le...Centre de prévention santé 03 28 24 04 00 Gardes SOS Médecins 08 250 03 250 Maison médicale...

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Urgences et numéros utilesPompiers 18Police 17SAMU 15Centre antipoison 0 825 812 822Centre de prévention santé 03 28 24 04 00

GardesSOS Médecins 08 250 03 250Maison médicale de garde 03 28 28 08 08

Dépannages 24 h/24EDF 0 810 333 662GDF 0 810 433 162Lyonnaise des Eaux 0 810 831 831

AssistanceAccueil des sans-abri 115 Enfance maltraitée 119DrogueInfo Service Tabac 0 800 23 13 13Sida Info Service 0 800 840 800SOS Amitié 03 20 55 77 77Discriminations raciales 114Maison de la justice et du droit 03 28 61 52 44Caisse d’allocations familiales 0 810 25 59 80Centre d’informationsur l’habitat 0 825 34 12 63CROUS (logement étudiant) 03 28 23 70 76Fil Santé Jeunes 0 800 235 236Alcooliques anonymes 03 28 27 76 90Alzheimer (Flandre Maritime) 03 28 51 10 65

TransportsSNCF horaires, info ventes, info trafic (0,34 €/mn - ligne vocale, audiotel) 3635CRICR (info routes) 0 826 02 20 22DK’Bus Marine 03 28 59 00 78

Dunkerque Info Mairie03 28 59 1 2 3 4

Sommaire

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L’ADUGES, une actionquotidienne au cœurdes quartiers

Expression des conseillers municipaux

L’histoire d’une vie

Poissons, coquillages,crustacés etvaisseaux engloutis…

La vie de château à Rosendaël

A’Tout Jeunes nouvelle version

Magazine de la Ville de Dunkerque - N°233 - Octobre 2012Directeur de la publication : Robert Serna. Réalisation : direction de la Communication de la Ville de Dunkerque (03 28 26 26 39). Rédaction : Pierre-Olivier Cayez, Frédéric Tourneur, Aurélie Lemaire, Chris-tophe Salengro, Sarah Alcalay. Mise en page : Hélène Geslin, Véronique Heroguer. Photo de couver-ture : Pierre Volot. Photos : Pierre Volot, Sarah Alcalay, sauf mention particulière ou libre de droits. Conception éditoriale et graphique : MCM Information. Tirage : 53 000 exemplaires. Prix de vente 1,52 €. Impression : Imprimerie Mordacq, Aire-sur-la-Lys. ISSN : 1261 - 856 X. Aucun article du « Dunkerque Magazine » ne peut être reproduit sans l’autorisation du comité de rédaction.

Ce journal est imprimé dans le respect de la démarche Imprim’Vert qui implique : l’élimination conforme des déchets dangereux (fixateurs et révélateurs de plaques et films, solvants de nettoyage, solutions de mouillage usées, boîtes d’encre, cartouches de toner, etc.) ; le stockage des liquides dangereux en rétention ; l’abandon des produits étiquetés toxiques au profit de produits moins dangereux.

Un trophée princier pour l’USDK

loisirs

Développement sans frontières

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Dunkerque Magazine - N°233 - Octobre 2012

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La navette au bout du doigtAvec l’application « Navette », lo-calisez en temps réel le minibus qui assure la liaison entre le par-king du Môle 1 et le centre-ville. Grâce au géopositionnement de votre mobile ou en sélectionnant votre arrêt, une voix vous an-

nonce le temps restant avant le prochain passage de la navette de centre-ville. L’application est téléchargeable gratuitement de-puis un smartphone équipé du système flashcode ou depuis l’adresse www.navettedk.fr.

«Rien n’est figé dans le marbre. S’il faut s’adap-ter, nous le fe-rons sans pour

autant revenir sur les principes fondamentaux », avait assuré Mi-chel Delebarre, fin août, à l’heure du lancement du plan mobilité en centre-ville. Un mois plus tard, il a annoncé comme convenu quelques adaptations mises en œuvre dès à présent, mais aussi à plus ou moins longue échéance.Les horodateursLe paiement du stationne-ment en zones verte et oran-ge s’effectue désormais à partir de 20 centimes d’eu-ro, tout en sachant qu’il sera également possible de payer par tran che de 10 cen-times en 10 cen times après la première pièce de 20 cen-times en zone orange. Une réflexion est en cours sur la possibilité d’un paiement par smartphone (téléphone portable) en plus du paiement par horodateur.Parking-relais du Môle 1Fort de son succès, il passera de 250 places à 450 places au pre-mier semestre 2013. Navette de centre-villeSon parcours est modifié pour gagner du temps. Les deux arrêts « Hôtel de ville » (quai des Hol-

landais et rue Jean Jaurès) sont remplacés par un arrêt « Hôtel de ville-Commissariat » situé rue Faulconnier. Par ailleurs, un nou-vel arrêt « CUD-Citadelle » est créé à l’angle de la rue de l’Ami-ral Ronarc’h et du quai des Hol-

landais, et les horaires de la na-vette sont élargis de 19 h 30 à 20 h du lundi au samedi.Limitation de vitesseLes axes périphériques à la zone 30 repassent à 50 km/h : quai des Hollandais, rue du Leughenaer, boulevard Paul Verley, rue du 110e RI, rue de la Cunette, quai des Jardins, quai de la Con corde,

quai au Bois et rue de l’Écluse de Bergues (sauf au droit de la place du Palais de Justice). Une excep-tion cependant : la rue des Fusiliers Marins demeure limitée à 30 km/h en raison de la sécurisation de l’axe Pôle Marine-Centre Marine.

AménagementsurbainsUn îlot central totalement amovible sera installé mi-octobre le long de la rue Clemenceau, et un aménage-ment paysager en bande centrale sera réalisé pendant les vacances de Toussaint, rue du Leu ghenaer, entre la Tour et l’hôtel Ibis.

Vélos Une solution de vélos en libre-ser-vice sera mise en place en sep-tembre 2013. Le nombre d’ar-ceaux à vélos sera augmenté dès à présent et il est envisagé la créa-tion de deux parkings deux-roues

sécurisés en centre-ville et à la gare. Stationnement handicapésLe principe de gratuité du stationnement pour les per-sonnes handicapées est élargi à toutes les places situées en zone orange et en zone verte, en dehors des quatre parkings à enclos et du parking Jean Bart. At-tention : seul l’original de la carte de stationnement européenne en cours de validité peut être utilisé comme justificatif derrière le pare-brise. De même, la carte de stationnement doit être utilisée uniquement dans le cas où le titulaire de la carte se trouve être le conducteur ou le passager

du véhicule.Stationnement gareOutre les 120 places gratuites de l’ex-parcotrain et 80 autres places gratuites en hyper-proximité de la gare, les usagers du train dispose-ront de 90 places gratuites supplé-mentaires sur le parking qui jouxte la gare, rue Bellevue. ◆

Cœur d’agglomération

Un plan mobilitésur mesure

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Il y a 350 ans, Dunkerque était « à tout jamais » rattachée à la France. Beaucoup de Dunker-

quois ont déjà entendu que leur ville changea trois fois de natio-nalité lors de la « folle journée » du 25 juin 1658 : espagnole le matin, française le midi et an-glaise le soir. Mais si vous voulez

découvrir comment Louis XIV profita des difficultés financières de la monarchie britannique pour racheter la ville en 1662 et en faire une puissante forteresse, venez écouter la conférence d’Alain Lottin le vendredi 19 octobre à 18 h à l’hôtel de ville. L’universi-taire lillois ira même beaucoup

plus loin en revenant sur la pé-riode de domination espagnole, sur la fortification du port et de la ville par Vauban ainsi que sur le traité d’Utrecht et la mise à bas de la « plus grande place forte d’Eu-rope ». ◆Entrée libre.

Le monde dans un fauteuilEnvie de parcourir le monde tout en restant à Dunkerque ? Alors venez découvrir les films-confé-rences du cycle « Connaissance du monde » programmés d’oc-tobre à mars au Pôle Marine ! Les places sont désormais dispo-

nibles à l’Office de tourisme au Beffroi. Vous pourrez ainsi profi-ter de l’abonnement de 7 sé ances au prix de 50 € et de l’offre 1 adulte payant = 1 enfant de moins de 12 ans gratuit. Tél. 03 28 66 79 21.

JeunesseLe sens de l’orientationCollégiens, lycéens et étudiants, venez vous informer au Forum des métiers qui se tiendra le samedi 13octobre de 14 h 15 à 18 h 30 au Kursaal. Vous pourrez y rencontrer quelque 120 professionnels de nombreux secteurs : médical, éducation, informatique, artistique, militaire, scientifique, commercial… Ce forum vous permettra également de dialoguer avec des conseillers d’orientation.

SalonVroum, vroum…Le Salon de l’auto vous invite à venir au Kursaal découvrir les dernières nouveautés, le vendredi 19 de 14 h à 19 h et du samedi 20 au lundi 22 octobre de 10 h à 19 h. 250 véhicules de tous types seront exposés avec en prime des technologies présentées en avant-première.

DégustationsChope ou ballon ?Les Chevaliers du XXe Siècle organisent du 26 au 29 octobre le 26e Salon du vin et de la bière. Plus de 220 exposants investiront le Kursaal : vignerons indépendants, caves coopératives, brasseries, artisans de spécialités régionales, libraires spécialisés, cavistes…

ÉditionL’histoire de Petite-SyntheLes débuts de la poste au XVIIIe siècle, les jardins familiaux et la saga de plusieurs commerces… HISPASEC poursuit son voyage à travers le temps avec l’édition de son 10e cahier riche de nombreuses illustrations. Il est disponible au prix de 15 € à la Civette Saint-Nicolas, 3570 avenue de Petite-Synthe, et « Au Petit Saint-Antoine », 23 place Louis XIV.

Histoire

Et Dunkerque devint définitivement française…

Handball

Un trophée princier pour l’USDK

Tennis

Dunkerque NationalPro-Tour

Tête d’affiche pour A’Tout JeunesSur les abribus, en affiche, en flyer ou flottant au vent … vous la verrez partout, l’affiche du festival A’Tout Jeunes programmé du samedi 13 au mer-credi 31. C’est à Olivier Thomas, un graphiste dun-kerquois largement autodidacte, que l’on doit ce visuel qui mêle référence aux jeux vidéo et posture de super-héros. Plutôt habitué à concevoir des sites Internet, Olivier Thomas a pris du plaisir à travailler sur la conception graphique et sur les déclinaisons de l’événement : affiches, programme détaillé, pla-quette, page web… Sa plus belle récompense ? Que vous vous rendiez au festival !

20 000timbresseront présentés les samedi 13 et dimanche 14 à la Communauté urbaine à l’occasion de l’exposition « Le timbre et le feu ». Le club philatélique dunkerquois, qui fête son 90e anniversaire, montrera deux timbres illustrés du carnaval dunkerquois, un spécimen évoquant l’association « Les Montagnards » et des cartes postales régionales.

Après une cou pe de France en 2011, l’USDK a ajouté un nouveau titre

à son palmarès en rempor-tant le trophée des Cham-pions lors d’un tournoi à quatre disputé le 9 septembre à Monaco. Les joueurs de Patrick Cazal ont d’abord dominé leurs homologues de Montpellier, tenants du titre, avant de disposer en finale de Chambéry aux tirs au but. Et comme à Bercy un an plus tôt lors de la fi-nale de la coupe de France, c’est Sébastien Bosquet qui a crucifié les Savoyards lors

de la séance fatidique, tan-dis que le gardien Vin cent Gérard sortait deux arrêts décisifs. Cerise sur le gâ-teau, le titre de meilleur joueur du tournoi est revenu à l’arrière gauche dunker-quois Erwan Siakam, une distinction am plement mé-ritée. Sur leur lancée, les Dunkerquois ont dominé Saint-Raphaël à domicile pour l’ouverture du cham-pionnat, avant de décrocher un match nul à Ivry et de remporter une nouvelle vic-toire face à Nantes dans leur antre des Stades de Flan-dres. ◆

C’ est reparti pour le Dun-kerque National Pro-Tour, tournoi interna-

tional de tennis qui sera disputé du lundi 15 au samedi 20 octobre au complexe sportif de la Licorne à Malo-les-Bains. Pour sa troi-sième édition, il accueillera en tête de série n°1 Jérémy Chardy. 30e

des quarts de finale programmés le jeudi 18 après-midi. Les demi-finales auront lieu vendredi soir, la finale étant prévue le samedi 20 à 15 h 30. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. ◆Renseignements :03 28 29 16 03.

joueur mondial, le Français s’est distingué cet été en dominant l’Écossais Andy Murray, 4e mon-dial, médaillé d’or aux JO de Londres et récent vainqueur de l’US Open. Les qualifications et les premiers tours se dérouleront du lundi 15 au mercredi 17. Les têtes de série entreront en jeu lors

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Agendasportif

Si l’on va à l’hôpital pour aller mieux, on ne peut nier que certains traite-

ments peuvent faire mal. Certes, il y a des médicaments pour com-battre la douleur, mais c’est par-fois plus compliqué, en particulier lorsque le malade est un enfant. C’est pourquoi les dix associa-

tions philanthropiques organisa-trices des bals de carnaval au Kursaal, regroupées au sein de l’ABCD, ont décidé d’offrir à l’hôpital maritime de Zuydcoote un « 3D V-pod interactive ». Ce dispositif innovant constitué d’un ordinateur et d’un écran qui dif-fuse des images 3D permet de

détourner les enfants de la douleur et de l’anxiété durant les traite-ments pénibles. Il n’existe au-jourd’hui que douze appareils de ce type dans le monde, l’exem-plaire qui rejoindra Zuydcoote courant décembre étant le deu-xième installé en France. ◆

A rrivés depuis peu sur Dun-kerque ? Vous êtes cordia-lement invités à une ré-

ception de bienvenue le samedi 20 octobre à 18 h dans les salons de l’hôtel de ville, en présence de Michel Delebarre, sénateur, maire

de Dunkerque, et de l’ensemble des services municipaux. Afin d’organiser au mieux votre nou-velle vie dans la cité de Jean Bart, vous ferez connaissance avec les institutions qui travaillent sur le territoire. Un peu plus tôt dans

l’après-midi, n’hésitez pas à pro-fiter de la visite de la ville en auto-car avec un rendez-vous fixé à 16 h devant la mairie, place Charles Valentin. ◆Inscriptions au 03 28 26 28 76 ou sur Internet : www.ville-dunkerque.fr.

Une centaine de cavaliers de renom issus d’une dizaine de nations s’affronteront

lors du 34e jumping international de Dunkerque disputé du 12 au 14 octobre au centre équestre de l’Afgand à Spycker. De nom-breuses compétitions figurent au programme du week-end, avec

chaque jour une épreuve mise à l’honneur. Un original « jump and drive », mêlant course d’obstacles à cheval et épreuve de rallye en voiture électrique, sera ainsi à l’affiche le vendredi 12 à 20 h 30. Place sera laissée au concours de saut en hauteur « La puissance » le samedi 13 à 20 h 30 avec un record à battre s’établissant à 2 m 13. Quant à la journée domi-nicale, elle sera consacrée à partir

de 16 h au grand prix de la Com-munauté urbaine, une épreuve très relevée qui compte pour le clas-sement mondial. En plus des com-pétitions, vous pourrez profiter des stands d’exposants sous cha-piteau, d’une brasserie et d’un restaurant. ◆Renseignements : tél. 03 28 27 09 20,www.afgand.com.

Le passeport biométriqueSi vous devez obtenir un passe-port biométrique, vous avez la possibilité de télécharger sur le site www.servicepublic.fr, rubrique « papiers citoyenneté », le formu-laire de demande de passeport

CERFA et de le remplir en ligne. Vous pourrez ainsi gagner envi-ron dix minutes lorsque vous vous présenterez au service de l’état civil pour établir votre dos-sier.

