Centre d’Étude et de Recherche sur les Camps d’Internement du Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive

Centre d’Étude et de Recherche sur les Camps d’Internement du Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive

Centre d’Étude et de Recherche sur les Camps d’Internement du Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive

Centre d’Étude et de Recherche sur les Camps d’Internement du Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive

Centre d’Étude et de Recherche sur les Camps d’Internement du Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive

Centre d’Étude et de Recherche sur les Camps d’Internement du Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive

dans le cadre des commémorations internationales en mémoire des victimes de la Shoah

le cercil vous propose...

1er semestre 2009

Janvier 2008 :

Dans le camp de Jargeau, situé à 20 km d’Orléans, 1 720 personnes, dont 1 190 nomades, furent internées, d’avril 1941 à décembre 1945. Les conditions de détention y furent extrêmement dures, la mortalité élevée.Géré par le service des camps d’internement de la Préfecture d’Orléans, le camp fonctionnait de la même manière que ceux de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Toutefois, il ne fut pas, comme ceux-ci, une « antichambre des camps de la mort », mais plutôt un centre d’isolement de longue durée pour les individus jugés « indésirables » par les Allemands et le régime de Vichy.A la Libération de l’Orléanais en août 1944, l’internement des nomades est maintenu. Les internés ne seront finalement libérés qu’en décembre 1945 : certains sont pure-ment et simplement mis à la porte du camp, sans aucune prise en charge, sans moyen de transport, sans subsides...

commémoration - jargeau (45) devant la plaque apposée à l’emplacement du camp.

Organisation Mairie de Jargeau

Collège de Jargeau (45) rue Serin Moulin - 15h30

café historique - orléans (45)

Une mémoire française : l’internement des Tsiganes en France, 1940-1946.

Les Allemands ordonnent, début octobre 1940, l’internement des « nomades » (Tsiganes) de la zone occupée. Ce sont les autorités fran-çaises qui administrent les trente camps où séjournèrent un peu plus de 6 000 Tsiganes internés par familles entières, souvent dans des conditions très difficiles.

Le drame vécu par les Tsiganes français demeure encore largement méconnu. À la disparition matérielle des camps, est venu s’ajouter le fait que la société a refusé de se préoccuper du vécu des victimes auxquelles personne ne s’identifiait : les Tsiganes ont été ainsi exclus de la mémoire.

Emmanuel FILHOL, Université de Bordeaux 1, Laboratoire Epistémé.

organisé avec le Centre …uropéen de Promotion de l’Histoire et la mairie de Jargeau

Café Autour de la Terre 7 place sainte Croix - Orléans - 18h30

organisée par l’…ducation nationale /Rectorat de l’académie d’Orléans-Tours, DAR…IC et les …FA, échanges franco-allemands.

cinéma Les Carmes – 20h

exposition - orléans (45)

Janusz Korczak« Les enfants ne deviennent pas des hommes, ils en sont déjà ... »Janusz Korczak. Varsovie. 1917

Janusz Korczak est déporté au camp d’extermination de Treblinka, accompagnant dans la mort les enfants du ghetto de Varsovie qu’il avait refusé d’abandonner.

En observant et en aidant les orphelins perdus dans la ville, il comprend l’importance de l’amour, du respect et de l’éducation dans la vie d’un enfant. Il élabore ainsi ses premières théories pédagogiques. Il crée deux orphelinats pilotes et y instaure une véritable société

démocratique, organisée selon des principes de justice, d’égalité en droits et en obligations : « La République des enfants ».

en partenariat avec l’association Yad Layeled-France.

Collège de la Bolière

visite - Pithiviers (45)

L’ancien camp d’internement de Pithiviers

avec les élèves du lycée Sainte-Croix Saint-Euverte - Orléans.

Cette visite du site de l’ancien camp de Pithiviers par des élèves s’organise autour de documents d’archives publiques et privées (plan du camp, photos prises entre mai 1941 et le printemps 1942) et de récits de vie. Le Cercil a réalisé des outils permettant d’identifier ces lieux qui furent pour tant de Juifs la dernière étape avant la déportation.

