Le Bon Air Antilles & Guyane n°22 Septembre-Octobre 2014

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AIR ANTILLES ET AIR GUYANE ONT LE PLAISIR DE VOUS OFFRIR Le Bon Air SEPTEMBRE/OCTOBRE 2014 #22 Évasion_ Montserrat, petite île au tempérament de feu_12 Randonnée_ Balade à la frontière brésilienne_24 Patrimoine_ Visite guidée du fort Saint-Louis_30 Évasion_ Montserrat, petite île au tempérament de feu_12 Randonnée_ Balade à la frontière brésilienne_24 Patrimoine_ Visite guidée du fort Saint-Louis_30

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Le 22ème numéro du magazine de bord d'Air Antilles et d'Air Guyane, compagnies aériennes des Caraïbes

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AIR ANTILLES ET AIR GUYANE ONT LE PLAISIR DE VOUS OFFRIR

Le Bon AirSEPTEMBRE/OCTOBRE 2014

#22

Évasion_Montserrat, petite île au tempérament de feu_12

Randonnée_Balade à la frontière

brésilienne_24

Patrimoine_Visite guidée du

fort Saint-Louis_30

Évasion_Montserrat, petite île au tempérament de feu_12

Randonnée_Balade à la frontière

brésilienne_24

Patrimoine_Visite guidée du

fort Saint-Louis_30

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GIVE ME FIVE.Les vrais amis. sur les doigts d’une main.

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4 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

“ÉditoChers Passagers,

Tout au long des grandes vacances, vous avez été nombreux

à profiter de nos offres tarifaires pour vos déplacements

régionaux, et nous tenons à vous remercier pour votre

fidélité sur nos lignes !

Bien que l'autorisation de l’organisme de sûreté américain nous

ait contraints à différer sa desserte, San Juan est bel et bien

ouverte depuis le 14 août dernier. Bon nombre d’entre vous ont

ainsi rejoint la capitale de Puerto Rico, paradis des amoureux de

shopping et hub idéal pour voyager vers les Etats-Unis, l'Amérique

du Sud et bien d'autres destinations…

Cette rentrée est placée sous le signe de la nouveauté.

Dès septembre, vous allez pouvoir adhérer à notre tout récent

programme de fidélisation et bénéficier de nombreux avantages…

Pensez aussi à renouveler vos e-coupons pour toujours plus

de privilèges et pour voyager encore plus loin !

Côté Guyane, nous saluons l’implication du Conseil Régional.

En finançant une cuve de carburant (15m3) dont la mise en

service est prévue courant septembre, la Région Guyane

contribue à développer nos rotations vers Grand-Santi et

Maripasoula au départ de Saint-Laurent du Maroni, et ainsi

à améliorer l’offre de services pour nos passagers.

Il me reste à vous souhaiter à toutes et tous une belle rentrée,

une bonne lecture et un agréable vol,

Christian Marchand

Président Directeur Général

Air Antilles & Air Guyane

Bimestriel édité parAgence Blue Marine1 boulevard Houelbourg sur MerZI Jarry - 97122 Baie-Mahault - 0590 32 64 [email protected] : 442 804 456 00014SARL au capital de 8 000€

Directeur de PublicationChristian MARCHAND

Responsable d'ÉditionNadège CERETTO

Conception/RéalisationAgence Blue Marine

RédactionN. Ceretto avec l’aide de V. Pellé, H. Phojo, T. Beltan, P. Gutierrez, C. Seznec, D. Saint-Louis Augustin, C. Bulot, K. Dongar, T. Negi, Z. Durel, J. de Caires Taylor, A. Chalonec, E. Nuissier, F. Charbonnier, D. Vidal, G. Lemenn, V. Perez, L. Taris, JM. Castet, M. Mouniq ; B. Rossi – Littérature ; T. Jayet – Audiovisuel ; BDAF & CCI-IG – VIP-971 ; F. Gurrieri &Tifox - VIP-IDN ; Tifox - VIP-972 ; K. Vulpillat - VIP-973.

Crédits PhotosN. Ceretto ; B. Paris ; T. Beltan ; P. Gutierrez ; C. Seznec ; J. Prince ; T. Petit le Brun ; J. de Caires Taylor ; T. Tiberghien ; E. Nuissier ; JM. Aspe ; M. Dormoy ; P. Kazmierczak, R. Semik,A. Reynolds, A. Bozhok, J. Copland, A. Bogacki, R. Byron,Javaman, Ntdanai, Anson0618, Crobard, T photography,Brocreative, Ariwasabi, Mariontxa, Kordik, Warren Goldswain,Ollyy, StevenRussellSmithPhotos pour Shutterstock ; MontserratTourist Board ; Office de Tourisme de Saint-Vincent les Grenadines ;Office de Tourisme de Fort-de-France ; Comité Martiniquais du Tourisme ; www.DiscoverDominica.com ; PLB éditions ;Caraïbéditions ; Editions Plon ; Dr. Ing. h.c. F. Porsche AG ; Citroën ;Mediaserv ; Aprosep ; CCI de Guyane ; B. Michaux-Vignes pour la CCI-IG & BDAF – VIP-971 ; F. Gurrieri & Tifox - VIP-IDN ;Tifox - VIP-972 ; K. Vulpillat - VIP-973.

Direction ArtistiqueMarc PRAQUIN

Régie PublicitaireHélène : 0690 47 03 38Marie : 0690 71 82 98

ImpressionAntilles Imprimerie

Papier provenant des forêts gérées durablement.

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Tourisme_10

Évasion_12

Ailleurs_16

Découverte_18

Nature_22

Randonnée_24

Artiste_26

Patrimoine_30

Tradition_32

Environnement_34

Talent_38

Portrait compagnie_40

Culture_42

Festival_44

Économie_46

Littérature_48

Audiovisuel_50

VIP_52

Détente_60

Mode_62

Auto_66

Coaching_70

Santé_72

Solidarité_74

Jeu_78

Agenda_82

Septembre /Octobre 2014

Sommaire

8 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

#22

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En catamaran,de Mopion à Young Island

Une “robinsonade”, tout le monde en a rêvé aumoins une fois… Voguer tranquillement parmiles îles féériques des Grenadines, y faire escaleau petit matin ou à l’heure du déjeuner, avec unpetit panier de langoustines prêtes à griller…Aucun doute : Crusoé va adorer !

1Tourisme

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Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014 11

C roisière récréative…Ce petit brin de vent qui effleurevotre visage tandis que vous

succombez à la rêverie dans les filetssolides de votre catamaran, ce soleilgénéreux qui rend la mer encore plustransparente… Et l’esquisse, à l’hori-zon, d’une terre luxuriante aux plagesdorées… Voilà quelques heures quevous avez quitté Saint-Vincent. Et lesautres îles de l’archipel (qui en compte 32)déjà se rapprochent : Mayreau et sa sibelle Salt Whistle Bay, les Tobago Cays,sans oublier la magique Union et sesbaies de Clifton et Chatman… Mais c’estprès de Mopion, un des îlots les pluspetits au monde, qu’un des meilleurs

mouillages vous attend : ce banc desable calme et désert a dressé sa pail -lotte hors du temps, au toit tissé defeuilles de coco, pour un goûter fruité etune après-midi agréablement ombragée,dans la douceur tiède des alizés. Aprèsle crépuscule, l’île privée du Palm IslandResort vous accueille pour un dîner tro -pical en tête-à-tête avec les étoiles etune nuit cosy (NDLR : réservation surwww.palmislandresortgrenadines.com).

…Et cocooning au paradis :

Le cocktail made in Grenadines peutse poursuivre lors de vos prochainesvacances, dans un savant mélange dedécouvertes et de farniente… Surtout

si vous vous offrez le Sailaway packagede l’île-hôtel de Young Island : 5 jours surun petit oasis aux couleurs exotiqueset 48 heures de bien-être au gré desvagues turquoises et tempérées de lamer des Caraïbes (NDLR : réservationsur www.youngisland.com). Cottagesbucoliques lovés dans les hauteursverdoyantes aux senteurs de goyave et de frangipaniers, criques atypiquesinvitant à bronzer tout en sirotant unjus du Coconut Bar, et une multituded’activités à ne pas manquer : snor -keling, planche à voile, kayak, pédalo,et pourquoi pas un soin délassant auspa Kalina ? C’est en mode matelot quela détente se poursuit, direction Bequia– son incroyable littoral, ses bars festifs,sa pinacolada et ses steelbands, puisMoustique - écrin prisé des VIP dontMick Jagger et David Bowie – et sesincomparables plages de Macaroni etLagoon Bay.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercionsl’office de tourisme de Saint-Vincentet les Grenadines. Si vous souhaitezréserver votre séjour en catamaranet/ou dans les hôtels partenaires,contactez le 01 40 28 10 00 ou rdvsur www.discoversvg.com

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1. A Grand Anse (île de Grenade) ; photo de P. Kazmierczak (Shutterstock)2. Parlatuvier Bay (îles des Tobago Cays) ; photo de R. Semik (Shutterstock)3. Bungalows et plage du Young Island Resort ; photo de l'office de tourisme de Saint-Vincent les Grenadines

Tourisme

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Petite île au tempérament de feu

Montserrat,

Petite (102 km²), certes, mais néanmoins caractérielle...Ainsi peut-on qualifier Montserrat, terre volcanique émergéeà 80 kilomètres d'Antigua, au Nord de la Guadeloupe, etdont les monts de la Soufrière font souvent parler d'eux...

1Évasion

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Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014 13

Rendez-vous sur la lune ?Le moins que l’on puisse dire,c’est que les panoramas de

Montserrat laissent sceptiques tous lesvisiteurs, qu’ils soient là pour quelquesheures ou plusieurs jours... Il y règneune atmosphère singulière, mystique,mêlée de peur et d’émerveillement, sur -tout au Sud de l’île où l’éruption de 1995a laissé une entêtante et acre odeursoufrée et des stigmates impression-nants : maisons abandonnées à la hâtedont il ne reste que de vagues murs enpierres, ponts effondrés parmi la laverigidifiée, rivières asséchées, sentiersoubliés... et, parse mées ça et là parmiles sols noirs ocrés, de téméraires touf fesd’herbe qui essayent de pointer. Ainsidonc la végétation tente de reprendre vie,comme les Montserratiens qui ont fui àtravers le Commonwealth, l’Amérique duNord, l’Europe ou à l’autre bout de l’île,plus respirable, cultivable et sup por table.Presque 20 ans après, tous ceux quihabitaient Plymouth - l’ancienne capi -tale nichée sur les contreforts Ouest -et ses alentours ont gardé en mémoirecette jour née du 18 juillet, irréelle etténé breuse, qui a changé à jamais leurexistence. Nous étions heureux, confie

l’un d’eux, nostalgique. Nos maisonsrespiraient la joie. La terre était fertile etnous donnait du travail, bien plus quedans les rocailles du Nord. On vivait depeu mais on vivait bien. Nos enfantscouraient partout, ça riait fort ! On ne sesentait pas épiés par l’œil du volcan quel’on redoute tant maintenant... Mais c’estla loi de la nature, on ne peut rien contreça ! Et quand elle s’est rebellée, ce futterrifiant : une fumée dense et étouffante,une chaleur insoutenable, des centainesde brasiers, des coulées oranges brû-lantes... et 12.000 Montserratiens forcés

de quitter au pas de course leurs quar-tiers, ne se doutant pas, alors, qu’ilsne pourraient pas y revenir, la zone dePlymouth demeurant interdite de séjourencore aujourd’hui.

L’aéroport W. H. Bramble a totalementdisparu le 25 juin 1997. Et même enbord de mer, le décor est lunaire. Parmid’énormes roches tombées des hautsdu volcan en furie, subsistent parfoisune vieille tour - vestige d’une ances-trale rhumerie - le toit effondré d’unbâtiment agricole, le clocher enseveli

1-3. Jolies vues sur Woodlands Bay Beach2-5. Au loin, le volcan de la Soufrière de Montserrat4. Vestiges aux environs de Plymouth Crédits photos : Montserrat Tourist Board ; Adrian Reynolds pour Shutterstock

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Évasion

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14 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

d’une église, la coque retournée et gra -vement endommagée d’un bateau depêcheur échoué là pour l’éternité... Dansce dédale de ruines - entre Plymouth,Harris Village et Saint-Patrick - les des-cendants des ânes, cochons, chèvres etmoutons rescapés des cendres d’avantl’an 2000 ont désormais élu domicile,s’obstinant à trouver, au jour le jour,suffisamment de verdure à brouter...

...Près d’un volcan qui tient en émoi :

Depuis 2010, l’Observatoire Volcaniquede Montserrat travaille en étroite colla-boration avec le Centre de RechercheSismique de Trinidad-et-Tobago, L’ins-titut de Physique du Globe de Paris etl’Observatoire de la Guadeloupe, pourcalculer le taux de dioxyde de soufre etjournalièrement établir le niveau de risquevolcanique local (sur une échelle de 1 à 5), ce qui entraine parfois des restric-tions d’accès voire la fermeture complètede certains périmètres du Sud de l’île.Géoscientifiques et électrotech ni ciens,via caméras optiques et thermiques,surveillent l’évolution du dôme et la résistance du sol.

...Sur une île humble et authentique :

Que de chemin parcouru depuis l’érup - tion notoire de 1995 qui obligea lapopu lation de Montserrat à davantagese retirer dans les Center Hills et plus au

Nord de l’île. Seuls 4800 habitants ydemeurent après la catastrophe. Hum-bles et courageux, ils ont retroussé leursmanches pour se reconstruire un quo-tidien normal : de nouveaux secteursadministratifs tels que Brades ont étéconçus, en attendant l’émergence d’unchef-lieu près de Little Bay. Pour sou-tenir leurs efforts, certaines stars dontStevie Wonder et Elton John ont active -ment participé à la création du centreculturel ouvert en 2007. L’activité touris-tique a repris. Près des plages de sablenoir ou dans des contrées luxuriantesretirées, quelques maisons d’hôtes accueillent les amateurs de randonnéeset de sensations plongées.

Un peu d’histoire :

D’hier…

Montserrat - souvent appelée l’îled’Emeraude - est maintenant mem-bre de l’organisation des états de laCaraïbe orientale. C’est en 1632 queles colons irlandais de St-Kitts, ilevoisine, s’y installent. Trente ans plustard, les premiers esclaves africainsles rejoignent pour cultiver la canne à sucre. Les quelques canons deCarr’s Bay rappellent les raids franco-anglais menés localement au débutdu 18ème siècle, avant que le traitéd’Utrecht ne soit signé en 1713 etque Montserrat ne deviennent défi-nitivement britannique en 1783.