Semaine du goût

À savourer sans modération Basket-ball

Salle BurnodSamedi 27 - 20 hDMBC - Reims

BoxeGymnase du Grand LargeSamedi 27 - 18 h1/2 finales du championnat du Nord amateursavec l’USD RingFootballStade TributSamedi 20 - 18 hUSLD - Ivry

HandballStades de Flandres/DewerdtSamedi 6 - 20 hUSDK - Aix-en-Provence(1/8e de finale coupe de la Ligue)Vendredi 12 - 20 hUSDK - Créteil

Hockey sur gazonStade de la LicorneDimanche 7 - 14 h 30HCDM - Ronchin

Hockey sur glacePatinoire Michel-RaffouxSamedi 13 - 18 h 30HGD - Neuilly-sur-MarneJeudi 25 - 18 h 30HGD - Reims

RugbyStade Romain-RollandDimanche 14 - 15 hRCFL - HagondangeDimanche 28 - 15 hRCFL - Vincennes

VoileSamedi 13 et dimanche 14 - 9 hTrophée des entreprises

Volley-ballSalle du lycée Jean-BartDimanche 7 - 16 hDGL - HarnesDimanche 28 - 16 hDGL - Condé Macou

SolidaritéLes hockeyeurs en roseLes joueurs du Hockey sur Glace Dunkerque troqueront leur traditionnelle tunique bleue contre une tenue rose pour affronter les équipes de Neuilly-sur-Marne (13 octobre) et Reims (25 octobre) à la patinoire Michel-Raffoux. Les hockeyeurs se montrent ainsi solidaires de l’opération Octobre Rose organisée pour sensibiliser les femmes à la prévention du cancer du sein. Ils ont également sollicité leurs sponsors pour remettre un chèque à « Au-delà du Cancer ».

Jeux paralympiques

Le bronzepour LaurentThirionet

Sport

Week-end équestreà Spycker

Il s’était inscrit à la poursuite sur piste pour se tester avant le contre-la-montre. C’est donc un Laurent Thirionet agréablement surpris qui est

monté sur la troisième marche du podium paralympique le 31 août à Londres. Un détail, cependant : ses performances à vélo, Laurent les réalise avec une seule jambe. Natif de Bergues, cet architecte de profession a été grièvement blessé à 23 ans lors d’un accident de moto. « C’est paradoxal, mais c’est depuis que j’ai une jambe en moins que je vis à fond. Lorsque j’étais valide, j’ai le sentiment de n’avoir vécu qu’à moitié », confiait-il en 2007 au journal « Libéra-

G ratin de crozets au fro-mage de Savoie, crumble de spéculoos, purée de

potiron gratinée… Les 2 300 en-fants qui déjeunent quotidienne-ment dans les restaurants scolaires découvriront des recettes inédites du 15 au 19 octobre à l’occasion de la Semaine du goût. En plus de profiter d’une assiette surpre-nante, ils participeront à des jeux et des animations autour de l’ali-

mentation. Et si vous n’avez plus l’âge de fréquenter les cantines scolaires, il vous restera la lecture gourmande programmée le ven-dredi 12 à 18 h 30 à la bibliothèque de Rosendaël, place de la Vallée des Roses. Au menu : lecture de textes relatifs à la tradition culi-naire du Japon par la Compagnie DuCaBo, puis cérémonie du thé.◆

Accueil

Les nouveaux arrivants à l’hôtel de ville

Santé

La 3D contre la douleurtion ». À force d’entraînement et de volonté, il devient une réfé-rence dans le monde handisport, enchaînant les titres et les mé-dailles : médailles d’argent et de bronze en 1998 aux mondiaux de Colorado Springs, record du monde du kilomètre et de l’heure, médailles d’or aux mondiaux d’Augs bourg… Au total, hors jeux paralympiques, il collectionne 16 titres européens et mondiaux, et 15 médailles d’argent et de bronze !Côté paralympique, Laurent a commencé sa moisson en 2000 à Sydney, avec une deuxième place sur la course en ligne. À Athènes en 2004, il remporte la poursuite avant de décrocher une nouvelle

médaille d’or quatre ans plus tard à Pékin au contre-la-montre. Avec le bronze londonien obtenu à 41 ans, Laurent Thirionet présente

une collection complète de mé-dailles qui a valeur d’exemple pour tous les sportifs, valides et handicapés. ◆

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Dunkerque Magazine - N°233 - Octobre 2012 Dunkerque Magazine - N°233 - Octobre 2012

cité

Une action quotidienne au cœur des quartiers

4 796 familles adhérentes, 15 mai-sons de quartier, 3 crèches, 3 mul-ti-accueils, 8 haltes-garderies, 360 salariés aidés par 392 bénévoles... L’Association dunkerquoise de

gestion des équipements sociaux (ADUGES), présidée par Jean-Claude Labussière, est un « poids lourd » de la vie de la cité, dont le rôle dépasse de loin ces quelques chiffres énoncés. Des bambins aux seniors, l’ADUGES agit pour tous les âges au cœur de chaque quartier, en apportant des services à ses usagers, mais

aussi, forte de son expérience et de son savoir-faire, en développant et soutenant de nombreux projets émanant des habitants. C’est ainsi que des jeunes de Petite-Synthe se sont produits pendant l’été 2011 au festival d’Aurillac dans le cadre du projet « Art de Rue ». Des agapes inter-quartiers sur le modèle d’« Un repas presque parfait » ont été mises en place ainsi que de nombreux départs en vacances à desti-nation des jeunes et des familles, pour lesquels les participants se sont largement impliqués. Il y a aussi toutes les initiatives liées à la santé

cité

Soutenue fi nancièrement par la Ville, la Caisse d’allocations familiales (CAF) et le Conseil général, l’Association dunkerquoise de gestion des équipements sociaux œuvre tout au long de l’année dans les quartiers en pr oposant des services à toutes les catégories d’âge de la population, en organisant des animations et en accompagnant les habitants dans la mise en œuvre de projets collectifs.

et au développement durable qui ont vu des adhérents des maisons de quartier, réunis en ateliers ou intégrés à l’École des consomma-teurs, devenir acteurs de grands sujets de so-ciété. Dans le domaine culturel, l’ADUGES est devenue un partenaire incontournable au fil des années en contribuant au succès rencon-tré par le Printemps des poètes, mais aussi à travers les liens noués avec le Bateau Feu qui ont débouché sur de formidables aventures partagées avec des artistes professionnels. Plus globalement, l’ADUGES est de toutes les fêtes

de quartier, partenaire ou organisatrice de ce qui contribue à l’animation de la cité : la Fête des voisins, le Fort en fête à Petite-Synthe, Dunkerque en couleurs à Dunkerque-Sud, les repas partage, les marchés de Noël, les feux de l’Épiphanie, pour n’en citer que quelques-unes. Ses maisons de quartier accueillent près de 200 associations ou institutions, comprises comme autant de partenaires au service des habitants.Le lien intergénérationnel et la parentalité fi-gurent également au chapitre des priorités de

l’association. En 2010, l’ADUGES a pris en considération de manière approfondie la réalité sociale du vieillissement de la population, tout en élaborant un projet inter-générations « Bien vieillir dans son quartier, dans sa ville », dans lequel la question de l’âge et du lien social est mise en avant. Quant au travail mené sur la parentalité, il a trouvé son expression à travers plusieurs initiatives telles que « Le vendredi c’est permis », « Questions de générations », « Jeux d’antan, jeux d’avant », sans oublier les veillées enfants-parents, la mise en œuvre des

lieux d’accueil enfants-parents (LAEP) et les fameux « cafés-thés-mathiques » coproduits avec la Maison de l’éducation.Bien entendu, il n’y aurait pas d’ADUGES sans les accueils de loisirs de l’été, mais aussi ceux qui fonctionnent tout au long de l’année le mercredi après-midi et lors des petites va-cances scolaires. Ils reçoivent près de 3 000 enfants et adolescents à chaque session, tandis qu’un accompagnement scolaire est dispensé quotidiennement à 700 d’entre eux le soir après la classe. ◆

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a Petite-Synthe

Un multi-accueil ouvert sur le quartier

a Dunkerque-Sud

Des seniors précieux et dignes d’attention

L’ADUGES a mis en œuvre une nouvelle politique tari-faire. Pourquoi ?L’ADUGES a revu globale-ment ses tarifs à la baisse pour ses accueils de loisirs enfants et adolescents, en compensation de la suppres-sion des tickets loisirs par la Caisse d’allocations fami-liales. Six familles sur dix bénéficient ainsi d’une baisse de tarification d’au-tant plus sensible que leurs revenus sont faibles. D’autres encore ont vu leur contribution inchangée, tan-dis qu’une minorité, parmi les plus hauts revenus, a subi une augmentation. Le manque à gagner pour l’ADUGES a été compensé par la CAF.

Elle est appelée à jouer un rôle clé dans l’association de communes avec Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck…L’ADUGES est reconnue depuis de nombreuses années pour son savoir-faire tant par

la population que par les par-tenaires institutionnels qui la soutiennent. Il y a six ans, la ville de Leffrinckoucke lui a confié la gestion de sa maison de quartier, ce qui a permis de nouer de fortes relations de territoire avec celles du Méri-dien et de la Tente Verte. Il en va de même avec Fort-Mar-dyck avec laquelle des ac-tions communes ont été mises en œuvre par le centre socio-culturel de Fort-Mardyck, la maison de quartier Progrès et l’association des habitants des quartiers Dessinguez et Lapin Blanc. Quant aux équipes des maisons de quar-tier de l’Île Jeanty et Lange-vin à Saint-Pol-sur-Mer, elles se sont rencontrées pour envi-sager de futures collabora-tions.

Quelle autre actualité pour l’ADUGES ces prochains mois ?Le multi-accueil du Grand Large ouvrira ses portes en

décembre. Il recevra 25 en-fants en crèche et halte-garderie, avec 6 places réser-vées à des bambins en situa-tion de handicap. Le projet de maison de quar-tier du Grand Large a bien avancé. Si l’ouverture est programmée fin 2013 dans l’ancienne Maison des syndi-cats des Chantiers de France réhabilitée, des rencontres ont déjà réuni techniciens et habitants pour définir les besoins, des sorties fami-liales ont été organisées et un projet culturel est en cours d’élaboration. En attendant, les enfants du quartier ont été accueillis en centre de loisirs d’été à l’école Neptune. Toujours à l’horizon fin 2013, la maison de quartier du Jeu de Mail et un nouveau multi-accueil de 17 places intégre-ront la future Maison des ser-vices publics de Dunkerque-Sud.

Questions à…

Marie-Noëlle Loger, adjointe au maire, vice-présidente de l’ADUGES

P osé au cœur du Banc Vert, le multi-accueil reçoit quotidiennement, en crèche ou en halte-garderie, jusqu’à 31

enfants âgés de 2 mois et demi à 4 ans. « Le service de crèche répond à un vrai besoin des parents qui travaillent », explique DorianeTrémelet, directrice, « pour un accueil hebdo-madaire qui s’échelonne de 10 heures à 44 heures ». La halte-garderie est quant à elle un mode de garde plus occasionnel, avec un sys-tème de réservation d’une ou plusieurs heures par semaine. « Nous travaillons énormément avec les parents », insiste Doriane Trémelet. « Un papa nous a ainsi aidés à créer une boîte mail pour mieux faire circuler l’information. Plus généralement, les parents n’hésitent pas à s’impliquer dans la mise en œuvre d’un pro-jet, à l’image de la dernière édition de la Fête de la musique ou du concours de tartes que nous organisons en octobre dans le cadre de la Semaine du goût. » Le programme des activi-tés tend vers le développement sensoriel,

L’ADUGES : une action quotidienne au cœur des quartiers

U n diagnostic mené en 2008 par l’ADUGES et l’Agence d’urbanisme a mis en lumière le vieillissement de

la population. Les plus de 55 ans sont de plus en plus nombreux. Quelles sont leurs attentes ?

Comment les intégrer mieux encore à la vie des maisons de quartier ? Comment lutter contre leur isolement ?C’est pour tenter de répondre à ces questions que la maison de quartier du Carré de la Vieille,

très vite relayée par celles de l’Île Jeanty et du Jeu de Mail, a élaboré le projet de territoire « Bien vieillir dans les quartiers sud de Dun-kerque ». « L’objectif était de s’adresser aux seniors, mais en gardant à l’esprit les valeurs de mixité générationnelle et de lien social com-munes à nos différentes structures », rappelle Isabelle Bulté, directrice au Carré de la Vieille. Sorties culturelles, après-midi récréatifs, ate-liers sportifs adaptés, ont donc été mis en place. Autant d’activités financées à l’époque par la Caisse régionale d’assurance maladie devenue Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT).À l’ADUGES, l’expérience issue des quartiers sud est à l’origine d’une charte intitulée « Pro-jet intergénération », signée en 2010. Au-jourd’hui, les projets visant à l’intégration des seniors continuent de se développer : des week-ends découverte feront écho au camp intergénérationnel organisé l’été dernier, des ateliers de prévention sur la santé sont en cours d’élaboration, tandis que la CARSAT propo-sera des réunions d’information collective. ◆

a Rosendaël

Un fort « Vent d’Est »

a Malo-les-Bains

Quand l’insertion passe par la cuisine…

D es hommes qui élaborent un menu composé avec des produits de saison, rassemblent avec soin les ingrédients

en respectant un certain budget, veillent à la cuisson de petits plats mitonnés… Fiction ? Non. C’est une réalité le vendredi à la maison de quartier du Méridien, où une dizaine de pen-sionnaires du centre d’hébergement et de réin-sertion sociale Renaître entourent Liliane, l’animatrice des activités culinaires, pour éla-borer le repas qu’ils partageront le midi. Le partenariat avec la maison de quartier a débuté en 2007 et les effets sont très positifs. Il y a bien sûr la pratique de la cuisine qui au-delà d’un

utile savoir-faire au quotidien, devient un élé-ment de plaisir et de partage. Mais c’est hors de la cuisine que cette action prend tout son sens. « Cet atelier permet aux résidents de pous-

ser la porte de la maison de quartier et de décou-vrir l’ensemble des activités qui y sont propo-sées. C’est un lieu ressource de proximité, riche en rencontres qui favorisent l’inclusion so-ciale », explique Marie-Christine Kotowski, directrice du CHRS Renaître. C’est ainsi que certains « cuisiniers » participent désormais à d’autres activités et s’engagent dans la vie locale et associative. Leur expérience, les « hommes aux fourneaux » l’ont partagée en début d’année avec les élèves de SEGPA du collège Gaspard-Malo. Une rencontre qui a permis à la fois d’échanger des savoir-faire et d’évoquer des trajectoires de vie. ◆

l’éveil et le plaisir d’être ensemble. Un projet passerelle est également développé avec l’école maternelle Paul-Meurisse, où les plus grands passent trois demi-journées pour découvrir leur futur environnement. D’autres partenariats sont noués avec la Maison de l’éducation et avec la bibliothèque pour participer à des ani-mations. Le multi-accueil s’appuie également

sur les matériels et le savoir-faire de la maison de quartier, que ce soit à travers l’atelier infor-matique ou les activités du lieu d’accueil en-fants-parents (LAEP) proposées deux matinées par mois. Après un petit-déjeuner, les parents viennent y partager des activités avec leurs enfants, mais aussi échanger autour de la pa-rentalité. ◆

I l y a dix ans, la maison de quartier de la Tente Verte lançait l’idée d’un journal : autour de Nelly Mahnet et d’Augusta Tac-

coen, ils furent une poignée à relever le défi. Une décade plus tard, certains sont partis, d’autres arrivés. Nelly et Augusta, elles, sont toujours à la tête de l’équipe rédactionnelle. Placé parmi les priorités de la structure, le jour-nal paraît, trimestre après trimestre. Écrit par les habitants pour les habitants, il est également distribué par leurs soins. Véritable espace d’expression, « Les Échos de la Tente Verte » relatent la vie du quartier et traitent du patri-moine local, du nom des rues aux grandes fi-gures rosendaëliennes. Même le parler dun-kerquois y trouve sa place ! Depuis deux ans maintenant, le journal s’est ouvert à de nou-veaux horizons intercommunaux. Dans le sil-lage des travaux entrepris autour de la gare de Leffrinckoucke, la publication s’est élargie à la MPT de Leffrinckoucke. Rebaptisé « Vent d’Est », le journal a vu sa pagination encore étoffée par les rédactions de Rosendaël-Centre et du Méridien. Le projet rassemble au-jourd’hui les quatre structures de l’ADUGES réparties sur le territoire est. Dans les colonnes de « Vent d’Est », chacun reste chez lui tout en partageant des rubriques communes avec ses voisins. ◆

Les Jeux Z’olympiques le 28 juin au multi-accueil du Banc Vert.

