Le Bon Air Antilles & Guyane n°16 Septembre-Octobre 2013

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Le 16ème numéro du magazine de bord d'Air Antilles et d'Air Guyane, la compagnie aérienne des Caraïbes.

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“Édito

Bimestriel édité parAgence Blue Marine1 boulevard Houelbourg sur MerZI Jarry - 97122 Baie-Mahault - 0590 32 64 [email protected] : 442 804 456 00014SARL au capital de 8 000€

Directeur de PublicationChristian MARCHAND

Responsable d'ÉditionNadège CERETTO

Conception/RéalisationAgence Blue Marine

RédactionN. Ceretto avec l’aide de F. Burdy, N. Bird, F. Léon, JV Berthaud,C. Marchand, G. Lemenn, N. Létard, L. Ho A Kwie, C. Bulot, W. Germany, F. Bouillard, S. Tsygalnitzky, L. Demonceaux, A. Magloire, Y. Chatelain, E. des Chaumes, K. Vulpillat, F. Gurieri, Tifox, M. Grandjean, L. Larairie, B. Aldo, A. Koury, L. Taris, N. Coralie,G. Lacordelle ; Conceptuel ; Environnement - PA Faddoul ;Région Guyane – C. Réveron ; Région Guadeloupe – M. Lantin ;Jeu – D. Poncet. Escapade – JM Montoute ; Littérature – B. Rossi.

Crédits PhotosE. Guyenon, AF Pelissier, G. Feuillet, C. Berthier, F. Pajot, C. Marchand, S. Tsygalnitzky, N. Ceretto, B. Paris, PA Faddoul,L. Demonceaux, M. Melki, © Tifox Bruno, F. Gurieri – Le Pélican,K. Vulpillat – D’Klik Sarl, F. Burdy – VTT Guadeloupe, Loterie Farm, West Indies Marine, Excuse My Kreyol, TW-FYRM, Parc amazonien de Guyane, Parc naturel régional de Guyane,www.DiscoverDominica.com, Caribbean Tourism Organization,Comité Martiniquais du Tourisme, Ministère du Tourisme de laDominique, Région Guadeloupe, Comité du Tourisme de la Guyane,Conseil Général de Guyane, Région Guyane, CollectivitéDépartementale de Guyane, Aprosep, Office de Tourisme deMaripa-Soula, Kayak Club de Maripa-Soula, Rugby Club deKourou, Office de Tourisme de Kourou, Carifesta, Grand Pavois,Actes Sud Editions, Hoste Hôtel, MINI, Press BMW Group,Porsche – GSA, Canal+ Antilles, HTS, Mediaserv, Thinkstock,Fotolia, Google Images.

Direction ArtistiqueMarc PRAQUIN

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Papier provenant des forêts gérées durablement.

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La période des grandes vacances s’est achevée après une

activité très intense : nous avons effectué près de 3.500 vols

durant juillet/août, avons ouvert depuis les Antilles notre réseau

à des destinations saisonnières comme Punta Cana, la Barbade,

Cuba…, avons accru nos fréquences sur les dessertes classiques

telles que Saint-Martin, Fort-de-France, Pointe-à-Pitre et Santo

Domingo, et enfin avons renforcé pour la Guyane les rotations

pour Maripasoula, Saül et Grand-Santi. Au total, vous avez été

plus de 80.000 à emprunter nos lignes, essentiellement pour vos

déplacements personnels, et nous sommes heureux d’avoir pu

vous accompagner pendant ces moments de détente en famille.

Nous vous remercions de votre fidélité.

C’est la rentrée, et donc le retour des voyages d’affaires…

Pour vous soutenir dans vos démarches professionnelles,

Air Antilles Express et Air Guyane Express lancent la carte

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accès à des tarifs avantageux, des réservations privilégiées et des

franchises bagages augmentées sur tous les vols. Son utilisation

via le web est simple et rapide, alors n’hésitez pas à consulter

notre site ou à vous renseigner en agences pour toute information

complémentaire.

Loisir ou business, notre seule ambition est bel et bien de toujours

vous satisfaire et de s’inscrire comme la compagnie de tous vos

voyages aux Antilles/Guyane. Un grand merci de continuer à nous

faire confiance.

Nous vous souhaitons un excellent vol, une bonne lecture et

que du Bon Air.

Christian Marchand

Président Directeur GénéralAir Antilles Express & Air Guyane Express

4 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

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Tourisme_10

Evasion_14

Voyage_16

Festival_20

Musique_22

Tradition_24

Ailleurs_28

Découverte_26

Environnement_30

Nature_33

Randonnée_34

Escapade_38

Actualité_42

Initiative_46

Nautisme_48

Région Guadeloupe_56

Portrait Compagnie_62

Région Guyane_64

Talent_66

Sport_68

Littérature_70

Hôtellerie_74

Mode_76

VIP_86

Audiovisuel_94

Technologie_98

Auto_100

Télécommunication_101

Jeu_102

Agenda_106

Septembre/Octobre 2013

Sommaire

6 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

#16

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10 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

La Guadeloupeà vélo

Tourisme Passionné de VTT ou simple amateur du dimanche,l’archipel guadeloupéen vous soumet ses littorauxbaignés de soleil et ses collines et forêts verdoyantescomme autant de panoramas grandioses qui suggèrentd’appuyer toujours plus fort sur les pédales…

1. Descente de Solitude (Basse-Terre)2. Parfois, il faut se mettre à l'eau !

3. Les vététistes croisent les boeufs-tirants en Grande-Terre4-5. En Désirade

Crédit photos : Fabien Burdy (VTT Guadeloupe)

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 11

Tourisme

E n plein cœur du Papillon, ledilem me se renforce : allez-vousopter pour Grande-Terre, ses éten -

dues marines bercées par les doux alizés,ou bien Basse-Terre et ses incro ya blesdensités volcaniques ? Et irez-vousjusqu’en Désirade ? Tout va dépendrede votre niveau une fois en selle maisaussi de vos envies d’escapades…

Disons que vos premiers coups de pédales vous dirigent le long du litto -ral de Grande-Terre, entre la Ported’Enfer et la Pointe des Châteaux.Au départ de Saint-François, agréablemarina où séjournent de nombreuxplai sanciers, quiétude et solitude bienméritées guident alors votre matinée vers des rivages apaisés, délicieusementventés, que seuls les oiseaux et quel -ques vaches et chevaux viennent saluer.Les contrées traversées s’appa ren -tent à des plateaux calcaires parfoisaccidentés, constitués de marais, desalines et de plages s’ouvrant sur lamer et les îles avoisinantes. Ici, toutencourage à faire une halte, à savourer

toute la magie de l’instant présent, devantces sortes de calan ques qui offrent tantde plaisirs à ceux qui les méritent…D’abord une escale à l’Anse à l’Eau,sauvage et préservée, sur le tronçon dela Nationale n°5, juste avant la MaisonZévallos : l’occasion d’une baignade

sympa sans dépasser la barrière decorail. Plus tard, petite pause à BaieOlive : paisible en apparence car sonrécif a du tempérament ! Sans doute sachapelle veille-t-elle là à ne pas réveil lerles mauvais courants. Sur la route, on croise aussi l’Anse à la Gourde,

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12 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

eden intact des surfeurs, puis l’Ansedu Man cenillier, fragile, égarée. Ça etlà, les vestiges de plusieurs mou lins,ancêtres d’habitations sucri ères, etd’autres ruines désormais envahies parles herbes hautes et quel ques taillis fleu-ris, rappellent le passé esclavagiste dela région, quand coton, canne et maniocanimaient les champs envi ron nants.

En Basse-Terre aussi, l’émerveil lementdonne rendez-vous aux vététistes.Le circuit de Sainte-Rose, par exemple,dévoile aux familles ses paysagesuniques : depuis la plage des Amandierset Pointe Alègre, un sentier sinueux etpierreux emmène grands et petitsentre rivières et plantations de canneset bananes. Quant à eux, les plusaventuriers peuvent se laisser tenterpar la randonnée de Solitude de laroute forestière de Marolles ou duMorne Mazeau à Deshaie. A 615 mètresd’altitude, une descente technique etglissante à travers forêt, ruisseaux et ravines, rejoint Sofaïa (NDLR : de là,le point de départ est accessible par laroute de Duzer à Ziotte via Desbonnespour déboucher à l’entrée de Deshaies ;Attention, il est fortement déconseillé de s'y aventurer sans guide chevronnécar les sols sont extrêmement pentuset humides).

C’est à la Désirade que VTT rime leplus avec balade et loisir. Bienvenuesur la plus ancienne des îles des PetitesAntilles, où basalte, radiolarites et rocssiliceux et volcaniques en forme decoussins sombres s’observent au fil descôtes.

Après, à vous de choisir, entre la côteOuest et la pointe des Colibris, ou bienl’Est, sa station météo et le phare.Les plus aguerris oseront le tour completde l’île après avoir franchi le mur de lamontagne vers Baie-Mahault (à l’Est)ou le chemin de Latanier puis le mur de la chapelle (à l’Ouest). Au fil de votrepériple, ne manquez pas non plus lesmaisons créoles toutes pimpantes del’Anse des Galets, le charmant bourgde Beauséjour et l’animation enjouée deses pêcheurs, le poétique quartier duSouffleur et la plage de Petite-Rivière.

Pour votre sécurité, lorsque vouspartez à vélo, prévoyez toujoursd’avoir :

■ de l’eau et un encas

■ un vêtement de pluie

■ un équipement phosphorescent

■ un casque

■ chambres à air et pompe

■ une lampe à dynamo

■ un téléphone

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions :

■ Fabien Burdy de VTT Guadeloupeà Saint-François

Tél. : 06 90 58 21 83

Web : www.vttguadeloupe.com

Renseignements et devis gratuitssur simple demande.

■ Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe

5 square de la banque BP555 – 97166 Pointe-à-Pitre

Tél. : 05 90 82 09 30

Fax : 05 90 83 89 22

Email : [email protected]

Web : www.lesilesdeguadeloupe.com

■ Office du tourisme de la Désirade

La Capitainerie

97127 La Désirade

Tél/Fax : 05 90 85 00 86

Email : [email protected]

Web : www.ile-desirade.fr

Tourisme 4

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Loterie Farm,Saint-Martin en mode bucolique

Évasion Adossée au Pic Paradis, sommet de l’île de Saint-Martin,la Loterie Farm coule des jours paisibles dans son écrinde forêts primitive et secondaire. Le Bon Air est allé ypasser quelques heures de pur bonheur…

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 15

Évasion

Dans un écrin de verdureincroya ble de 55 hectares, la Loterie Farm appelle au

calme, à la communion pleine et entière avec une nature luxuriantebaignée de cascades, de bassins et de jacuzzis, bercée de parfums defleurs, escortée d’hôtes rigolos (chiens,chats, iguanes, lézards, mangoustes).Cette quiétude, aujourd’hui légendaire,a pourtant mis un certain temps à impré -gner les lieux, initialement propriétésde Sir Richard Balley qui avait gagné àla loterie et établi là en 1721 une plan-tation de cannes à sucre dans laquelles’éreintait une population servile. D’abordsynonyme de labeur, l’endroit – appeléLoterie Plantation puis rebaptisé LoterieFarm - a désormais pris sa revanche,s’offrant donc un destin en contradictioncomplète avec ses débuts, se grisant desrires des enfants, des instants magi ques

passés ici en famille ou entre amis, pourse ressourcer, se balader, pour toutsimplement prendre le temps devivre…

Quand la famille Fleming confie le domaine à la bienveillance de WilliamJ. Welch dans les années 1980, il renaîtsous un jour positif. Après avoir surféles plus belles vagues du monde, éprisdu silence et de la magnifique modestiede la Loterie Farm, je m’y suis installéavec mes proches, explique le Californiennaturaliste avant de préciser : ne melaissant décourager ni par les menacesdes cyclones, ni par mon banquier, j’aiinvesti tous mes fonds pour qu’elle recouvre ses lettres de noblesse. Alors,parmi les hauts arbres centenaires rescapés de l’époque esclavagiste etde l’ouragan Luis, il replante manguiers,papayers et bananiers, imagine desdécors où l’eau, les fleurs et les animauxsont rois. Plus de 1000 espèces végé-tales cohabitent. Dans cet oasis defraicheur, des cabanes pouvant accueillirjusqu’à dix personnes chacune se dis-simulent, pour que petits et grands aientl’occasion de jouer les Robinsons ; accrobranches, piscines naturelles,sources jaillissantes, animations enfantines et autres tyroliennesconduisent les plus aventuriers à laquête d’un graal qu’on oublie tropsouvent : farniente, tranquillité, décou -verte. Et si toutefois vous aviez un petitcreux entre deux activités, les restaurantsHidden Forest, Tree Lounge & SeaLounge ravissent vos papilles tandisque vos sens se détendent…

Le mot de l’office de tourisme de Saint-Martin :

Nichée en plein cœur d’une denseforêt tropicale, la Réserve LoterieFarm, dans une atmosphère ludiqueet décontractée, suggère de mer-veilleux instants de farniente à l’EauLounge, des sentiers de randonnéesou des minutes follement marranteset intenses à l’Xtrem Fly Zone(NDLR : parcours aventure de 2hdans la canopée avec 300 mètresde dénivelé). Poétique ou carrément"crazy", à vous de choisir !

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions le personnel fort sympathique de laLoterie Farm située Pic Paradis,103 Rambaut, 97150 Saint-Martin :

Ouvert tous les jours (sauf le lundi)de 9h à 15h30Tél. : 05 90 87 86 16Fax : 05 90 87 30 84Web : www.loteriefarm.com

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1. Dans la canopée coulent de rafraîchissantes rivières... - 2. Piscine naturelle s'offrant aux heureux locataires des cabanes de la Loterie Farm3. Toujours dans la bonne humeur, le personnel vous accueille... - 4. Frissons garantis avec la tyrolienne de l'Xtrem Fly Zone5. Vue sur la mer depuis le Pic Paradis - Crédit photos : Loterie Farm

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16 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Maripa-Souladévoile un bout d’Amazonie

Voyage En Aluku, "Maripa" s'associe littéralementau fruit d'un palmier réputé et "Soula" est latraduction de saut. Alors, évidemment, nousl'entendons comme un appel à la nature et àl'imaginaire... Le Bon Air vous y emmène !

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 17

Voyage

A 60 minutes d'avion de Cayennevia la compagnie Air GuyaneExpress ou bien à quelques

jours de pirogue de Saint-Laurentdu Maroni, après quelques 300 kilo-mètres de forêt survolés d’en haut outraversés par le Maroni, Maripa-Soulase dévoile, promettant la poursuited’un étonnant voyage, d’une brècheenchantée aux confins d’un horizonouvert et si vert. Conscient de ce four -millement d’arbres, de plantes, de fleurs,d’invertébrés et de mammifères extra-ordinaires, vous prêtez alors attention auxmoindres bruits et détails : en effet, danscet incroyable foisonnement de populationet de végétation (NDLR : on dénombre làenviron 10.000 habitants, près de 1300espèces d’arbres et jusqu’à 1 milliond’invertébrés) les surprises se multiplient.

De l’or jaune à l’or vert :

C’est dans les années 1940 que lespremières habitations d’orpailleurs apparaissent près de l’actuel Dégrad deMaripa-Soula (NDLR : l’extraction illégalede l’or par les Garimpeiros sévit toujoursen Amazonie et engendre notammentune forte pollution de l’eau et du poissonau mercure, ce qui questionne beaucouples citoyens. Ainsi, depuis quelquesannées déjà, Maripa-Soula et ses envi-rons cherchent à limiter et sanctionnerces pratiques frénétiques pour le pré-cieux métal jaune). Il faut néanmoinsattendre 1969 pour que l’endroit prennele statut de commune la plus étendue deFrance (d’une superficie de 18.360 km2

et d’une faible densité de l’ordre de 0,4 habitant au km2), et devienne unvéritable carrefour culturel que Bushi-nengés, Amérindiens, Créoles, Haïtiens,Européens, Péruviens, Dominicains,Saint-luciens, Brésiliens, Surinamais,Guyaniens... animent au quotidien, formant une mosaïque d’existenceset de coutumes, au creux mêmed’une si dense et si mystique forêt,et se partageant le Maroni avec leSuriname sur près de 520 kilomètres

(NDLR : les lois des deux pays sontdistinctes mais n’empêchent pas leséchanges entre les habitants, les liensétant fréquents et nécessaires. Il s’agitdu droit du fleuve comme des peuplesà circuler librement).

Les dernières décennies ont impulsé le changement :

D’une simple petite maison proche de la canopée a découlé un bourgsorti depuis peu de son enclavementavec l’arrivée de l’avion, de l’électricité,du téléphone et d’internet. Avec soncentre de santé, sa protection sociale,sa poste, ses distributeurs automa-tiques, sa mairie, ses écoles et son collège, ses restaurants et ses hôtels,son eau potable et son réseau Orange,Maripa-Soula, aujourd’hui très priséedes natifs du fleuve et des visiteursponctuels, jouit d’une aura particu-lière, entre authenticité, tradition etmodernité. Trésor naturel, ce grandvillage autrefois appelé territoire del’Inini s'est vu confier en 2007 auParc amazonien de Guyane quil'aménage et y développe un tou-risme durable.

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1. Coucher de soleil vu du Dégrad de Maripa-Soula - 2. Vue du bourg et du fleuve Maroni - 3-6. Cascades Gobaya Soula4. Saut des Pères - 5. Layon au Fromager "Géant"7-8-9. En kayak avec l'association KCMPA Crédits photos : Anne-Françoise Pelissier ; Office de Tourisme de Maripa-Soula ; Kayak Club de Maripa-Soula

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Ce patrimoine inestimable qui conju guehauts arbres, denses feuillages, monta -gnes couronnées, rives habitées, rochesgravées et maints abris secrets dontles récentes fouilles ont révélé notam -ment des polissoirs et de très anciennespoteries, demeure en effet fragile(NDLR : les civilisations amérindiennesd’il y a 10.000 ans ont ainsi laissé destraces de leur passage qu’il est essentielde préserver). De ces vies d’antan,Maripa-Soula s’est imprégnée et sansdoute réside là une partie de sa magiequi pousse à découvrir l’inconnu. Ici, rien ne semble ordinaire ni conven-tionnel. Tout peut surprendre… A piedsur les sentiers, n'hésitez pas à dialogueravec la population, passez quelquesheures aux abords des criques, allezvoir les cascades, bivouaquez à la belleétoile, suivez la courbe d’un morphovirevoltant au crépitement du feu devotre campement, observez les cimes

depuis votre hamac, prêtez l’œil pourapercevoir félins, tamarins ou capucins,partez pêcher le coumarou sur les eauxdu Lawa aux sons stridents des singeshurleurs, dégustez le pépé (piment pelé),les dachines (pommes de terre), lecouac, la glace de wasaï ou de pinda,le jus de canne, de gingem bre ou de

coco, appréciez l’artisanat local fabri-qué des mains des Wayanas, Alukus,Emerillons et Créoles (sculptures surbois, vannerie, colliers, Maluwana etTembé), faites connaissance avec lesfées et les djins, rencontrez le Chueli et l’Ipo (êtres protecteurs de la forêt etdu fleuve)...

18 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Voyage

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Vous rêvez de découvrir la forêtamazonienne autrement, de des-cendre le fleuve au fil de l’eau enécoutant les oiseaux ? Rejoignezvite le Kayak Club du Lawa à Maripa-Soula !

Laissez-vous glisser au rythme dela pagaie, arrêtez-vous où vous vou -lez, donnez-vous la chance de voirun cabïai ou un maïpouri posé làpour se désaltérer… Et, le soir venu,si le cœur vous en dit, vous pourriezmanger du poisson grillé et vousendormir sous les grands arbres…

Pour un jour ou plusieurs, et selonvotre niveau de kayak, le club orga-nise des virées à la carte sur lefleuve, l’occasion de vous immiscerdans les cultures des peuples del’eau (NDLR : ne manquez pas lesabattis Cottica, site historique et

pittoresque classé).Au-delà du tourisme, le KCML jouedepuis 15 ans un rôle majeur sur lacommune. Avec 5 entrainementspar semaine, il propose une activitésportive cadrée et conviviale à unecinquantaine de jeunes issus decultures différentes et qui côtoientdésormais l’excellence : lors desderniers championnats de Guyane,tous sont montés sur le podium ;après 6 ans sur place, Henrique Almeida a rejoint en 2009 le pôleespoir kayak de Marseille et a décroché la médaille de bronze auxchampionnats de France en 2011.

