Le capitalisme en folie
description
Transcript of Le capitalisme en folie
Le capitalisme en folie
Henri Houben
Formation Attac Bruxelles
13 septembre 2011
4.000
5.000
6.000
7.000
8.000
9.000
10.000
11.000
3/01/06 3/07/06 3/01/07 3/07/07 3/01/08 3/07/08 3/01/09 3/07/09 3/01/10 3/07/10 3/01/11 3/07/11
15 septembre 2008:
faillite Lehman Brothers
Evolution des principaux indices boursiers depuis juin 2011 (fin 2010=100)
70
80
90
100
110
30-juin
7-juil 14-juil
21-juil
28-juil
4-août
11-août
18-août
25-août
1-sept
8-sept
S&P 500 FTSE 100 Euro Stoxx 50 NIKKEI 225
Source: Google Finance.
Evolution annuelle moyenne du prix de l'once d'or 1971-2011 (en dollars)
0
200
400
600
800
1.000
1.200
1.400
1.600
1.800
2.000
1971 1974 1977 1980 1983 1986 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007 2010
La ruée vers l’or
Le capitalisme en folie
1. C’est la suite des subprimes
2. Une crise de trente ans
3. Les grands problèmes non résolus
4. Conclusions
Le capitalisme en folie
1. C’est la suite des subprimes
2. Une crise de trente ans
3. Les grands problèmes non résolus
4. Conclusions
La suite des subprimes
La chute boursière fait suite à la crise des subprimes.
Ce n’est pas un remake de 2008. C’en est la suite.
La preuve que la crise est profonde.
Ce n’est pas une récession cyclique, dont on ressort redynamisé.
La Bourse agit comme un révélateur des craintes des grandes sociétés financières.
Evolution du PIB aux Etats-Unis 2006-2011 (4ème trimestre 2007=100)
95
96
97
98
99
100
101
Q1 06 Q3 06 Q1 07 Q3 07 Q1 08 Q3 08 Q1 09 Q3 09 Q1 10 Q3 10 Q1 11
Source: BEA.
Pas de réelle reprise
Source: Eurostat.
Evolution du PIB réel des PIGS et de la zone euro 2006-2010(4e trim 2007=100)
858687888990919293949596979899
100101102
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1
2006 2007 2008 2009 2010 2011
Portugal Irlande Italie Grèce Espagne Zone euro
La suite des subprimes
Les dirigeants disent: on a retenu les leçons de 1929; il n’y aura pas de catastrophe.
Mais quelles leçons?Ils injectent des liquidités.Ils sauvent les banques.Ils soutiennent les ménages sans s’attaquer
aux inégalités.Ils promettent des mesures pour réguler la
finance… qui ne sont jamais venues.
La suite des subprimes
En réalité, on a:
- une dégradation sociale
- des faillites, des fermetures, des restructurations
- une montée du chômage
- une dégradation des finances publics
- des déficits budgétaires et une dette publique en hausse
- aucun des problèmes fondamentaux résolus.
La suite des subprimes
Mia $ Plans de relance Garanties bancaires
Etats-Unis 787 447 700
Chine 637
Japon 958
Europe 280 2.830
Suisse 60
Russie 265
Brésil 283
Autres 247 15
Total 3.457 447 3.605
Dépenses gouvernementales suite à la crise
Source: BLS.
Evolution mensuelle des taux de chômage officiel et réel aux Etats-Unis 2006-2011 (en % de la population active)
4
6
8
10
12
14
16
18
20
janv-06 juil-06 janv-07 juil-07 janv-08 juil-08 janv-09 juil-09 janv-10 juil-10 janv-11 juil-11
taux officiel taux réel
Source: BLS.
Nombre de semaines moyennes de chômage par chômeur aux Etats-Unis (données mensuelles)
10
15
20
25
30
35
40
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Source: Eurostat.
Evolution du taux de chômage mensuel dans l'Union européenne et certains pays 2007-2011 (en %)
4
6
8
10
12
14
16
18
20
22
24
janv-07
mai-07
sept-07
janv-08
mai-08
sept-08
janv-09
mai-09
sept-09
janv-10
mai-10
sept-10
janv-11
mai-11
Union européenne (27 pays) Irlande Espagne Portugal Grèce
Le capitalisme en folie
1. C’est la suite des subprimes
2. Une crise de trente ans
3. Les grands problèmes non résolus
4. Conclusions
Source: Banque mondiale.
Croissance annuelle du PIB réel mondial 1960-2009 (en %)
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
1961 1965 1969 1973 1977 1981 1985 1989 1993 1997 2001 2005 2009
Une crise de Trente Ans
Par rapport à la période 50-73, celle qui suit:
- a une croissance globale moins forte;
- connaît des crises successives plus profondes; il y a eu 24 crises financières depuis 1971;
- développe dès lors une croissance plus saccadée;
- est accompagnée d’un chômage récurrent plus important.