…à aujourd’hui :

Si l’île a été marquée par des rivalitésde possession, c’est surtout sonvolcan – toujours capricieux, parfoiscolérique – qui tient en haleine toutela population caribéenne…

■ 18 juillet 1995 : une éruptionsoudaine et violente oblige lesautorités à faire évacuer Plymouth,capitale de l’île ;

■ 25 juin 1997 : Plymouth est inté -gralement détruite et le Sud de l’îledevient irrespirable, poussant seshabitants à un exode forcé ;

■ 28 juillet 2008 : sans signe pré -curseur, une forte explosion génèreune colonne de cendres haute de12.000 mètres qui paralyse le traficaérien jusqu’à Porto-Rico ;

■ 11 février 2010 : des nuéesardentes et un panache de cendresrecouvrent la Guadeloupe, Antiguaet les Iles du Nord.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions :

■ l’office de tourisme de Montserrat :

Email : [email protected]

Web : www.visitmontserrat.com

■ l’agence Market One de Fort-de-France :

Email : [email protected]

Tél. : 05 96 63 12 97

Fax : 05 96 71 43 10

Quelques séjours à Montserrat sontorganisés fin 2014 et courant 2015 audépart de Guadeloupe. Pour en savoirplus, rdv sur www.caribholidays.frou appelez le 05 90 85 00 63.

Évasion 4

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16 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

Lisbonne,Ne manquez pas le N°28 !

Ailleurs De l’autre côté de l’Atlantique, mais toujours près de rivagesmystiques, Lisbonne s’affiche le temps d’un week-end enescapade de charme… Adulée par les retraités, les étudiantscosmopolites et les couples romantiques, la capitale du

Portugal déclare sa flamme…

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Ailleurs

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1. Funiculaire de Bica - 2. Citadelle Sao Jorge et les toits lisboètes3. Monument des Découvertes à Belem - 4. L'ascenseur Santa Justa à BaixaCrédits photos : Javarman, Andriy Bozhok, John Copland et Artur Bogacki pour Shutterstock

Bom dia Lisboa !

Capitale portugaise, Lisbonne – environ 84 km² - est aussi la plusgrande ville du pays avec presque 3 millions d’habitants répartis sur53 freguesias (arrondissements).Son centre historique est entouréde 7 collines (São Jorge, Estrela,Santa Catarina, São Pedro deAlcan tra, Graça, Senhora do Monteet Penha de França) dont la plupartdes pentes ne permettent pas la circulation auto mobile (d’où la miseen service d’un ascenseur inauguré

en 1902et de 3 funiculaires). Son cli -mat relativement tempéré convie à yséjourner toute l’année, pour le tra-vail (chantiers navals, pêche, pétrole,sidérurgie, industrie du textile), lesétudes, le shopping, les vacan ceset/ou les loisirs (le Car naval en février,le semi-marathon en mars, la Nuitde Santo Antonio le12 juin et lesfestivals Rock in Rio Lisboa en étéet Doc Lisboa en septembre sontautant d’évé nements à vivre).

Avant de partir, consultez le sitewww.visiterlisbonne.com

Justa (à Baixa) avant de farnienter quel -ques heures sur Praça do Comercio. A pied ou en funiculaire, on grimpe encore… Cette fois-ci jusqu’au Castelode Sao Jorge offrant un inoubliable pano -rama sur le dédale lisboète et l’intensebleu de l’océan, ajoute Nadège avant decontinuer : poursuivons la balade versl’Alfama (âme de la Cité), grignotonsdes pataniscas de bacalhau (galettesde morue) et filons à Belem et sa Tour ;après la traversée du pont du 25 Avril,une halte au Mosteiro dos Jeronimossera la bienvenue, pourquoi pas pour ydéguster les désormais célèbres pasteisde l’Antigua Confeitaria (pastel de nata).A la nuit tombée, trinquons au bonheuréternel dans les quartiers pittoresques

de Bica ou de Bairro Alto. Le lendemainmatin, le musée Calouste-Gulbenkiannous ouvre ses portes. Plus tard, nouspartons direction le Parc des Nations pourfaire connaissance avec les 15.000 espè -ces de l’Océanorium. Nous terminons lajournée en beauté, survolant en téléca-bines le pont Vasco de Gama et le Tage.Puis le séjour se prolonge dans les com -munes voisines, par exemple à Sintra,particulièrement dans les allées de sonpalais où l’on peut acheter des queija-das (NDLR : une des spécialités localesdont on se régale), mais aussi à Estoril,Cascais et Mafra. Si vous avez la chanced’y rester plus longtemps, visitez aussile jardin zoologique et le parc forestierde Monsanto.

P oétiquement déroutante…Adorablement campée sur lesrives de la mer de Paille, Lisbonne

décline divers paysages, aux incroyablescouleurs et ambiances incontourna-bles. Elle réussit ainsi à bluffer tous sesvisiteurs, quel que soit leur âge, confieNadège Ceretto, chargée éditoriale duBon Air. Les plus nostalgiques apprécientsa langueur, quand l’espace-temps sesuspend, invitant à fouler les vieilles ruesdu centre historique dont les faça des desginjinha et des ateliers artisanaux diffu-sent quelques notes de fado ; d’autreslui préfèrent les bistrots branchés duChiado et les longues avenues contem -poraines offrant leurs boutiques chics ettendances (comme Avenida da Liber-dade). C’est bel et bien le mythique tramjaune et orange – encore plus typique àPorto - qui lie d’amitié et d’un joli grainde folie tous ceux qui s’y croisent, s’yfrôlent, s’y rencontrent, s’y distraient,s’y cultivent, s’y entichent…

…Agréablement émouvante !

Pour que notre cœur batte la chamadeau même rythme que celui de toute laville, rendez-vous est donné au centre dela très grande Praça Dom Pedro IV dontles damiers, statues et monuments bril -lent sous le soleil étincelant. Ne manquonspas ensuite l’occasion de surplomber lestoits de la cidade via l’Elevador Santa

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18 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

Dans le sillondes papillons…

Découverte Virevoltant par-delà les jardins, bois etrivières du globe, le papillon, toujoursénigmatique, donne à rêver… Sont-ceses étincelantes couleurs, son cyclede vie atypique ou simplement sonmiraculeux batifolage qui confèrent àl’Ephémère cette singulière magie del’instant ?

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1 à 4. Papillons en actionCrédits photos : Baptiste Paris ; Anson0618,

StevenRussellSmithPhotos et Ntdanai pour Shutterstock

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Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014 19

Découverte

L ’envol du Papillon…A sa dénomination Lepidoptera,on préfère l’évocation du papillon…

Car on aime tant l’apercevoir sur lesterrasses de nos maisons, le long denos sentiers de randonnées, près deslacs ou de nos rivages encore sauva -ges… A n’importe quelle heure de lajournée - mais surtout dans la fraîcheurdu matin – l’insecte ailé s’anime, butinantpour se nourrir des corolles de fleursaux pétales aussi vifs que ses proprescouleurs. Très répandus – même si cer -tains ont malheureusement tendance àse raréfier – on en dénombre environs165.000 espèces à travers le monde,dont 7000 en Europe et 5000 en France.

D’abord œuf, puis chenille, puis chry-salide (ou nymphe) – le plus souventlovée dans son doux cocon - l’imago(ou papillon) s’habille ensuite de troispaires de pattes et de deux paires d’ailesrecouvertes d’écailles multicolores, dessoies aplaties (ou plaques chitineuses)lui servant à voler au fil de son existencealéatoire, pouvant aller de quelquesheu res à plusieurs mois.

…Fascinante bestiole !

Généralement plus large que longue, la tête du papillon est de chaque côtéparée d’ocelles (les yeux) lui offrant unchamp de vision étendu. A l’extrémitése dressent les antennes disposant denombreux poils sensoriels, véritablesorganes olfactifs, tactiles (et peut-êtremême auditifs). Juste en dessous, lespalpes, appendices gustatifs, permet-tent à l’insecte d’identifier la plante dontil va se régaler et sur laquelle il pourraaussi éventuellement déposer ses grap -pes d’œufs microscopiques – la femellepeut en pondre jusqu’à 1000 - afin queles larves puissent convenablementgros sir et grandir (en deux semaines, lachenille va jusqu’à quadrupler sa taille).Quant à sa trompe qui aspire le pollen,elle s’enroule au repos. Le thorax hébergepattes et ailes et l’abdomen les membra -nes respiratoires ainsi que les systèmesdigestif, nerveux, circulatoire et repro -

duc teur (les femelles diffusent des phé -romo nes qui encouragent les mâles àse lancer dans une parade nuptiale). Ondistingue les papillons diurnes (actifs lejour ou rhopalocères), fins et colorés, etles nocturnes (hétérocères), plus épais,plumeux et plus ternes. Phytophagespour la plupart (99%), ils s’alimententde pollen, de nectar et de fruits bienmûrs.

Le saviez-vous ?

■ Les papillons représentent 10%des 1.450.000 espèces d’insectes ;

■ Selon les espèces :

• les revers des ailes, souvent foncés,peuvent s’apparenter à des ornemen -tations de défense qui permettentdonc une dissimulation optimale dupapillon dans son environnement(notamment contre ses prédateurs) ;

• les ocelles s’avèrent être un bonmoyen de reconnaissance et de différenciation ;

• les papillons peuvent présenter desvariations, particulièrement de taille,suivant le sexe, l’altitude et le climat ;

• les femelles et mâles sont sem-blables, montrent des distinctionsminimes ou se parent de motifs etcouleurs complètement différents.

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…Pour longtemps encore ?

Si l’on estime que le papillon existe depuis près de 150 millions d’années,plusieurs rapports internationaux tirentdésormais la sonnette d’alarme sur la régression des espèces, soit -50%dans les prairies d’Europe entre 1991 et 2011, sans doute en raison de la dégradation progressive des écosys-tèmes via le réchauffement climatique,l’usage des pesticides et le choix d’uneagriculture intensive ; l’urbanisationcroissante est aussi mise en cause(NDLR : ainsi, la survie des papillons – comme celle des abeilles - se veut unbon indicateur pour évaluer la santé environnementale).

Cependant, à ce jour, peu d’espècessont protégées.

Crois-tu au… Papillon ?

Les croyances autour de cet insectesont multiples. Partout, la chrysalidereprésente le potentiel de l’être, alorsque le papillon qui en sort se veutsynonyme de résurrection. Au Japon,le papillon reflétant grâce et légèretéest l’emblème de la femme ; il présagele bonheur conjugal et sym bolise lesesprits voyageurs. Chez les Aztèques,on l’affilie au soleil et aussi à la bra-voure des guerriers ; il s’agit du dieudu feu, sans doute car les couleurschatoyantes de ses ailes si souvent enmouvement rappellent le crépitementdes flammes. Dans la mythologiegrecque, il réfère à la déesse Psy-ché (l’âme) mariée à Eros (l’amour).

Papillon, qui es-tu ?

Dans les Antilles, deux écrins invi-tent locaux et touristes à découvrirle cycle de vie des papillons et leursincroyables couleurs. Vous avez rdvavec The Butterfly Farm à :

■ Saint-Martin : Route du Galion – Quartier d’Orléans(voir la rubrique NATURE)

Tél. : 05 90 87 31 21

Email : [email protected]

■ Aruba : J. Irausquin Boulevard Z/NOrangestad

Tél. : +297 586 36 56

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20 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

Découverte 4

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Parc d’activité de Jabrun, lot n°21 - 97 122 Baie-MahaultTél. : 0590 38 98 82 - Fax : 0590 38 98 83

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Toute la féériede la Ferme aux Papillons

22 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

On ne sait pas vraiment pourquoimais les papillons ont une auramystique… Ils dégagent une énergiecolorée, douce, apaisante qui n’estpas sans rappeler les bonheurs del’enfance… alors, insouciants, on leurcourait derrière… Ainsi donc, lorsd’un séjour à Saint-Martin, Le Bon Aira fait une pause ressourçante auparadis des nymphes…

Découvrez l’effet papillon !Au cœur de la réserve naturelle deSaint-Martin, à deux pas de la très

jolie plage du Galion, The Butterfly Farms’est nichée dans un éden de fleurs et deverdure, hébergeant plusieurs centainesde specimen de papillons, endémiquesdes tropiques bien sûr, mais aussi impor - tés de l’Amazonie, des Etats-Unis, del’Afrique et de l’Asie…

Créé en 1994 par William Slayter et sonépouse Karin, aidés de John Coward, cehavre luxuriant s’est longtemps inscritcomme le premier asile de lépidop tè resen Caraïbe (NDLR : le couple britanni quea également ouvert une autre ferme à Aruba). C’est dans une serre à cielouvert dont les alizés ventilent la vertetiédeur que se déroule la visite guidéede pres que une demi-heure… Parmi leshibiscus, les orchidées, les plantes etarbres exo ti ques et les mignons petitsbassins d’eau, des dizaines d’insectesailés aux inten ses couleurs papillonnentde tous côtés.

Il est 9h du matin, il fait certes humide etlourd mais les papillons – tout ragaillardisde la fraicheur de la nuit - ne vont pascesser leur interminable ronde nup tialeavant le début d’après-midi, expliqueHélène, notre accompagnatrice, avant deretourner une ample feuille de bana niersur laquelle des milliers d’œufs minus cu - les ont déjà été pondus, dans l’attente devoir éclore des chenilles qui - après avoir

goulûment mangé pendant 3 semai nes- se transformeront en chrysalides, puis2 semaines après, en papillon adulte.

Saint-Martin papillonne !

Selon les espèces, les chenilles arborentdes calibres, des motifs et des colorisdistincts, leur permettant de se dissimu lerdans les végétaux qu’elles grignotent pourgrossir avant leur ultime méta mor phose,précise Hélène avant d’ajouter : et sou -vent, les plus attrayantes - de par leursteintes vives – s’avèrent les plus toxi quespour leurs prédateurs (NDLR : lézards,oiseaux, grenouilles...).

Ici, les chrysalides sont pouponnées. A la nurserie, on s’assure de leur bien-être et de leur sauvegarde, confie Hélènequi, dans le creux de sa main experte,caresse le dense tissage brun d’uncocon. Juste à côté, deux nouveaux-nésencore suspendus à une frêle bran chelaissent sécher leurs ailes dans la légèrebrise des Antilles. Cette étape est plutôtcruciale, renchérit notre guide, car ellegarantit au papillon qu’il puisse ensuitevoler normalement et s’épanouir. A cetinstant précis, il est strictement décon-seillé de les effleurer !

Au fil des jours ou semai n es qui passent,l’insecte – d’abord hyperactif – va lente -ment ralentir son rythme de vie, il vamoins s’alimenter et ses couleurs vontprogressivement s’estomper…

Envie de papillons dans votre jardin ?

The Butterfly Farm invitent les amou -reux de nature à convier les papil lonsautour de leur maison. C’est très facile,avoue Hélène, surtout en Cara ïbe oùle soleil brille toute l’année ! Il suffitsimplement de cultiver les plan tes quivont attirer les espèces que vous vou -lez voir voler près de chez vous ! Lesfleurs choisies doivent être riches ennectar et pollen, et aptes à l’accueildes chenilles qui vont …les dévorer.Placez-les à l’abri d’un vent trop insis -tant, pensez à régulièrement arroseret - cela coule de source - évitez lespesticides. Evidemment, dérangez ettouchez le moins possible les larveset les papillons.

