Le décrochagescolaire Un problème? des solutions! · épidémiologiste allemand Wolfgang Wodarg,...

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E depuiS 1986 s Le décrochage scolaire e e e Un problème? des solutions! p PAR ALICIA LEMELIN. AMÉLIE DAVIOSON L’ESPÉRANCE, HYACINTHE HUGUfl’ ET JO-ANIE CHARLAND Le décrochage scolaire est une question sociale importante. Plusieurs débats, conflits et controverses sont liés à ce sujet d’actualité et, bien sûr, il n’y a pas de solutions miracles au problème et aucun consensus sur la manière de le régler. Tout d’abord, il convient de tinirce qu’on entend pare crochage scolaire», Il s’agit de l’abandon des études avant l’ob tention d’un diplôme, souvent en raison de la démotivation et des difficultés d’apprentissage. Le décrocheur tentera de se tourner vers le milieu du travail, il croit qu’il se sentira plus valorisé pour ses compétences. Les mesures à adopter face à cette question sont d’autant plus difficiles à trouver que les acteurs sont nombreux. Il est parlhisdiflicile pour lescommis sions scolaires, les étudiants, les contribuables, les parents, les prolèsseurs ct les groupes de ~~ressioui de se mettre en accord sur une solution commune. Un échec? Au palmarès peu flatteur du décrochage scolaire, la position de l’Estrie est plutôt désolante en se positionnant au 14e rang sur les 17 régions administrati ves de la province, avec un taux de décrochage de 31 % en 2008 comparativement au Saguenay Lac-Saint-Jean qui affiche un taux de seulement 15,8 % de dé- cracheurs pour la même année. La lutte au décrochage scolaire est considérée par certains comme un échec, étant donné les sommes importantes inves ties sans résultats convaincants. En effet, malgré les 200 mil lions investis par le Ministère de l’Éducation, le taux de crochage scolaire reste exac tementJe même après sçpt ans, soit de 30 % pour l’ensem ble des jeunes québécois. Anticiper l’avenir Le problème est d’autant plus grave qu’il est présentement crucial de bien former la re lève. La société est vieillissante et cela engendrera des emplois à combler et des coûts sociaux tels que les soins médicaux pour les aînés. De surcroît, les valeurs familiales ont un impact direct sur la décision du jeune. Par exemple, celui-ci tentera de prendre ses parents comme modèle. li banalisera le problème si ces derniers ont eux-mêmes décroché et vivent aisément. Un autre problème lié au crochage est que les jeunes peuvent développer des trou bles du comportement à la suite de leur abandon. En effet, le décrochage scolaire a de gra ve& conséquences sur le plan personnel, car l’insertion sociale des déc rocheurs se trouve sou vent restreinte. Par ailleurs, plusieurs déerocheurs devien nent souvent dépendants de dro gues et d’alcool. Un désavasuage social L’économiste québécois Pierre Fortin a évalué les coûts sociaux reliés à un déc rocheur n’ayant pas de diplôme secondaire. D’abord, celui-ci aura un salaire inférieur à 15 % comparative ment à un diplômé et il aura 10 % moins de chances que ce dernier de trouver un emploi. La somme des coûts sociaux s’élève à 460 000$ pour un seul décrocheur. Les auteurs, étudiants au Cégep de Sherbrooke, ont réalisé ce mémoire dans le cadre de leur cours Labora toire de pratiques sociales à l’automne 2009. ~ Vous trouverez un graphique du pourcentage de décrochage scolaire selon les régions en page 3 Journal commUI~ata~fl de Sherbrooke DÉCEMB~ 2009 Vol. 24 No. 6 141’ numéro Les LÉONs... c’est nous! ~ Du pain, pas des Jeux! (~ Cinq cubains emprisonnés ~ 8) Encore des hausses de tarifs (~e 11) Pholo: uipe d’Entrec-Librc L’Estrie affichait un taux de décrochage scolaire dc 31% en 2008. Nos recommandations Nos recommandations s’appuient sur les avis de plusieurs spécialistes dans ce domaine. Sensibiliser les jeunes par rapport au décrochage : ils devraient assister à des conférences obligatoires, proposées dans le cadre d’unœurs~ soulignant l’importancedel’éducation. Diminuer le nombre d’élèves par classe, qui s’élève souvent à 32 élèves (selon l’avis de 99% des professeurs de français). Encourager les professionnels en éducation àvenirtravailleren milieu scolaire, enleuroffiant par exemple, de meilleures conditions denvail(salaii’ediminutiond’élè&pmfessionflels. emploi peimanent dans une école, etc.), pour que les élèves en difficulté soient mieux encadrés. Le président de la centrale syndicale du Québec estime également qu’il y a une pénurie de 1300 pro fessionnels dans les institutions scolaires au Québec. Faire respecter la loi concernant l’âge minimal, soit à 16 ans, pour abandonner les études. Selon Égide Royer, spécialiste de l’intervention auprès des élèves en difficulté et professeur à l’Université Lavai, le nombre de décrocheurs âgés entre 13 et 14 ans s’élève à 5000 au Québec. II serait pertinent d’evaluer la possibilité d’élever l’âge minimal pour cesser les études à 18 ans ou après l’obtention du diplôme d’étude secondaire. Carrciiiu iic’ Ce numéro est rendu possible grâce à la collaboration du So)idczritd . CARREFOUR DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE La solidarité internationale, c’est une volonté Fondé en 1974 et incorporé en 1976, le CSI est un regroupement d’organismes qui collective ct commune de changer des inégalités, des oeuvre pour la solidarité internationalç, la justice sociale et le développement durable. injustices, des déséquilibres entre certains pays. Entrée libre. janvi 10 I

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EdepuiS 1986

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Le décrochage scolaire

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e

Un problème? des solutions! p

PAR ALICIA LEMELIN. AMÉLIE DAVIOSON L’ESPÉRANCE,HYACINTHE HUGUfl’ ET JO-ANIE CHARLAND

Le décrochage scolaire est une question sociale importante. Plusieurs débats, conflitset controverses sont liés à ce sujet d’actualité et, bien sûr, il n’y a pas de solutionsmiracles au problème et aucun consensus sur la manière de le régler.

Tout d’abord, il convient de détinirce qu’on entend pare décrochage scolaire», Il s’agit del’abandon des études avant l’obtention d’un diplôme, souventen raison de la démotivation etdes difficultés d’apprentissage.Le décrocheur tentera de setourner vers le milieu du travail,où il croit qu’il se sentira plusvalorisé pour ses compétences.

Les mesures à adopter face àcette question sont d’autantplus difficiles à trouver que lesacteurs sont nombreux. Il estparlhisdiflicile pour lescommissions scolaires, les étudiants, lescontribuables, les parents, lesprolèsseurs ct les groupes de~~ressioui de se mettre en accordsur une solution commune.

Un échec?Au palmarès peu flatteur dudécrochage scolaire, la positionde l’Estrie est plutôt désolanteen se positionnant au 14e rangsur les 17 régions administratives de la province, avec un tauxde décrochage de 31 % en 2008comparativement au SaguenayLac-Saint-Jean qui affiche untaux de seulement 15,8 % de dé-cracheurs pour la même année.

La lutte au décrochage scolaireest considérée par certainscomme un échec, étant donnéles sommes importantes investies sans résultats convaincants.En effet, malgré les 200 millions investis par le Ministèrede l’Éducation, le taux de décrochage scolaire reste exactementJe même après sçptans, soit de 30 % pour l’ensemble des jeunes québécois.

Anticiper l’avenirLe problème est d’autant plusgrave qu’il est présentementcrucial de bien former la relève. La société est vieillissanteet cela engendrera des emploisà combler et des coûts sociauxtels que les soins médicauxpour les aînés. De surcroît, lesvaleurs familiales ont un impactdirect sur la décision du jeune.Par exemple, celui-ci tenterade prendre ses parents commemodèle. li banalisera leproblèmesi ces derniers ont eux-mêmesdécroché et vivent aisément.

Un autre problème lié au décrochage est que les jeunespeuvent développer des troubles du comportement à lasuite de leur abandon. En effet,

le décrochage scolaire a de grave& conséquences sur le planpersonnel, car l’insertion socialedes décrocheurs se trouve souvent restreinte. Par ailleurs,plusieurs déerocheurs deviennent souvent dépendants de drogues et d’alcool.

Un désavasuage social

L’économiste québécois PierreFortin a évalué les coûts sociauxreliés à un décrocheur n’ayantpas de diplôme secondaire.D’abord, celui-ci aura un salaireinférieur à 15 % comparativement à un diplômé et il aura10 % moins de chances que cedernier de trouver un emploi.La somme des coûts sociauxs’élève à 460 000$ pour unseul décrocheur.

Les auteurs, étudiants auCégep de Sherbrooke, ontréalisé ce mémoire dans lecadre de leur cours Laboratoire de pratiques sociales àl’automne 2009.

~ Vous trouverez un graphique

du pourcentage de décrochagescolaire selon les régions enpage 3

Journal commUI~ata~fl de Sherbrooke

DÉCEMB~ 2009 • Vol. 24 • No. 6 • 141’ numéro

Les LÉONs... c’est nous! ~

Du pain, pas des Jeux! (~

Cinq cubains emprisonnés ~ 8)

Encore des hausses de tarifs (~e 11)

Pholo: uipe d’Entrec-Librc

L’Estrie affichait un taux de décrochage scolaire dc 31% en 2008.

Nos recommandations

Nos recommandations s’appuient sur les avis de plusieursspécialistes dans ce domaine.

Sensibiliser lesjeunes par rapport au décrochage : ils devraientassister à des conférences obligatoires, proposées dans le cadred’unœurs~ soulignant l’importancedel’éducation.

• Diminuer le nombre d’élèves par classe, qui s’élève souvent à32 élèves (selon l’avis de 99% des professeurs de français).

• Encourager les professionnels en éducation àvenirtravaillerenmilieu scolaire, enleuroffiant parexemple,de meilleures conditionsdenvail(salaii’ediminutiond’élè&pmfessionflels. emploipeimanent dans une école, etc.), pour que les élèves en difficultésoient mieux encadrés. Le président de la centrale syndicale duQuébec estime également qu’il y a une pénurie de 1300 professionnels dans les institutions scolaires au Québec.

Faire respecter la loi concernant l’âge minimal, soit à 16 ans,pour abandonner les études. Selon Égide Royer, spécialiste del’intervention auprès des élèves en difficulté et professeur àl’Université Lavai, le nombre de décrocheurs âgés entre 13 et14 ans s’élève à 5000 au Québec. II serait pertinent d’evaluerla possibilité d’élever l’âge minimal pour cesser les études à18 ans ou après l’obtention du diplôme d’étude secondaire.