Jetez-vous à l’eau ! Contactez le KCML :Tél. : 06 94 45 22 12Email : [email protected] : Kayak Club Maripasoula-Lawa

Maripa-Soula a souvent hébergé dansses hôtels tout confort ou sous sontukusipan (carbet communal) desgens du voyage, des aventurierscomme Raymond Maufret ou AndréCognat (Antecume Pata), des réalisa -teurs, des acteurs, des politiciens,des peintres, des photographes,des artistes de la Caraïbe, d’Amériqueet d’Europe, qui ont su voir danscette diversité l’éclat de l’humanité.Et si ce petit coin de paradis, cepetit coin de parapluie, ce petitcoin des amoureux de la naturen’attendait plus que vous ?

Ne partez jamais seul en forêt etpréférez toujours être accompagnéd’un guide. En visiteur responsable,pensez à vous couvrir, à partir avecde l’eau et de quoi manger. Rensei-gnez-vous sur les itinéraires avantde les emprunter.

Nouvellement créé, l'Office de Tourisme de Maripa-Soula, que nousremercions ainsi que Jean-VincentBertaud pour les infos et photoscontenues dans ces pages, vousaccueille Passage Vignon, du lundi ausamedi, de 9h à 13h et de 15h à 17h,et vous suggère des adresses et descontacts utiles pour le bon dérou -lement de votre séjour. Passez-y !

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Voyage

Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 19

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20 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

CARIFESTA XI,La convivialité caribéenne monte sur scène

Festival Du 16 au 25 août 2013 a eu lieu au Suriname leCARIFESTA XI sur la thématique de la culture enfaveur du développement, un vaste programmepour valoriser l’authenticité de la Caraïbe auprèsde ses populations, des pays environnants et del’ensemble du globe.

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 21

Festival

16- 25 AUGUSTUS 2013

ART

CULTURE FOR DEVELOPMENT

VISUAL ARTSGRANDMARKET KKF BEURSTERREIN

16- 25 AUGUSTUS 2013

DANCE

CULTURE FOR DEVELOPMENT

PERFORMING ARTSTHALIA / CCS

16- 25 AUGUSTUS 2013

BODY&SOUL

CULTURE FOR DEVELOPMENT

PERFORMING ARTSTHALIA / CCS

L a culture comme expression denous tous et de nous-même :CARIFESTA, Festival Caribéen

des Arts, a été initié par la CommunautéCaribéenne en 1972 pour célébrerl’unité culturelle de cette même zone(30 nations représen tées). Depuis, 10 festivals ont déjà été organisés dans8 pays de la Caraïbe, dont le dernieren Guyana en août 2008. Au 33ème

CARICOM de Sainte-Lucie en juillet2012, le président surinamais annon-çait que Panamaribo accueil lerait leCARIFESTA XI engagé pour la promo-tion de la culture, très importante dansle développement économique et sociallocal. Il s’agit clairement d’affirmer qu’envantant à l’international nos coutumeset savoir-faire régionaux, notre quotidiens’en retrouvera grandement amélioré,notamment en raison des retombéeséconomiques et sociales favorables pourla population (emplois et échanges divers), a-t-il expliqué avant d’ajouter :par l’intermédiaire des loisirs qu’elle vante(stands, contes, concerts, spectacles),cette manifestation s’avère certes plai-sante, festive et ludique pour ceux quil’hébergent, la mettent en place et yparticipent (locaux et touristes), maisaussi et surtout l’occasion de réaffirmerdes messages essentiels concernant lasauvegarde de notre environnement, ledéveloppement durable, la santé et lebien-être au jour le jour, la cohésionsociale et une meilleure compréhensionet acceptation entre les ethnies quipeuplent le Suriname, ses frontières

proches et l’ensemble caribéen. Lesartis tes du CARIFESTA sont là pour donner sens et formes aux valeurs, auxrêves et aspirations qui fondent nossocié tés, dont leur diversité et leur droit à l’égalité, a-t-il conclut.

9 jours de bonheur et de bonne humeur :

Sans doute pour renforcer le critère fon -da mental de cohésion humaine et socialecher au festival, CARIFESTA XI s’estmatérialisé tel un grand et chaleureuxvillage réunissant des stands artisanauxet gastronomiques, des ateliers d’infor-mations, d’initiation et de démonstrationsdes savoir-faire et us locaux, des exposi-tions artistiques et photographiques, desconférences et des séances ciné ma to -gra phiques, des défilés de haute-couture,des meetings beauté, des animationsdédiées à tous les âges (notamment àla jeunesse et aux scolaires) et bien sûrdes scènes musicales (jazz, jam, reggae,caravan music) et autres spectacles dedanses qui ont rassemblé tous les visi-teurs dans une vague enthousiaste,fraternelle, conviviale. Le Bon Air tient àféliciter l’effort commun caribéen quis’est particulièrement concrétisé viaThe Grand Cultural Market and TradeFair qui a vibré aux rythmes des cou-tumes les plus festives et colorées denotre région. Grâce aux écrivains connus– dont Edwige Dedicat – venus prêterleur voix aux narrations de contes pourpetits et grands, même la barrière des

langues est tombée, preuve que lapoésie et les émotions ouvrent delarges portes à l’imagination.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercionsCarole Marchand d’Air Guyane Express. Revivez les meilleurs moments du festival CARIFESTA XIsur www.carifesta.net

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Jazz et Creole Musicmontent sur scène

Musique

L e mois d’octobre sera festifaux Antilles/Guyane ; honneuraux traditions musicales de

nos territoires… Tenez-vous prêts !

Les festivités démarrent du 7 au 13/10avec le Kayenn Jazz Festival. Auprogramme : exposition de photos,projections de films, conférences surl’histoire et la pratique des instrumentsavec la Rebirth Brass Band venue desUSA, stages et spectacles de dansesavec la compagnie Armstrong Jazz Ballet,parades au jardin botanique, Jam Ses-sions, concerts de Jazz Òbo Kaz, deTonie Edwige, de Ronald "Boo" Hinkson,de Denis Lapassion, de China Moses,de Christian Scott, de Gaïa Jazz de

Klazz Brothers & Cuba percussion,d’Incognito, de Raj Mohan, de Malia et d’Eddie Palmieri.

La capitale dominiquaise, Roseau,prend le relai du 25 au 27/10 avec la 17ème édi tion du World CreoleMusic Festival qui se déroule auWindsor Park Sports Stadium. Troisnuits de rythmes puissants retentissantdans une folle ambiance pour célébrerles 35 années d’indépendance de l’île.Sur scène, Dominique, Martinique, Trinidad et Jamaïque prévoient le show.Venez notamment applaudir MachelMontano, Busy Signal et Kassav, maisaussi Kawaxikolor, Tripple Kay, Nu Look,Carimi, Tito Puente…

22 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercions :

■ Le Comité Guyanais du Tourisme

Email : [email protected]

Web : www.tourisme-guyane.com

■ Le Service Culturel de la Ville de Cayenne

Email : [email protected]

■ Discover Dominica Authority

Email : [email protected]

Web : www.DiscoverDominica.comwww.wcmfdominica.com

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24 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Crop OverFestival,Toute la ferveur de la Barbade

Tradition Je vous dis « Barbade » et quelque part dans votre tête résonnele nom de la très célèbre pop star Rihanna, originaire de là-bas.Et figurez-vous que nous avons eu la chance de l’apercevoir auCrop Over Festival 2013, souriante et toute vêtue de froufrousblancs, camouflée parmi les festivaliers tous déguisés, toussexy, énergiques et réjouis à l’idée d’arborer si fièrement lescouleurs de leur île ensoleillée, attachante, vibrante…

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 25

Tradition

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions la Barbados Tourism Authority qui a invité Le Bon Air a participé auxréjouis sances du Crop Over Festivaldu 1er au 6 août 2013. Pour davan - tage de renseignements sur la Barbade et sur cette manifestation,merci de consulter les siteswww.iledelabarbade.com, www.visitbarbados.co et www.barbadoscropoverfestival.comou de contacter l'Office de Tourismede la Barbade en France au 01 40 28 10 00.

Du 22 au 25 novembre 2013, nemanquez pas le Barbados Food,Wine & Rum Festival.

Il était une fois…

Les origines du Crop Over Festival – comprendre littéralement Fête de la Moisson - semblent remonterà la fin du 18ème siècle, confirmantl’adage populaire selon lequel aprèsl’effort vient le réconfort. Dès le moisde juin, les Barbadiens, qui ont passél’année à préparer les festivités et

leurs costumes, enchainent différen -tes cérémonies, notamment cellesde la livraison des cannes pour élirela reine et le roi du Bridgetown Market, la road March Monarch, la Sweet Soca Competition, le Pic-O-De-Crop, le Cohobblopot ou le Grand Kadooment qui clôturela saison.

L ’aéroport ne désemplit pas et, pourcause, les avions qui arrivent dumonde entier pour la Barbade en

cette saison du Crop Over Festival sontbondés. En cette semaine de débutaoût, heureusement que les alizésrafraichissent l’atmosphère ô combienglamour et fiévreuse qui hante les heu -reux participants à ce grand carnavalestival qui célèbre chaque année lafin de la récolte sucrière et des labeurséprouvants que celle-ci engendre.Vacan ces scolaires aidant, mêmes lesplus jeunes prennent part aux défilésqui animent les rues de Bridgetown etnous ne pouvons que soutenir gaiementces inlassables faran doles de plumeset de paillettes qui déferlent entre leKensington Oval, le National Stadiumet les allées du Spring Garden. Partoutet à toute heure, le calypso et le reggae -ton résonnent, liant la population dansun fol engouement communicatif.

De jour comme de nuit, sur les visa -ges, se lisent la joie d’être ensemble,de fêter la vie, la musique, la danse,la canne et le rhum. Aux humoristeset concerts nocturnes succèdent dèsle petit matin et jusqu’au coucher dusoleil les parades des troupes carnava-lesques barbadiennes ou invitées desîles environnantes pour toujours plusmagnifier le show. Et, c’est rien de le dire,il fait chaud, dans les cœurs et dansles corps s’exorcisant d’un diabledivinement sensuel et mélomane.On profite en effet de cet événementpour parodier l’actualité régionale, chas -ser les soucis du quotidien et impulserune incroyable bonne humeur. Tous les villa ges et la capitale se donnentrendez-vous sur les bords des routespour saluer l’initiative du bonheur,de la convivialité et du patriotismebajan.

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26 Le Bon Air. Septembre/Octobre 201326 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Dans l’œil du cyclone…

Découverte Dans nos îles, la saison des cycloness’étend de juin à novembre avectoutefois un pic de probabilités plusélevé courant août/septembre. Dansl’idée de dédramatiser ces situationssouvent stressantes, Le Bon Air s’estintéressé au phénomène…

1-2. Mer et palmiers se déchaînent sous la force du vent3. Ponton détruit après le passage d'un cyclone

4. Capture d'un écran météo au passage d'un cyclone sur les CaraïbesCrédit photos : Thinkstock

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 27Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 27

Découverte

F orte dépression naissant au-dessusdes eaux chaudes océaniques – la plupart du temps au niveau de

la zone des calmes équatoriaux alternantentre vents faibles et grains fréquents,le cyclone s’accompagne de rafalesviolentes et circulaires, et de pluiestorrentielles (NDLR : on le nomme"ouragan" en mer des Antilles et dansle golfe du Mexique et "typhon" dansl’Ouest du Pacifique). Le centre debasses pressions – plus communémentappelé "œil" - se développe lorsque del’air extratropical dense et froid vients’intercaler sous l’air intertropical, saturéet chaud.Dans l’Hémisphère Nord, les cyclonesse déplacent vers le Nord-Ouest puisaux latitudes élevées. C’est l’inversedans l’Hémisphère Sud qui les oriented’abord vers le Sud-Ouest puis vers leSud-Est. Leur vitesse et leur forcevarient :

■ quand la perturbation tourbillonnairedispose de vents inférieurs à 63 km/h(34 nœuds), on parle d’une "dépressiontropicale" ;

■ quand les vents atteignent entre 63 et118 km/h (de 34 à 63 nœuds), il s’agitd’une "tempête tropicale" pouvant géné -rer une importante houle, des inondationset des glissements de terrain ;

■ au-delà de 118 km/h, on décrète laprésence d’un « ouragan » - caractérisépar une soudaine chute de pressionatmosphérique, une mer déchainée etdes pluies diluviennes - que l’on mesuresur l’échelle de 1 à 5 de Saffir-Simpson :

vitesse marée decat. des vents tempête ressenti

en km/h en mètre(s)

1 104 ­133 1,2 ­ 1,5 faible

2 134 ­ 154 1,8 ­ 2,5 modéré

3 155 ­ 182 2,8 ­ 3,7 fort

4 183 ­ 217 4 ­ 5,5 très fort

5 > 217 > 5,5 dévastateur

Vous l’aurez donc retenu, la puissanced’un cyclone s’exerce dans trois domai -nes : le vent (records battus par Tip dansle Pacifique avec des vents à 308 km/hen 1979 puis par Gilbert en 1988 enCaraïbe avec des vents à 350 km/h), la pluie (avec un record enregistré à La Réunion, 1144mm d’eau tombés en12 heures lors du passage de Deniseen 1966) et la mer (record pour l’Australieen 1899 avec des marées de 13 mètres).

catégorie endommagements sur

1 arbustes, arbres, feuillages, résidences sans fondations,aux enseignes peu solides ;inondation des routesbasses du littoral

2 idem catégorie 1 + toitureset quais secoués + inonda -tion des routes d’évacuationbasse dans les terres etdes marinas

3 idem catégorie 2 + arbresarrachés + fenêtres et por -tes des habitations abîmées+ graves inondations de lacôte et des terrains bas(évacuation nécessaire decertains habitants)

4 idem catégorie 3 + défail-lance totale des toitures,portes et fenêtres + terrainshauts également inondés + grande érosion des plages+ évacuation quasi globalesdes habitants

5 idem catégorie 4 + maisons,résidences et bâtiments industriels détruits

Une surveillance accrue est donc demise : radars, appareils enregistreursen mer, satellites météo fournissentdes données en temps réel afin de minimiser les dégâts matériels et lespertes humaines.

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28 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Un aménagement adapté de nos terri-toires permet de limiter les effets d’uncyclone agressif, par exemples : desconstructions sans prise aux vents etloin des zones humides et inondables,un système électrique enterré, la sau-vegarde des mangroves et des forêtsde littoral, l’information des populationsconcernées.

Prévoyez toujours de :

■ savoir si votre habitation est placéeou non en zone à risques ;

■ trouver un refuge à proximité devotre maison pour assurer la sécuritéde votre famille et de vos animaux ;

■ vérifier régulièrement l’état de votretoiture, de vos portes et fenêtres, et sibesoin de les renforcer ;

■ couper les branchages à proximitéde votre toit et de rentrer ou attachersolidement tout ce qui peut êtreemmené par le vent ;

■ disposer sous la main de vospapiers d’identité, d’une troussed’urgence et d’outils de base ;

■ avoir des réserves d’eau potable et de conserves ;

■ avoir une lampe de poche et/ou un groupe électrogène en cas decoupures d’électricité ;

■ ne pas prendre la route ni la mer ;

■ vous renseigner de la météo via laradio, la télévision et les journaux.

Le saviez-vous ?(source : Wikipedia)

Le terme "cyclone" tiré du grec "kyklos" signifiant "cercle" a été appliqué aux cyclones tropicaux parle capitaine de marine anglais HenryPiddington (1797–1858) à la suitede ses études sur la terrible tempêtetropicale de 1789 qui tua plus de20.000 personnes dans la ville côtièreindienne de Coringa (NDLR : il publiases travaux en 1844 sous le titreThe Horn-book for the Law of Stormsfor the Indian and China Seas. Lesmarins du monde entier en reconnu-rent la pertinence et le nommèrentainsi président de la Marine Courtof Inquiry of Calcutta).

On distingue plusieurs types de cyclones :

■ les cyclones tropicaux, dans l’Atlan -tique Nord, le golfe du Mexique etl’Est du Pacifique Nord, dans l’Ouestdu Pacifique Nord et en Mer de Chineméridionale ;

■ les cyclones extratropicaux enlatitudes moyennes ;

■ les cyclones subtropicaux, au-delàdes tropiques, jusqu’à une latitudede 50° Nord et Sud ;

■ les cyclones et dépressionspolaires, en Arctique et Antarctique.

Questions/réponses sur les cyclones de l’Atlantique :

Quelle saison est la plus propiceaux ouragans ?

■ du 1er juin au 30 novembre, lesrisques s’accentuent même si lestempêtes hors saison ne sont pasrares. 78% des cyclones, 87% desouragans de 1 à 2 et 96% desouragans de 3 à 5 surviennent suraoût/septembre/octobre.

Quelles sont jusqu’ici les saisons lesplus longues enregistrées ?

■ 270 jours, du 02/02 au28/10/1952

■ 231 jours, du 06/03 au23/10/1908

■ 210 jours, du 17/05 au12/12/1887

…Et les plus courtes ?

■ 6 jours, du 14/09 au 19/09/1914

■ 9 jours, du 26/08 au 03/09/1890

■ 24 jours, du 07/09 au30/09/1920

Combien de cyclones se formentannuellement ?

■ en moyenne une dizaine ont étéenregistrés ces 10 dernières années.

Quel a été jusqu’ici l’ouragan le plusdévastateur ?

■ Wilma, en 2005

…Et le plus intense ?

■ Gilbert, en 1988, qui dévastanotamment la Jamaïque avec desvents jusqu’à 350 km/h

…Et le plus long ?

■ Ginger, en 1971 (28 jours)

Pour en savoir plus sur les cycloneset suivre si besoin leur évolution entemps réel, n’hésitez pas à consulter :

http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/dossiers/phenomen es/les_cyclones?page_id=16422

http://www.meteo.fr/temps/domtom/antilles/pack-public/cyclone/saison2012/bilan_activite_cyclonique_annee_2012.html

http://www.meteo.fr/temps/domtom/antilles/packpublic/cyclone/tout_cyclone/sommaire.htm

www.tibleu.com

www.meteo.gp

Découverte 4

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UN PARTENAIRE DE TAILLE,À VOTRE SERVICE.

Parc d’activité de Jabrun, lot n°21 - 97122 Baie-MahaultTél. : 0590 38 98 82 - Fax : 0590 38 98 83

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30 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Les enjeuxfavorablesde l’agro-écologie en milieu tropicale

Environnement De nos jours, aux vues d'un bilan alarmant pour l'avenir denotre planète, des recherches approfondies ont été menéeset ont conclu qu'il fallait se tourner vers des pratiques plusrespectueuses de la nature et de la santé humaine. Cet articleexpose donc les principes d'une agriculture propre qui faitses preuves tant au niveau de la durabilité dans le temps queconcernant les productions qualitatives qui en découlent.

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 31

Environnement

Q uelques principes d’agro-écologie :Pour donner une définition

simple, l’agro-écologie est l’action depratiquer une agriculture respectueusede l’environnement considérant l’écologiede l’exploitation (arbres déjà implantés,espèces végétales poussant spontané -ment, nature du sol, pluviométrie, etc.).Avant la mise en culture, tous ses fac-teurs sont pris en compte afin de définirdes objectifs de plantation. Dès lors, ilsera possible de “copier” la nature déjàen place afin de respecter l’équilibre dumilieu. Elle se différencie totalement del’agriculture dite "conventionnelle" utilisantdes produits de synthèse, des enginslourds et pratiquant la monoculture intensive.

