Le Centre des monuments nationaux présente la « Fabrique à ... · urbaines pour une mise en...

Contact presse : Olivier du Payrat, administrateur, Centre des monuments nationaux,

[email protected] ; t. 05.56.62.69.58 (Cadillac) Monuments nationaux en Bordelais : abbaye de La Sauve-Majeure, château de Cadillac, tour Pey-Berland

Retrouvez l’ensemble des communiqués de presse du Centre des monuments nationaux sur

www.presse.monuments-nationaux.fr

Communiqué de presse, 12 octobre 2016

Le Centre des monuments nationaux présente

la « Fabrique à histoires »,

un dispositif pour découvrir en famille

le château de Cadillac, l’abbaye de La Sauve-Majeure

et la tour Pey-Berland

Le château de Cadillac © Design graphique Mathilde Hoarau

Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter la « Fabrique à

histoires », un ensemble de parcours scénarisés au château de Cadillac, à l’abbaye

de La Sauve-Majeure et à la tour Pey-Berland qui invite le jeune public (8-12 ans) à

retrouver en famille l’histoire des monuments nationaux du Bordelais.

Le lancement se fera au château de Cadillac avec des ateliers jeune public à

l’occasion de la manifestation Monument jeu d’enfant, les 22 et 23 octobre

prochains.

A partir de cette date, les applications de chacun des trois monuments seront

téléchargeables gratuitement pour des visites en famille.

mailto:[email protected]

www.lafabriqueahistoires.fr 2

Le concept

La « Fabrique à histoires » propose aux jeunes visiteurs des parcours scénarisés qui invitent les

8-12 ans à retrouver l’histoire des monuments à travers leurs récits et leurs collections. Partant

du château de Cadillac, avec une version pour l’abbaye de La Sauve-Majeure et pour la tour

Pey-Berland à Bordeaux, le dispositif associe applications de visite, site Internet et ateliers in

situ dans une même dynamique de partage et de découverte.

Ce dispositif transmet des connaissances sur les lieux et leur histoire de façon familiale et

ludique, crée des liens narratifs entre les époques et, au-delà, ambitionne de mettre en réseau

des monuments du patrimoine du Bordelais. Il propose une découverte originale de chaque

lieu, préparée en amont, vécue, ou prolongée au-delà du parcours normal de visite par une

approche complémentaire via trois canaux de médiation (transmédia1) : les applications de

visite, le site internet et les ateliers Do It Yourself.

Le synopsis

Depuis les temps anciens, une machine tisse les contes et légendes qui font notre Histoire. Cette

« Fabrique à histoires » a été réalisée par un tisserand expérimenté qui, au fil de ses créations de

tapisseries, y ajoute une innovation secrète qui compose et recompose des histoires.

Malheureusement, au cours des siècles, la Fabrique à histoires a été décomposée. Ses pièces ont servi

ici et là à d’autres usages. Dans un premier temps, rien d’alarmant… mais depuis quelque temps, les

histoires disparaissent. C’est affreux ! C’est le trou noir, la page blanche ! L’Histoire de France est

chamboulée ! Les histoires se chevauchent, se mélangent… et risquent de transformer notre Histoire.

Le dispositif

Le dispositif est d’abord conçu pour le jeune public (8-12 ans) dans le cadre de visites en

famille. Il est suffisamment ludique et riche pour s’adresser à tous. Ce dispositif s’articule autour

de trois éléments complémentaires :

- des applications de visite sur tablette

- un site internet transversal http://www.lafabriqueahistoires.fr/

- des ateliers “Do It Yourself” (DIY) dans un monument (site pilote : le château de

Cadillac)

Dans chaque lieu, une application de visite construite sur le principe du jeu et d’une série

d’histoires propose un parcours-découverte d’une durée d’une heure environ (15-20mn pour la

tour Pey-Berland, agrémentant le temps d’attente éventuel).

Ce parcours s’articule autour d’une dizaine de points d’intérêts sur chaque site, qui révèlent la

richesse historique et patrimoniale du monument. Chaque point d’intérêt se dévoile par une

mécanique de jeu simple, amusante pour petits et grands. La résolution de chaque jeu débloque

un élément de l’histoire scénarisée qui se recompose. En fin de parcours, le participant est

invité à replacer dans l’ordre les éléments récoltés de l’histoire, pour découvrir le récit imagé

de sa visite.