Carrciiiu iic’ Ce numéro est rendu possible grâce à la collaboration du

So)idczritd . CARREFOUR DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

La solidarité internationale, c’est une volonté Fondé en 1974 et incorporé en 1976, le CSI est un regroupement d’organismes quicollective ct commune de changer des inégalités, des oeuvre pour la solidarité internationalç, la justice sociale et le développement durable.

injustices, des déséquilibres entre certains pays.

Entrée libre. janvi 10 • I

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ÉDITÔRIAL

Du clic aux aétes

Un groupe Facebook a récemment été crée pour rassembler lesopposants à la prorogation du parlement par notre ex-journalistede gouverneure générale, Michaêlle Jean, à la demande biensûr de Stephen Harper. La campagne a été, diront certains, unsuccès. 2P0 000 personnes se sont jointes au groupe contre laprorogation, probablement à peu près au même moment où ilsdevenaient fan de groupes comme «Ceux qui proposent de pendre les pédophiles par les couilles» ou encore celui qui rassembleles opposants à un nouveau taux d’alcoolémie. Qui sait? Lesopposants à la prorogation étaient peut-être aussi adeptes dugroupe «contre l’interdiction du virage à droite à Montréal » ouencore celui «contre la cmauté envers les araignées». Peut-être.

L’éléphant Facebook accouche... d’une souris

Sur ces 200 000 personnes, environ 20000 personnes, selon leNational Post, ont participé aux différentes manifestationsau mois de janvier. 10 % de’ceux qui avaient cliqué dans leconfort de leur foyer; pour s’opposer aux manoeuvres antidémocratiques de notre Premier Ministre, ont décidé dejoindrele clic aux actes. Certes, les manifestations ont été un succès,mais comment ne pas sourciller en constatant que pour 90%des activistes Facebook n’en ont finalement rien à cirer desabus de pouvoir de Stephen Harper.

Cela dit, ne feignons pas la surprise. Tout comme Internet créel’illusionde l’information, il créeaussi l’illusiondes liens sociaux.Il crée une illusion de communication et, dans le cas qui nousoccupe, une illusion de conscience sociale. Pour appuyer la causedu cancer du sein, il suffit maintenant de dévoiler la couleur devotre soutien-gorge à tous vos amis. Pour montrer que vousêtes sensibles au sort des Haïtiens, vous n’avez qu’à copierun message informant vos contacts que les propriétaires dePacebook remettront 1 dollar à chaque fois que ledit messageappa~-aîtra. N’est-ce pas merveilleux? Non seulement, vous neconsacrer que 10 secondes à la cause mais c’est un inconnu quiouvre son portefeuille!

Soulager sa conscience

Évidemment, les réseaux sociaux sur le web permettent toutde même de mobiliser des gens, d’annoncer des événements,etc. En Estrie, la mobilisation pour Haïti a été un succès quoique l’étalon auquel on mesure ce succès est quelque peu imprécis. Desjournalistes rapportaient récemment les propos d’Haïtiens en colère contre leur président René Préval (qui, seloncertaines sources, n’aurait même pas daigné visiter le Parlement en mine) en implorant les occidentaux, ou disons les riche~, de ne pas envoyer d’argent parce qu’il allait être volé.Nous soulageons notre conscience en cliquant beaucoup et endonnant peu.

Alors que les Haïtiens nous disent de venir construire des maisons plutôt que d’envoyerde l’argent qui seradétoumé, peut-êtresoulageons-nous hos poches du poids de notre petit change etnotre conscience, du poids de notre inaction.

Les vrais amis

Probablement qu’au moment où vous lirez ces lignes, le dramehaïtien aura relativement disparu des unes des journaux, desécrans de télévision, Il aura certainement disparu du fil tranquillede votre réseau social préféré. Jusqu’à qu’un groupe se formepour ne pas oublier de se rappeler de s’en souvenir. Probablement que peu d’Haïtiens perdent leur temps sur Facebook cestemps-ci mais, ils découvriront probablement ce que tourIesinternautes de la planète savent; que des amis Facebook, cene sont pas de vrais amis.

PAR rÉQUIPE DE RÉDACTION

Le retour du terrible A-H1N1depuis l’été dernier ; exagération de la nocivité de la grippe;modification & la définition depandémie par l’OMS afin dela déclarer plus fncilement;achat à coût de miHiard de dollars de vaccins grugeant le budget de santé des Etats; désengagement de toutes responsabilités des compagnic~ pharmaceutiques face ~ux conséquences pdssibles du vaccin;doutes face à l’efficacité duvaccin.

Que disent les médias?

Qui peut dire quels médias arapporté la ûouvelle? Surtoûtpas lesproduits médiatiques deGesca ou de AstraL Média, :ettrès peu ceux de Radio-Canada. Ces derniers ont plutôthurlé au loup : à peine quelquesnientions marginales, coincéesentre deux nouvellès liuihanitaires. A ce niveau, bien desjournalistes ressemblefit à deschiens bien dressés courantaprès un os qu’on leur a lancé.

Rappel important

Tous les regards sont tournésvers Haïti, la mode médiatique a ainsi changé depuis le12 janvier. Bientôt, cesera letour des Jeux Olympiques,cônuue à chaque deux ans.C’est maintenant «in» deparler d’Haïti, mais ce n’estplus très « cool» de discuter du terrible A-uNi.

Pourtant, le médecin etépidémiologiste allemandWolfgang Wodarg, présidentde la commission santé duConseil de l’Europê*, crie auscandale de la fausse pandémie. Le Conseil de l’Europe aainsi adopté une résolution exigeant une enquête sur l’Organisation mondiale de la Santé(OMS) par rapport à sa gestion de la grippe AIH1N1, etde ses liens avec les laboratoires pharmaceutiques.

Pour quelles raisons? Les mêmes que plusieurs médecins etscientifiques en dehors du courant populaire ont pu mentionné

PAR MICHAÈL PRINCE

Heureusement, il y a quelqueschiens de garde, discernant lestireurS d’os qui dansent auloin. Je salue l’effort de médiasindépendants tels queMondialisation.ca, AgoraVox,Contreinfo, humanite.fr, ettout individu qui tente .de restter vigilant face à cette cacophonie mé4iatique de grandeen~çrgure.

Après l’harcèlement constantsur leA-HINI, livré pendantplus 4e huit mois par les télévisions, le web, les journaux,les radios et par le fait même,par notre entourage, voilà queplu~persdnt~e ~n’e~ parle.Comme bien d’autres sujets.«Plus personne n’en parle »,

voilà un beau conceptd’émission populaire.

*Le Conseil de l’Europe,fondé en 1949, est ladoyenne des organisationsoeuvrant en faveur de laconstruction européenne.

Équipe de rédaction Caricature Éditeur: La Voix FerréeLudivine Caussan Alexandre BoisvetlClaude Doslic Étienne Ménard Impression : lite Record

~.

sylvain Bén,bé Collaboration Graphisme de la nouvelle maquetteAnnie Forcit

Pierre Domingue Grapldq IllustrationAlison l3nanette

. Nonnand Couture87. nie Laurier, local 317 MicliadI Prince Distribution : PuNi-Sac EstricGuillaume Beaulieu

51,erbrooke (Québec) Marianne Verville Poste publication Enrg. 7082JIH4Z4 Mise en page ~rancis Poulin

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Ludivine Caussan Pauline Ronsmans saint.ioseph au sud. Le Pltare àMartin Gardner Caroline Nault l’ouest et par la rivière St-François.Sylvain Bénibé

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2 janvier 2010 • Entrée Libre ~

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La niissance d’un projet

Aussi invraisemblable que celapuisse paraître, ce projet est néd’une profonde frustration.Avez-vous déjà pris le tempsd’observer les millions de fourmis qui -prennent d’assaut lescentres conimerciaux à I ‘approche de la r~ouissante ≠ii~e desFêtes? Tous, robotisés les unscomme les autres, convoitentmentalement des articles quelconques en prévision d’un moment magiqBe! Us ysacnfierontparfois plusieurs journées decongé.

À la suite de la constatation de lapérte fiagranté des vàleurs familiales d’autrefois. uhe simplerencontre entre amis’ se transfonte rapidement en délire oùfoiscinnent les solutions anarchiques au problème. Dans lespropos, on dénote l’urgenced’agir!

D’un commun accorcL on visedirectement le coeur de la bête(leCarrefourde L’Estrie~ et oninjecte une bonne dose d’anticorps alors’que se pointe à l’horizon lajournée à plus haut risque de contagion de l’année:. leBoxing Day.

Notre mission

À l’occasion du 26décembre,on souhaite sensibiliser et nonchoquer. Offrir des choix etprésenter des alternatives plutôt que de pointer du doigt. Coin-ment passer notre messageautrement? Notre réponse: parl’entremise de l’art clownesque!

Nos clowns, dér~mmésLÉONs.,sont une maflifestation vivantede nos valeurs. C’est une grandefamille unie qui profite de chaque moment, qui.rigole consfainnient et qui s’émerveillefacilement! Les LEONs don-

nent envie. Ils partagent tout cequ’ ils ont et tout ce (lu’ ils sontsans compter. C’çst simpled’être LEON, et gratuit!

Le Grand Jour

Outl Après beaucoup de préparation et de réflexion, on seprésente au Carrefour de l’Es-trie un’ peu maladroitement,incei1~in dç la réception! Rapidement, on s’installe. Derrièrenos nez rouges, et débordantd’amourà partager, on constatebienvite l’ouverture des citoyensdu monde!

Nos clowns LÉONs, individuellement ou en petits groupes, entrent doucement en contact avec les Sherbrookois. Ons’affaire à susciter la curiosité,que ce soit par des prestationsmusicales, des spectacles dejonglerie, de pitreries ou simplement de nombreux rires!

Tout au long de l’après-midi(l2hà 17h), les LEONs illuminent les visages des petitscomme des grands! Ils donnentdes câlins, des biscuits maisonsfaits avec amour et des sacsréutilisables fhbriqués à partir detissus recyclés! Les LEONsartistes. peignent des visages~colorés! D’autres distribuent

des (<voeux gratuits» en offrant des sous à lancer dans la.fontaine! Les foules se relaientet la magie s’installe!