Ainsi, la période est « crise structurelle » et les pointes sont « crises conjoncturelles ».
Une crise de Trente Ans
Production
Salaires Profit
Consommation Investissement
hausse
1. Les profits augmentent proportionnellement
2. Ils servent à investir, donc à élever la production
3. Déséquilibre production – consommation: surproduction
La cause de la crise
Source: BEA.
Evolution du taux de profit des firmes aux Etats-Unis 1950-2009 (en %)
15
16
17
18
19
20
21
22
23
1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006
Source: BEA.
Hausse annuelle du stock réel d'actifs fixes des firmes aux Etats-Unis 1950-2009 (en %)
0
1
2
3
4
5
6
1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006
Source: Federal Reserve et WardsAuto.
Evolution parallèle de la croissance des ventes automobiles et des capacités installées aux Etats-Unis 1961-2010 (1961=100)
100
140
180
220
260
300
340
380
420
460
1961 1965 1969 1973 1977 1981 1985 1989 1993 1997 2001 2005 2009
Capacités Ventes
Une crise de Trente Ans
Capacités de
production
Surproduction
Possibilitésde
consommation
Situation habituelle de résolution
Ajustement violent
Comment résoudre la crise?
Une crise de Trente Ans
Capacités de
production
Surproduction
Possibilitésde
consommation
Situation depuis 1980 sous impulsion américaine
Consommationsupplémentaire Endettement
Actifs financierset immobiliers
Spéculation
Source: Calculs à partir de Federal Reserve, Flow of US Account.
Evolution des hausses d'actifs financiers et immobiliers détenus par les ménages américains par rapport au PIB 1980-2010 (en %)
-30
-20
-10
0
10
20
30
40
50
1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
Hausse Actifs immobilier/PIB Hausse Actifs financiers/PIB
Une crise de Trente Ans
Capacités de
production
Surproduction
Possibilitésde
consommation
Situation depuis 2007
Consommationsupplémentaire Endettement
Actifs financierset immobiliers
Spéculation
Le capitalisme en folie
1. C’est la suite des subprimes
2. Une crise de trente ans
3. Les grands problèmes non résolus
4. Conclusions
Les grands problèmes non résolus
1. Le moteur de croissance cale
2. Les déséquilibres extérieurs américains
3. Une montagne de dettes
4. La compétition internationale
5. Qui doit payer la crise?
Les grands problèmes non résolus
1. Le moteur de croissance cale
2. Les déséquilibres extérieurs américains
3. Une montagne de dettes
4. La compétition internationale
5. Qui doit payer la crise?
Le moteur de la croissance cale
Depuis 1980, la croissance est poussée par la consommation des ménages américains.
De 1980 à 2006, elle représente près de 30% de la hausse du PIB mondial.
Elle n’est plus possible aujourd’hui.
Qui peut la remplacer?
Source: BEA.
Evolution réelle et historique de la consommation des ménages américains 2006-2011 (en milliards de dollars de 2005)
8.900
9.100
9.300
9.500
9.700
9.900
10.100
10.300
10.500
10.700
Q1 06 Q3 06 Q1 07 Q3 07 Q1 08 Q3 08 Q1 09 Q3 09 Q1 10 Q3 10 Q1 11
Consommation Croissance potentielle
1.300
Contribution à la croissance mondiale par région 2001-2007 (en %)
10,5
9,260,1
20,3
Pays riches Autres BRIC Chine Autres
Contribution à la croissance mondiale par région 2007-2010 (en %)
28,321,1
17,5
33,1
Pays riches Autres BRIC Chine Autres
Le moteur de la croissance cale
La consommation des ménages américains représente 10.000 milliards de dollars.
Le PIB mondial s’élève à 63.000 milliards.
Le PIB européen se monte à 16.000 milliards.
Le PIB chinois est inférieur à 6.000 milliards.
Pour la Brésil, c’est 2.000 milliards; l’Inde et la Russie, c’est 1.500 milliards chacun.
Seule l’Union européenne a la capacité de suppléer. Mais elle refuse de le faire.
Les grands problèmes non résolus
1. Le moteur de croissance cale
2. Les déséquilibres extérieurs américains
3. Une montagne de dettes
4. La compétition internationale
5. Qui doit payer la crise?
Les déséquilibres extérieurs US
+/- Balance courante
+/- Balance en capital
= Changements réserves
Balance biens, services et revenus
Si davantage d’entrées, pas de problème.
Si davantage de sorties, danger FMI
Source: Calculs à partir de Survey of Current Business.
