LE château de versailles PrÉSENTE ANDRÉ LE NÔTRE

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LE château de versailles PrÉSENTE EXPOSITION DU 22 OCTOBrE 2013 AU 23 FÉVrIEr 2014 ANDRÉ LE NÔTRE EN PErSPECTIVES 1613 - 2013 Avec le mécenat de www.chateauversailles.fr

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LE château de versailles PrÉSENTE

EXPOSITION DU 22 OCTOBrE 2013 AU 23 FÉVrIEr 2014

ANDRÉ LE NÔTRE EN PErSPECTIVES

1613 - 2013

Avec le mécenat de

www.chateauversailles.fr

AndRé Le NôtRe en perspectives 1613-2013

À l’occasion du quatrième centenaire de la naissance d’André Le Nôtre, le créateur des jardins de Versailles et le plus grand des « jardiniers », l’exposition s’applique à cerner ce qui fait véritablement le génie de l’artiste. Résultat d’années de recherches en archives et d’enquêtes sur le terrain, l’exposition rassemble pour la première fois les chefs-d’œuvre ayant appartenu à Le Nôtre ainsi que les rares documents autographes et les superbes dessins de son équipe, dispersés à travers le monde. Pour la première fois également, il est démontré, à l’aide des nouvelles technologies, comment Le Nôtre met en œuvre sa parfaite maîtrise des procédés optiques au service de son extraordinaire force créatrice. Tout ceci aboutit à une autre vision de l’œuvre de Le Nôtre. Mais cette œuvre – ne l’oublions pas – ce sont les grands sites eux-mêmes que l’exposition invite à visiter ou à revisiter : Versailles bien sûr, mais aussi Vaux-le-Vicomte, Fontainebleau, Chantilly, Saint-Cloud, et d’autres encore méconnus.

Vue du Bassin de Latone et de ses parterres restaurés

Exposition réalisée avec la participation exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de France, de l’Institut de France, du musée du Louvre et du Nationalmuseum de Stockholm.

Commissariat

Béatrix Saule, directeur du musée national des Châteaux de Versailles et de TrianonPatricia Bouchenot-Déchin, historienne, chercheur associéGeorges Farhat, associate Professor, Université de Torontoassistés de Hélène Delalex

SALLE 1

Le Nôtre collectionneur

La qualité des collections de Le Nôtre offre une autre image de l’homme, de ses centres d’intérêt et de sa position sociale. Sa collection d’œuvres d’art est si remarquable que les descriptions de Paris invitent à visiter ses cabinets et, en son absence, « la clef est en un certain endroit que tous les honnêtes gens savent » (Tallemant des Réaux). À partir des années 1650, Le Nôtre acquiert tableaux, dessins et estampes, marbres, bronzes et médailles, pour la plupart des œuvres contemporainesdues aux artistes français qu’il fréquente mais aussi à des maîtres italiens, hollandais et flamands.Dans son logis des Tuileries, il les présente dans un vestibule et trois cabinets en enfilade dont le dernier et le plus beau, de forme octogonale, est tapissé de peintures du sol au plafond. En 1693, sans héritier direct, il offre à Louis XIV le meilleur de sa collection.

Le Christ et la femme adultère, Nicolas POUSSIN (1594-1665), Musée du Louvre, Département des peintures

Le Nôtre commande Le Christ et la femme adultère à Nicolas Poussin en 1653. Le tableau représente un épisode sur le thème du pardon, dans lequel Jésus sauve la femme agenouillée de la lapidation. Le jardinier a connu Poussin, lors de son séjour à Paris.

Gladiateur Borghèse. Inventaire des bronzes de la Couronne : n° 201. Ancienne collection Le Nôtre. Offert par André Le Nôtre à Louis XIV en 1693. Giovanni-Francesco SUSINI (v.1585-v.1653) Versailles, Châteaux de Versailles et de Trianon, dépôt du Musée du Louvre

SALLE 2

DATES CLéS DE LA CArrIèrE D’ANDré LE NÔTrE

1610 Louis XIII, roi de France

1613 Naissance d’André Le Nôtre, le 12 mars, à Paris, aux Tuileries.

1629 – 1635 André Le Nôtre suit les enseignements de Simon Vouet.