De telles actions créent rapidement une avalanche dequestionnements. Les réactions, très diversifiées, surprennent par leur spontanéïté.«Qu’est-ce que vous faites aujuste?», «Gratuit? mais pourquoi?» Certains sontdestabilisés, ils veulent en savoir plus! Pour les LEONs,c’est l’occasion rêvée d’offrirune prestation vocale en interprétant la chanson «Noêl n’estpas au magasin», deAnne Sylvestre. Parles paroles, le message est clair et accessible à tous:Tu possèdes déjà tout ce dont tu

~abesoinpouriàireplaisir danston coeur et dans tes mains!

Quel bonheur! À notre grandenchantement, les reactionspositives se multiplient! L’ intéretpour le message est flagrant!Simplement, nos clowns ramènent à la surface des valeurspourtant bien connues. «C’estvrai, on fabriquait tous nos cadeaux avant,» s’exclame unedame, émue, «et ça faisait toujours plaisir!»

Il y a définitivement plus deLEONs qu’on ne lè pensait àSherbrooke!En espérant quel’épidémie soit lancée!

Tes idées sont bonnes!Viens les partager!

www.f’acebook. con;

Joindre le groupe«LEON s ‘aime du Bonheur.’»

SAUVEGARDONS ÉCÔNOLOGISL’ACEF Estrie et uhe coalition: d’organismes dénoncentla décision de l’Agence de. l’efficacité énergétiqued’abandonner Econotogis, le seul programme d’efficacitéénergétique destiné aux ménages à faible revenu. Les groupes demandent l’intervention, de la ministre des Ressourcesnaturelles et de. la ‘Faune, Nathalie Normandeau, pour amenerl’Agence à revoir sa position.

L’Agénce a récei’nment demandé à la Régie de l’énergie dcl ‘autoriser à mettre un terme au programme Econologis dès le 1er avril2010. Lancé en 1999, ce programme a permis à plus de 5000 ménages à faible revenu en Estrie, autant locataires que propriétaires,de bénéficier de Ç’isites gratuites à domicile pour recevoir des conseils et bénéficier de travaux légers d’efficacité énergétique ainsique de I installation de produits permettant l’economie d’energie

L’Agencea. décidé d’abandonner Éconologis pour le remplacerpar un progràmme qui e~’ccluern un~ grande prôportion’dè’~ersoniies”à faible revenu dont notamment un grand nombre de locataires. Deplus, la phase du projet pilote de ce nou*au programme qui devaits’amorcer en novembre 2009 n’est même. pas commencée. Advenant l’échec du projet pilote, le retrait précipité d’Econologislaissera de nombreux ménages défavorisés en plan. Ce serait injuste que ces ménagés, qui financent les programmes d’efficacitéénergétique par les tarifs d’énergie et qui ont besoin plus que lesautres, de ces programmes, ne puissent plus y avoir accès.

fi reste de la place dans le calendrier des visites. Les gens quis’inscrivent reçoivent dans unpremier temps la visite d’untechnicien qui fera des travauxminèdrs de calfeutrage et installera des produits économi

frigérateurs Énergy Star seront tirés parmi les 700 ménages visités en Estrie.

Pour bénéficier du programmeEconologis, il faut que les coûtsdu chauffage ne soient pas inclus dans le prix du loyer et avoirun tevenu répondant aux seuilsétablis. Parexemple, le revenud’une personne seule ne doitpas dépasser 22 171$; celui

* Voici le graphique sur le décrochage suite à la page 1.

EntréeLibre.ja ~vjçr 2010. 3

Spécial du..Boxing .D,ay.

Les LÉONs.., c’est moi, c’est. toi, c’est nous!PAR SARAH MORIN-CÔTÉ

Dans cette société de consommation où les économies rendent siheureux, la recherche aux aubaines petit très vite devenir mi vraicauchemar! Cette année, malgré le stress ambiant, on pouvaitpercevoir un souffle nouveau au Carrefour de l’Estrie.~En cettejournéefatidique dii 26 décembre, certains ont eu la cliance’d’échanger unsourire et petit—être même de passer tin doux moment en compagnied’êtres colorés arborant un nez rouge. Ces clowns clandestins, quidonnent de bon coeur, bouleversent par leur authenticité! Ils fontçirculer des rumeurs d’amour. Ce sont des LEONs!

Un Boxing Day pas comme les auÉres avec les Léons

Les visites Éconologis sepoursuivent jusqu’à la

fin mars 2010

d’une famille de 4 personnes,41198$. Pourobtenirplus d’information, pour vérifier votreaUmissibilité et pour prendrerendez-vous, appelez-nous au

(819) 563-1585

SOURCE:

CHISLAINE BEAULIEU

cOORDONNATRICEDU -

PROGRAMME ÉCONOLOGIS

~‘- Décrochagescolaireparrégion (%), 2006-2007

71)

60

seurs d’énergie ainsi que d’un. ‘ ~‘

conseiller qui pourra leur don- ~ner des conseils personnalisés ‘

d’économie d’énergie. Dans un 311

deuxième temps, un électricienvient installer des thermostats ‘ 20

électroniques (certaines conditions s’appliquent). Les deuxvolets sont gratuits. Une nou

~ ~C’Si’Jt~~ L~,~)~k,frfl,it .‘d4»r ~ ~

veaute cette annee, deux re ________________________________________________________

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Les Jeux olympiques

Évidemment, ce n’est pas lescontradictions qui feront s’effondrer l’institution olympique,et tant que des gens richessupporteront les Jeux, les contradictions importeront peu.

Un gouvernement municipal~‘ise et visera toujours à maximiser les investissementsgouvergementaux dans sa localité. C’est simple: Si les infrastructures sont payées pard’autres paliers gouvernementaux, on externalise les coûts.Dccc point de vue, les villes deVancouver et Whistler avaientdonc tout à gagner en obtenantles Jeux.Comme par exemplele fut d’obtenir une amélioration du réseau routier et uneaugmentation de la valeur du

parc immobilier, etc. Mieux,utiliser « l’esprit olympique »pour justifier des subventionsprovinciales, ça change du discours du pôle de croissance quiest véhiculé.

Que fait le fédéral?

L’appui des autorités fédéralesn’est pas si innocent dans cecontexte. En effet, l’Etat Canadien n’a pas terminé son

« coming out » politique. Enfait, depuis 2001, avec l’attaqueaméricaine sur l’Afghanistan,les Etats nord-américains ontrecommencé timidement à assumer ouvertement leur rôleclassique de promotion de laclasse dominante, tout en pre

nant des positions sur des bases idéologiques plutôt que financières. Terminée la périodeoù l’État prétend être passifdans son rôle de « gestionnaire », qui ne sert d’ailleursqu’à balancer des colonnescomptables, craignant la vindictepopulaire.

Avec des investissements olympiques de 6 milliards pourjustifier des retombées économiquesde 4 milliards sur 7 ans, dans lescénario le plus optimiste, il estclair que les gouvernementsoffrent un énorme cadeau auxpropriétaires immobilier àVancouver et Whistler, auxcommanditaires olympiques età l’industrie touristique.

Vancouver dévolue

Malheureusement, c’est Vancouver qui subit le développement. Evidemment, on pointedu doigt la croissance économique, l’accroissement duPIB, puis on tente de gardernotre attention sur la moyenne,et on ne nous informe aucunement sur l’écart type! Van-

son arrestation en 2007

couver était déjà une villeavec un énorme écart entre lesriches et les pauvres, et lesinvestissements y sont faits demanière ~ s’assurer quel’écart y sera grandissant. Onsait que les coûts de logementont considérablement augmentés à Vancouver, ce qui n’estsans doute pas étranger àl’augmentation de 373% dunombre d’itinérants depuisl’obtention des Jeux. La guefreleur est d’ailleurs maintenantdéclarée alors qu’à Vancouvercomme à Whistler, on tente de«nettoyer» les centres-villes.

Une résistance tenace

Des candïdatures pour les jeuxolyffipiques seront soumisesdans toutes les villes où des élusmunicipaux voudront prendreplus de pouvoir. Mais attention:La résistancç aux Jeux de Pékin, a servi de tremplin.à la résistance. de Vancouver, et nousferons tout ce qui sera en notrepouvoir pour faire un Seattledes années 2010. Le coup fatal reste à porter au mouvement olympique et pour se,faire,le Réseau de Résistance auxOlympiques de ~ancouver appelle à la réalisation d’actionsen solidarité.

Pour plus de détai&olympicresistance.net

Urgence démocratique

Entre décembre 2009 et juin2016, le MDN (Mouvementpour une Démocratie Nouvelle) réalise la campagnede mobilisation «Urgencedémocratique» pour signifierque le temps n’est plus à laréflexion, mais à l’action,

Entre prorogations, bâillons,manque de transparence et engagenients non respectés, ladémocratie se porte mal et ledésabusement accroît. Entre1998 ct 200$, le taux de participation aux élections québécoises a chuté de 21 points, passantdc 78% à 57%. n fut le dire clairement, notre mode de scrutin

contribue à ce désabusement enignorant des millions de votesà chaque élection, qui sont toutsimplement perdus. Voter pourun tiers parti ou dans une circonscription qui n’est pas favorable au parti de notre choixrésulte en un vote perdu. C’estce qui est arrivé à 1,5 d&3,3millions de votes enregistrés auxélections de décembre 200$, cequi n’est pas un mince nombre.Dans ce contexte, il est difficilede s’étonner que des millionsd’électeurs n’aillent plus voter.

Agissons rapidement

L’intérêt envers la politique

peut difficilement se développeret se maintenir dans une démocratie où la surreprésentationdes uns se fait au mépris de lareprésentation des autres; où lapopulation ne se reconnaît nidans les personnes réunies àl’Assemblée nationale ni dansles idées qui y sont portées.

Avec un mode de scrutin traitant de tous les votes et de toutl’électorat, voter ferait alors unedifférenèe. Afin qu’un nouveaumode de scrutin soit en placepour les prochaines élections,un projet de loi doit être déposé

et l’Assemblée Nationale doitaccepter d’en débattre, avantla fin de la session parlementaire soit enjuin 2010. En datedu 17janvier 2010,,. il reste 21semaines pour s’assurerqu’unnouveau mode de scrutin soitutilisé lors des proàhainesélections. A vous de passer àl’action avant qu’il ne soit troptard!