Tout au long du parcours, les enfants sont accompagnés par un héros et un guide virtuels. Au

château de Cadillac, le 1er duc d’Epernon et un hibou grand-duc ; à l’abbaye de La Sauve-

1 1 Une narration transmédia est un univers narratif distribué sur plusieurs médias. Le contenu propre à chaque média peut être exploré à la

fois indépendamment et en résonance plus ou moins profonde avec celui des autres

http://www.lafabriqueahistoires.fr/



Majeure, un moine et un renard ; et à la tour Pey-Berland, la tour personnifiée et un lion

(emblème de Bordeaux) accompagnent les familles d’énigme en énigme.

Cette application est téléchargeable gratuitement avant la visite (ou à l’entrée des

monuments) pour Android et iOS. Pour le public non équipé, des tablettes sont également

disponibles à la location (2€) au château de Cadillac et à l’abbaye de La Sauve-Majeure.

Pour préparer l’histoire avant la visite ou, surtout, la poursuivre après, et pour rendre tangibles le réseau de monuments comme un tissu d’histoires, un site Internet fera le lien entre les

applications et donc les lieux. Il ouvrira sur d’autres contenus. Le participant découvrira le récit

imagé de l’espace visité et des lieux partenaires, où d’autres récits peuvent être recomposés,

invitant à la visite de ces derniers.

Enfin, pour associer le geste à la découverte numérique, et comprendre en manipulant, des

ateliers pour enfants seront proposés au château de Cadillac au cours de l’année. Basés sur le

mode DIY « Do It Yourself », ils leur permettront notamment de fabriquer leur machine à

histoires, qui sera composée d’éléments papiers et cartons auxquels s’ajouteront manipulation

et agencement d’éléments électroniques (des littleBits) permettant d’animer la machine.

La structure

Suivant une stratégie transmédia, chaque brique du dispositif (visite d’un monument grâce à

l’application de visite, site Internet, atelier DIY) est une porte d’entrée dans le dispositif. Un fil

rouge, la Machine à histoires, est l’élément central qui relie chaque action au dispositif général.

La structuration narrative permet d’adapter le parcours au temps disponible et à l’intérêt du

participant. Chacun trouvera un fil narratif à dérouler et pourra rebondir à tout moment sur les briques du dispositif, qui se répondent et s’entremêlent.

Les objectifs

Le projet Fabrique à histoires répond à une double ambition du Centre des monuments

nationaux :

- valorisation et transmission du patrimoine (fortement ancrées dans le territoire) ;

- volonté de replacer le public au cœur des monuments, en lui donnant les moyens d’être

acteur de l’histoire de ce patrimoine.

Site pilote, le château de Cadillac reste insuffisamment connu au regard du personnage

historique qui en est à l’origine (le premier duc d’Epernon, gouverneur de Guyenne) et des

éléments de valorisation qui constituent son identité aujourd’hui (particulièrement sa collection

de tapisseries historiques). Le monument ne se visite pas seulement : il se vit.

Les 22 et 23 octobre 2016, ce dispositif sera lancé au château de Cadillac dans le cadre de Monument jeu d’enfant où, de même qu’à

l’abbaye de La Sauve-Majeure et à la tour Pey-Berland, il deviendra

un outil de médiation numérique durable et pérenne, augmentant

et modernisant l’offre jeune public et famille.



Sur le modèle des usines à sites et des usines à applications, la structure du dispositif La

Fabrique à histoires permet de s’étendre progressivement à d’autres monuments. Après

conception du parcours dans le lieu, en lien avec l’Histoire globale, les monuments entreront

mécaniquement dans le dispositif. Ils bénéficieront de la portée globale tout en la renforçant.