À Dunkerque-Sud, l’intégration des seniors reste un objectif fort.

Les hommes en cuisine au Méridien.

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CultureDe la MJC de Rosendaël au « Centre culturel Le Château »

L a conférence de presse de rentrée de la MJC de Rosendaël a été l’occasion pour l’équipe municipale d’annoncer le

changement de statuts de la structure. Alain Vanwaefelghem, premier adjoint et maire adjoint de Rosendaël, assisté de Marianne Nouveau, adjointe à la culture, et de Gracienne Damman, en sa qualité d’élue communautaire en charge de la culture et des relations inter-nationales, a rappelé que « la convention pas-sée avec la Fédération française des MJC avait été dénoncée ». Un choix qui entérine la décision prise par le conseil d’administration en mars dernier de changer de mode de gouvernance.Fondée en 1967 par Jacques Collache, la MJC de Rosendaël aspire à dépasser l’image du

quartier. En effet, son rayonnement et son acti-vité sont aujourd’hui axés plus globalement sur l’agglomération, voire au-delà. En chan-geant de mode de gouvernance, la future struc-ture associative, rebaptisée provisoirement « Centre culturel Le Château », entend s’ouvrir la porte à de nouveaux partenariats et de nou-veaux financements.« Avec plus de 700 membres, le centre culturel continuera évidemment de relayer les valeurs de l’éducation populaire auxquelles nous res-tons très attachés », insiste Alain Vanwae-felghem. L’assemblée générale extraordinaire de février prochain aura pour objet de valider les nouveaux contours de l’association Le Châ-teau et ses nouvelles orientations. ◆

Jeunesse

Force Sud s’ouvre à l’estL’ADUGES : une action quotidienne au cœur des quartiers

À Dunkerque, les équipes de l’ADUGES et les habitants se montrent soucieux de l’image de leur quartier. À Glacis-Victoire, la fête de la maison de quartier a été l’un des axes

de travail retenus par l’ADUGES et la Ville. Imaginée pour célé-brer le printemps, elle s’est tenue aux abords immédiats de la maison de quartier. Avec la reconnaissance de Glacis-Victoire comme quartier à part entière en 2008, elle est devenue l’emblème de ce morceau de ville réinventé. Les techniciens de l’ADUGES et de la Ville ont aidé les habitants à s’emparer de cette identité nouvelle. D’année en année, l’implication des uns et des autres, venus des Glacis comme de la Victoire, a convergé vers la place Prigent. Plus central, le site accueille désormais la fête de tout un quartier réuni. Les défilés démarrent sur une rive du canal exutoire pour s’achever sur l’autre. Une dynamique qui rejaillit sur les autres temps forts du quartier : la Saint-Martin, la Saint-Nicolas… On retrouve également cette volonté de s’approprier autrement le cadre de vie dans la création de la balade « Des rives en ville ».

◆

a Dunkerque-Centre

Soubise, foyer de bâtisseurs

I l y a près de douze ans, Sou-bise voyait la création de sa maison de quartier. Une dé-

cade plus tard, la structure a gardé cet esprit de bâtisseur cher à Michel Delebarre. Du côté de Soubise, on crée, on produit, on réinvente au quotidien, perpé-tuant la dynamique à l’origine de la maison de quartier.Berceau des initiatives de l’îlot de vie, la structure a vu la réali-sation de bien des projets : la balade « Au fil des canaux », matrice des balades nature qui s’égrènent aujourd’hui dans le reste de la ville ; la place du Pa-lais de Justice, emblématique du concept même de coproduction, où élus, techniciens et habitants se mettent autour de la table pour décider ensemble de l’aménage-ment de l’espace public ; le jardin aux chats, espace partagé à la confluence de la biodiversité, du lien social et du bien vivre ensemble…Outil privilégié des réflexions menées en lien avec la maison de quartier, l’atelier de vie de quartier Soubise sera relancé dans les semaines

à venir : axé sur le cadre de vie, il s’articulera notamment autour de petits forums citoyens.Depuis son dixième anniversaire, la maison de quartier, à la façade et à l’accueil rénovés,

assume totalement ses allures de petite fa-brique : un foyer d’énergie, parfait relais de la démocratie participative essentielle à la respi-ration d’un quartier. ◆

La place du Palais de Justice a été réaménagée en partenariat avec les habitants.

La place Prigent est devenue le centre

de la fête de quartier.

a Glacis-Victoire

Une fête à l’image du quartier

P ilotée par la Maison de promotion de la santé (MPS), l’opération Force Sud débutera traditionnellement par sa se-

maine de cohésion par le sport organisée du-rant les vacances de Toussaint. Une édition 2012 marquée par l’élargissement du dispositif au territoire est via les quartiers de Malo-les-Bains et Rosendaël.Primée par le Sénat lors de son lancement il y a six ans, Force Sud, aujourd’hui devenue Force Sud-Est, s’adresse aux jeunes de 11 à 14 ans éloignés des structures sportives et de l’ADUGES. Repérés en partenariat avec l’AAE, l’ADUGES et les collèges, ils parti-cipent à une semaine de découvertes et d’ini-tiations sportives au terme de laquelle ils peuvent choisir d’intégrer un des clubs parte-naires de l’opération. Autour des quatre asso-ciations historiques que sont l’AS Dunkerque-Sud Football, le SPMS basket et judo et le CAR haltérophilie, d’autres clubs étoffent chaque année l’offre proposée. Après le foot américain avec les Mavericks l’an dernier, l’USDK handball, le hockey sur gazon et le golf de Dunkerque rejoignent le dispositif cette année. Ils pourraient être suivis du TSBD, du tennis de table et de l’Entente bouliste de Rosendaël.Soutenus par la direction de la solidarité de la Ville et les mairies de quartier, les clubs par-tenaires bénéficient également de subventions du ministère de la Jeunesse et des Sports.

L’adhésion des jeunes et leurs licences auprès des différentes fédérations ainsi que le matériel de base sont donc pris en charge. Le taux d’effort des familles s’avère ainsi très réduit et toujours modeste.Déclinaison culturelle parallèle, Studio Sud offre aux jeunes qui le souhaitent de travailler en collaboration avec le Studio 43. Stages et ateliers aboutissent en fin d’année à la produc-tion d’un « objet culturel » aux formes va-riables. L’évolution de cette ouverture à la

culture est aujourd’hui en réflexion au sein du comité de pilotage du dispositif en lien avec la direction de la culture de la Ville.Pour l’édition 2012 de Force Sud-Est, une cen-taine de jeunes sont attendus. Au programme notamment de la semaine de cohésion prévue les 29, 30, 31 octobre et 2 novembre : un après-midi rythmé dans des Stades de Flandres réqui-sitionnés spécialement pour l’occasion par la direction des sports de la Ville… ◆

Force Sud-Est débute à la Toussaint avec la semaine de cohésion par le sport.

Si la MJC change de statuts, elle demeure

attachée aux valeurs de l’éducation populaire.

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É lections, écharpes tricolores, commis-sions, projets, séances plénières… À 11 ans à peine, les conseillers munici-

paux enfants font preuve d’autant de sérieux que leurs aînés. De nouveaux jeunes élus vont entrer en fonction le 12 octobre et commencer concrètement leur travail pour améliorer la vie dans les quartiers. Des parents, des élus et les 103 membres du conseil municipal des enfants (CME) sont ras-semblés en session plénière ce samedi 30 juin 2012 dans la salle Jean-Bart de l’hôtel de ville. Au programme de cette réunion : la présenta-tion des nombreuses actions menées dans les quartiers. Les délégués se succèdent, les uns visiblement émus, les autres plus à l’aise. Soli-darité, urbanisme, parcs publics, sécurité rou-tière, technologies de l’information et de la communication, partage… Intervention après intervention, les jeunes élus donnent un visage à leur action civique, fruit d’un travail construit tout au long de l’année (voir encadré).

Une action sur le terrainLes membres du CME se sont aussi impliqués dans la vie publique, avec la participation aux commémorations du 11 Novembre et du 8 Mai ainsi qu’aux cérémonies des vœux dans les mairies de quartier. Pour être sensibilisés aux grands conflits qui ont marqué le XXe siècle, les enfants de CM2 sont allés visiter le cime-tière militaire de Notre-Dame de Lorette. Le CME s’est également rendu à Lille pour tra-vailler sur les ateliers de l’exposition « Gaïa » qui présentait les enjeux de l’éducation au

Démocratie participative

Le conseil municipal des enfants sur tous les fronts

développement et à la citoyenneté internatio-nale, et douze membres ont participé au rallye du développement durable à Dunkerque. Les jeunes élus se sont également impliqués dans l’opération Sourires en fête, avec une action à l’échelle communale qui a permis de récolter 800 kg de bouchons dans les écoles élémen-taires.

Une maturité exemplaire« Le conseil municipal des enfants est à mes yeux primordial, car ces jeunes sont notre ave-

remplacés le 12 octobre par des élèves de CM1 élus au printemps dernier. Un engagement qui ne se prend pas à la légère si l’on considère la demi-journée de formation pour prendre la mesure du rôle de conseiller et la signature d’une charte par laquelle le jeune élu s’engage à s’investir et à faire preuve d’assiduité et de motivation.

Un autre regardTout au long de leur mandat de deux ans, les enfants participeront à différents ateliers autour

EnfanceUn multi-accueil « mixte » au Grand LargeLe multi-accueil du Grand Large ouvrira ses portes le 17 décembre rue Degans. Il recevra 25 enfants âgé de 3 mois à 6 ans, dont 6 en situation de handicap, en crèche et en halte-garderie : accueil à la journée avec repas et accueil occasionnel à la demi-journée ou pour quelques heures. Ce multi-accueil « mixte », unique à Dunkerque, sera le deuxième créé dans le département du Nord. Les inscriptions sont enregistrées dès à présent auprès de la crèche collective des Glacis, 1 rue du Jaguar. Tel. 03 28 63 45 41.

SocialMicrocrédit élargi avec le CCASCréé en 2008 à l’attention des étudiants et des personnes en contrats aidés, le microcrédit est désormais ouvert à tous, sous réserve d’un plafond de ressources. Le Centre communal d’action sociale (CCAS) et son partenaire financier la Caisse d’Epargne peuvent ainsi aider à financer un projet qui favorise l’insertion sociale et professionnelle (poursuite d’études, achat d’un véhicule pour aller travailler, financement du permis de conduire…). Le montant du prêt s’échelonne de 300 € à 3 000 € remboursables en 36 mensualités maximum. Il affiche un taux de 2,25 %, tout en sachant que le CCAS remboursera le montant des intérêts à l’emprunteur s’il a respecté ses obligations. À titre d’exemple, une personne seule peut bénéficier de ce prêt social à condition que ses ressources mensuelles tout compris ne dépassent pas 949 €. Ce plafond est relevé à 1 994 € pour un couple avec deux enfants. Rappelons que le microcrédit constitue une opportunité pour des personnes n’ayant pas accès au crédit classique, d’autant plus qu’elles seront accompagnées dans leur parcours par le CCAS. Pour savoir si l’on peut en bénéficier, il suffit de contacter les référents sociaux des antennes de quartier du CCAS. Tél. 03 28 58 87 10.

nir », insiste Joëlle Crockey, adjointe au maire à l’éducation. « Ils n’ont qu’une dizaine d’an-nées, mais ils s’investissent dans des valeurs fondamentales comme la solidarité, la préser-vation de l’environnement, l’altruisme… Ils ne cessent de me surprendre et je suis très fière du travail qu’ils accomplissent tout au long de l’année scolaire avec le soutien des personnels de la direction municipale de l’enfance et de la jeunesse. » La réunion du 30 juin marquait également la fin de l’aventure pour la moitié des jeunes élus en classe de CM2. Ils seront

Des actions sur chaque territoireDunkerque-Sud Solidarité et partageLe CME a fondé son projet

autour des valeurs de

solidarité et de partage :

« venir en aide à ceux qui

en ont besoin ». Il travaille,

en partenariat avec des

associations locales, à

l’organisation d’activités

pour les personnes âgées et

les personnes handicapées

ainsi qu’à des dons aux plus

démunis. Il a également

proposé d’établir un réseau

de correspondance avec les

enfants du tiers-monde. Avec

l’association France ADOT,

le CME s’est engagé dans la

promotion du don d’organe

pour aider les malades.

Rosendaël Les dangers des écransEn partenariat avec la

MJC et le Conseil général,

le CME s’est penché sur

l’utilisation intelligente des

outils de communication.

Les conseillers ont créé une

exposition qui permet au

public de mieux maîtriser les

technologies de l’information

et de la communication, afin

de prévenir les risques de

dépendance, d’insécurité,

d’isolement… Cette

exposition a été présentée

le 30 juin à l’hôtel de Ville et

circulera dans les écoles du

quartier et les bibliothèques

municipales.

Dunkerque-Centre La rénovation du théâtreLe CME travaille depuis

2009 sur le projet urbain

de redynamisation du

centre-ville. Deux zones

concentrent son attention :

le secteur Théâtre et le site

de la citoyenneté, de l’environnement, de la culture, de la santé ou de la solidarité. Posant sur la société un regard différent de celui des adultes, ils rejoindront les groupes formés dans chaque mairie de quartier pour œuvrer le mer-credi après-midi à des actions concrètes sus-ceptibles d’améliorer la vie quotidienne. Re-présentants à part entière de leur école, ils relaieront l’information auprès de leurs cama-rades de classe, tandis que leurs enseignants recevront des comptes-rendus réguliers de leurs travaux. ◆

Marine-Gare. Cette année,

les jeunes élus se sont

familiarisés avec les phases

du chantier de rénovation du

théâtre en rencontrant les

professionnels concernés :

architectes, urbanistes,

techniciens… Ils ont en

outre découvert la vie du

théâtre « hors les murs »

et ses différents métiers.

Petite-Synthe La sécurité routièreAprès la découverte de la

signalisation routière de leur

quartier, les enfants du CME

de Petite-Synthe ont visité le

centre technique de la CUD.

Ils ont ainsi pu comprendre

comment les services

réagissent pour pallier les

défaillances et améliorer la

signalisation. Ils ont ensuite

créé des charades, des mots

fléchés et des mots mêlés

pour sensibiliser à la sécurité

sur la route. Ce travail a été

intégré à la page CME du site

Internet de la Ville.

Malo-les-Bains Le parc publicSuite à la rénovation du parc

Malo et de son aquarium, le

CME s’investit pour mettre

en valeur cet équipement :

aires de jeux, végétation,

point d’eau… Les enfants

ont notamment réalisé un

travail photographique et

mis en scène les poissons

de l’aquarium au gré des

allées. Ils ont également

publié un livret présentant

les conduites citoyennes à

suivre dans un parc public,

qui sera distribué aux

classes de CM1 et CM2

des écoles du quartier.