Morphos bleus et blancs, Attacusd'Atlas, Longwings, Greta Oto, Monarques et nombreuses autresespèces virevoltent dans les largeset hauts filets de la ferme… De passage à Saint-Martin, allez-y !Elle est ouverte tous les jours de 9hà 15h30 (NDLR : le pass acheté 12€à l’accueil offre de revenir autant defois que les visiteurs le souhaitentpen dant leur séjour sur place ; photos autorisées). Plus d’infos au05 90 87 31 21.

Crédit photo : Baptiste Paris

Nature 1

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ST-MARTIN - GALISBAY 150 Howell Center06 90 74 64 [email protected]

GUYANE - CAYENNE 51 rue Schœlcher05 94 38 16 [email protected]

GUADELOUPE - ZI JARRY Rd-point de la Mer, Rue F. Forest prolongée05 90 26 96 [email protected]

MARTINIQUE - FORT-DE-FRANCE 19 rue des Arts & Métiers05 96 39 42 [email protected]

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ARTISANS COMMERÇANTS MARINS PÊCHEURS VENDEURS AMBULANTS TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS

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24 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

Baladeà la frontière brésilienne

Randonnée 1Loin d’être plate, la Guyane s'offre pour l'essentiel en une succession degrandes collines en “peau d’orange” qui - même si elles ne sont pas trèshautes - restent pentues. Cà et là apparaissent aussi des reliefs plusmarqués dont les rares et emblématiques inselbergs. Et incalculablessont les cours d’eau (de la petite rivière ou crique aux grands fleuves)qui lacèrent une forêt à la beauté insoupçonnée...

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Randonnée

2 4 heures n’y suffisent pas ! Alors les guides de Guyane – dont Thierry Beltan d'OYAPOCK

EVASION – envisagent de partir 2 jourset 1 nuit à la rencon tre d’une faune et d’une flore, dit-on, encore tenuessecrètes…

De Saint-Georges…

La première entrevue avec le groupede marcheurs n’est finalement pas si matinale : 9h30 devant l’église deSaint-Georges (qui donna son nom au village lorsque des bagnards, encreusant les fondations de l’édifice religieux, trouvèrent en terre une piècede monnaie hollandaise représentantjustement Saint-Georges) et visite decette mignonne commune, vivante etchaleureuse, de l’Est guyanais. Arpenterles étals de viandes, poissons, légumeset créations artisanales amérindiennesde son petit marché s’avère une agréablepréchauffe quant aux efforts à venir.

…A Oiapoque :

On quitte donc les lieux pour rejoindrevia l’Oyapock, et ses eaux occasion nel -le ment tumultueuses, les rivages duBrésil. L’aventure commence quandtoute la force des bras est requise pourmanier les pirogues de bois, conçuesselon l'usage traditionnel. Quel bonheurde pagayer dans la franche camaraderie

qui désormais lie les participants à cettebelle aventure… Après le pique-niquejudicieusement improvisé par les guides,les visiteurs se dirigent vers La Gabaret.De là, ils empruntent un sentier pédestred’argile rouge, jusqu’au carbet PotoMitan. A leurs pieds, la roche, bouillanteet rugueuse, s’étale jusqu’à la forêt, si vaste, si drue, laissant le regard sedis per ser au gré des moutonnementsformés par les houppiers des arbres et des reliefs. A l’arrivée, il est tempspour les braves de souffler : on établit lebivouac et on dine à la lueur des étoiles.Le lendemain, rien ne sert de courir !Le petit-déjeuner en pleine jungle estservi… à point. Puis il faut rebrousserchemin. On profite de nos escales dansles ateliers gourmets et potiers des environs pour ramener plein de bons et beaux souvenirs à la maison…

Le Pont de l’Oyapock …en suspens ?!

En 1997, Fernando Henrique Cardosoet Jacques Chirac – présidents del’époque - décident de lancer la cons -truction d’un pont entre la Guyane etle Brésil. Celui-ci – haut de 83 mètreset long de 378 mètres – a été achevéen août 2011 mais sa mise en servicedevrait se concrétiser que fin 2014.Le traverserez-vous lors de votreexcursion ?

Et l’enfer vert devient paradis…

Faîtes confiance à la Compagnie desGuides de Guyane (CGG) regrou pantune quinzaine de professionnels dédiés depuis1999 à l’éco-découvertede ce département… Ils envisa gentmille et une manières de mieux vous“connecter” à la nature (du simpleaccompagnement balisé jusqu’à lacréation d’une véritable expéditionloin des sentiers battus). A pied, encanoë ou en pirogue, c’est en toutesécurité qu’ils vous escortent parmifleuves, criques et forêts, vous révélant toutes les légendes de lacanopée et des riva ges frontaliers,toutes les confiden ces de la faune,flore et arché ologie régio nales…(NDLR : choisir une excursion avecla CGG, c’est s’assurer de passerdes moments inoubliables dans lerespect de l’environnement, despopu lations et des normes euro-péennes de sûreté, et de soutenirles structures locales compétentes).

Plus d’infos sur le sitehttp://www.guides-guyane.com/asso_cgg.php

1-2-3. Visite guidée à la frontière naturelle entre Guyane et BrésilCrédits photos : Thierry Beltan ; Pierre Gutierrez

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CatherineSeznec,Inspirée par ses origines et le monde

Artiste Née d’une maman guadeloupéenne fonctionnairedes impôts et d’un papa réunionnais qui travaillaitde son vivant aux PTT, Catherine Seznec a grandiprès de Montmartre… Au fil de ses apprentissages,l’artiste a cependant – très heureusement - renouéavec ses origines métissées…

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De la conviction de l’art…Nièce d’Emile Désormaux (célè-bre éditeur) et cousine de Lisa

Désormeaux (plasticienne reconnue),Catherine Seznec ne se prédestinaitpourtant pas à une carrière artistique.J’ai fait des études scientifiques, obte -nu une maîtrise d’informatique et une licence de mathématiques, confie-t-ellemême, consciente d’être alors bienloin des moti vations qui la font vibrerdepuis main tenant plusieurs années.Après, je suis partie à l’étranger, j’airoulé ma bosse à travers divers conti-nents, avant de m’installer aux USApendant deux ans (à Boulder, dans leColorado), poursuit-elle. C’est là-bas

que j’ai découvert la lithogravure (art degraver la pierre), passant égalementbeaucoup de mon temps libre à pein-dre sur soie, a meler les couleurs, àdessiner et à pratiquer des techniquesartistiques simples… Outre gagner unpeu d’argent, peindre des foulards etdes tableaux de toutes les tailles mepermettait alors de tisser le lien entremes proches restés à Paris et ma nou-velle vie de l’autre côté de l’Atlantique.Ces moments m’ont offert de savoirqui j’étais vraiment au fond de moi.

Plus sûre d’elle et de ses ambitions,Catherine va finalement rentrer en Franceet ouvrir une ecole maternelle primaireen région parisienne, dans laquelle ellepropose aux jeunes élèves des ate liersd’éveils artistique et …scientifique. A cetâge, les enfants ne sont pas encore“conditionnés” et disposent ainsi d’uneliberté d’esprit sans limite… Ils débordentd’imagination, fulminent d’idées… Ilssont drôles, attachants, rêveurs, pleinsd’espoirs… Travailler avec eux danscette optique durant cinq ans m’a énor -mément nourrie. Je regrette juste que,faute de subventions, l’aventure se soittrop vite arrêtée…

Naissent des échanges interculturels :

A la suite de cette enrichissante expé-rience humaine, Catherine rencontrel'artiste Catalan Francesc Bordas quil’initie à l’art contemporain. J’ai pris descours, plusieurs fois par semaine pen-dant pres que trois ans, avoue-t-elle.J’ai fait “sauter” les barrières de mon art.Et j’ai eu envie de reprendre la fac. Ensortant de la Sorbonne avec ma licenced’arts plastiques, j’avais enfin tous lesoutils pour me lancer sans tuteur dansma pro pre voie… Ma “Mosaique de Por -traits du Monde” a suivi dans la foulee(des toiles à l’encre et à l’acrylique surchâssis de 30x30 cm présentant despersonnalités côtoyées par Catherineaux quatre coins du globe, dont MeretOppenheim, une écrivaine allemande).Egalement passion née par la mytholo-gie grecque et les contes de Perrault,la peintre sort courant 1998-2000 desœuvres largement inspirées de ses lec-tures (dont Icare ; 130x90 cm) ; c’estaussi l’occasion d’une première expo-sition à l’exté rieur du Centre Pompidouà Beaubourg, en face de la fontaine deNiki de Saint-Phalle.

J’aime peindre en musique, révèle Catherine. Ça me donne des ailes !Sans doute est-ce pour cela qu’elle vaéditer des tableaux carrés (4X 40x40 cm)pro mouvant des papillons en mouvementescortés de bribes de paroles de chan -sons et de poèmes qu’elle écoute ourécite depuis l’enfance… Vénus, déessede l’amour, viendra compléter cette série,forcément séduisante, qu’elle exposeau Centre Culturel des Finances de lacapitale.

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Artiste1. La tête à l'arbre bleu (acrylique ; 120x80cm ; 2013) - 2. Buste et tissu cousu et peint (acrylique ; 114x146cm)3. L'Envol (buste / assemblage technique mixte ; 2010) - 4. Portait de Mosaïque du Monde (acrylique ; 30x30cm ; 2005)5. Créole au raton laveur (acrylique ; 48x35cm ; 2010) - 6. Voyage aux sources du pays natal (2013)Crédits photos : Catherine Seznec ; Joël Prince

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2008 se veut l’année de la révélation,dit-elle d’un ton mêlé d’émotions etd’assurance. Je trouvais qu’il manquaitjusqu’ici a mon travail une dimension pluspersonnelle et sensible… C’est en redé - couvrant mes racines créoles que mesperspectives ont évolué. Invitée sur lestand des Éditions Désormeaux à laFoire de Paris, j'ai réalisé l'importancedu patrimoine caribéen. M'en nourrir etle faire vivre à travers mes œuvres furentdès lors ma motivation. J’ai voulu quelivres, sculptures et pein tu res s’appor -tent mutuellement… Mes sejours auxAntilles, à La Réunion et en Afrique duSud me ré-imprègnent alors d’une cul-ture hybride qui signe bien sûr une partieessentielle de mon identité... L’exposition“Métissage” de 2009 autorise donc unvirage marquant dans mon par cours.Dès 2010, je revois mes portraits à tra-vers d’autres paysa ges (48x35 cm), jepeins des tableaux en rendant hommageaux grandes thé o ries de P. Chamoiseau,d'E. Glissant et de G. Roy. Pour évoquermes origines multiples, je varie mes tech -niques, les matériaux et les sup ports etj’écris le conte "Le voyage de Melanie"qui a donne lieu au specta cle “Voyageaux sour ces du pays natal” fin 2013 enregion parisienne. Je peins des arbres

symbolisant l'arbre généalogique, l'arbrede vie, l'arbre à palabres... lieux de ren -contres et du partage. Je poursuis maquete de la connaissance du monde, enréalisant des installations artistiques :recemment "Victimes decla rants" auPool Art Fair de Guadeloupe et tres pro -chainement "Heritage" au Mou lin d’Orsdans la Vallée de Chevreuse.

Pour les infos et œuvres contenuesdans ces pages, nous remercionsCatherine Seznec que vous pouvez contacter par téléphone au 06 63 08 26 75 ou par email àl’adresse [email protected] ; plusd’infos sur le site www.seznec.com

Le parcours artistique de Catherine, en bref :

■ Théâtre / spectacle / exposition :• Voyage aux sources du pays natal

(Helium ; Janvry ; octobre 2013)• Métissage (peinture/musique

danse/poésie ; Gif/Yvette ; 2012)

■ Expositions individuelles :

• Exposition et appel à écriture (Voisins-le-Bretonneux ; 2014)

• On ne naît pas métisse, on le devient (Poitiers ; 2010)

• Métissage (Paris/Bercy ; 2009)

■ Expositions collectives :

• Pool Art Fair (GuadeloupePointe-à-Pitre ; juin 2014)

• GMAC (Paris/Bastille ; mai 2014)• Galerie T&T (Guadeloupe/Jarry ;

décembre 2013)• Cité internationale des Arts

(Paris ; juillet 2013)• Pool Art Fair (Guadeloupe/Gosier ;

juin 2013)• Parc de la Haute Vallée de

Chevreuse (2012)• Peintres d’Outremer (Paris ; 2011)• Itiner’R des peintres d’Outremer

(Clichy-sous-Bois ; 2011)• Salon afro-caraïbéen (Grigny ; 2011)• Talents de la Guadeloupe

(Paris ; 2011)• Brassage (Paris ; 2009)

■ Installations :

• Quand les femmes tissent (Paris ; 2012)

• Ne pas perdre le fil (Gif/Yvette ; 2011)

• L’envol (Gif/Yvette ; 2011)• La mémoire du corps (Parc de

la Vallée de Chevreuse ; 2011)

■ Ecriture :

• Le voyage de Mélanie(Chevreuse ; 2011)

■ Divers :

• L’arbre à Palabres (Ville-du-Bois ; 2013)

• L’arbre habité (Gif/Yvette ; 2013)• Regards en action

(Gif/Yvette ; 2012)• Les silhouettes d’Helium

(Chevreuse ; 2011)• Présences marquées

(Chevreuse ; 2011)• Portraits témoins

(Vieille-Eglise ; 2008)• Ma part d’Afrique (2009)

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Artiste 5

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P O U R V O T R E S A N T É , P R AT I Q U E Z U N E A C T I V I T É P H Y S I Q U E R É G U L I È R E .

Salade poulet

D I S P O N I B L E S D A N S V O S R E S T A U R A N T S : P O I N T E - A - P I T R E - A B Y M E S - M I L E N I S - G O S I E R - F O R T - D E - F R A N C E

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du Fort Saint-Louis 1. Vue de Fort-de-France depuis Le Cavalier2. Vue du Cavalier depuis le front de mer (archives)

3. Vue de la partie immergée du Fort depuis les hauteurs de la capitale4. Iguane vivant au Fort Saint-Louis

Crédit photos : Office de Tourisme de Fort-de-France

30 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

Patrimoine Siège du commandement de la Marine aux Antilles, le Fort Saint-Louis –classé monument historique depuis 1973 - s’avère une base militairetoujours en activité. Dernièrement restaurée, cette imposante construction,initiée par le célèbre ingénieur Vauban, a récemment rouvert ses portesaux passionnés d’histoire et de patrimoine…

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Visite guidée

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Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014 31

U ne page s’est tournée…D’un point de vue historique, le Fort Saint-Louis raconte la

Martinique tel un précieux et captivanttémoin. En effet, il s’est inscrit tel le gar -dien des troupes et navires alliés qui ontainsi réussi – malgré quelques retour -ments de situation fortuits, notammentsous l’occupation anglaise – à conserverle contrôle de l’île.