Les soutiens

Le projet a l’adhésion des collectivités : - la Région Aquitaine l’a retenu en 2015 au titre de son appel à projets Aquitaine Culture

Connectées, qui l’a rendu possible ;

- le Conseil Départemental de la Gironde à travers l’appel à initiatives culturelles

innovantes Sapiens, qui appuie la capacité des partenaires à porter la médiation avec le

jeune public et à construire et tester des ateliers dédiés.

À terme, ce projet pilote conçu en Aquitaine de façon ouverte a l’ambition de s’étendre à

d’autres lieux patrimoniaux de la Nouvelle-Aquitaine et/ou sur le territoire national

(notamment sites et monuments gérés par le CMN).

Les partenaires du projet : Urban Expé et D’Asques et d’Ailleurs

Urban Expé est une agence de design d’expériences originales dans le domaine de l’action

culturelle, du tourisme et des loisirs innovants. Urban Expé propose une mise en récit

numérique pour enchanter un lieu, un territoire ou un événement. Le design de l’expérience

narrative est porté par Nathalie Paquet. Cette dernière conçoit des expériences numériques

urbaines pour une mise en récit du territoire et de son patrimoine en s’appuyant sur la création

de liens narratifs entre tangible et numérique, qui peut être définie comme de la narration

spatialisée.

Urban Expé assure la conception, la direction éditoriale, la conception architecture narrative

globale et technique, la scénarisation et la rédaction des histoires ainsi que le graphisme, en

s’insérant dans l’écosystème technique numérique du CMN.

D’Asques et D’Ailleurs

Depuis 2002, D’Asques et D’Ailleurs, association bordelaise, développe des projets entre les

publics et les professionnels de l’image, associant technologies numériques et audiovisuelles,

savoirs et savoir-faire. La démarche de D’Asques et D’Ailleurs mobilise des professionnels

autour d‘un même désir : être acteur de son environnement social.

D’Asques et D’Ailleurs propose des créations et des actions à la fois pédagogiques, sociales et

artistiques. Associant ses compétences et son éthique, D’Asques et D’Ailleurs apporte son

savoir-faire à des structures qui innovent ou entreprennent dans le champ social.



Visuels à disposition de la presse

Design graphique : Mathilde Hoarau Illustrations : Collectif Fernande

Château de Cadillac

Le grand-duc, guide du château

Abbaye de la Sauve-Majeure

Le renard, guide de l’abbaye

Tour Pey-Berland

Le lion, guide de la tour



Château de Cadillac

© Patrick Müller / Centre des monuments nationaux © Patrick Müller / Centre des monuments nationaux

En bord de Garonne à 40mn de Bordeaux, ce château d’apparat incarne la toute-puissance du 1er duc

d’Epernon (1554-1642), personnage-clé du royaume fin XVI°-début XVII° siècle - avant Sully, Richelieu,

Mazarin ou Colbert.

Ce cadet de Gascogne précurseur des mousquetaires a quelque chose de d’Artagnan et de Cyrano, mais

n’est ni un personnage de fiction, ni un héros - loin de là. A 30 ans, au temps des guerres de religions, il

devient l’égal des plus grands. Une ascension fulgurante, son caractère intrépide et sa soif de puissance

lui valent d’être « presque-roi ». Puis il se maintient au plus près du pouvoir jusqu’à sa 88ème année.

Stratège craint et haï, bourreau d’orgueil et militaire hors-pair, il traverse les règnes (et les assassinats)

de Henri III, de Henri IV, puis la régence de Marie de Médicis. Louis XIII fonde en 1622 les premiers

mousquetaires et choisit ses hommes parmi les gardes d’un duc toujours incontournable. Mais qui finit

marginalisé par Richelieu et meurt en disgrâce.

Fastueux et militaire, le château qu’il fait construire sous Henri IV puis Louis XIII est au XVII° un palais

grandiose, digne des rois. Louis XIII, Anne d’Autriche, Louis XIV, Mazarin le visiteront. Cadillac conserve

aujourd’hui cheminées monumentales, tapisseries et décors peints... mais aussi la trace de la prison pour

femmes que le château est devenu au XIX° pour 130 ans, jusqu’en 1952.