Evolution de la balance commerciale américaine rapportée au PIB 1960-2010 (en %)
-7
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008
Source: Calculs à partir de Survey of Current Business.
Evolution de la balance en capital rapportée au PIB des Etats-Unis 1960-2010 (en %)
-2
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008
Source: Calculs à partir de Survey of Current Business.
Evolution des avoirs nets des Etats-Unis de 1970 à 2010 (en milliards de dollars)
-3.500
-3.000
-2.500
-2.000
-1.500
-1.000
-500
0
500
1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 2006 2009
Les déséquilibres extérieurs US
Hausse des marchés boursiers et financiers
Hausse des avoirs financiers des ménages «riches»
Hausse de la consommation des ménages «riches»
Hausse des avoirs de capital à l’étranger
Hausse des revenus des «riches» à l’étranger
Hausse des importations et services importés
3.230
516,7
811,5
826,9
chiffres de 2006 en milliards de dollars (BEA)
Source: Calculs à partir de Survey of Current Business.
Contribution à la hausse des bons du trésor américain détenus à l'étranger par pays 2007-2010 (en %)
32,539,5
12,79,0
6,4
Chine Japon Taiwan/HK Russie Autres
Mia $ Hausse
Chine 793
Japon 255
Taiwan/HK 180
Russie 128
Autres 653
Total 2.009
Les déséquilibres extérieurs US
Hypothèse 1. Les ménages US épargnent. Mais alors moins de consommation et crise.
Hypothèse 2. L’étranger finance la dette publique US aux taux actuels. Crise exportée.
Hypothèse 3. L’étranger ne finance pas. Les USA sont obligés de hausser les taux d’intérêt. C’est une catastrophe.
Hypothèse 4. L’étranger ne finance pas.
Pas de hausse des taux. Chute du dollar.
Payer la dette publique US: quatre hypothèses
Les grands problèmes non résolus
1. Le moteur de croissance cale
2. Les déséquilibres extérieurs américains
3. Une montagne de dettes
4. La compétition internationale
5. Qui doit payer la crise?
Source: Calculs à partir de Federal Reserve, Flow of US Account.
Evolution des comptes des pouvoirs publics par rapport au PIB aux Etats-Unis 1950-2010 (en %)
20
22
24
26
28
30
32
34
36
38
1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006 2010
Revenus/PIB Dépenses/PIB
Source: Calculs à partir de Federal Reserve, Flow of US Account.
Principaux secteurs responsables de l'aggravation du déficit budgétaire aux Etats-Unis entre 2007 et 2010 (en %)
53,8
30,2
25,6
Impôts revenus Dépenses de fonctionnement Transferts sociaux
Source: Federal Reserve.
Evolution de la dette américaine rapportée au PIB américain 1950-2010 (en %)
20
30
40
50
60
70
80
90
100
1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006 2010
Etat Ménages Firmes
Source: AMECO.
Déficit public rapporté au PIB en Europe 1991-2012 (en %)
-33
-28
-23
-18
-13
-8
-3
2
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Portugal Irlande Grèce Espagne Italie
2000 2008 Différence
Zone euro 49,4 61,6 12,2
Belgique 39,7 49,4 9,7
Allemagne 72,8 61,0 -11,7
France 36,2 50,7 14,5
Italie 22,3 39,3 17,0
Pays-Bas 87,0 119,8 32,8
Grande-Bretagne 42,1 79,2 37,2
Portugal 62,0 95,9 33,8
Irlande 50,1 109,3 59,2
Grèce 12,6 50,5 37,9
Espagne 46,2 84,0 37,8
Dette des ménages en Europe 2000-2008 ( % du PIB)
Source: AMECO.
Evolution de la dette publique en rapport du PIB des PIGS 1991-2012 (en %)
20
40
60
80
100
120
140
160
1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011Portugal Irlande Grèce Espagne Italie
Source: AMECO.
Principaux secteurs responsables de la dégradation budgétaire dans la zone euro (à 16) entre 2007 et 2010 (en %)
40,2
11,1 12,2
16,0
20,4
Impôts Salaires Cons. Intermédiaires Transferts sociaux Autres
Les grands problèmes non résolus
1. Le moteur de croissance cale
2. Les déséquilibres extérieurs américains
3. Une montagne de dettes
4. La compétition internationale
5. Qui doit payer la crise?
La compétition internationale
Chaque pays essaie de s’en sortir isolément, pour ses propres multinationales.
Il ne peut pas être protectionnisme.
Il joue sur sa monnaie.
D’où grandes batailles monétaires.
L’euro est victime de la situation de la zone européenne, avec une gouvernance retardataire et des contradictions non résolues.
Source: Eurostat.