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«T out le monde y pensait, Dunkerque l’a fait. » C’est un Belge, Henri Smets, membre de l’Académie de

l’eau, qui a résumé en une phrase toute la por-tée de la tarification éco-solidaire présentée officiellement le 21 septembre dernier au LAAC. Opérationnel sur notre territoire depuis le 1er octobre, ce dispositif inédit en France présente un double enjeu : écologique parce qu’il mobilise les habitants pour une consom-mation responsable de l’eau, et solidaire car il prend en compte les revenus et la taille des foyers. Il est le fruit d’une vaste concertation impliquant les représentants des 27 communes du Syndicat mixte pour l’alimentation en eau de la région de Dunkerque (SMAERD) (1), de la Lyonnaise des Eaux, des partenaires de l’agglomération et des acteurs sociaux.

Une tarification évolutiveTrois tranches tarifaires sont désormais fixées en fonction des usages de l’eau : eau essen-tielle, eau utile et eau de confort. Elles rem-placent le tarif unique de 1,01 €/m3 en vigueur jusqu’au 30 septembre dernier. Jusqu’à 75 m3 (eau essentielle), il en coûtera désormais au consom-mateur 0,83 €/m3 ou 0,32 € s’il compte parmi les 8 600 bénéficiaires de la CMU com-plémentaire, soit une baisse minimale de la facture de 20 % pour le premier et de 70 % pour le second. De 76 m3 à 200 m3 (eau utile), le tarif sera de 1,53 € pour tout le monde. Si la consommation dépasse les 200 m3 (eau de confort), le prix du m3 attein-dra 2,04 €. Un « chèque eau » annuel sera mis en place pour garantir que les familles nombreuses et les habitants d’immeubles collectifs puissent bé-néficier d’une eau essentielle à moindre coût. Il s’élèvera à 12 € par personne supplémen-taire à partir du 6e membre d’un foyer. Concer-nant les bénéficiaires de la CMU complémen-taire, locataires d’un immeuble collectif, le chèque eau annuel s’élèvera à 40 € par foyer sous la forme d’un avoir au paiement des charges lorsqu’elles comprennent l’eau. Quant au tarif d’abonnement (2), il restera à 20 € pour l’eau potable à Dunkerque, ce qui correspond à une moyenne basse au niveau national.

Développement durable

Une nouvelle tarification de l’eau pour consommer mieux et payer moins

Préserver la ressource et… le porte-monnaiePlus globalement, une campagne d’informa-tion sera développée prochainement afin d’ai-der chaque foyer à diminuer sa consommation d’eau. Par ailleurs, un observatoire éco-soli-daire a été créé, qui associe les services et les bailleurs sociaux ainsi que les collectivités territoriales, pour suivre le dispositif et l’effi-cacité des mesures. « Ce dispositif donne un sens à la tarification de l’eau », souligne Mi-chel Delebarre, président du SMAERD. « Il contribuera à rendre l’eau vitale accessible à

L’eau potable en chiffres◆ 220 000 consommateurs.◆ 90 000 abonnés dont 84 000 particuliers.◆ 75 m3 de consommation moyenne par foyer.◆ 16 forages dans l’Audomarois.◆ 13 réservoirs d’une capacité de stockage de 30 500 m3.◆ 1 458 km de canalisations.◆ 1 réseau d’eau (non potable) distinct pour l’industrie.

SeniorsUne Semaine Bleue riche en animations

F idèles à la tradition de la Semaine Bleue, les acteurs du territoire se mobilisent cette année encore pour proposer aux

seniors de nombreuses actions et animations visant à mieux faire connaître les services de proximité et les initiatives locales. Elle offrira également l’occasion aux seniors de valoriser leurs talents dans des moments forts d’échange et de convivialité. Le coup d’envoi de la mani-festation sera donné le mardi 16 octobre à 9 h au Kursaal avec le forum « Les retraités dans la ville ». La matinée sera studieuse avec une table ronde consacrée à l’état des lieux de la coordination gérontologique sur le Dunker-quois (de 10 h à 10 h 45), suivie d’une confé-rence sur la place des seniors dans la société (de 11 h à 12 h 30). Le forum proprement dit débutera à 13 h 30 en présence d’une cinquan-taine d’exposants, dont des structures d’héber-

gement et de maintien à domicile. Il sera ponc-tué jusqu’à 17 h par de nombreuses animations ludiques et démonstrations : ateliers informa-tique, mémoire, aéromodélisme, jeux fla-mands, travaux manuels, cuisine et arts de la table. Une opération Ciné Bleu sera également proposée au Studio 43 les mercredi 17, jeudi 18 et vendredi 19 à 14 h 30, avec la projection d’un film suivie d’un débat, tandis que le Méri-dien accueillera une représentation théâtrale le dimanche 21 à 17 h. Des opérations portes ouvertes sont également organisées dans les maisons d’animations seniors de Dunkerque-Centre (mercredi 24), Malo-les-Bains (jeudi 25) et Petite-Synthe (vendredi 26). ◆Informations complémentaires au Point info animations seniors, tél. 03 28 58 93 90.

Urbanisme Le projet Salengro modifié

A u centre du projet « Cœur d’agglomé-ration », le secteur de la place Salen-gro verra la création, dans les deux

années à venir, d’un nouvel îlot. Ce projet ar-chitectural, fort de 60 logements et de 1 000 m2

de surfaces commerciales, devait également proposer un parking souterrain ; une option relative au stationnement qui, finalement, ne sera pas retenue.En effet, le rapport du diagnostic archéolo-gique rendu par les chercheurs de l’Institut national de recherches archéologiques préven-

tives (INRAP) a modifié la donne. Transmis par la Direction régionale des affaires cultu-relles, ce rapport évoque un intérêt scientifique pour le sous-sol de la place Salengro : le site, qui était notamment traversé par la rivière la

Panne, accueillait en partie un ancien cimetière. Un arrêté pré-fectoral du 23 juillet 2012 pres-crit donc la réalisation de fouilles, préalablement au dé-marrage du chantier, soit un re-tard d’au moins deux ans pour le projet Salengro.En renonçant à creuser le parking souterrain initialement prévu, les promoteurs et la collectivité préservent donc le sous-sol et échappent à la prescription de fouilles. La non-réalisation du parking souterrain permettra

ainsi de livrer le bâtiment dans les délais sou-haités, en cours d’année 2014.Conséquence de ce remaniement du projet Salengro, le plan d’aménagement de l’espace public, rues Ronarc’h, de la Maurienne et de la Panne, sera lui aussi adapté (voir Dunkerque Quartiers). ◆

tous les foyers tout en encourageant un com-portement responsable, car maîtriser sa consom-mation d’eau, c’est réaliser des économies pré-cieuses pour le budget familial. Je me félicite également que les bénéficiaires de la CMU complémentaire n’aient aucune démarche à engager. Tout se fera directement, à partir des fichiers de la Caisse primaire d’assurance mala-die. L’observatoire éco-solidaire nous dira s’il faut faire évoluer ce dispositif qui a également le mérite de rendre chacun d’entre nous acteur d’un des grands enjeux de la planète. » Quant aux usagers professionnels (artisans, industriels,

collectivités…), leur tarif d’eau augmentera de 0,01 €, ce qui permettra d’alimenter un fonds « eau durable » qui les aidera à investir pour économiser la ressource. ◆

(1) Le SMAERD est la collectivité territoriale qui a reçu en 1961 la compétence en eau sur le territoire de 27 communes dont Dunkerque. Il gère l’alimentation en eau potable et industrielle, tandis que la Lyonnaise des Eaux assure le bon fonctionnement du service.(2) L’abonnement avec assainissement est d’environ 30 €.

Les représentants élus des 27 communes du

Syndicat mixte pour l’alimentation en eau de la région de Dunkerque (SMAERD).

Michel Delebarre, président du SMAERD, et Philippe Maillard,

directeur général de la Lyonnaise des Eaux, officialisent la

tarification éco-solidaire de l’eau.

© Bruno Roussel et Yannick Vandaele architectes.

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Expression des conseillers municipaux Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».

cité

GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTÉS

_ÉLUS EUROPE ÉCOLOGIE « LES VERTS»

Éducation : pour une société émancipatrice

En décembre, une nouvelle loi proposera un nouveau système éducatif. Les écologistes prendront part aux débats pour donner à l’éducation toute la place qu’elle mérite dans la transition écologique que nous voulons. Nous défendrons le retour de l’éducation au rang des priorités nationales, comme il en a été question lors de la campagne présidentielle. Cela pas-sera inévitablement par le renforcement des équipes éducatives, et donc le retour à un niveau acceptable de personnel dans les établissements sco-laires. Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, vient d’annon-cer la création de 40 000 professeurs pour la rentrée 2013. Nous félicitons cette annonce qui devra se transformer en une véritable mesure et être renforcée encore pour les prochaines années, dans le but d’atteindre au minimum les 60 000 postes promis par le candidat Hollande. Rappelons que Nicolas Sarkozy en avait supprimé 80 000 de 2007 à 2012. Cela rend la rentrée 2012 difficile pour de nombreux enseignants qui doivent supporter des charges de travail considérables. Dans un contexte social dégradé, où le chômage continue de sévir, nous souhaitons une véritable mobilisation de l’ensemble des acteurs de l’éducation pour promouvoir la coopération à la place de la compétition, la confiance et la sécurité plutôt que la sélection et l’exclusion. Nous pourrons alors donner un nouveau souffle au système éducatif dans son ensemble, qui dépasse le cadre de la scolarité et qui doit être au centre de notre vie sociale, de la petite enfance à la formation tout au long de la vie. Nous voulons une école qui rompt avec la culture de la performance, du résultat et du contrôle généralisé. Nous voulons trouver une solution pour chaque jeune de 16 à 25 ans, en encourageant les expériences personnelles en lien avec la protection de la nature. Autonomie, solidarité, responsabilité, sont les trois piliers sur lesquels s’appuie le projet éducatif écologiste.

Les élus écologistes : Louardi Boughedada, Géry Champagne, André

Deboudt, Claudine Ducellier, Agnès Evrard, Marcel Lefevre, Jacqueline

Poignant. http://www.eluseelv.flandremaritime.fr - 27 rue du Maréchal

French - 59140 Dunkerque - 03 28 26 59 78.

ÉLUS COMMUNISTES

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ÉLUS RADICAUX DE GAUCHE

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La France n’a pas été dans une telle situation depuis bien longtemps. Les mauvaises nouvelles se succèdent les unes

aux autres, les annonces de plans sociaux se multiplent, on peut légi-timent s’intéroger sur une telle déferlante juste après les élections présidentielles et législatives de mai et juin, après les vacances. Il faut regarder les choses en face, la gauche est arrivée au pourvoir dans le pire des moments. N’oublions pas que la droite était au pouvoir depuis dix ans et qu’il convient de demander des comptes à celles et ceux qui étaient aux responsabilités. Quoi qu’il en soit, nous sommes maintenant à la croisée des chemins. L’austérité, la crise, la recession sont des réalités. Tout le Sud de l’Europe est en train de s’effondrer pour remplir les obligations que leurs imposent l’Europe, le BCE et le FMI qui commence à avoir peur des conséquences politiques de tels plans d’ajustements structurels. Les dernières annonces concernant la fermeture des hauts fourneaux de Lorraine déclenchent de nombreuses interrogations sur l’avenir même de la sidérurgie dans notre pays en général et à Dunkerque en particulier. C’est aujourd’hui le coeur même de notre puissance industrielle qui est attaquée. On ne pourra sauver

L’automne est arrivé, l’été est passé, et nous reprenons à bras-le-corps tous les problèmes qui se dessinent devant

nous. Nous devons faire face à la crise dont nous ne voyons pas le bout et aux résultats de plus de 10 ans d’une politique ayant accentué le fossé entre les nantis et les laissés-pour-compte. Il faut comprendre l’impatience de ceux et celles qui ont cru que le changement serait visible dès les semaines suivant les élections. Les changements doivent s’opérer dans un environnement mondial et européen compliqué. Il est temps que le fruit du travail soit mieux récompensé que la spéculation.À l’échelon local, poursuivons le travail entrepris avec le soutien de toutes les forces constituant la majorité, à l’abri des querelles de clocher mises en scène à l’échelon national. Continuons à travailler au côté du monde associatif : octobre est l’occasion de parler de prévention avec « Octobre Rose » et la prévention des cancers du sein et du colon.

Pour contact : Jacques Willem, Résidence Guynemer,

2 rue Jean Delvallez, 59140 Dunkerque.

ÉLUS MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

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ÉLUS LES ALTERNATIFS

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Nouveau traité européen !Non à l’Europe de l’austérité !

Le peuple doit être souverain. Si on lui refuse ce rôle, les conséquences seront très graves. Il va y avoir une bataille parlementaire très forte.Il faut qu’elle soit poussée par la mobilisation populaire, dont un des points forts sera le rassemblement du 30 septembre à Paris. Si la mobilisation est très forte, le gouvernement sera obligé de renégocier réellement ce traité, c’est une promesse faite par le candidat F. Hol-lande et qu’il doit tenir. Le moment est venu pour le Parlement de voter des lois qui s’attaquent aux logiques financières et changent le quotidien des Français. Interdire les licenciements boursiers.La gauche l’a votée au Sénat au mois de février et déposée à l’Assem-blée dans les mêmes termes. Il faut donc que la nouvelle majorité soit cohérente et prenne ses responsabilités en votant cette loi.S’il n’y a pas de mesures fortes comme celle-ci, non seulement il n’y aura pas de redressement industriel, mais la rupture avec le peuple sera consommée.

Réduire les inégalitéset abolir le chômage

Il faut réduire les inégalités que le libéralisme économique ne cesse d’accroître. Il faut partager les richesses. Pour ce faire, on doit redonner du poids aux services publics gratuits. La santé doit être au cœur de toute politique publique. Elle doit passer en priorité par la prévention et devenir gratuite. L’avortement doit être gratuit également. L’éducation doit redevenir une priorité et favoriser l’épanouissement tout au long de la vie. Développons les services de la petite enfance et du troisième âge. Le développement du logement social s’impose aussi. Les fluides (électricité, gaz, eau) doivent revenir dans le domaine public. Leurs tarifs doivent être faibles pour les petits consommateurs et augmenter fortement pour les gros consommateurs. Rouvrons les bureaux de poste dans les quartiers populaires. Les citoyens doivent avoir leur mot à dire dans la gestion des services publics, s’il faut réduire la hiérarchie des salaires, éliminer la différence de salaire entre les hommes et les femmes. Comment abolir le chômage ? Il faut partager le travail afin de supprimer le chômage. Pour ce faire, il faut réduire massivement le temps de travail tout en maintenant le pouvoir d’achat des bas salaires. Il faut lever des impôts sur les heures supplémentaires au lieu de les défiscaliser. Il faut rétablir la retraite à 60 ans pour laisser la place aux jeunes. Ce partage du travail et des richesses est la meilleure façon pour prévenir la délinquance. Travaillons moins pour travailler tous et vivre mieux. Ces quelques objectifs qui sont les nôtres vous intéressent ?

Venez en discuter avec nous à l’occasion de nos permanences au

25 rue de la Paix à Dunkerque les samedis de 10 h 30 à 12 h et les

mardis de 17 h 30 à 19 h. Vous pouvez aussi nous contacter par mail

à l’adresse suivante : [email protected].

