriales ou prendre la route deraquo Etats-Unis pour chercher dans les grands centreraquo commerciaux et industriels de quoi oc^-yer ses bras car icircencosf-

rement commercial eoiainenccedilait agrave se foire sntir dans leraquo anciennes paroisses et lon n sortait si peu que dans beaucoup den-relles que les mariages eacutetaient devenus^m-ossibles agrave moins dobtenir la dispense de uelque degreacute de parenteacute

Avec la surabondance de population elaquot enu la snbjivi-iun agrave linfini de la p r o p p i eacute i eacute

vnciocircre el ce mal qui eAt-it1 d e p u i s nouile e anneacutees menace de devenir une veacuteritable laie dans nos vieilles campagnes

Les professions libeacuterales et le commerce t a i e n t encombreacutes daspirants lindustrie lanufacturiegravere qui eacutetait encore agrave naicirctre offrait aucun champ agrave la jeunesse q n i ouraquo les ansse preacuteparaient agrave entrer dan la arrieacutere de lutiliteacute Les voies de com-mnications devenues faciles le tintamarre e nos citeacutes le fracas de la grande Regravepu-liqus Ameacutericaine les offres libeacuterales de ette derniegraven la protection quelle aceor-e-agrave ceux qui deacutefriche son sol tout cela ourdonnalt aux oreiUes innocenteacutes de notre unesse campagnadc et tentait agrave un haut egreacute ses bonnes dispositions naturelles

Il se fit un grand mouvement demigra-imi vers l est le nord et loue-t des Etats-

nis Des centaines des milliers de jeu-cs anti-lie bull In segravevre du pays segraveloi-nait pour tenter fortune ailleurs cherchant n peu p l u s despace de pain et de liberteacute ourant a p r egrave s des chpueacuteres qui ne se sonl ras reacutealiseacuteeraquo pour la ptupnit dentreux lisent les LUS et apregraves des reacutealiteacutes prali-|ues suivant les aulres

Il y laquorail bien eu Canada 3e l e s p a c e en-orr mais une barriegravere infranchissable dans esprit de la population semblait la seacuteparer In terriioire non occupeacute La coupabe ndilTegraverence des gouvernantraquo qui semble a-oir eacuteteacute calculeacutee davance reudait cette larrieacutere p l u s formidable encore

Les preacuteventionraquo contre la nouvelle tenure les terres dans les townships et limpression nus laquelle oraquo eacutetait que tlaquoutil h palri-noine dune ciasse privileacutegieacutee quune f o i s irabli dans ces parages on perdait tout droit i la prolecliom des sages lois franccedilaises qui int Hait au droit de proprieacuteteacuteaux relations le f a m i l l e s etagrave la succession lideacutee que es terraraquoaccidenteacuteeraquo hautes et segraveches des ownships ne valaient pas grandchose et ie nanque de grandes routes pour sy rendre taient autant dobtacles qui empecircchegraverent usqua derniegraverement encore In population ranccedilaise de sy fixer en grand nombre llcr au townships de lest ceacutetait alteacutera eacutetranger

Le mal de leacutemigration de nos compatri-gttes eacutetait devenu eacutepidemique la plaie se-endait dun bout agrave lautre delaprovinse et nalgregrave les efforts prives et leraquo tentatives ndividuelfes de colonisation un tregraves peut lombre de Canadiens seacutetaient fixeacutes laus les townships Ces piunicrsCanadien-PaientplulCl deraquo idnireurs quun bataillon ange Cagrave et lagrave on pouvait deacutecouvrir leurs iraces quelque fois leurs campements isoleacutes tt tregraves souveut la pelit bute ougrave la misegravere leacutetait eacuterigeacutee un trocircne apregraves avoir deacuteposseacute-leacute le proprieacutetaire Le reacutecit des dcsappoin-emeuts des souffrances et des privationraquo de ouraquo genres quils eacuteprouvegraverent neacutetait pa-iropre agrave enthousiaraquoin-r nos campagnards

Cependant au nombre de ces premiers tolons oagravei tentegraverent de seacutetablir dans les owtiships il sen trouvait de plus courageux le plus forts et probablement de mieux larlageacutes souraquo le rapport de la fortune qui eacutetissirent agrave fonder deacutes maisons qui aujourshydhui sont entourregravees I tablisseiflCDts tregraves bulltraquo et tregraves prospegraveres

En outre de la petite poigneacutee de Cana-lisens ecirctab is ccedilagrave et lagrave dans les townships de Est avant IfjM) il y avait envron 52000 Habi tants dorigine brilanique dont les pre-niers eacutetaient venus deraquo Etats-Unis immegrave-iiatement apregraves la deacuteclaration de lindepen lance deraquo anciennes colonies anglaises ilraquo liaient soi disant trop loyaux pour vivre ous lair libre dune reacutepublique Leur nomshybre avait eacute t eacute g r o s s i par quelques millierraquo lagravemes venant des i s l e s dAngleterre et di-igegravees sur les lieux par les efforts du gou-ernenunt impeacuterial qui voulait en faire un agraveayraquoanglais La population anglaise eacutetait principalement echellonnee depuis Drum-nondnlle en moulant verraquo le sud ouest le ong de la riviegravere vers louest juspuagrave la baie de Mi-Msq -ici La population franccedilaise eacutetait disseacutemineacutee au milieu de tout cela par petitraquo groupes agrave peine reconnais-ables et ies eacutetablissements qui portaient le plus lemshypreinte de son caractegravere eacutetaient situeacutes au nord-est de la riviegravere St-Franccedilois eu des- bull dant vers Queacutebec

Peu de personnes agrave lexception de celleraquo qui ont visiteacute les towoihips depuis la baie de Missisquot jusquagrave la riviegravere Chaudiegravere peuvent avoir une ideacutee dc leacutetendue du tershyritoire que lon devrait appeler Townr-hips du Sud dont la tecircte eraquot borneacutee par lu ligne proshyvinciale agrave St-Reacutegis et les pieds vont se perdre dans le comte de Bonavcnture Il y en a encore un bien plus petit nombre qui peut se former une ideacutee de la varieacuteteacute de la fertiliteacute de son sol lde la richesse de ses mines et de ses forecircts de la beauteacute pito resque de ses paysageraquo de ses riviegraveres de ses lacs de ses valuns de ses coteaux de ses montagnes I

Quelquun a t-il vu les lacs Memphrema-g o g Halifax Tingwick Nicolet Ayhner St-Franccedilois et Megantic Peut-on rojf quelque chose de p l u s beau de plus rafraicircshychissant quand apregraves avoir parcouru hpt it du lieues dans la forecirct on apperccediloit ceraquo magnifiques nappes deau entourregravees de montagnes cultiveacutees qui semblent les porter dans leur brraquos f

Faut-il parler des centaines de riviegraveres pitoresqueraquo alimenteacutees par ces lacraquo et qui servent agrave embellir la nature aussi bien quagrave ocircgouter les terres Quelles ont lair coshyquettes celles qi serpentent autour des montagnes et dont les eaux sautent dun roshycher a lautre comme si elles voulaient pishyquer la curiositeacute et charmer le goucirct du spectateur

Leacutetendue des townships du sud peut se concevoir en pensant que toutes les seigneushyries du cocircteacute sud du fleuve St-Laurent deshypuis Riinou-ki en unniant jusquagrave Beauhar-nairaquo contiennent pregraves de 200 paroisses orshyganiseacutees dans kurs limites et que ces townships couvrent une eacutetendue de terre arables au moius trois fois aussi grandes dougrave jen concluraquo que lon peut y organisci liOUgrave paroisses tout aussi prospegraveres que celle des seigneuries du cocircteacute sud du fieuio Dant un demi-siegravecle ce sira la partie La plus pishytoresque la plus attrayante et la plus pro-ductire du iUs-Canada

Cest un malheur pour le para et en par-iculier pour lu population franccedilaise du B M -Liuiadu que les riches-csque renferme le sol les townships du sud nai ni pas eacuteteacute con tues et appreacutecieacutees il y a 10 ans aotnme el-es commencent i lecirctre depuis un- quinzaishyne danneacutees Et cest (itut-ocirctrc un malheur dus grand encore que ltbullraquo preacutejugeacutes contre les terres hautes des townships du sud et la tenure de ces intimes terres niant pendant bull i longtemps empecirccheacute nos compatriotes de ly fixer en plus grand nombre pour y imshyprimer le cachet de leurs mœurs tempeacutereacutees je leurs habitudes morales nf retenir par une attraction nouvelle des milliers do caraquo nadiens qui sont alleacutee aux Elaus-Cmis et dont les bias auraient eacuteteacute si utiles a Jiiy sushycement mateacuteriel et politique de la commune patrie

A imitons cependant quaux preacutejugeacutes conshytre la fertiliteacute des terres hautus et contre le systegraveme de la tenure des terres il existait dautres obstacles non moins grands d tus lincurie qui preacutesidait i ladininistatiun des terres de la couronne lorsque ce domaine eacutetait sous le contregravel du gouvernement imshypeacuterial qui retarda toujours la coloni-ation et le deacutefrichement de ce vaste territoire

Avant 18i0 ou comptait encore que tregraves peu de proprieacutetaires canadiens dans les townships La moitieacute de la populalion franccedilaise qui sy trouvait eacutetai t eo service chez des hubttxnts parlant la langue anglaishyse dans les coinjeacutes du Misssqaoi Sbefiord Stanstead Mieib ooke Druinmonaet Meacute-gantic et ceux qui occupaient des terres eacutetaient en grande partie des squatters ou colons nayant point de titres aux proprieacuteteacutes quils occupaient Ils subissaient les misegraveres qui accompagnent toujours les premiegravereraquo gt utatives de - bull ilttraquotO 8

A continuer

La Presse Canadienne

L E G R A N D T R O N C

Le rapport du Maicirctre-Geacuteneacuteral des Posshytes sur les arrangements uiinusteacuteriels avec le Grand- Tronc relatifs au transport des malles doot nous commencerons la publicashytion dans notre prochain numeacutero inteacuteresse-ru au pluraquo haut degreacute nous en sommes con-iumlaiaeuSjOOs lecteurs Lhistorique des preacutetenshytions exhorbitantes de ta Compagnie sy trouve retraceacute dans toute sa cruditeacute et la-reacuteclamations eacutenormes du Grand-Tnuic sous forme darreacuterages y sont mises de coteacute fort justeini Viennenten premier heu de preacutetendus arreacuterage- ocr-rus en faveur de la Compagnie jusquen 1858 Le rappoit deacutecide ltpgte cette reacuteclamation neraquot paraquo fonshydeacutee

En second lieu la Compagnie reclimc pour la peacuteriode laquoeacutetendant de 1858 agrave lfiril ia diffeacuterence entre $70 par mille qui lui ont eacuteteacute payeacutees et $250 par mille quelle preacuteshytend lui ecirctre dues le rapport met de cocircteacute bull cite reacuteclamation

En troisiegraveme lieu et voilagrave le plus beau de lhistoire la Compagnie demande la d f-fegraverenre de $70 par nulle agrave $310 depuis le mois doctobre ISbl Lo rapport conclu tint contrairement agrave la compagnie deacuteclare quelle est lieacutee par lordre eu Conseil eacutemashyne en 1858 fixant la subvention agrave $70 pur iinlle

Jl paraitrail en ccedilonsecircmience qne le CcedilOM vernement est deacutetermineacute agrave sen tenir agrave lashyvenir agrave Tordre en Conseil de 1858 de fait ladoption du rapport donne agrave croire quil en eraquot ainsi Pour notre part nous croyshyons sincegraverement tpie la somme de $ 7 0 par mille est une reacutemuneacuteration suffisante pour le transport des martes- En moyenne le goushyvernement Canadien paie b aucoup plus pour cet objet agrave ce taux quaucun autre gouvernement Que peut-on demander de plus raisonnablement t

Si ladministration Cartier-McDonald eacutelit subsi-teacute assez longtemps pour qneles reacuteclama tions fussent reacutegleacutees par elle nul doute que la Compagnie eucirct encore eacutemargeacute plu-ieurx milliers de louiraquo que le nouveau ministegravere eacutepargne agrave la province en se tenant rigoushyreusement dans les bornes de la loi et deacute la justicemdash de St Hyacinthe

mdashUne maladie contagieuse vient de se deacutecarer agrave St Alhans (pies des licoesVur le beacutetail et surtout les vaches laitiegraveres Elle est de nature agrave rendre excessivement danshygereuse lopeacuteration de 1cm- leeegraver la peau et mecircme les meacutedecins deacuteclarent que lt tannashyge de ce cuir ne devrait pas ecirctre permis parshyce que les chaussures quon en fabriqueraient pourraient produire des deacutesordres seacuterieux maladies cutaneacuteeraquo etc chez ceux qui les porteraientmdashPays

mdashJuedi dernier vers 9 htires du soxVi Marie Cloutler accompagneacutee de Joseph Bigras son mari revenait de veiller chez un niainmegrave Paschal Cyieet comme il leur fallait passer un ruisseau sur un tronc darshybre Mme Higras est tombeacutee agrave leau et sest niyeacutee Mais chose -inguteacutere le ruiraquoseau navait que cinq piedraquo de largeursur trois de profondeur La plu- grande profondeur rleau au milieu eacutetait de deux pieds dans un petit bassin de deux pieds carreacutes ailleurs il ny avait que six pouces deau Dapiegraves les teacutemoignageraquo que le Coroner a pu avoir durant lenquecircte il a eacuteteacute prouveacute quil eacutetait impossible quune personne dans de semblashybles circonstances put se noyer Le verdict des jureacutes est que Joseph Bigras a coopeacutereacute a la mort de sa femme soit en la fesant noyer lui mecircme ou en lui refusant tous les moyens de la sauver En conseacutequence le Coroner a fait arrecircter le susdit Bigras et conduira la prison du Districtmdash bull

mdash Vendredi le l t vers deux heures du matin le feu sest deacuteclareacute agrave lhocirctel Ro-sin Toronto Il y avait 300 personnes dans lhocirctel au moment ougrave eacuteclata lincendie caushyseacutee dit-on par un acci lent survenu dans un nouveau systegraveme deacutecaiiage Plusieurs maisons voisines ont eacuteteacute deacutetruiteraquo Les pershytes sont immenses (in vient de deacutecouvrir le corps de William Graham enseveli sous les ruines de limmense eacutedifice

Lhocirctel Piossin eacutetait sans contredit le plus grand et le mieux fini de toute lAmeacuteshyrique BritanniquemdashIdem

mdash M Allen McLeau Collecteur degraves I Reacuteserves du Clergeacute agrave Toronto rient

decirctre destitueacute J-es affaires de ce deacuteparshylement seront deacutesormais conduites par le Buacau principal Cet laquorangement eacuteparshygne $1200 par anteacutee au coffre publie

L E F O Y E R C A N A D I E N

D E V U I S I deux ans i l s e publiait agrave t u 6 b e c une œuvre purement lillegraverai-e HOU s le titre de Soireacutees Canadien ies et tous ceux qui airncnl ce genre le piib-ication (et qui ne laimei iis ) ont pu en appreacutecier tout le nerite et toute Pimporlance D I T -liegraverrrnent il laquoVal eacute l eveacute une diffi-uilteacute enlrc leacutes eacutediteurs et limpri-nenr de sorte que ceux- lagrave ont ces--ieacute pour la plupart de contribuer agrave la icircubliccedilittion tles Soiffes Canadiennes Les airiis de lettres furent pe ines de tec i iptreacuteir inps qui menaccedila i t raquole les iriver dune exce l lente publ icai ion ilteacuteraire mnis voioi que i p r i q c i - p-tiix nulettrs qui contribuaient anx Soireacutees Canadiennes viennent tic riu- i jlier le prospectus tlune nouvel le ntblication litteacuteraire qui devra paracirct-re mensue l l ement N o u s exiravun egt qui suit de leur prospectus ntin de aire connaicirctre la nouvel le publication projette Les n o m s au bas de c e d o r iniionl sont une garantir que Ici Foyer Canadien ne dC-rugera pas aux Soireacutees Canadiennes

Sous ce titre leraquo soussigneacutes s t proposent i ie pibier agrave compter du prcuiix janvier j I8n3 n recueil de litteacuterature caiiadgtenne [ Ce recueil destineacute agrave reacuteunir et agrave couscr- ver nos eslaquoais de litteacuterature indigegravenes serai consacreacute agrave la publication doeuvres ineacutedites mdash poeacutesies mdashcritiques litteacuteraires mdash leacutegendes -mdash nouvelles pourvu quelles soient de lidegrave-j les peintures des mœurs et de la nature de notre paysmdash impressions de voyagemdashesshyquisses historiques biographiques et mecircme topographiques et enfin toute œuvre canashydienne se distinguant par quelque origishynaliteacute de vues de penseacutee ou de style

On conprendra quune publication de ce genre ne saurait ecirctre pour nous lobjet dune speacuteculation indu-trielle Aussi le ioyer Canadien ne sera-t-il de fait la proshyprieacuteteacute daucun individu en particulier mais sera consideacutereacute comme proprieacuteteacute nationale et publieacute dans liutegraverecirct exclusif de la litteacuteshyrature jr

Les soussigneacutes sont pour les seules fins de la loi nommeacutes directeurs ou eacute l i -leuiii-proprietaires mais eux-mecircmes ain^i que leurs confregraveres collaborateurraquo ne retishyreront aucun avantage peacutecun aire de la pushyblication et ne pourront mecirc ne recevoir le recueil quen en payant le prix comme les autres abonneacutes

L e Foyer Canadiensera publieacute du premier au cinq de chaque mois par livraishyson deacute 32 pages in-octavo

Iraquo prix de labonnement sera dune piastre par an invariablement payable dashyvance On ne pourra sabonner que pour lanneacutee entiegravere

Nous avons le plaisir dannonrr an pushyblic que le Foyer Canadien comrtera parshymi ses patrons et collaborateurs dont sui vint les noms au nombre desqu^^-c troushyvent plusieurs de nos eacutecrivains cariiciiste bull plus distingueacutes Messieurs FtiennC Tarent F X Garneau Fb Aubcrt de Gaspe Pashytrice Lapombe F M Derome les Ahieacutes C Trudell C Larerdieacutee C Lftgaregrave Messieurs T M LeMoineacute C Labeur Feacutelix G Marchand A A Boucher Alshyfred GarneauTes Auger Eraest Gagnor E L de Bellcfeuillc Henri T Tagtcbe-reau L H Freacutechette et L P Lemay

bullNous avons cru devoir nous abstenir de sollicitei la collaboration de ceux de nos litteacuterateurs canadiens qui se trouvent mecircleacutes aux luicirctes du journalisme ou de la politique mats ceux-lagrave et dantres encore auxquels leraquo circonstances ne n us ont paraquo pei mis de mus aJresser ne nouraquo refuserons pas tans doute leur puissante coopeacuteration danraquo une œuvre que nous nheacutesitons paraquo agrave laquopptler bullbull nationale et deacutesinteacuteresseacutee

Toute communication relative agrave la reacuteshydaction du Foyer Canadien pourra ecirctre adresseacutee (franco) agrave lun ou agrave lautre deraquo six eacutediteurs proprieacutetaires dont suivent les nomraquo gtt les adresseraquo L A B E pound J B A F E R L A N D P a t s g r L J C F I gt E T 0 CREM A21F A G E R I N - L A I O I F L A B B Eacute H KCAft-GRA1N F IL A L R U E Q U E U E C

mdashEn jeune Etudiant er Meacutedecine de Montreacuteal dont le nom est ccrno mairaquo qui ne doit pas ecirctre prononceacute par respect pour la famille eacuteploreacutee sest donneacute la mort la semaine derniegravere dune maniegravere bien triste Jeudi il eacutetait enttegrave danraquo un estaminet de bas-eacutetage rue St Charles Barroinecirc il passhysa lagrave trois jours agrave boire sans cesser et sashymedi soir on len a sorti mort Ust-ce que les occupants de cette auberge ne sont pas reacutepieacutehensibles davoir donneacute agrave boire outre mesure au malheurni jeune homme mdash Orshydre

mdash M Benoit a eacuteteacute eacutelu deacuteputeacute de Na-pierreville en remplacement de M Bureau eacutelu conseiller leacutegislatif par une majoriteacute de 39 sur son concurrent M Clt upal

M Benoit e-t ministeacuteriel

P H l p l Ecirc pound E W pound T F- OOCTFUR G Ccedil l i t A Ccedil M K ^2~p J i VAtLfcK auttvfoij (bull U

ffampdl Baia dn Febvrtj ancien elegrave- e du cliCcedil PKenle tla Meacutedecine damp Paris

france apregraves uno piaiique de qnargt2e inshyneacutees a la Campigoe preacutevient MM les Meacutetleacuteins MarciiantUet ilttbitaigtts de la Campune Qtil a ouvert une Pharmacie en U Citeacute 4 Trois- Kiviegravees oik il aura t-onstamment en maina un assortiment bull bullomplftlde Pilules Meacutedecines agrave Patentes Parfumerie Fgtaigtccedilii^e de Li-binraquo Angiaise

Ameacuteicaine Buidaae Braquor06igte3j Peiguee Eponcen etc t etc eicircc

Leraquo [wrsonnefi maladeraquo qui achegraveteront ifea rem^Ie agrave la Pharmacie De payeront lien pour la consultation

Trois-Rivicres 20 Nor 1862 1

L E D R T 1 ΠS T L E U

D E N T I S T E

Encoignure dec Rues St Lambert et

petite rue St Jacques

Vis-agrave-vis de cher le D R N E L S O N

Montreacuteraquo^ 27 Nov 1862- 1

V E N T E

DE

Terres Publiques Dans ts comteacutex dArlhabaskiLde

Ihummond et de Ba^ot D

A VIS raquost pat le preacute-eraquot donneacute que lexa-poundmen dos reacuteclamationraquo an sujet dos Tershyres Publiques (pieacutealablement aux ventent pii drivent avoir lieu par-KN^AN agrave AH-rilAlMSKA le 18el A -DRU M M ONID VIL-LK ie-27 llecembie p-uchainj uommenceia ro-rnraquoe suit bull bull

AHTHA8SKA_(Townshipraquo agraveegt War-wiek iienttvviek Chesier Hminn Ailhabasi ka tjhinfuiil AsWu Maildingtnn Slanfold et Kulurode) le 10e jour de Decirccembiraquo et ooiitinueia duiant leraquo 11 12 1315 16 17mdashLa rente par encan le 18

HHlMMONDVIICK^- ( Tpwoship d te ton Durham Upto-i Simpson Wick- | l)gtrn i ianiham Wendover et Kinireey) le 22 lieeembie el eoritinuera duiant les 23 2-1 et 2-V mdashLa vente par encaule il -e lieu dlaquo 24 tel que ci-devant annonoeacute

A N U h t W RUSSFIX Auut-C- ni

Egraveeacutepaitument des Terreraquo f de 1 laquoCouronne gt

Queacutebee 25 n o iuml ISbl)

Contrat de la Malle

| s -oiimisstons adiessegravees au Mraquoicircie Geacute-^ n eacute i n l des Pestes etimt reccedilueraquo a Queacuteshy

bec in-qua VKNDKBDl-a MHL le D1X-NLL r Deacutecembre poenain pour leiari|ti des Malles de Sa Ma es e peur un contrat propose pour quatrraquo anneacutees deux (ois par seshymaine ni er el leveuir enlrii Danviile ai W otun et une f ilaquo par laquoemainraquo entre Wot-on et Ham depri le oremie- ja vier 1863 Le Iriiriiroll devra se fane dans une voiture traiiiegrave- pur un cheval

La Mstle d-- laisser Panville teraquo Venshyde lis npreacutea lairvveumle deraquo iratn le Iraquo Maile

bull te Quecirctiec el MtSIIttraquo et e a tendue raquon 2^ b bulluraquo -le temos el laisse-a Dauvitte les ma-dis upieacuteraquo lraquotnveacutee deraquo ttam^ rie la Malle le Queacutebec el Mouittal el devta ecirctre icn ie a Ham en 5 heureraquo de traquomplaquo pou re-i t i elle devra l-is-e Ham les Meerel iraquo Dix hvuies A M ou npregraveraquo lariiveacutee rie la Maile au Gartliby rt aitivnu a Uauviile

en 5 heures da temps

On peut voir de avis im t - ingts contenant le pin- amples informKtions SOI ieraquo couiti-

tteu- lu Contrat pro|laquoraquoegrave et (ibte tir les for niiles gte blanc aux buieanx de loste icircle liauvilie Wotlouut li ou au Bureau du souislgieacute

bulliVG SIIAPPARD Inraquop des Posteraquo

Bureau de luspectei-J 1 e P-traquos Queacutebee l icirc f

Ver J3raquoi )

n u i s iuml o n p o u i r ^

D Eacute P A R T E M E N T DaCcedilS T E R R E S

D E LA C O U R O N N E

Queacutebec 2gt3Or-ioh-e 15gte2 t VIS est pal leraquo pteacuteraquo nieraquo detmeacute que deraquo

Perrniraquo poitt la coupe iU boi sur leraquo tsr-I e pobfiqncoi vacante et disperseacutees si i ineacuteeraquo d-rs ttraquo anienraquo Invensbip dirraquo I- s 1 lernteiieraquo ntli sont o^iVtjsytueacutea pin bas so-j font nre-mtegraveraquo la et apregraves le VINGT NO I VUMLNr pro bain par ko| Agents respec-1 tif de- icircicircuiraquo de la Couronne amp ceux qui do- uiaurUerr ut raquo eu neacutei^nir Lorsque deux ougrave

gtlltc-- de-nantieraquo seront laites pour le meacutene lot ou leraquo ineacutene- lois roux qui leraquo teroni nuit tenuraquo doff ir un bonne eu raquoulaquo le la raquoi uple rente fonciegraveie Le Bonus et la rentu f tueiere- devront ecirctre payeacuteraquo so is un c-Mlain nombre 1e jours donneacute qui sois ieacutewmiii par lAgent tagravei 113 lt- perrri

1 -erraquo scennti tla plus haut encheacuterisraquovut suishyvant

Tiaraquoii 01mraquo AOXHTraquo AcircaacNCs Ottawa Infeacuterieur C L 1ILLItl Muit oc

C Elaquo flttavrraquo Supeacute- ) A J RUSSFLL

rieur Citeacute Ottawa C O Ontario JOS F WAY Bell-vlte C O

| Peacuteninsule du ) A W POWEL Canada Ouest | Windenr C O

WM Me DO CG ALI Commissaire

| B I L L S _ P _ R I V U

T FS P F SON NPS QLI DAN^ TF B AS-CANADAraquoraquo proposent dl s -

Ireseer a lASSBMBLKE LEfllKUgraveATlVE pourobtenir Iraquo passaton do BILLS d i t -VFSin lOCA LX poitant concession rte privilegraveges aaclasiis ou do pouvoirs de cor-iioration pour des fins commercialeraquo ou au-

t tregraves ou ayant pour but de reacuteiler deraquo arpenshytages ou deacutefinir des limita ou do faire louto CLBI-O laquoui aurait leffet draquo-laquoomproshymettre le droits dautreraquo parties raquoont par les preacutesentes notifieacutees que par leraquo regraveffles 53eacuteme et laquouivantes du Conseil Leacutegislatif et du lAaraquoemtgtlie Leacutegislative respectiveshyment (lesquolles regravegles fout publieacuteeraquo au long dans la Gazette au CVinrrno) elles sort requiseraquo den donner DKUX MOIS DAVIS draquone lagrave Gazette du Canada en anglais et on f anccedilais et aussi danraquo un journal anglais et dans un journal franccedilais publieacutee dans le district concerneacute Lo preshymier eacutet le dernier de tels avis devant egraveire envoyeacuteraquo au Bureau des Bills Priveacuteraquo draquo chashyque Chambre

i E DO U CET ALFRED TODD Gieffier du Bureau GielHer-en-Chef du des Bills Priveacutes Bureau des Bills Pri-

C Leacutegislatif veacutes A Leacutegislative Queacutebec 15 oct 1862 1

D Eacute P A R T E M E N T D E S T E R R E S

D E L A C O U R O N N E Queacutebec 17 Novembre 1863-

A VIS est par le pipsegravent donneacute que si lo bull pr ix dachat des lenes dans le Bas-Cashy

nada occu| eacutees en veitu de Billets de locashytion eacutemaneacuted apregraves les tiilewents du 2 mats 1849 nest pas payeacute en plein avant le premier mai prochain leraquo lotraquo seront repris et offert oa vontraquo

| W M McDOUGAIL

v -Jiil-

~ 4 s 1 1 raquo

Creacutedi t Focircisfcicr -^ONFOIcircLMEMKNT S la tteacutesxilrtion adop-V teacuteo par le Corrileacute Central do Cieacuteitegravet Foncier a sa laquoJaneraquo du 7 courant unraquo Alaquo-sembieacutee deraquo iumlelcejieacutes (leacute tous leraquo Comteacuteraquo in Bas-Canada eT rruivltquce pour MEIt- J

l UKDLlu DIX Sl1T DECEMBRE pio -uhain -

i S T ^ S T A ^ S S f t S

Des meit-jrpp tie lit plu hiute mporrwjlaquo pjir iiiitrt-diiCioij lticircu Cegravedn F^noier wraquo tauaHa y laquoeiotit pnplaquoK eacutece et auuzamp^K amp H SODSideacuteialkm de l Ast-embleacutee

