Le Cheylas - Magazine semestriel d'automne 2012

MAGAZINESEMESTRIEL MUNICIPAL - N° 59 - NOVEMBRE 2012

■ VIE MUNICIPALE

La collecte des orduresménagères évolue

■ INITIATIVES

Le comice agricole deretour après 42 ans

■ VIE MUNICIPALE

Le site d’Ascométalen danger

DOSSIER

ScolaireMissions remplies

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Le Cheylas pratique

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ServiCeSMairie - Rue de la PosteTél. 04 7671 71 90Fax04 7671 84 [email protected] du lundi au vendredi8h30 / 11h30 - 13h30 / 17h30(19h le mardi)

Groupe scolaire Belledonne120 route du RompayMaternelle, Tél. 04 76717750Élémentaire, Tél. 0476717881

Groupe scolaire ChartreuseMaternelle, 88 place de l'Hôtel de villeTél. 0476 71 80 79Élémentaire, rue de la PosteTél. 0476 71 71 82

Multiaccueil« Les P’tits Loups »385 route du RompayTél. 0476 13 20 [email protected] du lundi au vendredi8h / 18h30

Bibliothèque municipaleRue de la PosteTél. 0476 71 79 [email protected], de 10h à 12h et de 14h à 18hVendredi, de 15h30 à 17hSamedi, de 10h à 12h

Centre de loisirsPlace de l'Hôtel de villeTél. 0476 71 88 [email protected]

Déchetterie « la rolande »Route de La BuissièreLundi, de 14h à 18h (19h en été)Mardi et jeudi, de 8h à12hSamedi, de 8h à 12h et de 14h à18h(19h en été)Fermée les jours fériés

Communauté de communesLe Grésivaudan115 rue Louis Néel - 38926 CrollesTél. 0476 08 04 57Fax 0476 08 85 61

PerManenCeS en Mairieavocat conseilMaître Boyer-Besson1er vendredi du mois de 15hà 16hPrendre rendez-vous au 0476977497

architecte conseilPierre Devouassoux1er mardi du mois de 14h à 17hPrendre rendez-vous au 047697749

PerManenCeS au CentreSoCiaL De La Gare385 Route du Rompay

Consommation logementcadre de vieAssociation de défense desconsommateurs et des usagers : droit,consommation, logement,environnement, développementdurable, etc.Julie Slama4e jeudi du mois de 17h à 18hPrendre rendez-vous au 0476220638

relais assistantesmaternellesCorinne LugandPermanence animation pour assistantesmaternelles et enfants: tous les mardisde 9h à 12h.Permanence information pourassistantes maternelles et parents :le lundi de 16h à 19h, sur rendez-vousTél. 0688 87 76 [email protected]

Protection maternelleet infantile – Consultationdes nourrissonsMédecin et puéricultrice, prendrerendez-vous au centre social de Berninau 0456581691

PerManenCe à L’eSPaCeCoLLeCtif47 place de l’hôtel de ville

oPaC 38Georges LalouetteLe mardi de 10h30 à 11h30, sansrendez-vous.Tél. 0438 72 95 60

autreS ServiCeSMission localedu Grésivaudan147 rue du pré de l’horme38920 CrollesPrendre rendez-vous au 04 76 08 08 70

Service d’aide ménagèreADPA - Aurélie MasnadaTél. 0476 71 82 05 ou 0476 92 18 82

Centre social rené Cassin21, rue Laurent Gayet - 38530Pontcharra Tél : 04769779 79Ouverture du lundi au vendredi8h30 / 12h - 13h30 / 18h.

Centre de planification agathe16, place de la Résistance38530 Pontcharra - Tél. [email protected]

nuMéroS D’urGenCePompiers : 18urgences/SaMu : 15Police / Gendarmerie : 17n° d’urgence européen : 112Conseils médicaux – visiteà domicile : 0810 153 333

urgences dentaires :0476000666

Pharmacies de garde :0476634255

Centre anti-poison :0472116911

GDf urgence gaz :0 810 433 038

urgence dépannageélectricité : 0810333338

urgence veolia eau :0 810 000 777

Le Cheylas Magazine n° 59 - Novembre 2012 | Directeur de la publication : Roger COHARDDirecteur de la rédaction: Pierre ROBERT - Rédacteurs: Cédric CONSTANTIN, Philippe DALBON, Arnaud MORIN, Pierre ROBERT.

Photos: Pierre ROBERT, Robert MOUTARD, Cédric CONSTANTIN, Jean BÉREZNÉ, Alain DARAMY, Philippe DALBON, rifflard.balloide-photo.comSecrétariat de rédaction, conception et réalisation : www.atelier-111.fr, Barraux (38), Tél. 0619627131.

Imprimé à 1200 exemplaires sur papier recyclé avec des encres végétales par Alias à Poisat (38) certifié Imprim’Vert.

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Par Pierre roBertAdjoint en charge du secteur scolaire

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algré d’énormes disparités de population, de superficie ou demoyens, toutes les communes possèdent les mêmes compé-

tences légales. Et elles sont très diversifiées ! Depuis la loi Jules Ferry de1881, la commune a ainsi en charge l’organisation de l’enseignement dupremier degré. Compétence partagée au niveau de la création des écoleset des classes ; c’est en effet l’État qui décide de l’implantation des emploiset de l’affectation des enseignants. Compétence entière, en revanche,pour tout ce qui concerne la gestion et le financement des structures, ainsique pour le fonctionnement des écoles.

Notre commune s’efforce, depuis de nombreuses années, de mettre à ladisposition des enseignants et des élèves des structures et des moyenspropres à favoriser l’épanouissement scolaire de tous nos jeunes.

C’est qu’ils sont nombreux à fréquenter les écoles de la commune !L’ensemble des effectifs scolaires se monte à 342 élèves, pour cette ren-trée 2012. Rapportés à nos 2716 habitants, cela correspond à plus de12 % de la population. C’est dire s’il est important de leur accorder uneattention toute particulière et des moyens conséquents pour qu’ils viventleur scolarité dans les meilleures conditions possibles. Maternelle et élé-mentaire constituent la base à partir de laquelle se développe le futur denos jeunes : leur personnalité qui se forge et les acquisitions cognitives quise développent.

Le dossier proposé dans ce numéro vous permettra de découvrir l’ensem-ble des missions assumées par la commune, y compris les services satel-lites qui relèvent du périscolaire. L’occasion de prendre la mesure desefforts conséquents fournis par la collectivité pour que l’enseignement pro-posé soit facteur de réussite.

ÉDITOSOMMAIRE

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VIE MUNICIPALELes actualités municipales

Ordures ménagèresLa collecte évolue

InformationDes panneaux tout neufs etdesign

PLULa démarche communale prisedans l’évolution de la nouvelleloi “Grenelle II”

EmploiAscométal : la menacese confirme

Petite enfanceLe multiaccueil a ouvert

Journée citoyennede l’environnement

20 ans de mobilisation !Plein feu sur…

La commission scolaireLe point sur les travaux

LE DOSSIER

Scolaire/périscolaire :Des services qui ont bien “grandi”

INITIATIVESLa vie associative et locale

Comice agricoleL’agriculture à l’honneurà Le Cheylas

ArcadeLa coopération décentraliséeest-elle menacée ?

SouvenirRésistance en chemin

Portraits d’associationsLes parents d’élèves mobilisés

Ensemble sportifLe bâtiment d’accueil inauguré

MémoireRue du Vieux moulin

PortraitMadeleine Baloyan

PHOTO MYSTÈRE

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VIE MUNICIPALE

e système de collecte actuel pré-sente plusieurs inconvénients.Il est coûteux et a un impact envi-

ronnemental important lié aux nombreuxvoyages des camions. Afin de l'amélio-rer, Le Grésivaudan a présenté un projetde points de regroupement équipés deconteneurs semi-enterrés (CSE), enremplacement de la collecte en porte àporte dans les secteurs qui s'y prêtent.Un mode de collecte déjà mis en placedans plusieurs communautés de com-munes en raison des avantages qu'ilapporte pour la collectivité comme pourla population. Ce choix est motivé par

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plusieurs objectifs.Augmenter la sécurité des éboueurs.Actuellement exposés à la circulationroutière, ils risquent de se faire renver-ser. Des déchets potentiellement dange-reux peuvent se trouver dans lespoubelles et la manipulation des bacsest éprouvante.Maîtriser l'impact de la collecte surl'environnement et le cadre de vie. Leprojet prévoit d’installer 15 CSE sur notrecommune, chacun étant dimensionnépour 100 personnes. Les camions decollecte n'auront plus besoin de s’arrêteret redémarrer sans cesse, d'où unebaisse sensible de leur consommationde carburant et donc de la pollution. Deplus, ils ne gêneront plus la circulation.Au niveau du cadre de vie, ce sera la findes files de poubelles sur le bord de laroute, gênantes et dégageant souventune odeur peu agréable. Finis aussi lessacs éventrés par les animaux errants.Maîtriser les coûts. En réduisant letemps et la distance nécessaires poureffectuer la collecte, les points de regrou-pement permettront de diminuer le coûtdu ramassage. Un système de détectiondu remplissage des CSE permettra de

