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ÎLE-DE-FRANCE

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île-de-france

Île-de-france

l’Île-de-france, région de 12 millions d’habitants, représente plus de 15 % de la consommation française

alors qu’elle ne produit que 5% de l’électricité qu’elle consomme.

Pour acheminer l’électricité nécessaire, l’Île-de-france s’appuie sur la solidarité interrégionale.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 3

edito

Jean-louis Muscagorry, délégué rTe en normandie et en Île-de-france

Tous les ans, RTE Île-de-France publie son bilan électrique pour expliquer les évolutions de consommation, de production et du mix énergétique ainsi que les investissements réalisés pour sécuriser l’alimentation électrique régionale et anticiper les besoins de développement du réseau.

L’Ile-de-France est une région particulière avec une forte consommation et une faible production puisqu’elle ne produit que 5 % de l’énergie qu’elle consomme. Cette dépendance que nous constatons aujourd’hui ne va pas se réduire avec la transition énergétique car un certain nombre de centrales thermiques classiques d’Ile-de-France vont en effet fermer. En complément d’actions d’efficacité énergétique, la région doit aller chercher l’énergie nécessaire dans les autres régions et demain, elle ira chercher les énergies marines renouvelables en Normandie sur la façade de la Manche. Le réseau de transport assure cette solidarité, il achemine l’électricité nécessaire pour satisfaire les nouveaux besoins de la métropole. RTE joue donc un rôle majeur dans la réussite du Grand Paris pour garantir la faisabilité de son développement notamment les grands projets comme les 200 km de nouvelles lignes de métro, les 68 nouvelles gares du métro express, les 500 000 m2 de datacenter supplémentaires, le développement des véhicules électriques et la croissance démographique estimée à plus d’un million d’habitants.

Pour assurer cette mission, nous prévoyons d’investir plus de 600 millions d’euros dans les cinq prochaines années avec le renforcement de lignes comme Cergy-Terrier, le raccordement du poste de Saclay ou encore des travaux de dévoiements de lignes haute tension pour les projets du Grand Paris Express.

Nous travaillons en co-construction avec les acteurs du Grand Paris comme la Société du Grand Paris, les établissements publics des grands programmes d’aménagement du Grand Paris pour que nos infrastructures soient compatibles avec les projets d’urbanisation dans une zone dense.

Avec des infrastructures plus innovantes et plus compactes, RTE offre un haut niveau de qualité digne d’une région capitale tout en préservant la sécurité et les projets de développement de la métropole.

Enfin, préparer le Grand Paris, c’est aussi sécuriser l’alimentation électrique des grands événements fédérateurs comme les Jeux Olympiques 2024, l’Euro 2016, l’Exposition Universelle 2025 ou récemment la COP 21.

Bonne lecture !

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 4

soMMaire

consommation

Production

Projets et investissements

annexes et glossaire

5

13

26

39

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 5

Consommation1.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 6

évolution de la consommation en île-de-france

66 000

68 000

64 000

70 000

72 000

74 000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Consommation finale

corrigée de l’aléa climatique

Consommationfinale

67 18

7

70 37

872

214

66 56

9 67 71

3

65 60

6

69 75

869

816 68

391

68 51

0

GWh

En 2015, la consommation finale est en hausse

En 2015, la consommation finale d’électricité

en Île-de-France atteint 67 713 GWh.

Elle augmente de 1,7 % par rapport à 2014, en raison de températures plus fraîches

en début d’année et plus chaudes en été.

Représentant plus de 15 % de la consommation finale nationale, l’Île-de-France est la région

la plus consommatrice d’électricité.

En données corrigées1, la consommation finale enregistre une très légère hausse de 0,2 %.

1. La consommation finale corrigée permet d’analyser les évolutions de la consommation en les corrigeant préalablement de l’aléa météorologique. Un glossaire est disponible en annexe.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 7

évolution de la consommation

440 TWh

CONSOMMATIONFINALE

CONSOMMATIONFINALECORRIGÉE

443 TWh+2,2 % +0,3 %

La consommation finale d’électricité en France en 2015

Évolution comparée de la consommation finale corrigée de 2010 à 2015

La consommation finale française est en augmentation par rapport à 2014 sous l’effet de températures plus fraîches

en début d’année et plus chaudes en été entrainant respectivement un recours

important au chauffage et à la climatisation.

Corrigée de l’aléa climatique, la consommation finale

connait une légère croissance de 0,3 % en un an, portée

par des industries telles que l’automobile et la métallurgie.

0 %

0,5 %

1,0 %

1,5 %

2,0 %

Île-de-France France

0,3 % 0,9 %

2,5 %

Avec 0,3 % d’augmentation entre 2010 et 2015, la consommation finale corrigée augmente moinsen Île-de-France qu’au niveau national.

Cette stabilisation de la consommation finale en Île-de-France a plusieurs explications :

l le développement croissant de l’efficacité énergétique des bâtiments et des équipements,

l le développement des activités de services moins consommatrices d’électricité que l’industrie,

l le ralentissement de la croissance économique.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 8

CONSOMMATIONFINALE DE LA GRANDE

INDUSTRIE

7 103 GWh=

CONSOMMATIONFINALE DES PME/PMI

=30 103 GWh

CONSOMMATION FINALEDES PROFESSIONNELS

ET PARTICULIERS

+ 3,5 %30 508 GWh

GWh

GRANDEINDUSTRIE

PME/PMI

PROFESSIONNELSET PARTICULIERS

20 000

15 000

10 000

5 000

25 000

30 000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

30 86

1 32 75

8

31 93

0

29 49

0 30 50

8

30 06

3

29 62

2

7 502

7 392

7 191

7 257

7 098

7 103

30 68

5 32 06

3

31 19

1

29 98

130

103

35 000

Une évolution différenciée selon les consommateurs2

2. La répartition de la consommation finale entre les différents types de consommateurs n’est pas corrigée de l’aléa climatique.3. La catégorie “autres secteurs“ regroupe par exemple, industrie du verre, télécommunications, bâtiment et génie civil, transports routiers, fonderie...

évolution de la consommation

Professionnels et particuliers : En 2015, en Île-de-France, leur

consommation finale représente 45 % de la consommation

totale de la région. Elle atteint 30 508 GWh, soit une hausse de 3,5 % par rapport à 2014

en raison des conditions météorologiques.

PME/PMI : Leur consommation finale

augmente très légèrement de + 0,4 % et atteint 30 103 GWh.