La visite de l’ancien camp peut être adaptée à des personnes à mobilité réduite

projection - orléans (45)

…t puis les touristes... film de Robert Thalheim, 1h25, 2007Dans le cadre de la semaine du cinéma allemand du 14 au 20 janvier

suivie d’une intervention de Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil.

« À Auschwitz aujourd’hui, des touristes, par cars entiers, prennent des photos et achètent des cartes postales. Certains écoutent distrai-tement le témoignage de Stanislas Krzeminski, survivant polonais qui depuis 1945, répare les valises confisquées aux déportés juifs, donne des conférences, mène des visites. Un jeune Allemand effectue là son service civil. Il prend peu à peu conscience d’un indicible paradoxe. » (Première)Ce film nous interroge sur la façon de préserver le souvenir et sur l’usage que la société peut en faire.

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L’internement des Tziganesle camp de Jargeau

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du19au 30 janvier

Février 2008

En France, le père de Béatrice, Alexandre est arrêté le 14 mai 1941 à Paris et transféré avec 3 700 autres hommes, tous Juifs étrangers, dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers. Il s’évade le 3 Août 1941 et se cache avec sa femme jusqu’à la fin de la guerre. Ils auront une fille, Béatrice qui naîtra en 1948.

Médiathèque de Châteauroux - 15h

présentation de cet ouvrage le mardi 24 mars à 18h à la bibliothèque de Pithiviers, par Nathalie Grenon, directrice du Cercil et Béatrice Guthart

rencontre - blois (41)

15h - rencontre-signature d’Alain-André Bernstein auteur du livre (Ed. Le manuscrit)

Gardez mon fils près de vous. Correspondances pour un enfant caché 1940 - 1944

Né en mars 1940 de parents juifs, Alain-André Bernstein est confié par sa famille à une famille catholique du Loir-et-Cher, dix jours seule-ment après sa naissance. Grâce à la correspondance conservée par sa mère et retrouvée à sa disparition, il reconstitue ici sa petite enfance.

Librairie Labbé - 9 rue Porte Chartraine

17h30 - Projection Le vieil homme et l’enfant

de Claude Berrisuivie d’une intervention de Alain-André Bernstein

Ce film raconte l’histoire, sous l’Occupation, d’un enfant juif hébergé chez un vieux couple, Pépé, vieil homme bourru, pétainiste et antisémite convaincu, et de mémé.

organisée par la Mairie de Blois et le Musée de la Résistance et de la Déportation de Blois.Cinéma les Lobis - 2 av. du Mal Maunoury

Entre 1942 et juillet 1944, 11 400 enfants juifs ont été déportés de France vers des camps d’extermination nazis. Seuls 200 en sont revenus, essentiellement des adolescents.Plus de 4 700 de ces enfants ont été internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithi-viers, principalement des enfants arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv, les 16 et 17 juillet 1942. Les conditions d’internement sont catastro-phiques. Tout manque : nourriture, vêtements, médicaments. Des épidémies se déclarent. Neuf enfants meurent.A partir de la fin juillet 1942, les mères sont violemment séparées de leurs jeunes enfants, et déportées avec les adolescents, par 4 convois qui partent directement des gares de Beaune-la- Rolande et de Pithiviers vers Auschwitz.Les enfants restent seuls, livrés à eux-mêmes : à partir de la fin du mois d’août, ils sont à leur tour déportés, à Auschwitz, via Drancy. De ces 4 500 enfants déportés, aucun ne reviendra.Dans le camp de Jargeau, qui interna d’avril 1941 à décembre 1945, 1 190 Tsiganes, plus de 400 enfants furent enfermés avec leurs parents, pour une durée de quelques mois à plusieurs années, dans le plus grand dénuement.Certains enfants, notamment les nouveaux-nés meurent dans le camp. Personne n’est déporté depuis le camp de Jargeau.

Des visites guidées sont proposées aux enseignants au cours desquelles les élèves pourront rencontrer un témoin (Samuel Pintel, henri malberg, Annette Kracjer, Léon Zygel, Violette Jacquet, Suzanne Novodorsqui...).

