Le christianisme faux, ennuyeux, dépassé? · PDF fileIl est alors entré...

1. Le christianisme : faux, ennuyeux, dépassé ? Exposé 1

© Association Cours Alpha France 2006 coursalpha.fr Merci de ne pas copier ce CD

1

LE CHRISTIANISME : FAUX, ENNUYEUX, DEPASSE ?

Nombre de mots au 23/09/05 : 3581

Des sondages posent régulièrement la question « Quelle est votre

religion ? » et au fil des années, le nombre de ceux qui se déclarent

chrétiens se réduit sans cesse. Même les motivations de ceux qui vont à

l‟église ne sont pas toujours claires. J‟ai lu dans Métro l‟entrefilet suivant :

« Un curé de Milan a découvert qu‟un couple qui fréquentait assidûment son

église n‟était pas animé par une ferveur religieuse particulièrement

développée... Ils viennent pourtant chaque jour à la même heure et restent

tête baissée, très recueillis, pendant un temps toujours identique, installés

près d‟une grande croix en bois sur le mur. Le curé admire cette prière et

cette persévérance. Jusqu‟au jour où, désireux de repeindre les murs, il

découvre courant le long du mur et dissimulé à son extrémité par le pied de

la croix, un long fil électrique. Le couple venait recharger son téléphone

portable » (16/07/02). Je comprends cette désaffection, car j‟ai moi-même

longtemps éprouvé trois réticences par rapport à la foi chrétienne.

J‟allais de temps à autre l‟église, mais je m‟y ennuyais. Je me demandais

aussi si c‟était vrai, si ce n‟était pas qu‟une série de belles légendes. Je ne

voyais pas non plus comment quelqu'un qui a vécu il y a 2000 ans, à plus de

3000 kilomètres, pouvait être d‟un intérêt pour ma vie aujourd‟hui.

En fait, à l‟époque, comme beaucoup de gens, je connaissais peu de choses

sur la foi et sur Dieu. Comme Woody Allen : « Dieu est mort, Freud est mort,

Marx est mort et moi-même, je ne me sens pas très bien... J‟ai été longtemps

très déprimé. Je m‟apprêtais à me suicider mais je suivais une psychanalyse

freudienne stricte, et si vous vous suicidez, on vous fait payer les séances

que vous ratez. Et puis à tout moment, provenant de quelque zone

intérieure, j‟entendais cette injonction : „continue à vivre !‟ J‟ai soudain

reconnu cette voix. C‟était celle de mon assureur. » Je n‟y connaissais pas

grand-chose, et du haut de mon ignorance, c‟était sans intérêt pour moi.



Avec le recul, je réalise qu‟il me manquait quelque chose. J‟éprouvais un

sentiment permanent d‟insatisfaction, je vivais toujours dans l‟attente de la

prochaine étape. Au lycée, je me disais : « Quand je serai à la fac, ça sera

super. » Puis un jour, j‟y suis arrivé. C‟était super, les trois premières

semaines. Puis je me suis dit : « il doit y avoir autre chose dans la vie. »

« Peut-être si je vivais dans un autre pays ? » Je suis parti vivre à l‟étranger,

c‟était super, mais au bout de trois semaines j‟ai pensé : « Il doit y avoir

mieux que ça. » Alors : « Peut-être si j‟avais une copine. » Je ne sais pas

trop comment, j‟en ai trouvé une, c‟était super. Puis, après trois semaines…

J‟ai réalisé que je n‟étais pas le seul. Beaucoup de gens passent une grande

partie de leur vie tournés vers l‟étape suivante, la prochaine promotion, la

prochaine relation. Une fois qu‟on y est, on se rend compte que ça ne nous

satisfait pas, il reste une faim de quelque chose d‟autre. Jésus dit « Je suis

le pain de vie », le seul qui puisse satisfaire cette faim qui est dans chaque

cœur. Le reste, aussi bon que ce soit, relations, travail, loisirs, nous laisse

avec cette sensation que quelque chose nous manque.