Pour agir visitez l’adressesuivante:

www.democmtie-nouvelle.gc.ca

Source: Site du MouvementDémôcrùtie Nouvelle ‘et Entrée-Libre

Du pain, pas des Jeux!PAR GUILLAUME BEAULIEU • RÉSEAU DE RÉSISTANCE AUX OMLYPIQUE

Après un relais de la flamme sous le thème « la BanqueRoyale du Canada vous donne des bébelles en plastiquepour vous convaincre qu’ils sont écolos », qu’est-ce qui peutnous apparaître plus contradictoire? Peut être le fait que legouvernement de la Colombie-Britannique coupe des subventions dans les sports scolaires pour financer les olympiques, en nous disant qu’ils le font pour l’esprit du sport.Ou bien encore que le gouvernement Canadien refuse defaire une trêve en Afghanistan Ion des jeux et qu’il continuede déblatérer’ sur l’unité qui réside entre les nations.

une militante P~cheedath qui est morte dans unePhoto: Wikipédîa

cellule après

Vers un nouveau mode de scrutin

URGENCE

187. rue Laurier, local 314u TABLE PONDE ces Sherbrooke (Québec) 11H 4Z4

Téléphone: (819) 566-2727

ce OESTRE Télécopieur: (81g) 566-26MCourriel : trovepe~aide-intemet.org

LE MOUVEMENT POPULAIRE

• Des ressources à découvrir• Des alternatives à ofluir• Une force en devenir

Des Sherbrookois sous surveillanceDans le cadre de la venue de la flamme olympique à Sherbrooke, plusieurs jèunes’ont reçuune visitê rare. Ce n’était ni un dignitaire ni un athlète, mais bien un agent des ‘~ervicessecrets. Le Service Canadien du Renseignement de Sécurité (SCRS) procédait à une véritable campagne de récolte d’informations à travers le Canada. Celui-ci avait des dizaines denoms en banque et cherchait à valider de l’information. Loin de vouloir dénicher des terroristes, 750 agents ont parcourus le pays surtout dans le but d’intimider dés militants politiques,des regroupements autochtones ou toutes autres personnes ayant des motifs de s’opposeraux Jeux de Vancouver.

Fabulation et médisance diront certains. C’est pourtant ce qu’a dit noir sur blanc MadameJennifer Stoddart, commissaire à la vie privée du Canada : «Présentement, le Canada sedirige dangereusement vers une société de surveillance. (...) La protection de la vie privée estun élément crucial d’une société libre; sans elle, il n’y a pas de réelle liberté.»

PAR PRANCIS POULIN

:4 Janvlet20l0 ‘.E±ttrée’L1bre p~

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Qu’est-ce qui vient aprèsl’Agriculture Soutenue paila Communauté (ASC )?Comment redonner l’agriculture et l’alimentation aucollectif local, au service dela santé, du mieux être etde 1w prospérité économique? -

Cette conférence nous dresse unbrefhistorique de la culture légumière au Québec, autrefoisl’agriculture de subsistance,puis suri ‘économie de marché,sur le mouvement de 1 ‘agiculture biologique, et enfm surl’ASC. L’auteur nous proposeun fUtur possible de la production de légumes bio, facilité parune combinaison des facteurssujvants : L’auto fertilité dessols, la çulture en serre froideet la création d’un jardin collectif. Pins précisément il s’agitd’uniirojet collectif d’association entreproducteurs et consommateurs à une échelle trèslocale 5 à 10 kms, C’est uneinvitation à faire autren~tent.

Lors de la conférence, nousvoyons quellès sont les conséquences de l’économie demarché, en ce qui concerne laproduction et la consommationdes légumes, au Québecaujourd’hui. Quels sont les impacts sur les prix, la qualité etla valeur nutritive? Qu’en est-t-il de l’aspect écologique decette production, et quel en estl’impact sur la situation économique des producteurs etdesjardiniers?

Qui est l’auteur?

Pierre Domingue l’auteur decette conférence, est l’un despionniers de l’agriculture biologique au Québec et également de l’Agriculture Soutenue par la Communauté qu’ilpratique depuis le début des années 90. Fonné.en agricultureclassique puis recyclé dans lebiologique à la fin des années80, il a vécu ces transitions difficiles et a constamment cherché des solutions pour la prospérité de la production des légumes au Québec.

Voilà ce qu’il nous proposeaujourd’hui, après plus detrente années d’expérience,d’essai et d’erreurs commejardinier et maraîcher puiscomme conseiller en gestion et

commejardinier conseil. Pierrenous propose ~e nouveau modèle: un mélange de connaissancçs respectueuses de la viedu sol, qu’il appelle l’auto fertilité, l’utilisation de serres froides dans un projet collectifd’association-à une échelle trèslocale, entre des consommateurset desjardiniers. Cette volontéd’implication humaine et collective, dans des projets nouveaux

monde, alliée à des investissements dc groupe, minimes etintelligents, vont permettre rapidement le développementd’une alimentation de proximité,d’une fraîcheur incomparable,des aliments sains, livrés chezvous à vôtre convenance etselon vos besoins. Voilà uneagriculture au service de lasanté du mieux être et de laprospérité économique.

Conf~rèncé ~ùr rigriciiltûre ùouvelle

L’4griculture nouvellePAR PIERRE DOMAINGUE. CONFÉRENCIER ET CONSEILLER

Photo: Web

Pour plus d’information, n’hésitez pas à rejoindre Pierre Domingue:819-823-9373 e pierredomingue@videotron.èa

EntréeLibre.janvier2ølO.5

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Solidarité internationale

Transat offre 30000 $ au CSIPAR CAROLINE NAULT • AGENTE DE COMMUNICATION DU cM

Les communautés vivant prèsdu site historique du Machu Pic-chu, une cité inca du XV”siècle,sont confrontées à l’augmentation croissante du nombre detouristes transitant par leur bcalité pour se diriger vers celieu touristique. Ceci entraînela détérioration de l’environnement local, la dilution de la culture locale et l’impossibilité descommunautés de bénéficier desretombées financières découlantde ce tourisme promu pard’autres grands acteurs. En réponse à ce problème, le projetmis de l’avant conjointementpar le CSI et l’un de ses partenaires local péruvien, la Coopérative Coclatours vise lapromotion d’une route touristique alternative et durabledans la province de la Vallée deLa Convencién.

Un projet durableLe projet vise donc le développement des capacités des agriculteurs à gérer un tourismerural durable, la restauration dedeux haciendas historiquesdatant du XVP siècle, la sensibilisation des visiteurs et desopérateurs locaux aux enjeuxdu tourisme durable et l’encouragement à la prise en mainlocale du développement touristique de la zone. Près de 6500familles, majoritairement regroupées en coopérativescaféières au sein de la Centrale& coopératives caféières Codaliée à Coclatours, bénéficierontde ce projet.

La participation financière deTransat servira principalementà la restauration des haciendashistoriques. Le CSI est uts heureuxde recevoir l’appui deTran

sat qui profitera non seulementà son projet, mais également aurenforcement du tourisme durable. «Cette initiative est toutà fait cohérente avec notre travail qui est de renforcer l’autonomie et les capacités descommunautés locales afinqu’elles aient plus de pouvoirsur leur propre développement.Le tourisme durable est unevéritable porte ouverte sur desretombées socioéconomiqueséquitablement réparties au seinde la population d’accueil,»précise Marco Labrie~ directeur

du CSI. D’ailleurs, le Carrefourde solidarité intanationale et ClubVoyages Orford, qui appuie leCSI depuis plusieurs années,étudient la possibilité d’offrir unparcours touristique alternatifdans cette magnifique région.

Solidairedcpuis longtempsIl est important de rappeler quele Canefourde solidarité internationale est un regroupementd’organismes qui oeuvre pourla solidarité internationale, lajustice sociale et le développe-

ment durable. Depuis 1976, leCSI, en collaboration avec sespartenaires régionaux et internationaux, soutient des projetsde développement, réalise desstages de solidarité pour lesjeunes dans les pays du Sud,organise des activités de sensibilisation à la réalité et auxenjeux internationaux et soutient concrètement l’avenue ducommerce équitable.

Sommet de Copenhague

Ici, il n’est pas question devérifier la véracité duCiinjatGaIes*, non plus devérifier la crédibilité de l’effetde serre comme acteur majeurdes transformations climatiques. Nous allons simplementregarder quelles sortes dechangement climatiques ces«grands sauveurs terrestres»peuvent provoquer sansl’avoir metionné aux enfants.

Cinq façons de modifierle dimatL’existence des armes météorologiques ont été mise en évidenceparMichel Chossudovsky.Ce dernier est un économistecanadien, professeur à l’Université d’Ottawa et directeurdu Centre de recherche sur lamondialisation depuis le 9 septembre 2001. Il a expliquédans un livre* et dans maintesarticles (mondial isation.ca) que

les armes météorologiquessont en mesure de déclencherdes inondations, des sécheresses, des ouragans et des tremblements de terre. Il va sansdire que se sont certains paysindustrialisés, dont les EtatsUnis, qui possèdent cette technologie de pointe.

La mondialisation du marchééconomique nous force âacheter des produits essentielsqui proviennent de partout surla terre. Cette conception« géo-économique» affaiblitnotre économie locale. H devient donc difficile de trouverdes produits fait au Québec.Notre économie locale subitdirectement les effets de lamondialisation tandis que letransport internationale desmarchandises va de bon train!

La modification du climat afinde provoquer la pluie est unphénomène connu depuis lesannées 1950. Elle a, entreautre, été appliquée lors des

Jeux Olympiques de Pékin,mais surtout à fin d’éviter lessécheresses et d’aroser lescultures agricoles dans plusieurs pays du monde. H existemême une compagnie américaine spécialistes en ce servicecomme la Weather Modification Inc.

Depuis 50 ans, les milliersd’essais nucléaires effectuésont eu un impact majeur sur leclimat. Si les scientifiques,avec la «théorie du chaos»,nous laisse entendre que lebattement d’ailes d’un papillonau Canada peut provoquer unouragan en Chine, que peut-on penser de l’effet d’une explosion nucléaire?

Et pour finir, que doit-on penser de la déforestation del’Amazonie effectuée par leBrézil ? Est-ce que l’ablationd’une portion du poumon de laplanète va finir par influencerle rythme de celle-ci?

Une analyse valableVoilà des bases pour bonifierune analyse sur les changements climatiques. Les grandsdirigeants devraient lesindures dans leurs promessesd’aider le sort de la planète çtde ses habitants. Mais, ils nele feront sûrement pas, car ilsse concentrent que sur la taxecarbone. 3e conclurai sur cettepensée souvent entendue chezles gens de la rue z «Aide-toiet le ciel t’aidera!»

• Des données de recherchesclimatiques auraient été falsifiées par des scientifiques degrandes renonunées qui fonthautement valoir la théorie dpréchauffement climatique.