Profiter des bienfaits du compost etdes engrais verts :

En agro-écologie, on recycle tout etbien entendu de manière naturelle ! Par exemple, lors de la taille des arbres,les déchets verts en résultant sont broyésafin de faire du compost ou du paillagequi servira pour amender naturellementle sol en matière organique qui seraensuite dégra dée en matière minéraledis ponible pour la croissance des plan -tes. Ainsi, la vie du sol est en parallèle

conservée (vers de terre, iules, escargots,etc), ce qui s’avère important puisquecette macrofaune participe activementà la dégradation de la matière organique,d'où l'appellation "d’ingénieurs du sol".Les déchets verts limitent égalementl’érosion du sol et aident à conserverune cer taine fraicheur. D’autre part, on peut également utiliser des "engraisverts" comme le purin d’ortie servantde fertilisant ou le piment contre certainsinsectes piqueurs... Certains arbresjouent aussi ce rôle à la perfection,comme les légu mineuses qui sont dotées d’une capacité à fixer l’azotede l’air au niveau de leurs racines, cequi se veut profitable aux plantes à

proximité (NDLR : l’azote est en effetl’un des composants essentiels à lacroissance des plantes). On n’utilisedonc pas d’engrais chimiques ni depesticides car trop polluants pour l’environnement.

Privilégier les variétés locales résis -tantes au milieu et préserver les sols :

L’utilisation de variétés locales doncadaptées aux conditions pédoclima-tiques du milieu est préférable pour les raisons qui suivent : d’abord pourpérenniser les espèces locales, pour limiter l'usage d'engrais et de pesticides,et enfin pour préserver les ressources eneau (NDLR : en conventionnel, on voità perte de vue des champs de variétéssélectionnées - parfois même OGM -très gourmandes en eau, engrais etsensibles aux maladies). Notons parexemple qu'en cacaoculture, le semisdirect est une solution contre l’utilisationde machines agricoles ayant un fortimpact au niveau des sous-sols, le tas-sement provoquant ce que l’on appelleune semelle de labour rendant le sol enprofondeur asphyxiant pour les plants.Dès lors, l’eau ne peut plus circulernormalement, engendrant une couchequasi imperméable qui empêche lebon développement des racines.

1. Mille fleurs (lantana camara) constituant pour le jardin la partie ornementale et attirant les insectes pollinisateurs - 2. Combinaison de plantesmédicinales constituant une partie d'un jardin de case [de gauche à droite : gros thym (plectranthus amboinicus), herbe mal tête (Kalanchoepinata), citronnelle (Cymbopogon citratus) et herbe charpentier (justicia pectoralis) ] - 3. Vanillier en fleurs (plante aromatique). Après pollinisation,la gousse prend 9 mois à se former avant d'être finalement récoltée puis préparée - 4. Combinaison de cultures sous couvert forestier avecétagement : malanga (strate herbacées), bananier, cacaoyer (strate arbustive), pois doux montagne et fruit à pain (strate arborée)

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En conséquence, le semis direct s’inscrittel une alternative au labour ; on peutrécupérer les graines dans une cabos sede cacao, œuvrer très peu la terre àl’aide d’une pioche et les placer partrois directement dans le sol. Le plantle plus résistant sera gardé et les deuxautres éliminés. Les racines pourrontalors se développer normalement.

Réhabiliter le savoir-faire traditionnel :

Auparavant, les anciens pratiquaientsystématiquement une agriculture propre. En Guadeloupe, il y avait déjà des exploitations de caféiers, de cacaoyers et de vanille à profusion etsous forêt ! Traditionnellement aussi, ceque l’on appelle le jardin de case ou

jardin créole utilisait des associationsde cultures très différentes les unesdes autres. Ces récoltes (associéessouvent à l’élevage de volailles ou depetits ruminants) couvraient en grandepartie (voire totalement) les besoinsd’une famille. Dans ce type de jardins(malheureusement de moins en moinsrépandus), on trouve de tout : desplantes médicinales (herbe à fer, herbeà charpentier, trois tasses, etc), desplantes aromatiques (bois d’inde, piment,persil, thym, etc), des plantes vivrièreset maraichères (bananiers, ignames,malangas, giromons, etc) et enfin desplantes ornementales qui embellis sentet parfument (alpinia, rose porcelaine,croton, etc). Les associations de culturebarrent la prolifération d’insectes

nuisibles (pucerons, etc.) et de champi-gnons parfois responsables de grosdégâts (NDLR : si un insecte qui aimeconsom mer des bourgeons de tomatesrepère un champ entier de tomates, il va se reproduire pour attaquer cetteculture au point de créer des problèmesde rendement pour l'agriculteur. La diver -sification diminue largement l'impactde tels parasites).

L’exemple de l’agroforesterie : une alternative agro-écologique

L’agroforesterie (consistant à cultiver desdenrées sous forêt) est depuis longtempslargement pratiquée en Guadeloupemais a pourtant été délaissée au fil dutemps. Désormais, elle reprend progres -sivement le dessus car elle envisagedes procédés plus propres. Un de ses principaux autres aspects est toutsimplement de positionner des haies :traditionnellement, les bornes des ter-rains se composent de Glyciridia ou deSandragon. Par leur intermédiaire, onfavorise un microclimat bénéfique auxplantes environnantes qui affectionnentla fraicheur et l’eau (NDLR : l’évapora-tion au niveau du sol a ainsi lieu pluslentement) et aux oiseaux, insectes etamphibiens qui s’y abritent, s’y nourris-sent et s’y reproduisent. Il y a beaucoupde combinaisons d’installations pos si -bles. Le simple fait d’avoir un jardin àproximité immédiate d’une forêt est déjàconsidéré comme de l’agroforesterie.

Vous l’aurez compris, l’agro-écologieest respectueuse de l’écosystème,limitant grandement la consomma-tion d’énergies fossiles (pas d’enginslourds, pas d’engrais, ni de pesti-cides). Chacun peut, à son niveau,pratiquer une agriculture saine à lafois pour la nature et pour la santé.Respecter l’équilibre de la vie est undéfi de taille qui demande beaucoupd’observation et de bon sens. Pensez-y !

Nous remercions Pierre-AntoineFaddoul, spécialiste en agro-écologietropicale, pour la rédaction de cespages et les photos qui les illustrent.Pour en savoir plus, rendez-lui visiteà l’entreprise ARÔM’ PEYI, visitezhttp://www.facebook.com/arompeyi.eaou contactez-le par email [email protected]

32 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Environnement

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Depuis 2011, le Parc naturel régional de la Guyane organise,en col laboration avec les opé -

rateurs touristiques et les partenairesinstitutionnels, l’opération "EscapadesNature – les Journées de la Randon-née dans le PNRG".

Cet évènement offre au grand publicune occasion de découvrir, ou de redécouvrir, les sentiers de randonnéeprésents sur le territoire du PNRG. Lesrandonnées sont guidées et commentéespar des spécialistes du milieu amazonien.Elles permettent ainsi l’observation depaysages variés et exceptionnels, l’expli -cation des différents usages des planteset de la biodiversité en général, la décou -verte des nombreux patrimoines culturelsguyanais, etc.

Cette année, les sentiers de la Montagnedes Singes à Kourou, de la Forêt surSables blancs à Mana et d’Anaoua àSaint-Georges de l’Oyapock étaient à l’honneur. A Mana, les visiteurs ont apprécié un milieu particulier de forêtssur sables blancs, milieu très rare au sein

du biome amazonien ; Les plantes ontdéveloppé des techniques particulièresd’adaptation pour évoluer sur ce subs-trat très pauvre. A Kourou, un agent del’Office National des Forêts a orienté sa visite sur les différentes espèces debois et leurs usages. A Saint-Georgesde l’Oya pock, il s’agissait d’une longuebalade à travers la forêt secondaire avecla possibilité de se baigner à mi-parcourssur une petite plage de sable fin, aubord de l’impressionnant Saut Anaoua.

De longueurs et de difficultés variables,ces trois sentiers ont démontré que larandonnée est une activité de pleinenature ouverte à tous. Il existe en Guyanedes sentiers au relief accidenté et rela-tivement longs sur lesquels les plussportifs trouvent de quoi assouvir leurgoût de l’aventure et de l’effort ; Ontrouve également de courts sentiers àtrès faible dénivelé où l’on peut se balader en famille ou encore venir faireson jogging ; Entre ces deux extrêmes,une multitude de possibilités s’offreaux visiteurs souhaitant découvrir laGuyane en marchant.

Zoom sur le PNRG

Le Parc naturel régional de la Guyanea été créé en 2001. Il se compose desix communes, à dominante rurale :Mana, Iracoubo et Sinnamary pour son pôle Ouest ; Roura, Saint-Geor ges de l’Oyapock et Ouanarypour son pôle Est. Les six communesadhérentes du PNRG sont réuniesautour d’un projet concerté et com-mun de développement durable, dansle but de préserver et de valoriser leurspatrimoines naturels et culturels. Ceprojet est détaillé au sein de la char tedont les quatre grands objectifs sont :Préserver et gérer durablement labiodiversité ; Mieux maîtriser la gestion de l’espace ; Contribuer au développement économique ;Expérimenter, animer et promouvoir.Saint-Laurent du Maroni, Kourou etCayenne bénéficient du statut devilles-portes. Ces communes, à dominante urbaine, ne peuvent pasadhérer à un Parc naturel régional,elles peuvent cependant, par cestatut particulier, mener des parte-nariats privilégiés avec le PNRG. La Commune de Montsinéry-Tonnegrande a, depuis peu, rejointle PNRG en devenant communeassociée. Elle pourrait, dans unavenir proche, évoluer en communeadhérente à part entière.

Découvrez à votre rythmele Parc naturel régional de la Guyane !

Nature

Contactez le PNRG : 31 rue François Arago97300 Cayenne Tèl. : 05 94 28 92 70 Fax : 05 94 28 92 71

Retrouvez la liste détaillée des sentierssur notre site : http://pnrguyane.free.fr

Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 33

Crédits photos : PNRG ; photo@ctguyane ; Thinkstock

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34 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Partezrandonner en Guyane !

Randonnée Département riche par son histoire, sa biodiversitéet son patrimoine naturel, la Guyane mérite d’êtremieux connue et préservée. Le Bon Air vous livre iciles sentiers à fouler sans hésiter…

Crédit photos : Collectivité Départementale de Guyane ; Thinkstock

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 35

Randonnée

L a Guyane fait désormais face àde profonds bouleversements :essor démographique, accrois -

sement des échanges économiques et culturels avec les pays frontaliers,construction de grandes infrastruc-tures, prospection pétrolière au largedes côtes, etc. Tout cela modifie chaquejour un peu plus l’équilibre précaire quiprévalait jusqu’alors entre ses habitants,leurs activités et leur milieu naturel.

L’urbanisation croissante génère unmode de vie sédentaire à l’origine del’essor des activités dynamiques de loisirs dites "de nature", autrement ditd’une forme de tourisme vert. La ran -don née, par exemple, peut se pratiquersous diverses formes sur tout le territoire

(NDLR : le légis lateur a défini un cadrejuridique approprié encourageant autantla découverte de sites naturels et depassages ruraux que la sensibilisationà leur protection et leur conservation ;de nombreux itinéraires et espaces auxrégimes juridiques variés peuvent êtreempruntés).

Ainsi, pour favoriser la randonnée, etdans une moindre mesure, tenter del’encadrer, la Collectivité Départemen-tale a décidé de mettre en œuvre unepolitique de valorisation et gestion desespaces naturels en élaborant le PlanDépartemental des Itinéraires de Pro-menade et de Randonnée (PDIPR) relatif à loi du 23 juillet 1983. Voici doncquelques circuits à découvrir, en solo,

en famille ou entre amis (NDLR : aucunedifficulté particulière, disposer simple-ment d’une bonne condition physiqueet d’un équipement adéquat).

La Montagne Favard :

Dominant les marais de Kaw et le Dé-grad qui permet d’accéder au villagedu même nom, la Montagne Favard(200 mètres d’altitude) s’atteint par unchemin assez bien dégagé partant duparking de l’embarcadère et le longduquel on peut ramasser les grainesrouges et noires vernissées du Pana-coco dont beaucoup d’Amérindiennesornent leurs colliers. Une fois en haut,on entrevoit des roches gravées datant de l’époque précolombienne(NDLR : on ne connait toujours pas lasignification des signes entremêlés quicouvrent la roche située au sommet).On distingue aussi les ruines de l’habi-tation Favard remontant à l’époque coloniale. Par endroit, les racines decertains arbres ont phagocyté les vestiges de verre ou de ferraille qui setrouvaient sur leur passage, donnant à ces mariages insolites une touchesurréaliste (NDLR : l’activité qui régnaitlà durant l’ère esclavagiste n’a pascessé, reprise par l’inlassable rondedes moustiques, des batraciens et des nombreux insectes dont les four-mis manioc occupées à transporterdes morceaux de feuilles fraichementdécoupés jusqu’à leur caserne, véritableville souterraine dissimulée sous un tumu -lus de terre, vierge de toute végétation).

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Le Sentier du Rorota :

Situé à 12 kilomètres de Cayenne, sur la commune de Rémire-Montjolyoù s’entremêlent lacs scintillants et arbres fiers, cet itinéraire révèle de magnifiques panoramas. Engagez-voussur le petit raidillon raviné qui se trouvederrière l’abri-panneau, et c’est partipour une boucle complète, chacunrestant libre de la parcourir dans lesens qu’il le souhaite. Par la gauche, le chemin monte doucement, l’effort à fournir est régulier. Durant cette pre-mière partie du sentier, les promeneursont l’opportunité de flâner agréablementparmi les bouquets de balisiers et debambous dans la pénombre créée parla voûte de la verdure environnante.Quelques papayers et bananiers rap-pellent que les pentes de cette collineont été et sont encore cultivées. Alors,une grande trouée dévoile un décor de carte postale : la plage de Gosselin,la pointe de Montravel aménagée enespace de loisirs, la colline de Bourda,le mont Saint-Martin, les îles du Malin-gre et du Père. Plus tard, vos pas sontguidés par quelques beaux géants dela forêt : reconnaissables entre tous unfromager aux racines en draperies etl’arbre à boulets de canon dont lesfruits poussent directement sur le tronc(NDLR : selon la saison, vous pourrezaussi ramasser les fruits jaunes et sucrésdes mombins avec lesquels on confec -tionne de délicieux jus de fruits). Auxdétours des bassins de Lalouette, ingé -nieur des Ponts & Chaussées chargépar le gouverneur Tardy de Montravelde l’étude de captage du Rorota quidevait alimenter Cayenne en eau potable,vous croiserez peut-être l’agouti, lessinges écureuil et le capucin brun.

Le Sentier Vidal :

Il s’agit d’un des circuits les plus faci -lement accessibles depuis Cayenne. Il démarre aux abords du lycée Vidal(NDLR : pour y arriver, quittez Cayenneet prenez la direction de Rémire-Mont-joly. A la sortie du bourg, au giratoireAdélaïde Tablon, suivez les indicationsdu lycée Léon Gontran Damas qui vousmèneront au parking où débute le sen tier). La balade se déroule au beaumilieu d’une forêt secondaire que quel ques rais de lumière réussissent à percer. Dans le sous-bois abondentdes balou rous semblables à d’imposantsbalisiers, des counanas (arbres à palmeset sans tronc), des maripas et leurs largesgrappes de fruits largement recouvertespar une coque brune en forme de nef denavire (NDLR : le chemin se sépare endeux tronçons se rejoignant de tempsà autre et menant au même endroit). Bienentretenu, le domaine Vidal – initia lementdénommé habitation Mondélice – estdominé par un splendide kapokier qui

inonde la clairière de sa bourre légère etduveteuse. Cet endroit, au bord de lacrique Fouillée par laquelle arrivaientles bar ques transportant les cannes à sucre, comprenait des terres poldé -risées, une sucrerie de 1815 dont onadmire encore le moulin octogonal, etune quarantaine de constructions (cases,maisons de maîtres, chapelle, cimetière).La végétation a désormais envahi cesdifférentes bâtisses classées monumentshistoriques qui produisaient du sucre brutensuite acheminé par bateau vers les raf -fineries métropolitaines (NDLR : en 1822,Vidal avait acquis une machine à vapeuralimentée par une grande chaudièrecaparaçonnée de briques calorifuges.L’achat d’une deuxième machine donton peut toujours apercevoir, mangéspar les herbes, certains éléments dumécanisme, lui fit occuper la place depremier industriel du pays. La crise dusucre en 1835 puis l’abolition de l’escla - vage mirent fin à l’exploitation sucrièredu domaine qui fut abandonné défini -tivement en 1880).

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Randonnée

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Le Parc amazonien de Guyane est le

plus grand parc national de France

et de l’Union européenne. Haut lieu

de la biodiversité, il abrite de nom-

breuses espèces végétales et ani-

males. Ses missions : préserver le Sud

de la Guyane, qui est aussi le lieu de

vie des populations amérindiennes,

bushinengés et créoles, qu’il accom-

pagne dans leur projet de dévelop-

pement local durable et adapté.

La nature est notre trésorwww.parc-amazonien-guyane.fr

PARC AMAZONIEN DE GUYANE

CAYENNE

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Saül, roun ti paradi asou latè*

Escapade Lovée en plein cœur de la Guyane, la petite commune de Saül n’estaccessible que par avion : un endroit paisible magiquement encercléd’une forêt luxuriante, un hot spot de la biodiversité dans le mondeet, en sus, le château d’eau de la Guyane. Cette porte d’entrée duParc amazonien de Guyane (PAG) - le plus grand parc national deFrance et de l’UE – offre sa nature exubérante comme moteur du développement économique durable du territoire, d’où l’importancesur place de l’écotourisme et de l’agriculture…

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Escapade

L ’occupation précolombienne :Il est tout simplement fascinantd’imaginer que l’inextricable forêt

guyanaise est désormais arpentée parl’homme depuis plus de 5000 ans, à la fois par des peuples nomades etséden taires. La présence de vestigesarchéologiques – dont les polissoirsobservables sur les roches émergentesdes cours d’eau des environs, ou encoreles fragments de poterie et d’outilsconçus dans la pierre polie, attestenten effet que des populations amérin-diennes ont autrefois vécu là.

L’or, à l’origine du bourg de Saül :

Saül est située dans une zone de reliefsdont les sous-sols sont particulièrementriches en minerai aurifère. Aussi, l’histoirede l’actuel bourg se veut intimementliée à la première ruée vers l’or que laGuyane a connue au début du siècledernier. Attirés par le métal précieux etl’espoir d’un enrichissement rapide, desorpailleurs créoles arrivant des Antillesfrançaises et anglaises ont migré et se sont installés sur le secteur. C’estd’ailleurs l’un d’eux, M. Sahul, originaire

de Sainte–Lucie, qui a donné son nomau village. Ainsi, la première moitié du20ème siècle vit Saül prospérer autourde cette activité. Cette petite bourgadeet ses écarts, isolés au cœur de laGuyane, ont même compté jusqu’à800 habitants. Et pourtant, Saül seméritait ! Pour rallier l’endroit, les orpail -leurs devaient remonter les fleuves Approuague ou Mana puis emprunterdes layons forestiers sur près de 30 kilomètres. La prospérité de l’activitéaurifère a néanmoins décliné au coursdes années 1960, provoquant l’exodedes familles. Aujourd’hui, il reste de cettepériode faste de l’orpaillage artisanalguyanais des noms de lieux dits et derivières plutôt évocateurs : Patience,Cent sous, Mes amis, etc.

L’église Saint-Antoine de Padoue,fierté locale :

Lorsqu’on se balade à Saül, on remarqueforcément un bâtiment dont l’architec-ture tranche avec le reste du village :l’église Saint-Antoine de Padoue, seul édifice français à avoir été classémonument historique du vivant de son

constructeur (en 1993), brandit fière-ment ses deux clochers en bois.(NDLR : sa conception s’est étaléeentre 1952 et 1962, sous l’égide desPères Bazin et Didier. Si les élémentsen bois ont été traités sur place, cen’est pas le cas des autres matériauxcomme le ciment, les tôles et autresvisseries qui ont dû être transportés parvoie fluviale puis à dos d’hommes le longd’une piste tortueuse de 3 dizaines dekilomètres). Rénovée en 1995 par lasection menuiserie-charpente du 3ème

RSMA, l’église accueille encore la plupartdes paroissiens pour les messes et mani -festations religieuses hebdomadaires.