Une Japonaise expliquait : « Au Japon on a besoin de manger du riz. C‟est

comme si on avait deux estomacs. Un estomac pour la nourriture ordinaire et

un autre pour le riz. Quelle que soit la quantité de nourriture ordinaire qu‟on

mange - viande, légumes, fruits - ça ne suffit pas. Tant qu‟on n‟a pas mangé

de riz, on a toujours faim. » Si Jésus lui avait parlé, il lui aurait dit : « Je suis

le riz de la vie, le seul qui puisse satisfaire cet autre estomac. » Il nous dit :

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6), « le seul à pouvoir

satisfaire cette faim profonde en toi. » Comment le comprendre ?

I. UNE ORIENTATION POUR UN MONDE DEBOUSSOLE

J‟ai lu récemment sur le mur d‟une gare ce tag : « Circulez, y‟a rien à vivre ».

Notre monde est déboussolé, il semble avoir perdu le sens de l‟orientation,

même s‟il se bricole des raisons de vivre. Jésus dit « je suis le chemin », il

satisfait notre désir profond de découvrir le sens de la vie et son but.



Une jeune fille au pair polonaise trouve les enfants en train de se bagarrer

bruyamment sur le sol. Elle intervient, voulant leur dire: « Qu'est-ce que vous

faites par terre ! » Elle ne maîtrisait pas bien la langue et leur dit : « Qu'est-

ce vous faites sur terre ? » La question est très pertinente ! Que faisons-

nous sur terre ? D‟où venons-nous ? Où allons-nous ? Que se passe t-il

quand nous mourons ? Notre vie a-t-elle un sens et un but ?

Voilà des questions importantes. La question principale n‟est pas de savoir si

Dieu existe, ni ce qui se passe après la mort. La vraie question, que Coluche

posait bien, c‟est : « Y a-t-il une vie avant la mort ? » La question du

christianisme est « Quel est le sens de ma vie ? » On peut réagir comme

Pierre Dac : A l‟éternelle triple question toujours demeurée sans réponse :

« Qui sommes-nous ? D‟où venons-nous ? Où allons-nous ? » Je réponds :

« En ce qui me concerne personnellement, je suis moi , je viens de chez moi

et j‟y retourne. » On peut aussi essayer d‟aller un peu plus loin, c‟est pour

cela qu‟est proposé ce cours Alpha. Pouvoir chaque semaine, pendant deux

mois, de manière détendue, explorer les grandes questions de notre vie.

Léon Tolstoï, l‟auteur de Guerre et Paix et Anna Karénine, a écrit un livre

appelé Confessions. Ayant rejeté le christianisme de son enfance, il s‟est

demandé « Comment réussir ma vie ? » Jeune homme, il s‟est dit, „peut-être

que le plaisir est la réponse‟. Il est alors entré dans le tourbillon de la vie

mondaine de Moscou et de Saint Petersbourg, buvant et jouant beaucoup,

multipliant les aventures. Il s‟est rendu compte que ça ne le satisfaisait pas.

Alors il s‟est dit, „peut-être que l‟argent est la réponse‟. Il avait reçu un bel

héritage et gagnait beaucoup d‟argent grâce à ses livres. Mais il a vite réalisé

que même beaucoup d‟argent ne le satisfaisait pas.

Alors il s‟est dit peut être que le succès est la réponse. Il a écrit des livres

considérés parmi les plus grands romans de la littérature mondiale. Ça ne l‟a

pas satisfait non plus.



Alors il a mis toute son énergie dans sa vie de famille. Marié avec une

femme douce et aimante, ils eurent 13 enfants. Il a déclaré que cela l‟avait

distrait dans sa quête de sens !

Apparemment, il avait tout pour être heureux. Mais la question restait

entière, qui l‟amena au bord du suicide: « Y a-t-il un sens à ma vie, qui ne

sera pas réduit à néant par la mort fatale qui m‟attend ? »

Il chercha dans la science. Il trouva la réponse : « Dans l‟espace infini et le

temps infini, des particules infiniment petites subissent des mutations

infiniment complexes. » Ça ne l‟a pas satisfait non plus !