•Washington ~ New WorldOnler Weapons Can TriggerClimate Change, (~novembre 20(X))

Le S décembre dernier, un projet du Carrefour de solidaritéinternationale (CSI) a eu l’immense privilège d’être sélectionné, parmi 65 projets provenant de 25 pays, comme l’unedes quatre initiatives appuyée par le voyagiste international Transat Une somme de 30 000 $ sera remise au (SI pourappuyer un projet de tourisme durable auprès des communautés locales de la province de la Vallée de La Convencién,située à 25km du Machu Picchu au Pérou. /

b

Près de 6500 familles, majoritairement regroupées en coopératives caféières au sein de la Centrale dc coopéra-tins caféières Coda liée à Codatours, bénéficieront de ce projet.

Photo: CS1

Les grands protecteurs de l’environnementPAR MICHAtL PRINCE

Selon le court-métrage de la cérémonie d’ouverture dusommet internationale de Copenhague; la terre court à saperte. Séismes, tornades, sécheresses et innondations,tous ces désastres proviennent du phénomène appelé «changements climatiques ». Le document audio-visuel stipule que les enfants doivent demander aux «grands»dirigeants de la planète des solutions de rechange pouraméliorer l’état de santé de la planète. Quel scénarioétrange! Mais, est-ce que les enfants sont rationnellementéquipés pour analyser la situation? Est-ce une bonne idéede supplier les «élites» comme ils nous le suggèrent ?

6.janvier20l0. EntréeLibre

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Menace de coupures

Retrait du financement à Alternatives par I’ACDIPAR CAROLINE NAULT • (SI

En décembre dernier se pmfilait déjà les coupures gouvernementales dans le budget du journal Alternatives. La nouvelle a eu l’effet d’une onde de choc dans le milieu de la solidaritéinternationale au Québec puisqu’une telle coupure paraîtrait injustifiée. Désireux de valo

situation à la fois ambiguê et(CSI) souhaite vous faire partde coopération internationale

Cette organisation quétreoise quivise la mise en réseau, la promo-lion et la construction d’initiatives novatrices des mouvementspopulaires et sociaux et qui lutteen faveur des droits éœnomiques,sociaux, politiques, culturels etenviirrnniiawc~ aujourd’huifortement menacée. En effet laMinistre de la Coopération internationale, Beverly Oda, refuserait de renouveler le financement de l’organisation nongouvernementale de solidaritéet de développement international Alternatives. Alternativesattend depuis mars dernier laconfirmation de l’ACDI du renouvellement de son financement de base de 2,7 millions dedollars, dont 75% proviennentde! ‘ACDI et 25% proviennentde sources de financement autonomes. Ce financement permettra d’appuyer des groupes sociaux en lrak, en Haïti, en République démocratique duCongo, en Afghanistan et enAmérique Centrale. Les acti

vités d’Alternatives tant à l’international qu’au Canada, àtravers le volet intitulé « engagement des Canadiens », sontsubventionnées depuis 15 ans parl’ACDI.

L’agence canadienne reconnaîtainsi les initiatives novatricesd’Alternatives en faveur d’unmonde plusjuste, plus respectueux, qui repose sur la soudaritéet l’ex econsidérable quecette ONG a developpé depuissa fondation en 1994.

lly a à peine un an, Alternativesrecevait deux millions de dollarspour réaliser un projet en frak,projet jugé conforme à tous lesstandanisde l’ACDJ portant surles droits des femmes et desminorités et — est aussi appuyéparla Commission Européenne.

Dans ce contexte, le directeurgénéral d’Alternatives, Michellsmbut, ainsi que l’Associationquébécoise des organismes decoopération internationale(AQOCI), s’expliquent mal les

raisons qui motiveraient le gouvernement fédéral à coupercourt au financement de l’organisme dont le programme aété développé en collaborationavec des représentants deI ‘ACDI.

Le fedéral menaçantLe retrait du financement àl’organisme de coopération internationale Alternatives constitue une atteinte inadmissibleà la liberté d’expression. Lesallégations soulevées dans certains médias associant l’ONGà des groupes extrémistes sontnon seulement mensongèresmais s’avèrent également préjudiciables envers l’organisation et le réseau québécois decoopération internationale quiappuie les activités de ses membres », souligne Gavais L’Heureux, directeur général parintérim de l’AQOCI.

Dans le contexte de l’adoptionen juin 2008 de la Loi sur la

—‘ I’

ç)ça

responsabilité du gouvernement en matière d’aide audéveloppement officielleune loi selon laquelle l’aidepublique doit contribuer à la réduction de la pauvreté et aurespect des droits de la personne, on comprend mal quel’ACDT adopte une définitionsi restrictive de ses trois priorités: la croissance économique, les enfants et lesjeunes, etla sécurité alimentaire.

Manifestation d’undésaccordTout comme des représentantsdespartis d’opposition, tels quela porte-parole du Bloc Québécois en matière d’afl~ires étrangères, Francine Lalonde et taporte-parole du Bloc Québécoissur les questions touchantl’Amérique latine, l’Afrique et

la coopération internationale,Joanne Deschamps, I ‘AQOCIdemande à la ministre Oda demaintenir le financement d’Alternatives et de continuer àdévelopperun dialogueconstructifavec une société civile richeet diversifiée.

Le CSI vous invite égalementà être solidaire d’Alternativeset à manifester votre soutienenvers cette ONG en signantsa pétition électronique en ~itndantà l’adresse suivante:

www.soutenLaltenlative&ca

pays que l’on « aide)) en solidarité ou en dépendance continue?

Oui, aidons lors de catastrophescomme celle d’Haïti. La solidarité internationale prend alorstoute sa signification, mais ilfaut aussi savoir leur redonnerleur autonomie. C’est tellement important pour la dignitéhumaine.

tiser les initiatives de la société civile et de dénoncer uneincompréhensible, le Carrefour de solidarité internationalede la position de l’Association québécoise des organismes(AQOCI)* dont il est membre.

Encore des coupures pour le milieu communautaire...Photo: Web

:~~R-~,S )cJ(~~jX-up

“L __

*Association québécoisedes organismes de coopé

ration internationale(AQOCI)

Elle regroupe 69 organisa-tians qui oeuvrent, à l’étrangeret au Québec, pour un développement durable et humain. L ~4QOCIapourmissionde soutenir le travail de sesmembres ainsi que leurs initiatives en faveur de la solidarité internationale. En s ‘appuyant sur la force de sonréseau, I ‘AQOCI oeuvre àl’éradication de la pauvreté età la construction d’an mondebasé sur des principes dejustice, d’inclusion, d ‘égalité et de respect des droitshumains.

wwwapoci.gc.ca

Haïti

De la solidarité internationale à la dépendancemondialePAR ANDRÉ NAULT.AMIS DE LA TERRE DE L’ESTRIE

Dans son livre La mondialisation de lapauvreté, publié en 1998,l’économiste Michel Chossudovsky, nous démontrait clairement que la mondialisation capitaliste, comme nous laconnaissons, ne rend pas aux pays leur autonomie mais créebel et bien une dépendance excessive envers les pays donateurs.

Dans un autre ouvrage de John Perkins, Tire Economic Hit Man,l’auteur explique comment des commissaires étatsuniens appauvrissaient les gouvernements sollicités, avec des largesses deprêts considérables à ces pays qu’on dit en voie de développement. Par ces prêts, presque démesurés, les Etats-Unis s’assurent ainsi de votes à l’ONU et un approvisionnement de richesses naturelles dans les pays sollicités.

De pays presque autonomes, nous en avons fait des pays dépendants, tant au niveau économique qu’au niveau alimentaire. Ainsi,la pauvreté se développe et s’accentue de plus en plus. Desdirigeants véreux endettent’ leur pays pour leur propre bénéficeet les laissent criblés de dettes.

Nous vivons actuellement un grand désastre humanitaire en Haïtiet nous voyons, de façon très concrète, les liens qui nous unis-

Photo: Étienne Ménard

sent à ce peuple affligé. Des millions de dollars vont être envoyés à ces gens en détresse, laissés presque à eux-mêmes.Pourtant, trois pays du G8, la Fi~nce, le Canadi et les EtatsUnis, s’étaient amenés avec leurs gros sabots en 2004, en chassant le président démocratiquement élu, afin de reconstruire lepays. Malgré cette reconstruction, nous n’avons pas vu beaucoup de pelles mécaniques présentes sur les lieux du sinistre.

Les Haïtiens eux-mêmes soulignaient qu’ils n’avaient que leursmains pour dégager les sinistrés des décombres. On peut se poser la question, quelle reconstruction ces pays riches ont-ils faitdepuis 2004 ? Est-ce que ces trois pays, incluant le nôtre, ontvraiment à coeur le bien du peuple ou le bien des nantis ? Est-ceque le but de diminuer l’influence du Venezuela et de Cuba estplus important que le bien de tout un peuple ? Mettons-nous les

Entrée Libre. janvier 2010 • 7

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Affaire internationale

Le comité de solidarité del’Estrie a organisé plusieursvoyages de solidarité à Cubatouchant les thèmes del’éducation, de la santé, dela culture et de l’environnement. Dans le cadre de cesprojets, les participants ontété sensibilisés à la causede cinq Cubains emprisonnésinjustement aux Etats-Unisdepuis 11 ans. Mad. ElizabethPalmeiro, épouse de RaménLabaflino, un des cinq prisonniers, a donné une conférence pour nous expliquer endétail la problématique.

Au milieu des années 90, lesCubains Fernando Gonzales,René Gonzales, AntonioGuerrero, Gerardo Hernandezet Ramon Labanino, connusintérnationalement comme les«Cinq », avaient infiltré desgroupes anticubains de Miami,connus pour avoir perpétré desactes terroristes ayant causéla mort de milliers de Cubains.Par exemple, le 6 octobre 1976,des membres de ces groupesterroristes ont fait exploser enplein vol un avion de la ligneCubana, causant la mort de‘équipejuvénile d’escrime cu

baine et de l’ensemble des passagers.

En 1998, le gouvernement cubain a remis aux autoritésamériçaines un rapport volumineux démontrant que dès

-actes terroristes se préparaienten sol américain contre Cuba,par ces groupes anticubains deMiami. Les informations résultaient en grande partie des renseignements recueillis par lescinq Cubains qui avaient infiltré pacifiquement ces groupes.Plutôt que d’agir à la lumière deces renseignements pour arrêter de dangereux terroristes, cesont les cinq agents cubains quifurent arrêtés, le 12 septembre1998. Pourtant, ils n’ont commisaucun crime et ne faisaient quedéfendre de façon non violenteles vies des citoyens de leur pays.

