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Conjoncture et main-d’œuvre : le défi neuchâtelois n° 165 - Mars 2014 Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie P. 5 Le Canton de Neuchâtel : un royaume pour assistés ?

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Conjoncture et main-d’œuvre :le défi neuchâtelois

n° 165 - Mars 2014Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

P. 5

Le Canton de Neuchâtel :un royaume pour assistés ?

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repères n° 165 - Mars 2014

Démocratie (dés)abusée ! L’acceptation de l’initiative UDC sur l’immigration, le 9 février dernier, a plongé la Suisse dans une incertitude très négative, en particulier pour de nombreux secteurs de son économie.Peut-on se permettre pour autant de faire la leçon au peuple, à l’instar de certains ténors du Parti socialiste suisse, qui ont demandé le mois dernier de remettre cet objet en votation, au motif que les gens n’en ont pas compris l’enjeu réel ?

En clair, c’est juste dire à la moitié de la population qu’elle s’est montrée incapable de mesurer les conséquences de ses actes ! Mais au fait, l’ont-ils compris, eux, l’enjeu réel de cette votation, ces mêmes ténors politiques qui ont passé l’essen-tiel de la campagne de votation à amener de l’eau au moulin de l’UDC, à force de gesticuler sur le dumping salarial et les mesures d’accompagnement, au lieu de faire barrage à l’ini-tiative ?

En réalité, la migraine qui saisit la Suisse depuis ce dimanche noir doit interpeller, non pas sur le manque de vista du peuple, mais bien sur les excès actuels de notre démocratie. Car ce sont eux qui brouillent le champ de vision des votants !

En effet, cela fait un moment qu’on épuise le monde à voter toujours plus souvent, sur des sujets toujours plus compli-qués. A propos de l’Europe, les gens ont-ils vraiment mieux compris l’enjeu réel du vote sur l’accord de Schengen ? Bien-tôt, comprendront-ils mieux celui qui se cache derrière les salaires minimaux ou l’initiative Ecopop ? A ce jeu-là, le per-dant des votations pourrait invalider la plupart des scrutins.

Ensuite, peut-on en vouloir à la population de « mal » voter, lorsqu’on lui soumet des objets à la formulation alambiquée ou à la constitutionnalité douteuse, au lieu de stopper ceux-ci avant qu’ils ne coûtent à la collectivité et ne provoquent des désastres ?

Enfin, il faudra arrêter d’utiliser à tire-larigot l’initiative et le référendum comme arme massive de marketing politique. Ces outils démocratiques indispensables finissent par se dé-naturer et même par muter de façon malsaine et imprévisible lorsqu’on en abuse à des fins populistes de tous bords.

Le monde politique et les lobbies ont donc intérêt à redon-ner au plus vite la clarté, l’équilibre et le bon sens requis aux objets soumis en votation, des valeurs que les Suisses savent plébisciter. Car sinon, comment amener la vox populi à privi-légier l’intérêt général lorsque ne s’exprime plus qu’une caco-phonie d’intérêts particuliers contradictoires ? Le message est confus, les alliances en présence restent troubles et les motivations suspectes. De ce fatras ne peut naître alors que la résultante de toutes les peurs et frustrations. Comme un certain dimanche 9 février !

>Florian Németi Directeur CNCI

éditorial

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2014agenda

>5 18h00-20h00

>2 18h00-20h00

>11 16h30-18h00

>26 11h00-14h00

>4 18h00-20h00

>817h00

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>3 18h00-20h00

>1 18h00-20h00

>5 18h00-20h00

>19 16h30-18h30

>19 16h30-18h30

MarsCNCI : Afterwork L’Auberge d’Hauterive, Hauterive(Inscription : [email protected])

CNCI : Juri-lex consacré à la jurisprudence récente Hôtel Beaulac, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 27, [email protected])

CNCI : Lunch-Contact avec la participation de Bruno Pfister, CEO du groupe Swiss Life. La manifestation sera limitée à 90 participants et se déroulera dans les locaux de la tour de l’OFS, au dernier étage, à Neuchâtel.

AvrilCNCI : Afterwork L’IN OX Bar, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

UNAM : Débat public sur le salaire minimumPatinoire du Littoral, Neuchâtel - Espace Curling(Tél. 032 727 24 19, [email protected])

MaiAssemblée générale CNCI : Patinoire du Littoral, Neuchâtel

JuinCNCI : Afterwork L’Auberge d’Hauterive, Hauterive(Inscription : [email protected])

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SeptembreCNCI : Afterwork L’IN OX Bar, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

OctobreCNCI : Afterwork L’IN OX Bar, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

NovembreCNCI : Afterwork L’IN OX Bar, La Chaux-de-Fonds(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

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repères n° 165 - Mars 2014

actualité

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Le 20 février 2014, la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) et UBS ont présenté pour la troisième année consécutive le fruit d’études menées en parallèle par les deux institutions et ayant trait au Canton de Neuchâtel. La sixième enquête conjoncturelle de la CNCI révèle les indicateurs conjoncturels tels qu’évalués par les membres (295 répondants), tandis qu’UBS se concentre sur les conditions-cadres générales qu’offre le canton et en particulier sur l’indice de compétitivité vis-à-vis des autres cantons. Cette année, les deux études, quoique menées de manière complètement indépendantes, arrivent curieusement à des conclusions similaires, signes d’un véritable malaise.

Indicateurs conjoncturels :signes de rétraction

Après plusieurs années qui auront vu l’économie neuchâteloise présenter une santé éclatante en comparaison intercantonale et internationale, la situation semble se contracter : l’emploi connaît une tendance baissière dans l’industrie et les investissements sont en baisse depuis 2008. L’année 2013 en particulier a vu l’emploi se dégrader fortement dans l’industrie alors que la prévision faite lors de l’enquête 2012 était encore positive. Cependant, d’autres indicateurs demeurent positifs : les salaires ont connu des augmentations significatives, ce d’autant plus eu égard au renchérissement de la vie qui était… négatif à la même période. Le pouvoir d’achat des salariés neuchâtelois a par conséquent pris l’ascenseur : en 2013, aucun des répondants industriels n’a diminué ou maintenu les salaires, tous les ont augmentés, signe d’un partage des richesses générées par la bonne conjoncture économique de ces dernières années. En outre, la marche des affaires 2013 est restée bonne et même au-delà des prévisions faites l’an dernier, ceci tant dans l’industrie que pour les services.