Ce n‟est qu‟après tout cela qu‟il trouva la réponse dans la foi chrétienne des

paysans de Russie auprès de qui il vivait, réalisant que c‟est seulement en

Dieu par Jésus-Christ que notre vie prend son sens.

Cent ans plus tard rien n‟a changé. Le chanteur de Queen, Freddie Mercury,

était devenu richissime, avait des millions de fans, mais reconnut, dans une

interview donnée peu de temps avant sa mort, être désespérément seul :

« On peut tout posséder, et demeurer l‟homme le plus seul sur terre. C‟est la

plus cruelle des solitudes. La réussite a fait de moi une idole mondiale, et

m‟a rapporté des millions. Mais elle m‟a privé de la relation dont nous avons

tous besoin : une relation d‟amour durable. » Même les relations humaines

les plus intimes, les plus aimantes ne tiennent jamais complètement leurs

promesses. Il n‟existe qu‟une seule véritable relation d‟amour durable, celle

que chacun de nous peut nouer avec Dieu en passant par Jésus.

On me demande parfois, « mais quelle différence ça fait dans ta vie d‟être

chrétien ? » Avant d‟avoir la foi, j‟étais très heureux, rien ne me manquait.

Enfants, nous avions un téléviseur noir et blanc. Nous l‟aimions beaucoup. Il

n‟en existe plus aujourd‟hui dont l‟image soit si mauvaise : floue, déformée,

des lignes à travers l‟écran. Je me souviens d‟y avoir regardé les premiers

pas de l‟homme sur la lune. A chaque moment intéressant, l‟image sautait.

Si l‟un de nous mettait la main dessus, ou derrière, l‟image devenait

meilleure. Un jour, on a compris que ce qui manquait, c‟était l‟antenne ! Avec



l‟antenne, l‟image est devenue nette. Il y a eu un avant et un après. Après

avoir fait l‟expérience des images avec l‟antenne, nous n‟aurions jamais

voulu retourner à la situation d‟avant, sans antenne. Faire cette expérience

d‟une relation avec Dieu par Jésus-Christ, c‟est comme avoir l‟antenne. Ça

transforme la vie en lui donnant son orientation.

II. LE SENS DU REEL DANS UN MONDE DE CONFUSION

J‟entends parfois dire : « Peu importe ce qu‟on croit, tant qu‟on est sincère. »

Mais on peut se tromper en étant sincère. Etre sincère ne suffit pas pour

découvrir la vérité. Hitler a commis le mal avec sincérité. Ce sont ses

convictions qui l‟ont porté au mal et ont coûté la vie à des millions de gens.

C‟est un cas extrême, mais qui montre que ce que nous croyons est de

première importance car c‟est ce que nous croyons qui dicte notre conduite.

J‟entends souvent : « Si la foi te fait du bien, formidable. Moi, ça ne me

concerne pas. » Ce n‟est pas logique. Si quelque chose est vrai, c‟est vrai

pour tout le monde. Si ce n‟est pas vrai, c‟est faux pour moi comme pour les

autres et nous perdons notre temps ce soir. Je sais bien que notre société

est profondément sceptique devant toute prétention à la vérité. À l‟ère du

virtuel, la vérité est ce que l‟on fait apparaître sur un écran d‟ordinateur. J‟ai

lu l‟histoire d‟un pilote qui s‟est aperçu après le décollage d‟un aéroport au

Pérou que tous ses radars étaient devenus fous. Quand il tournait à gauche,

les écrans de contrôle disaient qu‟il allait à droite, et quand il montait, ils

indiquaient qu‟il descendait. Ses derniers mots ont été : « Tout est fictif. »

Malheureusement la montagne qu‟il a heurtée ne l‟était pas.