Le Mouvement des Progressistes soutien l’action de François Hollande et du gouvernement, sans faire l’impasse sur son

avis sur le traité européen : « Les parlementaires auront à se prononcer sur le traité budgétaire européen. Le président de la république, Fran-çois Hollande, avait affirmé que le traité élaboré par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy était inacceptable en l’état. Aussi, s’était-il engagé à renégocier le traité. Cette renégociation s’est déroulée dans le cadre d’un rapport des forces politiques au niveau européen défavorable à la gauche. C’est clairement un compromis qui a permis l’adoption d’un volet additionnel pour la croissance, l’amorce d’un nouveau rôle pour la BCE et la confirmation de la taxation sur les transactions financières. Ce qui a été obtenu peut être débattu mais nous constatons que les termes du débat ne sont plus ceux du référendum de 2005. Se diviser sur cette question serait une erreur. Les français attendent bien plus de la gauche. Il faudra poursuivre la négociation avec nos partenaires européens et débattre plus largement avec les citoyens des bienfaits d’une politique de croissance. En attendant nous ne nous satisfaisons pas de ce texte ! » Devenez ami(e)s du mouvement des progressistes ! Renvoyer le bulletin de ce lien : http://www.mouvementunitaire.fr/images/stories/Adhsion_2012.doc

Contact : e-mail : [email protected] ou tél. +33 (0) 652 141 256.

Site Internet : http://www.mouvementunitaire.fr.

_ÉLUS MOUVEMENT DES PROGRESSISTES

La nouvelle « mobilité »en centre-ville s’ajuste pour

toujours plus d’effi cacitéLe 27 août dernier, la Ville de Dunkerque a mis en œuvre un nouveau plan « mobilité » destiné à renforcer l’accessibilité, l’attractivité et le confort du coeur d’agglomération. À l’écoute de ses concitoyens, Michel Delebarre, Sénateur-Maire de Dunkerque, a souhaité - comme il l’avait promis au lancement de l’opération - apporter les ajustements nécessaires à la bonne marche du dispositif « mobilité ».Après un mois d’exercice, la manière d’accéder et de se déplacer en centre-ville de Dunkerque a évolué : la circulation est plus apaisée, la disponibilité de place pour les clients et riverains est plus adaptée, les piétons et les cyclistes reprennent toute leur place (les aménagements en ce sens se poursuivront) et c’est, finalement, une nouvelle ambiance qui apparait progressivement dans le cœur d’agglomération.La mise en œuvre d’un nouveau dispositif « mobilité » n’est pour-tant pas chose aisée. Changer les habitudes et susciter de nouvelles formes de déplacements impliquent chacun dans la construction du cœur d’agglomération de demain. Mais l’intérêt des Dunkerquois pour l’avenir de leur ville n’est plus à prouver et c’est ainsi, après seulement quatre semaines d’exercice, qu’ils ont montré qu’ils étaient capables de s’adapter en faveur d’un plan (« mobilité ») et d’un projet (« Dunkerque, cœur d’agglomération ») qui demain leur offriront une ville toujours plus agréable à vivre.La très bonne fréquentation des parking-relais du Môle 1 et Tribut, le succès formidable de la navette de centre-ville (plus de 800 usagers certaines journées !), l’apaisement de la circulation et l’essor de la pratique du deux roues sont autant de réussites qui prouvent le bien-fondé de cette démarche qui participent de l’ambition d’offrir à tous les Dunkerquois au sens large un cœur d’agglomération renouvelé.Si les Dunkerquois ont su s’adapter, Michel Delebarre et la muni-cipalité dunkerquoise ont su également les écouter. Que ce soit de manière orale, par courrier, par mail ou par réseaux sociaux, ce pre-mier mois d’application a permis de faire remonter un certain nombre d’observations qui, pour partie et en fonction de leur légitimité, ce sont concrétisées en ajustements.L’ampleur du projet a ainsi trouvé échos dans l’effort de concertation non seulement préalable (plus de cinquante réunions d’échanges ont été menées) mais donc aussi consécutif à sa mise en œuvre. Comme quoi, à Dunkerque, l’usager est écouté. Mieux, il est entendu !

Retrouvez l’ensemble des mesures d’ajustement au dispositif

« mobilité » sur http://www.ville-dunkerque.fr/

Le Traité budgétaire européen c’est :- Une austérité accrue, puisque les dépenses collectives seraient réduites au maximum dans le but de limiter les déficits publics à 0,5 du PIB. - La perte de souveraineté, c’est la Commission européenne qui vali-derait le budget de la France.- Un enfoncement dans la crise, puisque ces mesures étoufferaient la croissance et amplifieraient le chômage…Pour changer vraiment, exigeons un référendum !

67 rue de l’Amiral Ronarc’h, Dunkerque - Tél. 03 28 66 33 22.

Fax 03 28 66 16 - http://dunkerque.gauchepopulaire.fr/ - [email protected]

et développer notre appareil productif si on ne va pas à la base du problème: la concurrence généralisée, le libre-échange intégral, le fonctionnement de l’euro qui est une monair beaucoup trop élevée, le fonctionnement de la BCE, le déficit démocratique de l’Union européenne. Toutes ces questions sont liées et ont une conséquence directe sur notre vie quotidienne. À Dunkerque comme à Gandrange.

Pour contact : www.claudenicolet.fr.

cité

20 21


Expression des conseillers municipaux Conformément à la loi du 27 février 2002, « un espace est réservé dans le bulletin municipal à l’expression des conseillers municipaux ».

Permanences des adjointssur rendez-vous

◆ Hôtel de ville- Alain Vanwaefelghem (Premier adjoint, fi nances) :03 28 26 27 77.

- Gracienne Damman (Relations internationales) : 03 28 26 26 45.

- François Liber (Santé, prévention) : 03 28 26 26 45.

- Joëlle Crockey (Éducation, petite enfance) :

03 28 26 27 61.

- Marianne Nouveau (Culture, lecture publique) : 03 28 26 26 45.

- Vincent Leignel (Urbanisme) : 03 28 26 26 18.

- Marie-Noëlle Loger (Animation, Fêtes) : 03 28 26 27 21.

- Patrice Vergriete (Sports) : 03 28 26 25 19.

- Zoë Carré (Promotion de l’égalité et des Droits de l’Homme, lutte contre les discriminations) : 03 28 26 25 99.

- Claude Nicolet (Aide au développement) : 03 28 26 27 77.

- Anne-Marie Dubreucq (Qualité du Service public, observatoire du pouvoir d’achat) : 03 28 26 27 77.

- Daniel Lemang (Démocratie locale, débat de société, rapporteur du budget) : 03 28 26 27 21.

◆ Maison de l’Armateur 03 28 26 26 20 ou 03 28 26 26 22 ou 03 28 26 26 84.- Marcel Lefèvre (Écologie urbaine, voirie et éclairage public).

- Wulfran Despicht (Affaires sociales, logement et politique

foncière) : 03 28 26 25 89.

- Salim Draï (Nouvelles technologies de l’information et de

la communication).

- Marie Fabre (Insertion).

- Philippe Waghemacker (Citoyenneté, affaires militaires, anciens combattants, sécurité publique).

- Jacques Willem (Marchés publics)

- Jeanne Becquet (État civil, commissions de sécurité et d’accessibilité).

- Claudine Ducellier (Déplacements urbains).

- Jo Dairin (Affaires économiques et portuaires, professions libérales, artisanat et commerce).

- Karima Mahroug (Cultures urbaines).

- Bernard Dormaël (Jeunesse et vie étudiante, enseignement supérieur).

- Louardi Boughedada (Politique de la ville et rénovation urbaine).

◆ CCAS- Fabrice Baert (Animation des personnes âgées) :

03 28 58 93 87.

ÉLUS « ENSEMBLE POUR DUNKERQUE »

Ben voyonsUn article dans la presse nous laissait entendre que notre

maire ne se représenterait pas en 2014. Ne soyons pas naïfs ! Bien sûr qu’ il se représentera ; mais il cédera sa place après les élections. Soyons donc rassurés, il sera toujours là en 2014 !!!Dunkerque est-elle une ville dynamique ? À en juger par le nombre d’équipements projetés ou réalisés depuis les dernières municipales on serait tenté de répondre par l’affirmative. Sauf que les investissements ont toujours un coût pour la collectivité, même quand il est fait largement appel au privé pour les réaliser, ce qui d’ailleurs ne manque pas d’inquiéter un certain nombre d’élus, y compris de la majorité. Car depuis les élections de 2008, on observe une véritable boulimie en matière de réalisations à Dunkerque. En 2009 est notamment apparue la « nécessité » d’une grande salle pouvant accueillir 10 000 personnes au Noord Graacht, puis l’opération Cœur d’agglo, un gros programme qui vise à renforcer l’attractivité et à densifier le centre-ville. Ceci passe notamment par les projets Théâtre et Salengro comprenant loge-ments et surfaces commerciales. Ça se joue évidemment à coups de millions d’euros. Dans le même esprit de reconquête, comment ne pas parler du Môle 1 et de la Halle aux sucres.Au port encore, si le quartier du Grand Large est en cours d’aména-gement, il est question de construire un pont-levis pour en faciliter le développement. C’est d’ailleurs dans ce périmètre qu’a été construite la nouvelle auberge de jeunesse et que le FRAC va aménager. En Cita-delle, c’est à l’Entrepôt des tabacs récemment réhabilité que l’ISCID a pris ses nouveaux quartiers après avoir quitté Malo où son ancien site sera aménagé. Comment ne pas évoquer aussi à Malo la modernisation de la piscine Paul-Asseman, un très gros chantier aujourd’hui achevé comme celui de la tribune du stade de la Licorne… etc.Bref ça bourgeonne de partout. On ne saurait s’en plaindre tant que les budgets sont maîtrisés ! Paraît-il… Mais pourquoi tant de hâte dans la dernière ligne droite ?Trop c’est tropQue l’on soit contre ou pour le projet de grande salle « Aréna », on peut se poser la question de l’implantation d’une nouvelle grande surface « Leclerc » dans le périmètre de cette structure. Dans un rayon de 5 km à vol d’oiseau, et à 10 minutes en voiture, nous aurons ainsi 4 hypermarchés ! Et nous ne comptons pas les moyennes surfaces dont le nombre dépasse la dizaine. Qui a parlé de baisse du pouvoir d’achat et de crise ? En tout cas à Dunkerque on ne semble pas s’arrêter à ces considérations ! Y aurait-il un micro-climat économique ?Mandat unique ou indemnité unique ?Dans le programme du « candidat Hollande », il y avait le non-cumul des mandats. C’est là une idée du PS qui en a fait son cheval de bataille. Oui, mais tout le PS est loin d’adhérer au projet, car apparemment certains ne sont pas pressés de présenter le texte au Parlement et rien ne garantit que celui-ci sera voté par l’ensemble de la gauche…À présent, on parle « d’indemnité unique », ce qui est une autre affaire. L’indemnité unique consisterait à ne toucher des indemnités que pour un seul mandat. En cas de cumul, le second mandat serait bénévole. Généreuse idée, très belle idée ! Oui, mais actuellement les parlemen-taires, sénateurs et députés, qui cumulent deux mandats sont écrêtés à hauteur de 8 300 euros bruts. Sachant qu’un parlementaire perçoit 7 000 euros bruts par mois, il peut encore recevoir 1 300 euros d’un

_autre mandat avant d’être soumis à l’écrêtement. Mille euros pour un autre mandat, c’est peu, mais il faut préciser que n’entrent pas dans ce calcul les retraites personnelles et les indemnités de fonction perçues dans les différents organismes. Ça n’est pas avec une mesure comme celle-là que des postes vont se libérer et que le renouvellement de nos instances politiques sera facilité !Normalitude Le chef de l’État s’est rendu à Rennes à bord d’un jet présidentiel pour inaugurer un salon agricole. Ensuite il s’est rendu à Évian en hélicoptère, puis il est allé en Italie voir Mario Moretti en « Falcon 7 X ». Rien de plus normal pour un chef d’État ! Oui mais il paraît que c’était avant qu’il était « normal », lorsqu’il pre-nait le train et monopolisait une rame ou deux pour ses déplacements ; et quand cinq voitures officielles et quatre motards étaient nécessaires pour le conduire à la gare et pour l’accueillir à l’arrivée.Est-ce de la démagogie ou de la… normalitude ?

« Ensemble pour Dunkerque », Jacqueline Gabant, Daniel Thienpoent,

Laurence Wattre, 11 place du Palais de Justice, 59140 Dunkerque.

Tél. 06 08 61 85 23.

ÉLUS « DUNKERQUE, DEMAIN, AVEC VOUS »

_Le grand chambardementRien ne va plus dans la bonne ville de Dunkerque. De quoi

est-il question ? Désireuse de faciliter l’accès au commerce de centre-ville, la municipalité a décidé, après étude approfondie, bien sûr, de mener une grande opération « escargot » d’une part, avec la limita-tion à 30 à l’heure en ville et stationnement limité d’autre part. Donc dans les zones de centre-ville, le stationnement est payant, parfois cher, et cela devrait vous pousser à ne plus prendre votre voiture, en empruntant les navettes gratuites. Les commerçants sont mécontents, les employés de la CUD manifestent, et tout le monde râle, en dési-gnant la municipalité comme bouc émissaire. Disons deux choses tout net. Oui, il faut régler le problème du stationnement, comme dans toutes les grandes villes. Mais disons aussi que la méthode de la municipalité s’avère désastreuse. En effet, si l’on retire aux Dunker-quois quelques habitudes ou des facilités, il faut aussi leur donner des avantages en contrepartie. Ainsi, si l’on met des parcmètres, autant qu’ils fonctionnent au taux indiqué, sans donner l’impression qu’on vous vole quelques misérables centimes. Si l’on veut amener les gens à se déplacer à vélo, autant que la sécurité des cyclistes soit vraiment assurée sur de vraies pistes cyclables. Un tragique accident a donné le sentiment contraire. Et surtout, que chacun ait l’impression d’y gagner quelque chose : donnant-donnant. Par exemple, si l’on avait organisé un vrai réseau de transports en commun, moderne, comme le tramway, avec les pistes cyclables, les Dunkerquois renonceraient volontiers à leur voiture qui coûte cher et qui pollue, pour emprunter des moyens modernes. Mais voilà, c’est le chaos et le compte n’y est pas. Le Maire brime les Dunkerquois, sans leur faciliter la vie par ailleurs, et le grand chambardement se retourne contre lui. Pour les Dunkerquois, nous continuerons à exiger le tramway à Dunkerque ! Il n’y a plus d’autre solution !

Édith Varet, Pierre Yana, Conseillers municipaux du MoDem

33/35 rue des Sœurs Blanches, 59140 Dunkerque -

Tél. 06 10 26 26 05. www.pierreyana.fr

ÉLUS « LE DÉFI DUNKERQUOIS »

Automobiliste : oui, vache à lait : nonCirculation apaisée, une occasion ratée

En 2008 le Défi Dunkerquois proposait à la rubrique CIRCULER de son projet « Premières 30 mn de stationnement gratuites. Création de parkings longue durée desservis par navettes Illico gratuites... »Nous avons donc accueilli favorablement le plan de circulation qui repre-nait un des points de notre projet.Hélas sans concertation et dans la précipitationComme pour le marché, la rue Wilson, la rue Paul Bert, la place Sa-lengro…, tout a été fait dans le secret du cabinet. Pire la délibération adressée avec la convocation du conseil municipal mentionne noir sur blanc 2 400 places alors qu’en réalité c’est 1400 places de stationnement !À pied, les pompiersCe nouveau plan de circulation est loupé, à tel point que les pompiers ont reçu une note interne leur conseillant d’éviter le centre-ville.Un cycliste flashé à plus de 30 km/hAutomobilistes, cyclistes : attention 30 c’est 30 ! Dernièrement un cycliste flashé à plus de 30 km/h face à la caserne des pompiers. La différence avec l’automobiliste : le cycliste, lui ne perdra pas de points.La navette pour un coût exorbitant360 000 € c’est le coût pour mettre en place 1 navette. Le problème c’est que la navette du Môle 1, accessible sans ticket, permet aux résidents des quartiers voisins de voyager gratuit. Vive la fraude !Chose vécue... 15 minutes de perduesAvant la zone 30, aller en bus de la place du Val des Roses jusqu’à la gare prenait 10 minutes. Aujourd’hui c’est 25 mn. Merci la zone 30 à 7 h du matin sans circulation ou le soir en rentrant du cinéma.Parking inondé, abonnés flouésLe parking de la sous-préfecture est régulièrement inondé. Les abonnés à 180 € par an sont les dindons de la farce ou mieux les vaches à lait de Vinci.Dès le 27 août, Philippe Eymery avait demandé à M. Delebarre de reporter la mise en place de ce plan raté.