Alors que des hauts gradésétatsuniens ont déclaré à labaffe qu’en s’ infiltrant dans lesgroupes contre-révolutionnaires de Miami, les accusésn’ avaient jamais porté atteinteà la sécurité nationale desEtats-Unis, le tribunal les acondamnés pour « conspiration

indifférente.

d’espionnage » contre le gouvernement américain.

Réactions internationales

Leur prôcès a été dénoncéinternationalement, entreautres aux Nations Unies, parle groupe de travail sur les détentions arbitraires en mai2005.Le 4mars2009, le président del’Assemblée générale de l’ONU,Miguel d’Escoto Brockmann, ademandé la libération des Cinqlors de la session du Conseildes droits humains de l’ONU.

Maurice Lemoine, du journalfrançais Le Monde diplomatique, a relevé que lors duprocès, lejury a fait l’objet defortes pressions politiques etéconomiques provenant de lamafia anticubaine de Miami.Plusieurs manifestations ont eulieu aux États-Unis pour exiger la libération immédiate descinq Cubains. Des personnalités comme Noam Chomsky, unactiviste réputé, etAlice Walker,une romanciêFe, ont appuyé lacause des inculpés.

Réactions Canadiennes

Au Canada, sur l’initiative deFrancine Lalonde, députée duBloc Québécois et porte-paroleen matière d’affaires étrangères, 56 députés fédéraux ontsigné une lettre réclamant justice pour les cinq Cubains etpour leurs familles. Une députée du NPD, Libby Davies, aaussi réuni les signatures des16 députés de son parti.

La lettre a été transmise enjuin2008 à David Emerson, minis-.tre des Affaires étrangères duCanada avec copie à Michael

Mukasey, Procureur généraldes États-Unis, et DavidWilkins, A.mbassadeur des EtatsUnis au Canada.

La lettre en question indiqueque les Cubains emprisonnésaux Etats-Unis depuis plus deIl ans ont subi un procès inéquitable et des conditions dedétention qui contreviennent àla Constitution américaine etau droit international. La lettre fait aussi mention que cescinq personnes sont détenues,séparées les unes des autresdans cinq prisons à sécuritémaximale et maintenues pendant de longues périodes dansdes cellules d’isolement, et quedeux d’entre elles se sontmême vues Eefuser leur droitaux visites familiales.

Réactions Estriennes

Le Comité de solidarité de l’Es--trie, membre de la Table deconcertation de solidarité Québec-Cuba (TCSQ-C), de mêmeque le Réseau canadien desolidarité avec Cuba (CNC),appuie de tout coeur le BlocQuébécois et le NPD dans cetappel conjoint pour la justice,et nous unissons nos voix àcelles de nos députés. Nousmaintiendrons nos effortsconjoints pour que les Cinq obtiennent justice et pour faireconnaître leur cas au Québecet au Canada.

Nous réclamons justice pourles Cinq et leurs familles!

Les auteurs sont fondatriceet fondateur du Comité de.~o1idarité de I ‘Estrie

MÉDIACinq Cubains emprisonnés injustement aux États-UnisPAR GINETTE MOREAU ET FRÉDÉRIC CAU5SAN

Photœ WebUhistoire des cinq Cubains ne laisse pas la communauté internationale

Le burnout de 1 informationil y a un an, Florian Sauvageau, directeur du Centre d’études surles médias, écrivait sur son blogue : « Les médias généralistes, quioffrent de tout pour tous, n’ont plus la cote». La claque étaitdonnée. Là où la majorité dcl’ information circule, où le contenuest pensé pour M. et Mmc. Tout-le-Monde, où la majorité desprofessionnels de l’information travaillent, ça n’accroche plus.Reste tou?de même à savoir pourquoi? Les gens ne se divertissent pas assez? Les canaux spécialisés o~ t pris le relais? Toutest la faute d’internet ? La réponse réside peut-être ailleurs quedans la simple concurrence entre types de médias. La question est peut-être Pourquoi suivre religieusement une choseà laquel on ne croirait plus? Qui croit encore que les médiasgénéralistes répondent à la mission publique des médias?

Voyons du côté des entreprises

Les grandes entreprises capitalistes peut-être? Celles comme Gescaet Quebecor y sont pour faire du fric. Tout dernièrement, PierreK aaiP€k~aa fitb~cbtàœ ~epi~~i~ ‘duJournul de Ivfontréal, en lock-out depuis un an, a affirmé qu’il n’avaitaucune volonté de partager ses profits avec le monopole syndicaliste. Interpelé sur cette question, son principal rival, PaulDesmarais, s’est simplement pennis de dire : «Ce qui nous intéresse, c’est la création de la richesse». Aucun doute sur leur priorité! Même Radio-Canada, dont la mission publique est incontestable, a changé de cap et s’éloigne jour après jour de celle-ci.

Les entreprises médiatiques indépendantes? Pour celles quipersistent toujours (le CREMI lève ici son chapeau aux 100 années de travail du Devoir) et même les toutes nouvelles, la réalitéest loin des beaux idéaux baisse des revenus publicitaires et desabonnements, concurrence, etc. C’est mi état de survie, alors ilsse confonnent à la nonne: l’infonnation doit être profitable.

Voyons du côté des travailleurs

Les journalistes donc? Marc-François Bernier, chercheur à laChaire de recherche en éthique du journalisme, a creusé laquestion et a publié Journaliste ait pays de la convergence.Dans son étude approfondie, supportée par une enquête auprèsdejournalistes oeuvrant chez Gesca et Radio-Canada, il arriveà des constats très directs. « Lesjournalistes des principaux médiasd’information du Québec, dit-il, sont aux prises avec les ifiauxde la concentration de la propriété et de la convergence desmédia ». Quels sont-ils ? Autocensure, autopromotion, détournement de la mission publique, malaise et détresseprofessionnelle. C’est la même détresse que pourrait ressentir un végétarien en travaillant dans un abattoir. Pour la plupart desjournalistes, ils ont choisi de se résigner et d’accepter de bafouer leurçode d’éthique. Plusieurs vont plutôt dire qu’ils se sont adaptés.

Ce n’est donc pas une simple crise que les grands médias vjvent,c’est une dépression, un burnout. Au coeur de cette tourmente,lejournalisme s’essouffle. Pourtant, selon l’avis de M. Sauvageauet aussi celui du Conseil de presse du Québec, la populationsouhaiterait, et payerait même, pour le maintien de la missionpublique dujournalisme. Est-ce vrai? Il ne reste qu’à voùs faireentendre.

PAR ERANCIS POULIN. CRÊMI

ectif régional (l’éducationles médias d’information

8 . janvier 2010 • Entrée Libre ~

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Le GB en Ontario

Huntsville, en Ontaiio, est reconnuparmi les touristes Nord-Américains comme un petit coin deparadis. Située à côté du parcprovincial Algonquin, la régioncomprend des centaines de lacset de rivières bordées de pinsblancs. C’est sans doute la raison pour laquelle le MinistreHarpera choisi cette ville de20000 habitants pour accueillirles pays du G8.

Harpera annoncé cette nouvelle,il y a un an et demi, en disantque la rencontre serait « unetrès bonne opportunité de promouvoir les valeurs et les intérêts canadiens ». Mais dequoi parle-t-il exactement?

Nos valeurs et nos intérêts

Pouraccueillir cet évènement,le gouvernement fédéral investit 50 millions de dollars en infrastructures dans la ville. Uncentre communautaire bénéficiera d’un stade de hockey degrandeur olympique au coût de20 millions de dollars une foisque l’espace aura servi pourhéberger les médias internationaux. Tout près, un boisé a étécoupé et une falaise dynamitéepour la construction d’un ?utrebâtiment, sans que l’on soit certain de son utilisation figure.

L’hôtel Deerhurst, où les chefsde pays se réuniront, bénéficieraaussi d’un investissement deplusieurs millions de dollars. Se-

Ion un haut-placé de l’entreprise(qui par hasard appartient àAtlific, une filiale de la grossecompagnie américaine OceanPwperties), la plupart des chambres seront rénovées et repeintes aux fiais des payeurs de taxescanadiens.

Pour ce qui êst de la sécurité,en plus des nombreux agentsde police, trois clôtures serontmontées sur les lieux à un coûtde six millions de dollars. Cesclôtures, qui ne font pas le bon-

heur de la population, serontenlevées par la suite. Le gouvernement a aussi réservé toutes les chambres d’hôtel dansun rayon d’une heure de route,pour s’assurer que les manifestants ne puissent s’approcher.

La cerise sur le sundaeLe plus choquant est que le9 décembre, M. Harper a annoncé que le Canada seraaussi le pays d’accueil du G20,

qui aura lieu les quatrejours quisuccèdent le 08. Ainsi, la petiteville de 20 000 personnes n’estplus suffisante pour une sigrosse rencontre. D’abord, le020 se fera à Toronto, et le 08à Huntsville est réduit à unejournée seulement! Cinquante millions de dollars pour une seulejournée de réunion... cela vautsans doute une remise en question de nos prétendues valeurset une réflexion sur les intérêtscanadiens que Stephen Harperdit vouloir promouvoir.

Environnement

tionnenient n’est pas sansl’humanité.

La vulnérabilité de l’êtrehumain

Les groupes d’experts constatentles changements climatiquessuivants:augmentation destempératures moyennes, fontede la neige et de la glace, multiplication des désastres naturels,désertification et appauvrissement de la biodiversité. La situation géographique est unfacteur décisifsur la vulnérabilité des individus qui vivent, parexemple, dans un pays insulaireou côtier. Cependant, la pauvretééconomique est un facteur en-

core plus déterminant. Elle limite la capacité des populationsà se développer et à s’adapter.Chaque année, environ 262millions d’individus sont affectés par les changements climatiques, 98 % de ceux-ci viventdans un pays en voie de développement.

En raison des sécheresses etde la fonte des glaciers, l’acces â l’eau est plus rare. L’accès à l’alimentation est compromis par la perturbation durythme des pluies dont dépendl’agriculture. L’ augmentationde la température entraîne

également le déplacement etlaproliférationdesépid~~içs,,notamment celles transmisespar les moustiques.

En outre, l’expression « réfugiésenvironnementaux » a fait sonapparition. Le terme décrit lespopulations contraintes de sedéplacer en raison d’une dégradation environnementale deleur lieu d’origine, mais ce statut n’est pas reconnu par lesinstances officielles internationales comme l’ONU. Conséquemment, ces familles laissées pour compte voient leursdroits rapidement mis au rancart. Ces personnes viventsouvent dans des abris illégaux,précaires et régulièrement détruits par les autorités. Les experts dénombrent actuellementde 30 à 40 millions de réfugiésenvironnementaux; ils en pr&voient 250 millions d’ici 2050si rien n’est entrepris rapidement.