Lt8 p roceacutedeacuteraquo coii]incnclaquofront agrave Midi

D G MOfUSOK K C G St-Hyacinthe 10 Nov 1862 f 1

X v i T n P Ucirc B L l C

rlaquo^^T ^ar e p-^p^nt donneacute qu nue apfiJic tion laquoera-fiite A la leacutegislature flan

prochaicircnicirc iraquoe5fioa^ pour de randlaquor leacuteublimdash semeid de la paroiraquo laquote Albert de Wai wick en une mnulcipaliteacute eeacutepareacutee

P U B L I C N O T I C E

TS heTebv sriven lhat an appttcaticirc-Xi wiM he mado lo thlaquo Leacutegislature at ita net -KPRfwn prayin^f fortlie erecHinri of the pvMl rjf S Aibeit Je Warwifk intu a heparaie mn-nicipalilf St Albert dtWarvick 25th nor 1W2

^ r-e-mdashbull raquo

A V I S PUBlalCcedil I ^ S T par le peacutesent donna ^nane aTT-ica

tton ie a faite 4 U if^isiaTure aann laquoA D^nrhaine senion pour laquo^laquomander leacuterection leafownKhips de Vv^hdoviumlr et Stmpeon en 4nw municipaliteacute laquoeacutepa-eacutee

Simpaoiumli raquoSNOY 1S6^ V

P U l f L l C N O T I C E yen S hereby given lhat laquon application wdt be rcaite lo tho Legilalnre at ilraquo nlaquoraquot session te obtaiu the eacuterection of the town- shipraquo of Wendever and aimp^on into a parate mnnicipalitv

Simpson 25ih Nov 1862 I

A i ) BOND Y AVOCAT

T NFORME raquoeraquo clientraquo laquot le publie raquon geacuteshyneacuteral quil vient douvrir denx rtureanx

oormanent dont lun i St FlaquonCcediliraquo dn traquoe pour leraquo affaireraquo dn diinrtci de Richeshylieu et lautre a llrummnndville pour celshyteraquo du ditrirt dArlhahaskraquo l e bnieau He St -Frraquoi ccedilois sera teno par M p i I raquou bureau bulllenregraveir It renient celui de Dtiei mondrille par M MeConviraquo eacutetude draquo J 1gt G Manneao Ect Notaire

Chaque bureau sera oeveil de 9 A M 4 t P M tons les innrraquo

T o n Riviegravere 25 Nev I6laquo2

H (J M A L H J O T

AVOCAT

Rue Bonavcnturemdash Trniraquo Rniirei

M H G Maihiot suivra ie Ci cuil dA-titubaraquoraquoraquo bull

l i u r i X ccedil - i icirc Euml v

AVOCAT

transpo-teacute olt lnmieiVraquo rte BFRlHIFi t laquo SOU EL rlraquolaquoraquo la nr-ison ei-rleraquoraquoM

oiriipeacutee par 1 Draquo C A D I X D X el voieiue de lHetol Gagnon bull

Il continuera t tenf un Burraquolaquor an X iHa-ite de Benher chez J F Conta on taire ( egrave en legrave trouvera ilaquo MERCRUW raquo chaque semaine et il laquouivrraquo reacutegulieacuteement leraquo Ci cuitraquo draquo Roithier L Induefe Vei-ehegraveiraquoraquo St-Ftraquonccedilegtllaquo et Drninmondville

Sottl 20 Nov 1862 J_

C H S D O l i l O N A V O C X T

Coin dei Rues Auguste Amy

P L A C E D U M A R C H Eacute SOREL-

Sorel 20 Nov 1862

Bourgeoisjfc IJachandraquo AVOCATraquo

Rue Girouardrmdash St-Hyacinthe

J B POCROEOIS ) P Btf HAND

Felton Fthon A V O C A T raquo

Sfierbrouke amp Banville

I I f TT1 ELTlN suivront lraquo foorraquo T l i r | Supegravetienres de SheitHooraquoraquo et Arthubaska et leraquo Circuitraquo d DraquonMlgtlaquoi Rihmo il et Drumrconil W L P E I m N W H- FELTOIcirc-

Sherbrovke Hanviliraquo Sherbrooke 25 Nov 1862 Iraquo

PARAIT tous Blaquo JEUDIS laquoU Vllafi do LAvenir comteacute do Drirnmoaii

district dArtbabaska et laquofl publie danraquo 1raquoraquo inteacuterecirct deraquo Caitlonraquo de lKet Co jooniraquo soccuoerraquo da colonisation dagriculture ndiHt-iraquo dlaquo cnuasraquoraquonclaquoa geacuteiiiraieraquo u litteacuterature et de politique

PRIX D ABONNEMENT

Pot a s ix MOIS S I (XK POVB U N A M $2 0 0

Tout abonnement doileacuteire payeacute davaneo fy f Ceojr ijut veultnt ditemlinutr tent

oitgtilaquo de refuser ttur journal au Bureau de Praquott agrave lexpiration de leur iimtttre Il mra a unit niceltraquor2trlaquo dacquitter la ar rirnge raquoil y en a

Touteraquo rorrespondanceraquo ete doivent eacutelrcopy raquodreraquoeegravee an proprieacutetaire du journal afshyfranchies et laquogt i dunraquo signature reapon-sab 1raquo

Toute lettre doul le port ne strapaspay rtstera i la poste bull

T A R I F DES A N N O N C E E

Premiegravere insertion SEPT centinraquo la ligna

Les insertions subseacutequenteraquo 2 centinraquo U ligne- On tiaite de greacute d greacute pour leraquo annonceraquo

a lotie toi me et eu-accord uno diminution libeacuterale

J B DQBION PruStartf Atae

Impri-eacuteegrave poor Iraquo proprieacutetaire por Calirto Lerasaout imprugraveraquoraquott s

| rr t - I J 4 |

LE DEFRICHEUR

mdash icircl 1 plu raquo Son Excellen-e le licircouver neor Oeneral de faire le nominal ion suishyvante laquo savoir

Messieurs Jean Pspti-te O L ccedilcndrc lt laquortae Ouclette Donald McKinnon Jushylien Oingra et Pagraveueacutebe IToude Commisshysaires pour la Deacutecision Sommaire des Petishyte- Causes dans et pour la parois-e de Ste Julgt de Somerset dans le comteacute de Me-gaatte dans le district d Vthahaski

C G A G 0 m a r c h a n d Geacuteneacuteral

L AVENIR J W F I laquon rfffaut laquoeraquo remercxemetitraquo raquo raquoraquoraquo4 a rMjrr-b bullbulllaquobulle prisiiqu-s les Informe

qlaquoHt IWM Wujoam en mamlaquo un assortiment gecircneacute de Marchand iaeraquo-segravecheraquo eacutepi e i ies qn si fis e- cuir p i o r i s c B i i A liqneu s raquoraquoe etc quil rendra poo- arvent eomplant laquom en egraveceacutejraquofraquoe |ltonr deraquo prodoilraquo laquogncole bullrnmruj melaquolte

En raquolaquoirre i mdash OrMti tt petit bardeau d pi t Vraquoplaquonlaquott er-Hti et autreraquo grain

LAvenirt5 Nor 1961

Joseph Grandmond L AVENIR

JM APrHANO o mrehraquondilaquolaquoK-laquoeVrtgtlaquo raquoa aptVrtelaquo PIO-INOR- qntfrfiaiumlllriassj laquo4e etc edfie seraquo irm^rriemesiis a rlaquo p ^ - i tilaquoeraquoraquot leraquo pteacuteraquogteni quIL Irraquo) rend 1 laquoV laquonaxnsuiti- s de tntie netteraquo a ban pua

Il prend-i tmte espegravece draquo g a in s Ja tant beurre etc en eacutechange pour deraquo inar-ehautl I C I

LAvenir 26 Nov 1861 1

MUNICIPALITEacute

L A V E N I R

| ASSEMBLER ffAueacute-ate trimestrielle do ~- Acirc Conseil Municipal de la Munitinaiie de L venir auraquo Insu LUNDI le PREshyMIER 1 deacutecembre prochain 4 10 heureraquo da matin

MOiSE CHARPENTIER Secreacutetaire

LAvenir 27 NI-T 1862

G R A N D E C H A N C E B O N M A R C H Eacute

4N VEND raquo une petit raquobullbull--laquo laquour le ^- j i i i i crucirc pour

ARGENT COMPTANT laquo a deraquo produit ma chaudraquo Le rrv -illaarThegrave Jeun Hylaquoun parlaraquo t CC Foi iris d- eouuthe 15 K K 6r Tbx - depuiraquo 30r raquo 7u H -ilaquoi de toute tapeacutee Cafeacute 30 Ca - A se m i t - no 1 30

i ua laquoonraquo ltllaquo machandiies deacutetan de eoton TtRD du Hau-Craquonraquor)i en grand ririegraveteacute P-- HI -raquobull-LU- e-pegraveee CaeotMd et raquou re aotasagrave

DE PLCS Tenl c qui elaquol requiraquo dun magasin de

bullraquoinpgraquo On r j n t la mine en payement et lon ne

I O U M paraquo dargent MAIRS et TAIT

Virena J5 Nor IS62

A V I lt

Tonte tan neraome qui doivent aux MIUITJI) 1raquo tant par Un preacute-enti-e reqnilaquoelaquo laquote pitycr leui billet et e^inrwes courants bull anraquo p bullbullgt de deacutelai

UWi ion Icirc5 Nov M2 MlLle i RROTHERS

Lea rraquolaquorlaquoraquonlaquolaquoj qui deacuteureu acheter des i s feront bien de vi-lter leacutetubliraquo-

raquolaquoiiraquoiit icircle laquooiAs-du-negraves raquovraquont que dacheter raquoil-eiirraquo vu quil ont deacutetermineacute a vendre raquo grand m ir neacute j raquo u r argent cnmpt tnt a raquoanl que dentrer item leur nouvelle mai-raquo gtn maintenant en vide de construction

ASSORTI VIENT Spllaquoididraquo de inarrhanJies nouraquo arshy

riveacute tout derniegraverement MILLER BROTHERS

Vlveiton 35 Nov 1862

J F Beitjiic MAGASIN GENERALE

D A N V I L L E T)n leraquo milraquo ci devant occupeacuteeraquo par

laquoraquo J R Heacute a d tient constamment en malraquo nn ara tunaut trltraquo eacutetendu rie mar-eii idiltlaquo geacuteneacuteraleraquo pour la campagne tel qne Mchart ielaquo segravecheraquo Epiceries et Piovi raquoiTOlt Q m i c A i l l e r i e raquo Peton et Va-rot ie Cuir et Chaumureraquo Articles de fantaitie laquote et- etc

Quil rend-a 4 baraquo pr ix 5 U COMPTANT K s L E M E N T

Le raquonuniiueacute achegravete en tont temps le sel de potasse et le paiera enmme par ie p a s eacute argent comntar le pria le pinraquo eacuteleveacute du marcheacute Ii achegravete aussi tout espegravece de grainraquo

POINT DE CREDIT Craquot 1 moyen de vendre deraquo prix reacute-

iil J F BEIQLE

D s n r le 25 Nov 1862

D A V I D G R E M E K Marchand Danvilt

0 ~TPKlo magasin laquoi bien eonnn laquou c un du chemin de VVoticircon amp Danville

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Ailhabatkaville 2 5 Nov 1862

L G H O U L E

AVOCAT

SUIT leraquo Cours de Ciicuit raquot Supeacuterieurraquo dAithaba-kraquo

Arthahakaville 25 Nor 1862

E L P A C A U D AVOCAT

Distria dArtltabaskar^Stanfold

Simifrild -25 Nov 1 8 6 2 1

tt Cormier

M a r c h a n d G eacute n eacute r a l

P L F S S I S V T L L E C E

| F F R E seraquo remeicietuentraquo acirc seraquo nombreu Ste ses pisttqrieraquo pour Peneouregement reshyccedilu par le passeacute et leraquo infoimraquo quil tien inujourraquo eu mains un assortiment geacuteneacutera le ma a landi-ei-PCI h- deacutetape el de

i^uucirct eacutepjceacutelie- quineail e ieraquo cuir pellete-ie faicirc-nceraquo p ovi-i-ii- ampte iic convenashy

ble puur les campagneraquo Produitraquo de loueraquo espegraveceraquo reccediluraquo en paieshy

ment rie compte contant et de marehandi--eraquo au piix courant du macheacute

G-ainsde touteraquo sorte lard et beurre S vende en quantiieacute consideacuterable

Pleeirgtviile 25 Novembre 1862

Kdouarrl Cloutier M A T T R Iuml MACcedilOSF

R U E DU 0RD DE LE vUmdashACTON

1NTREPRFND lacooslruction degraveglineraquo bull 4 mai gturaquo en pierre nu eu b ique el cm-feett unie leraquo colombag-s et plafondraquo en placirctre on en chaux

Acton 25 Nor I82

Dr Lafreaicre R U E CUSHING mdash ACTON

Consultation agrave toutes heures

Acion 26 Nov 1862

H Mignenult woTAtaraquo raquo rELtc

G R A N D E RUEmdashAC TON

Acton 25 Nov 18G2 1

J C Butterfield R U E C U S H I N G

TIENT une eacutecorie de louatre (lirery stashyble) ugrave leu trouveraquo loojou raquo eu tout

ternp deraquo voituei duuberaquo et simple avec ehevaux et cotulucteu-raquo mdashliix modegraveleraquo

Arton 28 Nnraquo 186

Holel du Canada En face du Chemin dt Fer

A C T O N

I F laquooiilaquolaquoirjneacute -T i raquoelaquo reiiiRreienet raquo pnb ie ei le pieacutevieiil que len trouvera

lonjourraquo -a mai- jnvetle roor Iraquo reacuteeeptinti dos voyageurraquo Peacutenraquoinnnatieraquo AU moiraquo ougrave n ia suiuaine eerriraquo avec soir et coiifo t

ANTOINE FFLLSTITR Acm 25 Neraquo 1861 1

ST-GOHXAUME f 35 bullt a

ST-BraquoKATlaquoRRCAT Cicirc

ST-GUILLAUME et

| ST-BoMraquorraquoraquoTtjlaquo g yamp

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Iteoonnatsraquoant fd lene- uraoraeriraquo l i shybeacuteral qce le habitantraquo d St Guillaume de Stlhgtoraquoraquoaiitute dUpton ont bieu roula lui ncoordar danraquo raquooa contmere jaaqu4 p eacutenaiiraquo prend la libeiteacute de leraquo iniiierraquo re venir voir laquoou assortiment geacuteneacuteral DE Mar ehandiseraquo raquo-chelaquo eacutepicerieraquo quincaillleriaraquo prarision fairaquoHCEooir eto Ole etc quil reodi 4 bon toaretleacute pour argent eomptaat oo deraquo pioduiraquo agricoleraquo draquo tonte aapoet il vaurtia ftbaraquo p n daaHabut d reacuteduise Ma tond de marchaodiaeraquo arastque de bacircshytir on fitaiaap p)wraquo cosvoaablamoat laquoibaoa uygur laltraquojraraquodJeacute draquo raquobullraquo (iratiqurv

LEON OESSHtT St Coillraquoitmraquo25Noraquo 1 8 6 X

J O S E P H P A R A D I S

M A R C H A N D

St Gtrmain dt Qrantham

PRIE laquoaraquo nombreuseraquo pratiqueraquo d s tcap-1er seraquo emraquoiciuinentraquo pour Penconrage-

meut quil a teccedilu et leraquo pieacuterient quil rient le recevoir un bon assortiment da mar chraquonilielaquo de touteraquo laquooitca pour la campashygne tl quraquo

MARCHANDISES SECHES EP1CEROS PROVISIONS

QUINCAILLERIES FAIumlENCES CUIRS

etc etc to Il accepterraquo oornme par le praquoraquoeacute toute espeacute-

de grainraquo beure lraquod otp- etc an paiumlraquolaquo meut e marchandises el da comptes coucircshytantraquo

JOSEPH PARADIS St-Cermain 28 Nor 1862r 1

J O S E P H 1 3 0 I S V E R T E T F U S

Marchands Jen-rav3

D R U M M O N P V I L L E

T ES soussigneacuteraquo offent lenrraquo ramercia mentraquo raquou public puur l eneourraquogemraquonl

libeacutera) quileo ont teccediluet 1raquo preacuteviennent quilraquo Tiennent de recevoir un raquoraquoraquocrtiraraquoat gegraveneacuteial da

Mraquouhraquondifelaquo-eacuteehoraquo 1

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bullV lequel ils attirent lattention speacuteciale de leutraquo nombreu raquoeraquo pratiquaraquo

Pioduitraquo de touteraquo laquooteraquo aerepttr an paiement dn compte courant at en eacutechange ^our marchandiseraquo

BOISVERT 4 F1L3 Drummondraquoille25 Nov 1862 1

L O U I S B L A N C H A R D

Mttrcliand - GeacuteneacuteralmdashVrummondviUt

Dnimnaonilville 25 Nn-- 16C3 1

Terres agrave Vendre

r F laquonulaquolaquoi|rn4 offe en raquoraquonto mdash Lraquo mol--tieacute nod du lot No 19 Iraquo moiuJ noid

du lotNI 20 et la moitieacute nod du lot No 21 darlaquo le lecnnd rang de G atitham A una lieue de niummnndville Il y a 16 apente de TETTA faite 4 la chtr tue raquour 1raquo dlaquomiraquor lut

AUSSI La moitieacute d lot No8deacute Wlaquondoraquolaquor raquoraquor

raquo rivieacutet Nt Fraeccediloiraquo el M raquopenllaquo CO terra 4 la Riviegravee aux Taciea paroisraquoraquo st Boaaventua dUpitm

LOLiSX PAUL LUSSE

Drnmrrondville 28 Noraquo 1862 I

H O T E L D U P E U P L E

l E N U par Henoeacute Caarcr pegravere Oraquo trouvera loujuurs un bon logis et unraquo ta-

be bien servie ainsi que deraquo eacuteeuiieraquo couforaquo labieacutes pour leraquo chevaux

NTNMMNR dvlle 25 Noraquo 1862 1

E J H E M M 1 N G B C L AVOCAT ET AGENT D E TERRES

DHUMMONDVlLtE

Q C t T elaquoCoo-siV Ci ra i t et Suptrieorraquo ^ du Disinct dArthraquobelaquokraquo

D ummondviicircle 25 Noraquo 1882 iuml

D E S N O Y E K S amp D E S N O Y E R S AVOCATS

C U I V F N T leraquo rraquoii dn Pilaquotictlaquo dAnhalaquo ^ balaquoklaquo et 1raquo Circuit de St F anccediloil

Drummondraquoillraquo 25 Nov 1S68 1 mdash

L G M A N S E A U

NOTAIRE PUBLIC DRtjMMONDVILLE-

Drumrcotulville 25 Noraquo 1S62 1

I N S T I T U T

r n ieirbeacuteraquo snnuele deraquo nieraVtv bullraquo IT T tul pour raquo tion ceacuterraquorrre -en offt rierlaquo aara lien jeudi e 4 ogtoinbre jrxgt r-hatn danraquo la bati-ie de liuslitui a 7 battshyREraquo P M preacuteciseacutement

Parord a J A MALHIOT

Sicircf r t traquo TA-raquortir27 N raquo raquo r V e l S icirc t

Page 2: LE DEFRICHEUR, Annofl^sdata2.collectionscanada.ca/001094/pdf/18621127-le... · qna munes, bal cls conquêtes amoureu-e ; s jeuoea êieg-iut qui pa.-euurez s , joyeu ei x sans soucis

LE D Ecirc Icirc h l C a acirc ocirc Z

Vns le cvsicirciteacute dArthabaska qmet leeoro-i qfle reacutepreacuteVtnte M J B E Dorion laquoon prine pal support Ils (le-journaux bonnecirc-tes) se reacutejouissaient ueacutejraquo de ce que LEnshyfant Terrible serait obligeacute du deacutecamper icircle ee comteacute sans bruit ni tronqietle deacutes la procbaiua eacutelection

gtils eussent consideacutereacute de mit que ce neacutetait pas M Dorion qui eacutetait candidat ceshyla eut suffi pour faire taire toute personne un peu au fait de la poeacutetique mais pour convaincre laquoes journaux lagrave den fallait davanshytage de les prie donc de consideacuterer d abord que la majoriteacute de M I i bard lest que de 58 dans noire comte en deacuteduisant une majoriteacute de +ucirc voix quil a obtenu i Acton annexeacute i Nicolctau 1er Janvier prochain) il ne lui reste quune majoriteacute reacuteelle de 18 xoix Quest-ce que rette majorai pour un homme comme M Richard

Il reacuteside dans le comteacute depuis 25 aat tes affaires y sont tregraves eacutetendues et son cashyractegravere dun respectabiliteacute indeacuteniable

Quant agrave M Cormier il ni jamais paru publiquement dans le comte dArtbabaska dsnraquo son comteacute Meacuteg ntie il a obtenu 395 voix Je majoriteacute Comparer cela avec les 58 de M Richard et dites-nous sil ne fallait pas une grande inBiieree pour lutter comme on la fut dans notre comteacute eonre lhomme )r plus personnellement influent quon r conshynaisse

Vaila poar leacutelection dlaquo Kegraveneacutebee- Ke-vcnansagrave M Dorion Q raquo n t b -Mugravearrraquo lcntreTOyait chasseacute de notrecomteacuteelle avait eaUuleacute raquoans le comteacute de Druroneacutend ougrave egraveVJ Dorico reacuteiide et eu il est le seul candidat possible Pour laquoe qui e t de 1raquo prochaishyne eacutelection M Dorion na rien agrave craindre dans A rthabaska eut-il agrave lutter couti te plus foi t deraquo candidats r sidants toi- mecircme contre le brave agrave Uque bleue os 37-38

Ainsi la pauvre vieille avec ses dociles enshyfant naurricicis peuvent se consoler dashyregravenes car LEnfant Terrible est plus agrave redouter que jamais dan- les comteacutes unis de Drununond Arthaba-ka

UN ELECTEUR lflDtrrSDSNT

$ u sectcfucmtr LAVENIR J E U D I 27 Nor 1862

l c D eacute f r i c h e u r XV X L E C T E U R S

1 Le travail ennoblit

K i quelquun vous demande pour quoi nous tenions la publication dt ltifrithmir dites-lui que lorsquun paye prend du deacuteveloppement ce deacute velnppeinent doit se manifester dans lordre intellectuel aussi bien que d a n s lordre mateacuteriel et qurlaquoans celshyte premiegravere conditionle progregraves d un tel pays serait peu propre agrave donne] une haute ideacutee de leacutetal de civilisashytion de son peuple

Dites-icircai encoreque leraquoTownships de lEst ont aiteint un degreacute de fur-ce qui les met en eacutetat de faite figure a v e c le reste du pays sillonneacutes quils laquooc par ar rherpin t- rr rrgt ba offre une voie de communication dishyrecte et journaliegravere avec Montreacuteal Queacutebec et elt Etats-Unis et habiteacutes par une population intelligente lashyborieuse eacutenergique et pleine dune deacutevorante activiteacute

Diteraquo lui encore qne dans cette partie des Townships de l Est comshyprise entie Kichmond el la Baie de Missisqnoi la population anglaise seacutelegraveve agrave 01 000 acircmes et quelle possegravede dans ce petil te ritoiie sept journaux publieacutes dans sa langue qui lui servent dorganeraquo et sont les inshyterpregravetes de ses penseacutees de ses beshysoins et de ses aspirations

Dites-lui encore que dans presque chaque hameau on se parle la lanshygue anglaise on y trouve des gazetshytes qui viennent peacuteriodiquement disshytraire amuser ut instruire ceux qui lhabite tout en lus tenant continuelshylement en communication dideacutees avec le reste du monde an moyen de la puissance civilisatrice de la pres-

Diteslui encore bull que dans celte i partie du B is-Canada la population franccedilaise y joue un rocircle -important el que depuis quelques anneacutees e l le [ sest accrue an point de surpasser en nombre celle de toutes les autres j origines

Dites-lui encore quelle na pas un seul journal agrave e l l e publieacute dans sa j langue pour lui servir d organe au- Diegravea des autoriteacutes du pouvoir et de j lopinion publique et faire connaicirclir 1

aux siens tous les avantages quoffre les Cantons de lEst aux colons inshytelligents et industrieux

Dites-lui encore quecirctre a ss eacutecoshyles ses mœurs sos habitudes fran naises et que non seulement les eacutecoshyles primaires font des progregraves mais que lta prospeacuteriteacute croissante des coshylons et le besoin ont fait naicirctre quashytre maisons deacuteducationraquo supeacuterieures importacircmes dont deux agrave Sherbrooke et les autres agrave Stanfold as Plessisvil-le

Dites-lui encore quelle a ses reshypreacutesentants dans les conseils munishycipaux dans hraquo chambre dassemshybleacutee mecircme dans le Conseil Leacutegislashytif et que depuis quelque temps elle aspire ardemment agrave ecirctre repreacutesenteacutee dans la presse du pays Dites-lui de pluraquo que tout ce qui (adresse agrave e l le doit-ecirclre en franccedilais pour ecirctre compris et produire un effet durable en linduisant agrave tcair tecircte au proguraquo de notre eacutepoque

Eacutet il aura quelques unes deraquo raishysons qui nous ont placeacute agrave la tecircte de lentreprise dont nous sou mettons le projet au public afin quil lui accor-de sa bienveillance sil la juge digne decirctre eneoriragOe

m

II Mais 11 y a pius-Nous avons eacuteteacute eacutellaquo v eacute agrave In cfmpn

gne et nous y avons passeacute la plus grande parlie d e nos anneacutees Nous vivons nu milieu de notre population rurale et nos occupations agricoleraquo nouraquo mettent en eacutetat de connaicirctre le-besoins et leraquo neacutecessiteacutes du peuple de la campagne

Nous avons souvent geacutemis en son geacuteant il noire apathie notre indiffeacuteshyrence sur finit ce qui louche agrave linsshytruction populaire On croit avoir tout dittout fait qnnnd on a tenu les enfants a leacutecole primaire pendant quelques temps et degraveraquo le moment quils ont appi isagrave lire quelque peu el agrave signer machinalement leurs noms grand nombre retournent n la maishyson paternelle pour oublier bientocirct la faible instruction puiseacutee agrave leacutecole du village on du rang

Combien de jeunes campagnards intelligents ont absolument perdu lhabitude de signer leurs noms apregraves avoir brilleacute au milieu de leurs comshypagnons deacutecole Et cela la plus-pat du temps pareeqne lon avail aurun livre on journal agrave la porteacutee de la jeunesse dans la maison pour lui faire contracter legotit et la pratique de la lecture et de leacutecriture

Cependant le pegravere paie deraquo taxes | ponr le soutient des eacutecoles et tregraves rou-i vent il murmure pnreequon lui fait payer un impocirct qui ne lui parait pas rapporter un grand profit ni de grands avantages Aux yeux de ceux qui hnbitcnt la campagne eiqui examine ces choses de pregraves il ny a rien deacuteshytonnant dans ces murmures

Cest qne voyez vous il y a un vide une lacune quelque part et ectie lashycune seTai) sentir de plus en plus agrave notre avis cest le besoin dune presshyse locale cette grande institutrice des penplcs

En effet la presse locale cest la continuation de lenseignement popushylaire cest ponr la jeunesse la conshyservation de linstrucion ncqniseiuml sur la banquette de leacutecole commune et le deacuteveloppement sensible de ses fashyculteacutes intellectuelles Cest le phare qui doit guider le jeune homme an sortir de leacutecole et lempecirccher de faishyre naufrage dans la frecircle barque sur laquelle il doit sembarquer

Cest la presse locale qui a fait du peuple ameacutericain le peuple le plus

geacuteneacuteralement instruit du monde Cest In presse locale qui opegravere le

1 mecircme progregraves dans le Huut-Canada et chez la population anglaise deraquo

Townships de lEst et cest elle qui fera sortir notre population de ihu-miliane condition dans laquelle elle est placeacutee sons c rapport

Nonraquo parlons ainsi parce nouraquo raquoen gt tons le mal parecque nonraquo Tondrions lui voir appliquer un r megravede rlfioace i et pnreeque nous pensons exprimei j ia vrtteacute