Revenons aux prémices du 17ème siècle…quand la Hollande, l’Angleterre et laFrance s’organisent pour s’opposer à la mainmise des Espagnols et desPortugais sur le Nouveau Monde. C’estdonc en 1635 - à l’époque de la Com-pagnie des Iles d’Amérique - que Belaind’Esnambuc (cadet de Normandie sousle Roi Louis XIII) prend possession deMadinina, débarquant en Baie de Saint-Pierre dont il laisse le commandementà Sieur Dupont, à son tour vite remplacépar Jacques du Parquet. Afin de fortifierla presqu’île rocheuse de Cul-de-SacRoyal qui s’avance dans la convoitée Baiedes Flamands et protège le mouillagedu Carénage, ce dernier décide d’éleverdes palissades de bois qui se renforcent

(sous Louis XIV), laissant apparaître unfort pouvant – en cas de siège - accueillirles habitants pendant plusieurs semai -nes en autarcie.

Encore étoffés, ces remparts (alors con -nus comme Fort Bourbon) vont en 1674repousser les assauts de la flotte néer-landaise menée par Michiel de Ruyter.C’est cependant qu’en 1676 que lesmurs tels qu’on les connaît aujourd’huivont s’esquisser (sous les traits deFrançois Blondel, disciple de Vauban)puis se matérialiser (les travaux sontmenés par Dujoncheray vers 1680).Fort Saint-Louis – qui peut désormaisrecevoir jusqu’à 800 hommes – hébergeégalement (sous Blénac) le Conseil sou -verain, tandis que Fort Royal, dont laconstruction a commencé en 1673,devient la capitale administrative de laMartinique et que Saint-Pierre conserveson statut de port économique. Desprojets d’assainissement suivent pourenrayer les infections directement liéesaux marécages environnants.

En 1759, les murailles résistent aux attaques britanniques mais plus pourlongtemps… Les Anglais s’en emparentdès 1762, puis encore en 1794 et 1809.Finalement, l’intérêt stratégique deslieux décline progressivement, devantles progrès mondiaux de l’armement.

…Un autre chapitre s’est écrit :

Au cours du 19ème siècle, redevenu paci - fiste et paisible, Fort Saint-Louis s’afficheen écrin de basalte et de ver dure héber -geant un zoo (encore maintenant y

demeurent plus d’une cen taine d’iguanes– originaires de Guadeloupe, de Guyaneet de l’îlet Chancel - aimant se dorer ausoleil sur les larges bordures de pierre). Les récentes rénovations du Quai desAvisos permettent également aux ForcesArmées des Antilles d’être plus opéra-tionnelles, particulièrement concernantles normes parasismiques et les frégatesGerminal et Ventôse qui peuvent enfinaccoster au même endroit et en mêmetemps.

Le parcours réaménagé débute côtéPlage de la Française pour accéder aubas tion Sainte-Marthe. De courtines enéchauguettes, de casemates en meur -tri ères, de canons en pavillons, Fort Saint-Louis révèle donc tous ses secrets…

Des époques et des… noms !

Au cours de son histoire, ce fort amain tes fois changé de dénomina-tions :

■ Fort Royal, de 1672 à 1680

■ Fort Louis, de 1680 à 1762, de1763 à 1793 et enfin de 1802 à 1809

■ Fort Edward, de 1762 à 1763, de1794 à 1802 et enfin de 1809 à 1814

■ Fort de la République, de 1793 à 1794

■ Fort Saint-Louis depuis 1814 (du nom du Saint Patron de Fort-de-France)

Pour un petit tour commenté duFort Saint-Louis, l’une des for ti fi -ca tions les mieux conservées desAntilles, n’hésitez pas à appeler le05 96 75 41 44 (les visites sont pos si -bles du mardi au samedi de 9h à 16h ;entrée à 8€ pour les adultes et 4€pour les enfants). Profitez des Journéeseuropéennes du Patrimoine (les 20et 21 septembre 2014) pour y aller !

Pour toute information complé men -taire, merci de contacter l’office detourisme de Fort-de-France situé 76 rue Lazare Carnot :

Tél. : 05 96 60 27 73

Fax : 05 96 60 27 95

Web : www.tourismefdf.com

Patrimoine

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Dès l'aube32 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

avec les pêcheurs martiniquais

Tradition Il est 6h du matin. Le soleil se lève gentiment surAnse Dufour, au Sud-Ouest de la Martinique. Surla plage, plusieurs hommes discutent devant leurverre de ti-punch – le décollage - avant que lapêche commence…

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poche cen trale et d’ailes permettant derabattre le filet et de le remonter à borddes bateaux, et la senne tournante etcoulissante qui peut être fermée par lefond afin de rete nir la totalité des pois-sons attrapés).

Outre la senne, d’autres techniques tra d i -tionnelles de pêche – dont certaines ontété héritées des Indiens Caraïbes - sontrégulièrement pratiquées en Marti niqueà bord de yoles ou de flotilles :

■ Les filets maillants constitués d’unenappe rectangulaire déployée verticale -ment dans l'eau et laissant les poissonstrop petits s'échapper ;

■ La pêche à la nasse (cage de boiset de fer), que l’on leste de pierres etque l’on alimente de chair de poissonou de noix de coco ; coulée entre dix et trente mètres au large des côtes,elle appâte vivaneaux, sardes,chatrous, tourteaux et langoustes ;

■ La palangre de fond composée d’unhameçon pour pêcher sardes, caran -gues, thazards et mérous et la palangredérivante dont les hame çons sontimmergés à diverses profondeurs ;

■ La ligne à la traîne ou pêche à Miquelon strictement utilisée aularge, essentiellement pour la dorade,le marlin, le barracuda et le thon.

Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014 33

Tradition

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1-2-3. Pêche à la senne sur les rivages martiniquais4. Anse d'Artlet au crépusculeCrédits photos : Baptiste Paris pour le Comité Martiniquais du Tourisme ; T photography et Crobard pour Shutterstock

Le saviez-vous ?

■ Les Martiniquais sont de très grosconsommateurs de poissons (prèsde 49 kilos par habitant et par an) ;

■ La pêche des espèces pélagi quesreprésente en Martinique environ60% des apports en poissons etune exploitation rationnelle est encours de mise en place.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions :

■ le Comité Martiniquais duTourisme (CMT) ;www.martiniquetourisme.com

■ l'Office de Tourisme du Carbet ;Tèl. : 05 96 76 61 42

■ le restaurant La Datcha ; Tèl. : 05 96 52 98 60

Dans les villages littoraux marti -niquais – dont Anse Dufour,Saint-Pierre, Le Carbet, Case-

Pilote et dans les criques voisines - lajournée démarre tôt… Nombreux sontles pêcheurs réunis sur le sable tandisque les premiers rayons de l’astre jaunefont déjà briller la mer, chaude et calme,de mille et une étincelles. L’atmosphèreest décontractée… Et c’est dans labonne humeur que l’on déroule lessennes, ces vastes filets (entre 200 et600 mètres) que l’on déplie à la surfacede l’eau pour encercler maquereaux,sar dines et anchois (NDLR : le plus sou -vent, pêcheurs et éventuels touristesforment deux groupes distincts qui tirentles extré mités du filet, formant alors unU dans la baie, sous les ordres du maîtresenneur qui dirige les opérations depuissa yole naviguant plus au large, et sousla vigi lan ce de plongeurs en apnée quis’assurent que le filet ne reste pascoincé au fond).

Traditionnelle et quasi sacrée, cettepratique – déjà utilisée dit-on par lesEgyptiens plus de 2500 avant JC -s’inculque en famille et peut durerjusqu’à trois heures, tout dépend biensûr des prises qui s’avèrent aléatoires :d’une semaine à l’autre, il est possiblede capturer seulement quelques kilos depoissons jusqu’à plusieurs centai nes,explique un participant coutumier deces rassemblements "artisanaux" avantde conclure : ce que nous aimons sur-tout dans cette pratique, c'est le liensocial et donc la solidarité qu'elle génèrerégulièrement entre nous ; le proprié-taire de la senne va repartir chez luiavec la moitié du poisson pêché et lereste sera partagé entre tous les parti-cipants (NDLR : sur les côtes méditer -ranéen nes, les pêcheurs professionnelsmontent la senne sur deux ralingues,l’une garnie de flotteurs et l’autre d’unlest ; on différencie ainsi la senne tour-nante non coulissante constituée d’une

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34 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

au cœur de l’aventure…

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La nature

Environnement

En 2008, le Parc national de laGuadeloupe – en partenariat avecPLB éditions - a créé une collectionde livres de poche destinée à lajeunesse (les 7 à 12 ans) sensibi-lisant les lecteurs à la sauvegardedes écosystèmes terrestres etmarins antillais. En raison de lasortie imminente de 2 nouveauxtitres, Le Bon Air a rencontré ZoéDurel (PLB éditions), porte-paroledes partenaires de cette nécessairedémarche ludique…

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Le Bon Air : Zoé, racontez-nous lesprémices de ce beau projet…

Z. D. : Il faut revenir 8 ans en arrière.Olivier Carlotti du Parc national deGuadeloupe (PNG) cherchait à mettreen œuvre des outils pédagogiques poursoutenir ses interventions de sensibili-sation à la préservation de la natureauprès des plus petits, notamment enmilieu scolaire. Dans ce but, l’idée deproduire des livres illustrés a été rete-nue, et Thierry Petit le Brun et ChantalMattet via PLB éditions, maison spécia li -sée en littératures naturaliste et jeunesse,ont souhaité contribuer à l’aventure,conseillant notamment les auteurs dansle choix des titres, dans la rédaction desdialogues et des fiches instructivesconcernant les animaux abordés dansles histoires…

Le Bon Air : Justement, parlez-nousplus en détails de ceux qui imaginentet concrétisent ces histoires…

Z. D. : Muriel Derivery, l’auteur, travailledepuis plusieurs années pour le PNGet PLB éditions. Elle écrit des contes

pour enfants se déroulant en Caraïbe,afin d’impliquer les jeunes lecteurs dansla sauvegarde de notre précieuse bio-diversité. (NDLR : elle est la scénaristede “Kalika, la quête du rêve bleu”, BD sor tie en décembre 2012 et illustréepar Thierry Bergame, qui raconte lespéripéties d’une petite fille un peu soli-taire, aimant la mer et trouvant souventrefuge dans son canot, qui va se lierd’amitié avec une baleine à bosse. Entremythe et réalité, cette complicité oniriqueentre le genre humain et le cétacé va“conduire” à la création du sanctuaireAGOA - cf. encadré). Quant à CédricZou, il a su, par son graphisme singulieret évocateur, transcender de couleurset de vérité les personnages des 8 livresdéjà parus, et il prépare les illustrationsdes 2 prochains titres. Ensemble, le duodonne la parole aux animaux guadelou -péens - le lamantin, la chauve‐souris, lepic, la grenouille, le colibri, le mabouya,le ouassou et le pélican - qui vont tenterau fil des pages de mettre fin aux sté-réotypes et rumeurs qui courent surleur compte bien malgré eux et nousrévéler les secrets de notre nature…

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Environnement1. Couvertures des 8 éditions de poche déjà parues - 2. Cédric Zou (illustrateur) et Muriel Derivery promouvant la collection poche La nature au coeur de l'aventure - 3. Muriel Derivery et Thierry Bergame entourés notamment de l'équipe PLB édition 4. Couverture de la BD intitulée Kalika, la quête du rêve bleu - 5. Cédric Zou, Muriel Derivery, Olivier Carlotti (Parc national de Guadeloupe) et Chantal Mattet (PLB éditions) - 6. Planches de la BD Kalika - Crédit photos : PLB éditions - Thierry Petit le Brun

AGOA, asile des cétacés des Antilles :

Après plusieurs années de travailacharné, le gouvernement français aofficialisé en octobre 2010 la créationaux Antilles françaises (Guadeloupe,Martinique, Saint-Martin et Saint-Bar thé lemy) d’un sanctuaire interna -tional dédié aux mammifères marins :AGOA – 138.000 km² tirant leur nomde la mère de l’esprit des eaux dansla mythologie amérindienne - s’affi chedésormais en exemple concret de pré -servation des cétacés (23 espècesdistinctes dont cachalots, baleinesà bosse et rorquals qui vivent et se reproduisent dans la zone cari -bé enne). Il s’agit de veiller à unegestion dura ble de leurs habitats et d’assurer leur prise en comptedans le dévelop pement des activitéshumaines (NDLR : parce que cesmissions réussissent grâce à lacoopération régionale, plusieursopé rations de jumelages ont doncété mises en place avec les Antillesnéerlandai ses, la République Domi-nicaine, la Jamaï que et plusieursîles dépendan tes des USA afin deréunir différentes réserves marinesdans lesquelles se déroulentd’impor tants flux migratoires).

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BDZ’ILES DES COLLÈGES 2014

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5Environnement

Le Bon Air : Il s’agit donc de familiariserles lecteurs avec leur environnement ?

Z. D. : Tout à fait ! Ce recueil d’histoiresinvite au rêve et à la curiosité. Par le biaisde l’imaginaire, les enfants “apprivoisent”les animaux de la Guadeloupe dans lestrict respect des connaissances scien -tifiques. Chaque ouvrage comprend ainsiune fiction romancée, une série d’articlesqui retracent de manière synthétique leséléments essentiels de la biologie et enfinune partie “compléments d’informationsscientifiques” (fiches d’identité, questionsrelatives à la présence de l’espèce surle territoire, etc).

Le Bon Air : Quels sont les titres déjàen vente dans les librairies ?

Z. D. : “Les tourments de Sagamore, leouassou en déveine” aborde la pollu-tion de nos rivières ; “La vie rêvée deLéonard, le pélican brun” démontre les richesses des rivages du Papillon ;“Le paradis perdu de Jacko, le mabouya”explique l'importance de connaître le rôlede chaque espèce pour l'équilibre natu -rel ; “Le village des nuages, au pays descolibris” évoque la fragilité des milieuxnaturels tropicaux ; “Les aventures deRigobert, la chauve-souris en lenbé”convie à mieux comprendre les espè ces

endémiques de nos régions ; “Le secretde Balthazar, le pic qui ne payait pas demine” dénonce les conséquences nui-sibles du déboisement ; “Le voyage deGaya au pays du lamantin” évoque lepartage des espaces ; “Le complexed’Hippolyte, la grenouille empotée” con -forte l’adage selon lequel les voyagesforment la jeunesse. Deux autres titresavec le racoon et les tortues de mersont en cours de finalisation et seronttrès prochainement publiés.

Pour les infos, photos et illustrationscontenues dans ces pages, nousremercions :

■ Parc national de GuadeloupeMontéran 97120 Saint-Claude

Tél. : 05 90 41 55 50

Web : www.guadeloupe-parcnational.com

■ PLB éditions – 43 impasseMoinet 97190 Saint-Félix - Gosier

Tél. : 05 90 89 91 17

Fax : 05 90 89 91 05

Email : [email protected]

Web : www.plbeditions.com

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(re)peuple les océans…

Talent

1. Vein Man - 2. Mexico - 3. Man on SofaCrédit photos : www.jasondecairestaylor.com

Jasonde Caires Taylor

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Des sculptures immergées pourredynamiser la vie sous-marine…Le concept peut sembler farfelumais on a déjà la preuve que çamarche ! Petite entrevue avecJason de Caires Taylor, l’artiste - tout juste quadragénaire - qui réconcilie les Hommes et lesOcéans…

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Le Bon Air : Jason, d’où vous viennentles passions aujourd’hui complémentai -res de la plongée et de la sculpture ?