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1. L'église de Saül avec ses deux clochers en bois, classée monument historique en 1993 - 2. Le dispensaire, une maison créole typique du bourg de Saül - 3. Polissoirs de Saül - 4. Randonnée en famille sur le sentier Gros Arbres - 5. Carbet du Belvédère sur la Montagne Pelée6. Sur le bourg de Saül souffle un parfum d'authenticité et de sérénité - 7. Mont Galbao - 8. Case traditionnelle créole en gaulette*un petit coin de paradis sur terre - Crédits photos : Parc amazonien de Guyane ; Guillaume Feuillet, Claudia Berthier

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La gaulette de Saül :

Issue du bois de rosacées dont lespropriétés à se fendre permettent laréalisation de lattes, la gaulette, unefois tressée, sert pour la confectiondes parois des cases traditionnellescréoles. Ce matériau, qui procure uneventilation naturelle à l’habitation, éviteaussi l’utilisation de clous. Saül est sansconteste l’un des endroits les plus reconnus pour le découvrir. Qu’ellessoient anciennes ou récentes, toutesles maisons en sont parées.

Saül, source de la Guyane :

Songez à une région d’altitude, envisa-gez une forte pluviométrie et associez-ydes sols à grande capacité de rétentionde l’humidité, vous avez là de bons élé - ments pour installer un château d’eaunaturel. Et effectivement, cela se vérifiesur le terrain : les fleuves Mana, Sinna-mary et Approuague, trois des principauxcours d'eau de Guyane, sont issus deSaül. C’est aussi le cas de certainsgrands affluents du Lawa, du Maroni et de l’Oyapock.

Quand les reliefs dessinent des forêts :

De la forêt ripicole aux abords des coursd’eau, à la forêt d’altitude dissimilée dansune brume quasi-permanente, via lesmajestueuses forêts des versants dontles arbres toisent les 50 mètres ou parmila végétation basse et dense des insel-bergs, une grande variété de biotopesse développe dans les alentours de Saül.Comme la plupart des massifs de la

chaine Inipi-Camopi, ces divers décorsbénéficient d’un fort intérêt écologique :durant les phases de sécheresse duQuaternaire, les pentes des inselbergsont constitué un refuge forestier grâceauquel la forêt a ensuite recolonisé lesmilieux (présence de nom breuses plantesendémiques ou rares).

De la science à l’écotourisme :

L’actuel réseau de sentiers de Saül apour origine un programme de recher chebotanique de l’ORSTOM initié en 1965.Pour mener à bien ce projet, près de70 kilomètres de layons ont été ouvertsdès 1971. Leurs tracés respectifs se sontappuyés sur les vestiges des cheminsinitialement utilisés par les chercheursd’or. Depuis 1983, sous l’impulsion deJean-Jacques de Granville, ceux-ci sontégalement mis au service du tourisme.Une réhabi li tation a été lancée en 2010concernant les 5 tracés les plus fréquen -tés : Gros Arbres, Point de vue de laMontagne Pelée (Belvédère), RocheBateau, Mont La Fumée et Grand BœufMort (NDLR : la Mairie de Saül en estle maître d’ouvrage, appuyée techni -que ment et financièrement par le Parcamazonien de Guyane, par l’ONF, leprogramme LEADER, le Comité duTourisme et le Conseil Général deGuyane dans le cadre du Plan Dépar-temental des Itinéraires de Promenadeet de Randonnée dit PDIPR). D’autreschemins permettent aux randonneursaguerris de s’éloigner du village commeCarbet Maïs, Monts Galbao ou encorel’accès au site des cascades. Non bali -sés et non entretenus régulièrement, cesitinéraires (ou layons) sont fortementdéconseillés à un public non averti etdoivent alors être emprun tés en com-pagnie d’un guide.

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Aujourd’hui, Saül se conjugue au mode de l’écotourisme :

Dissimulée dans la canopée, Saüls’avère une mignonne bourgaded’une cinquantaine d’habitants. Il émane de ses jardins fleuris, deses allées en latérite et de ses casesen bois, un parfum d’authenticité etde sérénité. Ouverte sur la zonecœur du PAG et disposant d’un réseau de sentiers bien aménagés,Saül est résolument tournée versl’écotourisme familial et naturaliste.En quête de quiétude, de convivialitévraie ou des plus beaux mystèresde la forêt ? Saül satisfait toutes les attentes. Ornithologues, ento -mo logistes et botanistes de tous les horizons foulent régulièrementles layons de Saül pour assouvir

leur passion de découverte de labio diversité. Au détour d’un cheminou d’une crique, les randonneurschanceux vont surprendre un tapir,un groupe d’atèles voire un félin. Et entre les grands arbres, là où seposent parfois nos regards, il y atoujours un insecte étrange, unebelle orchidée ou un oiseau colorépour susciter la curiosité.

Aussi, depuis les années 1960, denombreuses missions d’études et d’inventaires s’y sont succédées.Récemment, le PAG, en partenariatavec la Société entomologique desAntilles-Guyane, a lancé un ambitieuxprogramme local d'observation del'entomofaune (insectes) qui en feral'un des sites les plus documentésd'Amérique du Sud.

Saül, au sein de la Délégation territoriale du Centre :

La zone d’action de la Délégation ter -ri toriale du Centre du Parc nationalenglobe 2 communes : Saint-Elie etSaül (NDLR : la partie dédiée du PAGcouvre 23% de la commune de Saülsoit 1027 km2, et 22% de la surfacede Saint-Elie soit 1318 km2 ; elle pro - tège les sources du Sinnamary etcelles du Grand Inini, ainsi que lesMonts Belvédère et Barruol ; elle estdonc installée entre les hauts reliefsde la chaine Inipi-Camopi à l’Ouestet les collines d’altitudes moins éle-vées de la haute vallée de l’Approu -ague à l’Est).

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions leParc amazonien de Guyane (PAG).Pour en savoir plus, n’hésitez pas àcontacter Jean-Maurice Montoute :

Tél. : 05 94 29 12 52 ou 06 94 40 21 42

Email : [email protected]

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La Martiniques'investit pourle label Tourisme & Handicap

Actualité Dans le cadre de sa mission d’animation et de coordination de la mise enœuvre du label Tourisme & Handicap en Martinique, le Comité Martiniquaisdu Tourisme (CMT) - en partenariat avec la Direction des Entreprises, dela Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIECCTE) –a organisé au début du mois de juin 2013 la formation de 12 évaluateursdispensée par la présidente de l’association Tourisme & Handicap.

crédit photos : Thinkstock

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Actualité

C réé en 2001 par le Ministère du Tourisme, le label Tourisme& Handicap garantit une infor-

mation fiable, descriptive et objectivede l’accessibilité des sites et équipe-ments touristiques en tenant comptedes 4 types de handicaps (moteur, visuel,auditif et mental), ceci afin de dévelop-per une offre adaptée, notamment enMartinique, explique le CMT avant depréciser : il s’agit non seulement d’uneobligation morale de notre part maisaussi d’une opportunité de faire décou -vrir la Martinique à des personnes quijusqu’ici ne pouvaient pas l’envisager(NDLR : en effet, on dénombre malheu -reusement en France de plus en plusd’individus en situation de handicap,soit 10% de la population ou quelques6,5 millions de personnes ; en Martinique,seules 7 structures bénéficient actuel-lement du label Tourisme & Handicap).

Ce label, c’est véritablement unerépon se favorable à l’attention des gens en situation de handicapqui veu lent pourtant – comme les autres – avoir le choix entre plusieursdes tina tions de vacances et différentsloisirs à pratiquer sur place en touteliberté et sécurité. Il incite donc lesprofession nels du tourisme à améliorerleurs prestations en ce sens ; offices et syndicats d’initiative montrent déjàl’exemple, comme le CMT qui s’engage

dans la démarche dans le cadre de laréforme de la politique de développementtouristique de la Martinique 2011/2020intégrant 16 projets et 75 actions portéspar la présidente du Comité Martiniquaisdu Tourisme, madame Karine Roy-Ca-mille. Ainsi s’est organisée récem mentune formation d’éval uateurs qui intègreune mise en situation pratique sur site.Cette initiative s’appuie sur des cahiersdes charges rigoureux, et nécessite desexpertises des équipements et des sitespar des évaluateurs formés, valides etnon valides. Avec leur formation, cesderniers ont ainsi acquis les fonda-mentaux sur les différentes formesde handicaps et la démarche de labellisation. L’objectif à terme étantévidemment de réussir à proposer uneoffre touristique diversifiée et labellisée,renchérit le CMT qui précise égalementqu’une campagne de communicationa été lancée en parallèle pour que lesprestataires touristiques adhérent sansplus tarder à ce label vecteur d’équitésociale et porteur de développementéconomique, notamment pour la Martinique.

Questions/réponses sur le labelTourisme & Handicap :

Dans quelle démarche s’inscrit-il ?

Ce label intègre les principales exigences relatives au cadre bâti de la loi du 11/02/2005 à proposde l’égalité des droits et des chances,la participation et la citoyenneté despersonnes handicapées. Le logo,imposé à l’entrée des sites homolo-gués, assure aux individus concernésqu’ils bénéficieront d’un accueiladapté et qu’ils pourront se divertiren toute autonomie et sécurité.

Qui sont les professionnelsconcernés et quels avantagesdécoulent de leur souscription ?

Sont notamment impliqués dans leprojet les infrastructures hôtelières,les villages de vacances, les rési-dences touristiques, les gîtes, lescampings, les meublés de tourisme,les centres d’accueil de jeunes, lesauberges de jeunesse, les restau-rants, bars et brasseries, les sitesremarquables et monuments, lesjardins et équipements balnéaires.En arborant ce label, ils soulignentleur engagement pour l’équité ets’ouvrent à l’accueil d’un tourismeplus large.

Comment obtenir le label ?

Les professionnels intéressés doiventse faire connaître auprès du CMT oude la DIECCTE qui les accompagneratout au long de leur démarche delabellisation. Un diagnostic des lieuxsera réalisé par un binôme d’évalu -ateurs formés. Ensuite, la commissionrégionale émettra un premier avisavant présentation à la commissionnationale (l’objectif n’étant pas dedéterminer des situations idéales maisplutôt d’identifier des prestations offrant le plus d’autonomie possible).Le label est généralement accordépour 5 ans, pour deux ou plusieurstypes de handicap.

Pour les infos contenues dans cespages, nous remercions le CMT :

Tél. : 05 96 61 61 77

Email : [email protected]

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et la CTO State Of the Industry Conference

Du 10 au 12 octobre 2012, Karine Roy-Camille, présidente du ComitéMartiniquais du Tourisme, participait à la State of the Industry Conferenceorganisée par la Caribbean Tourism Organization. En cet automne 2013,c’est au tour du CMT d’accueillir les décideurs du tourisme en Caraïbes.

Actualité

Le ComitéMartiniquaisdu Tourisme

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Actualité

Se rassembler pour…Dernièrement, Karine Roy-Camillea annoncé que la Martinique

accueil lerait pour la première fois – du15 au 18 octobre 2013 – la CTO quiréunit l’ensemble des pays membres(ministres du tourisme et du transport,commissaires au tourisme, directeursdu tourisme, compagnies aériennes,presse internationale…). Entre 150 et200 participants sont attendus, ce qui va dynamiser l’économie en cette période de basse saison touristique, etpromouvoir Madinina à travers le globe.

…définir les enjeux d’une stratégietouristique gagnante :

L’an dernier, Auliana Poon (directricede la Tourism Intelligence International)présentait les leviers de développementd’un tourisme compétitif et de qualité.Elle insistait notamment sur la nécessitéde définir une marque de destinationforte relayée par des campagnes internetde e-marketing adaptées aux nouvellestendances de consommation. Elle sou -lignait également l’importance deproposer aux touristes une expérienceunique, authentique et participative…Autant d’éléments majeurs que l’on retrouve dans la réforme du secteuractuellement menée par le CMT.

En parallèle, Beverly Nicholson (com-missaire au tourisme des Iles ViergesAméricaines et Chairman de la CTO) afait savoir ses priorités : optimiser lesdessertes aériennes inter-régionaleset en direction de la Caraïbe, renforcerles liens avec les compagnies de croi -

sières au travers de la Florida CaribbeanCruise Association afin de maintenirune activité annuelle régulière, et enfinfaire évoluer les services de l’orga-nisation pour mieux répondre auxattentes des pays membres.

Dans la même dynamique, Karine Roy-Camille, en charge du groupe desîles francophones de la Caraïbe (Gua-deloupe, Haïti, Martinique, Saint-Martin,Saint-Barthélemy) et élue vice-prési-dente, s’est engagée pour promouvoirles destinations concernées. Elle a notamment encouragé avec Art Torno,vice-président de la zone Mexique, Caraïbes et Amérique Latine d’AmericanAirlines, la poursuite de la desserteMiami / Fort-de-France qui a repris enavril dernier et la mise en place du volPorto Rico / Martinique avec Seabornqui s’est concrétisée en juin. Elle s’estenfin entretenue avec Alain Saint-Ange,Ministre du Tourisme et de la Culturedes Seychelles, sur les bases d’un partenariat envisageant la formation auxmétiers du tourisme, les perspectivesde partage de compétences et sur laconcrétisation d’échanges culturels.Dans cette même dynamique, notonsque le congrès d’octobre donnera laparole aux jeunes ressortissants despays membres de la CTO âgés de 14 à17 ans qui débattront sur deux sujetscontemporains majeurs pour le secteur :voyages intergénérationnels et agritou-risme (NDLR : la personne de l’équipegagnante du débat se verra attribuer le titre de Commissionnaire Junior duTourisme qui lui sera décerné pour unedurée d’un an).

Parfaire l’expérience, offrir l’authenticité…

Lorsqu’ils viennent nous voir, les visiteursde la Caraïbe s’attendent tous à vivreune expérience unique qui soit assezséduisante pour aboutir à de la pres-cription et à des voyages répétés. Nousdevons honorer cette vision légitime quireprésente une combinaison singulièred’éléments inaccessibles ailleurs, a expli -qué Madame Nicholson. C’est ainsi quela CTO 2013 abordera les thèmes del’éducation, de la qualité des serviceset des attractions, des normes, desdouanes et de l’immigration, des instal -lations (aéro)portuaires, des transports,de l’implication des collectivités pourune satisfaction toujours croissante dutourisme.

La Caribbean Tourism Organisation(CTO / Organisation du Tourisme dela Caraïbe / www.onecaribbean.org)dont le siège est situé en Barbade,est une agence de développementinternational qui représente 32 paysde la Caraïbe de langues anglaise,française, espagnole et néerlandaiseet qui les aide à travailler à l’élabo-ration d’un programme de tourismedurable valable sur toute la région.Tous les aspects du développementdu tourisme, y compris la formation,le conseil, la recherche, les relationspubliques et un large éventail d’acti-vités promotionnelles, sont abordés.Il s’agit de créer des partenariats pourles iles de la Caraïbe afin de les posi -tionner comme destinations tropicalesprisées, d’impulser les ventes devoyages et d’enregistrer des résultatséconomiques durables.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions le CMT :

Tél. : 05 96 61 61 77

Email : [email protected]

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1. Appel aux tambours à l’ouverture de la conférence SOTIC 2012 - 2. Assemblée lors du Youth Congress 2012 organisé à St Kitts3. R. Skerritt et B. Nicholson Doty - 4. au premier plan, de gàd : A. Richardson, K. Been, K. Roy-Camille, R. Skerritt, B. Nicholson Doty,R. F. Pantophlet ; au centre, de gàd : H. Riley, R. Sealy, H. Hughes, C. Guntley, I. Douglas, L. Theophilus ; à l'arrière, de gàd : W. Rosier,M. Van Der Valk, W. Griffith, C. Albury, C. James - Crédit photos : CTO

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46 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Label du bien vivre caribéen

Initiative Après une carrière dans la chanson et plusieurs succès dansl’événementiel parisien et martiniquais, Willem Germany -communiquant de talent - lance Excuse my Kreyol, un labelreflétant la joie de vivre made in Caraïbe.

Excuse my Kreyol,

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Initiative

Découvrir la convivialité créole…A travers des évènements cibléset haut de gamme, Excuse My

Kreyol ambitionne de devenir une véri-table vitrine des tendances caribéennes,explique Willem Germany, responsabledu projet, avant de poursuivre : il s’agitde concrétiser un état d’esprit fun autourd’une marque valorisant nos racines – notamment les miennes dont je suistrès fier même si mon Créole est sansdoute trop francophone, d’où le nomdu concept (on s’excuse parfois d’avoirun Anglais à l’accent approximatif alorspourquoi pas faire de même avec leCréole ?). Bref, imaginez une judicieusealchimie entre manifestations antillaisestraditionnelles et festivités contempo-raines pour vanter nos îles auprès detouristes en quête d’une expérienceunique… Revisiter l’histoire, les traditionset les saveurs de nos destinations, telest donc le crédo d’Excuse My Créoleen 2013 et pour les années à venir.

…Fête et sourire au rendez-vous !

Cette idée de faire partager un engou -ement commun aux gens de passageet à ceux qui vivent et apprécient laCaraïbe au quotidien a récemment ététestée à l’occasion du Tour des Yolesde la Martinique qui s’est déroulé du28 juillet au 4 août 2013. Pour cette29ème édition, en collaboration avec Didier Mormin, Aerotek, Zenith Air etFrance Air, Excuse my Kreyol a apprêtédeux catamarans qui ont suivi les diffé-rentes étapes de la course, louangeaux gommiers ancestraux de 1966 – Etoile, Frisson, Mouette & Odyssée -

à l’origine de la manifestation qui ras-semble cha que année des milliers delocaux et de vacanciers.

D’autres événementiels récurrents ont eu lieu les derniers dimanches dejuillet/août au restaurant l'Essentielen Martinique :

■ Apéros after beach, de 17h à 21h,pour boire un verre au coucher du soleildans une ambiance Soul & Jazzy en live ;

■ Sundays Caribbean Gospel Brunch,de 10h à 14h, dans une ambianceNouvelle Orléans, autour d’un buffetconvivial.

Ces moments-là de partage reprendrontcourant octobre.

Les décors d’une ancienne sucrerie,un exotisme réfléchi entrainant lesconvives vers de lointains horizons…Ca donne envie ! Bientôt, ces conceptsinnovants deviendront itinérants danstoute la Caraïbe, s’enthousiasme Willemavant d’ajouter : je travaille sur d’autresévénements en parallèle dont la réou-verture en septembre du restaurantgastronomique La Plantation sous ladirection de Xavier Bruyas, Pop Up Stored’Excuse My Créole de Sainte-Luciepour octobre 2013 en collaborationavec Raphaël Fischer et Xavier Bruyas,avec Carry’b Diet Food aussi, et sur lesK’ribbean Fit avec Stéphanie Contrebilqui auront lieu d’ici décembre prochain.Il y a peu, j'ai aussi appris que la Maisonde la Martinique à New-York serait raviede soutenir Excuse my Kreyol. Enfin,sachez que la marque intègre dès sep -tembre et pour 2 ans le programme de HEC Paris - CCIM, ce qui ouvre

d'ambitieuses perspectives et oeuvrepour un tournant axé business et crossmédia. J’espère aussi que les compa-gnies Air Antilles/Guyane Express sejoindront en partenaires de choix pourles futurs projets dédiés à la Guadeloupe,à Saint-Domingue et à la Guyane.

Willem Germany a plusieurs vies.Après la musique, il décide en 2010de promouvoir My elevator is hype,un concept se déclinant sur plusieursmédias. Il rejoint alors l’équipe de l’ArcParis, chargé du booking artistique.Il se frotte aussi à la radio et à la télécomme chroniqueur puis consultant.Dans la continuité, il devient le chefde projet des Soirées et Apérosd’Amélie, célèbres after-works de lacapitale ciblés CSP+. La Martinique,son île natale, le sacre en 2012 entant que directeur artistique pourl'inauguration du Festival de Jazz. Il ouvre également sur place uneécole de gospel proposant des coursde chant à domicile ou au bureau,pour se détendre pendant ou aprèsle travail. A travers Excuse My Kreyol,il se réinstalle définitivement dansson île natale et confirme sa parfaitemaîtrise des codes de la communi-cation moderne, s’inscrivant parmiles personnalités les plus en voguedes Antilles.