1635 Il devient Premier jardinier de Gaston d’Orléans.

1637 Il devient jardinier du Roi en survivance de son père.

1643 Mort de Louis XIII, Louis XIV devient roi de France.

1643 André Le Nôtre devient dessinateur du Roi.

1650 Début du chantier de Vaux-le-Vicomte.

1657 Le Nôtre devient Conseiller du Roi, contrôleur général des Bâtiments, Jardins, Arts et Manufactures.

1661 Le Nôtre commence les premiers travaux pour Versailles.

À partir de 1665 Le Nôtre est sollicité pour de nombreux chantiers en France et à l’étranger.

1665 André Le Nôtre et Le Bernin se rencontrent à plusieurs reprises.

1675 André Le Nôtre est anobli par Louis XIV.

1679 Voyage en Italie (de fin avril à fin novembre)

1680 Le Nôtre est nommé maître d’hôtel de la Dauphine.

1681 Il reçoit l’ordre de Saint-Lazare et du Mont-Carmel.

1693 André Le Nôtre est décoré de l’ordre de Saint-Michel.

1700 Le 15 septembre, mort d’André Le Nôtre dans sa maison des Tuileries à Paris.

André Le Nôtre (1613-1700) Carlo MARATTA, 1625-1713

Versailles, Châteaux de Versailles et de Trianon

Carrière et honneurs

La carrière d’André Le Nôtre, travailleur infatigable durant 65 années, commence bien avant ses travaux pour Fouquet dans les jardins de Vaux-le-Vicomte et ne s’interrompt pas lorsqu’il se démet de ses charges en 1693. Après un apprentissage familial puis dans l’atelier du peintre Simon Vouet, il débute en 1635 comme Premier jardinier de Monsieur, Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII. Officier du Roi par héritage des charges paternelles, il est jardinier ordinaire du Roi (en charge des Tuileries). Il devient ensuite dessinateur des plants et jardins du Roi puis acquiert l’office de conseiller du Roi et contrôleur général des Bâtiments, Arts et Manufactures, ce qui fait de lui aussi un administrateur, proche collaborateur du surintendant des Bâtiments. À partir de 1660, il travaille vraiment pour Louis XIV qui, très vite, l’honore de son amitié en raison de ses compétences, de sa droiture et de passions partagées pour les jardins et pour les œuvres d’art.

La visite de Louis XIV au château de Juvisy, Pierre-Denis MARTIN, Victoria and Albert Museum, Londres

Le Nôtre a dessiné le parc du château de Juvisy dans les années 1660. Le château existait déjà et Le Nôtre, ne pouvant créer une perspective dans l’axe du bâtiment, s’adapte aux spécificités du lieu pour créer une œuvre singulière. Il crée deux perspectives : la première, parallèle à la rivière de l’Orge, qu’il transforme en canal et la seconde, perpendiculaire au premier axe, qu’il déploie entre la rivière canalisée et un autre canal. En sortant du château par le perron, on traverse la terrasse, puis, au milieu du tableau, le grand parterre orné d’un bassin. On emprunte une allée bordée d’arbres qui permet soudain de découvrir l’autre perspective, éblouissante par son effet théâtral.

Chez Vouet

Dans les années 1630 et durant cinq années, le jeune André suit les enseignements de Simon Vouet afin de se perfectionner dans l’art du dessin. Vouet est revenu d’Italie en 1627 précédé d’une grande réputation. Il a été nommé Premier peintre du roi Louis XIII et bénéficie d’un atelier sous la grande Galerie du Louvre. Le Nôtre acquiert auprès du jeune maître talentueux une nouvelle manière de dessiner les formes d’après le naturel, une habileté à combiner les différents arts pour composer un décor, de nouvelles techniques pour traiter les perspectives, notamment celles des anamorphoses. Dans ce grand atelier où de très nombreux élèves viennent se former, Le Nôtre rencontre entre autres les sculpteurs Sarrazin et Lerambert, les peintres Mignard et surtout Le Brun, le futur Premier peintre de Louis XIV qu’il retrouvera sur de nombreux chantiers.

