Le commerce de gros en Île-de-France, tous secteurs confondus
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Synthèse:Le commerce de gros en Île-de-France, tous secteurs confondus
Janvier 2021
Dépôt de conteneurs (02/12/2009) © Bernard Suard / Terra (Photothèque MTES)
Direction Régionale et Interdépartementale de l’Equipement et de l’Aménagement
Le commerce de gros en Île-de-France, tous secteurs confondus2
IntroductionL’Insee définit le commerce de gros comme l’activité qui consiste à « acheter, entreposer et vendre des
marchandises généralement à des détaillants, des utilisateurs professionnels (industriels ou commerciaux) ou des collectivités, voire à d’autres grossistes ou intermédiaires, et ce, quelles que soient les quantités vendues»1.
Le grossiste représente donc un maillon clef « entre des acteurs qui ont des besoins quantitativement opposés : les industriels produisent et vendent en grande quantité tandis que les utilisateurs des produits et les distributeurs de détail achètent en quantités plus réduites. (…). [Le] commerce de gros tire sa justification de la déconnexion économique, spatiale et temporelle entre la production et la consommation, à partir de la révolution industrielle, ce qui implique une multiplication des relais de stockage»2.
En occupant un rôle d’interface entre la production et la distribution, les grossistes recouvrent donc une triple dimension : une fonction logistique (transport, stockage, fractionnement et conditionnement), une fonc-tion financière (crédit commercial, financement des stocks) et une fonction d’information entre l’offre et la demande3.
Cette étude se veut une synthèse des trois rapports réalisés par la DRIEA sur le commerce de gros de pro-duits alimentaires et agricoles, de biens de consommation non-alimentaires, et d’équipements inter-industriels, à partir d’une exploitation spécifique (cf. encadré) du fichier SIRENE de 2017 et des codes NAF (nomenclature d’activités française). Il s’agit ici d’apprécier les localisations stratégiques des établissements du commerce de gros selon les différents sous-secteurs, puis d’approcher plus précisément la fonction logistique des grossistes à travers leur immobilier d’entreprise et leur proximité aux infrastructures de fret ferroviaire et portuaire.
Une méthode de sélection des établissements dans SIRENE en trois filtres4:
L’exploitation du fichier SIRENE dans ces études vise, à travers un système de filtres, à ne retenir que les établissements réellement significatifs en matière spatiale pour l’activité du commerce de gros.
Le premier filtre se fait par le code NAF (nomenclature d’activités française)5 des établissements : seuls sont retenus les codes NAF correspondant aux secteurs du commerce de gros étudiés.
Le second filtre porte sur les tranches d’effectifs. À partir de l’analyse des tranches d’effectifs salariés, les établissements sans salarié ou non-employeurs ont été retirés du champ de ces études.
Le troisième filtre consiste à « repêcher » les établissements sans salarié ou non-employeurs qui ont été écartés lors du filtre précédent, mais qui se situent sur une zone d’activités économiques (ZAE) d’après le recensement de ces zones, effectué par l’Institut Paris Région en 2013.
1 Définition Commerce de gros, Insee 2016: https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1867.
2 Les grossistes, acteurs majeurs des mutations de la distribution industrielle, G.Capon, C.Funel, R.Sury, Cahier de recherche n°306,
CREDOC 2013.
3 Situation et perspectives du commerce de gros en Ïle-de-France, IAURIF, juillet 1996.
4 La méthode est également décrite de manière plus précise dans le rapport sur le commerce de gros alimentaire et agricole.
5 Définition NAF, Insee 2019. «La NAF, nomenclature d’activités française, est une nomenclature des activités économiques productives,
principalement élaborée pour faciliter l’organisation de l’information économique et sociale». Plus de détails: https://www.insee.fr/fr/informa-
tion/2406147.
Le commerce de gros en Île-de-France, tous secteurs confondus 3
Une géographie des grossistes propre à chaque sous- secteur d’activité
Au total, on recense 27 019 établissements de commerce de gros en Île-de-France d’après la méthodolo-gie en trois filtres utilisée sur le fichier SIRENE 2017. Les grossistes en biens de consommation non-alimentaires pèsent pour près de 53 % de l’ensemble des établissements.