Grande industrie : En 2015, sa consommation finale est stable par rapport

à 2014 et atteint 7 103 GWh. Elle représente 10,5 % de la

consommation totale de la région.

Répartition sectorielle de la consommation finale de la grande industrie

Trois secteurs représentent plus de 50 % de l’électricité consommée par la grande industrie en Île-de-France : les transports ferroviaires, la sidérurgie, l’énergie et

combustibles minéraux solides.

CHIMIE ET PARACHIMIE

ÉNERGIE ET COMBUSTIBLESMINÉRAUX SOLIDES

PAPIER/CARTON

MÉTALLURGIE (HORSINDUSTRIE AUTOMOBILE)

CONSTRUCTIONAUTOMOBILE

+ 1 %=

+ 9 %==

- 3 %+ 2 %

SIDÉRURGIE

TRANSPORTSFERROVIAIRES

AUTRES SECTEURS - 2 %3

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 9

evolution des pointes de consommation en Île-de-france sur 6 ans

la pointe de consommation

En 2015, la pointe de consommation enregistrée atteint 14 637 MW soit un niveau plus élevé qu’en 2014.

La consommation électrique dépend fortement de la température, notamment pendant les mois d’hiver en raison du parc important de radiateurs électriques.

Les températures fraîches relevées début 2015 ont entraîné une consommation plus importante qu’en 2014. Le pic de 2012 est lié à la vague de froid du mois de février.

au niveau français, la croissance de la

pointe de consommation ralentit

Les mesures d’efficacité énergétique, et en particulier la réglementation

thermique 2012 dans la construction neuve, infléchissent la croissance

des consommations liées au chauffage électrique.

2010 2011 2012 2013 2014 2015

MW

16 500

16 000

15 500

15 000

14 500

14 000

13 500

13 000

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 10

Sensibilité à la température

la pointe de consommation

À l’échelle de l’île-de-france

Un jour d’hiver à 19h, la consommation d’électricité

croît en moyenne de

370 MWpar degré perdu soit 3

fois la consommation de la population d’une ville

comme Boulogne-Billancourt.

À l’Échelle naTionale

La sensibilité de la consommation à la température est de l’ordre de

2 400 MWpar degré Celsius perdu en hiver.

L’Île-de-France est la région la plus thermosensible du

pays en raison de sa structure de consommation.

Le volume consommé par les professionnels et particuliers est largement supérieur à la moyenne nationale ; or ce

sont les consommateurs les plus thermosensibles.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 11

evolution mensuelle de la consommation et de la production d’électricitéen Île-de-france en 2015

les échanges interrégionaux en 2015 (GWh)

une solidarité des territoires pour couvrir la consommation régionale

2 280 GWh

3 140 GWh

30 64

9 GW

h

15 195 GWh

21 7

17 G

Wh

J F M A M J J A S O N D

9 0008 0007 0006 0005 0004 0003 0002 0001 000

0

Consommationmensuelle

GWh

Productionmensuelle

En moyenne, la production d’électricité de l’Île-de-France couvre 5 % de la consommation régionale.

La région dépend donc de la solidarité électrique des territoires et notamment du réseau de transport, pour importer l’électricité dont elle a besoin depuis les régions voisines excédentaires.

La région a une fonction de transit pour acheminer l’électricité des lieux de production (Hauts de France, Centre Val de Loire... ) vers d’autres régions françaises comme la région Bourgogne-Franche-Comté qui a besoin d’importer

une part importante de l’électricité qu’elle consomme.

Le réseau de transport, par son maillage, permet de mutualiser les

ressources de production d’électricité en fonction des variations de consommation,

pour répondre aux besoins de chaque territoire. Cette solidarité électrique est

essentielle pour garantir la sécurité

d’alimentation électrique des territoires.

solidarité électrique

Bilan électrique 2015 et perspectives en région normandie - 12

Production2.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 13

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 14

parc régional des installations de production d’électricité

composition du parc régional des installations de production d’électricité (MW)

composition du parc de production au niveau national (MW)

L’Île-de-France a une capacité de production totale de

5 083 MW d’électricité avec son parc installé. Avec plus de 90 % des capacités installées,

le thermique fossile constitue la part la plus importante du parc

d’Île-de-France.

Avec 450 MW, les installations de production d’électricité de source renouvelable4 représentent quant

à elles 8,8 % du parc régional.

L’Île-de-France est la région accueillant le plus grand parc

de bioénergies de France avec 309 MW installés

sur son territoire.

Alors que le parc renouvelable s’accroit, en 2015, de plus de 2 000 MW, porté par le

développement du solaire et de l’éolien, le parc charbon diminue

de 1 500 MW.

THERMIQUEFOSSILE

HYDRAULIQUE

ÉOLIEN

SOLAIRE

BIOÉNERGIES

4 634 (-10 %)

19 (=)

43 (+129 %)

79 (+6 %)

309 (-5 %)

THERMIQUEFOSSILE

HYDRAULIQUE

ÉOLIEN

SOLAIRE

BIOÉNERGIES

NUCLÉAIRE

22 56125 42710 3246 1961 703

63 130

4. Installations de production d’électricité de source renouvelable : hydraulique, solaire, bioénergies, éolien. Ces installations sont aussi regroupées sous la dénomination “EnR“, énergies renouvelables électriques.

THERMIQUE FOSSILE > 1MW

HYDRAULIQUE > 1MW

ÉOLIEN > 1MW

SOLAIRE > 1MW

BIOÉNERGIES > 1MW

MANTES-LA-JOLIE

PONTOISE

RAMBOUILLETEVRY

MEULIN

FONTAINEBLEAUETAMPES

PROVINS

MEAUX

TORCY

BOBIGNY

PARIS

CRÉTEILVERSAILLES

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 15

parc régional des installations de production d’électricité

localisation des installations de production d’électricité en Île-de-france

en 2015, le parc éolien du Gatinais a été raccordé en seine-et-Marne.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 16

parc régional des installations de production d’électricité

evolution du parc renouvelable (enr) en Île-de-france

Zoom sur les Bioénergies en Île-de-france

Avec 24 MW installés en 2015 au parc du Gatinais, le parc éolien en Île-de-France double de volume.

Le solaire progresse de 6 % avec 4 MW raccordés sur l’année 2015.

Le parc bioénergies baisse de 5 % en raison de travaux et

d’ajustement de puissance sur quelques installations.