Ph. Eymery : 10 rue Jean Bart - 59140 Dunkerque. www.defi-dunkerquois.fr

_

ÉLUS « LUTTE OUVRIÈRE »

_L’austérité, c’est maintenant !F. Hollande a beau jongler avec les mots, c’est une politique

d’austérité que son gouvernement mène. Hollande dit vouloir combattre le chômage, mais il ne veut pas s’oppo-ser aux licenciements. Il parle de justice sociale, mais il programme 10 milliards de dépenses publiques en moins, des services publics dégradés et des emplois supprimés. Quant aux 10 milliards d’impôts supplémentaires payés par les ménages, ils pèseront sur le pouvoir d’achat des classes populaires. La situation exige des mesures d’ur-gence. Pour arrêter l’hémorragie du chômage, il faut interdire les licen-ciements. Pour créer les emplois, il faut forcer le patronat à embaucher en répartissant le travail entre tous sans diminution de salaire. Pour relever les salaires, il faut prendre sur les fortunes accumulées par les actionnaires. Pour construire les logements nécessaires, sortir les hôpitaux de la misère, donner les moyens à l’éducation nationale, aux transports, il faut mettre un terme au racket des banquiers !

Jacques Volant : 06 13 56 19 78 - blog : http : // jacques-volant.blogspot.com/

Saint-Pol-sur-Mer

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Économie

Développement sans frontières

Roger Liot, gérant de DEAI et Ludovic Flauw, le technicien qui se rendra sur place afin d’effectuer les raccordements, posent devant le conteneur en

partance pour la république du Congo.

A urélien Fournier est sco-larisé au lycée profession-nel Guynemer à Saint-

Pol-sur-Mer. Il s’envolera le jour de ses 20 ans vers Washington (États-Unis) dans le cadre du pro-jet « Jeunes ambassadeurs » qui se déroulera du 28 octobre au 10 no-vembre.L’élève saint-polois fait partie des 30 candidats retenus sur toute la France pour prendre part à la pro-motion 2012 des « Jeunes ambas-sadeurs ». Ce programme est pro-posé et pris en charge par l’am -bassade des États-Unis et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE). Pour faire acte de candidature, il faut répondre à certains critères : être investi dans la vie associative locale et avoir des aptitudes en anglais. Aurélien correspond par-faitement au profil recherché : en tant que musicien, il est très impli-

Enseignement

Le rêve américain d’Aurélien

qué dans des projets caritatifs tels que le Téléthon et il est membre du conseil de vie lycéenne.Après avoir déposé un dossier, Aurélien a passé avec succès un

oral à Lille où il a présenté ses motivations, son projet, et démon-trer ses capacités en anglais. Il sera accompagné de deux élèves du lycée de l’Europe, eux aussi

sélectionnés.Pendant son séjour, Aurélien sera totalement immergé dans la culture américaine. « Nous serons reçus dans une famille d’accueil et étudierons dans un lycée. La période du séjour est idéale : nous pourrons vivre en direct des mo-ments forts tels que halloween ou encore les élections présiden-tielles », se réjouit l’élève. Chris-tophe Berger, proviseur du lycée Guynemer, n’est, quant à lui, pas peu fier de son jeune poulain. « Il s’agit d’une expérience inédite et exceptionnelle aussi bien pour lui que pour notre établissement. C’est une grande fierté pour tous », confie-t-il. Une conférence sera organisée dans le courant de l’an-née scolaire, au cours de laquelle Aurélien présentera ses décou-vertes outre-Atlantique et son projet. ◆

Christian Hutin n’a pas échappé à la règle. Lui aussi a fait

sa rentrée en reprenant le chemin du Palais-Bourbon.

Vice-président de la commission des affaires sociales, l’une

des plus importantes de l’Assemblée nationale, il siège dé-

sormais derrière les membres du gouvernement (cf. plan).

Implantée à Saint-Pol-sur-Mer depuis dix ans, la so-ciété d’électricité indus-trielle DEAI a fabriqué des postes de transformateurs

électriques qui se sont envolés pour la république du Congo et le Mali à la mi-septembre.Cette commande a été réalisée dans le cadre d’un partenariat éta-bli entre la société saint-poloise et

l’entreprise suisse Swiss Water Power, spécialisée dans la fourni-ture et l’installation, en Afrique, de stations de traitement d’eau potable. DEAI produit ainsi tous les équipements électriques, études comprises, puis se rend sur place afin d’effectuer les raccorde-ments. « L’eau est prélevée dans un cours d’eau ; elle subit un trai-tement complexe pour devenir

potable avant d’être redistribuée aux habitants », explique Roger Liot, gérant de DEAI, L’entreprise n’en est pas à son coup d’essai car elle a déjà fourni l’équipement électrique de 33 stations en Irak. Le député-gouverneur de Baby-lone ainsi qu’une délégation d’in-génieurs irakiens avaient d’ail-leurs été accueillis l’an dernier à Saint-Pol-sur-Mer.

Située au village d’entreprises Michel Naëls, DEAI compte 12 salariés. Outre ces projets menés dans le domaine du traitement de l’eau, la société opère aussi bien à l’export que pour de grandes entreprises présentes dans la ré-gion telle Arcelor Mittal. ◆

La rentrée du député Hutinà l’Assemblée nationale

Saint-Pol-sur-Mer

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Fort-MardyckAnimationsSoirée moules-fritesElle est organisée le mardi 9 à 19 h à la salle des fêtes par l’association Ville en fête. Tarif : 12 € et 7 € (moins de 10 ans). Inscriptions jusqu’au lundi 8 au 06 86 74 84 03.

Repas-spectacle Les Corsaires fort-mardyckois organisent un repas-spectacle le samedi 13 à 19 h 30 à la salle des fêtes. Tarif : 38 €. Réservations au 06 10 28 86 71.

BaladeRegard sur la villeDans le cadre de l’opération « Des récits pour des lanternes », l’AFMACS vous convie à une balade aux lampions sur le territoire communal le lundi 15 à 17 h. Une animation contes et chants sera proposée à 18 h 30 au centre socioculturel où une soupe à l’oignon sera servie par l’association Ville en fête. Inscriptions jusqu’au mercredi 10 au 03 28 21 56 84.

IntergénérationCultures du mondeDans le cadre d’A’Tout Jeunes, l’AFMACS et la commune vous invitent à des stages de danse et à une initiation aux cuisines du monde le samedi 27 au centre socioculturel. Inscriptions au 03 28 21 56 84. La salle des fêtes accueillera le dimanche 28 à 18 h 30 des danses, des expositions, des contes et des dégustations. Entrée libre.

Parc zoologiqueVacances animéesLes 2-8 ans seront accueillis du 29 octobre au 2 novembre (sauf le 1er) de 14 h 30 à 16 h 30 autour d’histoires d’animaux. D’autres animations sont programmées à l’attention des 3-12 ans du 5 au 9 novembre de 14 h à 16 h 30. Ces ateliers sont gratuits. Tél. 03 28 27 26 24.

F abrice Rischebé, alias Jean-zibart, vit une drôle d’aven-ture. Elle a commencé en

2009 lorsqu’il a eu l’idée de réunir sur scène frères et sœurs autour d’une histoire de marins prêts à embarquer pour la pêche à Is-lande. « C’était pour moi une fa-çon de réunir les talents de la fa-mille. » Sauf que le succès sera au rendez-vous et débouchera sur la création d’un CD reprenant quinze des vingt et une chansons du spec-

tacle. Auteur-compositeur dans l’âme, Jeanzibart apparaît alors en pleine lumière en même temps que son œuvre. Sollicité en mars dernier pour célébrer la Saint-Patrick du côté de la rue de l’Ami-ral Ronarc’h, il compose une chanson consacrée à cette légen-daire Rue de la Soif. S’il n’est finalement pas entré en scène ce jour-là, il conserve l’idée de sortir un CD en ajoutant au titre précité « Les Pieds dans l’eau » ou l’his-

toire d’une balade à pied de Zuyd-coote à Malo. Un appel à sous-cription est lancé avec succès. Il lui permet de régler les frais d’enregistrement de l’opus qui sera présenté officiellement le 23 octobre à la salle des fêtes. « J’in-terpréterai quinze nouveaux titres dont les deux enregistrés. Si ce concert est réservé aux souscrip-teurs, j’en offrirai un autre début 2013 qui sera ouvert à tous. » ◆http://jeanzibart.com.

A près être venue en dé-cembre dernier prési-der la cérémonie de remise des Trophées

de la réu ssite, Aya Cissoko, an-cienne cham pionne du monde de boxe française et anglaise, sera de retour à Fort-Mardyck le mar di 16 octobre à 20 h 30 à la salle des sports Claude-Jooneskindt, en com pagnie de l’é crivain Marie Desplechin. Elles ont en effet co-écrit le récit bouleversant d’une vie, celle d’Aya, qui sera présenté par trois artistes sous la forme d’un concert narratif auquel suc-cédera une séance de dédicaces. Pour suivre cette lecture musicale proposée en avant-première natio-nale par le Bateau Feu, en parte-

nariat avec la com-mune, chaque au di teur spectateur sera équi-pé d’un casque audio qui lui permettra de s’abandonner à une écoute d’une richesse sonore inouïe. Créée en direct, la bande sonore est en effet un mélange subtil de voix parlée et de musiques acoustiques et élec-troniques. Cette créa-tion ouvrira le cycle « Rêves de lecture » décliné par le Bateau Feu jusqu’au 17 novembre sur l’ensemble de l’agglomération. ◆Tarif unique : 3 €. Réservations

conseillées à l’auberge du Bateau Feu, place Paul Asseman. Tél. 03 28 51 40 40.

Spectacle

L’histoire d’une vie

Portrait

La belle histoirede Jeanzibart

L e coup d’envoi de la 3e sai-son de « Masterchef » a été donné le 23 août dernier sur

TF1. Parmi les prétendants au titre de « meilleur cuisinier de France » se trouve un Saint-Polois : Ludo-vic Dumont. Ils étaient 24 000 candidats au départ, puis 100… Ils sont au-jourd’hui 19 à avoir intégré « l’a-telier ». Parmi eux, Ludovic Du-mont tente le tout pour le tout pour que son talent soit enfin reconnu de tous. Cette passion pour la cui-sine est profondément ancrée. Il

est, comme qui dirait, « tombé dans la marmite » tout petit, pous-sé par sa grand-mère qui était chef de cuisine. Aujourd’hui, Ludovic a tout « plaqué » pour concrétiser son rêve : devenir chef cuisinier. Il a quitté son emploi de cadre chez Véolia Environnement et se sert de l’émission « Masterchef » comme d’un tremplin pour at-teindre son objectif.Le Saint-Polois a démarré fort en devenant le coup de cœur du jury dès la première émission. Sébas-tien Demorand, célèbre journa-

liste et critique culinaire, le quali-fie de « tueur », tandis qu’Yves Camdeborde souligne sa « tech-nique, sa précision et son envie ». Bien que le jury soit d’ores et déjà sous le charme, Ludovic pourra-t-il, pour autant, remporter cette 3e édition de « Masterchef » ? Ré-ponse dans les prochains épi-sodes… Vous pouvez suivre les aventures de Ludovic Dumont et celles de ses concurrents tous les jeudis à 20 h 50 sur TF1. ◆

Portrait

Un Saint-Polois aux fourneaux sur TF1

Octobre Rose

Entrez dans la « Ronde des femmes »D ans le cadre d’Octobre

Rose, une pièce de théâtre est proposée le jeudi 25 oc-

tobre à 20 h à la salle Clerginet de la Ferme Marchand. Présentée par la compagnie « La Belle Histoire », cette pièce intitulée « La Ronde des femmes » vise à sensibiliser les spectatrices à l’importance du dépistage du cancer du sein. Elle raconte l’histoire de Josette qui célèbre son 70e anniversaire. Un

courrier l’attend dans la boîte aux lettres, l’invitant à se faire dépis-ter. « Le dépistage, je suis trop vieille pour ça, c’est pas pour moi ! » Et pourtant… Rapide-ment, la question fait le tour de l’immeuble et, comme une ronde de vie, de la concierge à la mère de famille en passant par la puriste de la « bio attitude », chacune des locataires dévoile ses préjugés, ses peurs, ses attentes… face à ce

dépistage.Le sein, symbole de la féminité, associé à la sexualité et à la mater-nité est un organe essentiel de la vie d’une femme. Le dépistage du cancer du sein reste peu pratiqué alors que cette démarche participe à nous garder en bonne santé, ou à prendre en charge efficacement les débuts d’une maladie qui sera d’autant mieux soignée qu’elle sera très tôt repérée. ◆

Rendez-vous

Sur l’agenda d’octobre…Trois dates pour cet

agenda d’octobre

avec pour

commencer une

brocante organisée le

dimanche 7 de 6 h à

18 h, rue de la

République, entre la

Station Esso et la rue

Parmentier. Les

mélomanes ont quant

à eux rendez-vous le

dimanche 21 à 16 h

au centre Romain

Rolland, où

l’ensemble vocal

Mélodies offrira son

concert d’automne,

avec la participation

de Jérôme Maugis,

sosie de Patrick

Bruel (tarif 2 €,

réservations à

l’académie de

musique). L’exposition

sérinophile du Club

Jean Bart complète

cette programmation

les samedi 27 et

dimanche 28 de 10 h

à 12 h et de 14 h à

18 h au centre Jean

Cocteau, boulevard

de l’Aurore.

Sorties

26 27


Culture

La vie de château à Rosendaël

La MJC persiste et signe en affichant clairement sa volonté de rayonne-ment dans le domaine de la photo-graphie. Avec une programmation d’une grande richesse comprenant

pas moins de sept résidences d’artistes, de nombreux ateliers de pratique amateur et un programme d’expositions mêlant photographes renommés et artistes émergents, elle balaie le champ du huitième art dans tous ses domaines. La troisième saison des Rencontres photogra-phiques de Dunkerque vient d’ailleurs de dé-buter avec l’exposition « Femmes algériennes 1960 » du renommé Marc Garanger. Un travail percutant et saisissant qui présente des portraits de femmes que le photographe a dû réaliser pour l’armée française lors de son service militaire. Dans l’obligation de se dévoiler et de se laisser photographier, elles ne pouvaient exprimer leur protestation que par l’intermé-diaire de leur regard, un regard d’une infinie émotion (jusqu’au 23 novembre). Le Château accueillera ensuite le travail du Dunkerquois Émilien Leroy qui, dans le cadre de son projet « God save the cranes », dévoilera une instal-lation empreinte d’humour et de poésie sur les grues, à la manière de cartes postales sonores

(du 1er décembre au 9 mars). L’exposition sui-vante révélera le regard croisé d’artistes ama-teurs et professionnels de Dunkerque et de Roeselare sur leurs villes respectives. « Duin-kerque à volonté // Roulers naar believen » laisse augurer de nouvelles initiatives trans-frontalières puisqu’elle est menée en partenariat avec le Bateau Feu et son alter ego à Roeselare en Belgique, le centre De Spil (du 16 mars au 4 mai). Ce sera ensuite au tour du photographe émergent Jérémy Tran d’investir la galerie avec son exposition « Peaux sauvages ». Cet ancien élève des ateliers chorégraphiques du Château proposera une série photographique saisissant toute l’énergie du corps (du 15 juin au 27 juillet). L’ensemble de cette program-

mation sera accompagné d’une démarche pédagogique mêlant conférences, accompa-gnements pédagogiques à destination des sco-laires et développement d’un centre de res-sources en collaboration avec la Lecture publique.