à orléans (45)

Du 26 janvier au 13 févrierCRDP Orléans-Tours rue Notre-Dame de RecouvranceFermé samedi et dimanche.Visites guidées pour les scolaires unique-ment sur réservation auprès du Cercil 02 38 42 03 91 ou cercil@wanadoo.fr

à tours (37)

Du 11 au 31 marsCDDP - 3 Bis place Raspail, quartier Beaujardin à ToursOuvert de 9h à 17h30 tous les jours.Fermé samedi et dimanche.Réservation pour les groupes scolaires au 02 47 60 17 02

janvier 2009janvier 2009

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samedi

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La famille Kornfeld, avant leur internement à Pithiviers

Des enfants dans le camp de Jargeau

commémoration

Journée internationale de commémoration des victimes de la Shoah

exposition - rencontre - projection - orléans (45)

14h - Rencontre exceptionnelle avec des témoins et projection de films

En présence de Joseph Weissman, évadé du camp de Beaune-la-Rolande à l’âge de 12 ans et de Sarah Montard, rescapée d’Auschwitz.

réservée en priorité aux élèves et aux enseignants participant au Concours National de la Résistance et de la Déportation, et aux Conseils Municipaux de Jeunes. …n partenariat avec Ciné HistoireRéservation auprès du Cercil.

17h - Inauguration de l’expositionSous la présidence de monsieur le Recteur, Paul Canioni

CRDP - rue Notre Dame de Recouvrance

conférence - châteauroux (36)

de Béatrice Guthart présentée par Luba Jurgenson, maître de conférences - Paris 4 Sorbonne

autour du livre Le père de ma mère (Editions du Temps)

Des lettres retrouvées dans les archives de ses parents vont conduire Béatrice Guthard à recons-tituer l’histoire de sa famille polonaise disparue

dans les camps nazis. Ces lettres se révèlent être de véritables documents historiques, des témoignages directs de la dégradation de la vie des Juifs polonais persécutés par les nazis jusqu’à leur anéantissement.

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exposition Les enfants dans les camps d’internement de Pithiviers, Beaune-la-Rolande et Jargeau 1941-45

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Février 2008

théâtre lamotte-beuvron (41)

Chère …dzia, chers enfants... mise en scène de Pierre Katuszewski, Atelier Marcadet (1h20)en après-midi - pour les élèves de 3e du collège de Lamotte Beuvron 21h - Représentation tout public (tarif plein 8€, tarif abonné 5€)en partenariat avec la mairie de Lamotte-Beuvron et La Maison des Animations

Cinéma le Méliès

conférence lamotte-beuvron (41)

Le Centre d’internement des Pins à Lamotte-Beuvron

avec Benoît Verny, historien et Yvette Ferrand

De centre pour les réfugiés espagnols, le sanatorium des Pins de Lamotte- Beuvron devient un camp d’internement pour des familles juives qui seront déportées à Auschwitz, après un bref internement au camp de Pithiviers.

Médiathèque - 16h

conférence saint jean de la ruelle (45)

de Marcel Bervoetsautour du livre La liste de Saint Cyprien(Alice Editions)

Dès l’aube du 10 mai 1940, et en l’espace de quelques jours, plus de 8 000 Juifs réfugiés en Belgique sont déportés par les autorités de leur pays d’accueil vers le sud de la France. Parmi eux, un Autrichien, hans Tragholz, le père de l’auteur, que ce dernier n’a pas connu (il est mort à Buchenwald). marcel Bervoets veut comprendre les circonstances, les raisons d’Etat qui ont conduit son père et ses compagnons d’infortune dans les villages de Saint-Cyprien et Argelès-sur-mer, au camp d’internement de Gurs, dans le Béarn, et, au-delà, pour beaucoup, sur le chemin de la mort. Sur le trajet qui mène les Juifs expulsés de Belgique vers les camps d’internement du sud

de la France, la première étape en France est Orléans, Cepoy, Cerdon et Saint Jean de la Ruelle (actuel Institut des Jeunes Sourds).

Cette conférence sera traduite en langage des signes.