Nous voudrions voir la presse loshycale se mnlliplier partout sinsshytituer en reine enseignante sur tous les points du pays Nous voudrions voir le journal se reacutepandre agrave la ville

I agrave la campagne peacuteneacutetrer son tons les toits seacutetendre sur toutes les tables ecirctre agrave la porteacutee de tons piquant la curiositeacute icircles uns linteacuterecirct des autres et deacutelassant amusant et instiuisanl

i tous ses lecteurs Deacutejagrave le Bas-Canada a donneacute signe

de vie Depuis quelqueraquo anneacutees i Trois-Riviegraveres Sorel St Hyacinthe St Jean et S te A n n e ont fourni leur

I contingent agrave la presse locale Le District d Artlubaska prend place agrave

| leur coteacute aujourdhui Espeacuterons que lon pourra avant longtemps en dire

autant de chaque nouveau dirtrictdu 1 Bas-Canada

Soyons certains dune chose cest que partout ou il seacutetablira une presshyse il y aura toujours autour delle un rayon consideacuterable daffecteacute par son

I influence bienfaitrice III

Cec i p o s eacute l on c o m p r e n d r a faci le- m r n [bullbull but de notre j o u r n a l

La co lon isa t ion d e s terres incu l t e s d a n s q u e l q u e pa r t i e d u p a y s q u e pu i s sen t se t rouver ces le r res a t t i rera toujours noire a l l en l ion et sera l ob jet pa r t i cu l i e r de noraquo so ins de nos r e c h e r c h e s et d e nos eacute l u d e s E n tra i tant 1rs d ive r s sujets qu i auront rapport agrave cet te i m p o r t a n t e ques t i on non n o n s efforcerons toujours d e le faire d u n e m a n i egrave r e p r a t i q u e et ut i le agrave l a v a n c e m e n t d e cel te g r a n d e e a u - j se

Le t i tre de notre j o u r n a l di t assez q u e tout en s occnpan t d u deacutef r i cheshyment d e s te r res il d e v r a auss i ecirc t re d eacute v o u eacute agrave l ag r i cu l tu re La colonishysa t ion et l ag r i cu l tu re sont d e u x s œ u r s i n s eacute p a r a b l e s et ce serai t ma l c o m p r e n d r e les in teacute recirc t s d e s hab i t an t s d u p a y s q u e de les pousse r a u d f r i -c h e m e n t d e s terreraquo s a n s s occupe r d e leur faire rendre le me i l l eu r p rodu i t

I poss ib le en a d o p t a n t d a n s notre mu-| de de c u l t u r e lous leraquo c h a n g e m e n t s dont les a v a n t a g e s au ron t eacute teacute d eacute m o n - treacute nar d e s e x p eacute r i e n c e s p r a t i ques | Cu l t i van t n o u s m ecirc m e le sol nonraquo I a v o n s la preacute ten t ion d e croire q u e de [ t e m p s agrave au t reraquo n o u s pour rons faire

part agrave nos lecteurs de nos e x p eacute r i e n shyce s agr ico les et leur d o n n e r d e s av is dont l u t i l i teacute ne pourra ecirc t re m i s e en d o u t e Nonraquo profiterons auss i de l exshypeacute r i ence des an t r e s c h a q u e fois q u e lon voudra bien nous c o m m u n i q u e r les r e n s e i g n e m e n t raquo n eacute c e s s a i r e s et n o u s inv i tons c e u x qui s occupen t de

bull la c u l t u r e d e raquo c h a m p s agrave n o u raquo com- m u n i q n e r l eurs i d eacute e s L e s ques t ions

d ag r i cu l t u r e lie seront p a s envisa shy

ger an point de vue d e ia S c i e n c e s p eacute c u l a t i v e Le Deacutefricheur n a pas celte p r eacute t en i ioo il lit-ndra c o m p t e d e s difficulteacutes agrave r e n c o n t r e t deraquo m o y e n s l i in i ieacutes d e s co lons d e la s i t ua t i on et condi t ion des ler res aussi b ien q u e les Souhe1 avec l e sque l l e s il faut

toujours c o m p t e r d a n s les n o u v e a u x eacute t a b l i s s e m e n t s avunt q u e d e recomshym a n d e r agrave la j e u n e c u l t u r e d e s en t r e shypr ises nouve l l e s qni ne pour ra i en t pas p lu s s a c c o m p l i r p rof i iab lcmeni qu on ne p o u r r a i t arrecircter la terre d e tourner

Les connaissances utiles et geacuteneacute-raicirceraquoqni peuvent instruire trouveront aussi leur petit coin dans nos colonshynes

La littecircratnre sera toujours choisie avec soin dans le but de plaire dashymuser et dinstruire le lecteur

La Tribune populaire sera toujours i ouverte aux eacutecrits polis el que nou- i ingeacuterons convenable d y figurer san nous tenir responsable deraquo opinions eacutemises par nos correspondants

La pol i t ique o c c u p e r a une la rge part d a n s notre feuille car elle sa dresse agrave toutes les classes de la socieacuteshyteacute et inleacutesesse un plus grand nombre de- lecteuiss EJIe est aussi llje touteraquo les matiegraveres propres agrave remplir un journa l de la semaine ce l le qui excishyte le p lus les esp r i t s et la p lu s ap t e agrave former d e s lec teurraquo bu t impor tan t vers lequel doit t end re autant que poss ib le toute presse locale

La pol i t ique que nonraquo intentionraquo suivre sera cel le qui c o m b a t e r a les a b u s et con t r ibue ra agrave obteni r les reacuteshyformes qui devron t les faire d i s p a shyraicirc t re C o n v a i n c u s p lus que j a m a i s de la n eacute r e s s i l eacute de p ra t ique r l eacuteconoshym i e d a n s un j e u n e p a y s c o m m e le nocirctre sur tout q u a n d on e n v i s a g e l exshyt r a v a g a n c e avec laquel le nos affaireraquo Diibliques ont eacute teacute a d m i n i s t r eacute e s d e pu i s q u e l q u e s a n n eacute e s nous a p p u i e shyrons d e g r a n d c œ u r toute po l i t ique t endan t agrave r e t r anche r le superf lus l inut i le et tout g a s p i l l a g e d a n s les d eacute p e n - e s pub l iqueraquo Non seu l emen t on doit r e t r anche r d a n s les d eacute p e n s e s ac tue l l e s m a i s on ne doit p a s faire d en t repr i ses h a s a r d e u s e s et m ecirc m e de g r a n d e s en t r ep r i s e s u t i l e s s a n s un besoin p re s san t avan t que d ashyvoir reacute tabl i l eacutequ i l ib re dans nos aflai res financiegraveres

La deacute l ie p u b l i q u e doit avo i r une l imite si n o u s ne vou lons p a s voir avant l o n g t e m p s not re p a y s o b eacute r eacute d i m p ocirc t si lourds qne le p e u p l e ait agrave en souffrir directement d a n s ses affaires p r iveacutees ses en t r ep r i seraquo pu b l iques et la p rospeacute r i t eacute g eacute n eacute r a l e du p a y s

Nous a p p u i e r o n s toujours toute pu l i l ique qu i a u r a pour b u t d a s s i g n e r d e s limiteraquo cons t i tu t ionne l leraquo aux h o m m e s qni auront le pouvo i r en m a i n s afin d e m p ecirc c h e r la reacutepeacutet i t ion des ac t e s s c a n d a l e x don bullvitre pays a eacute l eacute le t heacuteacirc t r e d u t a n t ces d e r n i egrave r e s a n n eacute e s

N o u s n heacutes i tons pas agrave d i re et agrave reacuteshypeacuteter q u e le c h a n g e m e n t o p eacute r eacute d a n -le pe rsonne l d u g o u v e r n e m e n t en m a i de rn i e r a eacute t eacute tout agrave l a v a n t a g e d e s in teacute recirc t s p u b l i c s L e s r f o r m e s a d m i n i s t r a t i v e s deacutejagrave o p eacute r eacute e s d a n s les d ivers b u r e a u x p u b l i e s el ce l les cpii sont p roposeacutees sonl d e na tu re agrave att ishyrer au n o u v e a u g o u v e r n e m e n t les s y m p a t h i e s p o p u l a i r e s

Le p r o g r a m m e poseacute pa r la noushyvelle a d m i n i s t r a t i o n agrave son e n t r e r a i pouvoi r a eacute t eacute s a l u eacute d u n e m a n i egrave r e b ienve i l l an te d un bout d u p a y s agrave l antre et si e l le y a d h egrave r e s t r i c tement e l le s a - s t i re ra sa r e c o n n a i s s a n c e Sa tacircche n e s t p a s faci le m a i s il ne faut p a s qu e l l e f a i b l i s s e si e l le rencont re q u e l q u e s roses su r son cheshymin el le doi t a u s s i s a t t endre agrave y

t rouver d e l ongues eacute p i n e s U n e chose cont re l aque l le nos goushy

ve rnan t s do ivent se met t re en g a r d e c est la press ion e x t eacute r i e u r e su i lou l ce l le qui n o u s vient du b u r e a u coloshyn i a l La r e sponsab i l i t eacute d u gouver shynemen t e n v e r s le peup le du pays doit ex i s t e r r eacute e l l e m e n t pour t ou t e s les lins p r a t i q u e s et ne doil pas eacute i re u n e c h i m egrave r e un leurc ou une d eacute c e p t i o n

Deacute jagrave il s est p r eacute sen t eacute une difficulshyteacute qn i a c a u s eacute la re l ra i te d u n d e s m e m b r e s d u c a b i n e t a c t u e l Ce t te iilfieiilteacute s u r v e n u e a u sujet d u projet

d u n e nouve l l e en t r ep r i se p u b l i q u e ne c a u s e r a p robab l emen t p a s d e m shyba r r a s d a n s l A s s e m b l eacute e L eacute g i s l a t i v e D a p r ^ s l e s a p p a r e n c e s les condi t ions p o s eacute e s par notre g o u v e r n e m e n t ne se ra i en 1 p a s a c c e p t a b l e s n l A n g l e te r re D a n s ce csgts la q u e s t i o n ne viendrai t pas s o n s une forme tang i shyble devan t le Pa r l emen t et les homshym e s poli l i tpies qu i ont con t r i bueacute agrave la chu te du d e r n i e r c a b i n c i n a u r a i e n t pas d e ra i sons d e se d iv i se r pour oushyvrir de n o u v e a u la porte a u x h o m m e s t a r r eacute s q u e l opinion p u b l i q u e a fleacutetrit si s eacute v egrave r e m e n t e n les voyant t o m b e r

L e peup le a t t end d e g r a n d e s choshyses d e s h o m m e s n o u v e a u x peut -ecirc t re espegravere-t il p lus qu i l n e leur sera poss ib le d a c c o m p l i r m a i s en tons c a s ils loivent adop t e r une pol i t ique eacute n e r g i q u e et bien t r ancheacutee d a n s la par l ie a d m i n i s t r a t i v e d u g o u v e r n e m e n t ils do iven auss i ecirc t re p recirc t s agrave faire d e s rappor t s deacute t a i l l eacuteraquo a u Par l e shyment sur l eacutetat d a n s lequel ils ont t rouveacute leurs d eacute p a r t e m e n t s respec i f-et en m ecirc m e tem( ne p a s o n h l i o r les reacuteforxTnes soc ia l e s e tpo l i t i qu - sdon t le

bull pays a besoin pour lui ga r an t i r sa li-] be r t eacute d a c t i o n et lui a s s u r e r p l u s d a i shy

s ance et derwwap r i leacute

IV T e l elaquot le efidre q u e n o n s n o u s

s o m m e s t r a c eacute en nous c h a r g e a n t d e n o u v e a u d r la pub l i ca i i on d u n j o u r nal a p r egrave s d ix a n n eacute e s d e repos

For t de l e x p eacute r i e n c e du pas seacute n o u s t ache rons d eacute v i l e r les eacute c u e i l s qn i se t rouveront su r notre p a s s a g e afin d e c o n d u i r e notre b a r q u e a u s s i sucircreshyment q u e poss ib le vers un but ut i le-

N o u s c o n n a i s s o n s pa r e x p eacute r i e n c e que l lourd fa rdeau n o u s p l a ccedil o n s sur nos faibles eacute p a u l e s et que l l e responshysab i l i t eacute s a t t a che agrave notre nouve l l e s ishytua t ion A u s s i d e m a n d o n s - n o n s agrave nos n o m b r e u x a m i s et l ec teu r s l inshyd u l g e n c e q u i l s ne n o u s refuseront pas n o u s en s o m m e s c e r t a i n s pour les e r r eu r s d a n s lesquels il n o u s se rait poss ib le d e t o m b e r

N o u s connai -ons qne l l c s o m m e de t ravai l il nous f audra accccimpLii pour sai isfaire a u x e x i g e n c e s et ren-

j Ire not re feuil le i n t eacute r e s s a n t e C e j sera un t rava i l incessant d e t o n s les jours s - m b i a b l e agrave ce lu i d u deacutefrishyc h e u r actif dont tous les in s t an t s doi shyvent ecirc t re o c c u p eacute s agrave surve i l l e r son j e u n e eacute t a b l i s s e m e n t

M a i s nous s o t p m e s d e c e u x q n i pensen t q u e le t ravai l o a b a i s laquo e pershys o n n e q u a u con t ra i re l e t rava i l eacute l egrave shyve g r and i t et ennobl i t c e u x qu i sa vent sy a s t r e ind re vo lon ta i rement et qu i l l eu r offte m a l g r eacute ss peiic ries j o u i s s a n c e s d u r a b l e s q c r n eacutep rouven t j a m a i s c e u x qui vivent d a n s la mo-lesse et l o i s ive teacute

Ce t te seu le penseacutee stiffira pou r reshyt r emper notre c o n r a g e lorsque les fa-l igues o rd ina i r e s d u j o u r n a l i s m e s e m p a r e r o n t d e n o u s

Colonisation-

A U X F A N A T I Q U E S

Chacun a sa place Precirccher le fanatisme national nu religieux

ne-t pas deacutemontrer que lon aime son pays natal ou dadoption aussi vornnlaquo-nous avec peine certains journaux faire delaquo appels aux passions et preacutejugeacutes de ceux agrave qui ils sashydressent et qui ne tendent quagrave exciter une partie de la population contre lautre

Suivant nous cest mal servir les inteacuterecircts le la partie de la population dont on est lorgane et en mecircme temps mal servir san pars que de tenir les esprits en antagonisshyme continus les uns contre les autres par-ceqls appartiennent agrave diffeacuterentes origishynes diffeacuterentes croyances ou quils ont des usages des habitudes qui ne saccordent pas avec les nocirclrrraquo dans un pays dont la population est mixte comme celle du Cashynada

Le parti le plus laquosgr agrave prendre serait ceiui de precirccher le progregraves partout ougrave lon croit que le progregraves peut se taire jour dan-les habitudes les u-atres dome-tiques la maniegravere de commercer de cultiver les terres et mocircme dadministrer les affaires munici pales schotaires et gouvernementales an-sattaquer a une parlie de la population plushytocirct qua une autre pareequelle nest pa-compnseacutec des meacutemos eacuteleacutements que celle a laquelle on appartient

Leacutes injures personnelle ne devraient pas trouver de place dans la presse et a plu-forte raison devrait-on en banir complegraveteshyment celle qui sadres-ent agrave toute une poshypulation au milieu de laquelle on e-t bien aise decirctre venu seacutetablir de vivre et de tran-iger des affaires de tous genres

Voilagrave des reacuteflexions que nous avons eacuteteacute porteacute agrave faire en parcourant deux articles de journaux dont lun a paru dans la Gizrtte de icircshei brnoke et lautre dans le Guardian de Kichmond tous deux publieacutes en anglais dans les town-hips

Allons nous sommes nous dit ne vous facirccher pas tout ronge messieurs de la presshyse anglaise pareeque les canadiens jugent agrave propos de seacutetablir dans les Town-lnps Soyez un peu plus sages mais surtout plus modeacutereacutes car lon va vous demander quelle mouche vous a donc piqueacute T

Voyons seriez-vous jaloux de ee que noshytre nombre sest piodigietisr ment augmenteacute dans les Tovvnsliips depuis dix ans de ee que la population franccedilaise prend lascenshydant rapidement par son nombre dans cette partie du pays T

Mais dans ee cas vous nen nauriez pas le droit Nous ne vous avons jamais mo-Ifc-teacute nous navons jamais pris vos |erres de force que nous sachions Chaque fois pie nous avons acheteacute des terres de vos nationaux nous les avons bien et dorment payeacutees et quant agrave celles que nous avons ac-|iii-es en nous enfonccedilant dan- la forecirct piur les deacutefricher ab pour cilles-lagrave noraquo s les avon bien gagneacutees Daileursest-ce qie le -oleil des i ownslups de lEst ne luit pas pour tout le monde comme dans les autres parties du Canada

Alors pourquoi donc la GnzeVe sous preacutetexte dexposer agrave ses lecteurs des griefs publics au Mijet de ladit inistratinn du fond-de la colonisationfait-elle un appel aux [Meacuteshyjuges et saitaqje-t-eacutelleacute mecircme aux membres de notre clergeacute pareequils se mettent eu legravete du mouvement de la coloni-ation dans uns anciennes parci-se- pour di-iger le sur-pin de leur population vers les Townships et quil- ont araquo ez de courage jour se rendre eux-mecircmes sur les lieux pour surveiller cershytains travaux preacuteliminaires propres i facishyliter la coloni-ation des terres incultes

Vous avez tort daccu-er dune maniegravere geacuteneacuterale sans preacuteci-er avec des faits qui feraient comprendre la reacutealiteacute le fondemeie bullle vos griefs Dire que lon deacutepense de largent public sur des proprieacuteteacutes priveacutees ne suffit pas

Dile -nous doic ce que vous feriez dun oven-hip gtpirt nant au gouvernement

situeacute en arriegravere dune forecirct qui serait hi proprieacuteteacute de palt ticuliers que ceraquo particushyliers et la muni-ipalileacute ne voudraient pa-faire faire de chemin Laisseriea-vons la forecirct publique sans voies de communication-lorsquu leraquo liabiantsdn pays demanderaient laquoles terres pour eacutetablir leurs enfants icirc

Dans linteacuterecirct geacuteneacuteral il devient neacuteees--aire de pa-er des cheminraquo sur la pOpriateacute priveacutee et lon est obligeacute quelquefois de lameacuteliorer en pa-sanl afin de ne pas intershyrompre la eirculatien La politique conshytraire ne eerriraifrjuegrave enfermer la forecirct pu

blique et agrave empecirccher son egravetabiissy ment lt gt prircipe nest pas nouitau rt quand i y a trente et quara nie an- passeacutes on consshytruisit les chemins de Craig et de Gosfoid depuis Queacutebec agrave licluiioud et de Queacutebec agrave ^berbronke pensez-vous quon n en fu pas quelques parties sur des lerie- priveacutees Si lon neut pas agi ainsi ces chemin naushyraient pas eut dissues pas plus agrave Queacutebec quagrave I ichmond et t hei brouke et ils naushyraient servi que de prouieuades pour leraquo liegraveshyvres et les orignaux

Quelquun sest-il jamais mis dans la tecircte de condamner ers entrepriseraquo faiies dans Iin-Icret de vos nationaux 1 11 ny avai alors qoe les eacutemigreacutes dIrlande et d tcosse qui se dirigeaient vers cette partie du pays -e-rait-ce pa-ceqne le caractegravere de la populashytion qui sy d rige depuis plusieurs anneacutees a changeacute quil faudrait trouver agrave redire ou serait-ce encore par jalousie f

lour ce qui eraquot de nos cureacutes sils jugent agrave propos de -e donner du trouble de la fashytigue dans un but de bienfaisance pour leurs ouailles quy a-t-il donc de si bltmabfe dans leurs deacutemarches Est-ce que vous navez pas des socieacuteteacutes de bienfaisance et dimmishygration de tou- genres et depuis quand ce qui est un bien chez vous serait-d un mal chez les canadiens-franccedilais 1

Apregraves tout vous avez deraquo ministre d la religion vous autres aussi est-ce notre faute agrave nous sils ne se mettent pas en tecircte 1 dun mouvement de colonisation par TOS natioshynaux f Ils ont plus dinteacuterecirct que najicirecircs agrave coloniser pareequils eacutelegravevent des fainiil s Que ne mettent-ils leur cravales blanches de coteacute- de temps agrave autres pour senfoncer dans la forecirct et fonder des eacutetablissements pour leurraquo enfants Nous ne leur en ferions pas de reproche mairaquo de gr lce si la colonishysation a quelque chose de trop aigre pour leur goucirct laissez-nous donc goucircter ses mishysegraveres et ses jouissances et ne faites donc pas comme te chien de la fable qui ne poushyvant manger le foin lui-mecircme ne voulait pas le laisser manger par les autres animaux

Le Gutirdian est alleacute beaucoup plus loin que son confregravei e de la Gazette oubliant toute regravegle de deacutecense et de sens commun il a lanceacute une lirade dinjures agrave ladresse des canadiens-franccedilais comme peu de journaux ont o-e en publier jusquagrave aujourdhui Il leur dit en toute lettre quils nont pas le droit de seacutetablir dans les Townships quil empiegravetent ( cest le mot dont-il se sert ) sur le territoire des Townshipsdonnant agrave enshytendre quon aurait ducirc egraveliner une barriegravere pour empecirccher les canadiens de venir sy eacutetablir A pregraves avoir dit que les canadieu-sont routiniers quils voyagent dans de mauvaises voilures quils cultivent ma l qn ils viennent semparer des plus belle terres des Town-hips rt qur dans quelques anneacutees elles ne pous-eront que des chardons il fait un appel aux habitants dorigine anshyglaise et les invitent agrave se reacuteunir sur un point central pour sorganiser afin de couper lishymai dans sa racine sil- ne veul nt pas ressenshytir les effets funestes de la domination franccedilaise Il va mecircme jusquagrave dire aux irshylandais caihliqnes quils noni pas besoin de croire que les canadiens les aiment quau contraire ils les deacutetestent du plus profond de leurs acircmes Voyez dit-il encore nous avons perdu le comteacute de ampiraquotMraquooa I qui est repreacutesente par un franccedilais d-n- la chambre depuis la derniegravere eacutelection et le comte de lrummond ne-t-il pas dans le mecircme ca- 11 aurait pu ajouter que le comteacute de Megrave-gintic eacutetait aussi repreacutesente par un canadien-fianccedilais -

Psous ne nous arrecirctons pas plus longtemps sur cet article de mauvais goucirct mais disons agrave son auteur quil peut en prendre ton parti Toutes ses injures nempecirccheront pas les cashynadiens de continuer agrave deacutefricher les terres incultes de leur pays quelles soient dans les Town-hips ou ailleurs Chaque peuple a seraquo deacutefauts et sil nous fall it reacutepondre aux attaques par des attaques contre le cashyractegravere et les habitudes des autres origines cela ne non-avanceraient ni les uns ni les autres Si les canadiens font pousser des chardons ils savent aussi eacutegouter leurs tershyres faire des chemins et des clocirctures aussi bien que des maisons et la tenue geacuteneacuterale des terres des canadiens situeacutes dans les mecircshymes conditions ne souffriraient pas agrave la comshyparaison dans nos Town-hips Laissons ccedila de coteacute

Nous avons beaucoup a apprendra el vous aussi ne vous en deacuteplaise el le meilshyleur parti que nous puissions prendre cesi de lutter gt qui mieux mieux et de profiter des expeacuteriences respectives de chacun pou avancer dans la voie du progregraves agricole el indu-triel

La population anglaise est plus speacutecula trieacutee que la nocirctre et de ce quelle se livre au commerce et agrave lsrl manufacturier plu-qup la nocirctre nous nen sommes point jalon s 110- marcbirids canadiens font de leur mieio pour lutter a ses coteacutes et faire des affaires a-sen importantes Notre population franccedilaise est speacutecialement attacheacutee agrave lagriculture el voilagrave pour quoi elte seacutetend de tous- coteacute dans le eacutejas-Canada pour trouver lespace qui lui manque dans leraquo anciens eacutetablisseshymentraquo Si les eacutemigreacutes europeacuteens preacutefegraverent aller dans le Haut-Canada ou lOuest de-Eumltats-Cnis cela ne deacutepend pas des cana diens quils y aillent sils le veulent cest leur affaire et nous navons rien agrave y voir Dans le cas ougrave le courant de limmigration changerait de drection et quune partie -arrecircterait dans le lias-Canada les Canashydiens agiront avec leur libeacuteraliteacute ordinaire et ilraquo ne diront point quon empiegravete sur leur lerrem mais ils redoubleront deacutenergie pour se tenir an ni eau du courant quel quil soit

Leacutediteur du Guardugravem a encorraquo granshydement tort de faire un appel au preacutejugeacute national au sujet de la repreacutesentation des comteacutes des Townships Il est probablement trop jeune dans le pays pour connaicirctre 3 fond lhi-toirc politique du Bas-Canada Quil rn lise quelques pages seulement et il y puisera des renseijtnemenLs-de libeacuterable He tolegraveranee qui pourraient lui ecirctre profitable Il apprendra que d -s comteacutes purement ca indiens comme leacutetaient agrave une certaine egravepo-pie ceux de Vercheacutereraquo LAssomption Beauhainais Queacutebec et plusieurs autres ont pendant des anneacutees eacuteteacute repreacutesenteacutes par les Dewit Leslie Nelson et autres quoique ceraquo hommes fussent dorigine anglaise et dune croyance religieuse opposeacutee i celle des Canadiens Ils eacutetaient eacutelus agrave titre de lishybeacuteraux et dhommes toleacuterantraquo

Nous sommes encore agrave apprendre le nom dun comteacute dans le Bas-^nada d nt la majoriteacute se compolaquoe dorigine anglaise et qui se soit jamais fait repregrave-sento par un ca nadreo-franccedilais qnoique nous ayons eu de

tout temps d e s hommes poiti |iielaquo capableraquo I de figurer au prepiier rsng Bien entendu j i nous ne leurs en feraquoons pas de rep- oehe mais r au moins quon n u s lai-s- en paix qua d I nous exerccedilons nraquotrr drisit de non taire rr- I preacutesenter par qui boa nous semble ]

Disons en terminrnt que nous avons eacute t eacute t heureux de voir le Herald de Montreacuteal r proiester pour un contre cet appel ans preacutejugeacutes (ait par ses confregravereraquo et leur ad- I ministier une leccedilon de toleacuterance et de sa i voir-vivre dont ils devraient pn filer i

Soyons toleacuterants soyons libeacuteraux cest i le moyen le plus sur d faire prop esscr uo- i tre jeune pays 1

bull raquo -em

Le Ciedit Fonc ier

C E T T E question qui a eacuteteacute fortement agiteacute depuis un an et qui a provoqueacutee deraquo reacuteunions publiques sur plusieurs points du p a y s vient de reprendre une nouvelle rishyg u e u r par larriveacute reacutecente de M DcBou chenille de St--Hyacinihe qui avait eacuteteacute deacuteleacutegueacute en Europe pour eacutetudier le fonctishyonnement deraquo institutions de creacutedit fonder

Le 7 courantle comiteacute central nrmmc-par les de llaquoeacutegueacute- dn Bas-Canada sVt reacuteshyuni agrave St -Hyacinthe et M l eBoticlierulle a donneacute lecture dun l o i g rapport precircleacutemi-naire sur le creacutedit foncier exposant le reacute-Bullat de son voyage

icircf DeBoucherville nous dit dans une partie de son rappori

laquo Apregraves a T o i r bien eacutetudieacute le fonctionneshyment et le meacutecanisme des diverses Institushytions de Creacutedit Foncier en Lurope apregraves avoir suivi leurs opeacuterations danraquo les rapshyp o r t annu Is faits par 1rs directeurs de ces eacutetablissements apregraves avoir observeacute les reacuteshysultats dans les diverses localiteacutes oiiils fonctionnent jen suis venu agrave la conviction que les circonstances ougrave se trouve le Canashyda rendent linttoduction du Creacutedit Foncishyer tregraves deacutesirable pour le pays en geacuteneacuteral et pour les cultivateurs et la colonisation en particulier Son introduction dans ce pays est facile si nous le voulons Mais pour cela il faut non seulement que nous le voulions fortement et non pas que nous di-ions oui et que nous ne fassions rien il faut que nous parlions fort et ferme cai nous rencontrerons des obstacles et de grand

Il fait ensuite lbi-toriqiie laquouccint de reacutetashyblissement du creacutediwfnncier en Europe et n v i e n t agrave la partie pratique de son eacutetablisshysement dans le Bas-Canada et il en vient agrave la conclusion que les capitaux sont trop eacuteleveacute en Canada pour reacuteussir a eacutetablir des banques de creacutedit foncier fonctionnant avantageusement avi e deraquo capitaux canashydiens

bull Il faut donc dit il chercher unmarcheacute ougrave KM Capitaux son abondants et lo taux de linteacuterecirct peu eacuteleveacute