Le besoin de main-d’œuvre étrangère

Chaque année par le biais de l’enquête, la CNCI interroge ses membres sur une question spéci-fique ayant trait à l’actualité économique et / ou politique. En 2011 et 2012, le franc fort était au cœur de toutes les préoccupations ( quel impact ? quelles mesures prendre pour endiguer l’impact négatif ? ). La question spécifique posée aux membres de la CNCI en 2013 concernait la libre circulation et l’emploi de main-d’œuvre étrangère et européenne en particulier. 56% des répondants emploient de la main-d’œuvre en provenance de l’Union européenne. Cette proportion est plus importante dans l’industrie : 3 industriels sur 4 ont du personnel européen. De ces proportions relativement importantes, bien que peu surprenantes, l’enquête a cherché à déterminer les raisons de ce recours exogène.Le résultat de cette interrogation est clairement démontré dans le graphique ci-dessous : 82% des répondants emploient de la main-d’œuvre

européenne en raison d’une main-d’œuvre lo-cale insuffisante ou insuffisamment formée. En outre, ils sont encore 13% à avancer comme premier motif d’embauche l’inexistence de pro-fils spécifiques parmi la main-d’œuvre indigène. Enfin, ils ne sont que 5% à engager des Euro-péens au motif d’une main-d’œuvre qui coûte moins cher.

L’inadéquation de la formation

L’étude menée par UBS est arrivée à une conclu-sion majeure : le Canton de Neuchâtel a mal à son capital humain. En d’autres termes, malgré une dynamique économique impressionnante et d’importantes créations d’emplois, le canton a le taux de chômage le plus élevé de Suisse. Il souffre en outre d’un « brain drain », autre-ment dit de l’exode des jeunes les mieux for-més. Ces constats, corroborés par les résultats de l’enquête conjoncturelle, amènent imman-quablement à se poser des questions cruciales pour l’avenir du canton : il est urgent de repen-ser l’adéquation entre les formations offertes et suivies et les besoins du marché du travail. Le Conseil d’Etat, en collaboration avec les milieux économiques, a initié la démarche en proposant un plan d’action pour revaloriser la formation duale ( nous en avons abondemment parlé dans ces colonnes ). Mais ces changements prennent

Source : Enquête conjoncturelle CNCI

Sources : SECO, OFS, UBS

du temps, rendant la démarche d’autant plus urgente : les mesures du plan d’action sont attendues avec impatience par les entreprises et les associations professionnelles. Il s’agit, en termes de formation professionnelle, de péren-niser les bons premiers résultats et de véhiculer la culture de la formation professionnelle duale dans certaines entreprises non formatrices qui pourraient le devenir. En parallèle, l’exode des étudiants ou jeunes professionnels à l’issue de leurs études doit également être considéré et franchement discuté. Il est peut-être temps de préparer un plan d’action pour la forma-tion supérieure. Et d’oser prendre des mesures qui peuvent fâcher, mais qui permettraient de rapprocher l’enseignement de l’économie, pour enfin endiguer le fléau du chômage et de l’aide sociale.

>Matthieu Aubert Economiste CNCI

Conjoncture et main-d’œuvre :le défi neuchâtelois

MO locale insuffisanteMO étr. mieux forméeMO étr. moins chèreCompét. inexist. en Suisse

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Le Canton de Neuchâtel :un royaume pour assistés ?

Intégration professionnelle des jeunes

Tous au boulot !La CNCI a demandé à M. David Storrer, Admi-nistrateur et Directeur financier de Coloral SA et Président de l’Association Job Service de nous parler de son expérience et de son ressenti en tant que patron d’une entreprise industrielle de la région et représentant d’une association qui œuvre en faveur de l’insertion des jeunes dans le monde du travail.

Durant ces années, dans le Canton de Neuchâtel, l’Etat s’est mobilisé par le biais de ses institutions et différentes associations pour mettre en place différentes mesures et tenter d’endiguer le phéno-mène. Quelle est la valeur ajoutée de Job Service ?

Créée en 1992 (1988 pour la Fondation), Job Service est une association qui regroupe une centaine de membres, entreprises et privés, dont le but principal est d’agir pour l’insertion profes-sionnelle des jeunes (qualifiés ou non qualifiés) et de faciliter le rapprochement entre les jeunes qui recherchent un emploi et l’économie réelle.

Son appui se traduit par :• une mise à disposition de place de stages ( qui durent entre 1 semaine et 3 mois ) et d’emplois ;• des tests divers ;• des entretiens fictifs d’embauche ;• une aide financière à la réalisation de projets spécifiques ;• un élargissement du réseau d’entreprises soutenant l’action de la Fondation.

La valeur ajoutée de Job Service se traduit no-tamment au travers de son encadrement grâce à des collaborateurs formés ( une équipe d’une dizaine de personnes composée de sociologues, responsables RH, personnes actives dans le so-cial, etc. ), de son dynamisme, de son sérieux, de sa volonté à mener à bien et jusqu’au bout ses missions et surtout de sa réactivité face aux de-mandes des entreprises qui cherchent à recruter.

Quel est le profil des jeunes placés par Job Service ?

Les jeunes proposés par Job Service sont âgés entre 16 et 35 ans. Il s’agit d’étudiants qui cherchent un job pour financer leurs études, de jeunes fraîchement diplômés qui sou-

forum

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Dans le cadre des dernières votations fédérales du 9 février 2014, l’initiative de l’UDC « contre l’immigration de masse » montre bien que certains partis politiques et syndicats se délectent, sans regarder plus loin que le bout de leur nez, à défendre l’idée selon laquelle le chômage, tant à Neuchâtel qu’en Suisse, progresse, car les entreprises engagent en dehors du marché local (frontaliers), alors qu’elles pourraient engager des chômeurs d’origine suisse. Ce raccourci populiste et nombriliste est en parfaite dissonance avec les milieux économiques qui se voient obligés d’engager en dehors du marché local quand l’offre de travail indigène n’est pas en mesure de répondre en nombre ou en professions à la demande des entreprises (voir à ce sujet l’article actualité p.5 ). Pour résumer la situation, l’économie doit se montrer extrêmement pragmatique ; elle doit pouvoir recruter les spécialistes dont elle a besoin et ce rapidement, sans bureaucratie et sans complications afin de rester compétitive et de garder tous ses atouts.