Médiathèque Anna Marly - 15h30rencontre avec les élèves de l’école de sourds et muets le 13 février

projection - orléans (45)Monsieur Kleinde Joseph Losey (117 mn, 1976)suivie d’une intervention de

Michel Jacquet, historien du cinéma, auteur de Travelling sur les années noires : l’Occupation vue par le cinéma français depuis 1945.

Pendant l’occupation allemande à Paris, Robert Klein, un Alsacien qui rachète des œuvres d’art à bas prix, reçoit, réexpédié, à son nom, le journal « Les Informations juives ». Il découvre bientôt qu’un

homonyme juif utilise son nom, et décide alors de remonter la piste jusqu’à lui.

en partenariat avec l’APACTarif plein : 5,50€ - Tarifs réduits : adhérents APAC et Cercil - étudiants, moins de 25 ans : 4€

Théâtre d’Orléans - salle du Kid - 20h

projection - orléans (45)

La mémoire des enfantsde Hannes Gellner, Thomas Draschan,

La projection sera suivie d’une discussion avec Serge Klarsfeld, vice-président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et

président des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, et de Hannes Gellner, réalisateur.

Participation aux frais : 4€

Cinéma Les Carmes - 20h

conférence - orléans (45)

Edouard Husson (sous réserve)normalien, agrégé, maître de conférences

Des prémices des persécutions aux projets de déportations, des premiers massacres en Pologne au début du génocide, de la déportation des Juifs d’Europe à la création des camps d’anéantisse-ment, Edouard husson analyse la politique qui mena les nazis à la mise en œuvre du massacre systématique des Juifs, et la part qu’y prit heydrich.

organisé avec l’Université d’OrléansUniversité d’Orléans - 18h

La mémoire des enfantsEntre 1942 et 1944, en France, plus de 11 400 enfants juifs furent livrés aux nazis par les autorités françaises et assassinés à Auschwitz. Serge et Beate Klarsfeld, historiens et militants de la mémoire, présentent ici des matériaux iné-dits, issus de recherches historiques minutieuses.

Ces enfants s’étaient aisément intégrés dans la société française avant d’être déportés et assassinés. La force du film de hannes Gellner et Thomas Draschan est de faire sentir les moments de rupture : la stigmatisation par l’étoile jaune, l’arresta-tion, les camps sur le territoire français, Beaune-la-Rolande, Drancy, Gurs, Pithiviers et Rivesaltes, puis la déportation à Auschwitz. Dans des entre-tiens bouleversants, six rescapés de la Shoah, enfants ou adolescents à l’époque, mettent en perspective leur destin personnel avec le contex-te historique. Ils racontent les rafles ordonnées par Vichy, les conditions inhumaines dans les camps français ainsi que la déportation de mil-liers de femmes et d’enfants. (74 mn, 2008)

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Chère …dzia, chers enfants...de Pierre Katuszewski

mordka Rotgold, interné au camp de Beaune-la-Rolande, est déporté à Auschwitz. Cette pièce met en scène la correspondance échangée du camp avec sa femme Edzia et ses cinq enfants. Serge Rodgold a réuni cet échange épistolaire (1), dernier dialogue avant la séparation, qui porte l’espoir, la croyance en la vie, l’amour des enfants pour le père.Ces lettres disent aussi le quotidien du père dans le camp d’internement et des enfants à Paris : les bombardements, le port de l’étoile jaune, les rafles...

(1) dans un ouvrage édité par le Cercil.

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exposition bourges (18) - Pithiviers (45)

Les enfants sauvésadaptée de la bande dessinée Les enfants sauvés

Ce livre est né d’une envie partagée et de la rencontre des Éditions Delcourt, conscientes de la nécessité de relater l’histoire peu commune des enfants juifs

qui ont vécu la guerre, ont survécu et reconstruit leur vie, et de l’assocation Yad Layeled-France. Ces enfants cachés dont l’histoire vraie est illustrée ici sont toujours en vie. Leur récit est un hommage aux Justes qui ont permis leur sauvetage et un acte de fidélité à l’égard des enfants qui n’ont pas été sauvés.