Au total, le parc EnR progresse de 2 %.

HYDRAULIQUE ÉOLIEN SOLAIRE BIOÉNERGIES

2012

2013

2014

2015

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500MW

L’Île-de-France dispose du plus important parc français

de bioénergies.

La région concentre sur son territoire 18 % des capacités nationales.

≥ 200 MW 100 à 200 MW 50 à 100 MW < 50 MW

Constitué à plus de 75 % d’installations de production

d’électricité à partir du traitement des déchets ménagers, le parc

bioénergies d’Île-de-France permet de valoriser les détritus

de la région.

evolution du parc renouvelable au niveau nationalpar rapport à 2014

ÉOLIEN SOLAIREHYDRAULIQUE

+ 17 %+ 11 %

TOTAL ENR

4,9 %

BIOÉNERGIES

+ 6,6 %stable

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 17

parc régional des installations de production d’électricité

Atteinte des objectifs régionaux ENR à horizon 2020

Au global, les objectifs régionaux éolien et solaire sont atteints à près de 19% en incluant les projets ayant fait une demande de raccordement mais pas encore raccordés (file d’attente).

Les objectifs régionaux, à l’horizon 2020, concernant le développement des EnR ont été fixés par les Schémas Régionaux

climat, air et energie (srcae).

Approuvés par le Conseil régional, les SRCAE sont arrêtés par le Préfet de région.

Définis en fonction des gisements potentiels, des ambitions et des contraintes (géographiques, climatiques...), ces schémas seront intégrés d’ici 2019 à de nouveaux schémas créés dans le cadre de la réforme territoriale*.

Le graphique met en regard les objectifs SRCAE agrégés avec les puissances raccordées et en file d’attente (FA).

(*) La loi NOTRe crée les Schémas Régionaux d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET)

PUISSANCE INSTALLÉEET EN FILE D’ATTENTE

OBJECTIFS SRCAE(Schéma Régional Climat Air et Énergie)

0 200 400 600 800 1000 1200

ÉolienSolaire

Éolien en file d’attenteSolaire en file d’attente

MW

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 18

production régionale d’électricité 5

Energie produite par filière en Île-de-France en 2015 (GWh)

En 2015, la région Île-de-France a produit 3600 GWh soit

une augmentation de 3% par rapport à 2014.

La production d’électricité à partir des bioénergies représente près de

30 % du mix de la région. L’électricité produite par l’incinération des

déchets ménagers est comptabilisée en EnR qu’à 50%.

Du fait de conditions climatiques favorables et de la mise en service de

parcs éoliens, la production solaire progresse de 9 % et la production

éolienne de 39 % par rapport à 2014.

En 2015, malgré les forts taux de progression des productions éolienne, solaire et bioénergies,

on observe une baisse de la production d’électricité renouvelable en France,

due à une faible pluviométrie qui a entraîné une baisse de

production hydraulique.

Afin de compenser cette baisse, les centrales thermiques fossiles

ont été sollicitées.

THERMIQUEFOSSILE

HYDRAULIQUE

ÉOLIEN

SOLAIRE

BIOÉNERGIES

2 397555372

1 023

THERMIQUEFOSSILE

HYDRAULIQUE

ÉOLIEN

SOLAIRE

BIOÉNERGIES

NUCLÉAIRE

34 06458 72721 0697 4327 875

416 797

Production française et évolution par rapport à 2014 (GWh)

5. Dans cette partie, les productions hydraulique et bioénergies sont suivies d’un astérisque lorsque l’on évoque la part renouvelable de ces productions. La méthodologie de calcul est alors reprise de la directive européenne 2009/28/CE : production des installations turbinant de l’eau remontée par pompage diminuée de 70 % de la consommation du pompage ; production des usines d’incinération d’ordures ménagères comptabilisées à 50 %.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 19

production régionale d’électricité

détail mensuel des productions régionales renouvelables en Île-de-france

evolution de la production en Île-de-France par rapport à 2014

ÉOLIEN SOLAIREHYDRAULIQUE*

+ 9 %+ 39 %

BIOÉNERGIES*

- 17 %+ 6 %

THERMIQUEFOSSILE

+ 15%

Le solaire a un profil de production en cloche avec un maximum atteint lors des mois

de printemps et d’été.

L’éolien atteint un maximum de production lors des mois

d’automne et d’hiver.

La filière bioénergies a une production prévisible, disponible et modulable ce qui facilite son

insertion sur le réseau électrique.

Hydraulique BioénergiesSolaire Éolien

1009080706050403020100

01 /

14

02 /

14

03 /

14

04 /

14

05 /

14

06 /

14

07 /

14

08 /

14

09 /

14

10 /

14

11 /

14

12 /

14

01 /

15

02 /

15

03 /

15

04 /

15

05 /

15

06 /

15

07 /

15

08 /

15

09 /

15

10 /

15

11 /

15

12 /

15

GWh

BIOÉNERGIESSOLAIRE ÉOLIEN

Les EnR ont des caractéristiques de production très différentes

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 20

variabilité mensuelle de l’éolien et du solaire en île-de-france

facteur de charge6 éolien

facteur de charge* solaire

En 2015, la production éolienne maximale instantanée en Île-de-France

a été observée le 17 novembre à 5h30 avec 30 MW pour 43 MW de puissance installée, soit un facteur

de charge de 71,1 %.

En 2015, la production solaire maximale instantanée en Île-de-France a été

observée le 31 juillet à 14h avec 68 MW pour 77 MW de puissance installée, soit un facteur de charge de 88,3 %.

La production éolienne étant dépendante du vent, son rendement varie en fonction des heures et des journées.

La production solaire étant dépendante de l’ensoleillement son rendement peut varier. On observe en général un maximum de production lors du midi solaire sur une journée.

