Le conseiller Renaissance

23
ÉGALEMENT DANS CE NUMÉRO : Les cinq besoins explicites de l’investisseur Taux d’intérêt : À vos marques, prêt, rampez Pourquoi les conseillers-robots peuvent être davantage des alliés que des adversaires L’avenir est meilleur que vous le pensez Réservé à l’usage des conseillers PROFILS DE FONDS TRIMESTRIELS / GESTION DES PRATIQUES / PERSPECTIVES / OPINION T2 – 30 JUIN 2015 Le conseiller

description

L’avenir est meilleur que vous le pensez

Transcript of Le conseiller Renaissance

Page 1: Le conseiller Renaissance

ÉGALEMENT DANS CE NUMÉRO :

Les cinq besoins explicites de l’investisseur

Taux d’intérêt : À vos marques, prêt, rampez

Pourquoi les conseillers-robots peuvent être davantage des alliés que des adversaires

L’avenir estmeilleur que vous le pensez

Réservé à l’usage des conseillers

PROFILS DE FONDS TRIMESTRIELS / GESTION DES PRATIQUES / PERSPECTIVES / OPINION T2 – 30 JUIN 2015

Le conseiller

Page 2: Le conseiller Renaissance

Pour savoir comment le Portefeuille optimal de revenu Renaissance répond aux besoins véritables des clients, allez àveritablesresultats.ca

Rendement des distributions du Portefeuille optimal de revenu Renaissance – Parts de catégorie A

5

4

3

2

1

0

nov-200

7

nov-200

8

nov-200

9

nov-201

0

nov-201

1nov-2

012

nov-201

3

nov-201

4juin-20

15

Taux de distribution (%)

Page 3: Le conseiller Renaissance

Dans ce numéroPAGE

Entrevue questions-réponses avec David Scandiffio 3

Perspectives économiques 4Les multiples facettes du marché canadien de l’habitation

À l’endos de la serviette 6Les cinq besoins explicites de l’investisseur

Planification fiscale et successorale 8Doublement du plafond de cotisation au CELI

Perspectives des marchés mondiaux 9Taux d’intérêt : À vos marques, prêt, rampez

L’avenir est meilleur que vous le pensez 10

Solution clé de placement 13Pour la croissance, pensez mondial

Évolution et avenir des technologies portables 14

Merci à ceux qui nous 17ont offert leur soutienNe négliger aucun détail

Pour un cerveau en pleine forme 18

4

149

Page 4: Le conseiller Renaissance

De la directrice gestionnaire de l’équipe des ventes Renaissance

Nous sommes heureux de vous présenter l’édition estivale du Conseiller Renaissance. L’été est souvent le moment tant attendu des vacances,une période où on peut rompre avec la routine pour quelques jours et partir recharger ses batteries. C’est difficile de ne jamais s’arrêter.

C’est peut-être pour cela que le sujet des conseillers-robots a pris tant de place ces derniers temps. Les gens sont de plus en plus nombreux à vouloir comprendre et à donner leur avis sur ces nouvelles plateformes de placement électroniques autonomes. Dans cenuméro, nous nous penchons sur la nouvelle réalité des conseillers-robots, dans notre article principal, intitulé L’avenir est meilleur quevous le pensez. Cet article plonge dans le monde des conseillers-robots et explique la conduite à tenir en tant que conseiller « humain. »

L’été est également pour nous synonyme de planification en vue de la prochaine tournée « Conseiller Renaissance – En direct! »Encore une fois, nous nous déplacerons dans tout le Canada pour vous aider à créer de nouveaux liens avec des experts du secteur et des professionnels des placements. Nos tournées offrent des points de vue sur différents sujets, des occasions de réseautage et la possibilité d’obtenir des crédits de FC.

Nous lancerons cette année une application mobile « Conseiller Renaissance – En direct! » Notre application personnalisée vous fournira tous les renseignements dont vous aurez besoin lors du congrès, y compris les horaires quotidiens, les notices biographiques desconférenciers, des présentations et des outils interactifs. Vous pouvez y accéder à partir de votre ordinateur portatif ou de votre tablette.

Dans ce numéro également, nous donnons la parole à nos experts, Jamie Golombek, Ben Tal et Grant Shorten. Nous vous proposonségalement une entrevue « Questions-réponses » avec le nouveau président et chef de la direction de Gestion d’actifs CIBC, David Scandiffio.

Nous vous remercions de votre confiance. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Shelly McLeanDirectrice gestionnaire, Ventes nationalesInvestissements Renaissance

Nous repartons sur la route…

Page 5: Le conseiller Renaissance

3

Entrevue questions-réponses avec David ScandiffioPrésident et chef de la direction, Gestion d’actifs CIBC

En quoi la gestion d’actifs bancaires diffère-t-elle de vos fonctionsprécédentes?

Les besoins des clients de Gestion d’actifs CIBC sont beaucoup plus larges.Notre taille est également plus importante et nous disposons de canaux plusnombreux pour répondre à ces besoins.

Pour n’importe quelle société de gestion d’actifs, le succès passe par trois facteurs relativement contrôlables : les rendements de placement, la segmentation et les prix des produits, et la valeur ajoutée des ventes et duservice. Notre défi consiste à mettre au point des stratégies plus détailléesqui misent sur nos principales forces, afin de générer des avantages concurrentiels dans chacun de nos canaux, pour ensuite les mettre en œuvre et toucher à l’excellence.

Comment entendez-vous approfondir vos relations avec les conseillers?

En continuant à miser sur des rendements de placement de premier ordre et sur l’innovation pour répondre aux besoins des clients. Nous feronséquipe avec les conseillers pour faire évoluer nos produits et nos structuresde prix. Par exemple, nous nous appuierons sur les analyses des conseillerspour nous aider à comprendre et à anticiper les produits et les structures lesplus pertinents.

Qu’est-ce qui fait la force d’Investissements Renaissance?

Notre architecture ouverte – nous mettons tout en œuvre pour offrir un accès au savoir-faire spécialisé de gestionnaires de fonds de partout dans le monde. Grâce à la participation de notre équipe de Recherche en gestion des placements, nous sommes certains de parvenir aux meilleures solutions.La puissance de l’architecture ouverte ressort particulièrement dans des produits comme le Portefeuille optimal de revenu Renaissance, avec sessous-conseillers spécialisés dans les infrastructures cotées, les obligationsmondiales, les prêts à taux variable et les dividendes canadiens.

Que pensez-vous de l’évolution du paysage réglementaire et comment le secteur doit-il s’adapter?

Nous devons privilégier la transparence et nous concentrer sur la valeur apportée à l’investisseur final. Le passage aux programmes assortis d’honoraires distincts est largement entamé au Canada, et l’impact desmesures réglementaires ne sera pas aussi important pour nos conseillersque pour ceux d’autres pays.

Les gestionnaires d’actifs sont poussés à générer de la valeur ajoutée, que ce soit en recourant à l’« alpha différencié » ou au « bêta à faible coût. »Il faudra plus que jamais être bien capitalisé et offrir un accès à des capacitésde placement uniques. Les gestionnaires d’actifs doivent adapter leurs structures de produits pour rester concurrentiels et simplifier la distributionpour qu’il soit plus facile de travailler avec eux.

• Entré chez Gestion d’actifs CIBC en avril 2015

• Auparavant président de Placements IA Clarington et vice-président à la direction de Gestion des avoirs chez Industrielle Alliance

• Possède un baccalauréat en science actuarielle et en économie ainsi que le titre de CFA

• Président du conseil d’administration du Young People’s Theatre et coprésidenthonoraire de Road Hockey to Conquer Cancer

• Co-capitaine des Varsity Blues de l’Université de Toronto au championnat national (1994); recruté par les Argonautes de Toronto de la LCF

SON PARCOURSEN BREF

Page 6: Le conseiller Renaissance

4

Les multiples facettes du marchécanadien de l’habitation

PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES

On nous demande souvent de présenter le marché immobilier canadienen quelques mots. Compte tenu des nombreuses dimensions de ce marché, une description générale ne saurait suffire. Examinons ce marché de manière objective.