En Fiance la Banque de Creacutedit Fonshycier precircte agrave raison dune annuiteacute de six par cent par an cette annuiteacute que paye lemshyprunteur comprend linteacuterecirct les frais d a l minlstration de la Banque et lamorlis-e-uient qui eacuteteint la dette ltn cinquante ans

A Londres les Banquiers me dirent quune Banque de Creacutedit Foncier eacutetablie eraquo Canada ne pouvait espeacuterer neacutegocier son papier sur le marcheacute Anglaisa aucun

] taux quelconque parce que d abord lins- iiiution ny serait pas connue et que quoishyque lon put se procurer avec du bon pashypier autant dargent quon voulut agrave raison de 5 4 et mecircme 3 pour cent aucune per sonne ne voudrait accepter les Bons de notre Banque secondement parce que lon -e degravefiiait d-s placements au Canada et lon me cita ies Bons du (laquorand Troue et les degravebeuturcs municipales du Haut-Cashynada

Cependant me rtiton si le goivir nrment provincial voulait garantir les BONS de votre Banque elle pourrai t sans difficulteacute se procurer rargent dont elle aurait besoin

Le sort dune Banque de Creacuted t Fon cier en Canada deacutepend de la garantie du gouvernement

Si nous pouvions lobtenir la creacuteation lune Banque de Creacutedit Foncier sera chose

facile J I nous ne pouvions lobtenir je crois

jud est inutile pour nous Bas-Canadiens ie songer agrave fournir une semblable instuu-lion au pays

Des speacuteculateurraquo eacutetrangers Tiendront lAngleterre et creacuteeront agrave leurs proits des icircanques qui coinne le Trust anl Loan iregraveleront aux cultivateurs i un fort inteacuterecirct t agrave des cou litins qui au jour de legravecheati-e entraicircneront lexpropriation et la ruine

le nos cultivateurraquo au profit des eacutetrangers Il deacutepend deraquo habitants du Bas-Canada

le deacutecider sils auront ou non la garantie du ionvern-menr C es t agrave eux de considegravere bulli la gecircne qu une telle garantie pourrait mo nentaneacutement creacuteer au rouvernement est uffi-ante pour contrebalancer lnnmens lien fait quune telle institution ferait agrave la classe agricole entiegravere et par contre-coup agrave la colonisationau commerce agrave lindustrie et agrave tous le pays Cest agrave eux de dira sil iiregravefeacutereront abandonner la perspective cershytaine devoir linteacuterecirct bai-ser agrave un taux pro-lortionneacute agrave leurs moyens ou de continuer bull voir le pays rtmgeacute par liisoreraquo

M De Boucherville reacutesume son rapport en disant

bull Les Banqueraquo de Creacutedit Foncier fon-tionnenl en Europe depuis p-egraves dun siegravecle

a Partout ougrave elles ont eacuteteacute institueacutees raquolles ont ameneacute labxissement immeacutediat de linteacute rocirct eacuteleveacute la valeur des proprieacuteteacutes et deacuteshygreveacute le sol

LItalie et lFspagne font eacutetudier Iraquo question et auront deraquo Banques de Creacutedit Foncier avant peu

Depui- quon a introduit lamortisse m e n t graduel le Creacutedit Foncier a fonction neacute avec aisance agrave ta satislagravecugraveon des Banshyques comme des emprunteurraquo

Les precircts se font agrave longues eacutecheacuteances dons chaque pays- en moyenne de 50 raquons avec faculteacute aux deacutebiteurs de se libeacuterer agrave voonteacute moyennant avis et une indemniteacute qui va-ie suivant llaquo temps agrave courir et leraquo pays Les Banques laquoont revecirctues de cershytainraquo pouvoirs et privilegraveges pour s e faire

payer promptemrnt et ponctuellement les annuiteacutes agrave leurs eacutecheacuteance- - car d e la poncshytualiteacute de ces payements deacutepend leur bon

fonetfonrement Ces pouvoirs sont rare-I ment ce presque jamairaquo employeacutes lemprun-| teur tachant quil faut payer en prend raquoon | parti et shabitue agrave l exraquoetitoagraveV

Les annuiteacuteraquo se composent de linteacuterecirct icircles frais dadiui nislratinu et de lamortisseshyment

Le rapport entier quoique preacutepareacute agrave 1raquo hacircte deacutemontre eacutevidemment que M d Boucherville elaquot l i a hauteur de limportanshyte quesion d loi il -occupe avec un deacutevoueshyment toc t agrave fuiraquo patriotique

Comme on le voitVI de BoucberTuV ltsst d epininn quil faut absolument que la gnroitie Provinciale soit accordeacutee agrave elaquoraquo ins itulions si on vent reacuteellement leur eacutetraquo-idis-einent sur des bases solideraquo 1 J a certes de fortes objections amp er qraquoe legoo-veroemraquo nt prenne une part directe dmraquo ht creacuteation de Banqueraquo de claquo genre Joe qoraquo pourrait leraquo pbeer sews laquoon controcircle elt les faire deccedileacuteneacuteiTT en une puissance politicfraquo dangereuse pour les liberteacutes publiques enshytre les mains dun gouvernement eompoeeacute

j dhommes peu scrupuleux Lexpeacuteritac que nous avons chegraverement acquise dans teraquo affaires du fonds demprunt municipal et du Grand Troncdevrait suffir pour nom irwrtr ur nos gardes Sil en ecirciait sutrrmevit raquof

ne nous servirait 1 riraquon de vieillie Ce laquoe deux bonnes leccedilons dont le parraquo d eacute m i t profiter

Nous ne d onraquo pas ce pour jeter do leau froide sur le mouvement qui se faitao-tuellement en faveur de la crealion dinstishytutions propret agrave rendre des serviceraquo reacuteelraquo agrave nocirctre-population rurale mais simplement pour attirer lattention de ceux qui raquooecraquo-pentj aetirement de la question afin quel enshytreprise soit conduite i bonne ha et dans linteacuterecirct de tous

Nous pensons quil doit y avoir un twir-en dobtenir le concours du gouvernement^ si cela est neacutecessaire ans que ee laquooit au moyen de la parnntie Provinciale Lasshysembleacutee qui doit avoir lieu agrave St Hyacinthe devra sans doute sen occuper et trouver un moyen de surmontertous leraquo obraquotacles-Espeacuteronraquo le du moins

CONDITIONS DU JOURIJAI

Le Deacutefricheur est e x p eacute d i eacute agrave n n grand nombre de personneraquo dans le but de leraquo engager agrave en encourager la publication en devenant souscripshyteurs

Leraquo personneraquo qui recevront c e numeacutero sont donc prieacutees de le renshyvoyer agrave ce bureau en ayant soin de mettre leurs noms et reacutesidenceraquo pur le couvert si elleraquo ne veulent paraquo ecirctre consid-reacuteeraquo r o m m e abonneacutees au journal Leraquo personreraquo qui receshyvront plusieurs exempla ires du jonv-nal sont prieacutees de leraquo passer agrave leu-s amis afin de le faire connaicirctre et den eacutetendre la circulation

Les abonneacutes r-cevront le journal aux condit ions sn ivanles

Ponr six mois f I 0 0 Pour un anraquo $ 2 0 0

Pour faciliter la circulation dn jourshynal nonraquo avertissons que tous c e u x qui paieront leurraquo abonnements au bureau auront le privilegravege de payer en grains et autreraquo produits agricoleraquo aussi bien quen lsgtis de corde si cein leur convient mieux

Toute lettre correspondance e tc devront ecirctre adresseacutees au proprieacutetaire du journal Toute lettre dont le port ne sera pas payeacute restera au bureau de poste

On exeacutecute tonteraquo sorteraquo dimpresshysionraquo agrave limprimerie du journal telraquo que blancraquo cartes affiches etc etc agrave bon marcheacute

Pour leraquo autres condit ions voir ta dernier page

LISEZ CLC1 Nouraquo navonraquo pas cru devoir pushy

blier de prospectus avant que de faire paraicirctre le premier numeacutero de noire tournai afin d - donner une ideacutee an lecteur de son format et de son apshyparence

N o u s e speacuter ions pouvoir mettre un peu pluraquo deacute varieacuteieacute dunraquo la reacutedacshytion de la preacutesente feuille m t i s nous avions compteacute sans la grande quantishyteacute d annonces localeraquo qiraquoe nouraquo avona reccedilu deraquo hommeraquo daffaires et autreraquo des Cantons voisinraquo

N o u s offrons nos remerciments lesraquo pluscs-incegraverespour le patronage libeacuteral dont lon a bien voulu nous honorer m ecirc m e avant que davoir fait connais shysance avec le Deacutefricheur Cet enshycouragement prouve que nous ne nouraquo s o m m e s pas trompeacute en pensanicirc piil y avait pince ponr une feuil le

franccedilaise dunraquo nos Cantons de lEst Nonraquo sommes forceacute en conraquoecirc-

inence de l abondance des annonceraquo le remettre an prochain numeacutero l eux articles agr i co l e s un article ltnr la vente des terres qui doit avoir ieu en deacutecembre prochain et qui-ont a n n o n c eacute e s sur notre d e m i e te n g e nos remarqueraquo sur l absence

lrtfMuge au dern ier terme du Cirshycuit de Drummond ainsi que plushysieurs nouvel leraquo locales

N o s lecteurraquo feront bien de voir l e s innonces de la quatriegraveme page

NOUVELLES

mdashUn Chemin de Dnrham i Acton le long do chemin de fraquor vient decirctre ouvert comshyme chemin dhiver Les ponts sont termishyneacutes depuis hier et deacutejagrave quelqueraquo voitnros cuit fait le trajet entre ces deux localiteacute Claquo-chlaquomin sera dune g ande utiliteacute pour facishyliter leacutes communications entre ces deux plashyces et les townships voisins l i r a longshytemps que le besoin duo semblable chemin se M M sentir et nots sommes certains quil devra sy faire beaucoup de transport durant lhiver prochain Cette voie ouvre une communication directe entre les comteacuteraquo de Bagot St Hyacinthe et le townships de Durhan Ely ettous les autreraquo Craquontoraquoi au sud est

mdashTbnlaquo iVleCord Eenyer avocat dlaquo Montreacuteal a eacuteteacute nommeacute seeregravetraquoire de la

ommis-ion de Codification en remplaceshyment de T K Ram-ay destitueacute avec qn salaire annuel de $1600 M Raauoy rteo vait $3 0copy0mdash t i en

LE DEFRICHEUR

C O L O N I S A T I O N

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B A S - C A N A I ) A

P a t laquoT- B E- B0FI5N

Tarlor icircle colonisation) cest rappeler au souvenir de tous les Clina liens les pre miers temps d notre pey^ cest retracer dans nos esprits le tableau deegrave entreprit hasardeuses de nos ancecirctres lorsquils trashyversaient les mers remontaient les fleure et nos grands lacs et parcouraient en tou-senslesconheacuteee quarrosent le lit -Laurent i et le Mississipi pour pufrir agrave la civilisation un pays nouveau couvert de vastes et viershyges forecirctraquo ethabugravee par quelques trb e- iumllt sauvages vivant de chasse tt de pegrave h I dans loisiveteacute eMgnorr-ncc de ce quavait produit la Civilisation pour lEurope

Ptrler de roloimation eacuteVst entretenir m nous la tfieacuteftioiiedes prernie js travaux tic I nos pegraveres de lelirs nombreuses luttes) lorsquil fallait porter les artres en tenant les manchons de fa charrue pour dr puter | et deacuteiegravendre chaque pouce de terre que les- (

prit industrieux des Franccedilais soumettait bull i la culture cest aussi entretenir la mit-1 rnoirc des obstacles innombrables quils rei- j o^nirtircrit des rciers nui eut reacutepeacuteteacutes] quils eurent i eacuteprouver et (Us succegraves si-1 gralegraves n couronnegraverent eniin la grande bull tutrepri-o de lcttbiissenieht du Canada j

F f t e - de colonisation cest redire aux arriegraveres petits neveux des premiers COIODS

du pays le courage valeureux leacutenergie in-1 domptable tt la perseacuteveacuterance agrave toute eacutepreuve qui animait ces pioniefs du degravefri- j chement car personne nignore quil fallait eacute un haut degreacute la reacuteunion de ces trois qualiteacutes pour obtenir les reacutesultats prodigi-

eux qui ont eacuteteacute accomplis par le courage le travail tt lindustrie agricole dans les vastes et populeuses campagnes du Bas-Canada depuis sa deacuteuouverle

Fat 1er de colonisation cest plus quel tout cela ensemble car aujoui dhui cest nous porter agrave compter nos forces no resshysources et nos moyens cest porter de notre vitaliteacute cest toucher la corde senshysible de notre propre existance nationale

En effet est-il quelque chose qui puisse nous inteacuteresser plus vivement quelque chose qui prisse nous toucher de plus pregraves de nous occuper de lexpansion de lagrandissement et de la prospeacuterishyteacute de la famille canadienne Savoir si elshyle pourra longemps ou toujours conserver ce qui lui est particulier ce qui lui est cher ce qui fait son ornementson bonheur et sa gloirs ses mœurs ses usages ses

-habitudes ses institutions et sa langue Erl un mot ce qui en fait un peuple agrave part sur ce contioent

A Dieu nraquo plaise que je vienne ici soufshyfler le brandon de la discorde ou soulever des preacutejuges de race Tel nest pas mon but en roulant tnoccuper de la colonisation de nos terres incultes par nos compatrio-les

Chaque famille en quelque lieu quelle soit a le droit de se reacuteunir de compter laquoes membres de mesurer lespace qu elle occupe de consideacuterer sa position et dadopshyter les mesures que la pregravevoynce et la sagesse peuvent lui dicter pour ameacuteliorer la condition laquo^croicirctre sa pro-pegraveriteacute laquot asshysurer une existence honorable a ses descenshydants Cest pour elle un nesoin une neacuteshycessiteacute tm devoir Dites-le moi que serait la famille sans celaquo liens de linteacuterecirct bien entendu

Et laquoil en e-t aiusi de la famille il doit eu ecirctre ainsi des socieacuteteacutes qui repreacutesentent la famille sur une eacutechelle plus eacutetendue

Arriegravere d me tous ces esprits eacutetroits et mesquins q i soit par jalousie ou par haicircne font un e rime agrave la population canadienne

-de soccuper de ce qui lui est propre de sa bullcondition de son bien-ecirctre tt de la prospeacuteshyriteacute future de ses enfants

Le soleil luit pour tout le monde et sans porter ombrage agrave qui que craquo soitnous poushyvons faire pour notre pQccedilulation ce que les Anglais les Ecossais les Irlandais et toutes les populations du vieui monde font pour leurs nationaux c^t-agrave-dirc organiser deraquo associations po_pP pourvoir aux moyens de soulager 1 nfortunfi et relever la position de millier^ iT-bornn-eS agrave qui loccasion seule ratgtque pour se creacuteer une position honorashyble qui leur offre en mecircme temps une pluraquo grande somme de bonheur mateacuteriel moral et domestique

Situeacutes comme nous le sommes avec notre caractegravere si distinct de celui des autres origines qui nous entourent le devoir de soccuper de lexistence future de notre nationaliteacute devient pour nous une uegravecessitegrave doublement impeacuterieuse si nous voulons maintenir notre position conserver notre patrimnine lagrandir en eacutetablissant le surplus de notre population sur le sol natal arrecircter leacutemigration des canadiens vers des pays eacutetrangers et le germe deja crois-ant dans plusieurs anciennes localiteacutes dune population de proleacutetaires danraquo un pays ou il y a de la terre pour tous ses habitants et leurs descendants pendant de longues geacuteshyneacuterations agrave venir

Peupleacute par ries hommes forts et robustes tireacuteraquo dis populations activis et iidlaquoiraquotrieugtes de la Bretagne et de la Normandie le Cashynada vit bientocirct tomber ses grandes forecirctraquo et les rives du fet-Laurent se border de belles terres cultiveacutees dont les produits pendant longtemps eacutetonnegraverent lancien

Nos pegraveres apportegraverent en eux les con- j ditions voulues pour jeter les bases dune forte population dans un pays destineacute agrave de- j venir grand loueacute duu physique agrave toute eacutepreuve de mœurs douces pasibles et hospitaliegraveres dun caractegravere jovial sur le- quel lennui navait jamais prise plein de sympathie pour les malheureux sentraidant chaque fois que loccasion ou la neacutecessiteacute le commandaient aimant le plaisir les avenshyture et les accidents toujours contents toujours heureux mecircme danraquo le malheur et jen prends agrave teacutemoin les nombreuses comshyplainte- que lon entend encore chanter dans nos campagnes tt qui pour ta plupart ont eacuteteacute composeacutees pour raconter des amouretshytes de malheureuses peines de famille deraquo revers de fortune ou des accidentraquo impreacuteshyvue Oui le paysan canadien chaule ses tisoiis tes Voyages atraquo peines tes entre-pnseraquo ses reversraquoes succegraves et ses malshyheurs 1 chante tout partout tonjourraquo GaC se ri vcjjau travail dam les he-tn s d-

loisir et surtout en socieacuteteacute U est la persoo- I nmcation de la gaieteacute du bonheur et du cou- i lentement i

Iarlerai-je des dgalaquos compagnes de nos pegraveres de celles doul on ne pe t trop exalshyter les vertus ta noblesse de cusur et dacircme et qui partagegraverent avec tant de plaisir de deacutevouement et dabneacutegation lu lourd farshydeau de leurn premiers travaux Oh quelshyles eacutetaient dcvouegravees^quetles eacutetaient coura-geusrexy quelles eacutetaient patriotes ces femshymes qui nlic-itegravefeut point acirc quitter la vicil-e France pAucircr en fonder unegravehfiuvtelle sur ies bords lointains du St- Laurenticirc

Combien de fuis elles ranimegraverent le coushyrage abattu de leurs eacutepoux parleur preacutesence desprit leurs sages couseils leurs eacutenergi- ques remontrances leur patiente reacutesignatishyon et leur participation en tous temps tt en tctis lieux aux travaux et aux peines de ceux auxquels tilts sfcUuut volontaireshyment associeacutees dans ia bonne coiniraquo dans la mauvaise fortune Elles aussi avaient apports de Fiance cette gaiteacute caracteacuteristishyque cette affabiliteacute sincegravere ce respect afshyfectueux cette-politesse exqui-e qui ont de lout temps lait leraquo degravejicccedils et lornement de la socieacuteteacute canadieune bull Jamais caractegravere ne furent mieux assorshytis mieux conditionnelun pour lautre ou jieureat deraquo a|etitraquodes plus propres i leacutetashyblissement dun nouveau pays que Jssephte fcfcJean-Baptiste

icirc La rigueurdn climata varieacuteteacute et les eb u^eiuents subtraquo de tempeacuterature aussi bien que le genre de vie auquel les premiers colons canadiens eacutetaient obligeacutes de se conshyformer contribuegraverent pour beaucoup agrave leur foi mer un type particulier Tantocirct sur leau tantocirct sui la glace le lendemain sur la terre et presquanssitocirct data la forecirct obligeacute de voir acirc la construction du logis pour la famille du plus petit meuble de la maison aussi bien quagrave la confection des attelages instruinenss dagriculture et voi- j tures de transport il fallait au colon deacuteploy- gt er toutts ses fcuitC3 physiques laquoon indus-j trie son acliviteacute et son geacutenie pour faire i face aux mille et un besoins et incidents de lous genre qui dun instant agrave lautre lcb-eacute-daient Jamais deacutecourageacute et lœil vif agrave juger sa position quelquembarassante quelshyle fucirct il sut toujours vaincre les obstacles et les circonstances aidant djevint un veacuteritashyble geacutenie meacutecanique Donnez-lni une hache et il confectionnera ce que vous deacutesirerez depuis le banc qui doit lui servir de siegravege jusquagrave la maison qui doit labriter contre lincleacutemence des saisons Son ingeacutenuiteacute et son adresse nont point de bornes

Lorsque nous consideacuterons lisolement dans lequel nous nous sommes trouveacutes apregraves la cession du pays nayant pas reccedilu de limmigration franccedilaise plus dappui pendant cent ans que notre grand fleuve ne rece vrait daugmentation si lon y jetait dix goutle-deau 1 on a lieu decirctre eacutetonneacutes de laugmentation prodigieuse de notre populashytion Montreacuteal seul contient pregraves de deux fois autant dhabitants aujourdhui que tout le Bas-Canada en contenait alors

Mais si vous tenez compte de lattacheshyment ineacutebranlnbiale agrave la culture du sol atshytachement qui semble avoir redoubleacute en raison des difficulteacutes que lon a eu a vaincre pour sy cramponner malgreacute lindiffegraveiance de notre premiegravere megravere-patrie Labandon facile quelle fit de raquoa colonie canadienne et tous les projets perfides-et de coerccedilion mis au jour sous la nouvelle domination pour atteindre un but que lon croyait aussi reacuteashylisable que celui de lexpatriation des Aca-diens si vous tenez compte de la vie eacutegu-liegravei ejmgale paisible laborieuse deraquo Canashydiens de la proximiteacute de leurs voisiqage et dt leurs habitudes sociales conditions qui

i entraicircnent toujours agrave leur suite les mariages preacutecoce veus aurez le secret de notre reshymarquable accroissement

Taut que la terre eacutetait en abondance on ne songea presque jamais agrave sortir duraquo seacute-irneuries du Bas-Canada pour coloniser Aussitocirct que le fils aicircneacute avait atteint lacircge de quinze ans et quelques fois avant le pegravere allait choisir agrave quelques arpents de chez lui une terre pour le garccedilon Tous les ans 5n en deacutefrichait un morceau si bien qua la majoriteacute du jeune colon il laquoe troushyvait avec tin eacutetablissement Complet enrichi |

I danimaux el dinstruments dagriculture par tes laquooins toujours paternels deraquo parents

et qui venait bientocirct sembellir par la pre-I sence dune jolie compagne

Ciuideacute par les avis paternels par cet esshyprit dordre et de preacutevoyance qui caracteacuteshyrise si bien le type national le jeune eacutetashyblissement prenait son essor laquot croissait

avec une reacutegulariteacute preacuteciseacute en prospeacuteriteacute et en bien-ecirctre

lne fois laicircneacute hxree dans le monde ve-1 nait le tour du cabinet et ainsi de suite et il i existe encore des veacuteneacuterables patriarches

dans la classe agriede qui ont fondeacute jusshyquagrave huit et dix eacutetablissements de ce gen-re Dans leur viellcs-e ils vivent en paix

j ils vivent des jouissances quils ont pu lecirc-j guer agrave leurs enfants et pour beacutenir de leurs

mains deacutebiles leurs descendants quelquefois jusquagrave la troisiegraveme geacuteneacuteration

j Par le deacutevouement du pegravere et la pieacuteteacute filiale du fils lont vit toujours reacutegner cette entente cordiale baseacutee sur les plus geacuteneacuteshyreux sentiments du cœur et qui est si neacuteshycessaire agrave lunion des familles et si propre au dorelopeiMccedill progressif de tout nouvel

j eacutetablissement On peut dire que cest cet-j te aide mutuelle ce deacutevouement cette I pieteacute filiale qui ont fait la force et la pros-

peacuteriteacute de nos grandes familles aussi bien que celles de notre population rurale On I ne trouve nulle part ailleurs ces qualiteacutes

cultiveacutees agrave un degreacute aussi eacuteleveacute que chez la population franccedilaise dj Bas-Canada

A pregraves avoir eacutetabli la premiegravere rangeacute de paroissesde chaque cocircteacute du fleuve St-I surent le besoin despace se faisant senshytir ou entra dans linteacuterieur dis seigneushyries pour eacutechelonner les eacutetablissements leraquo uus au-dessus des aulres Fresque toutes

i les terres cultivables des seigneuries furent prises et occupeacutees malgreacute que dans beaushycoup de localiteacutes la cupiditeacute fut imposeacutee

j des conditions oneacutereuses aux nouveaux coshylons propres a retarder le progregraves de lin-

dustrie agricole

Malgreacute les obstacles des hautes impositi-on^Jespace devenait de plus en plus reacutetreacuteci la population d laquo pus en plusconsideacuterable et ses besoins plus nombreux Il fallait donc songer acirc acqueacuterir de la terre en dehors des limites seigneuriales ou prendre la route deraquo Etats-Unis pour chercher dans les grands centreraquo commerciaux et industriels de quoi oc^-yer ses bras car icircencosf-

rement commercial eoiainenccedilait agrave se foire sntir dans leraquo anciennes paroisses et lon n sortait si peu que dans beaucoup den-relles que les mariages eacutetaient devenus^m-ossibles agrave moins dobtenir la dispense de uelque degreacute de parenteacute

Avec la surabondance de population elaquot enu la snbjivi-iun agrave linfini de la p r o p p i eacute i eacute

vnciocircre el ce mal qui eAt-it1 d e p u i s nouile e anneacutees menace de devenir une veacuteritable laie dans nos vieilles campagnes

Les professions libeacuterales et le commerce t a i e n t encombreacutes daspirants lindustrie lanufacturiegravere qui eacutetait encore agrave naicirctre offrait aucun champ agrave la jeunesse q n i ouraquo les ansse preacuteparaient agrave entrer dan la arrieacutere de lutiliteacute Les voies de com-mnications devenues faciles le tintamarre e nos citeacutes le fracas de la grande Regravepu-liqus Ameacutericaine les offres libeacuterales de ette derniegraven la protection quelle aceor-e-agrave ceux qui deacutefriche son sol tout cela ourdonnalt aux oreiUes innocenteacutes de notre unesse campagnadc et tentait agrave un haut egreacute ses bonnes dispositions naturelles

Il se fit un grand mouvement demigra-imi vers l est le nord et loue-t des Etats-

nis Des centaines des milliers de jeu-cs anti-lie bull In segravevre du pays segraveloi-nait pour tenter fortune ailleurs cherchant n peu p l u s despace de pain et de liberteacute ourant a p r egrave s des chpueacuteres qui ne se sonl ras reacutealiseacuteeraquo pour la ptupnit dentreux lisent les LUS et apregraves des reacutealiteacutes prali-|ues suivant les aulres

Il y laquorail bien eu Canada 3e l e s p a c e en-orr mais une barriegravere infranchissable dans esprit de la population semblait la seacuteparer In terriioire non occupeacute La coupabe ndilTegraverence des gouvernantraquo qui semble a-oir eacuteteacute calculeacutee davance reudait cette larrieacutere p l u s formidable encore

Les preacuteventionraquo contre la nouvelle tenure les terres dans les townships et limpression nus laquelle oraquo eacutetait que tlaquoutil h palri-noine dune ciasse privileacutegieacutee quune f o i s irabli dans ces parages on perdait tout droit i la prolecliom des sages lois franccedilaises qui int Hait au droit de proprieacuteteacuteaux relations le f a m i l l e s etagrave la succession lideacutee que es terraraquoaccidenteacuteeraquo hautes et segraveches des ownships ne valaient pas grandchose et ie nanque de grandes routes pour sy rendre taient autant dobtacles qui empecircchegraverent usqua derniegraverement encore In population ranccedilaise de sy fixer en grand nombre llcr au townships de lest ceacutetait alteacutera eacutetranger

Le mal de leacutemigration de nos compatri-gttes eacutetait devenu eacutepidemique la plaie se-endait dun bout agrave lautre delaprovinse et nalgregrave les efforts prives et leraquo tentatives ndividuelfes de colonisation un tregraves peut lombre de Canadiens seacutetaient fixeacutes laus les townships Ces piunicrsCanadien-PaientplulCl deraquo idnireurs quun bataillon ange Cagrave et lagrave on pouvait deacutecouvrir leurs iraces quelque fois leurs campements isoleacutes tt tregraves souveut la pelit bute ougrave la misegravere leacutetait eacuterigeacutee un trocircne apregraves avoir deacuteposseacute-leacute le proprieacutetaire Le reacutecit des dcsappoin-emeuts des souffrances et des privationraquo de ouraquo genres quils eacuteprouvegraverent neacutetait pa-iropre agrave enthousiaraquoin-r nos campagnards

Cependant au nombre de ces premiers tolons oagravei tentegraverent de seacutetablir dans les owtiships il sen trouvait de plus courageux le plus forts et probablement de mieux larlageacutes souraquo le rapport de la fortune qui eacutetissirent agrave fonder deacutes maisons qui aujourshydhui sont entourregravees I tablisseiflCDts tregraves bulltraquo et tregraves prospegraveres