120 %100 %90 %80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %0 %

Facteurde charge

moyen

Facteurde chargemaximum

J F M A M J J A S O N D

100 %90 %80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %0 %

Facteurde charge

moyen

Facteurde chargemaximum

J F M A M J J A S O N D

FACTEUR DECHARGE ÉOLIEN

MOYEN 2015

24,3 %

23,3 %ÎLE-DE-FRANCE

FRANCE

FACTEUR DECHARGE SOLAIRE

MOYEN 2015

15,0 %

10,8 %ÎLE-DE-FRANCE

FRANCE

6. C’est le rapport entre l’énergie effectivement produite et l’énergie qu’aurait pu produire une installation si cette dernière fonctionnait pendant la période considérée à sa capacité maximale. Cet indicateur permet notamment de caractériser la productibilité des filières éolienne et solaire.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 21

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 22

ÉOLIEN SOLAIREHYDRAULIQUE*

0,1 %0,1 %

TOTAL ENR

1,2 %

BIOÉNERGIES*

1,0 %0,1 %

contribution des énergies renouvelables À la couverture de la consommation

Les filières renouvelables couvrent

1,2 % de la consommation d’électricité en Île-de-france.

au niveau national, le taux est de

18,6 %.

couverture de la consommation par les enren Île-de-france

PERSPECTIVES 2030 EN FRANCEPART DES ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS LA PRODUCTION ÉLECTRIQUE

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte dote la France d’un objectif

porter la part des énergies renouvelables à

d’électricité en 2030.

40 %EN 203017 %ACTUELLEMENT

40% de la production

Des installations parfois éloignées des pôles de consommation

Une production variable

Une production décentralisée

... et répondre à de

nouveaux modes de

consommation.

LE RÉSEAU AU CŒUR DE LA TRANSITION

ÉNERGÉTIQUE

LE RÉSEAU

ÉLECTRIQUE

Le réseau permet ... il s’adapte en de mutualiser les moyens

de production, ...permanence pour accueillir les énergies renouvelables ...

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 23

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 24

rte lance une nouvelle version d’éco2mix en temps réel À l’échelle des 12 nouvelles régions administratives

Le succès croissant rencontré par éCO2mix, avec 3,5 millions de consultations par an et l’accès direct à 15 millions de données, témoigne de l’intérêt du public pour les questions énergétiques.

Entièrement gratuite, l’application éCO2mix contribue à une meilleure information de l’ensemble des citoyens et à leur sensibilisation aux enjeux des nouvelles politiques énergétiques.

Il est désormais possible en un coup d’œil de constater la fluctuation de la production d’électricité d’origine renouvelable ou de prendre conscience de l’importance de la solidarité entre les régions pour pallier ces variations. Toutes ces informations sont essentielles pour mieux comprendre et accompagner la transition énergétique.

enrichie de nouvelles fonctionnalités de proximité, cette version permet désormais de visualiser en temps réel les productions éolienne

et photovoltaïque des régions françaises.

avec éco2mix, rTe engagé pour la coP21, poursuit également sa sensibilisation à l’importance de la maîtrise de la consommation

d’énergie, tout en informant sur les émissions de co2 du système électrique.

Visionnez la vidéo éco2mix sur

http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/

Scannez et découvrez !

Bilan électrique 2015 et perspectives en région normandie - 25

Consommation, production, échanges

transfrontaliers, faits marquants… telle une horloge énergétique,

éCO2mix met à votre disposition une multitude de données autour de l’électricité pour

bien comprendre la transition énergétique.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 26

Projets etinvestissements

3.

MANTES-LA-JOLIE

PONTOISE

EVRY

MEULIN

FONTAINEBLEAU

TORCY

BOBIGNY

ROISSYSARCELLES

CRÉTEIL

VERSAILLES

LES GRANDS AXESDU RÉSEAU ÉLECTRIQUE RTE

225 KV400 KV

PARIS

principaux proJets de rte en île-de-france

renforcer le réseau francilien pour fiabiliser l’alimentation de la région et transporter l’électricité issue de la production renouvelable.Passage à 400 000 volts de la ligne 225 000 volts existante entre Cergy et Persan.Mise en service : fin 2018

Raccorder le nouveau poste distributeur de Saclay.Construction de deux liaisons souterraines 225 000 volts. Mise en service : 2017.

Renforcement des postes Temple et Buttes-Chaumont.Création d’une nouvelle liaison souterraine 225 000 volts entre les postes de Temple et Buttes-Chaumont. Mise en service : fin 2016.

Sénart Lesurcq : Renforcer l’alimentation de l’est francilien.Création d’une nouvelle liaison souterraine 63 000 volts entre les postes de Sénart et Lesurcq. Mise en service : 2016.

Préparer le Grand Paris Express.Dévoiements pour les futures gares de Créteil l’Echat, Chatillon Montrouge, Pont de Sèvres. Finalisation des travaux : fin 2017.

Accompagner le développement de l’aéroport de Paris Roissy.Création de 2 liaisons souterraines 225 000 volts. Mise en service : 2017.

Fiabiliser l’alimentation électrique de l’est et du sud parisien.Remplacement de 3 lignes souterraines 225 000 volts : Chevilly-Coriolis, Cretaine-Tolbiac et Chevilly-Cretaine.

6

3

4

2

1

5

7

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 27

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 28

principaux proJets de rte en île-de-france

1 228 km3 422 km

NOMBRE DE POSTES ÉLECTRIQUES

LIAISONSAERIENNES

LIAISONSSOUTERRAINES

180

le réseau de rTe en Île-de-france

INVESTISSEMENTSEN ÎLE-DE-FRANCE

132 M€

120 M€ESTIMATION

2016

2015

600 M€ESTIMATION

2017 - 2021

L’Île-de-France est la région ayant la plus grande proportion de son réseau en souterrain.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 29

principaux proJets de rte en île-de-france

anticiper les évolutions du territoire pour fiabiliser l’alimentation de l’Île-de-France

Territoire densément peuplé, l’Île-de-France représente 15% de la consommation française d’électricité et dispose de moyens de production limités puisque la région ne produit que 5 % de l’électricité qu’elle consomme.

Le réseau électrique à haute et très haute tension joue donc un rôle essentiel pour assurer la sécurité de l’alimentation électrique de l’Île-de-France et plus particulièrement de l’agglomération parisienne.

L’alimentation électrique de la région parisienne s’appuie sur un réseau à haute et très haute tension dont l’architecture est en “anneaux“. Le premier “anneau“, constitué d’une boucle à 400 000 volts, alimente un deuxième “anneau“ à 225 000 volts.

Afin de garantir une alimentation électrique de qualité et pérenne dans le temps, RTE s’appuie sur la solidarité entre les territoires pour acheminer l’énergie nécessaire et anticipe les évolutions des territoires, comme la création du Grand Paris.