• du 16 au 22 mars - Lycée d’Enseigne-ment Général et Technologique Agricole (L.E.G.T.A.) - Bourges

• du 23 au 29 mars - Maison de retraite de Bellevue - Bourges

• 1er au 18 avril - Collège Denis Poisson - Pithiviers

café coopé. - bourges (18)

Connaissez-vous l’histoire du Yiddish ?

Avec Emile Papiernik, vice-président du Centre medem.

La langue Yiddish n’est pas une langue d’Etat-Nation. Elle était parlée dans tout le yiddishland (Europe de l’est et centrale). Il s’agit d’une culture sans frontière. L’assassinat des millions de Juifs pendant la Shoah a contribué à la disparition presque totale de la pratique de cette langue en Europe et dans le monde.

Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole (L.E.G.T.A.) - rue Théophile Gautier - 17h40ouvert au public dans la limite des places disponibles. Réservation indispensable.

théâtre - orléans (45)

Adieu les enfantspar la compagnie du Ness (1h15) d’après le livre éponyme de Serge Klarsfeld mise en scène Isabelle Hurtin.

14h30 pour les scolaires 20h30 pour tous publics (tarif 5€)

Il est aussi possible de réserver en soirée pour les groupes.

Théâtre d’Orléans - Carré St Vincent

rencontre

orléans (45)

avec Pascale Rozeautour de son livre Itsik(Editions Stcok)

présentation : Hélène Mouchard-Zay

Librairie les Temps modernes – 18h30

conférence - lorris (45)autour du livre de Monique Saigal

Héroïnes françaises. 1940-45. Courage, force et ingéniosité.(Editions du Rocher)

avec Monique Saigal, professeure de littérature française aux Etats-Unis et Benoît Verny, historien, chercheur au Cercil

Incarnation féminine de la Résistance, ce sont dix-huit femmes dont on entend si peu parler

et qui pourtant se sont distinguées par leur courage extraordinaire. Catholiques, juives ou protestantes, elles transcendent les religions au nom d’un même idéal. L’auteur, une enfant juive cachée, recueillie par une famille catholique

en 1942, a voulu rendre hommage à celle-ci, ainsi qu’à sa grand-mère gazée à Auschwitz.

organisé avec le Conseil Général du Loiret.

Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris - 15h

conférence - Pithiviers (45)

de Béatrice Guthart présentée par Nathalie Grenon, directrice du Cercil, autour du livre (Editions du Temps)

Le père de ma mère Bibliothèque de Pithiviers - 18h

ItsikYitzhok Gersztenfeld est né à Varsovie en 1904, dernier d’une famille de neuf enfants. Il vit dans le quartier juif où il y a peu de travail et peu d’argent.

Pour maryem, qu’il aime et qui préfère une exis-tence moins rude, il part pour Berlin où son frère aîné dirige un atelier de confection. Puis il s’enfuit vers la France, travaille à la mine avant de gagner Paris.Dans la capitale il crée un atelier de tricots et peut enfin fonder une famille avec maryem qui le re-joint.mais l’histoire gronde. Accords de munich. Invasion des Sudètes. Nuit de Cristal. Armistice. Convoqué par les autorités françaises le 13 mai 1941, Yitzhok est emmené au camp d’internement de Pithiviers, avec près de 3 700 autres hommes. Le 24 juin 1942, il monte dans un train qui le conduit à Auschwitz. Il n’en reviendra pas.

« Il est persuadé jusqu’au bout qu’il s’en sortira. Ce romain ressuscite la vitalité d’un être qui a construit sa vie avec un savoir-faire artisanal. La Shoah a gommé cette communauté des Juifs artisans humanistes, il m’importe de l’extraire de l’oubli. » Pascale Roze

février 2009

mardi

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mardi

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Adieu les enfants

A partir de l’ouvrage de Serge Klarsfeld, Adieu les enfants (1942 - 1944) aux édi-tions mille et Une Nuits, le spectacle Adieu les enfants met en scène la tragédie de ces enfants assassinés pour le simple fait qu’ils étaient nés juifs. La lecture de ces lettres par des comédiens et des jeunes élèves du conservatoire de Clamart, est bouleversante. La plupart, écrites dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, disent le calvaire que ces enfants y ont vécu.