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déclencher la tournée seulement sinécessaire.Réduire le volume des déchets. Lespoints de regroupement seront placésaux endroits où il existe déjà un apportcollectif de déchets. En plus de réutiliserdes infrastructures existantes, cela per-mettra aux habitants de déposer orduresménagères et déchets recyclables dansun même lieu. En favorisant le tri sélec-tif, chacun réduira le volume de sesordures ménagères.Actuellement, la collecte s'organise enporte à porte pour les habitations indivi-duelles ou dans des points de regroupe-ment pour les habitats collectifs et leslotissements. Deux tournées sont effec-tuées, le mardi et le vendredi (mardi seu-lement pour les hameaux).Le coût de la collecte et du traitement desordures est supporté par les habitantspar l'intermédiaire de la taxe d'enlève-ment des ordures ménagères (TEOM),intégrée à la taxe foncière sur les proprié-tés bâties. Collectée par l'État, elle estreversée à la communauté de com-munes puis au SIBRECSA.Le nouveau système sera progressive-ment mis en place dans douze com-

Comme pour les conteneurs de tri, la collecte se fer

Exemple de conteneurs semi-enterrés.

En 2010, la communauté decommunes a lancé une réflexionsur la collecte des orduresménagères et sur les moyens àmettre en œuvre pourl’optimiser. Qu’en ressort-ilaujourd'hui? Le point surl’avancement du projet et sonimpact dans notre commune.

Ordures ménagères

La collecte évolue

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Information

Des panneauxtout neufs et design

eux nouveaux panneaux« relais infos services » ontété installés sur la commune

en remplacement des anciens devenusvétustes : un sur le parking de la tour etun autre au carrefour de la gare, avenuede Savoie. Ils permettent de repérer l’en-semble des commerçants, artisans etentreprises.C’est la société Pic-Bois spécialiséedans la signalétique touristique qui aconçu ces panneaux. Deux poteaux enpin traité soutiennent un panneau centralde 140 cm par 130 cm en contreplaqué

bakélisé avec décor en impressionnumérique sur vinyle. Chaque panneauprésente un plan de la commune et unrépertoire alphabétique des rues. à l’in-térieur du pilier droit, 3 vitrines recensentles commerçants, artisans et entre-prises. Ces listes peuvent être mises àjour facilement par les services de lacommune. Enfin, un toit cintré en épicéaprotège le tout des intempéries.Avec leur ossature en bois naturel, cespanneaux s’intègrent parfaitement dansle cadre environnemental de notre com-mune. n

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Le Syndicat Intercommunal du Bréda et dela Combe de Savoie, créé en 1966,regroupe 47 communes d'Isère et deSavoie, soit plus de 50000 habitantsrépartis sur un territoire de 540 km2. Ilgère la collecte et le traitement desordures ménagères et des déchetsrecyclables pour le compte de lacommunauté de communesLe Grésivaudan, compétente en la matièredepuis le 1er janvier 2010. Il fixe égalementle taux de la TEOM. La collecte est assuréepar la société Sibuet, qui achemine lesordures jusqu'à l'usine d'incinération dePontcharra. Environ 14800 tonnesd'ordures ménagères ont été collectées en2011, soit 288 kg par habitant.

LE SIBRECSA

munes de la rive gauche de l’Isère et dubalcon de Belledonne, dont Le Cheylasà partir du second semestre 2013. D'icilà, des réunions d'information serontorganisées avec les habitants afin deprésenter en détail le fonctionnement etles enjeux de ce changement. n

cte se fera à l'aide d'un camion grue.

Le Cheylas Magazine | Novembre 2012 | 5


ans le dernier Cheylas Magazine,nous annoncions le terme du PLUpour l’été 2012 et son approba-

tion, après enquête publique, pour le prin-temps 2013. Un calendrier optimiste (!)qui ne tenait pas compte des évolutionslégislatives issues des dernières loisconcernant l’urbanisme et l’aménage-ment (Loi engagement national pourl’environ nement du 12 juillet 2010, appe-lée aussi, loi Grenelle II).Nous avons appris, en cours de projet derévision, que notre plan ferait partie des«PLU-Grenelle» et devrait répondre auxnouveaux objectifs fixés par la loi. Maissi cette révision de PLU devenait natu-rellement une démarche pilote (pournous comme pour les services de l’État)alors nous ne pouvions anticiper surtoutes les implications théoriques et pra-tiques que cela entraînait : calendrier,collaboration institutionnelle, adaptationdes objectifs communaux et débatsnécessaires… En fait, avec cettedémarche de révision du PLU nous“défrichons” une nouvelle façon de faire,accompagnés par un bureau d’études etsollicitant plus fortement les services.

QUELS SONT LES NOUVEAUX OBJECTIFSAUXQUELS LE PLU DOIT RÉPONDRE?Suite à cette loi, les PLU doivent intégrerau travers de leur projet communal desobjectifs qui sont, eux, d’échelle natio-nale : la gestion économe des sols, laréduction de l’étalement urbain et l’arrêtdu gaspillage des terres agricoles nourri-cières. Cela veut dire que le projet d’amé-nagement de la commune – zonage,règlement, traitement plus précis de cer-tains secteurs stratégiques… tous ceséléments qui constituent un PLU – doitjustifier de sa conformité avec la loi.L’ouverture à l’urbanisation d’un secteurcommunal est maintenant une décision

VIE MUNICIPALE

concernant de nombreux acteurs quireprésentent ces objectifs nationaux à dif-férents niveaux (communauté de com-munes, département, région, différentsservices de l’État, chambre d’agriculture,etc.). Et ce fut le cas quand nous leuravons présenté l’état de nos réflexions surl’aménagement de la ZAC Belledonne etsur le secteur dit des « Grandes Vignes »derrière l’église.

QU’EST-CE QUE CELA IMPLIQUEPOUR LA COMMUNE?Si, dans le fond, la nouvelle loi nechange pas radicalement les orienta-tions politiques de la commune quiallaient déjà dans le sens de l’économiedu foncier et de la protection des terresagricoles, en revanche, en termes dedémarche, les modalités s’alourdissentet prennent plus de temps. Il faut, à tousles stades du projet de PLU, présenter,argumenter et justifier les décisions auregard des objectifs nationaux en invitant

au débat l’ensemble des représentantsinstitutionnels. Par ailleurs, cette démar -che reste une occasion de concertationlocale intégrant au débat la populationinvitée à donner son avis lors de réu-nions publiques.

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La loi Grenelle II modifiele calendrier du PLU.

Vue générale du Bourg: en "1" le secteur des GrandesVignes et en "2" le secteur de la ZAC des Vignes.

PLU

La démarche communale prise dan de la nouvelle loi “Grenelle II”


On comprend alors que l’opération revêtune dimension politique très intéres-sante, mais qui prend du temps. De plus,par son calendrier, Le Cheylas seretrouve en première ligne d’unedémarche pilote sur laquelle l’ensemble

des acteurs (élus, bureau d’études, ser-vices institutionnels…) cherche sesmarques dans les nouvelles règles.

QUELLES ÉVOLUTIONS POUR NOTREPROJET COMMUNAL D’AMÉNAGEMENT?Suite à la dernière présentation duprojet aux services de l’État fin juin, cer-tains choix doivent être revus et adap-tés aux nouveaux objectifs nationaux.Entre autres, la volonté d’aménager lesecteur dit des « Grandes Vignes » versun développement urbain confortant lecentre-bourg a fait débat. En effet, dansune perspective d’économie du foncierà urbaniser, il paraît essentiel aux ser-vices de l’État que la commune finissele développement de la ZAC desVignes, avant d’urbaniser des terres quiont encore un caractère naturel et agri-cole. Cette opération, arrêtée au stadede la première phase, doit aller à sonterme. Le projet de PLU doit doncs’orienter vers cette priorité d’acheverles projets déjà engagés : ZACBelledonne, ZAC des Vignes, et confor-tement des hameaux.Le projet d’aménagement global des« Grandes Vignes » reste pour les élusun objectif important de leur politiqued’urbanisme, cependant il doit êtreconsidéré dans une échéance à pluslong terme. Le projet général présentépar le conseil municipal en octobre nechange pas, ce sont les priorités d’amé-nagement qui doivent évoluer.