Géographie : Vérités, mensonges et moyennes

On observe sur les marchés locaux de l’habitation des tendances qui rendent lesmoyennes nationales inutiles. En réaction aux retombées de la baisse des prix dupétrole sur les provinces qui produisent des produits de base, les ventes et les prixdes habitations sont en baisse.

Mais, grâce à la diminution des taux d’intérêt, les principaux marchés immobiliersne connaissent pas de repli. La croissance annuelle des prix des habitations s’estaccélérée cette année à Vancouver et à Toronto.

En dehors des principaux marchés, la croissance des prix a ralenti et coïncide avecl’inflation cible. En dehors de Toronto, Calgary et Vancouver, les prix ont augmentéd’environ 2 % par rapport à l’an dernier. Les chiffres précédents étaient plusproches de 4 %. Ces marchés montrent donc que l’immobilier enregistre un atterrissage en douceur. Il apparaît en outre que d’autres marchés canadiens del’habitation ne connaissent pas le sort des plus gros marchés.

Sous l’effet des fortes hausses enregistrées dans les villes où les prix sontsupérieurs à la moyenne, le prix moyen des maisons au Canada continuera à monter. Le rapport entre la moyenne simple des prix et la moyenne pondéréen’avait pas été aussi élevé depuis huit ans.

Démographie : Dangereuse ou fiable?

Il n’est pas recommandé de comparer le marché canadien de l’habitation

d’aujourd’hui au marché américain d’avant la récession, dans la mesure où la surconstruction n’est pas aussi marquée. Le ratio mise en chantier/formation desménages est assez proche de sa moyenne à long terme de 1,03.

La construction est plus vigoureuse sur certains marchés; la Colombie-Britannique,l’Ontario et l’Alberta affichent par exemple des taux de construction résidentiellesupérieurs à ce que la tendance démographique justifierait. L’immigration limitetoutefois la surconstruction dans les principales villes de ces provinces. Les troisvilles principales affichent une augmentation démographique dans la mesure où elles accueillent la moitié des nouveaux arrivants au Canada. L’immigration explique les trois quarts de la croissance de la population canadienne ces dernierstemps, et ces immigrants sont de plus en plus en âge d’acheter une maison.

Le Canada accueille en outre plus de 770 000 résidents non permanents. Cettecatégorie représente la totalité de la croissance des 25-44 ans depuis 2006. Et le nombre de résidents non permanents pourrait être de 200 0001 supérieur à ce que Statistique Canada calcule.

Composition : Une répartition à revoir?

Les tours d’habitations en copropriété remplacent les maisons individuelles etjumelées à Toronto, où les mises en chantiers de maisons restent extrêmementlimitées depuis 2008. Du fait de la faiblesse de l’offre, les prix des maisons les pluschères augmentent plus rapidement que ceux des maisons d’entrée de gamme etintermédiaires,2 ce qui empêche les propriétaires d’acheter plus gros. Les ménagesen quête d’une première propriété sont en outre obligés de se tourner vers les copropriétés, qui ont un effet de stabilisation, plutôt que de déstabilisation. Lephénomène est-il excessif? La réponse réside dans le marché de la location.

Location : Construisez, et les gens viendront?

Ces dernières années, la proportion de copropriétés à louer n’a pas cessé d’augmenter. Cela a permis de compenser l’anémie enregistrée sur le segment des tours d’habitations. Dans la région du Grand Toronto, la croissance du nombred’unités locatives enregistrée entre 2007 et 2014 est presque uniquement attribuable aux copropriétés.

Compte tenu de la hausse des prix des maisons, la proportion des ménages quichoisissent de louer plutôt que d’acheter est en hausse dans toutes les tranchesd’âge. Et l’influence des nouveaux immigrants sur la croissance démographique se traduit par une forte demande depuis la récession.

Néanmoins, la demande d’unités locatives à Toronto a peut-être commencé àbaisser après avoir atteint un sommet en 2012, tandis que l’offre augmente. La demande d’unités locatives dans la région du Grand Toronto devrait selon nos estimations s’établir à 12 000 par année en moyenne en 2015 et en 2016, tandisque l’offre devrait dépasser 14 000 unités. La hausse des loyers devrait en outre retomber à presque zéro sur 12 mois. Le ralentissement des loyers et l’augmentationdes taux d’inoccupation pourraient se poursuivre en 2015 et en 2016.

Deux marchés – Prix moyen pondéré

Source: ACI, CIBC

0 2 4 6 8

10 12 14

2011 2012 2013 2014 2015 Toutes les régions métropolitaines de recensement sauf Toronto, Calgary et Vancouver Toronto et Vancouver

Changement année après année (%), moyenne mobile de 3 mois

Page 7: Le conseiller Renaissance

www.renaissanceinvestments.ca/en/economy/www.investissementsrenaissance.ca/fr/

Benjamin Tal est économiste en chef adjoint à la Banque CIBC. Désigné comme l’un des principaux experts canadiens du marché immobilier par le Fonds monétaire international,il est responsable de l’analyse de l’actualitééconomique et de ses répercussions sur lesmarchés nord-américains des titres à revenu fixe, des actions, des changes et des produits de base.

5

Investisseurs : Comment voient-ils les choses?Selon les estimations de la SCHL, un peu moins de 20 % des logements en copropriété à Vancouver et à Toronto appartiennent à des investisseurs, mais nousconsidérons pour notre part que ces derniers représentent environ 70 % des ventessur plan et 50 % des ventes fermes. Les activités des investisseurs étrangers sontbeaucoup moins importantes qu’on pourrait le penser. Dans la plupart des cas, l’argent vient de l’étranger, alors que la famille vit au Canada. Cela nécessite une mise de fonds beaucoup plus importante, et le fait que la famille vive dans la maison traduit un niveau d’engagement plus élevé. En termes de risques, cesegment du marché est relativement sûr.

Il y a quelques années, l’achat de logements en copropriétés par les investisseurscanadiens constituait une forme de spéculation, mais ce n’est plus le cas. Lapréservation de leur capital et la perception des loyers constituent désormais leursprincipales motivations. Selon nos estimations, environ la moitié des logements locatifs urbains appartiennent à cette catégorie vulnérable. Si la hausse des tauxet la faible augmentation des loyers devaient remettre en cause les fondements dusecteur de la location, on pourrait assister à une vague de reventes de logementsen copropriété de nature à faire concurrence aux nouvelles unités.

Ces habitations redevenant accessibles, les jeunes familles pourraient toutefois semettre à acheter davantage de logements en copropriété et à louer, ce qui pourraitpermettre de limiter les dégâts. La sous-estimation de l’impact des résidents nonpermanents sur la demande de location pourrait également faire contrepoids.

Jusqu’à présent, les logements en copropriété occupaient la totalité du marché dela location, mais cela est en train de changer. Maintenant que certaines copropriétésatteignent 3 $ le pied carré, les acteurs institutionnels commencent à se tournervers la construction intentionnelle de logements locatifs. Dans ces conditions, l’offre de logements locatifs pourrait augmenter de façon marquée à partir de 2017.

Risque de crédit : Qualité et quantitéC’est quand les taux d’intérêt commenceront à augmenter que l’on saura vraimentà quoi s’en tenir. Mais, même alors, la situation ne devrait pas être particulièrementdouloureuse, du fait des mesures prises par les ménages canadiens ces dernièresannées. Selon les estimations, 30 % à 40 % des ménages titulaires d’une hypothèqueoptent pour des versements accélérés afin de rembourser leur prêt plus rapidement.

Il ne semble pas y avoir de danger imminent. La part des hypothèques présentantun ratio prêt-valeur supérieur à 80 % est en baisse depuis 2009. La proportion deménages qui consacrent plus de 40 % de leurs revenus au remboursement de leursdettes reste relativement stable, à 6 %, et la cote de crédit moyenne a augmentéau cours des cinq dernières années.3

Le système n’est toutefois pas parfait. Le resserrement des obligations réglementaires pour les grands bailleurs de fonds se traduit par un recours accruau segment moins ou non réglementé du marché, et on observe une accentuationdes transferts de risque des grandes institutions financières vers les prêteurs non

traditionnels. La situation n’est pas neutre : c’est le niveau de risque de l’ensemble du secteur qui augmente.