C‟est pour cela que nous devons nous poser la question : « si c‟était vrai ? »

Jésus dit « Je suis la vérité. » Il nous faut trancher, vrai ou faux ? Ou bien le

christianisme est faux et sans aucune importance ou bien il est vrai et

infiniment important. Il ne peut pas être moyennement important.

J‟ai mis longtemps à réaliser l‟abondance des pièces à conviction qui

établissent les fondements du christianisme. Nous les examinerons en



détail : les éléments historiques de la vie, la mort et la résurrection de Jésus.

Beaucoup de gens qui, par profession, sont habitués à examiner des faits

sont parvenus à la conclusion que le christianisme est historiquement fondé.

Beaucoup d‟hommes de science. La plupart des fondateurs de la science

moderne étaient croyants : Descartes, Newton, Galilée, Copernic, Faraday,

Mendel, Ampère, Edison. Oppenheimer, par exemple, prix Nobel de

Physique, l‟un des fondateurs de la physique nucléaire moderne : « Pour

moi, la venue de Jésus-Christ surpasse en importance tout ce qu‟a pu nous

apprendre la science. » James Irvin, un astronaute qui a marché sur la lune :

« Le plus important ce n‟est pas que l‟homme ait marché sur la lune, mais

que Dieu ait marché sur la terre en la personne de Jésus-Christ. »

Les historiens concluent que les fondations historiques du christianisme sont

solides. De grands historiens français, tels que Henri-Irénée Marrou,

professeur à la Sorbonne, Jean Delumeau, professeur au Collège de

France, René Rémond, Président de la Fondation Nationale des Sciences

Politiques, étaient ou sont des chrétiens convaincus.

Un grand nombre de magistrats, de juristes, d‟hommes politiques éminents

professent la foi chrétienne. En France par exemple Robert Schuman,

homme politique et historien, ministre du Général de Gaulle et bâtisseur de

l‟Europe, était aussi un chrétien convaincu, qui s‟est engagé publiquement.

Voilà donc des savants, des historiens, des hommes politiques qui se

forgent une conviction : „ça s‟est bien passé comme ça, c‟est véridique‟.

Cependant lorsque Jésus dit : “Je suis la Vérité”, c‟est bien plus qu‟une vérité

intellectuelle. Dans la pensée hébraïque, la vérité est une expérience. Il y a

une différence entre une connaissance d‟ordre intellectuel et une expérience

personnelle. Autrement dit, entre la tête et le cœur. Je prends une analogie.

Imaginez qu‟avant de rencontrer mon épouse Florence, j‟aie trouvé dans une

librairie un livre sur elle : « Florence : portrait d‟une femme exceptionnelle. »

Ça a l‟air intéressant, jetons un œil ! Ch. 1 : „une personnalité douce et

ouverte‟, Ch. 2 : „Une vive intelligence‟. Ch. 3 : „une patience à toute



épreuve‟. Ch. 4 : „Ses qualités de cordon bleu‟. Chapitre 5 : „Ses qualités

sportives‟, un chapitre plutôt court. Mais plus long que s‟il avait été écrit sur

moi ! Je me serais dit: “Quelle femme exceptionnelle !” C‟est une

connaissance intellectuelle, la tête. Après plus de 10 ans de mariage, je sais

que c‟est une femme exceptionnelle, c‟est le fruit de l‟expérience, du cœur.

Quand quelqu‟un dit « Jésus est la vérité », il ne parle pas seulement d‟une

vérité intellectuelle ou historique. Il parle de l‟expérience d‟une relation

personnelle avec Jésus ressuscité. Le christianisme, c‟est quelqu‟un !

III. LA VIE DANS UN MONDE DE TENEBRES

Jésus apporte la vie dans un monde de ténèbres. « Je suis la vie. » Il est

venu pour nous libérer du mal qui abîme notre existence.

Il faut distinguer le mal et les erreurs. Nous commettons tous des erreurs.