Pour le contacter :

Agence Maison Mère en Martinique :Tél. : 06 96 38 29 83Email : [email protected] : www.excusemykreyol.com

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48 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Toussupporters des yoles !

Du 28 juillet au 4 août a eu lieu le 29ème Tour de Martinique desYoles Rondes sous l'égide de la naissance d'Aimé Césaire donton fête toute cette année le centenaire. Le Bon Air revient icisur les temps forts de l’édition 2013.

1. URF Chanflor, yole robertine, vainqueur 2013. - 2. Le tour se dérouleà la misaine (1 voile). - 3-4. Supporters du Marin et du Robert.

5. Victorin Lurel (Ministre de l'Outremer) en visite sur le Tour avec AlainDédé (Président de la FYRM), Garcin Malsa et Frantz Thodiard (Pré-

sident du Directoire de l'aéroport Aimé Césaire).Crédit photos : TW-FYRM

Nautisme 1

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L e départ de cette course mythique a été donné au Marin,commune natale de Désiré Lamon

qui remporta Le premier Tour de Marti-nique des Yoles Rondes en 1984. Encette période de grandes vacances,la mer rendait donc hommage àquelques personnalités marquantesde Madinina, dont Aimé Césaire quiaurait, dit-on, déclaré si j'étais jeune, jeserais un yoleur (NDLR : en cette annéedu centenaire, l’aéroport Aimé Césaireet les Yoles se devaient de se rappro-cher ; une soixantaine de membres bénévoles ont porté la tenue des officielspour un hommage appuyé au poète etpoliticien martiniquais).

Une fois encore, l’atypique embarcationmartiniquaise – sans quille ni lest ni gou -vernail - a remporté un franc succès,rassemblant Antillais et touristesd’Europe et de la Caraïbe dans unbel engouement intergénérationnelle long des étapes au large du Marin,

du Vauclin, de La Trinité, du Prêcheur,de Fort-de-France, du Diamant etde Sainte-Anne. Nous remercionstous nos partenaires, notam ment la Société d’Exploitation de l’Aéroport(SAMAC) et le Conseil Régional quinous ont permis d’offrir un spectaclenautique suivi par des milliers de fansen Martinique et à travers le globe, ontrappelé les organisa teurs avant de ren-chérir : nous sommes ravis que l’évé-nement fédère chaque fois plus demonde, qu’il génère un lien social siémouvant et enthousiaste.

Sur le plan sportif, le championnat 2013a permis la courageuse participationde nombreux jeunes sur 22 BB yolesde 6,50 mètres, chacune composéed'un équipage de 6 équipiers (véritableoutil d'apprentissage). Parallèlement, lesaguerris ont prouvé leur maîtrise à bordde 18 grandes yoles de 10,50 mètres(NDLR : 14 équipiers maximum embar-qués pour le Tour avec possibilité dechangements en cours de régate).

Ce 29ème Tour a finalement consacré layole UFR Chanflor du Robert patronnéepar Félix Mérine. Sont arrivés ensuitedans l’ordre Ets Rosette-Orange, Bras -serie-Lorraine-Isuzu, Dr Roots-Zappettiet Joseph Cottrell-Leader Mat. Ce beauquintuple annonce un anni versairemémorable à l’occasion des 30 ans dela manifestation qui seront célébrésdu 27 juillet au 3 août 2014.

La yole se raconte :

Initialement utilisée par les pêcheursprofessionnels, la yole est devenueune attraction sportive prisée en Mar -tinique. A l’origine, on voguait dansles troncs des gommiers qui se raré -fièrent dans les forêts environnantestant ils étaient convoités. Ainsi, dansles années 1940, un charpentier duFrançois conçut une alternative, unepetite barque à voile avec laquelle lesmarins s’amusaient à faire la course.

Pour davantage de renseignements,n’hésitez pas à contacter :

■ Fédération des Yoles Rondes de laMartinique (FYRM) Maison des SportsPointe la Vierge - Fort-de-FranceTél. : 05 96 61 48 50Fax : 05 96 72 02 53Email : [email protected] : http://yoles-rondes.net

■ L’agence Conceptuel, en chargede la communication de la courseTél. : 05 96 51 56 43Email : [email protected]

Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 49

Nautisme

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50 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

La Martinique,Invitée du Grand Pavois 2013 de la Rochelle

Nautisme Le salon nautique du Grand Pavois aura lieu du 25 au 30 septembre2013 au Port des Minimes de la Rochelle : 100.000 m² d’exposition,700 bateaux, 850 exposants, 35 nations représentées et la Martiniquecomme invitée d’honneur…

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 51

Nautisme

V itrine mondiale du nautisme,le Grand Pavois existe depuisseptembre 1973,

date à laquelle il fut créé par 11 sociétés.Surgissant en plein choc pétrolier, l’idéeétait certes curieuse mais surtout trèsmotivante, explique Alain Pochon, actuelprésident de la manifestation : chaqueautomne, il s’agit de présenter desembarcations, en mer et à terre, pourvaloriser les innovations de la filièrenautique locale, métropolitaine et inter-nationale. Au fil des ans, le rendez-vousa pris de l’ampleur et a réuni de plus enplus de professionnels et de passionnés.La première édition rassemblait 34 expo -sants, 64 bateaux et 3709 visiteurs.Toujours régi par l’association initialequi a vu ses membres s’étoffer au fil dutemps, l’événement attire depuis 2002jusqu’à 100.000 passionnés qui viennentdécouvrir quelques 850 exposants et700 bateaux. Parce que le secteur nau ti -que représente en Poitou-Charentes prèsde 400 entreprises et 4000 emplois, leGrand Pavois s’inscrit en incontournablede la région et de la ville de la Rochelle,souligne Alain Pochon (NDLR : en 2011,

25 millions d’euros de CA sont générésautour de ce salon qui s’avère la seconde référence française, juste der-rière le Nautic Paris). La France compte9 millions de navigateurs occasionnels,4 millions de plaisanciers réguliers et510.000 bateaux en activité, préciseAlain Pochon. Aussi, est-ce normalque 70% des visiteurs du salon, dont43% sont propriétaires de leur propreembarcation (voiliers ou à moteur), affirment prendre souvent la mer.

Le Grand Pavois : le rendez-vousdes passionnés

Ce salon rassemble en un même lieul’ensemble de la filière nautique et offreainsi à ses visiteurs la possibilité detrouver toutes les réponses à leurs réflexions et questionnements. Chaqueannée, de nombreux espaces théma-tiques* adaptés aux diverses passionsliées à la mer – voile, glisse, semi-rigides,mono ou multicoques, etc - proposentd’essayer et/ou d’acheter les équipe-ments et bateaux. Tous les navigateursy trouvent leur compte, pour le plaisir desyeux et pourquoi pas pour davantage !

Atout unique du Grand Pavois : pouvoirtester en quasi-exclusivité l’ensembledes nouveautés et des avant-premièresprésentées sur place (NDLR : outre les bateaux accostés sur les pontonsd’essai et disponibles de 10h à 19h, lesbateaux exposés dans l’enceinte mêmede l’espace à flot peuvent prendre l’Atlantique dès 18h).

*Le Village Bois existe depuis 1989 pour vanter les mérites des chantiers maritimes. Embarcations classiques et sur-mesure (charpente, menuiserie, aménagement et décoration) se dévoilent dans une matière noble le temps d’une relation de confiance qui se tisse entre constructeurs et futurs acquéreurs. La Plage, c’est 10.000m² dédiés aux sports d’eau (kayak, kitesurf,windsurf, wakeboard, stand-up paddle…), et si l’envie vous prend, l’opportunité de vous initier notamment à la plongée. A l’Espace Pêche, cannes et moulinets ont le vent en poupe !

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1. Catamaran en Mer des Caraïbes2-4. Sur les stands du Grand Pavois3. Affiche Grand Pavois 2013Crédits photos : Grand Pavois ; Comité Martiniquais du Tourisme - F. Pajot

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Le Grand Pavois donne la paroleaux marins exceptionnels

A chaque édition, le salon met en exer gue des hommes, des femmes etdes bateaux à l’histoire insolite. Il s’agitde partager des émotions, des joies,des expériences, des aventures… Anne Quéméré, Corentin de Chatelper-ron, Alessandro di Benedetto, RolandJourdain, Jean-Louis Clémendot, Sté-phane Narvaez et l’équipe de Qovop ontdéjà fait conférence pour l’occasion.

Après le Brésil, cap sur La Martinique !

Après avoir accueilli le Brésil en 2012,le salon nautique international à flot duGrand Pavois ouvre en septembre 2013ses portes à l’Ile aux Fleurs. C’est le 31 janvier dernier que Serge Letchimy,président du Conseil Régional de Martinique, a répondu favorablement àl’invitation : c’est avec grand plaisir quenous allons participer à la manifestation

et exposer les meilleures potentialitésde la Martinique dans le secteur dutourisme de plaisance, a-t-il rappeléavant d’ajouter : le tourisme pèse lourddans la balance économique de notreîle reconnue pour ses activités nautiques(voile, surf, kite, plongée, pêche spor-tive…) et indéniablement tournée versl’océan. Aussi, quoi de plus évident quede venir s’amarrer au Grand Pavois dela Rochelle pour y exposer nos atouts ?

Le saviez-vous ?

Référence de l’industrie nautique,les équipementiers français – 5030entreprises, 40.700 salariés et unCA de 4.3 milliards d’euros - sontleaders de la voile, du pneumatique,de la glisse et 4ème producteurs debateaux à moteur. 66.6% de la pro-duction étant exportée, le made inFrance semble plus que jamais ungage de qualité à l’étranger.

Dates marquantes du Grand Pavois :

■ 1973 > concrétisation de l’asso -ciation (loi 1901) et premier salon ;

■ 1988 > création du spectacleVoiles de Nuit ;

■ 1989 > ouverture du Village Bois ;

■ 1995 > l’Espagne est le premierpays invité d’honneur ;

■ 1997 > le salon accède au statutinternational ;

■ 2000 > ouverture de l’EspaceGlisse & Voiles Légères ;

■ 2002 > le stade des 100.000visiteurs est atteint ;

■ 2004 > ouverture du Hall Moteurs et Accessoires ;

■ 2005 > ouverture du Hall Art de Vivre ;

■ 2007 > le stade des 800 exposantsinternationaux est acquis ;

■ 2008 > ouverture de l’Espace Pêche ;

■ 2009 > ouverture du stand Handi Cap’Access ;

■ 2012 > organisation de la 40ème

édition dont le chanteur Antoine est le parrain d’honneur.

Pour les infos et photos

contenues dans ces pages, nous remercions :

■ Le Comité Martiniquais du Tourisme :

Tél. : 05 96 61 61 77Email :[email protected] :www.martiniquetourisme.com

■ Le Service Presse du Grand Pavois :

Email : [email protected]

Tél. : 05 46 44 46 39

Web : www.grand-pavois.com

Si vous souhaitez vous rendre auGrand Pavois 2013 :

tarifs : 10€/adulte ; 6€50 pour lesétudiants ; gratuit pour les – 12 ans.

Fans de bateaux ? Procurez-vous le livre Grand Pavois,40 ans, 40 histoires.

52 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Nautisme 4

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54 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

West IndiesMarine,Spécialiste de la Mer

Nautisme Plaisanciers, marins-pêcheurs, amateurs de pêche, passionnés de chassesous-marine, de glisse, wakeboard, kayak, paddle ou funboard, vous avezrendez-vous avec West Indies Marine, la toute nouvelle enseigne récemmentinstallée à Jarry (Guadeloupe) et intégralement dédiée aux plaisirs de la mer.

1. Zoom sur le show-room des jets de WIM à Jarry2. Jean-Marie Thelier pose à côté d'un moteur EVINRUDE

3. C'est parti pour un essai en pleine mer !Crédit photos : West Indies Marine

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 55

Nautisme

Chez West Indies Marine, la mer n’aplus de secret, et l’achalandagerégulier de nos rayons confirme

cet entrain que nous avons à satisfaireen un seul et même lieu tous lesadeptes et professionnels du secteur.

Vêtements pour votre confort :

Soyez équipé et branché grâce aux200m² de boutiques proposant à lavente t-shirts, combinaisons, gilets,shorts de bain, chaussures, sacs et tellement d’autres accessoires pourconjuguer mode et praticité dans l’effort(NDLR : découvrez notamment sur placeles marques GlaGla et Sperry Top-Siderou les lunettes Costa des passionnésdu nautisme).

Le must pour la pêche et la plongée :

Snorkeling ou apnée, pêche du diman cheou pratiquée avec assiduité ? Ici l’ontrouve tout le matériel adéquat dontbouées, fusils, palmes, masques, tubas,mais aussi cannes, leurres, moulinetsbrandés Beuchat, Omer, Berkley, Heddon, Shimano, Daiwa, etc.

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Poulies, manilles, maillons rapides,maillons à riveter, pontets, anneaux,axes, taquets et conduits coinceurs,clamcleat ©, mousquetons, tourelles,platines, émerillons, sticks, filoirs, boules,lèvres, visseries inox, cordages, ancres…,toute la quincaillerie et les produits d'entre -tien utiles au bon fonctionnement, aunettoyage et à la rénovation de vos ba-teaux et aux consommables et acces-soires des moteurs se déclinent ici.

Jets, bateaux et moteurs pour le plaisir de naviguer :

Contender, Cobia, Jeanneau, Zodiac,Sea-doo, autant de marques mondia-lement réputées que WIM préconisepour des sorties en mer en toute sécu-rité. Conseils, essais, initiations, vente,mise à l’eau, maintenance, entretien,nous assurons toutes ces prestations.Notre show-room intérieur de 1000 m2

pour le tout-terrain quad ou spyder duleader mondial CAN-AM, pour les jetsmais surtout pour les bateaux neufs, etle show-room extérieur de 300m2 pourles occasions, assurent votre confortde visite "grandeur nature". Que vousayez ou pas un projet d’achat, n’hésitezpas à en profiter et à en faire profiter !

Mettre en route, entretenir, réparer etassurer la durée de vie de votre maté riel,voilà un de nos principaux leitmotivs, explique Jean-Marie Thelier, respon sabletechnique de West Indies Marine Servicesavant d’ajouter: nous travaillons dans unedémarche intégrant systémati quementqualité, durabilité et environnementa-lité, avec la pose de BER et de LIFT, la décou pe et le façonnage d’INOX et

autres supports comme le bois, l’alu-minium, le PVC ou le verre avec la pré-cision du jet d’eau.

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Gwadloup’ festivalet Elwa d’Or

En région Guadeloupe Pour la 5ème édition du Gwadloup festival, la RégionGuadeloupe a choisi de privilégier sa seule version off,réunissant un panel d'artistes reconnus et en devenir. A compter du 8 novembre 2013, la collectivité régionaleleur offrira 7 jours de visibilité sur tout le territoire. Cesexpressions artistiques se clôtureront par la cérémoniedes Elwa d'Or et des prix musiques, le 22 novembre 2013.

L e festival off, vitrine des sonorités caribéennes : Véritable scène de rencontre des

musiques traditionnelles, urbaines etactuelles, cet événement va réunir du 8 au 22 novembre 2013 des artistesissus du territoire, dans un bouillon -nement de sonorités, reflet de notrepluralité. Des concerts gratuits debigui ne, compas, zouk, jazz, reggae,ragga, calypso, soca, salsa, merenguérythmeront le Papillon durant 2 week-ends sur l'ensemble de l'archipel. Afinde proposer au public un plateau artis-tique varié, la Région a lancé un appelà projets pour sélectionner des artistesreconnus et en devenir qui se produiront

sur 5 grands pôles (Basse-Terre, Nord etSud/Grande-Terre ; Nord et Sud / Les Iles).

Lé désormais célèbre cérémonie desElwa d'Or, soirée de prestige qui sedéroulera à l'Artchipel, sera ponctuéed'une matinale le jour de la Sainte-Cécile,d'interludes musicaux et de documen-taires présentant le parcours et le travaildes primés. Seront décernés :

■ l'Elwa d'Or, pour féliciter lapersonnalité qui a le mieux contribuerau rayonnement guadeloupéen ;

■ les prix Coup de Cœur :

• Musique Caribéenne ;• Musique Urbaine ;• …et le prix Spécial.

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercionsla Région Guadeloupe. Pour davantage de renseignementssur cet événement, contactez le 05 90 80 40 40 (poste 43 06) ourendez-vous sur www.cr-guadeloupe.fr.

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Page 57: Le Bon Air Antilles & Guyane n°16 Septembre-Octobre 2013

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V ia le programme INTERREG gérépar le Secrétariat Technique Com - mun (STC), la Région Guadeloupe

- en qualité d’Autorité de gestion du pro -gramme INTERREG - apporte un appuifinancier aux projets de coopération, cesderniers impliquant les acteurs publicset privés des pays et territoires de laCaraïbe pouvant contribuer au déve-loppement et à l’intégration régionalede la Guade loupe, de la Guyane, de laMartinique et de Saint-Martin.

Un espace de rencontres etd’échanges :

A l'occasion de la Journée européennede la Coopération le 21 septembre 2013,le STC organise 3 jours qui réuniront legrand public, les chefs de file des projetsINTERREG, les membres des comitésde sélection et de suivi incluant les représentants des Points de ContactRégionaux de Martinique, Guyane etSaint-Martin, ainsi que les institutionscaribéennes, dans le but de :

■ valoriser auprès du grand public leprogramme et les projets remarquablesdont la mise en œuvre de gestion estassurée par la Collectivité régionale dela Guadeloupe ;

■ de capitaliser les expériences decoopération vécues via le programmeet les projets de l’actuelleprogrammation ;

■ de contribuer à la sensibilisation surle futur programme 2014/2020.

Au planning :

■ Le 24 septembre de 18h à 21h à l’Espace régional du Raizet : inaugurationde l’exposition des projets en présencede personnalités invitées pour la présen -tation interactive de projets remarquables(des films de promotion d’actions decoopération seront également diffusés) ;

■ Le 25 septembre de 8h30 à 13h30 auHall de l’Hôtel de Région à Basse-Terre :exposition de projets ayant des par te -naires dominicains, dans le cadre de la

célébration de l’Année de la RépubliqueDominicaine coordonnée par la RégionGuadeloupe (animations, promotiond’actions de coopération) ;

■ Le 26 septembre de 8h30 à 17h30à l’Espace régional du Raizet : séminairede capitalisation des expériences sur lamise en œuvre de projets INTERREG,organisé en 4 tables-rondes sur lesthématiques suivantes :

• De l’idée de projet au projet ; • La gestion de projets : quelsmoyens, quels outils ?• La communication face à la presseet au niveau institutionnel ; • Les sources de financement deprojets de coopération dans la zoneCaraïbe.

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercions laRégion Guadeloupe et le SecrétariatTechnique Commun du programmeINTERREG que vous pouvez contac -ter au 05 90 47 06 02 pour de plusamples renseignements.

Bâtir ensemblela grande Caraïbe

A l’occasion de la journée de la coopération européenne le 21 septembre 2013, le Secrétariat Technique Commun du programme INTERREG Caraïbes développe une séried'animations et de conférences du 24 au 26 septembre 2013.

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En région Guadeloupe

Page 59: Le Bon Air Antilles & Guyane n°16 Septembre-Octobre 2013

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F ormer pour construire laGuadeloupe de demain :Dans le but d’offrir l’égalité d’accès

à la formation pour tous, la Région Gua -deloupe établit des aides et dispositifsqui accompagnent financièrement lesjeunes guadeloupéens dans la pour -suite de leur cursus universitaire, avecnotamment les procédés de boursesrégionales, de stages régionaux jeunesen entreprises, de prêts étudiantsmulti mé dia modifiés. Pour la rentréeuniversitaire 2013/2014, dans un soucid’améliorer le traitement des demandesd’aides régionales aux étudiants, touterequête dédiée doit être déposée obli-gatoirement sur le site internet de laCollectivité (les dossiers sur supportpapier ne sont plus recevables).