Quelle que soit la façon dont on les mesure, les prêts non traditionnels aux emprunteurs de second ordre restent extrêmement minoritaires au regard del’ensemble des activités hypothécaires. Cela ne veut pas dire pour autant que lesystème soit exempt de risques. Le resserrement des obligations réglementairespour les grandes institutions financières, combiné à une nouvelle baisse des tauxhypothécaires, risque d’accroître encore ces risques.4

En résumé

Tous les marchés, même les plus diversifiés, peuvent s’emballer, et le Canada n’apas encore atteint sa limite. La hausse des taux d’intérêt fera ressortir certaines de ses faiblesses cachées.

L’augmentation des taux d’intérêt ne se traduira probablement pas par une vaguede défauts de paiement, mais elle pourrait freiner l’activité économique par l’intermédiaire de la consommation et sous l’effet d’éventuelles retombées significatives sur la création d’emplois dans les secteurs liés à l’immobilier.

Le marché s’adaptera, mais cette adaptation ne sera pas uniforme. L’impact variera d’un segment à l’autre, sera moins brutal dans l’ensemble, et prendra plus de temps à se dissiper entièrement.

1 Résidents non permanents – Une force démographique importante (Aperçus économiques, Marchés mondiaux CIBC, 29 avril 2015).

2 Rester sur place (En Vedette, Marchés mondiaux CIBC, 8 septembre 2014).3 Résister à la tentation (Aperçus économiques, Marchés mondiaux CIBC, 15 octobre 2014).4 Comment incertain est le prêt hypothécaire au Canada? (En Vedette, Marchés mondiaux CIBC, 18 février 2015).

Page 8: Le conseiller Renaissance

6

Les cinq besoins explicites de l’investisseurDéchiffrer les émotions

À L’ENDOS DE LA SERVIETTE

Si l’auteur à succès John Gray décidait un jour de sepencher sur le secteur des services financiers, il enaurait probablement pour son argent. Il lui faudraittrès peu de temps avant de trouver un nouveau sujetd’étude pour sa théorie d’être venus de deux planètesdifférentes (Vénus et Mars) et nous serions nombreuxà nous faire gentiment reprocher notre incapacité ànous exprimer dans la langue de nos clients. Il est vraique nous avons tendance à tout compliquer.

Trop souvent, le professionnel des placements arrive à son rendez-vous avecun client potentiel avec tout un ensemble d’idées et de valeurs préconçues,et a déjà en tête ce qui devra selon lui ressortir de la rencontre. Le client potentiel arrive lui aussi avec ses propres (et très différentes) idées etvaleurs préconçues et s’est lui aussi fait une idée de ce qu’il souhaite faireavec son argent durement gagné.

Le problème survient lorsque ces deux parties se retrouvent face à face, etque le conseiller ne parvient pas à se mettre au niveau de son client potentiel.

Selon mon expérience, il est facile de manquer le bateau, et cela arrivefacilement dans notre secteur. Voici pourquoi :

Le piège de l’autopromotion

De trop nombreux conseillers ont malheureusement tendance, pendant laphase de présentation, à se mettre beaucoup trop en avant dans le but deséduire le client. Un conseiller pourra par exemple commencer la rencontrepar une présentation de son équipe, en faisant ressortir les réalisations et les années d’expérience de ses collaborateurs, pour enfin expliquer à quel point sa société est formidable. C’est certes la façon dont on peut spontanément avoir tendance à procéder, mais elle peut souvent nous empêcher d’établir une relation durable.

D’autres conseillers éviteront certes de tomber dans le piège de l’autopromotion,mais auront tendance à orienter la discussion sur des sujets tels que lathéorie moderne du portefeuille, la répartition de l’actif, la macroéconomieou des plateformes de placement spécifiques.

Ces deux façons de faire peuvent bien sûr donner des résultats, mais ellesne permettent généralement pas de miser sur les émotions de l’investisseurni de sceller définitivement la relation. Les gens achètent pour des raisonsémotives et justifient ensuite leur achat par un motif logique. Pourtant, nousnous retrouvons souvent enfermés dans une communication superficielle de type logique.

Nos clients présentent des profils économiques très variés, ont des expériencesde vie différentes et proviennent de milieux culturels disparates; pourtant, ils ont un important point commun : lorsqu’ils entrent dans le bureau d’unconseiller, ils apportent avec eux tout un ensemble de questions sans réponse.

Les trois questions implicites de l’investisseur

Pendant que nous nous affairons à faire notre promotion, à mettre de l’avantnos compétences et nos connaissances des placements, le client potentielassis en face de nous se pose inconsciemment trois questions très simples :

1. Qu’est-ce que j’ai à y gagner?

2. Qu’est-ce qui vous distingue de la concurrence?

3. Pourquoi devrais-je faire affaire avec vous?

Une fois que vous aurez compris cela, vous pourrez commencer à organiserl’ensemble de votre discours en fonction de ces trois questions. Gardez à l’esprit que l’autopromotion est généralement impuissante à fournir desréponses satisfaisantes.

Pour éviter de tomber dans le piège de l’autopromotion, et pour répondre aux principales questions de l’investisseur, consacrez toute votre attentionsur l’investisseur et mettez-vous en devoir de faire ressortir méthodiquement les plus importants de ses besoins explicites.

Page 9: Le conseiller Renaissance

www.investissementsrenaissance.ca/fr/

7

Les cinq besoins explicites

La grande majorité des clients potentiels seront confrontés à au moins unbesoin ou une inquiétude explicite. Ces besoins tombent presque toujoursdans une des cinq catégories suivantes :

1. RISQUE le potentiel de perte ou de baisse de leur patrimoine

2. RENDEMENT l’argent qu’il leur restera après prise en compte de l’inflation, des impôts et des frais

3. RAPPORTS leurs relevés de placement et autres documents

4. SERVICE l’entente sur le niveau de service de leur conseiller

5. FRAIS le coût de leurs placements combinés

Essayez d’éviter toute autopromotion, au moins dans un premier temps, etpassez directement à la présentation des cinq besoins explicites. Expliquez à votre client potentiel que ces éléments correspondent aux questions et inquiétudes que l’on retrouve le plus souvent chez les investisseurs etprésentez chacun d’entre eux brièvement.

Une fois ces cinq besoins expliqués, demandez à votre client potentiel devous parler des questions et préoccupations les plus importantes pour lui etses proches. Dites-lui que vous tenez absolument à ce que la conversationporte uniquement sur ce qui compte pour lui!

Lorsque votre client potentiel commencera à s’ouvrir et à vous donner desrenseignements importants sur ses besoins, vous pourrez rapidement approfondir la conversation de la façon suivante.

Répétez-lui les cinq besoins explicites, mais cette fois, expliquez-lui qu’il y aquelque chose de plus important que les besoins explicites, soit les besoinsémotionnels réels (implicites) sous-jacents :

Élargissez soigneusement la discussion en parcourant chacun des besoins,tout en faisant clairement la distinction entre la signification superficielle etle besoin émotionnel réel. Ce faisant, expliquez clairement de quelle façonvotre équipe et vous-même vous y prenez pour répondre à chacun de ces besoins émotionnels et en quoi votre processus de gestion de patrimoinevous aide à y parvenir.

Voici un exemple de conversation sur le premier besoin explicite,soit le risque :

« Lorsque vous me dites que vous êtes préoccupé par le risque, jeserais étonné que vous me parliez de choses comme l’écart-type oules échelles de volatilité. Quand vous parlez de risque, ce que vousme dites réellement, c’est : « Je suis terrorisé à l’idée de perdre unargent durement gagné, » ou « J’ai peur de ne pas avoir assez d’argent pour m’assurer une retraite confortable. » N’est-ce pas? Et bien, je veux que vous sachiez que notre processus de gestion de patrimoine est conçu pour éliminer cette peur en élaborant des portefeuilles sensés, dont le principal objectif réside dans lapréservation de votre capital. Voici comment cela fonctionne : (Poursuivez la discussion selon une suite logique.)

En intégrant cette simple marche à suivre à vos discussions, vous netarderez pas à découvrir qu’elle vous permettra de nouer rapidement des relations en misant sur les émotions des investisseurs.