Graphique 1 : Nombre d’établissements par secteur du commerce de gros
Paris et la petite couronne (départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne) concentrent la majorité des établissements (68 % de l’ensemble régional). Paris et la Seine-Saint-Denis sont notamment marquées par la prédominance des grossistes en biens de consommation non-alimentaires (res-pectivement 72 % et 64 % de l’ensemble des grossistes). Dans les départements de grande couronne, les grossistes traitent en majorité des équipements inter-industriels. Enfin, le Val-de-Marne, de par la présence du MIN (marché d’intérêt national) de Rungis, concentre une proportion importante de grossistes alimentaires.
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Graphique 2 : Nombre d’établissements par secteur du commerce de gros et par département francilien
L’analyse par commune montre qu’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis est la commune accueillant le plus de grossistes, avec 1 574 établissements, suivi du 8e arrondissement de Paris (869 établissements)1, du 2e (788), du 11e (772), du 10e (655), du 3e (575), et de Chevilly-Larue (487) dans le Val-de-Marne.
Pour le commerce de gros de produits alimentaires et agricoles, les communes du MIN de Rungis dans le Val-de-Marne se démarquent : Chevilly-Larue (440 établissements) et Rungis (255) sont en tête, suivis par des arrondissements parisiens, notamment le 8e (116) et le 16e (68)2. 25 communes/arrondissements concentrent 50 % des établissements.
Pour le commerce de gros de biens de consommation non-alimentaires, Aubervilliers est en tête (1 406 établissements), suivi du 2e arrondissement (696), et du 11e (605). Cette géographie reflète la spécialisation dans le textile des quartiers du Sentier et de Sedaine-Popincourt à Paris, et du triangle des grossistes à Aubervilliers. On note que 19 communes/arrondissements concentrent 50 % des établissements.
Enfin, le commerce de gros d’équipements inter-industriels apparaît moins concentré : le 8e arrondisse-ment de Paris arrive en tête (200 établissements), suivi de Saint-Ouen-l’Aumône (148) dans le Val-d’Oise et Saint-Denis (137) en Seine-Saint-Denis. 71 communes/arrondissements concentrent près de 50 % des gros-sistes du commerce de gros d’équipements inter-industriels. En proportion du nombre de grossistes au total, certaines communes ressortent de manière significative puisque les établissements des équipements inter-in-dustriels y représentent au moins 50 % des grossistes : Nanterre, Antony, Argenteuil, Villebon-sur-Yvette, Vil-lepinte, Trappes, Meaux et Saint-Ouen-l’Aumône. Il s’agit de l’ouest francilien industrialisé, à proximité de la Seine et de l’Oise, du sud-ouest industriel en raison du bassin d’emploi Saclay/Versailles/Saint-Quentin et de la plateforme aéroportuaire de Roissy.
6 Ces établissements sont probablement des sièges sociaux et des bureaux, car il y a très peu d’entreprôts dans le 8e arrondissement.
7 Ces établissements sont probablement des sièges sociaux et des bureaux, car il y a très peu d’entrepôts dans le 8e et le 16e arrondis-
sement.
808253 219 218 270 441
980258
488
727 874 8051 488
3 135
894
774
1 404
1 369 1 101 1 068
1 093
1 338
929
981
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
Produits alimentaires et agricoles Biens de consommation non-alimentaires Equipements inter-industriels
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Carte 1 : Nombre d’établissements selon le secteur du commerce de gros
Tableau 1 : Tranches d’effectifs salariés par sous-secteur du commerce de gros
Tranches d’effectifs salariés
Produits alimentaires et
agricoles
Biens de consommation
non alimentaires
Equipements inter-industriels
Total
0 salariés 496 1 671 1 029 3 196
1 ou 2 salariés 1 206 5 951 2 802 9 959
3 à 9 salariés 981 4 454 3 143 8 578
10 à 49 salariés 608 1 803 1 974 4 385
50 salariés ou plus 156 410 335 901
Total 3 447 14 289 9 283 27 019
Dans l’ensemble du commerce de gros francilien, les établissements comptent 1 ou 2 salariés (37 %) ou 3 à 9 salariés (32 %). Il s’agit donc d’un secteur constitué avant tout de PME (petites et moyennes entreprises).