En outre de la petite poigneacutee de Cana-lisens ecirctab is ccedilagrave et lagrave dans les townships de Est avant IfjM) il y avait envron 52000 Habi tants dorigine brilanique dont les pre-niers eacutetaient venus deraquo Etats-Unis immegrave-iiatement apregraves la deacuteclaration de lindepen lance deraquo anciennes colonies anglaises ilraquo liaient soi disant trop loyaux pour vivre ous lair libre dune reacutepublique Leur nomshybre avait eacute t eacute g r o s s i par quelques millierraquo lagravemes venant des i s l e s dAngleterre et di-igegravees sur les lieux par les efforts du gou-ernenunt impeacuterial qui voulait en faire un agraveayraquoanglais La population anglaise eacutetait principalement echellonnee depuis Drum-nondnlle en moulant verraquo le sud ouest le ong de la riviegravere vers louest juspuagrave la baie de Mi-Msq -ici La population franccedilaise eacutetait disseacutemineacutee au milieu de tout cela par petitraquo groupes agrave peine reconnais-ables et ies eacutetablissements qui portaient le plus lemshypreinte de son caractegravere eacutetaient situeacutes au nord-est de la riviegravere St-Franccedilois eu des- bull dant vers Queacutebec

Peu de personnes agrave lexception de celleraquo qui ont visiteacute les towoihips depuis la baie de Missisquot jusquagrave la riviegravere Chaudiegravere peuvent avoir une ideacutee dc leacutetendue du tershyritoire que lon devrait appeler Townr-hips du Sud dont la tecircte eraquot borneacutee par lu ligne proshyvinciale agrave St-Reacutegis et les pieds vont se perdre dans le comte de Bonavcnture Il y en a encore un bien plus petit nombre qui peut se former une ideacutee de la varieacuteteacute de la fertiliteacute de son sol lde la richesse de ses mines et de ses forecircts de la beauteacute pito resque de ses paysageraquo de ses riviegraveres de ses lacs de ses valuns de ses coteaux de ses montagnes I

Quelquun a t-il vu les lacs Memphrema-g o g Halifax Tingwick Nicolet Ayhner St-Franccedilois et Megantic Peut-on rojf quelque chose de p l u s beau de plus rafraicircshychissant quand apregraves avoir parcouru hpt it du lieues dans la forecirct on apperccediloit ceraquo magnifiques nappes deau entourregravees de montagnes cultiveacutees qui semblent les porter dans leur brraquos f

Faut-il parler des centaines de riviegraveres pitoresqueraquo alimenteacutees par ces lacraquo et qui servent agrave embellir la nature aussi bien quagrave ocircgouter les terres Quelles ont lair coshyquettes celles qi serpentent autour des montagnes et dont les eaux sautent dun roshycher a lautre comme si elles voulaient pishyquer la curiositeacute et charmer le goucirct du spectateur

Leacutetendue des townships du sud peut se concevoir en pensant que toutes les seigneushyries du cocircteacute sud du fleuve St-Laurent deshypuis Riinou-ki en unniant jusquagrave Beauhar-nairaquo contiennent pregraves de 200 paroisses orshyganiseacutees dans kurs limites et que ces townships couvrent une eacutetendue de terre arables au moius trois fois aussi grandes dougrave jen concluraquo que lon peut y organisci liOUgrave paroisses tout aussi prospegraveres que celle des seigneuries du cocircteacute sud du fieuio Dant un demi-siegravecle ce sira la partie La plus pishytoresque la plus attrayante et la plus pro-ductire du iUs-Canada

Cest un malheur pour le para et en par-iculier pour lu population franccedilaise du B M -Liuiadu que les riches-csque renferme le sol les townships du sud nai ni pas eacuteteacute con tues et appreacutecieacutees il y a 10 ans aotnme el-es commencent i lecirctre depuis un- quinzaishyne danneacutees Et cest (itut-ocirctrc un malheur dus grand encore que ltbullraquo preacutejugeacutes contre les terres hautes des townships du sud et la tenure de ces intimes terres niant pendant bull i longtemps empecirccheacute nos compatriotes de ly fixer en plus grand nombre pour y imshyprimer le cachet de leurs mœurs tempeacutereacutees je leurs habitudes morales nf retenir par une attraction nouvelle des milliers do caraquo nadiens qui sont alleacutee aux Elaus-Cmis et dont les bias auraient eacuteteacute si utiles a Jiiy sushycement mateacuteriel et politique de la commune patrie

A imitons cependant quaux preacutejugeacutes conshytre la fertiliteacute des terres hautus et contre le systegraveme de la tenure des terres il existait dautres obstacles non moins grands d tus lincurie qui preacutesidait i ladininistatiun des terres de la couronne lorsque ce domaine eacutetait sous le contregravel du gouvernement imshypeacuterial qui retarda toujours la coloni-ation et le deacutefrichement de ce vaste territoire

Avant 18i0 ou comptait encore que tregraves peu de proprieacutetaires canadiens dans les townships La moitieacute de la populalion franccedilaise qui sy trouvait eacutetai t eo service chez des hubttxnts parlant la langue anglaishyse dans les coinjeacutes du Misssqaoi Sbefiord Stanstead Mieib ooke Druinmonaet Meacute-gantic et ceux qui occupaient des terres eacutetaient en grande partie des squatters ou colons nayant point de titres aux proprieacuteteacutes quils occupaient Ils subissaient les misegraveres qui accompagnent toujours les premiegravereraquo gt utatives de - bull ilttraquotO 8

A continuer

La Presse Canadienne

L E G R A N D T R O N C

Le rapport du Maicirctre-Geacuteneacuteral des Posshytes sur les arrangements uiinusteacuteriels avec le Grand- Tronc relatifs au transport des malles doot nous commencerons la publicashytion dans notre prochain numeacutero inteacuteresse-ru au pluraquo haut degreacute nous en sommes con-iumlaiaeuSjOOs lecteurs Lhistorique des preacutetenshytions exhorbitantes de ta Compagnie sy trouve retraceacute dans toute sa cruditeacute et la-reacuteclamations eacutenormes du Grand-Tnuic sous forme darreacuterages y sont mises de coteacute fort justeini Viennenten premier heu de preacutetendus arreacuterage- ocr-rus en faveur de la Compagnie jusquen 1858 Le rappoit deacutecide ltpgte cette reacuteclamation neraquot paraquo fonshydeacutee

En second lieu la Compagnie reclimc pour la peacuteriode laquoeacutetendant de 1858 agrave lfiril ia diffeacuterence entre $70 par mille qui lui ont eacuteteacute payeacutees et $250 par mille quelle preacuteshytend lui ecirctre dues le rapport met de cocircteacute bull cite reacuteclamation

En troisiegraveme lieu et voilagrave le plus beau de lhistoire la Compagnie demande la d f-fegraverenre de $70 par nulle agrave $310 depuis le mois doctobre ISbl Lo rapport conclu tint contrairement agrave la compagnie deacuteclare quelle est lieacutee par lordre eu Conseil eacutemashyne en 1858 fixant la subvention agrave $70 pur iinlle

Jl paraitrail en ccedilonsecircmience qne le CcedilOM vernement est deacutetermineacute agrave sen tenir agrave lashyvenir agrave Tordre en Conseil de 1858 de fait ladoption du rapport donne agrave croire quil en eraquot ainsi Pour notre part nous croyshyons sincegraverement tpie la somme de $ 7 0 par mille est une reacutemuneacuteration suffisante pour le transport des martes- En moyenne le goushyvernement Canadien paie b aucoup plus pour cet objet agrave ce taux quaucun autre gouvernement Que peut-on demander de plus raisonnablement t

Si ladministration Cartier-McDonald eacutelit subsi-teacute assez longtemps pour qneles reacuteclama tions fussent reacutegleacutees par elle nul doute que la Compagnie eucirct encore eacutemargeacute plu-ieurx milliers de louiraquo que le nouveau ministegravere eacutepargne agrave la province en se tenant rigoushyreusement dans les bornes de la loi et deacute la justicemdash de St Hyacinthe

mdashUne maladie contagieuse vient de se deacutecarer agrave St Alhans (pies des licoesVur le beacutetail et surtout les vaches laitiegraveres Elle est de nature agrave rendre excessivement danshygereuse lopeacuteration de 1cm- leeegraver la peau et mecircme les meacutedecins deacuteclarent que lt tannashyge de ce cuir ne devrait pas ecirctre permis parshyce que les chaussures quon en fabriqueraient pourraient produire des deacutesordres seacuterieux maladies cutaneacuteeraquo etc chez ceux qui les porteraientmdashPays

mdashJuedi dernier vers 9 htires du soxVi Marie Cloutler accompagneacutee de Joseph Bigras son mari revenait de veiller chez un niainmegrave Paschal Cyieet comme il leur fallait passer un ruisseau sur un tronc darshybre Mme Higras est tombeacutee agrave leau et sest niyeacutee Mais chose -inguteacutere le ruiraquoseau navait que cinq piedraquo de largeursur trois de profondeur La plu- grande profondeur rleau au milieu eacutetait de deux pieds dans un petit bassin de deux pieds carreacutes ailleurs il ny avait que six pouces deau Dapiegraves les teacutemoignageraquo que le Coroner a pu avoir durant lenquecircte il a eacuteteacute prouveacute quil eacutetait impossible quune personne dans de semblashybles circonstances put se noyer Le verdict des jureacutes est que Joseph Bigras a coopeacutereacute a la mort de sa femme soit en la fesant noyer lui mecircme ou en lui refusant tous les moyens de la sauver En conseacutequence le Coroner a fait arrecircter le susdit Bigras et conduira la prison du Districtmdash bull

mdash Vendredi le l t vers deux heures du matin le feu sest deacuteclareacute agrave lhocirctel Ro-sin Toronto Il y avait 300 personnes dans lhocirctel au moment ougrave eacuteclata lincendie caushyseacutee dit-on par un acci lent survenu dans un nouveau systegraveme deacutecaiiage Plusieurs maisons voisines ont eacuteteacute deacutetruiteraquo Les pershytes sont immenses (in vient de deacutecouvrir le corps de William Graham enseveli sous les ruines de limmense eacutedifice

Lhocirctel Piossin eacutetait sans contredit le plus grand et le mieux fini de toute lAmeacuteshyrique BritanniquemdashIdem

mdash M Allen McLeau Collecteur degraves I Reacuteserves du Clergeacute agrave Toronto rient

decirctre destitueacute J-es affaires de ce deacuteparshylement seront deacutesormais conduites par le Buacau principal Cet laquorangement eacuteparshygne $1200 par anteacutee au coffre publie

L E F O Y E R C A N A D I E N

D E V U I S I deux ans i l s e publiait agrave t u 6 b e c une œuvre purement lillegraverai-e HOU s le titre de Soireacutees Canadien ies et tous ceux qui airncnl ce genre le piib-ication (et qui ne laimei iis ) ont pu en appreacutecier tout le nerite et toute Pimporlance D I T -liegraverrrnent il laquoVal eacute l eveacute une diffi-uilteacute enlrc leacutes eacutediteurs et limpri-nenr de sorte que ceux- lagrave ont ces--ieacute pour la plupart de contribuer agrave la icircubliccedilittion tles Soiffes Canadiennes Les airiis de lettres furent pe ines de tec i iptreacuteir inps qui menaccedila i t raquole les iriver dune exce l lente publ icai ion ilteacuteraire mnis voioi que i p r i q c i - p-tiix nulettrs qui contribuaient anx Soireacutees Canadiennes viennent tic riu- i jlier le prospectus tlune nouvel le ntblication litteacuteraire qui devra paracirct-re mensue l l ement N o u s exiravun egt qui suit de leur prospectus ntin de aire connaicirctre la nouvel le publication projette Les n o m s au bas de c e d o r iniionl sont une garantir que Ici Foyer Canadien ne dC-rugera pas aux Soireacutees Canadiennes

Sous ce titre leraquo soussigneacutes s t proposent i ie pibier agrave compter du prcuiix janvier j I8n3 n recueil de litteacuterature caiiadgtenne [ Ce recueil destineacute agrave reacuteunir et agrave couscr- ver nos eslaquoais de litteacuterature indigegravenes serai consacreacute agrave la publication doeuvres ineacutedites mdash poeacutesies mdashcritiques litteacuteraires mdash leacutegendes -mdash nouvelles pourvu quelles soient de lidegrave-j les peintures des mœurs et de la nature de notre paysmdash impressions de voyagemdashesshyquisses historiques biographiques et mecircme topographiques et enfin toute œuvre canashydienne se distinguant par quelque origishynaliteacute de vues de penseacutee ou de style

On conprendra quune publication de ce genre ne saurait ecirctre pour nous lobjet dune speacuteculation indu-trielle Aussi le ioyer Canadien ne sera-t-il de fait la proshyprieacuteteacute daucun individu en particulier mais sera consideacutereacute comme proprieacuteteacute nationale et publieacute dans liutegraverecirct exclusif de la litteacuteshyrature jr

Les soussigneacutes sont pour les seules fins de la loi nommeacutes directeurs ou eacute l i -leuiii-proprietaires mais eux-mecircmes ain^i que leurs confregraveres collaborateurraquo ne retishyreront aucun avantage peacutecun aire de la pushyblication et ne pourront mecirc ne recevoir le recueil quen en payant le prix comme les autres abonneacutes

L e Foyer Canadiensera publieacute du premier au cinq de chaque mois par livraishyson deacute 32 pages in-octavo

Iraquo prix de labonnement sera dune piastre par an invariablement payable dashyvance On ne pourra sabonner que pour lanneacutee entiegravere

Nous avons le plaisir dannonrr an pushyblic que le Foyer Canadien comrtera parshymi ses patrons et collaborateurs dont sui vint les noms au nombre desqu^^-c troushyvent plusieurs de nos eacutecrivains cariiciiste bull plus distingueacutes Messieurs FtiennC Tarent F X Garneau Fb Aubcrt de Gaspe Pashytrice Lapombe F M Derome les Ahieacutes C Trudell C Larerdieacutee C Lftgaregrave Messieurs T M LeMoineacute C Labeur Feacutelix G Marchand A A Boucher Alshyfred GarneauTes Auger Eraest Gagnor E L de Bellcfeuillc Henri T Tagtcbe-reau L H Freacutechette et L P Lemay

bullNous avons cru devoir nous abstenir de sollicitei la collaboration de ceux de nos litteacuterateurs canadiens qui se trouvent mecircleacutes aux luicirctes du journalisme ou de la politique mats ceux-lagrave et dantres encore auxquels leraquo circonstances ne n us ont paraquo pei mis de mus aJresser ne nouraquo refuserons pas tans doute leur puissante coopeacuteration danraquo une œuvre que nous nheacutesitons paraquo agrave laquopptler bullbull nationale et deacutesinteacuteresseacutee

Toute communication relative agrave la reacuteshydaction du Foyer Canadien pourra ecirctre adresseacutee (franco) agrave lun ou agrave lautre deraquo six eacutediteurs proprieacutetaires dont suivent les nomraquo gtt les adresseraquo L A B E pound J B A F E R L A N D P a t s g r L J C F I gt E T 0 CREM A21F A G E R I N - L A I O I F L A B B Eacute H KCAft-GRA1N F IL A L R U E Q U E U E C

mdashEn jeune Etudiant er Meacutedecine de Montreacuteal dont le nom est ccrno mairaquo qui ne doit pas ecirctre prononceacute par respect pour la famille eacuteploreacutee sest donneacute la mort la semaine derniegravere dune maniegravere bien triste Jeudi il eacutetait enttegrave danraquo un estaminet de bas-eacutetage rue St Charles Barroinecirc il passhysa lagrave trois jours agrave boire sans cesser et sashymedi soir on len a sorti mort Ust-ce que les occupants de cette auberge ne sont pas reacutepieacutehensibles davoir donneacute agrave boire outre mesure au malheurni jeune homme mdash Orshydre

mdash M Benoit a eacuteteacute eacutelu deacuteputeacute de Na-pierreville en remplacement de M Bureau eacutelu conseiller leacutegislatif par une majoriteacute de 39 sur son concurrent M Clt upal

M Benoit e-t ministeacuteriel

P H l p l Ecirc pound E W pound T F- OOCTFUR G Ccedil l i t A Ccedil M K ^2~p J i VAtLfcK auttvfoij (bull U

ffampdl Baia dn Febvrtj ancien elegrave- e du cliCcedil PKenle tla Meacutedecine damp Paris

france apregraves uno piaiique de qnargt2e inshyneacutees a la Campigoe preacutevient MM les Meacutetleacuteins MarciiantUet ilttbitaigtts de la Campune Qtil a ouvert une Pharmacie en U Citeacute 4 Trois- Kiviegravees oik il aura t-onstamment en maina un assortiment bull bullomplftlde Pilules Meacutedecines agrave Patentes Parfumerie Fgtaigtccedilii^e de Li-binraquo Angiaise

Ameacuteicaine Buidaae Braquor06igte3j Peiguee Eponcen etc t etc eicircc

Leraquo [wrsonnefi maladeraquo qui achegraveteront ifea rem^Ie agrave la Pharmacie De payeront lien pour la consultation

Trois-Rivicres 20 Nor 1862 1

L E D R T 1 ΠS T L E U

D E N T I S T E

Encoignure dec Rues St Lambert et

petite rue St Jacques

Vis-agrave-vis de cher le D R N E L S O N

Montreacuteraquo^ 27 Nov 1862- 1

V E N T E

DE

Terres Publiques Dans ts comteacutex dArlhabaskiLde

Ihummond et de Ba^ot D

A VIS raquost pat le preacute-eraquot donneacute que lexa-poundmen dos reacuteclamationraquo an sujet dos Tershyres Publiques (pieacutealablement aux ventent pii drivent avoir lieu par-KN^AN agrave AH-rilAlMSKA le 18el A -DRU M M ONID VIL-LK ie-27 llecembie p-uchainj uommenceia ro-rnraquoe suit bull bull

AHTHA8SKA_(Townshipraquo agraveegt War-wiek iienttvviek Chesier Hminn Ailhabasi ka tjhinfuiil AsWu Maildingtnn Slanfold et Kulurode) le 10e jour de Decirccembiraquo et ooiitinueia duiant leraquo 11 12 1315 16 17mdashLa rente par encan le 18

HHlMMONDVIICK^- ( Tpwoship d te ton Durham Upto-i Simpson Wick- | l)gtrn i ianiham Wendover et Kinireey) le 22 lieeembie el eoritinuera duiant les 23 2-1 et 2-V mdashLa vente par encaule il -e lieu dlaquo 24 tel que ci-devant annonoeacute

A N U h t W RUSSFIX Auut-C- ni

Egraveeacutepaitument des Terreraquo f de 1 laquoCouronne gt

Queacutebee 25 n o iuml ISbl)

Contrat de la Malle

| s -oiimisstons adiessegravees au Mraquoicircie Geacute-^ n eacute i n l des Pestes etimt reccedilueraquo a Queacuteshy

bec in-qua VKNDKBDl-a MHL le D1X-NLL r Deacutecembre poenain pour leiari|ti des Malles de Sa Ma es e peur un contrat propose pour quatrraquo anneacutees deux (ois par seshymaine ni er el leveuir enlrii Danviile ai W otun et une f ilaquo par laquoemainraquo entre Wot-on et Ham depri le oremie- ja vier 1863 Le Iriiriiroll devra se fane dans une voiture traiiiegrave- pur un cheval

La Mstle d-- laisser Panville teraquo Venshyde lis npreacutea lairvveumle deraquo iratn le Iraquo Maile

bull te Quecirctiec el MtSIIttraquo et e a tendue raquon 2^ b bulluraquo -le temos el laisse-a Dauvitte les ma-dis upieacuteraquo lraquotnveacutee deraquo ttam^ rie la Malle le Queacutebec el Mouittal el devta ecirctre icn ie a Ham en 5 heureraquo de traquomplaquo pou re-i t i elle devra l-is-e Ham les Meerel iraquo Dix hvuies A M ou npregraveraquo lariiveacutee rie la Maile au Gartliby rt aitivnu a Uauviile

en 5 heures da temps

On peut voir de avis im t - ingts contenant le pin- amples informKtions SOI ieraquo couiti-

tteu- lu Contrat pro|laquoraquoegrave et (ibte tir les for niiles gte blanc aux buieanx de loste icircle liauvilie Wotlouut li ou au Bureau du souislgieacute

bulliVG SIIAPPARD Inraquop des Posteraquo

Bureau de luspectei-J 1 e P-traquos Queacutebee l icirc f

Ver J3raquoi )

n u i s iuml o n p o u i r ^

D Eacute P A R T E M E N T DaCcedilS T E R R E S

D E LA C O U R O N N E

Queacutebec 2gt3Or-ioh-e 15gte2 t VIS est pal leraquo pteacuteraquo nieraquo detmeacute que deraquo

Perrniraquo poitt la coupe iU boi sur leraquo tsr-I e pobfiqncoi vacante et disperseacutees si i ineacuteeraquo d-rs ttraquo anienraquo Invensbip dirraquo I- s 1 lernteiieraquo ntli sont o^iVtjsytueacutea pin bas so-j font nre-mtegraveraquo la et apregraves le VINGT NO I VUMLNr pro bain par ko| Agents respec-1 tif de- icircicircuiraquo de la Couronne amp ceux qui do- uiaurUerr ut raquo eu neacutei^nir Lorsque deux ougrave

gtlltc-- de-nantieraquo seront laites pour le meacutene lot ou leraquo ineacutene- lois roux qui leraquo teroni nuit tenuraquo doff ir un bonne eu raquoulaquo le la raquoi uple rente fonciegraveie Le Bonus et la rentu f tueiere- devront ecirctre payeacuteraquo so is un c-Mlain nombre 1e jours donneacute qui sois ieacutewmiii par lAgent tagravei 113 lt- perrri

1 -erraquo scennti tla plus haut encheacuterisraquovut suishyvant

Tiaraquoii 01mraquo AOXHTraquo AcircaacNCs Ottawa Infeacuterieur C L 1ILLItl Muit oc

C Elaquo flttavrraquo Supeacute- ) A J RUSSFLL

rieur Citeacute Ottawa C O Ontario JOS F WAY Bell-vlte C O

| Peacuteninsule du ) A W POWEL Canada Ouest | Windenr C O

WM Me DO CG ALI Commissaire

| B I L L S _ P _ R I V U

T FS P F SON NPS QLI DAN^ TF B AS-CANADAraquoraquo proposent dl s -

Ireseer a lASSBMBLKE LEfllKUgraveATlVE pourobtenir Iraquo passaton do BILLS d i t -VFSin lOCA LX poitant concession rte privilegraveges aaclasiis ou do pouvoirs de cor-iioration pour des fins commercialeraquo ou au-

t tregraves ou ayant pour but de reacuteiler deraquo arpenshytages ou deacutefinir des limita ou do faire louto CLBI-O laquoui aurait leffet draquo-laquoomproshymettre le droits dautreraquo parties raquoont par les preacutesentes notifieacutees que par leraquo regraveffles 53eacuteme et laquouivantes du Conseil Leacutegislatif et du lAaraquoemtgtlie Leacutegislative respectiveshyment (lesquolles regravegles fout publieacuteeraquo au long dans la Gazette au CVinrrno) elles sort requiseraquo den donner DKUX MOIS DAVIS draquone lagrave Gazette du Canada en anglais et on f anccedilais et aussi danraquo un journal anglais et dans un journal franccedilais publieacutee dans le district concerneacute Lo preshymier eacutet le dernier de tels avis devant egraveire envoyeacuteraquo au Bureau des Bills Priveacuteraquo draquo chashyque Chambre

i E DO U CET ALFRED TODD Gieffier du Bureau GielHer-en-Chef du des Bills Priveacutes Bureau des Bills Pri-

C Leacutegislatif veacutes A Leacutegislative Queacutebec 15 oct 1862 1

D Eacute P A R T E M E N T D E S T E R R E S

D E L A C O U R O N N E Queacutebec 17 Novembre 1863-

A VIS est par le pipsegravent donneacute que si lo bull pr ix dachat des lenes dans le Bas-Cashy

nada occu| eacutees en veitu de Billets de locashytion eacutemaneacuted apregraves les tiilewents du 2 mats 1849 nest pas payeacute en plein avant le premier mai prochain leraquo lotraquo seront repris et offert oa vontraquo

| W M McDOUGAIL

v -Jiil-

~ 4 s 1 1 raquo

Creacutedi t Focircisfcicr -^ONFOIcircLMEMKNT S la tteacutesxilrtion adop-V teacuteo par le Corrileacute Central do Cieacuteitegravet Foncier a sa laquoJaneraquo du 7 courant unraquo Alaquo-sembieacutee deraquo iumlelcejieacutes (leacute tous leraquo Comteacuteraquo in Bas-Canada eT rruivltquce pour MEIt- J

l UKDLlu DIX Sl1T DECEMBRE pio -uhain -

i S T ^ S T A ^ S S f t S

Des meit-jrpp tie lit plu hiute mporrwjlaquo pjir iiiitrt-diiCioij lticircu Cegravedn F^noier wraquo tauaHa y laquoeiotit pnplaquoK eacutece et auuzamp^K amp H SODSideacuteialkm de l Ast-embleacutee

Lt8 p roceacutedeacuteraquo coii]incnclaquofront agrave Midi

D G MOfUSOK K C G St-Hyacinthe 10 Nov 1862 f 1

X v i T n P Ucirc B L l C

rlaquo^^T ^ar e p-^p^nt donneacute qu nue apfiJic tion laquoera-fiite A la leacutegislature flan

prochaicircnicirc iraquoe5fioa^ pour de randlaquor leacuteublimdash semeid de la paroiraquo laquote Albert de Wai wick en une mnulcipaliteacute eeacutepareacutee

P U B L I C N O T I C E

TS heTebv sriven lhat an appttcaticirc-Xi wiM he mado lo thlaquo Leacutegislature at ita net -KPRfwn prayin^f fortlie erecHinri of the pvMl rjf S Aibeit Je Warwifk intu a heparaie mn-nicipalilf St Albert dtWarvick 25th nor 1W2

^ r-e-mdashbull raquo

A V I S PUBlalCcedil I ^ S T par le peacutesent donna ^nane aTT-ica

tton ie a faite 4 U if^isiaTure aann laquoA D^nrhaine senion pour laquo^laquomander leacuterection leafownKhips de Vv^hdoviumlr et Stmpeon en 4nw municipaliteacute laquoeacutepa-eacutee

Simpaoiumli raquoSNOY 1S6^ V

P U l f L l C N O T I C E yen S hereby given lhat laquon application wdt be rcaite lo tho Legilalnre at ilraquo nlaquoraquot session te obtaiu the eacuterection of the town- shipraquo of Wendever and aimp^on into a parate mnnicipalitv

Simpson 25ih Nov 1862 I

A i ) BOND Y AVOCAT

T NFORME raquoeraquo clientraquo laquot le publie raquon geacuteshyneacuteral quil vient douvrir denx rtureanx

oormanent dont lun i St FlaquonCcediliraquo dn traquoe pour leraquo affaireraquo dn diinrtci de Richeshylieu et lautre a llrummnndville pour celshyteraquo du ditrirt dArlhahaskraquo l e bnieau He St -Frraquoi ccedilois sera teno par M p i I raquou bureau bulllenregraveir It renient celui de Dtiei mondrille par M MeConviraquo eacutetude draquo J 1gt G Manneao Ect Notaire

Chaque bureau sera oeveil de 9 A M 4 t P M tons les innrraquo

T o n Riviegravere 25 Nev I6laquo2

H (J M A L H J O T

AVOCAT

Rue Bonavcnturemdash Trniraquo Rniirei

M H G Maihiot suivra ie Ci cuil dA-titubaraquoraquoraquo bull

l i u r i X ccedil - i icirc Euml v

AVOCAT

transpo-teacute olt lnmieiVraquo rte BFRlHIFi t laquo SOU EL rlraquolaquoraquo la nr-ison ei-rleraquoraquoM

oiriipeacutee par 1 Draquo C A D I X D X el voieiue de lHetol Gagnon bull

Il continuera t tenf un Burraquolaquor an X iHa-ite de Benher chez J F Conta on taire ( egrave en legrave trouvera ilaquo MERCRUW raquo chaque semaine et il laquouivrraquo reacutegulieacuteement leraquo Ci cuitraquo draquo Roithier L Induefe Vei-ehegraveiraquoraquo St-Ftraquonccedilegtllaquo et Drninmondville

Sottl 20 Nov 1862 J_

C H S D O l i l O N A V O C X T

Coin dei Rues Auguste Amy

P L A C E D U M A R C H Eacute SOREL-

Sorel 20 Nov 1862

Bourgeoisjfc IJachandraquo AVOCATraquo

Rue Girouardrmdash St-Hyacinthe

J B POCROEOIS ) P Btf HAND

Felton Fthon A V O C A T raquo

Sfierbrouke amp Banville

I I f TT1 ELTlN suivront lraquo foorraquo T l i r | Supegravetienres de SheitHooraquoraquo et Arthubaska et leraquo Circuitraquo d DraquonMlgtlaquoi Rihmo il et Drumrconil W L P E I m N W H- FELTOIcirc-