BESOIN EXPLICITE

SIGNIFICATION SUPERFICIELLE

BESOIN ÉMOTIONNEL RÉEL!

Risque Perte ou baisseJ’ai peur de voir fondre mon patrimoine!

Rendement L’argent qu’il me reste Je veux plus que ce que j’ai!

Rapports Relevés de placements J’ai besoin de comprendre!

Service Normes de service Occupez-vous de moi!

Frais Coût Ne profitez pas de moi!

Il vous suffit ensuite de faire la mêmechose avec les quatre autres besoinsexplicites et de systématiquementfaire ressortir les besoins émotionnelsréels sous-jacents.

www.conseiller.ca/endirectBalado > Que faire quand le marché fait paniquer vos clients?

Grant Shorten est directeur, Analysesstratégiques à Investissements Renaissance.Il donne une foule de conseils et de stratégiesqui seront efficaces auprès de vos clients et qui auront une incidence immédiate sur vos activités.

Page 10: Le conseiller Renaissance

www.investissementsrenaissance.ca/fr/jamie_golombek/

Twitter @JamieGolombek

Jamie Golombek est directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale pour legroupe Gestion privée de patrimoine CIBC. Il collabore étroitement avec les conseillerspour les aider à offrir des solutions intégréesde planification financière aux clients à valeurnette élevée. M. Golombek est fréquemmentprésenté par les médias comme un spécialiste de la fiscalité.

8

Le quasi-doublement du plafond de cotisation annuel au compte d’épargnelibre d’impôt (CELI) de 5 500 $ à 10 000 $ pour 2015 peut être extrêmementavantageux pour vos clients, indépendamment de leurs niveaux de revenuset de leur âge. De l’âge de 18 ans et jusqu’à la fin de leur vie, les particulierspeuvent cotiser à un CELI et profiter de la non-imposition des revenus pourmaximiser la valeur après impôt de leurs placements.

Certains vous diront que le relèvement du plafond de cotisation au CELI profitera essentiellement aux riches, qui ont les moyens d’utiliser entièrementla limite de cotisation de 10 000 $ fixée pour 2015; pourtant, selon leschiffres publiés dans le document du budget fédéral de 2015, le CELI est un instrument d’épargne populaire auprès des Canadiens, tous âges et tousniveaux de revenus confondus.

À la fin de 2013, près de 11 millions de personnes avaient ouvert un CELI,pour une juste valeur marchande totale de presque 120 milliards de dollars.Sur les 1,9 million de personnes qui avaient cotisé au maximum à leur CELIen 2013, environ 46 % étaient des personnes âgées, dont 70 % avaient plusde 55 ans. Environ 60 % des personnes qui avaient cotisé au maximum àleur CELI en 2013 avaient déclaré un revenu annuel de moins de 60 000 $.

Le CELI est un instrument de placement idéal pour les clients qui se situentdans la fourchette d’imposition la plus basse. C’est parce que, comme l’institut C.D. Howe l’avait conclu en 2003, « pour de nombreux Canadiens à faible revenu, les REER constituent un très mauvais placement, » dans la mesure où un grand nombre de prestations, de crédits et de programmesgouvernementaux sont fondés sur le revenu net et subissent une réductionimportante ou même disparaissent totalement à mesure que le revenu (retraits de REER et de FERR compris) s’élève. Dans la mesure où les retraitsd’un CELI ne sont pas considérés comme un « revenu, » ils n’ont pas d’incidence sur ces prestations.

Une autre étude de C.D. Howe publiée en 2010 explorait les taux effectifsmarginaux d’imposition (TEMI) des Canadiens à la retraite. Le TEMI ne correspond pas uniquement au taux d’imposition sur chaque dollar de revenu

supplémentaire; il tient également compte de la perte potentielle de prestations et de crédits fédéraux et provinciaux fondés sur le revenu. L’étude concluait que pour bien des gens, le TEMI serait plus élevé à la retraite que lorsqu’ils travaillaient, ce qui donne à penser que ces personnesaux ressources limitées auraient peut-être intérêt à épargner au moyen d’unCELI plutôt que d’un REER.

Les clients aux revenus élevés ne se sont peut-être pas donné la peine d’ouvrirun CELI en 2009, lorsque le plafond de cotisation n’était que de 5 000 $.Mais les personnes qui avaient au moins 18 ans en 2009, et qui n’ont jamaiscotisé à un CELI, disposent à présent de 41 000 $ de droits de cotisation, quiaugmenteront désormais au rythme de 10 000 $ par année; il peut donc êtreintéressant de parler à vos clients des avantages de la nouvelle limite de cotisation au CELI et de la possibilité d’exploiter les droits de cotisation inutilisés des années précédentes.

Conclusion : si vos clients possèdent des placements non enregistrés etqu’ils n’ont pas utilisé la totalité de leurs droits de cotisation cumulatifs au CELI, qu’attendent-ils donc?

PLANIFICATION FISCALE ET SUCCESSORALE

Doublement du plafond de cotisation au CELI Une excellente nouvelle pour tous les clients

Page 11: Le conseiller Renaissance

Luc de la Durantaye est le chef de l’Équipe Répartition de l’actif et gestion des devises à Gestion d’actifs CIBC. Il est responsable de la répartition stratégique et tactique de l’actif, de la gestion des devises, des stratégies de rendements absolus et de la gestion indicielle.

1|

Répartition actuelle de l’actif (au 1er juillet 2015)

TAUX D’INTÉRÊT : À VOS MARQUES, PRÊTS, RAMPEZ

Le milieu des placements se concentre avec l’intensité du laser sur l’estimation du moment où la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait commencer à hausser les taux d’intérêt. Nous croyons que son obsession le rend aveugle à la situation plus générale. Tout le monde s’attend à voir les taux d’intérêt « décoller », mais le verbe « ramper » traduirait sans doute mieux l’approche de la politique monétaire américaine.

Le second semestre de 2015 semble plus prometteur que le premier, à en juger par le regain de l’élan économique au deuxième trimestre. L’économie mondiale compte sur l’effet de la poursuite de politiques monétaires accommodantes en Europe, au Japon et en Chine, ainsi que sur les avantages de la baisse des prix de l’énergie. Ces facteurs devraient être propices à la consommation au cours des prochains mois.

PerspectivesPour la période débutant le 1er juillet 2015

Catégories d’actifsSous-pondérer Neutre Surpondérer

Fortement Légèrement Légèrement Fortement

Actions/titres à revenu fixe

Titres à revenu fixe

Marché monétaire canadien

Obligations gouvernementales du Canada

Obligations de sociétés canadiennes

Obligations gouvernementales internationales

Actions

Actions canadiennes

Actions américaines

Actions internationales (marchés développés)

Marchés émergents

Devises (par rapport au dollar américain)

Sous-pondérer Neutre Surpondérer

Fortement Légèrement Légèrement Fortement

Dollar canadien

Euro

Yen japonais

Livre sterling

Franc suisse

Dollar australien

Marchés émergents

PerspectivesPerspectivesPerspectives

PerspectivesPerspectives

Répartition actuelle de l’actif

Pour la période débutant le 1Pour la période débutant le 1

Répartition actuelle de l’actif juillet 2015)er(au 1

PerspectivesPour la période débutant le 1Pour la période débutant le 1

Perspectives

juillet 2015)

juillet 2015erPour la période débutant le 1

PRÊTS, RAMPEZÀ VOS MARQUES,AUX D’INTÉRÊT : TTAUX D’INTÉRÊT :

PRÊTS, RAMPEZÀ VOS MARQUES,AUX D’INTÉRÊT :