J.D.C.T. : Disons que comme les océ -ans, je suis d’ici et d’ailleurs… L’eau atoujours été un élément important dansmon existence car partout où j’ai vécuelle était présente… Mon papa, Anglais,et ma maman, Guyanaise, m’ont notam -ment offert de beaucoup voyager ; j’aipassé mon enfance entre l’Europe etl’Asie, particulièrement entre la Grande-Bretagne et la Malaisie. Donc j’ai eutrès jeune la chance de profiter à la foisdes joies de la plongée et des réjouis-sances de l’art, des fluctuations destendances et des multiples innovationsen ces termes… Voilà maintenant pres -que deux décennies que je suis diplômédu London Arts Institute et égalementinstructeur sous-marin, des hobbiesque j’ai réussi à lier pour en faire unmétier…

Le Bon Air : Cette profession d’artistenaturaliste vous a amené à réaliser defascinants projets. Racontez-nous…

J.D.C.T. : J’ai plongé tout autour duglobe et rencontré au cours de mesexpéditions de nombreux biologistes,souvent très inquiets de voir se dégradersi vite les fonds marins et les coraux(NDLR : nous avons perdu plus de 40%de nos récifs coralliens ; si nous ne chan -geons rien, les scientifiques prévoientune régression de 80% d’ici 2050).Alors, aidé de certains d’entre eux, j’ai réfléchi à la manière la plus aiséepour moi de convaincre le monde entierd’agir en faveur de nos mers… Nous

ne voulions pas être trop moralisateurs,ni trop redondants avec les messagesalarmants qui fulminent déjà de touscôtés… On voulait interpeler mais touten restant positifs… Il fallait attiser lacuriosité, encourager la prise de cons -cience environnementale et promouvoirla sauvegarde de la biodiversité marinetout en s’amusant. Puis, l’idée a germéassez vite dans mon esprit de sculpteur :créer des statues destinées à peuplerles fonds marins…

Le Bon Air : Ces statues endossentdifférentes missions… Expliquez-nous…

J.D.C.T. : Effectivement ! Leur rôle essen -tiel, c’est de soutenir le développementdes espèces sous-marines, notammentcelles en voie d’extinction. Grâce auxmatériaux et minéraux qui les composent,mes travaux stimulent la croissance orga -nique, c’est-à-dire la reproduction despoissons, crustacés et coraux qui lesinvestissent comme autant de nouveauxterritoires à conquérir. D’autre part, cequi est intéressant, ce sont leurs empla -cements, car – judicieusement – nousdédions ces statues à des zones saines,ce qui écarte les touristes et plongeursdes sites déjà trop vulnérables voireendommagés…

Le Bon Air : Plusieurs des sites concer -nés par cette louable démarche setrouvent en Caraïbe, n’est-ce pas ?

J.D.C.T. : Tout à fait ! En 2006, j’ai fondéau large de l’île de Grenade le tout pre-mier parc sous-marin de scul ptures, intégrant par exemple Le Correspondantperdu, l’Homme assis devant sa machine

à écrire, attendant la délibé ration del’Eternel (NDLR : aujourd’hui inscritparmi l’un des 25 Miracles du Mondepar Natio nal Geographic). En 8 ans, leslieux ont été formidablement assiégésd’une fourrure d’algues et de tous typesd’espèces sous-marines ; pari réussidonc ! Et c’est aussi le cas dans lesprofondeurs de Cancun au Mexi que…L’Evolution silencieuse, œuvre occu-pant 420 m², forme un récif artificielmonu men tal ; près de 450 individusentrelacés, solidaires pour la survie denotre huma nité. Prochainement seraimmergée à Nassau au Bahamas lastatue Atlas qui supportera la mer deses 5 mètres de haut.

Aujourd’hui installé à Lanzarote auxCanaries, l’atelier de Jason Taylor – désormais sculpteur de renomméeinternationale - reste ouvert sur lemon de entier et devient itinérant au fild’expositions organisées à traverstoute la planète. Le Correspondantperdu, L’Homme en Feu, Le Jardinier,L’Anthropocène, L’Evolution silen-cieuse, Une Vie de Homard et Inerciademeurent ses travaux les plusconnus.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercionsJason Taylor que vous pouvezcontacter par email à l’adresse [email protected] ; Consultez aussi le site www.jasondecairestaylor.com

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Talent

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AymericChalonecA la recherche du bonheur !

Portrait compagnie A la recherche du bonheur… Voilà l’adage favorid’Aymeric Chalonec (commandant de bord chezAir Antilles & Air Guyane) qui, toujours souriant,affiche un tempérament de meneur et réussit àtransmettre la positive attitude.

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portrait compagnie

Une énergie débordante… et communicative !La trentaine accomplie, Aymeric

Chalonec choisit d'être comblé. Je suiscarpe diem et profite de l’instant présent !J’adore particulièrement les week-endsque je passe à la plage avec mon fils –certes encore petit (4 ans) mais déjàtrès habile – à qui j’enseigne les basesdu surf, un sport que j’affectionne sansmodération, moi aussi depuis mon plusjeune âge. Cette passion, par fois, meforce même à écourter quelques repasde famille, et m’emmène jusqu’à la Réu -nion, la Barbade, Antigua & Barbuda,Porto-Rico… des îles que j’apprécieégalement de survoler !

Et oui, la profession d’Aymeric Chalonec, c’est pilote de ligne ! Je travaille pour Air Antilles & Air Guyane depuis une dizaine d’années, explique-t-il. Avoir uncockpit comme bureau, c’est agréable !J’ai exercé comme copilote sur twin otteret desservi les communes de l’intérieurguyanais… Quand la ligne Pointe-à-Pitre/Saint-Barth s’est ouverte, j'ai rejoint laGuadeloupe - toujours en tant que copi -lote Twin Otter - puis j'ai successivementété promu aux postes de commandantde bord, d'instructeur/examinateur puischef de secteur. Cela a été une expé-rience particulièrement enrichissante,conditionnant le nouveau CDB ATRque je suis aujourd'hui.

Des rêves plein la tête !

Je baigne dans le milieu aérien depuisl'enfance, mon grand-père et mes oncles ayant été pilotes de loisir et monpapa pilote de ligne... Je ne pouvaisquasiment pas y échapper bien que j'aitoutefois réfléchi fut un temps à devenirprof de physique/chimie... Mais la pas-sion des airs a eu raison de moi.

D'ailleurs, adolescents, mon frère aînéet moi avons eu l'occasion d'accompa -gner notre père durant un convoyagede Dornier 228 de la Martinique jusqu'àNîmes, en passant par les Bahamas,

les USA, le Canada, le Groenland etl'Island (à noter qu'à cette époque, lecopilote n'était autre que Christian Marie,notre honorable CDB ATR). Cette aven -ture unique est l'un de mes meilleurssouvenirs, alliant famille et passion.

Message d'Aymeric...

Outre le soleil, les belles plages, lesplats épicés et notre breuvage bienconnu qui s'avèrent les charmes incontestés de nos îles, j'invite aussinos lecteurs à s'y rendre pour parti-ciper à nos nombreux événements(le Carnaval, le Tour des Yoles Rondes,les divers festivals de musique) et jeprofite de ces pages pour parti culiè - re ment saluer mes amis surfeurs ainsique mon club - le MSS TEAM - queje félicite pour son accompa gne mentdes jeunes dans cette fabuleusediscipline qui allie amour de la natureet plaisir du voyage.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercionsAymeric Chalonec que vous pouvezcontacter par email à l’[email protected]

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1-2. Le surf, grande passion d'Aymeric3. Portrait d'AymericCrédit photos : Gratiane Tiberghien

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Le Bon Air : Errol, expliquez-nous enquoi consiste votre métier…

E. N. : Il s’agit d’essayer de sortir deleur impasse les patients qui viennentme consulter. Je les soutiens donc dansla mobilisation de leurs ressources per-sonnelles pour qu’ils réussissent à mieuxsupporter et gérer leur souffrance, afinqu’elle devienne plus acceptable poureux et leur entourage. Ma pratique seveut résolument humaniste, optimiste ethumble, se fondant sur l’idée que toutesces personnes, qui ont vécu des annéessans mon aide, doivent parvenir à conti -nuer dans cette voie après être venuesme voir…

Le Bon Air : Via votre livre, vous avezsouhaité faire connaître vos réflexionspsychologiques au grand public…Dites-nous en plus…

E. N. : Voilà plusieurs années que jeréfl é chis et écris sur les faits marquantsde nos départements et que – parconsé quent – la presse me sollicite régulièrement pour donner un avis surce qui arrive… notamment en termede criminalité. J’interviens égalementen tant qu’expert de Justice et auprèsd’associations cherchant à répondreaux préoccupations actuelles dontcelles directement affiliées à la relationparents/enfants. Et bien… ce sont toutes

ces questions posées qui m’ont amenéà approfondir mes propres réflexions…Ma rencontre avec Florent Charbonnierde Caraïbéditions m’a ensuite permisd’en faire un livre regroupant des thè mesen lien avec nos sociétés. Ensemble,nous avons tenté de proposer un ouvrage accessible à tous ceux quiveulent mieux se connaître…

Le Bon Air : Vos origines antillaisesvous en ont-elles facilité l’écriture ?

E. N. : Je dirais que c’est à la fois unavantage et un inconvénient… J’aiadopté une position ternaire – distan-cée de mon projet d’études – afin derester le plus objectif possible. Parceque j’appartiens au monde analysé, ilm’a fallu prendre un certain recul pourne pas craindre la mise à nu, la conni-vence et la peur du qu’en dira-t-on.

Le Bon Air : Quels sont les thèmesabordés ?

E. N. : …La relation à l’autorité, le travail,le statut de cadre, le choix d’être fonc-tionnaire, la construction et l’évolutionde la famille, la sorcellerie, les tabous, lesmythes, et des sujets d’actualités com mel’homosexualité ou la violence dans lesrapports sociaux… La liste n’est pasexhaustive mais invite à (re)penser lesfondements de nos sociétés antillaises.

L’objectif, c’est de percevoir ce qui estcommun à nos communautés tout ennous regardant tels que nous sommes,en nous détachant du regard d’autruiet des stéréotypes, en acceptant quenous devenons des sujets d’étu des…Ce recueil se veut libre de toute con -trainte, de toute contingence, de tout a priori.

Le Bon Air : La famille est donc l’undes nombreux concepts traités dans lebouquin… Quels principaux constatsen ressortent ?

E. N. : D’abord, on note que celles desAntilles comme de l’Hexagone aspirentau meil leur pour leur descendance.Cepen dant, en métropole, la notion deséparation entre l’enfant et ses parentsest mieux vécue qu’aux Antilles… Mais, d’un point de vue historique etsociologique, les choses s’inversent :prenons l’exemple de la monoparen -talité – déjà très courante en Caraïbe etdont nous con naissons les tenants etaboutissants – qui est maintenant deplus en plus exis tante sur le continent…On remarque ensuite des différencesnotoires concernant le phénomène decohabitation inter géné rationnelle : auxAntilles, il relève de la famille élargie,alors qu’en métropole il découle plutôtde contraintes éco no miques…

Mieuxcomprendre les sociétés créoles

1. Errol Nuissier en conférence - 2. Couverture de son livre - Crédits photos : Errol Nuissier ; Caraïbéditions

Culture Amour, travail, grève, racisme... Dans Psychologie des sociétés créolespublié chez Caraïbéditions, Errol Nuissier décortique les problématiquessociétales antillo-guyanaises via son expérience de psychologue clinicienet président de la Compagnie des Experts de Cour d’Appel.

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Projecteurs surL e temps d’un week-end…

Chaque année, touristes outre-Atlantique et Antillais sont de plus

en plus nombreux à venir applaudir lesartistes sur la scène du World CreoleMusic Festival ; la plupart des hôtelssont pleins, les restaurants font sallescombles et les loueurs de voiture voientleurs parcs vides, s'enthousiasme ColinPiper, directeur de l’Office de Tourismede la Dominique, avant de préciser :cette croissance est notamment laconséquence d’une large campagnede communication à destination detoutes les îles de la Caraïbe et des territoires francophones voisins.

…Chanter et danser jusqu’au boutde la nuit…

Et pour cause… The World Creole MusicFestival s’affiche comme l’événementannuel dominiquais à ne pas manquer :ayant répondu positivement à l’invitationdes organisateurs souhaitant promouvoirle thème 2014 Creole Runs the Night,Flavour Band, le Portoricain Elvis Crespo,le Jamaïcain Jah Cure, Tabou Combo,Midnight Groovers, Klass, Triple Kay,TVice, Xtacy, Zouk All Stars et KerwinDubois se produiront en live.

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Festival

The World Creole Music Festival

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1. Triple Kay Global - 2. Signal Band - 3. Dominican calypsonian - Crédits photos : www.wcmfdominica.com ; www.DiscoverDominica.com

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercionsl’Office de Tourisme de la Dominique.Pour en savoir plus, n’hésitez pas à envoyer un email à l’adresse

[email protected] rdv sur les sites www.wcmfdominica.comwww.authentique-dominique.comwww.DiscoverDominica.com

A voir/faire dans les parages :

Profitez de votre passage en Dominique pour découvrir des lieux magiques…

■ Les environs de Roseau (le jardin botanique, le DominicaMuseum, Trafalgar Falls, SulphurSping, Boiling Lake) ;

■ Les villages de Mahaut, Saint-Joseph, Portsmouth, Castle Bruce, Calibishie, Marigot,La Plaine, Délices, Scotts Head ;

■ La plage de Mero ;

■ L’Indian River ;

■ L'Emerald Pool

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La 18ème édition du World Creole Music Festivalaura lieu au Windsor Park Stadium à Roseauen Dominique, du 24 au 26 octobre 2014,juste avant les festivités qui célèbreront le36ème anniversaire de l’Indépendance de l’île… Deux bonnes occasions de s’y rendre !

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aux portes de l’aéroport

Économie

Dans le cadre de son schéma directeur, l’aéroport a doncplanifié le développement

d’une ZAE et appréhendé les amé nagements nécessaires dont la première phase s’est achevée avecla mise à disposition de parcelles defoncier aéronautique donnant directe-ment du côté des pistes (NDLR : cesparcelles hébergeront des sociétés intervenant dans le secteur de l’aérien).Dans un second temps est prévue laviabilisation de 7 hectares de terrains enzone Ouest de l’aéroport : 51 parcellesd’environ 1000 m² chacune seront libé-rées courant 2015 pour accueillir desentreprises ayant une activité en liendirect avec l’aéroport. La proximité del’aéroport s’avère un atout considérablepour les entreprises innovantes et géné -ratrices d’emplois en Guyane, affirme laCCI avant de préciser : elles auront doncleur place dans ce nouveau paysageéconomique de la zone aéroportuaire.