Evolution de la balance commerciale allemande avec l'Europe et le reste du monde 1991-2009 (en milliards d'euros)
0
20
40
60
80
100
120
140
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Intra UE Hors UE
La politique agressive allemande
Part salariale dans le PIB en Europe 1991-2008 (en %)
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Allemagne France Grande-Bretagne Espagne Zone euro (12)
Source: AMECO.
La compétition internationale
PIB Montant Date Aide
Allemagne 2.397 86 2014
France 1.907 12 2012
Grande-Bretagne 1.563 91 2015
Pays-Bas 572 18 2015
Italie 1.521 78 2013
Espagne 1.054 70 2014
Portugal 168 14 2013 78
Grèce 233 28+50 2015 2x110
Irlande 160 15 2015 85
Plans d’austérité en Europe (en milliards d’euros)
Source: BCE.
Ecart de taux d'intérêts sur les obligations publiques à dix ans des PIGS par rapport à l'Allemagne 2008-2011 (en %)
0
2
4
6
8
10
12
14
Jan
Fév
Mar Av
rM
aiJu
inJu
ilAo
ûtSe
pOc
tNo
vDé
cJa
nFé
vM
ar Avr
Mai
Juin
Juil
Août
Sep
Oct
Nov
Déc
Jan
Fév
Mar Av
rM
aiJu
inJu
ilAo
ûtSe
pOc
tNo
vDé
cJa
nvFé
vrM
ars
Avr
Mai
Juin
Juil
2008 2009 2010 2011
Portugal Irlande Grèce Espagne Italie
La compétition internationale
John Maynard Keynes (1930):
« Si un producteur déterminé ou un certain pays diminue les salaires, ce producteur ou ce pays sera en mesure de sa tailler une meilleure part de la demande globale tant que les autres ne l’imiteront pas. Mais si on diminue les salaires partout à la fois, le pouvoir d’achat de la communauté dans son ensemble sera réduit du même montant que les coûts, et, ici non plus, personne n’y gagnera. »
John Maynard Keynes, Essais sur la monnaie et
l’économie, éditions Payot, Paris, 1972, p.40.
La compétition internationale
En 1931, la Grande-Bretagne domine encore financièrement.
La livre sterling est la monnaie de base pour soutenir l’or.
Mais Londres ne peut plus tenir. Il lâche l’or.Une rencontre internationale n’aboutit pas.Trois blocs se forment: autour du dollar, autour
de la libre, autour de l’or (France, Belgique, Italie).
Chaque bloc se replie sur lui-même.Pour briser un bloc, il faut la guerre.
La compétition internationale
On est occupé à reproduire ce schéma.
Les batailles monétaires font rage.
La zone euro est proche de l’éclatement et va éclater si la politique de compétitivité reste la même.
Et le plus grand danger demeure la chute du dollar.
Les grands problèmes non résolus
1. Le moteur de croissance cale
2. Les déséquilibres extérieurs américains
3. Une montagne de dettes
4. La compétition internationale
5. Qui doit payer la crise?
Source: Piketty & Saez.
Evolution des revenus réels aux Etats-Unis entre le pour-cent le plus riche et les 90% les plus pauvres 1950-2008 (1980=100)
50
100
150
200
250
300
350
1950 1954 1958 1962 1966 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006
1% 90%
Les salariés?
Source: AMECO.
Evolution de l'écart du PIB réel par habitant des PIIGS vis-à-vis du PIB moyen de la zone euro 1991-2009 (en %)
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009
Portugal Irlande Grèce Espagne Italie
Les pays « pauvres »?
Evolution de la part du pour-cent le plus riche dans le total des revenus américains (y compris gains de capital) 1917-2005 (en %)
0
5
10
15
20
25
1917 1925 1933 1941 1949 1957 1965 1973 1981 1989 1997 2005
1944 1981
Source: Calculs à partir d’Emmanuel Saëz et Thomas Piketty.
Les plus riches?
Le capitalisme en folie
1. C’est la suite des subprimes
2. Une crise de trente ans
3. Les grands problèmes non résolus
4. Conclusions
Conclusions
La crise est grave et profonde.
Elle manifeste la crise structurelle depuis 1973.
Le capitalisme est à un tournant.
Les Etats-Unis ne peuvent assumer le leadership.
Et ils ne peuvent accepter l’émergence d’un rival.
On est face à des changements profonds, mais qui risquent d’être violents.
Et on a la crise qui engendre misère sociale.
Conclusions
On est face à un défi.
La classe dominante est perturbée. Elle ne convainc plus.
Cela offre beaucoup de possibilités.
Notre argumentation, elle, ne change pas fondamentalement.
Il y a nécessité de changements radicaux.
Mais c’est ce que disent aussi l’extrême droite et les populistes.
Fin