Catégories d’actifs

Marché monétaire canadien

evenu fixees à rTitr

evenu fixees à rActions/titr

Obligations gouvernementalesdu Canada

ement

Obligations gouvernementales

LégèrLégèrementFortement

NeutrerSous-pondér

FortementementLégèrLégèrement

erSurpondéreNeutr

traduirait sans doute mieux l’approche de« décoller », mais le verbe « ramper »monde s’attend à voir les taux d’intérêtà la situation plus générale. Tque son obsession le rend aveuglehausser les taux d’intérêt. Nous croyonsaméricaine (Fed) devrait commencer àdu moment où la Réserve fédéraleavec l’intensité du laser sur l’estimationLe milieu des placements se concentre

traduirait sans doute mieux l’approche de« décoller », mais le verbe « ramper »monde s’attend à voir les taux d’intérêt

out leà la situation plus générale. Tque son obsession le rend aveuglehausser les taux d’intérêt. Nous croyonsaméricaine (Fed) devrait commencer àdu moment où la Réserve fédéraleavec l’intensité du laser sur l’estimationLe milieu des placements se concentre

Obligations de sociétés canadiennes

du Canada

Obligations gouvernementales

Actions américaines

Actions canadiennes

Actions

internationales

Actions internationales(marchés développés)

Obligations de sociétés canadiennes

Obligations gouvernementales

que sur les avantages de la baisse des prixen Europe, au Japon et en Chine, ainsipolitiques monétaires accommodantes

fet de la poursuite decompte sur l’efdeuxième trimestre. Lpar le regain de l’élan économique auprometteur que le premierLe second semestre de 2015 semble plus

la politique monétaire américaine.traduirait sans doute mieux l’approche de

que sur les avantages de la baisse des prixen Europe, au Japon et en Chine, ainsipolitiques monétaires accommodantes

fet de la poursuite de’économie mondialedeuxième trimestre. L

par le regain de l’élan économique au, à en jugerprometteur que le premierprometteur que le premier, à en juger

Le second semestre de 2015 semble plus

la politique monétaire américaine.traduirait sans doute mieux l’approche de

Marchés émergents

(par rapport au dollar américain)

Euro

Dollar canadien

Devises

ementLégèrLégèrementFortement

NeutrerSous-pondérSous-pondérer

(par rapport au dollar américain)

FortementementLégèrLégèrement

erSurpondéreNeutr

prochains mois.propices à la consommation au cours desde l’énergie. Ces facteurs devraient êtreque sur les avantages de la baisse des prix

propices à la consommation au cours desde l’énergie. Ces facteurs devraient êtreque sur les avantages de la baisse des prix

Marchés émergents

Dollar australien

Franc suisse

Livre sterling

en japonaisY

1|Perspectives www.investissementsrenaissance.ca/fr/

9

Taux d’intérêt : À vos marques, prêt, rampez

PERSPECTIVES DES MARCHÉS MONDIAUX

La communauté des placements n’en a que pour ladate à laquelle la Réserve fédérale américaine (la Fed)devrait commencer à relever les taux d’intérêt. Du fait de cette obsession, les marchés ont selon nous tendance à perdre de vue le tableau d’ensemble.S’agissant de la politique monétaire de la Fed, on nepeut pas vraiment parler de hausse des taux, commeon l’entend souvent; il serait plus juste de dire que les taux se traînent.

Le taux des fonds fédéraux est proche de zéro depuis presque sept ans. LaFed a déjà affirmé que l’orientation de sa politique dépendrait de l’évolutiondes statistiques; au cours des prochains mois, l’activité économique américainepourrait lui donner des motifs de procéder à une première hausse de tauxavant la fin de l’année. En revanche, la faiblesse de l’inflation et l’ampleurdes surcapacités de production observées en Europe, au Japon, et en Chinerisquent de pousser les banques centrales de ces pays à maintenir le statuquo au cours des 12 prochains mois. La Banque du Canada devrait agir plustard que la Fed, dans la mesure où l’économie canadienne reste aux prisesavec les effets du choc pétrolier, et où les ménages restent très endettés, et le marché immobilier, fragile.

En Chine, il est trop tôt pour savoir si les efforts d’assouplissement de la banquecentrale chinoise parviendront à enrayer le ralentissement de l’économie. Lesprix des habitations donnent des signes de stabilisation, et les augmentationssont de plus en plus fréquentes dans un certain nombre de villes. Mais on n’anticipe toujours pas de rebond de l’activité économique, la croissance de laconstruction demeurant négative et le secteur commercial restant anémique.

Le programme d’assouplissement quantitatif européen n’en est toujours qu’à ses premiers stades et on ne sait toujours pas vraiment s’il est efficace.Les multiples altercations entre la Grèce et ses créanciers pourraient avoirdes retombées sur la confiance des consommateurs et des entreprises et repousser encore la reprise de l’économie européenne.

Un certain nombre de porte-paroles de la Fed ont souligné l’importance de la conjoncture économique internationale pour l’orientation de la politiqueaméricaine. À cet égard, la faiblesse persistante et l’existence de surcapacitésà l’étranger devraient pousser les autorités monétaires américaines àprocéder à une normalisation prudente de leur politique de taux d’intérêt.

Le risque de choc généralisé sur les marchés émergents à la suite de cette normalisation de la politique de la Fed nous semble par ailleurs exagéré. Lesniveaux de valorisation ne sont pas particulièrement élevés sur les marchésémergents. Nombre de marchés obligataires, boursiers et des changes restentsous-évalués par rapport à ceux des pays développés. Un certain nombre d’économies vulnérables, affaiblies par des déficits importants de leur balancedes paiements courants, par l’instabilité politique et des taux d’intérêt limitésrisquent certes d’être affectées, mais elles ne constituent pas la majorité.

À moins que les statistiques économiques américaines gagnent beaucoupplus de vigueur que prévu, il serait étonnant que la première hausse de tauxanticipée, si elle se concrétise, vienne gâcher la fête. Après tout, pourquoi la Fed voudrait-elle gâcher sa propre fête?

Nombre de marchés obligataires, boursiers etdes changes restent sous-évalués par rapportà ceux des pays développés

Lisez le rapport Perspectives au complet à investissementsrenaissance.ca

Page 12: Le conseiller Renaissance

10

L’avenir est meilleur que vous le pensez

Page 13: Le conseiller Renaissance

11

Bien qu’il ne s’agisse pas réellement de robots, et qu’ils ne puissent pasvraiment être considérés comme des conseillers dans le sens traditionnel du terme, l’expression semble être entrée dans le vocabulaire. Le conseiller-robot fait référence à une plateforme en ligne qui élabore des portefeuillessur mesure pour les clients, généralement à partir de FNB à faibles coûts, etles rééquilibre automatiquement. Aux États-Unis, l’actif sous gestion de laplateforme en ligne de Vanguard a grimpé à plus de 17 milliards de dollarsUS, ce qui ne représente toujours qu’une très petite partie des 5 000 milliards de dollars gérés aux États-Unis. Au Canada, les conseillers-robotsapparus depuis l’an dernier restent de petits joueurs, mais cela n’empêchepas la peur de se répandre.

Un récent webinaire pour conseillers, intitulé « Comment vous mettre à l’abrides robots, »1 était présenté de façon plutôt inquiétante. « Les conseillers ne peuvent pas échapper aux conseillers-robots; les plateformes de placement électroniques sont omniprésentes. » Les conseillers étaient ensuite encouragés à s’inscrire, pour apprendre « comment se mettre à l’abri des robots et les battre à leur propre jeu. »

Pour finir, il était suggéré aux conseillers d’intégrer des services automatisés à leurs activités afin d’offrir une combinaison idéale de « technologie depointe et de conseils de première classe. »

Pas seulement pour les plus jeunes

Une plateforme de conseils automatisés peut permettre aux sociétés de conseils d’atteindre un marché plus large en répondant de façon rentableaux besoins des plus petits comptes, soit ceux des membres branchés de la génération Y, qui ne doivent pas être négligés sous prétexte qu’ils sontsous-employés et surendettés. Les clients du conseiller-robot californienWealthfront présentent un solde moyen de 90 000 $ US. Bien sûr, ils sontsitués en plein cœur de la Silicon Valley…

Les conseillers humains auraient tout intérêt à chercher le moyen de répondreaux besoins de la génération Y, selon Julie Littlechild, fondatrice de If NotNow Research, société qui étudie les conseillers financiers les plus productifs.« Si on fait le calcul, il est clair que la valeur du portefeuille d’activités baissera si les clients vieillissent et que ces actifs ne sont pas activementremplacés, » indique-t-elle. Pour ce faire, les conseillers doivent se doterd’une nouvelle stratégie. « Le processus sera différent, la communicationsera différente et les besoins seront différents. » C’est ici que la nouvelletechnologie entre en jeu.