Comme chaque année, la RégionGuade loupe poursuit ses efforts pouraméliorer le cadre et les conditions maté -rielles d’enseignement pour les lycées.Aussi, durant la période de vacancesscolaires, elle a entrepris des travauxde grosses réparations, avec un vasteprogramme de réhabilitation et de remiseaux normes. Le montant global destravaux engagés dans les lycées de laGuadeloupe au titre de l’exercice 2013s’élève à 19.323.304,03 euros TTC, représentant plus de 700 commandesayant recours à 46 entreprises titulairesde marchés de travaux qui sont doncintervenues dans les établissementspublics concernés.

Une offre de formation élargie sur leterritoire :

La Région, en cohérence avec le Contratde Plan Régional de Développement deFormation, en partenariat avec l’Univer -sité des Antilles et de la Guyane (UAG),s’investit pour élargir l’offre de formationsen Guadeloupe, en offrant un meilleuréquilibre de l’aménagement du territoire.L’Université Régionale des Métiers et del’Artisanat et le Pôle Universitaire duSud Basse-Terre en sont deux exem plesconcrets. Deux composantes de l’Uni-versité des Antilles et de la Guyane separtagent le campus du pôle universitairedu Sud Basse-Terre : le DépartementPluridisciplinaire de Lettres, Langues etSciences Humaines (DPLSH) et l’InstitutUniversitaire de Technologie (IUT).

L’habilitation en formation d’ingénieurdélivrée depuis 2012 permet aux Guadeloupéens de pouvoir obtenir à l’issue de leur cursus le diplôme d’Ingénieur en Génie de l’Environnementet Génie des systèmes énergétiques.

Pour les infos contenues dans cette page, nous remercions la Région Guadeloupe. Pour tout renseignement complé mentaire, merci de contacterle 05 90 80 40 40 ou de consulterle site www.cr-guadeloupe.fr.

NOUVEAUTES 2013 :le BTS des métiers de l’audiovisuel

Dans le cadre de sa politique de sou tien aux filières créatricesd’emplois, la Région Guadeloupes'investit pour l’ouverture d’un nouveau Brevet de Technicien Supérieur des Métiers de l’Audio -visuel. Ce cursus, sur place inéditdans le système public, est proposépar le lycée polyvalent de Pointe-Noire. Il s’adresse aux étudiantspost-bac et s’adapte aux différentsmétiers de l’audiovisuel à travers une culture artistique, scientifique et technique associée, la prise encharge de projets qui placent lesétudiants en situation réelle de responsabilité, l’intervention de professionnels dans la formation.Cette filière fait écho aux travauxengagés par la Collectivité en initiant un Bureau d’Accueil desTournages pour soutenir locale -ment l’activité des professionnelsdu secteur.

Au programme de cette rentrée 2013-2014 :

gestion de production, ingénieriedes systèmes & exploitation deséquipements, montage.

L’éducationau cœur de nos priorités

Assurer à tous l’égalité des chances, permettre à chacund’accéder à une formation de qualité et à un métier, voilà undes enjeux essentiels de la collectivité régionale qui a mis enplace un panel de dispositifs destinés à accompagner lesjeunes dans leurs études tout en poursuivant une stratégieinnovante afin d’élargir l’offre de formations sur le territoire.

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En région Guadeloupe

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En compagniede Serge Tsygalnitzky

Depuis le 1er juin 2013,Serge Tsygalnitzky a intégré le poste de Directeur Général d’Air Antilles/GuyaneExpress et est venudonc soutenir ChristianMarchand (PDG) dansla mise en œuvre et lebon déroulement desnouvelles perspectivesenvisagées par lescompagnies. Le BonAir a voulu en savoirplus…

Portrait compagnie

Crédit photos : Serge Tsygalnitzky

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 63

Portrait compagnie

Le BA : Serge, bonjour. Merci du tempsque vous nous accordez. Pouvez-vousvous présenter à nos lecteurs ?

S.T. : Bonjour à toutes et tous. Je suistrès heureux de profiter de cette 16ème

édition du magazine de bord de noscompagnies et de cette période derentrée pour faire connaissance avecnotre lectorat et me présenter à lui.

Comme mon nom l’indique, j’ai desorigines russes qui me viennent de monpère, mais j’ai également des racinesespagnoles par ma mère. J’ai grandidans une dynamique cosmopolite quim’a inculqué dès le plus jeune âge lerespect des différences.

J’ai fait des études d’ingénieur à l’EcoleNationale des Ponts et Chaussées etun Master au Massachussets Instituteof Technology. Par ailleurs, j’ai toujourseu le goût des voyages. Toute ma vie,j’ai essayé de rapprocher mes aspira-tions professionnelles et privées.

Le BA : Vous aviez donc la fibre scientifique et un don pour l’échange interculturel et le tourisme… Racontez-nous comment l’aéronautiquevous a offert de concilier ces domainesqui vous tiennent tant à cœur.

S.T. : Je suis curieux de nature, et jecherche à (re)découvrir des lieux, descultures, des gens. C’est une chancede voir le monde, de pouvoir s’ouvriraux autres, de découvrir différentesmanières de vivre.

J’ai commencé mon expérience dansle secteur aérien chez Air France en1980 dans le département du fret.

Deux ans plus tard, la compagnie m’aconfié la responsabilité de la directioncargo, expatrié à New-York d’abord,puis à Sao Paulo ensuite.

En 1992, on m’a promu Directeur Régional d’Air France en Guyane. Cela a été ma première expérienceavec les DFA. Puis, en 1996, j’ai étéappelé comme Directeur Régional d’Air France en Guadeloupe. 5 ansplus tard, je suis rentré à Bordeaux entant que Directeur Régional Aquitaine.

En 2003, on m’a proposé la DirectionGénérale d’Air Caraïbes, au momentdu lancement des vols transatlantiques.Quitter Air France était risqué, mais j’aiaccepté le challenge. J’ai vécu uneaventure humaine intense pendant 7 ans.Par la suite, j’ai fait du conseil, notam-ment en Afrique.

Je commence une nouvelle aventureavec Air Antilles/Guyane Express.Réussir son développement est unnouveau défi que j’espère relever.

Le BA : Quels rôles allez-vous endosserconcrètement et dans quels buts ?

S.T. : Air Antilles/Guyane Express estappelée à se développer fortement dansles prochaines années. Cela va avoirun impact sur l’organisation quotidienne,les outils, les modes de fonctionnement.Je vais donc partager mon expérienceavec nos équipes pour accompagnerles changements.

Nous allons probablement vivre dansla zone un changement profond dutransport aérien. Déjà, au niveau mondial,les mutations sont perceptibles : les

Serge Tsygalnitzky, globetrotteurhors pair résidant à Sainte-Anneen Guadeloupe, nous a confié les destinations qu’il préfère :

J’ai toujours beaucoup voyagé, à la fois à titres professionnel et per-sonnel. J’ai sillonné l’ensemble descontinents, me suis émerveillé de tantde paysages et d’instants mémora-bles. Cependant, deux pays, trèsdistincts et pourtant semblables parleur taille et leur puissance, m’ontvraiment marqué : l’Inde et le Brésil.L’âme, si singulière, si sincère etlumi neuse de leurs habitants, m’aénormément ému. Mais, parce quej’y ai passé déjà maintes années ety demeure encore, j’ai un attache-ment fort aux Antilles/Guyane, plushumaines, chaleureuses et moinsmatérialistes que la France. Jeconseille particulièrement d’allers’imprégner de l’authenticité deBouillante (Guadeloupe), de l’histoirede Saint-Pierre (Martinique), de labeauté des marais de Kaw et du village de Cacao (Guyane).

compagnies abandonnent peu à peu lesystème global pour revenir vers desmodèles plus spécialisés ; on voit d’uncôté se développer les compagnies LowCost pour les déplacements courts, etde l’autre les compagnies Long Courrier.La Caraïbe n’échappera pas à ce nouvelordre des choses. Il y aura donc d’uncôté les spécialistes transatlantiques etde l’autre les compagnies régionales.

Par ailleurs, les règles locales qui régis-sent le transport aérien vont changer.Le protectionnisme actuel réglementefortement les échanges entre les îles. Ilest prévu que la politique de "ciel ouvert"soit appliquée à la Caraïbe, ouvrant unmarché considérable à l’ensemble desacteurs aériens caribéens.

Air Antilles/Guyane Express a l’intentionde jouer un rôle majeur au cours de cesmutations.

Le BA : Serge, nous vous remercionspour ces précisions. Nous vous sou-haitons le meilleur dans vos nouvellesfonctions.

S.T. : Ce fut un plaisir ! Merci à toutel’équipe du magazine. A bientôt !

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La Région Guyane vers le développement d'un tourisme vert

En région Guyane

E n charge du développementéconomique, et compte-tenudes difficultés que connaît le

territoire guyanais en la matière, la Région Guyane a souhaité dès 2010impulser une véritable dynamiquebasée notamment sur la structurationet un soutien appuyé aux filières jugées stratégiques.

Considéré comme l’un des secteursd’avenir pour l’économie guyanaise

et générateur de nombreux emplois, le tourisme bénéficie, à ce titre, d’uneattention soutenue de la Collectivité régionale qui lui a dès lors déjà consacré plus de 3 millions d’euros.

La Région s’appuie notamment sur leComité du Tourisme de la Guyane (CTG)et sur le Parc Naturel Régional deGuyane (PNRG) pour contribuer au développement d’activités en rapportavec la découverte et la valorisation de

l’environnement (remontées des fleuves,séjours en carbets, observation d’unebiodiversité remarquable, etc), voire ladécouverte de cultures traditionnellesencore préservées (amérindiennes etbushinengué notamment).

Zoom sur le site d’hébergementet de loisirs de la Crique Patatede Montsinéry :

La Collectivité régionale a soutenu àhauteur de 93.000 € (sur un coût totalde 501.400 €) le projet de cré a tiond’un site d’héberge ment et de loisirsà la Crique Patate, actuellementexploi tée par la SARL la Mangrove etsituée sur la commune de Montsinéry.Le projet envisage la constructionde 4 bungalows et de 10 carbets, la création d’une plage de sableblanc, un service de restau ration,une base nautique (canoës-kayaksnon motorisés proposés à la location)et des actions de sensibilisation dugrand public aux enjeux du respectde l’environnement et du dévelop-pement durable.

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Crédit photos : SARL la Mangrove

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MARIPA-SOULALa vie en Amazonie

Ville de rencontres, aux couleurs et cultures d'ici et d'ailleurs...

• Visite du bourg à pied, en pirogue ou à vélo ;• Exposition et vente de produits locaux ;• Baignade dans le fleuve Maroni et dans

les criques aux alentours du bourg ;• Excursions aux cascades ; • Apéritif aux couleurs du coucher de soleil ; • Virées en canoë kayak...

…et tant d'autres surprises encore.

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Son reflet dans le street art

Talent

D’une formation originale…Son bac en poche, Lisa Desormeaux part étudier

l’Anglais à la Barbade puis à l’Univer-sity of Central Florida où elle décrocheson bachelor en Business Management.Ravie, elle s’envole ensuite pour Paris,étape essentielle de tout artiste enherbe : durant 3 ans, elle se forme àl’Académie Charpentier. Une fois diplô -mée, elle décide de rouler sa bossedans le monde de la mode et les portesdes grands noms de la haute-coutures’ouvrent à elle : Chanel, Yves Saint-Laurent, Lanvin et Emilio Pucci luiconfèrent de très enrichissantes expé-riences à la suite desquelles la Belleprend confiance et se lance commechargée d’événementiels, styliste et relookeuse auto-entrepreneuse entreParis et la Caraïbe. Dubaï désormaisse l’arrache !

…A d’incroyables inspirations :

En parallèle, Lisa renoue avec ses pre-miers émois, ceux des arts plastiques.Fascinée depuis toujours par les collages,elle s’évade dans ses superpositionscréatives peu banales où elle cumuleentre autres acrylique, textes, images,

peinture et technique de l’éponge. Actuellement, ses œuvres louent le cinéma et les réalisateurs et acteursaméricains marquants tels que JamesDean, Marlon Brando, Alfred Hitchcock,Al Pacino ou Marilyn Monroe. Cet hom -mage hollywoodien lui a d’ailleurs valud’exposer en 2013 à l’habitation Grand-Case du Lamentin et au Mariott et à lagalerie HDS de Paris ; et elle peut s’envanter : le fils de Clint Eastwood étaitparmi les invités…

Artiste et thématiques à vivre :

Associer l’énergie féconde des ruellesde New-York à la créativité spontanéedes îles à sucre, relier la tradition plas-ticienne locale à la culture Pop Art internationale, ainsi Lisa établit-elle son propre style, explique le sitewww.c-smart.fr avant de préciser : Césaire se retrouve alors dupliquédans une mise en abyme de son discours, de son engagement, de sadétermination ; la Joconde, l’imageriecoloniale ou royale subissent le mêmesort. Plusieurs séries – série fauves, sérieabstraite, série cinéma, série Marvel -évoquent des références métissées etfracassées à travers lesquelles Lisa

explore ses origines, celles d’une sociétécomplexe qui enrichit son soi affirmé etsûr d’un ailleurs conquérant qui assezvite tend à se vaporiser...

Pour les infos et photos contenuesdans cette page, nous remercionssincèrement Lisa Desormeaux quevous pouvez contacter :

Email : [email protected]

Web : http://www.facebook.com/isa.desormeaux

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Née d’une maman guadeloupéenne hôtesse de l’airet d’un papa martiniquais éditeur, Lisa Desormeauxa dès son plus jeune âge aimé les beaux mots etrêvé de voyages. Cette fibre pour la culture, elle l’afaite évoluer au fil de ses itinéraires d’adolescenteet d’étudiante. Aujourd’hui, toutes ces influences,on les ressent dans ses travaux graphiques qu’elleexpose notamment en Caraïbe…

Lisa Desormeaux,

Crédit photos : Lisa Desormeaux

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La Cocoteraiede Kourou enjoy le beach rugby

Sport Bonne humeur à la plage… Tel est l’adage de la Cocoteraie deKourou qui accueille du 20 au 22 septembre 2013 un championnatamateurs de beach rugby. Ouvert aux familles (hommes, femmes et enfants), il va rassembler beaucoup de monde sur le sable…

Crédit photos : Kourou Beach Rugby

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Sport

Un rugby fun et ensoleillé :Né vers 1960 dans les contréeslointaines du Pacifique, aux abords

de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie,le beach rugby a tracé depuis son che-min en Europe et outre Atlantique. Plusconvivial que le rugby à XIII ou à XV, ilpeut réunir sur la plage, sur un terrainde 35 mètres de large par 40 mètres delong, 2 équipes – pouvant être mixtes -de 5 joueurs pieds nus (et 3 rempla-çants), sur 2 manches de 5 minutes.Ludique et intense, alliant technique et rapidité, mais néanmoins beaucoupmoins violent que le rugby synonymede plaquages, ce sport-là qualifie lateam qui réalise le plus de "touchés"au cours d’un même jeu et tandis qu’elleessaye de pénétrer le camp opposé(NDLR : pas de mêlées, ni de coups depied, ni de transformations, les plaqua -ges sont remplacés par un touché à 2 mains clairement signalé par le joueurqui crie alors “touch” ; après 3 essais,le ballon est rendu à l’adversaire). Seulesles passes à l’arrière et sur le côté sontautorisées.

…Et le ballon ovale devient populaire :

Avec des règles du jeu simplifiées etdes corps à corps moins agressifspuisqu’il suffit de poser ses mains surl’adversaire pour le stopper, le beachrugby est davantage adapté aux femmeset aux jeunes ados (NDLR : dans le casd’équipes mixtes, un essai marqué parun homme compte pour 1 point, et

celui marqué par une femme pour 2). Il se joue avec un ballon en matièresynthétique, plus petit que celui utilelors d’un match de rugby basique. Faciles, drôles, tactiques et respectu -euses, ainsi donc se caractérisent lesparties qui se multiplient sur tous leslittoraux français, notamment à Kourou,en Guyane. En effet, pour la 3ème annéeconsécutive, le RCK organise un tournoipour tous, honorant les valeurs de géné -rosité et d’entraide. Au programme :

■ Vendredi 20/09 au matin pour lesTimals ;

■ Vendredi 20/09 l’après-midi, journéede Ti’Boug réunissant les écoles de lacommune pour une initiation ;

■ Samedi 21/09 et dimanche 22/09,rencontres féminines, Poule desJoyeux (FMR de Mana, Apatouch,Mofaya, Luth…) et Poule des Elites.

Croisées, feintes de passes et redou-blées sauront vous émerveiller et vousfaire profiter d’un spectacle à la hauteurde l’événement, s’enthousiasme déjàYannick Chatelain, président du RugbyClub de Kourou, avant de préciser : lestournois sont gratuits pour les enfantset les adolescents ; pour les adultes,l’inscription s’élève à 100€ par équipeincluant la chasuble, un pack d’eau etles repas.

C’est dans une ambiance fair-play etdécontractée que nous allons nousréunir et nous amuser, renchérissaitdernièrement Adelson Magloire, prési-dent de l’Office de Tourisme de Kourou.

L’ABC du beach rugby :

■ se joue pieds nus avec un ballonde taille 3 ou 4 (contre 5 pour lerugby normal) ;

■ dispose d’un règlement du jeuspécifique mais les règles peuventchanger d’un tournoi à l’autre pourque la partie s’adapte au niveautechnique des participants nonconfirmés ;

■ dans un même match, 2 avertis -sements amènent une exclusiontemporaire de 1,5 minute ;

■ la remise en jeu est effectuée aucentre du terrain ;

■ la fédération française s’est crééeen 2005 et le premier championnatde France a eu lieu durant l’été 2008sur les plages de l’Atlantique et dela Méditerranée ;

■ aujourd’hui, le beach rugbypossède ses propres règles etcodes, une fédération internationaleet organise une Coupe du Monde.Les États-Unis, l’Afrique du Sud,l’Angleterre, les Pays-Bas, la Franceet même la Suisse ont d’ores etdéjà succombé aux charmesincontestables de ce sport de plage.

Pour les infos et photos contenuesdans ces pages, nous remercions :

■ Yannick Chatelain – président du Rugby Club de Kourou

ZI de Pariacabo BP81 97372 Kourou Cedex

Tél. : 05 94 32 31 13 ou 05 94 32 08 90

Fax : 05 94 32 47 45 ou 05 94 32 54 10

Email : [email protected]

■ Office de Tourisme de Kourou

Place de l’Europe (Kourou)

Tél. : 05 94 32 98 33

Fax : 05 94 32 99 02

Email : [email protected]

Web : www.tourisme-kourou.fr

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70 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Lettre à un jeune poète

Littérature Deux ans après La Belle Amour Humaine - roman enregistrédans les dernières sélections des prix littéraires, suivant ledestin d’Anaïse rentrée en Haïti régler les comptes de sonenfance douloureuse - Lyonel Trouillot revient avec Paraboledu failli qui sans nul doute devrait connaître le même succès.