Ce projet d’aménagement relèved’une volonté forte de proposer unespace adapté aux besoins des entreprises, mais aussi de conférerà cette zone d’activités économi -ques de réelles qualités urbaines,

paysagères et architecturales. Eneffet, ces lieux vont conjuguer vie ettravail, à l’image du territoire guyanaiset des sociétés qui s’y implantent.Plusieurs zones réservées aux acti -vités artisanales, commerciales etindustrielles, permettront l’instal la -tion d’entreprises sur la communede Matoury (NDLR : tous les locatairesde la ZAE Cayenne Félix Eboué pourrontbénéficier de conventions constitutivesde droits réels pour une durée variable en fonction du projet présenté ; le projetde ZAE a reçu un financement européenqui va permettre aux futurs locataires depayer un loyer réduit durant les deuxpremières années de location).

Les projets de développement fonciersur la zone aéroportuaire ne s’arrêtentpas là. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Guyane envisageégalement la création d’un villagede loueurs pour offrir une qualité deservice supplémentaire aux usagers maisaussi aux clients de la CCI : une zonedédiée aux véhicules de location avecdes espaces plus grands et des servicesinhérents (station de lavage, station-service, etc) est en projet pour 2016.

La ZAE Cayenne Félix Eboué en quelques chiffres :

■ 7 hectares de terrains à viabiliser ;■ 51 parcelles de 1000 m² à 1800 m² à la location ;■ Prix au m² annuel les deuxpremières années : 9€ ;■ 3.2 millions d’eurosd’investissements ;■ Financement FEDER à hauteurde 70% ;■ Premières locations prévues sur 2015 .

Dossier de réservation de parcelle(s) à retirer auprès de V. Pérez ;[email protected]

Une ZAE

1. En direct de l'aéroport Félix-Eboué - 2. Parcelles de terrain pour la ZAE - Crédit photos : CCI de Guyane

La Chambre de Commerce et d’Industrie de laGuyane, concessionnaire de l’aéroport CayenneFélix Eboué, considère qu’il est indispensable deconduire un programme de développement desactivités économi ques sur la plateforme dédiée…

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L’art …d’écrirepar Donna Tartt

Des bancs de l’école…A vingt-neuf ans, cette jeune fem - me très littéraire faisait paraître

son premier roman intitulé Le Maître desIllusions. Elle s’inspirait de ses semes trespassés sur les campus des grandes uni-versités américaines, aux briques rou geset aux murs de lierre. Cinq adolescentsétranges, passionnés et sophistiquésplongeaient peu à peu dans une intriguediabolique, où il était question de ritesgrecs et de meurtres accidentels... Onreconnaissait comme modèle un certainBret Easton Ellis, future égérie du romanaméricain, dont Donna Tartt était amou -reuse lors de ses années de fac, et à quielle dédia donc ce livre qui la propulsaimmédiatement au rang de star… Cefut un best-seller incroyable, et chacunloua le talent d’une jeune femme sem-

blant sortir d’un autre siècle, à l’écritureappliquée et sensible, douce et mysté-rieuse. Elle était devenue une versionlettrée et féminine de Stephen King,une reine du polar angoissant...

Dix ans plus tard, Donna Tartt finit sondeuxième roman : Le Petit Copain.C’était là un thriller immobile et suffo-quant, dans le Mississipi des années1970. Toute l’histoire était contée dupoint de vue de la très jeune Harriet,élevée par une collection de vieillestantes. Donna Tartt, reprenant le fil d’unMark Twain, excellait à faire ce qu’elleréussit (encore mieux) dans son nou-veau livre Le Chardonneret : nous faireredevenir enfant. Dans Le Petit Copain,on partageait tout des craintes, desfantasmes, des trésors d’imaginationque possèdent les bambins : vie rurale

propice aux jeux et aux expéditions, peurdes adultes monstrueux, cauchemardevenu vrai, peuplé de serpents ; c’était,déjà, un livre extraordinaire qui révélaitune très grande écrivaine, plus qu’unesimple maître du thriller.

…A l’adulescence ?!

Le Chardonneret, son nouveau roman,est un livre énorme, complexe, et enmême temps trè s simple à lire. Le fil con -ducteur du récit, c’est Théo, le héros,qui, au début, est encore un enfant…Les premières pages sont magnifiques,quand Donna Tartt transcrit avec unevérité profonde la complicité entre unemère et son fils : joie potache de fairedes bêtises, sérieux dans la prépara-tion des escapades, silence s qui en disent long…

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Littérature Il y a des écrivains qui publient tous les ans un roman, à la régularitéd'un métronome. Certains sont des génies, et c’est un plaisir de lesredécouvrir à chaque rentrée littéraire. D'autres se terrent pendantde longues années, avant de revenir. Ainsi procède Donna Tartt…

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Littérature

En effet, Théo, dans son lotissementper du au milieu de la poussière du désert,va se lier d’amitié avec Boris, un jeuneimmigré Russe. Ensemble, ils vont gran - dir, boire (trop), prendre de la drogue,tomber amoureux des filles, dans unmélange de gaminerie et de tragique.Boris est un être incontrôlable, sans attache, séducteur et déjà adulte, unpeu fou et parfois affreusement paumé.Il va devenir comme un grand frèreidéal, celui qui ment avec un culot d’acier,n’a peur de rien, fonce vers les chosesqui ne sont pas de son âge. Boris etThéo, voilà une amitié décrite avec cequ’il faut de temps longs et de scènesfurieuses (car rien n’est plus dif ficile enlittérature que, une fois devenu grand etmâture, décrire le monde des enfants,ce mélange d’insouciance tragiquementrompue, de folie écervelée et de poésietendre. La séquence à Las Vegas permetà Donna Tartt de montrer qu’elle est,très probablement, l’une des meilleuresécri vaines actuelles, pour par exemplenous faire vivre un goûter entre amisde quinze ans, la saveur d’une ami tiéfraternelle, les désil lusions qu’impose lemonde des adultes). Finalement, Théova revenir à New-York pour travailler chezun anti quaire. C’est une séquence plusobscure, la saison de l’amour déçu, dela réalité froide et insensible qui vient tran -cher les derniers liens avec l’enfance. Il faut gagner sa vie, se taire, enterrerses fantasmes…

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L’avis de Baptiste Rossi, écrivainet pigiste littéraire du Bon Air :

Ce qu’il y a de beau, dans le Chardon -neret, c’est que, malgré les multiplesrebondissements qui rendent salecture prodigieusement entraînante,l’auteure ne tombe jamais dans l’invrai -semblable. Elle n’épargne pas sespro tagonistes, elle dépeint la déché -ance de Boris, l’inconséquence dupère de Théo, les chagrins de sonhéros. Même les personnages lesplus positifs sont ambigus, ou abi-més par la vie. Il y a dans cette prosel’épaisseur de la vérité, avec sescourts bonheurs liés à l’enfance, et lamélan colie des deuils, des trahisons,de nos proches, qui sont, parfois,

à côté de ce que nous rêvions… Ce mélange d’enthousiasme chaudet de vague à l’âme crépusculairefont de ce roman d’apprentissageun livre digne de Dickens, le grandmaître du livre enfantin et sérieux,bouleversant et naïf. Le Chardonnerets’achève façon thriller, et Donna Tarttretrouve son efficacité pour nousplonger dans le monde des contre-bandiers d’art. Mais l’essentiel estailleurs : ce compagnon nage avec unenfant, comme le David Copperfieldde Dickens, découvrant le mondeet la vie. Plus qu’un best-seller bientourné (le livre s’est déjà vendu à desmilliers d’exemplaires), c’est un vraimorceau de littérature, salué, auxEtats-Unis, par le Prix Pulitzer.

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1. Portrait de Donna Tartt - 2. Couverture du livre Le Chardonneret - 3. Les bonheurs de la petite enfance...Crédits photos : Editions Plon - www.plon.fr ; Brocreative pour Shutterstock

Théo et sa mère vont au musée, dansle New-York des années 1990. Théo estheureux parmi ces tableaux majestueuxde peintres nordiques, et s'éprend mêmed'une jeune fille, une visiteuse qu’il sur-veille du coin de l’œil. Malheu reu sement,un attentat, terrible, a lieu, qui ravageles salles du bâtiment. Et, au mo mentd’abandonner sa mère mou rante, Théorencontre un vieillard à l’ago nie qui luiconfie une bague, et l’incite à s’emparerd’un tableau : Le Chardonneret. Ce chef d’œuvre fla mand, Théo le cache etpar vient à le sortir ; il va l’accompagnerhuit cent pages durant. Cet objet d'art(qui existe vraiment, Donna Tartt confie“en être tombée amoureuse”) est untrompe-l’œil : il va devenir le sym bole del’existence de Théo. Une existence pas -sée dans le rêve, l’art, l’illusion, commes’il donnait un poids plus élevé, et unecou leur forcément exceptionnelle, à la viedu garçon. Théo va connaître une viebigger than life, comme disent les Amé-ricains : haute en couleurs, extravagante,sombre aussi, et peu banale. Comme sicet attentat, qui lui a enlevé sa mère, luioffrait en même temps la pro messe, avecce tableau, de connaître des expé rien -ces uniques (NDLR : on peut y entrevoirune métaphore transparente de l’art,de son pouvoir de consolation, d’exor-cisme). En attendant, Théo va devoirquitter son appartement du Man hattanhuppé, et les pages sur le deuil, l’arra-chement, ces grandes piè ces sou dain

vides sont bou leversantes. Il est ensuiterecueilli par les Babour, une famille dela haute bour geoisie américaine, por -trai turée dans cette façon bien élevéeet distante d’aimer cet orphelin.Quelques chapitres plus loin, le pèrede Théo réap paraît : c’est une sorte de raté flamboyant, la caricature dugéniteur irres ponsable et magnifique,joueur, buveur, absent et taraudé ensecret par la bonté et le remord. La petite famille va s’installer à Las Vegas,et c’est là que se déclinent les plusbelles pages…

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by Mediaserv

Audiovisuel

Les Telecoms d'entreprises

1Dernièrement racheté par Canal +, Mediaserv accélère son développementsur le secteur des professionnels et collectivités, notamment concernant latéléphonie d’entreprises, la proximité et la compétitivité au bénéfice de sesclients des Dom. Pour en savoir +, Le Bon Air a rencontré Thomas Jayet,directeur de la Business Unit Entreprise chez Mediaserv.

1. Mediaserv, partenaire du TGVT 20142. Logo de la société

3. Portrait de Thomas JayetCrédit photos : Mediaserv

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de projets innovants, notamment pourl’éducation ou encore pour la médecine.C’est grâce à cette montée en débit età la fluidité que cela apporte, que lesentre prises et leurs clients peuvent désor -mais gérer de manière dématérialiséeet sécurisée l’accès à des informationset des contenus toujours plus volumi-neux. Pour répondre à cette demande,nous devons continuer à investir dansles réseaux de demain (ADSL, SDSL et surtout fibre optique). Nous venonsnotam ment de finaliser, avec la partici-pation de la Région Guadeloupe et del’Europe, le déploiement du tronçon defibre optique entre Jarry-Baillif.

Le Bon Air : En plus de l’aspect techno -logique, comment vous différenciez-vousde la concurrence ?

T.J. : La technologie ne fait effective-ment pas tout. Je crois que nos clientsattendent de nous de la proximité, dela réactivité et un accompagnement sansfaille tout au long de leur projet. Mêmesi nous apportons la réponse écono-mique attendue, là ne réside pas toutl’intérêt de nous faire confiance : pourun responsable télécom ou un directeurdes systèmes d’informations, changerd’opérateur est un moment important ;à nous, équipes commerciales et tech-niques, de faire le maximum pour quetout se passe de manière coordonnéeet transparente.

En bref :

Créé en 1989 - et récemment rachetépar Canal + - Mediaserv est un acteurincontournable dans le secteur desréseaux et des télécommunications,pour les particuliers comme pourles professionnels. Plus d’infos au0811 570 570.

Audiovisuel

Le Bon Air : Thomas, dites-nous enplus sur Mediaserv Entreprises ?

T.J. : Mediaserv est présent sur deuxsecteurs : le grand public - que vouscon naissez sûrement - avec sa boxInter net, et les professionnels. Mediaserv Entreprises, c’est donc labranche spé cia lisée qui fournit des solutions télécoms pour tous les clientsbusiness. Notre objectif est simple etclair : être l’opérateur de référence quiapporte une alternative économique et technique aux profes sion nels. Fortsde plus de 10 ans d’expérience,d’une incontestable implan tation lo-cale et de la confiance de nombreuxclients et insti tutions, nous nous inscri-vons donc en vrai challenger dans lepaysage télécom des Doms ; encoredavantage depuis février 2014puisque Mediaserv fait désormais par-tie du groupe Canal +.

Le Bon Air : Justement, quelles vontêtre les conséquences notoires decette appartenance pour vos clients ?

T.J. : Avec le rachat de Mediaserv,Canal + Overseas devient aussi un acteur qui compte pour l’internet et les box destinés aux particuliers. Enparallèle du grand public ont été défi-nies de nouvelles ambi tions pour lemar ché B2B (entreprises et collecti -vités). Ainsi, dès 2014, nous avons accéléré notre développement via un plan de croissance ; il s’agit doncd’une acquisition très motivante et positive, que ce soit pour nous, noséquipes et bien sûr pour nos clients…

Le Bon Air : Expliquez-nous en quoiconsiste ce plan de croissance…

T.J. : Tout d’abord, afin d’être plus auto -nomes, flexibles et rapides dans les réponses à apporter à nos clients, nousavons décidé de réorganiser l’équipeen Business Unit. Nous nous sommeségalement renforcés en embauchant en Guadeloupe et en Martinique. Nousserons ainsi plus présents sur le terrainet donc plus proches de nos clients.Notre catalogue d’offres s’étoffe aussi,particulièrement concernant la télé-phonie d’entreprises.

Le Bon Air : Dans quels buts ?

T.J. : Beaucoup d’entreprises et collec -tivités payent encore trop cher leurscommunications téléphoniques alorsque, sur le secteur grand public, avecle phénomène des box, le marché estdevenu plus compétitif. Il n’y a aucuneraison que cela ne soit pas aussi le caspour les professionnels… Nous agis-sons donc en ce sens dès la rentréede septembre. Voilà enfin une réelle alternative pour tous nos clients quivont réaliser des économies à la foissur leurs communications, mais aussisur leurs abonnements téléphoniques.

Le Bon Air : Qu’en est-il de la fibre optique aux Antilles/Guyane ?

T.J. : Depuis environ deux ans, l’accèsau haut débit et au très haut débit estun enjeu concurrentiel fort pour les entre -prises et leur développement. C’est vraipour le secteur privé, mais aussi pour lesecteur public, où démarrent beaucoup

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Îles du Nord

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Guadeloupe

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Martinique

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Guyane

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*Les quantités ici données sont pour une personne. Tous les cocktails doivent être servis très frais. Pour votre santé, attention à l’abus d’alcool.**Recettes prévues pour 4 personnes - Crédit photo : Pressmaster - Shutterstock

Et sil’on trinquait à la rentrée ?

V oilà ! C’est la rentrée ! Les enfantsont repris le chemin de l’école etnous celui du bureau… Tous les

matins, le réveil sonne trop tôt et les joursdéfilent de nouveau à une allure folle…Et si l’on profitait du week-end pour stop -per ce rythme effréné et pour organiserun petit apéro ?!