Finalement, cela fait des années que les fron-taliers, qui vivent en France et travaillent en Suisse sont pointés du doigt par certains milieux populistes. Et la crise économique n’arrange pas les choses, bien au contraire. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas se limiter à mettre la faute du chômage sur les frontaliers ou les étrangers. Ils ne font que répondre à une demande qui ne se limite pas au Canton de Neuchâtel, mais s’élargit à l’échelle nationale.

Pour essayer de comprendre ce phénomène, nous avons déjà évoqué dans nos colonnes ce paradoxe entre les entreprises qui éprouvent toujours plus de difficultés à trouver les profils nécessaires à leur croissance et une « armée de réserve » qui perçoit des indemnités de chômage. Nous avons aussi mentionné, en interviewant des patrons de la région, l’inadé-quation entre la formation professionnelle et les attentes des entreprises, l’éducation des jeunes et leur comportement au travail, les différences entre les profils des travailleurs suisses et français. Il faut aussi déplorer ce manque d’esprit volontaire, de mobilité et de réalisme dans les prétentions de certains tra-vailleurs suisses. Dans ce contexte, il est urgent que le Gouvernement neuchâtelois trouve des solutions pour faire en sorte que les gens qui travaillent s’en sortent mieux financièrement que ceux qui ne travaillent pas. Rappelons que le canton affiche toujours le taux de chômage le plus élevé de Suisse (5,8% ) et que, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, il est en tête de classement avec un taux d’aide sociale à 7%, contre une moyenne suisse de 3,1%. Par conséquent, si le canton n’aspire pas à devenir un royaume pour assistés, il est grand temps de se poser les bonnes questions et de mettre les gens qui traînent les pieds

au boulot. D’ailleurs avec la réintroduction des contingents pour les migrants, l’Etat sera peut-être obligé de renoncer à donner aux chômeurs locaux, en particulier les moins qua-lifiés, le luxe et le choix de refuser un job et de laisser aux étrangers les boulots que personne ne veut prendre par souci de confort.

Pour conclure et pour les jeunes à qui il faut avant tout faire comprendre que leur ave-nir n’est pas à l’aide sociale, il existe dans le Canton de Neuchâtel plus de 20 entités qui oeuvrent en faveur de l’insertion profession-nelle des jeunes et qui sont largement soute-nues par les financements publics mais éga-lement privés. A partir de là, il est légitime de se demander s’il est efficace et financièrement raisonnable d’avoir pléthore d’entités ayant plus ou moins les mêmes objectifs. Mais il est connu que dans le Canton de Neuchâtel, il est d’usage de multiplier la même prestation dans les quatre coins du canton pour éviter les que-relles et les frustrations locales.

Il serait donc fort utile de faire une analyse approfondie des différents outils d’intégration proposés par l’Etat et de voir si les mesures qui sont à disposition sont réalistes et surtout si elles permettent aux entreprises de jouer le jeu. Quant à l’économie, elle a aussi sa part de responsabilité à assumer et doit se mobi-liser davantage pour éviter de « fabriquer des déserteurs » et lutter contre le chômage en donnant une première, une deuxième ou juste une autre chance à un jeune en mal d’emploi.

>Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI

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repères n° 165 - Mars 2014

Le Canton de Neuchâtel :un royaume pour assistés ?

haitent entrer dans le monde du travail ( cette fameuse première expérience professionnelle ) ou de jeunes en situation d’échec scolaire qui cherchent tout simplement une place d’appren-tissage ou un emploi.

De nombreux jeunes sortent encore aujourd’hui du système scolaire sans qualification. Ce phé-nomène, même s’il a beaucoup diminué ces dernières décennies, reste problématique dans la mesure où l’évolution du marché de l’emploi fait de l’obtention d’un diplôme une condition quasiment indispensable à l’insertion durable des jeunes dans le monde du travail. Il apparaît donc nécessaire de les soutenir dans leur dé-marche afin qu’ils puissent entamer une forma-tion ou trouver un emploi qui leur permettra de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée et surtout de sortir du cercle vicieux de l’assistance sociale.

Existe-t-il un réel partenariat entre Job Service et les entreprises ? Si oui, lequel ?

Il existe un réel partenariat avec les entreprises de la région qui acceptent de prendre des jeunes pour des stages professionnels ou dans le cadre de contrats d’apprentissage ou encore de les engager ad interim ou pour des postes fixes. Job Service collabore étroitement avec les grandes enseignes Migros, Coop et Manor qui engagent chaque année des jeunes sans diplôme afin de leur permettre d’obtenir un CFC. Ce partenariat débouche sur un taux de réussite qui varie entre 70 et 80%. Un vrai succès.

Job Service c’est aussi deux villages d’artisans, un à Neuchâtel et un autre à La Chaux-de-Fonds. Une quarantaine de jeunes par année y suivent des stages d’une durée moyenne de trois mois. L’objectif est de leur permettre de s’insérer dans le monde du travail, et de développer des compétences sociales et organisationnelles. Le Village d’artisans de La Chaux-de-Fonds a vu le jour en 2013 et propose des métiers davantage tournés vers l’industrie.

Le Village d’artisans de Neuchâtel regroupe 10 entreprises qui ont pris en 2012 une trentaine de stagiaires. 60% d’entre eux ont retrouvé un emploi suite à cette première expérience.

A ces partenariats s’ajoute le projet Fruct’osez qui est né de la collaboration de trois entrepre-

neurs neuchâtelois réunis par le hasard et leurs convictions au sein du comité de l’Association Job Service. Ils ont décidé d’apporter leur contri-bution aux objectifs de l’Association en mettant sur pied une démarche qui consiste à livrer des paniers de fruits frais chaque semaine à des par-ticuliers ou dans des entreprises par des jeunes en transition professionnelle.