LES RéALISATIONS DE LE NôTREPour le Roi : l Versailles, Vincennes,

Fontainebleau, Tuileries, Saint-Germain-en-Laye, Trianon, Marly

Pour la famille royale et les maîtresses royales :l Saint-Cloud pour Philippe

d’Orléansl Chantilly pour le Grand Condél Anet pour le duc de Vendômel Clagny pour Madame de

Montespanl Maintenon et Saint-Cyr

pour Madame de Maintenon

Pour les ministres et leur parentèle :l Vaux-le-Vicomte pour Fouquet l Meudon pour le marquis de

Louvoisl Sceaux pour Jean-Baptiste Colbert

Pour les souverains étrangers : l Greenwich pour Charles II

d’Angleterre, puis pour Guillaume III d’Orange, roi d’Angleterre et stathouder de Hollande ainsi que Windsor et Het Loo

l Racconigi et Venaria Reale (Italie) pour Charles-Emmanuel II puis Victor-Amédée II de Savoie

l Charlottenbourg, Potsdam, Herrenhausen et Cassel (Allemagne)

Vue perspective de la ville et du château de Versailles depuis la butte Montbauron, (détail), Jean-Baptiste MARTIN l’aîné, 1669-1735, Châteaux de Versailles et de Trianon.

Grands commanditaires, grandes réalisations

Louis XIV demande à Le Nôtre d’appliquer ses réflexions et ses réalisations avant tout aux résidences royales mais elles s’étendent aussi aux grands travaux de ponts et chaussées : sortie de Paris et création de l’axe des Champs-Élysées, routes d’accès à Versailles ou Saint-Germain-en-Laye. La Famille royale fait partie de sa clientèle privilégiée ainsi que les maîtresses royales, les ministres et leur parentèle. Très tôt, Le Nôtre est également sollicité par des souverains étrangers qui connaissent ses créations par eux-mêmes ou par les voyageurs, princes, ambassadeurs ou architectes qui les ont admirées. Sans se déplacer, il répond à leurs attentes grâce aux plans et données précises sur lesquels il travaille et aux collaborateurs qu’il envoie sur place.

planL’HOMME

salle 1 Le Nôtre collectionneur

Salle 2 Formation, carrière, honneurs et réalisations

SON ArT

salle 3Un territoire pour l’art de Le Nôtre

salle 4Le Nôtre à l’œuvre

salle 5Axes et points de vue

salle 6Les découverts

salle 7Les couverts

SON INFLUENCE

Salle 8 L’héritage et la modernité de Le Nôtre

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SALLE 3

Un territoire pour l’art de Le Nôtre

Sous l’Ancien Régime, jardins et parcs doivent se comprendre dans le cadre institutionnel et économique du domaine seigneurial. Un château est alors lié à ce territoire qui lui apporte revenus, prestige et pouvoir. Entités complémentaires et distinctes, jardin et parc sont séparés physiquement mais reliés visuellement. Éléments de séparation, terrasses, canaux transversaux, grilles ou murs interrompus par des sauts-de-loup (fossés infranchissables) n’arrêtent pas le regard. Le jardin s’ouvre ainsi vers le parc où les routes de chasse dessinent des étoiles ou des pattes d’oies. Il est des cas – Versailles en est un exemple – où Le Nôtre projette des aménagements et les fait réaliser avant même que les terrains enclos dans les parcs soient tous acquis. Les opérations complexes d’arpentage et d’estimation pour le rachat des parcelles se poursuivent parfois sur une trentaine d’années. Les lignes de composition orientent alors l’extension du domaine, et non le contraire.

Croquis pour une fontaine, André Le Nôtre Paris, Bibliothèque de l’Institut de France

SALLE 4

Le Nôtre à l’œuvre

Le Nôtre possède toutes les connaissances et savoir-faire de la profession, tels l’arpentage et le nivellement. Son passage chez Vouet, son expérience sur de nombreux chantiers et sa fonction de contrôleur général des Bâtiments lui confèrent d’autres compétences, celles d’un architecte et d’un hydraulicien. Il fréquente des savants de l’Académie des sciences ainsi que des religieux du couvent des Minimes versés dans la géométrie optique. Ses proches collaborateurs sont des parents ou alliés. Certains sont plus spécialement attachés à une maison royale, d’autres à une compétence particulière, comme l’achat des végétaux et les alignements. Le Nôtre confie à son entourage les relevés d’arpentage ou les mises au propre des projets qu’il conçoit. Ses idées prennent la forme d’un rapide croquis ou de remarques portées sur un plan.