OÙ EN SOMMES-NOUSDANS LA RÉVISION DU PLU?Les études en cours sur le zonage et lerèglement se poursuivent en prenant encompte ce changement des prioritésd’aménagement. Un nouveau calendrierde la démarche de travail avec les élusa été décidé à l’automne. L’objectif seraitde pouvoir arrêter le projet pour l’été2013 et d’arriver à l’approbation, aprèsenquête publique, fin 2013. n

Le quartier de la Gare et la ZAC Belledonne.

ans l’évolution


EMPLOITout travailmérite salaire

Un adage vérifié chaque été par denombreux jeunes de la communesouhaitant mettre à profit leur tempslibre en travaillant pendant unesemaine complète aux côtés du personnel municipal. Une premièredécouverte du monde du travail quinécessite une bonne dose de moti-vation, aussi bien pour arriver àl'heure – surtout tôt le matin ! - quepour effectuer correctement lestâches assignées. à la mi-juin, uneréunion en mairie en présence dumaire et des responsables des ser-vices techniques a permis auxjeunes et à leurs parents d'en savoirplus sur le travail demandé et lescontraintes qu'implique un emploi àtemps plein. C'était aussi l'occasionpour les jeunes de signer leur contratde travail et de rencontrer leurs« chefs ». Cette année, 17 filles ontété affectées à l'entretien des bâti-ments communaux – écoles, mairie,maison de quartier… - et 25 garçonsaux services techniques et à l'entre-tien de la salle des fêtes.


VIE MUNICIPALE

Ascométal

La menace se confirme

i la direction invoque le manquede compétitivité des installations,les représentants des salariés,

avec leur intersyndicale, dénoncent unevolonté systématique de détruire l’outil

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L’annonce d’Ascométal delicencier 166 salariés sur lesite de Le Cheylas, plus grosemployeur du secteur, aprovoqué un vif émoi. Denombreuses familles vont êtretouchées de plein fouet.

industriel et les emplois dans unelogique de profit à court terme. L’argentqui a manqué pour les investissementsa en effet été versé aux actionnaires. Leplan de restructuration de 2007 avec lafermeture de l’aciérie et du laminoir àrond avait déjà conduit à supprimer plusde 200 emplois et fragilisé considérable-ment l’usine.Le conseil municipal ne se résout pas àla fatalité. Par une motion votée à l’una-nimité le 18 septembre en séancepublique, il apporte sans réserve sonsoutien aux salariés en lutte pour leursemplois, à l’instar du maire qui, dès la fin

du mois d’août, écrivait au ministre duredressement productif. Il lui demandaitd’intervenir fermement dans ce dossierpour bloquer le processus de licencie-ments. Par ailleurs, Roger Cohard émet-tait une proposition économique quiconcernait l’ensemble de la filière sidé-rurgique : que l’État entre au conseild’administration de ces sociétés etprenne une participation au capital à lahauteur minimale d’une minorité de blo-cage. Cette décision pourrait être cou-plée à la mise en place de droitsnouveaux d’intervention des salariésdans les comités d’entreprise. n

L’usine Ascométal ferme sa filièreaciers plats et licencie 166 salariés.


Petite enfance

Le multiaccueil a ouvert

ombreux sont les Cheylasiensqui doivent concilier activité pro-fessionnelle et parentalité. Parmi

eux, deux tiers ont un enfant de moinsde 3 ans. La halte-garderie accueillantles enfants au maximum deux jours etdemi par semaine, et les bébés seule-ment l'après-midi, elle est peu adaptéeà leur situation.La création d'un multiaccueil combinedeux structures d'accueil, halte-garderieet crèche. Le bâtiment a fait l'objet desaménagements nécessaires : davan-tage de lits, création d’un espace dédiéaux bébés et de deux cours extérieures.Ce nouvel accueil a rencontré un fortsuccès. La rentrée s'est bien passéeavec beaucoup de nouveaux arrivants etdes « habitués » heureux de revenirdans la structure et de retrouver l'équiped'encadrement. Les places en crècheont toutes été attribuées et 30 famillesbénéficient actuellement de l'accueiltemporaire pour lequel il reste encoredes places. Les personnes intéresséespeuvent contacter le multiaccueil au0476132091. n

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Depuis la rentrée, la halte-garderie “Les P’tits loups”est devenue un multiaccueil.Une évolution qui répond auxbesoins des parentssouhaitant faire garder leursenfants en collectivité.

L’équipe d’encadrement du multiaccueil et l’espace bébés.

HALTE-GARDERIE/MULTIACCUEIL : QUELLES ÉVOLUTIONS ?

Une plus grande amplitude horaire pour une meilleure adaptation à l’emploi du temps des parents. ‘

Halte-garderie Multiaccueil

Du lundi au vendredi de 8h à 18h30.Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 17h.

HORAIRES D’OUVERTURE

Grâce aux places “crèche” plus de limitation de durée d’accueil pour les bébés!‘

Capacité identique dont 10 places “crèche”.4 nourrissons peuvent être accueillis toute la journée.

15 enfants de 12 semaines à 4 ans maximum,dont 4 nourrissons, accueillis seulement l’après-midi.

CAPACITÉ D’ACCUEIL

L’espace bébé offre un lieu plus calme et adapté aux touts petits.‘

3 chambres et un espace bébés.2 chambres.

COUCHAGE

Une équipe renforcée pour accueillir encore mieux les enfants, plus souvent et plus longtemps.‘

Deux personnes en plus des effectifs existants dont uneéducatrice de jeunes enfants à temps complet.

Une infirmière-puéricultrice, deux CAP petite enfanceet une auxiliaire de puériculture à temps partiel.

PERSONNEL

Accueil personnalisé pour les enfants porteurs de handicap ou de maladie chronique.‘Accueil d'urgence pour répondre à des situations ponctuelles et imprévisibles.‘

AUTRES MODES D’ACCUEIL

Ces places « halte-garderie » sont adaptées aux enfants fréquentant le multiaccueil de temps en temps,de manière non prévisible longtemps à l'avance.

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Accueil temporaire: inscription à l’heure, la matinée, l’après-midi ou la journée, de 2 heures à 2 jours et demi par semaine.

ACCUEIL DES ENFANTS SANS CONTRAT

Les places « crèche » couvrent désormais les besoins des parents qui travaillent en accueillant les enfants tousles jours ouvrés, du matin au soir. Pour ces deux types d'accueil, un contrat est signé entre la structure et les parents.Il indique les jours et les heures de présence, les absences prévues, ainsi que le tarif horaire et la durée de validité.Ce contrat sert d’engagement sur la période fixée.

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Accueil occasionnel régulier: des places sont réservées pour accueillir les enfants sur une durée limitéeallant de 2h à 2 jours et demi par semaine.

Accueil régulier (places crèche): accueil des enfants sur des temps pleins ou des temps partiels, de 3 à 5 jours par semaine.

ACCUEIL DES ENFANTS AVEC CONTRAT


VIE MUNICIPALE


Journée citoyenne de l’environnement

20 ans de mobilisation!

e samedi 31 mars dernier, la 20e

journée citoyenne de l’environne-ment a eu un très vif succès.Plus d’une soixantaine de per-

sonnes étaient présentes. Assistés desservices techniques, les groupes se sontrapidement constitués pour se répartirles différents secteurs de la commune ànettoyer. à noter la présence des asso-ciations, mais aussi des jeunes du centrede loisirs, sensibilisés à cette actioncitoyenne.Une journée anniversaire en présenced’Henri Falcoz-Vigne, ancien adjoint àl’environnement, à l’origine de cette ini-tiative. Appelée à l’époque « villagepropre» elle a démarré le 13 juin 1992.Pour l’occasion, des gilets de sécuritéont été offerts à chaque participant. Unefaçon utile d’exprimer la gratitude de lacollectivité à ces bénévoles prêts àdonner un peu de leur temps.à l’issue de la matinée, tous se sontretrouvés au local des services tech-niques pour un atelier sur le tri sélectif et

son devenir. Animé par Élodie Livin duSibrecsa il a été apprécié par l’ensem-ble des participants.Cette vingtième journée s’est achevée

par le verre de l’amitié et un buffet froid.Rendez-vous est pris au printemps pourune nouvelle journée citoyenne de l’en-vironnement. n

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L'atelier sur le tri sélectif.