Le SDRIF fixe les orientations réglementaires pour les lignes aériennes à très haute tension

Les lignes qui sont indispensables à l’approvisionnement et la sécurité électriques de l’Île-de-France ont été qualifiées d’ouvrages stratégiques dans le schéma directeur de la région Île-de-France. La conciliation des

enjeux d’approvisionnement électrique et d’aménagement a fait l’objet d’un travail des services régionaux et départementaux de l’État, animé par la DRIEE et la DRIEA, pour identifier le plus en amont possible les projets

d’aménagement et d’infrastructures de transport situés à proximité des lignes aériennes du réseau stratégique de façon à anticiper les conflits potentiels d’usage du foncier et à activer au plus tôt les leviers permettant de les résoudre.

LE RÉSEAU ÉLECTRIQUE DU GRAND PARIS

PARISCHARENTON

MALASSIS

ROMAINVILLE

AVENIR

AMPÈRE

SAINT-OUENFALLOUNOVION

PERRET

PUTEAUX

MÉZEROLLES

CERGY

TERRIERPLESSIS-GASSOT

SAUSSET

VILLEVAUDÉ

MORBRAS

CHESNOYCIROLLIERS

VILLEJUST

YVELINES

MENUS

HARCOURT

MOULINEAUX

CHEVILLY CRETAINE

ARRIGHI

POSTE DE TRANSFORMATION 400 000/ 225 000 VOLTS

COULOIR D’ALIMENTATION DES POSTES DE RÉPARTITION À 225 000 VOLTS

POSTES DE RÉPARTITION À 225 000 VOLTS

LIGNES ÉLECTRIQUES 225 000 VOLTS

BOUCLE REGROUPANT LES POSTES 400 000 VOLTS SITUÉS EN LOINTAINE BANLIEUE

BOUCLE REGROUPANT LES POSTES 400 000 VOLTS SITUÉS EN LOINTAINE BANLIEUE

POSTES DE RÉPARTITION À 225 000 VOLTS

LIGNES ÉLECTRIQUES 225 000 VOLTS

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 30Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 30

principaux proJets de rte en île-de-france

accompagnement des clients

RTE a accompagné ses clients dans les évolutions de leur environnement tout au long de l’année 2015. A l’occasion d’événements organisés en Île-de-France, RTE a ainsi apporté un appui à ses clients dans leurs prises de décisions en les informant sur la fin des tarifs réglementés de vente et la mise en place du mécanisme de capacité.

Ces rencontres clients ont également permis de présenter l’évolution des services offerts par RTE : amélioration des engagements relatifs à la qualité de l’électricité, prochaine mise à disposition des données de comptage en proche temps réel et services digitalisés associés.

En 2015, RTE a veillé à la qualité de l’alimentation électrique des territoires.

Ces résultats sont le fruit de nombreuses actions mises en œuvre tout au long de l’année. Au quotidien, RTE travaille, en effet, pour limiter l’impact des défauts sur l’alimentation des clients : développement de réseau, mise en œuvre d’outils de diagnostics rapides, installation de dispositifs avifaunes...

RTE innove : des caméras à haute définition ont ainsi été testées en 2015 pour analyser l’activité avifaune à proximité de clients sensibles aux défauts.

1 Les plus longs forages dirigés de RTE pour l’aéroport de Paris RoissyL’Aéroport de Paris Roissy va devenir le premier aéroport européen d’ici 2025 grâce à la construction d’un 4e terminal. RTE accompagne ce développement en sécurisant son alimentation électrique. Pour cela, des moyens techniques exceptionnels sont mis en œuvre avec la réalisation de deux forages dirigés de 1500 mètres, les plus longs réalisés par RTE. L’opération consiste à faire passer sous les pistes de décollage et d’atterrissage les câbles nécessaires pour accompagner l’augmentation de la consommation électrique du site suite à la construction du 4e terminal.

Les travaux consistent à créer deux liaisons souterraines à 225 kV depuis le poste de Sausset pour raccorder l’aéroport de Roissy CDG, alimenté aujourd’hui en 63 kV. En parallèle, Aéroports de Paris construit deux postes électriques sous enveloppe métallique qui seront alimentés par ces deux liaisons électriques. La phase de concertation a eu lieu en 2012 et les travaux ont débuté en 2015 pour une mise en service en 2017.

ALIMENTATIONÉLECTRIQUE

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 31

2 Les dévoiements pour les trams & métros

RTE anticipe la création du futur métro Grand Paris Express (GPE) en collaboration avec la Société du Grand Paris (SGP). En août 2015, RTE et SGP ont signé une convention pour analyser ensemble les impacts du GPE sur le réseau très haute tension. Le réseau RTE, comme celui de nombreux concessionnaires franciliens, va en effet devoir être modifié pour permettre la réalisation du futur métro du Grand Paris Express (GPE). RTE a dénombré environ 200 croisements de lignes avec les futures lignes de transport. Des analyses plus fines sont menées avec la Société du Grand Paris pour identifier les croisements qui nécessiteront des travaux d’adaptation. Trois chantiers sont déjà en cours ou programmés sur le premier tronçon de la future ligne 15 du métro qui reliera le sud-ouest au sud-est de Paris. RTE déplace des câbles électriques souterrains pour laisser le champ libre au métro.

Ces trois chantiers en cours concernent les nouvelles gares de Créteil l’Echat, Châtillon Montrouge et Pont de Sèvres. RTE doit notamment modifier le tracé de liaisons 63 000 et 225 000 volts pour permettre l’installation des nouvelles gares. Les travaux démarrent au deuxième trimestre 2016 et seront finalisés en 2017.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 31

principaux proJets de rte en île-de-france

favoriser le développement des territoires

Les projets du Grand Paris entrainent une croissance de la consommation électrique, liée à la croissance démographique estimée à plus d’un million d’habitants supplémentaires, au développement de transports en communs consommateurs d’électricité, de véhicules électriques et de data center.

Dans le même temps des efforts en matière d’efficacité énergétique tendent à limiter cette croissance de la demande.

De nombreux projets sont déjà lancés pour garantir l’alimentation électrique du Grand Paris.

ORLY

NOISY-LE-GRAND

CHATILLLON

PONT DE SÈVRES

CRÉTEIL L'ÉCHAT

SAINT-DENIS

VERSAILLES

SURESNES PARIS

RÉSEAU DE TRANSPORTDU GRAND PARIS

NOUVELLES GARES68

DÉVOIEMENT

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 32Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 32

principaux proJets de rte en île-de-france

3 Le Plateau de Saclay : accompagner son développement

RTE crée deux liaisons souterraines à 225 000 volts, de 6 km chacune, pour raccorder le nouveau poste distributeur de Saclay dans les Yvelines. Il s’agit d’accompagner le développement économique du plateau de Saclay dans le cadre du Grand Paris. Les travaux ont démarré en 2016.