Au sein de chaque secteur, on observe cependant quelques différences. Dans les produits alimentaires et agricoles, les établissements sans salarié (14,4 %) sont sur-représentés par rapport à l’ensemble du commerce de gros dans la région (11,8 %). Dans les biens de consommation non-alimentaires, on observe un poids plus important des établissements employant 1 ou 2 salariés (41,6 %) comparé à l’ensemble du commerce de gros au niveau régional (36,9 %). Enfin, les grossistes d’équipements inter-industriels sont 21,3 % à avoir entre 10 et 49 salariés, alors que cette part s’élève à 16,2 % pour l’ensemble du commerce de gros en Île-de-France.
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Tableau 2 : Proportion des établissements selon leur tranche de salariés par département francilien
Département 0 salarié 1 ou 2 salariés
3 à 9 salariés
10 à 49 salariés
50 salariés ou plus
Total
Paris (75) / 4 157 2 633 917 97 7 804
Seine-et-Marne (77)
408 636 765 467 73 2 349
Yvelines (78) 315 738 667 373 101 2 194
Essonne (91) 343 594 649 415 90 2 091
Hauts-de-Seine (92)
180 992 866 577 236 2 851
Seine-St-Denis (93)
1 207 1 419 1 547 627 114 4 914
Val-de-Marne (94)
393 806 876 606 122 2 803
Val d’Oise (95) 350 617 575 403 68 2 013
Ile-de-France 3 196 9 959 8 578 4 385 901 27 019
Les Hauts-de-Seine apparaissent comme le département ayant la moindre proportion d’établissements sans salarié (6 % contre 12 % au niveau régional) et la plus forte proportion pour les établissements de 50 sa-lariés ou plus (8 % contre 3 % au niveau régional). À l’inverse, la Seine-Saint-Denis est le département où les établissements sans salarié ont le poids le plus important (25 % des établissements du département).
Immobilier d’entreprise et proximité avec les infrastructures logistiques
� Les bureaux du commerce de gros implantés à Paris et dans les Hauts-de-Seine mais des entrepôts situés dans les autres départements
Au total, 13 086 grossistes occupent une surface de bureaux (48 %), 8 886 une surface d’entrepôt (33 %) et 5 047 un autre type de surfaces (19 %).
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Graphique 3 : Nombre d’établissements selon le secteur et le type d’immobilier
Méthode d’identification d’un type d’immobilier d’entreprise avec un établissement
De par ses multiples fonctions, le commerce de gros utilise des locaux d’activité différents, qui peuvent être des bureaux ou des entrepôts. Appréhender le type d’immobilier d’un établissement uniquement à travers le fichier SIRENE n’est pas possible.
Pour mieux qualifier l’immobilier d’entreprises utilisé par les grossistes, un croisement spatial entre le fichier SIRENE géolocalisé et le MOS (Mode d’occupation du sol) a été réalisé. Il s’agit alors d’agréger les postes du MOS en trois catégories :
- les postes voués partiellement ou entièrement à des entrepôts ;
- les postes correspondant à des surfaces de bureaux ;
- les autres postes (catégorie « autres »).
Certains établissements n’ont pas pu être géolocalisés ou sont situés sur d’autres emprises du MOS. Une catégorie « autre » a donc été créée à cet effet.
Les grossistes de produits alimentaires et agricoles se répartissent de manière relativement équitable entre établissements de bureaux et établissements d’entrepôts (40 % pour chacun de ces deux types d’immobilier), tout comme les grossistes en équipements inter-industriels (41 % entrepôts, 37 % bureaux). En revanche, les grossistes de biens de consommation non-alimentaires sont majoritairement situés sur des emprises de bureaux ou assimilés (58 %) et moins en entrepôts (26 %). Ainsi, parmi l’ensemble des établissements de grossistes en entrepôts, on compte quasiment autant de grossistes d’équipements inter-industriels que de grossistes de biens de consommation non-alimentaires (entre 3770 et 3 780 pour chaque sous-secteur).