1-4. Lyonel Trouillot2. Port-au-Prince

3-5. Plage et mer d'HaïtiCrédits photos : Actes Sud Éditions ; Thinkstock

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Littérature

De quoi parle ce nouveau livre,bouleversant et sensible ?C’est un roman épistolaire. Une

lettre ouverte qui remet en cause d’abordson auteur. C’est un J’accuse que lenarrateur s’adresse à lui-même. LyonelTrouillot prête sa voix à l’ami de Pedro,jeune comédien prometteur qui vient dese suicider. Ils étaient trois, trois copainsà vivre dans le même appartement dePort-au-Prince, une colocation d’artistes.Il y a le narrateur, Pedro, et l’Estropié,personnage énigmatique, fou de maths,étrange et marquant. Pedro, c’était unpoète, un acteur, quelqu’un qui savaitrentrer dans un personnage, pénétrer

dans le cœur de l’autre pour l’incarner.Il avait l’art de s’ "autruifier" selon le jolimot du poète portugais Pessoa. Lisonsle narrateur décrire son ami décédé :Pedro, instable et multiple, traverse laville et une (anti)carrière de comédien enoffrant au tout-venant ou à des femmesaussi idéalisées que réelles, les mots despoètes. Au fil de la supplique (de l’élégie,comme disaient les Romains pour parlerde ces odes mélancoliques aux disparus),le narrateur va tenter de rassembler sessouvenirs, émouvants, de l’ami parti.Par exemple, la façon que Pedro avaitd’aimer les enfants. Sa passion pour lesvieilles dames, que, par galanterie, il

accompagnait dans les rues aux flam-boyants déployés. Mais très vite, ce sontles regrets qui l’emportent. Le narrateurse rend compte qu’il connaissait au fondtrès mal son colocataire. Il se demandedans quelle mesure cette amitié, pasassez profonde, est responsable dusuicide. La culpabilité arrive : ai-je ététrop distant ? pas assez vigilant ?, sedemande en substance le narrateur.Avec une sensibilité visant toujoursjuste, Lyonel Trouillot interroge cetautre personnage du drame queconstitue un suicide : celui qui reste.Il donne à voir ce fond de remords, dedouleur, d’incompréhension auquelinvite ce genre de deuil.

Ce serait néanmoins mal résumer celivre ambitieux, lyrique et touchant quede le réduire à cette complainte en formed’interrogatoire. Il y a aussi, en creux, ceportrait de Pedro, protagoniste commeon en rencontre seulement en Haïti (ces jeunes gens lettrés et passion nés,brûlés d’un feu intérieur). On apprécieégalement la façon dont Pedro inventedes poèmes pour masquer la misère etpour séduire les femmes. Parabole dufailli est d’ailleurs le titre de son dernierrecueil écrit pour la conquête d’une Belle.

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Pedro vivait une vie dans laquelle les mots, l’art, le théâtre et la poésieper mettaient de mieux supporter lemalheur. C’est une manière spéci-fique et louable qu’ont les Haïtiensd’appréhender la vie. On trouve enfindans cet ouvrage comme des cartespostales d’Haïti et de Port-au-Prince,criantes de vie, de vigueur et debeau té. Il y a ces descriptions desciné mas du Champ-de-Mars, le couplede camionneurs de Quatre-Cheminsse disputant sans cesse : le parler desvendeuses ambulantes de pantalettes etde salaisons ; les mouches ; les humains ;la part de viande faisandée sur l’étal duboucher ; le débit de la fontaine publiquedu quartier du Fort-National inversementproportionnel aux besoins de la popu-

lation ; les grossesses précoces ; lesmaisonnettes qui s’effondrent et cellesqui les remplacent ; les rêves gagnantsà la loterie, les plus rares, et les rêves àcinquante-quinze-dix qui ne rapportentrien aux rêveurs et font le paradis destenanciers de borlette ; les îles merveil-leuses et les petits cimetières, les joursqui fuient et les manques à gagner.Trouillot raconte cette existence, deCanapé Vert à Croix-de-Fer, avec sonargot, ses habitudes, ses traditions etses bricolages. Dans sa volonté, entrelittérature et politique, de faire voir cepeuple de l’ombre, on pense à celle deVictor Hugo de montrer les bas-fonds deParis dans Les Misérables. Le lecteurvoyage alors instantanément dans cetteville grouillante et solaire.

L’avis de Baptiste Rossi, pigistelittéraire du Bon Air :

Toute l’œuvre de Trouillot tient à inter -roger notre façon de vivre ensemble.De Yanvalou pour Charlie à cetteParabole du Failli, c’est la questionde la solidarité, de la connaissanceet l’amour de l’autre, entre pardonet dialogue, qui est abordée. Il le ditd’ailleurs lui-même : Il s’agissait, àtravers la destinée d’un individu, derendre compte de l’impuissance dulangage (poétique et quotidien) faceaux structures sociales et caracté-rielles qui font que nous pouvons,comme par inadvertance, regarderl’autre passer sa vie à mourir, et, defait, mourir. Pour Lyonel Trouillot, lapoésie doit servir la fraternité, lesdiscours doivent mettre des mots surles maux. Avec son dernier roman,c’est une ode lyrique à cet huma-nisme que lui-même met en œuvrepar son action concrète : l’écrivaina ouvert des structures d’accueil etd’aide pour les jeunes de Port-au-Prince. C’est donc, au-delà d’untrès beau livre où l’on croise AiméCésaire, Léo Ferré et Aragon, uneœuvre politique. C’est, pour Haïti, unmanifeste poétique pour faire sortirde l’ombre les Pedro, les oubliés,les marginaux.

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Littérature

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L’Hoste Hotel,Eden de la baie orientale

Hôtellerie Orient Bay, sans doute l’une des plus animéesde Saint-Martin, offre son écume bouillonnanteet ses bleus intenses aux voyageurs s'autorisantune escale douce et ensoleillée à l’Hoste Hotel.

V ous ne rêvez pas.Ces doux alizés qui caressentvotre visage, cette ressourçante

lumière qui égaye les alentours de lapiscine et de la plage de l'Hoste Hotelsont bien réels. C’est un concen tré debonne humeur cari béenne que voussirotez les pieds dans le sable, dans undécor verdoyant et enchanteur au milieuduquel se sont lovées 56 junior suiteset la villa privée La Cabana, disposanttoutes d'une kitchenette équipée, d'uneterrasse ou d'un patio intimiste et d'unevue sur le florissant jardin exotique.

Votre arrivée se passe sous les meilleurs auspices : un cocktail de bienvenue à déguster en bord deplage, au restaurant La Playa (ouvertde 7h à 18h30) où vous pourrez aussiapprécier votre petit-déjeuner et déjeunerà l'ombre des cocotiers. Après, vousavez rendez-vous avec les bouti -ques de l’île, les vagues parfaitespour la voile, le jet ski ou le kayak,et les divers sentiers de randonnéesqui jalonnent les paysages tropicaux.En famille, en amoureux ou entre amis,vous allez aimer ces bons moments defarniente sous les palmiers, à la fraîcheurdes manguiers, dans les collines, à bordd’un splendide bateau ou dans les ruellescommerçantes…

Envie d’un massage relaxant, d’unepetite séance de musculation ou d’aqua -gym ? Une idée précise d’excursions

sur Saint-Martin ou dans les îles voisines (plongée, croisière, pêche,équitation) ? Besoin de louer une voiture ? L’Hoste Hotel s’occupe desatisfaire tous vos souhaits ! Alors,n’hésitez pas : la réception est làpour vous conseiller tout un panelde distractions.

Situation :

L’Hoste Hotel est installé :

■ à 30 minutes de l’aéroport Juliana ;

■ à Orient Bay.

Toutes les chambres, plutôt spa-cieuses, sont climatisées et équipéesd'une TV, d'un téléphone, d’unmini-réfrigérateur, d’un cof fre-fort,d’une douche, d’un sèche-cheveux,d’une terrasse (rdc) ou d’un patio (à l’étage). Chaises longues, matelaset draps de bain demeurent à votredisposition.

Le Wifi est gratuit à la réception etprès de la piscine.

Heure d’arrivée : 16hHeure de départ : 11h

A voir / à faire autour :

■ Grand-Case et Marigot (restau -rants, casinos, virées shopping) ;

■ La baie orientale, ses restaurants,ses bars et ses nombreuses activitésnautiques ;

■ Le pic Paradis, point culminantde l’île.

Renseignements et réservations :Hoste Hotel - 117 Parc de la Baie Orientale 97150 Saint-MartinTél. : 05 90 87 42 08Fax : 05 90 87 39 96Email : [email protected] : www.hostehotel.com

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76 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

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Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013 77

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Lui : Polo team BMW Motorsport 74€, Chaussures unisexes Motorsport BMW by Puma (bleues) 140€.

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78 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

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1. Sac de voyage M 134€ - 2. Montre M 245€ - 3. Ceinture M 122€ - 4. Parapluie Motorsport 42€ - 5. Clip casquette 8€6. Ensemble Motorsport bébé 49€ - 7. Stylo Motorsport 4€ - 8. Polo fonctionnel Golfsport femme 66€ - 9. Sweat Golfsport homme 112€10. Set de golf en coffret cadeau 68€ - 11. Sac golf chariot 269€

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Elle : Foulard unisexe Glam Jack 24€, Top femme Haut-parleurs 36€, Ceinture unisexe "sound of MINI" 32€, Chaussures cuir MINI by Puma"ladies" 140€, sac à main cuir MINI by Puma 110€.

Lui : Vélo pliable MINI Lime 690€, T-shirt homme Festival 36€, Montre MINI 43€, Chaussures Mini by PUMA ALWYN MID MEN 147€

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1. Horloge murale MINI (BLACK UNION JACK) 25€ - 2. Pochette MINI IPAD (Damiers) 49€3. Coussin speaker box MINI 25€ - 4. Grand sac DUFFLE MINI 65€ - 5. Clé USB MINI 48€6. MINI "COOPER S" électrique 350€ - 7. Horloge numérique MINI 31€ - 8. Coque IPHONE (UNION JACK) 25€ - 9. Porte-clés Britcar 13€ - 10. Ensemble bébé 36€

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JO BOUTIQUEMannequin : Brigitte Golabkan ; Maquillage : LOVELY ; Crédit photos : Eric Guyenon

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À la Pointe des Châteaux et de la mode !

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1. Pull en coton et sequins 39€, pantalon taille haute 49€, borsalino 12€, sandales compensées blanc & argent 29€,

maxi sac ajouré + pochette léopard 39€.

2. Chapeau en paille naturelle 12€, chemisier col claudine 19€, short 29€, ballerines ajourées 25€, sac Bébé avec noeud 35€.

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1. Capeline 19€, robe St-Barth en voile de coton et sequins 49€, étole poudre et or 15€, sandales compensées bronze 39€, pochette métallique dorée 35€2. Sac bandoulière tout cuir 89€ - 3. Hit bag tout cuir avec pochette 129€ - 4. Sac preppy 35€ - 5. Chapeau avec nœud à pois 19€ - 6. Etole silver & or 15€7. Borsalino 12€ - 8. Sandales tricolores à talons 39€ - 9. Sautoir blue intense 19€ - 10. Bracelet fermeture à aiment 12€ - 11. Nus pieds strass nude 22€ 12. Ceinture strass & clous 12€ - 13. Ceinture en cuir 39€.

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PROMIS, ON SE DIT TOUT LE 28 SEPTEMBRE

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CHAINE INCLUSE DANS VOTRE ABONNEMENT À SUIVRE

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Îles du Nord

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La Petite Robe NoireLa parfumerie Beauty and Scents de Marigot a invité ses plus fidèles clients à découvrir la Petite Robe Noire, la nouvelle eau de toilette de Guerlain.

L’équipe de Beauty & Scents en compagniede Manuella Maruta Veeris venue d’Aruba pourchouchouter les meilleures clientes de laboutique. Sylvie de Beauty & Scents avecKarine (responsable du Paradise Plaza Casino).

Rola, Sabrina et Kim. Line, Clarisse,Véronique, Christiane et Marie-Anne.

L’équipe du Pélican s’est faite maquiller pour l’occasion. Serge (Canon Boutique)avec ses enfants Aiyana et kiliyann.

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Evénement Hennessy ArtistryPercy Sledge et John Legend se sont produitsen août au Carnaval Village de Philipsburg,dans le cadre du très prestigieux HennessyArtistry.

A 73 ans, Percy Sledge déborde d’énergie.

Des convives au carré VIP.

Georgy Gréaux, General Manager de CaribbeanLiquors & Tobacco et organisateur du HennessyArtistry (à droite) avec son frère Jean-Pierre (CLT),ici accompagnés de Sophie Berthelot du Pélican.

Les hôtesses.

John Legend a livré une prestation impres-sionnante. Il est ici entouré de l'équipe du DougBanks Radio Show.

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Comedy Show L’organisateur du Comedy Show,qui cette année encore a fait sallecomble, a réuni ses sponsors pourles remercier de leur soutien.

Daniel Hoeffel (Prim Services)et Glen Brooks, l’organisateur duComedy Show. Ferdinand R.Beauperthuy (WIB) et Georges Greaux(Caribbean Liquors and Tobacco).

Gee Money (Laser 101), GlenBrooks, Patricia Hunt (Hôtel Princess),Grégoire Dumel (office de tourismede St-Martin) et Eugène Duzant(Jet Budget).

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Crédit photos : Le Pélican

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Photos VIP

Guadeloupe

Cérémonie de remise des prixaux bacheliers méritants de2013 organisée par la RégionGuadeloupe, en présence deMme Borel-Lincertin.

Lancement de MTV au HillsPour fêter le lancement de la chaîne musicale MTV, CANALSAT a choisi le cadre exceptionnel du restaurant & fashiondrink LE HILLS, à Bas-du-Fort, pour une magnifique soirée lesamedi 22 juin 2013 avec en Spécial Guests DJ CUT KILLER& MC RAPHÄL.

Franck et David Saada (CONNEXION), Julien Guedj(URBAN), Anthony Catinella (STORES ANTILLES) et Em-manuelle Benittah. La veille, CUT KILLER mettait lefeu au Sky Lounge en Martinique. Le service com-munication CANAL+ et CANAL SAT ANTILLES.

Audrey de Poyen et Ambre Forcain. Patou (CLUB-BING GP) et Cécile Kreinate (photographe).

MC RAPHAL, Sarah Gobert (NOUVELLES ILES) et Ri-chard Baldara (SMUR). Marc et Carole Cotret (MAR-COBAY). Ivanovitch Bikao (HILLS) et CUT KILLER.

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Festival soul & blues kreyol

Le vendredi 9 août 2013, WASHÉMUSIQUEPRODa organisé une soirée festival "soul & blueskreyol" au ZION PARK, avec ces orchestres :

• SHOCK WAVE, jeune goupe formé à l'écolede musique de la MJC du Gosier ;• MALAEKA PROJECT, en tournée en Guade-loupe et Martinique ;• HARMONY PIPOL, qui a présenté son nouvelalbum (sortie prévue mi-octobre).

Le public a répondu présent.Vivement la prochaine soirée !

Crédits photos : Harmony Pipol ; Canal Sat Caraïbes ; Région Guadeloupe

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90 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Photos VIP

Jet skiRendez-vous était donné sur la plage de Ste-Luce le 14 juilletpour le championnat régional de jet ski de la Martinique.

Eddy Remion et Hugo. Les participants del'étape du championnat a Ste-Luce. JanisseMetro. Axel Nilusmas, vainqueur de cette etape,suivi de Bruno Pilome et Martine Lheureux.

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Tour des Yoles 2013Le public foyalais a apprécié l’exposition pho-tos rétrospective des meilleurs momentsd’UFR-CHANFLOR, vainqueur du Tour des Yoles2013. Un retour en images sur l’édition 2011a été présenté dans le même espace de laCour Perrinon dans le cadre de la manifesta-tion “Perrinon fait sa rentrée” qui s’est dérou-lée du 19 au 25 août (NDLR : toutes ces photosont été réalisées par le reporter photographeBruno Celica, plus connu sous le nom de Tifox).

Vente privée Yoleedays

La before Yole s’est déroulée le 26 juillet,lors de la vente privée “Yoleedays” organi-sée par Lissac opticiens, Rond Point, Bikinipour les maillots et accessoires de plage,Joe Do Rio pour les créations originales debijoux, et Tifox pour les prises de vues.Quatre mannequins - Chamelee, Cathy,Jessy, et Marie-Laure - et deux très jeunesmodèles ont présenté plus d’une trentainede créations.

Casino des Trois-IletsDéfilé "Petits Caprices de Femme"organisé au Casino des Trois-Ilets le15 juin 2013, en partenariat avec DJALONE et Xhar Photographer. Vanessa,Ingrid, Sandy, Mélanie, Maylissa, Mélianaet Emmanuelle ont fait le show.

La Pagerie Après 2 ans de rénovation, l’hôtel La Pagerie a rouvertses portes, l’occasion d’organiser le 7 juin dernierune sympathique soirée d’inauguration à laquelle ontrépondu présent de nombreux partenaires (compa-gnies aériennes, presse, fournisseurs, représentantde la Région et du CMT, etc).

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Martinique

Crédits photos : La Pagerie ; Tifox ; Xhar Photographer

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c’est ma téléRetrouvez-nous également sur atv.mq et sur les applications mobiles.

Rejoignez-nous vite !

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Photos VIP

Guyane

«Home» de Kimberley Ho TsaïLa danseuse guyanaise Kimberley Ho-Tsaï,évoluant à New-York, a voulu rassemblersur la scène locale les jeunes talentsissus de la danse et de la musique.

La mort du Cygne, solo classique magni-fiquement interprété par Kimberley Ho-Tsaï.

Les danseurs et chorégraphes KimberleyHo-Tsaï et Fred Davis venus spécialement deNew-York, accompagnés de Thelma Désiré.

Kimberley Ho-Tsaï et Béatrice Tertulien,son professeur de danse pendant près de 15 ans. La chanteuse soul Maryloo Coopenet son papa venu la voir en Guyane pour lapremière fois. Les musiciens et choristesPatrick Plenet et Jésulord Hyppolyte. TanoBrassé, Aurore Bernard et Fortuné Mécène.

Jeremy Harrous, le producteur du spectacle,accompagné de sa maman Jocelyne.

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Guyane Fashion WeekBelle réussite pour cette première édition dela Guyane Fashion Week qui s’est dérouléesur 3 jours, avec des défilés et ateliers demode organisés sur Cayenne et Matoury.

Christian Porthos (vice-président du ConseilGénéral), Rodolphe Alexandre (président de Région)et François Ringuet (conseiller général). Kenaux côtés de Magali Blacher de Mannky’n Agency.

Jean-Pierre Roumillac (maire de Matoury)et son épouse. Debora Linga (créatrice debijoux à Paramaribo) et l’incontournable RichardYoung, Creative Director, basé au Guyana et àTrinidad, grâce auquel tout événement lié à lamode a lieu aux Caraïbes. La créatrice Meya(marraine de l’événement) et la styliste Michelle.

Alex Rotin (styliste créateur guyanais basé à Paris et parrain de la GWF), Meya, Phy etJean-Marc Benoît.

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Mister Guyane Ambassad’OrPour la première fois en Guyane, l’électiondu plus bel homme, désormais intituléeMister Amabssad’Or, s’est déroulée àCayenne.

Pierre Richard Augustin (premier dauphin),Christophe Appaou (Mister Guyane) et YannaëlGovindin (deuxième dauphin).

9 candidats ont été retenus pour cette soiréeréservée à Mister Guyane Ambassad’Or.

Thierry Charabie (président de l’associationElixyr) et Jordan Rizzy qui a présenté la soirée.

Les membres du jury et les 3 vainqueursde l’élection.

Le chanteur Jahyanaï King et DJ Gifta.

Henri Griffit, Orlane Jadfard et son cousinStéphane Jadfard, Mister Ile-de-France 2006.

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Crédit photos : D'klik Sarl

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CANAL+SERIESnouvelle chaîne extra divertissante

Audiovisuel Le 28 septembre, CANAL+ lance CANAL+ SERIES,la première chaîne premium consacrée aux séries.Incluse dans l’abonnement sans supplément, elleva révolutionner le divertissement à la télé.

Hannibal

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Audiovisuel

Une longue histoire…Voilà déjà bien des années queCANAL+ confirme sa passion

pour les séries françaises et interna -tionales, misant sur des personnagescomplexes, loufoques, sur des intriguesoriginales plutôt sophistiquées, sur desscénarii et narrations inattendus, surautant de succès en avant-première et désormais célèbres partout.