Les conseillers-robots ne s’adressent pas seulement aux membres de la

génération Y. Shawn Brayman, président et chef de la direction du fournisseurde logiciels de planification financière PlanPlus Inc., souligne que « répondreà quelques questions sur la tolérance au risque et être apparié à un portefeuilleà faible coût n’est pas plus difficile parce que j’ai plus d’argent; au contraire,les avantages peuvent être encore plus spectaculaires. »

Le prix du changement

Les conseillers-robots peuvent coûter beaucoup moins cher aux clients. Pour quelqu’un qui possèderait plus de 500 000 $ à investir, il y a une grossedifférence entre verser 80 à 100 points de base (pb) à un conseiller et payer40 $ par mois pour les services d’un conseiller-robot, ce qui correspond àmoins de 10 pb pour un portefeuille de 500 000 $. Mais attention aux fraiscachés. Le consultant Gordon Gibson, qui a récemment pris sa retraitecomme vice-président, Intelligence de marché, Stratégie et communication,Gestion du patrimoine à la Banque Nationale, indique qu’il « existe des fraissous-jacents sur les FNB ou les fonds utilisés. Ces frais peuvent oscillerentre 6 et 50 pb selon les FNB. » Ainsi, bien que « certaines offres puissentparaître très alléchantes, lorsque l’on tient compte des frais sous-jacents, on se rapproche des frais facturés par les conseillers. »

Le recours à cette nouvelle technologie risque d’obliger les conseillers à repenser leur structure de frais. Ils pourraient opter pour différentes catégories de clients; ceux de la catégorie la plus basse verseraient des frais mensuels pour des conseils automatisés, tandis que la catégorie la plus élevée continuerait de payer un pourcentage de l’actif sous gestion pourun service haut de gamme. Le conseiller pourrait également associer descoûts spécifiques à certains éléments de son offre. Comme le mentionne M. Gibson, « les conseillers offrent à l’heure actuelle des services à fortevaleur ajoutée comme les plans financiers gratuitement, mais récupèrent ce manque à gagner avec les frais facturés sur les actifs gérés. D’ici 10 ans,ils ne pourront peut-être plus se le permettre. »

Vers une combinaison conseillers-robots et conseillers humains?

Grant Shorten, directeur, Analyses stratégiques à Investissements Renaissance,estime que les robots-conseillers devraient faire office d’avertissement pourles conseillers de plein exercice. Il indique que les conseillers « devront certainement trouver des façons créatives de se démarquer et de faireressortir la différence entre leur propre offre et celles des conseillers-robots. »

Les conseils personnalisés constituent un élément distinctif, mais il y aégalement l’aspect émotionnel que le service automatisé ne peut pas offrir.Comme le mentionne M. Gibson, « une machine ne demandera jamais auclient comment s’est passée l’opération de sa femme et ne le félicitera paslors de la remise de diplôme de ses enfants. »

M. Shorten estime que les conseillers-robots ne sont pas bien placés pourrépondre aux besoins des clients fortunés. « Dans de nombreux cas, les gens

« Le processus sera différent, la communicationsera différente et les besoins seront différents. »C'est ici que la nouvelle technologie entre en jeu.

POURQUOI LES CONSEILLERS-ROBOTS PEUVENT ÊTRE DAVANTAGE DES ALLIÉS QUE DES ADVERSAIRES

Page 14: Le conseiller Renaissance

12

riches recherchent des conseils globaux sur une multitude d’autres questionsfinancières, en dehors de la répartition d’actif et de la construction de portefeuille », explique-t-il. « Le conseiller-robot n’est tout simplement pas capable de leur offrir cela. »

Pas tout seul, en tout cas. M. Brayman explique que nombre des clients dePlanPlus ont recours à des robots depuis des années. « Le conseiller-robotest simplement une façon d’automatiser un nombre important d’étapes quetout bon conseiller devrait suivre pour formuler une recommandation. »M. Brayman estime que « les sociétés doivent trouver le bon équilibre entrela rentabilité, qui permettra de réduire les coûts, et la plus-value attachée à des services de conseil plus perfectionnés grâce à laquelle les conseillerspourront continuer d’être rémunérés comme ils le méritent. »

Nombre d’entreprises américaines combinent d’ores et déjà conseillers-robotset conseillers humains. « Pour vérifier si les deux peuvent – et devraient –coexister, il suffit de regarder du côté des grands dépositaires américains, »selon Mme Littlechild. « Tous les grands dépositaires (y compris Schwab, Fidelity, Pershing et TD Ameritrade) ont acheté ou ont développé une offreautomatisée. Cette offre n’est clairement pas destinée à faire concurrence à leurs conseillers, mais plutôt à aider ces derniers à offrir davantage devaleur ajoutée à leurs clients. »

Faits au Canada

Certains gestionnaires d’actifs canadiens, comme Assante et Richardson,mettent au point leur propre plateforme automatisée. Et WealthBar, un despremiers conseillers-robots du Canada, a été fondé par la même famille que Nicola Wealth Management. M. Gibson voit WealthBar comme « l’équipe-école » de Nicola : les clients sont censés passer au service hautde gamme de Nicola une fois qu’ils ont accumulé plus d’actifs. Cette façon defaire pourrait toutefois poser un problème. « Que se passera-t-il si le clientde la plateforme automatisée apprécie l’expérience? Il ne sera peut-être paspossible de le convaincre de faire le saut le moment venu, s’il risque d’avoirà assumer une forte hausse de prix. »

David Scandiffio, président et chef de la direction, Gestion d’actifs CIBC, estime que les investisseurs canadiens sont moins autonomes que lesAméricains. Il pense que « les conseillers qui adopteront la technologie auront davantage d’occasions d’offrir de la valeur ajoutée à leurs clients. À mesure que la technologie deviendra plus intuitive et accessible, les gestionnaires de patrimoine qui font déjà usage de ces outils seront de plusen plus connectés et encore mieux positionnés pour répondre aux besoinsnon identifiés auparavant des clients. »

La technologie n’est pas le seul changement qui risque d’avoir des retombéessur les frais fracturés aux clients au cours des prochains mois. Comme lerappelle M. Gibson, « j’ai vécu la mise en place des comptes sur honorairesau début des années 1990. Les courtiers disaient « vous essayez de noussalarier, c’est la mort du secteur. » Aujourd’hui, tout le monde veut passer au modèle sur honoraires avant l’entrée en vigueur du MRCC2 en 2016. »

Voici quelques réflexions de nos experts sur la façon dontles sociétés de conseils peuvent intégrer une plateforme automatisée à leurs activités.

« La société et les conseillers doivent accepter que la technologiepeut être plus efficace et rentable que les humains. La sociétédoit définir les éléments de moindre valeur qui peuvent être effectués de façon plus rentable et plus efficace par une machine. En confiant ces tâches à la machine, cela laisse plusde temps pour les activités haut de gamme, à plus forte valeurajoutée. » – Gordon Gibson

« Un conseiller de plein exercice peut constater que les conseillers-robots constituent un outil précieux pour sedécharger des plus petits clients ou des clients qui seraientmieux servis ailleurs. » – Grant Shorten

« Cette technologie peut aider les conseillers à rationaliser leur processus de placement. Pour certains, c’est une façond’améliorer leur rentabilité - de « sous-traiter à la machine » enquelque sorte. Pour d’autres, les conseillers-robots peuvent offrirdes solutions clé en main idéales pour les clients moins fortunésou aux besoins moins complexes. » – Julie Littlechild

« Nombre de conseillers-robots sont en fait des hybrides entreautomatisation et savoir-faire humain. Laissons le client effectuercertaines des tâches de base lui-même, mais permettons-lui ensuite de communiquer facilement avec un conseiller s’il a besoin d’une aide plus complexe. Selon moi, la difficulté résidedans l’évolution du modèle d’affaires, pas dans la technologie. »– Shawn Brayman

1 organisé par InvestmentNews,http://www.investmentnews.com/dcce/20150616/18/18/ACTIVE_WEBCAST/3267812

« les conseillers qui adopteront la technologie auront davantage d’occasions d’offrir de lavaleur ajoutée à leurs clients... »

Encadré : Comment ajouter des conseils automatisés à vos activités

Page 15: Le conseiller Renaissance

13

Chercher la croissanceau-delà des frontières

SOLUTION CLÉ DE PLACEMENT : PLACEMENTS MONDIAUX

Dans le contexte économique actuel, c’est

à l’extérieur du Canada et des États-Unis

que se trouvent certaines des occasions

de placement les plus dynamiques du

monde. Les actions internationales

représentent plus de la moitié de la

capitalisation boursière totale mondiale.