Les bénévoles prêts pour un bon nettoyage.


oute l’année, la commission sco-laire travaille avec les parentsd’élèves, enseignants et services

municipaux pour offrir aux enfants desécoles maternelles et élémentaires desgroupes Belledonne et Chartreuse lesmeilleures conditions de réussite. Endébut d’année scolaire, la commissionétudie notamment les demandes desenseignants relatives à des projets excep-tionnels ou des classes transplantées.Sa participation aux conseils d'écolepermet d’effectuer un bilan trimestriel desactions pédagogiques, de débattre desquestions d’organisation et de fonctionne-ment et d’exposer les nouveaux projets.La commission se charge d'apporter desréponses rapides, de lancer des étudesplus approfondies ou de transmettre lesdemandes au conseil municipal si néces-saire. Afin d’assurer une continuité, cetteannée, Sophie Huyghe et Arnaud Morinsuivent plus particulièrement le groupescolaire Chartreuse tandis que SylviePesenti et Pierre Robert se chargent dugroupe Belledonne.Vers le mois de janvier le budget scolaireest préparé pour l’année suivante. Il fautenvisager les nouveaux aménagements

et les achats de matériel. Tout doit êtreprêt pour le mois de mars; c'est en effet àcette date qu'est voté le budget municipal.La commission émet aussi un avis sur lesdemandes de dérogations formulées parles parents, comme les inscriptions horssecteur.Également sous la responsabilité dePierre Robert, la commission restaurantscolaire se compose de Sophie Huyghe,Yolande Ferrand et Arnaud Morin. Elles’assure de la qualité de l’accueil et desrepas servis.En 2011, le cahier des charges de lafourniture des repas a été revu complè-tement avant de lancer un appel d’offres.Ce travail a permis de limiter l’utilisationde produits industriels, de promouvoir laproduction locale et d’introduire réguliè-rement des produits issus de l’agricul-ture biologique.Lors de ses visites régulières, la com-mission a pu mesurer la nécessité decréer un second point de restauration,autre gros chantier. Ni programmées niannoncées, les visites régulières au res-taurant permettent de rencontrer le per-sonnel, de déjeuner avec les enfants etd’avoir une vision partagée du fonction-nement.Chaque trimestre, la commission reçoitun représentant du personnel d’anima-tion et de service, la diététicienne et desreprésentants des parents d’élèves.L’occasion de confronter les points devue dans un objectif d’amélioration duservice et du bien-être des enfants. n

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Sous la responsabilité dePierre Robert, la commissionscolaire étudie toutes lesquestions relatives aux quatreécoles de la commune.

Le 22 juin dernier, quatre membres dupersonnel municipal ont été mis àl’honneur. Nathalie Brunet-Manquat areçu la médaille d’argent pour ses ser-vices en tant qu’ATSEM principal2e classe. Elle est en poste depuis1991 à l’école maternelle Chartreuse.Même médaille pour CorinnePeycellier, ATSEM à l’école mater-nelle Belle donne entrée en 1987comme stagiaire et pour Jean-PaulMarion-Gallois entré en 1992 aux ser-vices techniques, aujourd’hui agenttechnique paysagiste 1re classe.Médaille d’or pour MadeleineBaloyan, entrée aux services admi-nistratifs en 1983 puis directrice géné-rale des services. En retraite depuispeu. Toutes nos félicitations !


RÉCOMPENSESMédaillés d’honneur

Le 9 mai dernier, le maire, le conseilmunicipal et l’ensemble desemployés municipaux ont fêté ledépart à la retraite de Richard Porte.Après avoir travaillé à l’entrepriseSorrel et aux Aciers d’Allevard, cedernier est entré aux services tech-niques de la commune le 9 juillet1990. En parallèle il était sapeur-pompier volontaire sur la commune.Passionné de rugby, il va pouvoiraujourd’hui s’adonner pleinement àsa passion en soutenant l’équipe deGrenoble et cultiver l’art d’être grand-père auprès de ses petits-enfants.Bonne retraite !

DÉPARTRichard Portepart à la retraite

Plein feu sur…

La commission“scolaire”

La commision scolaire est composée de Pierre Robert,Sophie Huyghe, Arnaud Morin et Sylvie Pesenti.


VIE MUNICIPALE

b ENSEMBLE SPORTIFLe sol du gymnase a été entièrement refaiten résine coulée, après arrachage del'ancien revêtement. Coût des travauxréalisés par la société ST Groupe: 74000 €.Le gazon synthétique du terrain de footballa été remplacé par la société Laquet SAS.Le drainage a été rénové puis une sous-couche amortissante et un tapis ont étémis en place. La surface a ensuite étélestée de sable et de billes de caoutchouc.Enfin, les enrobés des allées ont étérefaits. Coût des travaux: 490000 €.

LE POINT SUR LES TRAVAUX

c BÂTIMENTS COMMUNAUXLes vacances d'été sont l'occasion derénover les bâtiments communauxinutilisés durant cette période.à l'accueil jeunes du centre de loisirs,l'estrade en béton de la salle d'animationa été démolie par l'entreprise Évêque afinde gagner de la place et améliorer lasécurité des enfants jouant dans cettesalle, pour un coût de 4800 €. Les solsde la salle et du bureau ont été refaits parl’entreprise Sabella pour un coût de15600 €.

Des travaux de peinture et de revêtementà l'intérieur des écoles maternelle etélémentaire Chartreuse ont été effectuéspour un montant de 14500 €. à l'écolematernelle Belledonne, c'est l'extérieurqui a été rénové avec lavage hautepression puis peinture des murs et desmenuiseries, pour un coût de 10550 €.Le tout par l'entreprise Sabella.Enfin, la clôture du restaurant scolaire aété remplacée par AVP pour un coût de4000 €.

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d AIRES DE JEUXDes jeux d'enfants et du mobilier urbainont été achetés à Proludic pour unmontant de 12400 €. Un jeu a étéinstallé à l'école maternelle Belledonne,où l'entreprise Isère Clean a réalisé unsol amortissant pour un coût de 6000 €.Deux autres jeux, des bancs et despoubelles ont été installés sur l'aire deloisirs de la Mâtre par les servicestechniques communaux.

e VOIRIELa société Colas a procédé au printempsà la réfection du revêtement de la routedu Bouchet sur 1,2 km, entre le passageà niveau et Goncelin pour un coût de63580 €. Rappelons que la vitesse estdésormais limitée à 70 km/h sur cetteroute.

TRAVAUX EN COURSCréation d'un réseau d'assainissementau Villard et enfouissement des réseauxd'électricité basse tension et detéléphone.Mise en place de bassins d'infiltration aucroisement de l'impasse du Curtieux etde la rue des écoles. Ces casiers placéssous la route permettent de retenir leseaux pluviales pour qu'elles s’infiltrentdans le sol et réintègrent le milieunaturel.

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a commune compte deux groupesscolaires : Belledonne, dans lequartier de la Gare, et Chartreuse,

dans le quartier du Bourg. Des nomschoisis par les jeunes du conseil munici-pal des enfants et entérinés en 2006 parle conseil municipal.En cette rentrée 2012, les deux groupesaccueillent 342 enfants dont 326 petitsCheylasiens (95 % des effectifs) et 16venant de communes proches (Tencin,Morêtel de Mailles, Froges, La Buissière,Chapareillan, Pontcharra). Une déroga-tion leur a été accordée après demandemotivée des familles et avis des écolesconcernées. Ces effectifs sont relative-ment stables depuis quelques années,voire en légère diminution, alors que lapopulation connaît une petite augmenta-tion (voir graphiques).

L UN ENCADREMENT AU TOPPas d’école sans enseignants, person-nels d'encadrement ni agents techniques.Les enseignants sont nommés et pris encharge par le budget de l’Éducationnationale. Avantage: leurs salaires nepèsent pas sur le budget municipal.Inconvénient : c’est l’inspection acadé-mique qui détermine le nombre depostes affectés dans chaque école, lamairie n’émettant que des avis.Les enseignants et l’académie assumentl’entière responsabilité de la pédagogiemise en œuvre dans les classes. C’estune garantie de qualité et d’unité quant àcertaines valeurs essentielles*. Imaginezla situation si les maires possédaient lepouvoir d’imposer la transmission desvaleurs éducatives correspondant à leurschoix. Certains établissements vivraient

Au-delà des aspects pédagogiques – qui relèvent du ministère de l’Éducation

nationale – la commune de Le Cheylas place le scolaire aux premiers rangs de

ses priorités. Une compétence qui est devenue, d’année en année, une lourde

responsabilité. Inventaire le plus complet possible de cette charge exigeante.