ALIMENTATIONÉLECTRIQUE

invesTisseMenT

17 M€

RTE accompagne la plateforme des

investissements du Grand Paris

RTE participe à la plateforme “CCI Business Grand Paris“ de la Chambre du Commerce et de l’Industrie

(CCI) d’IDF lancée en janvier dernier, aux côtés d’autres maîtres d’ouvrage tels que la Société du Grand Paris,

la RATP, la SNCF, et l’EPA Paris-Saclay.Cette plateforme permet aux entreprises de suivre l’avancement des projets et de se positionner sur les opportunités de marché grâce à une meilleure anticipation des attentes des maîtres d’ouvrage

et une meilleure préparation. Un marché global estimé aujourd’hui à 108

milliards d’euros d’ici 2030.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 33Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 33

Le Poste de Boule : un ouvrage intégré dans le paysage urbain

RTE et ERDF ont créé un nouveau Poste électrique Sous Enveloppe Métallique (PSEM) à Nanterre. Ce poste situé près de la place de la Boule a été créé pour répondre durablement à l’accroissement de la demande en électricité et sécuriser l’alimentation électrique de l’ouest francilien et notamment du secteur d’affaires de la Défense qui présente des enjeux vitaux pour l’économie de la région et du pays. Ce projet a, notamment, abouti à la création :

l d’une troisième liaison souterraine à 225 000 volts de 9 km entre les postes électriques de Nanterre et de Puteaux ;

l d’un nouveau poste source 225 000/20 000 volts.

Ce nouveau poste totalement intégré dans le maillage du réseau se situe entre les postes électriques de Nanterre et de Puteaux, avec une nouvelle liaison souterraine. Les nouvelles infrastructures créées permettent un rééquilibrage et une complémentarité de l’alimentation électrique de la ville de Nanterre mais également du département des Hauts-de-Seine et de la région. Les communes de Nanterre, Colombes, Courbevoie, La Garenne-Colombes, Puteaux, Rueil-Malmaison et Suresnes en sont les principales bénéficiaires.

A l’écoute des différents acteurs du territoire, RTE et ERDF ont développé un bâtiment visuellement intégré dans le tissu urbain. Le poste utilise une technologie compacte avec différents niveaux en terrasses, les bâtiments les plus bas implantés du côté des pavillons pour conserver de la lumière. La mise en service a eu lieu fin 2015.

Sécuriser l’alimentation électrique de l’est et du sud francilien RTE a plusieurs projets en cours pour fiabiliser l’alimentation électrique :

4 Nouvelle liaison souterraine entre les postes de Sénart et Lesurcq

Un nouveau transformateur et une nouvelle ligne souterraine 63 000 volts de 4 km sont prévus entre le poste de Sénart et celui de Lesurcq pour répondre à un besoin lié à l’augmentation de la consommation locale d’électricité. Entre 1980 et 1990, la population a été multipliée par 10 et 2,5 sur les communes de Lieusaint et Moissy-Cramayel. Avec ce projet, RTE répond à une croissance de consommation là où les lignes actuelles ne sont plus en capacité de répondre à la demande. Les travaux ont démarré en 2015. L’achèvement des travaux est prévu fin 2016.

principaux proJets de rte en île-de-france

ALIMENTATIONÉLECTRIQUE

ALIMENTATIONÉLECTRIQUE

invesTisseMenT

25 M€

invesTisseMenT

25 M€

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 34Bilan électrique 2015 et perspectives en région normandie - 34

principaux proJets de rte en île-de-france

5 Postes de Temple et Buttes-Chaumont : fiabiliser l’alimentation électrique du Nord-Est francilien

RTE, en collaboration avec ERDF, engage régulièrement des travaux de renforcement et de rénovation de l’alimentation électrique de Paris intra-muros afin de répondre aux fortes demandes de consommation.

RTE a engagé le renforcement de l’alimentation électrique du nord-est francilien via des travaux dans les postes électriques à 225 000 volts de Temple et Buttes-Chaumont et la création d’une liaison 225 000 volts entre ces deux postes. Ce projet répond non seulement à une volonté de sécuriser l’alimentation de Paris mais aussi à une évolution des consommations liées aux plans d’aménagement des mairies du 18e, 19e et 20e tel que la ZAC des Lilas.

La concertation a eu lieu entre 2010 et 2014 et les travaux, d’une durée prévisionnelle de 3 ans, sont en cours depuis 2014. La mise en service des nouveaux ouvrages électriques aura lieu en octobre 2016 au poste de Temple et à l’été 2017 au poste des Buttes-Chaumont.

6 Renforcement de l’axe électrique entre les postes électriques de Cergy et Terrier

L’axe électrique entre les postes électriques de Cergy et Terrier est de plus en plus sollicité. En renforçant cet ouvrage, RTE apporte une réponse durable (au-delà de 2030) aux besoins d’alimentation de la région. Deux opérations sont envisagées :

l Le réaménagement de la ligne entre Cergy et Persan avec le passage de la ligne 225 000 volts à 400 000 volts sans changer les pylônes.

l Le raccordement de la nouvelle ligne 400 000 volts au réseau 400 000 volts existant pour établir la liaison avec le poste de Terrier. La concertation s’est tenue fin 2013. L’enquête publique se déroulera au 2e trimestre 2016.

invesTisseMenT

20 M€

ALIMENTATIONÉLECTRIQUE

RENOUVELLEMENT

invesTisseMenT

45 M€

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 35Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 35

principaux proJets de rte en île-de-france

RENOUVELLEMENT7 Renouvellement de liaisons souterraines

par des technologies plus innovantes

RTE remplace en 2016, 3 liaisons souterraines anciennes :

l chevilly-coriolis : reconstruction partielle de la liaison électrique à 225 000 volts entre le poste électrique de Chevilly et la commune de Charenton-le-Pont, soit une longueur d’environ 8 km. Le renouvellement de cette liaison électrique permettra de sécuriser l’approvisionnement en électricité du sud-est parisien et de la banlieue sud-francilienne. La mise en service de la nouvelle liaison est prévue en décembre 2016. Le coût du projet est estimé à 9,8 millions d’euros.

l chevilly-cretaine : reconstruction de la liaison électrique à 225 000 volts Chevilly-Cretaine 2, entre les postes électriques de Chevilly et de Cretaine, soit une longueur d’environ 3,5 km. La mise en service de la nouvelle liaison est prévue en décembre 2016. Le coût du projet est estimé à 6,9 millions d’euros.

l cretaine-Tolbiac : reconstruction de la liaison électrique à 225 000 volts Cretaine-Tolbiac, entre les postes électriques de Cretaine situé à Villejuif et de Tolbiac situé à Paris, soit une longueur d’environ 3,6 km. Le renouvellement de cette liaison électrique permettra de sécuriser l’approvisionnement en électricité du sud de Paris. La mise en service de la nouvelle liaison est prévue en août 2018. Le coût du projet est estimé à 5,8 millions d’euros.