Spectacle vivant et art du récitÀ ce dense volet photographique s’ajoute une nouvelle aventure intitulée « Spectacles au Château ». Cette programmation de proposi-tions artistiques destinées avant tout au jeune

public prouve, s’il le fallait, l’attachement et la dynamique du Château en matière de spec-tacle vivant. Le premier rendez-vous est fixé le mercredi 31 octobre à 15 h pour la décou-verte du texte d’Olivier Adam « Un océan dans la baignoire », lu par Solo Gomez en compa-gnie de la multi-instrumentiste Bara Ravalo-son, une collaboration avec le Bateau Feu dans le cadre de « Rêves de lecture ». La structure s’associera ensuite avec la Communauté ur-baine et le festival « Des récits pour des lan-ternes ». Au programme, quatre spectacles

destinés à toutes formes de public : « Sans les mains et en danseuse » pour les jeunes dès 12 ans (le 23 novembre à 18 h 30), « Château conté » avec l’association « Je, tu, ils con-tent… » pour toutes les générations (le 2 dé-cembre à 16 h, 16 h 30 et 17 h), ainsi que « Avec Gripari » pour les enfants dès 5 ans (le 19 juin à 14 h 30 et 17 h). Le Château poursuivra par ailleurs son cycle « On va au spectacle » en partenariat avec le Méridien. Au total, quatre petites formes of-frant un moment d’imaginaire, de rêve et de

Ambitieuse, citoyenne, culturelle, pédagogique, artistique et ouverte à tousles publics…, la nouvelle saison de la MJC de Rosendaël permettra plus que jamais d’ouvrir le débat dans un cadre de rêve.

fantaisie pour favoriser l’éveil culturel de nos chères têtes blondes. La programmation débu-tera le 24 octobre avec « Homo Sapiens » de la Compagnie Poly-Sons et se poursuivra le 30 janvier avec « Le Secret des Mérides » par la Compagnie Hiboudchou, puis le 17 avril avec « Violette, la petite sorcière » par le Théâtre du Rebond et enfin le 17 mai avec « Molly c’est non ! », une création originale par la MJC de Rosendaël, Évelyne Caloone et Francine Le Feyer (ce spectacle aura lieu au Château Coquelle). ◆

MJC de Rosendaël, Château Coquelle, rue de Belfort.Tél. 03 28 63 99 91. www.mjcrosendael.fr. Entrée libre, réservations obligatoires pour les « Spectacles au Château ».Ouvert le mardi et le jeudi de 14 h à 19 h, le mercredi et le vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h et le samedi de 14 h à 17 h.

Et la pratique amateur ?Les activités de la MJC de Rosendaël seront complétées cette saison par une vingtaine d’ateliers de pratique amateur. De la danse au théâtre en passant par la photographie, l’art floral, la céramiqueou l’histoire de l’art, il y en aura pour tous les goûts et pour toutes les sensibilités. Retrouvez tous les détails et les tarifs sur www.mjcrosendael.fr.

« Femmes algériennes

1960 » de Marc Garanger,

jusqu’au 23 novembre.

« Duinkerque à volonté //

Roulers naar believen »,

du 16 mars au 4 mai.

« Peaux sauvages »

de Jérémy Tran,

du 15 juin au 27 juillet.

La Compagnie Poly-Sons

présentera sa nouvelle

création « Homo Sapiens »

le 24 octobre au Méridien.

Sorties

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AgendaConcertsJeudi 11 - 22 h - EntrepôtDead of nightJeudi 18 - 19 h - LAACConcert de piano par Jean-Michel DayezSamedi 20 - 20 h 30 - 4ÉclusesHacride + Klone + TrepaliumVendredi 26 - 20 h 30 - 4ÉclusesDr Feelgood + Twin TwistersSamedi 27 - 20 h 30 - 4ÉclusesAbsynthe Minded + Julien RibotVendredi 2 novembre - 20 h 30 - 4ÉclusesThe Popopopops + Ô Superman + TransmissionSamedi 3 novembre - 20 h - KursaalM Pokora

ConférencesLundi 8 - 18 h - Université de la CitadelleLes mondes olympiques par Sébastien Fleuriel (Des savoirs à Dunkerque)Jeudi 11 - 12 h 30 - LAACTorii azobé de Philippe Scrive par Claude Steen-Guélen (Un midi/une œuvre)Jeudi 11 - 14 h 30 - MéridienLa vie d’un camp retranché devenu station-magasin anglais pendant la grande guerre par François Hanscotte (ADRA)Lundi 15 - 14 h 30 et 18 h 30 - Musée des Beaux-ArtsLa Liberté guidant le peuple » de DelacroixLundi 15 - 18 h - Université de la CitadelleIslam/Islamspar Jean-Yves Adam (Des savoirs à Dunkerque)Lundi 22 - 18 h - Université de la CitadelleImmigration et économie : peurs et fantasmes par Xavier Chojnicki (Des savoirs à Dunkerque)

ThéâtreDimanche 21 - 14 h - MéridienLa Chambre mandarine (ADRA)Samedi 27 - 20 h 30 - KursaalLe Clan des divorcés

ExpositionsDu 5 au 12 - Mairie de Malo-les-BainsGerhard MatzkeitDu 6 au 14 - Mairie de Rosendaël42e Salon des Artistes indépendants des Hauts de FlandreJusqu’au 13 - Bibliothèque de Dunkerque-CentreCarnets de voyage, mode d’emploid’Antonia NeyrinsDu 13 octobre au 3 mars 2013 - LAACCoBrA, le regard d’un passionné(visite le 21 octobre à 15 h)Du 19 octobre au 23 novembre - ESA de DunkerqueNous avons fait couler de l’encre #2Jusqu’au 26 octobre - Archives municipalesLe port de Dunkerque, escale pour l’histoireJusqu’au 29 octobre - Musée des Beaux-ArtsLes Pélagiques #3, défense d’urinerJusqu’au 18 novembre - Musée portuaireBulles de merJusqu’au 23 novembre - MJC de RosendaëlFemmes algériennes 1960 de Marc GarangerJusqu’en janvier 2013 - Musée des Beaux-ArtsObjets en chantierJusqu’au 13 juillet 2013 - Musée des Beaux-ArtsAutre pareil de Philippe Richard(visites les 7, 14 et 28 octobre à 15 h)Jusqu’en été 2013 - Musée des Beaux-ArtsVies d’objets sous l’Antiquité

ConcertsQuand l’Orient rencontre l’OccidentJeudi 11 - 20 h - Auditorium Bizet

À la fois chanteur, musicien et composi-teur multi-instrumentiste, Suhail Ser-guini offre une musique à la croisée de

l’Orient et de l’Occident. Il a d’ailleurs connu un succès considérable en adaptant en espagnol le tube « Aicha » de Khaled. Avec le Suhail Ensemble, il prodigue des sons orientaux où les frontières du style sont surmontées progressi-vement. Ses concerts sont à chaque fois l’occa-sion d’expérimenter sensibilité et virtuosité. ◆Tarif : 8 €, 6 €. Tél. 03 28 24 20 03.

Jazz européenLes 11, 12 et 13 - 20 h 45 - Jazz-Club

1, 2, 3 folkVendredi 19 - 20 h 30 - 4Écluses

L a scène folk surprend et on aime ça aux 4Écluses… Après le succès de la der-nière édition du festival We Will Folk

You, place au charme délicat de Maïa Vidal. Cette musicienne invite au voyage dans des pièces sonores bricolées. Son album « God is

my bike » est à lui seul un petit joyau de bon-heur. La soirée sera également l’occasion de découvrir Mailan, la petite voix angélique du Sheitan qui susurrait le refrain « Gentiment je t’immole »... Elle mettra le feu sur scène en distillant un folk teinté de pop, de rock et de hip-hop. Enfin, la Britannique Rebecca Mayes plongera le public dans l’univers des mythes et des contes de fées modernes. ◆Tarif : 10 €, 7 €. Tél. 03 28 63 82 40. www.4ecluses.com.

A près l’immense succès de son dernier spectacle « L’Homme à tête de chou », le chorégraphe Jean-Claude Gallotta

s’attaque aujourd’hui à un autre chef-d’œuvre en livrant sa version du « Sacre du printemps » de Stravinski. Sans anecdote ni intrigue, il ne garde que la danse et la musique, brutes et sans brillance décorative. C’est donc au sein d’une scénographie simplifiée à l’extrême que les treize danseurs de la troupe excellent dans une danse fulgurante et énergisante, interprétée avec fougue. Le spectacle sera précédé de deux

courts avant-programmes : « Tumulte » et « Pour Igor ». ◆Tarif : 15 €, 9 €. Tél. 03 28 51 40 40. www.lebateaufeu.com.

À l’occasion de la sortie en ver-sion restaurée de plusieurs chefs-d’œuvre de Jean Re-

noir, redécouvrez le film « French Cancan » en compagnie de Thierry Cormier, intervenant cinéma. Ce long-métrage de 1954 narre les amours tumultueuses de Danglard, le fondateur du Moulin-Rouge inter-prété par Jean Gabin, mais aussi les splendeurs et les misères du Mont-martre de la grande époque. Cette comédie musicale enjouée met ce-pendant en scène les frictions so-ciales entre gens du peuple et bour-geois venant s’encanailler dans les cabarets. Le 30 novembre, ce sera au tour du film « La Règle du jeu » d’être analysé. ◆Tarif : 6 €, 5 €. Tél. 03 28 66 47 89. www.studio43.fr.

U n rêve éveillé pour échapper à la ren-trée des classes,

une furieuse envie de changer le monde qui ne tourne pas toujours rond, une promenade dans l’histoire, une fée disparue, un drapeau pirate, mais aussi une nouvelle danse, celle des ours sur la banquise… Tout cela est au programme du spectacle « Homo Sapiens », une véritable invitation à réfléchir sur la vie de façon joyeuse

et en toute simplicité. La Compagnie Poly-Sons signe ici des chansons aux accents tantôt rock, tantôt reggae, que viennent compléter des dessins animés qui s’adressent aux enfants dès 3 ans. ◆Tarif : 5 €. Tél. 03 28 63 99 91 ou 03 28 69 90 40.

JeunepublicHomo

SapiensMercredi 24 - 14 h 30 et

16 h - Méridien

En route pour la BretagneL’Amicale des Bretons de Dunkerque organise un grand fest-noz le samedi 20 octobre dès 21 h à la salle de la Concorde de Petite-Synthe. L’occasion de danser l’andro, la gavotte ou le plinn dans une ambiance familiale, sur les rythmes du groupe Ric Ha Ric et des chanteurs et musiciens des cercles bretons de la région. Que vous soyez débutant ou non, ces danses sont accessibles à tous.Tarif : 6 €, 4 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Tél. 06 37 43 23 57.http://bretonsdedunkerque.fr.

L e tromboniste Gueorgui Kor nazov a créé le quintet Horizons en 2008. Ses com-

positions et ses arrangements sont autant de rencontres entre la tra-dition bulgare et la culture jazz européenne. Parfois très enlevée, parfois très romantique et poi-gnante, mais toujours jouée avec passion et une intense émotion, la musique de ce quintet pour le moins original est saisissante. ◆ Tarif : 15 €, 10 €, 7 €. Tél. 03 28 63 51 00. www.jazzdunkerque.fr.

CinémaFrench CancanVendredi 26 - 19 h - Studio 43

DanseLe Sacre du printempsVendredi 12 - 20 h 30 - Kursaal

Le nouveau nom du cirqueLe cirque Maximum installera son chapiteau sur le parking à côté du Pôle Marine du 26 octobre au 7 novembre pour son tout nouveau spectacle mêlant animaux exotiques, numéros de trapèze, jongleurs et équilibristes. Un spectacle qui séduira sans nul doute petits et grands. (Attention : pas de représentation le 1er novembre.)Tarif : de 20 € à 35 €.

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Loisirs

Certains diront qu’il n’y a rien à voir… Ils se méprennent ! La mer du Nord cache bien des mystères. Pour les percer, il faut aller au fond, enfiler combinai-

son, scaphandre, palmes, masque et tuba. Un rituel que les membres du CPESMDE (Club de plongée et d’exploration sous-marines de Dunkerque et extensions), appelé plus com-munément Dunkerque-Plongée, connaissent bien, à l’instar de Claude Finot, adhérent de-puis la création du club et passionné comme au premier jour. « En 1967, un petit groupe d’amis composé d’anciens plongeurs de la Marine nationale et de plongeurs profession-nels de la Société de remorquage s’est formé. J’ai pris contact avec ce nouveau club alors

Poissons, coquillages, crustacés et vaisseaux engloutis …Voici quarante-cinq années que le club de plongée sous-marine de Dunkerque explore les profondeurs de notre littoral, parsemées d’épaves de navires. Les plongeurs, qui évoluent parmi une riche faune et fl ore, vous invitent à découvrir ce monde du silence lors d’une exposition photographique présentée du 20 au 27 octobre au Musée portuaire.

animé par Gilbert Fasquel et j’ai commencé la formation aux Bains dunkerquois. J’ai dé-couvert la sensation formidable de pouvoir évoluer sous l’eau tranquillement. »

Un autre mondeIci, point d’eau turquoise ni de poissons mul-ticolores. Mais pas d’inquiétude, notre fond marin regorge d’histoires. De Calais à la Bel-

gique, les cartes recensent plus de 200 fan-tômes des mers de toutes sortes : cargos, sous-marins, avions, navires de guerre, goé-lettes… Depuis 1967, les plongeurs dunker-quois ont découvert une cinquantaine d’épaves, vestiges des deux guerres mondiales et notamment de l’opération Dynamo. Parmi elles, le « Mona’s Queen », le « Scotia », le « Saint-Camille » ou encore le « Mac Allis-

ter ». « Il faut préciser que les navires sont déchiquetés, on trouve des morceaux de ba-teaux. Une des premières épaves que l’on a découvertes est le Princesse Astride qui a fait naufrage après avoir sauté sur une mine en 1949. Plonger autour d’une épave est intéres-sant car c’est un lieu attractif riche en faune et en flore. C’est un immense plaisir pour les yeux ! » confie Claude Finot. Pas question

pour autant de s’aventurer à l’intérieur… « Le plus dur n’est pas d’y entrer mais d’en sortir. Une épave recèle des dépôts de sable et de vase. Lorsqu’on y pénètre, tout cela entre en émulsion et on est plongé dans l’obscurité. Avec la compression, un plafond peut se dé-coller et il y a risque d’effondrement. Certains pourtant bravent le danger… » En effet, outre leur vie, des plongeurs et des pêcheurs mettent

en péril la faune et la flore, au grand dam des plongeurs dunkerquois. « Il s’agit de plon-geurs, belges pour la plupart, qui s’aventurent dans les épaves afin d’y piller les métaux ; ils capturent aussi les homards. Quant aux pê-cheurs, ils installent leurs mailles autour ou au travers des épaves. Les poissons meurent dans les filets, ce qui empêche la reproduc-tion. Quant à nous, plongeurs, le risque est de se prendre dans ces filets », insiste Denis Es-ter. Les adhérents de Dunkerque-Plongée restent attentifs au respect de la vie sous-ma-rine et ses habitants le leur rendent bien : « Sur la route, il nous arrive de croiser des phoques et des marsouins. Lorsqu’on plonge, on bascule dans un autre monde. Nous voyons fréquemment des bancs de maquereaux et de bars. Parfois, on se retrouve devant un mur de poissons qui s’ouvre devant nous puis se re-ferme, c’est majestueux ! » poursuit Claude Finot. Quant à la visibilité sous l’eau, les plon-geurs assurent qu’elle n’a rien à envier à la Méditerranée. En bordure de mer, le sable est

Claude Finot (à droite),

un fidèle du club dunkerquois

de plongée depuis 1967.