Au cours des six premiers mois de 2015,

l’indice S&P 500 a enregistré un rendement

de 1,23 %, et l’indice composé S&P/TSX

n’a progressé que de 0,91 %. Au cours de

la même période, les actions japonaises

ont rapporté plus de 16 %, et les actions

européennes, 7 %.

ACJ – 30 juin 2015Rendements des principaux indices de marchés

Source : Morningstar Direct 0 % 5 % 10 % 15 % 20 %

Présenté par Investissements Renaissance

GESTIONNAIRESEnDirectAccédez aux experts quand vous le voulezAccédez aux experts quand vous le voulez

Écoutez de courts balados de nos experts sur les occasions mondiales.www.conseiller.ca/endirect

FTSE R.-U. toutes cap. RT monnaie locale

MSCI tous pays d’Asie hors Japon RB monnaie locale

MSCI Chine RB monnaie locale

MSCI EAEO RB monnaie locale

MSCI marchés émergents RB monnaie localeMSCI marchés émergents d’Amérique latine RB monnaie locale

MSCI Europe RB monnaie locale

MSCI Japon RB monnaie locale

S&P 500 RT $ US

Indice composé S&P/TSX RT

2,76

6,27

14,80

9,19

5,80

4,60

7,72

16,13

1,23

0,91

Investissements Renaissance offre un vaste éventail d’options de placement offrant une expositioninternationale pour vous aider à diversifier les portefeuilles de vos clients.

• Portefeuilles optimaux Renaissance • Fonds d’actions internationales Renaissance

• Fonds de croissance mondial Renaissance • Fonds accent mondial Renaissance

FAITS SAILLANTS

Luc de la Durantaye, Gestion d’actifs CIBC Balado > Calme plat en vue au Canada

Nick Langley, RARE Infrastructure Balado > Qu’ont en commun le Japon et l’Espagne?

Michael Reynal, RS Investments Balado > Quatre raisons d’aimer la chute du pétrole

Page 16: Le conseiller Renaissance

14

ÉVOLUTION ETAVENIR DES

TECHNOLOGIES PORTABLES

Les appareils deviennent plus petits et les logiciels plusrapides; cette combinaison a pour effet de modifier le paysage du progrès technologique. Les téléphonescellulaires ont littéralement coupé le cordon et ouvert laporte à un univers d’appareils portables. Avec l’Internetsans fil, les ordinateurs portatifs sont devenus un

accessoire à la mode. Et, maintenant que nous avonspris l’habitude de transporter nos appareils, noussommes prêts à accueillir la nouvelle génération, celledes produits à porter. Véritables gardiens électroniques,ces appareils portables veillent sur notre santé et notre sécurité, et nous permettent de rester connectés.

Ω

Page 17: Le conseiller Renaissance

15

VOTRE NOUVELLE VIE U N A P E R Ç UImaginez : vous vous réveillez un beau matin et vous décidez d’aller courir.Vos fidèles bas intelligents ont encore l’air neufs après plusieurs lavages.La semaine dernière, ils vous ont dit (à partir de la pression de vos pieds)que, du fait de votre technique de course sur terrain accidenté, vousrisquiez de vous fouler une cheville. Vous avez changé d’itinéraire pouréviter de vous blesser et vos bas ont approuvé votre nouveau choix.

Ce nouveau chemin ne vous est toutefois pas tout à fait familier. Aucuneinquiétude : le GPS incorporé à votre veste vous alerte au moment où vous risquez de vous tromper de chemin. Alors que vous avez rejoint votre itinéraire, vous constatez que votre veste crée une petite bulle de chaleurautour de vous pour vous protéger de l’air mordant du matin. Mais ne vouslaissez pas tromper par les nuages. Votre bracelet de sport vous informeque le soleil vous darde de rayons UV nocifs et vous vous arrêtez pourremettre de la crème solaire. Rapidement, vous jetez de nouveau un œil sur votre bracelet pour consulter votre rythme cardiaque, et vous constatez que vous auriez intérêt à vous arrêterquelque part pour acheter de l’eau. Vous glissez rapidement votre bracelet pour payer au terminal et vous voilà reparti.

ACCESSOIRES TECHNO

Après tout le battage médiatique suscité par tous les nouveaux produitstechnologiques portables, ces avancées ne surprendront probablementpas les maniaques de la mise en forme. La technologie portable a beaucoupévolué, et le rythme des nouveaux lancements continue de s’accélérer. Au Las Vegas Consumer Electronics Show (CES), mecque commerciale annuelle où sont présentés les nouveaux produits technologiques, les accessoires techno sont de plus en plus nombreux. Certains experts dusecteur prédisent que le nombre d’appareils portables sera multiplié par cinq d’ici 2017. L’évolution est tellement rapide que les événements annuels comme le CES risquent ne de pas pouvoir suivre; certains pensentque le marché pourraitfacilement alimenterplusieurs salons de ce type chaque année,surtout en cette périoded’explosion des produits.

UNE JOURNÉE DANS LA VIE

La technologie portable est un complément naturel aux activités sportives,mais ce n’est pas le seul domaine dont elle modifie le paysage. Il n’estqu’à observer l’évolution des caméras corporelles depuis leur apparitionen 2004. Les caméras corporelles sont des appareils portables légers, robustes, à haute définition qui vous permettent de documenter votreaprès-midi de parachutisme ou de ski nautique. Attachez-la au collier de votre chien et vous pouvez visionner une journée dans la vie de votreanimal – de son point de vue, bien sûr. En l’arrimant à un drone, vous pouvezfaire concurrence aux studios de cinéma hollywoodiens et produire un fabuleux film maison à partir de prises de vue aériennes de votre voisinage.Cette technologie cadre bien avec le message subliminal envoyé par la

télé-réalité et les médias sociaux : il y a très peu d’aspects de votrevie qui ne méritent pas d’être documentés! Le journal vidéoportable est peut-être appelé à évoluer pour devenir plus unenécessité qu’un luxe, compte tenu de l’attention dont fontdésormais l’objet les forces policières après certains récents incidents.

POUR NE PAS SOMBRER DANS L’OUBLI

Saviez-vous que nous ne nous souvenons que de 0,001 % de notre vie?Pourquoi ne pas documenter et stocker 100 % de notre temps sur Terre?Nous y sommes déjà : la technologie vous permet de sauvegarder vosvidéos quotidiennes sur le nuage et de leur associer du texte consultableet de la reconnaissance vocale et faciale. Plus tard, vous pourrez les re-regarder (et voir ce que vous aviez manqué la première fois) ou lesprésenter comme souvenir à vos enfants, qui pourront les explorer à partirde leurs propres critères de recherche (ex. : les fois où Papa a eu l’air fou).

Page 18: Le conseiller Renaissance

16

permettra de retrouver facilement ce dernier en cas de perte ou de vol, de la même manière qu’elle permettra de récupérer une voiture volée.Pour le moment toutefois, ces puces GPS sous-cutanées implantablesrelèvent plus de la science-fiction.

LA PROCHAINE GÉNÉRATIONBien sûr, quand nous serons fatigués de porter notre technologie sur notremanche, la vague de produits suivante sera prête à faire son apparition. Et peut-être que d’ici là, ces appareils implantables ne nous semblerontplus aussi irréalistes après tout.