Le travail de mise en espace effectué sur ces textes provoque, au-delà de l’émotion, la réflexion indispensable sur le processus historique qui a conduit à de tels événe-ments.

mars 2009

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16mars

café historique chartres (28)

par Tristan Castanier i Palau

doctorant, auteur du livre

Femmes en exil, mères des camps (Ed. Trabucaire)

L’histoire de la maternité suisse d’Elne, de 1939 à 1944, est l’histoire du millier de pensionnaires espagnoles, apatrides, juives, communistes, victimes de guerre accueillies à Elne dans les Pyrénées-Orientales.Celle aussi d’Elizabeth Eidenbenz, à travers son cheminement personnel, ses responsabilités de directrice, sa façon de gérer le château et le personnel qu’elle emploie.La maternité suisse d’Elne est un établissement réservé aux mères en couches, enclave de paix aux portes des camps du sud de la France : Argelès, Rivesaltes, Gurs...

organisé en partenariat avec le Centre …uropéen de Promotion de l’Histoire

Bar le Parisien - 9 rue Noël Ballay - 18h30

• 18h – 18h30 Echanges avec la salle

• 18h30 Collation

• 18h45 à 20h

L’île de Chelo (57 min) un film d’Odette Martinez, Ismaël Cobo et Laetitia Puertas (production Play film)en présence des réalisateurs

Chelo se bat pour faire élever une stèle sur la fosse commune où fut jeté Acadio, son amant et compagnon d’armes qui trouva la mort dans une embuscade en 1946. Jusqu’à présent l’Espagne lui refuse ce droit sous prétexte qu’ils n’étaient pas mariés. mais Chelo n’abandonne pas et poursuit son voyage. Le film recueille sa parole, son témoignage sur ce qu’elle a vécu pendant la guerre d’Espagne et les années de résis-tance armée au franquisme.

Cette journée est précédée d’interventions dans des classes par l’association FFREEE et Guy Jimenes auteur de L’…nfant de Guernica ainsi que d’une présentation d’une exposition sur la Retirade à l’Université d’Orléans.

En partenariat avec l’Université d’Orléans, l’Education Nationale et la mairie d’Orléans.

conférence - clermont (60)

La famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l’Occupation.

par Isabelle Von Bueltzingsloewen, historienne, maître de conférences - Lyon 2, LARhRAIntroduction Nathalie Grenon

Qu’est-ce qu’un asile d’aliéné au mitan du siècle dernier ? Un mouroir. C’est pourtant à cet endroit qu’Abraham Zoltobroda, Juif polonais réfugié en France, arrêté et interné au camp de Beaune-la- Rolande, le 14 mai 1941, va s’attacher à rester, pré fé rant « se faire oublier chez les fous » pour échap per à la folie meurtrière des hommes de raison (S. Dassa). Entre 1940 et 1945, 45 000 « aliénés » sont morts dans les hôpitaux psychiatriques de la France occu pée. Comment une telle tragédie a-t-elle pu se produire ? Le régime de Vichy a-t-il été, d’une manière ou d’une autre, impliqué dans ce drame dans lequel certains ont lu l’influence des théories eugénistes

d’Alexis Carrel ? Et comment ont réagi ceux qui étaient en charge des malades à savoir les psychiatres ?

en partenariat avec le musée Henri Theillou (centre hospita-

lier interdépartemental de Clermont)

Mairie de Clermont de l’Oise - 18h

et à venir...• Conférence : Les mémoires collectives - Le massacre de Maillé, les camps d’internement dans le Loiret - co-organisé par l’Université de Tours, la Maison du souvenir de Maillé et le Cercil• Théâtre - Lycée Efagrir de mignières (28) : Primo Levi et Ferdinando Camon par le théâtre de l’Imprévu.• du 4 au 17 avril : manifestations sur le massacre de masse perpétrés par les Khmers Rouges• Conférence : Le génocide des Juifs et des Tutsis dans les médias en partenariat avec le Club de la Presse du Val de Loire• Stéphane Hessel, diplomate, ambassadeur et ancien résistant français, au lycée Benjamin-Franklin - en partenariat avec le Cercle Jean Zay

exposition

Les camps d’internement dans le Loiret, Pithiviers, Beaune-la-Rolande et Jargeau - histoire et mémoire 1941/1945Après avoir été présentée au Lycée henri Loritz de Nancy (54) et au collège de morvillars (90) en février, l’exposition itinérante du Cercil revient dans le Loiret au collège de la Ferté-Saint-Aubin (45)