Copenhague : des résultats controversésDû 7 au 18 décembre dernier,environ 200 pays étaient présents lors de la 1 5~ Conférencedes Nations unies sur leschangements climatiques àCopenhague. Il en a résulté

l’ébauche d’une ententeentrecinq pays (Etats-Unis,Chine, Inde, Brésil et Afriquedu Sud) qui les engage à limiter à 2°C la hausse de la température moyenne de la planète par rapport à l’èrepréindustrielle. Aucune cibleferme de réduction des GESn’a été établie.Les pays industrialisés se sontaussf engagés à réunir lasomme de 30 milliards de dollars d’ici 2012 afin de venir enaide aux pays en voie de développement pour qu’ils puissent lutter contre les changements climatiques et s’adapter à leurs conséquences.Cette somme devrait être augmentée à 100 milliards àcompter de 2020. Cependant,dans les documents officiels,l’origine de ces investissements est vague et confuse enplus de n’engager personne àrien. Une prochaine rencontreaura lieu à Mexico au cours

Pour sa part, le Canada s’engage à reculons dans la réduction de ses émissions de 0ES.D’ici 2020, il promet de réduirede 20 % ses éniissions par rapport à 2006. Cela cone~ponden fait à une réduction de seulement 3 % par rapport à 1990,année de référence utiliséedans le protocole de Kyoto.Soulignons que depuis 1990, leCanada a augmenté ses émissions de 0ES de 25% à 30%.

Une chose est sûre...Le droit de polluer pour s’enrichir et se développer devienttrès controversé. Remettre àplus tard les actions concrètesde réduction de la pollution nefait qu’accentuer les impactshumains et environnementauxdes changements climatiques.Renverser la vapeur sera alorsune tâche des plus imposantes.

t Entrée Libre: janvier 2O1O• 9

Le plan économique du Canada mal planifié?

PAR ALISON BRUNETTE

Quand le Premier Ministre du Canada, M. Stephen Harper,a annoncé que le Canada accueillerait le prochain sommetdu C8, il a àffirmé que ce dernier apporterait d’importantes retombées économiques pour la ville et la région où larencontre aura lieu. Mais, il faut croire qu’accueillir lesleaders des pays les plus riches au monde amène aussides conséquences et des coûts assez impressionnantes.

rimpact humâin dès changements diniatiques

I’AR PAULINE RON5MANS • CSI

Reconnus internationalement par la communauté scientifiqueetpolitique,les changements climatiques sont apparus avecla révolution indùstrielle et la mise en place du modèleéconomique capitaliste qui encourage l’augmentation dela production et de la consommation. Par conséquent, lespays industrialisés soi~t les principaux responsables de lapollution. Par exemple, un Canadien moyen émet par année20 tonnes de CO,, soit autànt que 200 Tanzaniens. L’émissiondes gaz à effet de serre (GES) provient principalement del’utilisation de combustibles fossiles. Un tel mode de fonc

conséquence pour la terre et

de l’année 2010.

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Fêter l’Am6ur

Commun’Action Ste-Jeanned’Arc célèbrera la St-Valentinavec toutes les personnesqui répondront à l’invitation.Cc 14 février 2010 sera fêtéavec amour autour d’unbrunch bénéfice et seral’occasion d’inaugurer un dépannage vestimentaire etplus, encore.

Cette année, une programmationd’envergure est offerteEaux résidents de la paroisse Ste-JeanneD’Arc ainsi qu’aux paroissesavoisinantes. Tous sont cordialement invités à participer audéjeuner «fèves aux lards» de9h à 14h. Dans le cadre de cetteactivité annuelle l’organisme offrira une panoplie d’activités dynamiques et une activité d’envergure le 14 février prochain.

Qui sommes-nous?

Commun’Action Ste-Jeanned’Arc est un organisme sans butlucratif qui depuis près de dixans offre des activités et desservices à la population en général et plus particulièrementaux gens seuls, aux personnesdéfavorisées ou à tout autrepersonne désireuse de s’impliquer ou de venir fraterniser.L’organisme désire vous inviter à visiter ses locaux, à rencontrer l’équipe de travail, lesbénévoles, le conseil d’administration. Ils vous feront unedescription plus détaillée desservices disponibles. Vous serezdonc à même de constater quelgroupe énergique et entreprenant ils forment.

À titre indicatif:, notons entreautres, que Commun’Action

notre bien-être.

Ste-Jeanne d’Arc offre des services de repas dépannage, desactivités intergénérationnelleset des rencontres d’échange.Les familles sont égalementconviées’à une fête de quartierdurant la période estivale. Deplus, les gens seuls participentactivement et apprécient grandement le repas de Noèl du 25décembre de chaque année.

Du plaisir à venir!

Deux activités de financementsont proposées annuellementsoit, un dîner spaghetti en novembre et un déjeuner fèvesau lard en février. Parallèlement, plusieurs projets sont actuellement en développement.Les objectifs de l’organisationsont: briser l’isolement encréant des liens d’amitié, bâtirune communauté responsable

et soucieuse du bien-être deses membres, privilégier la solidarité face à certains problèmes que vivent les personnestels que l’appauvrissement,miser sur la capacité des résidents de prendre en charge lemieux-vivre de leur communauté par l’entraide, développer des services pour répondre aux besoins exprimés parles gens de leur milieu, développer des solidarités avec lesautres secteurs communautaires et privés, représenter et défendre les besoins et les intérêtsdu quartier auprès d’autresgroupes.

Plus de 3000 personnes bénéficient annuellement des services de Commun’Action SteJeatme d’Arc et ce, grâce à lagénérosité de plus d’une centaine de bénévoles actifs.

Donc, le 14 février prochain c’estune invitation à fêter l’amourlors d’un brunch bénéfice.N’oubliezpas que partagez c’estmultiplier! Vous êtes invités àvenir gratuitement pour les présentations et les activités. Uncasse-croute sera offert surplace.

Pour de l’information oupour l’achat de billets pourle brunch (au coût de 9$,),veuillez communiquer avecLine Bergeron, coordonnatrice au:

AIDE JURIDIQUECommunic’Action Ste-Jeanne d’Arc vous invites!

Photo: Web

Une équipe dynamique vise â construire une communauté soucieuse de

J’HABITE UN LOGEMENT À LOYER MODIQUEET JE M’ABSENTE FRÉQUEMMENT

Vous demeurez dans un logement à loyer modique etvôus vous absentez de votre logement fréquemmentpour rendre visite à votre parenté et à vos amis. Lelocateur peut-il demander la résiliation du bail pour inoccupation du logement?

LES FAITS

Depuis le 1er avril2002, la locataire occupc un logement à loyermodique, comportant trois pièces. Il est situé au rez-de-chausséed’un immeuble qui abrite quinze logements. Les parties sont liéespar bail. Par son procureuren date du 23 novembre 2005, le locateurdemande à la locataire de fournir des explications crédibles etvalables concernant son occupation réelle et permanente deslieux. Du même coup, le locateur somme aussi la locataire deprendre arrangement sur les modalités de remise du logement alléguant des indices qui révéleraient que la locataire n’utilise plusson logement commehabitation habituelle ou résidence principale.

LELITIGE

Le locateur peut-il demander la résiliation du bail au motif que• la locataire n’utilise pas le logement comme habitation habituelle

ou résidence principale?

LA DÉCISION

Le locateur n’a pas démontré le bien-fondé légal et factuel desa demande et celle-ci ne peut être accueillie. La demande derésiliation de bail est donc rejetée.

LES MOTIFS

Le locateur allègue que depuis des années, la locataire n’utilisepas le logement comme habitation habituelle ou résidence principale. Il allègue de plus qu’elle n’a pas donné suite à plusieursdes avis de convocation fixés pour démontrer son occupationréel le des lieux et qu’elle a fmalement admis de très rares présences surplace. Il soumet qù’en agissant ainsi la locataire n’utilisepas le logement pour les fins prévues, en change la destination, ledétourne de sa vocation d’habitation pour famille à faible revenuau sens de la Loi sur la Société d’habitation du Québec etprive un ménage dans le besoin d’un logement subventionné.

La preuve est à l’effet que la présence de la locataire, commecelle de son véhicule automobile, est peu constatée dans les lieuxloués, soit lelogement et l’espace de stationnement et qu’il yaurait donc des signes d’inoccupation du logement.

Par son témoignage, la locataire indique qu’elle considère toujoursle logement qoncemé conune étant le lieu où elle réside touj oursmême si elle précise n’être chez elle que treize ou quatorzejours par mois. Elle s’absente fréquemment de son logement pourailervisiter sa fille, sa mère, son frèreou des amis. La locatairenie la prétention du locateur à l’effet qu’elle ne se ~ertde sonlogement qu’en guise de pied-à-terre. Elle reçoit des prestationsd’invalidité de la Régie des rentes plutôt que des prestationsd’aide sociale et possède une auto, ce qui lui permet d’avoir unevie sociale très active.

Cela ne permet aucunement au tribunal de conclure qu’elle achangé de domicile, qu’elle n’occupe plus son logement ouque le logement lui a été attribué sans droit ou spus de faussesreprésentations ousnême que son lieu de résidence devrait lui

• être retiré sous prétexte que son occupation des lieux n’est passuffisante. La locataire a valablement expliqué les signes d’inoccupation qu’on lui reproche et, pour le reste, la preuve démontre que ses absences s’expliquent par des considérations personnelles qui concernent son mode de vie. On ne peut reprocher àla locataire de vivre seule, de vouloir rencontrer parents et amis,de posséder une voiture, de se déplacer et de vouloir agir comme

• une personne libre et autonome.

CENTRE COMMUNAUTAIRE JURIDIQUE DE CE5TRIE (819-563-6122)

,4 la défense des prestataires d’assurance-chânage en Estrie

Rencontre publique d’informationchaque mercredi soir à 19 h

Mouvement des Chômeurs et Chômeuses de l’Estrie187, rue Laurier. local 215, Sherbrooke Qc J1F-l 4Z4

www.lemcce.org «Actif depuis 1980» 819 566-5811

Solidarité Populaire Estrie

187, rue Laurier, local 311Sherbrooke (Québec) 11H 4Z4

Téléphone (819) 562-9547solidari~aide-intemet.org

Une coalition pourune répartition équitable

de la richesse

819-239-9444

1011, GaIt Ouest

Sherbrooke, Qe

J1H 1Z

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Mobifisation pour les logements sociaux 3, r’ - - ~ z - ___

Mardi 23février à 11h00 ~ft~7f R A P RUr. -- —~ .c

le droitarlouemenUl

PAR NORMAND COUTURE.ASSOCIATION DES LOCATAIRES

DE SHERBROOKE

Pour plus il informations etvous i,,sèrire concernant lamanifestation, le transportet le dîne;; vous dn’ez appeler â / Wssociatio;i des locatai~ de Sherbrooke au:

(819) 791-1541

Dans le cadre du budget provincial, l’Association des Locataires deSherbrooke invite la population à se mobiliserafin de s’assurer que leprochain budget permettra de réaliser des logements sociaux ennombre sufljsant.