LES LUNETTES DU FUTUR

Certaines des retombées les plus intéressantes des technologies portablessont liées à la façon dont elles influencent les relations humaines. Leslunettes Internet sont probablement l’exemple le plus évident, et peut-êtrele plus controversé, de technologie portable susceptible d’influer sur lesinteractions interpersonnelles. C’est peut-être parce que les lunettes Internet se portent sur le visage, juste au-dessus des yeux avec un écranqui s’allume à chaque fois qu’il est activé (ce qui en fait un objet parfaitement inutile dans le domaine de l’espionnage). L’appareil peut enregistrer ce qui se passe dans l’environnement ou se connecter à Internet, et est activé vocalement ou manuellement.

Certains bars et restaurants aux États-Unis ont interdit les lunettes Internet, en raison des risques d’atteinte à la vie privée des autres clients.Certains pensent que l’appareil pourrait nuire aux interactions entre personnes, du fait notamment de la vague ressemblance de celui qui lesporte avec un sosie de Robocop. Mais, à mesure que la technologie gagnera en popularité et que davantage de gens porteront ces lunettes, il y a fort à parier que nous nous habituerons à la fois à leur apparence etau concept. Ses avantages pourront alors s’imposer. Associées à un logicielde reconnaissance faciale, les lunettes Internet pourraient vous rappelerle nom de ce collègue qui vous dit vaguement quelque chose lors dupique-nique organisé par votre employeur. Elles pourraient permettre aux journalistes de filmer leurs entrevues sans l’intrusion d’une caméradistincte. Les adeptes des jeux vidéo pourraient interagir en utilisant des paysages du monde réel, et les enfants pourraient continuer à jouer à leurs jeux préférés pendant des heures tout en prenant l’air!

PERDU ET TROUVÉ

Les appareils de navigation et de localisation constituent un autre domaineimportant pour la mise au point et la commercialisation de technologiesportables. Ces gadgets sont particulièrement utiles pour retrouver des objets de valeur égarés. Les appareils de suivi, qui utilisent habituellementla technologie GPS, peuvent être incrustés dans des bijoux, des vêtements,des sacs à main et des gadgets technologiques (bien sûr) de valeur. Latechnologie permet de localiser l’objet de valeur s’il a été volé ou de trouver le propriétaire s’il disparaît alors qu’il porte l’objet en question sur lui. Une puce GPS insérée dans le collier d’un animal de compagnie

Page 19: Le conseiller Renaissance

17

Ne négligeraucun détail

MERCI À CEUX QUI NOUS ONT OFFERT LEUR SOUTIEN

Qu’aimez-vous de votre secteur?

Tellement de choses. La possibilité de penser en chef d’entreprise, puisquevous décidez vous-même de ce que vous faites. Votre salaire dépend directement de vos activités et de votre succès. J’apprécie également le fait d’être autonome.

Quelle est votre méthode personnelle pour établir de solides relations avec la clientèle?

Je viens du domaine de la planification financière. Pour moi, il est importantde poser des tonnes de questions pour mieux comprendre les clients. Mieuxvous les comprenez, mieux vous pourrez les aider.

Quelles sont les principales préoccupations des clients et commenty répondez-vous?

Nous avons procédé à un sondage, et les trois principales préoccupations quien sont ressorties sont la retraite, la fiscalité et la planification successorale.Ces réponses n’ont pas changé. Pour certains clients, la retraite sera leurseule inquiétude; lorsqu’ils approchent de 75 ou de 80 ans, c’est davantagela fiscalité et les questions de succession.

Y a-t-il des secteurs ou thèmes de planification financière ou deplacement que vous entendez privilégier davantage à l’avenir?

Nous demandons à nos clients la date de leur anniversaire de mariage etnous leur envoyons des félicitations lors des anniversaires les plus importants.Nous posons des questions sur les œuvres de bienfaisance, afin de mieuxcomprendre ce qui est important pour eux. Nous avons beaucoup de plaisir à faire ça depuis deux ans, et cela nous aide à approfondir nos relations.

Quel serait votre meilleur conseil pour attirer de nouveaux clients?

Ce sont toutes les petites choses qui, si elles sont bien faites, finissent par payer.

Quels sont vos passe-temps préférés?

En ce moment, je m’entraîne pour un Ironman. Je vais avoir 40 ans cetteannée, alors j’essaie de me donner des défis. Lorsque je ne m’entraîne pas,je joue beaucoup au soccer.

Quelle est la chose dont vous ne pouvez pas vous passer?

Ma famille.

Société : Équipe Davis Wealth Management, Gestion de patrimoine TD

Emplacement : Kamloops, C-B

Années au sein du secteur : 15

Nbre de personnes au sein de l’équipe : 4

EricDavis

Sans le soutien de conseillers comme vous, Investissements Renaissance n’aurait pas le privilège d’aidertant de Canadiens à atteindre leurs objectifs financiers. Nous vous présentons un des spécialistes exceptionnels avec qui nous sommes très fiers de travailler.

Page 20: Le conseiller Renaissance

Sudoku – Remplissez le casse-tête sudoku afin que chaque rangée,colonne et boîte de 3 cases par 3 cases contienne les chiffres de 1 à 9une seule fois.

Lettres mélangées – Remettez les lettres ci-dessous dans lebon ordre pour former des mots se trouvant dans l’article auxpages 10 à 12.

18

Pour un cerveau en pleine forme

Vérifiez vos réponses à l’adresse www.investissementsrenaissance.ca/magazine/reponses

Encerclez les différences – Pouvez-vous trouver les cinq différences entre les images ci-dessous?

1. lisléa

2. ltparefoem

3. éénggils

4. nlétsaechal

5. émitasuoeat

6. uemidtult

7. nuhamsi

8. uacumléc

9. lreuva

10. omberesté

Source: 4puz.com

2 5 6

3 2 1 5

5 1 2 9 4

7 8

8 3 4 5

2 6

4 1 5 6 9

8 7 9 1

9 8 2

Page 21: Le conseiller Renaissance

19

Pour en savoir davantage sur la façon dontInvestissements Renaissance peut vousaider vous et vos clients,visitez le site investissementsrenaissance.ca ou appelez au 1888 888-3863.

À L’USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERSInvestissements Renaissance et les portefeuilles Axiom sont offerts par Gestion d’actifs CIBC inc. Le présent document a été préparé à l’intention des spécialistes en placements uniquement et ne doit pas être diffusé au grand public. Il est fourni à titre indicatifseulement et ne vise pas à donner des conseils de placement ni des conseils juridiques ou fiscaux. Ce document ne peut être reproduit ou distribué, en totalité ou enpartie, sans le consentement formel écrit d’Investissements Renaissance. MD Axiom, Portefeuilles Axiom et Investissements Renaissance sont des marques déposées de Gestion d’actifs CIBC inc.

Imprimé au Canada sur du papier post consommation 25 % recyclé

Page 22: Le conseiller Renaissance

MDInvestissements Renaissance est une marque déposée de Gestion d’actifs CIBC inc.

Principaux conférenciers

Jamie GolombekPlanification fiscale et successorale

Benjamin TalL’économie

Grant ShortenGestion de la pratique

Vous avez besoin d’un partenaire en placement qui comprend que, pour réussir, il ne suffit pas de se contenter de demi-mesures – il faut aller plus loin encore. Joignez-vous à nos experts de la tournée Le conseiller Renaissance - en direct et interactif 2015 pour les perspectives qui vous aideront à vous démarquer auprès de vos clients.

Réservez votre place dès aujourd’hui :1-888-888-3863 outourneerenaissance.ca

Page 23: Le conseiller Renaissance

MDInvestissements Renaissance est une marque déposée de Gestion d’actifs CIBC inc.

Principaux conférenciers

Jamie GolombekPlanification fiscale et successorale

Benjamin TalL’économie

Grant ShortenGestion de la pratique

Vous avez besoin d’un partenaire en placement qui comprend que, pour réussir, il ne suffit pas de se contenter de demi-mesures – il faut aller plus loin encore. Joignez-vous à nos experts de la tournée Le conseiller Renaissance - en direct et interactif 2015 pour les perspectives qui vous aideront à vous démarquer auprès de vos clients.

Réservez votre place dès aujourd’hui :1-888-888-3863 outourneerenaissance.ca

02001F(201507)