Sherbrovke Hanviliraquo Sherbrooke 25 Nov 1862 Iraquo

PARAIT tous Blaquo JEUDIS laquoU Vllafi do LAvenir comteacute do Drirnmoaii

district dArtbabaska et laquofl publie danraquo 1raquoraquo inteacuterecirct deraquo Caitlonraquo de lKet Co jooniraquo soccuoerraquo da colonisation dagriculture ndiHt-iraquo dlaquo cnuasraquoraquonclaquoa geacuteiiiraieraquo u litteacuterature et de politique

PRIX D ABONNEMENT

Pot a s ix MOIS S I (XK POVB U N A M $2 0 0

Tout abonnement doileacuteire payeacute davaneo fy f Ceojr ijut veultnt ditemlinutr tent

oitgtilaquo de refuser ttur journal au Bureau de Praquott agrave lexpiration de leur iimtttre Il mra a unit niceltraquor2trlaquo dacquitter la ar rirnge raquoil y en a

Touteraquo rorrespondanceraquo ete doivent eacutelrcopy raquodreraquoeegravee an proprieacutetaire du journal afshyfranchies et laquogt i dunraquo signature reapon-sab 1raquo

Toute lettre doul le port ne strapaspay rtstera i la poste bull

T A R I F DES A N N O N C E E

Premiegravere insertion SEPT centinraquo la ligna

Les insertions subseacutequenteraquo 2 centinraquo U ligne- On tiaite de greacute d greacute pour leraquo annonceraquo

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| rr t - I J 4 |

LE DEFRICHEUR

mdash icircl 1 plu raquo Son Excellen-e le licircouver neor Oeneral de faire le nominal ion suishyvante laquo savoir

Messieurs Jean Pspti-te O L ccedilcndrc lt laquortae Ouclette Donald McKinnon Jushylien Oingra et Pagraveueacutebe IToude Commisshysaires pour la Deacutecision Sommaire des Petishyte- Causes dans et pour la parois-e de Ste Julgt de Somerset dans le comteacute de Me-gaatte dans le district d Vthahaski

C G A G 0 m a r c h a n d Geacuteneacuteral

L AVENIR J W F I laquon rfffaut laquoeraquo remercxemetitraquo raquo raquoraquoraquo4 a rMjrr-b bullbulllaquobulle prisiiqu-s les Informe

qlaquoHt IWM Wujoam en mamlaquo un assortiment gecircneacute de Marchand iaeraquo-segravecheraquo eacutepi e i ies qn si fis e- cuir p i o r i s c B i i A liqneu s raquoraquoe etc quil rendra poo- arvent eomplant laquom en egraveceacutejraquofraquoe |ltonr deraquo prodoilraquo laquogncole bullrnmruj melaquolte

En raquolaquoirre i mdash OrMti tt petit bardeau d pi t Vraquoplaquonlaquott er-Hti et autreraquo grain

LAvenirt5 Nor 1961

Joseph Grandmond L AVENIR

JM APrHANO o mrehraquondilaquolaquoK-laquoeVrtgtlaquo raquoa aptVrtelaquo PIO-INOR- qntfrfiaiumlllriassj laquo4e etc edfie seraquo irm^rriemesiis a rlaquo p ^ - i tilaquoeraquoraquot leraquo pteacuteraquogteni quIL Irraquo) rend 1 laquoV laquonaxnsuiti- s de tntie netteraquo a ban pua

Il prend-i tmte espegravece draquo g a in s Ja tant beurre etc en eacutechange pour deraquo inar-ehautl I C I

LAvenir 26 Nov 1861 1

MUNICIPALITEacute

L A V E N I R

| ASSEMBLER ffAueacute-ate trimestrielle do ~- Acirc Conseil Municipal de la Munitinaiie de L venir auraquo Insu LUNDI le PREshyMIER 1 deacutecembre prochain 4 10 heureraquo da matin

MOiSE CHARPENTIER Secreacutetaire

LAvenir 27 NI-T 1862

G R A N D E C H A N C E B O N M A R C H Eacute

4N VEND raquo une petit raquobullbull--laquo laquour le ^- j i i i i crucirc pour

ARGENT COMPTANT laquo a deraquo produit ma chaudraquo Le rrv -illaarThegrave Jeun Hylaquoun parlaraquo t CC Foi iris d- eouuthe 15 K K 6r Tbx - depuiraquo 30r raquo 7u H -ilaquoi de toute tapeacutee Cafeacute 30 Ca - A se m i t - no 1 30

i ua laquoonraquo ltllaquo machandiies deacutetan de eoton TtRD du Hau-Craquonraquor)i en grand ririegraveteacute P-- HI -raquobull-LU- e-pegraveee CaeotMd et raquou re aotasagrave

DE PLCS Tenl c qui elaquol requiraquo dun magasin de

bullraquoinpgraquo On r j n t la mine en payement et lon ne

I O U M paraquo dargent MAIRS et TAIT

Virena J5 Nor IS62

A V I lt

Tonte tan neraome qui doivent aux MIUITJI) 1raquo tant par Un preacute-enti-e reqnilaquoelaquo laquote pitycr leui billet et e^inrwes courants bull anraquo p bullbullgt de deacutelai

UWi ion Icirc5 Nov M2 MlLle i RROTHERS

Lea rraquolaquorlaquoraquonlaquolaquoj qui deacuteureu acheter des i s feront bien de vi-lter leacutetubliraquo-

raquolaquoiiraquoiit icircle laquooiAs-du-negraves raquovraquont que dacheter raquoil-eiirraquo vu quil ont deacutetermineacute a vendre raquo grand m ir neacute j raquo u r argent cnmpt tnt a raquoanl que dentrer item leur nouvelle mai-raquo gtn maintenant en vide de construction

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Vlveiton 35 Nov 1862

J F Beitjiic MAGASIN GENERALE

D A N V I L L E T)n leraquo milraquo ci devant occupeacuteeraquo par

laquoraquo J R Heacute a d tient constamment en malraquo nn ara tunaut trltraquo eacutetendu rie mar-eii idiltlaquo geacuteneacuteraleraquo pour la campagne tel qne Mchart ielaquo segravecheraquo Epiceries et Piovi raquoiTOlt Q m i c A i l l e r i e raquo Peton et Va-rot ie Cuir et Chaumureraquo Articles de fantaitie laquote et- etc

Quil rend-a 4 baraquo pr ix 5 U COMPTANT K s L E M E N T

Le raquonuniiueacute achegravete en tont temps le sel de potasse et le paiera enmme par ie p a s eacute argent comntar le pria le pinraquo eacuteleveacute du marcheacute Ii achegravete aussi tout espegravece de grainraquo

POINT DE CREDIT Craquot 1 moyen de vendre deraquo prix reacute-

iil J F BEIQLE

D s n r le 25 Nov 1862

D A V I D G R E M E K Marchand Danvilt

0 ~TPKlo magasin laquoi bien eonnn laquou c un du chemin de VVoticircon amp Danville

OUgrave i1 tient consument laquon mainraquo on A-SEIIR-t i r n t gecircnerai de Marchandiseraquo bull Segravecheraquo Epiceiraquoraquo Quincaillerie- Faience Piovi-raquoiotilaquo Cuirraquo etc etc quil Tend a ee p ix teacute mute egrave raquo s o n nricip eacutetant grand deacuteshybit pem put] et prompt r e t o u r

On ir UE tpug les articles deacutetape au em bien que de fantaisie chez le eouisi-g eacute

On reccediloit arraquoi draquo p-oduits en eacuteenange quoiqii lergont laquooit tocrfeiorraquo raquolt-cepteacute

D A V I D GRENIER Draquonraquoiile 25 nov 1862 1

E M A N S E A U

S l l l t l l D bull n bullbull i T i E laquo o u M i g u egrave rmr-

sJjicirc elA riraquo te p r a t i q u e raquo el

raquotjiraquojj j w _ bulllaquo infos me qu i l eraquot pieacutei ^^JrWkTfi 1laquoraquo Mtvir avec M

frpoundjfecircyiA ponctualiteacute ordinaii I sV jT laquoonicircertieiiie toute CB-1 mdashimdash Prraquo draquo harnatraquo simpl

J J B I laquo| JotiWoo ponr voiture iraquo picircaiil laquoo rie travail raquoraquoEA oo laquoanraquo orne-raurtraquo raquot draquoaraquo leraquo gtwjtraquo poiblraquo Sei eurage eoot gaiantiraquo p u r lt daree et iraquo q- ate du CUTR

E IcircJANSEAC J h j a J i ^ icirc o a r - T 13C2 3

G R A N D E E X C I T A T I O N

i l l v L v U t t n d eacute c h u I

1 IIcircEDAftO laquoyant reccedilu laquoon g an l araquoor- tim-ni icircle

NOUVELLES MARCIIANDISEH DAUTOMNE

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Ip fonde dp m b diseraquo curaquoi-teen Nwrrfrvx manteaux

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Pnjl n r r raquo m o u s raquo 1raquoiraquo leraquo r e s t l -S 1t J-ne Ittjvn j y e s n n n i raquo et eiexr ( e

s v e i v Ho I I s ire laquo t e p u i (Ou a $ 1 00 la irre

f^Jraquor eraquo laquo c h e t e o T i f e r a i e n t b i e n d e r i r t e i o i etaeacuteliraquo-emeut avant que dacheter ail-enm

bull M tinettes de braquoute demaudeacutees p r le on-sifi-iieacute

V am dirriver 200 Baril de CHiVX rlaquoicirc-he

Kichmond 25 Nov 1862 1

M AGAMI N P O P U L A 1 R E

W ES habitants de Richmond et deraquo en vnoin t~ituvettgtit tmijonra au mapa-iii

D laquooutsi^neacute t t i n i article do pruniieumle iecircilaquoaigteacute tJati5 Ll fainille)

Arli- ltift f4itauraquoie IMAJ hier QNE d uti-ILE GENEacuteOT rraquo veuit E i DES prix legravedinM II laquopie liraquo laquoRU^-n-rneacute nchcgt0 M U MM pfTetiraquo iieomnTant et quil peut 11E conienler dun irofi minna eacuteeveacute naeINT pas diniegravercl a bullayer laquour laquoES irarchamli^EI

F rOUIN F I L S Riehmond 23 No 1S6Icirc I

H O T E L ST FRANCcedilOIS

[ ^ETanciraquo eacuteraquoraquogtiialaquoemenicirc fondeacute par feu J gtb Ad tm-t MV tininni M continueacute par

00 STI-cees EIIR bullbull bull an laquot roy-peuri touie ommfvUicirceacuteiraquo DAgrave-i ir -laquo eacutetant AIT legrave an OENTE lu iWiraquoraquolaquoant vfiia^e de Riihmraquoraquond el IMJ bullN troorera OEQM bulligtMraquoiraquoni au elaquoMfirr dea bullnyi2laquours de premiegravere ci a-se Table bien ierraquoie baltre bien fnunie maison bien NRTUBIumlEacuteE remise ET eacutecurie EU bon oltlre

Une bonne vottvRE dr^nhie et tonioiira 1 A laquolotion du chemin di fvr Agrave Parucircvee icircleraquo hara pour tranxpoitidr LEA voyageais EAU

RAIraquo FfUNCniS G0UIN F I L

Richmont 25 nov |HGgt

II 0 T E L DU

C h e m i n d e F e r

O E T hocircte nitieacute au deacuteba-quidegrave-E da chegt mii de fe r rtht de mieut placeacute pour la umrno litegrave DElaquo VNYATRIFURA et e-t tenu sur m b o i pied LITPIEUM premiegravere quali-eacute al table agrave toute HEURE

N N0EI Kic-hmond 25 IUTT 1S02

HOTEL DE KICHMOXD

J E eonseienegrave vient douvrir nu hocirctel de bullraquo pieinieacutere classe dana ta mraquoi-oii neuve le Brique situeacutee au coin de lemb anche-saerit du chemin de fer de Hichmond et icircieacuteoec Ou trouvera un lorris eonfuitable me table bien serve ut deraquo liqueurraquo de a emieacute e qualiteacute

P L LEVASSEUR Richm-gtnd 25 noraquo 1862

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du lotNI 20 et la moitieacute nod du lot No 21 darlaquo le lecnnd rang de G atitham A una lieue de niummnndville Il y a 16 apente de TETTA faite 4 la chtr tue raquour 1raquo dlaquomiraquor lut

AUSSI La moitieacute d lot No8deacute Wlaquondoraquolaquor raquoraquor

raquo rivieacutet Nt Fraeccediloiraquo el M raquopenllaquo CO terra 4 la Riviegravee aux Taciea paroisraquoraquo st Boaaventua dUpitm

LOLiSX PAUL LUSSE

Drnmrrondville 28 Noraquo 1862 I

H O T E L D U P E U P L E

l E N U par Henoeacute Caarcr pegravere Oraquo trouvera loujuurs un bon logis et unraquo ta-

be bien servie ainsi que deraquo eacuteeuiieraquo couforaquo labieacutes pour leraquo chevaux

NTNMMNR dvlle 25 Noraquo 1862 1

E J H E M M 1 N G B C L AVOCAT ET AGENT D E TERRES

DHUMMONDVlLtE

Q C t T elaquoCoo-siV Ci ra i t et Suptrieorraquo ^ du Disinct dArthraquobelaquokraquo

D ummondviicircle 25 Noraquo 1882 iuml

D E S N O Y E K S amp D E S N O Y E R S AVOCATS

C U I V F N T leraquo rraquoii dn Pilaquotictlaquo dAnhalaquo ^ balaquoklaquo et 1raquo Circuit de St F anccediloil

Drummondraquoillraquo 25 Nov 1S68 1 mdash

L G M A N S E A U

NOTAIRE PUBLIC DRtjMMONDVILLE-

Drumrcotulville 25 Noraquo 1S62 1

I N S T I T U T

r n ieirbeacuteraquo snnuele deraquo nieraVtv bullraquo IT T tul pour raquo tion ceacuterraquorrre -en offt rierlaquo aara lien jeudi e 4 ogtoinbre jrxgt r-hatn danraquo la bati-ie de liuslitui a 7 battshyREraquo P M preacuteciseacutement

Parord a J A MALHIOT

Sicircf r t traquo TA-raquortir27 N raquo raquo r V e l S icirc t

Page 3: LE DEFRICHEUR, Annofl^sdata2.collectionscanada.ca/001094/pdf/18621127-le... · qna munes, bal cls conquêtes amoureu-e ; s jeuoea êieg-iut qui pa.-euurez s , joyeu ei x sans soucis

LE DEFRICHEUR

C O L O N I S A T I O N

D O

B A S - C A N A I ) A

P a t laquoT- B E- B0FI5N

Tarlor icircle colonisation) cest rappeler au souvenir de tous les Clina liens les pre miers temps d notre pey^ cest retracer dans nos esprits le tableau deegrave entreprit hasardeuses de nos ancecirctres lorsquils trashyversaient les mers remontaient les fleure et nos grands lacs et parcouraient en tou-senslesconheacuteee quarrosent le lit -Laurent i et le Mississipi pour pufrir agrave la civilisation un pays nouveau couvert de vastes et viershyges forecirctraquo ethabugravee par quelques trb e- iumllt sauvages vivant de chasse tt de pegrave h I dans loisiveteacute eMgnorr-ncc de ce quavait produit la Civilisation pour lEurope

Ptrler de roloimation eacuteVst entretenir m nous la tfieacuteftioiiedes prernie js travaux tic I nos pegraveres de lelirs nombreuses luttes) lorsquil fallait porter les artres en tenant les manchons de fa charrue pour dr puter | et deacuteiegravendre chaque pouce de terre que les- (

prit industrieux des Franccedilais soumettait bull i la culture cest aussi entretenir la mit-1 rnoirc des obstacles innombrables quils rei- j o^nirtircrit des rciers nui eut reacutepeacuteteacutes] quils eurent i eacuteprouver et (Us succegraves si-1 gralegraves n couronnegraverent eniin la grande bull tutrepri-o de lcttbiissenieht du Canada j

F f t e - de colonisation cest redire aux arriegraveres petits neveux des premiers COIODS

du pays le courage valeureux leacutenergie in-1 domptable tt la perseacuteveacuterance agrave toute eacutepreuve qui animait ces pioniefs du degravefri- j chement car personne nignore quil fallait eacute un haut degreacute la reacuteunion de ces trois qualiteacutes pour obtenir les reacutesultats prodigi-

eux qui ont eacuteteacute accomplis par le courage le travail tt lindustrie agricole dans les vastes et populeuses campagnes du Bas-Canada depuis sa deacuteuouverle

Fat 1er de colonisation cest plus quel tout cela ensemble car aujoui dhui cest nous porter agrave compter nos forces no resshysources et nos moyens cest porter de notre vitaliteacute cest toucher la corde senshysible de notre propre existance nationale

En effet est-il quelque chose qui puisse nous inteacuteresser plus vivement quelque chose qui prisse nous toucher de plus pregraves de nous occuper de lexpansion de lagrandissement et de la prospeacuterishyteacute de la famille canadienne Savoir si elshyle pourra longemps ou toujours conserver ce qui lui est particulier ce qui lui est cher ce qui fait son ornementson bonheur et sa gloirs ses mœurs ses usages ses

-habitudes ses institutions et sa langue Erl un mot ce qui en fait un peuple agrave part sur ce contioent

A Dieu nraquo plaise que je vienne ici soufshyfler le brandon de la discorde ou soulever des preacutejuges de race Tel nest pas mon but en roulant tnoccuper de la colonisation de nos terres incultes par nos compatrio-les

Chaque famille en quelque lieu quelle soit a le droit de se reacuteunir de compter laquoes membres de mesurer lespace qu elle occupe de consideacuterer sa position et dadopshyter les mesures que la pregravevoynce et la sagesse peuvent lui dicter pour ameacuteliorer la condition laquo^croicirctre sa pro-pegraveriteacute laquot asshysurer une existence honorable a ses descenshydants Cest pour elle un nesoin une neacuteshycessiteacute tm devoir Dites-le moi que serait la famille sans celaquo liens de linteacuterecirct bien entendu

Et laquoil en e-t aiusi de la famille il doit eu ecirctre ainsi des socieacuteteacutes qui repreacutesentent la famille sur une eacutechelle plus eacutetendue

Arriegravere d me tous ces esprits eacutetroits et mesquins q i soit par jalousie ou par haicircne font un e rime agrave la population canadienne

-de soccuper de ce qui lui est propre de sa bullcondition de son bien-ecirctre tt de la prospeacuteshyriteacute future de ses enfants

Le soleil luit pour tout le monde et sans porter ombrage agrave qui que craquo soitnous poushyvons faire pour notre pQccedilulation ce que les Anglais les Ecossais les Irlandais et toutes les populations du vieui monde font pour leurs nationaux c^t-agrave-dirc organiser deraquo associations po_pP pourvoir aux moyens de soulager 1 nfortunfi et relever la position de millier^ iT-bornn-eS agrave qui loccasion seule ratgtque pour se creacuteer une position honorashyble qui leur offre en mecircme temps une pluraquo grande somme de bonheur mateacuteriel moral et domestique

Situeacutes comme nous le sommes avec notre caractegravere si distinct de celui des autres origines qui nous entourent le devoir de soccuper de lexistence future de notre nationaliteacute devient pour nous une uegravecessitegrave doublement impeacuterieuse si nous voulons maintenir notre position conserver notre patrimnine lagrandir en eacutetablissant le surplus de notre population sur le sol natal arrecircter leacutemigration des canadiens vers des pays eacutetrangers et le germe deja crois-ant dans plusieurs anciennes localiteacutes dune population de proleacutetaires danraquo un pays ou il y a de la terre pour tous ses habitants et leurs descendants pendant de longues geacuteshyneacuterations agrave venir

Peupleacute par ries hommes forts et robustes tireacuteraquo dis populations activis et iidlaquoiraquotrieugtes de la Bretagne et de la Normandie le Cashynada vit bientocirct tomber ses grandes forecirctraquo et les rives du fet-Laurent se border de belles terres cultiveacutees dont les produits pendant longtemps eacutetonnegraverent lancien

Nos pegraveres apportegraverent en eux les con- j ditions voulues pour jeter les bases dune forte population dans un pays destineacute agrave de- j venir grand loueacute duu physique agrave toute eacutepreuve de mœurs douces pasibles et hospitaliegraveres dun caractegravere jovial sur le- quel lennui navait jamais prise plein de sympathie pour les malheureux sentraidant chaque fois que loccasion ou la neacutecessiteacute le commandaient aimant le plaisir les avenshyture et les accidents toujours contents toujours heureux mecircme danraquo le malheur et jen prends agrave teacutemoin les nombreuses comshyplainte- que lon entend encore chanter dans nos campagnes tt qui pour ta plupart ont eacuteteacute composeacutees pour raconter des amouretshytes de malheureuses peines de famille deraquo revers de fortune ou des accidentraquo impreacuteshyvue Oui le paysan canadien chaule ses tisoiis tes Voyages atraquo peines tes entre-pnseraquo ses reversraquoes succegraves et ses malshyheurs 1 chante tout partout tonjourraquo GaC se ri vcjjau travail dam les he-tn s d-

loisir et surtout en socieacuteteacute U est la persoo- I nmcation de la gaieteacute du bonheur et du cou- i lentement i

Iarlerai-je des dgalaquos compagnes de nos pegraveres de celles doul on ne pe t trop exalshyter les vertus ta noblesse de cusur et dacircme et qui partagegraverent avec tant de plaisir de deacutevouement et dabneacutegation lu lourd farshydeau de leurn premiers travaux Oh quelshyles eacutetaient dcvouegravees^quetles eacutetaient coura-geusrexy quelles eacutetaient patriotes ces femshymes qui nlic-itegravefeut point acirc quitter la vicil-e France pAucircr en fonder unegravehfiuvtelle sur ies bords lointains du St- Laurenticirc

Combien de fuis elles ranimegraverent le coushyrage abattu de leurs eacutepoux parleur preacutesence desprit leurs sages couseils leurs eacutenergi- ques remontrances leur patiente reacutesignatishyon et leur participation en tous temps tt en tctis lieux aux travaux et aux peines de ceux auxquels tilts sfcUuut volontaireshyment associeacutees dans ia bonne coiniraquo dans la mauvaise fortune Elles aussi avaient apports de Fiance cette gaiteacute caracteacuteristishyque cette affabiliteacute sincegravere ce respect afshyfectueux cette-politesse exqui-e qui ont de lout temps lait leraquo degravejicccedils et lornement de la socieacuteteacute canadieune bull Jamais caractegravere ne furent mieux assorshytis mieux conditionnelun pour lautre ou jieureat deraquo a|etitraquodes plus propres i leacutetashyblissement dun nouveau pays que Jssephte fcfcJean-Baptiste

icirc La rigueurdn climata varieacuteteacute et les eb u^eiuents subtraquo de tempeacuterature aussi bien que le genre de vie auquel les premiers colons canadiens eacutetaient obligeacutes de se conshyformer contribuegraverent pour beaucoup agrave leur foi mer un type particulier Tantocirct sur leau tantocirct sui la glace le lendemain sur la terre et presquanssitocirct data la forecirct obligeacute de voir acirc la construction du logis pour la famille du plus petit meuble de la maison aussi bien quagrave la confection des attelages instruinenss dagriculture et voi- j tures de transport il fallait au colon deacuteploy- gt er toutts ses fcuitC3 physiques laquoon indus-j trie son acliviteacute et son geacutenie pour faire i face aux mille et un besoins et incidents de lous genre qui dun instant agrave lautre lcb-eacute-daient Jamais deacutecourageacute et lœil vif agrave juger sa position quelquembarassante quelshyle fucirct il sut toujours vaincre les obstacles et les circonstances aidant djevint un veacuteritashyble geacutenie meacutecanique Donnez-lni une hache et il confectionnera ce que vous deacutesirerez depuis le banc qui doit lui servir de siegravege jusquagrave la maison qui doit labriter contre lincleacutemence des saisons Son ingeacutenuiteacute et son adresse nont point de bornes

Lorsque nous consideacuterons lisolement dans lequel nous nous sommes trouveacutes apregraves la cession du pays nayant pas reccedilu de limmigration franccedilaise plus dappui pendant cent ans que notre grand fleuve ne rece vrait daugmentation si lon y jetait dix goutle-deau 1 on a lieu decirctre eacutetonneacutes de laugmentation prodigieuse de notre populashytion Montreacuteal seul contient pregraves de deux fois autant dhabitants aujourdhui que tout le Bas-Canada en contenait alors

Mais si vous tenez compte de lattacheshyment ineacutebranlnbiale agrave la culture du sol atshytachement qui semble avoir redoubleacute en raison des difficulteacutes que lon a eu a vaincre pour sy cramponner malgreacute lindiffegraveiance de notre premiegravere megravere-patrie Labandon facile quelle fit de raquoa colonie canadienne et tous les projets perfides-et de coerccedilion mis au jour sous la nouvelle domination pour atteindre un but que lon croyait aussi reacuteashylisable que celui de lexpatriation des Aca-diens si vous tenez compte de la vie eacutegu-liegravei ejmgale paisible laborieuse deraquo Canashydiens de la proximiteacute de leurs voisiqage et dt leurs habitudes sociales conditions qui

i entraicircnent toujours agrave leur suite les mariages preacutecoce veus aurez le secret de notre reshymarquable accroissement

Taut que la terre eacutetait en abondance on ne songea presque jamais agrave sortir duraquo seacute-irneuries du Bas-Canada pour coloniser Aussitocirct que le fils aicircneacute avait atteint lacircge de quinze ans et quelques fois avant le pegravere allait choisir agrave quelques arpents de chez lui une terre pour le garccedilon Tous les ans 5n en deacutefrichait un morceau si bien qua la majoriteacute du jeune colon il laquoe troushyvait avec tin eacutetablissement Complet enrichi |

I danimaux el dinstruments dagriculture par tes laquooins toujours paternels deraquo parents

et qui venait bientocirct sembellir par la pre-I sence dune jolie compagne

Ciuideacute par les avis paternels par cet esshyprit dordre et de preacutevoyance qui caracteacuteshyrise si bien le type national le jeune eacutetashyblissement prenait son essor laquot croissait

avec une reacutegulariteacute preacuteciseacute en prospeacuteriteacute et en bien-ecirctre

lne fois laicircneacute hxree dans le monde ve-1 nait le tour du cabinet et ainsi de suite et il i existe encore des veacuteneacuterables patriarches

dans la classe agriede qui ont fondeacute jusshyquagrave huit et dix eacutetablissements de ce gen-re Dans leur viellcs-e ils vivent en paix

j ils vivent des jouissances quils ont pu lecirc-j guer agrave leurs enfants et pour beacutenir de leurs

mains deacutebiles leurs descendants quelquefois jusquagrave la troisiegraveme geacuteneacuteration

j Par le deacutevouement du pegravere et la pieacuteteacute filiale du fils lont vit toujours reacutegner cette entente cordiale baseacutee sur les plus geacuteneacuteshyreux sentiments du cœur et qui est si neacuteshycessaire agrave lunion des familles et si propre au dorelopeiMccedill progressif de tout nouvel

j eacutetablissement On peut dire que cest cet-j te aide mutuelle ce deacutevouement cette I pieteacute filiale qui ont fait la force et la pros-

peacuteriteacute de nos grandes familles aussi bien que celles de notre population rurale On I ne trouve nulle part ailleurs ces qualiteacutes

cultiveacutees agrave un degreacute aussi eacuteleveacute que chez la population franccedilaise dj Bas-Canada

A pregraves avoir eacutetabli la premiegravere rangeacute de paroissesde chaque cocircteacute du fleuve St-I surent le besoin despace se faisant senshytir ou entra dans linteacuterieur dis seigneushyries pour eacutechelonner les eacutetablissements leraquo uus au-dessus des aulres Fresque toutes

i les terres cultivables des seigneuries furent prises et occupeacutees malgreacute que dans beaushycoup de localiteacutes la cupiditeacute fut imposeacutee

j des conditions oneacutereuses aux nouveaux coshylons propres a retarder le progregraves de lin-

dustrie agricole

Malgreacute les obstacles des hautes impositi-on^Jespace devenait de plus en plus reacutetreacuteci la population d laquo pus en plusconsideacuterable et ses besoins plus nombreux Il fallait donc songer acirc acqueacuterir de la terre en dehors des limites seigneuriales ou prendre la route deraquo Etats-Unis pour chercher dans les grands centreraquo commerciaux et industriels de quoi oc^-yer ses bras car icircencosf-

rement commercial eoiainenccedilait agrave se foire sntir dans leraquo anciennes paroisses et lon n sortait si peu que dans beaucoup den-relles que les mariages eacutetaient devenus^m-ossibles agrave moins dobtenir la dispense de uelque degreacute de parenteacute