Scolaire et périscolaireDes services

qui ont bien “gra

DOSSIER

D12090009_cheylas59_dossier_Mise en page 1 08/10/12 17:40 Page14

d’inquiétantes dérives dont les enfantsseraient les premières victimes.Seize enseignants interviennent, à tempscomplet ou partiel, sur les deux groupesscolaires. Mis à disposition par la com-mune, d’autres personnels interviennentà l’école: des agents territoriaux spécia-lisés des écoles maternelles (ATSEM),

un intervenant en éducation physique etsportive et des agents d’entretien.Les ATSEM sont chargées de l'assis-tance au personnel enseignant pour laréception, l'animation et l'hygiène desjeunes enfants et participent à la com-munauté éducative. Elles sont égale-ment chargées du nettoyage des locaux

et du matériel. Placées sous l'autoritéfonctionnelle du personnel enseignant,les ATSEM dépendent toutefois de l'au-torité communale. La commune utiliseles services de cinq ATSEM à tempspartiel, soit l’équivalent de 3,6 tempspleins. Une charge budgétaire corres-pondant chaque année à 112000 €. ➜

randi”


LE GROUPE SCOLAIRE CHARTREUSE

Dans sa forme actuelle, le groupescolaire Chartreuse date de 1986, annéequi a vu aboutir le projet « Écoles dubourg ». Celui-ci comprenaitl’agrandissement des bâtiments(élémentaire et maternelle), ainsi que laconstruction de la bibliothèque dans lamême enceinte. En 2000 une autreopération a permis d’occuper les locauxde l’ancienne mairie. L’école élémentairecomprend désormais quatre classes de56 m2, une de 65 m2 et une de 81 m2.

La maternelle Chartreuse compte troisclasses: 60, 55 et 66 m2 ainsi que deuxdortoirs de 26 et 20 m2. Enfin, une sallede jeux offre une surface de 110 m2.

Situées au centre du bourg, dans unespace contraint, ces deux écoles nedisposent que de cours de récréationaux dimensions limitées: 775 m2 pourl’école élémentaire ainsi que deux abriscouverts de 70 m2 chacun, et 395 m2

pour la maternelle.

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Entre 2008 et 2012, la population de la commune est passée de 2661 à 2716 habitants (+ 55).

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ÉVOLUTION GLOBALE DES EFFECTIFS ÉVOLUTION COMPARÉE DES EFFECTIFS


DOSSIERDOSSIER

temps complet, soit environ 30000 € paran. Il faut aussi parler de ceux que lesélèves ne voient pas mais qui intervien-nent souvent, et à longueur d'année, pourque tout fonctionne bien; il s'agit bien sûrdes agents des services techniques.Enfin, ce tour d'horizon ne serait pascomplet sans la présentation de nosbibliothécaires municipales. En effet,elles reçoivent régulièrement les élèvespour des présentations d’ouvrages oudes prêts de livres. Cela correspond engros à un quart de leur temps de travailhebdomadaire.

… ET DES MOYENS FINANCIERSPour organiser et mener à bien leur mis-sion, les professeurs ont besoin d'équi-pements en bon état et fonctionnels.Outre le mobilier scolaire (bureaux,chaises, tableaux…), les exigencesactuelles rendent indispensable l’utilisa-tion d’outils adaptés pour la reprogra-phie. Finies les anciennes machines àalcool, la photocopieuse est devenue

DES INTERVENANTS,DES AGENTS TECHNIQUES…Des intervenants extérieurs sont égale-ment mis à disposition par la communepour compléter et enrichir l'action desenseignants dans des disciplines spécia-lisées. Il en va ainsi pour l’éducation phy-sique et sportive ou musicale. Employéepar la mairie, la « prof de gym » intervient1h30 par semaine auprès de chaqueclasse élémentaire. De son côté, YvesGrimopont propose sur un semestre des

animations musicales. Les famillesmesurent la qualité de ses interventionsà l’occasion du spectacle proposé à l’is-sue de chaque cycle.Il est nécessaire de nettoyer chaque jourles locaux: classes, sanitaires, couloirs,escaliers, préau… Un travail titanesque!Quatre agents à temps partiel s’yemploient. Cela correspondant à 1,3

Brigitte De Maria a quitté Le Cheylas pourprofiter d’une retraite bien méritée. Ces troisannées scolaires passées sur notrecommune ont permis à tous d’apprécier sondynamisme et son efficacité. Nous luisouhaitons une longue, belle et activeretraite. Dans la foulée, saluons l’arrivée deBrigitte Pastorelli qui remplace la nouvelleretraitée pour la direction ainsi que dansl’animation de la classe des moyens-grands.➜

Brigitte Pastorelliet Brigitte De Maria.

Yves Grimopont, entouré deses élèves, à l’occasion du

concert de l’école Chartreuse.

L’ÉCOLE MATERNELLEBELLEDONNECHANGE DE DIRECTRICE




LE GROUPE SCOLAIRE BELLEDONNE

Les bâtiments ont été construitssuccessivement entre 1970 et 1979 dansle quartier de la gare en remplacementde l’école du Villard. Les deux écolesmaternelle et élémentaire disposentchacune de leur bâtiment et de leur courde récréation.

L’école élémentaire comprend cinq sallesde classe de 56 m2, d’une salle « à toutfaire » de 64 m2 (l’ancienne salle decantine), d’une salle de jeux de 150 m2

servant de préau.

Elle dispose également de sanitaires etd'un bureau pour le directeur. Enfin, unecour de 1600 m2 avec coins jeux, tables

d’extérieur et fontaine offre un vaste etagréable espace de récréation.

L’école maternelle comporte deuxclasses de 72 m2 dont 12 m2 enmezzanine, une classe de 66 m2, unesalle de jeux de 110 m2 et des sanitaires.La cour de récréation de 840 m2 estenrichie de plusieurs jeux qui font lebonheur des enfants.

Un terrain de sport de 1500 m2, adjacentau groupe scolaire, permet aux élèves desuivre les cours d'éducation physiquevoire de jouer au football pendant lesrécréations.

1861: Ouverture de la toute premièreécole de la commune. Cela dateseulement d’un siècle et demi… Unepièce au premier étage, au-dessus dela mairie pour la classe des garçonset une autre pièce, aménagée dans lagrange attenante pour la classe desfilles. Le bâtiment n’existe plus. Ilétait situé au niveau du petit jardinqui jouxte aujourd’hui la résidenceChartreuse.

C’ÉTAIT IL Y A 150 ANS

incontournable. En outre, chaque classedispose d’ordinateurs reliés à Internet.Or, il s'agit de matériels coûteux à duréede vie limitée.Les fournitures de librairie et papeterieainsi que le nécessaire pour les travauxmanuels correspondent à un budget de21 330 € pour l'année scolaire 2011-2012. Somme qu'il faut ajouter pourcette même année, à l’achat de 390ramettes de papier (195000 feuilles !) etau règlement de 153000 photocopiesauprès du loueur ; près de 450 photoco-

pies par élève et par an.Quant aux animations proposées auxenfants - sorties culturelles, visites, spec-tacles… - elles représentent une chargefinancière s’élevant à 25000 € environpour 2011-2012. n* “Outre la transmission des connaissances, laNation fixe comme mission première à l'écolede faire partager aux élèves les valeurs de laRépublique. Le droit à l'éducation est garanti àchacun afin de lui permettre [...] d'exercer sacitoyenneté”. Loi d'orientation et de programmepour l'avenir de l'École du 23 avril 2005.

Jour de rentrée : les enseignants de Belledonne élémentaire avec des élus.


fants des écoles (110 en moyenne, surla dernière année scolaire) pour un tarifvariant de 1,76 € à 3,19 € en fonction duquotient familial (les enfants résidanthors de la commune paient plus cher).On peut fréquenter le restaurant à partirde la dernière année de maternelle.Le prix de revient global d’un repas, en2011-2012, était de 8,78 €. En moyenne,les familles paient un tiers du coût derevient global du repas et la communeen prend les deux tiers en charge. Surl’année 2011, la charge communales’élève à 87800 €.Depuis la rentrée de septembre 2012,chaque groupe scolaire dispose de sonpropre local : le restaurant scolaire adja-cent à l'école élémentaire pour le groupeBelledonne et la salle de réunion de lasalle des fêtes, rue du stade, pour legroupe Chartreuse.Avant et après les repas, les enfantsprofitent des jeux mis à leur dispositionou des animations organisées par leséquipes d'encadrement, à l'intérieur ouen plein air.Le restaurant scolaire à domicile, créé en1992, permet aux plus jeunes enfants deprendre leur repas de midi chez uneassistante maternelle agréée, rémuné-rée par la commune. Il est destiné auxélèves de maternelle et de CP qui béné-ficient ainsi d’une pause plus reposante.

L'an dernier, ils étaient 26 enfants dugroupe Belledonne à en profiter, et 58 dugroupe Chartreuse soit 8011 repas surl'année. Les familles assument enmoyenne 28 % (4,68 €) du coût réel etla commune 62 % (11,82 €). Une chargefinancière globale qui s’élève à 94690 €.