Certaines sont inoffensives, telles celles relevées dans des copies de

collégiens : En histoire, sur Napoléon : « Il était capable de dicter cinq lettres

à la fois, c‟était un très grand dictateur. » En Sciences naturelles : « Les

végétaux fixent l'oxygène grâce aux globules verts » ; « Le cerveau a des

capacités tellement étonnantes, qu‟aujourd‟hui pratiquement tout le monde

en a un. » En réponse à la question : « quel personnage de la Bible auriez-

vous aimé être ? », un homme a répondu :« Lot, car sa femme était une

statue de sel pendant la journée, et une boule de feu pendant la nuit. »

Certaines erreurs sont sans conséquence. Mais certains aspects de nos vies

- en tous cas la mienne - sont néfastes. Le bien et le mal cohabitent en

chacun. Soljenitsyne, l‟écrivain russe, prix Nobel de la paix, l‟exprime ainsi :

« La ligne qui sépare le bien du mal ne passe pas entre les Etats, ni les

classes sociales, ni les partis politiques, mais au travers du cœur humain, de

chaque cœur humain. » Nous en avons tous fait l‟expérience.

C‟est pour cela que le message chrétien est une bonne nouvelle. C‟est le

sens du mot „Evangile‟, bonne nouvelle. La bonne nouvelle, c‟est que Dieu

aime ce monde, il aime chacun de nous. Il nous aime tant, vous et moi, qu‟il



est venu, en la personne de son Fils Jésus, vivre et mourir pour nous. Même

si vous aviez été seul au monde, il l‟aurait fait, tant il vous aime. Jésus est

venu nous rendre libres.

Libres de nos addictions, de ces aspects de notre vie qui ont prise sur nous,

que nous connaissons trop bien et dont nous aimerions être débarrassés.

Il est venu nous rendre libres de faire l‟expérience et la connaissance de

Dieu, d‟avoir une relation avec lui.

Il est venu nous rendre libres de la peur de la mort. Jésus est ressuscité des

morts. Devant lui, la mort a perdu son pouvoir.

Il est venu nous rendre libres de changer, d‟être la personne qu‟au fond de

nous-mêmes nous aspirons à être. Il nous donne son Esprit qui vient vivre

en nous, nous transforme progressivement de l‟intérieur et grandit en amour,

joie, paix, patience, bonté, maîtrise de soi…

Il est venu nous rendre libres d‟aimer d‟une manière nouvelle. L‟expérience

que nous faisons de l‟amour de Dieu nous donne une nouvelle capacité

d‟aimer. Un amour qui ne se borne pas à de bons sentiments, mais qui nous

pousse à transformer ce monde, qui en a désespérément besoin.

Ce n‟est pas facile. Je crois qu‟aujourd‟hui, c‟est plus difficile d‟être chrétien

que de ne pas l‟être. Le rocker américain Alice Cooper a révélé dans une

interview qu‟il est chrétien. Il décrit ainsi sa conversion : « Ça n‟a pas été

facile de combiner le rock et la foi. Ça a été ma plus grande révolution. Boire

de la bière, c'est simple. Saccager sa chambre d'hôtel, c'est facile. Mais être

chrétien, c'est vraiment dur, c‟est une vraie révolution. »

C‟est difficile, mais ce n‟est pas ennuyeux : la foi chrétienne est une

rencontre personnelle avec Jésus. Le christianisme n‟est pas faux, l‟amitié

avec Jésus éclaire notre vie de la splendeur de la vérité. Le christianisme

n‟est pas dépassé, c‟est une intimité avec Dieu qui transforme dès

aujourd‟hui la vie en profondeur.



Le Christ a la réponse à votre soif de bonheur. Lui qui est « le chemin, la

vérité et la vie », il est un ami fidèle qui vous invite à lui faire confiance, à

vous tourner vers lui, à l‟accueillir.

* * *

Je ne sais pas comment vous réagissez à ce que vous venez d‟entendre.

Plusieurs réactions sont possibles. Certains peuvent se dire : « Je ne

connaissais pas Alpha, mais je sais de quoi vous parlez. J‟ai une relation

avec Dieu par Jésus Christ. » C‟est l‟essentiel.