Le gouvernement profite, tout comme en 1996, de la dernièitcriseéconomique pour sabrer dans les programmes sociaux tels que lelogement social, l’éducation et autres. Le gouvernement utilisel’excuse de l’endettement et la baisse des revenus de l’Etat pours’excuser devant l’obligation de couper et impose à la populationde se serrer la ceinture.

Ce que le gouvernement oubli de nous dire, c’est que depuis 1996les gouvernements successifs n’ont cessé de diminuer les impôts ce

qui bien sûrà profiter à la classe riche et aux entreprises et à continuer à appauvrir les plus pauvres. La population doit se lever afind’éviter qu’un tel scénario ne se répète, en exigeant du Gouvernement qu’il choisisse d’autres alternatives telles q’un impôtprogressif pour la remise de la dette et qu’il assure à la populationla plus démunie de ne pas s’appauvrir davantage.

Nous invitons la population à se joindre à nous devant les bureauxdu premier Ministre et Député Jean Charest pour revendiquer laréalisation de 50 000 logements sociaux sur5 ans et assurer ainsi àla population la plus démunie de pouvoir se loger convenablement à un coût raisonnable.

Message d’une coalition

‘NON À LA HAUSSE DES TARIFS!

Pour l’interpeller sur ce qu’il a1’ intention d’inclure dans son prochain budget (hausses des tarifset réduction de services, au nomde la lutte au déficit) el poùrréclamer une plus juste répartition de la richesse, la Coalilion opposée à la tarification età la privatisation des servicespublics a organisé une ACTIONau moment du discours d’ou~verture du Premier Ministre.

Nombreux et heureuxNous étions plus de 200 personnes ce mercredi 20janvier,à répondre à l’appelde la Coalition contre la tarification et laprivatisation des services publics. Ainsi, le coup d’envoi desrendez-vous économiques àété marqué par un comitéd’accueil de bonne humeur etbruyamment présent qui a manifesté son opposition auxorientations actuelles du gouvernement Charest. C’estavec des slogans et de la musique ryhtmés, ponctués de discours et d’une petite pièce dethéâtre que les manifestantsont bien fait sentir leur présence. L’opposition aux hausses de tarifs et de TVQ, toutcomme aux coupures dans lesservices publics a certainementeu un écho jusqu’à l’intérieurdu Centre des congrès.

Pour l’occasion, une facture

géanté devait être remise âCharest et Bachand. Or, lorsquedes représentants de la Coalitionon tenté de s’introduireà l’intérieur, ils ont été empêché d’entrer par les forces de l’ordre.Devant l’impossibilité de remettre en main propre dette facture,la coalition a promis de revenir àla charge dans les prochainsmois.

Une dizaine de minutes plus tard,les manifestants ont fait tomber les clôtures qui les gardaientà une vingtaine de mètre de l’entrée du Centre des congrès deLévis. Devant l’afflu des manifestants qui ont assailli les fenêtres du centre des congrès,chantant, scandant des slogans,usant de tambours et trompettespour perturber le discours deCharest qui se déroulait à l’intérieur, les policiers se sont ra- -

pidement barricadés à l’intérieur du centre des congrès.Le Comité d’accueil s’est déroulé dans une ambiance festiveet colorée.

En marche pour le 1eravril

Le nombre de manifestants présents a largement dépassé lesattentes et objectifs que s’étaitfixé la Coalition. Compte tenudes courts délais de mobilisation, il a été étonnant de voir queles militants ont répondu aussi

nombreux à cet appel. Ceci témoigne sans aucun doute del’importance des enjeux actuelset de la grogne contre le gouvernement Charest.

Lors du retour en autobus, lestroupes étaient gonflées à blocpar cette action. Chose certaine,cette première action n’étaitcertainement pas la dernière!Le MÉPACQ, a l’instar de plusieurs autres groûpes, a été bel

et bien présent en ce 20janvier2010 et représenté par plusieursTables régionales (Montérégie, Estrie, Mauriciç, Centie-du-Québec et Québec.chaudière-Appala~he), il a trèscertainement été un moteur decette mobilisation. Par ailleurs,compte tenu de l’endroit éloignéoù se tenait le forum éeonomi~:que, il est stimulant de voir queplusieurs Tables et groupes de

base aient réuss(à mobiliserpour cet événement, d’autantplus que plusieurs ont dû se déplacer par leurs propresmoyens! Cette mobilisationsera définitivement une bougied’allumage pour la Manifestation nationale du 1er avril àMontréal..

PAR MARIE-ÈVE RANCOURT.RESPONSABLE DES LUTTES SOCIALES-MEPACQ

Jean Charest a tenu un forum sur l’avenir économique duQuébec, le 20 et 21 janvier, où il était question de haussede tarifs et où il a convié le secteur des institutions financières, des grandes organisations patronales et syndicales.

Jean Charest convie se ((partenaires))

La Coàlition contrelatarificati:netlorganise un Comité d’accuSL

MeVeflU Service de recouVrtm~tQuébeC an

FACTURE:sommes dues à I’Ètat québécoIS

Impôts des entreprises;lntroductiofl d’un impôt minimum obligatoire pour les entreprises sss$Diminution des dédUCUOflS fiscales $$Lutte contre l’évasion et l’évitem~t fiscal

Augmefltatiohl des redevances sur les ressources naturelles $$

Lutte contre la corruPtiofl dans l’attribution des contrats publics..$$S

Impôt des contribuables à revenu plus élevé:ug~efltatb0n du nombre de paliers d’imposition $

Lutte contre l’évasion etltèVitemtti50~

~ ta facture,~5tpAS à noUS de la payer! — r

s-

Eùttéê Libi~e ~janviet 2010 • 11

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Calendrier culturel

Que faire?PAR MÂRJANNE VERVILLE • E-TOILE ORG

Le4févrierLe 4 février à 19h30 se tiendra à la salle du tremplin (97 rueWellingion Sud) la sixième soirée& la saison du Siam du Tremplin.A la fois cejnpétition de slam et rassemblement festif de poésieorale, le siam au Tremplin n’est jamais ordinaire ni comparable. Enplus. vousaurezdmità la pitsentationd’unGrandChelem: un slameurinvité a le défi & conserver la scène jusqu’à un total & 22 minutes22 secondes! L’événement est diffusé en direct au 95,5 FM CFLX.Tous les détails au slamdutremplin.blogspot.com.

1)u 10 au février

Du 10 au 13 ti~wiet le Théâtre Macache présentera sa nouvelle création intitulée « Personne &écoutejamais les tournesols ». La pièce.signéeparSophieieukensetmiseenscèneparCamlineMartifl. portesur le thème de I ‘absence. Rendez-vous à 20h au Théâtre LéonardSt-I,aurent situé au 200 rue Peel. Pour en savoir plus. visitez lewww.theazremacache.com.

Le 13février

Le 13 février â 20h. réservez votre soirée de Saint-Valentin pourembarqueravec Nadine Walsh dans son spectacle de contes intitulé« Les femmes pintes ». Vous ‘y découvrirez Iuiistoire de Aime Bonnyet Mai-v Read. des femmes au coeur des légendes des mers, qui ontpourtant bel et bien existées. L’embarquement se fera à la Salle deLittorale située au 138 Wellinszton Nord, local 202.

Acoustic I Jazz I Lyri~IJ

Flavie Jazz et tralalaLe trio Flavie Jazz et tralala a lancé son premier mini album le 10décembre dernier à la salle du Tremplin au centre-ville de Sherbrooke.Mené par la polyvalente et charismatique chanteuse Flavie Dufour,entourée des musiciens Guillaume Gilbert et Benoît Converset, legroupe offre presque exclusivement des compostions alliant jazz,bossa-tio~a et chanson française sur les envolées poétiques tiréesde Finiaginaire débordant de Flavie Dufour. Les trois artistes reprennent aussi une chanson de Barbara, Chapeau bas, en se l’appropriant de manière originale et bien sentie. Leur album noi~ transporte dans un univers intimiste où l’interprétation charme malgréqu’on ne puisse y apprécier la chimie omniprésente de leur rencontresur scène. Pour l’auditeur avide de découvertes et qui apprécie lesoeuvres un peu folles et déconcertantes.

Album en vente au Musique Cité, 169 Rue King Ouest

Pour en savoir plus, visitez lewww.myspace.com/flavietralala

Tous les dimanches ITous les dimanches soirs à 20h se déroulent les joutes de la Ligued’improvisation l’Abordage. Après plusieurs saisons au TéléphoneRouge, l’Abordage termine sa 17: saison au Boquébière (50 rueWellington Nord). Chaque soirée propose un match endiablé entre deux équipes qui créent pour le public des moments uniquesd’imagination et d’émotion.

Le 24 février

Le 24 février à 19h se tiendra à l’école de la Montée Le Ber, unepièce de théâtre sur le développement durable réalisée par la trouped’intervention théâtrale Mise aujeu. Cette pièce mettra en situationune problématique de développement durable et ses conséquencessur le milieu. Il y sera également présentée la conférence Vivre enville, une conférence permettant de dresser un portrait des enjeuxauquels font fbce les collectivités du Québec et d’élaborer des pistesd’actions pour le développement viable. Pouren savoirplus, visitez lewww.environnementestrie.calsite/activites/acteurs.html

Le 27 février

Le 27 février aura lieu une soirée musicale triple à la Salle duTremplin à 20h. Deux groupes sherbrookois de la relève, Guaj iraet Noem, viendront vous en mettre plein la vue avec leur son folkacoustique instrumental pour le premier et folk électronique pourle deuxième- Ils partageront la scène avec le groupe montréalaisEtTet Domino, une autre belle découverte de l’univers folk-rockquébécois.

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Photoe Flavic Dufour

Havie Jazz et tralala, en speclacle le 13 mars. 20 heures- Entrét 8 SLa Caravane, 4500 chemin Caplelon North Hatley. North Hatley

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90 rua Âtaxa~4re, sk€&-o*e ~iI

819.791.4203

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12 . janvier 2010 • Entrée Libre