Quelles sont les attentes de Job Service envers l’Etat et les entreprises ?

Job Service espère que l’Etat poursuivra à sou-tenir l’association pas seulement d’un point de vue financier mais aussi en continuant de lui confier différents mandats d’insertion dans les services cantonaux ou communaux, dans les hôpitaux, les homes ou autres entités publiques ou parapubliques.

Les entreprises, quant à elles, doivent assumer leur part de responsabilité sociale en propo-sant des places de stages ou en engageant des apprentis. Cette démarche sera plus que béné-fique pour un jeune désireux d’entrer dans la vie active. Et finalement, lui évitera de dépendre des services sociaux.

En tant qu’entrepreneur, avez-vous déjà engagé un jeune proposé par Job Service ? Quel bilan en tirez-vous ?

Le bilan est globalement positif. Coloral SA a en-gagé depuis 2005 une dizaine de jeunes pour des postes ad interim ou fixes. L’un deux avait été engagé pour un stage d’insertion de trois mois pour être formé dans le polissage. Ce métier ne lui plaisait pas mais il a rapidement montré de l’intérêt pour les machines CNC. Il a été engagé au terme de son stage et aujourd’hui, il est l’un des meilleurs opérateur CNC de l’entreprise.

Seules une ou deux expériences moins positives sont à déplorer mais pour un employeur, une em-bauche représente toujours un risque même dans des situations de recrutement plus traditionnel.

Propos recueillis par

>Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI

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repères n° 165 - Mars 2014

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Championnats suisses des métiersLa loi fédérale sur la formation professionnelle fêtant ses 10 ans, 2014 a été décrété année de la formation professionnelle par la Confédération. Cet anniversaire sera en outre fêté lors des SwissSkills 2014, du 17 au 21 septembre à Berne. Ceux-ci se dérouleront sur l’aire de BERN-EXPO et seront ouverts au public.

Ils sont organisés par l’association SwissSkills Berne 2014 en collaboration avec de nom-breux représentants d’organisations d’em-ployeurs et de salariés et des pouvoirs publics, tels que l’Union patronale suisse et l’union suisse des arts et métiers.

Pour la première fois, ces championnats sont organisés en un même endroit et à une même date pour l’ensemble des métiers. Notre capi-tale aura ainsi l’honneur d’accueillir plusieurs centaines de jeunes professionnels représen-tant 130 métiers des milieux de l’artisanat, de l’industrie et des prestations de service.

De nombreuses organisations du monde du travail vont concourir lors de ces champion-nats ; d’autres feront simplement une dé-monstration de leur secteur d’activités. Cette manifestation offrira ainsi un concours-expo-

sition national qui permettra de présenter la qualité et la diversité de la formation profes-sionnelle en Suisse.

Les métiers en lice sont entre autres ceux de la technique du bâtiment ( suissetec ), de l’hôtellerie-Gastronomie, de la boucherie, de l’automobile, de la communication visuelle ou encore les paysagistes et les maçons ( Fé-dération Neuchâteloise des Entrepreneurs ).

Le Canton de Neuchâtel a souhaité créer une équipe neuchâteloise et a ainsi invité de jeunes talents neuchâtelois à une soirée d’in-formation, par l’intermédiaire du Service de la formation professionnelle et de l’orientation (SFPO). M. Morgan Conus, champion suisse et médaillé de bronze lors des Championnats du monde 2011 à Londres, était en outre présent lors de cette soirée d’informations, au nom de la Société suisse des Entrepreneurs.

Une dizaine de jeunes sont actuellement en procédure de qualification, qualification qui se fait à l’interne des associations profession-nelles. A noter que ce sont surtout les métiers du bâtiment qui sont représentés ( Bureau Neuchâtelois des Métiers du Bâtiment ). Neu-châtel est le seul canton romand à avoir fait cette démarche qui entre dans le cadre de son plan d’action visant à valoriser la formation duale. Le Canton sera également représenté au niveau étatique ; un concept est en discussion .

A titre d’exemple, la qualification pour les menuisiers aura lieu lors des championnats romands du 8 au 12 avril prochain, dans le cadre du Salon de l’Immobilier Neuchâtelois.

D’autre part, Neuchâtel, comme les cinq autres cantons romands, sélectionnera deux candidats parmi les jeunes installateurs élec-triciens ayant le mieux réussi leurs CFC et/ou les apprentis de dernière année les plus pro-metteurs pour participer aux éliminatoires ro-mands ; ensuite les quatre meilleurs Romands iront aux championnats suisses à Berne.

Ces championnats constituent une réelle vitrine de la formation professionnelle helvé-tique. Ils démontrent la victoire du système dual de la Suisse, proche du marché du travail, et permettent de faire prendre conscience aux politiques suisses que la formation pro-fessionnelle est vitale pour l’économie.

Les PME jouent d’ailleurs un rôle très im-portant pour la formation professionnelle, puisqu’elles forment 75% des apprentis. Cette manifestation met ainsi en valeur l’ap-prentissage dans sa globalité, soit l’entreprise formatrice, l’école professionnelle publique et les cours interentreprises. Les organisateurs ont à cœur de valoriser cette voie et les pos-sibilités de formation continue auxquelles l’apprentissage ouvre les portes.

SwissSkills Bernes 2014 est finalement une très belle manière d’exposer un savoir-faire de haut niveau.

www.swissskillsbern2014.ch

>Sandrine Rousseil Secrétaire patronale UNAM

1 www.youtube.com/watch?v=NMNDmYoCIkk

2 www.canalalpha.ch/actu/neuchatel-voudrait-sillustrer- au-concours-des-metiers/

unam

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repères n° 165 - Mars 2014

unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

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Nos Membres : les garagistes et la taxe autoDepuis le 1er janvier 2014, la taxe automobile des détenteurs de véhicules neuchâtelois n’est plus fixée en fonction du poids et de la cylindrée, mais en fonction de l’émission de CO2.