Dans ce but, avant d’aller faire un tourau marché, on réfléchit aux cocktails etencas que l’on aimerait bien proposerà notre soirée dînatoire puis on dresseune liste concise des ingrédients incon -tournables à leur préparation…

■ Envie d’un mojito* ?Prévoyez 1/2 citron vert, 10 feuilles dementhe fraîche, 2 cl de sirop de sucrede canne, 4 cl de rhum blanc, 3 cl d’eaugazeuse et quel ques glaçons. Pilezl’ensemble et enjoy !

■ Vous préférez une pina colada* ? Il vous suffit de mélanger 2 cl de siropde coco, 6 cl de jus d’ananas, 3 cl decrème fraîche et 3 cl de rhum dans un shaker, de verser le tout dans un joli verre haut décoré de coco râpée.

■ Un planteur*, pourquoi pas ? La veille (ou au minimum 3h avant deservir), laissez macérer 2 cl de rhumblanc, 2 cl de jus d’ananas, 2 cl de jusde goyave, 2 cl de jus d’orange, etsaupoudrez légèrement de cannelle.

■ …Ou bien un punch* ? Quelques heures avant la dégustation,

mélangez 2 cl de rhum blanc, 0.5 cl desirop de canne, 2 cl de jus d’orange, 2 cl de jus d’ana nas, 2 cl de jus depamplemousse, 1 sachet de thé et un brin de cannelle.

■ Que diriez-vous d’une baie d’agru -mes* ? Dans un shaker, associez 4 cl dejus de pamplemousse rose, 2 cl de jusde fenouil, 1 cl de sirop de gingembre.Une fois le tout bien secoué, ajoutez ½ blanc d’œuf, 2 cl de bière* blonde etquelques groseilles fraîches préala ble -ment congelées.

■ La pêche attitude* à la clef ! Shakez3 cl de rhum blanc, 3 cl de crème depêche, 5 cl de jus de goyave, 3 cl dejus de banane, 1 cl de sirop de canne.

■ Tentez aussi le blueberry* ! Broyez 4 feuilles de basilic, 2 cuilleréesde cassonade et une dizaine de myrtillessauvages. Remplissez les 2/3 du verrede glace pilée puis versez 2 cl de jusde citron, 4 cl de rhum blanc et 1 cld’eau minérale.

Pour accompagner ces boissons mar-quant agréablement la fin de la semaine,plusieurs encas salés/sucrés peuventêtre concoctés :

■ Vous aimez les acras** ? : hachez 150g de crevettes crues décor ti -quées et 2 oignons nouveaux ; Incorporezensuite 125g de farine et 20 cl de bière* ;Assaisonnez de sel et de 4 gouttes detabasco ; Dans une sauteuse, chauffez½ litre d’huile à friture et faites glisser

dedans la pâte cuillerée par cuillerée,en formant des petites boules qui nese touchent pas, et laissez cuire entre3 et 5 minutes ; Retirez les acras etégouttez-les dans du papier absorbant.

■ Régalez-vous aussi de brochettescréoles** ! Hachez 400g de blanc dedinde ; Dans un saladier, ajoutez 1 goussed’ail pilé, 1 œuf, 1 pincée de sel, poivre etmuscade et 60g de chapelure ; Mélan -gez puis versez 10 cl de crème liquide.Quand la préparation devient homo gène,formez des boulettes pas trop grossesque vous roulez dans les 90g restant dechapelure ; Enfilez-les sur des piquesmouillées en alternant aussi avec destranches de citron, puis faites griller letout pendant 10 minutes en arrosantd’un filet d’huile d’olive ; Servez avecune sauce composée de mayonnaise,moutarde, cornichons et câpres.

■ Terminez avec les beignets de bananeet ananas** ! Pelez 2 bananes et coupez-les en fines lamelles ; Idem pour l’ananasaprès avoir retiré le cœur ; Saupoudrezchaque fruit d’une cuillère à soupe desucre et de rhum ; Dans un récipient àpart, mélan gez 125g de farine, l’œuf, unepincée de sel et une cuillerée à souped’huile, et délayez le tout avec 10 cl delait ; Enrobez les dés de banane et d’ana -nas de pâte puis plongez-les dans l’huilede friture brûlante ; Laissez cuire environ3 minutes et égouttez sur un papierabsorbant ; Saupoudrez de sucre glaceet servez chaud.

Bon d’accord, les vacances sont finies…Et oui, c’est vrai, cette fois-ci on est belet bien en pleine saison des pluies… Et alors ! Est-ce vraiment une raisonpour ne pas inviter ce samedi quelquesamis à l’apéritif ?

Détente

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Mode

by Sisters au Village de Jarry

Le V i l lage, vo ie pr inc ipale, ZI Jarry 97122 Baie-Mahaul t (Guadeloupe)

American Retro

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Mode

1. Killie Jacket & Skirt - Black & Pink ; Fifi Heels Pink4. Ruben Coat Mint ; Agnes Dress Mint ; Katarina Heels White & Mint

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Mode

by BMW Motorrad1. Sneakers Motorrad - 2. Polo logo BMW Motorrad - 3. Bottes noires BMW Motorrad4. Gants noirs BMW Motorrad - 5. Casque de ville BMW

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Un vent de libertéCrédit photos : Mickaël Dormoy - Blue Marine

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Mode

1. Casquette logo BMW Motorrad - 2. Chemisette BMW Motorrad - 3. Tongs de plage BMW Motorrad4. Peluche "Teddy au rallye” - 5. Serviette de plage BMW Motorrad

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Nouveau Porsche Cayman,Virtuose des courbes, troisième génération

Crédit photos : Dr. Ing. h.c. F. Porsche AG

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Auto Avec un châssis entièrement revu, unempattement allongé et un poids moindre,le nouveau Porsche Cayman fait - sur sonsegment - figure de référence inédite enmatière de comportement dynamique…

Il en a sous le capot !Selon les modèles et les équipements,le nouveau Cayman consomme jusqu’à

15% de carburant en moins que sonprédécesseur, ceci bien que ses moto-risations soient plus puissantes et demeilleures performances. De plus, la rigidité de la carrosserie a été renforcéede 40%, au bénéfice de son tempéra-ment sportif. Signalons également denouvelles options d’équipements pos-sibles qui apportent une valeur ajoutéeau Cayman : le coupé sport se veutpour la première fois disponible avec le régulateur de vitesse Adaptive CruiseControl (ACC), avec un système audioBurmester spécialement conçu pour cemodèle et avec le concept sans cléEntry & Drive.

…Et en plus il est design !

Le nouveau Cayman est encore plusscul ptural : ses proportions ont évoluéavec mesure afin de souligner son carac -tère racé (NDLR : avec une longueuraugmentée de 33 mm seulement, lecoupé deux places reste extrêmementcompact ; les roues de 18, 19 et 20pouces - au diamètre plus important et au dessin inédit - traduisent visuel -

lement le gain de puissance obtenu).Son apparence se caractérise par deslignes précises et des rebords acérésqui accentuent sa silhouette allongée,notamment sa ligne d’épaule, qui courtde l’aile - fortement bombée - jusquevers le flanc arrière, et sur laquelle sont

ancrés les rétroviseurs extérieurs. Notonsaussi que le renfoncement dynamiqueau niveau des portes, qui conduit l’aird’admission vers le moteur, se révèleparticulièrement notoire et expressif…L’architecture à moteur central ne trans -paraît donc nulle part mieux qu’ici.

Pour plus d’informations :

■ Votre conseiller à la Guadeloupe :Rodrigue Hauteville – 06 96 21 36 05

■ Votre conseiller à la Martinique :Benoît de Jaham – 06 96 23 10 80

Mais comment c’était avant ?!

De façon générale, le Cayman reven di -que une forte personnalité, vigoureuseet indépendante, et se démarque trèsnettement de son précurseur. Il estreconnaissable par l’avant aux prisesd’air béantes du bouclier s’élargissantvers l’extérieur, qui intègrent à leursextrémités les blocs optiques rondsavec feux de jour et de position àquatre points. Le grand hayon platen aluminium et la partie arrière aux

rebords enveloppants sont tout aussicaractéristiques du Cayman nouvellegénération (NDLR : dans le prolonge -ment, la fine lame de l’aileron arrièreaffleure avec le hayon ; il se déploieplus haut et plus à la verticale que surle Boxster). Les sorties d’échappe-ment redessinées signent un pointfinal au centre de la poupe, visuelle-ment abaissée (NDLR : le Caymanarbore un tuyau final de section ovaleet le Cayman S une sortie d’échap-pement à double flux).

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Une expérience, dont vous ne pourrez plus vous passer !La BusinessClass by Europcar est un bouquet de services sur mesure pour vos déplacements professionnels :

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C4 CACTUS…va piquer votre curiosité !

Séductrice et intuitive…Une vraie voiture féminine, quoi !Mais à coup sûr Monsieur vous

l’empruntera aussi souvent que pos sible !Car, a fortiori, on adore ses Airbump®

personnalisables (suggérés en Black,

Grey, Dune et Chocolate) qui s’accor-dent parfaitement avec les 10 nuancesde caisse et les 3 univers intérieurs(Ambiance Stone Grey, Pack Habana

Inside et Pack Purple Inside) et préser-vent – graphiquement et souplement –la carrosserie. On raffole aussi de soninterface de conduite 100% digitaleautour d’un écran tactile 7 pouces desérie (intégrant les fonctions climatisa-

tion, médias, navigation, paramétrages,

téléphone, services connectés et les

aides à la conduite dont radar de recul,

limitateur/régulateur, eTouch et Magic

Wash), ses larges assises avant à l’espritsofa (à l’arrière, on profite d’un large

espace pour les genoux), ses surfaceslisses et ses volumes fluides, sa custode,son pavillon flottant, ses feux diurnesà LED…

La liste est longue, ce qui ne cessed’accroître le plaisir d’être au volant !

Vraiment très inspirée…

Désormais associée à des moteurs detoute dernière génération - la CitroënC4 CACTUS n’est pas gourmande en car burant (seulement 82g de CO²par km, soit 3.1L aux 100 km en versiondiesel et -100g de CO² par km en modeessence). On succombe également à laboîte de vitesses pilotée ETG, assistéedu concept Easy Push. Tout aussi impor -tante, la sécurité à bord est notam mentassurée via le système Airbag in Roof,une exclusivité mondiale qui offre au pas -sager avant à la fois plus de sûreté etplus de place et de possibilités de range -ment. A ce sujet, son coffre de 358 litresn’est pas en reste, et Madame pourraainsi faire beaucoup d’emplettes !

…Totalement irrésistible !

La Citroën C4 CACTUS répond Oui auxexigences de Citroën qui atteste que lebudget automobile se compose certesdu prix d’achat mais aussi du coût d’uti -l isation. L’enseigne accompagne doncses cli ents de l’acquisition jusqu’à l’éven -tuelle revente du véhicule via des forfaitsmen suels ou selon le kilométrage. Lamarque s’engage enfin à faire baisser

les frais de carburant et d’entretien (-20%par rapport aux référents du segmentdes berlines compactes).

Belle et sereine en ville !

La Citroën C4 CACTUS signe desproportions idéales, au béné fice du style et de l’aérodynamisme :4.16m de long pour 1.73m de large et 1.48m de haut ; 2.60md’empattement, 1/3 de surface vitrée et 2/3 de flancs ; des porte-à-faux réduits.

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercionsl’enseigne Citroën. Pour davantagede renseignements, nous vous invitons à contacter :

■ SOGUADIA Citroën en Guadeloupeau 05 90 21 27 33

■ SODIVA Citroën en Martinique au 05 96 50 70 33

■ SOMUVA Citroën en Guyane au 05 94 35 07 00

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Crédit photo : Citroën

Compacte, décontractée, avec un adorable grain de folie… La Citroën C4 CACTUS va marquer son temps ! Dans un segment très concurrencé et parfois trop figé, cettejolie citadine aux courbes fun et colorées flirte ouvertement avec design, confort ettechnologie… à un prix très attractif !

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Se construireune carrière prometteuse…

Coaching

Mettez toutes les chances de votre côté !Quelle que soit la branche

dans laquelle vous exercez, vous devezrespecter des règles de conduite simplesmais nécessaires :

Différenciez autant que possible vossphères privée et professionnelle.En effet, il n’est généralement pas aiséde travailler longtemps avec des mem-bres de sa famille sous peine de ne plusbien faire la part des choses, ni de tropse rapprocher d’un(e) collègue qui pour -rait changer de statut à moyen termeet devenir par exemple votre supérieurhiérarchique (ou vice versa). Mieux vautdonc opter pour des ententes cordia -les, montrer sa véritable personnalitésans pour autant s’ouvrir complète-ment ; cela évitera bien des conflitsd’intérêts.

Gardez en tête que vous faites partied’une équipe qui se doit d’être cour-toise et soudée pour progresser.N’envisagez pas vos collaborateurscomme des adversaires potentiels maisplutôt comme des alliés de choix, nedénigrez pas leur travail ni leur manièrede l’accomplir. En cas de désaccord(s)

majeur(s), restez intègre, franc, et optezpour le dialogue et les compro misconstructifs.

Sans vous asservir, c’est-à-dire en main -tenant des horaires de travail certes flex -ibles mais normaux, tenez les délaisimposés et faites preuve de bonnevolonté, d’assiduité, de disponibilité,de rigueur et d’autonomie dans lesmissions qui vous sont confiées afinqu’on pense à vous lorsqu’une promo -tion s’esquisse à l’horizon. Montrezvotre envie d’évoluer dans l’entreprise,vos capacités à déléguer et à assumerdes fonctions autres que celles pourlesquelles vous aviez été initialementrecruté(e). On parle là d’une ambitionmodérée.

Trouvez le juste équilibre - celui qui voussatisfait et convient également à votreDirection – en termes de temps de tra -vail, de poste et de rémunération.Négociez bien votre contrat de base etprévoyez par exemple une clause dereconsidération sur une durée honnête.Si vous souhaitez demander une promo -tion, une hausse de salaire ou une primeponctuelle, choisissez un moment oppor -tun et sachez concrètement la justifier.

Qu’en est-il du côté du patron ?

Il suffit parfois de peu pour qu’unsalarié se sente bien dans le rôlequi lui incombe. N’oubliez pas dedéfinir clairement ce que vous atten -dez de lui, de lui fixer des objectifs à court, moyen et long termes, derester à son écoute, de le soutenirsi cela est utile, de le tenir au cou-rant des diverses retombées d’unbudget, de le remercier/féliciter aussiquand son implication se solde parun succès pour l’entreprise.