Avec la surabondance de population elaquot enu la snbjivi-iun agrave linfini de la p r o p p i eacute i eacute

vnciocircre el ce mal qui eAt-it1 d e p u i s nouile e anneacutees menace de devenir une veacuteritable laie dans nos vieilles campagnes

Les professions libeacuterales et le commerce t a i e n t encombreacutes daspirants lindustrie lanufacturiegravere qui eacutetait encore agrave naicirctre offrait aucun champ agrave la jeunesse q n i ouraquo les ansse preacuteparaient agrave entrer dan la arrieacutere de lutiliteacute Les voies de com-mnications devenues faciles le tintamarre e nos citeacutes le fracas de la grande Regravepu-liqus Ameacutericaine les offres libeacuterales de ette derniegraven la protection quelle aceor-e-agrave ceux qui deacutefriche son sol tout cela ourdonnalt aux oreiUes innocenteacutes de notre unesse campagnadc et tentait agrave un haut egreacute ses bonnes dispositions naturelles

Il se fit un grand mouvement demigra-imi vers l est le nord et loue-t des Etats-

nis Des centaines des milliers de jeu-cs anti-lie bull In segravevre du pays segraveloi-nait pour tenter fortune ailleurs cherchant n peu p l u s despace de pain et de liberteacute ourant a p r egrave s des chpueacuteres qui ne se sonl ras reacutealiseacuteeraquo pour la ptupnit dentreux lisent les LUS et apregraves des reacutealiteacutes prali-|ues suivant les aulres

Il y laquorail bien eu Canada 3e l e s p a c e en-orr mais une barriegravere infranchissable dans esprit de la population semblait la seacuteparer In terriioire non occupeacute La coupabe ndilTegraverence des gouvernantraquo qui semble a-oir eacuteteacute calculeacutee davance reudait cette larrieacutere p l u s formidable encore

Les preacuteventionraquo contre la nouvelle tenure les terres dans les townships et limpression nus laquelle oraquo eacutetait que tlaquoutil h palri-noine dune ciasse privileacutegieacutee quune f o i s irabli dans ces parages on perdait tout droit i la prolecliom des sages lois franccedilaises qui int Hait au droit de proprieacuteteacuteaux relations le f a m i l l e s etagrave la succession lideacutee que es terraraquoaccidenteacuteeraquo hautes et segraveches des ownships ne valaient pas grandchose et ie nanque de grandes routes pour sy rendre taient autant dobtacles qui empecircchegraverent usqua derniegraverement encore In population ranccedilaise de sy fixer en grand nombre llcr au townships de lest ceacutetait alteacutera eacutetranger

Le mal de leacutemigration de nos compatri-gttes eacutetait devenu eacutepidemique la plaie se-endait dun bout agrave lautre delaprovinse et nalgregrave les efforts prives et leraquo tentatives ndividuelfes de colonisation un tregraves peut lombre de Canadiens seacutetaient fixeacutes laus les townships Ces piunicrsCanadien-PaientplulCl deraquo idnireurs quun bataillon ange Cagrave et lagrave on pouvait deacutecouvrir leurs iraces quelque fois leurs campements isoleacutes tt tregraves souveut la pelit bute ougrave la misegravere leacutetait eacuterigeacutee un trocircne apregraves avoir deacuteposseacute-leacute le proprieacutetaire Le reacutecit des dcsappoin-emeuts des souffrances et des privationraquo de ouraquo genres quils eacuteprouvegraverent neacutetait pa-iropre agrave enthousiaraquoin-r nos campagnards

Cependant au nombre de ces premiers tolons oagravei tentegraverent de seacutetablir dans les owtiships il sen trouvait de plus courageux le plus forts et probablement de mieux larlageacutes souraquo le rapport de la fortune qui eacutetissirent agrave fonder deacutes maisons qui aujourshydhui sont entourregravees I tablisseiflCDts tregraves bulltraquo et tregraves prospegraveres

En outre de la petite poigneacutee de Cana-lisens ecirctab is ccedilagrave et lagrave dans les townships de Est avant IfjM) il y avait envron 52000 Habi tants dorigine brilanique dont les pre-niers eacutetaient venus deraquo Etats-Unis immegrave-iiatement apregraves la deacuteclaration de lindepen lance deraquo anciennes colonies anglaises ilraquo liaient soi disant trop loyaux pour vivre ous lair libre dune reacutepublique Leur nomshybre avait eacute t eacute g r o s s i par quelques millierraquo lagravemes venant des i s l e s dAngleterre et di-igegravees sur les lieux par les efforts du gou-ernenunt impeacuterial qui voulait en faire un agraveayraquoanglais La population anglaise eacutetait principalement echellonnee depuis Drum-nondnlle en moulant verraquo le sud ouest le ong de la riviegravere vers louest juspuagrave la baie de Mi-Msq -ici La population franccedilaise eacutetait disseacutemineacutee au milieu de tout cela par petitraquo groupes agrave peine reconnais-ables et ies eacutetablissements qui portaient le plus lemshypreinte de son caractegravere eacutetaient situeacutes au nord-est de la riviegravere St-Franccedilois eu des- bull dant vers Queacutebec

Peu de personnes agrave lexception de celleraquo qui ont visiteacute les towoihips depuis la baie de Missisquot jusquagrave la riviegravere Chaudiegravere peuvent avoir une ideacutee dc leacutetendue du tershyritoire que lon devrait appeler Townr-hips du Sud dont la tecircte eraquot borneacutee par lu ligne proshyvinciale agrave St-Reacutegis et les pieds vont se perdre dans le comte de Bonavcnture Il y en a encore un bien plus petit nombre qui peut se former une ideacutee de la varieacuteteacute de la fertiliteacute de son sol lde la richesse de ses mines et de ses forecircts de la beauteacute pito resque de ses paysageraquo de ses riviegraveres de ses lacs de ses valuns de ses coteaux de ses montagnes I

Quelquun a t-il vu les lacs Memphrema-g o g Halifax Tingwick Nicolet Ayhner St-Franccedilois et Megantic Peut-on rojf quelque chose de p l u s beau de plus rafraicircshychissant quand apregraves avoir parcouru hpt it du lieues dans la forecirct on apperccediloit ceraquo magnifiques nappes deau entourregravees de montagnes cultiveacutees qui semblent les porter dans leur brraquos f

Faut-il parler des centaines de riviegraveres pitoresqueraquo alimenteacutees par ces lacraquo et qui servent agrave embellir la nature aussi bien quagrave ocircgouter les terres Quelles ont lair coshyquettes celles qi serpentent autour des montagnes et dont les eaux sautent dun roshycher a lautre comme si elles voulaient pishyquer la curiositeacute et charmer le goucirct du spectateur

Leacutetendue des townships du sud peut se concevoir en pensant que toutes les seigneushyries du cocircteacute sud du fleuve St-Laurent deshypuis Riinou-ki en unniant jusquagrave Beauhar-nairaquo contiennent pregraves de 200 paroisses orshyganiseacutees dans kurs limites et que ces townships couvrent une eacutetendue de terre arables au moius trois fois aussi grandes dougrave jen concluraquo que lon peut y organisci liOUgrave paroisses tout aussi prospegraveres que celle des seigneuries du cocircteacute sud du fieuio Dant un demi-siegravecle ce sira la partie La plus pishytoresque la plus attrayante et la plus pro-ductire du iUs-Canada

Cest un malheur pour le para et en par-iculier pour lu population franccedilaise du B M -Liuiadu que les riches-csque renferme le sol les townships du sud nai ni pas eacuteteacute con tues et appreacutecieacutees il y a 10 ans aotnme el-es commencent i lecirctre depuis un- quinzaishyne danneacutees Et cest (itut-ocirctrc un malheur dus grand encore que ltbullraquo preacutejugeacutes contre les terres hautes des townships du sud et la tenure de ces intimes terres niant pendant bull i longtemps empecirccheacute nos compatriotes de ly fixer en plus grand nombre pour y imshyprimer le cachet de leurs mœurs tempeacutereacutees je leurs habitudes morales nf retenir par une attraction nouvelle des milliers do caraquo nadiens qui sont alleacutee aux Elaus-Cmis et dont les bias auraient eacuteteacute si utiles a Jiiy sushycement mateacuteriel et politique de la commune patrie

A imitons cependant quaux preacutejugeacutes conshytre la fertiliteacute des terres hautus et contre le systegraveme de la tenure des terres il existait dautres obstacles non moins grands d tus lincurie qui preacutesidait i ladininistatiun des terres de la couronne lorsque ce domaine eacutetait sous le contregravel du gouvernement imshypeacuterial qui retarda toujours la coloni-ation et le deacutefrichement de ce vaste territoire

Avant 18i0 ou comptait encore que tregraves peu de proprieacutetaires canadiens dans les townships La moitieacute de la populalion franccedilaise qui sy trouvait eacutetai t eo service chez des hubttxnts parlant la langue anglaishyse dans les coinjeacutes du Misssqaoi Sbefiord Stanstead Mieib ooke Druinmonaet Meacute-gantic et ceux qui occupaient des terres eacutetaient en grande partie des squatters ou colons nayant point de titres aux proprieacuteteacutes quils occupaient Ils subissaient les misegraveres qui accompagnent toujours les premiegravereraquo gt utatives de - bull ilttraquotO 8

A continuer

La Presse Canadienne

L E G R A N D T R O N C

Le rapport du Maicirctre-Geacuteneacuteral des Posshytes sur les arrangements uiinusteacuteriels avec le Grand- Tronc relatifs au transport des malles doot nous commencerons la publicashytion dans notre prochain numeacutero inteacuteresse-ru au pluraquo haut degreacute nous en sommes con-iumlaiaeuSjOOs lecteurs Lhistorique des preacutetenshytions exhorbitantes de ta Compagnie sy trouve retraceacute dans toute sa cruditeacute et la-reacuteclamations eacutenormes du Grand-Tnuic sous forme darreacuterages y sont mises de coteacute fort justeini Viennenten premier heu de preacutetendus arreacuterage- ocr-rus en faveur de la Compagnie jusquen 1858 Le rappoit deacutecide ltpgte cette reacuteclamation neraquot paraquo fonshydeacutee

En second lieu la Compagnie reclimc pour la peacuteriode laquoeacutetendant de 1858 agrave lfiril ia diffeacuterence entre $70 par mille qui lui ont eacuteteacute payeacutees et $250 par mille quelle preacuteshytend lui ecirctre dues le rapport met de cocircteacute bull cite reacuteclamation

En troisiegraveme lieu et voilagrave le plus beau de lhistoire la Compagnie demande la d f-fegraverenre de $70 par nulle agrave $310 depuis le mois doctobre ISbl Lo rapport conclu tint contrairement agrave la compagnie deacuteclare quelle est lieacutee par lordre eu Conseil eacutemashyne en 1858 fixant la subvention agrave $70 pur iinlle

Jl paraitrail en ccedilonsecircmience qne le CcedilOM vernement est deacutetermineacute agrave sen tenir agrave lashyvenir agrave Tordre en Conseil de 1858 de fait ladoption du rapport donne agrave croire quil en eraquot ainsi Pour notre part nous croyshyons sincegraverement tpie la somme de $ 7 0 par mille est une reacutemuneacuteration suffisante pour le transport des martes- En moyenne le goushyvernement Canadien paie b aucoup plus pour cet objet agrave ce taux quaucun autre gouvernement Que peut-on demander de plus raisonnablement t

Si ladministration Cartier-McDonald eacutelit subsi-teacute assez longtemps pour qneles reacuteclama tions fussent reacutegleacutees par elle nul doute que la Compagnie eucirct encore eacutemargeacute plu-ieurx milliers de louiraquo que le nouveau ministegravere eacutepargne agrave la province en se tenant rigoushyreusement dans les bornes de la loi et deacute la justicemdash de St Hyacinthe

mdashUne maladie contagieuse vient de se deacutecarer agrave St Alhans (pies des licoesVur le beacutetail et surtout les vaches laitiegraveres Elle est de nature agrave rendre excessivement danshygereuse lopeacuteration de 1cm- leeegraver la peau et mecircme les meacutedecins deacuteclarent que lt tannashyge de ce cuir ne devrait pas ecirctre permis parshyce que les chaussures quon en fabriqueraient pourraient produire des deacutesordres seacuterieux maladies cutaneacuteeraquo etc chez ceux qui les porteraientmdashPays

mdashJuedi dernier vers 9 htires du soxVi Marie Cloutler accompagneacutee de Joseph Bigras son mari revenait de veiller chez un niainmegrave Paschal Cyieet comme il leur fallait passer un ruisseau sur un tronc darshybre Mme Higras est tombeacutee agrave leau et sest niyeacutee Mais chose -inguteacutere le ruiraquoseau navait que cinq piedraquo de largeursur trois de profondeur La plu- grande profondeur rleau au milieu eacutetait de deux pieds dans un petit bassin de deux pieds carreacutes ailleurs il ny avait que six pouces deau Dapiegraves les teacutemoignageraquo que le Coroner a pu avoir durant lenquecircte il a eacuteteacute prouveacute quil eacutetait impossible quune personne dans de semblashybles circonstances put se noyer Le verdict des jureacutes est que Joseph Bigras a coopeacutereacute a la mort de sa femme soit en la fesant noyer lui mecircme ou en lui refusant tous les moyens de la sauver En conseacutequence le Coroner a fait arrecircter le susdit Bigras et conduira la prison du Districtmdash bull

mdash Vendredi le l t vers deux heures du matin le feu sest deacuteclareacute agrave lhocirctel Ro-sin Toronto Il y avait 300 personnes dans lhocirctel au moment ougrave eacuteclata lincendie caushyseacutee dit-on par un acci lent survenu dans un nouveau systegraveme deacutecaiiage Plusieurs maisons voisines ont eacuteteacute deacutetruiteraquo Les pershytes sont immenses (in vient de deacutecouvrir le corps de William Graham enseveli sous les ruines de limmense eacutedifice

Lhocirctel Piossin eacutetait sans contredit le plus grand et le mieux fini de toute lAmeacuteshyrique BritanniquemdashIdem

mdash M Allen McLeau Collecteur degraves I Reacuteserves du Clergeacute agrave Toronto rient

decirctre destitueacute J-es affaires de ce deacuteparshylement seront deacutesormais conduites par le Buacau principal Cet laquorangement eacuteparshygne $1200 par anteacutee au coffre publie

L E F O Y E R C A N A D I E N

D E V U I S I deux ans i l s e publiait agrave t u 6 b e c une œuvre purement lillegraverai-e HOU s le titre de Soireacutees Canadien ies et tous ceux qui airncnl ce genre le piib-ication (et qui ne laimei iis ) ont pu en appreacutecier tout le nerite et toute Pimporlance D I T -liegraverrrnent il laquoVal eacute l eveacute une diffi-uilteacute enlrc leacutes eacutediteurs et limpri-nenr de sorte que ceux- lagrave ont ces--ieacute pour la plupart de contribuer agrave la icircubliccedilittion tles Soiffes Canadiennes Les airiis de lettres furent pe ines de tec i iptreacuteir inps qui menaccedila i t raquole les iriver dune exce l lente publ icai ion ilteacuteraire mnis voioi que i p r i q c i - p-tiix nulettrs qui contribuaient anx Soireacutees Canadiennes viennent tic riu- i jlier le prospectus tlune nouvel le ntblication litteacuteraire qui devra paracirct-re mensue l l ement N o u s exiravun egt qui suit de leur prospectus ntin de aire connaicirctre la nouvel le publication projette Les n o m s au bas de c e d o r iniionl sont une garantir que Ici Foyer Canadien ne dC-rugera pas aux Soireacutees Canadiennes

Sous ce titre leraquo soussigneacutes s t proposent i ie pibier agrave compter du prcuiix janvier j I8n3 n recueil de litteacuterature caiiadgtenne [ Ce recueil destineacute agrave reacuteunir et agrave couscr- ver nos eslaquoais de litteacuterature indigegravenes serai consacreacute agrave la publication doeuvres ineacutedites mdash poeacutesies mdashcritiques litteacuteraires mdash leacutegendes -mdash nouvelles pourvu quelles soient de lidegrave-j les peintures des mœurs et de la nature de notre paysmdash impressions de voyagemdashesshyquisses historiques biographiques et mecircme topographiques et enfin toute œuvre canashydienne se distinguant par quelque origishynaliteacute de vues de penseacutee ou de style

On conprendra quune publication de ce genre ne saurait ecirctre pour nous lobjet dune speacuteculation indu-trielle Aussi le ioyer Canadien ne sera-t-il de fait la proshyprieacuteteacute daucun individu en particulier mais sera consideacutereacute comme proprieacuteteacute nationale et publieacute dans liutegraverecirct exclusif de la litteacuteshyrature jr

Les soussigneacutes sont pour les seules fins de la loi nommeacutes directeurs ou eacute l i -leuiii-proprietaires mais eux-mecircmes ain^i que leurs confregraveres collaborateurraquo ne retishyreront aucun avantage peacutecun aire de la pushyblication et ne pourront mecirc ne recevoir le recueil quen en payant le prix comme les autres abonneacutes

L e Foyer Canadiensera publieacute du premier au cinq de chaque mois par livraishyson deacute 32 pages in-octavo

Iraquo prix de labonnement sera dune piastre par an invariablement payable dashyvance On ne pourra sabonner que pour lanneacutee entiegravere

Nous avons le plaisir dannonrr an pushyblic que le Foyer Canadien comrtera parshymi ses patrons et collaborateurs dont sui vint les noms au nombre desqu^^-c troushyvent plusieurs de nos eacutecrivains cariiciiste bull plus distingueacutes Messieurs FtiennC Tarent F X Garneau Fb Aubcrt de Gaspe Pashytrice Lapombe F M Derome les Ahieacutes C Trudell C Larerdieacutee C Lftgaregrave Messieurs T M LeMoineacute C Labeur Feacutelix G Marchand A A Boucher Alshyfred GarneauTes Auger Eraest Gagnor E L de Bellcfeuillc Henri T Tagtcbe-reau L H Freacutechette et L P Lemay

bullNous avons cru devoir nous abstenir de sollicitei la collaboration de ceux de nos litteacuterateurs canadiens qui se trouvent mecircleacutes aux luicirctes du journalisme ou de la politique mats ceux-lagrave et dantres encore auxquels leraquo circonstances ne n us ont paraquo pei mis de mus aJresser ne nouraquo refuserons pas tans doute leur puissante coopeacuteration danraquo une œuvre que nous nheacutesitons paraquo agrave laquopptler bullbull nationale et deacutesinteacuteresseacutee

Toute communication relative agrave la reacuteshydaction du Foyer Canadien pourra ecirctre adresseacutee (franco) agrave lun ou agrave lautre deraquo six eacutediteurs proprieacutetaires dont suivent les nomraquo gtt les adresseraquo L A B E pound J B A F E R L A N D P a t s g r L J C F I gt E T 0 CREM A21F A G E R I N - L A I O I F L A B B Eacute H KCAft-GRA1N F IL A L R U E Q U E U E C

mdashEn jeune Etudiant er Meacutedecine de Montreacuteal dont le nom est ccrno mairaquo qui ne doit pas ecirctre prononceacute par respect pour la famille eacuteploreacutee sest donneacute la mort la semaine derniegravere dune maniegravere bien triste Jeudi il eacutetait enttegrave danraquo un estaminet de bas-eacutetage rue St Charles Barroinecirc il passhysa lagrave trois jours agrave boire sans cesser et sashymedi soir on len a sorti mort Ust-ce que les occupants de cette auberge ne sont pas reacutepieacutehensibles davoir donneacute agrave boire outre mesure au malheurni jeune homme mdash Orshydre

mdash M Benoit a eacuteteacute eacutelu deacuteputeacute de Na-pierreville en remplacement de M Bureau eacutelu conseiller leacutegislatif par une majoriteacute de 39 sur son concurrent M Clt upal

M Benoit e-t ministeacuteriel

P H l p l Ecirc pound E W pound T F- OOCTFUR G Ccedil l i t A Ccedil M K ^2~p J i VAtLfcK auttvfoij (bull U

ffampdl Baia dn Febvrtj ancien elegrave- e du cliCcedil PKenle tla Meacutedecine damp Paris

france apregraves uno piaiique de qnargt2e inshyneacutees a la Campigoe preacutevient MM les Meacutetleacuteins MarciiantUet ilttbitaigtts de la Campune Qtil a ouvert une Pharmacie en U Citeacute 4 Trois- Kiviegravees oik il aura t-onstamment en maina un assortiment bull bullomplftlde Pilules Meacutedecines agrave Patentes Parfumerie Fgtaigtccedilii^e de Li-binraquo Angiaise

Ameacuteicaine Buidaae Braquor06igte3j Peiguee Eponcen etc t etc eicircc

Leraquo [wrsonnefi maladeraquo qui achegraveteront ifea rem^Ie agrave la Pharmacie De payeront lien pour la consultation

Trois-Rivicres 20 Nor 1862 1

L E D R T 1 ΠS T L E U

D E N T I S T E

Encoignure dec Rues St Lambert et

petite rue St Jacques

Vis-agrave-vis de cher le D R N E L S O N

Montreacuteraquo^ 27 Nov 1862- 1

V E N T E

DE

Terres Publiques Dans ts comteacutex dArlhabaskiLde

Ihummond et de Ba^ot D

A VIS raquost pat le preacute-eraquot donneacute que lexa-poundmen dos reacuteclamationraquo an sujet dos Tershyres Publiques (pieacutealablement aux ventent pii drivent avoir lieu par-KN^AN agrave AH-rilAlMSKA le 18el A -DRU M M ONID VIL-LK ie-27 llecembie p-uchainj uommenceia ro-rnraquoe suit bull bull

AHTHA8SKA_(Townshipraquo agraveegt War-wiek iienttvviek Chesier Hminn Ailhabasi ka tjhinfuiil AsWu Maildingtnn Slanfold et Kulurode) le 10e jour de Decirccembiraquo et ooiitinueia duiant leraquo 11 12 1315 16 17mdashLa rente par encan le 18

HHlMMONDVIICK^- ( Tpwoship d te ton Durham Upto-i Simpson Wick- | l)gtrn i ianiham Wendover et Kinireey) le 22 lieeembie el eoritinuera duiant les 23 2-1 et 2-V mdashLa vente par encaule il -e lieu dlaquo 24 tel que ci-devant annonoeacute

A N U h t W RUSSFIX Auut-C- ni

Egraveeacutepaitument des Terreraquo f de 1 laquoCouronne gt

Queacutebee 25 n o iuml ISbl)

Contrat de la Malle

| s -oiimisstons adiessegravees au Mraquoicircie Geacute-^ n eacute i n l des Pestes etimt reccedilueraquo a Queacuteshy

bec in-qua VKNDKBDl-a MHL le D1X-NLL r Deacutecembre poenain pour leiari|ti des Malles de Sa Ma es e peur un contrat propose pour quatrraquo anneacutees deux (ois par seshymaine ni er el leveuir enlrii Danviile ai W otun et une f ilaquo par laquoemainraquo entre Wot-on et Ham depri le oremie- ja vier 1863 Le Iriiriiroll devra se fane dans une voiture traiiiegrave- pur un cheval

La Mstle d-- laisser Panville teraquo Venshyde lis npreacutea lairvveumle deraquo iratn le Iraquo Maile

bull te Quecirctiec el MtSIIttraquo et e a tendue raquon 2^ b bulluraquo -le temos el laisse-a Dauvitte les ma-dis upieacuteraquo lraquotnveacutee deraquo ttam^ rie la Malle le Queacutebec el Mouittal el devta ecirctre icn ie a Ham en 5 heureraquo de traquomplaquo pou re-i t i elle devra l-is-e Ham les Meerel iraquo Dix hvuies A M ou npregraveraquo lariiveacutee rie la Maile au Gartliby rt aitivnu a Uauviile

en 5 heures da temps

On peut voir de avis im t - ingts contenant le pin- amples informKtions SOI ieraquo couiti-

tteu- lu Contrat pro|laquoraquoegrave et (ibte tir les for niiles gte blanc aux buieanx de loste icircle liauvilie Wotlouut li ou au Bureau du souislgieacute

bulliVG SIIAPPARD Inraquop des Posteraquo

Bureau de luspectei-J 1 e P-traquos Queacutebee l icirc f

Ver J3raquoi )

n u i s iuml o n p o u i r ^

D Eacute P A R T E M E N T DaCcedilS T E R R E S

D E LA C O U R O N N E

Queacutebec 2gt3Or-ioh-e 15gte2 t VIS est pal leraquo pteacuteraquo nieraquo detmeacute que deraquo

Perrniraquo poitt la coupe iU boi sur leraquo tsr-I e pobfiqncoi vacante et disperseacutees si i ineacuteeraquo d-rs ttraquo anienraquo Invensbip dirraquo I- s 1 lernteiieraquo ntli sont o^iVtjsytueacutea pin bas so-j font nre-mtegraveraquo la et apregraves le VINGT NO I VUMLNr pro bain par ko| Agents respec-1 tif de- icircicircuiraquo de la Couronne amp ceux qui do- uiaurUerr ut raquo eu neacutei^nir Lorsque deux ougrave

gtlltc-- de-nantieraquo seront laites pour le meacutene lot ou leraquo ineacutene- lois roux qui leraquo teroni nuit tenuraquo doff ir un bonne eu raquoulaquo le la raquoi uple rente fonciegraveie Le Bonus et la rentu f tueiere- devront ecirctre payeacuteraquo so is un c-Mlain nombre 1e jours donneacute qui sois ieacutewmiii par lAgent tagravei 113 lt- perrri

1 -erraquo scennti tla plus haut encheacuterisraquovut suishyvant

Tiaraquoii 01mraquo AOXHTraquo AcircaacNCs Ottawa Infeacuterieur C L 1ILLItl Muit oc

C Elaquo flttavrraquo Supeacute- ) A J RUSSFLL

rieur Citeacute Ottawa C O Ontario JOS F WAY Bell-vlte C O

| Peacuteninsule du ) A W POWEL Canada Ouest | Windenr C O

WM Me DO CG ALI Commissaire

| B I L L S _ P _ R I V U

T FS P F SON NPS QLI DAN^ TF B AS-CANADAraquoraquo proposent dl s -

Ireseer a lASSBMBLKE LEfllKUgraveATlVE pourobtenir Iraquo passaton do BILLS d i t -VFSin lOCA LX poitant concession rte privilegraveges aaclasiis ou do pouvoirs de cor-iioration pour des fins commercialeraquo ou au-

t tregraves ou ayant pour but de reacuteiler deraquo arpenshytages ou deacutefinir des limita ou do faire louto CLBI-O laquoui aurait leffet draquo-laquoomproshymettre le droits dautreraquo parties raquoont par les preacutesentes notifieacutees que par leraquo regraveffles 53eacuteme et laquouivantes du Conseil Leacutegislatif et du lAaraquoemtgtlie Leacutegislative respectiveshyment (lesquolles regravegles fout publieacuteeraquo au long dans la Gazette au CVinrrno) elles sort requiseraquo den donner DKUX MOIS DAVIS draquone lagrave Gazette du Canada en anglais et on f anccedilais et aussi danraquo un journal anglais et dans un journal franccedilais publieacutee dans le district concerneacute Lo preshymier eacutet le dernier de tels avis devant egraveire envoyeacuteraquo au Bureau des Bills Priveacuteraquo draquo chashyque Chambre

i E DO U CET ALFRED TODD Gieffier du Bureau GielHer-en-Chef du des Bills Priveacutes Bureau des Bills Pri-

C Leacutegislatif veacutes A Leacutegislative Queacutebec 15 oct 1862 1

D Eacute P A R T E M E N T D E S T E R R E S

D E L A C O U R O N N E Queacutebec 17 Novembre 1863-

A VIS est par le pipsegravent donneacute que si lo bull pr ix dachat des lenes dans le Bas-Cashy

nada occu| eacutees en veitu de Billets de locashytion eacutemaneacuted apregraves les tiilewents du 2 mats 1849 nest pas payeacute en plein avant le premier mai prochain leraquo lotraquo seront repris et offert oa vontraquo

| W M McDOUGAIL

v -Jiil-

~ 4 s 1 1 raquo

Creacutedi t Focircisfcicr -^ONFOIcircLMEMKNT S la tteacutesxilrtion adop-V teacuteo par le Corrileacute Central do Cieacuteitegravet Foncier a sa laquoJaneraquo du 7 courant unraquo Alaquo-sembieacutee deraquo iumlelcejieacutes (leacute tous leraquo Comteacuteraquo in Bas-Canada eT rruivltquce pour MEIt- J

l UKDLlu DIX Sl1T DECEMBRE pio -uhain -

i S T ^ S T A ^ S S f t S

Des meit-jrpp tie lit plu hiute mporrwjlaquo pjir iiiitrt-diiCioij lticircu Cegravedn F^noier wraquo tauaHa y laquoeiotit pnplaquoK eacutece et auuzamp^K amp H SODSideacuteialkm de l Ast-embleacutee