Le 1er octobre 2013, le Grand Conseil neu-châtelois a accepté par 99 voix contre 6 et 5 abstentions la modification de la Loi sur la taxe des véhicules automobiles, des remorques et des bateaux, visant à tenir compte du caractère polluant des différents types de véhicules. La loi prescrit la formule suivante « Taxe = part fixe + part variable avec critère environnemental et d’usure ». Elle prévoit également que 4% du produit des taxes soit versé dans un fonds spécial pour les routes communales, géré par l’Etat.

Selon le Président de la section neuchâte-loise de l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA), M. Pierre-Daniel Senn, les garagistes n’adhèrent pas à la nouvelle manière de calculer la taxe auto, « même s’ils se sont abstenus d’intervenir dans le débat, ils n’en pensent pas moins ».

En effet, les garagistes neuchâtelois avaient déjà examiné le projet de nouvelle taxe auto à l’occasion de leur Assemblée géné-rale de 2013, lors d’une présentation par le Directeur du Service cantonal des automo-biles et de la navigation M. Philippe Burri. Ils ont confirmé leur point de vue cette année lors de l’assemblée générale 2014.

Trois points sont critiquables à leurs yeux :

• Déficit démocratique ; M. Senn indique qu’avec la fixation d’une taxe par l’exé-cutif, on assiste à une délégation dans la manière de fixer l’impôt, du législatif vers l’exécutif ( Conseil d’Etat ).

• Manque de lisibilité des incitations prévues par la taxe : l’impression qui ressort est celle d’une loterie.

Transparence des prix dans le secteur automobile

Une nouvelle brochure « Indication des prix des véhicules automobiles » a été rédigée par le SECO et l’Office fédéral de l’énergie. Elle contient notamment des informations sur les prescriptions à respecter en matière d’indication des prix et de publicité en lien avec l’ordonnance sur l’énergie.

www.news.admin.ch/NSBSubscriber/message/attachments/33485.pdf

• Impression que la taxe ne se retrouve pas dans l’entretien ou l’amélioration du réseau routier. Par ailleurs, le Président d’UPSA Neuchâtel relève qu’il n’est pas évident pour le citoyen neuchâtelois d’admettre que sa propre taxe auto se retrouve dans la caisse générale pour le réseau routier.

Les garagistes ont par conséquent exprimé leur préférence pour une taxe au poids, en rapport avec l’usure du réseau routier.

>Sandrine Rousseil Secrétaire patronale UNAM

Débat public

Salaire minimum à 22.- francs de l’heure : un progrès ou une contrainte ?

En vue de la votation du 18 mai prochain sur l’initiative sur le salaire minimum, l’Union neuchâteloise des arts et métiers UNAM organise un grand débat public, dans le cadre du Salon de l’Immobilier Neuchâtelois à Neuchâtel.

Le Directeur de la CNCI, M. Florian Németi, introduira le débat en exposant les enjeux de cette votation.

Ensuite quatre orateurs débattront du sujet, soit d’une part Mmes Silvia Locatelli, Présidente du Parti socialiste neuchâtelois et Marianne Ebel, ancienne Députée So-lidarité, et d’autre part MM. Marco Taddei, Vice-Directeur de l’Union suisse des arts et métiers usam et Raymond Clottu, Conseiller national UDC.

Un apéritif clôturera le débat.

La même thématique fera également l’objet d’un débat à La Chaux-de-Fonds.

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repères n° 165 - Mars 2014 13

Depuis le 1er janvier 2014, selon une directive du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), l’enre-gistrement du temps de travail des employés bénéficiant d’une large marge de manœuvre dans leur travail est désormais simplifié. Un délai jusqu’à fin avril 2014 est octroyé aux entreprises pour se conformer aux prescriptions de cette nouvelle directive.

Contexte

Précisons tout d’abord qu’il ne s’agit pas d’une modification législative. En effet, l’art. 73 de l’or-donnance 1 relative à la loi sur le travail ( OLT1 ) selon laquelle l’employeur doit enregistrer les durées quotidienne et hebdomadaire du travail effectivement fournies et indiquer l’horaire et la durée des pauses d’au moins 30 minutes, n’a pas été modifiée.

Un projet pilote « Temps de travail basé sur la confiance » avait été lancé dans le milieu bancaire de 2009 à 2011 ; sa mission était de trouver des solutions applicables à toutes les branches en matière de flexibilité du temps de travail et des horaires qui ne soient ni prescrits, ni contrôlés par l’employeur. Le respect de la loi sur le travail et la protection de la santé des travailleurs devaient en outre être garantis, plu-sieurs études ayant en effet démontré que des journées de travail de plus de 10 heures et des temps de repos insuffisants représentaient un important danger pour la santé.

La modification de l’art. 73 OLT1 mise en consultation en septembre 2012 prévoyait que les travailleurs dont le revenu annuel brut dé-passe CHF 175’000.-, de même que ceux auto-risés à représenter la société conformément à l’inscription au registre du commerce, aient la possibilité de renoncer à enregistrer leur temps de travail. Ce projet a finalement dû être aban-donné en raison de trop grandes divergences entre les partenaires sociaux en lien avec le modèle proposé. Des réflexions sont toutefois poursuivies, mais une révision de la loi ne verra pas le jour avant 2015.

Dans la situation actuelle, tous les employés soumis à la loi sur le travail ont l’obligation d’enregistrer la durée de leur travail. Afin de tenir compte de la réalité du monde du travail et dans l’attente d’une modification de l’OLT1, le SECO a choisi une solution pragmatique en édictant à

travail

la fin 2013 une directive prévoyant un enregis-trement simplifié du temps de travail pour une catégorie définie d’employés.

Quels employés sont visés par cette directive ?

Il s’agit des personnes assumant des responsa-bilités, disposant d’une grande autonomie dans l’accomplissement de leurs tâches et la gestion de leur temps de travail en déterminant dans une large mesure quand elles travaillent, qui sont chefs de projet à titre d’activité exclusive ou cadres supervisant des subordonnés et assu-mant la responsabilité de leur activité, qui ne reçoivent pas d’instructions quand à la manière de remplir leur mandat et qui n’effectuent pas du travail de nuit ou du dimanche régulier.