Monument national restauré et valorisé, le château de Cadillac présente cette double histoire, et un

destin hors-du-commun. Situé au cœur d’une bastide médiévale et à proximité du paysage des Cadillac

en côtes de Bordeaux (et de leur maison-musée du vin), c’est une sortie qui vaut le voyage sur un

territoire à découvrir près de Bordeaux.

Le château de Cadillac est ouvert au public par le Centre des monuments nationaux et a accueilli 14 607

visiteurs en 2015.



Informations pratiques

Château de Cadillac, Place de la Libération – 33410 Cadillac ; tél. 05 56 62 69 58

www.chateau-cadillac.fr

Ouvert toute l’année - Horaires

Attention : dernier accès 40 mn avant les horaires de fermeture !

Juin à Septembre : 10h-13h15 et 14h-18h tous les jours

Octobre à Mai : 10h-12h30 et 14h-17h30 tous les jours sauf lundis

Tarifs château

Individuels

Plein tarif : 5,50€ (billet jumelé avec l’abbaye de La Sauve-Majeure : 10€). Tarif réduit 4.50€

Gratuits :

- moins de 18 ans accompagnés

- 18-25 ans ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-

européens sur le territoire français

- premiers dimanches du mois de novembre à mai

- autres catégories (journalistes, enseignants, demandeur d’emploi, bénéficiaires minima

sociaux, personne handicapée et son accompagnateur) sur justificatif

Groupes (sur réservation préalable)

Tarif réduit : 4.50€ (groupe d’adultes à partir de 20 personnes, groupe conduit par un

professionnel du tourisme, conférencier et guides de l’Union européenne)

Scolaires: 20 € (forfait pour 35 élèves maximum)

Visites château

Individuels

Librement avec document de visite offert (FR, GB, ALL, IT, ESP, NEE) ou, sans supplément,

visite commentée en français par un agent du château tous les jours à 11h, 14h30 et 16h (sous

réserve).

Groupes : sur réservation préalable

Exclusivement sur réservation préalable : visite commentée en français par un agent du château

(sans supplément de tarif) ; visite-conférence ou visite en langues étrangères avec un guide

agréé (contacts agica.info ou auprès du monument et des offices de tourisme).


http://www.chateau-cadillac.fr/


Abbaye de La Sauve-Majeure

L'abbaye de La Sauve-Majeure est située à

30 minutes à l’est de Bordeaux et 20 km

au sud de Saint-Emilion, au cœur de cet

Entre-deux-Mers dont elle constitue un

phare. Elle a été fondée en 1079. Chef-

d'œuvre de l'art roman, elle est inscrite

par l’UNESCO sur la liste du patrimoine

mondial au titre des chemins de Saint-

Jacques-de-Compostelle en France, et

Grand Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe.

© Steve Le Clech / Centre des monuments nationaux

Sur un site à ciel ouvert et dans un paysage hors-du-temps, elle donne à voir des sculptures et

chapiteaux remarquables, et représente un magnifique témoignage d’architecture religieuse. Abbaye

bénédictine, La Sauve-Majeure devient au Moyen-Âge un centre religieux d’importance, et une halte

qui prospère rapidement. Elle étend alors ses possessions en Europe occidentale. Mais elle décline

avec l’époque moderne. Après la Révolution, elle sert de carrière de pierres puis est classée

monument historique dès 1840. Elle accueille ensuite la première Ecole normale d’instituteurs de la Gironde, qui ferme en 1910.

Il subsiste aujourd’hui un ensemble grandiose autour des vestiges de l'église abbatiale, de la salle

capitulaire, du cloître, du scriptorium et du réfectoire, sur un site qui se déploie sur plus de 2

hectares et invite à la pause. Le jardin où les moines cultivaient offre désormais de grandes pelouses

et l’ombre de beaux arbres qui évoquent l’origine du nom de La Sauve-Majeure, en latin Sylva major :

la grande forêt. Enfin la tour-clocher présente une vue remarquable sur le paysage de l’Entre-deux-

Mers, et un musée lapidaire permet d’approfondir la visite.

La maison des vins de l’Entre-deux-mers installée dans la grange abbatiale à l’entrée du site, les

boucles de randonnées environnantes, la piste cyclable Bordeaux-Sauveterre, le bourg de La Sauve

avec son église St-Pierre, et la proximité de la bastide de Créon concourent pour faire de l’abbaye

une destination de choix tout près de Bordeaux.