Le 26 mars, dans ce cadre, Annette Muller (1), rencontrera les élèves du collège, en compa-gnie d’Hélène Mouchard-Zay, sur le thème : la persécution des enfants juifs sous Vichy.

(1) Les mémoires d’Annette muller, internée au camp de Beaune-la-Rolande à 9 ans avec son frère michel 7 ans, et sa mère, vont paraître aux éditions du Cercil.

mars 2009

15h – 15h30

L’exil des républicains espagnols en France, les camps de concentration du sud de la France. par Geneviève Dreyfus-Armand, historienne, directrice de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) (sous-réserve)

• 15h30 – 16h

L’exode espagnol vu par la presse françaisepar Jean-Marie Ginesta, professeur

• 16h – 16h30 Témoignage de

Ramiros Sentisteban, interné dans le camp du Vernet et déporté à mauthausen le 6 août 1940.

• 16h30 – 17h

La maternité suisse d’Elne. par Tristan Castanier i Palou, doctorant – auteur du livre Femmes en exil, mères des camps (…d. Trabucaire)

• 17h30 – 18h

Les réfugiés espagnols dans le Loiret par Karine Guéritat

colloque dans le cadre du 70e anniversaire de la Retirade mardi

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au Muséum d’OrléansRue Marcel-Proust

Le Cercil bénéficie du soutien financier des mairies de Beaune-la-Rolande, Jargeau, Orléans, Paris, Pithiviers et Saint Jean de la Ruelle, des départements du Loiret et du Loir-et-Cher, de la région Centre, du ministère de l’éducation nationale, du ministère de la Culture-Région Centre, du ministère de la Défense-DmPA, du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, de l’Acsé, des Onac du Loiret et du Loir-et-Cher.

CERCIL

Centre d’Étude et de Recherche sur les Camps d’Internement dans le Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive2 cloître Saint-Pierre-Puellier45000 Orléans02 38 42 03 91 - cercil@wanadoo.frwww.cercil.fr

RENSEIGNEmENTS PROGRAmmATION : Nathalie GrenonClaire Langlois

ORGANISATION : L’équipe du Cercil et en particulier Jacqueline minier

TOUS NOS REmERCIEmENTS À :• l’équipe du CRDP et celle du CDDP de Tours• Françoise Dahmane, cinéma les Carmes• la librairie Les Temps Modernes• Jean-Louis Tallon, service culturel de l’Université d’Orléans• le Muséum• l’Association Yad-Layeled-France• l’Education Nationale• la mairie de Pithiviers• la mairie d’Orléans• la mairie de St Jean de la Ruelle• la mairie de Jargeau• la mairie de Lamotte-Beuvron• la mairie de Blois• la librairie Labbé• l’APAC• le théâtre d’Orléans• la bibliothèque de pithiviers• le centre interdépartemental de Clermont• Le Centre Européen de Promotion de l’Histoire• le musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris• la médiathèque de Châteauroux• le Centre Medem• le Conseil Général du Loiret• le collège de Pithiviers - Denis Poisson• le lycée de Beaune-la-Rolande• le CROUS• le lycée agricole de Bourges c

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PhOTOS : Tous droits réservés

Entrée libre, sauf mention contraire, pour toutes les

manifestations dans la limite des places disponibles.

En revanche, pour les projections de film, théâtre,

visites de groupes, réservation au Cercil

Visite exposition

Les enfants dans les camps d’internement de Pithiviers,

Beaune-la-Rolande et Jargeau - 1941-1945, atelier pédagogique,

rencontres avec les témoins : inscription obligatoire

auprès du CERCIL