Cette directive ne concerne pas les employés exerçant une fonction dirigeante élevée, soit ceux qui disposent d’un pouvoir de décision important ou qui sont en mesure d’influencer fortement des décisions de portée majeure ( dirigeants, tels que CEO ou membres de la direction ), du fait qu’ils ne sont pas soumis à la loi sur le travail et dès lors pas contraints de respecter les dispositions sur la durée du travail et du repos. Il en va de même notamment pour le personnel des administrations publiques, des entreprises agricoles ou des entreprises fami-liales.

Tous les autres employés ne remplissant pas les critères cités dans les 2 paragraphes précédents ont l’obligation d’enregistrer de manière détail-lée leurs heures de travail.

Que prévoit cette directive ?

Le SECO prévoit que les employés visés par la directive peuvent conclure avec leur employeur un accord écrit signé par lequel ils acceptent de renoncer à un enregistrement complet de

la durée de leur travail pour une durée limitée d’une année. L’accord doit inclure les éléments suivants :

• Indiquer comment les périodes de repos et les pauses prescrites par la loi doivent être prises :- Durée minimum du repos quotidien de 11h consécutives.- Durée minimum des pauses : 15 minutes si la journée de travail dure plus de 5h30, 30 mi- nutes si la journée de travail dure plus de 7h, 1 heure si la journée de travail dure plus de 9h.

• Préciser que le travail de nuit ( de 23h à 6h ) et du dimanche ( du samedi 23h au dimanche 23h ) est interdit à défaut d’autorisation ou de dispense d’autorisation.

• Prévoir un entretien de fin d’année qui devra porter sur la charge de travail ( sous l’angle du temps de travail fourni ) et qui sera consigné par écrit, de même que le renouvellement de l’accord de l’employé pour une année supplé-mentaire.

Que faut-il entendre par enregistrement simplifié ?

Il s’agit de noter chaque jour uniquement le nombre d’heures travaillées. L’indication de l’heure de début et fin du travail, de même que l’heure à laquelle les pauses ont été prises, n’a pas à être précisée. Aucune forme spécifique n’est prescrite pour cet enregistrement qui peut par exemple se faire au moyen d’un tableau Excel. L’objectif est que les inspecteurs du travail puissent ainsi contrôler que la durée maximale quotidienne et la durée maximale hebdoma-daire du travail sont respectées. Des heures de travail supplémentaires restent toutefois pos-sible dans les limites de l’art. 12 al. 2 LTr. Les entreprises ont donc jusqu’à la fin avril 2014 pour conclure de tels accord avec les employés concernés.

>Régine Delley Conseil juridique i-lex

« Cadres » : simplification de l’enregistrement du temps de travail

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>22.01.2014 Un an après son lancement, le centre photovol-taïque du CSEM (Centre suisse d’électronique et de microtech-nique), à Neuchâtel, est déjà un succès. Des contrats de recherche et d’industrialisation pour un montant de plus de 4 millions de francs ont été signés et une vingtaine d’entreprises ont mandaté le PV-center pour des développements. Cet été, il déménagera dans de nouveaux locaux, libérés par le départ de la société Colibrys.

Les aménagements extérieurs ne sont pas encore terminés, mais le déménagement a été fait durant les Fêtes: les collaborateurs de Panerai, entreprise horlogère du groupe Richemont, ont pris pos-session de leur nouveau bâtiment sur les hauteurs de Neuchâtel. Ils disposeront d’une surface, doublée, de 10’000 mètres carrés, de lo-caux baignés de lumière et d’un restaurant d’entreprise. L’investis-sement consenti par Panerai atteint près de 30 millions de francs. L’idée était de rapatrier sur un seul site les activités qui étaient réalisées sur d’autres sites, faute de place dans son immeuble du bord du lac.

>23.01.2014 La nouvelle fait la joie des villageois: l’Hôtel-res-taurant des Communes a rouvert à Rochefort, après une longue période d’inactivité. L’unique établissement public de la localité est désormais exploité par Bernardina Borges et Francisco da Costa, ainsi que José Marque, détenteur de la patente. Les deux nouveaux gérants ont réalisé un remarquable travail de rafraîchissement des locaux. Le bistrot propose une trentaine de places et la partie res-taurant peut accueillir une vingtaine de convives. En cuisine, on propose une carte complète, style brasserie, ainsi que des spéciali-tés portugaises.

>24.01.2014 Après des années de quasi-abandon et plu-sieurs projets aussitôt annoncés, aussitôt enterrés, City-Centre, à Neuchâtel, pourrait bien reprendre vie. Des plans prévoyant la construction de 65 appartements d’une pièce et neuf apparte-ments de deux pièces au 1er et 2e étages du complexe situé à la rue de l’Ecluse viennent d’être déposés au Service des permis de construire de la Ville. Le montant des travaux est estimé à 5,5 millions de francs.

>29.01.2014 Tout restera comme avant, ou presque, à la Casa d’Italia, rue de Prébarreau à Neuchâtel. Le dernier gérant n’ayant pas renouvelé son bail, les propriétaires craignaient de ne trouver personne pour assurer l’avenir de l’un des rares restaurants de nuit de la ville. Les habitués de «la Casa» peuvent se rassurer. Un nou-veau gérant, Giuseppe Guido, est arrivé aux commandes en début d’année en compagnie d’un frère, d’un cousin et d’un pizzaïolo tout droit débarqué d’Italie. Ce Sicilien d’origine né à Genève est dans la région depuis une dizaine d’années. Il a tenu un restaurant à Gorgier avant de racheter la Piccola Italia, un service de livraison de pizzas et autres mets italiens installé rue des Poudrières, à Neuchâtel.

>30.01.2014 Pfister a vu son chiffre d’affaires légèrement se tasser l’an dernier, de 2,8% à 609,5 millions de francs. La chaîne de magasins de meubles argovienne relève avoir maintenu sa part de marché sur un marché toujours en déclin. Le recul des ventes s’ex-plique par la pression sur les prix consécutive à la crise de l’euro en 2011 et par la réduction des surfaces de 6%. Les prix ont diminué de 3% environ. Les activités en ligne ont connu en 2013 une crois-sance à deux chiffres. Pfister va continuer cette année à investir afin d’optimiser son réseau de succursales et de développer ses activités de commerce en ligne.