L’ACCUEIL PÉRISCOLAIREDernier service périscolaire à avoir étémis en place, l'accueil périscolaire n’estouvert que depuis 2008. Il accueille lesélèves le matin avant les cours et lesoir après la classe, sous la surveil-lance des agents municipaux. Sontconcernés les enfants scolarisés dansla commune à partir de la grande sec-tion de maternelle. Deux points d’ac-cueil sont proposés : dans les locauxdu restaurant scolaire pour l’écoleBelledonne et au Centre de loisirsjeunes pour l’école Chartreuse. Lesélèves peuvent être pris en charge de7 h 30 à 8 h 30 le matin et de 16 h 30 à18 h 30 le soir, avec un maximum dedeux heures par jour.L'équipe d'encadrement leur proposedes jeux de société, des travauxmanuels… ou organise des animations.90 petits Cheylasiens sont adhérents àce service (85 en élémentaire et cinq enmaternelle) dont 61 qui le fréquententrégulièrement. n


e périscolaire regroupe les ser-vices proposés aux familles pourles soulager de contraintes incom-

patibles avec leur disponibilité.Premier d’entre eux, le restaurant sco-laire permet à près de 170 enfants deprendre leur déjeuner hors du domicilefamilial. Les plus jeunes bénéficient d’unservice de restauration adapté, le restau-rant scolaire à domicile (RSD). Lesautres prennent leur repas au restau-rant scolaire collectif (RSC). L’époqueoù les élèves amenaient leur gamelledans le cartable puis mangeaient aufond de la classe à côté du poêle, durantla pause méridienne, est bien loin…

PLUS DE CENT REPAS CHAQUE JOURLe restaurant scolaire collectif accueilletous les midis plus d'une centaine d'en-

L

DOSSIER

La salle de restaurationcollective du bourg.



L'USEP organise des activités et desrencontres sportives scolaires et périsco-laires. Accessibles à tous les élèves deCM1 et de CM2, ces animations leuroffrent un apprentissage de la responsa-bilité, de l'autonomie, du civisme et de ladémocratie.Deux activités se succèdent durant l'an-née scolaire : handball (septembre àavril) et athlétisme (avril à juillet). Lesentrainements se déroulent sur le com-plexe sportif, animés et encadrés par leprofesseur d’EPS mis à disposition parla commune. L’association bénéficieaussi d’une subvention annuelle, desti-née à l’achat de matériel et au finance-ment des transports. n

Union sportive de l'enseignementprimaire (USEP) est l'associationhabilitée à organiser des rencon-

tres sportives à l'intérieur et à l'extérieurde l'école. Elle cherche à déve lopperune culture sportive adaptée à l'âge desenfants.

L’

Séance de gymnastique scolaireavec Marie-Jo Mourey.

C’est l’heure du goûter à l’accueilpériscolaire Chartreuse.

Jeux et travaux manuels à l’accueil périscolaire.


INITIATIVES

ien entre le passé et le présent, cecomice a renoué avec les tradi-tions d’autrefois tout en permettant

à de nombreux exposants de présenterleurs produits locaux. C’est l’association“Comice agricole du Grésivaudan-Belledonne” présidée par Joël Gentil quil’organise chaque année. Les 29 et 30septembre, Le Cheylas a ainsi servi devitrine pour l’agriculture du Grésivaudan.Dès le samedi après midi un concours delabour était organisé sur 8 ha dans laplaine entre Goncelin et Le Cheylas. Il amis en compétition les agriculteurs etnous a permis d'apprécier leur extraordi-naire habileté pour manœuvrer tracteurset charrues. Objectif : être le meilleur pourtracer des sillons bien droits. Ledimanche matin sur le parking de la tourune présentation et un concours des plusbeaux ovins et volailles de la régiondémarraient la matinée.

Comice agricole

L’agriculture à l’honneur à Le Chey

L

Le Cheylas ne l’avait pas reçudepuis… 42 ans. Le Comiceagricole du Grésivaudan-Belledonne s’est tenu les 29et 30 septembre sur notrecommune.


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eylasEn brefCINÉMADes étoiles plein les yeux

Pour la première fois cette année, lefestival “Cinétoiles en Grésivaudan” afait escale à Le Cheylas. C'est ainsique le 28 août nos concitoyens ontpu assister à la projection de la comé-die “Les femmes du 6e étage”. Lesspectateurs venus nombreux se sontinstallés derrière les vestiaires du footde l'ensemble sportif, sur des siègesde toutes sortes pour les plus pré-voyants ou tout simplement assisdans l'herbe.Depuis maintenant trois ans, ce fes-tival sillonne les communes de lavallée et fait découvrir aux petits etgrands cinéphiles des films anciensou récents. L'originalité? Une projec-tion en plein air, à la tombée de la nuitet gratuite.Une première réussie qui a su plaireau public. Ce soir-là, les étoiles duciel ont côtoyé celles du cinéma…


Le Cheylas, commune agricole

En 1991 Le Cheylas offre déjà un paysage varié et agréable. 25 agriculteurstravaillent les terres de la commune et 15 y ont leur siège d’exploitation.11 exploitants sont âgés de plus de 55 ans et seuls 2 ont, à ce moment-là, unesuccession envisagée. Coteaux, parc et vergers cohabitent, même si les terrains encoteaux sont délaissés au profit des terres en plaine plus faciles à exploiter. À cetteépoque, la plaine offre un sol riche mais les parcelles, morcelées, ne peuvent êtreutilisées au maximum de leurs capacités. Les poiriers et les pommiers possèdentune valeur esthétique indéniable.

Le Cheylas compte aujourd’hui 16 exploitations dont sept ont leur siège sur lacommune : trois vergers dont un possède l’appellation « bio », deux maraîchers etdeux agriculteurs. L’arboriculture reste le symbole du village avec ses pêches,pommes, poires, abricots et cerises. Les céréales -essentiellement le maïs- y sontaussi cultivées. Quelques noyeraies et un petit vignoble sont également exploités.À ce jour, sur les 844 ha de superficie totale de la commune, 319 sont classés enzone naturelle en raison de la valeur agricole des terres.

L’agriculture garde donc toute son importance même si de nombreusesexploitations ont disparu.

UN PUBLIC NOMBREUX ET CURIEUXDes stands de producteurs locaux (fruits,légumes, miel…) étaient là pour rappelerque notre région a ses spécificités enmatière de productions agricoles. Enparallèle, de multiples animations dis-trayaient le public venu nombreux malgréla pluie: stand de pêche à la truite, peséedu cochon, recherche de truffes avec unchien, démonstration de métiers d’art,pressage de jus de pommes, présenta-tion de matériel agricole, initiation au gref-fage. Les plus jeunes pouvaient faire unebalade en poney et les plus « costauds »

s'adonner au lancer de bottes de pailles.Après la visite des stands par les élus etles discours officiels, un vin d’honneurétait offert par la municipalité. Ceux qui lesouhaitaient pouvaient ensuite se res-taurer dans la salle des fêtes en dégus-tant des produits locaux au son del’orchestre « Les drôles de dames ».Deux journées qui ont su nous rappelerque, comme le disait Sully, ministred’Henri IV: « pâturage et labourage sontles deux mamelles de la France ». Atoutpour notre pays, le monde agricole esttoujours présent et dynamique. n


INITIATIVES

Arcade

La coopération décentralisée est-elle

uelles sont les conséquencesactuellement sur place ? Lasécurité est-elle menacée pourles habitants et les personnes

d'ARCADE qui suivent le projet?En ayant bien à l'esprit l'extrême gravitédes problèmes au Nord du pays, dans legrand Sud où le projet se déroule, onpeut pour l’instant dire qu'il n'y a aucuneincidence directe. Nous travaillons nor-malement et en toute sécurité. Nousvenons même de voir, cette année,l'achèvement du pont de Blendio et lamise en eau de 100 ha de la plaine deKoureh, sans parler de la réalisation desétudes relatives aux plaines deKougnan. Moussa Diakité, chef deprojet, nous a également confié l'impa-tience des maires maliens à revoir lesmissions ARCADE…

Les "désordres politiques" de la capitalene compromettent-ils pas les relationsde coopération décentralisée?Pour l'instant, non. Mais nous restonsextrêmement vigilants quant à la positionet à l'évolution de la situation. La démo-cratie ne serait pas remise en question:“Vous êtes les acteurs du processusélectoral. Nous, nous sommes les facili-tateurs. C’est vous qui allez réussir lesélections en mettant un accent importantsur le dialogue”, tels sont les propos deMoussa Sinko Coulibaly, ministre de l'ad-ministration territoriale et de la décentra-lisation du nouveau gouvernementd'union nationale du mois d'août, s’adres-

sant aux partis politiques le 30 août.

Les acquis importants mis en place dansles quatre communes depuis vingt ansne risquent-ils pas d'être anéantis parces désordres politiques, ou pire par uneguerre intérieure?Il n'y a pas de risques objectifs à ceniveau-là, les infrastructures construitessont pérennes, et les structures de ges-

tion associatives continuent de fonction-ner librement. Il faut être prudent, maisnous ne pensons pas qu'il y aura une“guerre intérieure” dans cette région,surtout depuis que l'intervention militaireprévue de la CEDEAO n'est plus tropd'actualité.Les perspectives de l'action d'ARCADEsont-elles modifiées, voire remises encause dans un tel contexte?