L’abbaye de La Sauve-Majeure est ouverte au public par le Centre des monuments nationaux et a

accueilli 13 450 visiteurs en 2015.

© Steve Le Clech / Centre des monuments nationaux




Abbaye de La Sauve-Majeure, 14 rue de l’abbaye – 33670 La Sauve ; tél. 05 56 23 01 55

www.abbaye-la-sauve-majeure.fr




Octobre à Mai : 10h30-13h et 14h-17h30 tous les jours sauf lundis

Tarifs abbaye

Individuels

Plein tarif : 7,50€ (billet jumelé avec l’abbaye de La Sauve-Majeure : 10€).

Gratuits :


- 18-25 ans ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers

non-européens sur le territoire français

- autres catégories (journalistes, enseignants, demandeur d’emploi, bénéficiaires

minima sociaux, personne handicapée et son accompagnateur) sur justificatif

- les premiers dimanches du mois de novembre à mai

Groupes (sur réservation préalable)

Tarif réduit : 6.00€ (groupe d’adultes à partir de 20 personnes, groupe conduit par un professionnel du tourisme, conférencier et guides de l’Union européenne)

Scolaires: 30 € (forfait pour 35 élèves maximum ; 20€ pour les ZEP)

Visites

Individuels

Librement avec document de visite offert (FR, GB, ALL, IT, ESP, NEE)

Librement avec livret (FR, GB, ALL) ou document de visite (IT, ESP, NEE, PORT) ; ou, sans

supplément mais sur réservation (48 heures pour des individuels), visite commentée en

français par un agent de l’abbaye (sf indisponibilités).

Groupes : sur réservation préalable

Exclusivement sur réservation préalable min. 10 jours à l’avance : visite commentée en

français par un agent de l’abbaye (sans supplément de tarif) ; visite-conférence ou visite en

langues étrangères avec un guide agréé (contacts agica.info ou auprès du monument et des

offices de tourisme).


http://www.abbaye-la-sauve-majeure.fr/


Tour Pey-Berland

© Philippe Berthé / Centre des monuments nationaux © Jean-Luc Paillé / Centre des monuments nationaux

La tour Pey-Berland abrite le clocher de la cathédrale Saint-André de Bordeaux dont elle est

dissociée pour ne pas en fragiliser les fondations. La construction de ce campanile démarre

en 1440 à l’instigation de l’archevêque Pey Berland (dont la tour prendra plus tard le nom,

de même que la place de la cathédrale où se trouve également le palais Rohan, siège de

l’Hôtel de ville de Bordeaux).

Fleuron du gothique flamboyant, depuis ses deux terrasses situées à 40 mètres et 50 mètres

de haut, la tour Pey-Berland offre une vue exceptionnelle sur la ville. Sa visite se mérite

puisqu’elle s’effectue en gravissant un escalier en colimaçon étroit, de plus de 230 marches.

Depuis le XIXème siècle, elle abrite quatre cloches et Notre-Dame d'Aquitaine, une statue

monumentale de vierge à l’enfant, qui culmine à son sommet.

La tour Pey-Berland est ouverte au public par le Centre des monuments nationaux et a

accueilli 65 128 visiteurs en 2015.




Tour Pey-Berland, Place Pey-Berland – 33000 Bordeaux ; tél. 05 56 81 26 25

www.pey-berland.fr




Octobre à Mai : 10h-12h30 et 14h-17h30 tous les jours sauf lundis

Tarifs tour

Individuels

Plein tarif : 5,50€ (billet jumelé avec l’abbaye de La Sauve-Majeure : 10€). Tarif réduit 4.50€

Gratuits :


- 18-25 ans ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers

non-européens sur le territoire français

- premiers dimanches du mois de novembre à mai

- autres catégories (journalistes, enseignants, demandeur d’emploi, bénéficiaires

minima sociaux, personne handicapée et son accompagnateur) sur justificatif

Groupes : en saison basse sur réservation préalable ; limite de 19 personnes en visite en

même temps.


http://www.pey-berland.fr/


Le CMN en bref Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If

et d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villas Savoye et Cavrois,

constituent quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des

monuments nationaux.