>04.02.2014 Le groupe Richemont biffe 25 emplois à Meyrin (GE) au sein de la société Stern Créations Genève, spécialisée dans les cadrans de montres. Le numéro deux mondial du luxe espère éviter des licenciements en reclassant, au possible, les collabora-teurs touchés dans ses filiales. Les raisons? Primo, Stern, qui compte 300 salariés, développera à l’avenir ses séries de cadrans à hauts volumes sur son site de La Chaux-de-Fonds. Secundo, le volume d’activités s’est réduit, conséquence de la «sortie» d’importants clients. Tertio, l’entreprise veut se concentrer sur les cadrans à forte valeur ajoutée.

>06.02.2014 Swatch Group signe un grand millésime en 2013, volant de record en record. Son bénéfice net frise les 2 milliards de francs. Et le numéro un mondial de l’horlogerie prévoit déjà une performance historique de plus pour 2014, tablant pour cette an-née sur une saine croissance.

>07.02.2014 Le vidéoclub Movie Station sis au Coq d’Inde, à Neuchâtel, fermera ses portes le 30 avril prochain. Le vidéomat du magasin et celui de la rue des Parcs cesseront de fonctionner au 20 mars déjà. Les détenteurs de carte devront dépenser leur crédit d’ici là. Selon Manuel Decurtins, patron du magasin, l’époque a changé, avec l’avènement d’internet et son lot de nouvelles possibilités de visionner un film: téléchargement payant ou non, vidéo à la demande ou télévision numérique. Aujourd’hui, un film sort en DVD trois mois après sa sortie dans les salles, mais il est parfois tout de suite dis-ponible sur la Toile. Et il y a aussi la concurrence de l’achat ou de la location en ligne ou de prix cassés dans les grands magasins.

revue de presse

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Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15repères n° 165 - Mars 2014

>07.02.2014 Credit Suisse a plus que doublé son bénéfice net en 2013 à 3,07 milliards de francs, contre 1,35 milliard l’année pré-cédente, en dépit des importantes provisions pour litiges qui ont pesé sur sa rentabilité l’an dernier. Le numéro deux bancaire helvé-tique se dit confiant dans la poursuite de ses objectifs.

>08.02.2014 La Suisse et le Japon célèbrent les 150 ans de la signature d’un traité d’amitié et de commerce entre une délégation suisse et des représentants du gouvernement impérial japonais le 6 février 1864 à Edo, l’ancien nom de Tokyo. Il a été négocié par le Chaux-de Fonnier Aimé Humbert. Le Musée d’ethnographie de Neuchâtel présente actuellement une introduction à la grande ex-position «Imagine Japan» qui s’ouvrira le 19 juin pour commémo-rer l’événement. La maison horlogère chaux-de-fonnière Girard-Perregaux est partenaire de l’événement. Il n’ya rien d’anodin dans ce soutien. L’horloger loclois François Perregaux s’est installé au Pays du Soleil levant en 1860. Il n’était autre que le frère de Marie Perregaux, qui fonda avec son époux Constant Girard la marque horlogère.

Mais où est donc passé le Garage de Gibraltar, sis sur la rue du même nom, à Neuchâtel, et fondé en 1977 par Pierre Rochat? Au vu du bal des pelleteuses sur son ancien emplacement, on constate aisément qu’il est en pleine démolition. A la place, on verra pousser un bâtiment comportant douze logements de une à trois pièces, et ce, sur trois niveaux. Tous les appartements seront à louer.

>11.02.2014 L’ONU a proclamée 2014 Année internationale de l’agriculture familiale. Pour représenter le Canton de Neuchâtel, la Chambre d’agriculture et de viticulture a choisi la famille du viticul-teur Alain Gerber comme ambassadeur.

>14.02.2014 Swisscom devrait doubler la vitesse d’accès à inter-net proposée dans le cadre du service universel. Les consomma-teurs devraient quant à eux être mieux protégés contre les abus de prix dans les services de télécommunications. L’Office fédéral de la communication (Ofcom) a mis plusieurs ordonnances en consul-tation jusqu’au 17 avril. Le géant bleu devrait à l’avenir offrir un débit minimal de 2’000 kbits/s du réseau vers l’utilisateur et de 200 kbits/s en sens inverse. Le prix plafond de 55 francs par mois (hors TVA) pour un raccordement à une telle connexion devrait rester inchangé. L’annonce de cette révision d’ordonnance intervient alors que l’un des principaux concurrents de l’ex-régie fédérale, Cable-com, vient d’annoncer qu’il va quasiment doubler ses vitesses de connexion dès le 1er avril. Le projet mis en consultation porte aussi sur la protection des consommateurs dans les services à valeur ajoutée. Les prix des services offerts par internet devraient être indiqués de manière claire à proximité immédiate de l’endroit où l’utilisateur doit cliquer pour accepter l’offre.

>15.02.2014 Il y a tout juste un an, l’entreprise de menuiserie et de construction Covesta, à La Chaux-de-Fonds, déposait son bi-lan en raison d’un endettement excessif. Elle laissait une trentaine d’employés sur carreau. Outre des conséquences économiques et sociales, celle-avait pris un tour politique: l’ancien conseiller d’Etat Bernard Soguel présidait en effet cette coopérative, dont la direction était assurée par l’ex-chef du Service cantonal de l’emploi Sylvain Babey. Un an après la débâcle, plainte pénale et procédure de faillite restent ouvertes. Le «trou» financier dépasserait quatre millions de francs et des cotisations aux assurances sociales impayées. Il s’agira ensuite de voir comment réaliser les nombreux bien immobiliers dont la coopérative Covesta était propriétaire: vente aux enchères? De gré à gré? Tout est ouvert. Cet argent servira à rembourser une partie des créances, dont les salaires et cotisations en souffrance. Et si leur dû n’était pas remboursé, les assurances sociales pourraient alors elles aussi démarrer une procédure judiciaire.