Retrofitting : innover pour anticiper les besoins d’alimentation électrique de demain

Dans les années à venir, RTE sera amené à continuer à développer des technologies innovantes limitant les impacts sur l’environnement, et des méthodes adaptées à la ville dense.

Les liaisons contribuant à l’alimentation électrique des grandes villes notamment Paris sont constituées de câbles de 1ère génération protégés par un tube en acier. Le changement de ces câbles a débuté en 2013 grâce notamment à la technique innovante du rétrofitting. Cette technique consiste à insérer de nouveaux câbles à l’intérieur du tube acier de la liaison existante. Cette technique limite l’impact du chantier et les interventions sur la chaussée.

invesTisseMenT

22,5 M€

Une charte pour allier biodiversité

et développement du territoire

En janvier 2016, RTE Île-de-France a renouvelé son engagement pour la biodiversité à travers

la charte régionale Île-de-France. Dans le cadre de cette charte, de nouvelles actions seront ainsi réalisées d’ici 2018 comme le lancement du premier éco-chantier de la région dès 2016 dans

le Val-de-Marne, l’étude de végétalisation des toits des postes électriques parisiens ou encore

l’installation de nichoirs comme ceux de chouette chevêche en partenariat avec

l’Association Terroir et Nature en Yvelines (ATENA78).

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 37

principaux proJets de rte en île-de-france

RTE partenaire de Citizen Watt, un projet original porté par des citoyens

Une quarantaine de locataires parisiens volontaires ont fabriqué, avec l’aide de professionnels, des capteurs qui estiment et leur permettent de visualiser en temps réel leur consommation

électrique. L’association Labo Citoyen, à l’origine de l’opération, a ensuite organisé des ateliers où les participants ont échangé sur l’interprétation de leurs relevés ou les économies d’énergie

réalisées. Une 2e version du capteur, exploitable à plus grande échelle, est en cours de réalisation.

Pour aller plus loin, RTE et Labo Citoyen ont décidé de croiser les données individuelles de Citizen Watt avec celles, collectives, d’Eco2mix afin de permettre aux utilisateurs de mieux se

situer au sein du réseau électrique dont ils sont parties-prenantes et favoriser les comportements “électriquement responsables“ au sein du Grand Paris.

Apporter son expertise et partager ses données pour accompagner la transition énergétique

RTE vient de lancer une application, éCO2mix Zoom Métropole du Grand Paris. Disponible gratuitement sur smartphone et tablette, ce nouvel outil permet d’avoir accès en temps réel aux données relatives à la consommation d’électricité, à la production par filière, aux mix énergétiques et aux flux d’échanges d’électricité à l’échelle de la Métropole du Grand Paris.

La mise à disposition des données de consommation et de production d’électricité en temps réel sur le périmètre de la Métropole permet de comprendre les enjeux de l’alimentation électrique. Ces données permettent de suivre la mise en oeuvre de la transition énergétique à l’échelle de ce territoire et de visualiser la solidarité interrégionale. Toutes ces informations sont essentielles pour mieux comprendre et accompagner la transition énergétique.

Entièrement gratuite, l’application éCO2mix zoom Métropole Grand Paris contribue à une meilleure information de l’ensemble des citoyens, et à leur sensibilisation aux enjeux des nouvelles politiques énergétiques. Cela permet à chacun d’être acteur de cette transition en adaptant sa consommation.

Partager nos données et notre expertisepour une transition énergétique citoyenne

RTE vient également de mettre à disposition sur l’application Eco2mix, les données régionales d’Île-de-France en temps réel.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région normandie - 38

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 39

Annexes4.

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 40

ANNExE 1 • RTE, LE RéSEAU de l’intelligence électrique

rTe, l’entreprise responsable du réseau de transport d’électricité français

DE 63 kV À 400 kV

50 INTERCONNEXIONSÉLECTRIQUES

COMMISSIONDE RÉGULATION

DE L’ÉNERGIE

PME-PMIPROFESSIONNELS

INDUSTRIES

PARTICULIERS

IMPORTATIONS EXPORTATIONS

650 sites industrielsdirectement connectés

Réseau de transportd’électricité

650 centrales de productionnucléaire, thermique,

énergies renouvelables

ERDF et25 entreprises

locales de distribution

DE 20 kV À 220 kV

Producteursd’électricité

Marché

Transportd’électricité

Régulateur

ConsommateursRéseauxde distribution

50

8 500105 448 km

4 593 Md€1,4 Md€

DELIGNES

SALARIÉS

LIAISONSTRANSFRONTALIÈRES

DE CHIFFRED’AFFAIRES

D’INVESTISSEMENTSPAR AN

Chiffres clefs

Liaisonsaériennes

Liaisonssouterraines

Nombre de postes électriques

3 422 km

1 228km

180

Nombrede collaborateurs

2 800

le réseau de transport d’électricité en région Île-de-france

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 41

ANNExE 2 • GLoSSAiRE

consommation

Consommation finale Consommation de la région, hors pertes. Consommation finale corrigée

Consommation finale corrigée de l’aléa climatique, du secteur de l’énergie et du 29 février pour les années bissextiles.La consommation finale corrigée de l’aléa climatique correspond à la consommation finale qui aurait été observée si les températures enregistrées avaient été les températures de référence. Elle permet d’analyser les évolutions de la consommation en s’affranchissant des variations climatiques survenant d’une année à l’autre.L’étude de l’évolution de la consommation finale corrigée nécessite d’exclure du périmètre le secteur de l’énergie, ce dernier étant fortement impacté en 2012 par le changement de procédé d’enrichissement de l’uranium, entrainant une forte réduction de consommation. Grande industrie Clientèle finale raccordée au réseau de transport d’électricité.pmi/pme Clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la puissance souscrite est supérieure à 36 kVA.Particuliers et professionnels Clientèle finale desservie par les gestionnaires de réseaux de distribution en basse tension dont la puissance souscrite est inférieure ou égale à 36 kVA.Gradient d’hiver Puissance supplémentaire appelée par degré Celsius en moins lors des journées d’hiver.