…de l’énergie, du rire, du plaisir, de la distraction :

Couplée à CANAL+, CANAL+ CINEMA,CANAL+ SPORT et CANAL+ FAMILY,CANAL+ SERIES étoffe le bouquet desabonnés, leur offrant un tour du globe

des sitcoms les plus réputés. A l’imper-tinence des Simpson, à l’humour de H,à la révo lu tion 24h Chono, aux incroya-bles Des perate Housewives et au chocDexter, succèdent de toutes nouvellesséries sans cesse plus innovantes :

■ Hannibal de Bryan Fuller (13 épi so -des de 43 minutes) : Mads Mikklesen,prix d’interprétation à Cannes en 2012,se glisse dans la peau d’Hannibal Lecter.Notre protagoniste, dont personne neconnaît encore la face noire, s’emploieà poursuivre un tueur en série avec leFBI ; l’occasion d’un festin de mortsviolentes, de délires psychotiques etde visions apocalyptiques. A dévorersans modération !

■ The Americans de Joe Weisberg, avecKeri Russel et Matthew Rhys (13 épi so -des de 52 minutes) : les Jeanningsmènent apparemment une existencebanale dans une banlieue résidentielle deWashington. Pourtant, ce sont des agentsdu KGB, et l’arrivée d’un voisin embau - ché par le FBI va les mettre en danger…

■ Banshee créée par Jonathan Tropperet David Schickler, avec Anthony Starret Ivana Milicevic (10 épisodes de 45minu tes) : après 15 ans derrière lesbar reaux, un ancien cambrioleur prendl’identité du shérif d’une petite ville oùhabite l’ex-complice qu’il souhaitereconquérir. Un western contemporainplein d’humour et d’émotions.

Découvrez sans tarder les nouvelles séries de Canal+ incluses dans votre abonnement. Crédit photos : 2013/2012 Home Box Office, Inc. All Rights Reserved

Luck Scandal Girls

The Americans Banshee

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■ Utopia – FIPA d’Or 2013 - de Dennis Kelly (6 épisodes de 60 min -utes) : un récit conspirationniste conçuà partir d’une BD qui annonce la fin dumonde. Un grou pe de fans de la bandedessinée se retrouve traqué par unemys térieuse organisation prête à lestuer pour obtenir le manuscrit quidétaille la suite de l’histoire…

■ Scandal (saison n°3) de ShondaRhimes (22 épisodes de 43 minutes) :Olivia Pope, reine charismatique de lacom, et tous ses associés vont avoirdu fil à retordre pour sauver la Maison-Blanche de troubles complots…

■ Revenge (saison n°3) créée par MikeKelley (24 épisodes de 43 minutes) :l’heure de la vengeance va sonner unetroisiè me fois et personne n’est à l’abri !

■ The Bridge de Mans Marlind, HansRosenfeldt et Bjorn Stein (10 épisodesde 60 minutes) : thriller nordique danslequel Martin Rohde, officier danois, etSaga Noren, son homologue deMalmo, enquêtent sur le meurtre d’unefemme… ou peut-être de deux…

■ Lilyhammer écrite par Anne Bjornstadet Eilif Skodvin (8 épisodes de 45 minu -tes) : Steven Van Zandt incarne ici unmafieux mémorable. Pour avoir témoi gnécontre son patron, il est placé sous laprotection du FBI et demande à êtreenvoyé à Lillehammer en Norvège. C’est le choc des cultures !

■ …sans oublier Luck, Girls, Mad Men(saison n°6), Nurse Jackie (saison n°5),Homeland (saison n°2), Mafiosa (saisonn°4), Workingirls (saisons n°1 et n°2),The Big Bang Theory (saison n° 6),Shameless (saison n°3), Mon Oncle Charlie (saison n°10), etc.

Tous les soirs, un divertissement de taille !

Après des journées fatigantes et stres-santes, on va zapper les tracas et se détendre devant CANAL+ SERIES. Au programme, des fictions signéesCREATION ORIGINALE, des inédits, desexclusivités, des séries américaines etautres en VO et sous-titrées diffuséesdans la foulée des USA, des marathons

pour revoir sans interruption l’intégralitédes meilleures saisons… Il y en aura detous les genres… et pour tous les goûts !

Via le label CREATION ORIGINALE,nos abonnés ont découvert desproductions ambitieuses telles que Nuit Noire, Les Anonymes, Les Prédateurs, Carlos, Braquo,Les Revenants, Borgia, Platane ou Workingirls, explique MichelleGrandjean, directrice communicationde CANAL+ ANTILLES, avant depoursuivre : devant cet engouementcroissant pour la fiction, qu’elle s’affilie à des comédies, des dramesou des policiers, nous nous devionsde créer CANAL+ SERIES.

Pour davantage d’infos et d’exclusivités, rdv sur www.canalplus-caraibes.com/canalplusseries

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Utopia

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98 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Technologie

Samsung décline son dernier S4 à l’autonomie notoire (jusqu’à 48h non-stop en utilisant un maximum toutes les fonctions du smartphone)en version mini pour un usage plus intime. Son ergonomie signe une

prise en main parfaite selon les mêmes design et matériaux que son aîné, bienque son format réduit lui confère une allure plus ronde et lisse que ce dernier.Toute la connectique demeure à l’identique. L’écran Super AMOLED, avec sadiagonale 4.3 pouces et sa définition de 540x960 pixels, réserve de bonnessurprises : couleurs et contrastes satisfaisants, noirs profonds, luminositémaximale et angles de vision irréprochables. L’appareil photos de 8 mégapixelsdoté d’un flash LED est lui aussi plutôt louable. Quant aux vidéos HD et full-HD,elles se lisent avec beaucoup d’aisance. La consultation du web reste fluideet la navigation via l’interface TouchWiz s’avère impeccable.

Alors rendez-vous chez HTS pour le glisser dans votre sac dès la rentrée !

Jusqu'ici très présent dans le domaine de la téléphonie mobile, Alcatelpoursuit sa progression sur le marché des tablettes tactiles, proposant desappareils tout public, à la fois performants et attachants. La One Touch T10

ne déroge pas à la règle. Fine et légère, dotée d'un écran de 7 pouces d'une défi -nition de 800x480 pixels l'inscrivant dans la tendance actuelle, la dernière-néede la marque embarque un processeur de 1 Ghz associé à 1 Go de mémoire vive(NDLR : de quoi facilement embarquer le système d'exploitation Android Ice CreamSandwich 4.0.3 au travers des 4 Go de mémoire interne). Les plus exigeantsprofiteront également d'un lecteur de carte microSD acceptant des capacitésjusqu'à 32 Go, largement de quoi stocker musiques, films et photos de vacanceset de rentrée. Avec une autonomie annoncée à 120 heures, l'Alcatel One Touch T10joue les tablettes d’excellence pour les petits budgets qui souhaitent se faire plaisir.

Toute nouvelle, toute belle, découvrez-la bientôt en avant-première chez HTS

One Touch T10,Adorable tablette !

Principales caractéristiques :■ Dimensions : 192 x 117.6 x 11.3 mm

■ Poids : 340 g

■ Batterie : 3000 mAh, 3.7V Lithium

■ Système : Android 4.0.3 Ice CreamSandwich

■ CPU : 1GHz Cortex A8

■ Mémoire vive : 1 Go DDR3

■ Stockage : 4 Go NAND Flash

■ Ecran : 7" TFT capacitif, 800 x 400pixels, 16:9

■ Wi-Fi : 802.11 b/g/n

■ Audio & vidéo : puce audio intégrée,lecture vidéo Full HD 1080 pixels

■ Appareil photos : caméra frontale 0.3mégapixels

Mini Samsung Galaxy S4,Mignon, compact, efficace !

Principales caractéristiques :■ Dimensions : 124,6 x 61,3 x 8,9 mm

■ Poids : 107 g

■ Système : OS Android 4.2.2

■ CPU : Snapdragon 400 @1,7Ghz

■ Mémoire vive : 1,5 Go

■ Stockage : 8 Go extensibles

■ Ecran : Super AMOLED 4,3'' (540 x 960 pixels)

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HighTech

Crédits photos : HTS ; Google Images

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Panamera Diesel,championne longue distance

Auto Avec une autonomie de plus de 1200 kilomètres et un réservoir de 80 litres,la Panamera Diesel est l’investissement rêvé de tous ceux qui aiment alliervitesse et distance. Et tant d’autres atours la parent…

Une consommation maîtriséebasée sur le cycle NEDC :Avec seulement 6,3 litres de car -

burant consommés aux 100 kilomètres(NDLR : constat validé avec des pneus àfaible friction en options), ce qui équivautà 167g de CO2 par km, la Panamera,équipée d’un moteur V6 turbo diesel àinjection directe, peut parcourir 10 foisle trajet aller-retour de Pointe-à-Pitre àBasse-Terre en Guadeloupe sans ravi-taillement (NDLR : avec les pneus desérie, la consommation de carburantde 6,5 l/100 km – soit 172 g de CO2

par km - s’avère aussi très faible).

Une conduite assurée :

La Panamera Diesel gère parfaitementles pointes de vitesse et les routes demontagne grâce à son moteur V6 de 3 litres avec une puissance nominale

de 250 ch (184 kW) entre 3800 et4400 tr/min (NDLR : le couple maximalde 550 Nm délivre une puissance élevéede 1750 tr/min à 2750 tr/min). Combi-née à la boîte 8 vitesses Tiptronic S, la force de ses 6 cylindres propulse laPanamera à 100 km/h en 6.8 secondes,avec une vitesse de pointe de 242 km/h(NB : cette Porsche Gran Turismo estexclusivement disponible en roues arrière motrices).

À la pointe de l’innovation :

Le moteur V6 de 3 litres de la PorschePanamera Diesel est au summum de la technologie correspondante : injec-tion directe Common Rail à travers des vannes piézo à une pression de2000 bars, suralimentation employantdes turbocompresseurs à géométrievariable commandés électriquement,contrôle des émissions par la remise encirculation de gaz, catalyseur d’oxydationet filtre à particules. Dès lors, perfor-mances élevées, couple généreux etconsommation dérisoire se conjuguent,synonymes de fiabilité et d’émissionsmoindres. Important aussi : la fonctionStart/Stop est équipée de série.

Du plaisir et du confort :

La Panamera est une véritable PorscheGran Turismo dont la suspension Ada pta tive Air s’offre en alternative à la suspension hélicoïdale standard quigarantit confort de conduite sur l’uneet conduite très sportive sur l’autre.Développée dès le départ comme unvéhicule à 4 places, en termes de designintérieur et de commodité pour chaqueoccupant, la Panamera crée son pro-pre style : malgré sa silhouette basseet allongée distinctive - 4,97 mètres delong pour seulement 142 centimètresde haut - elle déploie un espace géné-reux pour l’ensemble des sièges.(NDLR : le nouveau modèle peut êtrereconnu par les lettres "diesel" sur lesportières avant).

La Panamera, une voiture de sportqui convient parfaitement pour uneutilisation au quotidien. En s’appuyantsur le pouvoir des contradictions, elleconfirme un tempérament unique :une Porsche… pour tous les jours.Rendez-vous en concession pour ladécouvrir et l'essayer !

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Crédit photos : Porsche

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Premier semestre 2013confortable pour Mediaserv

De janvier à juin 2013, le CA deMediaserv a bondi de 16% pouratteindre 35 M€ et l’EBITDA de

18% pour attraper les 8 M€, une trèsbonne nouvelle pour l’opérateur quiremercie ses clients fidèles et seféli cite de gagner la confiance detoujours plus d’abonnés résidentielset entreprises : la stratégie qualitativemise en œuvre par Mediaserv a fait fortement progresser le marché, noussommes devenus en peu de temps uneréférence solide et un acteur sur lequelnotre clientèle peut compter, confieLaurent Agrech (PDG), enthousiaste.

Avec presque 90.000 souscriptions à la Box Mediaserv (NDLR : 25% departs de marché aux Antilles/Guyane

et 15% en Réunion), la marque s’affichedésormais comme un protagonisteincontournable du haut débit dansles DOM. Le premier semestre 2013 a été l’occasion du lancement d’unservice - disponible sans engagementavec le décodeur TV Mediaserv - deVidéo à la Demande, avec un catalo guede plus de 4000 films. Côté technique,la société a investi pour fiabiliser sonréseau et augmen ter signi ficativementla capacité proposée à ses abonnés à la Réunion (+40%) et en Guyane(+25%). Avec ses offres globales incluant accès internet, interconnexionde sites, héber gement et téléphonie,Mediaserv est aujourd’hui suivie par500 profes sionnels.

Mediaserv :

Créée en 1989, Mediaserv (Grou peLoret), dont le siège est installé àPointe-à-Pitre, est devenue une société notoire dans le secteur desréseaux et des télécommunications enoutremer. Implantée en Guadelou pe,Iles du Nord, Martinique, Guyane età la Réunion, elle intervient auprèsdes particuliers, des entreprises etdes opérateurs ; elle fournit une largegamme d’offres et de services per-formants en matière de téléphonie,internet et télévision numérique.

Renseignements & souscriptions :

www.mediaserv.com

■ Service clients Particuliers : 0811 57 57 57

■ Service clients Entreprises : 0811 570 570

Crédits photos : Mediaserv ; Thinkstock

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Télécommunication

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102 Le Bon Air. Septembre/Octobre 2013

Jeu

SOTASBAG GUYANETel: 0594 38.96.77 | fax: 0594 38.97.77

971 ROUTE DE MONTJOLY 97354 REMIRE-MONTJOLY.

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IL A TRAHIOTHELLOMESURA

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LINGEPOUR

LA NUIT

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NOMORIGINEL

DE LA GUA-DELOUPE

NON DITMARIAGE

VENU AUMONDE

CYCLISTEDES

ANNÉES 50

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■ Exposition L’autre côté de la peinture, à Saint-Laurent du Maroni, jusqu’au 05/10

■ Les Maîtres de la Pagaie, au lac Bois Chaudatde Kourou, les 05 et 06/10 ; www.terredejeux.fr

■ Kayenn’ Jazz Festival, au jardin botanique et dans les bars de la ville (concerts et ateliersd’apprentissage), du 09 au 13/10 ; www.facebook.com/KayennJazzFestival2013

■ Foire de Guyane, du 11 au 13/10

■ Machoiran Kite Cup 2013, à Awala Beach,les 12 et 13/10

■ 2ème Festival Crescendo Guyane Rock Progressif, à Montsinéry-Tonnegrande, les 18 et19/10 ; contact : [email protected]

■ 1er Salon des Séniors et de la Famille, à Montsinéry, les 25 et 26/10

■ Salon des Folklores et Traditions Créoles, à Cayenne, du 26 au 28/10

■ Rencontre Jeunes et Patrimoines de l’Outremer, à Cayenne, du 28/10 au 03/11

■ Exposition Penatono Koninpo, à Awala-Yalimapo, jusqu’au 29/11

■ Exposition Yalimapo il y a 1000 ans, à Awala-Yalimapo, jusqu’au 29/11

Retrouvez toute l’actualité des loisirs et dessorties en temps réel sur www.kikibi.com etsur www.guyaweb.com

Martinique :

■ Journées du Patrimoine, les 14 et 15/09, surle thème «1913-2013, cent ans de protection»

■ Festival des Cultures du Monde Caribéen enMartinique, du 03 au 06/10 à Sainte-Marieavec Cuba, Trinidad, Sainte-Lucie, Dominique,Guyane, Porto Rico, Guadeloupe, Barbade etMartinique en pays invités

■ Festival Caraïp-Hop, du 21 au 26/10 au CMACde Fort-de-France : danses, battles, graffitis,défilés de mode, slam, etc, en compagnie duVénézuela, du Portugal, de la France, de laRussie et des USA

■ Tournoi international de pêche sportive, du 31/10 au 03/11, au Marin

■ Conférence sur l’état de l’industrie touristiquede la Caraïbe, du 16 au 18/10 au palais descongrès de Madiana

Retrouvez plus d’infos sur tous les événementssur www.martiniquetourisme.com

Porto Rico

■ Patriot Day, le 11/09

■ International Billfish Tournament, à San Juan,du 15 au 21/09 : parades de bateaux, cérémoniedu drapeau et tournoi de pêche ; http://sanjuaninternational.com/V3/

■ Columbus Day, le 12/10

Cuba :

■ Festival International du Vin, à la Havane, du 02 au 04/10

■ Fiesta de la Cubania, à Bayamo, du 07 au 20/10

■ Célébration en souvenir de la mort de Che Guevara, le 09/10

■ Célébration de proclamation de l’Indépendance de 1868, le 10/10

■ Festival du Ballet de la Havane, le 25/10 ;www.festivalballethabana.cult.cu

■ Anniversaire de la mort de Camilo Cienfuegos, le 28/10

Dominique :

■ Kweyol Day, le 25/10 : célébration de la culture et de la langue créoles (du matin au soir,on mange, on s’habille et on parle créole)

■ Festival Mondial de Musique Créole, à Roseau, du 25 au 27/10 : des groupes populaires de Guadeloupe, Martinique, Haïti,Afrique et Louisiane se produisent tous lessoirs, du crépuscule à l’aube

■ Célébration de proclamation de l’Indépendance de 1978, le 03 et 04/11

Retrouvez toute l’actualité des loisirs et dessorties en temps réel sur www.visit-dominica.com

Guadeloupe :

■ Journées du Patrimoine, les 14 et 15/09 ; retrouvez le programme sur www.lesilesdeguadeloupe.com

■ Mois du Créole en octobre : contes, dictées,hommages, chants, ateliers divers ; plus d’infossur www.lesilesdeguadeloupe.com

■ 10 km de Petit-Bourg, le 26/10 : course àpied au cœur du bourg ; renseignements au05 90 60 12 31

■ Triskell Cup, du 01 au 03/11 : au départ de la marina de Bas-du-Fort, 500 équipiers caribéens et européens concourent grâce ausoutien des 60 bénévoles qui organisent et encadrent l’événement ; www.triskellcup.com

Retrouvez l’agenda en temps réel surwww.kkfet.com

Guyane :

■ Festival Busi Konde Sama, au jardin botanique de Cayenne, du 19 au 22/09

■ Exposition Au cœur des palmiers, àCayenne, jusqu’au 21/09

■ Stages de danse afro contemporaine avec la troupe Norma Claire, à l’ENMD, le 21/09 et le 16/11

■ 8ème Biennale du Marronage, à Matoury, du 25/09 au 25/10 ; contact : 05 94 35 60 05ou [email protected]

République Dominicaine :

■ Célébration en hommage à Notre Dame de Mercedes, le 24/09

■ Festival de Merengue de Puerto Plata, en octobre

■ Festival International de Jazz de Cabarete,en octobre

■ Dominicain Republic Global Film, à Saint-Domingue, en octobre

■ Journée de Christophe Colomb, le 12/10

Saint-Barthélemy :

■ Commémoration de l’abolition de l’esclavagede 1947, le 09/10

■ Fête de l’Anse Les Cayes (pêche, échec,belote, pétanque), le 28/10

Retrouvez plus d’infos sur tous les événementssur www.saintbarth-tourisme.com

Saint-Martin :

■ Journées du Patrimoine, les 21 et 22/09

■ Journée mondiale du tourisme, le 27/09

■ Soup Festival, au front de mer de Marigot :la soupe à toutes les sauces dans une ambiance folklorique ; contact : associationNature Valley au 06 90 77 50 67 ou 06 90 58 26 50

Retrouvez plus d’infos sur tous les événementssur www.iledesaintmartin.org

Saint-Vincent et les Grenadines :

■ National Dance Show Case, à Saint-Vincent,du 01 au 30/09

■ 34ème Journée de l’Indépendance, le 27/10

Sainte-Lucie :

■ Fête de la Marguerite, le 17/10

■ Jounen Kweyol, le 28/10 ; http://www.slucia.com/visions/jounen.html

Trinité & Tobago :

■ Parang, à Arima, St Anns, St Joseph, Santa Cruz, Caura, Maurica, Lopinot, San Raphael et Rio Claro, du 15/10/2013 au14/01/2014 ; www.tntisland.com/parang.html

■ Blue Food Festival, à Tobago, le 20/10 :Bloody Bay, L’Anse Fourmi et Parlatuvier sont le cadre d’un festival de gastronomie aux couleurs des Caraïbes. Les chefs locauxmesurent leurs talents lors d’une compétitionde cuisine

AgendaVibrez aux rythmes des Caraïbes !

Agenda

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