D‟autres peuvent se dire : « Je ne pense pas avoir cette relation » et de là en

tirer différentes conséquences. Paul était à Athènes pour proclamer la

Bonne Nouvelle de Jésus et de la Résurrection. Athènes c‟était la capitale

intellectuelle du monde de son époque, un peu comme Paris, Londres ou

New York aujourd'hui. Il eut trois types de réactions.

- Certains se sont moqués : « On t‟écoutera une autre fois ! » Je peux le

comprendre, car j‟ai longtemps réagi ainsi en entendant des

enseignements sur la foi. Ce n‟est peut être pas le moment pour vous.

- D‟autres se sont dit : « Je ne suis pas convaincu, mais j'aimerais en

savoir plus. » Si c‟est votre cas, je vous encourage à approfondir. Une

manière possible est d‟assister à un parcours Alpha, dix soirées et un

week-end. Des centaines de paroisses le proposent en France. Alpha

n‟est pas la seule manière, ce qui est important c‟est de chercher plus

loin.

- Certains crurent, c‟est la troisième catégorie. Peut-être quelqu'un ici se

dit-il : « C‟est la première fois que j‟entends ça, ça me parle vraiment.

J‟aimerais recevoir Jésus dans ma vie et avoir cette relation avec Dieu. »

Vous pouvez en faire l‟expérience, ici et maintenant. Comment parler à

Dieu ? C‟est simple. Vous pouvez partir de trois mots usuels. Que, comme

tous les parents, nous nous échinons à inculquer à nos enfants : Pardon,

Merci, S‟il te plaît ! Dieu est Père, il est naturel d‟employer avec lui des mots



d‟enfant. D‟abord demander « Pardon », vous détourner de ce que vous

savez être mal dans votre vie. Puis remercier Jésus d‟être mort pour nous,

mettre votre confiance en lui. Enfin demander « s‟il te plaît, Seigneur, entre

dans ma vie par ton Esprit Saint. »

Je voudrais donner à chacun la possibilité de faire une prière sincère.

Personne n‟y est obligé. Merci par discrétion d‟incliner la tête. Je demande

pardon à ceux que cela pourrait choquer. Je voudrais simplement rendre

possible à ceux qui le désirent de prier dans le silence de leur cœur; de

donner s‟ils le désirent leur vie à Jésus-Christ et de recevoir son Esprit Saint.

Prions - Jésus lui-même est ici, maintenant. Ressuscité des morts, Il est

vivant, avec nous ici. Vous pouvez lui parler. Si vous le souhaitez, vous

pouvez vous faire l‟écho de cette prière, dans le silence de votre cœur :

- « Seigneur Jésus, je te demande pardon pour ce que j‟ai commis de

mauvais dans ma vie. (Prenez quelques instants pour demander pardon,

en particulier pour tel aspect qui vous vient à l‟esprit.) Pardonne-moi

Seigneur. Je renonce à tout ce que je sais être mal.

- Merci d‟être mort pour moi sur la croix afin que je sois pardonné et rendu

libre. Je reçois maintenant ton pardon. Je te remets ma vie.

- Et je t‟en prie : Viens ! Entre dans ma vie par Ton Esprit Saint, qu‟il soit

avec moi aujourd‟hui et pour toujours. Merci Seigneur Jésus. Amen ! »

Seigneur, je te remercie pour ceux qui ont fait cette prière. Je te demande de

les remplir de ton Esprit Saint, de manifester ta présence en eux. Accueille

ceux qui te cherchent, toi qui es le Chemin, fortifie-les, toi qui es la Vérité,

vivifie-les, toi qui es la Vie, comble chacun de nous de ta bénédiction. Dans

le nom bien aimé de Jésus Christ, Amen !

Dernière impression : 20 septembre 2013 - 12:09

Le christianisme faux, ennuyeux, dépassé? · PDF fileIl est alors entré...

Documents

Transcript of Le christianisme faux, ennuyeux, dépassé? · PDF fileIl est alors entré...