Production

La catégorie “Nucléaire“ Elle comprend tous les groupes nucléaires. La consommation des groupes auxiliaires est déduite de la production.La catégorie “Thermique fossile“ Elle comprend les combustibles de type charbon, fioul et gaz. La catégorie “Hydraulique“ Elle comprend tous les types de centrales hydrauliques (lac, éclusée, fil de l’eau...). La production hydraulique renouvelable (symbolisée par un astérisque) ne comprend pas 70 % de la consommation induite par le pompage des centrales dites “Step“.

La catégorie “Bioénergies“ Elle comprend les combustibles biogaz, déchets ménagers et de papeterie, bois-énergie et autres biocombustibles solides. La production bioénergies renouvelable (symbolisée par un astérisque) ne comprend pas 50 % des déchets ménagers.La catégorie “ENR“ Elle comprend les énergies renouvelables électriques, soit l’éolien, le solaire, l’hydraulique et les bioénergies. L’électricité renouvelable correspond à l’électricité produite à partir de sources d’énergie dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles soient considérées comme inépuisables.Parc installé Il représente le potentiel de production de l’ensemble des équipements installés sur un territoire donné. On parle aussi de capacité ou de puissance installée. Facteur de charge C’est le rapport entre l’énergie effectivement produite et l’énergie qu’aurait pu produire une installation si cette dernière fonctionnait pendant la période considérée à sa capacité maximale. Cet indicateur permet notamment de caractériser la productibilité des filières éolienne et solaire.Taux de couverture C’est le rapport, sur une période donnée, de la production d’électricité sur la consommation intérieure brute (c’est-à-dire les quantités d’électricité soutirée du réseau, pertes comprises).srcae Schémas Régionaux Climat Air Energie. Ces schémas définissent les orientations régionales en matière de développement des énergies renouvelables. Ils fixent des objectifs quantitatifs et qualitatifs à l’horizon 2020. Dans le cadre de la réforme territoriale, les SRCAE sont amenés à être intégrés, d’ici 2019, dans des schémas à la nouvelle maille régionale (les Schémas Régionaux d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoire, SRADDET).s3renr Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables. Ils sont basés sur les objectifs fixés par les SRCAE et sont élaborés par RTE en accord avec les gestionnaires des réseaux publics de distribution d’électricité concernés.Capacité d’accueil et capacité réservée Les capacités réservées au titre des S3REnR sont différentes des capacités d’accueil des EnR car elles prennent

uniquement en considération les installations payant les quotes-parts (c’est-à-dire d’une puissance supérieure à 100 kVA).File d’attente (FA) Les projets en file d’attente sont les projets ayant fait une demande de raccordement mais non encore raccordés.

Projets et investissements

Longueur de liaison aérienne Longueur géographique des portions homogènes aériennes empruntées par un circuit de ligne électrique ou par deux circuits et plus.Longueur de liaison souterraine Longueur réelle des circuits électriques souterrains exploités par RTE.Postes Lieux clos contenant un certain nombre d’appareils électriques qui participent au bon fonctionnement du réseau. Ils sont des éléments clés du réseau qui reçoivent l’énergie électrique, la transforment d’une tension à une autre, et la répartissent.Volumes d’investissement Budget consacré à la construction ou la rénovation d’ouvrages pour le réseau public de transport électrique dans la région.

secret statistique

RTE est soumis au respect du secret statistique : RTE n’est pas propriétaire des données de production et de consommation des clients injectant ou soutirant de l’énergie sur le système électrique. Par conséquent, RTE a l’interdiction légale de publier une donnée agrégée permettant l’identification indirecte d’un client ou de sa production ou consommation. Concrètement, une donnée est couverte par le secret statistique si elle est constituée de données de moins de trois acteurs différents ou si l’un des acteurs représente plus de 85 % du volume publié.

AZ

Bilan électrique 2015 et perspectives en région Île-de-france - 42

Bilan électrique 2015

Chaque année RTE élabore le Bilan électrique. Ce bilan contient les données et les analyses relatives à la consommation et à la production d’électricité au niveau national et régional, aux échanges contractuels et aux évolutions du réseau de transport d’électricté.

Panorama de l’électricité renouvelable

En partenariat avec le Syndicat des Énergies Renouvelables, ERDF et l’ADEeF, RTE propose un état des lieux détaillé du développement de l’électricité renouvelable.

Bilan prévisionnel

RTE élabore et publie chaque année le Bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en France. Deux objectifs : réaliser un diagnostic prévisionnel de l’équilibre du système électrique à cinq ans et élaborer des scénarii prospectifs à long terme (15-20 ans).

http://www.rte-france.com/fr/article/bilans-electriques-nationaux

http://www.rte-france.com/fr/article/panorama-de-l-electricite-renouvelable

http://www.rte-france.com/fr/article/bilan-previsionnel

http://www.rte-france.com/fr/article/schema-decennal-de-developpement-de-reseau

http://www.rte-france.com/fr/article/apercus-electriques-mensuels

http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix

schéma décennal de développement du réseau

RTE propose une vision détaillée des évolutions en cours et futures dans le cadre du développement du réseau au travers de cette publication annuelle.

aperçu mensuel sur l’énergie électrique

Chaque mois, RTE publie l’aperçu mensuel sur l’énergie électrique du point de vue de la consommation, de la production, du développement des énergies renouvelables, des marchés de l’électricité et des échanges sur les territoires et les régions.

éco2mix

Consommation, production, ENR, échanges commerciaux et émissions de CO2 : suivez l’électricité française en direct.

ANNExE 3 • EN SAVoiR PLUS

Contact presseAnne-Sophie PinonTél. 01 49 01 32 17

[email protected]

Contact affaires publiques Nathalie Lemaitre

Tél. 01 49 01 38 [email protected]

Pour en savoir pluswww.rte-france.com

Réseau de Transport d’ÉlectricitéDélégation RTE Île-de-France - Normandie

29 rue des Trois Fontanot92024 Nanterre cedex

Standard : 01 49 01 30 44

@rTe_idfn