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Loisirs

remué et il est donc logique de ne rien distin-guer. Il suffit d’aller plus au large pour que la visibilité soit extraordinaire.

Souvenirs de guerreLorsqu’on prononce le mot épave, on l’associe presque naturellement à « trésor ». Il arrive que les plongeurs dunkerquois en découvrent au gré d’une exploration. Des ossements, un bombardier anglais, des ceintures, des para-chutes et la barre de l’« Astride » figurent ainsi à l’inventaire des objets repêchés qui ont tous été confiés au musée du Souvenir au Bastion 32. Mais parfois, la surprise est de

taille… Claude Finot se souvient d’une trou-vaille bien particulière : « En 1972, au cours d’une plongée sur l’épave de la "Princesse Astride", deux plongeurs croient apercevoir un coffre de bateau. Ils tracent un repère des-sus pour le localiser, avant de remonter préve-nir le reste du groupe. Nous redescendons sur l’épave avec des cordages et hissons le fameux coffre à bord. C’était très lourd, avec une

odeur nauséabonde due à la vase. En net-toyant l’objet, nous apercevons une ouverture circulaire que nous tentons d’ouvrir. À notre grande surprise, c’était la machine à laver de l’"Astride" ! Chacun, bien sûr, rêve de trouver un trésor, mais découvrir un morceau d’épave, c’est déjà un trésor en soi. » Vincent Loonis, 41 ans, plonge depuis 1989 au club dunker-quois. L’attrait pour le monde sous-marin lui

est venu à l’adolescence. « J’étais captivé, de-vant le poste de télé, par les émissions du commandant Cousteau. » Il a passé avec suc-cès tous les niveaux pour être aujourd’hui moniteur fédéral premier degré. « Chaque épave a son originalité, les modèles de ba-teaux sont très différents. Ma préférée ? Le "Havant", un navire de guerre couché sur le côté, les canons pointés vers le ciel. » Quant

Comment avez-vous débuté la plongée à Dunkerque ?

Passionné de biologie ma-rine, j’allais souvent plonger en Méditerranée et dans l’A t lantique. Alors que je vivais à Paris, j’ai obtenu un poste de professeur au lycée Jean-Bart. C’est tout natu-rellement que j’ai rejoint le club de Dun kerque en 1979.

Quelles sortes de plantes et d’animaux trouve-t-on au large de Dunkerque ?

Les animaux vivent cachés dans le sable, tandis que des

organismes se fixent sur les épaves. On trouve des ané-mones de mer colorées, des moules, des étoiles de mer, des syngnathes (cousins de l’hippocampe), des bars, des lieus jaunes, des tacauds, des carrelets, des soles, des blennies, des petites vives et des dragonnets. Des ho-mards sont apparus il y a une dizaine d’années alors que l’on n’en voyait pas avant. Comment sont-ils ar-rivés ? C’est un mystère. On trouve aussi depuis une dé-cennie des tourteaux et des

araignées de mer. Tout pré-lèvement est interdit ! Je ne ramène du fond que des photos.

Qu’est-ce qui vous plaît dans la plongée ?

Chaque plongée est une ex-ploration, on ne sait pas ce que l’on va découvrir, c’est toujours une surprise. Au fil du temps, le regard s’éduque, on apprend à mieux obser-ver. Ce qui me passionne, ce sont les limaces de mer et les mollusques. Dans la for-me 4, une ancienne cale sèche

Une tour de plongée

en 2014Les plongeurs du club

dunkerquois pourront parfaire leur préparation en 2014

dans une tour de plongée de 20 mètres de haut, intégrée

au centre aquatique qui sera construit à la lisière

de Saint-Pol-sur-Mer et de Petite-Synthe. Cette tour, unique au nord de Paris,

sera également équipée de 2 bassins de mise à l’eau de 3 à 5 mètres de profondeur.

Ce sera un outil de formation idéal pour appréhender

toutes les techniques, notamment celle de la

gestion de la remontée et le palier de sécurité à observer

avant de faire surface.

aux objets perdus sous les flots, Vincent Loo-nis ne semble guère s’en soucier : « J’ai déjà vu des hublots, des paires de bottes, des équi-pements de la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu’un bateau coule, il emporte avec lui un tas d’objets. Vu qu’il est formellement in-terdit d’en remonter, autant ne pas y penser. »

Une initiation en piscineLa formation pratique et théorique d’une du-rée d’environ sept mois est extrêmement im-portante si l’on souhaite s’aventurer dans le grand bain de la mer du Nord. Elle commence dans les piscines Paul-Asseman et René-Le-ferme avec des palmes, un masque et un tuba. Elle se poursuit à Sportica à une profondeur de moins 5 mètres ainsi qu’en mer de fin mai à septembre ; le club fournit le gilet, la bou-teille et le tendeur. « Il s’agit de se familiari-ser progressivement avec le matériel, de trou-ver une stabilité sous l’eau, d’oublier un peu que l’on porte une combinaison et des bou-teilles sur le dos, d’apprendre à vider son masque sous l’eau, d’enlever et de remettre l’appareil de respiration sans boire la tasse. Une fois le diplôme de niveau 1 obtenu, on est

alors paré pour une véritable exploration accompagnée en mer », explique le pré-sident Denis Ester. « La première fois, c’est de l’adrénaline, on se demande ce que l’on va trouver en dessous. En même temps, on se sent en sécurité car la plongée est très encadrée », confie Vincent Loonis. « Le plus difficile est de parvenir au ni-veau 2. Là, on est livré à soi-même, on n’a plus de moniteur à nos côtés. Il faut gérer les paliers, la consommation d’air… C’est un peu comme pour les premiers vols en avion : on commence en tandem, puis on se lance tout seul aux commandes ! »Les 109 membres du club (dont 20 % de femmes) plongent toute l’année et par tous les temps. Seuls le vent et l’orage peuvent les contraindre à rester sur la terre ferme. Le club organise plusieurs sorties par se-maine à des endroits différents, selon l’envie du moment. Chaque plongée dure entre trente et quarante minutes. Ensuite, retour au port pour le nettoyage du maté-riel et le remplissage des bouteilles. Voilà, vous savez tout… ou presque pour goûter à l’ivresse des profondeurs. ◆

Adhésion débutants (entrée piscine + formation) : 125 €.Renseignements au 03 28 66 28 66.

de 9 mètres de profondeur qui se trouve non loin du yacht-club, on voit des éponges, des petites mé-duses, des crustacés (dont un crabe japonais apparu en 2006), des anguilles, des crevettes bouquets et des ascidies, appelées plus cou-ramment petites clochettes de cristal, qui vivent généra-lement en Méditerranée. J’ad mire les endroits où je plon ge, en les prenant cha-cun à leur mesure.

La plongée est-elle un sport ?

Je dirais que ce n’est pas un sport mais une technique qui nécessite une excellente maîtrise de soi.

Yves Muller,plongeur photographeProfesseur de sciences et vie de la terre et moniteur environnement et biologie au sein du club dunkerquois, Yves Muller ne plonge jamais sans son appareil photo.

Georges Pernoud,

l’animateur de

Thalassa, en

tournage dans la

mer du Nord avec

les plongeurs

dunkerquois.

Une anémone dahlia.

C’est parti pour

40 minutes

d’exploration

sous-marine !

Retour à bord

après une immersion

dans le monde du silence.

Bouge2là

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Portrait

Festival

A’Tout Jeunesnouvelle versionAvec huit événements répartis sur trois week-ends, le festival A’Tout Jeunes promet de séduire le plus grand nombre, des fous de graffitis aux fans de musiques électroniques.

L es 4Écluses vous proposent de vous investir et de re-joindre leur équipe de bé-

névoles dans le cadre du nouveau dispositif « Carré des 4 ». Outre la participation au comité d’é-coute qui vous permettra de col-laborer à la programmation des concerts, vous pourrez organiser

entièrement un événement durant l’année en partenariat et avec le soutien de l’équipe. Cette initia-tive offrira l’occasion aux béné-voles de plonger dans les cou-lisses d’une salle de concert tout en intégrant la réflexion et l’éla-

boration d’un projet artistique. De la programmation à la com-munication en passant par l’ac-cueil des artistes et du public, cette expérience peut apporter beaucoup. Si l’aventure vous tente, rendez-vous le mardi 9 oc-tobre à 19 h pour une réunion d’information. Lors de ce rendez-

vous, des bénévoles déjà actifs témoigneront de leur expérience, de leurs envies et de leur par-cours. Seule condition requise : être motivés ! ◆Plus d’infos au 03 28 63 82 40 ou sur www.4ecluses.com.

C’est l’heurede la rentrée culturelleMettez une croix dans vos agendas du 4 au 15 octobre pour profi ter de la rentrée culturelle et de son programme riche en rendez-vous. Organisé par l’Université du Littoral en partenariat avec les structures culturelles dunkerquoises, cet événement propose une foule de manifestations dans différents domaines artistiques. Vous pourrez notamment gagner vingt invitations pour le concert de Gueorgui Kornazov au Jazz-Club les 11, 12

et 13 octobre à 20 h 45 (se présenter au guichet avec sa carte d’étudiant), assister à une lecture musicale à la bibliothèque universitaire (le jeudi 11 à 15 h) ou encore frissonner devant le ciné-concert « Dead of Night » de 7Weeks à l’Entrepôt (le jeudi 11 à 22 h).Retrouvez le programme complet sur www.univ-littoral.fr.

OrientationForum des métiers Pas facile quand on est collégien ou lycéen de bien choisir son orientation professionnelle. Pour aider les jeunes dans cette période clé, le Rotary Club de Dunkerque organise un forum des métiers le samedi 13 octobre de 14 h 15 à 18 h 30 au Kursaal.Plus d’infos sur www.dunkerquekursaal.com.

SortieDu dub à DunkerqueL’association Leçons d’ailleurs lance les soirées « Dub-Kerque » afin de promouvoir le mouvement sound system. Le premier rendez-vous est fixé au vendredi 19 octobre à 20 h à l’Entrepôt en Citadelle. À cette occasion, le Roots Workers Sound System assurera la sélection aux côtés des Lillois du Chalice Sound. Tarif : 5 €.

Bon planLe chéquier Jeunes en NordLe Conseil général offre la possibilité aux collégiens en classe de troisième de bénéficier d’activités culturelles, sportives ou de loisirs grâce au chéquier Jeunes en Nord. D’une valeur totale de 50 € et attribué sans conditions de ressources, il peut être commandé sur le site http://jeunesennord.cg59.fr, rubrique Tes sorties.

Atelier Votre filmd’animationLe Studio 43 organise un atelier film d’animation du 29 octobre au 2 novembre de 10 h à 12 h et de 13 h à 16 h. La restitution des travaux menés dans le cadre de ce temps de création est prévue le samedi 10 novembre à 17 h 30.Plus d’infos au 03 28 29 86 43. www.studio43.fr.

Bénévolat

Le Carré des 4 : un carré VIP

Un nouveau mur de graffLa Ville vient de mettre un li-néaire de 20 mètres à la dispo-sition des graffeurs sur le par-king de la ruelle aux Pommes, à l’arrière de l’hôtel de ville de Dun-kerque. Chaque dimanche, les artistes graffeurs pourront donc

s’exprimer librement, sans auto-risation préalable. Rappelons que toutes les œuvres devront entrer dans le cadre de la liberté d’expression et éviter tout carac-tère licencieux.Plus d’infos au 03 28 26 29 60.

Après un bac pro maintenance des équipements industriels obtenu à l’EPID, Cyril Baert s’est spécialisé en passant une mention complémentaire en hydraulique et pneumatique. Inscrit dans une agence d’intérim, il a alors obtenu un CDD chez Arcelor avant de rejoindre Ascométal. C’est là qu’il a été repéré par le GEIQ MI : le Groupement d’employeurs pour l’insertion

et la qualification métallurgie industrie. Constituée d’entreprises du Nord-Pas-de-Calais, cette association

a été créée pour recruter et former des jeunes en contrat d’insertion. Anecdote intéressante : le Dunkerquois de 22 ans a été le 100e recrutement, et depuis janvier dernier il se partage entre son apprentissage sur le terrain et les quelque 200 heures de cours de préparation au certificat de qualification paritaire de la métallurgie. « Cette expérience est très enrichissante : non seulement elle me permettra de trouver du travail plus facilement, mais en plus je me qualifie en suivant une formation très valorisante. »

Cette nouvelle édi-tion débutera avec une tournée Bis-trophonik qui ar-pentera une dou-

zaine de bars. Rendez-vous le samedi 13 octobre à 12 h sur la place du Tribunal avant de déam-buler dans le centre-ville, en Cita-delle (entrée libre), puis dès 21 h à l’Entrepôt (tarif : 13 €, 10 €, 8 €) pour des spectacles convi-viaux mêlant musique et théâtre. Le samedi suivant, direction le skatepark qui accueillera une compétition de bowl et de jam street où les amoureux de skate s’affronteront (samedi 20 dès 13 h)… Toujours ce même same-di mais à 20 h 30, le collectif Just’1 Kiff investira le Kursaal pour un spectacle de danse con-temporaine hip-hop emmené par le chorégraphe John Martinage (entrée libre sur inscription au 03 28 26 29 60). Le week-end

s’achèvera en compagnie des graffeurs de la New School Wri-ters qui vous convient à un ren-dez-vous original au skatepark puisqu’ils vous proposent d’as-sister à une session de Graff Trucks, à savoir des graffs réali-sés en live… sur des camions (dimanche 21 octobre de 14 h à 17 h, entrée libre) !Quatre événements marqueront le dernier week-end, à commen-

cer par les trois jours Gliss’n’Fun à la patinoire. Le vendredi 26 à 19 h, les amateurs de jeux vidéo pourront participer à une soirée gaming sur Xbox 360 Kinect (tarif : 8 €). Puis, le lendemain, place à deux Mousse party (sa-medi 27 à 14 h 30 puis à 21 h, tarif : 5 €). Ce week-end vous réservera une ultime surprise le dimanche 28 dès 10 h avec une Journée des monstres placée sous

le signe d’halloween, où de nom-breuses surprises vous attendent. Une seule consigne : venez dé-guisés (tarif : 5 €)…Dans un tout autre registre, sachez que vous pourrez participer à Rythmes d’ici ou d’ailleurs à la salle des fêtes de Fort-Mardyck les 27 et 28 octobre à partir de 18 h 30. Au programme, des ini-tiations et des spectacles de danse, mais aussi des expositions. Un événement world ouvert à tous. Le samedi 27 dès 20 h 30, fêtez halloween avant l’heure lors de la Gorenight au Studio 43. À l’affiche, le long-métrage inédit « The Theatre bizarre », mais éga-lement des expositions et des concerts (tarif : 6 €, 5 €). Puis ce sera au tour de l’association Elec-tro Libre d’enflammer le dance-floor de l’Entrepôt le mercredi 31 octobre dès 21 h 30 avec la soirée « Dance of the Dead » où officieront Arnaud Rebotini, Chrysalide et les dee jays locaux Fatherless Child, D-Zine et Sté-veun dans une atmosphère proche des films d’épouvante (tarif : 10 €, 8 € en prévente)… ◆

Plus d’infos surwww.ville-dunkerque.frou www.atoutjeunes.com.Tél. 03 28 26 29 60.

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