Q

Bernard Seigle-Ferrandet Valérie Gehin, présidentet coordinatrice d’Arcade,nous exposent la situationactuelle et les incidencesque les évènements pourraientavoir dans la régionde Ganadougou où se trouventles communes de Dembella,Blendio, Benkadi et Tella.

Bernard Seigle-Ferrand et Valérie Gehins’entretiennent avec Roger Cohard.



lle menacée ?Nous continuons notre chemin, puisqueseule la remise en cause de la démocra-tie, voire une “islamisation” du régime,pourrait porter atteinte à notre coopéra-tion décentralisée. C'est l'esprit mêmede cette coopération: l'appui à la décen-tralisation démocratique de ces toutesjeunes communes rurales! Ce n'est pasle moment de “laisser tomber” un paysquand il est dans la difficulté… Surtout s’iln'y a pas de risques importants de sécu-rité, mais il faut rester attentifs, vigilants,conscients de la situation, car les chosespeuvent parfois aller très vite, en malcomme en bien d'ailleurs! n

urant l'année scolaire 2011-2012, la classe de CM2 del'école élémentaire Belledonne

de M. Guignouard a participé à un projetdépartemental piloté par la Ligue de l'en-seignement sur la Résistance en 1939-1945. Un projet qui s'est finalisé par larencontre de plusieurs classes à fortBarraux le 15 mai. Voici quelques-unsdes comptes-rendu des élèves.

LA BALADEOn est arrivé à Barraux la Gâche.Ensuite, nous nous sommes répartis engroupes et le maître a donné un plan àchaque groupe. On a suivi le cheminbalisé en bleu sur le plan et on s'estarrêté pour écouter une première lec-ture par un bénévole de l'association“Lire et faire lire”. Il nous a lu des textessur la Résistance. Nous avons ensuitetrouvé la balise n°1 et nous avons lu lesdeux énigmes. Clarisse et Lilia

LES DESSINSLes classes participantes devaient des-siner sur le thème de la Résistance. Surcertains dessins, on pouvait lire :Résister, c'est lutter ; Résister, c'est direnon à la cigarette ; Résister, c'est s'ac-cepter ; Résister, c'est crier ; Résister,c'est aimer des personnes…Les couleurs dominantes étaient surtoutle noir et le bleu. Il y avait des dessins

avec des collages, de la peinture, dudécoupage… Malheureusement, surcertains dessins, on ne voyait pas ce quiétait écrit, et certains n'avaient pas res-pecté les consignes.

Célia, Mathis, Enzo et Tom

LA SANTÉ PENDANT LA RÉSISTANCELa santé était importante pour tous lesRésistants. Les chirurgiens devaient êtredoués pour opérer les blessés. LesRésistants manquaient d'hygiène parcequ'ils vivaient dans le maquis ou dans lamontagne et ils n'avaient pas les moyensde se laver. On nous a raconté qu'un chi-rurgien avait dû fabriquer avec lesmoyens du bord une sonde* avec unegaine* de téléphone! Léa, Alexandra*Sonde: tuyau qui permet d'évacuerdu liquide.*Gaine: enveloppe qui protège ou quirecouvre quelque chose.

LA RENCONTRE AVEC LES RÉSISTANTSQuand nous sommes arrivés à fortBarraux, on nous a présenté desRésistants. Ils nous ont donné leur nom,le nom de leur groupe de Résistance,leur âge et quand ils sont rentrés dansla Résistance. On leur a posé des ques-tions. Ils nous ont répondu en donnantdes exemples comme l'attaque du trainblindé entre Pontcharra et Le Cheylas.

Mickaël, Louis et Alissia


DUne situationparticulièrement confuse

La guerre en Lybie a complètementdéstabilisé la région subsaharienneavec une entrée massive d'armesdans la région nord, donnant ainsides moyens d'agir aux bandesarmées du MNLA(1) et celles liées auxislamistes d'AQMI(2), d'Ançàr Dine(3) etdu MUJAO(4). Ces mouvements, vivantessentiellement du trafic de drogue etdes rançons des libérations d'otages,occupent depuis 7 mois les 2/3 dupays!En juillet, au sommet des chefsd'États de l'Union africaine, Jean PING(Président de la commission del'Union africaine) déclarait que lasituation au Mali est l’une des plusgraves qu'ait connue l'Afrique:“sa persistance fait peser un réeldanger sur la viabilité de l'État malienainsi que sur la stabilité et la sécuritérégionale.”1) Mouvement pour la libération

de l’Azawad (rébellion laïque touareg).2) Al Quaïda au Maghreb Islamique.3) Mouvement religieux nationaliste

qui veut imposer la chariasur l’ensemble du territoire malien.

4) Mouvement pour l’Unicité et le Jihaden Afrique de l'Ouest.

Souvenir

Résistance en chemin


INITIATIVES


outes deux se sont fixé plusieursobjectifs. Tout d’abord, organiserdes évènements à thème autour

de l’école afin de favoriser des tempsd’échanges conviviaux entre les enfantset les adultes.Elles souhaitent également élargir etfavoriser les liens entre les parents, lesenfants et les enseignants en étant pré-sentes lors des temps forts de l’école.Enfin, l’APE et l’AAPEL soutiennent acti-vement et financièrement les projets etactions des enseignants.

L’APE, LA BENJAMINELa plus jeune d’entre elles, l’Associationde Parents d’Elèves Belledonne (APEBelledonne) a été créée en octo-bre 2011. Elle est présidée par JessicaLinant et a déjà réalisé plusieurs anima-tions au cours de l’année scolaire 2011-2012.Pour sa deuxième année d'existence,l'association a plein d’idées à réaliser :

• une fête d'Halloween, le mercredi31 octobre à la maison de quartier dela Gare. Les enfants sont conviés àun goûter festif suivi d'un bal costuméet d'un défilé porte à porte dans lequartier.

• une journée Carnaval, sur le tempsscolaire en février 2013, dans l'en-ceinte du groupe scolaire Belledonne.La matinée sera dédiée aux élèves dematernelle et l'après-midi aux élèvesde l’école élémentaire avec un défilédans le quartier, suivi d'un goûter etd'un concours de déguisements arti-sanaux. Le thème de cette annéesera "au jardin".

• une journée créative sur le thème dePâques et une kermesse, en fin d'an-née scolaire, dans la cour de l'écolecompléteront ce programme.

plusieurs financements :• séances de tennis en 2010-2011 et

2011-2012 pour les classes de CE2,CM1 et CM2,

• projet forêt (animations et sorties)pour toutes les classes de l’école,

• cycle orientation pour les classes deCE2, CM1 et CM2.

En 2013, elle envisage de participer aufinancement d’une activité escaladepour les cinq classes.L’AAPEL participe aux spectacles de find’année de l’école en aidant à l’organi-sation matérielle, en offrant les goûterset en réalisant un CD du spectacle quiest dupliqué et offert à chaque élève.Pour l’année scolaire qui vient de débu-ter, l’association a prévu de reprendreses ventes de gâteaux si l’équipe de cui-siniers et de vendeurs s’étoffe.Enfin les deux associations organise-ront, ensemble, une journée Olym -piades, le samedi 19 janvier, à la salledes fêtes de Le Cheylas.Ces deux associations recherchent tou-jours des parents bénévoles pour lesaider ; une association n’existe quegrâce et pour ses adhérents. n

T

Deux associations de parentsd’élèves existent à Le Cheylas :l’APE Belledonne (groupeBelledonne) et l’AAPEL(groupe Chartreuse).

Pour financer toutes ces actions, desventes de gâteaux ou de petits objets àl'occasion de la fête des mères sontorganisées à la sortie de l’école.L’association a aussi pour ambition departiciper au financement de projets cul-turels pour l’école si les recettes sont aurendez-vous.L'association s’investira également dansl'organisation de deux événements inter-associations :

• une journée en faveur du Téléthon,au mois de décembre.

• une journée créative, le samedi 1er

juin.

L’AAPEL, TROIS ANS DÉJÀL’Association Autonome des Parentsd’Elèves de Chartreuse (AAPEL) estprésidée par Catherine Grattier. Elle aété créée en juin 2010 et entame sa troi-sième année d’existence. Elle organisenotamment des après-midi récréatifs etla kermesse de l’école en juin.Sa principale source de revenus est lavente de gâteaux à la sortie des écolesplusieurs fois dans l’année. Grâce à cesventes, l’association a pu participer à

Portrait d’associationsLes parents d’élèves mobilisés!