Premier opérateur public, culturel et touristique avec plus de 9,2 millions de visiteurs par an, le Centre des

monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins.

Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français.

S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour

tous les publics. Son fonctionnement repose à 84 % sur ses ressources propres issues notamment de la

fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système

de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments

bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau.

Après l’ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014 et de la Villa Cavrois restaurée en 2015, le CMN

assure désormais la gestion de la Villa Kérylos, propriété de l’Institut de France, et prépare, à Paris, l’ouverture

à la visite de la colonne de Juillet pour 2018 et de l’Hôtel de la Marine pour 2019.

Retrouvez le CMN sur

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Nouvelle Aquitaine

Grotte des Combarelles Abri de Laugerie-Haute Abri de Cap-Blanc

Grotte de Font-de-Gaume Site archéologique de Montcaret Gisement de La Ferrassie

Gisement de La Micoque Abri du Poisson Grotte de Teyjat

Gisement du Moustier Tour Pey-Berland à Bordeaux Abbaye de La Sauve-Majeure

Grotte de Pair-non-Pair Château de Cadillac

Château de Puyguilhem Tours de la Lanterne, Saint-Nicolas

et de la Chaîne à La Rochelle Château d'Oiron Abbaye de Charroux

Site gallo-romain de Sanxay Auvergne-Rhône-Alpes

Château de Chareil-Cintrat Cloître de la cathédrale du Puy-en-Velay Château d'Aulteribe

Château de Villeneuve-Lembron Château de Voltaire à Ferney Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse

Bourgogne-Franche-Comté Château de Bussy-Rabutin Abbaye de Cluny

Cathédrale de Besançon et son horloge astronomique

Bretagne Maison d'Ernest Renan à Tréguier Grand cairn de Barnenez

Sites mégalithiques de Carnac Site des mégalithes de Locmariaquer

Centre-Val de Loire

Crypte et tour de la cathédrale de Bourges Palais Jacques Cœur à Bourges

Tour de la cathédrale de Chartres Château de Châteaudun

Château de Bouges Maison de George Sand à Nohant Château d'Azay-le-Rideau

Cloître de la Psalette à Tours Château de Fougères-sur-Bièvre Château de Talcy

Grand Est

Château de La Motte Tilly Palais du Tau à Reims

Tours de la cathédrale de Reims Paris

Arc de triomphe Chapelle expiatoire Colonne de Juillet – Place de la Bastille

Conciergerie Domaine national du Palais-Royal Hôtel de Béthune-Sully

Hôtel de la Marine Musée des Plans-Reliefs Panthéon Sainte-Chapelle

Tours de la cathédrale Notre-Dame Ile-de-France

Château de Champs-sur-Marne Château de Jossigny

Château de Maisons

Villa Savoye à Poissy Domaine national de Rambouillet Domaine national de Saint-Cloud

Maison des Jardies à Sèvres Basilique cathédrale de Saint-Denis Château de Vincennes

Occitanie

Château et remparts de la cité de Carcassonne Tours et remparts d'Aigues-Mortes

Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon Site archéologique et musée d'Ensérune Forteresse de Salses

Site archéologique de Montmaurin Château d'Assier Château de Castelnau-Bretenoux

Château de Montal Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue Château de Gramont

Hauts-de-France

Colonne de la Grande Armée à Wimille Villa Cavrois

Château de Coucy Château de Pierrefonds Tours de la cathédrale d'Amiens

Normandie Château de Carrouges

Abbaye du Mont-Saint-Michel Abbaye du Bec-Hellouin

Pays-de-la-Loire Château d'Angers Maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard

Provence-Alpes-Côte d'Azur Place forte de Mont-Dauphin

Trophée d'Auguste à La Turbie Site archéologique de Glanum

Hôtel de Sade

Château d'If Abbaye de Montmajour Monastère de Saorge

Cloître de la cathédrale de Fréjus Abbaye du Thoronet Fort de Brégançon

Villa Kérylos


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