SALLE 5

Axes et points de vue

Les grandes perspectives caractérisent le paysage construit en France au XVIIe siècle le long d’axes majeurs de composition. Les séquences qui s’y ordonnent enchaînent terrasses et parterres, allées et avenues, bassins et canaux. Afin d’offrir au fil de la promenade des effets visuels renouvelés, Le Nôtre a utilisé sa maîtrise de la perspective optique, en combinant l’usage de deux procédés : les collimations et l’anamorphose. Les collimations sont des alignements visuels ; pour les obtenir, il faut coordonner distances et niveaux, ce qui définit les terrassements à opérer. L’anamorphose, quant à elle, sert à compenser la diminution apparente des parties lointaines : plus les formes sont éloignées, plus elles doivent être allongées et élargies.

SALLE 6

Les découverts

Depuis la fin du XVIe siècle, les découverts essentiellement constitués des parterres, ont été l’objet de considérations sur leur ampleur, leur forme et leur décor, sur la nécessité de terrasses surplombantes, sur la distribution des végétaux qui les composent. Tout en les appliquant, Le Nôtre modifie à la fois la conception et la fonction des parterres. D’une part, il accorde aux plantes moins d’importance qu’au dessin d’ensemble qu’elles forment. D’autre part, il confère aux parterres, outre leur fonction ornementale, un rôle structurant pour rythmer les perspectives, assurer les transitions ou construire des ambiances. Le Nôtre est non seulement le premier à accorder autant d’importance aux pièces relevées - sculptures ou topiaires - pour orner ses plates-bandes, mais surtout il donne à ses parterres une ampleur inusitée, comme aux Tuileries ou à Fontainebleau. À Versailles, il invente un nouveau type de parterre : le parterre d’eau.

SALLE 7

Les Couverts

Faiblement fleuris, les grands jardins du XVIIe siècle accordent à l’arbre une importance nouvelle. Avec Le Nôtre, la gradation de leur hauteur et leur densité renforcent les jeux d’échelle. C’est sans doute dans les quinze bosquets de Versailles, enrichis tout au long du règne de Louis XIV, que leur créateur exprime le mieux son génie épris de « grandeur et de naturel ». Plus qu’ailleurs, il y déploie son imagination pour sculpter de manière inédite l’eau, le minéral et le végétal. Lieux de plaisirs et d’émerveillements, ces bosquets sont le cadre de fêtes extraordinaires dont les représentations gravées assurent la renommée des jardins de Versailles à travers toute l’Europe.

Modèles de topiaires, tirés du recueil « Décoration intérieure et jardins de Versailles et autres endroits », anonyme, France, XVIIIe siècle

Cette planche montre une série de propositions pour former des ifs dans les jardins de Versailles. L’art topiaire consiste à tailler des arbustes pour en faire des sortes de sculptures végétales.

SALLE 8

L’héritagE

Après sa mort, l’art de Le Nôtre perdure à travers l’œuvre de nombreux concepteurs. Ses héritiers directs sont ses anciens collaborateurs et petits-neveux. De nombreux architectes et dessinateurs français s’approprient son œuvre de manière plus ou moins directe et transposent ses principes en créant des jardins en France mais aussi à l’étranger. La diffusion de l’œuvre de Le Nôtre passe aussi par les gravures et les traités. Avec La Théorie et la pratique du jardinage (1709), Dezallier d’Argenville offre la plus célèbre synthèse du jardin régulier français et d’une partie - seulement - des principes de Le Nôtre. Tout au long du XIXe siècle, en France, des jardins réguliers continuent à être créés pour des adeptes du « Grand Genre ». À la fin du siècle, la référence à Le Nôtre se teinte de nationalisme, opposant jusqu’à la caricature les jardins désormais dits « à la française » et « à l’anglaise ».

La modernité

Du début du XXe siècle à nos jours, nombreux sont les créateurs et les théoriciens se référant à Le Nôtre. Cette appropriation se manifeste à l’échelle du jardin et de la ville, impliquant une diversité d’approches et de significations. Le Nôtre intéresse aussi les architectes et les urbanistes comme Le Corbusier ou Henri Prost qui intègre ses perspectives dans le premier réseau autoroutier de France dans les années 1930. Dans Espace, temps et architecture, ouvrage qui devient très vite une véritable référence (1941), le théoricien Giedion, résume la thèse selon laquelle l’origine de l’urbanisme moderne se trouverait dans les jardins de Versailles et leur superpose, en couverture, l’image d’une autoroute américaine.