A l’heure de la crise, pas toujours facile de se bâtir unfutur solide et épanouissant… Etre diplômé et fort dequelques expériences terrain formatrices ne suffit pastoujours pour décrocher le job rêvé et s’assurer une belleet longue carrière. Voici toutefois des petites astucespour soutenir notre avenir professionnel…

Crédits photos : Warren Goldswain et Ollyy pour Shutterstock

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72 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

Un cœuren pleine forme…

Santé

T ous les cardiologues vous le diront… Peu importe l’âge quenous avons, il nous faut retenir

les bons gestes pour notre santé :

1. Bien manger :

Et tout commence au petit-déjeuner…Avaler une tasse de café à la hâte nesuffit pas ! Il est préconisé de se laissersuffisamment de temps pour bien seréveiller et de s’asseoir pour lentementingérer une boisson chaude, un produitcéréalier, un laitage et un fruit. On réguleainsi notre satiété et notre poids, facteursessentiels pour s’assurer d’une bonneactivité cardiaque.

A chaque repas, on se garantit un apportcorrect en acides gras essentiels, plusconnus sous la dénomination d’omé-gas, que l’on trouve notamment danscertaines huiles et dans le saumon, lehareng, le maquereau ou la sardine.

En effet, ceux-ci réduisent les triglycé-rides et améliorent l’élasticité des artères.On consomme aussi fibres, légumes etfruits sans modération !

Pour ne pas souffrir d’hypertension, onévite la charcuterie, le fromage, les pré -parations surgelées, les encas servis àl’apéritif et surtout on prend gare de nepas trop saler nos plats.

On apprécie quotidiennement un verrede vin rouge* à table, d’abord pour leplaisir des papilles mais surtout pour sesvertus anti-oxydantes, anti-agréganteset vasodilatatrices.

Le soir, devant la télé, on s’autorise deuxcarreaux de chocolat noir dont les flavo -noïdes diminuent le mauvais cholestérolet fluidifient le sang.

2. Bien dormir et faire du sport :

Des plages insuffisantes de sommeilpeu vent favoriser l’irritabilité et une ner vo sité excessive, ce qui évidem-ment renforce les risques d’infarctusdu myocarde ou d’AVC. Dormir 7h à8h par nuit et parfois siester une ving-taine de minutes dans l’après-midi permet à nos organes de bien se régé-nérer. Marcher, courir, nager, danser,

rire et se relaxer quelques heures parsemaine – via les endorphines sécré-tées - aide aussi à chasser le stress età accroitre notre bien-être.

3. Fumer le moins possible :

Saviez-vous que 4 décès cardiovas -culaires sur 10 dans la tranche des 30-70 ans sont dus au tabagisme ? Alorsinterdisez-vous au moins les cigarettesles plus nocives : celles qui interviennent2h avant ou 1h après un effort physiqueou bien pour combler un excès de stressdirectement lié à une contrariété ou àune hyperactivité.

Pour s’assurer d’un bon fonction -ne ment cardiovasculaire, mieux vautconsulter au moins une fois par an :

■ un généraliste, pour connaître satension ;

■ un dentiste car le tartre et les bac -téries buccales renforcent les risques.

En cas de palpitations, d’essouf -flements ou d’apnée du sommeil,prenez sans attendre rdv chez unspécialiste !

1-2. Votre coeur fait-il boum ?! - Crédit photos : Rob Byron pour Shutterstock - *Pour votre santé, attention à l'abus d'alcool.

Le constat demeure alarmant :les maladies cardiovasculairess’inscrivent comme la secondecause de décès juste derrière lecancer. Alors, sans être paranos,essayons tout de même de ména -ger notre cœur et nos artères…

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qui animent la Guyane...

Solidarité

74 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

Air Guyane a mis en place depuis juillet 2013 unpartenariat avec l’Aprosep – l’association au servicedes associations guyanaises – pour favoriser desactions à travers l’ensemble du territoire… Un peuplus d’un an après, qu’en est-il ?

A utant de projets que d’associations :De nombreuses communes de

Guyane – dont Maripasoula, Saül etGrand-Santi – ne sont accessibles qu’enavion, ce qui engendre des frais de trans -port très importants dès qu’il s’agit d’yorganiser des manifestations... C’estpour faciliter ces actions qu’Air Guyaneet l’Aprosep ont convenu d’un partena -

riat ayant déjà permis à 9 associationset 99 personnes de bénéficier de tarifspréférentiels sur les vols. Elles ont ainsiconcrétisé des actions intervenant danstous les secteurs d’activités et sur tousles bourgs desservis : la Canopée desSciences a animé des journées scien ti fi -ques entre le Haut Maroni et Grand-Santi,l’Aspag - club de kayak - a parti cipé à unecompétition sur Maripasoula (le KCMLest quant à lui parti sur Cayenne), lacompagnie La Ruche a offert des ateliersslam et des spectacles à Grand-Santi,Panga du théâtre à Saül, l’Aprosep uneformation et Chercheurs d’autres ame-ner 22 artistes de Papaïchton jusqu’auFestival Rio Loco de Toulouse.

Espérons que ces échanges continuentde se démocratiser et à dynamiser notredépartement, a confié Marie Mouniq,responsable du Service d’Aide à la VieAssociative (SAVA) de Cayenne, avantde préciser : pour pouvoir en profiter, lesassociations doivent devenir adhérentesà l’Aprosep (20€) et remplir une fichetéléchargeable depuis le web. Ensuite, illeur suffit de valoriser Air Guyane pen dantl’action… Une procédure très simplepour un avantage certain !

Comment ça marche ?

1. Effectuez une réservation normale(à tarif plein) sur le site internet d’Air Guyane, par email à l’[email protected] ou par téléphone au 05 94 29 36 30 ;

2. Envoyez ensuite la fiche de demande de partenariat téléchar-geable sur www.guyanasso.orgdans les 24h par email à [email protected], par fax au 05 94 31 91 53 ou déposez-la 81 rue C. Colomb à Cayenne ;

3. Payez dans les 3 jours ;

4. Vantez Air Guyane !

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercionsl'Aprosep. Pour en savoir plus :

Tél. : 05 94 30 21 36

Email : [email protected]

Facebook : Aprosep Sava

Web : www.guyanasso.org

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Des billets d’avion

4

1. Angui Fushi, Wayana Boy et Success Fighter au Festival Rio Loco à Toulouse le 31 mai 2014 - 2. Les enfants gagnants du KCML - 3. Atelier cirque de La Ruche à Grand-Santi4. L'Aprosep direction Saùl - 5. La Canopée des Sciences en déplacement à Apatou - Crédits photos : Jean-Marc Aspe pour Chercheurs d’Autres ; Aprosep

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78 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

http : //www.fortissimots.com – D. Poncet

Jeu

FLEUVE DEGUYANESAISONSÈCHE

SANGLIERDE

GUYANE

MONTAGNEAUX

ANTILLESMARAIS

TROPICAL

FRUIT DESANTILLES

CONSTRUIRE

LIEU DESTOCKAGE

VAMPIREFEMELLERENIFLAI

SUIT LETITRE

UNITÉ DEPRESSIONLA GUADE-LOUPE SUR

LE WEB

LETTRESDU NORDMARINA

POÈTEDE LA

NÉGRITUDE

ÉTREINTE

SANSEFFETS

DURILLONÉCRIVIT

CÉRÉALEFLEUVE DE

GUYANE

SALUTROMAINPATRIE

D’ABRAHAM

VIEUXFRANÇAIS

ILE DESANTILLES

ADVERBEVOCABLES

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DE DESTINATIONSLes e-coupons sont utilisables sur tout le réseau de la Compagnie (Martinique, Guadeloupe, St-Martin, Sint Maarten, St-Barth, République Dominicaine, Ste-Lucie, Dominique, Antigua, Barbade, Porto-Rico, Guyane...).

D’AVANTAGESProfi tez d’une franchise bagage de 32kg, d’une remise de 10% sur la classe Grand Large de Corsair, de priorités à la réservation…Découvrez également nos “bons plans” partenaires avec Assist’ Air Cargo, Air France…

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ÉCONOMIQUEA l’abri des augmentations des taxes aéroportuaires ou du prix ducarburant, les e-coupons vousoffrent un tarif linéaire tout au longde l’année, y compris durant lesvacances scolaires. Vous pouvezmodifier votre billet sans frais etsans pénalités, par téléphone ou danstous les guichets de la Compagnie.

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82 Le Bon Air. Septembre /Octobre 2014

■ Broc'Art, le 04/10 au parking Nelson Mandela

■ Caravane Kayenn Mizik òbò Kaz,les 11 et 25/10

■ Kayenn Sport, le 15/10

■ Village des enfants et Soirée Danses duMonde, le 16/10 à l'Espace Edmonde Rey

■ Akousti’Kayenn, le 17/10

■ Election de Miss Cayenne, le 18/10

■ Marché nocturne, le 30/10

■ Théâtre Pour un oui ou pour un non, le31/10 dans les Salons de l’Hôtel de Ville

Plus d'infos auprès de l'office municipalau 05 94 39 68 83

AILLEURS EN GUYANE :

■ Rencontres photographiques deGuyane, du 02 au 25/10 ; plus d’infos surwww.rencontresphotographiquesdeguyane.com

■ Pangi Human Festi, du 10 au 12/10 àMaripasoula : découverte des savoir-fairedes artisans Bushinengués, concerts,expositions, danses et élection de MissPangi ; plus d’infos au 06 94 42 09 67

Retrouvez toute l’actualité des loisirs et dessorties en temps réel sur www.kikibi.comet sur www.guyaweb.com

Martinique :

■ Raid Douvan Jou, le 05/10 aux Trois-Ilets ; www.tchimberaid.net

■ Tournoi international de pêche sportive,du 21 au 25/10, au Marin ; www.martinique-billfish.org

■ Les Chansons d’hier dans les bouchesd’aujourd’hui, le 25/10 au Vauclin ; plusd’infos au 05 96 74 15 29

Retrouvez plus d’infos sur tous les événe - ments sur www.martiniquetourisme.com

Porto Rico

■ Labor Day, le 01/09

■ International Billfish Tournament, à San Juan, du 03 au 09/09 : paradesde bateaux, cérémonie du drapeau et tournoi de pêche ; http://sanjuaninternational.com/V3/

■ Patriot Day, le 11/09

■ Columbus Day, le 12/10

Antigua & Barbuda :

■ National Dress Day, le 31/10

Bahamas :

■ Guy Fawkes Night, le 05/11

Cuba :

■ Célébration en souvenir de la mort de Che Guevara, le 09/10

■ Célébration de proclamation de l’Indépendance de 1868, le 10/10

■ Festival du Ballet de la Havane, du 26/10 au 02/11 ;www.festivalballethabana.cult.cu

■ Anniversaire de la mort de CamiloCienfuegos, le 28/10

Dominique :

■ Festival Mondial de Musique Créole, àRoseau, du 24 au 26/10 : des groupespopu laires de Guadeloupe, Martinique,Haïti, Jamaïque, Porto-Rico et d'Afrique seproduisent tous les soirs, du crépusculeà l’aube

■ Célébration de proclamation del’Indépendance de 1978, les 03 et 04/11

Retrouvez toute l’actualité des loisirs et des sorties en temps réel surwww.visit-dominica.com

Grenade :

■ Caribbean Rum and Beer Festival, les14 et 15/11 ; retrouvez le programme surwww.rumandbeerfestival.com

Guadeloupe :

■ Fête de Saint-François, le 04/10

■ Fêtes de Basse-Terre, les 04 et 15/10

■ Fête d’Anse-Bertrand, le 09/10

■ Fête de Gourbeyre, le 11/11

Retrouvez l’agenda en temps réel sur www.kkfet.com et plus d’infos sur www.lesilesdeguadeloupe.com

Guyane :

A CAYENNE :

■ Journées du Patrimoine, les 20 et 21/09 :visites guidées des vestiges du passéindus triel de Cayenne par Eugène Epailly etcircuits spéciaux avec le petit train touristique

■ Journées de la Gastronomie, du 26 au 28/09

République Dominicaine :

■ Célébration en hommage à Notre Damede Mercedes, le 24/09

■ Festival de Merengue de Puerto Plata,les 27 et 28/09

■ Columbus Day, le 12/10

■ Festival International de Jazz de Cabarete,du 06 au 09/11 ; plus d’infos surhttp://drjazzfestival.com/

■ Dominicain Republic Global Film, du 11 au 19/11 à Saint-Domingue

Saint-Barthélemy :

■ Commémoration de l’abolition de l’esclavage de 1947, le 09/10

■ Taste of Saint-Barth, du 30/10 au 04/11

■ Pitea Day, les 08 et 09/11 pour célébrerle jumelage Saint-Barth/Suède

■ Saint-Barth Cata Cup, du 18 au 23/11sur la plage de Saint-Jean ; plus d’infossur www.stbarthcatacup.com/fr

Retrouvez plus d’infos sur tous les événe -ments sur www.saintbarth-tourisme.com

Sainte-Lucie :

■ Fête de la Marguerite, le 17/10

■ Jounen Kweyol, le 28/10

Saint-Martin :

■ Journées du Patrimoine, les 20 et 21/09

■ Journée mondiale du tourisme, le 27/09

■ Championnat de bodybuilding, à Maho,en octobre

■ Soldes d’été, du 11/10 au 14/11

Retrouvez plus d’infos sur tous les évé-nements sur www.iledesaintmartin.org

Saint-Vincent et les Grenadines :

■ 35ème Journée de l’Indépendance, le 27/10

Trinité & Tobago :

■ Blue Food Festival, à Tobago, le 19/10 :Bloody Bay, L’Anse Fourmi et Parlatuviersont le cadre d’un festival de gastronomieaux couleurs des Caraïbes. Les chefs locaux mesurent leurs talents lors d’unecompétition de cuisine

■ Diwali, le 23/10 ; plus d’infos surwww.diwalifestival.org/diwali-in-trinidad-tobago.html

AgendaVibrez aux rythmes des Caraïbes !

Agenda

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www.canalplus-caraibes.com

SÉ FANM LA KAY MÈT SA WO ASI ¢

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≥21H00 en Guyane.¢ ANTILLES SAS au capital de 3 200 000 €. 388 543 126 RCS Fort-de-France.

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Tous les soirs à 20H00≥ découvrez les aventures de quatre jeunes colocataires Kannelle, Amélie, Léa, Akissi et de Marie-France leur ”propriétaire” très spéciale...Avec VILLA KARAYIB, la nouvelle série humoristique tournée en Guadeloupe.

Une production Skyprod, DePèreEnFils et Art&Vision Productions En Coproduction avec ¢ ANTILLES CARIBÉEN

CRÉATEUR ORIGINAL

LE 15 SEPTEMBRE SUR ¢

NOUVEAU

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Cayenne S Diesel

Idéal.

Le « S », c’est tout un principe. Chez Porsche, il est depuis toujours le symbole d’une promesse à la hausse de la puissance et des performances. Ou, dans le cas du Cayenne S Diesel, de l’optimisation idéale pour davantage de sport et d’efficience.

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Votre conseiller Guadeloupe - Rodrigue Hauteville : Port. 0696 213 605 Votre conseiller Martinique - Benoît de Jaham : Port. 0696 231 080V8 bi-turbo diesel 4.2 l, 382 ch, 850 Nm, 0-100 km/h 5.7 s - Consommation Cayenne S Diesel : Cycle mixte (l/100 km) 8,3 l - Emission CO

2 (g/km) 218 g.