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repères n° 165 - Mars 2014 17

brèvesInternet au travailLe 13 février 2014, la CNCI et le Centre d’étude des relations de travail de l’Université de Neuchâtel ( CERT ) ont organisé un col-loque « Internet au travail ». Dans le cadre de cette manifestation, un ouvrage traitant des principales questions juridiques concernant l’utilisation d’Internet sur le lieu de travail a été publié. Il s’agit d’une œuvre collective rédigée par douze experts suisses romands, actifs dans l’enseignement et/ou la pratique du droit du travail et du droit des nouvelles technologies qui traite notamment des questions suivantes :

• Googelisation des employés

• Surveillance électronique des employés

• Utilisation des réseaux sociaux pour les travailleurs et les employeurs

• Aspects légaux du BYOD (Bring Your Own Device)

• Utilisation d’Internet et de l’intranet par les syndicats

• Réalisation d’un site internet par le travailleur

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* Un secteur correspond à un département d’une entreprise. Ainsi, une entreprise peut demander la RHT pour un ou plusieurs secteurs (ex. secteur polissage et secteur adminstratif).

Exportations suisses en valeurVariations en % par rapport au mois correspondant de l’année précédente

Décembre Janvier

3025201510

50

-5-10-15-20

Marché de l’emploi

Heures chômées Nombre de secteurs*

DécembreJanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJuilletAoûtSeptembreOctobreNovembre

17’28430’52532’71730’82330’56621’42024’244

9’93716’85916’90828’72220’009

334141434136413029354234

307’033492’604393’566375’500368’414312’094271’796149’357186’773190’586212’449219’778

580631674657612567540363353379375385

RHT (NE) NERHT (CH) CH

conjoncture Total

Instruments de précision

Machines, appareils et électronique

Horlogerie

NE CHSource EPFZ (Kof)

2010 2011 2012 2013 2014

Marche des affaires Industrie totale

60

40

20

0

-20

-40

-60

-80

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La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 165 - Mars 2014

Pont & Dupont Sàrl se veut un concentré de Neuchâtel comme le sont ses fondateurs, Frédéric et Christophe Pont. Identiques mais différents comme le haut et le bas, ouverts ou réservés selon le moment, mais toujours indissociables. Le tout, sans se prendre au sérieux mais toujours en faisant les choses avec sérieux.

AUCLAIR SARL, installée depuis 1985 dans le Canton de Neuchâtel, travaillait précédem-ment en tant que Bureau d’Ingénieurs civils sur des chantiers étrangers. Depuis peu la so-ciété a créé un nouveau département axé sur la valorisation et les assainissements énergé-tiques des immeubles suisses.

Les frères Pont comme on les appelle régu-lièrement ont de multiples casquettes ou « chapeaux melons » sans avoir la grosse tête. Cadres dans une Compagnie d’assurances de la place, ils profitent de la confiance témoignée par leur employeur pour fédérer de nombreux acteurs économiques et sociaux du Canton.

S’il faut trouver la genèse de cette société, elle prend certainement source avant sa fon-dation lorsque, en 2005, les deux fondateurs organisent au travers de leur activité prin-cipale un premier grand forum PME sur le thème suivant « de la marque à l’image de marque. Réédition de cette performance en 2013 en réunissant toute une journée dans les serres de la ville, 500 décideurs de notre république sur le titre éloquent : « Notre can-ton a du talent ».

Cette nouvelle activité est dirigée par M. Noël Auclair, Ingénieur civil inscrit au REG A, titulaire du Master EPFL en Expertise des bâtiments, Partenaire spécialiste MINERGIE, Expert CECB, Expert en désamiantage agréé SUVA et Expert radon agréé OFSP.

L’expertise technique d’AUCLAIR SARL per-met de réaliser des assainissements éner-gétiques de bâtiments dans des conditions avantageuses, qu’il s’agisse ou non de certifi-cations MINERGIE. Son expertise financière et

Entre ces deux manifestations très profes-sionnelles, tout le monde parle encore de la « Saturday night flowers » à la place du port et ses 3’000 Neuchâtelois réunis pour une soirée dansante qui dégagera 160’000.- de bénéfice net redistribué aux associations d’aide aux enfants dans notre région par l’en-tremise des Clubs service du Canton.

Aujourd’hui, Pont & Dupont Sàrl ( and friends ) organise déjà la 4e édition du Salon de l’Im-mobilier NEuchâtelois dans les patinoires du littoral du 9 au 13 avril prochain avec plus de 10’000 visiteurs attendus et plus de 100 exposants. www.sine.ch permet de découvrir la liste de nos partenaires-exposants ainsi que le programme des conférences. Venez nom-breux voir le savoir-faire des entreprises de notre région.

juridique offre aux propriétaires des solutions leur permettant de valoriser au mieux leur patrimoine immobilier.

Les hausses de prix de l’énergie, l’étiquette énergétique obligatoire pour tous les bâti-ments construits avant 1991 et les durcisse-ments législatifs présents et à venir [nouvelle loi sur l’énergie] vont mettre une pression de plus en plus forte sur les propriétaires pour les obliger à réaliser les assainissements énergé-tiques de leurs immeubles.

D’autres projets viendront certainement ali-menter l’objectif de Pont & Dupont Sàrl à l’avenir mais toujours avec la même volonté, fédérer les forces vives pour mettre notre can-ton en action. Si nos réflexions sont encore au niveau de la page blanche, de nombreuses idées sont à l’étude dans le domaine de la musique, du tourisme, des congrès et pour-quoi pas le domaine culinaire car, il faut don-ner de la saveur à la vie et ceci, toujours dans un esprit positif et constructif. Nous connais-sons nos limites, mais « tous ensemble » nous serons toujours plus forts.

Pont & Dupont SàrlCuard 372022 [email protected]

Compte-tenu des conditions actuelles de cré-dit, qui risquent de se durcir dans l’avenir, les propriétaires les plus réactifs pourront encore profiter en 2014 de bonnes conditions de financement leur permettant, dans certains cas, de réaliser leurs travaux sans aucun ap-port financier.

AUCLAIR Sàrl Hôpital 41A2114 FleurierTél. 032 861 32 [email protected]

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