6901 410 1 347
2 281
8 235
3 773
2 076
3 441
3 766
autres bureaux entrepôts0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
Produits alimentaires et agricoles Biens de consommation non-alimentaires Equipements inter-industriels
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Graphique 5 : Nombre de grossistes en entrepôt par département francilien et par sous-secteur
Graphique 4 : Nombre d’établissements selon le type d’immobilier d’entreprise et par département francilien
60
84
121
97
107
623
237
305
294
348
304
399
330
1 716
320
456
498
650
594
465
751
Paris (75)
Hauts-de-Seine (92)
Yvelines (78)
Val d’Oise (95)
Seine-et-Marne (77)
Essonne (91)
Val-de-Marne (94)
Seine-Saint-Denis (93)
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Produits alimentaires et agricoles Biens de consommation non-alimentaires Equipements inter-industriels
� Géographie des entrepôts de grossistes : des marges de manœuvre pour une meilleure articulation avec les gares de fret
On compte 30 % des entrepôts du commerce de gros localisés en Seine-Saint-Denis et 16 % dans le Val-de-Marne. Les grossistes en entrepôts de Seine-Saint-Denis traitent majoritairement de biens de consomma-tion non-alimentaires, tandis que dans le Val-de-Marne, les entrepôts de produits alimentaires et agricoles sont en tête. Dans les autres départements, hors Paris, les établissements sur des emprises logistiques sont plutôt des grossistes en équipements inter-industriels.
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Encadré : l’analyse de la localisation des entrepôts à l’échelle des territoires logistiques
Parmi les 8 886 entrepôts du commerce de gros, 6 613 sont implantés dans les 11 territoires logistiques1 de l’Île-de-France (74 %). Deux territoires ressortent particulièrement : la Plaine de France – Boucle Nord (2 610 établissements) et Seine-Amont-Nord-Essonne (1 750 établissements).
Le territoire de la Plaine de France – Boucle Nord compte une majorité de grossistes en entrepôts dans le secteur des biens de consommation non-alimentaires (62 %), tandis que sur Seine-Amont-Nord-Essonne, les grossistes en produits alimentaires et agricoles en entrepôts se démarquent (37 %) par rapport aux autres territoires.
Sur les autres territoires logistiques, les entrepôts relèvent en plus grande partie de grossistes d’équipe-ments inter-industriels, comme à Roissy (45 %), Sénart-Centre-Essonne (56 %), Marne-la-Vallée (59 %) ou encore Confluence-Seine-Oise (63 %).
Carte 2 : Nombre d’établissements en entrepôts selon le secteur du commerce de gros
par territoire logistique
1 Les 11 territoires logistiques sont : Bruyères, Confluence Seine Oise, Marne-La-Vallée, Meaux, N 4 Châtres, Plaine de France – Boucle
Nord, Roissy, Saint-Quentin, Seine Amont Nord Essonne, Seine Aval, Sénart Centre Essonne. Ces territoires concentrent la majorité des implanta-
tions d’entrepôts logistiques.
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La proximité avec les infrastructures logistiques est approchée à travers les gares et ports de fret identifiés sur la carte 3.
Carte 3 : L’organisation de la logistique en Île-de-France
Source : Les dynamiques des constructions d’entrepôts dans le Bassin parisien (1980-2010). Fascicule 2 : L’Île-de-France
dans le Bassin parisien, DRIEA 2016.
Au total, 3 659 établissements d’entrepôts de grossistes sont situés dans un rayon de 2 km autour d’une gare de fret et 376 autour d’un port de fret. Parmi les entrepôts à proximité des gares, 20 % relèvent des gros-sistes en produits alimentaires et agricoles, 30 % de grossistes d’équipements inter-industriels et enfin 50 % de grossistes de biens de consommation non-alimentaires.
Le nombre de grossistes en entrepôts dans les biens de consommation non-alimentaires et dans les équipements inter-industriels sont relativement proches (respectivement 3 766 et 3 773). Cependant, 49 % des grossistes de biens de consommation non-alimentaires en entrepôts sont situés à proximité d’une gare contre seulement 29 % pour les grossistes d’équipements inter-industriels. En cela, il semble que des marges de manœuvre pour une meilleure articulation entre infrastructures logistiques ferroviaires et localisation des entrepôts de grossistes existent, notamment dans le secteur des équipements inter-industriels.