Entretemps, les modelés de Le Nôtre se diffusent jusqu’aux USA et en URSS. Ils inspirent la reconstruction du Mall de Washington (1901-1902), le plan de Chicago (1909), les parterres suspendus du Rockefeller Center à New York (1929-1940) et, à Moscou, plusieurs réalisations à l’échelle du gigantisme soviétique. L’interprétation inventive de l’œuvre de Le Nôtre s’intensifie après-guerre : Axe majeur à Cergy-Pontoise, Dalle de la Défense, promenade en terrasse à Riem-Munich, stratégie d’urbanisme pour périphéries urbaines, jusqu’au Monument aux victimes du 11 septembre à New-York dont l’auteur, Peter Walker, se déclare fasciné par « le travail de Le Nôtre sur le vide ».

Photographie du mémorial du 11 septembre à New-York, par Peter Walker Partners (Berkeley)

Crédits© Toucan Wings, © Sabatier, © Christian Milet, © Jean-Marc Manaï, © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot, © Christophe Fouin, © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Angèle Dequier, © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Martine Beck-Coppola, © Jean-Michel Othoniel, © Pelham Galleries by courtesy of the Victoria & Albert Museum, © RMN-Grand Palais (Institut de France) / Gérard Blot / © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Philipp Bernard, © Fabrice Moireau, © Peter Walker.

Le bosquet du Théâtre d’EauAquarelle du projet, Fabrice Moireau, Jean-Michel Othoniel, Les Belles Danses, projet de sculptures pour le bosquet, simulation, 2013

À Versailles, la confrontation avec les œuvres de Le Nôtre s’avère stimulante pour le paysagiste Louis Benech et le sculpteur Jean-Michel Othoniel chargés, à la suite d’un concours international, de réaliser un nouveau bosquet du Théâtre d’Eau. Les grands temps forts du chantier sont à suivre jusqu’à l’ouverture en 2014 sur www.chateauversailles.fr

Photographie du mémorial du 11 septembre à New-York, par Peter Walker Partners (Berkeley)

établissement public du château, du musée et du domaine NATIONAL de versailles RP 834 – 78 008 Versailles cedex Information et réservation au 01 30 83 78 00www.chateauversailles.fr

en partenariat avec

informations pratiquesExposition du 22 octobre 2013au 23 février 2014Tous les jours, sauf le lundi et les mercredis 25 décembre 2013 et 1er janvier 2014, de 9h à 17h30 (dernière admission à 16h45).Exposition accessible avec le billet Passeport ou le billet Château.Gratuit pour les moins de 26 ans, résidents de l’Union Européenne.Visites commentées : 7 et 20 novembre, 14 décembre, 12, 16, 21, 22, 23, 28, 29 et 30 janvier à 10h.Réservation obligatoire au 01 30 83 78 00

boutique en ligne

Série limitée de sacs et accessoires réalisée à partir des bâches des expositions de l’Année Le Nôtre. www.boutique-chateauversailles.fr

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lenotre.chateauversailles.frPour prolonger la visite et vivre une expérience au cœur des jardins de Le Nôtre, en partenariat avec Arte.Rejoignez-nous également sur :

l’année le nôtre à versaillesApplication mobile gratuite de visite des jardins de Versailles, en partenariat avec Orange. À télécharger sur l’App Store et sur Google Play. Le chantier de restauration du bassin de Latone à suivre en direct sur www.latone.chateauversailles.fr

L’EXPOSITION EN FAMILLEParcours jeu gratuit pour les 8-12 ans, réalisé en partenariat avec Paris Mômes.Disponible aux points information et sur www.chateauversailles.fr

Ateliers pour les 8-12 ans « Sur les pas de Le Nôtre » : le 25 et 31 octobre, le 27 décembre et le 3 janvier.Renseignements et réservations : 01 30 83 78 00 ou activité[email protected]

CATALOGUE DE L’EXPOSITION

André Le Nôtre en perspectives 1613-2013

P. Bouchenot-Déchin et G. Farhat (dir).Coéd. Hazan-Château de Versailles, 49€. Disponible dans les boutiques du musée et sur www.boutique-chateauversailles.fr