Lt8 p roceacutedeacuteraquo coii]incnclaquofront agrave Midi

D G MOfUSOK K C G St-Hyacinthe 10 Nov 1862 f 1

X v i T n P Ucirc B L l C

rlaquo^^T ^ar e p-^p^nt donneacute qu nue apfiJic tion laquoera-fiite A la leacutegislature flan

prochaicircnicirc iraquoe5fioa^ pour de randlaquor leacuteublimdash semeid de la paroiraquo laquote Albert de Wai wick en une mnulcipaliteacute eeacutepareacutee

P U B L I C N O T I C E

TS heTebv sriven lhat an appttcaticirc-Xi wiM he mado lo thlaquo Leacutegislature at ita net -KPRfwn prayin^f fortlie erecHinri of the pvMl rjf S Aibeit Je Warwifk intu a heparaie mn-nicipalilf St Albert dtWarvick 25th nor 1W2

^ r-e-mdashbull raquo

A V I S PUBlalCcedil I ^ S T par le peacutesent donna ^nane aTT-ica

tton ie a faite 4 U if^isiaTure aann laquoA D^nrhaine senion pour laquo^laquomander leacuterection leafownKhips de Vv^hdoviumlr et Stmpeon en 4nw municipaliteacute laquoeacutepa-eacutee

Simpaoiumli raquoSNOY 1S6^ V

P U l f L l C N O T I C E yen S hereby given lhat laquon application wdt be rcaite lo tho Legilalnre at ilraquo nlaquoraquot session te obtaiu the eacuterection of the town- shipraquo of Wendever and aimp^on into a parate mnnicipalitv

Simpson 25ih Nov 1862 I

A i ) BOND Y AVOCAT

T NFORME raquoeraquo clientraquo laquot le publie raquon geacuteshyneacuteral quil vient douvrir denx rtureanx

oormanent dont lun i St FlaquonCcediliraquo dn traquoe pour leraquo affaireraquo dn diinrtci de Richeshylieu et lautre a llrummnndville pour celshyteraquo du ditrirt dArlhahaskraquo l e bnieau He St -Frraquoi ccedilois sera teno par M p i I raquou bureau bulllenregraveir It renient celui de Dtiei mondrille par M MeConviraquo eacutetude draquo J 1gt G Manneao Ect Notaire

Chaque bureau sera oeveil de 9 A M 4 t P M tons les innrraquo

T o n Riviegravere 25 Nev I6laquo2

H (J M A L H J O T

AVOCAT

Rue Bonavcnturemdash Trniraquo Rniirei

M H G Maihiot suivra ie Ci cuil dA-titubaraquoraquoraquo bull

l i u r i X ccedil - i icirc Euml v

AVOCAT

transpo-teacute olt lnmieiVraquo rte BFRlHIFi t laquo SOU EL rlraquolaquoraquo la nr-ison ei-rleraquoraquoM

oiriipeacutee par 1 Draquo C A D I X D X el voieiue de lHetol Gagnon bull

Il continuera t tenf un Burraquolaquor an X iHa-ite de Benher chez J F Conta on taire ( egrave en legrave trouvera ilaquo MERCRUW raquo chaque semaine et il laquouivrraquo reacutegulieacuteement leraquo Ci cuitraquo draquo Roithier L Induefe Vei-ehegraveiraquoraquo St-Ftraquonccedilegtllaquo et Drninmondville

Sottl 20 Nov 1862 J_

C H S D O l i l O N A V O C X T

Coin dei Rues Auguste Amy

P L A C E D U M A R C H Eacute SOREL-

Sorel 20 Nov 1862

Bourgeoisjfc IJachandraquo AVOCATraquo

Rue Girouardrmdash St-Hyacinthe

J B POCROEOIS ) P Btf HAND

Felton Fthon A V O C A T raquo

Sfierbrouke amp Banville

I I f TT1 ELTlN suivront lraquo foorraquo T l i r | Supegravetienres de SheitHooraquoraquo et Arthubaska et leraquo Circuitraquo d DraquonMlgtlaquoi Rihmo il et Drumrconil W L P E I m N W H- FELTOIcirc-

Sherbrovke Hanviliraquo Sherbrooke 25 Nov 1862 Iraquo

PARAIT tous Blaquo JEUDIS laquoU Vllafi do LAvenir comteacute do Drirnmoaii

district dArtbabaska et laquofl publie danraquo 1raquoraquo inteacuterecirct deraquo Caitlonraquo de lKet Co jooniraquo soccuoerraquo da colonisation dagriculture ndiHt-iraquo dlaquo cnuasraquoraquonclaquoa geacuteiiiraieraquo u litteacuterature et de politique

PRIX D ABONNEMENT

Pot a s ix MOIS S I (XK POVB U N A M $2 0 0

Tout abonnement doileacuteire payeacute davaneo fy f Ceojr ijut veultnt ditemlinutr tent

oitgtilaquo de refuser ttur journal au Bureau de Praquott agrave lexpiration de leur iimtttre Il mra a unit niceltraquor2trlaquo dacquitter la ar rirnge raquoil y en a

Touteraquo rorrespondanceraquo ete doivent eacutelrcopy raquodreraquoeegravee an proprieacutetaire du journal afshyfranchies et laquogt i dunraquo signature reapon-sab 1raquo

Toute lettre doul le port ne strapaspay rtstera i la poste bull

T A R I F DES A N N O N C E E

Premiegravere insertion SEPT centinraquo la ligna

Les insertions subseacutequenteraquo 2 centinraquo U ligne- On tiaite de greacute d greacute pour leraquo annonceraquo

a lotie toi me et eu-accord uno diminution libeacuterale

J B DQBION PruStartf Atae

Impri-eacuteegrave poor Iraquo proprieacutetaire por Calirto Lerasaout imprugraveraquoraquott s

| rr t - I J 4 |

LE DEFRICHEUR

mdash icircl 1 plu raquo Son Excellen-e le licircouver neor Oeneral de faire le nominal ion suishyvante laquo savoir

Messieurs Jean Pspti-te O L ccedilcndrc lt laquortae Ouclette Donald McKinnon Jushylien Oingra et Pagraveueacutebe IToude Commisshysaires pour la Deacutecision Sommaire des Petishyte- Causes dans et pour la parois-e de Ste Julgt de Somerset dans le comteacute de Me-gaatte dans le district d Vthahaski

C G A G 0 m a r c h a n d Geacuteneacuteral

L AVENIR J W F I laquon rfffaut laquoeraquo remercxemetitraquo raquo raquoraquoraquo4 a rMjrr-b bullbulllaquobulle prisiiqu-s les Informe

qlaquoHt IWM Wujoam en mamlaquo un assortiment gecircneacute de Marchand iaeraquo-segravecheraquo eacutepi e i ies qn si fis e- cuir p i o r i s c B i i A liqneu s raquoraquoe etc quil rendra poo- arvent eomplant laquom en egraveceacutejraquofraquoe |ltonr deraquo prodoilraquo laquogncole bullrnmruj melaquolte

En raquolaquoirre i mdash OrMti tt petit bardeau d pi t Vraquoplaquonlaquott er-Hti et autreraquo grain

LAvenirt5 Nor 1961

Joseph Grandmond L AVENIR

JM APrHANO o mrehraquondilaquolaquoK-laquoeVrtgtlaquo raquoa aptVrtelaquo PIO-INOR- qntfrfiaiumlllriassj laquo4e etc edfie seraquo irm^rriemesiis a rlaquo p ^ - i tilaquoeraquoraquot leraquo pteacuteraquogteni quIL Irraquo) rend 1 laquoV laquonaxnsuiti- s de tntie netteraquo a ban pua

Il prend-i tmte espegravece draquo g a in s Ja tant beurre etc en eacutechange pour deraquo inar-ehautl I C I

LAvenir 26 Nov 1861 1

MUNICIPALITEacute

L A V E N I R

| ASSEMBLER ffAueacute-ate trimestrielle do ~- Acirc Conseil Municipal de la Munitinaiie de L venir auraquo Insu LUNDI le PREshyMIER 1 deacutecembre prochain 4 10 heureraquo da matin

MOiSE CHARPENTIER Secreacutetaire

LAvenir 27 NI-T 1862

G R A N D E C H A N C E B O N M A R C H Eacute

4N VEND raquo une petit raquobullbull--laquo laquour le ^- j i i i i crucirc pour

ARGENT COMPTANT laquo a deraquo produit ma chaudraquo Le rrv -illaarThegrave Jeun Hylaquoun parlaraquo t CC Foi iris d- eouuthe 15 K K 6r Tbx - depuiraquo 30r raquo 7u H -ilaquoi de toute tapeacutee Cafeacute 30 Ca - A se m i t - no 1 30

i ua laquoonraquo ltllaquo machandiies deacutetan de eoton TtRD du Hau-Craquonraquor)i en grand ririegraveteacute P-- HI -raquobull-LU- e-pegraveee CaeotMd et raquou re aotasagrave

DE PLCS Tenl c qui elaquol requiraquo dun magasin de

bullraquoinpgraquo On r j n t la mine en payement et lon ne

I O U M paraquo dargent MAIRS et TAIT

Virena J5 Nor IS62

A V I lt

Tonte tan neraome qui doivent aux MIUITJI) 1raquo tant par Un preacute-enti-e reqnilaquoelaquo laquote pitycr leui billet et e^inrwes courants bull anraquo p bullbullgt de deacutelai

UWi ion Icirc5 Nov M2 MlLle i RROTHERS

Lea rraquolaquorlaquoraquonlaquolaquoj qui deacuteureu acheter des i s feront bien de vi-lter leacutetubliraquo-

raquolaquoiiraquoiit icircle laquooiAs-du-negraves raquovraquont que dacheter raquoil-eiirraquo vu quil ont deacutetermineacute a vendre raquo grand m ir neacute j raquo u r argent cnmpt tnt a raquoanl que dentrer item leur nouvelle mai-raquo gtn maintenant en vide de construction

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Vlveiton 35 Nov 1862

J F Beitjiic MAGASIN GENERALE

D A N V I L L E T)n leraquo milraquo ci devant occupeacuteeraquo par

laquoraquo J R Heacute a d tient constamment en malraquo nn ara tunaut trltraquo eacutetendu rie mar-eii idiltlaquo geacuteneacuteraleraquo pour la campagne tel qne Mchart ielaquo segravecheraquo Epiceries et Piovi raquoiTOlt Q m i c A i l l e r i e raquo Peton et Va-rot ie Cuir et Chaumureraquo Articles de fantaitie laquote et- etc

Quil rend-a 4 baraquo pr ix 5 U COMPTANT K s L E M E N T

Le raquonuniiueacute achegravete en tont temps le sel de potasse et le paiera enmme par ie p a s eacute argent comntar le pria le pinraquo eacuteleveacute du marcheacute Ii achegravete aussi tout espegravece de grainraquo

POINT DE CREDIT Craquot 1 moyen de vendre deraquo prix reacute-

iil J F BEIQLE

D s n r le 25 Nov 1862

D A V I D G R E M E K Marchand Danvilt

0 ~TPKlo magasin laquoi bien eonnn laquou c un du chemin de VVoticircon amp Danville

OUgrave i1 tient consument laquon mainraquo on A-SEIIR-t i r n t gecircnerai de Marchandiseraquo bull Segravecheraquo Epiceiraquoraquo Quincaillerie- Faience Piovi-raquoiotilaquo Cuirraquo etc etc quil Tend a ee p ix teacute mute egrave raquo s o n nricip eacutetant grand deacuteshybit pem put] et prompt r e t o u r

On ir UE tpug les articles deacutetape au em bien que de fantaisie chez le eouisi-g eacute

On reccediloit arraquoi draquo p-oduits en eacuteenange quoiqii lergont laquooit tocrfeiorraquo raquolt-cepteacute

D A V I D GRENIER Draquonraquoiile 25 nov 1862 1

E M A N S E A U

S l l l t l l D bull n bullbull i T i E laquo o u M i g u egrave rmr-

sJjicirc elA riraquo te p r a t i q u e raquo el

raquotjiraquojj j w _ bulllaquo infos me qu i l eraquot pieacutei ^^JrWkTfi 1laquoraquo Mtvir avec M

frpoundjfecircyiA ponctualiteacute ordinaii I sV jT laquoonicircertieiiie toute CB-1 mdashimdash Prraquo draquo harnatraquo simpl

J J B I laquo| JotiWoo ponr voiture iraquo picircaiil laquoo rie travail raquoraquoEA oo laquoanraquo orne-raurtraquo raquot draquoaraquo leraquo gtwjtraquo poiblraquo Sei eurage eoot gaiantiraquo p u r lt daree et iraquo q- ate du CUTR

E IcircJANSEAC J h j a J i ^ icirc o a r - T 13C2 3

G R A N D E E X C I T A T I O N

i l l v L v U t t n d eacute c h u I

1 IIcircEDAftO laquoyant reccedilu laquoon g an l araquoor- tim-ni icircle

NOUVELLES MARCIIANDISEH DAUTOMNE

est disporaquoeacute a leraquo veuilleraquo frand marcheacute -uivant le eugraven raquo -itiiiai e du bull o nineree et iMnir argent rvuipr t tt de prix qui pajutraquo raient aiitaiie le- I I U eXiaraquoMeacute te sol-lits a -nulle vricirc uraquo du ireacuteneacuteral Jj kson

Ip fonde dp m b diseraquo curaquoi-teen Nwrrfrvx manteaux

Patmns de cof-t d IVinrey Robes bull ti- -ertr defintatste

Vcftrt dr Micirct li-uu cliapcanz de main j

l i n raquo teraquo de nier- i-oucirct- laquous^i b i n n quun lot

bullho i s i d bull pair- n - eacute eacute s n t -

trrxDrnvxr ETcoTvff TACXE eheteacutee eacute len au qu i l vent a a Jtraquo p r i x VI u it s pour nrginl comptant

ffqjdet faites

Boites et Ckcvxures

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ie qualiteacutes sapeacuteisieafteraquo t e l l e rraquo les e n n - laquo c l e n r i d e lraquoimraquolaquo de IVASlCTU -bulllaquoienl hiraquon d raquo laquo e i r i r a u x t ou laquo s

Pnjl n r r raquo m o u s raquo 1raquoiraquo leraquo r e s t l -S 1t J-ne Ittjvn j y e s n n n i raquo et eiexr ( e

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Sadrelaquoraquoer sur les lieux eacute P MHARDY

LAraquooir 25 Nov 1862

(7ne belle terre de cent fiumlcres eacutetlaquont raquo m itiegrave N E du loi numeacuteto 21 danraquo e

rpiatr eacuteme u ng de Dmham agrave tin mil e bullnie neet n rit araquoe LArenir Cette 1er e et de premieacuteie qualiteacute produit le foui et inutto orte- de grain elle est iiaver egravee par n i excellent ruisseau La moitieacute et valeur et le r-te boiseacutee en boiraquo meacuteieacute Point raquo p itraquo et eile raquobullraquo vendue i bonnelaquoompo-

-iii a

Sraquodrelaquoraquoer 4 B BR1CKIEY

LArenir 27 Nov 1862

A i T E N T Icirc t J N

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Conditions facileraquo

JOSEPH BRISEBOIS

LAvenir 25 Nor 1S62 1

N D C K E B A S S A

NOTAIRE PUALIC A ouvert son Etndicirc danraquo la maison di

M Joseph Brisebois JAveri- 55 Nov tamp5-icirc 1

Laborgc ltfe Pellcti G R A N D E R U E - Agrave C T O N

rjrM F RAIENT leurs nombenseacuteM p-a ^ tiques pour Jrnc-uiajremwnt eoi^ideacute de dont ou a jimn voulu le liouoerj equ oreacute eut et les i-foimeot quY- vi-NIIEN1 it ecevltnr leur alaquo0timent ditiloiipie t i w raquo

it en m^chantli-eN^eacuteAdiec eacute i-erits om e ie- fti-oeraquolaquolaquo cuir- liqnen a raquolc e quiis v ndoiit ri ba gtiu plaquogtur a -

peut ooiriptauloi| eii eacutechai^e JWUI oeraquoraquo pro u la ac |eolelaquo

eton 2 iuml Nraquo IRW 1

J Monieri G R A N D E RUE mdash A C T Ccedil N

t E laquoouraquoigneacute preacutesente laquoee eemetriement bull J au imblie en graquoneacuterraquol por IVncoorage-neni libeacuteral quil a reccedilu denai laquoun etilifiraquo-entent raquo Actun et pteacutevient eeraquo protique

ltpiil a leccedilu un assortiment gegravene si de mraquo -eliaiidiees-eeacuteehe- eacute-iceies quiui-aille leraquo tiumlences pelletelie- cuirraquo etc ete t

quil vendia 4 lraquoni maieheacute pour a-gent i-cm tant On en eacuteetiange p a r deraquo produit ugiicOleraquo tel qne gtainraquo lraquod lire -eie

Ou tixmVe aeiei a re mraquogaxn un eacutetraquof|ie-feinent de tailleur ougrave len peut M pieieuret

le hraquo les f itea daus (Oui leraquo futitraquoou ou t ire fuaraquo 4 Ordre

mdash Ar t l l mdash Une fliorliate qoi tecerta (te rotnmraquondef

pour chapeati et manteaux do damaraquo dan 10raquo dernierraquo eeeacutetraquo

J MORUIKR

Acton 25 Nor 138-1 1

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EN F A C E DU DEPOTmdashACTON

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fond de maichjinilisaa-seacutecheraquo con-idegravera-bl ment et quil lient luupUi en mainraquo un aesortiment iegraveneacutetal deacutepiceieequincaille-

ies LAni-e | elleie-ir-- euira liqtieu- - l e etc quil vend a de piix rai-onubie

Piodmts agiicoleraquo lels que gtainraquo laid beurre œufs etc etc reccediluraquo en eacutechange

Acton 25 Nor 1862 1

C ltfc F Rasconi R f B DU M L M F U ACTOraquoF

M A R C H A N D S

EN eacutepiceiie feirnnneriea fiumlencea prn-visiiraquonlaquo raquole e t c ont rhinneur de p eacute

venir le publie tout en remerciant lems patique- quils ont toujours un a^soitiment cjrnpet d Vffrl rWni leur branche de cum-merue qnia vendront a bon maichegrave Leui bouangerie c toujours en opeacuteiation

Acton 05 Nov 1862

iuml t Ueacuteinillard EN F A C E DU DEPOTmdashACTON

T ARPHAND peacuteraquoeacuteral de ma^chindises i megraveches eacutepicerieH prwintHM ferronne ries faiumlences pePeleiies euirraquo etc p if ut seraquo pratique daccepter gtes remershyciementraquo et les infomeitt quil tient o ijour un asltoriimeut des marchandisea ci-deaus et quil leur vendra a bas prix

Un p end des - 1 bull - en eacutechange Acjn 45 Nov 1S62

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D E M E R C U N T le pbic ponr iencou- r Mlaquoemeit reccedilu jnsqua ce jour il lui annoni-e q ii tient en maiiirt un asso limeni icircle rnauhaiuli-es ireacuteeacuteale- pour la capashygne qil vend meilleur marcheacute qunil-leura Iifpi i - de bon e qualiteacute A vomhe

On reccediloit IAM I bullbullbullbull I S eu eacutechange nAiigt ou ne renier pan P-icBot non pluraquo

Acton 25 Nov

T Cuanin^ham M a g a s i n G eacute n eacute r a l

RUE CUSHING mdash ACTON

I E laquoouisignegrave offa seraquo temerriemetita raquou publie et le preacutevient quil vendra e-

r-i i ibull--e-r-^s epieeeraquo quincraquoille-rie- piovisinns liqueurraquo etc etc le meil leur marcheacute poraquo-ible pour a-esent comptant nu en eacutechange de pioduitraquo quil paieia lileacute-laleme it

T CUNNINGHAM Acton 25 Nor 1862 1

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ROBES de CARIOLES Initiumcntraquo ditrricnlturaraquo duuvrieiraquo de

mineurraquo etc laquote etc

mdash AINSI mdash Quoca rarietegrave dautres marchandiseraquo

trop longue a egraveuunieacuterer et qui -eiont ren duoraquo raquo giand mati-hegrave pont aigent comptant oo pour rteraquo poduilraquo agricole- de touteraquo raquoor-teraquo pour oqil on paiera le pria la plu eacuteleveacute du marcheacute

J CUSHING Anton 25 Nor 1862

Hocirctel Richard RUE DU NORDmdashACTON

I E laquooissiirneacute remercie le public dlaquo len- eouragernent quil a reccedilu depuis lon

verturede sn hnte et aveitit leraquo myageuiraquo et autreraquo quilraquo tiouve-ont toujours danraquo sraquo mannn mut U coufo I degraveirable Sa mraquoi-IOII siiueacutee en fae du leacutepocirct du chemin de 1er offie deraquo araiitaLeacutes aux voyaseiTr pou leur commoditeacute et la table sria tenjoun bien servie

F D RICHARD

Acton 20 Noraquo 1862 1

A 1 ) Richard HUISSIERmdashCOUR SUPEacuteRIEURE

rgtr District dArthabastca

LAvenir 25 Nov 196 1

H OTE L D A RTH A B A S K A VILL E

f ^ET hntel eraquot tenu SUI le premier pied tlaii une mai-raquon bien fi-ie et ilf M tout

e eoutoii deacuteeiragravebla aux vnyapni Iraquo iraquo 1 e e-t tunjoiiiraquo fuinie de ee qrril y laquo de nienx SUT le mraquo eheacute Xe- eacuteeure SRI t en -efnl or e el lies eacutelu C-hf i-he raquover e-RTI-ed |raquou le-voiliee Igtime-tiqie-ai-bull f poie Iraquo table ot la esuur Ona-mnera auraquo les im p-i-i s jHjur aliefauu ceux i piilroiiiieioiit lamantin

S L I X i R M S ArthaVraquo-tav le 35 Nov 186t

H O T E L C O M M E R C I A L

ARTIIAIi tSKA Ceraquo hlaquoraquoel laquoPA ieui et de pemieacutere rlaraquoraquoe

bullbullT laquoi- praquoeacuteraquo du eheiriiii de fer Les arnui-aomeiitraquo et raquorscornlaquodai onraquo laquoont 11raquobull lient adopteacuteraquo lux bewin du public raquolaquoya-^eur

Latableeraquo timjnnrraquo abondamment focr-nie de ce quil y a de mieux et leraquo Lqueuiraquo -ont dexrelleniB qualiteacute li y a 1e g-aiuleraquo eeunei iejni-e etc etc Ou a|iiciie laquone port du patiunage publie

E HAM KL Vieacutetoriarill laquo5 Nraquoraquo I 8 6 Icirc

bull - - -II

H O T E L laquo v

Prince de Galles

A t T s i i acirc i m

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El O U R D CHEVALIER Virtoiiavilla 2 5 Nov 1 8 6 2

C H A R L E S L E C L E R C AVOCAT ET AGENT DAFFAIREE

Pour le District DArthabatka

Atthabfkaville 2 5 Nov 1862

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SUIT leraquo Courraquo du District dAnhabas-ka

Ailhabatkaville 2 5 Nov 1862

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Arthahakaville 25 Nor 1862

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Distria dArtltabaskar^Stanfold

Simifrild -25 Nov 1 8 6 2 1

tt Cormier

M a r c h a n d G eacute n eacute r a l

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i^uucirct eacutepjceacutelie- quineail e ieraquo cuir pellete-ie faicirc-nceraquo p ovi-i-ii- ampte iic convenashy

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Pleeirgtviile 25 Novembre 1862

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Acton 25 Nor I82

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Acion 26 Nov 1862

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Acton 25 Nov 18G2 1

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Arton 28 Nnraquo 186

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lonjourraquo -a mai- jnvetle roor Iraquo reacuteeeptinti dos voyageurraquo Peacutenraquoinnnatieraquo AU moiraquo ougrave n ia suiuaine eerriraquo avec soir et coiifo t

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ST-GOHXAUME f 35 bullt a

ST-BraquoKATlaquoRRCAT Cicirc

ST-GUILLAUME et

| ST-BoMraquorraquoraquoTtjlaquo g yamp

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Iteoonnatsraquoant fd lene- uraoraeriraquo l i shybeacuteral qce le habitantraquo d St Guillaume de Stlhgtoraquoraquoaiitute dUpton ont bieu roula lui ncoordar danraquo raquooa contmere jaaqu4 p eacutenaiiraquo prend la libeiteacute de leraquo iniiierraquo re venir voir laquoou assortiment geacuteneacuteral DE Mar ehandiseraquo raquo-chelaquo eacutepicerieraquo quincaillleriaraquo prarision fairaquoHCEooir eto Ole etc quil reodi 4 bon toaretleacute pour argent eomptaat oo deraquo pioduiraquo agricoleraquo draquo tonte aapoet il vaurtia ftbaraquo p n daaHabut d reacuteduise Ma tond de marchaodiaeraquo arastque de bacircshytir on fitaiaap p)wraquo cosvoaablamoat laquoibaoa uygur laltraquojraraquodJeacute draquo raquobullraquo (iratiqurv

LEON OESSHtT St Coillraquoitmraquo25Noraquo 1 8 6 X

J O S E P H P A R A D I S

M A R C H A N D

St Gtrmain dt Qrantham

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meut quil a teccedilu et leraquo pieacuterient quil rient le recevoir un bon assortiment da mar chraquonilielaquo de touteraquo laquooitca pour la campashygne tl quraquo

MARCHANDISES SECHES EP1CEROS PROVISIONS

QUINCAILLERIES FAIumlENCES CUIRS

etc etc to Il accepterraquo oornme par le praquoraquoeacute toute espeacute-

de grainraquo beure lraquod otp- etc an paiumlraquolaquo meut e marchandises el da comptes coucircshytantraquo

JOSEPH PARADIS St-Cermain 28 Nor 1862r 1

J O S E P H 1 3 0 I S V E R T E T F U S

Marchands Jen-rav3

D R U M M O N P V I L L E

T ES soussigneacuteraquo offent lenrraquo ramercia mentraquo raquou public puur l eneourraquogemraquonl

libeacutera) quileo ont teccediluet 1raquo preacuteviennent quilraquo Tiennent de recevoir un raquoraquoraquocrtiraraquoat gegraveneacuteial da

Mraquouhraquondifelaquo-eacuteehoraquo 1

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Faiene et rerterie Quincailleries

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Mttrcliand - GeacuteneacuteralmdashVrummondviUt

Dnimnaonilville 25 Nn-- 16C3 1

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r F laquonulaquolaquoi|rn4 offe en raquoraquonto mdash Lraquo mol--tieacute nod du lot No 19 Iraquo moiuJ noid

du lotNI 20 et la moitieacute nod du lot No 21 darlaquo le lecnnd rang de G atitham A una lieue de niummnndville Il y a 16 apente de TETTA faite 4 la chtr tue raquour 1raquo dlaquomiraquor lut

AUSSI La moitieacute d lot No8deacute Wlaquondoraquolaquor raquoraquor

raquo rivieacutet Nt Fraeccediloiraquo el M raquopenllaquo CO terra 4 la Riviegravee aux Taciea paroisraquoraquo st Boaaventua dUpitm

LOLiSX PAUL LUSSE

Drnmrrondville 28 Noraquo 1862 I

H O T E L D U P E U P L E

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be bien servie ainsi que deraquo eacuteeuiieraquo couforaquo labieacutes pour leraquo chevaux

NTNMMNR dvlle 25 Noraquo 1862 1

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DHUMMONDVlLtE

Q C t T elaquoCoo-siV Ci ra i t et Suptrieorraquo ^ du Disinct dArthraquobelaquokraquo

D ummondviicircle 25 Noraquo 1882 iuml

D E S N O Y E K S amp D E S N O Y E R S AVOCATS

C U I V F N T leraquo rraquoii dn Pilaquotictlaquo dAnhalaquo ^ balaquoklaquo et 1raquo Circuit de St F anccediloil

Drummondraquoillraquo 25 Nov 1S68 1 mdash

L G M A N S E A U

NOTAIRE PUBLIC DRtjMMONDVILLE-

Drumrcotulville 25 Noraquo 1S62 1

I N S T I T U T

r n ieirbeacuteraquo snnuele deraquo nieraVtv bullraquo IT T tul pour raquo tion ceacuterraquorrre -en offt rierlaquo aara lien jeudi e 4 ogtoinbre jrxgt r-hatn danraquo la bati-ie de liuslitui a 7 battshyREraquo P M preacuteciseacutement

Parord a J A MALHIOT

Sicircf r t traquo TA-raquortir27 N raquo raquo r V e l S icirc t