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oger Cohard a inauguré le nouveléquipement en présence d’AnnieDavid, sénatrice, François Brottes,

député, Francis Gimbert, président de lacommunauté de communes, Jean-Jacques Alscher, président du comitédépartemental de tennis et d'une foulenombreuse.Raquette en main, les enfants du club detennis attendaient avec impatience quele maire et son premier adjoint, AndréPlisson, coupent le ruban, pour pénétrerdans le bâtiment mais surtout pourconserver, comme un trophée, un boutdu ruban tricolore.C’est sur le terrain de tennis que se sontensuite rassemblés tous les participantspour écouter les traditionnels discours.Le maire a rappelé que cet équipementclassé Haute qualité environnementale(HQE) a été conçu par DominiqueFoggetti, architecte et habitante de lacommune et que les entreprises qui ontparticipé à cette réalisation sont toutessituées dans la vallée. Cette réalisationqui utilise le bois dans sa constructionmais aussi pour le chauffage en complé-ment du solaire, concrétise la volontémunicipale de construire avec des maté-riaux naturels et en utilisant des res-sources locales.Jean-Jacques Alscher s’est félicité de laréalisation d’un tel équipement et aconfirmé une aide de 3 000 € de laFédération au club de tennis de LeCheylas. François Brottes a souligné deson côté les efforts importants de la com-mune, depuis de nombreuses années,dans la réalisation d’équipements spor-tifs de qualité tandis que Francis Gimberta précisé le rôle essentiel joué par les

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Le nouveau bâtiment d’accueilde l’ensemble sportif a étéinauguré le 8 septembre.Il était très attendu parles joueurs du club de tennismais aussi par toutes lesassociations de la commune.

associations et le soutien qu’apportait« Le Grésivaudan » dans la complémen-tarité des équipements.Enfin, Annie David a conclu en félicitantla commune pour cet équipement réaliséavec des ressources locales, un élémentencourageant alors que, dans le même

temps, des emplois sont supprimésdans l’industrie à Le Cheylas.Il était alors temps d’aller trinquer avecune marquisette, bien fraîche, et habile-ment préparée par quelques membresde la commission animation. n

Ensemble sportifLe bâtiment d’accueil inauguré


INITIATIVES


La meule, brisée, se trouve encoredans les ruines du quatrième moulin.

Sur cet extrait de la carte de Cassinion aperçoit les quatre moulins.

Elle part de la place de l’Hôtelde ville et aboutit rue de laPhiliberte. Mais quel est cevieux moulin qui inspira lenom attribué à la rue ? PierreMarzocca, fondateur del’association « Le Chemin àl’Envers », nous éclaire.

moulin. Au XIXe siècle il fut moulin àfarine, puis a été transformé en atelier demenuiserie et produisait de l'électricitéavec une turbine à dépression. Celle-cifonctionnait encore peu après la der-nière guerre. Par la suite, les héritiers deM. Dorel ont démoli ce hangar etconstruit deux logements dans lesannées 1980.Le "vieux moulin", un moulin à huile denoix appartenait à la famille DeQuinsonnas. Vendu en 1975, il eut plu-sieurs propriétaires avant d'être achetédans les années 2000 par M. MathieuMulliez. Sur le plan cadastral figure unbief qui alimentait le moulin en arrivantpar le sud, dans la voûte amont. ll y avaitcertainement là une première roue àaube horizontale qui actionnait une scie,une batteuse ou tout autre outil.Hypothèse crédible car au sommet decette voûte était un trou. Dans la façadesud du moulin se trouve également uneouverture qui accueillait vraisemblable-

ment un axe mécanique.Sous la voûte aval, une roue à aubeshorizontale métallique entraînait lameule dans la pierre circulaire, d'environ2,5 m de diamètre, pour écraser les cer-neaux de noix. Ces trois pièces sont tou-jours dans la maison. L'eau ressortaitpar cette voûte et se jetait dans le Fay.On peut supposer que c'est ce moulin

MémoireLa rue du Vieux moulin

i on consulte la carte de Cassini,levée entre 1756 et 1789, on peutdéjà voir quatre moulins le long du

Fay. L'auteur leur a peut-être attribuédes emplacements un peu fantaisistes…Entre le XIXe et le XXe siècle, on retrouvepourtant la trace de quatre moulins, enpartant de l'aval vers l'amont.La « turbine à Dorel » est le premierd'entre eux. Il se situait à gauche, justeaprès le premier pont de la rue du Vieux

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qui est à l'origine du nom de la rue.Un troisième moulin, à farine, apparte-nait également à la famille DeQuinsonnas qui le vendit à la familleCorsi. Le mécanisme de moulinageavait été démonté avant la vente, cer-tainement pour restaurer un autremoulin.Le dernier est un moulin à huile denoix. Il n'est pas visible de la routepuisqu'il faut emprunter le chemin quiprend naissance derrière la maisonCorsi, sur la rive gauche du Fay. Aubout de 200 mètres on le trouve sur lagauche, légèrement en contrebas, entrele chemin et le ruisseau. Du moins cequ'il en reste… n

ans de mairie ! Retour surla carrière de Madeleine

Baloyan, qui part en retraite cette année.Un DUT Information-Documentation enpoche, Madeleine quitte sa Lorrainenatale en 1973 pour un poste de docu-mentaliste obtenu sur concours à lamairie d'Annecy. En 1978, elle rejoint lamairie de Meylan pour suivre sonconjoint qui travaille à Air liquide. Elletravaille au service « vie urbaine » puisparticipe à l'informatisation de la comp-tabilité. L'ordinateur à bandes magné-tiques installé fait alors un bon mètrecube ! La même année, le couple s'ins-talle à Le Cheylas. Madeleine et sonmari y construisent eux-mêmes leurmaison, qu’ils habitent toujours. Matthieunaîtra en 1981, Claire en 1988.Madeleine est recrutée à la mairie de LeCheylas en octobre 1983 par LouisPailhoux, pour travailler avec ChristianeRubatat et Yvette Ravix. Polyvalente,elle s'occupe de l'accueil, de l’urbanismeet de la comptabilité. En 1992, elledevient secrétaire générale suite à lamutation de Christiane Rubatat.Commencent alors 20 ans d'étroite col-laboration avec les élus pour assurer labonne marche de la commune et coor-donner les services municipaux.Le travail en mairie se révèle diversifié etintéressant, loin de ce que Madeleineavait imaginé. Ayant travaillé unique-ment dans de grandes villes, elle nesavait pas trop à quoi s'attendre dans unvillage et craignait les demandes d'actesd'état-civil à répétition !

En 29 ans, Le Cheylas évolue. Tout aug-mente : la population, les compétencesde la commune héritées de la décentra-lisation et en conséquence le nombred'agents, qui passe de dix à une quaran-taine. Pour faciliter la gestion administra-tive et financière, un ordinateur remplaceen 1985 la machine à écrire manuelle etses touches récalcitrantes. En 1994 lamairie déménage et cède le bâtimentplace de l'Hôtel de ville au groupe sco-laire Chartreuse.Madeleine travaillera avec quatremaires : Louis Pailhoux de 1983 à 1995,Claude Reymond-Laruinaz de 1995 à2001, Jocelyne Ughetto de 2001 à 2008et Roger Cohard depuis 2008. Lecontact direct avec les élus, absent deses affectations précédentes, sera unesource de satisfaction tant profession-nelle que personnelle.Avant son départ, Madeleine a travailléplusieurs mois en collaboration avecCendrine Chabanne, sa remplaçante,afin de passer le relais efficacement eten douceur. Ne supportant pas de restersans rien faire, elle occupe à présentson temps libre en multipliant les activi-tés avec son mari : le jardinage, la voile– en Bretagne, en Méditerranée et auxîles Grenadines - et surtout le vélo. Lecouple s'est ainsi évadé cet été sur leursvélos à assistance électrique. Un périplede 2 500 km, de Le Cheylas à l’océanAtlantique aller-retour, en passantnotamment par Orléans, Tours, Angers,Nantes et l’île de Ré. n

PortraitMadeleine Baloyan

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PHOTO MYSTÈRE N°59

Avis aux photographes, amateurs ouconfirmés: cette rubrique vous est ouverte.Envoyez vos photos numériques prises àLe Cheylas, (en extérieur impérativement !)à : [email protected] dans le numéro 60 pour lasolution du mystère.

Où a été prisecette photo?

SOLUTION DU NUMÉRO 58

Aviez-vous trouvé? Nous remercionsPierre Marzocca pour les informations qu'ila eu la gentillesse de nous communiquer:La photo représente le haut de la voûteamont du « Vieux moulin », dans la rue dumême nom, par laquelle arrivait l'eaualimentant le bâtiment. Plus de détailsdans l'article sur la rue du Vieux moulinpage 26 de ce numéro.


Le Cheylas - Magazine semestriel d'automne 2012

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