Par ailleurs, on peut également envisager une marge de progression grâce à une meilleure utilisation des infrastructures ferroviaires pour les nombreux entrepôts déjà situés à proximité de ces infrastructures, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui au vu de la part modale très importante du transport par la route.
Tableau 3 : Nombre d’établissements à proximité d’une gare de fret ou d’un port de fret
Types de grossistes Nombre d’entrepôts Part à proximité d’une gare (en %)
Part à proximité d’un port (en %)
Produits alimentaires et agricoles
1 347 53 4
Biens de consommation non-alimentaires
3 766 49 4
Equipements inter-industriels
3 773 29 5
Le commerce de gros en Île-de-France, tous secteurs confondus 11
ConclusionLa géographie des établissements du commerce de gros en Île-de-France peut se lire en fonction des
marchandises traitées. Les grossistes de produits alimentaires et agricoles sont concentrés au niveau du MIN de Rungis dans le Val-de-Marne, tandis que les grossistes en biens de consommation non-alimentaires sont majo-ritairement à Aubervilliers et dans les quartiers parisiens spécialisés dans le textile (Le Sentier, Sedaine-Popin-court). Les grossistes en équipements inter-industriels sont localisés plus loin de la zone dense et de manière plus diffuse.
L’approche par les fonctions des établissements montre une polarisation des établissements de bureaux à Paris pour les trois sous-secteurs du commerce de gros. Les établissements sur des emprises logistiques sont concentrés dans les territoires logistiques, avec une part importante d’entrepôts de grossistes alimentaires au sud de Paris (MIN de Rungis) et d’entrepôts de grossistes de biens de consommation non-alimentaires au nord de Paris (Aubervilliers), tandis que les entrepôts d’équipements inter-industriels sont plus diffus et plus éloignés du centre.
� Les établissements du commerce de gros alimentaire et agricole en Île-de-France - juin 2019
� Les établissements du commerce de gros de biens de consommation non-alimentaires en île-de-France - juillet 2020
� Les établissements du commerce de gros d’équipements inter-industriels en Île-de-France - janvier 2021
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Le commerce de gros en Île-de-France, tous secteurs confondus12
Bibliographie thématiqueLes grossistes, acteurs majeurs des mutations de la distribution industrielle. G. Capon, C. Funel, R Sury ; Cahier de recherche n° 306, CREDOC, 2013.
Définition Commerce de gros, Insee, 2016 : https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1867.
Définition NAF, Insee 2019 : https://www.insee.fr/fr/information/2406147.
Situation et perspectives du commerce de gros en Île-de-France, IAURIF, juillet 1996.
Les dynamiques des constructions d’entrepôts dans le Bassin parisien (1980-2010), fascicule 2 : l’Île-de-France dans le Bassin parisien, DRIEA, 2016.
Le commerce de gros en Île-de-France, tous secteurs confondus 13
Table des illustrationsGraphique 1 : Nombre d’établissements par secteur du commerce de gros 3
Graphique 2 : Nombre d’établissements par secteur du commerce de gros et par département francilien 4
Tableau 1 : Tranches d’effectifs salariés par sous-secteur du commerce de gros 5
Tableau 2 : Proportion des établissements selon leur tranche de salariés par département francilien 6
Graphique 3 : Nombre d’établissements selon le secteur et le type d’immobilier 7
Graphique 4 : Nombre d’établissements selon le type d’immobilier d’entreprise et par département francilien 8
Graphique 5 : Nombre de grossistes en entrepôt par département francilien et par sous-secteur 8
Tableau 3 : Nombre d’établissements à proximité d’une gare de fret ou d’un port de fret 10
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21-23 rue Miollis75732 Paris Cedex 15
Tel : +33 (0)1 40 61 80 80
Fax : +33 (0)1 40 61 85 85
Rédaction :
A. Marsal, L. Hurtel.
Cette étude a bénéficié de l’appui de F. Graille, Y. Lucas
de Lestanville, C. Salagnac.
Dépôt Légal : Janvier 2021 - ISBN : 978-2-11-155787-1
Maquettage, mise en page : S. Phémius.